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Le rapport du Forum économique, vient de parachever son classement mondial 2018, en classant l’Algérie à la peu reluisante 92 ème place, sur un total de pays impliqués de 142 économies évaluées. Le classement se fait à la base de 98 indicateurs, subdivisés dans quatre grands paramètres que sont le cadre institutionnel et ses effets sur la stabilité économique, l’environnement des affaires, les ressources humaines en termes de compétence, auxquelles il faut inclure la santé, ainsi, bien entendu, le marché dans sa composante macro-économique, ses répercussions directes sur le marché de l’emploi, ainsi que l’intégration des nouvelles technologies, en termes d’intégration. Ce qui est curieux dans l’agencement des pays figurant dans le classement du Forum économique mondial, c’est la position de l’Algérie, qui arrive juste derrière le Maroc et la Tunisie, alors qu’en prenant certains exemples comparatifs, on ne peut esquiver certaines données officielles tel que le marché du travail, où l’Algérie est classée bien loin de nos voisins qui ont un taux de chômage alarmant. L’Algérie figure à la peu enviable place de 134 ème position sur un total de 140 pays, et là où ça ne va plus du tout, c’est assurément cette 99 ème place retenue pour la distribution de l’énergie, et la 89 ème place dans le domaine de la crédibilité des approvisionnements en eau, bien que l’Algérie ait réalisé, bien avant terme, les objectif du millénaire, et qu’elle a consenti des efforts colossaux comme investissements dans la réalisation des retenues d’eau, et dans la création des réseaux de raccordements en eau potable et d’irrigation. Alors de se demander à qui s’y fier dans cette bataille de la communication, et quels seraient les critères sérieux pour contrebalancer certaines conclusions, figurant comme piliers des expertises ? Sans vouloir nous comparer avec l’incomparable en nous confrontant avec des puissances économiques, alors que comparativement l’Algérie à une économie minuscule, le fameux rapport du Forum économique (WEF) toujours dans son édition 2018 clase l’Algérie 7 ème comme pays le plus compétitif d’Afrique, bien que l’Algérie perd six places par rapport au classement fait l’année dernière. Ainsi, notre pays passe de la 86 ème place en 2017 à la 92 ème place, sur un ensemble de 140 pays. Cependant, sur un plan strictement africain, notre pays est la septième économie la plus compétitive d’Afrique, derrière l’Ile Maurice, l’Afrique du Sud, les Seychelles, le Maroc, le Botswana et la Tunisie. Maigre consolation, mais consolation quand même lorsqu’on sait que bien des pays mieux classés que le notre, croûlent sous le poids de la dette extérieure et intérieure, argument que les concepteurs du rapport semblent ne pas avoir pris en compte pour élaborer leur classement, à moins que n’est inclue dans la notion de compétitivité, la vélocité à faire enrichir davantage le marché de la finance mondiale, par les pays en voie de développement. Les investissements directs étrangers, s’ils se désintéressent de l’Algérie, c’est en raison essentiellement de la politique protectionniste qu’impose l’Algérie à ses partenaires étrangers. Le principe de ‘’gagnant-gagnant’’, et la règle des 51/49 qui assure à notre pays la souveraineté sur le contrôle de ses richesses minières, et autres fortunes naturelles et renouvelables, n’est pas du goût des investisseurs. La vague de migrants sud-américains qui vont frapper à la porte du pays de l’Oncle Sam, ainsi que les vagues successives de migrants africains en quête de l’Eldorado européen, fuyant la misère, après le passage des multinationales, est l’illustration parfaite d’un monde de la finance mondiale, où les riches sont faits pour être de plus en plus riches, et les nations pauvres de plus en plus pauvres. Les IDE maîtres d’œuvre des inégalités L’édito du jour LaNR PAR Amar Khelifi WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 6302 - Samedi 10 novembre 2018 - Prix : 10 DA SILA 2018 Exportations hors hydrocarbures 3 milliards de dollars à fin 2018 Vers une affluence record Page 2 Soutien des partis de la majorité au 5 ème mandat © Photo : ANIS BELGHOUL U n des évènements phares de l’automne, le Sila a été, à travers les années, un véritable espace de rencontres, d’échanges, mais a aussi endossé le rôle de «forum» propice aux discussions et aux débats d’idées et de positions de tous horizons. Sous le slogan «Livre ensemble», cette 23 ème édi- tion n’a pas manqué d’attirer les foules passionnées du livre et de la culture en général. Aussi, selon l’avis de certains visiteurs, c’était là une très bonne occa- sion pour faire de nouvelles dé- couvertes littéraires, rencontrer des auteurs et des éditeurs et, sur un autre plan, une occasion de mesurer la température de la vie littéraire et du statut du livre en Algérie. Page 4 La NR LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Le volume des exportations hors hydrocarbures a fait un bond remarquable par rapport aux an- nées précédentes. Les prévisions pour 2018 les situent à 3 milliards de dollars. Pour les huit pre- miers mois de l’année, ce volume a dépassé les 2 milliards de dollars, un niveau atteint durant toute l’année 2017. Lire en page 2 présidentielle © Photo : D.R

Mise en page 1lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2018-11-10/lnr.pdf · La NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018 5 Le parc national de Djebel Aïssa, au sud de la wilaya de Nâama, est

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Le rapport du Forum économique, vient deparachever son classement mondial 2018, enclassant l’Algérie à la peu reluisante 92ème place,sur un total de pays impliqués de 142 économiesévaluées. Le classement se fait à la base de 98indicateurs, subdivisés dans quatre grandsparamètres que sont le cadre institutionnel etses effets sur la stabilité économique,l’environnement des affaires, les ressourceshumaines en termes de compétence, auxquellesil faut inclure la santé, ainsi, bien entendu, lemarché dans sa composante macro-économique,ses répercussions directes sur le marché del’emploi, ainsi que l’intégration des nouvellestechnologies, en termes d’intégration. Ce qui est curieux dans l’agencement des paysfigurant dans le classement du Foruméconomique mondial, c’est la position del’Algérie, qui arrive juste derrière le Maroc et laTunisie, alors qu’en prenant certains exemplescomparatifs, on ne peut esquiver certainesdonnées officielles tel que le marché du travail,où l’Algérie est classée bien loin de nos voisinsqui ont un taux de chômage alarmant. L’Algériefigure à la peu enviable place de 134ème positionsur un total de 140 pays, et là où ça ne va plusdu tout, c’est assurément cette 99ème placeretenue pour la distribution de l’énergie, et la89ème place dans le domaine de la crédibilité desapprovisionnements en eau, bien que l’Algérieait réalisé, bien avant terme, les objectif dumillénaire, et qu’elle a consenti des effortscolossaux comme investissements dans laréalisation des retenues d’eau, et dans la créationdes réseaux de raccordements en eau potable etd’irrigation. Alors de se demander à qui s’y fier dans cettebataille de la communication, et quels seraientles critères sérieux pour contrebalancer certainesconclusions, figurant comme piliers desexpertises ? Sans vouloir nous comparer avecl’incomparable en nous confrontant avec despuissances économiques, alors quecomparativement l’Algérie à une économieminuscule, le fameux rapport du Foruméconomique (WEF) toujours dans son édition 2018clase l’Algérie 7ème comme pays le plus compétitifd’Afrique, bien que l’Algérie perd six places parrapport au classement fait l’année dernière.Ainsi, notre pays passe de la 86ème place en 2017à la 92ème place, sur un ensemble de 140 pays.Cependant, sur un plan strictement africain,notre pays est la septième économie la pluscompétitive d’Afrique, derrière l’Ile Maurice,l’Afrique du Sud, les Seychelles, le Maroc, leBotswana et la Tunisie. Maigre consolation, mais consolation quandmême lorsqu’on sait que bien des pays mieuxclassés que le notre, croûlent sous le poids de ladette extérieure et intérieure, argument que lesconcepteurs du rapport semblent ne pas avoirpris en compte pour élaborer leur classement, àmoins que n’est inclue dans la notion decompétitivité, la vélocité à faire enrichirdavantage le marché de la finance mondiale,par les pays en voie de développement. Les investissements directs étrangers, s’ils sedésintéressent de l’Algérie, c’est en raisonessentiellement de la politique protectionnistequ’impose l’Algérie à ses partenaires étrangers.Le principe de ‘’gagnant-gagnant’’, et la règledes 51/49 qui assure à notre pays la souverainetésur le contrôle de ses richesses minières, et autresfortunes naturelles et renouvelables, n’est pasdu goût des investisseurs.La vague de migrants sud-américains qui vontfrapper à la porte du pays de l’Oncle Sam, ainsique les vagues successives de migrants africainsen quête de l’Eldorado européen, fuyant lamisère, après le passage des multinationales,est l’illustration parfaite d’un monde de lafinance mondiale, où les riches sont faits pourêtre de plus en plus riches, et les nations pauvresde plus en plus pauvres.

Les IDE maîtres d’œuvredes inégalités

L’édito du jourLa NR

PAR Amar Khelifi

WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 6302 - Samedi 10 novembre 2018 - Prix : 10 DA

SILA 2018

Exportations horshydrocarbures

3 milliards dedollars à fin 2018

Vers une affluence

record

Page 2

Soutien des partis de lamajorité au 5ème mandat

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de l ’ au tomne, l e S i l a aété, à travers les années,un vé ri table espace de

rencontres, d’échanges, mais aaussi endossé l e rôle de « forum»propice aux d i scussions et auxdébats d’ idées et de posi tions detous h or i zons. Sous l e slogan« Livr e ensemble» , cette 23 ème édi -tion n’a pas manqué d’atti rer les

foules passionnées du l ivr e et dela cu l tu r e en gén éra l . A ussi ,selon l’avi s de cer tains vi si teurs,c’éta i t l à une très bonne occa-sion pour fai re de nouvel l es dé-couver tes l ittéraires, rencontrerdes au teur s e t des édi teurs et,sur un autr e plan , une occasionde mesurer l a température de l avie l ittérair e et du statut du l ivreen Algérie.

Page 4

La

NRLA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

Le volume des exportations hors hydrocarburesa fait un bond remarquable par rapport aux an-nées précédentes. Les prévisions pour 2018 lessituent à 3 milliards de dollars. Pour les huit pre-miers mois de l’année, ce volume a dépassé les2 milliards de dollars, un niveau atteint duranttoute l’année 2017.

Lire en page 2

présidentielle

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D.R

Sous le slogan « Livre en-semble », cette 23ème éditionn’a pas manqué d’attirer lesfoules passionnées du livre etde la culture en général. Aussi,selon l’avis de certains visi-teurs, c’était là une très bonneoccasion pour faire de nou-velles découvertes littéraires,rencontrer des auteurs et deséditeurs et sur un autre plan,une occasion de mesurer latempérature de la vie littéraireet du statut du livre en Algé-rie. A la clôture de ce Salon,aujourd’hui, force est deconstater que cette édition aconnu une affluence record.Si au cours de l’édition précé-dente, près d’un million etdemi de visiteurs ont déam-bulé à travers les allées duSalon, cette année, le com-missaire du Sila Hamidou Mes-saoudi avait émis le vœu d’at-teindre la barre des deux mil-lions de visiteurs pour cetteédition. Un vœux empreint deréalisme si l’on se réfère aunombre de personnes pré-sentes, surtout que cette édi-tion a coïncidé avec la célé-bration du 1er novembre et lesvacances scolaires ; ce qui apermis l’organisation d’ex-cursions. Dans ce contexte,nous avons constaté que lesenfants issus de plusieurs ré-gions du pays ont pu profiterde cette fête livresque.Ainsi, les trois pavillons (Cen-tral, Casbah et Ahaggar) ré-servés aux exposants ontconnu la visite des plusjeunes, qui ont été gratifiéspar une littérature abondante,aux personnes âgées souventattirés par les livres d’his-toires. Chaque catégorie ayanttrouvé les ouvrages répondantà ses aspirations, la plupartdes visiteurs était satisfait.Cela dit, cette 23ème édition étéplacée sous le slogan « Levivre ensemble », a vu la par-ticipation d’éditeurs venus de47 pays étrangers. En tout, cesont pas moins de 970 mai-sons d’édition qui ont été pré-sentes à ce rendez-vous li-vresque dont 270 exposantsalgériens. Le nombre d’ou-vrages mis à la disposition du

public avoisinerait les300.000, toutes disciplines

confondues et, comme chaqueannée, les activités du Sila ont

été aussi riches que variées.Outre cette panoplie, faut-ilégalement relever la richessedu programme mis en placepar les organisateurs, en ma-tière d’animation. Plusieurspersonnalités ont été conviéesà débattre de thèmes précis,présenter et dédicacer leursouvrages. Dans ce contexte,le commissaire du Sila, Hami-dou Messaoudi, a indiqué quela plupart des intervenantssont algériens. En effet, 61écrivains et auteurs algériensont participé à cette éditionaux côtés de 21 invités étran-gers. Parmi les auteurs algé-riens présents citons entreautres Waciny Laredj, AminZaoui, Kamel Bouchama,Maïssa Bey, etc. Aussi, selon le commissairedu Sila, les éditeurs algériensse doivent d’inviter leurs au-teurs et «ne pas se focaliserseulement sur l’administrationdu Sila». Cette année, «le budget ré-servé pour l’organisation decette édition a avoisiné les 60millions de dinars, ce qui esttrès peu pour l’envergure duSila», a-t-il précisé. Abordant le problème soulevépar le Snel concernant lahausse des prix des stands,Hamidou Messaoudi, a pré-cisé: «Je comprends les in-quiétudes des éditeurs algé-riens car le mètre carré estpassé cette année à 5.000 DA.La Safex a augmenté ses prix.J’en conviens que certains édi-teurs soient lésés. Je parle dela quinzaine d’éditeurs qui ontconstruit leurs stands. Ilsn’ont pas besoin des standsstandards que l’administra-tion du Sila propose. Nous al-

lons traiter le cas de ces édi-teurs un par un. Il faut recon-naître qu’ils apportent un plusau Salon.» Enfin, pour rappel, cette édi-tion a été marquée par la pré-sence de la République popu-laire de Chine comme invitéed’honneur et ce, à l’occasiondu 60e anniversaire des rela-tions historiques entre l’Algé-rie et la Chine.

Chérif Abdedaïm

V o i r s u r I n t e r n e tw w w . l n r - d z . c o m

actuel Chiffre du jourAlger : 9 individus arrêtés pour trafic de cocaïne et de cannabis

Sila 2018

Vers une affluence record

? Les réunions se succèdent et les appels au 5ème mandat duprésident de la République Abdelaziz Bouteflika, se multiplient ausein de la classe politique. C’est dans cette perspective que les partisde la majorité présidentielle, regroupant quatre formationspolitiques, ont tenu mercredi à Alger, une réunion de coordinationdans laquelle ils ont décidé de « formaliser leurs relations dans lecadre d'une coalition de soutien » à M. Abdelaziz Bouteflika,président de la République, selon un communiqué rendu public àl'issue de cette réunion. Pour ce qui est des représentants de cettecoalition, il s’agit des partis FLN , RND, TAJ et MPA. Leurs SGrespectifs, Djamel Ould Abbès, Ahmed Ouyahia, Amar Ghoul etAmara Benyounès ont tenu cette réunion de coordination qui, selonle communiqué, leur a permis d’analyser la situation politiquedans le pays, notamment dans la perspective des prochainesélections présidentielles ; suite à quoi, ils « ont décidé deformaliser leurs relations dans le cadre d'une coalition de soutien àSon Excellence, Abdelaziz Bouteflika, président de la République ».Cela dit, cette réunion a déjà été précédée par des déclarationspréliminaires suite à des rencontres entre les représentants de cesformations. Dans ce sens, le secrétaire général du Rassemblementnational démocratique (RND), Ahmed Ouyahia et celui du parti duFront de la libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès ontaffirmé, lundi dernier, lors d’une rencontre qui s'est tenue au siègedu Premier ministère, qu’ils œuvreront de concert et « parlerontd’une seule voix » pour soutenir leur candidat à la prochaineprésidentielle, le Président Abdelaziz Bouteflika. Dans ce cadre, Ouyahia avait indiqué s'être entretenu avec le SG duFLN en tant que « deux partis alliés ayant la même orientationconcernant le choix national et le but suprême qui est l’intérêt del’Algérie ». Des dénominateurs communs ont fait que les deuxformations politiques adoptent « la même démarche vis-à-vis detoutes les questions, y compris la question importante de l’avenir, àsavoir la Présidentielle », selon Ouyahia. Pour ce qui est du FLN,évoquant la vision de son parti quant à l'avenir de l'Algérie, OuldAbbès a estimé qu'elle « repose les réalisations supervisées par M. Bouteflika », faisant part de son vœux de voir « le Présidentpoursuivre cette mission après 2019, jusqu'à ce que nous assurerionsl'avenir des générations montantes d'une part, et ferions face auxdéfis qui entourent l'Algérie, d'autre part. »

Chérif Abdedaïm

Soutien des partis de la majoritéprésidentielle au 5ème mandat

Trois terroristes se rendent à Skikda et Djanet Un terroriste accompagné de 3familles composées de 12 personnes,et deux autres terroristes, se sontrendus aux autorités militaires àSkikda et Djanet, indique jeudi uncommuniqué du ministère de laDéfense nationale (MDN). «Dans lecadre de la lutte antiterroriste et dansla dynamique des efforts fournis parles Forces de l'Armée nationalePopulaire (ANP), un terroriste s’estrendu, avant-hier 8 novembre 2018,aux autorités militaires à Skikda (5ème

Région militaire), accompagné detrois familles composées de douzepersonnes», précise la même source.Il s’agit en l’occurrence du terroriste«Filali Bilel dit ‘’Abou AymaneThabet’’, de sa famille composée desa femme et leurs 5 enfants (deuxgarçons et trois filles), ainsi que desfamilles de deux terroristes quiavaient été abattus lors d’opérationsprécédentes, composées de deuxfemmes et leurs trois enfants»,souligne le MDN. Ledit terroriste qui«avait rallié les groupes criminels en1998, était en possession d’unpistolet mitrailleur de typekalachnikov et de trois chargeurs demunitions garnis», note la mêmesource.«Dans le même contexte, deuxterroristes se sont rendus auxautorités militaires à Djanet (4ème

Région militaire)», ajoute le MDN,précisant qu'il «s’agit des dénommés‘’Naïli Osman’’ et ‘’Tarmoun Ali’’ dit‘’Fares’’, qui avaient en leurpossession deux pistolets mitrailleursde type Kalachnikov et six chargeursgarnis de munitions». Par ailleurs, undétachement de l’ANP «a découvertet détruit, lors d’une opération derecherche et de ratissage menée prèsde Béni Fedhala à Batna (5ème RM), 17casemates pour terroristes, cinqbombes de confection artisanale,divers outils de détonation, ainsi quedes effets vestimentaires et decouchage». «Ces résultats de qualitéréitèrent l’efficacité de l’approcheadoptée par le Haut Commandementde l’Armée Nationale Populaire pourvenir à bout du fléau du terrorisme etfaire régner la sécurité et la quiétudedans tout le pays», conclut lecommuniqué.

,Un des évènementsphares de l’automne, le Silaa été, à travers les années,un véritable espace de ren-contres, d’échanges, mais aaussi endossé le rôle de«forum» propice aux dis-cussions et aux débatsd’idées et de positions detous horizons.

n Le Sila a été une occasion pour mesurer la température de la vie littéraire et du statut du livre en Algérie.(Photo : D.R)

La NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018

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R E P È R E

Projet d’autoroute Chiffa-BerrouaghiaLe secrétaire général du ministère des Travaux publics et destransports a affirmé jeudi à Médéa qu'aucun délaisupplémentaire ne sera accordé aux entreprises «défaillantes»appelées à réaliser les derniers tronçons du projet autoroutierChiffa-Berraouaghia, prévu à être livré dans sa totalité en marsprochain.

médéaDes potentialités naturelles en quête devalorisationLe parc national de Djebel Aïssa, au sud de la wilaya de Naâma, est l’undes espaces protégés de la chaîne de l’Atlas saharien qui se caractérisepar sa biodiversité et ses potentialités touristiques dont la préservationdes atouts naturels et ses écosystèmes s’avère primordiale dans le cadredu développement durable.

nâamacondamnations de la perpétuité à 10 ansde prison ferme dans l'affaire de 14quintaux de kifQuatre condamnations à la perpétuité et quatre autres à 10 ansde prison ferme ont été prononcées mercredi par le tribunalcriminel de première instance d’Oran contre huit mis en causepoursuivis dans une affaire de trafic de plus de 14 quintaux de kiftraité.

oranL'inscription des fortifications histo-riques d'Oran au patrimoine mondialest au centre d'un projet de travail col-laboratif entre l'Algérie et l'Espagne, aannoncé mercredi le Directeur de laConservation et de la restauration dupatrimoine culturel au ministère de laCulture.

Algérie-Espagne

Lors des travaux d’une séanceplénière à l’Assemblée populairenationale (APN), le ministre del’Intérieur qui répondait auxquestions des députés, a an-noncé la création prochained’une administration virtuelle,«dans l’objectif de répondre auxbesoins du citoyen et de le rap-procher davantage de l’admi-nistration», a-t-il fait savoir. Ceprojet «pour lequel toutes lesconditions ont été réunies, àcommencer par la mise en placed’un numéro d’identité natio-nale biométrique », a expliquéle ministre. A ce titre, il a révéléque «11.400.000 cartes d’identitébiométriques avaient été déli-vrées, en raison de l’importancede cette pièce pour la concréti-sation la E-Administration à l'ho-rizon 2020, et ce, de par les nom-breuses applications qu'elleoffre, dont le plus importantsera le livret de famille électro-nique». En application des ins-tructions du « président de laRépublique, Abdelaziz Boute-flika, le ministère a initié des ré-formes structurelles, ayant pourobjectif d'asseoir de nouveaux

modes de gestion, caractériséspar la célérité, l'efficacité et latransparence, à travers l'intro-duction de moyens modernesdans le Service public et la prised'autres mesures pour l'assou-plissement des procédures ad-ministratives et l'améliorationdes conditions d'accueil des ci-toyens», a assuré Bedoui. Dansce cadre, le ministre a affirméque «le mouvement importantdes cadres supérieurs au niveaude l'administration régionale,opéré récemment par le prési-dent de la République a consa-cré le principe d'implication desjeunes cadres et leur encoura-gement à occuper les postesd'encadremen». Cela, a ajoutéBedoui, «en sus de la promotiondu rôle de la femme, à traversl'accès aux postes de responsa-bilité», rappelant que «les pro-motions ont concerné 11 chefsde daïra (femmes) qui viennents'ajouter aux 38 actuelles, untaux jamais égalé depuis l'in-dépendance». Revenant à lamême question, il a affirmé que

«les citoyens des trois com-munes de la daïra de Ouled Sel-lam (Ouled Sellam, Rahbat etTalkhamt) sont pris en chargesur le plan administratif par ladaïra de Ras el Aïoun pour desraisons géographiques, et auniveau de leurs communes»,précisant qu'il «n'existe aucunobstacle à ce sujet, d'autantque toutes les procédures ad-ministratives se font actuelle-ment au niveau des communes,ces dernières étant plusproches et mieux informéesdes préoccupations du ci-toyen». Il a appelé les autoritéslocales, les élus et la sociétécivile à «tenir une réunion avecle ministère pour examiner lasituation et prendre les déci-sions nécessaires pour trouverune solution à cette questionrelevant essentiellement deconsidérations sociétales». Aune autre question sur les pré-occupations de certains ci-toyens, dont les actes de nais-sances portent la mention «Bis»,le ministre a précisé que «la nu-

mérotation bis des actes d'étatcivil est utilisée par plusieurscommunes à travers l'échellenationale, ajoutant que 553.875actes de naissance inscrits dansles registres d'état civil portaientla numérotation (bis), dont417.592 à Oran seulement, et332.577 de ces actes de nais-sance ont été inscrits de 1962 à2017». Généralement, a expliquéBedoui « cette numérotation estutilisée quand il y a erreur dansle numéro de série des actes denaissance. Il est par conséquentfait recours à la mention numé-rotation BIS pour différencierdeux personnes portant lemême numéro d'acte de nais-sance ». Il existe d'autres cas liésaux «citoyens algériens nés du-rant la colonisation françaisequi sont entrés au pays aprèsl'indépendance et ont inscritleurs informations dans les re-gistres des actes de naissance,actes de mariages et certificatsde décès des communes d'Alger,Oran et Constantine ».

Zahra Kefane

actue l La NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

3

Offres de services 24/h24

«Les mesures de cette formuleconnaîtront desfacilitations» Le ministre de l'Habitat, del'Urbanisme et de la Ville,Abdelwahid Temmar, aaffirmé , que les mesuresrelatives à l'acquisition delogements ruraux connaîtrontdes facilités supplémentairesà l'avenir pour encouragercette formule qui s'inscritdans le cadre dudéveloppement des régionsrurales et de lasédentarisation de leurshabitants.Lors d'une séance plénière àl'Assemblée populairenationale (APN), consacréeaux questions orales, M. Temmar a indiqué que cesfacilités qui ont pour objectifd'alléger les mesuresd'acquisition d'un logementrural, consistaient à réduire lenombre des tranches depaiement qui feront l'objetd'une révision. A unequestion d'un député, leministre a fait savoir que cesfacilités permettrontd'attribuer l'aide auxbénéficiaires en deuxtranches. La première tranched'un taux de 60 % dumontant global de l'aide, quiseront remis après le constatdu lancement des fondationsdu logement, tandis que ladeuxième tranche (40 %) serapayée lors de la réalisationdes travaux de constructiondes piliers. Cette mesure vise,selon le premier responsabledu secteur, à rationaliser lesdépenses de l'Etat, d'unepart, et à garantir l'utilisationde l'aide à l'habitat ruralpour la construction d'unlogement destiné réellementà une famille rurale.Le ministre a soutenu que laquestion relative à lavalidation de la propriétéd'un terrain demeurait la«condition sine qua non etincontournable» pour évitertout éventuel contentieux,ajoutant que cette mesures'inscrivait dans le cadre desprérogatives des Assembléespopulaires communales (APC)et de l'administration locale.M. Temmar a indiqué que lelogement rural connaissait un«grand engouement», cars'inscrivant dans le cadre dudéveloppement des régionsrurales et de lasédentarisation des habitantspour les encourager à recourirà l'auto-construction à l'effetde réaliser un logementdécent avec l'aide de l'Etatqui se charge de leur fournirun terrain dans les régionséloignées, outre l'aidefinancière.

Soumia L.

L O G E M E N T R U R A L

Temmar :

AutismeM. Ouyahia annonce un nouveau texteréglementaire en coursd'élaborationLe Premier ministre, AhmedOuyahia a annoncé, à Alger, qu'unnouveau texte réglementaire était«en cours d'élaboration» pourdéfinir les conditions de création etd'organisation des établissementsd'éducation et d'enseignementspécialisés dans l'autisme. Selonles informations de l’APS, le Premierministre a fait savoir qu’au niveaunational, il existe 134 centrespédagogiques de prise en charge decette frange. Dans une réponse à laquestion d'un député, lue en sonnom par le ministre des Relationsavec le Parlement, MahdjoubBedda, lors d'une séance plénièrede l'Assemblée populaire nationale(APN), M. Ouyahia a indiqué qu'«unprojet de texte réglementaire est encours d'élaboration pour définir lesconditions de création,d'organisation et de contrôle desétablissements d'éducation et deformation dispensant unenseignement spécialisé auxenfants autistes».

Soumia L.

B R È V E

, Les citoyens bénéficie-ront prochainement d’unservice 24h/24h de l’admi-nistration sur une plate-forme virtuelle qui seracréée dans le cadre d’ «unambitieux projet donttoutes les conditions demise en œuvre ont été ré-unies», a déclaré, jeudi àAlger, le ministre de l’Inté-rieur et des Collectivités lo-cales, Nourredine Bedoui.

n La scent. (Photo : D.R)

Bedoui annonce la création prochained’une administration virtuelle

Statuts du moudjahid et du chahid

Zitouni : «Ce dossier est clos depuis 2002»Le ministre des Moudjahidine,Tayeb Zitouni a réaffirmé, jeudià Alger, que le dossier de recon-naissance des statuts de moud-jahid et de chahid « a été défini-tivement clos depuis 2002 », ajou-tant que ses services étaientprêts à examiner, de concert avecl’Organisation nationale desMoudjahidine (ONM), les dos-siers en suspens ». En réponse àune question relative à l’existencede chouhada non reconnus, alorsque leurs noms figurent sur desstèles commémoratives dans lawilaya de Tizi Ouzou, le ministrea indiqué que ses services étaientprêts « à examiner de concertavec l’ONM, tout dossier en sus-pens », rappelant que « le dossierde reconnaissance du statut demoudjahid et de chahid avait étédéfinitivement clos ». A ce sujet,

il a affirmé qu’« il est inconcevableque 50 ans après l’indépendance,le dossier de reconnaissance de-meure ouvert, a-t-il ajouté rappe-lant que l’Etat algérien avait faitle nécessaire, depuis l’indépen-dance, pour recenser les moud-jahidine et chouhada en mettanten place des commissions à tra-vers le territoire national et àl’étranger, ainsi qu’une commis-sion de recours. Le ministre a in-diqué que ce dossier avait étéclos en 2002, suite aux recom-mandations de la 9ème conférencede l’ONM, seule instance habilitéeà se prononcer sur les dossiers,et en vertu desquelles toutes lescommissions de reconnaissanceavaient été dissoutes. Dans une réponse à une autrequestion relative à la réalisationd'œuvres audiovisuelles sur les

résistances populaires durant lapériode coloniale, le ministre desMoudjahidine a affirmé que detelles œuvres obéissaient à desexigences juridiques, à commen-cer par la présentation, devantle jury, du scénario, jusqu’à la fa-cilitation de l’accès aux res-sources matérielles et financières.Après avoir rappelé la réalisationde plusieurs œuvres cinémato-graphiques sur les hauts faits desdirigeants de la Révolution, à l’ins-tar de Mustapha Ben Boulaid, duColonel Lotfi et de Krim Belka-cem, le ministre a affirmé qu’ilsera procédé à la mise en placede nouveaux mécanismes et ausoutien du champ audiovisuelpar des moyens à même de faci-liter la réalisation d'œuvres trai-tent de l'histoire de l’Algérie.

Zahra Kefane

Le chef du bureau promotiondu commerce extérieur auprèsdu ministère du Commerce, Fa-rouk Hamdaoui, qui interve-nait lors d’une rencontre por-tant sur «La promotion des ex-portations hors hydro-carbures», organisée jeudi àMila, au centre universitaireAbdelhafid-Boussouf, a évoquéles efforts déployés par l’Etatpour la diversification des ex-portations. Farouk Hamdaoui,cité par l’APS, a rappelé «leschantiers ouverts», dans lecadre de la stratégie du minis-tère du Commerce visant l’ins-tauration d’un climat propice àl'exportation, l’appui à la com-pétitivité des produits algé-riens sur les marchés étran-gers, l’établissement d'un gui-chet unique pour faciliter lesprocédures douanières et letransit des marchandises à tra-vers les ports. Au cours decette rencontre, organisée parla Chambre locale du com-merce et d’industrie, CCI-BeniHaroun avec la collaborationde la maison de l’entrepreneu-riat du centre universitaire, Fa-rouk Hamdaoui a parlé égale-ment de la préparation du dos-sier du projet du Fonds depromotion des exportations,confié par le ministre de tu-telle à une équipe d’expertsavec, pour mission, la révisiondes mécanismes du travail etd’intervention de ce Fonds,

ainsi que les critères d’indem-nisation dans le cadre de cemême organisme. De son côté,le chef du bureau de gestiondes moyens d’appui à l’expor-tation, Abdelatif Houari a misen avant le rôle et les missionsdu Fonds de promotion des ex-portations dans l’accompa-gnement des exportateurs etdes opérateurs économiquesdésireux de prendre part à desévénements économiques àl'étranger, des expositions etdes Salons notamment. Quantau représentant de l’Agence na-tionale de promotion du com-merce extérieur (Algex), Boua-lem Bouadhma, a indiqué quesur un million de petites etmoyennes entreprises (PME)opérationnelles à l’échelle na-tionale, seulement 10 % se sont

orientées vers l’exportation ap-pelant les PME à tenter l’expé-rience et à œuvrer à rendreleurs produits compétitifs. Il ya un mois, lors d’un Forum surla filière fruits et légumes à l'ex-port, organisé en marge duSalon de l'élevage et de l'agro-équipement, le ministre duCommerce, Saïd Djellab, avaitannoncé que d’ici la fin de l’an-née, l’Algérie disposera de deuxinstruments pour la promotiondes exportations hors hydro-carbures : un plan d’actionpour la promotion des expor-tations des produits agricoleset une stratégie nationale dediversification des exporta-tions. Ces deux instrumentssont appelés à consolider lapolitique commerciale engagéepar les pouvoirs publics en fa-

veur des exportations. Le pland’action pour promouvoir lesexportations des produits agri-coles, s'articule autour de cinqaxes : la mise en place d’unecartographie des produits agri-coles, la certification de l’en-semble des laboratoires de cer-tification et de normalisationdes produits agricoles, la com-pétitivité du produit agricole, lamise en place d’une logistiquefacilitant l’exportation de cesproduits et enfin l’accompa-gnent de l’exportateur à l’étran-ger. Des réformes sont prévuespour qu’il y ait une adaptationdes instruments de finance-ment, y compris les systèmesbancaires et les services desoutien et d’aides à l’exporta-tion, avait indiqué le ministre.

Lakhdar A.

, Le volume des exporta-tions hors hydrocarbures afait un bond remarquable parrapport aux années précé-dentes. Les prévisions pour2018 les situent à 3 milliards dedollars. Pour les huit premiersmois de l’année, ce volume adépassé les 2 milliards de dol-lars, un niveau atteint duranttoute l’année 2017.

3 milliards de dollars à fin 2018Exportations hors hydrocarbures D O H A

Les produitsalgériens suscitentl'engouement des visiteurs

Les stands de l'exposition desproduits algériens au Salon«Hospitality & Food» à Doha 2018,

ont connu une grande affluence descitoyens qataris et des visiteursétrangers de différentes nationalités.Les produits algériens ont étéappréciés par les visiteurs au regardde leur qualité, a constaté l'APS, lorsd'une tournée à travers les différentsstands de la foire en vue de recueillirles avis des opérateurs, au 3ème jour decette manifestation. D'après leconsultant qatari en affaires,également membre de la Chambre decommerce asiatique-arabe, Saad AlDabbagh, le marché qatari et lesmarchés limitrophes asiatiques ontbesoin de bénéficier de la qualité quidistingue les produits algériens.Saad a précisé, à cet égard, que lemarché qatari offre plusieursopportunités pour l'accès du produitalgérien aux marchés du continentasiatique, en prenant le Qatar commeun portail principal. Le mêmeresponsable, a fait état de l'examend'importants projets de partenariatentre l'Algérie et le Qatar, en vue depromouvoir le commerce bilatéral.La participation algérienne était,selon la même source, fructueuse etavait captivé l'intérêt de plusieursopérateurs qataris et étrangers, ayantfait part de leur disposition àexaminer des partenariats avec leurshomologues algériens, notammentles produits qui ont connu une fortedemande lors de cette manifestation.Pour sa part, Riadh Mokhnachi,Directeur marketing de l'entreprise"Bifa Algérie", a relevé l'affluencedense des opérateurs qataris etétrangers sur les produits del'entreprise, d'autant plus que plus de20 opérateurs avaient été reçus parson entreprise, au cours des troisjours, dont des Qataris, des Turcs etun nombre d'opérateurs européens.M. Mokhnachi estime que lesspécifications du produit, sesprocédés de production et son prixpoussent le client étranger à ledécouvrir, relevant l'existence deplusieurs projets d'accord qui sontactuellement examinés. Pour sa part,le gérant de l'entreprise "Iwa dattesexport", Al Mouksib Aid, a indiquéque cette manifestation a permis àson entreprise de conclure despartenariats avec 8 opérateurs qatariset d'autres pays, d'autant plus que lesprocédures finales aux fins deconclusion du contrat devront êtrefinalisées. Le Directeur exécutif del'entreprise "Bir Ha Commerce etEntreprenariat", Fouaz El Bellouireprésentant de la laiterie de‘’Soumam-Algérie" au Qatar, a mis enavant le succès du produit au Qatar,une année seulement après sacommercialisation au Qatar. L'Experten économie, Smail Lalmas qui aassisté aux différentes activités decette manifestation économique,considère que ceci se veut un départen vue de préparer la grande foiredédiée aux produits algériens prévueen 2019 au Qatar. Le salon «Hospitality& Food» de Doha fermera ses portes,jeudi soir.

Agence

Salon «Hospitality & Food»

n Pour les huit premiers mois de l’année, ce volume a dépassé les 2 milliards de dollars, un niveau atteint durant toutel’année 2017. (Photo : D.R)

actue l La NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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Nouvel accord algéro-chinoisCoopération économique et technique

Dans le sillage d’actions similaires engagéesces dernières années, l'Algérie et la Chine ontsigné jeudi à Alger, sur proposition de la par-tie chinoise, un Accord de coopération éco-nomique et technique portant octroi d'undon chinois au gouvernement algérien d'unevaleur de 25 millions d'euros, destiné au fi-nancement de projets dans le cadre de la co-opération, à convenir ultérieurement entreles deux parties. La signature de cet accordeffectué, côté algérien, par le secrétaire gé-néral du ministère des Affaires étrangères,Nourredine Ayadi, et côté chinois, par l'am-bassadeur de Chine en Algérie, Yang Guangyu,s'inscrit dans le cadre de la coopération éco-nomique et technique algéro-chinoise et deconsolidation des liens d'amitié et de solida-rité tissés de longue date entre les deux pays,qui célèbrent cette année le 60ème anniver-saire de l'établissement de leurs relations di-plomatiques, et ce, conformément à la déci-sion prise le 24 février 2014, par le présidentde la République, Abdelaziz Bouteflika et sonhomologue chinois, Xi Jinping, de rehausserles relations de coopération stratégiquesentre les deux pays à un «partenariat straté-gique global». En décembre dernier, un ac-

cord de coopération économique et tech-nique avait été signé dans la même forme,consistant en l'octroi par la partie chinoised'un don d'un montant de 30 millions de dol-lars destiné au financement de projets de co-opération en Algérie, notamment celui du Pa-lais culturel et de loisirs pour les jeunes d'Al-ger qui avait déjà bénéficié d'un don d'unmontant de 15 millions de dollars en 2016. Ala même date, un autre accord avait été signé,relatif à la mise en place d'une coopérationtechnique au profit de l'opéra d'Alger. Unautre accord algéro-chinois porte sur l'amé-lioration des terres agricoles salines, financépar un don chinois d'un montant de 16,03millions de Yuans. Ce projet est d’une utilitécertaine pour l’Algérie, sachant qu’une ex-tension considérable de la salinisation desterres agricoles est constatée depuis plusieursannées, particulièrement dans les zones arideset semi-arides du pays. Actuellement, la su-perficie affectée par la salinisation à l’échelle na-tionale représente 600.000 hectares dont 18.000ha dans la wilaya de Relizane et autant à Mos-taganem. Le non-traitement de ce phénomèneentraîne une stérilisation définitive des solsaffectés au détriment de l'agriculture. Il convient

de rappeler également l’Accord similaireconcernant le financement du projet de l'Opérad'Alger. Par ailleurs, dernièrement, le ministrede l’Intérieur, des Collectivités locales et del’Aménagement du territoire, Noureddine Be-doui et l’Ambassadeur de la République po-pulaire de Chine en Algérie, Yang Guangyu, ontsalué la dynamique des échanges fructueuxdans tous les domaines entre les deux pays, no-tamment la riche coopération en matière degouvernance locale, de formation et de ren-forcement des capacités de la ressource hu-maine. La qualité des relations entre l'Algérie etla Chine découle du partenariat stratégiqueglobal algéro-chinois décidé par le PrésidentBouteflika et son homologue chinois XI Jin-ping en 2014. C’est dans ce cadre qu’a été an-noncé le nouveau plan quinquennal écono-mique commun pour les années 2019-2023,convenu entre l’Algérie et la Chine. On sait queles deux pays sont prêts à entamer un par-tenariat dans le cadre de la nouvelle route dela soie. L'adhésion de l'Algérie à l'initiative chi-noise de cette nouvelle route est appelée àdonner plus d'ampleur et de la consistance aupartenariat algéro-chinois.

Lakhdar A.

La NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018

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Le parc national de Djebel Aïssa, au sud de la wilaya de Nâama,est l’un des espaces protégés de la chaine de l’Atlas saharienqui se caractérise par sa biodiversité et ses potentialitéstouristiques dont la préservation des atouts naturels et sesécosystèmes s’avère primordiale dans le cadre dudéveloppement durable. (Photo > D. R)

Batna : Un public nombreux à l’ouverture duSalon de la production nationale des Aurès

Le Salon de la production nationale des Aurès a été ouvert à la grande salledes expositions Asahar de la ville de Batna en présence d’un public nombreux.Les différentes stands notamment celui de Kia Algérie de l’Usine Gloviz-Kia d’assemblage des véhicules de Batna a constitué l’attraction du public,nombreux à scruter les modèles de véhicules exposés au cours de cettemanifestation inauguré, par le wali, Abdelkhlek Sayouda qui a rappelé «lesmultiples facilitations» mise en place par l’Etat au profit des investisseurspour encourager et promouvoir la production locale et par ricochet boosterl’économie nationale. (Photo > D. R. )

Alger : 9 individus arrêtés pour trafic de cocaïne et de cannabis

Les services du groupement territoriale de la Gendarmerie nationalede la wilaya d'Alger ont procédé à l'arrestation de neuf (09) individusimpliqués dans la constitution de deux réseaux criminels de trafic decocaïne, de cannabis, de kif traité et de possession d'équipementssensibles et d'armes blanches, a indiqué, mercredi, un communiqué dela cellule de communication de ce corps sécuritaire. (Photo > D. R.)

Le parc national de Djebel Aïssa (Nâama) : despotentialités naturelles en quête de valorisation

I N F O SE X P R E S S

Une commission chargée de la préservation des «Gorges de laChiffa», traversé par le projet d’autoroute Chiffa-Berrouaghia, aété installée jeudi à Médéa, à la faveur d'une visite sur site dusecrétaire général du ministère des Travaux publics et desTransports. (Photo > D. R.)

Gorges de la Chiffa (Médéa) : Installation d'unecommission de préservation du site naturel

Logements sociaux

Attribution de 7 000logements Finalement, c’est dans lesprochains jours que la wilayade Annaba entameral’opération attribution de 7000 logements sociaux.L’information a étécommuniquée par la wilaya.Dans le document en questiontransmis aux représentantsdes différents titres de presse,il est précisé que l’opérationen question sera précédéed’une réunion avec lesdemandeurs le 15 novembre2018. Regroupant les citoyenset présidée par le wali, celleréunion qui se tiendra à lasalle de l’Assemblée populairede wilaya portera sur lesmodalités applicables enmatière d'attribution dunombre de logements enquestion. C’est d’ailleurs dansce cadre que le wali TewfikMezhoud a donné desinstructions fermes auxmembres de la commissioncompétente pour accélérerl’étude des dossiers desdemandeurs. Ce qui permettrad’entamer l’opérationattributions dès le 15décembre 2018 coïncidantavec les vacances scolaireshivernales.

A. Djabali

Relizane

Un mort et troisblessés dans unaccident de la route Selon des sourcesconcordantes, une femme atrouvé la mort et trois autresont été blessées suite à unecollision entre une voiture demarque Accent et une voiturede type Renault Symbol, cemercredi matin. L'accidents'est produit aux environs de8 h sur la RN 4 reliantDjdiouia à Oued R’Hiou auniveau du douar Hassassnarelevant de la commune deDjdiouia , selon la mêmesource, laquelle a précisé queles éléments de la Protectioncivile relevant de l'unité de lacommune de Hmadna ontévacué les trois blessés (unhomme et deux femmes) quiétaient à bord de la voiture.Les blessés ont été admis à lapolyclinique de Djdiouia. Lapersonne décédée (25 ans) quiétait à bord de la voituretouristique a été évacuée versla morgue de l'hôpital AhmedFrancis d’Oued R’Hiou, selonla même source. Une enquête a été ouverte parles services compétents sur lescauses et circonstancesexactes de ce drame.Il est àsignaler que malgré lesjournées de sensibilisationorganisées par les services desécurité en étroitecollaboration avec la radio deRelizane, la rue continue defaire des victimes.

N. Malik

é c h o s

En effet, la nou-velle offre pré-payée de Oore-doo Hashta est

dédiée aux jeunes depar sa communicationpersonnalisée utilisantun nom tendance«Hashta » qui fait réfé-rence au Hashtag, uncode très usité parcette frange. Hashtaoffre une multitude denouveautés et avan-tages exclusifs dontInstagram et Facebookgratuits, une tarifica-tion de 3 DA les 30 se-condes seulemententre les abonnés Ha-shta ainsi que des for-faits Voix, Data et ré-seaux sociaux à partirde 30 DA seulement.Avec Hashta, les nou-veaux souscripteursbénéficient d’une re-charge inédite qui offredes validités variableset des avantages ex-ceptionnels :•Hashta 500 (7 jours):le client bénéficie d’ap-pels illimités vers Oo-redoo, de 4Go d’Inter-

net et de 500 DA decrédit, valables septjours;•Hashta 500 (15 jours): le client bénéficie de2, 5 Go d’Internet et de1000 DA de crédit, va-lables (15) jours;•Hashta 500 (30 jours): le client bénéficie de1,5 Go d’Internet et de1000 DA de crédit, va-lables trente jours; Lanouvelle offre Hashtaest disponible au ni-veau de tous les Es-paces Ooredoo, lesCity Shops, les Es-

paces Services Oore-doo ainsi que lespoints de vente agréésrépartis sur tout le ter-ritoire national. Aveccette nouvelle offre,Ooredoo poursuit sadynamique novatriceen s’intéressant auxhabitudes et attentesdes jeunes et en leuroffrant les meilleursavantages à des prixpréférentiels, tout enconstruisant autour deHashta un univers per-sonnalisé 100% jeunes.

C. P.

Leader de l’innovation technologique en Algérie, Ooredoo fait très fortencore une fois en lançant Hashta sa nouvelle offre « 100% jeunes».

Ooredoo - Hashta

Instagram et Facebookgratuits et une multituded’autres exclusivités sur Hashta

Une personne a étémise en détention pré-ventive, avant-hiermardi, par le parquet deTizi Ouzou pour escro-querie et fausse déclara-tion, indique un com-muniqué de la sûreté dewilaya. «Dans le cadred’une enquête ouvertepour escroquerie, lesforces de police de laBrigade de recherche etd’Intervention relevantdu service de wilaya dela police judiciaire, ontentrepris des investiga-tions qui ont abouti àl’identification de l’au-teur, âgé de 47 ans, de-meurant dans la com-mune de Tizi Ouzou»,lit-on à travers ce com-muniqué. L’individu enquestion, précise la cel-lule de communicationet relations publiquesde la sûreté de wilaya,promettait à des ci-toyens l’obtention devisas moyennant dessommes d’argent. «Pourtenter de camoufler ses

actes, le mis en causeest allé jusqu’à simulerun enlèvement avantd’être finalement décou-vert», poursuit la mêmesource. Un autre com-muniqué de la sûreté dewilaya de Tizi Ouzou afait cas de l’arrestationd’un individu pour dé-tention d’armes et muni-tions sans autorisationde l’autorité habilitée.Le mis en cause, pré-cise-t-on de mêmesource, a été interpellépar les forces de policede la Brigade de re-cherche et d’interven-tion du service de wi-laya de la police judi-ciaire, dans la région deMechtras, à Boghni, ausud-est du chef-lieu dela wilaya, suite à un tra-vail d’investigation. L’in-dividu en question, âgéde 37 ans, demeurant àMechtras, dans la daïrade Boghni, a été sus-pecté de possessiond’une arme à feu sansautorisation. «Les re-

cherches effectuéesdans ce cadre, ont per-mis de découvrir dansson domicile, une cara-bine détenue sans au-torisation, une impor-tante quantité de muni-tion de différentscalibres, des produitsde confection de muni-tions, des armesblanches, ainsi qu’unesomme d’argent reve-nue de la vente de cesproduits», ajoute lamême source qui a faitétat d’une procédurejudiciaire instruite à sonencontre. Présenté auparquet de Draâ El-Mizan, mardi, le mis encause a été placé en dé-tention préventive pourles chefs d’inculpationde détention d’armes de6e et 7e catégories sansautorisation légale, dé-tention de munitions dedifférentes catégorie etcalibres sans autorisa-tion de l’autorité habili-tée.

Rabah Mokhtari

Un individu sous mandat de dépôt pourescroquerie et fausse déclaration

Il promettait à des citoyens l’obtention de visas moyennant des sommes d’argent

mondeLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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Deux femmes musulmanes élues auCongrès américain, une première

Mi-mandat 2018

Rashida Tlaib, premièrefemme musulmane à rem-porter un siège à laChambre des représen-tants dans l'Etat du Michi-gan, a exprimé sa «fierté»

et sa «satisfaction» à la suite de cettevictoire en tant que première femmemusulmane d'origine palestinienne,ont rapporté des médias. Tlaib a dé-claré après sa victoire que «sesproches en Palestine ont suivi de prèsles résultats des élections et ont versédes larmes de joie». «J'ai travaillé de-puis de longues années pour rempor-ter un siège à la Chambre des repré-sentants, d'autant plus que je suis lapremière femme musulmane palesti-nienne qui accède à ce siège», a-t-elleajouté. La victoire de Tlaib, candidatedu 13ème district du Michigan, étaitgarantie en raison de l'absence d'unrival républicain. Quant à Ilhan Omar,membre du Parti démocrate du Min-nesota, qui a remporté un siège à laChambre des représentants des Etats-Unis, il s'agit de la première femmemusulmane voilée à remporter un telsiège. «J'ai célébré les résultats desélections avec ma famille et tous ceuxqui m'ont soutenue lors de ma cam-pagne électorale», a-t-elle déclaré de-vant la foule de ses partisans à la suitede sa victoire, faisant savoir qu'elleétait venue aux Etats-Unis à l'âge de12 ans, après avoir vécu dans descamps de réfugiés pendant quatre ans.«Il fait très froid à l'Etat du Minnesota,mais le cœur de ses habitants est emplide chaleur et de compassion. Ils n'ou-vrent pas seulement leurs portes auxréfugiés, mais ils les envoient aux plushauts postes de Washington», a-t-ellepoursuivi. Ilhan Omar, candidate du5ème district, l'a remporté en devan-çant sa rivale républicaine, JenniferZielinski, devenant ainsi la deuxièmemusulmane et la première femme voi-lée à intégrer la Chambre des repré-

sentants. Le Conseil des RelationsAméricano-Islamiques a félicité lesdeux dames musulmanes après leurvictoire à la Chambre des représen-tants. «La victoire de Tlaib et d'Omara rappelé aux enfants musulmans qu'ilssont capables de tout faire grâce à ladétermination», indique le Conseil dansun communiqué, repris mercredi pardes médias. Les démocrates ont reprismardi le contrôle de la Chambre desreprésentants, alors que les républi-cains ont conservé le Sénat lors d’unvote divisé qui a vu pour la premièrefois l’élection de deux amérindienneset deux femmes musulmanes au

Congrès. e parti de l’ex-président Ba-rack Obama vient d’obtenir les 218sièges qui lui confèrent la majorité àla Chambre des représentants, alorsque le décompte des voix se poursuitpour les sièges restants. Les républi-cains ont remporté jusqu’ici 198 sièges.Les Américains ont voté mardi pourélire l’intégralité de la Chambre desreprésentants et un tiers du Sénat, unscrutin dans lequel les démocratesétaient donnés favoris pour reprendrele Contrôle de la première chambredu parlement. Au total, 116 femmesont été élues lors de cette journée cru-ciale pour l'avenir politique des Etats-Unis. «un record historique notammentmarqué par l'arrivée de deux élues mu-sulmanes et de deux amérindiennes»,a commenté mercredi, le Figaro. Autotal 36 sièges de gouverneurs étaienten jeu dans ce scrutin décisif, dontneuf se jouaient sur un quitte oudouble à l’instar des Etats de Floride,de la Géorgie, de l’Ohio et du Wiscon-sin remportés en 2016 par le présidentTrump.

Importante victoire pour lesdémocratesLes démocrates ont consenti des pro-grès importants ces derniers jours leurpermettant de remporter la majoritédes 435 sièges de la Chambre des re-présentants, selon plusieurs analysesrelayées par la presse américaine.En effet, les démocrates eu la majorité,et devront désormais détenir une par-

tie des leviers du pouvoir à Washingtonaprès avoir perdu en 2016 toute majo-rité au Congrès. La victoire constitue,à ce titre, «un revers considérable»pour le chef de la Maison Blanche dansla mesure où les démocrates vont dis-poser de l’autorité nécessaire pourcontrôler l’administration de DonaldTrump et faire avancer l’enquête surl’affaire de l’interférence présumée dela Russie dans l’élection présidentiellede 2016. Selon CNN, une chambrecontrôlée par les démocrates pourraitvoir le débat autour d’ «une procédurede destitution» du président Trumps’intensifier, en dépit des déclarationsdes leaders démocrates au Congrèsécartant cette possibilité. Réagissant au cours de la soirée élec-torale, le président Trump a choisi decélébrer la victoire des républicainsau Sénat, revendiquant dans un tweet«un immense succès» pour le GrandOld Party. De son côté, la cheffe de laminorité démocrate à la Chambre,Nancy Pelosi, a affirmé que la nouvellemajorité «œuvrerait à contrôler la Mai-son Blanche, améliorer les soins desanté, réduire le coût des médicamentset protéger des millions d’Américainsavec des problèmes de santé préexis-tants». «Aujourd'hui, il ne s'agit pasque de démocrates et de républicains.Il s'agit de rétablir les mécanismes decontrôle constitutionnel au sein del'administration Trump», a déclaréMme Pelosi.

R.I

Pour la première fois, deux femmes musulmanes sont élues auCongrès américain, Ilhan Omar (36 ans) d'origine somalienne, pour lacirconscription démocrate du Minnesota et Rashida Tlaib, d'origine

palestinienne pour le Michigan, lors des élections américaines de mi-mandat (Midterms) cruciales pour l'avenir politique des Etats-Unis.

Dégradation continue de la santé des détenuspalestiniens dans les prisons israéliennes

Palestine

La Commission palestinienne des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers arévélé mercredi que la dégradation continue de l'état de santé des prisonnierspalestiniens malades, et blessés se trouvant au niveau d'une clinique d'une pri-son israélienne.

Ces détenus palestiniensse trouvent au se in dela cl inique de la prison«Al-Ramla», et "souffrentde la nég l igence médi -

ca l e , s e lon un commun iqué depresse de la Commission, reprispar l ' a gence de p resse pa l es t i -nienne Wafa. L’administration «Al-Ramla» re tarde dé l ibérément let ra i t ement des pr i sonn ie rs ma -lades, a a jouté la même source,r évé l an t dans l a f ou l ée , qu 'unnombre important de détenus pa-l e s t i n i ens sou f f r a i en t «de p lu -s i eu rs p rob lèmes g raves desanté». Début octobre écoulé, lamême Commission avait dénoncé

la nég l igence médica le de t ro isautres détenus Palestiniens déte-nus dans des pr isons de l 'occu-pant israél ien, a ler tant sur leurétat de santé «inquiétant». Fin sep-tembre écoulé, la même Commis-s ion a évoqué le cas d 'un autredétenu pa les t in ien , MohammadAbu Khader, 34 ans, dont la santése dé té r io ra i t de p lus en p lussui te à une insuf f isance rénale .Durant la même période, la Com-mission, a également alerté sur ladégradation de l 'état de santé decinq autres Palestiniens maladesdé tenus au n i veau des p r i sonsd'Ofer, Majiddo, et Asqalan. Débutjuin dernier, des responsables pa-

lestiniens, avaient appelé les ins-t itutions internationales à enquê-ter sur la polit ique de négligencemédicale pratiquée par l 'adminis-tration pénitentiaire de l'occupantisraélien à l 'encontre des détenuspa les t in i ens ma lades . Se lon l eClub des Prisonniers Palestiniens,1500 prisonniers souffrant de ma-ladies chroniques «sont victimesde négligence médicale». Plus de7000 Palestiniens, dont 57 femmeset 300 enfants, se trouvent actuel-lement au niveau de 24 établisse-ments pénitentiaires de l 'occupa-tion israélienne, selon des statis-t iques palestiniennes.

R.I

Le CRTI, implanté à Alger «lea-der à l’échelle nationale, afri-caine et arabe» est l ’uniqueinstitution scientifique spécia-lisée en contrôle non destruc-tif (CND) qui représente un en-semble méthodes qui permet-tent de vér i f ier l ' é tat destructures ou de matér iauxsans les dégrader, a soulignéà l ’APS , le même cadre enmarge de l ’ouver ture de la6ème conférence internatio -nale sur les technologies desoudure et l’industrie des ma-tériaux, tenue à l’université de

Skikda. «Cette classification atenu compte du nombre de pu-blications, articles et travauxde recherche effectués par lesétablissements de recherchedépendant du centre», a pré-cisé la même source. De soncôté, Pr. Riadh Badji , direc-teur-adjoint du CRTI, a indiquéque l’objectif de la conférencequi regroupe des chercheurs,des soudeurs et contrôleursindustriels d’entreprises pu-bliques et privées de diversesrégions du pays est d’échan-ger les expériences et faire le

point sur les nouvelles tech-nologies dans le domaine duCND particulièrement en ma-tière de transport des hydro-carbures. Le t rava i l est actue l lementcentré sur «le développementd’une nouvelle technique desoudure et de contrôle de sou-dure susceptible de garantirune grande longévi té à lap ièce soudée» , a a jouté lemême cadre qui a indiqué quele CRTI assure des formationscontinues aux contrôleurs desoudure qui vérifient le travail

des soudeurs. Init iée par leCRTI en coordinat ion avecl’université «20 août 1955» deSkikda, cette conférence dedeux jours donnera lieu jeudien fin d’après-midi à une ren-contre avec les représentantsde la société civile pour lesinviter à s’ intéresser davan-tage aux domaines de lascience, a indiqué le recteurde l ’un ivers i té de Sk ikda ,Salim Heddad.

Voir sur Internetwww. lnr -dz .com

économie numériqueLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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Le Centrede re-

chercheen techno-

logies in-dustrielles(CRTI), re-levant duministèrede l’Ensei-

gnementSupérieur

et de laRecherche

Scienti-fique,vientd’être

"classépremier à

l’échelleafricaineet arabe

en ma-tière de

Contrôlenon des-

tructif(CND)"

par unebase de

donnéesalle-

mande, aindiqué

mercredià Skikda

son direc-teur, Mus-

taphaYahi.

Le CRTI classé 1er à l’échelle africaine et arabe en matière de «contrôle non destructif»

Le 4ème drone «Amel-4» de fabrication100 % algérienne conçu par le Centrede recherche en technologies indus-triel les (CRTI) sera testé «avant f in2018», a indiqué mercredi à Skikda ledirecteur de la plateforme technolo-gique du centre, Ahmed Kechida.Approché par l’APS, en marge de l’ou-verture des travaux de la 6ème confé-rence internationale sur les technolo-gies de soudure et l’industrie des ma-tériaux tenue à l’université de Skikda,M. Kechida a relevé que les chercheurset ingénieurs du CRTI «apportent les ul-

times retouches» à ce drone après lesuccès des trois précédentes versions«Amel-1», «Amel-2» et «Amel-3». Plus petit et plus léger par rapport auxpremiers prototypes, ce drone présenteune envergure de 1,7 mètre, prend sonvol sitôt lancé manuellement et estcontrôlé à distance, a indiqué M. Ke-chida, précisant que les essais de ceprototype dont la conception a néces-sité 500 000 DA devraient avoir lieu àla base de Sidi Bel-Abbès. Destiné à unusage civil, ce drone peut servir à lasurveillance des terres agricoles, la pul-

vérisation de pesticides, l’élaborationde cartes et en topographie, a expliquéle même cadre. La commercialisationde ce modèle, doté de plusieurs camé-ras, nécessite un partenaire économiquepour sa production à grande échelle, aajouté le même responsable qui a sou-ligné qu’ «un projet de loi est en étudepour encadrer la mise en vente dedrones». D’anciens prototypes de drones conçuspar le CRTI ont été exposés dans le hallde l’université de Skikda en marge decette rencontre.

Le 4e drone de fabrication 100% algérienne sera testé avant fin 2018

S’il vous arrive de tomber parhasard dans ce patelin dénudéde toute vie citadine, c’est l’éba-hissement qui vous possède. Lecadre de vie laisse trôner desimages stressantes. Impossiblede faire des pas sans prendredes précautions de cascadeurs.L’hiver ici n’est pas meilleur quela saison chaude où les parti-cules de poussière allégées parla chaleur n’ont pas à deman-der l’hospitalité pour se poser àleur guise à l’intérieur des mai-sons. «Une vie de chien» a ré-sumé un citoyen. Les femmesn’en reviennent pas. Ils sont toutle temps en alerte pour nettoyerderrière leurs enfants et toutepersonne qui franchit la portede la maison. Les processionsdes voitures et des tracteursrendent encore d’avantage in-franchissable ces rues et ruelles.Les taches quotidiennes, l’écolepour les enfants deviennent desépreuves pénibles à surmonterà chaque saison, l’hiver plus quel’été. «Les glissades imprévuesdans ce sol argileux submergépar les eaux pluviales offrent devéritables cascades spectacu-laires», avance-t-on avec ironie,L’hiver, c’est l’enfer, fait-on sa-

voir. Favorisées par une absencetotale de travaux de VRD, lesdernières averses interrompuespar des chutes de neiges ontpermis la stagnation de grandesquantités d’eaux. Certaines rueset ruelles ont été complètementinabordables, coupées à toutecirculation. Certains locatairesont ouvert un passage depuisleurs maisons pour permettrele déversement de cette eau versl’autre bord des terrains en coursde construction. L’absence d’un

contrôle urbain rigoureux, a per-mis dans ce désordre l’émer-gence d’extensions illicites et deconstructions incommodes à uneurbanisation qui permet unmeilleur cadre de vie à cettefrange de société. Certainesconstructions sortent de l’ali-gnement mettant le câble élec-trique de haute tension sur letoit et défigurant complètementle tissu urbain. L’on se demandeune fois sur place, devant uneréalité pareille qui dépasse toutentendement, si cette bourgade

figure dans les soucis de l’auto-rité, si elle a eu réellement sapart des fonds pour le dévelop-pement, encore si elle existe réel-lement dans la cartographie de lawilaya de Relizane ! Seulementdes constructions en place desterres agricoles. Le reste du solest resté dans son état initial de-puis belle lurette. A cela vients’ajouter le problème lancinantrelatif à l’alimentation en eau po-table, une denrée rare qu’il fautajouter aux contraintes.

N. Malik

Relizane

Akbou

Des spécialistes en renfort pour l’hôpitalAkloul AliL’hôpital Akloul Alid’Akbou vient derenforcer ses services enpersonnel médicalspécialisé. En fait et selon sondirecteur M. Kechah sur14 postes de spécialistespromis 7 ont d’ores etdéjà rejoint leurs postes,et y ont été installés,pour les restants cemanager espère qu’ilsrallieront au plus vitel’hôpital où toutes lesconditions d’accueilseront mises à leursdispositions. Ce directeur espèrevivement la venue de 2radiologue et ce pour lebon fonctionnement duscanner inopérant. Avec cette venuel’hôpital qui comptedésormais 41 spécialités,sera à même de répondreà tous les besoins de lapopulation locales,notamment engénécologies ou 3spécialistes seront misesà la disposition desfemmes qui jusque serendaient en régionslointaines pour unaccouchement ou unesimple visite.

B. M. O.

I N F OE X P R E S S

Quinze kilomètres séparentla commune d’Ouled En Nhar,au confins sud de la wilaya deRelizane, du chef-lieu de daïraYellel. Cette distance minimen’a pourtant pas eu d’effet surle développement de cettebourgade.

régionsLa NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018

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Ouled En Nhar, une bourgade oubliée

Plus de 80 exposants pren-dront part du 19 au 24 no-vembre à Oran à la 5e éditiondu Salon international del’immobilier, du logement etdes maisons intelligentes e-logia jumelée à la 6e éditiondu Salon de l'ameublementet de la décoration Home de-sign, a-t-on appris mercredidu commissaire des deux sa-lons.Organisée par l’Agence decommunication «Up ConceptDesign», cette manifestationregroupera pas moins de 80exposants nationaux maisaussi de France, d’Italie, deBelgique, de Turquie, d’Es-pagne, du Portugal et deChine, qui participeront à cesdeux manifestations, desti-nées exclusivement au mar-ché de l’habitat de luxe et dehaut standing.Ces deux salons jumelés re-présentent des opportunitéspour faire connaître les nou-veautés dans le secteur etpromouvoir le partenariat etla mise en relation d’affairesdans le domaine de l’immo-bilier et de la décoration, aindiqué à l’APS l’organisateur

du salon, Akram Sidi Yakhlef.Cette double manifestationambitionne d’offrir au public«des solutions immobilièresrépondant à leurs besoins etselon leurs bourses» par despromoteurs immobiliers, bu-reaux d’architecture et pro-fessionnels de l’ameuble-ment, de l’hôtellerie et de ladécoration, a-t-il précisé.Dans cette édition, des pro-jets de logement avec unetouche de modernité sont ex-posés, tels les logements éco-logiques et modernes, équi-pés de solutions intelligentescomme l’économie d’énergieet la domotique (un en-semble de techniques del'électronique, de la physiquede l'informatique et des télé-communications permettantune gestion automatisée del'habitation et utilisé dans lebâtiment), solutions quis’adaptent parfaitement avecl’environnement, a expliquéla même source. Le premiersalon e-logia regroupe lesprofessionnels de l'immobi-lier, du logement et de l'ha-bitat moderne et fonctionnelet aussi des promoteurs im-

mobiliers désirant s’investirdans le bâtiment intelligent,alors que le salon Home De-sign réunit des profession-nels de l'ameublement, del'hôtellerie et de la décora-tion des maisons modernes.Le respect de l'environne-ment est la particularité dusalon e-logia qui permettrade présenter les différentestechniques en matière d'ha-bitat écologique, tels que lerecyclage de l’eau, les pan-neaux solaires et le chauffagedu sol, a-t-on souligné. Le pu-blic sera invité à prendreconnaissance des offres im-mobilières sur le marché etdes nouveautés en terme demaisons intelligentes, struc-tures futuristes alliant l’éco-nomie d’énergie, le confortet la sécurité. Des confé-rences en faveur des profes-sionnels du secteur, ainsi quedes animations liées à la dé-coration de maison sont auprogramme des organisa-teurs qui espèrent faire decette manifestation écono-mique un événement pharedu secteur.

R. R.

Plus de 80 exposants au Salon e-logia et Home design en novembre

L’amélioration du niveau de pro-tection du consommateur et lapromotion d’une culture consu-mériste en Algérie est la théma-tique principale d'un atelier tech-nique régional organisée mercredià Ghardaïa, à l'initiative du minis-tère du Commerce.Organisé dans le cadre du jume-lage institutionnel entre l'Algérie etle Royaume-Uni en matière d'appuiinstitutionnel au dispositif de col-lecte, d'analyse et de promotion del'information pour la protectiondes consommateurs, cet atelierrégional a regroupé les cadres desdirections du commerce et les la-boratoires de contrôle de la qualitédes wilayas de Ghardaïa, Taman-rasset, Ouargla, Laghouat, Illizi etEl Oued. Les objectifs de cette ren-contre régionale, encadrée par desexperts de l’Union européenne, vi-sent à asseoir une dynamique decoordination et de concertationentre les différents intervenantsdans le domaine de la protectiondu consommateur et à inculqueraux algériens une culture deconsommation pour la protectionde sa santé, a indiqué à l’APS le di-recteur de la qualité et de laconsommation au ministère duCommerce, Sami Kolli. Cet événe-

ment, tenu à la Chambre du com-merce et de l’industrie du M’zab(CCIM), vise également à «inciterles opérateurs économiques algé-riens à être compétitifs et à seconformer aux pratiques interna-tionales en matière de normes etde protection du consommateur,garantissant une protection opti-male des droits des citoyens», a-t-il souligné. Le même responsablea aussi mis en avant les effortsconsentis en matière de promo-tion par des actions d'informationet de communication, en vue de re-lever le défi d’exportation hors hy-drocarbures.Placé sous le thème «Les consom-mateurs algériens, acteurs faceaux défis du 21e siècle», plusieursconférences ont été animées parles experts britanniques portantsur la qualité des produits, lesnormes et le respect de la législa-tion en vigueur en matière de pré-servation de la santé du consom-mateur. Ces conférenciers ont sou-ligné la nécessité desconsommateurs algériens de s’im-pliquer efficacement dans la miseen œuvre des moyens de renfor-cement et de protection desconsommateurs.

R. R.

Sidi Bel-AbbèsGhardaïa

La promotion de la culture consumériste,thème d'un atelier technique régional

rég ionsLa NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018

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Boumerdès

Blida- Université

L’EPH Amar Ouamrane de Bordj-Ménaiel dispose d’imminents chirurgiens

Un séminaire national sur le génie de procédés

Le personnage au visage jovial inspireconfiance à ses patients car en tantque chirurgien il possède un vécu deplus de vingt années de pratique au ni-veau de l’hôpital de Bordj-Ménaielaprès de nombreuses études ou il acontinuer à se perfectionner et à seformer régulièrement aux nouvellestechnologies, c’est une personne équi-librée suffisamment à l’écoute du ma-lade et pédagogue pour pouvoir ras-surer et informer les patients. Le doc-teur Hacène possède une résistancephysique et nerveuse suffisante pourmener des opérations qui durent par-fois plusieurs heures dans une ten-sion extrême, après de nombreuse an-nées d’études, le chirurgien Hacène ha-céne n’a jamais cessé de seperfectionner et à se former régulière-ment aux nouvelles technologies, il aacquis beaucoup d’expérience dans ledomaine médical, cependant dans lecadre d’une carrière professionnelle etde son évolution, même dans le sec-teur sanitaire, il peut souvent arriverque le docteur, le médecin, le chirur-gien ne se sente pas bien, qu’il n’est pasreconnu à sa juste valeur et cela quelleque soit votre activité, quelle que soitl’étendue de votre responsabilité. Ilpeut arriver dans le cours d’une car-rière professionnelle, même celle d’êtreun imminent chirurgien à l’EPH Amar

Ouamrane qu’un sentiment de non-re-connaissance, vous envahisse et mettreà mal tout le reste des événements,c’est ce qui se passe dans le secteur sa-nitaire de Bordj-Ménaiel, à cause d’uneinjustice interne au sein de l’adminis-tration : la question qui se pose. Quelssont les critères pour un chirurgienayant plus de vingt années d’ancien-neté et d’expérience à prétendre à unepromotion honorifique de devenir chefde service capable de diriger un ser-vice hospitalier et travailler à la foisdans un établissement hospitalier pu-blic, le chirurgien Hacène a été sujet àune injustice, à de l’ingratitude qui l’atouché dans sa dignité et qui lui a faitmal au plus profond de lui-même, sur-tout lorsque l’injustice en elle-mêmen’est pas du tout réaliste et fondée : Ala question posée à la première res-ponsable de l’établissement hospita-lier sur la nomination d’un autre chi-rurgien comme chef de service : selonnos sources cette dernière a répondua qui de droit j’ai mes raisons. C’estillogique cette façon de faire, étantdonné que Hacène Hacène est le plusancien et le plus apte à ce poste. Il y aune ingratitude à l’égard de ce grand

homme, respectueux et respecté partoute la population de Bordj-Ménaielet dont les collaborateurs n’ont paspris le temps de souligner la qualitéde son travail, de valoriser ses com-pétences en tant qu’être humain, entant que Chirurgien. Hacène Hacéne ade tout temps défendu les intérêts dusecteur sanitaire de Bordj-Menaiel ainsique les médecins, les chirurgiens, lesaides soignants, l’administration, la di-rection et à sa tête la directrice del’EPHLoin de là pour nous de pointez dudoigt les autres chirurgiens et les mé-decins spécialistes qui sont tous d’unebonne compétence, mais de rendre unpeu de considération à une personnequi a consacré toute sa vie au servicedes patients et du secteur hospitalierpublic : Monsieur Hacène hacéne est unhomme avec un grand « H » que tout lemonde respecte à l’hôpital Amar Ouam-rane que ce soit les patients et autresmais surtout on lui voue un très grandrespect , c’est quelqu’un qui est tou-jours égal à lui- même d’où son pré-nom Hacène qui veut dire en languearabe le parfait. En outre, il faudraitrendre hommage à ce grand Monsieur

qui maîtrise bien son sujet qui est lachirurgie et cela depuis plus de vingtannées. Il a toujours défendu les inté-rêts de l’hôpital et des malades .La chirurgie en effet est en effet la par-tie la plus technique de la médecine, orla prégnance du système techno scien-tifique à notre époque rend délicate lamaîtrise et l’utilisation réellementlibres de cette technique. De la mêmemanière que la confiance qui lui donneson opéré obligera le chirurgien àprendre conscience de l’humanité decelui-ci : obligation qui est morale. Pouren revenir au sujet qui nous intéresse,dans la vie il y a des choses grandiosespas du tout plaisantes mais que l’êtrehumain peut surmonter et aussi despetites choses comme cette non no-mination de monsieur Hacène hacéneau poste de chef de service ,poste quilui revient de droit, peut vous faire malet vous blesser au plus profond devous-même ! «J’ai assisté à une circon-cision d’un enfant, j’ai vu la manièrecomment s’était pris le chirurgien Ha-cène, j’ai admiré sa façon de bloquerles deux jambes du garçon, sa péda-gogie de parler à l’enfant, j’ai constatéla sueur qui descendait de son front:l’enfant était anesthésié, donc l’en-nemi d’un chirurgien est le facteurtemps !» Je n’oublierai jamais ce mo-ment, alors que dire d’un opéré de lavésicule, de l’estomac et autres.Cependant, une chose est sure c’estque Monsieur Hacène est très respectédans la localité de Bordj-Ménaiel, il asauvé des vies, des dizaines ,des cen-taines que lui-même ne pourra compterle nombre et le fait qu’il n’a pas eucette promotion honorifique de chefde service de l’EPH , qui est une in-gratitude à son egard, rien ne viendrachanger la donne aux yeux de la po-pulation : Hacène est un grand Mon-sieur avec un grand M .

Kouider Djouab

Que dire du secteur sanitaire deBordj-Ménaiel si ce n’est qu’il dis-pose d’imminents chirurgiens àl’image du Docteur Messaoudi Ha-cène, un chirurgien aux grandes qua-lités requises et qui possède unegrande responsabilité dans le do-maine de la santé puisqu’il tientsouvent à la vie de ses patients entreles mains. Pour cette raison, le Doc-teur Messaoudi Hacène doit à lafois être habile, méticuleux et ca-pable d’une grande concentration.

Un séminaire auquel ont pris part des chercheursdes universités d’Algérie, de France et de Tunisie aété organisé mercredi et jeudi par la faculté de tech-nologie de l’Université Saâd-Dahlab Blida 1. Selon lePr Amel Hadj Ziane, qui a présidé ce séminaire dontle thème a porté sur la thématique des génies deprocédé, avait pour objectif de valoriser le travail derecherche des scientifiques en créant un dynamismeentre le monde de la recherche, les industriels etles bailleurs de fonds, en vue de permettre le déve-loppement d’un procédé. «A travers cette rencontre,nous avons estimé nécessaire de regrouper les cher-cheurs et surtout les doctorants pour qu’ils présen-tent leurs travaux de recherche dans le domaine degénie des procédés. Ce rendez-vous est aussi un es-pace pour ces chercheurs qui viennent de différentesuniversités du pays et de l’étranger afin d’échangerleur expérience, pour discuter de leurs projets etsurtout de consolider les relations université-entre-prise», explique la responsable de l’organisation dece séminaire. Cette dernière a indiqué qu’elle étaitsurprise par le grand nombre de chercheurs venusparticiper à ce séminaire afin de présenter leurs

travaux. La commission d’organisation a reçu plus de200 propositions , néanmoins elle n’a retenu que 150présentations de la part des chercheurs et docto-rants, mais 20 communications seulement ont étéprésentées au cours de ce séminaire. Le Pr Khelifa del’Université de Blida 1 a présenté une technique d’ac-tualité qui est la photocatalyse, une technique chi-mique où on utilise des matériaux spéciaux pour pou-voir dégrader un certain nombre de polluants orga-niques et chimiques dans, par exemple, les eauxusées, ce séminaire permettra de changer les idéeset de capter la meilleure. Le scientifique regretteque les opérateurs économiques ne s’intéressentpas beaucoup à ses regroupements de scientifiques,alors qu’ils peuvent facilement adopter une idée etla développer pour régler un problème écologique ouautre. Il estime aussi qu’il n’a pas beaucoup de par-ticipants scientifiques étrangers pour pouvoir échan-ger des idées dans le domaine scientifique et tirerprofit de leurs savoir-faire dans le domaine de latechnique de recherche. «Dans ce genre de sémi-naire, parfois une simple idée exprimée par scienti-fique, peut bouleverser le monde et rendre un service

à l’humanité qui souffre de la dégradation de l’envi-ronnement», explique le Pr Khelifa. Lors du débatqui s’est instauré, certains intervenants expliquentque la consommation de l’énergie fossile en Algériea atteint les 81%, alors qu’il est temps de procéderà un système hybride qui associe l’énergie fossile etl’énergie renouvelable pour avoir un produit moinscouteux et moins polluant. On donne l’exemple de lacimenterie de Meftah qui utilise ce procédé dansl’incinération du ciment sans provoquer une pollu-tion. Imane Moumed de l’Université d’Alger a exposéune étude sur en microcosme pour le traitement dessols pollués par des produits pétroliers en proposantdes solutions à base de traitement biologique que chi-mique afin de ne pas dégrader davantage le sol. Plu-sieurs communications ont été présentées au coursde ce séminaire ou le comité d’organisation a prévud’honorer à travers le journal des scientifiques les sixmeilleures thématiques et décerner un prix à lameilleure présentation scientifique, sans oublierd’honorer un ancien professeur chercheur admis àla retraite.

A. B. M

évocat ionLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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M ohamed Iguerbouchen estné le 19 novembre 1907, àAït-Ouchen, dans la régiond’Azzefoun (Tizi Ouzou). Du-

rant cette période, la Kabylie sombraitdans la misère et les tourments. Les po-pulations ayant survécu au génocide etdéportations n’avaient point de choix quecelui de s’exiler massivement vers descieux plus cléments. C’est donc dans cecontexte historique difficile qu’est venuau monde le grand artiste. Ses parents,Saïd Ben Akli et Oussik Fatma, ont-ils euconscience qu’ils venaient d’enfanter ungénie de la musique ? Il s’intéresse trèsjeune à la musique champêtre de sa régionnatale (la Kabylie maritime).Il se confectionne une flûte de berger,celle-là même qui, des années après, mar-quera par sa présence nostalgique d’AlmaGuechtoum, la montagne de ses aïeuxbattue par les vents marins, aux côtés duviolon et du piano en concerto. La chancelui a souri en 1919, lorsqu’il fut pris encharge par le peintre écossais le ComteFraser Ross, le voisin des Iguerbouchenà la Casbah d’Alger, après qu’il eut déceléen lui la graine d’artiste lors d’une auditiond’élèves de l’école protestante de solfège.Ross possédait son atelier du côté de larue de Toulon, dans la Casbah, situé toutprès du domicile familial de MohamedIguerbouchen. Le comte anglais s’inté-resse à lui et devient son père spirituel.Il décide d’embarquer avec lui le jeuneprodige, après avoir obtenu l’accord deses parents.Le déclic reçu avec beaucoup d’égardset de plaisir dans la famille de son pro-tecteur, le petit Iguerbouchène fut éblouipar son nouveau cadre de vie grandioseet féerique. Son nouvel environnement lesubjugua et décupla son courage et sapersévérance pour fructifier son talent.C’est avec le professeur Levingston de la» Royal Academy of Music » qu’il appritla théorie musicale et aborda les étudesde l’harmonie. Après des études assiduesen Grande Bretagne, son indéfectible pro-tecteur, Roth, décida de le pousser plusen avant, aux limites de la connaissancemusicale de son temps. Il l’emmena aveclui à Vienne, en Autriche, alors plaquetournante des grands orchestres philhar-moniques. Le jeune Iguerbouchen y suivitdes études d’harmonie et de contrepointavec l’émérite professeur Alfred Grunfeld.Ses talents furent confirmés et ovationnés.En 1925, alors qu’il n’avait que 18 ans, ildonna un concert grandiose à Bregenz,sur le lac de Constance où il exécuta sesmagnifiques œuvres, parmi lesquellesdeux rapsodies mauresques sur desthèmes spécifiquement algériens, qui fu-rent très appréciées. Après trois annéesd’études, nanti de plusieurs diplômes, ilrevint revoir ses parents à Alger. Il ne de-vait pas y séjourner longtemps. Ses talentsavaient été appréciés un peu partout à

travers le monde et en particulier par uneimportante firme de films en coproductionqui le chargea de composer une partitionmusicale pour un film intitulé » Aziza « .Cela devait être pour lui le début d’uneascension vertigineuse dans le domainede la composition de musiques de films.

Des musiques de films et autrescréationsDe 1930 à 1934, il se consacra à la com-position d’œuvres symphoniques. Maisil dut bientôt y renoncer pour composerla musique d’un court-métrage sur la Cas-bah, intitulé « Dzayer ». Ce film ne manquapas d’attirer l’attention de certains pro-ducteurs. Il revint pourtant à ce genre decompositions quand Duvivier sollicita sonconcours musical dans la réalisation ducélèbre film « Pépé Le Moko ». En 1934,Iguerbouchen fut admis à la Société desauteurs et compositeurs et, dans la mêmeannée, comme membre de la Société desauteurs dramatiques. Après la musiquede « Pépé Le Moko », il écrivit en 1937pour le film en couleurs « Terre idéale »consacré à la Tunisie. L’année suivante,en 1938, il découvrit à Paris un chanteurqui devait faire parler de lui, Salim Hilali,la bête de scène des grands cabaretsorientaux. Après l’avoir formé, il lui fitenregistrer une cinquantaine de chansonsdont la popularité fut indéniable. Au cours de cette même année. André Sa-rouy réalisa le célèbre film « Kaddour àParis ». Cette fois encore Iguerbouchenen composa la musique dont le succèsdevait surpasser les autres œuvres à telpoint qu’il attira l’attention vive des An-glais. En effet, à cette époque, la grandefirme internationale la MGM (MetroGoldwyn Mayer) l’invita à Londres pourla générale du film « Casbah», versionaméricaine de « Pépé Le Moko». La BBCl’invita à diriger une de ses œuvres sym-phoniques. Il présenta la troisième rap-sodie mauresque pour grand orchestresymphonique. L’interprétation qu’endonna Iguerbouchen déchaîna le publicanglais qui ne croyait pas qu’il avait de-vant lui un musicien algérien mais un «Russe ». Ce fut alors que Mohamed Iguerbouchendevint « Igor Bouchen », chargé de la di-rection musicale de « Paris Mondial ». Audébut de l’année 1940, il composa despartitions pour une vingtaine de courtsmétrages pour la firme Jean Mercier : «Eaux vives », « Glaciers », « Le plus bel

homme du monde » ; et pour les films deGeorges Letourneur de Marçay comme «Doigt de Lumière », « L’empire au servicede la France », « Les hommes bleus », etc.En 1945, il compose une centaine de mé-lodies d’après les poèmes des Mille etune nuits de Rabindranath Tagore. Dèsla fin des hostilités et après la victoiredes alliés sur le fascisme, il reprit ses ac-tivités musicales malgré les innombrablesdifficultés engendrées par les évènements.Il écrivit la musique du film populaire «Fort de la solitude » de Gina Manès ainsique « École foraine » de Jacques Severac.Au cours de cette même année, Iguerbou-chen fut nommé sociétaire définitif de laSociété des auteurs et compositeurs demusique. Le ministère de l’Informationdu gouvernement français de l’époque luiconfia la création de la chaîne kabyle àla Radio parisienne. Infatigable, il ne sedonna aucun répit. Dès la dernière notede la composition musicale de son dernierfilm, il reprit le vaste champ des sympho-nies. Il composa alors « Kabylia », unesymphonie pour orchestre et «Saraswati»,un poème symphonique, « Danse devantla mort », un ballet et deux rhapsodieskabyles pour grand orchestre dont « Attasi sebragh fellam ». Une quarantaine d’émis-sions littéraires originales d’une durée detrente minutes intitulées « Chants d’amourde l’Islam » furent diffusées sur la chaîneParis-Inter ainsi qu’une quarantained’autres sous le titre « Cabarets d’Orient» dans lesquels évolua son illustre élèveSalim Hilali qui influencera des généra-tions d’artistes judéo-arabes, comme SamiEl Maghribi et auteur-interprète des cé-lèbres chansons comme « Mahani ZineYa Laamar », « Mine Al Barah Wa Lyoum»,«Al Aïn Zarga », « Mounira Ya Mounira»…Il écrivit la musique d’un ballet intitulé «Ferrier Orientaler » qui fut réalisé à l’ORTFde Paris. Il réalisa également, avec la col-laboration de Max de Rieux qui écrivit letexte, une autre œuvre intitulée «La mortd’Abou Noua » et «Salama», son épouse.Après la composition d’une cinquantainede chansons kabyles pour son talentueuxélève Farid Ali, alors directeur artistiquede l’AKA (Antenne Kabyle et Arabe) àl’ORTF de Paris, il réalisa un poème sym-phonique pour un grand orchestre. Pasmoins de quatre vingt musiciens inter-prétèrent ce poème intitulé «Une nuit àGrenade», qui fut dédié au Roi du Maroc.En 1953, ce fut la création du concertopour piano et grand orchestre sympho-

nique « La Rhapsodie algérienne », quiobtient de grands applaudissements lorsdes représentations.

Les chemins de la gloire, puis l’oubli…Harcelé par les innombrables demandesde participation, Iguerbouchen dut en re-pousser une grande partie. Il opta pourle grand film « Maria Pilar » réalisé parPierre Cardinal devenu « Au cœur de LaCasbah », dont la vedette principale futVivianne Romance. Iguerbouchen écrivitensuite la partition de plusieurs piècesde théâtre diffusées par la RTF avec leconcours de Jacques Bertheaux de la Co-médie française.En 1955, dans l’Algérie en guerre pourson Indépendance, six rapsodies kabylespour orchestre symphonique furentécrites à Alger ainsi qu’une vingtaine descenarii pour la télévision : « Sadok lemarchand de Tapis », « Djouder le pêcheur», « La sultane de l’amour » etc.Bien que vivement sollicité par les firmesinternationales dont la MGM, Iguerbou-chen envahi par l’amour de son pays pré-féra se joindre à ses compatriotes afin deles faire profiter de l’art qu’il avait conquiset acquis à travers le monde musical.C’est ainsi qu’en 1956, il débuta commechef d’orchestre aux ELAK (Emissions delangue arabe et kabyle) de Radio Algeroù il composa près de deux cents œuvresmodernes réalisées avant la fin de l’annéequi lui permirent de faire une synthèseentre la musique orientale et occidentale: mambos, boléros, valses, marches…etc.S’ajoutèrent ensuite des mélodies pourla célèbre chanteuse Souheila ainsi quedes œuvres orchestrales telles que « Rap-sodie concertante », « Fantaisie algé-rienne», « Concerto pour alto et or-chestre», des trios, quatuor pour flûte,Ôud, Qanun, derbouka dans «Les Mille etun aspects de la musique de l’Inde», «Mu-siques et chants populaires à travers lemonde», «Découverte du Sahara», «l’Appeldu Sud », «Aventure à Grenade»…Membre du comité de l’association desjournalistes, écrivains et artistes de Franceet d’Outre Mer, Mohamed Iguerbouchènefut initié à la littérature par Albert Camusqui fut entre 1930 et 1934 son ami intime.Il fut élève du professeur Destaing del’Ecole des langues orientales de Paris de1939 à 1942 pour les langues berbèreschleuh, chaoui, tamacheq. Sa soif inex-tinguible des connaissances musicalesdes diverses régions d’Algérie l’amenajusqu’aux confins du Hoggar et l’inspiradans de nombreuses compositions tiréesde thèmes touaregs, dans une séried’émissions musico-ethnologiques auxELAK. Son appartement du Bois des Pinsà Hydra (Alger) et sa résidence de Bou-zaréah étaient le lieu de rencontres denombreux musiciens, peintres et hommesde lettres.En 1956, le musicologue universaliste estrentré au pays pour se consacrer, à Alger,aux émissions radiophoniques sur les mu-siques amazighe, arabe et occidentale.En 1963, il composa à Alger pour le ténornational Mohamed Abid plusieurs mélo-dies dont «Zina» (en hommage à sa fille),«Ma guitare», «Le peuple d’Algérie», ac-compagnées au piano par le compositeurlui-même, enregistrées et diffusées à laRTA dans une émission de Suzanne Fran-çois. Iguerbouchène décède dans la plusgrande indifférence le 21 août 1966 dessuites d’un diabète. Il avait 59 ans.

Source www.babzman.com

Iguerbouchène Mohamed

Portrait d’un compositeur universel,Iguerbouchène fut l’un des plusgrands et les plus prolifiques com-positeurs algériens. Sa renommée,avait largement dépassé nos fron-tières à une certaine époque. S’ilest aujourd’hui peu connu de lajeune génération et peu cité dansle monde de la culture, sesœuvres demeurent une immensepreuve, s’il en faut, pour témoi-gner de son génie et de sa gloire.

détenteLa NR 6302 — Samedi 10 novembre 2018

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N° 538

Mots croisés

Mot mystère

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

«Si le chemin le plus fréquenté est dangereux, une bonne idée serait d'en prendre un ....................................»Est-ce le mot :

A : Meilleur ? B : Autre ? C : Jour ?

Solutions du numéro 537Mot

mystère

ADAMANTIN

Le mot manquant

« L'homme de bien ne demanderien qu'à lui-même ; l'homme depeu demande tout aux autres.»

(Proverbe Confucius)

Le mot manquant

(Proverbe Steve Lambert)

Mots fléchésHorizontalement : G - U - A - H - VASTES - ER - LAISSERA - BAIL - APIC - SEDUITE - PROMET - E - ANES- PST - VI - NOTE - A - DITS - PAN - TIC - STICK - EIRE - NES.

Verticalement : V - B - P - V - T - GALA - RAIDIE - SAISON - ICI - UTILEMENT - R - ES - DESOSSE -ASSAUT - T - T - EPI - PEPIN - HERITES - ACE - RACE - TANKS.

Mots croisésHorizontalement : TAPAGEUR - EPERONNE - SARRASIN - TRIAL - VA - TRI - RER - CE - SOURD -ASSOLES - N - ENE - EM - IRAN - PLI - CANAPE - X - HIT - ANSE - ELECTEUR.

Verticalement : TEST - CANICHE - APARTES - RAIL - PERIR - SEANTE - ARRAISONNA - C - GOAL -OLE - PAT - ENS - RUE - PENE - UNIVERSEL - SU - RENARD - MIXER.

HORIZONTALEMENT

I.Pont d’un compte à l’autre.II.Procéder à des petits arrangements.III.Cadresupérieur.IV.Inventeur d’un bec.V.Voler en éclats. Niveau de ceinture.VI.Désin-fecter. Qui reste à élever.VII.L’étain au labo. Attaquer aux assises.VIII.Résinefétide. Il fait de la peine au réprouvé.IX.Dieu grec des mers.X.Met de la couleur.Spectacle exotique.XI.Vieil aurochs. Cela suffit au sage.XII.Île avec pont. Exa-miné avec soin.

VERTICALEMENT

1.Il donne naissance à un nuage.2.Institut arabe à Paris. Ils ne sont plusneutres. ON le sait en disant merci.3.Héros de La Fontaine. Toute affairepressante...4.Epincetées. Un période glaciaire.5.Home des grenouilles.Totalement effacé.6.C’est une preuve de considération. Nullité surl’échiquier. Lignes en fin de missive.7.C’est roulé et frit. Joliesfleurs.8.Prendre et perdre son temps. Herbage marécageux.

III

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

XI

XII

1 2 3 4 5 6 7 8

Mots fléchés Chose acquiseEnfant familier

Agréente une invi-tation

Petits poids

Comme de l’herbeAux poils dressés

Indiquer un par-cours

Bride dans lamain de l’am-

zone

Court aller-retour

Très bavard

Boucle lequartierPeu sûr

Contôlesavant desembauches

Elle est indis-crète

Usée par le temps

Pronom personnel Daller une rue

Départs forcésdu pays

Acrobatieaérienne

Attend avecconfiance Mots

Interjectiondouloureuse

Apport d’unemariée

Exprime le doute

AuthentiqueCobalt au labo

Déterminantdémonstratif

L’hommedont onparle

Débarrasséesde l’eau

05.30 TFou07.30 Té léshoppingsamedi09.30 Nos chers vo i-s ins1 1 .00 Les feux de l 'amour12 .30 Reportages décou-verte 13 .25 Repor tages fa i t s

d ivers15.05 Super Nanny 16.5050mn Ins ide17.10 Nos chers voisins19.00Journal

21 .00NRJ Mus ic Awards 2018

2 3 . 10 NRJ Music Awards201810.10 Tout le monde veut

prendre sa place 12.00 Le journal13.30 Tout compte fait13.50 Un mariage plus que

parfait15.40 Bons baisers d'Europe16.00 Affaire conclue, toutle

monde a quelque

chose à vendre17.40 Joker18.45 Le journal20.50 Test-match 2018 23.05 On n'est pas couché09.10 Météo

10.10 Norbert, commis

d'office

11.25 Redesign

12.00 Cauchemar en cuisine

13.30 Cauchemar en cuisine

13.50 E=M6 spécial santé

14.00 Cauchemar en cuisine

16.35 E=M6 spécial santé

17.25 Vous avez un colis

18.45 Le journal

20.55 Météo

21.45 SEAL Team

21.55 SEAL Team

06.00 EuroNews06.30 Boule e t B i l l06.42 Ludo07.09 T i teuf 07.40 Anato le Latui le07.47 Les lap ins c ré t ins :

invas ion 08.06 Raiponce : lasér ie

08.20 Sept nains et moi 09.40 Les nouveaux

nomades11.20 Les grands du rire11.25 Les carnets de Julie 11.55 Journal12.20 Météo12.25 Un livre toujours13.55 Les grands du rire14.15 Championnats du monde

2018 15.15 Les carnets de Julie avec

Thierry Marx 16.15 Trouvez l'intrus17.10 Questions pour un

champion19.30 Zorro21.00 Commissaire Magellan 22.30 Commissaire Magellan

17.50 L'invité18.05 300 millions de critiques19.30 Journal19.42 Tout le monde veut

prendre sa place20.00 69 minutes sans chichis22.17 Caïn

10.00 Direct Auto Express 11.00 Direct Auto Express12.35 Quand ma vie bascule14.20 Double visage15.55 Meurtre à l'esprit17.50 Salut les Terriens !20.00 Ahmed Sylla avec un

grand A 21.45 Ahmed Sylla : la force

comique

11.30 Bones 12.20 Bones 14.05 Bones 15.55 Bones 16.30 Bones 17.05 Les Simpson18.30 Bones 19.35 UEFA Nations League21.40 100% Foot

11.50 Zouzous14.45 Une saison au zoo15.55 Zip Zip17.40 Minikeums 18.40 Minikeums 20.15 JO Club21.05 Les enfants de la télé22.35 Deux olympiques 2018

13.45 Le cercle14.35 Le crime de

l'Orient-Express16.25 Samedi sport17.00 Ligue 1 Conforama 18.50 Canal Sports Club19.40 Bonsoir ! 20.40 Groland le zapoï20.05 Représaille22.30 Titan

11.00 Les fils de l'homme11.50 Senna15.10 Crimes et pouvoir18.35 Les revenants 22.05 Fast & Furious22.35 Fast & Furious 4

13.05 L'affaire Josey Aimes 18.30 Le bureau des légendes19.25 Le bureau des légendes20.55 SWAT, unité d'élite22.45 Crimson Peak

10.10 La maison France 512.30 Sale temps pour la planète13.10 Dangers dans le ciel 14.05 Superstructures SOS15.00 Atlantique, l'océan et le feu15.55 Vivre loin du monde

18.45 Arte journal19.50 Pasteur et Koch 21.15 L'intelligence artificielle

va-t-elle nous dépasser ?

12.05 Hercule Poirot 14.05 Hercule Poirot 15.55 Hercule Poirot 17.00 Les mystères de l'amour 20.00 Columbo 21.50 Miss Marple

15.45 Global Champions Tour 2018

17.45 Grand Prix ISU 18.15 Grand Prix ISU 18.45 Grand Prix ISU 201819.30 Major League Soccer

2018 20.35 Major League Soccer

2018 21.35 Grand Prix ISU 2018 22.30 Grand Prix ISU 2018

Programme

té lév is ion

Sélection

LE COMBAT DES FEMMES

D’après une his-toire vraie,«L’affaireJosey Aimes»

relate le combat d’unefemme envers une peu-plade de misogynesingrats. Ce film nousembarque dans un milieuoù les femmes doiventfermer leur gueule mal-gré les humiliations queles hommes leur fontsubir. Josey, à elle seule,aura le courage de direhaut et fort : «non, cen’est pas juste» et d’af-fronter ce systèmemachiste. Charlize The-ron, tenant le rôle deJosey Aimes, est toutsimplement parfaite.Belle et performante,cette actrice n’a pas finide nous impressionner.Le reste du casting esttrès convaincant. Un filmrude, poignant et émou-vant. Josey Aimes (Char-lize Theron) est unejeune femme qui se voitobligée de travailler dansune mine lieu de travailen majorité masculine.Mal vue d'être embau-chée dans cet endroit, leshommes vont alors luifaire vivre, à elle etautres femmes de lamine, un enfer. Entreharcèlement sexuel,blagues déplacées ethumour salace, JoseyAimes va ouvrir sabouche et se battrecontre ces hommesdéchaînés et qui secroient tout permis ! Ilne lui reste plus que laforce et le courage suffi-sant pour se battre jus-qu'au bout en dévoilantà la cour et sa famille dessecrets sur sa vie qu'elleavait toujours gardéspour elle et qui l'ont àjamais traumatisée...Charlize Theron portemagnifiquement bien cefilm qui est d'unebeauté, d'une justesse etd'une dureté incroyableet saisissante. «L’affaireJosey Aimes», réalisé parla néo-zélandaise NikiCaro, est une œuvre poi-gnante et émouvante.Une véritable réussite.

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018

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Ciné Premier - 13.05L'affaire Josey Aimes Drame avec Charlize Theron

,Un drame social inspiré d’une histoirevraie, qui donne lieu au premier procèspour harcèlement sexuel aux Etats-Unis.Un film bouleversant, émouvant, sensible,où l’on retrouve la sublime Sud-Africaine :Charlize Theron qui y interprète uneouvrière dans une mine de fer, qui gagneun procès pour licenciement abusif aprèsavoir affronté les comportements sexistesde ces collègues.

,Un conte macabre honorable mais bien moinspercutant et brillant que "Le Labyrinthe de Pan"ou "L'Echine du Diable" !

,Des essais, ils sont malades et certains meurent parcequ'ils ne résistent pas... Eh oh, ils partent quand sur Titan ???Puis ça traîne encore, on comprends dans le dernier tierspourquoi ils sont encore sur Terre mais là encore on traîne lapatte et on est affligé par tant de maladresse et si peu d'en-gagement de la part du réalisateur.

Canal + - 22.30Titan Film de science fiction avec Sam Worthington Ciné Premier - 22.45

Crimson Peak Film d'épouvante avec Charlie Hunnam

La lettre a été trouvée sur un jeunesoldat français appelé, mort dansun des maquis du Mizrana. Elle ré-vèle qu’il n’ y avait pas que des sa-lopards qui ont tué, égorgé et mas-sacré des populations entières sousle couvert d’une France civilisa-trice, pacificatrice d’un pays, unterritoire riche de ses multiples ci-vilisations qui n’avait de cesse d’at-tirer toutes les convoitises. La mis-sive, citée plus haut, avait incité lemoudjahid qui l’a trouvée sur lecorps de son ennemi, happé parune mort brutale, à essayer de com-prendre, de comprendre la guerre,de comprendre ce conflit par unaspect inédit, le point de vue pro-bable de l’ennemi… Pour Moham-med Aziz, il affirme : « en écrivant,je panse mes plaies purulentes », ilenchérit : « Les martyrs ont dit,écrivez notre histoire avec notresang, et contez là aux générationsfutures », « La France doit recon-naitre ses crimes ». Ce livre n’estpeut-être pas présent au salon dulivre, il est plutôt édité à compted’auteur (éditions El-Amel) et nebénéficie pas des canaux de diffu-sion usités par les grandes maisonsd’éditions qui ont pignons sur rue.Nous l’avons eu entre les mains unjour de septembre sur les hauteurskabyles de la ville de Boudjellil et ilnous a interpellés à plus d’un titre,

d’abord son auteur l’a voulucomme un roman, même s’il pos-sède les attributs littéraires du récitréaliste ancré sur une base de faitsréels. L’auteur, Mohammed Aziz estun personnage dont la vie restemarquée par la perte de son père,chahid trois mois avant sa nais-sance. L’auteur, natif de 1958 n’aurade cesse de faire de cet acte fon-dateur une série de travaux consa-crés à l’histoire de la guerre de li-bération nationale. Professeur defrançais de son état, MohammedAziz avait consacré la majorité deson premier ouvrage « J’accuse laFrance » à une sorte de pérégrina-tion dans les maquis du Mizranadès le déclenchement de la guerrede libération, ce sont donc des in-formations récoltées in-vivo surune période située entre 1954, et1958 avec un passage sur la vie del’époque, de l’engagement de ceshéros du cru qui ont lutté avecacharnement à la libération de cettegrande nation. L’auteur sur plus dedeux cent pages a donné le ton durécit en inscrivant les rets de l’in-trigue de son histoire dans les brasde ce que l’on devine comme étantson fils Amine qui repart grâce à sesdeux aïeuls vers une sorte de quêtetutélaire qui mènera ce jeune étu-diant féru de l’histoire grandiosede son pays à la découverte de l’or-ganisation sociale en Kabylie del’époque, de comment s’organisaitla lutte armée de libération, desmaquis du Mizrana, la région dontest issue l’auteur qui inscrit dansune méthodologie intéressante sonlivre dans un contexte algérien plusgénéral en citant des faits histo-riques, des dates, des faits précispar le canal de la transmission d’an-ciens moudjahid sollicités parAmine le jeune étudiant qui dans

cet ouvrage devient une interfaceavec le lecteur. Le récit est totale-ment impressionnant sur les dates,et cette immersion totale dontl’écrivain Aziz fait montre dans uneattitude racontée qui reste com-plètement inédite, on ressent laforce de l’histoire qui devient unesorte de feuilleton palpitant d’oùsurgit l’odeur du, feu, de la poudreet du sang, l’héroïsme incarné deces jeunes, de ces moins jeunes,hommes et femmes organisés

comme une seul personne pourque l’Algérie redevienne algérienne.Mais dans « J’accuse la France »dont le titre manifeste est utilisé àjuste raison lève aussi un pan entierde voile sur d’autres questions cou-rageuses et fondamentales, sin-cères et admises sur les harkis, lessupplétifs de l’armée française surnombre de situations qui n’ont pasété très assumées bien-sur de lapart d’une armée coloniale à la fé-rocité et la barbarie savante en atro-

cités diverses. Nous éviterons demarquer d’un trait rouge quelquesscories et maladresses dans le che-minement du récit, ou quelquesscories écrites ici et là qui avecquelques aspects redondant quinous ramènent de temps à autre àla même idée, c’est un premierroman, rappelons-le, ce qui en faitn’altère pas le caractère imaginatifde l’auteur, ni la force de ses évo-cations pour nous raconter les ma-quis, la Kabylie de l’époque, les di-vers clivages politiques, la vie auquotidien sur des dates précises,des faits pertinents et une narrationtout simplement sans faille qui nousfait oublier le pathos ambiant etquelque peu sentimentaliste querecèle notre écrivain en herbe, eutégard à sa propre perception à sonressenti intimement puisé dans sonhéritage familial, son ascendance,d’ailleurs ce vécu prégnant de Mo-hammed Aziz justifie ce titre directlancé comme un doigt accusateurinscrit dans la responsabilité totalede la France qui a de fait crée unemultitude de situations complexesaux conséquence qui se ressententencore aujourd’hui comme desblessures purulentes et qu’elle avoulu nous faire croire à une mis-sion «civilisatrice», «pacificatrice»,que l’auteur dans sa catharsis écriteessaie de transcender, en démon-tant le mythe pacificateur il a réussià nous mener dans son histoire à ladécouverte de beaucoup de faitsdans un style sobre, directe et fon-damentalement efficace, nous at-tendons le deuxième opus avec im-patience donc

Jaoudet GassoumaRoman, « J’accuse la France »,de Mohammed Aziz, Editions

El-Amel, Prix conseillé Da.

Le doigt pointé sur le colonLivres : Mohammed Aziz présente «J’accuse la France »

culture La NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018

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kL'Algérie compte aujourd'hui un nombreconsidérable d'éditeurs, estimés à près de1.000, titulaires d'un registre de commerce, maisseulement une infime partie y active, sachantque 276 éditeurs seulement ont pris part auSalon international du livre d'Alger (Sila), dontune minorité peut se prévaloir de détenir uneligne éditoriale claire et bien définie.Indépendamment du fait que beaucoup demaisons d'édition se sont consacrées à undomaine ou à un genre qui a été édité, il n'endemeure pas moins que «les éditeursanarchiques» remplissent l'espace, d'autantplus que plusieurs dizaines d'éditeurs quiprésentent des livres dans plusieurs domaineset à plusieurs niveaux, un constat fait à traversune virée brève dans les stands des exposantsau Sila. Un nombre d'éditeurs représentant descentres de recherches scientifiques et deslaboratoires émerge, tandis que les éditeurspublics, à l'instar de l'Enag et de l'Anep, optentpour l'édition dans les différents domaines,comme une forme de soutien au livre, à défautd'avoir une ligne d'édition claire et propre à eux.Cependant, aussi peu nombreuses soient elles,des maisons d'édition ont opté pour tous lesdomaines, tels que la pensée, la culture et lalittérature, ayant ainsi une ligne claire et unecohérence relative dans leurs publications, ensus de leur capital important, à l'image desChihab, Casbah éditions et Hibr Editions. SmailMohand des éditions Hibr, estime que la maison

d'édition «publie les livres qui sont en accordavec leurs intérêts et leur ligne éditoriale». Lescontours de cette ligne éditoriale «ne sort pasdu livre de connaissance en matières d'histoire,de littérature et des sciences», avance M.Mohand ajoutant avec insistance «lapublication de livres populaires et scolaires nefigure pas parmi nos intérêts». Pour KamelKerour de la maison d'édition «ElwatanElyaoum», la mission de cette maison d'éditionest la diffusion de la citoyenneté» , ajoutantnous avons opté pour le livre par notreconviction que la citoyenneté commence par lalecture qui revêt un caractère civilisationnel.Quant à la qualité des livres qui figurent dansleurs intérêts et leur politique d'édition, M.Kerour considère que « la stratégie de la maisond'édition s'est construite sur le rapprochementdes écrivains du lecteur». Pour ce faire, M.Kerour propose son modèle pour sedifférencier des éditeurs, à travers lacommercialisation du livre de poche qui est,pour lui, «un livre qui recèle la connaissance, lalittérature et le goût raffiné, même s'il n'a pasune spécialisation approfondie», affirmant quesa maison d'édition avait organisé des concoursde lecture qui se poursuivent toujours. Pour sapart, M. Hassen Ben Naamane a affirmé que lamaison d'édition «Dar El- Oumma» est enharmonie avec sa ligne éditoriale qui prône «lesconstances de la nation», raison pour laquelle,a-t-il expliqué, «elle publie des livres d'histoire

ainsi que des mémoires» et tente de célébrer lepatrimoine culturel algérien en premier, ce qui afait que la maison, poursuit l'interlocuteur,présente des échantillons d'études, desouvrages culturels, historiques et intellectuelsréalisés par les figures illustres de l'Algérie ouréalisés sur ces mêmes figures. Cependant,d’autres maisons d’édition optent pour laspécialisation pour attirer un lectorat biendéfini. C'est le cas pour les Editions Barzakh,dont le directeur, Sofiane Hadjadj a affirmé que«sa maison d'édition s’est orientée, depuis unedizaine d’années voire plus, vers la littératurefrancophone, outre un ou deux ouvragesd'histoire saisonniers, traitant généralement del’Histoire de l’Algérie moderne, ce qui lui apermis de gagner un lectorat défini et lui a faitgrimper sa côte auprès du grand public», a-t-ilsoutenu.

Hausse progressive des éditeurs spécialisésUn nombre non négligeable d’éditeurs se sontappropriés, ces dernières années, une ligneéditoriale claire et cohérente, en se spécialisantdans des domaines divers notamment lalittérature et ses différents genres, l'histoire(Editions Dahlab), la littérature africaine (APIC),l'ouvrage académique (OPU) et autres. Unenouvelle maison d’édition a vu le jour, cesquelques dernières années, sous le nom«Librairie Philosophie et Soufisme», spécialiséedans ces deux domaines et qui, à chaque

manifestation consacrée au livre, attire, de plusen plus, de lecteurs intéressés par la doctrinesoufie. Les responsables des Editions APIC ontchoisi, pour leur part, le filon histoire etlittérature africaine, devenant, en quelquesannées, l'une des principales références enmatière de littérature africaine et d'ouvrages decritique historique du colonialisme en Algérie.Un choix, selon l’éditeur, «qui cadre avecl’histoire et la géographie et qui correspond à lalogique et à l’esprit de l'Algérie authentique». Ledirecteur de la maison d'édition Colorset, SamirDjemaâ table, quant à lui, sur la technicité etl'esthétisme du livre et de l’impression. Issu dumonde des arts graphiques et de l’image, M.Dejmaâ innove pour présenter des livres surl'art de la Fantasia, la ville d’Alger et les fêtestraditionnelles à l’image de la fête du Gourara.Misant sur les aspects techniques etartistiques, les Editions Colorset se distinguentaujourd’hui par un cachet particulier. Optant pour la Bande dessinée (BD), la maisond'édition «Z-Link» est la seule qui trône surl'Edition spécialisée dans cet art, ne manquantaucune occasion pour marquer sa présence àtoutes les manifestations consacrées au livre.Son directeur, Salim Brahim considère que cettedémarche témoigne du grand succès réalisé parses éditions, d’autant qu’elles comptent «sespropres lecteurs et férus de BD», à l'affût detoute nouvelle publication.

R.C.

Entre maisons généralistes et éditeurs spécialisésL'édition algérienne

kLa mère dans son infinieaffection a dit dans sa lettre : « Mon fils, je sais que tu es àl’armée, tu dois faire ton devoir.Mais ne fais jamais de mal àpersonne, surtout à la populationcivile, n’oublie pas qu’ils ne fontque défendre leur liberté et leurdignité qui leur ont été ravies parnotre pays : la France. Ils sont dansleurs droits d’êtres humains »…

TARTE DE POMME DE TERRE ET CHAMPIGNONS

INGRÉDIENTS- 6 pommes de terre- 800g de champignons - 1 poireau émincé- 1/2 poivron coupé en dés- 150g de gruyère râpé- 1 cuillère à soupe de beurre- 30cl de crème fraîche- 1 œuf- Sel, poivre

PréparationEplucher les pommes de terre en finesrondelles de la taille de chips à l'aide d'une

mandoline. Faire cuire les rondelles depommes de terre dans l'eau bouillante salépendant 1 minutes, égoutter-les. Fairechauffer le beurre dans une poêle et y fairerevenir le poireau émincé jusqu'à ce qu'ilsoit translucide, ajouter les champignons etle poivron rouge et laisser cuire jusqu'à ceque les champignons soient dorés, saler etpoivrer. Dans un saladier mélanger la crèmefraiche, l'œuf, la moitié de gruyère râpé, selpoivre. Beurrer un moule à manqué etdisposer une couche de rondelles depommes de terre en les faisant sechevaucher légèrement les unes sur lesautres, ajouter une couche de mélange dechampignons, puis recouvrir d'une couchede mélange d'œuf. Recommencer la mêmeopération et finir avec une couche depommes de terre, arroser le tout avec lereste de mélange d'œuf et saupoudrer dereste de gruyère râpé. Enfourner à 200°Cpendant 40mn jusqu'à ce que le gâteau depommes de terre soit doré et croustillant.Servir aussitôt.

vie pratique

HORAIRESVALABLES

DÉPARTS

Alger versParis (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome versAlger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Paris vers

Alger, 08h05, 1h55,

19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Béjaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENTMV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoI N F O SVO L S

La NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018

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Samedi 10 novembre18°C

,Dans la journée :Ensoleillémax 18°C ressentie 24°CVent modéré de sud

,Dans la nuit :Ciel dégagémin 9°C ressentie 20°C Vent modéré d'ouest

Alger : Lever du soleil : 07:20Coucher du soleil : 17:42

Samedi 2 Rabie al awal 1440 :10 novembre 2018Dhor ................12h34 Asser ...............15h25Maghreb ..........17h50Icha..............19h11

Dimanche 3 Rabie al awal 144011 novembre 2018

Fedjr ....................05h48

La betterave est un légume-racine qui se distingue parsa jolie couleur rouge, sa ri-chesse en nutriments et sesmultiples bienfaits pour lasanté. En effet, elle a étéutilisée depuis des milliers

d’années pour ses proprié-tés médicinales qui per-mettent de lutter contreplusieurs troubles de santé.Découvrons donc ce querenferme ce légume et com-ment il agit sur notre orga-nisme !

Les bienfaits santé de labetterave :Réduire les risques de can-cer : Grâce à sa richesse enantioxydants qui luttentcontre les radicaux libres àl’effet pro-inflammatoire et

en anthocyanine, le pig-ment qui lui confère sa bellecouleur rouge et possèdede puissantes propriétésanti-tumorales, la betteraveest un véritable boucliercontre le cancer. En effet,dans les années 50, le mé-decin traitait ses patientscancéreux uniquement avecdu jus de betterave et il ob-tenait des résultats haute-ment satisfaisants.

SantéSept raisons de manger de la betterave

,Pour prendre soin denotre corps et luipermettre d’avoir tout cedont il a besoin pourbien fonctionner, tout sejoue au niveau de notreassiette. En effet, notremode d’alimentation aune influenceconsidérable sur notresanté et sur lefonctionnement de notreorganisme. Ainsi,privilégier laconsommation d’alimentsfrais, naturels et richesen nutriments est lemeilleur choix à fairepour bénéficier d’unesanté de fer et prévenirles maladies. Parmi cesaliments-là, nousretrouvons un légumeaux vertus particulières,à intégrer absolument àson régime alimentairequotidien : la betterave.

santéLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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Jeune homme de 21 ans, handicapé, non-voyant et sourd-muet demande à toute âme

charitable de l’aider pour fair une fibroscopie oeso-gastro-

duodénale en urgence «Allah vous le rendra»

Tél.  : 07 96 62 85 91

Âgée de 50 ans, sans ressources, je présente une insuffisance rénalechronique, demande à tout âme charitable une aide financière

pour une transplantation rénale en urgence. Tél. : 07 73 37 86 09

Nacer Stini qui souffre d’une tumeur cancéreuseau niveau du cerveau qui nécessite une

opération et une hospitalisation en Turquie,s’adresse aux âmes charitables pour une aidefinancière qui va lui permettre de faire cette

opération en Turquie. Le coup de cette prise encharge est de 400 millions de DA. Nacer Stini asubi un accident vasculaire cérébral qui a causé

une hémorragie au niveau du cerveau, il avraiment besoin de votre aide afin qu’il soit

opéré au plutôt possible.

Veuillez contactez : 0558.64.10.05/ 0553.38.49.06

Carré de la solidarité

Jeune homme âgé de21 ans, handicapé,

demande à toute âmecharitable une aidefinancière afin de

subvenir à l’achat decouches et produits

alimentaires.

«Allah vous le rendra»

Tél. : 06 73 25 84 73

Une personne «aumoins» est hospitali-sée quotidiennementpour un cancer bron-chique ou de pou-

mons, a fait savoir jeudi à Oranle Pr Salah Lellou, chef de servicede pneumologie à l’EHU d’Oran.«Le taux d'atteinte des cancersbronchiques et des poumons esten nette augmentation à Orancomme à l’échelle nationale. Lesdonnées statistiques sont presqueles mêmes. Ces cancers prennentde plus en plus d'ampleur en rai-son du tabagisme et de l'absencede culture du dépistage précoce»,a précisé ce spécialiste à l'APS,en marge de l'ouverture du 8econgrès international de pneu-mologie de l'EHU. Tout en relevantque les malades atteints du can-cer sont de plus en plus jeunes,«conséquence du tabagisme sé-vère», a-t-il encore relevé. Le PrLellou a tiré la sonnette d’alarmequant à la gravité de la situation.«Chaque jour, nous accueillonsdans notre service à l'EHU, unepersonne atteinte d’un cancerbronchique et des poumons. Cesmalades arrivent, malheureuse-ment, à un stade très avancé aupoint où l’on ne peut plus opérer

et le recours à la chimiothérapieest immédiat», a-t-il déploré. Lestade très avancé dans lequel ar-rivent les malades interpelle lesspécialistes quant à la nécessitéde redoubler d’efforts en matièrede sensibilisation sur le dépistageprécoce. «Un manque flagrantd'information sur l'importance du

dépistage précoce a été remarquéchez la plupart des malades, d'oùl'importance de doubler les effortsen matière de prévention et de dia-gnostic précoce», a souligné le spé-cialiste. Pour lui, la lutte contre letabagisme demeure aussi l'un desmoyens les plus efficaces pour faireface au cancer. Dans ce sens, il a

rappelé qu’une unité d'aide au se-vrage tabagique a été ouverte de-puis quelques années au niveaude son service.«Cette unité a fait un travail remar-quable. Plus de 20% des personnesvenues pour une consultation etun suivi ont définitivement cesséde fumer. Ce qui est absolument

remarquable», s'est-il félicité. Deson côté, le Pr Roger Escamilla,pneumologue au CHU de Toulouse(France) a déclaré, à la presse,qu’«il faudrait lutter contre le ta-bagisme de manière plus intenseau niveau mondial, pour espérerque les traitements contre les ma-ladies bronchiques soient plus ef-ficaces et plus efficients». «L'Algériefait beaucoup d'efforts en matièrede traitement des pathologies bron-chiques. Il y a une véritable volontéde progresser et de faire face aucancer à travers les différentes ma-nifestations scientifiques organi-sées pour la formation continuedes médecins mais aussi la re-cherche permanente des nouveauxtraitements», a-t-il relevé. Le mêmespécialiste a souligné la nécessitéde «multiplier et d’intensifier le tra-vail de sensibilisation et d’infor-mation sur le danger du tabagismeet du cancer sur la santé des po-pulations». Quelque 500 partici-pants des différentes structuressanitaires du pays ont pris part àce 8e congrès international depneumologie, qui a traité del'asthme, l'allergie et de la Bron-cho pneumopathie chroniqueobstructive (BPCO).n

Au moins une personne hospitalisée chaque jourpour un cancer bronchique ou des poumons

Agé de 35 ans, Djemoui Faïzi, originaire de Oued Souf, est atteint de la maladie de Klippel-Trenaunay, avec des malformationsvasculaires extensives de la cuisse. Son cas a été hérité par embolisation directe sans aucun résultat. Son état nécessite uneprise en charge à l’étranger pour une chirurgie par radiographie. Selon l’avis d’un professeur (Lotfi Hacein-Bey), la maladie(congénitale) n’est pas rapidement évolutive, mais nécessite un suivi à vie, car de nouvelles malformations vasculaires peuventapparaître par ailleurs. Le professeur affirme que si le malade peut être envoyé en France pour traitement, il recommandeun centre qui a une très grande expérience des malformations vasculaires et surtout des chirurgiens de qualité : Lariboisière. Le malade lance un SOS aux âmes charitables pour l’aider.

Pour tout contact : 0666 778 699 / 0558 980 393.Il est aussi joignable sur facebook : Djoumi-Faïzi

Oran

sc ienceLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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Enfant de la banlieue parisienne, dont lesorigines sont algériennes, comment êtes-vous arrivés à devenir astrophysicien derenommée mondiale?Pourquoi l’astrophysique ? C’est vrai quecela aurait pu être aussi la recherchemédicale, ou les lois qui gouvernentl'Univers. C’est précisément, toutd’abord, à mon père Mohand-Saïd venudes montagnes de petite Kabylie, que jedois cette impulsion initiale. En effet, ilme disait de lever la tête et que toutavait une explication, et qu’à toute ma-ladie, il existait un remède qu’il fallaitchercher… Sans savoir lire, il était déjàscientifique, car la science se définit parcet état d’esprit, savoir qu’il existe deslois qui gouvernent le monde et les cher-cher. Voilà ce qui m’a profondément mar-qué. Le reste n’est que chemin pour y ar-river, et il en existe des milliers de façon.Le moteur était là.J’ai donc été formé en physique théo-rique à Paris, puis voulu faire de la re-cherche sur les lois de l’Univers, mais…c’est le Soleil qui m’a pris le premier etje ne l’ai jamais quitté ! Je n’ai pas choisid’être de renommée mondiale, car celan’est pas un but, tout au moins, ce n’étaitpas le mien. J’ai pratiqué le handball àhaut niveau et là, c’est vrai, que c’est unobjectif pour beaucoup de sportifs engénéral. Mais pour la science, je souhai-tais juste comprendre, éprouver la joiede découvrir. Pour reprendre l’analogiesportive, je voulais juste avoir plaisir à«jouer» !

Ce n'était pas évident pour quelqu'un né àBobigny, fils d'un cantonnier, de réussirson intégration en France et parvenir àatteindre la sphère scientifique ?Il faut être juste. A Bobigny, là où j’ai étéélevé, comme partout en Seine Saint-Denis où je suis né, et souvent décriée,bien que mes parents, immigrés avant manaissance, n’avaient jamais ni connu nipassé 5 minutes sur aucun banc d’écolecelle-ci permettait à tous de réussir. Ladifficulté venait du milieu social, de la cul-ture, de la langue, du niveau de vie trèsbas. Mais, à l’école, à part de rares cas,tout était possible. Les institutrices etinstituteurs, que j’ai eu la chance de ren-contrer, étaient pour la plupart juste etaidant, à l’écoute, ne faisant pas de dis-tinction. La ville apportait des aides pourcontrecarrer les problèmes financiers.C’était donc dur, oui, comme conditionsavec 11 enfants à la maison, mais je pou-vais rêver, la tête dans les étoiles, suivantles cours ainsi jusqu’au doctorat !

Pensez-vous qu'être d'une autre origine enFrance est un handicap pour la réussite ?Quelles sont, selon vous, les clés de laréussite ?Mon père était cantonnier, oui, mais il va-lorisait la connaissance, et cela était trèsporteur. L’origine n’était pas vraiment unproblème, et pourtant la guerre d’Algérie,n’était pas vraiment lointaine dans monenfance. On rencontrait quelques préju-gés, mais à l’école, quand je méritais desbonnes notes, je les avais. Je pense quel’école, qui était de très bon niveau dansmon enfance, et qui a pas mal changédepuis, ne doit pas être l’unique sourcepour réussir. Le sport est une formationde l’esprit par la pratique et les valeursqu’il inculque, mais aussi les entraîneursqui ont un réel rôle d’éducateur qu’on ou-blie souvent, et les discussions exté-rieures aussi. Dans mon cas, avec monami de toujours Arab Larabi nous dévo-rions les ouvrages des philosophes etdes hommes de sciences.

Votre récente découverte porte sur lestempêtes solaires et leur impact sur laTerre. Pouvez-vous nous expliquer plus ?Cette découverte avec mon équipeconcerne les éruptions solaires, les mé-canismes à leur origine et leur prédiction.Il s’agit de la seconde découverte sur lesujet en moins de 4 ans, les deux ayantfait la Une/couverture du magazine Na-ture. Une troisième entre les deux éga-lement dans Nature concerne le pro-blème de la température de l’atmosphèrebeaucoup plus chaude, étrangement quela surface du soleil. Revenons aux érup-tions solaires. Les éruptions solaires peu-vent envoyer du rayonnement, des par-ticules et une énorme bulle de matière(qu’on appelle plasma) voyageant du so-leil à la Terre. L’ensemble de ces pro-duits de l’éruption peut avoir des im-pacts importants sur de nombreux sec-teurs de notre activité économique, dessatellites, lanceurs (comme Ariane…),réseaux de distribution d’électricité, GPS,communications maritimes et aériennes,organismes vivants… Tout cela coute-rait énormément dans le cas d’une érup-tion importante comme celle qui a man-qué la terre en 2012 et les compagniesd’assurance le savent. Il devient donc im-portant de prédire une météo spatiale, etcomme tout cela vient du soleil avantd’arriver sur terre. Mes recherches sontsur l’origine de ces éruptions, tant auplan fondamental de leurs mécanismesde déclenchement que celui appliqué deleur prédiction. Ce que nous avons dé-couvert cette année, c'est que les érup-tions étaient produites par une cordemagnétique enfermée dans une cage ma-gnétique et que c’est le combat entrecette corde magnétique et la cage ma-gnétique qui allait dire quelle type d’érup-tion allait se produire et son énergiemaximale. Pour arriver à cela, nous avonssuivi les derniers jours de la grossessed’une éruption très importante surve-nue en octobre 2014, provenant d’unerégion énorme du soleil, pour laquelle lesmédias s’inquiétaient sur la Terre qui al-lait être dans le noir quelques mois plustard. Nous avons mis au point une mé-thode mathématique unique pour prati-quer une sorte d'échographie magné-tique unique, en utilisant les donnéesdu satellite Solar Dynamics Observatoryde la Nasa, pour savoir quelle était lanature du «bébé» magnétique respon-sable de l’éruption. Et là, nous avons dé-couvert une corde enfermée dans unecage, toutes deux magnétiques. Nousavons découvert que la nature de l’érup-tion et son énergie libérée était contrôlépar le rapport de force entre la corde etla cage et que dans le cas de ce typed'éruption c’est la cage qui l’emportait etaucune bulle de matière n’était éjectée,seule du rayonnement ayant causé destroubles de communications en 2014.Alors que dans l’autre type d’éruptionscomme celui que nous avions découverten 2014 et qui avait aussi fait la couver-

ture de Nature, c’est la corde qui l’em-portait et propulsait une éjection demasse qui devenait un gigantesque nuagemagnétique voyageant vers la terre etgénérant un orage géomagnétique.

Vous avez participé récemment aulancement, par l'ambassade d'Algérie enFrance, du Cercle Saint-Augustin, un cadrede réflexion entre la diaspora algérienneen France pour explorer les possibilités dejeter des passerelles avec l'Algérie.Comment comptez-vous participer à cecercle de réflexion et quelles sont vosattentes ?Ce cercle est une excellente initiative. Iln’est pas construit verticalement maishorizontalement, et son but est de per-mettre la création active d’un réseaud’expertises et d’expériences permet-tant de favoriser les interactions fruc-tueuses avec les institutions, jeunes etmoins jeunes chercheurs, universitairesou non en Algérie. Les attentes sont dif-férentes. Certains collègues ont étudié enAlgérie et connaissent bien le systèmeéducatif et de recherche et ont parfoisconnu des difficultés à construire le pontavec l'Algérie. N’ayant pas été élevé etéduqué en Algérie, j’ai un regard neuf etnaïf peut-être. Je suis donc optimistedans ce sens. Nous sommes souvent iso-lés et ignorons les expériences des autrescollègues et le Cercle peut permettre decoordonner de tels efforts, et de favori-ser et aider à construire de telle rela-tions.

On parle beaucoup, ces temps-ci, de ladiaspora algérienne vivant à l'étranger etde ses capacités à donner un plus auxefforts de recherche et dedéveloppement déployés en Algérie.Concrètement, quel apport pourraitdonner cette diaspora à l'Algérie, un paysqui a toujours besoin de ses enfants?C’est d’abord le pays d’origine qui pos-sède une dynamique et celle-ci est en-suite suivie par une réponse de la «com-munauté» (je n’aime pas le mot diaspora,ou même communauté) à l’étranger. C’estdonc avant tout la formation dans le paysqui est le secteur primordial, une for-mation adaptée aux besoins écono-miques. Ce travail peut et doit aussi êtrefait en parallèle avec les autorités fran-çaises sur place en Algérie, car des ac-cords de coopération sont établis entreles deux pays et peuvent aussi contri-buer à la mise en place d’action. Sou-vent, comme c’est mon cas, il s’agit de ci-toyens nés et formés en France.

Comment évaluez-vous le niveau de larecherche en Algérie, les moyens mis à sadisposition et quelles sont, d'après vous,les priorités pour arriver à concilier lemonde de la recherche au développementéconomique ?Les chercheurs algériens sont talentueux,pas moins que ceux de n’importe quelautre pays. J’en rencontre dans desconférences internationales de haut ni-veau. Mais le niveau qu’ils arrivent à re-joindre peut être disparate en raison desmoyens nécessaires pour mener cette re-cherche qui sont aussi différents suivant lesdisciplines. Un chercheur vit par son lienavec l’International, car la recherche est in-ternationale avant tout. Il faut penser ainsi,car la recherche concerne l’humanité touteentière et est acceptée par elle. Sinon, l’en-fermement est une sorte de mort incom-patible. C’est un mécanisme à double flux.Il faut envoyer à l’étranger et accueillir deschercheurs étrangers dans les laboratoiresalgériens. C’est ce qui est fait dans les pays

en pointe de la recherche. D’où je suis ici,loin du système algérien, je dirais que celame parait plus difficile dans le domaine ex-périmental que celui de la théorie pure oùle manque de moyens peut tout de mêmepermettre de progresser. Les expériencesnécessitent des moyens importants qui,seuls, peuvent permettre de se hisser à unniveau et ainsi faire que les jeunes cher-cheurs algériens aient une valeur à l’étran-ger où ils pourront séjourner et les labo-ratoires algériens, réciproquement, pour-raient être attractifs.Contrairement à ce que certains pensent,investir dans la science et la recherchec’est gagner dans le développement éco-nomique et éducatif, de manière naturelle.C’est investir pour l’avenir des adultes aujeunes. La science ne s’arrête pas qu’auxscientifiques. Elle inonde et nourrit l’édu-cation et la société. La recherche sert àformer les politiques, les décideurs, les en-trepreneurs qui ne deviendrons pas tousdes chercheurs. Ils pensent au-delà de l’uti-lisation immédiate, et cela paie, pour le du-rable. Le monde politique y gagne aussi. Ilfaut accroître les investissements dans la re-cherche et, plus généralement, c’est scienceet l’éducation qui seront utiles pour le futur.Dans des pays comme le Japon, Singapourou l’Allemagne, le développement va depair avec la recherche. Le budget de la re-cherche et l’éducation doit être plus élevé,c’est un investissement pour l’avenir quipayera.

Les autorités algériennes ont consentid'énormes efforts dans la massification del'enseignement supérieur. Pensez-vous quela place, maintenant, est à la nécessaireintégration professionnelle des diplômés(l’employabilité) ?Encore une fois, Je ne vis pas ni n’ai jamaisvécu en Algérie. Cependant, quand onpense à la recherche, on pense à l'ensei-gnement supérieur. Mais il faut penser édu-cation tout court. La science, qui forme lescitoyens et les protège, commence bienplus tôt avec des esprits plus jeunes, quelsqu’ils soient, qui seront des citoyens bienarmés pour réfléchir et atteindront l’en-seignement supérieur, bien plus tard. Leschercheurs contribuent à former les pro-fesseurs et les instituteurs qui eux formentensuite les jeunes. D’autre part, former parl’enseignement supérieur est bien, mais jem’interroge sur le sens d’engagement sansse soucier de l’intégration professionnelleen même temps. Là encore c’est un systèmeà double flux, les deux en même temps etréciproquement. Il faut travailler avec lesentreprises et ne pas attendre la fin de for-mation pour s’intéresser à elles. Prenonsl’exemple du numérique comme le Big Data.La demande est tellement grande que lesentreprises manquent de candidats. Lesgrandes écoles intègrent de telles forma-tions pour répondre à cette demande pourl'avenir. En Algérie, il faut une synergie,entre la recherche, qui nourrit l’enseigne-ment, et l’industrie locale et internationale.Les Algériens doivent trouver un emploicorrespondant aux besoins des entreprisesprésentes sur le sol ou à l’étranger. Desformations avec un lien fort avec l’in-dustrie, incluant de nombreux stages doi-vent être renforcées. On comprend qu’onrejoint alors la question des moyens. Pre-nons par exemple encore l’informatique,nourriture de base de toute formationou industrie. Former à la théorie infor-matique c’est bien, mais ce sont les nom-breux stages et classes d’apprentissagesqui rendent la connaissance utile. Et pourcela, il faut beaucoup de cours pratiquesavec des moyens informatiques à la hau-teur. n

L’interview de l'astrophysicien Tahar Amari à l’APS

A la suite du mouvement de contestationpopulaire qu’a connu l’Iran de fin dé-cembre 2017 à début janvier 2018, le tauxde change s’est considérablement dé-gradé, la volatilité s’est accentuée, etl’écart entre le cours officiel et celui dumarché parallèle s’est élargi et entre ledébut du mois de décembre 2017 et ledébut du mois mars 2018, le rial s’est dé-précié fortement par rapport au dollar.Ainsi, le le Rial iranien (IRR) a été coté à14777,90 pour un euro en 2011, 15643 uneuro en 2012, 24456 un euro en 2013, 34653un euro en 2014, 32188 un euro en 2015 le19 mai 2017 à 36335 IRR un euro. Le 07aout 2018 annonce des sanctions à 42105un dollar officiel s’échange à 50965, uneuro , donc une très forte dépréciation dela monnaie iranienne qui influe sur le tauxd’inflation . Sur le marché noir, selon le Fi-nancial Information Market, site référencesur les fluctuations du marché des de-vises. le dollar avait dépassé les 50 000rials en avril 2018, et depuis juillet 2018,plus de 65.000 rials, avec le risque d’allervers 90.000/100.000 malgré les menacesdes autorités de l’interdiction à tout ci-toyen de posséder l’équivalent de plusde 10 000 euros en devises étrangères etcontre tous ceux qui pratiquent d’autrestaux de « poursuites judiciaires », com-parables à celles réservées aux « trafi-quants de drogues ». Selon le FMI, le tauxd'inflation a été de plus de 35% entre2012/2013 et grâce à une plus grande ri-gueur budgétaire ramené à 15,6% en 2014,12,0% en 2015, 8,9% en 2016, 8,0% en 2017mais repart à la hausse à 13,7% en juin2018 dont l’inflation alimentaire atteintplus de 20% expliquant les récentes ten-tions sociales et le relèvement du tauxd’intérêt bancaire qui est de 18% en juillet2018 ce qui ne fera que freiner l’investis-sement .En fait ce taux est beaucoupplus élevé selon Steve H. Hanke, profes-seur d’économie appliquée et codirec-teur de l’Institute for Applied Economicsand the Study of Business Enterprise àl’université Johns-Hopkins de Baltimore,tenant compte de la sphère informellequi s’aligne sur le prix du marché libre.

4- L’Iran face aux sanctionsaméricaines Les Etats-Unis concrétisent leur retraitde l'accord sur le nucléaire iranien de2015 et accentue la pression sur Téhé-ran, en rétablissant un second volet demesures de sanctions le lundi 5 novembreà 13h30 TU, concernant notamment lesecteur énergétique où la dépendanceaux hydrocarbures reste forte, les ex-portations de pétrole ,selon la banquemondiale, assurant 40% des recettes deTéhéran. Huit pays vont disposer d’unedérogation de six mois durant laquelle ilspourront continuer à importer du pétroleiranien. Sont concernés : la Chine, l’Inde,le Japon, la Corée du Sud, l’Italie, la Grèce,la Turquie et Taïwan. Selon l’agence Reu-ters en moyenne octobre 2018, l’Organi-sation des pays exportateurs de pétrole(Opep) a extrait 33,31 millions de barilspar jour (bpj) soit 390.000 bpj de plusqu’en septembre. une partie du supplé-

ment de production de l’OPEP provenantde l’Irak seconde réserve mondiale de pé-trole (léger) à un coût inférieur à 20% decelui de l’Arabie Saoudite et en cas destabilité pouvant facilement produire plusde 5/6 millions de barils /jour, , de la Ré-publique du Congo et de la Guinée Equa-toriale, qui ont rejoint l’organisation en2018 et 2017, mais certains pays del’OPEP n’ont pas respecté les quotas.Ainsi, les EAU a connu une augmentationde la production de 200.000 bpj à 3,25millions de bpj, la Libye avec une pro-duction de 1,22 million de bpj enmoyenne, en hausse de 170.000 bpj, quipourrait en cas de stabilité produire en-viron 2 millions de barils/j. Les expertsprévoient également une augmentationde la production au Kazakhstan et au Bré-sil. La production de l’Iran (5% des re-serves mondiales de petrole et quatrièmerang dans le monde avec environ 150 mil-liards de barils et deuxième reservoir degaz naturel après la Russie avec 34.000milliards de mètres cubes gazeux ) aconnu une production de 1,85 millions ba-rils/j en octobre 2018,l largement infé-rieur du quota fixé par l’OPEP, ses prin-cipaux clients étant la Chine, l’Inde et laTurquie, recul inférieur aux anticipa-tions du moins pour l’instant. Hors Opep,la Russie a produit 11,41 millions de bpj,avec 11,36 millions de bpj en septembre2018. Le ministre de l'Energie de l'Arabiesaoudite a fait savoir le 30 octobre 2018sous pression américaine de porter laproduction d'or noir à 12 millions de ba-rils par jour contre 10,7 millions actuel-lement, pour combler la production ira-nienne et dans ce cas il sera suivi par laRussie qui ne veut pas perdre des partsde marché. En cas où les pays OPEP etnon OPEP ne comblerait pas le déficit ira-nien, selon les analystes de Bank of Ame-rica Merrill Lynch, sauf crise mondialemajeure où le prix pourrait descendre endessous de 60 dollars, le prix du Brentpourrait augmenter, d’environ de 8 à 9dollars par baril, au dessus de 70 dollarsle baril, étant le prix d’équilibre afin de nepas pénaliser ni les pays consommateursni les pays producteurs. En cas d’ac-croissement de la production et une crois-sance de 2/3%, le cours du Brent devraitfluctuer, entre 65/75 dollars en 2019.Touten rappelant qu’un prix supérieur à 60dollars devrait entrainer l'entrée massivedu pétrole et du gaz de schiste US dont lesgisements marginaux, qui sont les plusnombreux, deviennent rentables avec uneproduction supérieure à 10 millions debarils/jour. En août 2018, selon l’Agenceaméricaine d’information sur l’énergie(EIA), les USA sont devenus le premierproducteur mondial de pétrole, devant laRussie et l’Arabie saoudite, avec 10,9 mil-lions de barils par jour et cette produc-tion devrait même dépasser 11,5 millionsde barils par jour en 2019. (voir contri-bution internationale du professeur Ab-derrahmane Mebtoul Mena/Forum- diffu-sion internationale Londres/Bruxelles «The eight factors determining the price ofoil by Dr A. Mebtoul | Nov 1, 2018 LesEtats-Unis concrétisent leur retrait de l'ac-

cord sur le nucléaire iranien de 2015 et ac-centue la pression sur Téhéran, en réta-blissant un second volet de mesures desanctions le lundi 5 novembre à 13h30TU, concernant notamment le secteurénergétique où la dépendance aux hy-drocarbures reste forte, les exportationsde pétrole ,selon la banque mondiale, as-surant 40% des recettes de Téhéran. Huitpays vont disposer d’une dérogation desix mois durant laquelle ils pourront conti-nuer à importer du pétrole iranien. Sontconcernés : la Chine, l’Inde, le Japon, laCorée du Sud, l’Italie, la Grèce, la Turquieet Taïwan. Rappelons qu’une Une pre-mière vague de sanctions américaines esten effet entrée en vigueur le 07 aout 2018à 04h01 GMT (06h01 en France). Elle com-prend des blocages sur les transactions fi-nancières et les importations de matièrespremières, ainsi que des mesures pénali-santes sur les achats dans le secteur au-tomobile et l'aviation commerciale. Ellesera suivie, en novembre, de mesures af-fectant le secteur pétrolier et gazier ainsique la Banque centrale (voir interviewdu professeur Abderrahmane Mebtoul enarabe à l’agence internationale iranienneIRNA le 28 juillet 2018 « impact des sanc-tions américaines contre l’Iran sur lecours du pétrole). Le président améri-cain, menace je le cite " tout pays qui fe-rait du commerce avec l'Iran ne pourra lefaire avec les Etats Unis d'Amérique".Quelle sera la position officielle du gou-vernement algérien ? Ces sanctions amé-ricaines risquent d’avoir un impact né-gatif, la reprise du commerce extérieuret de l'investissement iranien alors queles exportations d'hydrocarbures avaientretrouvé leur niveau précédant ces sanc-tions. Pour preuve, le volume deséchanges commerciaux entre l'Iran et lesEtats membres de l'UE a atteint 16,6 mil-liards d'euros au cours des 10 premiersmois de 2017, soit une augmentation de61,6% par rapport à la même période del'année 2016. Qu’en s erat-il fin 2018 ?Nous assistons à un retrait progressif desgrands groupes tant américains qu’eu-ropéens. Ainsi Après l'accord de 2015, legroupe pétrolier et gazier français Totals'était associé au chinois CNPC pour in-vestir 5 milliards de dollars dans l'ex-ploitation du gisement gazier South Pars,dans le Golfe Persique. Un projet dontTotal, qui n'a pas pu obtenir de dérogationaméricaine, va probablement se désen-gager. L'industrie ferroviaire italiennepourrait pâtir des sanctions. Le groupe pu-blic des chemins de fer Ferrovie delloStato a en effet signé en juillet 2017 un ac-cord pour la construction d'une ligne àgrande vitesse entre Qom et Arak, dans lenord de l'Iran. L'Italie était redevenue lepremier partenaire commercial européende l'Iran, ses exportations vers ce paysayant augmenté de 12,5% en 2017, attei-gnant 1,7 milliard d'euros. Dans le tou-risme, les compagnies britanniques Bri-tish Airways et allemande Lufthansa, quiavaient repris des vols directs vers Téhé-ran, vont devoir cesser cette activité sielles veulent continuer à opérer librementdes vols transatlantiques. Le français Ac-

corHotels, qui a ouvert deux hôtels à l'aé-roport de Téhéran en 2015, pourrait êtrepénalisé, tout comme le groupe émiratiRotana Hotels qui disait vouloir s'implan-ter en Iran. La loi dite « blocage » ap-prouvée par les ministres des Affairesétrangères de l'UE le 16 juillet 2018, an-nulant les effets dans l'UE de toute déci-sion de justice étrangère fondée sur cessanctions, afin de protéger les entrepriseseuropéennes qui décident de prendre desrisques en restant en Iran et qui s'exposentaux sanctions américaines qui .entreraen vigueur le 07 juillet 2018, pour contour-ner les sanctions américaines, qui inter-dit aux entreprises européennes de seconformer aux effets extraterritoriaux dessanctions américaines, sous peine de pé-nalités fixées par chaque Etat membre,sera-t-elle efficace face aux exigences amé-ricaines et surtout . aux transactions mon-diales qui en majorité se font en dollars,l’euro étant encore une monnaie acces-soire, démontrant que l’Europe tant poli-tique qu’économique n’est pas autonomedans les grandes décisions économiques?,Qu’en sera t- il de la menace de l’Irande bloquer le détroit d'Ormuz large de 40kilomètres, situé entre le Golfe d’Oman etle Golfe persique qui est un importantcouloir maritime, constituant un pointde passage pour plus de 30 % du com-merce mondial de pétrole. À plusieurs re-prises, le Guide suprême iranien et lesGardiens de la révolution ont brandi lamenace d’un blocage si les exportations depétrole venaient à être bloquées par lessanctions américaines. Cela explique lamenace du président américain exigeantde l’OPEP accroître la production afin defaire baisser les prix, tout en rappelant lesliens entre certains membres du cartel etles Etats-Unis. Mais cet accroissement dela production de deux grands producteursà la fois l’Arabie Saoudite et la Russie nerisque t-il pas de lettre en cause les ac-cords de Vienne tout en n’oubliant pascette volonté politique des USA accroîtreleur part de marché en Europe via l’im-portance du pétrole / gaz de schiste bou-leversé la carte énergétique mondiale ?Que cache ce récent discours du prési-dent américain, de vouloir rencontrer lesdirigeants iraniens ? En cas de sanctionseffectives, les autres pays de l’OPEP, étantdes concurrents de l’Iran, y compris laRussie, plus précisément, en dehors dumarché noir qui risque de se développerreste la Chine gros consommateur d’éner-gie qui pourrait à la fois importer le pétroleet le gaz à un prix plus bas que le prix dumarché, l'Iran étant payé en monnaie chi-noise pour contourner le dollar , freinantpar là, la hausse et investir massivementen Iran bouleversant les équilibres éco-nomiques anciens au niveau de la régionavec une porte d'entrée en Afrique déjàfortement présente. D'une manière gé-nérale les sanctions américaines risquentde bouleverser toute la carte géopolitiqueet énergétique au Moyen- Orient.

(Suite et fin)Professeur des universités, expert

international Dr Abderrahmane Mebto

Nucléaire iranien

contributionLa NR 6302 - Samedi 10 novembre 2018

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L’économie iranienne face aux sanctions américaineset incidences géopolitiques et énergétiques,Les Etats-Unis concrétisent leur retrait de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 et accentue la pression sur Téhéran, en rétablissant un second voletde mesures de sanctions le lundi 5 novembre à 13h30 TU, concernant notamment le secteur énergétique où la dépendance aux hydrocarbures resteforte, les exportations de pétrole, selon la Banque mondiale, assurant 40% des recettes de Téhéran. Huit pays vont disposer d’une dérogation de sixmois durant laquelle ils pourront continuer à importer du pétrole iranien. Sont concernés : la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, l’Italie, la Grèce, laTurquie et Taïwan. Alors que Le Brent avait atteint le 3 octobre un pic de 86,74 dollars, le cours du pétrole du 05 novembre 2018 a été coté à 73,68 dol-lars le Brent (64,64 euros) et 63,70 dollars le Wit (55,89 euros) avec un cours dollar/euro 1,14, les bourses ayant anticipé les sanctions contre l’Iran

planèteLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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La dune du Pilat, plus grandedune d’Europe, située en bor-dure des Landes de Gascogneen Gironde, a été habitée du-rant plusieurs siècles. C’estce qu’ont mis en lumière des

fouilles archéologiques, toujours encours, ayant révélé des objets remon-tant jusqu'à l'âge du Fer. C’est un deshauts lieux du tourisme dans le sud-ouest de la France. Avec ses 106,6 mètresde haut et ses trois kilomètres de long,la dune du Pilat est connue pour être laplus haute d’Europe. Un extraordinaireamas situé à l'entrée du bassin d'Arca-chon qui cache pas moins de 55 millionsde mètres cubes de sable mais pas seu-lement... Elle recèle aussi bien des se-crets vieux de plusieurs millénaires. Depuis une quinzaine de jours, uneéquipe bénévole de fouilles, autoriséepar le ministère de la Culture, creuse eneffet une parcelle de 500 mètres carréspour y trouver des traces de vie humaineantérieure. Une mission qui est loind'être inédite puisque les premières dé-couvertes ont commencé dans les an-nées 1980. Mais la dernière opérationd'ampleur remontait à 2014.

Un site de production de sel Philippe Jacques, un enseignant enscience de l’ingénieur, est à la tête de lapetite troupe qui a déjà récolté des pe-tits morceaux de céramique, provenantd’anciens moules à sel, indiquant la pré-sence d’un site de production de sel da-tant du début de l’âge du Fer (700-600avant notre ère). «C’est très sommaire, ily a un foyer. Il suffisait de chauffer l’eau»,explique à l’AFP, l'archéologue et ensei-gnant en Sciences de l'ingénieur. Ce n’estpas le premier foyer découvert, ce quisignifie que «ces populations, dont lenombre est difficile à estimer, sont ve-nues s’installer pour produire du sel»,avance le spécialiste, ajoutant que ces

humains ont également sans doute ame-ner des troupeaux pour pratiquer l'agri-culture. Mais pour le plus grand bonheurdes archéologues, ce ne sont pas les seulsindices d’une vie humaine antérieure dé-couverts dans le sable. La dune semble même avoir vu défiler, aufil des époques, de nombreuses popula-tions. Ainsi, des vestiges d’habitationsont été mis au jour, caractérisés par destrous de poteau. «Il y en a 22, cela veutdire que plusieurs bâtiments se sont sansdoute succédé», continue PhilippeJacques. Parmi les objets découverts, fi-gurent également des morceaux de po-terie dont la date reste à estimer par desanalyses. Les missions précédentes

avaient permis de récolter des silex, despots ou encore une urne funéraire remplied’os calcinés. Mais le sable et son aci-dité finissent par faire disparaitre beau-coup de choses, expliquant le faiblenombre et la détérioration des vestigesmis au jour. Bien qu'aujourd’hui déser-tique, ces recherches prouvent une nou-velle fois que la dune du Pilat a été habi-tée à travers les époques. «Il faut imaginerune côte complètement différente, uneforêt avec des clairières», précise Phi-lippe Jacques. Entre la forêt et la mer si-tuée en contre-bas où se jetaient plu-sieurs estuaires, nos ancêtres avaientainsi de multiples sources de nourriture.Selon les spécialistes, la construction de

la dune aurait été longue et riche en re-bondissements. Le sable ramené par lescourants marins et les vents violents a re-couvert la forêt avant que celle-ci ne soitune nouvelle fois envahie par le sable.Un phénomène qui se serait répété àquatre reprises, de la fin de la Préhistoireau début du 18ème siècle. «On parle tou-jours du désert des Landes et on s’aper-çoit qu’en fin de compte, les gens ont oc-cupé de tout temps le secteur», conclutPhilippe Jacques. Une fois les dernièresfouilles achevées, le site archéologiquesera recouvert après avoir été mesuré etphotographié. Les vestiges en seront en-suite extraits avant d’être exposés dansun futur musée, à La Teste-de-Buch.n

La dune du Pilat révèle de nouvellesdécouvertes archéologiques

Teotihuacan : une chambre et un tunnelsecrets découverts sous la Pyramide de la LuneAprès des opérations de mesure effectuéesl’an dernier, des archéologues apportentavec certitude leur interprétations surd’étranges structures décelées au cœur dela Pyramide de la Lune, monument méso-américain bâti dans l’actuel Mexique. Selonles spécialistes, un couloir situé huit mètressous la surface du monument pourrait êtreun espace rituel destiné à reproduire… lesEnfers ! Après des siècles d’exploration, la Py-ramide de la Lune semble encore bien loind’avoir livré tous ses secrets. Une part dumystère entourant cet incroyable monu-ment précolombien de 46 mètres de hautbâti vers l’an 200 de notre ère vient toutefoisd’être levée : des archéologues ont décou-vert, caché dans ses entrailles, un couloircaché menant à une énigmatique chambresouterraine. Un possible passage vers… lesEnfers ! Tout a débuté il y a un an. En 2017,les archéologues du National Institute ofAnthropology and History (INAH), auMexique, épaulés par des géophysiciens dela National Autonomous University annon-çaient la découverte de signes indiquant la

présence probable de telles structures. Desindices apportés par une technique d’ima-gerie souterraine connue sous le nom deprospection électrique, une technologiebasée sur la mesure des variations de ré-sistivité du sous-sol ; les structures enfouieslimitant plus ou moins, en fonction de leurnature, le passage du courant électrique.

Des électrodes pour modéliser le sous-solC’est ainsi à l’aide d’électrodes plantées à lasurface de la pyramide que les archéologuesont pu en explorer les entrailles, et ce sansengendrer le moindre dégât sur sa struc-ture millénaire, considérée comme ladeuxième plus importante de la région abri-tant Teotihuacan, antique cité qui consti-tue l'un des sites archéologiques majeurs dela vallée de Mexico. Après plusieurs moisd’analyses minutieuses, les scientifiques ontenfin pu confirmer avec certitude les pre-mières interprétations effectuées l’an dernierjuste après l’obtention des données sur leterrain. «La cavité, qui pourrait être un es-

pace funéraire, mesure 15 mètres de large etle conduit débouche au Sud de la Plaza dela Luna. En outre, de nouvelles mesures ontété effectuées pour localiser l’entrée du tun-nel situé à huit mètres de profondeur», ex-pliquent les spécialistes dans un communi-qué.

Un possible espace rituel«Le passage, situé à huit mètres de profon-deur, pourrait constituer un espace rituel.[…] (Sa) fonction pourrait être de simuler lesEnfers», estime Verónica Ortega, directricedu projet de conservation de la Plaza de laLuna. Une hypothèse étayée par des dé-couvertes effectuées il y a une trentained’années par deux autres archéologues.«Lors des explorations menées à la fin desannées 1980 via des tunnels creusés aucœur de la pyramide, les archéologuesRubén Cabrera et Saburo Sugiyama avaientdécouvert des squelettes d'individus pré-sentant une déformation crânienne,comme dans la région maya, ainsi que di-vers objets en pierre verte (colliers, figures

anthropomorphes faites de mosaïques),il n’est donc pas difficile de penser quequelque chose de similaire pourrait êtretrouvé dans le sous-sol», avance VerónicaOrtega. Ce faisceau d’indices converge par-faitement avec les théories avancées jus-qu’à présent sans réelle certitude concer-nant les usages de ce monument hors ducommun. «Cet immense complexe d’of-frandes rituelles constitue le cœur sacré dela ville de Teotihuacàn», souligne VerónicaOrtega. Une ville qui, a son apogée, revê-tait tous les attributs d’une véritable mé-gapole, peuplée qu’elle était d’environ125 000 habitants. «Tout le monde la consi-dère comme un haut lieu de la civilisation,d’où le fait que ce qui peut être découverten son cœur peut aider à lever le voile surles relations qu’entretenait cette métro-pole avec d’autres régions méso-améri-caines», conclut Verónica Ortega. Des sièclesque les archéologues l’auscultent avec mi-nutie, et voici que la Pyramide de la Lunepourrait - enfin - livrer certains autres deses secrets.n

«Après la réunion qui s'est tenue au siègede la FAF avec Zetchi et Medouar, ce der-nier nous a présenté des excuses et a pro-mis de consulter les membres du bureaudans le futur. Maintenant que tout est ren-tré dans l'ordre le bureau exécutif reprendses activités», a assuré Akil Adrar, membredu bureau exécutif de la LFP.A l'issue de cette réunion, les présents ontégalement fixé un «délais d'une semaine»pour désigner un secrétaire général deLFP, un poste vacant depuis l'arrivée deMedouar à la tête de Ligue. «Nous avonsintroduit un nouveau membre dans le bu-reau. Il s'agit de Djamel Messaoudene, quiaura la mission de mettre sur pied les dif-férentes commissions qui aideront à amé-liorer le travail de la Ligue», a ajouté Adrar.Pour rappel, cinq membres des six com-posants le bureau exécutif de la Ligue defootball professionnel (LFP) avaient décidémardi soir, à l’issue d’une réunion tenue à

El-Eulma, de geler leurs activités en guisede contestation aux décisions «unilaté-rales», prises par le président AbdelkrimMedouar.A l’origine du conflit entre Medouar et lesmembres du Bureau exécutif le report dumatch USMA-JSK qui devait se jouer mardidernier dans le cadre de la 13e journée,avant d’être reprogrammé ce vendredi. Ce match qui devait se jouer initialementlundi 5 novembre, a été décalé de

24 heures, ce qui n’a pas été apprécié parle président de la JSK Chérif Mellal. Ce der-nier a critiqué violemment le président dela LFP Abdelkrim Medouar. Le patron des «Canaris» a été convoquépour la prochaine séance de la commissionde discipline prévue le 12 novembre 2018pour ses «déclarations publiques en vio-lation de l'obligation de réserve, et outrageet atteinte à la dignité et à l’honneur d’unmembre de la Ligue professionnelle».

Conférence de presse ce dimanche Abdelkrim Medouar, président de la Liguede football professionnel, accompagné desmembres du bureau de ligue, animera ledimanche 11 novembre 2018 à 11h, à lasalle des conférences du stade du 5-Juillet,une conférence de presse durant laquelleil reviendra sur la gestion de la LFP depuisson élection et des perspectives d'avenir.

R. S.

Ligue de football professionnel

sportLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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nLes membres du bureau après la cérémonie de reconciliation. (Photo > D. R.)

,Les cinq membres du Bureauexécutif de la Ligue de footballprofessionnel (LFP) qui avaientgelé leurs activités mardi dernier,à cause des «décisions unilaté-rales» de leur président AbdelkrimMedouar, ont décidé de reveniraux affaires après une réunionavec ce dernier et le président dela Fédération algérienne (FAF), quis'est tenue jeudi à Alger, a apprisl'APS auprès d'un membre du Bu-reau exécutif.

Le BE de retour aux affaires après une réunion avec Zetchi et Medouar

Le président intérimaire de la Fédérationalgérienne de sports mécaniques (FASM),Amir Benomar, a exprimé sa satisfactionpour le bon déroulement de la 4e éditiondu Rallye d'Algérie «Challenge Sahari in-ternational», marqué notamment par l'uti-lisation pour la première fois du systèmede localisation à distance (GPS) demarque Stella. «Nous avons rencontré quelques difficul-tés pour l'application du système de lo-calisation à distance (GPS) de marqueStella, lors de la première étape de cetteédition, mais nous sommes parvenus parla suite à maitriser son fonctionnement»,a déclaré Benomar lors d'un point de

presse. «Les opérations de contrôle sontréussies grâce à ce système, mais nousavons constaté que certains pilotes al-gériens ne maitrisent pas encore le - Readbook -, qui répond aux normes interna-tionales et préparé électroniquement parle système Stella», a-t-il ajouté.Le président de la FASM a également in-diqué que l'objectif de la Fédération estde réussir cette édition au niveau tech-nique. «Les échos positifs qui nous parviennentprouve que nous progressons notammentgrâce à l'utilisation du système Stella quiprocure des indications précises sur lesconcurrents dans le Sahara, à l'instar du

système Okawa utilisé lors de l'édition2016», a-t-il expliqué. Lors de sa rencontreavec la presse, Benomar a également faitsavoir que la FASM a été approchée parun grand constructeur automobiles al-lemand pour étudier les moyens d'orga-niser un rallye en Algérie sous l'égide decette marque, à l'image d'une course auxEmirats arabes unis.Outre les 129 Algériens, cette 4e éditiondu Rallye «Challenge Sahari international»

dédiée à la mémoire du président de laFédération algérienne des sports méca-niques (FASM) Chihab Baloul, décédé enseptembre dernier, enregistre la présencesoixante-deux pilotes étrangers repré-sentants 7 pays : la Libye (7 participants),la Turquie (2 participants), la Grande-Bretagne (4 participants), le Portugal (8participants), l'Espagne (1 participant),l'Italie (23 participants), la France (17participants). n

Challenge Sahari La FASM satisfaite du déroulement de la 4e édition

Les équipes algériennes de kata et kumité(messieurs et dames) engagées dans lesépreuves par équipes des Mondiaux-2018de karaté, ont été éliminées en phase depoules, disputée jeudi à Madrid (Es-pagne). La meilleure performance a étésignée par l'équipe masculine de kataqui après avoir battu l'Angleterre (3-2),s'est inclinée en demi-finale de poulesface à l'Italie (1-4).En kumité, l'équipe algérienne toujoursen course dans le tableau masculin aprèssa victoire face à la Chine (3-1), défierale Kazakhstan au prochain prévu cetaprès-midi.Chez les dames, les équipes de kumitéet kata ont été éliminées au premier tour,respectivement, face à la Russie (2-3) etla Serbie (0-5). La 4e journée de compé-

tition, prévue hier, sera également consa-crée aux épreuves par équipes (mes-sieurs et dames), selon le programmeofficiel.La sélection nationale prend part au ren-dez-vous de Madrid avec 18 athlètes donthuit dames.Selon les organisateurs, quelque 1 400karatékas de 132 pays dont une quaran-taine de nations africaines, prennent partaux Mondiaux-2018, ce qui constitue unrecord, poussant la Fédération mondialeà rallonger la compétition d'un jour. Cetournoi mondial sera l'unique à ce niveauavant les débuts olympiques de la dis-cipline à Tokyo-2020.Chaque médaillé d'or obtiendra environ2 000 points dans le nouveau classementolympique, établi en juillet dernier.n

Mondiaux de karaté-do Les équipes algériennes éliminées

dès les premiers tours Basket-ball

Victoire de l'Algérie devant les Emirats arabes unis

La sélection algérienne de basket-ball adécroché sa première victoire au cham-pionnat arabe des nations (messieurs),en s'imposant devant son homologue desEmirats arabes unis sur le score de 84 à69 (mi-temps : 42-38), en match comptantpour la deuxième journée de la compéti-tion disputé jeudi au Caire.L'ailier algérien Abdellah Hamdini a signéun double-double avec 31 points à 68%de réussite aux tirs (13 sur 18) et 10 re-bonds. Le deuxième match de la journée opposele Bahreïn à l'Arabie saoudite, alors que

l'Egypte est exempte. Lors de la 1re journéedisputée mercredi, les Algériens s'étaientinclinés face aux Egyptiens (tenants) surle score de 62 à 69. Le premier tour de la23e édition du championnat arabe des na-tions qui se limite à cinq pays seulement,se dispute en une seule poule dont lesquatre premiers au classement se quali-fieront aux demi-finales.Lors de la dernière édition du champion-nat arabe des nations disputée en janvier2017 en Egypte, l'Algérie avait été éliminéeen quarts de finale par le Bahreïn (63-76).n

sportLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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Tournoiinternational"juniors"Protaras à Chypre:l'Algérien Reguigéliminé en quartsde finale

Le tennisman algérienSamir Hamza Reguigs'est incliné jeudidevant le ChyprioteSergios Kyzas par deuxsets à zéro en quartsde finale du tournoiinternational«juniors» Protaras, quise déroule du 6 au 10novembre 2018 àChypre. Reguig tête de série N° 5 a concédé lepremier set 6-1 puis6-0 au second devantun adversaire classétête de série N° 3.Lors des toursprécédents, Reguig(877e mondial) avaitdominé le jeuneUkrainien DenisChelombitko 6-4, 6-2avant de battre leFrançais Aubin Duchier6-3, 6-4. Cettecompétition de Grade5, qui se déroule surles courts en tapis duTennis Club Paralimni,a drainé laparticipation decertains joueursrelativement bienclassés sur le planmondial, notamment,le Chypriote StefanosSavva (404e).n

E ND E U X M O T S

La folle farandole est déjà en route

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Comité de coordination :Radia Zerrouki, Amar KhelifiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger.Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax: 021 73.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Football algérien

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

Le mal ne se situerait pas à ce ni-veau mais a une autre échelle.Pourquoi les présidents de clubsse séparent-ils de leurs entraî-neurs ? Cette saison, et a deuxjournées seulement de l’arrivéeau quai de la saison, ils sont déjà16 clubs à avoir procédé auxchangements de leur entraîneur.Le climat au sein des clubs sedétériore plus vite que peuventle croire les professionnels dufootball. On n’est pas loin de ladevise qui est appliquée au Bur-kina-Faso : «Un entraîneur nepose jamais tous ses bagagesquand il arrive. Il vient avec seu-lement un pantalon et une che-mise.» C'est le conseil de basepour les entraîneurs. En Algérie,seulement cinq clubs des 16 for-mations de la Ligue 1 affichentune stabilité tant dans leur ges-

tion que dans les stratégiesmises en branles dès l’ouverturede la saison. On remarqueraFranck Dumas, de la JS Kabylie,Nabil Neghiz de la JS Saoura,Roger Froger de l’USM Alger,Francisco Alexandre Chaló duParadou AC et Rachid Taousside l’ES Sétif. Voilà des situationscontrastées. Non-renouvellement

de contrat, volonté de change-ment ou limogeage brutal : lescas de figure diffèrent selon lesentraîneurs. Pour les anciensprésidents de clubs, il n’y a pasde quoi être surpris, c'est le jeuclassique des chaises musicales.Les entraîneurs sont maintenanthabitués à intégrer cette idée dedépart prématuré quand on

signe un contrat. Chacun essaiede négocier au mieux en sachantque la durée de vie d'un entraî-neur est courte. C'est humain !Des situations très contrastées. L’entraîneur Dziri Billel s’en vadu NAHD pour seulement deuxdéfaites (MCA et CRB). Suivra lecoach Amrani du CS Constantinepour le nul (0-0) face au MCO etla défaite de la Supercoupe faceà l’USMBA (1-0), le DRB Tadje-nanet occupe la première placedes changements d’entraîneurs(3). Le Mouloudia d’Alger confiela barre à Amrouche après le li-mogeage du Français Casoni. LeMCO libère le Marocain BadouZaki, Omar Belatoui le remplace. Le CABBA lui préfère Bilal Dzirià l’Espagnol Nogués. L’O Medéarecrute Rouabah et chasse Ha-mouche. Au MOB, Alain Michels’éclipse et Madoui s’installe. Laseconde mi-temps sera certai-nement plus méchante. Aux en-traîneurs de se préparer…

H.Hichem

n Dziri avait pourtant fait du bon travail au NAHD. (Photo > D. R.)

,En Algérie, ce n'est plus unevalse, mais une folle farandole !En ce début d'intersaison, lesclubs changent d’entraîneurscomme de chemise.

,L'entraîneur Abdelkader Am-rani, démissionnaire du CSConstantine, a été contacté pourreprendre la barre technique duCR Belouizdad, actuel lanternerouge du championnat de Ligue 1Mobilis de football. «Effectivement,j'ai eu une discussion avec le se-crétaire général du CRB (Musta-pha Laroussi, ndlr), mais il n'y arien de concret. Je n'ai pas étécontacté par le nouveau directeurgénéral du Chabab Said Allik, doncje ne considère pas ce contactcomme étant officiel», a indiquéAmrani ce vendredi. Amrani a an-

noncé son départ mardi dernierà l'issue du match nul concédépar le CSC à domicile face au MCOran (0-0) dans le cadre de la 13ejournée de la compétition. Amraniquitte le club de Cirta deux an-nées après son arrivée, où il avaitmené le CSC au titre de championla saison dernière, après 21 ansde disette. «Franchement, je neme sens pas encore prêt de re-prendre mon métier de sitôt. Jeremercie le CRB d'avoir pensé àmoi, mais je dois faire mon bilansur tout ce qui n'a pas marché cesderniers temps. J'ai besoin de

temps pour m'en remettre», a-t-ilajouté sur les ondes de la radionationale. Le Chabab traverse unecrise de résultats aiguë qui l'ontfait scotcher à une inquiétante der-nière place au classement avec 7points seulement. Le club algéroisa enregistré l'arrivée d'un nouvelactionnaire majoritaire Madar Hol-

ding (ex-SNTA) qui a rapidementconfié les rênes du Chabab à l'an-cien président de l'USM Alger SaidAllik. Le CRB tentera d'amorcer samission de sauvetage samedi, lorsde la réception du MO Béjaïa austade du 20-Août 1955 (16h00)dans le cadre de la 14e journée dela compétition.n

CR Belouizdad

L'entraîneur Amrani contacté, mais «pas encore prêt» pour reprendre

,L'international algérien RyadMahrez, auteur d'un but et dedeux passes décisives lors de lalarge victoire de Manchester Citycontre le Shakhtar Donetsk (6-0)mercredi soir en match de la qua-trième journée de la Ligue deschampions, est nominé pour letrophée du joueur de la semaine,a indiqué jeudi l'UEFA sur soncompte twitter. Aligné dans leonze de départ par le coach es-pagnol Guardiola, le joueur algé-rien a réalisé un match plein avectout d'abord un festival de feintesur le côté droit sur l'action dupremier but de David Silva (12').Il a ensuite inscrit le cinquièmebut de son équipe d'une demi-volée dans un angle fermé aprèsun service de l'Allemand Gundo-gan, avant d'offrir le sixième but àson coéquipier brésilien GabrielJesus, auteur à cette occasiond'un triplé avec un joli lob (90'+2).Outre Mahrez, trois autres joueurs

sont en lice pour le trophée :Harry Kane (Tottenham/2 buts),Milan Pavkov (Etoile rouge/2buts) et Karim Benzema (Real Ma-drid/2 buts). L'ailier algérien fi-gure également dans l'équipe typede la semaine de la Ligue deschampions aux côtés de Horvath(Club Bruges), Bernat (PSG), Ma-nolas (AS Rome), Filipe Luis (At-lético Madrid), Soler (Valence),Kroos (Real Madrid), Vanaken(Club Bruges), Jesus (Manches-ter City), Lewandowski (BayernMunich) et Benzema (Real Ma-drid) Manchester City a fait ungrand pas vers la qualificationpour les huitièmes de finale. Lorsde la cinquième journée prévue le27 novembre prochain, les Citi-zens se rendront à Lyon pour af-fronter l'OL avec l'objectif deprendre leur revanche sur le clubfrançais qui avait réussi l'exploitde gagner à Manchester (1-2) àl'aller.n

Mahrez nominé pour le trophéedu joueur de la semaine

Angleterre,La Juventus Turin, défaite pourla première fois de la saison mer-credi en Ligue des champions, àdomicile contre Manchester Uni-ted (2-1), peut rapidement faire ou-blier cette erreur de parcours engagnant sur le terrain de l'AC Milan,dimanche lors de la 12e journée duChampionnat d'Italie. La «VieilleDame», en quête d'un huitième titreconsécutif en Serie A, s'est fait sur-prendre chez elle mercredi par leshommes de José Mourinho, alorsqu'elle menait 1-0 et semblait avoirle match bien en main. Mais un butde Juan Mata, et un cafouillageconclu par un but contre son campde Leonardo Bonucci ont glacé lesTurinois, qui restaient jusque-làsur 13 victoires et un match nultoutes compétitions confondues.Mais Massimiliano Allegri n'a paseu l'air de trop s'en faire après la dé-faite. «Il faut rester sereins et conti-nuer à jouer», a-t-il dit. Du jeu, laJuve en produit beaucoup enchampionnat, avec déjà 24 buts aucompteur en 11 matchs. Et il enfaudra contre l'AC Milan (4e), in-vaincu à San Siro cette saison enSerie A. En plus de gommer la

contre-performance de C1, Cris-tiano Ronaldo et ses partenairespourraient, en cas de victoire, re-léguer leur adversaire du week-endà 13 points, un gouffre, et conser-ver au moins six points d'avancesur le duo Inter Milan-Naples, quiont respectivement tenu tête auBarça et au PSG en milieu de se-maine en C1. Ceux-ci ont égalementun déplacement au programme, àBergame sur la pelouse de l'Ata-lanta (10e) pour les Intéristes, di-manche midi, et sur le terrain duGenoa (13e) pour les Napolitains, laveille au soir. Sa qualification pourles 16es de C3 acquise jeudi aux dé-pens de Marseille (2-1), la Lazio(5e) aura aussi un voyage au pro-gramme, mais plus périlleux : encas de défaite à Sassuolo di-manche, ce dernier, surprise dudébut de saison, retrouverait le top5 aux dépens des Romains. Le top5, la Roma en est à distance (9e à 5points de la Lazio). Pire, leshommes d'Eusebio Di Francescon'ont plus gagné en championnatdepuis le 6 octobre. Réaction at-tendue dimanche contre la Samp-doria (11e).n

Juventus

Le Milan pour oublierManchester

«Des gens incompétents sont élus,glissent et saccagent souvent lefootball, ceux-là sont aimés, ou àqui on offre une reconversionpour service rendu. Par exemple,il existe des présidents, ou autremembres des staffs qui ne ser-vent à rien ou alors, carrément àl’inverse, qu’on n’écoute pas, tropoccupé à faire confiance à desagents qui vont trouver la soi-di-sant pépite de leur catalogue».Le relais est vite repris parquelques présidents de clubs quirejoignent Mellal pour demanderà ce que la LFP soit nettoyée afinde sauver le football. D’autres ré-actions fusent de partout, desconsultants et professionnelsdressent des constats souventsans appel. Ils mettent en lumièreles dysfonctionnements qui ter-nissent l'image du football. Plu-sieurs cases fument, celle de l’ar-bitrage, de la programmation, dela communication, de la forma-tion inadéquate, celle du corpo-ratisme des entraîneurs, com-bines... Que s’est-il passé pourque tout le monde rentre, subite-ment, dans les rangs et murmu-rent des mots à peine audibles,pour appeler à la sagesse ? Laquestion reste posée et résisteraencore sur les terrains, non seu-

lement du football, mais aussi etsurtout sur les terrains de la ges-tion. Les médias nationaux dé-cortiquent à chaque occasion lemal ou les maux de cette gestionqui freinent l’état d'avancementdu football national. Les débats,enquêtes, reportages et déclara-tions ne suffisent plus, le bricolagepoursuit son petit bonhomme dechemin sans être inquiété. Le cli-mat s'est assombrit comme s'iléclairait pour certain les réussiteset pourtant les regards se croi-sent et les échangent deviennentprovocateurs. Les cinq membresde la Ligue de football qui se sontréunis à Eulma pour dénoncer la

gestion unilatérale du présidentde la LFP, ont été reçus par le bossde la FAF Keireddine Zetchi enprésence de Abdelkrim Medouar.La réunion, tel un forum à huisclos, s’est achevée sur un aver-tissement adressé à tout lemonde, notamment au présidentde la LFP. «La prochaine fois, tu netravailleras plus jamais seul, tudois associer toute l’équipe à tesdécisions...» Le président pré-sentera ses excuses. Il est décidé,au terme de la réunion, de doterla LFP d’un mécanisme solide deprévention et de résolution desdifférends entre ses membres etles présidents de clubs. Un tel dis-

positif existe en théorie, mais enpratique, il échappe au présidentde la LFP, lequel, est dénoncé pourson incompétence à gérer lechampionnat d’où la brutale dé-gradation de l'image du footballnational qui ne fait que bouchertout espoir. Ce qui est clair, lesdécisions de l'intéressé ont dé-clenché plusieurs crises aiguësdans ce monde sportif, sans qu’ilne soit sanctionné. «J’ai perduconfiance, si j’avais encore mes 20ans je serai parti loin très loin dupays notamment du football, jeregrette d’avoir préféré rester ici.Et d’ajouter, comment espérer deslendemains heureux lorsque des

présidents de clubs arrivent à mo-difier la feuille de match dans lesvestiaires, et la faire signer parl’arbitre, du jamais vu dans lemonde du football ? Si seulementj’avais su que le football aller chu-ter à un tel niveau... Même le plai-sir de jouer, qui rend ce sport pas-sionnant, est absent chez nous.»Une déclaration lourd de sensd’un consultant sportif…

H. Hichem

A voirnTerrestre : Studio elMouhtarifine à 23hnCanal Algérie : match de Ligue1 à 17h

n Zetchi et les membres de la LFP lors de la réunion. (Photo > D. R.)

AngleterreMahrez nominé pour le trophée du joueur de la semaine

LFP Le BE de retour auxaffaires après uneréunion avec Zetchiet Medouar

en direct le match à suivre

sportLa NR 6302 – Samedi 10 novembre 2018

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Le Milan pour oublierManchester

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NRQui veut l’effondrement du football national ?,En dénonçant les dé-rives de la Ligue de foot-ball professionnel, le pré-sident de la JS Kabylie,Cherif Mellal, s’est attiréles foudres de quelquesprésidents de clubs maisaussi celles de la Fédéra-tion algérienne de foot-ball.

La sélection algérienne a été sacrée championned’Afrique militaire de boxe par équipes en remportantdix médailles d’or à l’issue des finales de la 5e édition quia pris fin jeudi au Centre de regroupement et de prépa-ration des équipes nationales militaires de Ben Aknoun(Alger).Les boxeurs algériens ont fait une razzia en dominant debout en bout les finales du championnat d’Afrique aveccette moisson, devant le Kenya et la Tunisie. La sélectionalgérienne a commencé par frapper très fort en plaçantdix boxeurs en finale, suivie du Kenya (5) et de la Tuni-sie (2).A l’issue de cette consécration, le sélectionneur national

Brahim Bedjaoui s’est montré «très satisfait» des résul-tats enregistrés lors de cette 5e édition «qui dépassenttous les objectifs» assignés avant le début de cette com-pétition.«En effet, il ne faut pas oublier que la boxe algérienne n’apas remporté de titre africain par équipes depuis 2007à Madagascar, c’est pour cette raison que nous étionsplus que jamais déterminés à monter sur la plus hautemarche du podium après deux ans de préparation et desacrifices», a confié Bedjaoui à l’APS.Pour le coach national, les boxeurs algériens ont dé-montré plus de volonté et d’agressivité sur le ring par rap-port à leurs adversaires, notamment les Kényans, pré-

sents avec cinq pugilistes en finale.«Je pense que le fait d’organiser la compétition cheznous en Algérie a donné plus de motivation et de ri-gueur à nos jeunes boxeurs qui méritent amplement cesacre africain, devant des Kényans très adroits, sansoublier les Tunisiens et Marocains, tous médaillés afri-cains chez les civils», a-t-il dit.La cérémonie de clôture de ce 5e championnat d’Afriquemilitaire de boxe a été rehaussée par la présence du mi-nistre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, etdu général-major Zerrad Chérif, chef du Département Em-ploi et Préparation de l'état-major de l'Armée nationalepopulaire. n

Championnat d’Afrique militaire de boxe : l’Algérie sacrée par équipes