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NaTech Info Avril 2009
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Thomas Bachofner
NaTechInfo
La Suisse est championne d’Europe de l’innovation. C’est ce que montre l’UE dans son comparatif des performances d’innovation 2008 de 32 pays européens. Pour la première fois, la Suisse occupe la première place dans ce classement de-vant des concurrents comme la Suède et la Finlande. La capacité d’innovation est un facteur de réussite pour les entre prises et pour notre économie nationale. En Suisse, nous réalisons un franc sur trois dans le cadre de nos relations économiques avec l’UE. Les services basés sur la connais-sance et les produits high-tech jouent un rôle important dans ce contexte. Pour ce faire, il est impératif d’être très perfor-mant en recherche et développement – et les entreprises ne peuvent y parvenir qu’avec des collaborateurs bien qualifiés.
A cet égard, notre système éducatif se trouve doublement sollicité. Première
ment, il doit veiller à envoyer sur le marché du travail des jeunes suffisamment compétents et, deuxièmement, proposer aux jeunes les offres dont ils ont besoin pour développer leur personnalité et pour pouvoir se qualifier en fonction de leurs intérêts et de leurs aptitudes pour exercer une activité professionnelle qui leur plaise. La position qu’occupe l’économie dans la compétition internationale pour l’innovation, mais aussi notre faible taux de chômage sont la preuve que notre système éducatif répond aujourd’hui à ces exigences.
Les hautes écoles spécialisées contribuent de manière essentielle à cette réussite. Elles donnent accès à l’enseignement supérieur aux personnes issues de la formation professionnelle et leur offrent un
perfectionnement pour exercer un nouveau métier à partir de leur métier. Le bachelor correspond au diplôme de fin d’études. Le système d’enseignement supérieur suisse, doté d’accès aussi bien à partir du lycée classique que par le biais d’une formation professionnelle de base et de passerelles qui permettent de passer des hautes écoles traditionnelles aux hautes écoles spécialisées, constitue un « plus » important pour le pôle d’innovation suisse.
Sur les 180000 étudiants en Suisse, 52 000 étaient inscrits en 2007/2008 dans les hautes écoles spécialisées, dont 14500 dans les filières techniques et scientifiques. Les inscriptions universitaires ont tourné ces dernières années autour de 3800 par an. En 2007, près de 3200 diplômés sont arrivés sur le marché du travail. A titre comparatif : à l’ETH et à l’EPF réunies, près de 1000 étudiants sont sortis titulaires d’un master (diplôme de fin d’études) dans des disciplines similaires. Les diplômés des hautes écoles spécialisées sont bien accueillis dans l’économie. Ce sont surtout les PME qui apprécient leur capacité à trouver rapidement des solutions axées sur le marché. Par ailleurs, la collaboration en matière de recherche et développement avec les hautes écoles spécialisées a atteint un haut niveau. De nombreuses entreprises misent sur les compétences et les ressources des hautes écoles spécialisées pour réaliser
L’enseignement – un carburant pour le moteur de l’innovation suisse
Editorial 1Questions à … 2• Prof. Dr. Elsbeth SternNaTech Focus 3 • Partir à la découverte de l’électricité4 questions à … 4• Sabrina Gonseth Actualités 5 Le bureau informe 5Coopérations 6 • SATW
Suite page 2
NaTech Info 01/09
Editorial
Au sommaire
Secrétaire général de la Conférence des Recteurs des Hautes Ecoles spécialisées suisses
Bulletin d’information de l’association NaTech Education
No 5, avril 2009
Prof. Dr. Elsbeth Stern Questions à …
(bmb) Vous êtes directrice du nouveau centre d’études MINT à l’ETH Zurich. Quels sont le sens, l’objectif et le projet de ce centre d’études ?Le centre d’études s’est fixé pour objec tif d’optimiser durablement l’offre d’ap prentissage scolaire dans les matiè res dites « MINT », mathématiques, infor matique, sciences naturelles et de la technique. Il est connu que les thèmes se rapportant aux sciences naturelles dans les domaines du monde inanimé (physique, chimie, technologie) sont insuffisamment présents dans l’enseignement scolaire de la plupart des pays – la Suisse n’y fait pas exception. C’est ce qui explique qu’on ne réussit pas à susciter un intérêt durable pour ces domaines thématiques ou qu’il se perde par manque d’attractivité de l’enseignement et par manque de possibilités de faire l’expérience de compétences. Il faudrait repenser les programmes et l’ensei gne ment général technique et scien tifique à l’école si l’on veut l’améliorer et bien préparer les élèves intéressés par ces matières à une formation ou des études dans les filières MINT.
Comment peut-on réussir à promouvoir durablement les matières techniques et scientifiques dans l’enseignement sco-laire ?Les MINT requièrent avant tout de mettre en place de solides notions. Il faut savoir faire la différence entre vitesse et accélération et ne pas comprendre l’inertie comme un arrêt, alors qu’il s’agit d’une résistance au mouvement. Le challenge en mathématiques et en sciences consiste à transmettre aux élèves des notions qui les aideront à résoudre de nouveaux pro
blèmes. Actuellement, l’enseignement se focalise trop sur l’application répétée d’algorithmes et de règles souvent mal comprises. Au centre d’études MINT, nous mettons l’accent sur plusieurs grands axes:• Il faut intégrer plus souvent des sujets touchant au monde inanimé dans le cours « Homme et Environnement » de l’école primaire et du secondaire I pour permettre aux élèves d’acquérir suffisamment tôt des connaissances préalables sur lesquelles ils s’appuieront par la suite.• Il faut soutenir les possibilités d’interdisciplinarité. On peut, par exemple, pendant le cours d’allemand ou de français s’exercer à lire des textes qui traitent de technique et de science et, pendant le cours de maths, transmettre des compétences spécifiques sur la modélisation formelle qui trouveront une application en cours de physique ou de chimie.• Les concepts scientifiques doivent être introduits par le biais d’exemples tirés de la technique, car ils permettent de fort bien mettre en évidence certains principes. La technique consiste à appliquer les lois de la nature en les recombinant et présuppose que cellesci aient été comprises par les inventeurs. Cela peut motiver les élèves.
Comment soutenir les enseignants dans ce processus d’apprentissage ? A l’institut de la haute école zuri choise pour la pédagogie et la didactique (ZHSF), nous sommes en train de travailler sur l’ex pertise en « Sciences naturelles et technique dans l’enseignement général du canton de Zurich ». Nous faisons, entre autres, des propositions de formations conti nues
pour les enseignants des différents cycles d’études qui pourront améliorer l’apprentissage des sciences physiques et naturelles et des mathématiques.
Merci!
Directrice de l’Institut des sciences du comportement de l’ETH Zurich
leurs propres idées d’innovation basées sur la recherche.
Fautil pour autant se reposer et s’arrêter ? Non, bien sûr. Les évolutions mondiales, telles que les efforts des universités chinoises pour former des masses de jeunes au plus haut niveau, la tendance à des emplois qui requièrent toujours un niveau plus élevé, l’intensification de la compétition technologique dans des domaines tels que l’environnement et l’énergie, entre autres, exigent de la Suisse – en plus de la crise économique – qu’elle continue de faire tourner son moteur de l’innovation à plein régime. Cela va de pair avec des opportunités et des missions attractives qui, parce qu’elles demandent un niveau élevé de recherche et de compétence, sont prédestinées pour les entreprises et les hautes écoles spécialisées suisses. Des défis si fascinants devraient motiver encore plus de jeunes gens à s’intéresser à une carrière scientifique et technique. Dans ce contexte, on n’appréciera jamais assez les efforts de l’association « NaTech Education » pour mieux faire prendre conscience des potentiels et des valeurs de la science et de la technologie à tous les niveaux de l’enseignement. Nous l’en remercions sincèrement !
Suite éditorial
2NaTech Info 01/09
Prof. Dr. Elsbeth Stern Dans le cours de bricolage, les élèves de la 1re à la 3e classe font des expériences d‘électricité
3NaTech Info 01/09
(sb) « Comme c’est passionnant, une am
poule comme cellelà !», déclare Ruedi,
élève de 1re classe, en observant fasciné
l’intérieur d’une lampe de vélo. Ruedi est
l’un des 10 élèves du niveau élémentaire
de la ville de Zurich qui suit le cours de
bricolage à l’école Birch d’Oerlikon. Les 7
garçons et 3 filles viennent tous les lundis
matins suivre le cours « Universikum » pour
les enfants très doués de la ville. Sous la
direction de leur professeure, Monika
Füglister, ils expérimentent, observent
et décrivent – partis à la découverte de
l’électricité. Les enfants sont concentrés
et disciplinés, ils aiment surtout faire eux
mêmes et manipulent tout naturellement
piles, câbles, douilles et ampoules.
Découvrir et expérimenter : l’idéal pour
le niveau élémentaire
Monika Füglister allie pour les plus jeunes
la technologie et les sciences à la péda
gogie. Cette biologiste travaille depuis dix
ans à la promotion des surdoués. « La
technologie captive les enfants. Au niveau
élémentaire, c’est idéal quand les enfants
peuvent expérimenter et découvrir quel
que chose par euxmêmes. La technique
est un excellent moyen de le faire. » Moni
ka Füglister mise volontiers pendant ces
cours, qu’elle donne aussi dans d’autres
communes, sur le thème de la technique :
« On peut exercer de nombreux domaines
grâce à la technique, que ce soit le lan
gage, la motricité, le travail systématique,
l’esthétique, le calcul ou l’intégration. »
Elle est ellemême fascinée par la tech
nique. « C’est une condition sine qua non
si l’on veut transmettre des connais
sances. » La fascination est contagieuse.
Surtout chez les enfants qui découvrent
toujours quelque chose de nouveau. Des
en seignants ont aussi déjà demandé à
Monika Füglister de les accompagner sur
le plan technique et didactique durant les
cours qui ont pour thème la technique.
Mais que se passe-t-il donc ?
Concentré, Moritz dessine l’ampoule
cassée. A l’évidence, ce n’est pas facile
pour cet élève de 2e classe de formuler
ses découvertes. Mais ses efforts seront
récom pensés et manifestement les com
pliments de sa maîtresse remplissent ce
petit « savant » de fierté. Maintenant, elle
distribue une deuxième ampoule aux en
fants qui doivent voir en quoi elle se dif
férencie de la première. Tous constatent
qu’elle clignote après avoir été allumé.
Estce que la troisième tige métallique
sur le filament a quelque chose à y voir ?
« Souvent, les enseignants n’osent pas
traiter de sujets techniques. Ils sont certes
fascinés, mais ne sont pas sûrs d’eux sur
le plan technique. Il faut une formation
initiale et continue particulière, des con
signes ou un accompagnement pendant
le cours pour permettre aux enseignants
motivés d’intégrer la technique dans leur
enseignement », Monika Füglister en est
persuadée.
Ça clignote plus vite
Yannik a l’idée de coupler en série la
douille et l’ampoule qui brille avec deux
piles. Et voilà qu’elle clignote deux fois
plus vite ! Mais pourquoi c’est comme
cela, mystère – jusqu’à la semaine pro
chaine, car le cours de bricolage est fini
pour aujourd’hui et l’on a tout juste le
temps de ranger avant le déjeuner. Le
reste de la semaine, ces enfants vont dans
les classes normales de l’école de leur
commune. Ruedi a le droit d’emporter des
ampoules, des douilles, des câbles et une
nouvelle pile pour faire des expériences à
la maison. La joie de présenter ses décou
vertes la prochaine fois devant sa classe
se lit sur son visage. Il part tout content
en sautillant avec un « A la semaine pro
chaine, Madame Füglister ! ».
Partir à la découverte de l’électricitéPromotion des surdoués de la ville de Zurich : cours de bricolage
NaTech Focus
NaTech Info 01/09
Universikum est le nom du programme de promotion de la ville de Zurich pour les enfants qui ont des aptitudes hors pair et dont le besoin de stimulation sort du cadre du cours normal. La promotion des talents fait partie de la mission de base de l’école primaire. Universikum offre des possibilités supplémentaires aux élèves particulièrement doués en complément d’une scolarité normale : des cours de matières en option pour les élèves pendant l’année scolaire ainsi que des offres de cours pendant les vacances ; une formation continue ou des conseils pour les enseignants – en individuel ou en équipe pédagogique. www.stadtzuerich.ch/universikum
4
Sabrina Gonseth
(is) Pourquoi est-ce que explore-it vous a attirée ? Qu’est-ce qui vous y a plu ? Tout d’abord, ce sont les expériences qui m’ont attirée. Les enfants aiment bien ex-périmenter. Je trouve pertinent d’utiliser l’énergie solaire comme source d’énergie et j’espère qu’elle va acquérir une impor-tance croissante à l’avenir. C’est ce qui me fait trouver ce sujet intéressant et utile pour le cours.
Quelle expérience avez-vous faite en uti-lisant explore-it en cours ? Quelles ont été les réactions des enfants, qu’ont-ils appris et quelles sont les compétences développées par explore-it ? Je n’ai pas encore pu réaliser toutes les quatre expériences par manque de soleil. Entre mai et septembre, la période est certainement plus appropriée pour faire des essais que de septembre à mai. Du-rant ces mois, il est difficile de planifier les leçons explore-it, étant donné que je dois toujours avoir un programme de re-change en cas de mauvais temps. Pendant l’été, la programmation est certainement plus facile. Les expériences sont passion-nantes, bien expliquées et je trouve les in-structions de la vidéo très utiles.
Les expériences sont bien expliquées et intéressent beaucoup les enfants. Ils se sont bien amusés avec les devoirs appe-lés « A toi d’inventer » et ont fait preuve d’une grande créativité. Comme, hélas, il
n’a pas fait très beau ni chaud, nous avons dû effectuer certaines expériences avec la lumière artificielle. C’était assez frustrant pour les enfants (surtout quand ils devaient présenter leur propres projets « A toi d’inventer »).
Exploreit permet de bien stimuler la motricité fine quand on bricole, la compréhension orale et/ou écrite avec les consignes, les compétences sociales avec les travaux en groupe (projets « A toi d’inventer ») ainsi que la mise en rapport de différents éléments.
Explore-it vous a-t-il donné des idées utiles pour votre cours de technologie ? Oui, pour l’énergie solaire.
Quelles autres offres ou possibilités de formations complémentaires aimeriez-vous avoir comme enseignante pour le cours de technologie ? Encore plus de propositions de leçons et d’expériences facilement réalisables avec du matériel.
Merci!
Pour plus d‘informations: www.exploreit.ch
institutrice de 6e classe à propos de son expé-rience avec explore-it
4 questions à …
Actualités
De nouvelles élections ont eu lieu pendant l’AG 2009 : le premier président de NaTech Education, Dr. Andreas Steiner, a démissionné. Grâce à son engagement, l’association s’est dotée d’une stratégie résolue et d’objectifs mesurables. Marina de Senarclens et le Prof. Hermann For neck ont quitté le comité directeur. Le bureau ainsi que tous les membres remercient vivement ces trois personnalités pour leur précieux engagement. Ils restent tous fidè
les à l’association et nous serons heureux de bénéficier de leur soutien au sein du comité consul tatif dont ils vien nent d’être élus membres. L’élection du nouveau président en la personne du Prof, Jürg Christener, directeur de la haute école technique de la HES du NordOuest de la Suisse, est un succès incontestab le pour l’association. Avec lui, c’est un « insider » de l’éducation qui présidera désormais à la destinée de NaTech Education. Viennent également d’être élus au comité directeur Dr. Rolf Hügli, secrétaire général de l’Académie suisse des sciences techniques, et Thomas Stuber, chargé de cours à la haute école pédagogique de Berne et représentant de l’Association suisse des Maîtres et Maîtresses de Travaux Manuels (Werklehrerverband).
Les personnalités suivantes font partie du comité directeur : Dr. Christina Colberg, professeure à la haute école de Thurgovie, Fabio Di Giacomo, membre de la direction de la haute école pédagogique du Valais, Dr. Peter Jann, directeur du Life Science Zurich Learning Center (LSLC, Université/ETHZ), Dr. Susanne Metzger, professeure à la haute école de Zurich, Dr. Beat Moser, directeur de la SGCI Chemie Pharma Schweiz, et Stefan Rubin, IGB UZH/ZHSF, formation continue des écoles secondaires.
Vous trouverez de plus amples informations sur l’association sur notre nouveau site www.natecheducation.ch. Si vous avez des suggestions et si vous pouvez apporter des contributions au débat, n’hésitez pas à nous contacter. Merci de votre soutien.
Brigitte Manz-BrunnerDirectrice NaTech Education
5NaTech Info 01/09
Le bureau informe
La première Assemblée générale de NaTech Education s’est déroulée le 12 mars 2009 à la Maison des cantons, un symbole de la coopération des directions des Conseils d’Etat des cantons et des institutions dans leur environnement.
NaTech Education incarne, elle aussi, une coopération de grande ampleur : elle est une plateforme destinée aux acteurs les plus divers dans le domaine de l’éducation et crée des passerelles entre les mi lieux politiques, les centres de formation, l’économie et les institutions qui ont pour objectif l’intégration de la science et de la technologie dans l’enseignement général.Durant sa première année d’activité, l’association a réussi à bien s’implanter dans les milieux de l’éducation en Suisse. Dans le cadre du plan d‘études scolaire suisse allemand (DLP21), la consultation portant sur ses fondements est en cours – et NaTech Education a été officiellement invitée à y participer. Le bureau prendra position d’ici fin mai sur le projet DLP21.
L‘engagement de NaTech pour le plan
d’études scolaire 21
Le nouveau programme scolaire met des modules à disposition qui peuvent, s’ils sont bien conçus, favoriser la compréhension de la technique. NaTech Education propose d’y apporter son soutien. Il s’agit d’élaborer dans deux groupes de travail les recommandations concernant les contenus qui favorisent la compréhension de la technique en cours. L’un des deux groupes travaille au niveau de l’enseig nement primaire, tandis que l’autre se préoccupe du secondaire I. Sa mission consistera, de
plus, à apporter son soutien quand il s’agira de concevoir la mise en œuvre dans les modules de cours corres pondants. La composition de ces groupes de travail joue un rôle important. Ils doivent être formés aussi bien de spécialistes des matières « Sciences naturelles » et « Activités art et technique » que d’ingénieurs et/ou de professionnels de terrain. Notre objectif est d’élaborer d’ici fin 2009 une liste de recommandations pour l’enseignement primaire et le secondaire I. Ce résultat sera ensuite discuté avec les autorités compétentes.
Semaines technologiques aux hautes
écoles pédagogiques
La formation initiale et continue des enseignants est très importante pour réussir à implanter les sciences physiques et naturelles ainsi que la compréhension de la technique en cours. C’est ce que vise notre projet «Semaines technologiques » pour les hautes écoles pédagogiques. Les futurs enseignants s’y font une idée du monde de la technique. Le programme d’une semaine est très varié. Il s’agit principalement de faire ses propres expériences dans le cadre de workshops et de jeux de rôles visant à mettre en évidence comment faire comprendre la technique en cours en fonction du niveau. Sont également au programme des contributions théoriques de spécialistes et des discussions. Depuis septembre 2008, NaTech Education a été chargée de la poursuite du projet. Sabine Braun est venue en mai 2008 en renfort du bureau de NaTech et dirige les semaines technologiques. Huit semaines technologiques sont planifiées pour 2009.
RédactionBrigitte ManzBrunner, Sabine Braun, Inci SatirNaTech Education, Freigutstrasse 8, 8027 Zurich, www.natecheducation.chCréation, layout, réalisationwww.visumdesign.ch, BerneImpression Kaelin Produktion AG, ZurichTirage F 500, D 1600 exemplairesParution Trois numéros par an
Devenez membre de NaTech Education et contribuez à encourager les scien ces et la compréhension technique dans l’enseignement général!Membre individuel: CHF 100.–Membre collectif: CHF 750.–Membre donateur: à partir de CHF 5000.–Vous trouverez de plus amples informations en ligne à l’adresse www.natecheducation.ch/pages/mitgliedschaft.htm ou par email: info@natecheducation.ch.
L’association NaTech Education • s’engage pour la promotion des scien
ces et de la technique au niveau primaire et secondaire 1,
• soutient l’élaboration de programmes d’enseignement et de supports didactiques favorisant la compréhension de la technique et des sciences à l’école obligatoire,
• s’engage afin que les buts de formation qui vient à une meilleure compréhension scientifique et technique soient ancrés dans les concepts d’enseignement en Suisse.Contribuez à cet engagement !
Impressum
Affiliation
A propos de NaTech SATW
SATW – Académie suisse des sciences techniquesComprendre et utiliser la technique
Editorial 1Questions à … 2• Prof. Dr. Elsbeth SternNaTech Focus 3 • Partir à la découverte de l’électricité4 questions à … 4• Sabrina Gonseth Actualités 5 Le bureau informe 5Coopérations 6 • SATW
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L’Académie suisse des sciences tech-niques (SATW) est un réseau de personna-lités issues de l’industrie et de la science. Elle regroupe, par ailleurs, sous son toit les grandes organisations d’ingénieurs suisses. La SATW est ancrée dans la loi sur la recherche et travaille selon un man-dat de prestations de la Confédération.
Depuis 2001, la SATW s’engage auprès de l’association Engineers Shape our Future IngCH pour une promotion des sciences physiques et naturelles visant à favoriser la compréhension de la technique à l’école et adaptée à chaque niveau scolaire, rai-son pour laquelle elle a participé au lance-ment de l’initiative NaTech Education.
Le débat scientifique sur des probléma-tiques centrées sur l’avenir, importantes pour la société, d’ordre technique ou éthique ainsi que l’échange avec la popu-lation font partie des missions centrales de la SATW.
Si l’on pouvait jadis comprendre de façon assez intuitive le fonctionnement d’une machine à vapeur, il n’en va plus de même aujourd’hui pour le téléphone portable qui
est au cœur de notre quotidien. Les ingé-nieurs ont réussi l’exploit de donner une apparence simple aux appareils les plus sophistiqués. Quels que soient les avanta-ges de ces appareils pour les utilisateurs, le fossé se creuse involontairement entre les experts et les profanes. Ce clivage de-vient de plus en plus problématique pour la société et son évolution future.
Il est par conséquent d’autant plus im-portant d’améliorer chez les jeunes la compréhension du fonctionnement de la technique. Les sciences physiques et na-turelles en sont la base. Mais il faudrait faire entrer à l’école plus de solutions techniques concrètes permettant de mieux illustrer les applications scientifiques.Comme l’association NaTech Education s’engage justement pour ce qui tient à cœur à la SATW, celle-ci est membre de son comité directeur depuis mars 2009.
NaTech Info 01/09
Dr. Rolf Hügli, secrétaire général de la SATW
Coopérations