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www . lechodalgerie-dz . com INFORMER ET PENSER LIBREMENT L’Echo Sportif L’Echo Sportif Organisation des élections de délégués de classe Le ministère de l’Education nationale définit les modalités Page 6 Page 5 Page 5 Page 23 Quotidien National d’Information - 6 e Année - Mardi 10 octobre 2017 - 19 Mouharram 1439 - N° 1607 - Algérie : 10 DA / 1 € Photo : L’Echo d’Algérie © Elections locales Derbal plaide pour une implication efficace de toutes les parties concernées Fonds de la Zakat 140 milliards de centimes collectés en 2017 Equipe nationale Zetchi : «Le choix d’Alcaraz n’est pas judicieux» >> Lire page 3 Page 24 Assainissement du paysage médiatique «L’engagement de l’Etat est ferme» Publication par le service presse de l’ONU de comptes rendus erronés sur le Sahara occidental Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a qualifié la publication par le service presse de l’ONU de comptes rendus erronés sur le Sahara occidental de «précédent très grave qui entache la crédibilité des Nations unies». Un «précédent très grave», affirme Messahel Refus de l’Algérie d’octroyer des visas aux touristes étrangers Messahel dément catégoriquement Bedoui à partir d’El Ménéa : «L’Etat ne renoncera pas aux acquis sociaux» Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé, hier, depuis El Ménéa que l’Etat ne renoncera pas aux acquis sociaux, soutenant que le projet de loi de finances 2018 et le Plan d’action du Gouvernement «en sont un message fort». Page 6 Le respect de l’éthique et des règles déontologiques est jugé nécessaire pour atteindre le professionnalisme. C’est d’ailleurs la volonté des pouvoirs publics qui veulent faire de la presse nationale une presse crédible et de qualité. Pour ce faire, un vaste chantier pour la professionnalisation de la presse, a été lancé et ce, conformément, aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika... >> Lire page 5 Le ministère de l’Education nationale a publié récemment une circulaire définissant les modalités d’organisation des élections des délégués de classes au niveau des établissements éducatifs et les conditions de leur organisation et de leur déroulement pour la consécration des valeurs du civisme et de la participation...

Organisation «L’engagement de l’Etat est ferme»lechodalgerie-dz.com/wp-content/uploads/2017/10/n1607-du-10-octobre-2017.pdfBelhassen Oueslati. La marine tunisienne a repêché

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    Quotidien National d’Information - 6e Année - Mardi 10 octobre 2017 - 19 Mouharram 1439 - N° 1607 - Algérie : 10 DA / 1 €

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    Fonds de la Zakat

    140 milliardsde centimescollectésen 2017

    Equipe nationaleZetchi :«Le choix d’Alcarazn’est pas judicieux»

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    Assainissement du paysage médiatique

    «L’engagementde l’Etat estferme»

    Publication par le service presse de l’ONU de comptesrendus erronés sur le Sahara occidental

    Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a qualifié la publicationpar le service presse de l’ONU de comptes rendus erronés sur le Sahara occidentalde «précédent très grave qui entache la crédibilité des Nations unies».

    Un «précédent très grave»,affirme Messahel

    Refus de l’Algérie d’octroyer des visasaux touristes étrangers

    Messahel démentcatégoriquement

    Bedoui à partir d’El Ménéa :

    «L’Etat ne renoncera pas aux acquis sociaux»Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé, hier, depuis El Ménéa que l’Etatne renoncera pas aux acquis sociaux, soutenant que le projet de loi de finances 2018 et le Plan d’action du Gouvernement «en sont un message fort».

    Page6

    Le respect de l’éthique et desrègles déontologiques est jugénécessaire pour atteindrele professionnalisme.C’est d’ailleurs la volonté despouvoirs publics qui veulentfaire de la presse nationale unepresse crédible et de qualité.Pour ce faire, un vaste chantierpour la professionnalisationde la presse, a été lancé et ce,conformément, aux orientationsdu président de la République,Abdelaziz Bouteflika...

    >> Lire page 5

    Le ministère de l’Education nationalea publié récemment une circulairedéfinissant les modalités d’organisation desélections des délégués de classes au niveaudes établissements éducatifs et lesconditions de leur organisation et de leurdéroulement pour la consécration desvaleurs du civisme et de la participation...

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    Mardi 10 octobre 2017

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    www.lechodalgerie-dz.com E-mail : [email protected]

    Directeur GénéralFondateur

    Tewfiq Meraou

    Siège Social : 32, Avenue de Maubeuge - AlgerRédaction : 5F, rue des 3 Frères - Bouadou Bir Mourad Raïs - Alger

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    Rédacteur en ChefMouloud Hamdi

    Les manuscrits,photographies outout autre documentet illustrationadressés ou remis à la rédaction ne sontpas restituéset ne peuvent fairel’objet d’aucuneréclamation.

    Directeur de la PublicationAhsene Saaid

    Tél-Fax : 023 54 23 23 / 023 54 23 02

    Tél-Fax : 023 54 23 04

    Quotidien Nationald’Information

    Zigzag Expresse

    L’Echo d’Algérie Quotidien National d’Information L’Echo d’Algérie

    S’élevant à 1140, lesinfractions relevées onttrait à lacommercialisation de produitsimpropres à la consommation,au manque d’hygiène, à la non-conformité des produits et àl’absence d’étiquetagenotamment, induisant un totalde 1123 procès-verbaux (PV)de poursuites judiciaires, a-t-ilsouligné. Sur l’ensemble desproduits saisis, d’une valeurglobale estimée à près de 61millions de dinars, les brigadesde la répression des fraudes ontretiré du marché, durant cette

    période, 6,2 tonnes de viandeset ses dérivés, 3,9 tonnes deproduits d’alimentationgénérale divers, 0,6 tonne decrèmes glacées et 0,5 tonne deboissons, eau et jus, a encoredétaillé Ghoumazi. Le bilan du3e trimestre 2017 a, parailleurs, fait état de 1598infractions signalées à l’issuede 4634 interventions opéréespar les brigades de contrôlesdes pratiques commerciales dela Direction du commerce deConstantine, se soldant par1583 PV de poursuitesjudiciaires, a-t-on précisé.

    Constantine

    Saisie de 23 tonnesde produits non conformes

    Les brigades du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes de la wilaya de Constantineont saisi 22,8 tonnes de produits non conformes ou impropres à la consommation,

    durant le 3e trimestre 2017, a-t-on appris, hier, auprès de la Direction du commerce.

    Profitant d’une pannede courant dans uneprison à MadagascarCinq détenuss’évadentCinq détenus présentés commedangereux ont profité d’une panned’électricité pour s’évader dans lanuit de samedi à dimanche de laprison de haute sécurité malgache deTsiafahy (centre), a indiqué, ce lundi,le ministère de la Justice. Située ausud de la capitale Antananarivo, lecentre pénitentiaire de Tsiafahyhéberge plus d’un millier deprisonniers pour une capacité d’àpeine 350 places. Un porte-parole duministère, Jérémie Napou, a expliquéque la prison ne bénéficiait que detrois heures de courant par nuit et queles fuyards avaient profité del’obscurité pour percer un tunnel etfuir l’établissement à l’insu de leursgardiens. «L’un des évadés étant unchercheur de saphir, habile enmatière de creusage. Il a profité d’unproblème d’électricité pour faireusage de son talon», a ajouté Napou.Les cinq détenus étaient toujours enfuite lundi. Les délestagesd’électricité sont fréquents sur laGrande Ile, où 9 personnes sur 10vivent avec moins de 6 $/jour.

    TunisieAu moins 8 migrantsmorts noyésdans un naufrageAu moins huit migrants sont mortsnoyés dans le naufrage de leurembarcation qui a heurté, dimanchesoir, une unité navale militairetunisienne au large des îles deKerkennah, a indiqué, ce lundi, leministère de la Défense nationale. Un navire de la marine tunisienne«s’est approché, dimanche soir, d’uneembarcation non identifiée à 54 kmde l’île de Kerkennah, etl’embarcation s’est heurtée au naviremilitaire, ce qui a entraîné sonnaufrage», a précisé le porte-paroledu ministère de la Défense tunisien,Belhassen Oueslati. La marinetunisienne a repêché 38 rescapés,tous Tunisiens, ainsi que huit corps,a-t-il ajouté. «Les opérations desauvetage sont toujours en cours»pour retrouver des disparus, a-t-ilajouté, sans pouvoir préciser combiende personnes se trouvaient à bord dubateau. Selon des médias italiens, il yavait 70 personnes sur l’embarcationdes migrants, qui étaient partis deSfax, grande ville côtière du sud-est,proche de l’archipel de Kerkennah.Beaucoup de migrants ont survécuparce qu’ils se sont jetés à l’eauavant la collision, selon la mêmesource. Le drame s’est déroulé dansla zone de recherches et de secoursdévolue aux gardes-côtes maltais.Ces derniers ont confirmé avoir étéinformés d’une collision entre deuxbateaux et avoir envoyé des secours,sans plus de précision.

    005001114002013631013Compte N° :

    OranInterception de 23 candida

    ts

    à l’émigration clandestine

    au nord de KristelLes unités du groupement

    territorial des

    garde-côtes d’Oran ont intercepté, hier,

    23 candidats à l’émigration clandestine au

    nord de Kristel (Gdyel) à l’est d’Oran,

    a-t-on appris de la cellule de

    communication de ce corps de sécurité.

    Ces 23 candidats à l’émigration

    clandestine, tous de nationalité algérienne,

    qui ont tenté leur aventure à bord d’un

    pneumatique, ont été interceptés

    à 10 heures du matin à 3 miles au nord de

    Kristel (Gdyel), par les garde-côtes

    d’Oran, a indiqué la même source. Après

    les formalités d’usage, ces harraga ont été

    remis, par les services des garde-côtes

    d’Oran, à la Gendarmerie nationale de

    Kristel (Gdyel) qui les présentera,

    à son tour, devant la justice, a-t-on ajouté.

    Six narcotrafiquants ont été arrêtés,dimanche, à Aïn Témouchent par undétachement de l’Armée nationalepopulaire (ANP), qui a saisi une quantitéde 45 kg de kif traité alors qu’un autredétachement a saisi 17 kg de la mêmematière à El Oued, indiquait hier uncommuniqué du ministère de la Défensenationale (MDN). «Dans le cadre de lalutte contre la contrebande et la criminalitéorganisée, un détachement de l’ANP aappréhendé, le 8 octobre 2017 à AïnTémouchent - 2e Région militaire, sixnarcotrafiquants et saisi 45 kg de kif traité,tandis qu’un autre détachement a saisi, à El Oued - 4e Région militaire, une autrequantité de la même matière s’élevant à 17 kg», précise la même source.

    A Tamanrasset et In Guezzam - 6e RM, des détachements de l’ANP «ont saisi7 véhicules tout-terrain, 11,62 tonnes dedenrées alimentaires, des produitspharmaceutiques et divers outils d’orpaillage,tandis que des éléments de la Gendarmerienationale ont saisi 1530 compriméspsychotropes à Béchar - 3e RM». Par ailleurs, des unités de garde-côtes «ontdéjoué, à Aïn Témouchent et Mostaganem- 2e RM, deux tentatives d’émigrationclandestine de 21 personnes à bordd’embarcations pneumatiques alors que 57 immigrants clandestins de différentesnationalités ont été interceptés àIn Guezzam, Aïn Témouchent, Béchar,Adrar et Ouargla», soulignele communiqué du MDN.

    Les forces de police ont procédé à la saisied’importantes quantités de drogue dans plusieurswilayas, a indiqué, ce samedi, dans uncommuniqué, la Direction générale de la Sûreté(DGSN). Les forces de police de la sûreté dewilaya d’Alger «ont mené récemment desopérations de recherches dans les différentsquartiers relevant de leur secteurs de compétence,ce qui a permis l’interpellation de 465 individussuspects impliqués dans des affaires liées au traficde drogue, et la récupération de 1509 compriméspsychotropes, une importante quantité de cannabistraité et d’armes blanches», précise la mêmesource. Dans une autre affaire, lors d’un point decontrôle, les forces de police de la sûreté de daïrade Maghnia, relevant de la sûreté de wilaya deTlemcen, ont interpellé un individu suspect, en possession de 10 kg de cannabis traité, a ajouté la même source. Par ailleurs, les forces de

    police du Servicerégional de lutte contrele trafic illicite destupéfiants de Tlemcen,appuyés par les élémentsde la sûreté de daïra deMaghnia, ont saisirécemment une plus de19 kg de cannabis traité,ajoute la DGSN. Par ailleurs, «dans lecadre de la lutte contrele commerce informel,les forces de police dessûretés de wilaya de Tlemcen, El Oued et Saïdaont saisi récemment une quantité de 13 174 unitésde boissons alcoolisées destinées à la vente illiciteet ont interpellé 3 individus suspects impliquésdans ce délit», est-il ajouté.

    Lutte contre la contrebandeArrestation de six narcotrafiquants et saisie de 62 kg

    de kif traités à Aïn Témouchent et El Oued

    Drogue

    Saisie d’importantes quantitésdans plusieurs wilayas

  • 3Actualité

    Mardi 10 octobre 2017

    www.lechodalgerie-dz.com

    Publication par le service presse de l’ONU de comptesrendus erronés sur le Sahara occidental

    Un «précédent très grave», affirme MessahelLe ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a qualifié la publication

    par le service presse de l’ONU de comptes rendus erronés sur le Sahara occidentalde «précédent très grave qui entache la crédibilité des Nations unies».

    ÉnergieGuitouni : «Le recours au gaz de schiste ne néglige

    pas le volet santé publique»

    S’exprimant en marge de la célébra-tion de la Journée de la diplomatiealgérienne, organisée aux Centreinternational des conférences à Club des Pins,Messahel a affirmé que la manipulation qui aeu lieu au service presse de l’ONU est un«précédent très grave», précisant que le faitd’attribuer des propos à un intervenant qui n’apas encore pris sa parole, est un acte «ahuris-sant». Le ministre des Affaires étrangères afait savoir que le secrétariat de l’organisationonusienne a présenté ses excuses et ordonnél’ouverture d’une enquête sur l’affaire et dont«nous attendons l’issue».Pour rappel, le secrétariat de l’ONU avait pré-senté, vendredi dernier, ses excuses après lapublication, par son service de presse, decomptes rendus erronées sur le Sahara occi-dental, attribués aux pétitionnaires, en pro-mettant d’examiner la question de près. Invitépar la quatrième commission de la décoloni-sation à publier une note sur des proposdénaturés, attribués aux pétitionnaires sur leSahara occidental, la représentante du secré-tariat, en réponse aux préoccupations soule-vées par l’Algérie concernant cet impaircommis par le service presse de l’ONU, atenu à présenter ses excuses à l’Algérie, enindiquant que les communiqués de presse enquestion ont été effectivement corrigés. La représentante a également assuré que le

    secrétariat étudiait, en outre, la question desavoir ce qui s’est passé.L’ambassadeur adjoint de l’Algérie auprès del’ONU, Mohammed Bessedik, a répliqué enprécisant qu’il ne s’agit pas de présenter desexcuses à l’Algérie, mais à l’ensemble de laquatrième commission, car cela «nous nuit»,a-t-il dit. Le service presse de l’ONU s’estretrouvé au cœur d’une grave affaire de

    manipulation après avoir dénaturé des proposd’intervenants, venus témoigner leur soutienà la cause sahraouie, allant jusqu’à attribuerdes propos pro-marocains à des pétitionnairesqui n’ont pas encore pris la parole.L’Algérie a aussitôt exigé des précisions àpropos de cette question, en demandantqu’une mise au point soit publiée sur le siteWeb de l’ONU. Le représentant du Front

    Polisario, Ahmed Boukhari avait déclaréqu’il allait demander une enquête sur ce«grave dérapage», ajoutant qu’il s’agit d’un«dérapage planifié par ce service de l’ONU,envahi d’agents marocains qui sont allés àl’extrême falsification en m’attribuant despropos pro-marocains, alors que je n’ai pasencore pris la parole». Le premier rapport del’ONU attribué à Boukhari contenait degraves accusations sur le Front Polisario etsur le processus de paix au Sahara occidental.La déclaration attribuée faussement àBoukhari est un véritable volte face danslaquelle le représentant sahraoui aurait accu-sé le Front Polisario de corruption et renoncéà sa cause en acceptant le plan d’autonomiedu Maroc. Le président de la quatrième com-mission, le vénézuélien Rafael DarioRamirez Carreno, qui a été saisi de cetteaffaire, s’est démarqué en pleins travaux de laséance du matin de cette manipulation.Rafael Dario Ramirez a dénoncé la gravité decette falsification et appelé le service pressede l’ONU à assumer ses responsabilités,jugeant «grave» d’attribuer des propos à unepersonne qui n’a pas encore pris la parole, enévoquant le cas de Boukhari. Le service del’actualité et des contenus de l’ONU a dûensuite retirer son compte rendu initial.

    T. Benslimane

    Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a assuré, hier, à Tizi-Ouzou que le recours au gaz de schiste pour diversifier les sourcesd’énergie «ne néglige pas le volet santé publique». Le ministre quieffectuait une visite de travail dans cette wilaya, a souligné que laconsommation nationale en énergie fossile est en continuelle aug-mentation. «Le recours à l’exploitation au gaz de schiste, prévudans le cadre de la politique gouvernementale de diversification dessources d’énergie, ne se fera pas au détriment de la santé de lapopulation», a-t-il rassuré dans une déclaration à la presse. Il aobservé que les techniques d’exploitation ont beaucoup évolué etque la fracturation hydrique verticale qui s’effectuait en profondeura été délaissée au profit d’une autre méthode de forage horizontalequi permet de préserver les eaux souterraines de toute forme de pol-lution chimique ce qui a permis à des pays tels que les Etats-Unis,la Chine et l’Argentine d’exploiter cette ressource. Guittouni aexpliqué qu’actuellement, le tiers de la production (gaz, pétrole,essence, gasoil et gaz naturel) est consommée en Algérie, l’autretiers est exporté et le dernier tiers est réinjecté pour maintenir lespuits en pression. «Si on continue à consommer sans penser à aug-menter nos capacités de production, d’ici à 2025 toute notre pro-duction sera destinée à la consommation nationale», a-t-il mis en

    garde. L’exploitation du gaz de schiste offre à l’Algérie l’opportu-nité d’augmenter sa production pour honorer ses engagementsnationaux et internationaux, a-t-il dit, ajoutant qu’un plan de com-munication «soutenu» sera lancé en direction de la population pourlui fournir toutes les explications nécessaires concernant l’exploita-tion de cette énergie non conventionnelle. Le ministre a informéque l’Etat est en train de former le personnel qui sera chargé de l’ex-ploitation du gaz de schiste. Cette exploitation se fera par desAlgériens avec un éventuel recours à l’expertise et à l’expérienceétrangère, a-t-il observé, assurant que «rien ne se fera avant quenous ayons expliqué au peuple que ça ne sera pas nocif».A ce propos, il a rappelé que le projet d’amendement de la loi surles hydrocarbures est en cours de préparation par des spécialistespour répondre aux défis actuels du secteur de l’énergie et améliorerl’attractivité du pays en direction des partenaires étrangers, notam-ment dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures, a-t-ildit, en réaffirmant que ces amendements «ne toucheront pas à larègle 51/49». S’agissant des énergies renouvelables, Guittouni a faitsavoir que le programme du solaire sera poursuivie pour atteindreplus de 4000 mégawatts. il a toutefois insisté sur la nécessité d’al-ler à une fabrication nationale des panneaux. Ali O.

    EDITO

    On apprend que le lait de vache sevend à même le trottoir danscertaines villes du pays. En effet, denombreux opérateurs individuelsqui font dans la productionfamiliale avec une ou deux vacheslaitières, sont confrontés à dessurplus qu’ils ne savent pascomment écouler. Parce que lescoopératives qui existaient jadis etachetaient le lait de tous les petitsproducteurs, ont disparu l’une aprèsl’autre par la grâce d’uneimportation tous azimuts de poudre

    de lait. Le chiffre de ces opérationsd’import ont atteint allègrement lemilliard de dollars rien pour l’annéeprécédente. Pourtant, notre filièrelait présente de très larges capacitéssi elle était mieux organisée.Il existe dans le pays des bassinslaitiers concentrés dans des régionsprécises (Bouira, Batna, Tiaret,Tizi-Ouzou…) qui, en période degrosse production, ne savent pasquoi faire de leur lait faute depreneurs. Du lait gaspillé parce quela logistique de collecte est très

    insuffisante faute de véhiculesfrigorifiés. D’autre part, il n’existepas d’industrie de transformationsuffisante pour absorber toute laproduction laitière, matièrepremière pour toutes sortes defromages susceptibles de servir debase de lancement d’uneexportation fructueuse. Concentréedans de rares points du pays, latransformation laitière, d’excellentequalité, est quand mêmeconcurrencée par des marquesétrangères. Comme quoi, il y a

    toujours des produits importés quifont «diversion» à des yaourts, des camemberts et autres fromageslocaux de très bonne facture. Maishélas la dépendance ne s’arrête paslà et touche surtout la poudre de laitdont le prix augmente d’année enannée. C’est dire qu’il faut songer à développer nos propres filières decollecte et de transformation de lamatière première. D’autant plus quele lait continue d’être subventionnéet risque même de ne plus l’êtreavec la crise actuelle.

    Le casse-tête de la filière laitPar Tayeb Djillali

  • 4 Actualité www.lechodalgerie-dz.com

    Mardi 10 octobre 2017

    Entretien intégral du Premier ministrerusse Dmitry Medvedev à l’APS

    Dans le cadre de la visite en Algérie du Premier ministre Russe Dmitri Medvedev à l’invitation du Premier ministre Ahmed Ouyahia, l’agence presseservice APS a réalisé l’entretien qui suit avec le Premier ministre Russe. «Cette visite, sera l’occasion pour l’Algérie et la Russie d’approfondir,

    de consolider leur dialogue stratégique et leur coopération multiforme, fondés sur la Déclaration sur le partenariat signé à Moscou en avril 2001,sous l’égide de Son Excellence le Président Abdelaziz Bouteflika et son homologue, Son Excellence, le Président Vladimir Poutine.

    Vous vous rendez lundi 9 octobreen Algérie pour une visite detravail. Quelles sont les raisonsde cette visite et pourquoi est-elleimportante pour la Russie ?

    Le Premier ministre russe DmitryMedvedev : L’Algérie joue un rôle importanten Afrique du Nord. Elle est l’un des États-clés de cette région stratégique. Qui plus est,Alger est un partenaire très fiable et ouvert àla coopération dans beaucoup de domaines, cequi est particulièrement important pour laRussie. Je suis ravi de la possibilité de revoirvotre pays, que j’ai visité pour la dernière foisil y a sept ans. En avril 2001, nos pays ontsigné la Déclaration de partenariat stratégiquequi a donné une nouvelle impulsion auxrelations bilatérales. Aujourd’hui, quand onanalyse les 15 années qui se sont écouléesdepuis, je peux dire avec certitude que nospays coopèrent avec succès dans denombreux secteurs, de l’énergie à la politiqueinternationale. Le partenariat entre la Russieet l’Algérie a commencé il y a plusieursdécennies. Il y a 60 ans, votre terre faisaitface à la domination coloniale. Les soldats del’Armée algérienne combattaient unadversaire puissant qui était plus fort qu’euxdans tous les sens : d’un point de vuemilitaire, technologique et géopolitique. Les Algériens ont pourtant défendu leur droitde mener une vie libre et de construire leurÉtat indépendant. Le droit à leurs rêves. Cette aspiration à l’indépendance et lavolonté de réussir rapprochent nos peuples. Il est donc peu étonnant que notre pays lui aittendu sa main à cette époque difficile.L’Union soviétique a été le premier État aumonde à reconnaître l’indépendancealgérienne et à soutenir la jeune République.Nous l’avons aidée par les experts militaireset le matériel. Dès le début des années 1960,l’URSS a offert à l’Algérie des crédits d’Étatimportants pour son développementéconomique. Les ingénieurs soviétiques ontaidé à reconstruire l’infrastructure algérienne.On a construit les entreprises métallurgiquesd’Al Hajar et d’Annaba, la centrale thermiquede Jijel, le gazoduc Alrar-Tin Fuye-HassiMessaoud, les barrages de Beni-Zid et deTilesdit. L’Algérie nouvelle avaitcertainement besoin de nouveaux cadres.Nous avons aidé à créer quatre universités.Nous avons construit et élargi 40 centresprofessionnels d’études. Des milliersd’étudiants algériens ont fait leurs études dansdes universités soviétiques. Aujourd’hui, prèsde 20 000 diplômés de nos établissementsd’enseignement supérieur travaillent enAlgérie. Malheureusement, la chute del’URSS a mis fin à de nombreux projetsambitieux. Nous rattrapons actuellement ceretard. Je suis certain que ma visite en Algérieservira à renforcer davantage l’amitié et lepartenariat mutuellement avantageux entre laRussie et l’Algérie. Nous envisageons designer plusieurs accords de partenariat dansdifférents domaines.

    La Russie et l’Algérie sonttraditionnellement liées par unecoopération étroite, mais l’état actuelde leurs rapports économiques n’estpas à la hauteur des attentes.Qu’est-ce que la Russie compteentreprendre dans ce domaine ?

    Depuis des années, l’Algérie fait partie despartenaires commerciaux et économiquesprincipaux de la Russie en Afrique et dans lemonde arabe. Le volume des échanges russo-algériens a doublé l’année dernière pouratteindre près de 4 milliards de dollars en

    valeur monétaire. C’est déjà assez bien, maisil nous faut progresser davantage. Nous avonsla possibilité d’augmenter considérablementce volume dans les années à venir grâce à denouveaux secteurs de travail que nousexaminons activement aujourd’hui.L’industrie est l’un des domaines les plusimportants de partenariat. De grandesentreprises russes -Power Machines ouGazprom- travaillent avec succès en Algériedans des secteurs aussi importants quel’électricité et la prospection géologique.L’usine russe de production d’automobilesRenault livre en Algérie les carrosseries pourl’assemblage final. Cette année, le plan delivraisons comprend 18 000 unités, dont lamoitié a déjà été expédiée. On prévoit d’élargir ces liens dans le futuravec d’autres composants automobiles. Nous sommes bien sûr prêts à exporter desproduits industriels finis, notamment desaéronefs civils, des automobiles, deséquipements agricoles et ferroviaires, ouencore des machines-outils. Nous coopéronsactivement dans le domaine énergétique.Plusieurs projets rencontrent un vrai succèsdans le secteur pétrogazier. La Russie etl’Algérie sont des exportateurs importants degaz vers l’Europe. Ce fait nous aide à coopérer de manièreconcertée au sein des plates-formesinternationales telles que le Forum des paysexportateurs de gaz ou l’OPEP, s’il s’agit dupétrole. La Russie apprécie grandement cedialogue et les possibilités de trouver descompromis. On a créé une base juridiquesolide pour la coopération dans le secteurénergétique nucléaire. Si l’Algérie décidait decréer une industrie nucléaire nationale, nousserions prêts à offrir nos technologies et nossolutions techniques. Actuellement, la Russieforme déjà pour l’Algérie des experts dusecteur nucléaire. Nous sommes égalementprêts à étudier des projets concernant laproduction d’électricité -propre- par lesinstallations éoliennes ou solaires. L’industrieagroalimentaire semble, elle aussi, trèsprometteuse. Comme on le sait, l’Algérieachète annuellement des volumesconsidérables de céréales, dont la Russie estle premier exportateur au monde. Il est doncévident que nos deux pays peuvent être utilesl’un à l’autre. Une coopération plus activedans ce domaine pourrait avoir une influencepositive sur notre balance commerciale. Nous évoquons en détail la coopération dansd’autres domaines. Il s’agit de l’extraction deressources, du transport maritime et fluvial,des hautes technologies et de l’espace, dubâtiment et de la pharmaceutique. C’est pourquoi nous pouvons affirmer aveccertitude que la coopération économiquerusso-algérienne se développera dans lesannées à venir.

    L’Algérie a très récemmentaccueilli la 8e réunion de laCommission intergouvernementalerusso-algérienne, suivie du Forumd’affaires russo-algérien. Quellessont vos estimations du bilan deces deux événements importants ?

    - Peut-on dire qu’ils favoriserontla diversification de la coopérationbilatérale pour qu’elle ne se limiteplus au secteur énergétique ?

    Vous avez absolument raison : l’énergie joueun rôle particulier dans nos rapports bilatéraux.De nombreuses entreprises russes se chargentde la prospection et de l’extractiond’hydrocarbures sur le territoire algérien,participent à la construction et à lareconstruction d’oléoducs, de gazoducs et

    d’autres sites d’infrastructure. En ce quiconcerne les perspectives de coopération, ellesdépendent des deux parties. Je suis certain quenos pays ont le même intérêt à développer leurpartenariat dans les autres domaines. Nous enavons les possibilités. Le rôle-clé dans cetravail revient à la Commissionintergouvernementale mixte russo-algériennede coopération commerciale, économique,scientifique et technique. Il s’agit d’unmécanisme bien réglé et pratique decoopération dans tous les secteurs, notammentéconomique et humain. La commissionbilatérale réunit régulièrement des groupes detravail consacrés à des domaines trèsdifférents. Sa 8e réunion, que vous avezmentionnée, a eu lieu en septembre et s’estavérée très fructueuse. Nous avons tracé desprojets de coopération dans les domaines del’industrie, des transports, du bâtiment, de lagéologie, de l’agriculture, de la santé publique,de la science, de l’espace et de l’informatique.Ainsi, nous ne nous limitons pas strictement àl’énergie. Nos partenaires algériens travaillentactuellement à transformer leur pays en centreindustriel et énergétique régional de l’Afriquedu Nord. Lors de la réunion de septembre de lacommission, ils ont encore une fois confirméqu’ils comptaient sur l’aide russe dans la miseen œuvre de ces projets. Nous offrironsévidemment notre soutien à l’Algérie. Les entreprises russes sont prêtes à prendrepart aux projets conjoints. Le Forum d’affairesrusso-algérien favorise également ce processus.Je suis ravi de constater le développement dudialogue entre les entrepreneurs, parallèlementà l’évolution des contacts gouvernementaux. Au niveau des milieux d’affaires, il existe le Conseil d’affaires russo-arabe et leConseil d’affaires russo-algérien. L’Algérieaccueille annuellement, sous l’égide de cesdeux conseils, des expositions permettant auxentreprises russes de présenter leurs produits etservices. Des délégations importantesd’hommes d’affaires algériens ont visité deuxfois Moscou l’année dernière. Nous avonsorganisé en février le forum économique

    Russie-Algérie: un partenariat stratégique.De nouvelles possibilités pour la coopérationcommerciale et économique. Un autre forum(Russie-Algérie : un partenariat stratégiqueefficace) a eu lieu en avril 2016. La traditiond’organiser des forums d’affaires a étépoursuivie cette année, juste après la 8e

    réunion de la commissionintergouvernementale bilatérale.Des représentants de grandes entreprises russestelles que Gazprom, Transneft, Novatek, Inter RAO-Engineering, Ouralvagonzavod etbeaucoup d’autres se sont rendus en Algérieavec une mission d’affaires. Un accent particulier a été mis surl’élargissement de la coopération dans ledomaine des investissements. Les forums dece genre contribuent à renforcer les liensentre les milieux d’affaires et posent lesfondations de nouveaux projets conjoints, cequi approfondi naturellement notrecoopération. Les gouvernements des deuxpays doivent créer les conditions les plusconfortables possibles pour les entrepreneursafin qu’ils puissent profiter au maximum deces opportunités. Je suis certain que l’Algériepartage cette approche.

    D’un point de vue politique,la Russie et l’Algérie ont despositions très similaires surcertaines questions d’actualitéinternationale. Les deux pays seprononcent pour le règlementpolitique des conflits, le dialogue,la non-ingérence dans les affairesintérieures des autres États et lerespect de la Charte de l’ONU.Que pouvez-vous dire à ce sujet ?

    Comme vous l’avez justement remarqué, nosÉtats partagent des positions similaires sur denombreux problèmes de l’époque actuelle.Nous nous prononçons pour le renforcementdu rôle central de l’ONU et de son Conseil desécurité dans le maintien de la paix et de lasécurité, pour la multipolarité. Nous sommessolidaires dans l’affirmation que les conflitsrégionaux doivent être résolus par les moyensdiplomatiques sur la base de la Charte del’ONU et du principe de primauté du droitinternational. La Russie et l’Algérie ont des positions trèsproches sur le fait que les peuples de toutes lesrégions peuvent et doivent décider eux-mêmesde leur sort, résoudre eux-mêmes leursproblèmes intérieurs de manière pacifique, sansviolence, par le dialogue et en s’appuyant sur ledroit. Aucune ingérence extérieure n’est iciacceptable. C’est le seul moyen de résoudre les conflits enSyrie, en Libye, au Yémen et au Mali. C’est leseul moyen de libérer les populations destragédies et des guerres, de leur offrir unechance de vivre une vie normale, calme etsurtout paisible. Je voudrais noterparticulièrement la proximité de nos approchesdes menaces telles que le terrorisme et le crimeorganisé transnational. Nous comprenons que ladissémination du terrorisme est aujourd’hui undéfi réellement global, auquel on ne peut faireface qu’ensemble, de manière concertée et enréunissant toutes les forces possibles. Et ens’appuyant, encore une fois, sur le droitinternational. Tous les États doivent mettre decôté leurs ambitions et divergences pour seréunir au nom de la défaite de l’État islamiqueet des autres groupes extrémistes qui ont, sansaucune exagération, lancé un défi à lacivilisation humaine. Nous voudrions élargirnotre coopération avec l’Algérie dans cesdomaines. Nous poursuivrons la concertationrégulière de nos positions sur les questions depolitique étrangère, notamment sur la situationau Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsique dans la zone du Sahara-Sahel.

  • 5Actualité

    Mardi 10 octobre 2017

    www.lechodalgerie-dz.com

    Assainissement du paysage médiatique

    «L’engagement de l’Etat est ferme»Le respect de l’éthique et des règlesdéontologiques est jugénécessaire pour atteindre leprofessionnalisme. C’est d’ailleursla volonté des pouvoirs publics quiveulent faire de la presse nationaleune presse crédible et de qualité.

    P our ce faire, un vaste chantier pour laprofessionnalisation de la presse, aété lancé et ce, conformément, auxorientations du président de la République,Abdelaziz Bouteflika. Le programme pré-voit entre autres l’installation de l’Autoritéde régulation de l’audiovisuel (ARAV) etl’autorité de régulation de la presse écrite(ARPE). Il a été dit que le manque de pro-fessionnalisme des journalistes relevait dela mauvaise formation. On suivra ce constatpar le lancement de plusieurs campagnes deformation au profit des journalistes à mêmed’«ancrer» le professionnalisme chez lesjournalistes, notamment ceux qui débutentpour que ces derniers puissent livrer uneinformation «fiable et crédible». Mais aussila délivrance de la carte nationale du journa-liste professionnel. Intervenant, hier, sur lesondes de la Radio algérienne, dans l’émis-sion L’invité de la rédaction de la Chaîne IIIle ministre de la Communication, DjamelKaouane, réitère cet engagement et assure sacontinuité.

    Il rappelle dans ce sens la mise en place del’Autorité de régulation de la presse écrite(ARPE) «d’ici à la fin de l’année en cours»et ce, comme annoncé par le Premierministre Ahmed Ouyahia, lors de la présen-tation de son plan d’action devant leParlement. Pour mener à bien cette missionle ministre informe que son département està l’écoute de la communauté de la corpora-tion. «Les portes du ministère sont ouvertesà tout le monde pour la concertation» etd’assurer le succès de la mise en place decette autorité», a-t-il dit en ce sens. Par ailleurs, il saisira cette occasion pourannoncer que l’Autorité de régulation del’audiovisuel (ARAV) «sera très bientôtopérationnelle» et qu’elle entamera la déli-vrance des agréments pour les chaînes detélévision privées. Il dira aussi quel’«ARPE, au même titre que l’ARAV, hérite-ront de pouvoirs régaliens et seront dotéesde toutes les attributions nécessaires, y com-pris l’autonomie financière».S’exprimant au sujet de l’avenir de la presseen Algérie le ministre estime que si ce n’est lavolonté de l’Etat, la crise financière que tra-verse le pays peut venir à bout de certainstitres. «La crise financière a impacté le secteurde la presse et des titres pourraient dispa-raitre», a déclaré le ministre. Il confie que déjàquelque 60 titres (26 quotidiens et 34 hebdo-madaires) ont disparu depuis 2014 et qued’autres pourront subir le même sort. Ceci dit,le paysage médiatique reste «dense» et comp-

    te l’existence de «140 titres». Pour le ministre,la solution consiste à changer le modèle éco-nomique. «Il n’échappe à personne que noussommes en crise, le modèle économique estdevenu obsolète partout dans le monde», a-t-ildit à ce propos. A cela s’ajoute la progressiondu numérique, dont l’utilisation d’internet etdes réseaux sociaux, qui, selon lui, pose un

    «problème existentiel pour les médias clas-siques». Evoquant la question de la publicitéinstitutionnelle, utilisée comme moyen de pres-sion par les pouvoirs publics, le ministre réfuteet déclare que bien au contraire, elle «est unmoyen de soutien ayant permis la «survie del’ensemble des médias», notamment privés.

    Amel Driss

    Le président de la Haute instance indépendante de sur-veillance des élections (HIISE), Abdelouahab Derbal, a plai-dé, hier, à Bouira pour l’amélioration du processus électoralen Algérie qu’il a considéré comme une étape importante quinécessite beaucoup d’efforts, de patience et de militants.«Nous devons œuvrer davantage pour l’amélioration du pro-cessus électoral dans notre pays et cela nécessite beaucoupd’efforts, de patience et de militants, ainsi que l’implicationefficace de toutes les parties concernées, dont la classe poli-tique, la société civile et les médias, ainsi que tous les sec-teurs avec l’objectif d’arriver à des élections», a déclaréDerbal, lors d’une conférence de presse organisée au siègelocal de la HIISE à Bouira. «Ce travail d’amélioration et dedéveloppement de l’acte électoral en Algérie doit être menéde façon continue afin d’arriver à une phase meilleure», aajouté le responsable en visite à Bouira dans le cadre du pro-gramme de la HIISE visant à veiller au bon déroulement despréparatifs des élections locales du 23 novembre prochain.Dans ce contexte, Derbal a souligné la nécessité de revoir enpremier lieu la loi organique relative au régime électoral qui,a-t-il insisté, nécessite quelques «ajustements» afin de com-bler tout éventuel vide juridique. Il a également appelé àl’assainissement du fichier électoral national qui, a-t-il esti-mé, est considéré comme une étape importante dans le pro-cessus électoral. «L’assainissement du corps électoral estune question très importante dans le processus électoral. Il s’agit d’une opération difficile mais indispensable. Elledemande beaucoup d’efforts, de suivi et du temps, car elle nepeut se faire du jour au lendemain», a répondu Derbal à unequestion de journalistes sur les cas de double inscription dequelques électeurs, dont le problème avait été déjà signalélors des élections législatives passées. «Un corps électoralbien assaini constitue un véritable critère pour la réussite duprocessus électoral et a un grand impact sur le déroulementdes élections, ainsi que sur les résultats et le taux de partici-pation», a expliqué le conférencier. A ce propos, Derbal aprécisé à la presse qu’il n’existe pas un fichier électoralnational uni. «Il n’y a que 1541 fichiers électoraux commu-naux à travers le pays. Ceux-ci ont besoin de révision pourcorriger les erreurs relatives aux noms et prénoms des per-sonnes ainsi que la double inscription avant de les inscriresur le fichier électoral national». «Un travail d’assainisse-ment est en train de se faire. Et selon le ministère del’Intérieur, l’opération connaît un taux d’avancement de 95%», a-t-il fait savoir. Avec la création du numéro nationald’identité électronique (ID), le travail devient facile pour lamaitrise du fichier électoral et dans le cadre de la moderni-sation électronique de l’administration algérienne.

    Cela résoudra même la question des corps constitués dansle corps électoral, a encore expliqué le président de laHIISE. Pour la réussite du prochain rendez-vous électoral,Derbal a mis l’accent sur la nécessité de travailler en cohé-sion avec les différentes parties concernées afin de «barrerla voix à toute tentative de fraude ou autres violations».Derbal avait affirmé auparavant que l’instance comptaitacquitter de son devoir constitutionnel pour consacrer laliberté de choix qui reste la meilleure voie vers des électionstransparentes et intègres à même de garantir la stabilité poli-tique du pays. Saluant les efforts des membres de l’HIISEsur la scène politique en vue d’assurer une transition sûre dupays vers une nouvelle étape plus stable et plus développée,Derbal a souligné que les élections locales sont un défi àrelever face à l’opinion publique à intérieur et à extérieur dupays.» Les politiques qui animent les élections en tant quepremiers responsables de la transparence du processus élec-toral, sont tous appelés à mobiliser leurs énergies pourgarantir la régularité de ce dernier étant la seule voie de lalégitimité», a-t-il ajouté.

    T. Benslimane

    Fonds de la Zakat140 milliards de centimescollectés en 2017

    Le montant du fonds de la zakat s’élève cette année à 140 milliards de centimes, a fait savoir le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa.«140 milliards de centimes ont été collectés au titre duFonds de la zakat en 2017», a précisé Aïssa lors d’unerencontre d’évaluation de la saison du Hadj à Dar ElImam à Alger, ajoutant que ce montant est le «plusélevé» depuis la création du Fonds. Estimant que lesgens «ont désormais davantage confiance en le Fondsde la zakat», le ministre a précisé que 187 milliards decentimes ont été consacrés au financement du créditbonifié, Quard Hassan (crédit), admettant cependantson faible impact au sein de la société. Par ailleurs, leministre a déclaré que la saison du Hadj 2017 a été «unsuccès sur tous les plans», ajoutant qu’aucun cas dedisparition n’a été enregistré dans les rangs des hadjisalgériens hormis quelques pèlerins égarés. «L’évaluationréelle» du Hadj 2017 sera effectuée lors du prochainconseil de ministres, a ajouté Aïssa saluant les effortsconsentis par la Mission du Hadj sur les Lieux Saints.Le ministre a ajouté, par ailleurs, que le ministèresaoudien du Hadj avait classé l’Algérie parmi les 10premières missions arabes et islamiques en termesd’organisation. Il est à rappeler que cette rencontre àregroupé tous les cadres de l’Office national du Hadj etde la Omra (ONHO), les représentants des agencestouristiques concernées par l’organisation du Hadj et dela omra ainsi que le cadres du secteur des Affairesreligieuses et des wakfs.

    A.A.

    Elections localesDerbal plaide pour une implication efficace

    de toutes les parties concernées

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  • 6 Actualité www.lechodalgerie-dz.com

    Mardi 10 octobre 2017

    Échanges commerciauxentre l’Algérie et leSultanat d’OmanLes deux pays œuvrentà augmenter le volumeLe ministre du commerce, MohamedBenmeradi et son homologueomanais, Ali Ben Massoud Al Sanidi,ont affirmé, hier, à Alger, lors de leurvisite au Salon des produits omanaisau Palais des expositions (PinsMaritimes-Alger), la volonté desdeux pays à augmenter le volume deleurs échanges commerciaux et detrouver des solutions à tout ce quientravent leur développement. «Il existe de grandes opportunitéspour intensifier les échangescommerciaux entre le Sultanatd’Oman et l’Algérie», a préciséBenmeradi dans une déclaration à lapresse en marge de l’ouverture dusalon, estimant que cettemanifestation qui se poursuivrajusqu’à jeudi prochain a permisd’avoir «une bonne image desproduits omanais». De son côté, Al Sanidi a déclaré que près de 150hommes d’affaires omanais visiterontl’Algérie dans les prochains jours à l’occasion du Salon et ce, pourrencontrer leurs homologues algérienset examiner ensemble lesopportunités de partenariat.«L’Algérie étant un grand marché de par la densité de sa population,plusieurs hommes d’affaires omanaisaspirent à en faire une plaquetournante pour la promotion de leursproduits dans la région», a indiquéAl Sanidi. En contrepartie, le Sultanatd’Oman souhaite importer lesproduits manufacturés, notammentceux utilisés dans les industriesalimentaires. Évoquant les raisons du «très faible niveau» des échangescommerciaux entre l’Algérie etOman, Al Sanidi a reconnu que leshommes d’affaires et industriels deson pays s’orientent plus vers lesmarchés asiatiques et voisins.Cependant, a-t-il ajouté, le Salon desproduits omanais en Algérieconstitue un tournant en faveur desmarchés de la région à traversl’Algérie. Il a également appelé à tirerprofit de la position géographique desdeux pays en vue de renforcer lacoopération commerciale, indiquantque la durée du transport desmarchandises du port Salalah au portd’Alger ne dépasse pas les 21 jours.Le Salon des produits omanaisenregistre la participation de quelque70 entreprises omanaises des secteurspublic et privé dont la majoritéexerçant dans le secteur des industriesalimentaires et des matériaux deconstruction notamment le marbre,les industries pétrochimique, lalogistique et les équipementsménagers.

    Bedoui à partir d’El Ménéa :

    «L’Etat ne renoncera pasaux acquis sociaux»

    Le ministre de l’Intérieur,des Collectivités locales et del’Aménagement du territoire,Noureddine Bedoui, a affirmé,hier, depuis El Ménéa que l’Etatne renoncera pas aux acquissociaux, soutenant que le projetde loi de finances 2018 et le Pland’action du Gouvernement «ensont un message fort».

    «L’ Etat ne renoncera pas aux acquissociaux concrétisés au profit descitoyens dans différents secteurs telsque la santé, l’éducation et l’eau potable», a préci-sé Bedoui lors de sa visite de travail et d’inspectiondans la wilaya déléguée d’El Ménéa. Il a ajouté,dans ce sens, que le «message fort contenu dans leprojet de loi de finances 2018 et le Plan d’action duGouvernement sont la preuve que l’Etat ne renon-cera pas aux acquis sociaux». Evoquant lesmesures prises par le Gouvernement dont le dégelde tous les projets de développement, notammentdans les wilayas du Sud et l’injection de 150 mil-liards de dinars dans le Fonds de développementdu Sud, le ministre a précisé que ceci permettra de

    poursuivre le processus de développement dansces régions, rappelant que le secteur de l’éducationdans la wilaya de Ghardaïa a bénéficié d’un dégelde 15 projets de construction d’écoles et de lycées.Affirmant que le président de la République donneà chaque occasion des instructions en faveur del’amélioration des conditions de vie des citoyensdans tous les domaines, Bedoui a soutenu que leGouvernement poursuivra la mise en œuvre duprogramme du Président Bouteflika jusqu’à 2019,ajoutant que les acquis réalisés sont «irrévo-cables». Lors d’une halte à la station d’assainisse-ment de Hassi El Gara, le ministre a mis l’accentsur l’importance de généraliser l’utilisation des

    énergies renouvelables dans les projets de déve-loppement en cours de réalisation au niveau desétablissements éducatifs, notamment dans l’éclai-rage public pour «réduire les coûts de l’électrici-té». Au niveau de l’exploitation de Hadjadj-Mahmoud, Bedoui a réitéré la «détermination del’Etat à récupérer les terres agricoles non exploi-tées par les bénéficiaires en vue de les redistri-buer». A une question sur la situation de la main-d’œuvre africaine dans la région, le ministre del’Intérieur a fait savoir que des mécanismes juri-diques étaient en cours d’élaboration à l’effet d’en-cadrer ce type de main- d’oeuvre.

    Hadj M.

    Le ministère de l’Education nationale a publié récemment une circu-laire définissant les modalités d’organisation des élections des délé-gués de classes au niveau des établissements éducatifs et les condi-tions de leur organisation et de leur déroulement pour la consécrationdes valeurs du civisme et de la participation, a-t-on indiqué, ce lundi,auprès du ministère. La circulaire, destinée aux directeurs de l’éduca-tion, aux inspecteurs et aux directeurs des établissements éducatifs

    vise à «ancrer le civisme et la citoyenneté chez les élèves, à leur incul-quer le sens de responsabilité, à développer leurs capacités individuelleset à leur enseigner les valeurs de solidarité et de dialogue». Selon la cir-culaire, le ministère de l’Education nationale a saisi l’occasion de latenue des prochaines élections locales pour «consacrer la culture de ladémocratie participative» chez les élèves, «leur inculquer les principesde dialogue constructif, d’échange de vues et de respect des différentspoints de vues et du principe de la majorité, outre la lutte contre la dis-crimination et toutes les formes de violence», car l’école demeure le«cadre idoine» pour consacrer ces valeurs chez la jeune génération.Cette mesure vise la réalisation de plusieurs objectifs pédagogiques, àsavoir : «Inculquer les règles du débat, consacrer le dialogue, l’écoute etl’expression, enseigner le civisme et la participation» et «apprendre auxdélégués de classes élus de bien représenter leurs camarades et de trans-mettre leurs préoccupations». La tutelle a appelé les directeurs de l’édu-cation et les directeurs des établissements éducatifs à organiser les élec-tions des délègues de classes entre le 15 et 19 octobre, exceptionnelle-ment lors de cette année scolaire, en passant par des étapes similairesà celles d’élections réelles, à savoir: le dépôt de candidatures, l’élabo-ration de la liste électorale, avec la possibilité pour chaque élève de seprésenter, l’affichage, la campagne électorale, le vote, le dépouille-ment, l’annonce des résultats et la présentation des recours.

    Houda H.

    L’essor de l’intelligence artificielle serait unemenace pour le journalisme, apportant certesdes opportunités au secteur, mais en parallè-le elle est considérée comme «une menaceexistentielle», selon une étude publiée same-di par la Future Today Institute.L’IA est déjà entrée par la grande porte dansle monde du journalisme, mais son déve-loppement promet de bouleverser la profes-sion jadis cantonnée au papier elle se voitaujourd’hui évoluer à la vitesse de la lumiè-re. Notant que des organisations utilisentdéjà l’intelligence artificielle pour écriredes articles à partir de données comme desrésultats sportifs ou des informations finan-cières, l’étude rappelle que le développe-ment des machines permettra dans un ave-nir proche, de générer, sans l’interventionde journalistes, des articles qui ne se

    contenteront plus de mettre en forme desdonnées, mais en dégageront une analyse.La problématique résiderait selon AmyWebb, fondatrice de l’institut et égalementspécialiste des tendances émergentes enmatière de technologie, en l’évolution durapport des individus à la technologie. D’icià 2023, selon les prévisions du FutureToday Institute, la moitié des interactionsdes individus avec les ordinateurs s’effec-tueront par le biais de la voix. L’émergence de l’assistant vocal, qu’ils’agisse de l’Alexa d’Amazon, du Sirid’Apple, du Cortana de Microsoft ou del’Assistant de Google, est la manifestationla plus visible de cette tendance lourde. Lesauteurs de l’étude estiment, dès lors, que lamanière dont les médias vont se position-ner dans cette nouvelle voie de communi-

    cation sera déterminante pour leur avenir.Faire partie des sources retenues par unassistant vocal, être cité comme tel, avoirune influence sur l’éventuelle agrégation dedonnées restituées vocalement à l’individusont quelques-uns des enjeux fondamen-taux de cette révolution technologique,selon l’étude. Pour l’institut, l’émergencede l’IA, «constitue une menace existentiel-le pour l’avenir du journalisme» si lesmédias ne se saisissent pas davantage dusujet. Si certains organes de presse ont lancédes expérimentations avec Alexa et GoogleHome (haut-parleur connecté), le monde du«journalisme lui-même ne participe pasactivement à la constitution de l’écosystè-me AI», souligne l’étude. «Les médias sontdes clients, pas des contributeurs significa-tifs», insistent les auteurs du document qui

    affirme qu’outre l’intelligence artificielle,les machines vont sensiblement modifiernombre de pratiques journalistiques dansles années à venir. Pour l’institut, les édi-teurs et organisations professionnelles doi-vent mettre en place des partenariats pourfavoriser la collaboration avec les géantsd’internet et le développement d’expéri-mentations. Fondé en 2006, l’Institut FutureToday répond aux questions d’avenir pourles leaders et les organisations du mondeentier. Avec comme principal objectif lafaçon dont la technologie et la scienceémergentes vont perturber les entreprises,transformer la main-d’œuvre et enflammerles changements géopolitiques. La FTI uti-lise une recherche axée sur les donnéespour modéliser et prototyper l’avenir.

    Yasmine Derbal / Ag.

    Organisation des élections de délégués de classeLe ministère de l’Education nationale définit les modalités

    L’essor de l’intelligence artificielleUne «menace» pour le journalisme,

    selon une étude du Future Today Institute

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  • 7Economiewww.lechodalgerie-dz.com

    Mardi 10 octobre 2017

    Contrôle technique des véhicules

    De nouvelles dispositionsintroduitesDe nouvelles dispositions relatives au contrôle technique des

    véhicules ont été introduites par deux nouveaux décrets

    exécutifs publiés au Journal officiel N° 54.Ces deux textes modifient et complètent des décrets exécutifs

    datés, respectivement, de 1998 et de 2003. Ainsi, le 1e décret

    exécutif, portant statut de l’Etablissement national de contrôle

    technique automobile (Enacta), introduit essentiellement la

    gestion des cartes tachygraphes (enregistreur des vitesses).

    Il note aussi que l’Enacta est dorénavant chargée d’assurer des

    prestations de formation dans le domaine de contrôle technique

    et l’entretien des véhicules, ainsi que la formation des

    installateurs et réparateurs du chronotachygraphe et des agents

    chargés du contrôle. Le chronotachygraphe est un appareil

    électronique enregistreur de vitesse, de temps de conduite et

    d’activités (conduite, travail, disponibilité et repos) installé dans

    un véhicule de transport routier. Quant au 2e texte, il porte sur

    l’organisation du contrôle technique des véhicules automobiles

    et les modalités de son exercice. Ainsi, le décret indique que les

    agences de contrôle technique peuvent, désormais, installer et

    réparer les chronotachygraphes après l’obtention d’un agrément

    des services habilités de la métrologie légale, et peuvent aussi

    procéder à la vente des ces appareils.

    Finances Raouia : «Le financement non conventionnel

    vise à préserver le rythme de croissanceéconomique et sociale du pays»

    Le ministre des Finances,Abderrahmane Raouia, aaffirmé, hier, que l’adoption dufinancement non conventionnelvise à préserver le rythme decroissance économique etsociale que connaît le pays.

    I l sera accompagné par des réformes struc-turelles de nature à rétablir les équilibresfinanciers durant la période fixée dans leprojet de loi sur la monnaie et le crédit.Raouia a évoqué le contexte économique etfinancier particulier ayant motivé l’élaborationdu projet de loi ainsi que les motifs qui ontamené le Gouvernement à adopter ce mode definancement non conventionnel, indique uncommuniqué de la Commission des affaireséconomiques et financières du Conseil de lanation. «L’adoption de ce mode de finance-ment a pour objectif de couvrir les besoins duTrésor public, en tant que mesure exception-nelle dont l’objectif premier est de préserver lerythme de croissance économique et sociale

    que connaît le pays», a expliqué le ministre.La Commission s’attelle à l’élaboration de sonrapport préliminaire sur le projet de loi com-plétant l’ordonnance 03-11. Le projet de loi enquestion a été adopté, dimanche dernier, à lamajorité par les députés de l’Assemblée popu-laire nationale (APN) lors d’une séance pléniè-re. Ce projet de loi prévoit dans l’article 45 bis

    que la Banque d’Algérie procède, à titre excep-tionnel et durant une période de cinq années,l’achat directement de titres émis par le trésorpour la couverture des financements du Trésorpublic et le financement de la dette publiqueinterne et permettre au Trésor public, s’il estnécessaire, de financer le Fonds national d’in-vestissement (FNI), dans le cadre des contribu-

    tions de l’Etat aux investissements ou desfinancements à long terme de programmespublics d’investissement. Ce projet complèteles dispositions de l’ordonnance N° 03-11 du27 Djoumada El Thani 1424 correspondant au26 août 2003, relative à la monnaie et au cré-dit, amendée et complétée par l’article 45 bis.L’article 45 bis stipule : la Banque d’Algérieprocède, à titre exceptionnel et durant unepériode de cinq années, à l’achat directementauprès du Trésor public, de titres émis parcelui-ci à l’effet de participer, notamment à lacouverture des besoins de financement duTrésor, au financement de la dette publiqueinterne et au financement du Fonds nationald’investissement (FNI).Il constitue un mécanisme d’accompagnementde la réalisation d’un programme de réformesstructurelles économiques et budgétaires,devant aboutir, au plus tard, à l’issue de lapériode susvisée, notamment au rétablissementdes équilibres de la trésorerie, de l’équilibre dela balance des paiements. Un mécanisme desuivi de la mise en œuvre de cette disposition,par le trésor et la Banque d’Algérie, est définipar voie règlementaire.

    Hakima H.

    Le Forum des chefs d’entreprise organi-se sa 3e Université du 18 au 20 octobre2017 au Palais des expositions-Safex(Pins Maritimes - Alger). Placé sous lethème : «L’entreprise, c’est maintenant»,ce rendez-vous sera marqué par la pré-sence du Premier ministre, AhmedOuyahia, indique cette organisationpatronale sur site officiel.«A travers cette participation, premièredu genre, le Premier ministre donne unsignal fort sur la volonté des pouvoirspublics à renforcer le dialogue directavec les opérateurs économiques afinde les impliquer davantage dans le pro-cessus de redynamisation de l’écono-mie nationale», a souligné Haddad.Durant ces trois jours, l’Université duFCE regroupera des membres duForum, des décideurs économiques,des représentants de la société civileainsi que des experts pour «échanger et

    débattre sur l’entreprise, véritablemoteur de la croissance et de l’em-ploi», ajoute la même source. Le FCEveut, à travers cette occasion, agir encatalyseur avec les autres forces vivesde la Nation afin de faire accélérer lerythme des réformes et enclencher unevéritable dynamique socio-économiquedurable. Le Forum considère que c’estle moment pour engager véritablementle processus du changement, lit-onencore. De nombreuses questions liéesau partenariat public-privé seront abor-dées à l’instar du financement alterna-tif et la fiscalité, le climat des affaires etl’investissement, la sécurité alimentaireet l’agro-industrie, le Code du travail etl’employabilité.Les intervenants aborderont égalementles accords de libre-échange, le déve-loppement des exportations, la régula-tion des importations ainsi que l’orga-

    nisation des marchés intérieurs, ajoutele communiqué.En marge de l’Université, le Forum deschefs d’entreprise organise la premièreexposition de la production de biens etde services des membres du Forum«FCE Expo». Elle sera placée sous lesigne de la mobilisation.Plusieurs entreprises membres du Forumprendront part à cette exposition. C’estaussi l’occasion pour lesjeunes entrepre-neurs qui ambitionnent de créer des par-tenariats avec les grandes entreprises deprésenter leurs projets.Enfin, le FCE tiendra son assembléegénérale ordinaire, le 21 octobre 2017,pour examiner, entre autres, le bilandes actions réalisées au cours de l’an-née 2016 et débattre des questions liéesà la conjoncture économique actuelle.

    H.H.

    Le ministère de la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalière et lesLaboratoires Sanofi ont prorogé, celundi, à Alger, la convention de partena-riat en matière de prise en charge desmaladies chroniques, notamment l’hyper-tension artérielle, le diabète et les maladiescardiovasculaires. La convention a étésignée du côté algérien par le directeur de laprévention et de la promotion de la santé, le Dr Djamel Fourar et du côté français par levice-président directeur général desLaboratoires, Olivier Charmeil, en pré-sence du ministre de la Santé, MokhtarHazbellaoui et le président directeur géné-ral Sanofi Algérie, Haïssam Chraiteh.Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du ren-forcement de la prévention et en particulierla prorogation de la 1e convention signée en2014 relative à la clinique mobile sous le

    thème «Le chemin de la prévention» sur lesmaladies cardiovasculaires et le diabète, aindiqué le PDG des Laboratoires Sanofi.Les deux parties entendent donc lancer unedeuxième clinique destinée aux régionsreculées pour la période 2017-2020. Cetinvestissement va également permettre demaîtriser les facteurs de risques liés à cesmaladies et l’obésité en milieu scolairenotamment dans les régions en manque despécialités médicales en la matière. A noterque cette décision a été encouragée suiteaux résultats positifs obtenus par la a cli-nique mobile pour la prévention et le dépis-tage précoce de l’hypertension artérielle etdu diabète (2014-2017). Concernant la nou-velle usine Sanofi à la nouvelle ville de SidiAbdellah perçue comme étant «l’investis-sement le plus important de Sanofi dans lecontinent africain et dans le monde arabe»

    mais qui n’est pas encore entré en produc-tion, Olivier Charmeil explique qu’aucunretard n’est enregistré. Il informe qu’ils’agit simplement de l’aménagement dusite de la nouvelle ville qui est en phasefinale et sera «prêt au début de l’année2018», sans donner de date précise.A rappeler que l’usine implantée sur un ter-rain de 6,5 hectares, est destinée à la fabri-cation de médicaments pour le marchéalgérien. Lors de leur entretien, le ministrede la Santé et le PDG des LaboratoiresSanofi ont mis l’accent, sur l’importanced’élargir le partenariat et ont également misen avant leur disponibilité à investir dans laproduction de l’insuline injectable et lestests cliniques en les soutenant par uneexpertise internationale.

    Amel Driss / Ag.

    FCELa 3e Université se tiendra du 18 au 20 octobre

    au Palais des expositions

    Prise en charge des maladies chroniques

    Le ministère de la Santé et Sanofi élargissent leur partenariat

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  • 8 L’Echo du Centre www.lechodalgerie-dz.com

    Mardi 10 octobre 2017

    INPED de Boumerdès

    Lancement de la première promotionMaster of Business

    L’Institut nationalde la productivité et dudéveloppement industriel(INPED) de Boumerdès alancé, dimanche, la premièrepromotion du Master ofBusiness Administration(MBA) destinée aux managerset cadres supérieurs desentreprises nationaleséconomiques et industrielles.

    D ans son allocution à l’issue de lacérémonie de lancement de cettenouvelle offre de formation, àlaquelle était présent le représentant duministre de l’Industrie et des Mines, ladirectrice générale de l’INPED, AsmaniFouzia a fait savoir que ce MBA est le fruitd’une coopération entre son établissementet l’université canadienne de Montréal, quise déclinera en trois parcours MBAGénéral, MBA Finance et MBA Gestiondes ressources humaines. Ce MBA est,également, le fruit d’une expérience de plus

    de 50 ans acquise par l’INPED dans la for-mation supérieure en management au profitdes entreprises et institutions, a-t-elle ajou-té. D’une durée de 18 mois (en raison d’unesemaine par mois), cette formation est des-tinée aux cadres et managers titulairesd’une licence ou d’un ingéniorat au mini-mum, avec une expérience professionnelled’au moins cinq ans. Cette formation ambi-tionne de doter les ressources humainesbénéficiaires, des connaissances les plusrécentes dans le domaine du management,qui leur permettront l’acquisition des habi-lités et compétences susceptibles de releverle niveau de performance de leurs entre-prises et institutions a indiqué GhendAbdelaziz, directeur central au ministère del’Industrie et des Mines, signalant que l’ins-cription de cette opération au titre de lastratégie nationale visant à relever le mana-gement national à un rang mondial.Pionnier de l’introduction, en Algérie, desactivités de formation, de conseil et d’édi-tion, l’INPED accompagne les change-ments organisationnels des entreprises. Cetétablissement a été créé le 31 août 1967,avant d’être érigé en Etablissement publicà caractère industriel et commercial (EPIC)par le décret exécutif N° 98-163 du 19 mai1998. Entreprendre toute action de forma-

    tion continue de perfectionnement et derecyclage dans les domaines de la gestion,des langues, des affaires et de la documen-tation, contribuer par des moyens appropriésaux actions initiées par les pouvoirs publicsen matière de mise à niveau de l’économie

    nationale et assurer la formation en manage-ment de cadres et gestionnaires des entre-prises publiques et privées, particulièrementcelles du secteur industriel, figurent parmiles principales missions de l’INPED.

    Ali B.

    La situation tendue qu’a vécue la wilaya deBéjaïa cette saison estivale en matière d’ali-mentation en eau potable des populationssemble avoir poussé les autorités tutélairesà prendre l’alerte au sérieux. En effet, pourparer à l’urgence, quelque 2200 milliardsde centimes ont été débloqués pour des tra-vaux d’aménagement, de réhabilitation etd’équipement sur les réseaux d’alimenta-tion afin d’éliminer les points noirs quiempoisonnent la vie des populations desdifférentes communes de la wilaya. Mieux,annonce-t-on, deux monoblocs de dessale-ment d’eau de mer, d’une capacité de 50000 m3 chacun, pourraient être acquis etinstallés prochainement, l’un sur le littoralde Béni K’sila et le second pour subvenir

    aux besoins de la nouvelle ville de Sid AliLebhar et son voisinage. De quoi mettre unpeu de baume au cœur, en attendant que leproblème soit traité en profondeur. Béjaïaprésente en effet le paradoxe d’être laseconde wilaya, après Jijel, la plus arroséedu pays, avec deux barrages sur son terri-toire, dont celui d’Ighil-Emda est censé ali-menter également la wilaya de Sétif unefois les travaux de transfert réalisés.Pourtant, aucune commune, y compris lecentre-ville, n’échappe au fléau des robi-nets secs et ne sont alimentées que deux àquatre heures par jour dans le meilleur descas. Pis encore, elles vivent toutes des situa-tions qui frisent le dramatique durant la sai-son estivale. Le wali de Béjaïa, Mohamed

    Hattab, a promis qu’en 2018, l’alimentationen eau potable se fera en H24. C’est dumoins l’objectif assigné aux servicesconcernés. A défaut de mieux, chacun s’ef-force de croire à ces promesses moult foisrépétées par ses prédécesseurs. Dans tousles cas, la sécurisation de l’alimentation eneau potable passera inévitablement par laréalisation d’une station de dessalementd’eau de mer de capacité conséquente.Béjaïa a bénéficié d’un tel projet, d’unecapacité de100 000 m3/j, mais il a été missous le coude avec les difficultés budgé-taires du pays et son lancement reporté sinedie. La sérieuse alerte de l’été passé le ferapeut-être sortir du tiroir

    B.B.

    AzeffounPas de cas de fièvre typhoïde à AchouvaLa femme admise le 28 septembredernier, au CHU de Tizi-Ouzou, n’estpas atteinte de fièvre typhoïde, tel quec’était suspecté, a-t-on appris,dimanche, de sources sanitaires. Cettedame de 50 ans, originaire du villageAchouva dans la communed’Azeffoun (60 km au nord de Tizi-Ouzou) et qui souffrait entre autres,de fièvre, de vomissements et dediarrhée, est atteinte d’une autremaladie, selon l’analyse desprélèvements effectuée sur cettepatiente, a indiqué le chef de serviceprévention à la Direction de la santéet de la population, ledocteurAzzeddine Astouati. Ce même responsable a affirmé quecette malade est prise en charge pourune autre maladie nonépidémiologique, et qu’aucun autrecas n’a été signalé. Le service prévention a saisil’occasion pour rappeler les mesures àobserver pour tout consommateurd’eau de sources et de puitsindividuels, et qui n’est pas traitéecontrairement à celle du robinet. Ils’agit principalement de l’ajout dedeux gouttes d’eau de Javel danschaque litre d’eau a rappelé le DrAstouati. Les citoyens ont étéégalement invités à procéder aunettoyage des sources et autres puits. Ce même médecin a rappelé, à cepropos, que jadis, les villageoisprocédaient au nettoyage des sourcesune fois par an, généralement au moisd’octobre à la fin de la périoded’étiage et à l’arrivée des premièrespluies. Des consignes préventives queles habitants du village Achouva ontaussitôt mis en application enorganisant, samedi, une vastecampagne de nettoyage des sources duvillage, qui n’ont pas fait l’objet d’unassainissement depuis plusieurs années.

    Alimentation en eau potable à Béjaïa2200 milliards de centimes pour éliminer

    les points noirs

    Dans un point de presse animé au niveau dela maison de jeunes M’hamed- Issiakhem,le directeur de la jeunesse et des sports de lawilaya de Bouira, Djender Djamel, a dres-sé avec le premier responsable de l’OPOW,le bilan des activités du secteur de la jeu-nesse et de la pratique sportive ayant trait àl’exercice 2016/2017.Ainsi, d’emblée, Djender, après avoir sur-volé les grands axes prônés en matière de lapratique sportive, s’attardera sur la situa-tion générale des clubs et associations spor-tives de la wilaya de Bouira. Ces dernières,selon toujours le même interlocuteur, sielles se recensent au nombre de 230 clubset associations, elles couvrent pratiquementtoutes les disciplines olympiques. Donctout un creuset à valoriser; cependant,Djender ne manquera pas de soulever leproblème du retard qu’accusent pas mal declubs à la Direction de la jeunesse et des

    sports, et pour mieux étayer ses dires, il rap-pellera que jusqu’à aujourd’hui, seulement cinq clubs ont déposé leurs engagements,enchaînant toujours dans le même ordred’idées, il ajoutera : «Les clubs ont toujourstendance à dénoncer l’absence de subven-tions de la D.J.S., mais faut-il savoird’abord qu’ils ne sont pas à jour quant à laformulation de leurs dossiers ? «Il reste,souligne-t-il, la subvention supplémentaireallouée sur le budget de la wilaya, mais elleprofitera équitablement à l’ensemble desaffiliés. Pour sa part, le directeur del’O.P.O.W., Dhaba Fouad aura insistésur le programme estival et qui a consis-té en l’ouverture des 10 piscines quecompte la wilaya, ainsi, ouvertes gratui-tement, faut-il le souligner, 6 jours sur07 jours, elles auront fait le bonheur depas moins de 30 000 jeunes, qui se sontdonnés à cœur joie. Beaucoup plus même le

    transport a été assuré dans ses dessertes parles autorités locales.L’autre volet tout aussi important a touché àla formation de jeunes dans la natation etceci, en collaboration avec l’institut spécia-lisé dans cette discipline, formés en tantqu’encadreurs spécialisés, ces jeunes sontgénéralement recrutés dans le cadre decontrats renouvelés, avec un éventuel main-tien à leur poste. Tout de même l’aspectimportant reste, pour l’intervenant, celui liéau manque de ressources financières pourgérer et entretenir les piscines. Il est vraique les charges reviennent en bonnes fac-tures et pour l’eau, l’électricité et le gaz,d’ailleurs, le coup d’arrêt aurait été observén’est-ce la contribution des municipalitésvenues à bon escient pour un secours salva-teur et donc la poursuite des programmesdans toutes ses activités.

    T.H.

    BouiraLa Direction de la Jeunesse fait son bilan

  • 9L’Echo de l’Estwww.lechodalgerie-dz.com

    Mardi 10 octobre 2017

    A u cours d’une visite d’inspectiondes chantiers de réalisation delogements publics locatifs dansces deux sites, le wali de Constantine,Abdessamie Saïdoun a indiqué qu’il estnécessaire de multiplier le nombre deséquipes et d’adopter le système de rota-tion (8x3) afin de réceptionner ces projetsdans les plus brefs délais. Le chef del’exécutif, qui s’est rendu sur le chantierde construction de 3000 logements aupôle urbain de Massinissa, a considéréque la réception de ce projet, dans les plusbrefs délais, constitue «un défi à relever»en dépit des obstacles. Il a, en outre,donné des instructions à l’entreprise res-ponsable de ce projet pour parachever lestravaux de réseaux et de voiries divers(VRD) «avant la mi-octobre», afin de per-mettre le raccordement de ces logementsau réseau de gaz naturel et d’électricité etcréer un accès, vers ce groupement d’ha-bitat. Le même responsable a évoqué lapossibilité de livrer les logements prêts duprogramme de 2300 LPL du pôle d’AïnNahas, «même dans le cas où les travauxdes équipements publics ne seront pasachevés à temps», promettant le caséchéant d’adopter un plan spécial de

    transport scolaire et public pour les béné-ficiaires de ces logements. Dans le cadrede la réduction des délais de réalisationdes programmes d’habitat, et afin d’accé-lérer le rythme des travaux, un accord àl’amiable a été trouvé avec le promoteurchargé de la réalisation de 3200 LPL à AïnNahas pour la concession d’un quota de2000 unités à un autre promoteur. Saïdounavait, également, instruit le directeur del’habitat, de l’urbanisme et de la ville pourla réservation d’assiettes foncières auxinvestisseurs privés afin qu’ils construi-sent des équipements publics dans les sec-teurs de la santé, de tourisme et de loisirsdans ces groupements d’habitations.

    M. El Hadi

    Pôles urbains Aïn Nahas et Massinissa - Constantine

    Il est impératif d’achever les travauxd’aménagement extérieur avant la fin 2017Les autorités de la wilaya de Constantine ont insisté, ce dimanche,auprès des entreprises de réalisation des travaux d’aménagementextérieurs des logements publics locatifs (LPL) des pôles urbainsd’Aïn Nahas et Massinissa, sur «la nécessité d’achever les travauxavant la fin de l’année en cours».

    Portes ouvertes sur les dangers du tabacL’unité d’aide au sevrage tabagique, composée de médecins et de psychologues et domiciliée à l’EPSP Larbi-Ben Mhidi deBardo, organise depuis hier et durant une semaine des portes ouvertes sur les dangers de consommation de tabac, selon sa responsable, le docteur Boudemagh. L’unité d’aide au sevrage en question a été créée il y a près de deux années et son objectifconsiste en un rôle de sensibilisation et de prévention contre les méfaits du tabagisme en milieu scolaire, explique cetteresponsable. «Le côté prévention, pour nous, a trait surtout à la nécessité de faire éviter aux adolescents leur première prise de cigarette, car c’est là une porte ouverte à d’autres fléaux, d’où la nécessité d’une prise en charge précoce», dira-t-elle. Et de poursuivre que malgré le fait que son unité d’aide est récente, «nous n’avons pas moins de 105 patients, accros à la cigarette, que nous suivons régulièrement au travers de consultations espacées dans le temps et ce, en vue de contrôle et traitement afin de leur faire abandonner cette dépendance». M. E-H.

    Mila13 hôtels d’une capacité de 1200 lits en cours de réalisation

    Au total 13 hôtels privés d’une capacitéglobale de 1200 lits sont en cours deréalisation à Mila, a révélé, ce dimanche, ledirecteur du tourisme et de l’artisanat,Abdallah Laâchouri. Deux hôtels parmi cesinfrastructures hôtelières implantés àChelghoum Laïd et à Tadjenanet (sud deMila) d’une capacité d’accueil d’unecentaine de lits, sont déjà achevés etn’attendent que l’activation des procéduresde conformité pour qu’ils soient mis enservice, a souligné le même responsable. Deux autres grands hôtels en cours deréalisation à Mila et Chelghoum Laïd avecune capacité de 147 lits et 21 ailes serontouverts au début de l’année 2018, a indiquéLaâchouri, faisant état de l’impact qu’aurontces réalisations dans la résolution du déficiten espaces d’accueil, une contrainte, a-t-ilajouté, ayant impacté le déroulementd’importantes festivités culturelles, socialeset sportives. Environ 2000 lits serontréceptionnés au cours des années 2019 et2020, a fait savoir le même responsable, rappelant que le parc hôtelier dela wilaya ne compte actuellement que 310lits au sein de 7 hôtels fonctionnels. Cettemême source a révélé, par ailleurs, que 10projets de construction de structureshôtelières, d’une capacité de 1400 lits, ontreçu l’aval du ministère du Tourisme ainsique les permis de construire, et dont lestravaux n’ont pas été encore lancés. La wilaya de Mila recèle des potentialitéstouristiques de diverses natures en mesure debooster ce secteur d’activité et créer despostes de travail, notamment dans les régionsde Béni Haroun, abritant le plus grandbarrage du pays, et de Teleghma, villeréputée pour ses stations thermales.

    Pas moins de 80 conventions de coopération et de partenariat ontété signées entre l’université Badji Mokhtar d’Annaba et desentreprises économiques dans le cadre de la réalisation de tra-vaux de recherches et d’expertises scientifiques, a-t-on appris, cedimanche, de responsables de la commission de coopération etd’autoévaluation de l’université. Ces conventions servent decadre opérationnel permettant d’effectuer des projets derecherches scientifiques au profit du secteur économique local entraitant, notamment des problématiques liées au développementet d’autres relevant de l’administration, de la gouvernance, de lagestion et de la maîtrise des applications numériques, a précisé lamême source. Exemple phare de ces conventions, le partenariatliant la Sonelgaz au laboratoire de recherches spécialisé dans lagestion électronique des documents (GED) relevant du départe-ment d’informatique de l’université d’Annaba. Ce laboratoire a,

    dans ce cadre, conduit un projet portant sur la rationalisation dela consommation électrique avec la mise au point d’un logicielfixant les besoins réels en matière d’électricité, mais égalementrationalisant sa distribution. Cité comme modèle de réussite parles responsables de l’université et ceux de la Société de distri-bution de l’électricité et du gaz de l’Est (SDE) d’Annaba, ce par-tenariat a été renouvelé pour l’année 2018 afin de mener des pro-jets de recherches sur la rationalisation de la consommation dugaz et de sa distribution, mais aussi sur les moyens d’améliorerles services proposés par la SDE. Les responsables de la com-mission de coopération et d’autoévaluation de l’université deBadji Mokhtar ont fait savoir qu’ils prévoyaient d’élargir cescoopérations à de nombreux domaines d’activité en s’appuyantsur une vision prospective apte à apporter des réponses aux pro-blématiques du développement économique local.

    Annaba80 conventions de coopération signées entre l’université

    Badji Mokhtar et des entreprises économiques

    L’université de Tébessa abritera, à partir de ce matin et troisjours durant le 2e Colloque international d’archéologie, sous lethème : «Développement et archéologie préventive», avec la col-laboration de l’Office national de gestion et exploitation des biensculturels protégés, l’association culturelle Minerve pour la pro-tection des vestiges archéologiques et l’environnement, ainsi quela Direction de la culture de la wilaya de Tébessa. Plusieurs spé-cialistes des universités algériennes prendront part aux travaux dece rendez-vous scientifique où il sera évoqué la stratégie à adop-ter pour la protection du patrimoine archéologique, son dévelop-pement et sa valorisation. L’archéologie préventive étant définiecomme une discipline ayant pour objet «la détection, la conserva-tion et la sauvegarde par l’étude scientifique du patrimoinearchéologique affecté ou susceptible d’être affecté par des travauxpublics». Aussi, la fouille préventive vise, par l’étude de travauxde terrain et de laboratoire, à recueillir les données archéologiques

    et à en faire l’analyse. Sachant que les opérateurs d’archéologiepréventive agréés sont l’Institut national de recherche d’archéolo-gie préventive (INRAP), ainsi que les opérateurs publics (collec-tivités territoriales, universités) ou privés après l’agrément del’État. Durant ce colloque, les universitaires et autres agents opé-rant dans le domaine auront à éplucher toutes ces questions et lechoix de Tébessa n’est guère fortuit, tant le parc archéologique dela wilaya est d’une dimension universelle, des sites et monumentsd’une valeur inestimable, sauf que le revers de la médaille est sou-vent noirci des actes et agressions délibérés, la dégradation de cer-tains de ces vestiges, plusieurs fois millénaires, est évidente, dansun silence assourdissant. Les exemples sont nombreux de sitesabîmés et délaissés, sans aucune protection conséquente, vols,pillages et dégradations sont devenus monnaie courante, aumoment où l’on compte en faire une source de valeur ajoutée,dans un ambitieux projet de tourisme dit culturel.

    TébessaCoup d’envoi ce matin du colloque international

    d’archéologie à l’université

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  • 10 L’Echo de l’Ouest

    Mardi 10 octobre 2017

    www.lechodalgerie-dz.com

    Quelque 450 angioplasties, desinterventions consistant à traiter uneartère coronaire rétrécie, sont pratiquéesannuellement au niveau du service decardiologie du CHU d’Oran, a indiqué,hier, le chef de ce service.

    L’angioplastie consiste à traiter des artèrescoronaires (les artères qui couronnent le cœur), a expliqué le Pr Ali Lahmar, ajoutant que la coronaropathie est considérée commela première cause de mortalité dans le monde.Considérée comme une des techniques de la cardiolo-gie interventionnelle, l’angiopathie consiste à traiterl’artère en le dilatant par le biais d’une sonde munied’un ballon gonflable à son extrémité, a-t-il ajouté.L’intervention se pratique sous anesthésie locale. Elle

    évite la chirurgie et permet de diminuer le taux de mor-talité passant de 13% à 3%, selon une étude réaliséepar le service de cardiologie en 2013, a encore noté lespécialiste. L’angioplastie est un traitement rapide quipermet d’intervenir dans le cadre de l’urgence, a souli-gné le Pr Lahmar, précisant que plus de 1000 corona-rographies, une technique d’imagerie médicale utiliséeen cardiologie pour visualiser les artères coronaires encas de suspicion de maladie coronarienne, sont parailleurs pratiquées annuellement dans son service. Cechiffre qui paraît important ne répond toutefois pas à lademande en matière de coronarographies, les maladiescoronariennes étant très fréquentes, a-t-il poursuivi.Le service compte augmenter le nombre de coronaro-graphies au cours des prochains mois grâce à la récep-tion d’une nouvelle salle et la consolidation de l’équi-pe médicale, a rassuré le spécialiste.

    Lehouari K.

    MostaganemL’université Abdelhamid-Ben Badis abrite un Workshop

    international sur les matières multifonctionnellesL’université Abdelhamid-Ben Badis deMostaganem abritera, à partir de ce mardi, lestravaux d’un Workshop international sur lesmatières multifonctionnelles. Cette rencontre,initiée par le laboratoire de recherche dans ledomaine des sciences de la matière relevant dela faculté des sciences et technologies, prévoitdes applications en nanotechnologie, a-t-onindiqué. Elle constituera une occasion pour sou-tenir la vision nationale en matière de stratégiesdes sciences et technologies à travers l’échangescientifique entre chercheurs spécialisés ensciences de la matière et sciences pratiques et déve-lopper les relations entre universités participantes,a estimé le professeur Boukort Abdelkader. Cette

    manifestation scientifique de trois jours verra laparticipation d’experts d’Algérie, Maroc, Tunisie,Libye, France, Malaisie et Turquie à travers descommunications traitant de ce thème, l’encadre-ment de travaux pratiques et d’orientation et laprésentation d’expériences dans le domaine.Le professeur Boukort a expliqué que les matièresmultifonctionnelles sont utilisées en industriedont celle de l’électronique, en sciences del’énergie, en médecine, en robotique et nanotech-nologie. Une quarantaine d’ateliers pratiques sontprévus et 110 expositions d’affiches des expé-riences et travaux pratiques sont programmés àcette rencontre à laquelle participent 29 univer-sités du pays.

    CHU Oran450 angioplasties coronaires

    pratiquées chaque année

    Trois cas de paludisme ont été enregistrés dans lawilaya de Tiaret, a-t-on appris, ce dimanche, du direc-teur de la santé et de la population. Mahfoudh Orfi aindiqué que l’hôpital Youcef-Damerdji du chef-lieu dela wilaya a accueilli, depuis le 28 septembre dernier,trois personnes d’une même famille présentant lessymptômes du malaria. Il s’agit de la mère âgée de 35ans et de ses deux enfants (2 et 4 ans) résidant à Tiaret,ont été transférés vers l’hôpital spécialisé en infec-tieux d’El Kettar (Alger) où ils ont reçu les soins et ont

    quitté l’hôpital. Une commission d’experts del’Institut national de santé publique d’Alger est arri-vée, dimanche, à Tiaret, pour effectuer une enquête surles causes de cette infection en prélevant des échan-tillons sur des moustiques se trouvant dans la maisondes trois personnes affectées. Les causes restent incon-nues sachant que le climat de la wilaya de Tiaret nefavorise pas l’existence de la moustique engendrant lepaludisme. Il faut attendre les résultats des analyses del’Institut national de santé publique qui est doté d’un

    laboratoire compétent et qualifié pour se prononcersur la question, a-t-on souligné. La Direction de lasanté et de la population de la wilaya de Tiaret a effec-tué des enquêtes dans ce sens s’appuyant sur un spé-cia