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Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

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Promenades d'école

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Page 2: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

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Jourd'~~

La promenade d'école? Ne m'en parlez pas! C est assez nette­ment la jow·née la plus pénible

de ]' an née. A part les après-midi de ski! Et dire que les gens qui nous voient passer avec nos sacs à dos et notre vingtaine de mouflets excités nous envient. Il en est tou­jours pour nous lancer un toni­truant «Encore en balade? Vei­nard ». Encore un qui n' a jamais passé sa journée à compter jusqu'à vingt des enfants qui bougent tout le temps, qui se ressemblent tous avec lem casquette à la Magic Johnson et leur KWay de la Migras (on en trouve de deux teintes ... ).

Pou r calmer un peu l'angoisse, il existe quelques trucs. On peut d'abord choisir un voyage lointain que l'on effectuera en car. Une fois dans le véhicule, on est tranquille pom un bout d e temps. Pas de risque qu' un distrait s' oublie au kiosque ou qu' un malicieux se cache pour voir la tête du prof lorsqu' il compte pour la cinquième fois. Mais gare à l'arrêt pipi sur l'aire de repos! Le chauffeur n'ap­préciera pas si vous lui demandez de rebrousser chemin.

Une seconde solution consiste à parquer les élèves dans un lieu fer­mé. Il suffit alors de surveiller la porte avec attention pour ne laisser sortir personne. Je connais des zoos, des musées et quelques parcs qui se prêtent assez bien à cet exer­cice. Dans ce cas, seul le rassemble­ment final pose quelques pro­blèmes. Alors évitez le train dont la rigidité des horaires peut com­pliquer l'affa ire.

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La troisième solutionl la plus expéditive, consis­terait à la suppri mer, cette promenade si stres­sante. Après tout, à quoi sert-elle?

En y réfl échissant bien, nous n'y voyons qu' une tradition solidement an­crée. C est la peti te fête qui marque la fin d ' une ann ée scolaire. Mais à part ça ... Certes, une vi­site en rapport avec le progralnme n'est jalnais perdue. Mais la période ne semble pas la mieux choisie. En juin, tous les hau ts lieux de la culture scolaire helvétiqu e sont p ris d' assaut par des meutes d ' écoli ers qui se mélangent aux premiers cars d e Japonais. Quant à l'exploitation de la v isite, on peut tirer un trait des­sus, les écoliers n'ayant plus ni le temps ni l' envie, d ' intellectuali ser les fruits de leurs observations. D' ici à dire que les deniers investis dans ces promenades ne rapporte­ront pas plus que des actions de la mine d'or de Gonda ..

Ne devrait-on pas instaurer une nouvelle et triple tradition. En dé­but d ' année, une promenad e au grand air, qui ne coûterait qu'ef­for ts et sand wiches, permettrait aux classes de fa ire connaissance. Au printemps, une sortie culturelle permettrait d e lancer ou de prolon­ger une acti vité du programme d 'histoire, d e géographie, de des­sin ou de sciences. On pourrait à

cette occasion utiliser les subsides - communaux ou parentaux - ha­bituellement rése rvés à la p rome­nade scolaire. En fin d'année, pour marquer le passage, pour fêter le d ébut des vacances, nlaîtres, élèves et parents partageraient un après­midi de jeu et de détente dans les environs de l'école. Ce rite de pas­sage vaudrait bien la visite du zoo de Bâle assortie de ses six ou sept heures de train!

Paul Vetter

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E D T 0 R A

1 Jour d'angoisse

D 0 S S E

3 Directives: Utiliser judicieusement le temps Anselme Pannalier

~ Mesures à prévoir à l'o((asion d'activités chors les murs> de l'école BenoÎI Giraud

6 Promenodes scolaires: le dédin Paul Vetter

~ Les enseignants plutôt pour ... Paul Vetter

1 Du rêve ou cauchemar Sébaslien Rudar

11 MINE DE SEL DE BEX Choeun y trouve son compte

12 AIGLE Chôteou et musée

13 LE BOUVERET ET LES GRANGffiES Le correfour du plaisir

1~ SWISS VAPEUR PARK Le rail à l'échelle

1'5 LA RIVIERA VAUDOISE Une pépinière de musées

16 LUCERNE Le jardin des glaciers

16 CHAMOSON Musée de spéléologie

l

R

INFORMATIONS OFFI(IELLES 1) Chère école

Un outre point de vue Anselme Pannalier

1~ Réglement concernant le troitement du personnel enseignant Raymond Deferr / Henri v. Rolen

11 Inscriptions pour les remplacements

20 A propos de la ecartoscopie. de l'espace valaisan Jean-Bernard Racine

23 Concours de mathématique Yvon Michlig

26 Au revoir à Madame Suzanne Dubois·Quinodoz Anselme Pannalier

A(TUALIT É s 2) LEaURE

,Voir l'invisible et apprendre.

2~ SPEaACLE Musique et humour dons la rue Tobago

21 Ecoliers d'Orsiéres Popimoustache

30 LA VIE EN CLASSE Célébrotion pascole du CO de Sovièse Paul Vetter

32 CONCOURS festivol international à Sion

33 INfORMATIQUE Gestion et éditions des hornires Tempo, à votre aide

3~ Utilisateurs de Mac Pompez et injectez

3~ Concours SUPOR

3'5 RÉflEXION Professionnalisme Des enseignants s'interrogent

3~ NOS COLLÈGUES Jeon·JérÔme filliez, président de Vétroz

~O Hornire continu en Anniviers Frands Salamin

~2 ACM Le bois Corinne Germanier

~~ MORCEAU CHOISI L'illusion des forts en théme Jacques Pilel

~'5 Passeport·Vaconces Sion et environs

~6 REVUE DE PRESSE Bribes d'avril

~~ Raphaël Ritz de son prénom ...

~~ VIRUS LEOURE Il attaque le Valais

R~·M.i1994

DIRECTIVES CONCERNANT LES PROMENADES SCOLAIRES

1I~ iudicieusement le~ Au début du mois de mars, j'ai reçu de M. Paul Vetter, rédacteur respon­sable de la revue «Résonances» la lettre suivante:

Monsieur le Chef de Service,

Le dossier du numéro de mai de «Résonances» sera cOl1.sacré aux promenades scolaires. Je me permets de solliciter votre collaboration pour deux aspects du su­jet qui devraient être traités dalls ce dossier.

Le premier concerne les directives officielles relatives à l'organisation des prome­/lades scolaires. Quelles sont ces directives pour les différents degrés de la scola­rité? Les autorités scolaires ont-elles défini des buts à at/eindre lors de ces pro­menades? Ces promenades doivent-elles nécessairement être organisées en fin d'année scolaire? Les promenades d'autolnne sont-elles officiellement reconnues? Peut-on organiser des promenades sur plusieurs jours? ...

Le second aspect concerne les prescriptious légales. Quelles sont les précautiolls à prendre pour éviter des poursuites j"diciai"es en cas d'acciden t ' Peut-on faire usage des véhicules des parellts ou de l'enseignant? Le recours à une colonne de secours est-il cormert par une assurance? Peut-on légalement reprocher il un en­seig'1ant d'être parti seul avec sa classe? L'eI',seignant a-t-il le droit de confier ses élèves à la surveillance d'un accompagnant (paren!...) et, dans ce cas, qui est res­ponsable en cas d'accident? ..

Cette partie juridique du problème pourrait être confiée à un juriste du DiP qui aurait la possibilité d'illustrer ses propos de cas vécus.

Ces listes de questions que de nombreux enseignants se posent ne salit bien sûr pas exhaustives.

( ... )

R~-M.i1994

Les questions qui précèdent com­portent donc deux aspects: direc­tives officielles et prescriptions lé­gales. Pour ce qui concerne le premier pointl je vais Ul' efforcer de communiquer les éléments de ré­ponse désirés. Ce qui a trait à la responsabilité fera l'objet d' indica­tions fournies par notre juriste M. Benoît Giraud, que je remercie et dont je transmets très fidèle­ment les lignes qu' il a bien voulu m'adresser.

On n'aura pas de la sorte épuisé le thème et trouvé des réponses abso­lues et parfaites à toutes les ques­tions . Espérons toutefois que les renseignements donnés contribue­ront d ' une manière suffi sante à l'informa tion générale des ensei­gnants et des autorités scolaires.

Directives se rapportant à l'organisation des promenades scolaires

Je pense q ue moins on donne de directives sur ce chapitre particu­lier de la vie de l'école, mieux cela vaut. Notre société s'enferme par ses abus dans un carcan de lois, d'ordonnances, de décrets, de rè­glements, de prescriptions et d' ins­tructions qui finissent pas brimer

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la spontanéité, les libertés indivi­duelles, par amoindrir l'esprit d'initiative et par créer l'uniformi­té avec tout ce qu ' eUe comporte d'aspects monotones et paraly­sants.

De là à prétendre que toute codifi­cation n'a pas sa raison d'être et sa justification, il y a un grand pas que je me refuse bien évidemment de franchir. Réglementons d onc quand c'est nécessaire mais uni­quement quand il le faut.

Ce que je veux dire ici, c'est que, de mon point de vue, les prome­nades scolaires de fin d'année se déroulent bien et qu 'elles donnent satisfaction . Pourquoi d ès lors en réglementer la pra tique? Les buts de ces excursions sont multiples: récompense pour les élèves, occa­sion d e découverte de sites et d e paysages nouveaux, d étente, dé­contraction. Dans la mesure où elles sont préparées, organisées avec soin, parfaitement conduites,

leur intérêt et leur profit s'en res­sentent positivement, cela va d e soi.

Dans le choix des itinéraires, les enseignants et les autorités sont soumis à des contraintes, celles en particulier qui touchent aux possi­bilités financières de certains pa­rents . D'où la nécessité de savoir raison garder tant en ce qui cOncer­ne les distan ces gue le temps. Les parcours harassants ne réalisent pas toujours les objectifs cités ci­dessus.

Deux mots sur les sorties d 'autom­ne. Quelle est leur origine? Je fi en sais rien . Il s'agit sans doute de pra tiques qui se sont instaurées, que le Département n'a pas inter­dites et qui, d e ce fait, sont consi­dérées conune autorisées ... Leur but premier semble être la re­cherche d' un esprit d 'équipe et de camaraderie au sein de la classe et de l'établissement. On peut à la li­mite et dans certains cas les assimi-

1er à des journées sportives. Bien conçues et bien réalisées, elles pré­sentent des avantages.

Pour le bon ordre, il y a lieu d'an­noncer ces activités «extra muros» à l'inspecteuT, avec une avance suffisante.

En terminant, je souhaite qu'on inscrive ce qui vient d 'être dit dans une préoccupation générale de gestion ri go ureuse des activités scolaires. En ce qui concerne les promenad es, les après-midi de sport, la gymnastique, la natation, cOlnme en ce qui a trait au travail scolaire proprement dit, il importe de tout mettre en œ uvre en vue d'une utilisation judicieuse et ra­tionnelle du temps qui est mis à disposition.

Le chef du Service can tonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

Anselme Pannatie,.

ÉTENDUE DE LA RESPONSABILITÉ DU PERSONNEl ENSEIGNANT

Mesures à prévoir à l'occasion d'activités «kM ~ ~» de l'école

Les sorties, promenades et autres journées d'activités scolaires «extra muros» qui ponctuent en particu­lier, mais pas exclusivement, le dernier trimestre de l' année scolai­re dans noh'e canton, soulèvent la question de la responsabilité professionnelle (liée à la fonction) et celle de la resp onsabilité civile des enseignants qui prennent part à ces activités, à titre d'organisa­teur et / ou d' accompagnant/sur­veillant.

Le propos suivant, qui a seulement valeur d'indication, vise avant tout à sensibiliser les intéressés aux

questi ons soulevées, en rappelant certains principes itnportants en matière de responsabilité profes­sionnelle des enseignants et en atti­rant leur attention sur quelques mesures et précautions (données à titre exemplaire) à prévoir dans le cadre des acti vités considérées, en vue de limiter au mieux les risques d 'engager leur responsabilité civile.

a) Etendue de la responsabilité de l'enseignant (liée à la fonction)

L'enseignant est responsable d es élèves qui lui sont confiés pendant tout le temps d'école où, dans le

cadre de sa fonction, il doit avoir la maîtrise sur ces élèves. Concrète­ment, cela signifie depuis la prise de la classe (ou d' un groupe d'élèves) jusqu'à l'heure du licen­ciement, y compris dans les cas - non exhaustifs - évoqués ci-après.

La responsabilité d e l'enseignant ne s'arrête pas, en effet, aux portes de l' école, mais s'étend à l'en­semble des activités scolaires où il a, de par sa fonction, un rôle à jouer (y.c. celui d ' accompa­gnant /surveillant) . Tel est le caS d'activités qui se déroulent hors de l' école proprement dite, comme

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notamment les prOlnenades, sor­ties et autres journées sportives, culturelles, etc., dans la mesure, bien entendu, où ces activités sont organisées dans le cadre de l'école, donc avec l'aval de l'autorité com­pétente et pendant les jours fi xés par le programme de scolarité.

b) Responsabilité civile - notion et fondements

A ux termes de ]' article 41 CO «ce­lui qui ca use, d' une manière illi­cite, un dommage à autrui, soit intentionnellement soit par négli­gence ou inlprudence, est tenu de le réparer».

Dès lors, quatre éléments ou condi­tions doivent être cumulativement réunis pour qu e la responsabilité civile d 'une personne soit engagée, à savoir: _ Lme violntion du droit: il peut

s'agir du droit public ou du d" oit privé, du droit écrit ou non écrit, du droit cantonal ou fédé­ral; il est encore précisé que la transgression du droit peut être un acte ou une onlission;

- ulle fau te: c'est-à-dire le compor­tement d e celui gui manque à ses devoirs. La faute peut être intentionnelle ou commise par négligence ou imprudence; Ul1 dommage: soit une diminution d u patrimoine du lésé; un rapport de causalité adéquate: le dommage doit avoir été la conséquence de l'acte illi cite et cette conséquence doit ressortir du cours ordinaire des choses.

Le bref rappel qui précède tend dès lors à inciter, les enseignants ainsi que les auxiliaires (p.ex. pa­rents d'élèves) à prévoir les me­sures et précautions utiles pour garantir au mieux le bon déroule­ment des activ ités concernées et prévenir ainsi les suites de droit consécutives à des manquements.

c) Mesures et précautions à prévoir

Comme il n'est pas possible dans un tel propos de saisir l' ensemble des circonstances ou formes qu e

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peuvent prendre les activités évo­q uées - sortie en montagne, pro­menade en forêt, visite de musée, journée sportive (initiation à l' alpi­nisme, à la spéléologie, etc.) - le principe à re tenir est gu' il fa ut prendre les précautions néces­saires d'une part, pour éviter des accidents et autres dommages et d'autre part, pour, le cas échéant, être en mesure de réagir très vite, en particulier en s'assurant une in­tervention rapide de secours.

Cela étant, les mesures à prévoir doivent être adaptées aux circons­tances de chaque cas précis. Il sera notamment tenu compte d e l' âge et de l'effectif des élèves à condui­re ainsi que des éventuels dangers que peut présenter le moyen de déplacement, l'itinéraire ou encore le site ou les activités prévues elles-mêmes.

A li nombre des mesures concrètes suggérées ci-après (données à titre exemplaire et pas exhaustif) les responsables veilleront:

à donner des consignes préci­ses aux élèves et aux accom­pagnants (y. c. aux auxiliaires) concernant le déroulement de la promenad e, sorti e, etc. (au be­soin par écrit);

- à s'assurer la collaboration acti­ve et responsable des accom pa­gnants requis à cet effet (en in-

"Mr.; sistant notamment sur leur de­voir de surveillance);

- à ce que les accompagnants ne se déchargent pas de leurs obli­gations en nommant un élève comme responsable de groupe;

- selon les circonstances, prévoir un moyen d'atteindre un point de liaison où, le cas échéant, puisse êtt'e signalé rapidement un accident, de façon à ce que les secours soient au plus vite mis en œuvrei

- à ce que les parents signalent les problèmes particuliers de santé dont leurs enfants peuvent être sujet de façon à pouvoir les pré­venir (y.c. ceux qui peuvent paraître anodins cOlnme par exemple des piqûres d ' insectes pouvant générer des allergies); avoir très formellement l'accord de l' autorité compétente et des parents dans les cas où l'activité envisagée peut présenter une dangerosité particulière Uournée de sport: raft, initiation à l'alpi­nisme, à la spéléologie, etc.).

Cela étant, les mesures susmen­tionnées pour contraignantes qu' elles puissent paraître, visent en définitive à favoriser une prépa­ration et une organisa tion bien conduites des activités scolaires en question.

Le juriste du DIP Benoît Giroud

Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Promenades scolaires: le-~

Les promenades scolaires de fin d'année n'ont plus

vraiment la cote. Beaucoup de CO les ont suppri­

mées. En primaire, on les maintient plus pour res­

pecter la tradition que parce qu'on leur attribue une

réelle utilité.

Les classes primaires du canton pratiquent toujours la prome· nade d'école de fin d 'année. La

tradition veut que maitres et élèves vivent ensemble un des derniers jours de l'année scolaire, dans une ambiance de fête et de découverte. Mais certains signes de chan­gement se manifestent.. ( Rien n'empêcherait de la supprimer. Seule la force de la tradition mili­te pour son maintien», es time le directeur des écoles d e Martigny Jean-Pierre Cretton. Au coude du Rhône, on laisse pleine liberté aux enseignants pour cette journée. Aucune consigne contraignante ne leur es t donnée si ce n'est de conserver une certaine modestie dans le domaine financier. «La commune attribue une somme moyenne de cinq francs par en­fant pour cette sortie. Les parents doivent mettre le reste. Une ving­taine de francs me semble une somme à ne pas dépasser», confir­me Jean-Pierre Cretton.

Pour s'en assurer, la Direction des écoles de Martigny a élaboré un formulaire de sortie qui doit impé­rativement lui être transmis pour chaque projet. Horaires, d estina­tion, buts et objectifs, prix: tous les éléments d'appréciation y figurent.

Si les écoles primaires de Martigny conservent la prOlnenade, Cl est, se­lon leur directeur, parce que le problème n'est pas fondamental et qu'il ne justifie pas qu 'on y consacre beaucoup d 'énergi.e. «Si on l'analysait sérieusement, il y a fort à parier qu'on laisserait tom­ben>, lâche-t-iJ . «Aujourd'hui les gens voyagent beaucoup en fa­mille. La promenade d'école ne correspond plus à un besoin d'ou­verture.»

Le cœur de Jean-Pierre Cretton ba­lance plutôt en faveur des prome­nades d' automne. Actuellement, de nombreux enseignants utilisent cette possibilité pour souder la classe et fai re connaissance avec les élèves. Marches et pique-niques sont préférés aux voyages en car ou en train. Ajoutées aux sorties culturelles et éducatives qui jalon­nent l'année scolaire, elles complè­tent parfaitement l'offre de l' école en la matière.

Un rite de passage A Sierre, la promenade d'école a meilleure presse. Philippe Theytaz, le Directeur des écoles, lui attribue une triple mission. «On peut fixer des obj ectifs de connaissance et

découverte. En plus, elle joue un rôle récréatif et fait fonction de rite de passage. Elle marque la fin d'une étape.»

Plü!ippe They taz estime, comrpe son collègue d e Martigny, que le prix doit rester raisonnable. Là aussi, le billet d e vingt francs fait office de norme. «L'essentiel n'est pas d ' aller loin. L'originalité du but, son apport pour les enfants sont bien plus importants», ex­plique le Directeur des écoles de Sierre. Cette limitation des frais dépend des enseignants. Dès la 3e primaire, lé! commune attribue trois fois six francs par élève. Ces montants peuvent être réclamés par les enseignants pour n' importe quel type de sortie. Mais en géné­ral, les journées de sIG suffisent à éponger ce subside.

A Si erre aussi, les sorties d'autom­ne sont assez largement prati­quées. Mais contrairement aux sor­ties de fin d'année, elles ne sont pas encore généralisées. «Nous disposons de normes en matière de sorties de sport, d ' activités culturelles et sportives. Les sor­ties d 'automne peuvent s'inscrire dans ce cadre-là. Mais tout est possible, si l'objectif est intéres­sanb>, précise le Directeur.

Ecole surchargée Dans nos cycles d ' orientation, la promenade d 'école n'a plus vrai­ment la cote. Si à Siene ou à Sion, elles existent toujours, de nom­breux établi ssements les ont sup­primées. A Monthey, le Directeur du CO, M. Duchoux, estime que les raisons qui militent en faveur

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t de leur suppression sont bien assez nombreuses: «Les élèves voyagent beaucoup plus qu'autrefois, l'éco­le est déjà surchargée; et puis la dégradation du comportement et de la discipline des élèves rend toujours plus difficile et dange­reuse l' organisa tion d'une telle journée.»

Par contre, chaque automne, l' en­semble des élèves du CO partici­pent à une journée de marche. Pour M. Duchoux, «Cf est un excel­lent moyen de nouer des contacts avec les enfants en dehors du contexte purement scolaire.»

A Monthey, l'état des finances communales a eu raison de toutes les autres sorties officielles. Jusqu'à cette année, on organisait plusieurs journées culturelles et sportives. «Nous avons dû les supprimer, le poste ayant disparu du budget», déplore le Directeur du CO. L' ini­tiati ve est cependant permise aux enseignants, à condition qu'un but culturel existe. Mais ce ne sont plus que des projets ponctuels.

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Pas de réclamatian

Au co de Bagnes, les promenades de fin d ' ann ée ont disparu depuis une dizaine d'années déjà. «Per­sonne n'a réclamé. Cette suppres­sion est passée inaperçue», expli­qu e le Directem Dal"be.\lay. «La fin de l'année n' est pas la meilleure période pour effectuer une visite de musée . Aujourd'hui, chaque famille a l'occasion de voyager: la démarche n'est donc plus justi­fiée . Avec la multiplication des activités organisées à l'école, il faut de toute façon faire des choix.» Seuls les élèves de 3' année du CO ont gardé le droit à la pro­menade de fin d 'année, histoire de marquer ai nsi la fin des études se-

cond aires du 1" degré. «C'est leur sortie . Ils choisissent librement leur destination. Cela fait cinq ans qu' ils se rendent à Europa Park. Les finances? Le problème ne se pose pas vu qu'ils choisis­sent et paient eux-mêmes leur voyage», précise M. Darbe.\lay.

Le CO de Bagnes a opté pour la promenade d'automne que le Di­recteur juge plus intéressa nte . Là aussi, une marche en montagne vise à développer la camaraderie et permet aux professeurs de mieux connaître leurs élèves. Et pour ce qui est du rite de passage, la petite cérémonie de clôture d e l'année scolaire suffit amplement.

Propos recueillis par Palll Velter

Page 6: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Les plutôt pour ...

Faut-il maintenir ou supprimer la promenade d'éco­

le? Interrogés, quelques enseignants se prononcent en

général pour le statu quo. Pour eux, promenade d'au­

tomne et sortie de fin d'année remplissent des rôles

complémentaires. Mais dans les CO, les avis sont bien

plus partagés qu'en classes primaires ...

(

IS sont en majorité favorables au malntl en d e la traditionnelle promenade scolaire du mois d e

juin. Ils, ce sont quelques ensei­gnants choisis dans les différents degrés de la scolarité obligatoire.

«En descendant du car, il suffit de regarder les visages des enfants; c'est quelque chose!», s ' exclame Bernard MétraiIler, titulaire d ' une 5'/6' à Sion . «C'est la récompense de toute une année scolaire», ren­chérit Liliane Sierra, maîtresse de 1 re à H érémence. Henri Maître, p rofesseur au CO des Liddes à Sierre met en avant le côté festif: «La promenade constitue une bonne façon de conclure une an­née scolaire .•• Avis partagé par Bern ard Vouilloz, titulaire de 3P à Vernayaz. Dans les Cycles d ' orien-

tation, l'enthousiasm e est plus mo­déré. A Montana, Gabriel Emery estime qu ' on doit laisser le choix au titulaire: «Si la classe ne mérite pas ce cadeau final, il est le mieux placé pour en décider. Sinon, c'est une belle récompense ... Du côté du CO de Troistorrents, pour la p remi ère fois, cette année, on ne fera pas de promenade d 'été. Fabio Di Giacomo ne s'en plaint pas. Mo­tifs invoqués: les dangers e t le coût.

Surtout la détente

Lorsqu 'elle a lieu, la promenad e d 'école reste encore une journée de d étente. Même si on lui accroche parfoi s une étiquette culturelle et didactique. «C'est la journée où

Les promenades doivent rester synonymes de détente.

l 'on mange le dessert avant le pain», s'excl ame en riant Liliane Sierra. «On tâche de joindre l'uti­le à l'agréable, mais en soignant l'agréable», commente Henri Maître. Bernard Vouilloz, qui l'an dernier a découvert avec ses élèves le barrage de la Dixence et le Mu­sée évolénard, estime qu e ces vi­sites gagn eraient à s 'orga niser en cours d'année, histoire de pouvoir les utiliser comme point de d ép art des activités. Quant à Bernard Mé­trailler et Gabriel Emery, ils s'ac­cordent à p en ser que cette prome­nade doit surtout rester synonyme de détente.

Ce t a ttachement à la promenade de fin d 'année n e signifie nulle­ment que les enseignants la préfè­rent à la sortie d ' automne. Seul Bernard Vouilloz n'a jamais orga­nisé une teUe journée. Dans les autres classes, que ce soit à Monta­na, à Sion ou à Troistorrents, On ac­corde à cette prise de contact au­tomnale un e g rande importance p our souder l' ambiance des clas­ses. Partout on lui donne la même forme: ceUe d 'une activité sportive. Les marches ont la préférence mais ici ou là on opte pour la bicyclette ou la journée multi-sports.

Lucerne: pas assez loin Dans beaucoup de Cycles d'orien­ta tion, on accorde davantage d' im­portance à cette rencontre de début d'année qu'à la traditionnelle pro­menade de juin. A Savièse, eUe est orga nisée en ro tation, une année p ar classe, un e année p our tout le Cycle. Au programme, des par­cours pédestres qui nécessitent 5 à 6 heures d 'effort. Par contre, le

Iè~- Mai 1994

Directeur Raphy H éritier ne cache pas son désappointement lors­qu'on lu i parle d e la prom enade d'été: «L'an dernierl la moitié des élèves n ' a pas voulu venir parce que le butl Lucernel ne leur convenait pas. Ils souhaitaient al­ler à Europa Park. Ils sont donc restés en classe.» Pas étonnant que les en seignants saviésans songent dès lors à supprimer cette ultime sortie !

Propos recueillis pa, Paul Vetter

Nous sommes allés ••• Où sont allés en promenad e, l'an dernier, nos interlocuteurs et leurs élèves? Six enseignants, six destinations don t deux en Valai s! Dan s la majorité d es cas, une visite «culturelle» était p révue, p rolongeant le pro­gramme de l'année scolaire.

Liliane Sierra (IP): «Nous avon s visité le zoo de la Rasse a u-dessus d'Evionnaz puis nous sommes allés à Swiss Va ­peur, au Bouveret».

Bernard Vouilloz (3P): «Nous avons visi té les installa tions du barrage de la Dixence puis le Musée d 'objets anciens d 'Evo­lène.»

Bernard Métrailler (5 / 6P): «( Nous sommes allés à Evian . Nous avon s passé une partie de la journée à la piscine et les élèves ont pu découvrir la ville.»

Gabriel Emery (CO): «Nous avons visité le Musée de l'ali­mentation à Vevey.»

Fabio Di Giacomo (CO): «Nous avons effectué une pro­menad e de deux jours. Nous avons campé à Evian.»

Henri Maître (CO): «Nous avons visité l'Oberland bernois puis la capitale fédérale. J' en ai profité pour prolonger le cours d'éducation civique.»

1è~-MaiI994

PROM E NAD E D

au La promenade peut parfois tourner au cauchemar.

Un collègue qui a vécu une journée d'angoisse et

quelques pénibles semaines de procédures a accepté

de témoigner.

Tous nos élèves se réjouissent g randement du jour qu' ils a t­tendent depuis tellement long­

temps: celui de la promenade d 'école. Les sandwiches sont pré­parés, le sac fernlé! en route Ina in­tenant! Sj dans la majorité des cas, la promenad e d 'école se d éroule sans anicroch es, il arrive malheu­reuselnent que cette fê te se tran s­forme en cau ch emar. En voici un exemple vécu!

Double disparition Trois classes, soit 60 élèves et leurs maîtres, d écident de visiter le ma~

gnifiqu e site naturel du glacier d 'Aletsch. La bonne humeur est de mise, sur tout que le soleil resplen­dit. Le matin, la colonne d escend jusqu'au pied du g lacier. A la fin du piq ue-nique, les enfants pren­nent le chemin du retour en direc­tion de Riedfurka.

Un maître ouvre la marche, un deuxième est au milieu du groupe et le troisième ferme la marche. Le

sentier est facile et bien marqué. Les élèves ont été rendus attentifs au fait que, d ans la réserve, on ne quitte pas les sentiers pédestres.

Arr ivés d evant le restaurant de Riedfurka, les enseignants consta­tent que d eux enfants manquent. Un maître continue le parcours avec les élèves tandis que les deux autres rebrou ssent chemin . Mais ils ne rencontrent pas les deux écoliers. Ils ont disparu. Les maîtres se re trouvent à Riederalp et décident que le premier ramène­ra les autres enfants, que le deuxiè­fil e a lertera les colonnes de secours de Riederalp et que le troisième se rendra au restaurant de Riedfurka (qu artier général). La colonne de secours recherche les enfants p er­d us, eUe ne les retrouve pas. La nuit va bientôt tomber; il faut p rendre la décision d ' avertir Air Zermatt. L' hélicoptère appelé à la rescousse repère les enfants sains et saufs et les ramène.

Le soulagement est total. Pourtant, le cauchemar va se poursuivre.

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Qui va payer l'hélicoptère?

L'assurance esquive L'Etat d u Valais a contracté une police d'assurance responsabilité civil e avec la compagnie La Vau­doise pour couvrir les frais résu 1-tant d' une telle intervention. Or, après avoir examiné cette affaire, l'assurance d éclare qu'elle n'inter­vient pas pour les frai s de re­cherche. Elle se base sur les dispo­sitions légales en matière d e responsabilité civile. Selon elle, les enfants n'ayant subi aucune lésion corporelle, l'intervention de l'héli­coptère ne se justifiait point. Un fait pourtant est certain, il a d 'a illeurs été certifié par le guide responsable de la colonne d e se­cours: sans Air Zerma tt, les enfants n'auraient pas été retrouvés avant la nuit. Si au mois de juin, les nuits ne sont pas trop fraîches, aurait-il faUu aband onner ces deux enfants

10

à la seule recherche par la colonne de secours? Que serait-il advenu si les enfants s' étaien t approchés d e la fa laise surplombant le glacier d 'Aletsch? A mon avis, la solution adoptée s'est révélée la meilleure.

Les enseignants, les parents n'ont pas une assuran ce de sauvetage aérien. Qui va payer les frai s d' interventio n d'un lllontant de 2500 francs? Suite à une enquête poussée de la compagnie d 'assu­rance, les maîtres sont déchargés de toute responsabilité. La Vaudoise conclut que les parents sont d ébi­teurs solidaires de la facture de sauve tage. Ceux-ci se re tournent contre cette décision jugée arbitrai­re. L'Etat du Valais amené à exa­miner J'opportunité d 'un geste bé­névole n'entre pas en mati ère. TI reste encore la possibilité de s'adresser au fonds spécial de la

police cantona le (service d es sau­vetages en montagne). Mais là de nouvea u, l'affaire n'aboutit pas. De guerre lasse, la commune paye les frais de sauve tage. La boucle est bouclée!

Mal couverts Suite à cet épisode au suspense digne des meilleures séries poli­cières, force es t de constater que les enseig nants sont très mal COu­

verts lors d ' un tel incident. Je me pose plusieurs questions: l'Etat du Valais a-t-il modifié sa police d 'as­surances? Si c' est le cas, quelles sont les pres tati ons fixées par ce contrat? Quelles sont les responsa­bilités de l' enseignant lors d e la promenade scolaire? Quelles atti­tudes doit-on ad opter en Cas de litige avec les parents ou l' auto­rité? ..

Même si le cas présenté dans cet article ne se produit que rarement, nous sommes en droit de connaître l'étendue de notre couverture d'as­surances.

Pour terminer, quelques petits conseils: prenez toujours les dispo. sitions de sécurité avant et pen­dant la promenade scolaire: recon­naissance du trajet marche en colonne, consig nes claires et pré­cises, contrôle de l'effectif .. .

Bonne promenade!

Sébastien Rudaz

Vous cherchez un but sympa pour votre promenade d'école ?

Nous vous proposerons, sans engagement, un programme original. en fonction de la date choisie, du

nombre de participants et de leur âge. Office du Tourisme, tél. 027 - 65 14 93

R~-M.iI994

...... M N E o E s E L o E B E x

(!~ y trouve son u+ Les Salines de Bex font

partie des lieux de pro­

menades les plus courus.

Pas étonnant Petits

et grands peuvent

y trouver leur compte.

Les premiers retiendront

l' aspect fantastique

de cette promenade

en train et à pied dans

le dédale de la mine;

pour les autres, ce sera

une extraordinaire leçon

d'histoire et de science.

R~-M.iI994

Un train pour rejoindre le cœur de la mine.

La mine de sel d e Bex forme un vaste dédale d e boyaux, de puits, d'escaliers, de salles sou­

vent gigantesques. Ce labyrinthe s' étend sur près de cinquante kilo­mètres dont seuls quelques-uns sont visitables. Mais ce parcours remarquablement aménagé permet d e voir les éléments les plus spec­taculaires et les plus caractéris­tiques d es diverses techniques d'explo itation utilisées au cours des siècles (la première galerie a été creusée en 1684) pour extraire ce sel si précieux.

A J'entrée, après un court trajet pé­d estre, on débouche dans un an­cien réservoir de saumure creusé en 1826. Une exposition et une pré­sentation audio-visuelle font re­vivre toutes les étapes de l'histoire du sel et de la mine durant trois siècles. Après la traversée du fasci-

nan t Réservoir Marie-Louise, les visiteurs prennent un petit train qui les conduit au cœur de J' ex­ploitation. Suit un impressionnant parcours à pied où les boyaux et les escaliers succèdent aux salles d 'exposition . Durant cette prome­nade didactiqu e, chacun prend conscience de l'incroyable effort accompli pour rechercher les sour­ces salées ou pour dessaler sur pIa­ce la roche contenant le sel, une matière qui se vendait à prix d'or.

Au fil de la promenade souterrai­ne, on découvre aussi bien les ou­tils d es mineurs que les dangers d u grisou, illustrés par une dé­monstration ... explosive.

Avant de reprendre le train pour le trajet de retour à l'air libre, on par­vient dans le restaurant. Cette grande salle des fêtes située quatre

11

Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

cents mètres sous terre dispose de cent cinquante places. Des repas pour groupes ou sociétés y sont or­ganisés sur réservation.

Renseignements pratiques

Equipement

Pour visiter la mine de sel, il est re­commandé de se munir d e chaus­sures de sport et d 'emporter un lainage. La température y est toute l'année de 17 degrés.

Pour qui?

La mine de sel constitue un but ac­cessible à toute personne non han­dicapée. Les personnes éprouvant des difficultés à se déplacer doi­vent cependant éviter cette visite.

Quand?

La mine de sel de Bex est visitable du 1" avril au 15 novembre. Chaque jour, trois visites régu­lières (10 h - 14 h - 15 h) partent du Bouillet. Sur demande, des visi tes spéciales peuvent être organisées à 9 h - 13 h - 16 h pour des groupes d'a u moins 10 personnes. Une ré­servation préalable est indispen­sable (tél. 025/ 63 24 62). En juin, il est recommandé de s'y prendre assez tôt.

L'accès?

Deux tracés sont conseillés pour arriver à pied à la mine du Bouillet. De la gare d e Bex, le pre­mier (4 kil omètres) p asse par Les Dévens. Il nécessite un e bonne heure d e marche. Le second qui passe par Le Bévieux est un peu plus long (6,5 kilomètres).

Se restaurer

Un restaurant est situé à proximité de la mine de sel. Les classes trou­veront facilement des lieux pour pique-niquer d ans un périmètre restreint.

12

A G l E

Château a musée

Le Chablais va ud ois vous offre la P?ssibili~é d e visiter un ma­gmftque chateau, celui d 'Aigle.

Cette forteresse du XIII' siècle a été édifiée par la Maison d e Savoie puis remaniée par les Bernois.

sentées les coll ections qui sauve­gardent le patrimoine vigneron et les traditions culturelles du vin.

Restaurée d ès 1973, elle accueille aujourd' hui le Musée d e la vigne et du vin. C'est dans ce cadre pres­tigieux que sont conservées et p ré-

D'avril à juillet, le M usée de la vigne et d u vin est ou vert de 10 h 00 à 12 h 30 et d e 14 h 00 à 18 h 00. Il est cependant fermé le lund i. Le prix d 'entrée est fixé à Fr. 2,50 par élève pour les groupes dès dix enfan ts.

Pour vos promenades d'écoles avec les

TRANSPORTS PUBLICS DU CHABLAIS

AIGLE - LEYSIN AIGLE - SÉPEY - DIABLERETS BEX - VILLARS - BRETAYE AIGLE - OLLON - MONTHEY - CHAMPÉRY

Profitez des liaisons plaine - montagne pour rejoindre les prestigieuses stations

du CHABLAIS:

LEYSIN VILLARS

LES DIABLERETS CHAMPÉRY

où de magnifiques excurs ions vous sont proposées.

Renseignements: TPC, case postale 85

1860 AIGLE Tél. 025 / 261635

R~·MaiI994

lilt'JIII.~ ~_i..& .... :.IIIIIt.

L E BO UVER ET E T lES GR AN GET T ES

Le carrefour du

Plage naturelle, piscine chauf­fée, terrain de jeux pour en­fa nts, parc d 'animaux et sur­

tout son Swiss Vapeur Park (voir p. 14): les atouts du Bouveret sont capables de séduire plus d 'un éco­lier.

Mais le Bouveret, c'est aussi un carrefour qui vous permettra d'embarquer sur les bateaux de la CGN à destination de Vevey, Chil­lon ou Evian. C'est aussi la gare de départ d u chemin de fer touris­tique «Rive~Bleue Express)) qui peut vous emmener chaque mardi à Evia n.

Le paradis des Grangettes Pour les amateurs de nature, les environs du Bouveret sont un véri­table paradis. Au moment de se je­ter dans le lac Léman, le Rhône y fait «sa petite Camargue»: c'est la réserve des Grangettes. L'ensei­gnant désireux de dispenser une dernière leçon d e botaniqu e, de zoologie, de géographie ou d'éco­logie y trouvera une mati ère plus qu'abondante.

Les Grangettes sont profondément imprégnées par la présence du Rhône et du Léman . Les eau x du lac rejoignent, parfois loin du riva­ge, celles de la nappe phréatique. Elles dessinent, à fleur du sol, une limite incertaine entre la terre et l'eau. Le fle uve y a laissé des ma­rais et un bras mort: le Vieux-Rhô­ne. Mais le domaine d es Gran­gettes n'est pas seulement le domaine d es roseaux et des gre­nouilles. TI est aussi façonné et mo­delé par le travail de l'homme. Sillons des champs, plantations de

R4c~· Mai 1994

La tête dans les montagnes, les pieds dans l'eau du

lac, Le Bouveret est un lieu privilégié. Les classes,

surtout celles qui aiment la nature, apprécieront les

multiples possibilités qu'offre la région.

peupliers, étangs résultant de l'ex­ploitation de gravières entourent le village de Noville.

La réserve des Grangettes cons ti­tue un paradis pour le botaniste. Roselières, p lantes à feuilles flot­tantes, forê t riveraine, marais de laîches s'y côtoient. il est possible d'admirer des association s végé­tales peu courantes tel un groupe­ment d' iris jaune, nlassette et gran­de ciguë, peu fréquent en Europe occidentale. Quelques espèces très rares - les orchis tacheté et incar­nat, le glaïeul des marais, la gentia­ne pneumonanthe ... - fleurissent au sein des marais.

La fa une n'est pas en reste. La ré­serve offre un habitat privilégié, d 'importance internationale, aux oiseaux d'eau . C'est un refuge pour les nicheurs et un site de re­pos et d' hivernage pour les oi­seaux migrateurs. Quant aux mammifères, batraciens, insectes et autres reptiles inoffensifs, ils abon­dent d ans cette nature sauvage et diverse. Avec un peu d e chance, on peut y observer aussi bien des canards que des rapaces, des blai­reaux, des sangliers ou des che­vreuils.

Mais une p romenade aux Gran­gettes nécessite un travail prépara­

toire. Pour rendre cette vi­site profitable, il faudra ap prend re aux enfants à observer discrètelnent, à marcher silencieusenlent, à respecter les plantes et les animaux. Des efforts qui permettront cependant de ne pas voyager idiot!

Sources: plaquette publiée par la Fondation des Grangettes.

Les Grangettes, un habitat privilégié pour beaucoup d'animaux.

13

Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

s w s s

Inauguré en 1989, le Swiss Vapeur Park du Bouveret a accueilli l'an dernier quelque 130'000 visiteurs. Situé en bordure du port, le parc est un des plus prestigieux circuits de chemin de fer miniature d'Eu­rope. Dans un parc verdoyant et aménagé de 12 000 m ètres carrés, une vingtaine de locomotives à va­peur - des reproductions à l'échelle de 1/ 4 à 1/8 environ - circulent sur un tracé d ' un kilomètl'e .

14

v A p E u R p A R K

Le ~ à l'échelle Le Swiss Vapeur Park

est l'un des plus grands

parcs ferroviaires

d'Europe, le seul réalisé

sur deux niveaux.

Sur plus d'un hectare,

il constitue un paradis

pour les petits.

Quatre motrices à benzine les ac­compagnent. Ces dernières sont les répliques (échelle 1/ 4) des locomo­tives utili sées par les compagnies privées de la région: Aigle-Leysin, Bex-Villars-Bretaye, Montreux­Oberland, Furka-Oberalp.

Toutes ces machines tracten t des wagons où prennent place les visi­teurs. Tout au long du parcours, ceux-ci découvriront différentes constructions ou ouvrages d'art miniatures. De la gare à l'entrepôt frigorifique en passant par un châ-

tea u d'eau sphérique d'une conte­nance de 4500 litres ou des ponts et viaducs pouva nt mesurer jusqu'à 40 mètres de long, on a reproduit en miniature to ut l'univers du che­min de fer.

Les bâtiments n'ont pas été négli­gés. Durant le «périple», les usa­gers passeront au pied du château d'A igle, de l'église d e Saanen ou de [a fontaine couverte du Croisat d'Aigle. Le tout à l'échelle, naturel­lement!

Les piétons y trouveront aussi leur compte. Un cheminement de plus d'un kilomètre leur permet d'ad· mirer toutes les constructions dans leurs moindres détails, de rêver sur un banc à proximité des deux plans d'eaux à d eux ni veaux sépa­rés par un barrage alimenté par une cascade.

Dès le 16 mai, le Swiss Vapeur Park est ouvert tous les après-micU et week-end. Le prix d 'entrée (avec tours en tra in) est relativement modeste. Il est fixé à 5 francs pour les courses d 'école.

CHÂTEAU HISTORIQUE DEGRUVÈRES

Découvrez l'un des plus beaux chOteaux suisses

Grandes salles meublées Salle des guerres de Bourgogne (chapes de Charles le Téméraire) Grand salon (décoré par Corot et ses élèves) Tapisseries - vitraux - fre sques - peintures Expo.sitions temporaires (juin â décembre)

Renseignements.: Tél. (029) 6 21 02

R~-M.iI994

l A R v E R A v A

Une

de~ Les rives vaudoises du Haut-Léman, dans la région

de Montreux et Vevey, constituent une véritable pé­

pinière de musées. Nous en avons dénombré neuf,

auxquels on pourrait ajouter plusieurs galeries inté­

ressantes.

A tout seigneur, tout honneur. Le plus beau fleuron de la ré­gion, le château de Chillon,

est un d es monuments les plus couruS du pays. Sa visite mettra un point final à ceux qui ont abordé l' étude d e la vie médiévale. Une magnifique promenade le long des rives du Léman vous amènera à Montreux. Là, le Musée du Vieux­Montreux ra conte l'histoire de la cité. Quelques kilomètres plus au nord, c'est La Tour-de-Peilz et son château qui abrite le Musée suisse

R~·M.iI994

du jeu (voir Résonances N° 7, mars 1994). Rappelons que les jar­dins et les salles de cette ancienne propriété des comtes de Savoie offre d e nombreux espaces lu­diques aux visiteurs. Et tout cela gratuitement pour les enfants.

La ville de Vevey héberge plu­sieurs musées. Celui de l'appareil photographique retrace l'histoire de l'invention de la photographie racontée par une extraordinaire coll ection d'appareils anciens. Or-

Visitez la

MINE DE SEL DE BEX Offrez-vous un étonnant voyage

dans ce fascinant royaume souterrain.

Au cœur du rocher:

• Un petit train (3,2 km) • Le réservoir rood, son exposition,

sa présentation audiovisuelle • Des salles giganteSQues, des puits

et galeries • Restaurant à 400 m sous terre

La seule mine en activité qui se visite

Oovertdu 1.4. -1 5. 11. Réservations obligatoires.

Tél. (025) 63 24 62 - Fax (025) 63 36 46

u D o s E

dinateurs interactifs, vidéos, pro­jections et aninlations diverses permettent de fa ire plus ample connaissance avec l'art de la photo. Auu'es musées: le Cabinet des es­tampes et le Musée jenisch, le Mu­sée historique du Vieux-Vevey et de la confrérie des vignerons.

Principal atout didactique de la ville, l'A limenta rium, gratuit pour les écoles. Les présentations per­manentes permettent d 'y décou­vrir la nourriture sous différents aspects, de la chaîne alimentaire aux composants d'une alimenta­tion équilibrée. Une partie géogra­phique et ethnologique montre aux visiteurs «le pain des autres». Une autre, historique celle-là, présente le pain d'autrefois. Cette année, le Musée de l' alimentation réser­ve son exposition thématique au d esign des arts de la table du XX' siècle. «Manger design» est consacré à ]' atelier Alessi dont la principa le caractéristique est la ca­pacité à concilier les exigences d' une industrie à celles de l'art.

Sur les hauteurs de Vevey, on peut découvrir un musée roulant. C'est le chemin de fer / musée du Blonay­Chamby, une des plus belles col­lections d'Europe de matériel fer­roviaire à voie étroite.

Pour ceux qui prendront le temps flâner dans la vieille ville de Ve­vey, il ne faut pas manquer la gale­rie du bijoutier Charles Morgan. Près du Musée de la photographie, ses vitrines ne manqueront pas d'attirer le regard de vos élèves. Ce Veveysan confectionne de petites merveilles de précision et d' hu­mour. li assemble de multiples ob­jets de récupération qu'il unit dans des compositions rappelant, en mi­niature, les œuvres de Tinguely. On retrouvera d'ailleurs certaines de ses œuvres au Musée du jeu.

IS

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

l u

Le iardin ~ glaciers

Le jardin des glaciers de Lucerne fut découvert en 1872. C'est un monument naturel de caractère

national, dassé et protégé. Le visi­teur peut y admirer de nombreuses tra­ces caractéristiques de l'époque glaciai­re: sillons, blocs er­ratiques, marmites glaciaires, fossiles .. .

Mais la visite com­prend également la découverte du mu­sée qui constitue un prolongement des programmes d'his­toire et de géogra­phie des dernières années primaires.

Les vestiges de r épo­que glaciaire y cô­toient des vitrines expliquant le plis­sement alpin, la formation des fos­siles ou la sédimen­tation. Un montage audio-visuel (égale­

ment en français) et de grandes fresques présentent les 20 millions d'amlées de l'histoire géologique de Lucerne.

Le musée héberge aussi les reliefs alpins les plus anciens du pays,

16

( E R N E

A la fois monument naturel, musée et lieu de diver­

tissement, le jardin des glaciers de Lucerne constitue

un lieu de promenade intéressant pour ceux qui ne

craignent pas les kilomètres.

des collections de minéraux et une saUe consacrée à l' histoire du Vieux Lucerne. Et ce ne sont là que quelques-unes des découvertes que vous y ferez.

Le légendaire palais des glaces que l'on ne présente plus, le jardin de plantes alpestres e t de fougères, l'enclos des marmottes compléte­ront la visite alors que le Belvédère

( H A M

et la grande terrasse vous invite­ront au pique-nique et à la détente.

Du 1" mai au 15 octobre, le jardin des glaciers est ouvert tous les jours, de 8 heures à 18 heures. Le prix d'entrée est fixé à 3 francs pour les enfants jusqu'à 16 ans, à 5 francs pour les é tudiants et apprentis et à 7 francs pour les adultes.

o s o N

Musée de spéléologie Parmi les nouveaux buts de visites, il convient de mentionner le Centre et Musée de spéléologie du Grugnay, sur les hauts de Chamo­son. Une détour s'impose pour les dasses qui se rendront à la très fré­quentée Colline aux oiseaux.

Le Musée de spéléologie présente différentes techniques utilisées par les spéléologues au fil des âges. Il traite aussi des divers moyens d'éclairage, de photographie e t de topographie souterrains. Des pan-

neaux didactiques sont consacrés à la géologie, à l'hydrogéologie, à la biospéléologie et à l'archéologie. Différentes pièces (poteries, mon­naies, outils, ossements ... ) y sont exposés.

Un diaporama et une maquette sur la naissance, la vie et la mort des cavernes complètent l'exposition.

Pour de plus amples renseigne­ments, un numéro de téléphone: 027/86 35 81.

R~-M.i1994

Chère école

Un autre fwt'~ de vue

Le billet paru dans l' «Educa­teur» No 5 du 22 mars 1994 sous la signa ture de «Rabbit»

mérite les explications suivantes.

La commune dont il s'agit est celle de Baltschieder située sur la rive droite du Rhône, en face de Viège, dans le Haut-Valais. Cette localité a vu sa population progresser de 424 à 880 habitants, de 1970 à 1993. Durant la dernière décennie, soit de 1983 à 1993, le nombre d'élèves de scolarité primaire s'est accru de 122,72 % passant de 44 à 98.

C'est la proximité immédiate de Viège qui explique ce développe­ment fulgurant. Selon toute vrai­semblance, celui-ci va se pour­suivre encore à l'avenir.

Construite en 1960, une école com pte de petites salles de classe de 51 à 57 m2. Cette surface réduite justifie la dérogation qui a été ac­cordée quant au nombre moyen d'élèves par classe. Les 98 élèves sont répartis, durant la présente année scolaire, en six classes pri­maires, ce qui représente une moyenne de 16,33 élèves par clas-

se. n faut encore ajouter 24 élèves d'école enfantine qui constituent deux classes.

Le projet récemment adopté par le Grand Conseil en première lecture vise précisément à agrandir les classes existantes e t à en créer de nouvelles. On ne saurait reprocher à cette commun e du Haut-Valais de prévoir et de préparer l'avenir notamment en ce qui concerne la jeunesse.

Sur un plan plus général, il faut sa­voir que le Conseil d'Etat publie chaqu e année dans le rapport de gestion le montant des subven­tions canton ales allouées aux constructions scolaires de l'ensei­gnement primaire réalisées par les communes, soit pour le Haut­Valais, soit pour le Valais romand.

En faisant le total de ces subven­tions pour les 21 dernières années, de 1973 à 1993, on constate que les montants sont à peu près propor­tionnels à l'importance de chacune des régions linguistiques, avec cependant un léger plus pour le Haut-Valais. Cette différence s'ex-

COURS DE LANGUES: ANGLETERRE - USA - ALLEMAGNE

VOYAGES D'ÉTUDE: ÉGYPTE - ISRAEL - GRÈCE

R~-M.i1994

plique par une plus grande disper­sion de la population et par un taux de subventionnement diffé­rentiel en moyenne un peu plus élevé dans la partie alémanique du canton.

Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

Anselme Pannatier

Ecole pédagogique

AURORE forme

- éducateurs - éducatrices de la petite enfance.

Méthode Montessori plus actuelle que jamais.

Rue Aurore 1 1005 Lausanne Tel. (021) 323 83 77

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17

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Règlement du 23 février 1994

modifiant le règlement d 'application du 30 septembre 1993 du décret du 12 novembre 1982 concernant le trai­tement du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaires d deuxième degré U

LE CONSEIL D'ETAT DU CANTON DU VALAIS

Vu le décret du 12 novembre 1982 concernant le traite­ment du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaiJ'es du deuxième degré;

Sur la proposition du Département de l'instruction publique et du Département des finances,

arrête:

Article premier

Le règlement d'application du 30 septembre 1983 du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires, du cycle d' orientation et des écoles secondaires du deuxième degré est modifié comme suit (modifica­tions en caractère gras):

Art. 19 bis (nouveau)

1. Dans la mesure où les rapports de travail durant l'année scolaire ont duré ou ont été conclus pour plus de neuf semaines effectives, les remplaçants empêchés de travailler, sans faute de leur part, pour cause de maladie, d'accident Ou de service militaire obligatoire ont droit aux prestations suivantes:

DI/rée de l'emploi Durée du droit ail salaire jusqu'à 19 semaines effectives trois semaines jusqu'à 28 semaines effectives quatre semaines jusqu'à 38 semaines effectives deux mois

18

2. En cas d'accident, lorsque le remplaçant est assuré obligatoirement conlre les accidents, le salaire ne lui est pas versé, mais il perçoit dÎl'ectement les presta­tions de l'assurance.

Article 2

Les présentes modifications sont publiées au Bulletin officiel pour entrer en vigueur au début de l'année scolaiJ'e 1994-1995.

Ainsi adopté en Conseil d ' Etat, à Sion, le 23 février 1994.

Le président du Conseil d'Etat: Raymond Deferr Le chancelier d'Etat: Henri v. Rotell

P R (Ji AIN t4D~

Francois: mort' ou vif?

R~-Mai I994

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1994 - 1995

pour enseignants(tes) sans poste fixe (selon décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 et du 25 avril 1990 et sous réserve de la prorogation en 1994)

Le(la) soussigné(e):

Nom: Prénom: Date de naissance: _ _ ___ _____ _ _ N" de tél. (inctispensable): _ _ _ _ _____ _ _

Domicile: _ ____ ___ ___ ___ _ Adresse: ___ _ _ _____ _ ____ _

Titres pédagogiques obtenus: 0 Certificat de maturité pédagogique en 19 _ _____ _ _ _ _ _ o Autorisation d'enseigner en 19 ___ _ _ ______ _ _ _ _

o Brevet pédagogique en 19 ___ _ _ _ _ _ _ ____ _ _ _ (Marquer une x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaiJ'e 1994 - 1995 aux conditions approxi­matives suivantes:

Durée: du Degrés: ____________________________ _

au

Régions:

Lieu et date: Signature: _ ____ _ _ _ ______ _ _ _

REMARQUE Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard,

au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Planta 3 - 1951 SION

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1994 - 1995

pour enseignants(tes) ayant cessé leur activité régulière

Le(la) soussigné(e):

Nom: Prénom:

Date de naissance: ____ ___ ___ _ _ N° de tél. (inctispensable): ______ _ _ _ _

Domicile: _ _____ ___ ___ ____ Adresse: _ _ _ ___ _ _ _ _______ _

Titres pédagogiques obtenus: 0 Certificat de maturité pédagogique en 19 ___ _ _ _____ _

o Autorisation d'enseigner en 19 ___ _ _ _ ___ _ _ _ _ _ _

o Brevet pédagogique en 19 ___ _ _ ______ _ _ _ _ _ (Marquer une x dans la case qui convient)

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Lieu et date: Signature: _ ___ _ _ _ ______ _ _ _ _

REMARQUE Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard,

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R~- MQi1994 19

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

A propos de la «cartoscopie» de l' ~ valaisan

Parlant devant une commission extra-parlementaire sur les problèmes de coordination

intercommunale dans le canton de Vaud, Mme Jaggi, syndique de Lau­sanne, se plaignait de ce que la vil­le institutionnelle ne correspondait plus ni à la ville vécue et prati­quée, ni à la ville statistique. Se po­sait alors pour le politique comme pour l'habitant, un redoutable pro­blème d'identité et de rapport à l'extériorité.

Ce n 'est sans doute pas le cas du Valais, dont les contours naturels sont évidemment ntieux délimités, dan s l'espace, dans les ruptures et les discontinuités statistiques, dans l'esprit et les représentations des populations, celles qui l' habitent comme celles qui le visitent ou l'utilisent.

Et pourtant il ne faudrait pas se laisser aller à de trop faciles simpli­fications déterministes ou réduc­trices. Dans sa réalité vécue, 1'espa­ce valaisan est bien lui aussi beaucoup plus qu'un objet naturel, avec les creux et les bosses de ses reliefs, ses végétations, son ou ses climats. Il est lui aussi, quoiqu'à un autre titre que les villes, un objet construit, bel et bien produit de l'histoire et d ' un ensemble de connaissances et de pratiques spé­cifiques qui l'ont historiquement et culturellement façonné. Une entité, certes, par rapport au reste, mais une entité bi-faciale, produite sur un donné territorial physique, le recto, sur lequel s'est inscrit, con1-me sur un palimpseste, tout ce qui tisse et trame les paysages d'au­jourd' hui. Un paysage largement humanisé, un ensemble de signes

20

qui témoignent, comme sur un tex­te à déchiffrer, de ce qu'ont été dans l'histoire et de ce que devie.n­nent aujourd'hui les forces produc­tives, matérielles et humaines, et les rapports qu'ont entretenus en­tre eux et avec le territoire, ses ha­bitants. Des signes qui témoignent aussi, à travers la ma-

développement. Il y a en Valais des hauts et des bas, bien sûr, en termes de reliefs mais en d 'autres termes, au ssi, quasi institutionnels et politiques, voire en termes plus triviau x, comme on dirait des hauts et bas morceaux. Ceux qui sont les plus convoités, les plus

térialité mais bien au­delà, du rôle d'autres forces, celles des ins­titutions, celles de l'Etat, du projet de vie des valaisans,

il Y a en Valais des hauts

bousculés, ceux qui res­tent à la traûle. Il y a des centres, il y a des péri­phéries, mais, heureuse­ment, et c'est peut-être en cela que réside le génie et des bas!

celles de la religion, celles de l' ima­ginaire valaisan, de tout ce qui fon­de leurs représentations du mon­de, leur idéologie, et qui, tout en ne relevant pas expressément du matériel, a autant de réalité.

Certes, cet ensemble de forces s'est projeté dans l' histoire sur les don­nées héritées de la nature, mais elles ]' ont fait au point qu 'elles sont devenues consubstantielles les unes des autres. Le Valais, sa nature, ses paysages, ses hommes et ses fem mes, paraissent indisso­ciables.

Ce qui ne veut pas dire, que le Va­lais soit une réalité homogène. L'espace dans lequel nous vivons est «parth) au sens de partition, c'est-à-dire aussi divisé, marqué par toutes sortes de discontinuités. Dans les paysages, dans les la.ngues, dans les cultures, dans les revenus. Certaines de ces divisions sont plus fortes, plus marquantes, plus dé terminantes que d 'autres. Parfois c'est le relief qui coupe, parfois c'est une limite de végéta­tion ou de culture (la vigne), par­fois c'est la langue, parfois c'est le

propre du Valais, pas toujours dans les mêmes do­maines. Et pas toujours géographi­quement, géométriquement.

Bref, le Valais est un puzzle, au sein duquel il est parfois difficile de mettre d e l'ordre, de dégager une logique récurrente. Mais qui sait, il y a peut-être plus d 'ordre dans la nature qu'il y paraît. A condition de le chercher. C'est ce que nous avons voulu faire à l'Uni­versité, profitant au départ d'un certain climat d'amitié, des rela­tions que nous allions entretenir avec le Service statistique en la personne d'un de nos anciens et brillants étudiants, profitant aussi d 'une sorte d 'enthousiasme latent, qui ne s'est jamais démenti, de nos étudiants, face à ce laboratoire d 'analyse: mettre le Valais en cartes, en essayant si possible de les faire parler, cartes d 'amont pou r poser des problèmes comme cartes d'aval pour les illustrer, pour extraire, à travers elles, un sa· voir, tout en apprenant un savoir· faire, en se disant avec satisfaction que notre travail de géographes ou d ' apprentis géographes allait di-

R~-M.iI994

rectement servir, ou du moins ren­contrer, une authentique demande sociale.

Tout a commencé comme cela, sous la direction scientifique du soussigné, mais surtout à travers le travail - qui allait devenir tita­nesque - de Mme Micheline Cosin­schi, qui enseigne l'analyse quanti­tative - et donc le traitement statistique - et la cartographie, dans notre Institut. Autour d 'elle, différents assistants, et un média­teur indispensable, M. B. Gabioud, auteur du logiciel qui allait nous permettre de réaliser des cartes de qualité exceptionnelle.

L'Institut de Géographie ne pou­vait pourtant se contenter de la simple production de cartes pour le canton. Très vite, est apparue la nécessité de ne pas en rester à un trava il de paraphrase cartogra­phique du recensement, mais d'en venir, comme il est de règle dans une institution de haut savoir, à un travail de production de connais­sances, nouvelles et cohérentes. Un plus, qui soit de nature réflexive et critique, objective, contrôlée, trans­parente, ré pli cable. Qu'est-ce à dire, sinon énumérer les caractéris­tiques mêmes du travail scienti­fique? Dès ce moment, Mme Cosin­schi a pris toute la place, et la responsabilité . Ce travail est au fond une thèse, dans laquelle l'ob­jet doublement naturel et construit du Valais, devient objet de dis­cours . Un discours dans lequel la géographie a appris beaucoup sur

elle-même et ses méthodes, un dis­cours dans lequel nous espérons que le Valais apprendra beaucoup sur lui-même, un discours dont les éléments devraient devenir, nouS l' espérons des ingrédients essen­tiels d'une politique et d ' un débat public, d 'une politique de dévelop­pement économique et culturel, en même temps qu'une carte de visite sympathique et honnête sur la si attachante personnalité d ' un can­ton dont l'extraordinaire richesse se fonde tout à la fois sur son unité et sa diversité.

A cet égard nous espérons qu'au fil des trois grands volets de l'ou­vrage, la définition des maillages et des héritages de l'espace valai­san, l'analyse de sa population, au double plan des distributions quantitatives et qualitatives et des formes que prend l'occupation hu­maine, ces dernières renvoyant à un ensemble de faits caractéris­tiques d ' une société beaucoup plus complexe et différenciée qu'on ne le croit au premier abord, l'étude enfin des activités et des res­sources, de leurs résultats aussi par branches économiques, tels qu'indexés par la géographie des revenus fiscaux, le lecteur trouvera dans cette ~<cartoscopie)} raisonnée et habilement conunentée d ' un es­pace régional, de nouveaux points de repère pour comprendre et faire comprendre le Valais d'aujour­d ' hui, tout en nourrissant l' indis­pensabl e questionnement sur les conditions de production des structures du Valais de demain.

Au passage, qu'il soit valaisan ou non, ce même lecte ur découvrira, dans cette «invitation au voyage», et tout particulièrement en suivant le véritable dialogue que l'auteur lui propose à travers l'habile com­mentaire qui précède ou complète chaque ensemble de cartes, les «surprenantes ressources qu'offre la nouvelle géographie pour l'ana­lyse d'un pays»!.

Professeur Jean-Bernard Racine Université de Lausanne,

Allocution du 15 mars 1994, à l'occasio" de la sortie de l'oL/vrage

Le Valais, cartoscopie d'un espace ré­gional, de Micheline Cosinschi, Edi­tions Payot-Lausanne et Institut de Géographie de l'Université de LaL/san­ne, 268 pages, Fr. 98.-

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R~-MaiI994 21

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

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~~- Mui1994

Concours de ~~ pour les classes de Se année primaire du Valais romand

A propos du problème n06 Pavages (RésonLInces, mars 1994). Les quatre pavés identiques qui permet­tentde recouvrir entièrement le carré donné peuvent être de 31 formes différentes. Quatre solutions illus­traient déjà la consigne; restaient donc 27 à découvrir. Par le biais d 'une démarche systématique, qui repré­sente une intéressante approche informelle de la

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de~~in.Ql\.t un.e croi x d aM. te

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de cette ann.ée, )(ou~ espéroM

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~~-MuiI994

symétrie centrale (ou rotation d 'un demi-tour), 5 classes ont réussi à dresser l'inventaire complet deces pavages. Vous découvrirez la manière de structurer cette recherche en lisant le compte rendu, bref mais suffisamment explicite, que nous a adressé une classe de Crans-Montana, celle de notre collègue Claude Morard. En page suivante, figurent les 31 pavages possibles. Les treize premiers ont été obtenus selon la systématique décrite par les élèves de cette classe. En appliquant le même procédé à partir d'une croix centrale orientée selon les diagonales du carré, on obtient les pavages 14 à 23. 11 fallait encore envi­sager les pavages partageant le carré en deux rectangles isométriques (24 à 30). Pour ces derniers, on pouvait également travailler par symétrie centrale mais aussi par translation .

Quant au Découpage optimal proposé par en guise de problème subsidiaire, il n'a pu servir à départager les ex œquo. En effet, la plupart des classes sont parvenues à placer idéalement 27 rectangles de 4 cm sur 5 cm tout en s'arrangeant pour que le périmètre du morceau restant soit minimal:

19 x 29 = 551 et 551 = (27 x 20) + 11 L'aire du morceau restant est de 11 cm' et son périmètre de 16 cm. Nous avons recensé les deux manièressuivantesd'organiserce découpage optimal:

23

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

24

mnm 3 4 5

mmm 8 9 10

mm 12 13

••• n<=:;==;=--16 17 18

am. 25 (exemple) 26 (exemple) 27

Il III (même que n04) 30

31 solutions dont 4 étaient données en exemples dans la consigne.

R~- M.iI994

.. Le concours est arrivé à son terme. Il est donc temps de mettre fin au suspense en publiant le classement général final. La palme revient à une classe martigneraine, celle de notre collègue Jean­Pierre Nater, qui a engrangé la totalité des points en jeu. Aux élèves de cette classe nous adressons nos plus vives félicitations pour leur perspicacité et leur persévérance ainsi que pour les comptes rendus de qualité qu'ils nous ont régulièrement communiqués. Pour les récompenser, Grande Dixence SA leur offrira la course en autocar de Sion au barrage, une visite guidée de l'intérieur du mur et le pique-nique de midi. Le Département de l'Instruction publique, par les organisateurs du concours, adresse ses plus vifs remerciements à Grande Dixence SA pour son généreux parrainage.

De grands bravos vont aussi auX élèves des 19 autres classes que l'on a retrouvés à chacune des six étapes et dont l'assiduité a permis au concours de vivre tout au long de cette année scolaire. Un

C~ général final

Classes: Titulaires:

bravo tout particulier est adressé aux trois demoiselles de la classe à degrés multiples (3e, 4e et Se) de notre collègue Renée Saudan à Ravoire dont la motivation n'a jamais faibli bien que leurs forces réduites ne permettaient de nourrir de grandes ambitions.

Nous espérons que la participation à ce concours aura été pour tous l'occasion de faire des mathématiques avec plaisir tout en s'initiant aux activités de recherche.

Marie-Hélène Sauthier Yvan Michlig Animateurs pour l'enseignement

de la mathématique

ERRATA: Problème n OS Maxima et minima (Résonances, avril 1994) Une coquille a rendu erronée la première solution pour obtenir la somme minimale 42: (36: 9) + (14 + 5) + (27 - 8) = 42 Les lecteurs auront rectifié d 'eux-mêmes.

Attribution des points

Points nOl Des multiplications 7 pts 1 pt par multiplication

1ère Martigny-Ville Je~n-Pierre Nater 42,25 n °2 Des symétries 7,5 pts

2e Sion / Sacré-Cœur Claude Dubuis 41,25

Châteauneuf / Conthey Christophe Germanier 41,25 0,5 pt par figure

3e Châteauneuf / Conthey Pascal Berthousoz 41

4e Fey / Nendaz Gérard Genolet 40,25 n03 Croix «magiques» 5 pts

Crans-Montana Claude Morard 40,25 1 pt par solution

5e Sion / Sacré-Cœur Pierre Nicollier 39,45

6e Sembancher Jean-Marie Abbet 38 n04 Carrés et triangles 9pts

7e Orsières Rémy Sarrasin 37,50 1 pt par solution

Orsières Bernard Vernay 37,50

8e Monthey Philippe Rey 36,50 nOS Maxima et minima 7 pts

ge Sion / Champsec Stéphane TheIer 35 904~ 2 pts

10e Collombey Roland Crettenand 34,25 903 ~ 1,5 pt

lle Branson / Fully Louis Carron 33,50 902~ 1 pt

l2e Martigny-Ville Cyrille Frossard 33 901 ~ 0,5 pt, ...

l 3e Vissoie Pierre-Michel Bagnoud 32,50

Hérémence Jean-Willy Sierro 32,50 42~ 2 pts

l4e Veyras Pierre-Alain Barras 30,40 43~ 1,5 pt

l5e Ravoire Renée Saudan 26,75

l6e Martigny-Ville Jean-René Savioz 26,15 n06 Pavages 6,75 pts 0,25 pt par figure

Viennent ensuite sept classes n'ayant participé qu'à une, deux ou total: 42,25 pts trois étapes.

R~-M.i1994 25

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Au revoir à Madame Suzanne Dubois-Quinodoz

Lorsque, à la fin de J'après-midi du 25 avril 1994, j'appris par un appel téléphonique de son bea u-frère, la nouvelle du décès de Mme Suzanne Dubois-Quinodoz, je fus stupéfait, profondément a ttristé, mais non point réellemen t surpris.

Depuis quelques longs mois déjà, mais spécialement à partir du dé­but de la présente année scolaire, la santé de Mad ame Dubois avait progressivement et gra vement fai­bli. Hospita lisée, elle s'était accro­chée au maximull1 à la vie, à sa profession, refusant la perspecti ve d' un arrêt du travail, puisant dans ses ressources intérieures l'énergie nécessaire pour continuer, malgré le déclin de ses forces physiques.

Ses collègues inspecteurs, les res­ponsables du Service d e l'ensei­gnement primaire et des écoles normales s'étaient appliqués tout au long de cette période difficile, à l'aider, à l' encourager, à lui témoi­gner spécialement leur amitié. Ce réconfort lui fut san s doute pré­cieux, elle l'a déclaré à plus d'une repri se. Mais en définitive, rien n'y fit, l'inévitable devait malheureu­sement se produire.

r ai vécu d'assez près, depuis quelques décennies, le destin de cette ense.ignante, puis de cette ins~ pectrice des activités créatrices ma­nuelles. J'ai été le témoin de son engagement professionnel total, excessif pourrais-je même dire, puisqu'elle y consacrait non seLÙe­ment toutes les heures de ses longues journées mais aussi une grande parti e d e ses veillées. Même certaines fins de semaine y passaient, empêchant l'indispen­sable récupération.

Lorsque, pour des raisons d'écono­mie, le poste parallèle au sien fut supprimé, son activité s'étendit à l'ensemble du Valais romand. Sou­d ain, ell e se sentit plus seule et la charge, sur ses épaules, pesa plus lourdement.

Avec conviction, intelligence et ef­fi cacité, elle réali sa dans la pra­tique l' égalité des programmes pour filles et garçons dans la disci­pline dont elle était responsable. Et cela se fit sans heurt, sans bruit, presque naturellement, tant elle y mit de sa personne. La formation des maîtresses ACM la préoccupait au plus haut point. Elle s'appliqua

à la favoriser, à la développer. Sou­cieuse du statut professionnel et matériel de cette catégorie d'ensei­gnantes, elle voulait p our elles de sensibl es améliorations. Les diffi­cultés rencontrées dans ce domai­ne, certaines incompréhen sions l'affectèrent gravement.

Il faut il est vrai, dans ce monde qui est dur, une forte capacité de résistance à l'adversité, qu'elle pro­vienne des problèmes profession­nels ou qu'elle soit du e à d'autres raisons . A un m o ment d onné, Ma­dame Dubois, a ployé sous la char­ge. Nous le sav io ns, no u s le sen­tio ns, mais nous ne pouvions faire pour elle plus que ce que nous nous sommes efforcés d 'accomplir.

Au soir de cette existence trop tôt parvenue à son term e, j'adresse à notre estimée collabora trice mon plus chaleureux hommage et mes rem ercie ments. Que tous ceux qui sont dans la peine acceptent nos sentiments de la plus vive sympa­thie.

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26 R~-MaiI994

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R~-MaiI994

que certains papillons, com­me le sphinx, peuvent pous­ser des pointes de vitesse qui seraient amendables sur nos autoroutes et qu'un spé­cimen acrobate a pu être photographié volant sur le dos.

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27

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

I l

T A ( l E

Musique el humour dans la

R~T~ Le chœur L'Arc-en-ciel des enfants de Sierre présente

son nouveau spectacle intitulé Rue Tabaga. Une centai­

ne d'enfants participeront à cette comédie musicale,

sous la direction de l'enseignant sierrois Pierre-Marie

Epiney et de son épouse Michèle-Andrée.

7) epuis 1980, L'Arc-en-ciel des enfants présente tous les deux ans un grand spectacle. Cette

année ne déroge pas à la tradition . Mercredi 18, jeudi 19 et vendredi 20 mai prochains, le chœur de Mi­chèle-Andrée et Pierre-Marie Epi­ney montera à nouveau sur les planches. Au programme, une co­médie musicale intitulée Rue Taba­ga (musique Eric Noyer).

Rue Tabaga, c'est nonante-cinq chanteurs et chanteuses de 5 à 18 ans qui interpréteront vingt­deux chants mis en scène avec, pour fil rouge, les commentaires d' un clochard. Ce spectacle décrit avec humour la vie de la rue. Petit à petit, les gens tristes et inertes

28

qu 'on y côtoie évoluent vers la fête. Au d étour de la rue Tabaga, les spectateurs découvriront des gens bizarres, tels Carmen, Esme­ralda ou une étrange Diva.

Décor original Avec un budget avoisinant les 20 000 francs, les responsables de l'Arc-en-ciel n'ont pas lésiné sur les moyens pour monter cette comé­die musicale. Le décor original est l'œuvre de l'architecte Jean-Mauri­ce Biollay. La scène de la salle d e gymnastique de Muraz / Sierre sera prolongée pour les besoins des ar­tistes. La mise en scène de plu­sieurs numéros a bénéficié de

l'imagination et du talent de la chorégraphe américaine Charlotte Fox. Les maîtresses ACM de la vil­le ont confec tionné avec leurs élèves les affiches originales du spectacle. Plusieurs musiciens sou­tiendront le chœur.

Les chanteurs répètent depuis le mois de septembre. En janvier, le jeu scénique est venu se greffer sur la musique, demandant à chacun toujours plus d ' investissement. Durant les dernières semaines, le total hebdomadaire des répétitions atteignait 7 heures 30.

Rue Tabaga sera jouée à neuf re­pri ses. Six séances sont réservées aux mille deux cents élèves des écoles primaires de la ville. Les re­présentations publiques des 18 et 19 mai auront lieu à 19 heures et celle du 20 mai à 20 heures, à la salle de gymnastiqu e de Muraz/ Sierre. Il est prudent de réserver son billet chez Félix, à Sierre (télé­phone 027/55 08 35) Les prix d'en­trée sont fixés à 15 francs pour les adultes et à 8 francs pour les en­fants.

R~-M.iI994

Ecoliers d'Orsières L'univers musical a de quoi fasciner les enfants et leurs jeu nes oreilles. Les enseignants des classes en­fantines, 1 re, 2e et 3e primaires ont réservé une sur­prise à leurs élèves:

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Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

L A v E E N ( L A s s

Célébration pascale du CO de Savièse

Enthousiasme, ~~"'" et fierté

A l'occasion de la fête de Pâques, les élèves

de 1re année du CO de Savièse ont interpré­

té «Le procès de Jésus». Lors de la soirée du

Vendredi-Saint, ouverte au public, ils ont

fait salle comble, 400 personnes se pressant

dans la salle paroissiale. Ce spectacle a aussi

servi de point de départ à une réflexion sur

le sens de la Croix.

Ils ont travaillé depuis le début de l'année scolaire à la préparation de ce ({Procès de Jésus» , une passion -du Ou-ist vue côté cour. La plupart du temps, en dehors des heur·es de classe! Les soixante-cinq élèves de première année du CO de Savièse n'ont pas rechigné à la tâche pour que les deux représentations _ l'une pour leurs camarades du CO et de 6P, l'autre pour la population - soient un succès. Au bout du compte, ils ont vécu une riche ex­périence, tant spirituelle qu' artis­tique.

C'est une maman du village, Fa­bienne Luyet, qui a eu l'idée de mettre en scène «Le Procès de J é­SUS» , d'après «Ponce Pilate, procu­rateur de Judée" de Jean-Marie Pe­laprat. Bien secondée par les

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enseignantes de catéchèse, puis par de nombreuses bonnes volon­tés, elle a réussi son pari. Le spec­tad e alliant danse, théâtre, chant, photo, vidéo et catéchèse a connu un vif succès . Tous les élèves ont participé, un rôle précis étant d é­volu à chacun.

L'expéri ence a enthousiasmé Ra­phy Héritier, le directeur du CO qui estime que «1' école doit cher­cher dans cette direction. Pour de tels projets, les élèves sont dispo­nibles et travailleurs.»

Une exposition de photos réalisées pour la plupart par les élèves et présentée dans le hall du centre scolaire a prolongé de manière heureuse l' événement.

Paul Velter

Réflexions Dans le cadre d'un e matinée de ca téchèse, les participants au spectacle ont réfléchi au sens de la Croix. Voici quelques extraits de leurs réflexions. A utant de messages spontanés qui n ous invitent à croire au triomphe de la vie sur la mort, de l'alnour sur la haine, de la liberté su r l' esclavage.

Egoïsme - Partage ce que tu as et tu verras, ça marchera!

Guerre - Essayer de faire régner la paix au moins d ans sa famil­le, car sur toute la terre, ça ris­que d'être dur.

Indifférence - Je ne veux pas être indifférent pour que les pe­ti ts et les autres suivent mon exemple.

Racisme - Je vais prier pour les racistes. On est tous pareils. Dieu nous aime comme on est. Il nous a créés à Son image.

Tristesse - Etre positif, voir la vie d u bon côté et savoir que Jésus est toujours avec nous. Je veux être daJ1S la jo ie avec moi et les autres . Pour cela, je d ois accepter ce que pensent les autres, les respecter et me res­pecter.

Extraits du programme du spectacle

R~·M.iI994

E

Le procès de Jésus joué par les élèves saviésans.

«Le procès de Jésus» Comme support au cours de religion, les classes de première année du CO de Savièse se sont lancées dans une grande entreprise: monter un spectacle pour la soirée du Vendredi-Saint.

A 13 ans, on est curieux et influençable. La télé, le cinéma frappent l' imagina­tion et on taxe rapidement de «ringard» ce qui n'entre pas dans certains para­mètres très précis. C'est pourquoi, l'idée de créer un spectacle englobant non seulement théâtre, danse, chant mais également décors, éclairage ou encore photos, vidéo, affiches ne pouvait que séduire les élèves.

D'avoir l'idée, c' est une chose, encore fallait-il trouver des responsables d'ac­cord de guider les jeunes dans les différentes activités proposées. Ce qui fut rapidement fait. Ainsi, depuis le mois de novembre 1993, une équipe compo­sée de professeurs, de parents, d 'anciens élèves et même de passionnés d'éclairage qui n' ont rien à voir avec l'école mais que l'idée a séduits, s'est Illise au travail.

Parallèlement à ces rencontres qui se sont faites en dehors des heures sco­laires, l'abbé Jean-François et Mme M.-Cécile Reynard-Garcia, professeur de religion, amenaient les élèves à réfléchir sur la Passion d'une part et la Résur­rection d'autre part. Comment transformer le négatif en positif: vaste pro­gramme!

Enfin, le moment de mettre en place tous les éléments est venu. Le résultat est surprenant! li s'en dégage un enthousias,me, une émotion et même une certai­ne fierté d'avoir contribué à un grand moment.

R~·M.iI994

Fabienne Luyet Responsable du spectacle

Formation continue

Journées de contact (omett Sol . Lo formation IOntinue ou service du développement élOnomique>, tel sera le thème des journées de IOntod Comell Sol mises sur pied les 26 et 27 moi prochains ù l'école d'ingénieurs de Sion. Organisées par l'Association Université-Entreprise pour la Formation Comell Sol (Suisse occidentale et latine), ces journéfls s'adressent (lUX milieux écono­miques et aux responsables de la formation, privée ou publique.

Ce séminaire a pour objedif de dé· velopper des synergies dynamiques et créatrices entre les offres et les besoins de formation IOntinue dons les domaines des technologies ovon­cées. Il devrait permellre d'esquisser une réflexion critique et construdive sur les concepts et les proressus de formation continue existant en Suisse occidentale et latine et pourrait déboucher sur des propo­sitions de réalisations concrètes.

Euro-Volais No 6 Poursuivre la politique Le Déportement de l'économie pu· blique a publié le N' 6 de la brochu· re Euro-Volais. Dons un article intitu· lé «Le Volais après le 6 décembre 1992., on y réaffirme la volonté de notre gouvernement de poursuivre la politique européenne du conton. Deux outres articles présentent la Commission, un des organes de la Commission de la Communauté Eu· ropéenne, et les différents domaines dons lesquels la Suisse veut négocier avec la CE. Les personnes intéressées peuvent ,'adresser ou bureau du Dé· légué aux affaires européennes et tronsfrontolières, Palais du Gouver· nement, 1950 Sion. Tél. 027/21 61 24.

31

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

( o N ( o u

Festival international à Sion

Quel ~M, pour toi?

Un livre pour se distraire, un livre pour apprendre, un livre pour savoir foire quelque chose

La Fondation Espace Enfant (FEE), créée à Genève en 1986, J' Institut universitaire Kurt Bosch (IKB) et l a Bi­bliothèque Cantonale orga­nisent, sous le patronage de ]' UNESCO, le Festival in­te rnational du livre Espace Enfant du 21 au 28 octobre 1994.

La tenue, da ns notre canton, d'assises d 'un tel niveau est un privilège à saisir.

S' intéresser à cet événement c'est pouvoir partage}' une

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réflexion su r le choix des livres offerts aux enfa nts avec un jury international averti.

C'es t conforter nos opinions sur:

Quel livre pour nos enfants

et pourquoi? y prendre part acHvement c'est associer les enfants à ce t événement culturel qui les concerne en priorité.

Dans ce but, un concours a été ouvert aux écoliers.

Pour y participer, il suffit d 'être en âge de scolarité primaire, de rédiger coUecti­vement ou individuelle­m ent avec ou sans l'aide de l'enseignant(e) un texte ins­piré par la photo ci-contre. La longueur du texte sera de 3/4 à 1 page A4.

Voici une suggestion de questions qui pou rraient guider votre réflexion:

R s

- Que vois-tu sur la photo? - Crois-tu que c'est impor-

tant d 'être ensemble? Pour le grand-père? Pour l'enfant?

- Aimerais-tu être à la p lace de cet enfant? Pourquoi?

- Préférerais-tu lire tout seul? Pourquoi?

- Quelles histoires souhai te­rais-tu lire?

- Quelles histou:es souhaite-ra is-tu qu'on te lise?

Plu sieurs prix se.mot décer­nés aux meilleurs travaux. La remise de ces prix aura lieu à l'occasion d ' une fête pour les enfants

le mercredi après-midi du 26 octobre 1994.

Les camarades de classe, les maîtres(ses), les parents, les autorités scolaires seront in­vités.

Les textes doivent être adressés pour le 28 sep­tembre 1994 à:

Institut KLUt Bosch Concours enfants Case postale 76

1967 Bramais /Sion

Au plaisir de vous lire, Merci.

Le comité d'organisation

NB: pour tout renseignement complémentaire, veuillez appeler le numéro 027/223965 aux heures de bureau.

Jè~-MoI1994

N F o R M A T

L~~~r~:ISé~~I~::~~~U~~!::~~ Gestion et éditions des horaires sur le marché, établissent les

horai res avec un pourcentage de réussite relativement élevé. Cepen- ~ dant, les résultats obtenus sont , -d sou vent p eu satisfaisants, du fait ~'" a voire al e g ue la machine n 'a pas pu inclure , dans son travail la sensibilité et l'intuition de J'homme.

TEMPO ne fait pas les horaires, mais il permet d e les corriger. Il édite tous les plans horaires et les informations relatives, prenant a insi en charge toutes les tâch es ré­pétitives et fastidieuses de secréta­riat.

Eviter les saisies fastidieuses TEMPO se compose d e fichiers cOlitenant toutes les données d e l' école: année scolaire l horaire journalier, professeurs, classes, ni­vea ux, orientations l options, ma­tières, salles. Ces fichiers peuvent être transférés d' une année scolaire à l'autre, évitant ainsi une saisie fastidieuse.

Dans la fenêtre principale, les cours sont d éfinis par d es clics d e la souri s, évitant ajnsi les erreurs orthographiques. A ce niveau , TEMPO empêche d 'introduire des s itua tions aberrantes telles que donner de l' allemand dans un ni­vea u de math, un professeur en-

seigne dans deux classes à la même heure, etc. Certains cours gui se donnent obligatoirem en t en même temps, comme les ni veaux, par exemple, peuvent être définis globalement et saisis en une fois.

Par de simples clics dans la fenêtre principale, TEMPO permet de trouver instantanément un profes­seur, une classe, un niveau, une orientation, une option, une salle, à une heure donnée de la semaine.

Editions aisées TEMPO permet d 'imprimer auto­matiquement les horaires d es pro­fesseurs, des classes et des salles, individuellement ou globalement. Il imprime entièrement ou partiel­lement l'horaire général.

TEMPO établit les lis tes d es pro­fesseurs, d es classes, nivea u x, orientation s et options, des ma­tières et d es sa lles. Il établit égale-

ment les listes des professeurs libres par heures et par d emi-jour­nées, a insi que les salles libres par heures.

Matériel TEMPO a été développé sous OM­N IS 7, programm e commun aux deux plates-formes: IBM / compa­tible et Macintosh. Il est disponible avec un runtime pour ceux qui ne possèdent pas OMNIS. Deux ver­sions sont prévues, une pour écran 12" ou 14/1 et une autre pour écran 15" (A4 vertical).

Ce logicie l a é té réalisé par d eu x enseignants du cycle d'orientation Sainte-Marie à Martigny: Charles Delaloye et François Carron.

Pour tout renseignement complé­lnentaire, démonstration ou test, Si adresser à: Charles Delaloye, 1927 Chemin­Dessus, tél.: 026/224926.

Formation Adult.. (collectif ou individuel) PRÉPARATION AUX EXAMENS MATU FÉDÉRALE et BAC FRANÇAIS (phase terminale) COURS D'ENTREPRISES - COLLABORATION AVEC COLLECTIVITÉS COURS INTENSIFS DE CONVERSATION

tlFAREt,ad Formations Adultes-Répétitoires-Ecriture Traductions

_ Allemand - Français - Anglais - Italien - Russe - Espagnol

PRÉPARATION DE CERTIFICATS: LANGUES ET SECRÉTARIAT FRANCAIS POUR FRANCOPHONES, ITALIEN POUR ITALIOPHONES: cours d'écriture et d'orthographe pour adultes R''''tltol' •• : EN TOUS GENRES: collégiens et pré-universitaires COURS DE FRANÇAIS POUR JEUNES FILLES AU PAIR

BARRAS-GARO-VECCHIO Av. de la Gare 3 3960 SIERRE

Ecriture: rédaction, relecture . .' . Traduction: EN TOUS GENRES: Langues: italien-français, français-Italien, allemand-français, anglais-français, espagnol-français,

Renseignements: heures de bu,nu 027 / 55 94 54

R~-MoiI994 33

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Utilisateurs de Mac

Pompez et inieclez Deux chercheurs du Centre de res­sources de l'enseignement spéciali­sé (CERES) viennent de mettre au point une pompe d 'un genre parti­culier, Désireux d e drainer les ri­chesses d ' un «sou s-sol informa­tique» trop peu utilisé, ils ont créé

une machine ludique conçue au­tour d'un Macintosh Centris, Son but: a ider les utili sateurs de la plate-forme Mac à extraire, goûter et pomper - quand c'est autorisé -les idées, applications et logiciels pédagogiques existants.

~1JY1,C:Q,~rJ > Il fOI( Soutien à 1 utilISation pédagogique de l'ordinateur

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Secouez-vous l e s puces

Objet du concours Les activités menées en classe avec l'outil informatique.

Un objectif simple et ambitieux Créer une bourse aux idées pour j'utilisation de j'ordinateur dans le cadre d'une démar<:he pédagogique. A moyen terme, favo riser l'utilisation de j'ord inateur dans j'enseignement.

Qui peut participer? To utes les personnes intéressées par l'utilisation de j'ordi nateur comme-outil pédagogique à j'école obligato ire: enseignants. format eurs. conseillers pédagogiques .•.

Comment s 'inscrira? Demande r un bullet in d 'inscription avant le 20 Juin 1994 à: Concours SUPOR IRDP CP 54 2007 Neuchatel 7 Tél, 0381244191,

Les prix Du hard et du soft d 'une valeur de Fr. 15000,- (ordinate u r Macintosh Imprimante et lecteur CD-ROM Ap~le, logiciels Chllris d iff usés par Ind ust rade, log iciels éducatifs d iffusés par CAT System)

Publication des meilleures réalisations dans une brochure largement d iffusée. Les résul tats seront connus e n décembre 1994.

Concou rs organisé par l'Institut rom.nd d. recherches et de documentation pédagogiques

!lRDP:;"

-- r InduSlrade J!j C!,~ ,'U' 1 ç~ T

1.1 • • •

Destinée en priorité aux ensei. gnant, La. pompe peut aussi servir à un plus large public, La diffusion des idées et applications devrait transformer l'actuelle éclosion de l'usage d idactique de l'ordinateur en une véri table explosion, fe u d 'artifice haut en couleurs et en va­riété,

Les concepteurs d e La pompe souh aitent qu'eUe remplisse un d ouble man da t. Si elle d oit natu­rell ement extraire du «sous-sol in­formatique» ses richesses, eUe de­vrait aussi féconder et alimenter la «nappe phréa tique» , Il ne tiendra qu'à vous, utilisateurs de Mac­intosh, qu'ell e puisse se muter en pompe à injection,

Bref:

La pompe, nœud supplémentaire d' un réseau d'échange pour en­seignants?

La pompe, les tuyaux qu' il vous fa ut?

La pompe, les carburants que vous cherchiez?

Sa richesse et la réalité du réseau qu'elle suscitera dépendront aussi de vous, Et ça ne coûte rien!

L' inauguration de cet objet, extrac­teur et diffuseur, a eu lieu, en grande pompe, dans le cadre de Computer 94,

Pour plus de renseignements: Olivier Delévaux, rue Sainte-Catherine 16, 3960 Sierre (tél. 027/ 56 51 40) ou CERES, ch, de Maillefer 37, 1032 Le Mont / Lausanne,

~4c~ - Moi 1994

9 R É F L E x o N

Professionnalisme

Du enseignants s'interrogent Dep uis quelques années, un nou­veau défi est proposé aux ensei­gnants: devenir p rofessionnels, En fait, ce genre de discours réappa­raît épisodiquement puis disparaît pour fa ire place à d'autres ur­gences pédagogiques,

Actuellement, tous les partenaires de l' école en parlent et nos autori­tés nous invitent à chaque oppor­tUJüté à faire tout et même plus pour acquérir ce statut enviable,

Si nous entendons bien, puisqu' il faut tendre vers,

c'est que nous n'y sommes pas",

Il y a d e quoi refroidir bien des suffisances,

Le sujet a piqué au vif notre grou­pe de travaiL Beaucoup a été clit ou écrit sur le thème par des per­sonnes-références: c' est pourquoi, nous avons choisi de tracer des pistes plutôt que de mal embrasser un si vaste sujet.

Lorsqu'on est confronté aux défini­tions du professionnalisme rela­ti ves aux professions libérales ou savantes, il ne reste qu'à s' incliner, à regretter l'autonomie et à se contenter de moins de responsabi­li tés: la carotte que l' on nous fait miroiter ne sera jamais mangée!!!

Il fa ut ainsi se satisfaire du statut de «fonctionnaire» ou d' «ama­teUf».

~~·M.iI994

Un groupe de maîtres(ses) sierrois(es) a réfléchi à la

professionnalisation du métier d 'enseignant. Nous

vous livrons ci-après le fruit de ses réflexions, La pa­

rution de ce texte accompagné d'une proposition de

code déontologique devrait susciter un débat enri­

chissant. Si c'est le cas, Résonances attend vos réac­

tions,

Pour tant, l'étiquette de «pro» nous délivrerait une fois pour toutes de l' image de l'enseignant au petit travail, aux longues vacances, au salaire immérité, ou d e celle du maître tout-puissant qui tient entre ses mains le sort des eruants,

Mais rassurons-nous car la défini­tion d'amateurisme n'implique pas nécessairen1ent une connotati on péjorative, Son sens initial n'es t pas à dédaigner et nous allons même jusqu'à le revendiquer à dé· fa ut d e pouvoir nous approprier celui de professionnalisme,

Sens initial

Qui aime, qui a du goût pOUL " qui cul tive et qui recherche pour le seul plaisir, Il implique de la passion U renie tout calcul C'est une qualité, Il n'est pas vénal (donc désinté­ressé)

li est une source intarissable de motivation.

Sens sportif Non rémunéré, Qui le fait pou r son plaisir et pour l'exploit.

Sens olympique et moderne Procure du plaisir en faisant bien ce qu' il fait. Est payé pour faire son travail.

A ce stade de la réflexion, nous percevons la barre à atteindre un peu moins haute qu'au premier abord,

Voilà comment vivre ( sans» et s'apercevoir que:

l'amateurisme n'est pas opposé au professionnalisme mais con1-plémentaire!

35

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Nous savons maintenant qu' il exis­te un professionnalisme spécifique à certaines professions (telles que la médecine, le droit, le génie ci­viL) auquel l' enseignement ne peut prétendre tout à fait . Mais nous sommes persuadés que l' en ­seignement peut tendre vers le professionnalisme même s' il est as­treint à évoluer dans un cadre fi xé par l' Ecole institution et même si l'enseignant ne touchera jamajs d' honoraires et restera un salarié!

En voici quelques exemples:

36

Les carrières libérales exigent une formation universitaire longue, suivie ou intercalée d e périodes d'apprentissage super­visé. La formation des enseignants sera sous peu prolongée et amé­liorée! Et pourquoi ne bénéficie­rait-elle pas également d 'un ap­prentissage supervisé?

La supervision des professionnels est exercée par d es pairs «che­vronnés» et organisés en conseils de surveillance professionnelle. On ne confie pas à un jeune avo­cat un procès des plus complexes. Par contre un jeune enseignant peut se retrouver dans une classe difficile, à plusieurs degrés, dans un coin perdu ... La supervision des enseignants, elle, est exercée par l'autorité. Ne pourrait-on imaginer des «pairs expérimentés» guidant sur plusieurs années les pre­miers pas de nouveaux promus et même des plus anciens s' ils le réclament?

L'autonomie des enseignants par contre reste soumise à la co­difica tion des tâches (program­mes, plan-horaire ... ). Gagner sur ce terrain est peut­être la partie la plus difficile car toucher au cadre c'est toucher aux objectifs de l'Ecole et à la tu­telle de l'Etat. Et l'autonomie augmente ou rétrécit selon le bon vouloir des autorités, des réserves financières, mais aussi, ne l' oublions pas, des courants

d'influence que fait souffler la masse d es parents et (ou) des enseignants.

La formation professionnelle et le degré d 'autonomie restent in­suffisants pour valoriser notre professionnali sme fllais ils peu­vent cependant être compensés. Si nous avons la ferme volonté d'être reconnus comme pro­fessionnels de l'enseignement, nous relèverons plus facilement notre d ernier défi. Il s'agit d'ad opter une règle qui lie tous les membres et garantit le statut moral de la corporation.

Le vrai professionnel s'engagerait à respecter pleinement un code de va leu rs et se comporterait confor­mément à l'image de \' enseignant qu' il désire projeter dans l'opinion (autonomie de l'individu).

L'ensemble des professionnels, en ra ison de leurs conduites collec­tives, donnent à la corporation le s tatut idéal que l'opinion finit par reconnaître (autonomie du groupe) .

Si nous considérons ce défi COmme facile à relever c'est que chaque enseignant a adhéré implicite­ment à un code éthique et déonto­logique le jour où il a choisi cette «vocation».

A la différence des professions li­bérales, la profession de foi n'est pas officialisée et le groupe ensei­gnant n'a aucun droit de contrôle sur l'accès à la profession ni sur l'exclusion.

Pour se rapprocher par ce biais du statut professionnel, il suffirait de dire ce code déontologique tout haut et devant témoin à l'obtention de son diplôme, (un p eu comme une «assermentation)) ). Il faudrait consolider et rappeler sa profes­sion de foi à certaines grandes oc­casions: obtention du brevet, assemblée SPV AL, promotions, ar­rivée dans un centre ...

Le groupe, témoin et partenaire de son engagement, pourrait être d ans un premier temps limité au

centre scolaire où l'enseignant serait affecté.

En conclusion, nous avons acquis la certitude que tendre vers le professionnalisme, c'est avant tout s'attacher à une attitude d e l'en­seignant, à un état d 'esprit vis-à­vis de lui-même, de ses collègues, de ses autorités.

Cette attitude nous empêcherait à coup sûr d'attraper la «mentalité» de fon ctionnaire (qui fonctionne conformément ... ) et nous permet­trait d 'affirmer notre personnalité et nos différences.

Cette atti tude nous donnerait en­vie de nous connaître, envie de sa­voir que l'on sait enseigner, envie de créditer la profession en ad­mettant que l'on ne sait pas tout, envie de nous sentir solidaires à gérer la carrière des élèves.

Cette attitude permettrait de faire valoir nos convictions, de les affir­tner courageusement, de partager des arguments, des stratégies. Elle nous amènerait à passer avec l'au­torité un «autre) contrat.

A travers ce cheminement, nous avons découvert que l' enseignant est autorité et qu ' il cumule les rôles d 'importance.

Pour nous aider à bien jouer ces rôles conjoints d'autorité et de su­balterne, pour être à l'aise dans notre peau d'amateur - profession­nel et pour le bien des enfants, nous avons créé deux modestes outils:

1. Un code de d éontologie indis­pensable à tout professionnel, outil avec lequel on peut, seul et en groupe, essayer de réussir une école efficace qui se construit, s'adapte, se négocie et se vit.

2. Un choix d 'attitudes pour une auto évaluation.

Faute de place, nous ne vous pré­senterons que le premier de ces ou­tils. Les personnes désireuses d 'ob­tenir cette liste non exhaustive «d'attitudes pour une auto évalua­tion» peuvent contacter la rédac­tion de Résonances.

R~-MDiI994

Code de déontologie Droits de l'enseignant

PAR RAPPORT A LA PROFESSION

• A voir une formation de base solide.

• A voir une formation continue.

• A voir un médiateur dans la profession.

• Etre su pervisé par un pair de son choix.

• Participer aux options fondamentales concer­nant la profession.

• Etre autonome (choix et adaptation des méthodes).

• Etre reconnu comme partenaire d'un projet de société.

• Collaborer avec les diffé­rents partenaires. (col­lègues - parents - autorité)

R~-MDi1994

PAR RAPPORT ALOI-MÊME

• Avoir le temps de faire son travail.

• Prendre des initiatives.

• Avoir des points faibles.

• Etre différent et garder son. identité.

• Avoir une vje privée.

· .

Devoirs de l'enseignant

PAR RAPPORT A LA PROFESSION

• Respecter la convention des droits de l'enfant (annexe 1).

• Respecter l'enfant.

• Donner des chances à chacun.

• Enseigner.

• A voir des objectifs péda­gogiques précis.

• Mettre en situation d' apprentissage.

• Placer l'enfant au centre des préoccupations.

• Rendre l'enfant au tono­me.

• Eduquer pour contribuer à forger des personnalités.

• Seconder les parents dans l'éducation.

• Collaborer avec les parte­naires (collègues - parents - autorité).

• Défendre la réputation de la profession.

• Int€lvenir positivement en cas de faiblesse flagrante d'un partenaire:

- en priorité chez la personne concernée;

- auprès d' un médiateur.

• Mériter et maintenir la confiance et la considé­ration des partenaires.

• Respecter le secret de fonction.

· .

PAR RAPPORT A LUI-MÊME

• Se former et se perfectionner.

• Se cultiver.

• Se remettre en question.

• S'auto évaluer.

• Assumer ses responsabilités.

• Prendre des initiatives.

• Régler les désaccords avec les partenaires: - à l'amiable; - en cas d' impasse

recours à un arbitrage.

• Soigner son image d'enseignant paf ses pro­pos et son comportement.

37

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

N o s ( o L L È G u E s

Jean-Jérôme Filliez, président de V étroz

L'écolek~ une plus grande ~M-tI~ Avant de débarquer à l'Ecole nor­male des garçons, en 1970, Jea n­Jérôme Filliez ne connaissait pas les lieux. Son parcours estudiantin, il l'avait effectué au collège, en sec­tion classique. Il a ensuite fré­quenté l'Université de Fribourg où il a obtenu une licence en lettres. Désireux de se consacrer à l' ensei­gnement, il s'est formé dans le domaine de la psycho-pédagogie.

Jean-Jérôme Pilliez, quel souvenir gardez-vous de votre passage à l'Ecole normale des garçons?

C'est un excellent souvenir. D' ~bord, la petitesse de l'établisse­ment avait des répercussions Sm

l'ambiance presque familiale qui régnait entre professeurs. Ensuite, en étant davantage impliqué dans l'aspect pratique par des cours d e méthodologie, j'ai pu y d écouvrir de nouvelles facettes de l'enseigne­ment.

On peaufine actuellement un pro­jet d'Ecole normale supérieure; j'imagine que vous avez suivi le dossier avec intérêt. Quel est votre avis à ce sujet?

Je suis partisa n du «rapport Lui­sien> qui préconisait la voie actuel­le améliorée et prolongée. Vu la formule choisie, j'ai plusieurs sOu­eis. Avec l' Institut pédagogique, je cra ins que l'on n'ait pas mesuré les incidences financières réelles d'un tel changement. J'ai également peur que l'Institut pédagogique constitue la voie choisie par tous

38

Professeur à l'Ecole nor­

male des garçons puis

au Centre de formation

professionnelle de Sion,

Jean-Jérôme Filliez est

aussi président de la

commune de V étroz. Son

expérience lui permet de

porter un regard critique

sur l'école valaisanne et

son évolution. Quant à la

politique, elle le force à

se confronter à des réali­

tés qui échappent parfois

au monde scolaire.

les étudiants qui n'osent pas aller au bout d'études universitaires. Ce serai t d 'autant plus grave que je suis convaincu qu'il est plus diffi­cile d'enseigner à l' école primaire que dans les degrés supérieurs.

En 1985, vous avez quitté l'Ecole normale pour le Centre profes­sionnel. Qu'est-ce qui a dicté ce changement d'orientation?

La fu sion des deux écoles nOr­males a limité le nombre de postes. Du rant ma dernière année d'uni­versité, j'avais travaillé à temps partiel au Centre professionnel. On m'a proposé d'y retourner.

Existe-t-i1 des différences mar­quées entre les deux catégories d'élèves?

J'enseigne aux apprentis de com­merce. Ce sont davantage des pra­ticiens, parfois moins motivés à acquérir des connaissances géné­rales. Le niveau des élèves, plus disparate, demande davantage de facultés d'adaptation.

Le niveau des apprentis est-il aus­si bas que certains patrons veu­lent bien le dire?

Je n'ai pas eu cette impression à mon arrivée au Centre. J'ai cepen­dant le sentiment que le niveau baisse, mais de nouvelles richesses compensent cette diminution des connaissances. Je pense aux facili­tés de contact, à une plus grande volonté de se faire écouter ...

R~- M.i I994

4

La maturité professionnelle dé­marre. Est-ce un progrès impor­tant?

Avec deux jours de cours hebdo­madaires, l'efficacité de l'enseigne­m_ent et de la relation sera nette­ment renforcée.

Selon vous, le but visé - accroître l'attrait des apprentissages - sera­t-il atteint?

Je suis convaincu qu'il faut acqué­rir un maximum de connaissances. La maturité professionnelle com­merciale permettra à nos étudiants d'accéder directement à de hautes écoles telles l'ESCEA. C'est un gros avantage. Est-ce que cela va soula­ger les collèges? Je suis plus scep­tique. Les parents ont toujours des ambitions pour leurs enfants qui les amènent à choisir la voie du collège.

Les patrons sont-ils prêts à laisser partir leurs apprentis durant deux jours?

Le CFC demeure; la maturité reste­ra donc un choix. La formation re­çue permettra aux apprentis qui s'y lanceront d'être rapidement plus performants. La perte que pourrait subir le patron sera rapi­dement compensée. Il serait regret­table que l'on ne donne la possibi-

R~·M.iI994

lité de réaliser leurs potentialités à tous ceux qui en ont]a volonté.

Vous vous attendez tout de même à des résistances ...

Cela dépendra des secteurs. Dans les entreprises où existe la possibi­lité d ' utiliser avec profit un em­ployé mieux formé, l'écllO sera fa­vorable. Par contre, dans les structures moin s importantes, on peut s'attendre à des résistances.

Parlons d e votre mandat poli­tique. Comment êtes-vous arrivé à la présidence de V étroz?

En tant que passionné d'histoire, je me suis toujours intéressé à la poli­tique. J'ai d 'ailleurs consacré ma li­cence à la vie politique en Valais de 1929 à 1939. J'ai fait acte de can­didature à la demande de mon parti. Je suis persuadé qu'un ci­toyen peut consacrer un part de ses activités à la collectivité. Pour un enseignant, c'est un moyen de se confronter à d'autres réalités et d'en rechercher les solutions.

Vous êtes membre du PDC. C'est un choix idéologique ou une tra­dition familiale?

Je suis issu d' une famille PDC. Mon appartenance à ce par ti a été confirmée par l'analyse de ses idéaux. Chrétien pratiquant et ve­nant d ' un milieu modeste assez éloigné du monde économique, je m' y sens bien.

N'est-il pas difficile de traiter avec des collègues, de juger leur travail, de trancher en cas de li­cenciement?

Les choix ne sont pas toujours évi­dents, mais il est quand même plus facile de décider lorsque l'on maî­trise le problème. En matière d'em­ploi, Vétroz étant en pleine expan­sion, nous avons jusqu'à présent toujours pu engager. Nous aurons peut-être ce printemps une ferme­ture, provisoire, d'une classe en­fantine. Il faudra alors choisir et ce n'est jamais facile!

Comment l'enseignant-président juge-t-il la politique cantonale en matière d'école?

Le DIP doit aussi participer aux ef­forts d 'économies. Mais je déplore les mesures dictées par l' Etat qui touchent aux effectifs. On a modi­fi é les méthodes d'enseignement et on ne dorme pl us les moyens d 'en tirer le meilleur profit. Je regrette aussi que l'application du règle­ment donne lieu à des situations pas toujours très claires.

Et l'évolution de l'école en géné­rai?

On assiste à une diminution des connaissances au profit d'une plus grande ouverture. Une ouverture qui permettra à court terme de compenser les lacunes. Je pense ce­pendant que les missions trop lourdes et trop nombreuses qu'on veut attribuer à l'école altèrent la qualité de l'enseignement. Il faut que parents, enseignants et poli­tiques tirent à la mêlne corde, cha­cun dans son donlaine.

Portrait minute

Jean-Jérôme Filliez

Etat civil: marié, père de deux garçons

Date de naissance: 17 mai 1945

Hobbies: ski, lecture

Un homme politique: Guy Genoud

Un sportif: Roy Hodgson

Un artiste: Maira ux

Un livre: Ln condition hl/maille

Parcours politique: 1989-1992: conseiller communal Dès 1993: président

Parcours professionnel: 1970-1985: Ecole normale

des garçons Dès 1986: Centre professionnel,

section commerciale

39

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Horaire continu en Anniviers

Définitivement accepté Lever cl 6 Il 45, toilette rapide, déjeuner précipité, déjà, il faut se mettre en route, le car Il'at­te11d pas! 7 Il 55 tout le monde descend, il faut se hâter vers l'école, le gong a déjà relenti. Français, mathématiques, géo­graphie, la matinée se déroule au gré des différentes branches. 11 Il 30, trajet de retour, nou­velle course Cil direction de la maisoll, di/1er rapidement ava­lé, c'est à llOuveau l'heure du enr. 13 h 30, l'après-midi débu­tent histoire, gymnastique, tra­VflUX manuels. Le gong annon­ce la Jill de la journée. Il s'agit de ne pas traîner Cil route, les lâches à domicile doivent être terminées avant le souper.

En fi n, après 13 heures de stress presque permanent, l'écolier peut prendre un re­pos bien mérité.

Cette si tuation à peine cari­caturale constitue pourtant la réalité quotidienne d 'une grande partie des écoliers de notre canton.

Anniviers: horaire continu

Décidées à trou ver li n systè­me qui réduise la fatigue liée aux fréquents déplace­ments, les autorités scolaires du Val d 'A nniviers ont étu­d ié une solution de concen­tration d'hora ire.

Depuis trois ans, les jeunes anniviards viven t au ryth­me de (d'horaire continu». Cette nouvelle organisation du temps d'école permet, par le regroupement des cours, la su ppression des trajets aller et retour de la mi-journée, tout en libéra nt le-s après-midi pour les acti ­vités de loisirs et de récupé­ration.

Pour bien comprendre les raisons qui ont suscité la réflexion sur l'horaire, il est nécessaire de connaître quelques éléments de l'évo­lution de la va llée.

TRAJETS ÉCOLE-MAISON

40

CHANDOLIN 40 min

ST-LUC 24 min

FANG 18 min

MISSION 19 min

PlNSEC 20 min

AYER 24lllin

ZINAL 40min

ST-JEAN 20 min

GRIMENTZ 30 min

La centralisation scolaire Formé de six communes, comprenant seize villages et hameaux extrêmement dis­persés, le Val d 'A nniviers est une région de mont~gne typique de notre canton.

Jusqu'au milieu du siècle, la région comptait plusieurs classes de villages. C'était l'époque du nomadisme, des classes à divisions, de M. Le Régent, bref c'éta it l' école d 'autrefois.

La difficulté à trouver des enseignants, l'évolution des méthodes pédagogiques et l'apparition de nouveaux besoins de formation liés à l'activité touristique ont in­cité les autorités commu­nales à regrouper leurs forces.

Dès 1973, les quelque 300 élèves d es classes primaires et du cycle d 'orientation du Val d'Anniviers fréquentent le centre intercommunal de Vissoie. La centralisation scolaire a permis d'adapter J'enseignement aux exigen­ces pédagogiques moder­nes, tout en favorisant la création de liens nouveaux au sein de la vallée.

Les problèmes de la centralisation

Cependant, malgré les avan­tages indéniables de ce re­groupem ent/ de nouveaux problèmes ont surgi.

En perdant leur école, les villages ont l'impression d'avoir abandonné un peu d e leur âme et une certa ine réticence face à la centralisa­tion est demeurée au sein de la population.

De plus, les nombreux dé­placements occasionnés par le rassemblement des élèves ont été durement ressen tis par les familles les plus éloi­gnées. Avant l'introduction du nouvel horaire, certains enfants passaient plus de deux heures et demie par jour Sur le chemin de l'école.

La journée d'école selon l'horaire continu

08 h 15: Début des cours

09 h 55: Récréation

11 h 50: Pause de midi

12 h 50: Reprise des cours

14 h 25: Fin de la journée

Concentration de l'horaire Afi n de diminuer les trajets quotidiens, la solution la plus réaliste consistait à supprimer l'aller et retour de midi. Cependant, une telle organ isation allongeait exagérément le temps que l'enfant passait à l'école, puisqu'il quittait la maison vers 7 h 30 et ne regagnait son domicile que vers 17 h 00. Cette perspective n'était pas bien acceptée par la population, qui la ressen­tait comme une nouvelle forme de dépeuplement des villages.

Considérant cette situation et désireuses de trouver des solutions permettant de di­nünuer la fatigue occasion­née par ces déplacements quotidiens, les autorités sco­laires étudièrent une solu­tion d ' horaire concentré.

Après trois ans d'expéri­mentation, ce système vient d 'être officiellement accepté par le ch e,{ du Département de l'instruction publique.

Conséquences pédagogiques

Même s' il est difficile de déterminer avec précision l' impact d ' un tel système sur la concentration et l'acti­vité pédagogique, il est pos­sible de relever quelques consta tations.

La matinée correspond tout à fait à l'avant-midi de l'ho­raire traditionnel

Cependant, la qualité d ' é~ou: te durant l'après-midi amSI raccourci, paraît nettement

R~-M.iI994

l LA SEMAINE D'ÉCOLE SELON L'HORAIRE CONTINU

LU MA ME JE VE

08 h 15 -

11 h 50

COLLATION: une heure de pause

12 h 50 IP IP-2P-3P IP-2P - Congé Congé Congé 14 h 25

CYCLE: une fois par semaine jusqu'à 16 h 00

meilleure que dans l'a ncien­ne fin de journée.

La diminution de la fatigue due aux déplacements et la réduction du temps d'ensei­gnement agissent favorable­ment sur l'a ttention d es élèves.

Les tâches à domicile sont également ntieux gérées. Le fai t d 'avoir plus de temps à disposition, de bénéficier d 'un moment plus impor­tant pour les loisil:s en fin de journée est très apprécié des enfants. Le moment de d é­tente et de vie familiale ain­si ménagé es t vécu de ma­nière extrêmement positive.

Nouvelle organisation du temps

La redéfinition de la journée d'école implique non seule­ment une meilleure gestion des activi tés d 'apprentissa­ges en dimin uant de façon conséquente le stress et la fa­tigue, mais suppose une autre approche de l'organisa­tion des loisirs, du temps libre et des tâches à domicile.

La tendance actuelle est de conférer à l'institution sco­laire une fonction d e gar* diennage, mais également la prise en charge des loisirs. Nous pensons cependant que l'enfant a besoi n pour ces moments de récupéra­tion de changer de milieu.

L' institution scolaire fonc­tionne selon des règles et des principes qui relèvent d'une certaine rigueur, peu compatibles avec une occu­pation de détente.

R~-M.i1994

C'est pourquoi, lors de l'in­troduction de la journée concentrée, nous avons en­couragé l'organ isation d'ac­tivités parascolaires décen­tralisées au sein des villages.

Grâce aux possibilités of­fertes par ce système, la par­ticipation aux organisations de loisirs en fin de journée a augmenté de façon specta­culaire.

Cependant, même si «faire quelque chose» est impor­tant, (me rien faire» est éga­lement vital pour l'équilibre et la santé de l'enfant. La nouvelle journée d'école permet à chacun de choisir une activité équilibrante et correspondant à ses besoins.

Révolution sociale Evolution

des mœurs Réaménager le fonctionne­ment de J'école n'est pas sans conséquences sur la vie de tous les jouJ"s, puisque cette institution touch e la grande majorité des familles et détermine pour une gran­de part l'organisation de notre société.

Cependant, «l'horaire conti­nu» correspond à }' évolu­tion sociale qui voit la jour­née de trava il se raccourcir, le temps à disposition des loisirs augmenter et la soi­rée devenir un moment de détente, de partage et de vie familiale privilégié.

Bien entendu, lIne cer taine adaptation des habitudes est nécessaiTe.

Menus proposés à midi

15 menus différents sont servis aux élèves. Les repas se répètent donc chaque trois semaines

Hotdog Pâtes bolognaise Vol-au-vent Sticks poisson - riz Pizza Emillcé ail curry Croqlte-mollsieur POlliel - frites Gratin jambon Ùisagnes Hamburger Tortelli"j Hachis parmentier Pâtes carbonarn Croissants jambon Filets de poissons

Tous les m enus sont accompagnés de salades, de légumes, d'une bois­son et d'un dessert au choix.

Un tel horaire implique un ajustement de l'activité pro­fessionnelle, un réaménage­ment des activités parasco­laires et une responsabilité plus grande des enfants qui doivent ap prendre à se gé­rer davantage et à organiser leur temps libre.

Nous resto ns cependant persuadés que ces éléments s'insèrent de plus en plus dans une évolution des mœurs et que les enfan ts sont les principaux bénéfi­ciaires de ces changements.

Nous osons espérer que l'expérience et la réflexion qui ont permis de mener à terme ce projet pounont profiter à d 'autres écoles et à d 'autres milieux, car nous sommes persuadés qu'il permet une gestion plus ra­tionnelle et plus efficace de l'école.

Directeur dIt centre scolaire d'Anniviers

Francis Snlall/in

EN RACCOURCI

Camps d'été Catalogue 94 Le Groupe romand des oclivilés de jeunesse (GRAJ) el Pro Juvenlule onl recensé dans leur calalogue . (amps 94 élé, la pluparl des orga­nismes de suisse romande qui propo­senl des comps duranll' élé. Diffu­sées en même lemps, les fiches «Voconces-informolions> édilées par le Déporlemenl romand de Pro-Juvenlule fournissenl des renseignemenls concernonl les séjour; linguisliques, le lravoil ou pair, les jobs del'élé, les engoge­menls sociaux ainsi que les adresses de voconces pour familles. Le colologue «(omps 94 élé> elles fiches ,Voconces-infarmolionl> peuvenl êlre oblenues ù l'adresse suivonle: Pro Juvenlule, Déporle­menl romand, Rue (oroline l , 1003 Lausanne. Tél. 021/323 50 91.

les Vilains Bonzhommes Un tour en l'air L'usine EOS de Fully accueille, lous les jeudis, vendredis el samedis de moi, un speclode des Vilains Bon,hommes inlilulé ,Quand (es anges ovoienl des aile". Vingl·cinq comédiens omoleurs deloulle Volais présenleronl celle créolion originale. L'ouleur n'esl oulre que Poul More' de Fully, professeur ou (yde d'orienlolion. La mise en scène el la musique sont aussi valaisannes.

Une exposilion de cerfs-volents sera présenlée en parallèle. Les créolions colorées des écoliers de Fully lrouveronl place dons l'espace d'accueil el le bar.

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Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

A ( M

Le bois

Tableau en liège Un tableau d'affichage en liège est toujours utile . Celui-là est combiné avec W"I porte-clefs puisqu' il pos­sèd e d es crochets fixé s sur les roues, ainsi qu'un porte­lettres formé par l'espace entre le liège et la découpe en bois.

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Fenêtre Bon exercice d e sciage d e formes à évider. Afin que ce tte décoration tienne de­bout, il faut clouer un petit socle, planch e de 5 cm d e large. Celui-ci permet de disposer un petit a rrange~

ment floral.

Tableau noir On trouve chez les spécialistes de la peinture noire pou r tableau (Fr. 18,20 le kg). On peut ai nsi se fabriquer des ardoises aide-mém oire, simplement en peignant du bois. La locomotive est sciée dans du bois croisé 5 mm. On scie éga­lement la chaudière afin de pouvoir la transformer en ta­bleau noir. Ne pas oublier de joindre une éponge et un crayon blanc.

R~·Moi1994

Portrait Pou r les élèves toujours en avance, ce travail en récupé~

ration de morceaux de bois convien t bien. L'ajout de f i ~

celle pour les cheveux, la m oustach e, les sourcils ... ainsi que du fil d e fer pour les lu nettes permet d e don­ne r beaucoup d 'expression à ces portraits.

Avec des pinces ù linges Toutes sortes de réalisations peuvent être créées à J' aide des pinces à linges en bois. On les trouve dans les commerces spé~ cialisés (Fr. 6,70 les 200 pièces).

- coller sur une planche peinte pour réaliser un panneau mural; - à ganili de fleurs séchées pour un arrangement floral; - le collage peut également servir de sous~ plat.

Pour tout renseignement supplémentaire:

Coril1lJe Germa/lier, animatrice ACM

R~·Mai1994

Avec de la sciure Un mélange d e sciure et de colle d 'amidon permet de réaliser du modelage . Le bas- relief convient bien à ce tte pâ te . Tl faut modeler son clown directement sur la planche qui lui sert de support . La pâ te peut être colorée avec de la gouache, d e même Je bas~reJief sec peut être pein t. Le motif est très beau en couJeur natu­re lle avec une couche de vernis de protection.

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Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

M o R ( E A u ( H o S

L'~~ des ~4 en thème Au sortir des études,

les jeunes ont de la peine

à ouvrir les portes

du monde du travail.

A qui la faute? Voici

l'analyse de Jacques Pilet

parue dans le Nouveau

Quotidien du 5 avril

dernier.

Que restera-t-il de la révolte estu­d iantine qui a infligé un si piteux camouflet au gouvernement Balla­dur? L' image écornée d'une majori­té qui ne fait plus la fière. Non seu­lement elle a une fois de plus reculé sous la pression de la rue, tnais elle donne le sentiment d'être tragique­ment à court d' idées. La suggestion d' une subvention de mille francs aux employeurs qui engageront un jeune chômeur laisse un goût amer de populisme facile. La mesure coûtera sept milliards. Si la Répu­blique dépense ainsi les sommes que lui valent les privatisations, alors pauvre France .. .

Ce qu; restera surtout d e ce mo­ment de fi èvre, c'est une montagne d' illusions qui perdurent aussi dans d'autres pays eur opéens, en Suisse par exemple.

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On comprend la joie qu'ont pu éprouver les jeunes Français à me­surer soudain leur poids politique. Mais tous leurs discours suresti­maient follement le rôle de l'Eta t père da ns l'immense problème du chômage des jeunes. Curieusement d'ailleurs, ce gouvernement de droite n'a pas eu le courage d e re­connaitre franch ement ses limites naturelles, préférant jouer d e ses promesses mouvantes.

Personne, pas plus en Suisse qu'en France, n'ose mettre en cause le grand trompe-l'œil du parcours universitaire. Avec ou sans Smic jeunes, avec ou sans primes à l'em­

laires et uni versitaires, en France mais aussi en Suisse particulière­ment dans toute l'Europe latine, privilégient les forts en thème, les gentils étudiants capable d' ingur­gi ter beaucoup de connaissances et de les restituer fidèlement aux épreuves.

Or le transfert du savoir ne suffit pas à préparer l'accès aux laby­rinthes d e l'insertion profession­nelle. Le sens d e la communica­tion, de l' initiative personnelle, de l' imagination créa tive, de la res­ponsabilité sociale, c'est cela qui permet aux jeunes adultes de trou­ver le chemin . Que ce soit celui de

bauche, le fait est là: les diplômes ne donnent au­Cun droit au tra­vail. Les hautes écoles, aussi am­bitieuses soient­elles - jusqu 'à la

Les systèmes scolaires privilégient

la fortune, du bonheur, ou des deux à la fois.

les forts en thème, les gentils étudiants

Combien d'étu­diants joliment diplômés se pré­sentent devant

prestigieuse Ecole polytechnique féd érale! - , fabriquent aussi d es chômeurs. Et cela durera au-delà de la reprise économique qui s'an­nonce gaillardement.

Pourquoi? Parce que nos sociétés ont fait croire à leurs enfants qu' il suffisait de passer docilement leurs exa mens pour s'assurer tard une vie confortable.

C'est là que les Eta ts feraient bien de chercher leurs véritables res­ponsabilités . Les systèmes sc 0-

leur premier employeur potentiel, maladroits, sans force de convic­tion, sans rêves personnels, naïve­ment sûrs que leur parcours sans fa ute leur ouvrira les portes! Ils sont polis au sens propre du terme, l'école a effacé toute aspérité rebel­le, toute am bition hors norme. Alors que les employeurs cher­chent au contraire des carrures qui en veulent ...

La relation entre travail et revenu paraît to talement neuve pour beaucoup au sortir des études. Car

R~- M.i 1994

, les parents ne poussent guère leurs rejetons à gagner quelque argent à côté des classes et des cours: ce n'est plus la mode. Quant à l'école, elle ne provoque pas suffisamment les rencontres avec le réel. Encore si peu d 'échan ges internationaux au niveau des étudiants, si peu d 'exp ériences pratiques, si peu d 'encouragem ents à l' initia tive personnelle, peu ou pas d e stages en entreprises en cours d' étud~s.

Et l'on s'étonne que tant de dipl ô­més, amers, restent sur le carreau. Puissent un jour les jeunes en colè­re secouer les citadelles du savoir. Et surtout, en sortir très tôt. Pour mordre dans la vie qui, malgré la crise, reste toujours, quelque part, bonne à croquer.

Jacques Pilel

Passeport-Voconces Sion et environs

On cherche occompognants Les organisateurs du Passeport-Vacances de Sion et envi rons cherchent des accompagnants.

Comme chaque année depuis p lus d' une décennie, plusieurs centaines d 'enfants (près de neuf cents l'an dernier) prendront part cet été ~ l'une ou l'a utre des activités mises sur pied par le Passeport-Vacances de SlOn et en­virons. De la plongée sous-marine à la pyrogravure en passant par une ini­tiation au volley-ball ou une visite de ferme, les jeunes participant~, â~és de 5 à 14 ans, pourront tout faire ou presque. Pour réahser ce petit muacle d'organisation, les initiateurs ont besoin de nombreux ac~?mpa~ants bé­névoles, en moyenne, un pour dix enfants. Pour une demi-Journee ou pour les deux semaines, chaque bonne volonté est la bienvenue.

Le Passeport-Vacances de Sion et environs s'étalera sur deux semaines: du 25 au 30 juille t et d u 2 au 6 août. Les personnes intéressées peuvent s'adresser à M.-Madèleine Moix, CP 19, Pont-de-Ia-Morge. Tél. 027/ 364125. Délai: 30 mai 1994.

ENSEIGNANTS ATTENTION! Au moment où vous préparez vos courses d'école, qui vous emmèneront. avec vos élèves, à la découverte de la nature, il nous semble utile de vous rappeler un danger souvent méconnu, en tout cas mal apprécié: les crues su­bites en rivières.

~~ .. :.~~:'':~~:r,:=:~~:'.~I:n=~r:' of.l-~G ~~J,U~.d."'lonI:l_.nlcM.ln'IIIJ'IIOn.hydro-

Nous attirons votre a ttention sur le danger permanent qu ' il y a à se déplacer ou à stationner dans le lit de cer­tains cours d'eau . Si vous ne pouvez l'éviter, gardez constamment à l'esprit qu ' une augmentation rapide du niveau d'eau est à chaque instant possible. Si vous n'avez pas d ' autre solution que de traverser une rivière à gué, placez un observateur à l'amont, qui surveillera l'arrivée éventuelle d' une crue, et faites traverser les élèves un par un et rapidement.

,,~ .. f;.~~l:'~~~":i::::'':::'"':-'::::''~':'.':~.''.':"~ o~f~ undpl6W1ch."Kl'lwtlltnl., l M.

~cp\"'o . ~,f:=i:.=::'~O:~,~','!=~: :,g:':n~~~.~-:. '9«..'?' r.penun .... en".lnq ... l ..... _lOcItI~glOf"., • .

~~ . yOu .... _fnednGIIOQOOflI/Ml"~.,bed."'.WII..,

op.~6 ~;:.~-;t~J:l:l~~::l~:~.1o

R~-M.i1994

Ce danger est signalé constamment par des panneaux placés sur les chemins d 'accès et le long des rivières. Ds indiquent clairement les risques encourus.

Bonnes promenades! Soyez prudents !

ASSOCIATION VALAISANNE DES PRODUCTEURS D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

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Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

R E VUE D E PRE S S E

Bribes d' avril

Universités de Suisse occidentale

Des (hangements attendus Les autorités des Universi­tés de Genève, Lausanne, Fribourg, Neuchâtel et Ber­ne seront toutes renouve­lées l'an prochain. Ce ne sera pas qu'un changement de personnes: les loi s so nt partout en chantier pour favorise r la collaboration universitaire. D' un canton à

l'autre, les responsables des différentes instances de­vront avoir des compé­tences compa rables pou r pouvoir dialoguer à leurs différents niveaux. Des compétences que l'on sou­haiter ait plus étendues que celles de leurs prédéces­seurs. (NQ 06.04)

Hautes écoles spécialisées

Un bébé trop métit Cet automne, les Chambres fédérales débattront d es Hautes écoles sp écia lisées (HES), ces «universités des méti ers» auxquelles la ma­tu rité professionnelle don­nera accès. Dans cette der­nière li gne droite, certains jugent le bébé trop chétif. C'es t le cas de la Conférence des directeurs cantonaux de "Instruction p ubU que (CDIP) et de certains can­tons qui estim ent qu ' un pan entier de l'éducation risque d'être oublié. On pense aux conserva toires de musique, aux écoles d'art, aux études sociales ou même à la for-

Démocratisation des études

Un émet Malgré de nombreux ef­forts, l 'école n'est pas par­venue à augmenter les chances de succès d es en­fants d ' ouvriers. «Dans les pires années, ils (les enfants des classes défavorisées) re­doublent huit fois plus sou­vent que les enfants d es classes supérieures. L'école primaire tend à devenir plus inégalitaire •• , explique le sociologue Walo Hutma­cher. «Q uand le redouble­ment augmente, cela ne signifi e pas que les compé­tences des élèves diminuent ( ... ) Celui qui échoue n'a pa s n écessairement moins de compé tence q u' un autre qui, d ans une autre classe, sera promu.» (L'Hebdo N" 13)

Action humanitaire

Au programme de l'Uni Genève veut mettre l'action humanitaire au programme de son université. L'huma­nitaire a déjà fait son entrée à d ose homéopathique à l'Uni d e Genève. Un projet veut élever ce domaine au rang de thème prioritaire dans le cadre d e son plan quadriennaL 11 est prévu de lui accorder une enve.loppe de sept millions d e francs. (NQ 11 .04)

Université populaire de Lausanne

Un su((és qui se (onflnne mation des enseignants. L'idée de formation conti. (NQ 08.04) nue fait son chemin dans

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les habitudes de la popula­tion. Le succès de l'Univer­sité populaire de Lausanne (UPL) le confirme. L'année académique 1993-1994 aura rassemblé près de 8000 au­diteurs pour un tota l de 200 cou rs conduits par quelque 80 professeurs. Tl y a dix ans, 1500 auditeurs se répar­tissaient Sur S5 cours. (Journal de Genève 1.1.04)

Etudes à l'étranger

Cher et in(ertain pour la Suisse La nouvelle génération d e programmes de mobilité des étudiants devrait entrer en vigueur en début 95. Les programmes destinés à suc­céder à Erasmus seront plus ambitieux et plus chers. D'ici 1999, la Suisse d evra probablement d oubler sa participation qui avoisine­rait le milliard. Si ce tte ral­longe est acceptée, l'Union européenne acceptera-t-elle de négocier avec la Suisse? L'introduction de la (~di ­

mension européenne» d ans nos écoles ne va-t-elle pas provoquer quelques grince­ments de dents chez les anti-européens? A Berne, on n'exclut pas quelques re­mous poli tiques. (Le journal de l'enseignement 11,04)

Ecole genevoise

La (heffe apprivoise Martine Brunschwig Graf, cheffe du DIP, a déjà réussi à apprivoiser les ensei. gnants, même si elle n'a en­core arrêté ni sa stratégîe ni ses buts. Le Nouveau Quoti­dien consacre u ne page à l'école genevoise, une école «qui recommence à réflé­chir». On y apprend entre autres q ue «d 'ici à la fin de l'a nnée, le cahier des char­ges de l'enseign ement pri­maire, véritable code d'éthi­que du maître sera sous toit» . Selon le NQ, «on envi-

sage, entre autres, l'élimina_ tion des degrés et d es éva­luations régulières au profit de cycles d e qua tre ans.» (NQ13.04)

Guerre des livres d'histoire

La grosse artiOerie vaudoise Le nouveau livre d ''histoire des j eunes Vaudois Va en~ fin paraître. L' ouvrage est d ' une qualité remarquable. Mais sa sortic tardive, Son prix et son statut de manuel va udois - et non romand­lui va lent déjà de sérieuses critiques. Les différents Can­tons ont déjà opté pou r d'autres livres. Il ne reste donc a ux Editions LEP que le marché vaudois pour ren­tabiliser leur marchandise. Un député au Grand Conseil vaudois, Philippe Vuillemin, s'étonne: «Le canton de Vaud n'avait pas à bricoler un livre dans SOI1

coin . Comment va-t-il expli­quer aujourd' hui qu ' un livre es t bon à Nyon mais qu'à Genève, autrement dit 25 kilomètres plus loin, per­sonne ne juge utile de l'acheter?. (L'Hebdo N° 14)

Bricolages-cadeaux

Angoisse mel les parents Entre Pâques et la Fête des m ères, les enfants rappor­tent à la maison mille et un bricolages-cadeaux. Jettera ou jettera pas? Dans la ru­brique Parents-enfants du NOl/veau Quotidien, Ariane Racine recueille des témoi­g nages de parents et d 'en­seignants. Les parents ne se­raien t-ils que des monstreS qu i ne voient derrière ces cadeaux que des ~<flids à poussière» et dont le princi­pal souci consis te à trouver le moyen de s'cn débarras­ser? C'es t l'impression que laisse cette enquête, même si l'épuration se fait parfo is «avec un pincement au cœur». (NQ 15.04)

R~-Mai1994

9 Expériences de bilinguisme

Fribourg multiplie Dans le quatrième volet de la série intitulée Audaces li Fribourg, le Nouvea u Quo­t idien parle du bili nguis­me. Bertil Galland, après un aperçu d e la situ ation du canton en matière de lan­gues, dresse l' inventaire des expériences pilotes d ' im­mersion. (NQ J5.04)

Demi-finale d'orthographe

Des élèves valaisans pla(és La demi~fjna le du cham­pionnat romand d 'ortho­graphe a réuni à Sion les candidats de Valais, Genè­ve et Vaud. En figurant par­mi les vingt~cinq meilleurs, quinze jeunes valaisans ont obtenu le droit de participer à la grande finale de la caté­gori e juniors. Il s' agit d e Valia Delaloye (A rdon), Alexandre Jacquier (Evion­naz), Chris tine Lamon (Sion), Florence Mariétan (Monthey), François Masson (Monthey), Pascal Tornay (VoIlèges), Julie Mudry (Sion), Céline Berruex (Monthey), Pierre Métrailler (St-Léonard), Steve Vaquin (Sion), Valérie Torrent (Grô­ne), Cédric Dessimoz (Con­they), Benoît Dischl (Sion), Lyonel Vuignier (Grimi­suat) et Johanna Berbier (Sion). (NF 18.04)

Hautes écoles spécialisées

Collaboration et fusion L'OFIAMT, les cantons et les directions des établisse­ments professionnels pré­parent les hautes écoles spécialisées (HES). Ces uni­versités des métiers d ont le nombre sera limité à u ne dizaine obligeront les écoles à collaborer et à fusionner. On pa rle m ême d éjà d ' une H ES romand e. De surcroît, d 'a utres m étiers tentent

R~-Mai1994

d'être intégrés à la lo i: les arts, les conservatoires, les professions de la santé les écoles péd agogiques et so­ciales ... La décision appar­tient au Conseil fédéral. Elle dépend avant tou t de ques­tions matérielles. (NQ 18.04)

Désertion des écoles privées

ChiUres (ontestés Les écoles publiques vau~ doises ont perdu une partie de leur clientèle. Un dépu­té conteste les chjffres avancés par le DIP. Le chif­fre de 500 re tours n'a urait, selon le gouvernement, pas été artk ulé par Pierre Ce­vey, l'ancien chef du DlP mais par des membres du comité de l' Association vau­doise des écoles privées. Ce sont «seulement» 332 élèves qui ont rejoint l' école pu­bliqu e vaudoise pour l'an­née 1992-1993. (Jo"",al de Genève 18.04)

Classes montheysannes

Prévention des abus sexuels Depuis trois ans, les élèves des écoles de Monthey hé· néficient d ' un cours de pré­vention des abus sexuels. Mise au point par deux professionnelles, l'approche des abus sexuels est dispen­sée aux élèves de 21! enfanti­ne et de 4c primaire. Ces le­çons visent à l'acquisition par l'enfant de réfl exes d'auto protection. Un réflexe qui ne deviendra opération­nel qu 'avec un suivi prodi­gué par les parents et les en­seignants. (NF 19.04)

Hit-parade des branches

Les maths en tête Un sondage d ' opinion à l'échelle nationale é tablit pour la première fois la hiérarchie des branches en­seignées à l 'école, chez les 12 à 15 ans. La popula tion

suisse plébiscite la mathé­matiqu e, la langue ma­ternelle et l'an glais. Les sciences naturelles, la géo­graphie, l'his toire, l'éduca­tion physique et le civisme peuvent mieux faire, L' ita­lien (en seconde langue) et l'instruction religieuse arri­vent, eux, fi n de rniers. Si l'allemand est jugé le p lus important en Suisse a lé­manique, le fra nçais, en Ro­mandie, n' arrive qu' en troi­sième position après l'an­glais et les maths. (loumal de Genève 21.04)

Entrée à l'école Fran(bir la limite: les régies Le NQ fait l e point sur l' âge d 'entrée à l' école pri­maire en Suisse romande. Officiellement, dans toute la Suisse francophone, les en­fants entrent à l' école pri­maire en aoû t, à l'âge de six ans révolus. Mais au niveau ca nton al, que d e nuances. lei, il suffit d'être né un jour après la date limite pour se retrouver «du m au vais mois». Ailleurs, l'instruction publique a mis en place des dispenses d'âge, soit une période d e quatre mois en­viron qui laisse aux parents le soin d e juger de la m a tu­rité de leur enfan t. (NQ22.04)

Un de ces articles VOf./S a échappé. Vous aimeriez en prendre c01J/wissance? Il vous suffit pour cela de téléphoner il la rédaction de RésouQnces (027/21 62 85) qui VOliS efl efl ­verra tille photocopie.

EN RACCOURCI

Apprendre la «différence. Babel à Ste Jeanne-Antide Un grond proiel-moison 0 boigné, pendonlles lrois iours précédanlles voconces de Pâques, les élèves du CO de SIe Jeonne-Anlide à Morligny dons un dimol où 10 , différence. fuI évoquée sous loufes ses coutures. Une lour de Bobel construile, celle­là, pour opprendre à mieux se com­prendre, à mieux s'occepler. Alm, vidéos, mOlériel pédogogique, livres, signes, ingrédienls culinoires onl servi de bose à lous les cours, que ce soil celui de l'hisloire ou celui de l'économie fomiliole. Professeurs et élèves onl donc abordé dons Ioule son élendue le Ihème de l'o((eplo­lion de 10 différence. Touiours sur ce suiel, les dosses préporenl un speclode pour 10 fin de l' onné •.

Une lorge goutte d'eou dons 10 mer (quond diro-l·on l'océon?) des op­prenlissoges de 10 loléronce. (0 de Ste Jeanne-Anlide

Villars Stage d'expression Lo (ompognie Amiel propose, du 9 ou 17 iuillel, son 20- sloge d'expression qui se déroulero à Villors. Ce sloge pluridisciplinoire .sl ouverl oussi bien oux iniliés qu'oux débulonls. Il offre 10 possibililé à chocun d. suivre sepl oleliers por iour. VoIr. polenliel créolif sero dévelop­pé à lrovers l'expression corporelle elle mime (onimoleur: J.-P. Amiel), le Ihéâlr. (M. Bezu), 10 donse Dlri­coine (O. M'Vouloukoulou), les per­cussions (R. Movoulo), 10 voix elle chonl (J .-P. Bogel) elle massa­ge IS. Booderl. Renseignemenls el inscriplions: Amiel/Expression, (ose poslole 14, 1 B61 Lo (ombolloz. Tél. 025/ 5514 67.

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Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1994

Il

Raphaël Ritz de son prénom •••

Artiste br illant, adnüré de ses pairs, le jeune Raphaël Ritz vivait a isém ent de sa pein ture. Il avait alors une tren ta ine d'années, venait d'ouvrir u n atelier à Düssel~

dori, et entamai t une carriè­re promise au plus presti­gieux avenir ...

Ritz aurait pu devenir un peintre allemand, à la re­connaissance in ternationale, oublié d e nous. Un «exilé» de plus!

Son h istoire en décid a au­trement. Ses attaches affec­tives et ses problèm es de santé le ramènent à Sion . Nous sommes en 1875. Aux plaines de Westphalie et aux costumes rhénans suc­cèdent les falaises et les pay­sages aJpin s~ les gestes et les

VIRUS lECTURE

couleurs valaisannes. Plus d' un demi-m illier de toiles et d e nom breuses esquisses rappellent la vie au XIXe siè­cle.

Scènes de la vie popula ire et événemen ts extraordinaires comme l'endiguemen t du Rhône ou les fo uilles ar­chéologiques témoignent l'a ttachement de J'artiste aux êt res et à la science. L'accrochage actuel lui rend hommage en privilégiant ce d oub le regard: plus d ' une centaine de dessins et de nombreuses peintures illu s­trent cette démarche. Des renvois judicie ux complè­tent l' app roche d' un artiste passionné d'aventu res, et actif dans des domaines aussi différents que la fon-

Il attaque en Valais Virus lecture a d éjà conta­miné de nombreuses clas­ses, tant en Sui sse a léma­nique qu'en Rom andie. La région sierroise va à son tour subir les assauts de ce virus d'u n geme particulier.

Deux enfants vont arriver à l'improviste dans une classe de leur degré, chargés de sacs à dos remplis d 'une trentaine de livres. L'ensei­gnant, seul dans le secret, s' in terrompt. Les enfan ts déballent leur trésor et par­lent brièvement des livres,

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dont deux sont contaminés par ce fame ux virus. Tous les élèves choisissent leu r lec tu re et, pa rmi eux, deux vont prend re ces livres «dangereux». C'est ainsi qu' ils seront, trois semaines plus tard, qua nd les livres auront été feuilletés, lus, écha ngés et discutés, les émissaires auprès d' une autre classe d' une au tre lo­calité.

Virus lectu re va partir cet au tomne de la Bibliothèque communale et régionale de

dation de la section Monte­Rosa du C.AS ou la partici­pa tion aux fouilles de Mar­tigny.

L'exposition p rév ue d u 20 mai au 7 aoû t 1994 est ouverte d u ma rdi au di­manche, de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00, au Musée cantonal des beaux­arts, Arsenal de Pratifori à Sion.

Davantage de renseigne­ments, des visites commen­tées et du matériel complé­mentaire peuvent s'obtenir à Ecole et Musée, ORDP, tél. 027/21 6285.

Une visite commentée à !'in­tention d es enseignants est p rogrammée le jeudi 26 mai 1994 à 17 h 00.

Sierre. Ce projet a é té lancé en 1990 en Suisse aléma­nique pa.r la Ligue suisse de littérature pour la jeunesse. Depuis 1992, il se développe en Suisse romande sous la direction de Association ro­mande de littérature pour l'enfance et la jeu nesse (AROLE).

RÉSONANŒS Mensuel de l'école valaisanne.

Edition, odministroti .. , rédadion Oéporlemenf de "insfrudion pu­blique (OIP) Olli" de recherche et de documentotion pédagogiques (OROP) Grovelone 5, 19505ion Téléphone (027) 21 6285.

Diredion Jean-Pierre Salamin

Rédaction Poul Veller

Conseil de rédaction Patrick Abbel, Ass. porenl, Rémy Ooyer, SPVal Mauries Oirren, OSP Jean·Françoi, Lovey,D1P Fabio Oi Giocomo, AVEW Maurice Nanchen, 5MP Laurenl Perruchoud, AVPES

Photogrophe Jacques: Oussex

Données te(hniques Surfoce de composition: 175,245mm. Formot de 10 revue: 210 , 280 mm. Impression en offset en noir el une leints vive, phololilhos faurnies ou frais de reprodudion facturés sé· parément pour documents fournis prêts à la reproduction.

Parution Le 15 de chaque moi, sauf iuillet el août.

Délai de remise des textes et des annan[es Le 20 du moi, précéden!.

RÉGIE DES ANNONCES PUBlIClTA5, 1951 Sion Téléphone (0271 29 51 51 Télélo, (027) 23 57 60.

Impression, expédition VALPRINT SA, 1951 Sion Téléphone (027) 22 23 70 Télél" (027) 22 07 47.

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