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/ 79 m e Année— 16 ABONNEMENTS Trois" A&ps**^ 3^fr.* Six Mois. . . . 5.50 Un An. . e . 10 f r . INSERTIONS Annoncés, la igne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers Samedi 24 Février 1923 4 FONDE E N 1841 — PARAISSANT L E M E R C R E D I & L E SAMEDI W.01 j REDACTION & ADMINISTRATION : 4 , PLACE DU MARCHE-NOIR LE NUMÉRO ioo 11 LJ:>I nu ,uo liï I. „bk» Ï I Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. ;o«a&'i f l ith 9in .i Adresse télégraphique : ECHO SAUMUR. | DirGCtGUr '. A. GIROUARD ((, )) « Nul ne peut dire si la résis- » tance (allemande dans la Ruhr) » durera un mois, trois mois ou D six mois. Mais les Français ont » pris une position qu'ils "ne peu- * vent plus abandonner, et si la » presse française reste ferme, » la France vaincra. » Voilà ce qu'écrit un excellent observateur anglais, le colonel Repington. Tout est là , en effet, et voilà le vrai nœud de la ques- tion. La finance internationale ne pourra rien sans la presse. La ré- volution internationale non r lus. Sans le concours de la presse, la mobilisation des traîtres est im- possible. Or, c'est bien à une véritable mobilisation des traîtres que nous assistons. Dans la guerre sèche qu ; t nous est laite, le principal cfjrps d'armée de l'Allemagne, •c'est sa presse. Et non point, bien entendu, la presse de langue alle- mande seulement, mais une par- tie de la presse française, et une portion, malheureusement nota- ble, de la presse à l'étranger. Si quelque chose est digne d'admiration en Allemagne, c'est assurément l'organisation de la propagande boche dans le monde. Cette guerre d'appui en faveur du Reich ne recule devant rien, ni devant dépense, ni devant le crime. Les agents allemands pullulent à travers l'Europe, l'A- mérique et l'Asie, et ils sont tous richement pourvus de marks, de livres sterling, de dollars et de francs. Des mercenaires journa- listes, des mercenaires orateurs de meetings révolutionnaires, des mercenaires d'assassinat ont chacun leur rôle, leur place et leur solde dans ces cadres d'un nouveau et redoutable milita- risme prussien. Pendant que Las grands patrons saboteurs de la Ruhr et de la Rhénanie terrorisent leurs ou- vriers pour les contraindre à la grève, le gouvernement du chan- celier Ci jmo terrorise ses fonction- naires pour les obliger au sabo- tage. M tais les grèves et les sabo- tages ne suffisent pas aux Cuno, aux Stiat3s, aux Thyssen. Tout ([Téléphone 1-95 i» intima»).! ! leur effort ne tend qu'à déclancher en France des mouvements révo- lutionnaires analogues, des trou- bles et des attentats. Ils viennent de rater un de leurs mauvais coups avec l'échec de la grève des mineurs, mais ils n'abandonnent pas la partie. Ils continuent et continueront leurs manœuvres criminelles. Et c'est principale- ment par la presse qu'ils agissent et intriguent. Il faut donc s'habituer à accor- der à la presse allemande en France la même importance que les Allemands lui attribuent. A l'heure actuelle, tout journal qui n'est pas ferme sur la question nationale doit être considéré comme suspect. Il doit être sur- veillé et dénoncé comme un auxi- liaire de l'ennemi. Retenons le conseil du colonel Repington: si la presse resteferme, nous vaincrons ; si la presse ve- nait à faiblir, c'est l'Allemagne qui vaincrait. Les Premiers anglais M. Lloyd George a été désavoué par le Parlement britannique. Il y a lieu d'être satisfait, dit notre confrère Jacques Bainville dans la Sarthe, de la séance de la Chambre des Communes qui a consacré la défaite M. Lloyd George. C'est bien l'ancien premier ministre qui a été battu et désavoué par la nouvelle Chambre, tandis que M. Bonar Law obtenait une majorité supérieure à tous les calculs. Dans ce débat, l'Entente était en jet.•M. Lloyd George a attaqué la France ; M. Bonar Law l'a défendue. C'f st à M. Bonar Law que le Parlement britannique a donné raison, et nous pouvons très sincèrement nous en ré- jouir.! •>(> tfïtft -,i if>ugif>if.i i .i ïiîqt.mi .u.j § Malheureusement, M. Bonar Law a défendu la France avec des arguments qui auraient pu être meilleurs. Il a re- proché à M. Lloyd George d'avoir été, en 1921, partisan de l'occupation de la Ruhr. M. Bonar Law croit que l'occu- pation de la Ruhr donnera de mauvais résultats, et il le dit. Ce n'est peut-être , pas la façon de nous soutenir. D'autant plus qu'il ne nous annonce pas de re- mèdes. Ceux que préconisait M. Lloyd George ( c'est-à-dire une intervention entre la France et l'Allemagne), il les a repoussé comme dangereux. Mais, quant à lui, il ne préconise rien que l'attente. Nous espérons que cette at- tente continuera à être bienveillante, comme l'y invite le vote du Parlement. Les événements dans la Ruhr même se chargeront peut-être de démontrer à M. Bonar Law qu'il a tort dè croire que nous ne réussirions pas. En tout cas, il est à remarquer que ni M. Lloyd George ni M. Bonar Law n'ont de re- mède ou de solution à nous proposer, ce qui suffirait à justifier notre entre- prise de la Ruhr. NOUVELLES EXPRESS Dans sa séance de jeudi, le Sénat a élu président M. Doumergue, par 142 voix contre 133 à M . de Selves, en remplace- ment de M . Bourgeois, démissionnaire. M. Delcassé, ancien président du Con- seil, ex-ministre des Affaires étrangères, est décédé subitement à Nice en sortant d'un concert donné à l'évêché. au profit des œuvres de la jeunesse du diocèse de Nice.' M. Delcassé a succombé à une conges- tion cérébrale. Il était à Pamiers en 1852. Le gouvernement allemand a adressé à toutes les Puissances signataires du Traité de Versailles un mémoire tendant à établir que les mesures prises par les gouvernements français et belge sont contraires au droit. Un communiqué officiel de Berlin dé- clare que toutes les ordonnances de la Commission interalliée des pays Rhénans et des autorités d'occupation sont illégales et nulles au point de vue juridique. Le gouvernement du Reich interdit formelle- ment à tous les citoyens allemands de s'y conformer. Au palais du Justice de Cherbourg, les mines de Diélette ont été mises en adju- dication par le séquestre des biens ex-alle- mands sur le prix de 1,500,000 fr. Il n'y n'y a pas eu d'acquéreur. Mi »>b On mande de Fez que l'état de santé du maréchal Lyautey est stationnaire. Une consultation de médecins vient d'avoir lieu pour décider si une intervention chi- rurgicale est opportune. : Au, banquet Mascuraud qui fêtait ses noces d'or, M . Millerand, président de- la République, a prononcé un grand discours. I{ a rappelé les travaux des fondateurs du, Comité, félicité M. Chaumet, le président actuel, puis exposé la situation de la Ruhr. Il a évoqué la maîtrise avec laquelle M . Poincaré a présidé aux diverses opérations de notre occupation pacifique. Chemin faisant, il a glissé des allusions à l'anarchie vers laquelle voudraient nous conduire certains hommes politiques et certains partiS. .!.iMJ„l|. ,.! ,,'„;<•.,,..(, > (. ! ,M > Le socialiste Schœplin , au Reichstag, déclare insensée l'idée d'opposer aux Français une résistance active. La classe ouvrière, allemande ne veut plus se laisser sacrifier. '• .... „..,.,, , , . .,j Une conférence interalliée doit se tenir le I er mars à Paris pour traiter du règle- ment des frais d'occupation. 0-0 Une Grève inadmissible D ihrilu -'.nr yur, , u i,if- ..•„,.>„ , •e M. Du Mesnïl, dans Le Rappel : Je n'ai plus de profession de foi à faire. Chacun sait quelle a été, en toutes cir- constances, la politique sociale de ce vieux journal démocratique, et la mienne. Notre ardente sympathie pour la classe ouvrière s'est exprimée hardiment, à maintes re- prises, sous le haro des privilégiés nantis. Personnellement, je n'ai jamais cessé de soutenir, m'inspirant .de la pensée d'Au- guste Comte, que la faute inexcusable de la société moderne est de n'avoir pas su " s'in corporer le prolétariat ". ri h Aux mouvements ouvriers parfois violents j'ai souvent trouvé, hélas, trop,d'excusés : et j'ai maintes fois rendu hommage à la sa- gesse du prolétariat français qui nous a si utilement aidé à supporter les transes de la 1 gtterre et les incertitudes de la paix. i Je n'ai jamais cessé de concevoir la force nationale qu'émanait de l'union sociale: et j'ai toujours invectivé contre quiconque — de quelque côté de l'horizon.politique qu'il vint — risquait dç troubler la paix publi- i que.; i.*.-i.>i..< Ut', V; Jit-:(ii ••.|i;i.Tl-..i>., Mais lorsque la Nation est engagée avec l'étranger et que le Bien public est en pé- ril, je ne puis souffrir un seul Français ma- nœuvrant contre la.France. Or, la grève des mineurs — qui est amor- cée au moment précis où l'Allemagne réfrac taire et reniant sa signature, nous crée les pires difficultés, est tout net inadmissible et intolérable. Elle n'a pas.de caractère professionnel ; elle n'a même pas de caractère politique. Elle revêt un aspect antinational. Et lorsque je songe en quel état j'ai vu les mines du Pas-de-Calais et du Nord rava- gées par les Boches, en quelle détresse af- freuse avaient été réduites par l'envahisseur les malheureuses populations des corons, je suis stupéfait qu'il puisse se trouver là-bas un seul homme de cœur pour se croiser les bras devant la résistance allemande ! ' Si nous devons avoir ce chagrin et cette honte de voir des membres égarés de la fa- mille française s'éloigner, en une heure cri- tique, du foyer national, au gouvernement de prendre les mesures que commandent la volonté du pays et le Salut public. Imaginez-vous comment la Convention eût accueilli semblables manigances, cepen- dant qiie St-Just était à l'armée du Rhin. Et vous, communistes inspirés par Mos- cou, dites-nous donc franchement de quelle manière Trotsky et Lénine eussent traité les grévistes protestataires alors que les ar- mées rouges occupaient la Pologne ? Edmond Du MESNIL. -O-o- Pour le maintien f de F Heure d'Eté L'«Union des Intérêts Economiques» vient d'émettre un vœu en faveur du rétablissement de l'Heure d'Été. Ce vœu est ainsi motivé : 1 « Considérant que cette réforme en- traîne des avantages sociaux appré- ciables : bien-être du travailleur à qui elle procure une heure supplémentaire de grand air et de soleil pour son dé- lassement physique et moral ; hygiène de la famille ; amélioration de la race par la pratique des sports ; dégorge- ment des cités surpeuplées, etc.; » Considérant que l'économie de combustible qu'elle permet de réaliser s'impose plus que jamais en raison du déficit de notre production houillère, des difficultés que nous éprouvons à nous faire livrer par l'Allemagne le charbon qu'elle nous doit, et de l'obli- gation où nous sommes de nous appro- visionner dans les pays à change élevé ; » Considérant qu'il est possible, en laissant aux préfets le soin de modifier les heures d'ouverture et de fermeture des écoles, des foires et des marchés, les horaires des chemins de fer d'intérêt local' et des services d'autobus, de supprimer les inconvénients dont se plaignent les populations rurales.,» (Réveil Économique.) 1 0-0 Un supplément d'Impositions facilement réalisable En matière fiscale, comme en toute autre chose, il est plus commode de critiquer que de réformer. Les divers impôts connus, qu'ils soient directs ou indirects, ont tous de graves défauts. Les premiers sont souvent injustes, arbitraires, difficiles à asseoir, plus difficiles encore à recouvrer i les autres entravent la vie économique et pèsent de presque tout leur poids sur les plus faibles. Au moins ceux-là ont-ils l'avantage d'être perçus automatiquement, sans que le contribuable se rende compte exactement, lorsqu'il achète un objet chez un commerçant, de la part qui revient au fisc. C'est parce que ces impôts n'exigent pas du redevable un acte volontaire pour venir les acquitter, qu'ils sont, en quelque sorte, recouvrés à son insu, que le rendement peut en être consi- dérable , sans soulever de grandes pro- testations. Au contraire, il faut un certain cou- rage fiscal— l'expression est devenue usuelle — pour aller de soi-même porter une grosse somme d'argent chez le per- cepteur. Beaucoup de nos concitoyens le font très spontanément dès qu'ils ont reçu le premier avertissement, d'autres après un ou deux avis, mais beaucoup aussi après y avoir été contraints léga- lement. Quelle que soit l'époque du paiement, la somme due est la même, sauf, bien entendu, lorsqu'elle est ma- jorée des frais de poursuites. Cela est- il bien juste ? Chacun sait que la rentrée tardive des'impôts cause de graves embarras à notre trésorerie. Dès le début de l'an- née , il faut bien alimenter les caisses publiques au moyen d'emprunts à court terme productifs d'intérêts élevés. Pour- quoi les impôts payés en retard ne se- raient-ils pas , eux aussi, productifs d intérêts ? Actuellement, uprès le dé- sarroi causé par la guerre aux services de recouvrement, les percepteurs con- servent encore les rôles de cinq exer- cices non soldés. Certains contribua- bles sont ainsi débiteurs de sommes considérables qu'ils ne règlent que par acomptes, souvent par nécessité, mais aussi par négligence ou mauvaise vo- lonté. Les habitudes de paiement très

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7 9 m e A n n é e — N ° 1 6

ABONNEMENTS

Trois" A&ps**^ 3̂ fr.* Six Mois. . . . 5.50 Un An. . e . 10 fr.

INSERTIONS

Annoncés, la igne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

J o u r n a l P o l i t i q u e et L i t t é r a i r e

D ' I n t é r ê t L o c a l , d ' A n n o n c e s J u d i c i a i r e s âc d ' A v i s D i v e r s

S a m e d i

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4 F O N D E E N 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I W.01 j

R E D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N : 4 , P L A C E D U M A R C H E - N O I R

LE NUMÉRO ioo 11 LJ:>I nu ,uo liï I. „bk»Ï

• I •

Les Abonnements sont payables d'a­vance et l'acceptation de trois nu­méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

;o«a&'ifl ith 9in .i Adresse télégraphique : ECHO SAUMUR. | DirGCtGUr '. A . G I R O U A R D

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)) •

« Nul ne peut dire si la résis-» tance (allemande dans la Ruhr) » durera un mois, trois mois ou D six mois. Mais les Français ont » pris une position qu'ils "ne peu-* vent plus abandonner, et si la » presse française reste ferme, » la France vaincra. »

Voilà ce qu'écrit un excellent observateur anglais, le colonel Repington. Tout est là , en effet, et voilà le vrai nœud de la ques­tion. La finance internationale ne pourra rien sans la presse. La ré­volution internationale non r lus. Sans le concours de la presse, la mobilisation des traîtres est im­possible.

Or, c'est bien à une véritable mobilisation des traîtres que nous assistons. Dans la guerre sèche qu;t nous est laite, le principal cfjrps d'armée de l'Allemagne, •c'est sa presse. Et non point, bien entendu, la presse de langue alle­mande seulement, mais une par­tie de la presse française, et une portion, malheureusement nota­ble, de la presse à l'étranger.

Si quelque chose est digne d'admiration en Allemagne, c'est assurément l'organisation de la propagande boche dans le monde. Cette guerre d'appui en faveur du Reich ne recule devant rien, ni devant là dépense, n i devant le crime. Les agents allemands pullulent à travers l'Europe, l 'A­mérique et l'Asie, et ils sont tous richement pourvus de marks, de livres sterling, de dollars et de francs. Des mercenaires journa­listes, des mercenaires orateurs de meetings révolut ionnaires, des mercenaires d'assassinat ont chacun leur rôle, leur place et leur solde dans ces cadres d'un nouveau et redoutable milita-risme prussien.

Pendant que Las grands patrons saboteurs de la Ruhr et de la Rhénanie terrorisent leurs ou­vriers pour les contraindre à la grève, le gouvernement du chan­celier Ci jmo terrorise ses fonction­naires pour les obliger au sabo­tage. M tais les grèves et les sabo­tages ne suffisent pas aux Cuno, aux Stiat3s, aux Thyssen. Tout

([Téléphone 1-95 i» intima»).! — !

leur effort ne tend qu'à déclancher en France des mouvements révo­lutionnaires analogues, des trou­bles et des attentats. Ils viennent de rater un de leurs mauvais coups avec l'échec de la grève des mineurs, mais ils n'abandonnent pas la partie. Ils continuent et continueront leurs manœuvres criminelles. Et c'est principale­ment par la presse qu'ils agissent et intriguent.

Il faut donc s'habituer à accor­der à la presse allemande en France la même importance que les Allemands lui attribuent. A l'heure actuelle, tout journal qui n'est pas ferme sur la question nationale doit être considéré comme suspect. Il doit être sur­veillé et dénoncé comme un auxi­liaire de l'ennemi.

Retenons le conseil du colonel Repington: si la presse resteferme, nous vaincrons ; si la presse ve­nait à faiblir, c'est l'Allemagne qui vaincrait.

Les Premiers anglais

M. Lloyd George a été désavoué par le Parlement britannique.

Il y a lieu d'être satisfait, dit notre confrère Jacques Bainville dans la Sarthe, de la séance de la Chambre des Communes qui a consacré la défaite dé M. Lloyd George. C'est bien l'ancien premier ministre qui a été battu et désavoué par la nouvelle Chambre, tandis que M. Bonar Law obtenait une majorité supérieure à tous les calculs.

Dans ce débat, l'Entente était en jet .•M. Lloyd George a attaqué la France ; M. Bonar Law l'a défendue. C'f st à M. Bonar Law que le Parlement britannique a donné raison, et nous pouvons très sincèrement nous en ré­jouir.! •>(> tfïtft -,i if>ugif>if.i i .i ïiîqt.mi .u.j §

Malheureusement, M. Bonar Law a défendu la France avec des arguments qui auraient pu être meilleurs. Il a re­proché à M. Lloyd George d'avoir été, en 1921, partisan de l'occupation de la Ruhr. M. Bonar Law croit que l'occu­

pation de la Ruhr donnera de mauvais résultats, et il le dit. Ce n'est peut-être , pas la façon de nous soutenir. D'autant plus qu'il ne nous annonce pas de re­mèdes. Ceux que préconisait M. Lloyd George ( c'est-à-dire une intervention entre la France et l'Allemagne), il les a repoussé comme dangereux. Mais, quant à lui, il ne préconise rien que l'attente. Nous espérons que cette at­tente continuera à être bienveillante, comme l'y invite le vote du Parlement.

Les événements dans la Ruhr même se chargeront peut-être de démontrer

à M. Bonar Law qu'il a tort dè croire que nous ne réussirions pas. En tout cas, il est à remarquer que ni M. Lloyd George ni M. Bonar Law n'ont de re­mède ou de solution à nous proposer, ce qui suffirait à justifier notre entre­prise de la Ruhr.

N O U V E L L E S E X P R E S S

Dans sa séance de jeudi, le Sénat a élu président M. Doumergue, par 142 voix contre 133 à M. de Selves, en remplace­ment de M. Bourgeois, démissionnaire.

M. Delcassé, ancien président du Con­seil, ex-ministre des Affaires étrangères, est décédé subitement à Nice en sortant d'un concert donné à l'évêché. au profit des œuvres de la jeunesse du diocèse de Nice.'

M. Delcassé a succombé à une conges­tion cérébrale. Il était né à Pamiers en 1852.

Le gouvernement allemand a adressé à toutes les Puissances signataires du Traité de Versailles un mémoire tendant à établir que les mesures prises par les gouvernements français et belge sont contraires au droit.

• Un communiqué officiel de Berlin dé­clare que toutes les ordonnances de la Commission interalliée des pays Rhénans et des autorités d'occupation sont illégales et nulles au point de vue juridique. Le gouvernement du Reich interdit formelle­ment à tous les citoyens allemands de s'y conformer.

Au palais du Justice de Cherbourg, les mines de Diélette ont été mises en adju­dication par le séquestre des biens ex-alle­mands sur le prix de 1,500,000 fr. Il n'y n'y a pas eu d'acquéreur.

Mi »>b

On mande de Fez que l'état de santé du maréchal Lyautey est stationnaire. Une consultation de médecins vient d'avoir lieu pour décider si une intervention chi­rurgicale est opportune.

: Au, banquet Mascuraud qui fêtait ses noces d'or, M . Millerand, président de- la République, a prononcé un grand discours. I{ a rappelé les travaux des fondateurs du, Comité, félicité M. Chaumet, le président actuel, puis exposé la situation de la Ruhr. Il a évoqué la maîtrise avec laquelle M . Poincaré a présidé aux diverses opérations de notre occupation pacifique. Chemin faisant, il a glissé des allusions à l'anarchie vers laquelle voudraient nous conduire certains hommes politiques et certains partiS. .!.iMJ„l|. ,.! ,,'„;<•.,,..(, > (. ! ,M >

Le socialiste Schœplin , au Reichstag, déclare insensée l'idée d'opposer aux Français une résistance active. La classe ouvrière, allemande ne veut plus se laisser sacrifier. '• . . . .„ . . , . , , , , . . ,j

Une conférence interalliée doit se tenir le I e r mars à Paris pour traiter du règle­ment des frais d'occupation.

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Une Grève inadmissible

D ihrilu -'.nr yur, ,ui,if- ..•„,.>„ , •e M. Du Mesnïl, dans Le Rappel :

Je n'ai plus de profession de foi à faire. Chacun sait quelle a été, en toutes cir­

constances, la politique sociale de ce vieux journal démocratique, et la mienne. Notre ardente sympathie pour la classe ouvrière s'est exprimée hardiment, à maintes re­prises, sous le haro des privilégiés nantis.

Personnellement, je n'ai jamais cessé de soutenir, m'inspirant .de la pensée d'Au­guste Comte, que la faute inexcusable de la société moderne est de n'avoir pas su " s'in corporer le prolétariat ". ri h

Aux mouvements ouvriers parfois violents j'ai souvent trouvé, hélas, trop,d'excusés : et j'ai maintes fois rendu hommage à la sa­gesse du prolétariat français qui nous a si utilement aidé à supporter les transes de la

1 gtterre et les incertitudes de la paix. i Je n'ai jamais cessé de concevoir la force

nationale qu'émanait de l'union sociale: et j'ai toujours invectivé contre quiconque — de quelque côté de l'horizon.politique qu'il vint — risquait dç troubler la paix publi-

i que.; i.*.-i.>i..< Ut', V; Jit-:(ii ••.|i;i.Tl-..i>., Mais lorsque la Nation est engagée avec

l'étranger et que le Bien public est en pé­ril, je ne puis souffrir un seul Français ma­nœuvrant contre la.France.

Or, la grève des mineurs — qui est amor­cée au moment précis où l'Allemagne réfrac taire et reniant sa signature, nous crée les pires difficultés, est tout net inadmissible et intolérable.

Elle n'a pas.de caractère professionnel ; elle n'a même pas de caractère politique. Elle revêt un aspect antinational.

Et lorsque je songe en quel état j'ai vu les mines du Pas-de-Calais et du Nord rava­gées par les Boches, en quelle détresse af­freuse avaient été réduites par l'envahisseur les malheureuses populations des corons, je suis stupéfait qu'il puisse se trouver là-bas un seul homme de cœur pour se croiser les bras devant la résistance allemande ! '' Si nous devons avoir ce chagrin et cette honte de voir des membres égarés de la fa­mille française s'éloigner, en une heure cri­tique, du foyer national, au gouvernement de prendre les mesures que commandent la volonté du pays et le Salut public.

Imaginez-vous comment la Convention eût accueilli semblables manigances, cepen­dant qiie St-Just était à l'armée du Rhin.

Et vous, communistes inspirés par Mos­cou, dites-nous donc franchement de quelle manière Trotsky et Lénine eussent traité les grévistes protestataires alors que les ar­mées rouges occupaient la Pologne ?

Edmond Du MESNIL.

-O-o-Pour le maintien

f de F Heure d'Eté

L'«Union des Intérêts Economiques» vient d'émettre un vœu en faveur du rétablissement de l'Heure d'Été. Ce vœu est ainsi motivé : 1 « Considérant que cette réforme en­traîne des avantages sociaux appré­ciables : bien-être du travailleur à qui elle procure une heure supplémentaire de grand air et de soleil pour son dé­lassement physique et moral ; hygiène de la famille ; amélioration de la race par la pratique des sports ; dégorge­ment des cités surpeuplées, etc.;

» Considérant que l'économie de combustible qu'elle permet de réaliser s'impose plus que jamais en raison du déficit de notre production houillère,

des difficultés que nous éprouvons à nous faire livrer par l'Allemagne le charbon qu'elle nous doit, et de l'obli­gation où nous sommes de nous appro­visionner dans les pays à change élevé ;

» Considérant qu'il est possible, en laissant aux préfets le soin de modifier les heures d'ouverture et de fermeture des écoles, des foires et des marchés, les horaires des chemins de fer d'intérêt local' et des services d'autobus, de supprimer les inconvénients dont se plaignent les populations rurales.,»

(Réveil Économique.) 1 0-0

Un supplément d'Impositions facilement réalisable

En matière fiscale, comme en toute autre chose, il est plus commode de critiquer que de réformer. Les divers impôts connus, qu'ils soient directs ou indirects, ont tous de graves défauts. Les premiers sont souvent injustes, arbitraires, difficiles à asseoir, plus difficiles encore à recouvrer i les autres entravent la vie économique et pèsent de presque tout leur poids sur les plus faibles.

Au moins ceux-là ont-ils l'avantage d'être perçus automatiquement, sans que le contribuable se rende compte exactement, lorsqu'il achète un objet chez un commerçant, de la part qui revient au fisc.

C'est parce que ces impôts n'exigent pas du redevable un acte volontaire pour venir les acquitter, qu'ils sont, en quelque sorte, recouvrés à son insu, que le rendement peut en être consi­dérable , sans soulever de grandes pro­testations.

Au contraire, il faut un certain cou­rage fiscal— l'expression est devenue usuelle — pour aller de soi-même porter une grosse somme d'argent chez le per­cepteur. Beaucoup de nos concitoyens le font très spontanément dès qu'ils ont reçu le premier avertissement, d'autres après un ou deux avis, mais beaucoup aussi après y avoir été contraints léga­lement. Quelle que soit l'époque du paiement, la somme due est la même, sauf, bien entendu, lorsqu'elle est ma­jorée des frais de poursuites. Cela est-il bien juste ?

Chacun sait que la rentrée tardive des'impôts cause de graves embarras à notre trésorerie. Dès le début de l'an­née , il faut bien alimenter les caisses publiques au moyen d'emprunts à court terme productifs d'intérêts élevés. Pour­quoi les impôts payés en retard ne se­raient-ils pas , eux aussi, productifs d intérêts ? Actuellement, uprès le dé­sarroi causé par la guerre aux services de recouvrement, les percepteurs con­servent encore les rôles de cinq exer­cices non soldés. Certains contribua­bles sont ainsi débiteurs de sommes considérables qu'ils ne règlent que par acomptes, souvent par nécessité, mais aussi par négligence ou mauvaise vo­lonté. Les habitudes de paiement très

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régulières qui existaient avant 1914, dans presque toutes les régions de la France, sont aujourd'hui ' perdues. Les rôles, eux-mêmes sont publiés plus tard, et les contribuables ne se dérangent qu'après avoir été. sollicités de nom­breuses fois. J'ai eu, un jour, la confi­dence d'un redevable d'une très grosse cote qui m'a avoué franchement qu'il payait toujours ses impôts à la der­nière limite afin de bénéficier le plus longtemps possible de l'intérêt de ses fonds.

Mais ces longs délais coûtent eher au Trésor, et les avis à envoyer, ainsi que les démarches personnelles font perdre du temps aux comptables.

Tous ces inconvénients pourraient être être évités en procédant de la façon suivante •• •. ;, ,..

Les premiers avertissements seraient remis soigneusement à leurs destina­taires qui signeraient un accusé de ré­ception, car actuellement beaucoup ne parviennent pas, ou les contribuables prétendent fréquemment ne pas les avoir reçus. Ils seraient rédigés d'une façon concise.

Ils indiqueraient nettement la somme totale à payer avec un jour d'échéance prolongé d'un certain délai.

Ce délai expiré, lé montant des im­positions serait majoré automatique­ment d'un intérêt moratoire propor­tionné au temps passé entre le dernier jour du délai et l'époque du paiement. Quel que soit l'empressement des con­tribuables à se libérer, le Trésor y ga­gnerait toujours, ou bien en encaissant plus vite le montant de ses taxes, ou bien en percevant un supplément d'im­positions qui monterait pour l'ensemble du territoire à un chiffre appréciable. I e recouvremeut serait également fa­cilité, car la crainte d'un intérêt de retard à payer aurait plus d'effet sur les négligeants que tous les papiers multicolores envoyés avant le commen­cement des poursuites.

L'adoption d'un pareil système qui, sans doute, peut soulever des objec­tions, comme tout ce qui est nouveau, aurait au moins l'avantage de procurer au Trésor des ressources supplémen­taires plus ou meins importantes, mais certaines, tout en ne frappant que ceux qui le voudraient bien. Elle serait bien accueillie des comptables dont elle fa­ciliterait la tâche en la simplifiant.

Auguste LENOIR, Receveur des Finances à Pantoise.

FEUILLETON de L'Ecl.o Saumurois. N° 64 — 24 Février

LE FILS lu i Par Claude MOiNTORGE

Il se garda bien de la divulguer. I l de­manda, à l'écart a sa sœur Janine, si son fiancé l u i avait fourni dos explications.

, Klle balbutia : — Il m'a recommandé d'être calme, dé:

ne pas m'émouvoir,: n i m'effrayer. Des larmes qu'elle ne pouvait pas retenir

étaient venues à ses yeux. Des convives s'étaient avisés de recher­

cher le serviteur qui avait causé toute cette agitation, mais i l s'était dérobé pour éviter sons doute toutes les questions et on ne le trouvait pas.

Qu'y avait-il? Que se passait-il? Qui donc allait élucider le mystère q u i planait, si lourd d'inconnu ?

Les serviteurs pétrifiés regardaient avec, stupeur la table abandonnée, les mets fu­mant encore dans des plats de riche porce­laine, les fleurs blanches dans les « sur-touts » d'argent,l'étinccllement des cristaux et de l'argenterie dans les nappes dé lumiè­re ruisselant des lustres; ils regardaient les femmes et les jeunes filles en riches toilet­tes, les hommes en habit et ils ne compre­naient rien a la transformation qui s'était accomplie.

Un noir silence planait là où tout a l 'heu-

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rc,' des accents d'une gaieté si heureuse retentissaient. • .

Les rires s'étaient figés; les éclats de voix s'étaient fêlés et assourdis, puis changés en chuchotements. . Et l 'on ne savait pas encore quel était le malheur q u i était venu à pas sourds, dans 1 ombre, poignarder la jeune gaieté q u i agi-, lui L si joyeusement ses grelots.

Les jeunes filles se serraient les unes contre les autres, se tenaient les mains, muettes et frissonnantes.

U n silence terrifiant avait succédé au bruit. Les voix fraîches et les rires ingénus étaient demeurés en suspens comme s'éva­nouit le ramage des oiseaux quand u n bat­tement mou dans l 'air inerte révèle aux ha­bitants ailés des buissons, la présence re­doutable de l'épervier invisible encore, mais qui plane là-haut, dans l 'azur complice, dardant ses yeux ensanglantés sur sa proie; prêt à tondre sur elle et à la déchirer entre ses serres.

Tous parlaient bas, comme dans la cham­bre lugubre d 'un mort.

Des hommes se consultèrent : — Si nous allions voir ?... Nous pourrions

nous rendre utiles peut-être. — Aller où?. . . Voir quoi? . . . Le domestique q u i avait dit quelques

mots tout bas à l 'oreille du docteur Fer­reuse réapparut. A sa vue, Mme Givraines se;4rouva mal.

On l u i fit respirer des sels, on l u i tam­ponna le front avec un coin de serviette hu­mecté de vinaigre; puis, Mme de Fréville la fit transporter dans sa chambre...

Le docteur Perreuse avait pris la direction • de la villa des Givraines.

Il gelait dehors- le ciel était très clair; des

ET REGIONALE

SOCIÉTÉ des L E T T R E S , SCIENCES et ARTS DU SAUMUROIS

Les membres de la Société sont invités à assister à Ta visite de la collection Lair , au Château ,1e dimanche a5 février, à i£ heu­res, sous la direction de M . Valotaire, con­servateur du Musée.

O-O :

LIGUE DE L A MORALITÉ P U B L I Q U E

étoiles scintillaient comme des diamants dans le velours bleu d u firmament.

Il rencontrait de temps en temps, dans les rues tortueuses d u petit village, des ombres falotes de personnes q u i ne le re­connaissaient pas et q u i soulevaient respec­tueusement leur casquette à son passage.

I l s'aperçut tout à coup que le froid le froid le saisissait. I l n'avait pas pris de manteau. I l était en habit et son gilet s'ou­vrait largement sur le plastron blanc de sà chemise.

Il pressa le pas. ; A son entrée dans la propriété des Givrai­

nes, une personne q u i se tenait dans l ' o m ­bre, derrière u n pil ier, et q u i le guettait, dit :

— A h ! monsieur le docteur, quel mal­heur ! quel grand malheur !

C'était une femme de charge q u i l 'atten­dait et qui sanglotait en tenant sur ses yeux u n angle de son tablier.

El le précéda M . Perreuse à travers le jar­d i n en l'éclairant de la faible lueur d'une lanterne.

— Qu'y-a-t-il ? demanda le docteur. . — Nous ne savons pas,, monsieur. A u

coup de revolver, nous nous sommes préci­pités tous^vers le cabinet où Monsieur tra­vaillait; mais, en arrivant sur le seuil, i l se dressa devant nous, hagard, les vêtements en désordre, le col de sa chemise et sa cra­vate arrachés et i l nous repoussa :

— Allez-vous en, allez-vous en, vous dis-je, vous n'entendez donc pas que je vous dis de vous en aller ?

Puis i l ferma la porte avec violence. — Que s'est-il passé? Etait- i l blessé?

Etait- i l devenu subitement fou ? Ce sont au­tant de questions crue nous nous sommes

barque de ce nouveau Styx pour s'y aventu­rer : En tout cas il ne tient qu'à elle de dé­livrer cet endroit et de son nom et de son état, en envoyant chaque semaine un brave cantonnier pour répurger les intentions pes­tilentielles dont est pavée la pauvre ruelle d'Enfer.

D'ailleurs notre Municipalité soucieuse y pourvoiera sans tarder, c'est mon intime conviction.

L E SAGIEN.

o-o MUSIQUE MUNICIPALE

La date certaine du Concert de la Musi­que Municipale est bien arrêtée pour le D i ­manche 4 Mars en matinée et en soirée.

Le Programme en a été confié à l'imprésa­rio M . Wink'opp, de l'Opéra-Comique avec la collaboration d'Artistes très avantageuse­ment connus.

Nous pouvons citer : Mlle Nieras, de l'Opé­ra-Comique ; Mlle Lucie Dragon, Flûtiste, i e r Prix du Conservatoire, des Concerts Ra-diola ; M . J . Barbier, Ténor de l'Opéra ; M . Delongue, Comique de l 'A lhambra ; Mme Waast, Pianiste, P r i x du Conservatoire.

La Musique Municipale, ne regrette rien pour donner satisfaction à ses Membres Honoraires et leur famille, aussi, avec une tioupe composée d'interprètes ainsi choisis, chacun emportera u n bon souvenir des quel ques heures agréables qui les attendent.

La location sera ouverte le Jeudi i c r Mars à r heure, chez Mlles Lecuit, rue d'Orléans, et Mme Rogeon, Concierge au Théâtre, com­me pour les représentations ordinaires.

La Commission.

— o-o

AU THÉÂTRE

La représentation des Mousquetaires

au Couvent aura lieu le mercredi 28 fé­vrier , avec une distribution de tout premier ordre et l'orchestre du Théâtre Municipal de Tours, engagé spéciale­ment pour cette représentation de gala.

; o-o Mercredi 28 Février 1923, à 20 heures 3/4-

CONCERT

René LAMBELET, Violoniste ; Avec le Concours de M M .

Francis COYE, Pianiste, Soliste des Concerts Colonne, de la Société Royale

de Bruxelles ;

Paul GERLING, Violoncelliste, i e r Prix d'Excellence du Conservatoire de Paris.

Prix des Places : Secondes, 2 fr. ; Premières 3 fr.; Réservées et Fauteuils de Balcon,

'1 fr. ; Loges et Baignoires,_ 5 fr. (Tous droits compris). Location à partir du Samedi 17 Février,

de 3 heures à 6 heures, chez M. René Lam-belet, 10, Place de la République.

O-o—: ÉPAVES

Réclamer au Commissariat un colis épicerie portant une adresse au nom de M. d'Achon, Linières-Bouton, trouvé rue Nationale,

posées. — Et depuis ? — Depuis, i l ne s'est r ien passé, nous

n'avons rien entendu; mais nous n'avons pas osé approcher d u cabinet de travail de monsieur. U n malheur devait arriver, c'é­tait sûr... Une pie avait tout le jour jacas­sa sur la haie, en face de la pièce où se tient ordinairement monsieur. A plusieurs repri­ses, j ' a i essayé de la chasser, mais l 'oiseau de malheur s'obstinait à rester... Quelle soi­rée!... Q u ' i l est heureux que Madame ne se soit pas trouvée là.

La servante jacassait à son tour comme une pie, incapable d'endiguer le flux de pa­roles q u i l u i venaient aux lèvres.

Le docteur était arrivé au perron de la maison, au pied duquel se tenaient peu­reusement tous les serviteurs assemblés. I l demanda :

— Rien de nouveau ? — Non, monsieur le docteur, r ien. . . mais on entend d ' ic i des râles et des soupirs étouffés.

M . Perreuse avait escaladé le perron. I l se trouva devant la porte d u bureau de son cousin germain. I l di t :

— Pierre, c'est m o i ton vieil a m i Fran­çois Perreuse, veux-tu m ' o u v r i r ?

I l attendit quelques secondes, perçut des sanglots, u n râle... et i l reprit d 'une voix u n peu plus forte, mais empreinte d'une affectueuse sympathie :

— Tes serviteurs sont dans le jardin ; c'est m o i , je suis seul, Pierre, ouvre-moi.

Il entendit u n pas trébuchant q u i s'ap­prochait, une m a i n q u i tâtonnait et cher­chait sur le bois la poignée de la porte.

E n f i n , l 'hu is tourna sur ses gonds et le docteur recula devant l 'apparit ion de son

M O N N A I E

Les Maisons de Gros trouveront de la monnaie de NICKEL à la Maison Laplanche, 55, rue d'Orléans, aujour­d'hui 24 février.

E t a t - C i v i l de S a u n u r Du 21 au 24 Février 1923.

NAISSANCES André-Louis Legeais, rue Chanzy, 21.

DÉCÈS Marguerite Machet, veuve Poirier,

81 ans, à l'hôpital. René Roy, veuf Menanteau, 80 ans,

à l'hospice. Françoise - Clémence Sèvre, veuve

Delhumeau, 81 ans, rue du Pressoir, 3.

DEMI-GROS et DÉTAIL

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Rues du Temple et Dacier.

P R I X T R È S M O D É R É S

L E S S P O R T S FÉDÉRATION SPORTIVE S A U M U R O I S E

Demain dimanche 25, trois manifestations figurent au programme de la journée q u i doit attirer la foule régionale.

U n match de foot-ball association, sur; le­quel on ne comptait pas, ouvrira sur le ter­rain de la Fédération saumuroise l'après-mi­d i sportif. Ce match opposant la Vail lante-Sports d'Angers II à la Jeanne d 'Arc II et comptant pour le Challenge des Patronages doit être bien suivi . Coup d'envoi : i3 heu­res 3o.

U n match de rugby entre l ' U i n o n sportive thouarsaise et la S. N . S. sur lequel nous re­viendrons verra son début à i5 heures, r e n ­contre comptant pour le Challenge de l'Ouest en P l e i n A i r .

E n f i n une grande épreuve vyveliste pour laquelle le réputé Christophe viendra à Sau­m u r .

Cette épreuve verra la finale q u i a été dis­putée depuis le début de la saison d'hiver sous forme de 8 épreuves bien diverses : cross-cyclo-pédestres, courses au clocher, course contre la montre, course de côte, etc.

Le grand champion Eugène Christophe, prête gracieusement son concours à cette journée. Aussi nos concitoyens réserveront-ils au grand routier u n bel accueil.

L'épreuve finale de la Coupe est ouverte à

ami , livide, les cheveux en brotissaille, les vêtements en désordre.

On eût dit u n spectre sortant d ' u n tom­beau.

A peine la porte avait-elle été entrebaillée que M . Givraines, d ' u n pas débile, comme u n convalescent ou comme u n h o m m e frap pé à mort, avait gagné son fauteui l , devant sa table, s'y était laissé tomber et là, affalé, le front dans les mains, i l se m i t à sanglo­ter.

M . Perreuse pr i t une de ses m a i n s , la trouva trempée de larmes, la serra affectu­eusement. Puis i l interrogea :

— Mon a m i , qu 'y a-t-il ? P o u r q u o i ce dé­sespoir ? i .

D ' u n geste, M . Givraines fit compren­dre que la douleur l 'étranglait, q u ' i l l u i était impossible de proférer u n e parole.

Des exclamations s'échappaient de -ses lèvres comme des hoquets :

— O h ! oh ! oh ! Le bureau était tout bouleversé 1 O n eût

dit q u ' u n ouragan avait ouvert brusque-'-ment la fenêtre, avait arraché et dispersé les papiers, renversé les sièges.

Devant u n petit coffre-fort fixé dans l ' a n ­gle d 'une pièce voisine dont la porte était entr-ouverte, une masse sombre, de forme imprécise, gisait.

U n ruisseau de sang s'était répandu dans la pièce, formait ça et là des flaques.

Le docteur Perreuse ne comprenai t r i e n ài cette tragique mise en scène, à. cette hor­reur q u i l ' e n v i r o n n a i t , à la démence indes­cr ipt ib le de son a m i . 1 Voyant que sa présence était salutaire à-M . Givraines et que l ' a g i t a t i o n de celui-c» se calmait peu à peu, i l quest ionna derechef

On trouve les Bons de la Défense Natio­nale partout : Agents du Trésor, Percep­teurs, Bureaux de poste, Banque de France, Banques et Sociétés de crédit, chez les No­taires, etc.

LES COUPURES DES CHAMBBES DE COMMERCE ^ . j§£

Le ministre du commerce vient d'envoyer lai circulaire suivante aux présidents de Chambre de Commerce :

A Messieurs les présidents de Chambres de Commerce.

« Je suis avisé que certaines Chambres de commerce procèdent aétuellement au retrait de leurs coupures, en fixant une date à par­tir de laquelle les porteurs ne pourront plus obtenir le remboursement des billets en leur possession.

« Ces compagnies, semblant avoir perdu de vue les instructions q u i leur ont été adressées par les soins de mon département au sujet de la durée de validité des coupu­res (circulaire du i4 j u i n 1921), je crois de­voir rappeler que les obligations des Cham­bres de corhmerce envers les porteurs de billets demeurent entières, quelles que soient la date des émissions et les stipula­tions mentionnées sur les coupures.

« Il importe que les Chambres de com­merce observent sur ce point-les instructions qui leur ont été adressées par mon départe­ment d'accord avec l 'administration des fi­nances, après consultation du comité de lé­gislation commerciale institué au ministère du commerce, et vous voudrez bien considé­rer que c'est seulement au moment où la quantité des jetons métalliques frappés, se­ra suffisante pour pourvoir aux besoins du pays en monnaie divisionnaire, que l 'Etat' pourra prescrire, par voie de mesure législa­tive le retrait général des coupures,en fixant lui-même le délai à partir duquel les billets seront considérés comme sans valeur.

(( J'appelle enfin l 'attention de votre com­pagnie sur la nécessité de laisser en circula­tion les coupures émises par ses soins jus­qu'à la constitution, dans votre circonscrip­tion, d ' u n approvisionnement suffisant' de la nouvelle monnaie métallique, les opéra-lions de rétrait ne devant jusqu'à ce mo­ment, porter'que sur les billets hors d'usa­ge ou ceux q u i auraient fait l'objet de falsi­fications. •

Le Ministre de la . Justice, Lucien DIOR.

Avis aux Membres de la Ligue. — Le Co­mité va faire incessamment procéder au re­couvrement des cotisations des sociétaires. Il leur sera présenté par la poste u n reçu de trois francs, auquel i l leur est demandé" de vouloir bien réserver bon accueil.

' il FicT 0^ De ci, de l à ! . . .

Chaque jour nous apporte du nouveau, voire même dans les choses les plus com­munes de la vie courante. C'est ainsi qu'au cours de mes pérégrinations quotidiennes, par les plus belles artères comme par les plus maussades ruelles de Saumur, j'ai fini d'en découvrir par moi inconnues et certai­nement aussi par bon nombre de mes con­citoyens.

Sans la réputation mauvaise de l'une d'icelles, il est fort probable que j'ignorerais encore son nom... son existenceI En l'occu-rence il s'agit de la ruelle d'Enfer!

Pourquoi ce plissement imperceptible de votre faciès? Vous n'en concluez pas, je sup­pose, que cette voie mène tout droit, au lieu de supplice dont le Dante a brossé un si poignant tableau. Non, car à Vencontre du labyrinthe de spires que décrivit le poète et qui est pavé de bonnes intentions, la ruelle est bien pavée elle aussi, mais d'autres cho­ses non moins effrayantes !

Ce dédale n'est autre q u ' u n êgout ouvert où se déversent pluies et adductions défer­lant de la montée du Château, c'est un ruisseau qui coupe la place St-Pierre char­riant maint immondices et qui s'engouffre dans ce canal pour gagner la Loire. Cette course en méandres sinueux implique fata­lement des dépôts. A la gueule même de l'égout, un matelas nauséabond, fait d'un

| je ne sais quoi innommable, s'amasse, dort, croupit et empuante! L'air est empoisonné en ces ignobles parages où circulent les ri­verains qui, pour pénétrer chez eux ou dans leurs caves, s'ingénient à mettre un ais sûr deux pavés en guise de passage où l'on tré­buche. ,

Pourquoi en un vil dépôt ce coin pittores­que s'est-il changé? Si On lève la tête vers un brin de ciel qui l'éclairé, l'œil devine de splendides fenêtres renaissance aux me­neaux curieux, des pignons vétustés aux profils amusants.

Certes, où la Commission d'hygiène igno­re ces tristes méandres, ou elle attend la

Page 3: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · / 79. me. Année— N° 16 . ABONNEMENTS . Trois" A&ps**^ 3^fr.* Six Mois ... 5.5. 0 Un An. . e . 10

tous les coureurs du M. V. S. ayant partici­pés au moins à une sortie hivernale.

Ce soir Samedi, à 20 h. 3o, à la Mairie. Salle des Mariages, Eugène Christophe fer:; une conférence sur les « Bienfaits diï Cross-Cyclo-Pédestre ».

FEDERATION DES SOCIETES AGRÉÉES DE L'ARRONDISSEMENT DE SAUMUR

La Fédération organise pour les Diman­ches prochains un Concours de Tir au fusil de guerre réservé aux membres des Sociétés Affiliées.

Les séances de tir auront lieu de 8 heures à 12 heures et de i3 heures 3o à 17 heures au Stand de l'Ecole de Cavalerie. Prix du carton : 1 fr. |— 3 balles 'cartons appuyés sur les suivants en cas d'ex-aequo.

Vingt-cinq prix en espèces seront attri­bués aux lauréats. Premier prix : 75 fr. ; Deuxième prix : 5o fr. 4o fr. etc.

La distribution des prix aura lieu le a5 mars à 18 heures, en même temps que celle de championnat de 1922.

Le Président de la Fédération, R. AMY.

; Troisième prix

-0-0-A N G E R S . — SALLE DU CIRQUE-THÉATRE

Dimanche 25 Février, à 2 heures précises

NEUVIEME CONCERT POPULAIRE sous la direction de M. Jean GAT

Commémoration du Centenaire d'Ed. LALO AVEC LE CONCOURS DE M.

Georges ENESCO PROGRAMME

I. Ouverture du Roi d'Ys (Ed. Lalo). Violoncelle solo : M. Henri BECKER.

II. Symphonie espagnole, pour violon et or­chestre (Ed. Lalo). 1. Allegro non troppo. — 2. Scherzan^ do. — 3. Intermezzo. — 4- Andante. — 5. RoAdo-Finale. M. Georges ENESCO.

III. Orphée (Scène des Champs Elysées) (Gluck).

Flûte-solo : M. MONCELET. IV. Tristan et Iseult, interlude symphoni­

que, d'après le poème de L. Artus et J. Bédier (Paul Ladmirault). (Première audition).

V. a) La Folia (Corelli). b) Menuet (Pugnani).

M. Georges ENESCO. Au piano : Mme BECKER.

VI. Namouna, suite d'orchestre (Ed. Lalo). 1. Prélude. — 2. Sérénade. — 3. Thè­me varié. — k- a) Parades de Foire ; b) Fête foraine.

Le public est prévenu que l'accès de la salle sera rigoureusement interdit pendant l'exécution des morceaux.

L'ASTHME PEUT ÊTRE GUÉRI

Succès étonnai. de l'Asthmador Je veux que tous ceux qui à Saumur souf­

frent de l'Asthme fassent l'essai de mon produit, et. cela entièrement à mes risques. Voilà la bonne parole que jette un Pharma­cien, M. A. W. B. Scott, à tous les malheu­reux qui souffrent ! Il ajoute : « Quelle que soit la violence de la crise, quelle que soit l'opiniâtreté des cas, l'Asthmador apportera certainement un soulagement immédiat, n Il sait que le remède a déjà fait pour des milliers d'Asthmatiques, et, dans.le but de convaincre des vertus du produit ceux qui ne l'ont pas encore essayé, il prie ce journal d'annoncer qu'il offre généreusement un échantillon important d'Asthmador, absolu­ment gratuit, à toutes les personnes de cette ville qui en feront la demandé à >jur Pharmacien habituel dès demain ou le plus tôt possible. Il a, à cet effet, pourvu d'é­chantillons tous les Pharmaciens pour qu'ils les distribuent gratuitement.

Il pense, en effet, qu'une expérience posi­tive, comme celle qu'il offre de faire, est le moyen le plus convaincant, en fait l.'unique moyen, de vaincre l'incrédulité des milliers d'Asthmatiques qui ont, jusqu'ici, cherché un soulagement à leurs maux. Bien que l'Asthmador se trouve dans de nombreuses Pharmacies, beaucoup de personnes n'en ont pas encore entendu parler, et c'est dans le but de toucher ces personnes qu'est fait l'offre d'aujourd'hui.

Les personnes qui n'ont pu se procurer un échantillon gratuit avant qu;ils ne soient tous distribués ou qui, résidant en dehors de cette ville, désirent essayer ce re­mède en recevront un échantillon gratuit, par poste, pourvu qu'elles veuillent bien envoyer dans les cinq jours leurs nom et adresse (bien complète) plus 0,20 pour frais de port; à Scott, Pharmacien, 38, rue du Mont-Thabor, Paris.

Faits de Saumur el Environs

ARRESTATION

Sur mandat d'arrêt du Procureur de la République, on a amené à la prison de Sau­mur le nommé Martel Claude, ' 26 ans, élec­tricien actuellement en faillite. Les faits qui semblent avoir amené son arrestation dé­couleraient d'une banqueroute frauduleuse.

Aucune instruction n'est encore ouverte à ce sujet.

PEU SCRUPULEUSE PERSONNE Sur la plainte de M. Le Gall, marchand

de brosses, et aveugle, le service de police a

arrêté, la nomade Windrestein, Louise, 18 ans, marchande de mercerie. Cette dernière samedi dernier, fit l'emplette d'une brosse chez l'aveugle et trouva moyen de s'appro­prier marchandise et argent qu'elle fit si­mulacre d'offrir au pauvre marchand.

Déférée au Parquet, elle a été écrouée après interrogatoire, à la maison d'arrêt.

UN NOYÉ A LA DAGUENIÊRE Hier matin a été trouvé à 200 mètres en­

viron de la Mairie de la Daguenière (M.-et-L.) sur, la rive droite de la Loire le cadavre d'un homme paraissant avoir séjourné dans l'eau de 4 à 12 semaines, d'après la déclara­tion du docteur qui n'a constaté aucune trace de violence ou blessure.

Voici le signalement du noyé : 55 à 60 ans environ, -taille 1 m. 70, vêtu gilet flanelle grise à rayures bleues, noires et blanches en très hon état, caleçon, pantalon kaki, bretelles, veston drap noir, col rabattu, ta­blier de jardinier en toile bleue, chaussettes coton beige, chaussures en drap dites cha-renlaises, avec semelles et talons en cuir, sans coiffure. Dans les poches, un briquet en cuivre, un greffoir, un couteau avec tire-bouchon, un porte-monnaie vide cuir noir à trois compartiments.

##» •

On croit être en présence du cadavre de M. Baptiste Ménard, gérant de l'établisse­ment des bains-douches, qui a quitté son domicile le mercredi 24 Janvier dans les cir­constances que l'on sait.

C'EST LA DANSE! Au village de Chavannes, commune du

Puy-Notre-Dame, dans le débit de M. Rouil­ler, il y avait bal, dimanche dernier, sur in­vitation : ainsi en avait décidé une poignée d'amis.

Vers 7 h. 3o, une non invitée, la Dame X voulut sans doute réparer cet oubli, car elle se présenta pour pénétrer dans le dancing convoité, M. Segret, un des organisateurs, fidèle à la consigne, n'accepta point, mais bien au contraire pria la femme X... de se retirer. Cette dernière, furieuse, invectiva et lança quelques horions.

Segret, blessé, porta plainte aussitô et les gendarmes, après enquête, verbalisèrent : la femme X... reconnaît avoir lancé un verre à la face du plaignant et allègue être provo­quée. Nous le saurons ! '

UN BÉBÉ SE NOIE AUX CERQUEUX

Dans la journée de lundi, alors que ses pa rents étaient occupés, le jeune Joseph Phi-lippon, âgé seulement de 2 ans, est tombé dans un abreuvoir et s'y est noyé.

Dès que la mère s'aperçut de la dispari­tion du bébé, elle courut vers l'abreuvoir

ou le petit corps flottait à la surface. Avec l'aide du grand-père, survenu lui aussi, ils pénétrèrent dans l'eau néanmoins assez profonde, mais quand ils atteignirent l'en­fant, ce n'était plus qu'un cadavre. Màtgré des soins qu'ils lui donnèrent pour tenter l'impossible, le Docteur Bazin de Vihiers mandé, ne put constater que le dédtV- : les gendarmes ont procédé aux formalités lé­gales.

La douleur des infortunés parents fait peine à voir devant ce malheur qui s'abat implacablement sur eux.

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Page 4: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · / 79. me. Année— N° 16 . ABONNEMENTS . Trois" A&ps**^ 3^fr.* Six Mois ... 5.5. 0 Un An. . e . 10

i

Tribunal de Commerce de Saumur Liquidation Judiciaire

de M. Daniel MIÂ'LLET, revendeur à Saumur.

Les créanciers sont invités à se réunir le samedi 3 mars 1923, à dix heures, au Tribunal de Com­merce, salle des délibérations, pour faire vérifier leur créance et affirmer la sincérité s'il y a lieu • 9 ' t u ^ u a ' ^ ^ » ïi/oq aJnjbo'sSt

Le Greffier LORMIER.

NOTA. Les créanciers qui n'ont pas encore remis leurs titres et bordereaux sont invités à en faire la remise entre les mains du Greffier.

Chaque créancier peut se faire représenter, aux réunions de la Liquidation Judiciaire, par un fondé de pouvoirs, muni d'une procuration enregistrée.

Tribunal de Commerce de Saumur Faill ite

de M. Léon BAZIL, épicier à Ambillou.

Les créanciers sont invités à ?e rendre, le 28 février 1923, à deux heures, au Tribunal dé Com­merce, salle des délibérations.

Objet de la réunion : 1° Délibération sur les pour­

parlers concernant le nantisse-. .r"i_a.H} Lu n lunm.ji.utwnmi iir-nii-irrnii n

2° 2e réunion de vérification et d'affirmation des créances.

Chaque créancier peut se faire représenter à la réunion sus-in-diquée par un fondé de pouvoirs muni d'une procuration enregis­trée.

Le Greffier, LORMIER.

Occas ion

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2me A v i s d e C e s s i o n

Suivant acte s s.p., M. et Mme LEMOINE , boulangers, rue du Portail-Louis, n° 40, à Saumur, ont cédé leur fonds de IJoulan-gerie-Pâtisseriequ'i s exploitant à l'adresse ci-desss à M GpULIN, demeurant à Paris, rue François-Miron. 37.

Les oppositions, s'il y a lieu, seront reçues à Angers, rue des Lices, dans les dix jours qui'sui­vront le présent avis. 3HIH 2U0i; ? r Avis :

MAUSSION & CHAIWEAU.

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16 01 16 07 16 (8 16 11 16 15 16 15 16 36 16 «6 )6 54 17 1 17 10 17 19 17 37 17 46 17 58 18 03 13 14 18 13 18 48 18 55 19 11 19 85 19 45 19 55 10 11

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OBSERVATIONS, - L'heure de» Chemin» de fer de l'Anjou est celle de Paris. Les Station» de» Che­mins de fer de t'Anjon qui ne sont pas admises a trafiquer directement aveu les stations des réseaux de i'Ortéans et de l'Etat ne délivrent de» billet» de voyageurs que pour les stations de Baugé, N'oyant-Méon, Saumur-Etat, Nantilly, Doue la-Fontaine Cholet, Chalonnes-Ktat, et la IJossjm>ere,mai ? e enregistrent les bagages et les chiens pour leur destination définitive sur ces réseaux.

En principe, les trains mixtes de voyageurs et dt marchandises du réseau Anjou n'étant pas attend UT dans les gares de jonction par les train» de vo;& geursdes réseaux voisins, en cas de retard de c* trains mixtes la correspondance n'est pas garanti La correspondance n'est pas non plu» garantie pour le» trains mixtes correspondants au-delà de» délai» d'attente prescrits par l'administration é*j>srtemen taie

Le Gérant: P. R1CHOU.

Saumur. — Imp. Girouard k Riehou.

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1810

20 05 20 20 20 29 21 12

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STATIONS

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6 50 7 » 8 22

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5 45 6 05 6 21 6 31 6 59 8 54

1852

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1856

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1868

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20 08 20 23 20 34 20 45 21 07 22 24

La Direction du Journal décline toutes rev qui pourraient s'être gl

ponsabilités pour les erreurs matérielles issées dans cet horaire.

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21 05 1 20 2 19

2 42

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3307 OMN.

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101 EXPR,

7 51 11 45

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3319 OMN.

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14 30 18 12

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11 58 15 51

3316

10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 22 12 31 12 59 13 37 17 40

3358 OMN.

9 40 14,14 14 42 14 51 15 02 15 09 15 15 15 26 15 35 15 48 16 06 16 18 16 50 17 30 21 55

102 EXPR,

12 11 13 33

14 08 14 11

15 05 19 20

3334 OMN,

16 50 19 30 19, 59 20 09 20 18 20 25 20 31 20 42 20 53 21 06 21 23 21 33 22 03 22 m

O A EXPR.

22 08 23 35 23 59

0 19 0 22 0 42 1 09 1 36 6 50

142 EXPR.

22 44 0 12

0 52 0 54

1 53 6 50

136

HXPR 0 21 1 41

ni-

2 16 2 18

3 30 7 10

S A U M U R A L A F L È C H E . .dép. Saumur Vivy Longue.. Les Hayes.... BrionJumelles Chartrené Baugé Clefs La Flèche.arr.

9 081

9 20 9 31 9 38

- 9 43 9 49

10 01 10 17 10 29

14 49 15 00 15 12 15 20 15 26 15 32 15 43 15 59 16 11

19 50 20 01 20 12 20 19 20 24 20 29 20 40 20 S5 21 07

La Flèche dép. Clefs Baugé Chartrené BrionJumelles Les Hayes.... Longue Vivy Saumur.. arr.

6 34 6 48

11 24 11 38 11 54 12 01 12 07 12 11 12 19 12 30 12 40

17 29 17 44 18 03 18 10 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

.-B. — A-moins d'indication contraire, les heures indiquées dans ce tableau sont toujours les heures de départ.

Va par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature do Sérant ,

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49

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