© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Supplément à La Libre Belgique - N°113 - Semaine du 18 au 24 août 2011
PP.>2-3
JEAN
LUCFLEM
AL
DELACONSTRUCTIONWALLONNE
LESDÉFIS
Conjoncture Question time AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix.
Les droits et les obligationsliés à la formule dutime-sharing. page 4
Le secteur de la constructionn’a pas le moral auxEtats-Unis. page 4
D.R.
PP > 5-11
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2 Le dossier SEMAINE DU 18 AU 24 AOÛT 2011 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 18 AU 24 AOÛT 2011 LIBRE IMMO
l Construction l Les défis wallons
“Nos entreprises doivent res ter dans le haut du pavé”
h “Sans jeu de mot”, sourient leprésident et le directeur de laConfédération construction wallonne.
Entretien Charlotte Mikolajczak
DEPUIS FÉVRIERDECETTEANNÉEETLATENUEDUsalon Batibouw, la Confédération Construction, lamaisonmèrenationale tout autant que ses acolytes régionaux, ont accolé un soustitre à leur dénomination:“construction, énergie et environnement”. Trois termes qui décuplent le nombre de défis que s’est assignéla construction wallonne en cette rentrée 2011. Quil’amèneront à rencontrer, à unmoment ou à un autre,chacun des 8ministres régionaux. Car la constructionc’est de l’économie, de l’emploi, de la formation, desmarchés publics, du patrimoine, du social, des déchets… Entretien avec Marc Lefebvre, président de laConfédération construction wallonne (CCW) et Francis Carnoy, directeur général.
Pourquoi ce sous-titre “construction, énergie et environne-ment” ? Pour… taper sur le clou ?Francis Carnoy. Disons que c’est pour marquer lenouveau positionnement de notre organisation patronale sur des métiers riverains de la constructionmais qui en relèvent directement. Mais aussi pourmontrer combien l’image de notre secteur change.Longtemps, il a été considéré commenondélocalisable et protégé de la concurrence extérieure. Uneimage révolue. On est fortement soumis à la concurrence étrangère: maind’œuvre et entreprisesde construction en soustraitance ou en direct,mais aussi matériaux ou produits transformés. À ce
titre, les pouvoirs publics doivent être attentifs àpromouvoir les matériaux locaux, ne fûtce qu’enterme d’impact environnemental.Marc Lefebvre. Pour éviter l’envahissement despays émergents dans notre secteur, on doit tablersur la qualité, l’innovation. On est donc soumis àune pression technologique. Il nous faut relever ledéfi des nouveaux métiers. Le constructeur doitsélectionner ses fournisseurs et soustraitants surbase du prix, certes, mais surtout du caractère innovant et compatible des composants, leur qualité, leurs conditions demaintenance…
Est-ce à dire que la construction traditionnelle va perdreen importance ?F.C. D’une certaine manière, oui, au profit de matériaux et produits de construction plus complexes (matériaux composites…) et préfabriqués (modulaires…).M.L. Voire préassemblés en usine. Ce qui peut sefairemieux et plus précisément que sur chantier.F.C. La technologie est en phase de bouleversement accéléré. Il faut se mettre au niveau. Nos entreprises doivent rester dans le haut du pavé, sansjeu demot.M.L. Bâtiments polyvalents, logements low cost…Nous voulons que nos entreprises puissent décrocher ces marchéslà aussi. D’où l’importance dupôle “Greenwin”. Le 6e pôle de compétitivité wallon, qui associe chimie et construction pour stimuler l’innovation technologique.
Un pôle de compétitivité qui est venu tardivement…F.C. Il y a 7 ans, la constructionn’était pas considérée comme un secteur stratégique. Il nous a falluconvaincre le gouvernement wallon qu’elle est aucœur de la stratégie de redéveloppement. Ce pôlesuscite des contacts, donc des projets innovants et,par làmême, du soutien.
De ce pôle à l’Alliance emploi-environnement – nouveau mo-dèle de développement économique, durable et solidaire – iln’y a qu’un pas. Permettant notamment de créer de l’emploipeu ou pas délocalisable. Et cette fois, la construction est lapremière à en avoir bénéficié.F.C. Le bâti, résidentiel,mais encore industriel, administratif, scolaire…, est responsable de 40 % des émissions deCO2. Il nécessite une adaptation énergétique.l’Alliance consiste non seulement à isoler desmilliersde bâtiments publics et privés pour réduire l’impactCO2, mais vise aussi à tirer tout le secteur vers davantage de durabilité, par l’intermédiaire de formations,de cahiers des charges durables, de labels de qualité,de portails informatiques, etc.M.L. Avec le neuf, on arrive à de bons résultats. Legrand défi, c’est le bâti existant. La Wallonie compte400 000 logements très énergivores. Si onveut y arriver en10ans, cela veut dire 40 000 logements par an.Impensable. On est parti sur 20 ans.F.C. Car à cela s’ajoutent les 20 000 nouveaux logements à créer chaque année dans les 10 prochainesannées (contre 11 000 actuellement) pour éviter uneréelle crise du logement socialement douloureuse.M.L. Pour en revenir au bâti existant, il faut savoirque rénover à tous crins n’est pas toujours rentable.On n’arrive pas toujours à bien isoler, même en ymettant le prix. C ar l’important, aujourd’hui, c’estl’herméticité, alors qu’avant on défendait la ventilation. C’est une nouvelle façon de construire quin’existait pas il y a 50 ans. Il faut parfois passer par ladémolitionreconstruction. C’est la raison pour laquelle on a demandé – et on continue de le faire – deprolonger l’extension à tout le territoire belge de laTVAréduite sur les opérationsdedémolitionreconstruction. Parce que ce n’est pas seulement dans lesgrandes villes qu’il y a des bâtiments vétustes.
Cela ne vous interpelle pas quand on dit que la constructiontraditionnelle va décliner ?
M.L. Non, car il s’agit de techniques, pas de matériaux. On est pour de nouvelles filières (écomatériaux, agromatériaux), mais sans faire de discrimination par rapport aux producteurs de matériauxplus traditionnels. Il faut garder cette double possibilité. Car le naturel amène aussi le durable.
L’Alliance prévoit un label dans ses actions. Où en êtes-vous ?M.L. On avait le Coqual, reconnu en Wallonie et àBruxelles. On aura Construction qualitative au niveaunational. On travaille à samise au point, en coopération avec les deuxautresRégions.Un label à troisest indispensable, pour ne pas arriver aux abérrations des réglementations PEB (Performance énergétique des bâtiments) distinctes.F.C. L’enregistrement des sociétés sur lequel on sebasait avant disparaît sur décision de l’Europe. On leremplacera par ce label. Et par des certificats pour cequi est de l’exécution. Comme Valideo. On travailled’ailleurs à une nouvelle version de Valideo qui serapprocherait du Batex (bâtiments exemplaires)bruxellois; une version belge du célèbre Breeam.
Pourquoi ne pas se contenter de Breeam, qui existe et est re-connu par la profession ?F.C. Parce que Valideo est plus complet en termes decritères et correspond mieux au marché belge. MaisValideo sera Breeam compatible.
Toujours rénover, toujours changer…F.C. Non : Evoluer ! Adapter ! Comme s’adapter auxchangements climatiques.M.L. La deuxième Alliance emploienvironnementpourrait ainsi couvrir le domaine de l’eau (assainissement, station d’épuration…) ou des déchets. Uneproblématique terrible. La Wallonie est déjà très enavance enmatière de recyclage et de remploi des déchets de démolition et de construction. Elle atteintun niveau de 85 % alors que l’Europe exige 80 %.
F.C. Via Tradecowall (traitement des déchets deconstruction en Wallonie), qui trie, traite et revendces gravats inertes (béton…) qui pèsent 3 millions detonnes). Une coopérative rentable. Un petit bijou.M.L. Mais il faut reconnaître que c’est ce qui est leplus facilement recyclable. Ondoit, aujourd’hui, passer au traitement des terres : 6millions dem³ par an,soit 10millions de tonnes.
En pratique ?F.C. Il est important de savoir d’où vient et où vacette terre de remblais. On met sur pied un nouvelorganisme de traçabilité et de gestion. Un arrêté esten préparation au gouvernement wallon à ce sujet.
Quels sont les autres dossiers sur lesquels travaille la CCW ?F.C. On est interlocuteur pour la mise au point d’uncahier des charges pour les travaux et/ou bâtimentsde type durable. Et pour la révision du cahier descharges voiries finalisé en 1999. Mais encore dans larefonte du code wallon de l’urbanisme (Cwatupe).Un code trop complexe qui bloque énormément dechantiers. Là, on est vraiment impatient, car il est devenu un frein au développement du secteur.M.L. On agit toujours également sur les PPP (partenariats public privé), le patrimoine, la pénurie de logements et… de mainsd’œuvre. On mène plein d’actions sur le terrain en matière d’emploi des jeunes,mais d’un point de vue macroéconomique, cela neporte pas encore ses fruits.F.C. Dernier thème important la gouvernance publique.Nous avonsunproblèmedegestiondesmarchéspublics par la Région et, surtout, les communes. Or,ils représentent 25 % du chiffre d’affaires du secteur.On touche au but. On pourra annoncer une révolution dans les tout prochains mois. En termes de simplification (car la matière est trop lourde, trop complexe, dissuasive pour les PME), de programmation,de paiements, etc.
Épinglé
Particularités wallonnes. Le secteur de la constructionreprésente en Wallonie 65 000 travailleurs salariés, ce qui enfait un des principaux employeurs sectoriels. Mais au senslarge, la filière construction (en ce compris les producteurs dematériaux, fabricants de produits et équipements, négociants,bureaux d’études, d’architecture, de contrôle…) dépasse lechiffre de 100 000 emplois salariés et 20 000 indépendants,œuvrant pour près de 10% du PIB. Par rapport à sa comparsedu nord, la construction wallonne reste néanmoins en retrait :en 2010, elle représentait 23 % de la valeur ajoutée de laconstruction au niveau national, 30 % de l’emploi salarié, 33 %des entreprises avec personnel et 27 % des entreprises sanspersonnel. Autres chiffres ? En termes de travaux proprementdits, elle a réalisé 24 % des constructions de logements neufset 33 % des rénovations. Deux segments qui devraient aller engrossissant, la pression démographique étant plus forte qu’enFlandre : en 2020, la population wallonne atteindra 3,8 mil-lions, et 4,3 millions en 2060, contre 3,5 en 2010. Son pointfaible : la construction de bâtiments non-résidentiels (bureaux,entrepôts, magasins…) qui ne représente que 17 % de la mannenationale.Pour l’heure, le secteur compte surtout des petites entreprises.“La taille des acteurs se ‘bipolarise’ avec, d’un côté, des grou-pes de taille internationale ou des sociétés qui en sont filiales,de l’autre des PME, voire des TPE (très petites entreprises) trèsspécialisées”, indique Marc Lefebvre, président de la CCW. Etde pointer, dans le premier clan, Thomas&Piron ou Lixon, ainsique Galler (groupe Bam), Wust comme Cobelba (Besix), DeGraeve et Duchêne (Eiffage), etc. Des sociétés qui ont réussi àpasser la frontière et sont à même de montrer l’exemple.“Même s’il compte toujours beaucoup de défis en matière delogements, d’hôpitaux, de routes…, le marché wallon est mûr,indique Francis Carnoy, directeur général de la CCW. On sent,dans le chef des entreprises autonomes, une stratégie à l’expor-tation. À tout le moins une prise de conscience.” Ce qu’ellesfont. Tout naturellement vers la France. “On a un savoir-fairevendeur à l’étranger, ajoute-t-il. Nous invitons et formons lesentreprises à passer la frontière.” D’où la réalisation, récente,d’un “Vade Mecum des formalités à accomplir par un entrepre-neur belge qui se rend en France”. Mais assez anormalement,peu regardent vers le nord et la Flandre. Question de langue ?Ou de nombre d’entreprises ? “Pas seulement, répond FrancisCarnoy. Il existe ce que j’appelle une perméabilité asymétrique.Les entreprises wallonnes ont clairement des difficultés àdécrocher des marchés publics en Flandre. Et quand ellespassent le cap de la soumission, elles rencontrent des problè-mes administratifs, de contrôle, etc., qui les dissuadent derenouveler l’expérience. Les choses semblent se passer plusfacilement pour les entreprises flamandes en Wallonie.” “Maison n’est pas exclu de la sous-traitance et des marchés privés,renchérit Marc Levebvre. Et on évoque de plus en plus souventl’idée de prendre une meilleure part de marché en Flandre.”L’idée d’un label de qualité uniforme pour le pays participe decette volonté. (C.M.)
LEXISHA
ULOT
Marc Lefebvre, président de la Confédération construction wal-lonne (à gauche) et Francis Carnoy, directeur général.
ALEXIS
HAUL
OTALEXIS
HAUL
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OTALEXIS
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3Le dossierSEMAINE DU 18 AU 24 AOÛT 2011 LIBRE IMMO
l Construction l Les défis wallons
“Nos entreprises doivent res ter dans le haut du pavé”
De ce pôle à l’Alliance emploi-environnement – nouveau mo-dèle de développement économique, durable et solidaire – iln’y a qu’un pas. Permettant notamment de créer de l’emploipeu ou pas délocalisable. Et cette fois, la construction est lapremière à en avoir bénéficié.F.C. Le bâti, résidentiel,mais encore industriel, administratif, scolaire…, est responsable de 40 % des émissions deCO2. Il nécessite une adaptation énergétique.l’Alliance consiste non seulement à isoler desmilliersde bâtiments publics et privés pour réduire l’impactCO2, mais vise aussi à tirer tout le secteur vers davantage de durabilité, par l’intermédiaire de formations,de cahiers des charges durables, de labels de qualité,de portails informatiques, etc.M.L. Avec le neuf, on arrive à de bons résultats. Legrand défi, c’est le bâti existant. La Wallonie compte400 000 logements très énergivores. Si onveut y arriver en10ans, cela veut dire 40 000 logements par an.Impensable. On est parti sur 20 ans.F.C. Car à cela s’ajoutent les 20 000 nouveaux logements à créer chaque année dans les 10 prochainesannées (contre 11 000 actuellement) pour éviter uneréelle crise du logement socialement douloureuse.M.L. Pour en revenir au bâti existant, il faut savoirque rénover à tous crins n’est pas toujours rentable.On n’arrive pas toujours à bien isoler, même en ymettant le prix. C ar l’important, aujourd’hui, c’estl’herméticité, alors qu’avant on défendait la ventilation. C’est une nouvelle façon de construire quin’existait pas il y a 50 ans. Il faut parfois passer par ladémolitionreconstruction. C’est la raison pour laquelle on a demandé – et on continue de le faire – deprolonger l’extension à tout le territoire belge de laTVAréduite sur les opérationsdedémolitionreconstruction. Parce que ce n’est pas seulement dans lesgrandes villes qu’il y a des bâtiments vétustes.
Cela ne vous interpelle pas quand on dit que la constructiontraditionnelle va décliner ?
M.L. Non, car il s’agit de techniques, pas de matériaux. On est pour de nouvelles filières (écomatériaux, agromatériaux), mais sans faire de discrimination par rapport aux producteurs de matériauxplus traditionnels. Il faut garder cette double possibilité. Car le naturel amène aussi le durable.
L’Alliance prévoit un label dans ses actions. Où en êtes-vous ?M.L. On avait le Coqual, reconnu en Wallonie et àBruxelles. On aura Construction qualitative au niveaunational. On travaille à samise au point, en coopération avec les deuxautresRégions.Un label à troisest indispensable, pour ne pas arriver aux abérrations des réglementations PEB (Performance énergétique des bâtiments) distinctes.F.C. L’enregistrement des sociétés sur lequel on sebasait avant disparaît sur décision de l’Europe. On leremplacera par ce label. Et par des certificats pour cequi est de l’exécution. Comme Valideo. On travailled’ailleurs à une nouvelle version de Valideo qui serapprocherait du Batex (bâtiments exemplaires)bruxellois; une version belge du célèbre Breeam.
Pourquoi ne pas se contenter de Breeam, qui existe et est re-connu par la profession ?F.C. Parce que Valideo est plus complet en termes decritères et correspond mieux au marché belge. MaisValideo sera Breeam compatible.
Toujours rénover, toujours changer…F.C. Non : Evoluer ! Adapter ! Comme s’adapter auxchangements climatiques.M.L. La deuxième Alliance emploienvironnementpourrait ainsi couvrir le domaine de l’eau (assainissement, station d’épuration…) ou des déchets. Uneproblématique terrible. La Wallonie est déjà très enavance enmatière de recyclage et de remploi des déchets de démolition et de construction. Elle atteintun niveau de 85 % alors que l’Europe exige 80 %.
F.C. Via Tradecowall (traitement des déchets deconstruction en Wallonie), qui trie, traite et revendces gravats inertes (béton…) qui pèsent 3 millions detonnes). Une coopérative rentable. Un petit bijou.M.L. Mais il faut reconnaître que c’est ce qui est leplus facilement recyclable. Ondoit, aujourd’hui, passer au traitement des terres : 6millions dem³ par an,soit 10millions de tonnes.
En pratique ?F.C. Il est important de savoir d’où vient et où vacette terre de remblais. On met sur pied un nouvelorganisme de traçabilité et de gestion. Un arrêté esten préparation au gouvernement wallon à ce sujet.
Quels sont les autres dossiers sur lesquels travaille la CCW ?F.C. On est interlocuteur pour la mise au point d’uncahier des charges pour les travaux et/ou bâtimentsde type durable. Et pour la révision du cahier descharges voiries finalisé en 1999. Mais encore dans larefonte du code wallon de l’urbanisme (Cwatupe).Un code trop complexe qui bloque énormément dechantiers. Là, on est vraiment impatient, car il est devenu un frein au développement du secteur.M.L. On agit toujours également sur les PPP (partenariats public privé), le patrimoine, la pénurie de logements et… de mainsd’œuvre. On mène plein d’actions sur le terrain en matière d’emploi des jeunes,mais d’un point de vue macroéconomique, cela neporte pas encore ses fruits.F.C. Dernier thème important la gouvernance publique.Nous avonsunproblèmedegestiondesmarchéspublics par la Région et, surtout, les communes. Or,ils représentent 25 % du chiffre d’affaires du secteur.On touche au but. On pourra annoncer une révolution dans les tout prochains mois. En termes de simplification (car la matière est trop lourde, trop complexe, dissuasive pour les PME), de programmation,de paiements, etc.
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Francis Carnoy, directeur general de la ConfederationConstruction wallonneMarc Lefebvre, president de laConfederation Construction wallonne
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4 Construction SEMAINE DU 18 AU 24 AOÛT 2011 LIBRE IMMO
Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique.Coordination rédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Directeur général: Denis Pierrard..Rédacteur en chef:Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens.Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq (00322 21127 64 - [email protected])
l Chantiers
Bluesaméricain
h La faiblesse de l’activité atteintdes records. Pas de signesd’amélioration visible à courtterme.
LE MARASME DE LA CONSTRUCTION delogements se prolonge aux EtatsUnis où lafaiblesse de l’activité atteint encore des records, sans véritable signe d’amélioration visible à court terme, selon des chiffres publiéscette semaine par le ministère américain duCommerce. En données corrigées des variations saisonnières, les départs de chantierssont repartis à la baisse en juillet après avoirbondi en juin, a indiqué le ministère: ils ontreculé de 1,5% sur un mois, pour correspondre à 604 000 mises en construction enrythme annualisé.
Les analystes tablaient sur un recul moinsmarqué de l’indicateur. Leur estimation mé
diane le donnait à 608000. Le ministère arevu en baisse de près de quatre points depourcentage l’ampleur du rebond de juin,estimant qu’il n’a finalement été que de10,8%. Qui plus est, la baisse de juillet a ététirée par un recul de 4,9% dans le secteur desmaisons individuelles, qui intéresse en premier lieu les économistes car il a été au coeurdu déclenchement de la dernière crise économique.
Selon les chiffres du ministère, qui remontent jusqu’en 1970, le nombre de logementsen construction aux EtatsUnis a connu unnouveau record de faiblesse aux EtatsUnis,avec 413000 chantiers en cours en rythmeannualisé. Les données du ministère ne laissent pas entrevoir d’espoir d’améliorationvéritable à court terme: indicateur de la tendance à venir, le nombre des permis de construire accordés en juillet a rechuté de 3,2%après deux mois de hausse, pour s’établir à597000 en rythme annualisé, son niveau leplus faible depuis le mois d’avril. (AFP)
Le nombre de logements en construction aux Etats-Unisa connu un nouveau record de faiblesse aux Etats-Unis.
EPA
Immo Brèves
Le village olympique venduau QatarLe site du village olympique de Londres2012, situédans l’est de la capitale, a été vendu pour 634 millions d’euros à une coentreprise créée avec QatariDiar, filiale du fonds souverain du Qatar. Qatari Diaret le groupe immobilier britannique Delancey ontacquis les droits pour l’achat et la gestion à longterme du village, qui jouxte le stade olympique etdoit comprendre 2800nouvellesmaisons. Le contratinclut aussi les droits de développement dans desterrains adjacents où 2000 maisons supplémentaires pourraient être construites.
Toujours plus hautLa société d’investissement du prince saoudienAlwaleed bin Talal a annoncé son intention de construire la plus haute tour du monde, à Djeddah, enArabie saoudite.KingdomHoldingn’a pas précisé la date dedébut destravaux, mais a d’ores et déjà affirmé qu’ils seraientachevés d’ici cinq ans. Le gratteciel culminera à environ 1000m et coûtera environ 1,2milliard de dollars. e
Question time
Le timesharing :on est si bien chez soiVous êtes revenus de vos vacances avec l’idée d’achetersur place. Le timesharing est une solution. Il s’agitd’uneopérationpar laquelle on acquiert le droit d’occuper une résidence de manière annuelle durant un moment déterminé. Ce n’est pas la copropriété. L’attrait dela formule est souvent financier. L’acquisition d’une résidence de vacances en pleine propriété représente uninvestissement considérable. Il faut aussi assurer la gestion de ce bien, souvent situé à l’étranger, durant toutel’année pour n’en jouir qu’au cours l’un bref séjour.Par le biais du timesharing, et donc d’un prix plus restreint, on acquiert le droit d’occuper chaque année unlogement, tout en étant déchargé du fardeau de son entretien. Suite à de nombreux abus de sociétés de timesharing, l’Europe et la Belgique ont adoptéunedirectivesur le sujet en 1994. Elle prévoit que le contrat soit rédigé dans la langue de l’État du consommateur. Le document mentionne obligatoirement une série d’informations (charges annuelles, les modalités d’accès à unsystème d’échange…). Elle crée aussi un droit de renonciation en faveur de l’acquéreur dans undélai de quinzejours ouvrables à partir du lendemain du jour de la signature du contrat. Durant ce délai, aucun acompte nepeut être payé et renoncer ne peut donner lieu à indemnité.Des nombreuxménages belges sont concernés par le timesharing. Pour un timesharing en Espagne, parexemple, ce ne sera pratiquement jamais la loi belge quis’appliquera. Mais la loi du lieu où est situé l’immeuble.À cet égard, il y a lieu d’être extrêmement attentif puisque tant la loi espagnole que la directive européenne,qui pourrait dans une certainemesure s’y substituer, neprévoient qu’une durée de dix jours calendrier pourexercer son droit de rétractation. La prudence recommande donc de s’en tenir à ce dernier délai. e
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