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LA VRAIE RELI G ION CHRÉTIENNE CONTENAN'r T,OUTE LA THÉOLOGIE DE LA NOUVELLE Prédite par le Seigneur dans Daniel, VII, i3, 14; et dans l'Apocalypse, XXI, i, 2. P"AH SWEDENBORG Serviteur dLI Seigncur Jésus-Christ 'nU.DUIT J:,U LA.TIN PAR J. F. E. LE BOYS DES GUAYS. Sur l'Édilion princeps (Amslerd.m, 1771). SECONDE ÉDITION TOME SECOND 1f'""J ("'CT\ Paris A. la Librairie, '19, rue du Sommernrd, SWEDE1i'BORG SOCIETY, 36, Bioomsbury Street, V. C, Nc,,'-'l'ork NEW CtWRC!\ BOOK-RoOH, 20, Cooper Uni<>o. 1878

Em-Swedenborg-La-Vraie-Religion-Chretienne-TomeSecond-Numeros-463-851-Le Boys Des Guays 1878 scan double page

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TOME SECOND, NUMEROS 463 à 851. Table des Matières pour les deux tomes : pp. 415-438, Index des mémorables p. 439-491, Table alphabétique et analytique p. 492-606, errata p. 607-8

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  • 1. LA VRAIERELIG CHRTIENNE IONCONTENAN'rT,OUTE LA THOLOGIEDE LA NOUVELLE l~GLISE Prdite par le Seigneur dans Daniel, VII, i3, 14; et dans l'Apocalypse, XXI, i, 2. P"AH E]JIl'tJ:A.RJ~E:L SWEDENBORG Serviteur dLI Seigncur Jsus-Christ'nU.DUIT J:,U LA.TINPAR J. F. E. LE BOYS DES GUAYS. Sur l'dilion princeps (Amslerd.m, 1771). SECONDE DITION TOMESECOND1f'""J ("'CT-' raison, que l'homme n'est pas une pierre ou une souche; la " chose extl'avagante, et qu'il ne s'approche jamais de lui-mme Il pierre ou la souche ne rsiste pas,et elle ne c:o!llprcnd pas ou " 'ers .Dieu, mais que plutt il est et demeure ennemi de Dieu. jusqu' ce que par la vel'tu de l'Esprit Saint, au moyen de la " ne sent pas ce qui se fait en elle, comme l'IlollllJie par sa voIl lont rsiste Dieu, jusqu'.1 ce qu'ilait t tourn vers Dieu;)) Pal'ole pl'clfe et entendue, il soit .conveni, gratifi de la foi." l'gnr el renouvel, pal' pure grce, sans aucune coopration .. et c'est une vrit que l'homme avant la conversion est uneIl cratul'e rationnelle, qui a l'entendement,mais non dans les" de sa part, pag. 656. Il. Nous croyons que l'entendement, le )) cur et la volont de l'homme qui n'est pas ren ne peuvent ., choses Dil'ines, et la volont, mais non pour vouloil' quelqueIl bien salutaire; mais nanmoins 11 nepCllt contl'ibuer en rien absolument rien comprendl'e, cl'oire, embl'asser, penser, vou Il sa conversion, et en cela il est pire qu'une souche ou qu'une II loil', commencer, perfectionner, faire, oprel' et cooprer, dans}) les choses spirituelles et Divines par les propres forces na tu " pierre, pag. 62, 6i3. VI. Toute la conversion cst l'opration,1) 10 don CL l'uHe du seul EspritSaint, qlli l'effectue et l'opre }) rclles, mais que l'homme est entirement corl'ompu et mort Il par sa vertu et sa puissance, au moyen de la Parole, dans l'enII pOUl' le bien, au pornt que d:ms la nature de l'homme aprs la tendement, le cllr et la volont de l'homme comme dans un J)chute, avant la rgnration, il n'est pas mme demeur une tincclle de forces spirituelles, par lesquelles il puisse se prpa " sujet patient, on l'homme n'ag'it en )'ien, mais seulement laisseIl agir ; toulefois, cela ne se fait p~s cOlllme lorsqu'une statue est rel' la gl'ce de Dieu, ou la saisir quand elle lui est offerte, ou li forme avec une pierre, ou lorsqu'un sceau est imprim dans la se l'endre propre et habile. la recevoir par lui-mme, ou par II cire, parce' que la cire n'a ni connaissance, ni volont, pag. 68L )1 ses propres forces, contribuer, agir, opl'er ou cooprer de soi Il VII. Selon les assertions de quelques Pres et de quelques Doe 1) mme ou comme de soi-mme sa conversion, soit en tout, soit Il teurs modernes, que Dieu attire celui qui veut hre attir, la pal' moiti, soit en la plus petite partie; mais que l'homme est .11 D volont de l'homme serait pour quelque chose dans la conver , 5. III4LA VRAIE 1 ~ion; mais ces assertions ne sont point conformes aux paroles sacres, car elles confirment une fausse opinion snI' les forcesRELIGION CHRTIENNE.5 de l'Arbitre humain dans la conversion, pag. 58~. VIII. DansII ou de l'image de Dieu, et par suite une impui~sance, une inep 1) les choses externes dn Monde, qui ont t soumises la raison, tie et une stupidit, qui rendent l'homme absolument inepte il a encore t laiss l'homme un peu d'entendement, de J) pour toutes les choses Divines ou spirituelles. Au lieu de l'image forces et de facults, mais ces misrables restes sont extrme Il de Dieu perdue dans l'homme, il y a une corruption intime, ment faibles, et mme quelque petits qu'ils soient ils ont t1) trs-mauvaise, trs-profonde, impntrable, indicible, de toute infects de venin par la maladie hrditaire, et ils ont t cor " sa nature, et de toutes ses forces, surtout des faculLs sup rompus, au point qu'ils ne sont d'aucune importance devant rieures et principale5 de l'me, dans Je mental, l'entendement. Il Dieu, pag. 641. IX. L'homme dans la conversion, d'aprs la-o le cur et la volont, pag., 640. ' 1) quelle de fils de colre il devient 'fils de grce, ne coopre point 465. Tels sont les prceptes, les dogmes et les points consacrs Il avec l'Esprit Saint, car la conversion de l'homme est l'ouvragede l'glise d'aujourd'hui sur le Libre Arbitre de l'homme dans les 1) de l'unique et seul Esprit Saint, pag. 219, 519 et suiv., 663 et .choses spirituelles et dans les naturelles, et aussi sur le Pch ori suiv. App. pag. 1.43. Cependant l'homme ren par la vertu de ginel; ils ont t rapports ici, afin que les pr.ceptes, les degmes l'Esprit Sairtt peut cooprer, quoique sa faiblesse concouriret les poin ts consacrs de la Nouvelle glise sur ces deux sujets se Il soit encore grande; et il opre bin selon et aussi longtempsprsenten t avec plus d'vidence, car par ces deux fOI'mes mises qu'il est conduit, rgi et gouvern par l'Esprit Saillt; mais nanainsi en regard, la vrit se montre dans la lumire, comme il ar moins il ne coopre pas avec l'Esprit Saint de mme que deux rive pour les Tableaux dans lesquels une Figure difforme est mise)) chevaux tranent ensemble nn char, pag. 614. X. Le Pch d'o ct d'une Figure belle; en les voyant ensemble, la beaut de rigine n'est point une sorle de dlit qui se commet par acte,l'une et la difformit de l'autre se prsentent clairement devant mais il est intimement tenu attach la nature, la substancel'il. Les points consacrs de la Nouvelle glise sont ceux qui et l'essence de l'homme; il est la source de tous les pchs suivent. actuels, comme sont les mauvaises penses, les mauvaises pa l'oIes, les mauvaises actions, pag. 577. Cette maladie hrdi ft taire, par laquelle toute la nature a tcorrompue, est un horLes deux Arb1'es placs dans le Jardin d''den, [un de vie, rible pch, et mme le principe et la tte de tous les pchs, l'autre de la science du bien et du mal, signifient que le d'o proviennent toutes les transgressions comme d'une racineLibre Arbitre dans les choses spirituelles a t donn )) et d'une source, pag. 640. Par ce Pch, comme par une lprel'homme. spirituelle totalement rpandue dans les viscres intimes et dans les replis les plus profonds du cur, la nature est tout entire 466. Que par Adam t ve, dans le Livre de Mose, il ne soit infecte et corrompue devant Dieu; et cause de cette corruppas entendu des hommes crs les premiers de tous, c'est ce que ) tion la personne de l'bomme est accuse et condamne par labeaucoup d'hommes ont cru, el pour le confirmer ils ont prsent loi de Dieu, tellement que par nature nous sommes des fils dedes arguments concernant tes Pradamites d'aprs les computs et,. colre, des esclaves de la mort et de la damnation, moins que les Chronologies chez quelques Nations; puis aussi d'apl's ces )) par le bnfice du mrite du Christ nous ne soyons dlivrs deparoles de Can le Premier-n d'Adam Jhovah: Errant et fu " ces maux et sauvs, pag. 639. De l il ya un manque total ou une.gitilje se1~ai SUl' la terre, et il arrivera que quiconque me Il privation totale de la justice originelle concre dans le Paradistrouvel'a me tuera; c'est pourquoi Jhovah mit sur Can unsigne, pOUl' que quicollque le trouverait ne le tut point. -Gen. IV. 14. 15. - " Et aprs qu'il fut sorti de devant les faces 6. 6 LA VRAIERELIGION CHRTIENNE.7 de Jhovah, il habita dans la terre de Nod, et il {dtit une ville. 1)l'ARBRE DE VIE,. qui est dans le milieu du PARADIS DE DI EU.)J - Vers. 16, t7 : - ils ont conclu de l 'que la terre avait l haII. 7. - Il Dans le milieu de la place et du fleuve defa et del biteavanL Adam. Qua par, Adam et son I loignez la machoses spirituelles, que serait la religion, qui consiste faire 1e lice de '.'os uvres, apprenez fa'e le bien, )l Esae, 1. 16, 17.- bieu, sinon un vain mol! Et sans la religion que serait l'Eglise, -(1Le HIs de l'homme doit venir dans la ,gloire de son Pre, sinon comme autour du bois l'corce qui n'esL bonne qu' treet alors il1'endra chacun selon ses uvres. - lIatth, XVI. 27. br:e? " Et ne penserait-il pas encore; S'il n'y a point d'glise.ft-Il Ceux qui auront (ait de bonnes UV1'es sortiront en rsu parce qu'il n'y a point de religion, qu'esL-ce alors que le Ciel et rection de vie, II - Jean, V. 29, - Il Ils (m'ent jugs selon leursl'Eufer, sinon des fables im'cntes par les ministres et les chefs deuvres. - Apoc. XX.12, 13. - II Voici,jeviensbientotetmal'~li:>e pour s'emparel' du peuple eL s'lever aux honneurs mi~1~compense avec Moi, afin que je donne chacun selon sesnents? De l vient cette sentence abominable qui esL dans la W;l'es, Il - XXII. 12, - J /wvah dont les yeux sont ouvertsbouche de plusieul's: ftQui peUL par soi-mme faire le bien, etpow' donner chacun selon ses voies,. selon nos UV1'es il faitqui peut par soi-m~me saisir la foi? " EL d'aprs celte sentence onavec 1toUS.)) - Zach. 1. 6. - Le Seigneur enseigne allssi la mme omet l'un et l'auLre, eL l'on vit en paen. choses dans des paraboles; dont un granll nombre enveloppent celais toi, mon ami, fUIS le mal eL fais le bien, et crois au Sei sens, que ceux qui font les biens sont accepts, eL que ceux qui gneur de tout ton cur et de toute Lon me; et le Seigneur t'aime font les maux sont rejets; par exemple, dans les Paraboles desra, et il te donnera l'amour pour faire et la foi pour croire; eL alors Ouvri~rs dans la Vigne, - Matth. XXI. 33 44; - des Talent!>d'aprs l'amour tu feras le bien, et d'aprs la foi, qui est la con el des Mines qu'on doit faire valoir, - Matth. XXV, 14::131. Luc, XIX. fiance, lu croiras; et si tu persvres ainsi, il se fera une conjonc t3 25, - Il en est de mme pour la FOI: Il Jsus dit: Celui quition rciproque, et celle-ci est la conjonction perpLuelle, qui est croit en Moi ne mow'ra point pour l'temit, mais z'l vim'a. )) le salut mme et la vie ternelle mme. Si d'aprs les forces qui Jean, Xl. 25, 26. - C'est la volont du Pre, que quiconque croit( lui ont l donnes, l'homme ne faisait pas le bien, et si d'aprs au Fils ait la vie ternelle. - Jean, VI. 40, 47.- llCeluiquicroit son mental il ne croyait pas au Seigneur, que serait l'homme? Ne au HIs a la vie ternelle,. mais celui qui ne croit pas au Fils ne seraitil pas une solitude eL un dserL, el absolument comme une verm point la vie, mais la colre de Dieu demeure Sut' lui. II terre sche qui ne reoit pas la pluie, mais la rejelle; ou comme Jean, Ill. 36. - Dieu a tellement aim le Monde, que son Fils un terrain sablonneux dans lequel les brebis ne trouvent poinL de1 Unique-Engendr il a donn, afin que quiconque croit en lui ne pLure; ou comme une fontaine tarie; ou comme l'eau stagnai. te prisse point, mais qu'il ait la vie ternelle. Il - Jean, m.15, i6.d'une fontaine dont la veine a L bouche; ou comme une habi III - Et, en oulre: Tu aimems le Seigneur ton Dieu de tout tontation dans un lieu o il ne crot pas de bl eL o il n'y acur et de toute ton lime, et de tout ton mental,. et tu aimeras pas d'eau, dans lequel l'homme mourrait de faim eL de soif, s'il neton prochain comme ioi-m~me,. de ces deux commandements la le quiLlait aussitL, et ne cherchaiL ailltmrs un endroiL habiLoi et les Prophtes dpendent. Il - MaLth. XXII. 35 38 - Maistable? e n'esLl qu'un trs-petit nombre de passages extraits de la Pa tole, eL comme quelques verres d'eau Lirs de la mer.4-84. Qui est-ce qui ne voit l'inanit, je ne veux pas dire la folie,l~ 15. 24 LA VRAIERELIGION CHRTIENNE. 25Il ~ui les opre ne manifeste pas de quelle origine elles sont, mais il fait qu'elles appartiennent la grce, ou au bon plaisir, comme1Sans le Libre Arbitre dans les choses spirituelles, il n'y auraitla foi elle-mme. D'aprs tout ce qui vient d'tre dit, il est videntrien de l'homme par quoi il pourrait se conjoindre rci- que le dogme de l'glise sur la Prdestination est sorti de l commeproquement au Seigneur, et par suite point d'Imputa- un rejeton sort d'une semence; et je puis dire qu'il est dcoultion; il Y aw'ait seulement la Prdestination, qui est abo- de cette foi comme une consquence peine vilable; ce qui aminable.d'abord eu lieu chez les PRDESTINATIENS; de I~, la prdesti!la-!~~ a t fortement tablie par GODESCHALK, ensuite par CALVIN 485. Que sans le Libre Arbitre il n'y aurait ni charit ni foiet ses partisans, et enfin par le SYNODE DE DORDRECHT, et par suite chez aucun homme, ni plus forte raison, conjonction de l'une les_Su_p'~L.~P~AIRES 6f (le l'autre, c'est ce qui a t pleinement montr dans le Chapitre j SAIRES t transpo,rte parcomme le Palladium et par les INFRAL'AP-elle adans leur Eglise, de la religion, 01, ,l, sur la Foi; il suit de l que sans le Libre Arhitre, dans les choses spiriluelles, il n'y aurait rien de l'homme, par quoi le Seignenr se 1 Pt comme la tte de la Gorgone ou de lIduse grave sur le bouclier de Pallas. lIais qu'a-t-on pu tirer de plus pernicieux, et conjoindrait lui; et cependant, sans conjonction rciproque, il n'y qu'a-I-on pu croire de plus barbare l'gard de Dieu, que la sup- a aucune rformation, ni aucune rgnl'ation,' ni par consquent position qu'il y a dans le Genre Humain des tres prdestins la aucune saJvation. Que sans conjonction rciproque de l'homme damnation? Ne serait-ce pas, en effet, une foi barbare, que de arec le Seigneur et du Seigneur avec l'homme, il n'y aurait aucune IlImputation, c'est l une consquence incontestable. Les suites croire que le Seigneur, qui est l'Amour Mme et la lIisricorde Mme, veut qu'une multitude d'hommes naisse pour "Enfer, ou qui rsulLent de la confirmation qu'il Il'y a auculle Imputation duque des myriades de myriades naissent maudits, c'est--dire, bien et du mal, sans le Libre Arbitre dans les choses spirituelles,naissent Diables et Satans; et que par sa Divine' Sagesse, qui estsont en grand nombre, et ces suites normes seront dvoilesinfinie, il n'a pas pourvu et ne pourvoit pas ce que ceux quidans la dernire Partie (le cet Ouvrage, olt il sera trait des hr-vivent bien et reconnaissent Dieu, ne soient pas jets dans un feusies, des paradoxes et des contradictions, qui dcoulent de la Foi et. un tourment temel ? Le Seigneur cependant est le Cr~atcur eld'aujourd'hui illlputative du mrite et de la justice du Seigneur DieuSauveur. le Saljveur de tous, et lui seul conduit tous les hommes, et ne veut la mort d'aucun; que peut-il donc y avoir de plus barbare que de486. La Prdestination est un ftus de la foi de l'glise d'au-croire et de penser que des Runions de nations el de peuples,jOllrd'hui parce qu'elle nat de la foi en une impuissance ahsoluesous les auspices et les regards du Seigneur, soient par prdesti-et en un manque lotal deliberl dans les choses spirituelles; de.nation livres au DIable, pour lui servir de proie et pour rassasierl et aussi d'ulle conversion comme inanime de l'homme, il r- sa voracit? Or, ce dogme est un ftus de la foi de l'glise d'au- sulte qu'il est con~~ne Ilne soue, et qu'ensuite il ne sait par au-jourd'hui; mais la Foi de la Nou'elle glise l'a en horreur comme cune cOl~science si la souche elle mme a t vivifie par la grce, un monstre. ou non; car il est dit que l'lection est faile (l'aprs la pure grce de Dieu, l'exclusion de l'action de l'homme, soit que celle-ci 487. Comme je pensais qu'un dogme si extravagant ne pouvait jamais tre adopt p'al' aucun chrtien, ni plus forte raison tre provienne des forces de la nature, ou de celles de la raison; et que rpandu de bouche, et mis publiquement au jour, - cepenant l'lection se fait o et quand Dieu veut, ainsi selon son hon plai- cela a t fait par l'lite du Clerg dans le Synode de Dordrecht ou sir: les OEuvres qui suivent la foi comme tmoignages, sont, les Hollande, et a ensuite t crit avec clart et lanc dans le publie, bien considrer, semblables aux OEuvres de la chair, et l'Esprit. - afin donc que je n'en doutasse point, quelques-uns de ceux qui 16. j'il1 26LA VRAIERELlGION CHRTIENNE.27 avaient particip aux dcrets de ce synode me furent amens. Quand-1,0 Toutes les cholles que l'glise enseigne, except qU'IL y A UNje les vis prs de moi, je dis: " Qui est-ce qui peut, d'aprs uneDrEu, doivent tre repousses avec mpris co~me des futilits,raison saine, conclure la Prdestination? Peut-il dcouler de let rejetes comme des guenilles. D Les choses spirituelles, quiautre chose que des ides atroces sur Dieu, et dshonorantes sursont prnes, ne sont pas plus que des substances thres sousla Religion? Celui qui a grav la Prdestination dans son cur parle Soleil; si elles pntrent profondment dans l'homme, elles indes confirmations, peut-il, sur toutes les choses qui appartiennent troduisent en lui le vertige et la stupeur, et le rendent un mons l'glise, ne pas penser qu'elles sont vaines, et qu'il en est detre dtestable devant Dieu. 6 In terrogs sur la Foi, de laquelleIImme de la Parole, et que Dieu n'est que comme un tyran, puisqu'ilils ont dduit la Prdestination, s'ils la croyaient spirituelle, ils a prdestin l'Enfer tant de myriades d'hommes? A ces mots,Il rpondirent qu'elle devient selon la prdestination, mais que, lors ils me regardrent d'un regard satanique, en disant: " Nous avons qu'elle est donne ils sont comme des souches d'aprs lesquelles, ~ du nombre des Ecclsiastiques choisis pour le Synode de Dor lUI' cet quilibre, ci-desrus, Nb' Ho etRe subsisterait pas de Socit, mais que mme tout le genresuiv. ; mais tant qu'il vit dans le Monde, il est quant sop Espritmain prirait: En effet, l'homme est allch pal' deux amours,dans l'quilibre ntrtl le Ciel -eL le 1Ionde, et l'homme alors pouri sontl'amoul' de dominel' sur tous et l'amour de possder les ainsi dire ignore que, autant il s'loigne du Ciel et s'approche du ~cbesses de tous; ces amours, si le" fl'eins leur sont lchs, s'A-Ionde, autant il s'approche de l'Enfer; il l'ignore, et cependant ancent l'infini: les maux hrditaires, dans lesquels l'hommeil ne l'ignore pas, et cela, afin que sur ce point aussi il soit dans lIatl, sont principalement sortis de ces deux amours: le mal dans la libert, et qu'il soit rform. 4 Parce que ces deux facults,laAdam n'a t autre que d'avoir voulu devenir comme Dieu, mal volont .et l'entendement sont les deux rceptacles du Seigneur, ~ui avait t infus~ en lui par le serpent, comme on le lit; aussi la volont le rceplacle de l'Amour et de la Charit, l'entendementest-il dit, dans la maldiction prononce contre lui, que la terrele rceptacle de la Sagesse et de la Foi, et que le SeigneUl' opre lui produirait pine et chardon, - Gen, III. 5, 18, - par quoi il esttout cela dans la pleine libert de l'homme, afin qu'existe la con ~ntendu IOU~ mal et par suite tout faux; tous ceux qui se sontljoncti.on mutuelle et rciproque par laquelle se fait la salvation. lr~S ces amours se regardent comme l'unique objet, dans lequel5 Parce qn e tout jugement auquel l'holT.me est soumis aprs la~ pour lequel tous les autres existent; il n'y a en eux ni commimort est conforme l'usage qu'il a fait du Libre Arbitre dans lesaration, ni crainte de Dieu, ni amour dn prochain, et par suite ilchoses spirituelles.} a inhumanit, frocit et cruaut, cupidit et avidit infernales 498. De ce qui vient d'tre dit il rsulte ce poiut, que le Libre de piller et de "avager, astuce et foul'berie pour y parvenir; de Arbi,tre Mme dans les choses spirituelles rside en toute perfec $8mblables penchants au mal ne sont point inns chez les btes de tion dans l'me de l'homme, et que par suite, comme une veinela terre; si elles tuent et dvorent les autres, ce n'esl pas d'aprsdans une source, il influe dans son mental dans ses deux parties, un autre amour que cclui de satisfaire leur faim et de se mettre.qui sont la volont et l'enten-dement, et par elles dans les sens du hors de danger; "homme mchant, considr quant ces amours,est donc plus inhumain, plus froce et pire que toute bte. Quel'homme soit intrieuremenl tel, cela se manifeste dans les trou 22. 38 LA VRAIERELIGION CHRI~TIENNE,39'bles. sditieux, dans lesquels les liens de la loi ont t rompus; el uiour du soufre, et varie autour de toute poussire de la terre; aussi dans les carnages et les pillages, quand il est donn libert de cette sphre s'imprgne l'intime de chaque semence, et le pro d'agir avec fureur contre les v.aincus et les assigs; il en est lifique vgte, car sans une telle exhalaison procdant de chaque [Jeine un qui s'en abstienne, avant que le tambour ait fait entendre particule de poussire de la terre, il n'y aurait aucun commence qu'il faut cesser; d'aprs cel:!, il est villent que si aucune crainte Plent de germination, ni par consquent aucune perpluit de des peines infliges par les lois ne retenait les hommes, non-seu It:rmination j d'ailleurs commen.l la terre pourrait-elle pntrer lement la soci.t serait dtruite, mais aussi tout le Genre humain. avec la poussire et l'eau dans l'intime central du grain sem, Mais tous ces maux ne son L loigns que par le vritable usage du ai ce n'e~t pal' ces e~halaisons qui proviennent d'elle, comme Libre Arbilre dans les choses spirituelles, lequel consiste s'apdans le fp'ain de snev qui est plus petit que toutes les se pliqner ;'l porter sa pense sur l'tat de la vie aprs la morl. mences; mais quand il a cr, il est plus g,'and qtle les lgumes, 499. Ce sujet $era encore illustr par les comparaisons sui et il devient arbre. J) - Mallh. XIII. 3i, 32. lJarc, iV. 30, 31, nlltes: S'il n'y a'ait pas une sorte de Libre A1"bitre dans toules32, - Puis donc que la Libert a t mise dans tous les sujets les choses cres, lant animes qu'inanimes, aucune Cration ne crs, dans chacun selon sa nalure, pourquoi l'hOlllme n'aurait-il pourrait se faire, car sans le libre arbitre dans les choses natu pas reu un Libre Arbitre selon sa nature, qui consiste en cela relles quant aux btes, H n'y aurait aucun choix de l'alimp,nt qui qu'il SOil spirituel? C'est de l qu'il a t donn l'homme un convient leur nourriture, ni aucnne prolification, ni conservaLibre Arbilre dans les choses spiriluelles depuis sa naissance jus lion de leurs petils, par consquent aucune hte. S'il n'y avait pas qu' sou dernier ge dans le Monde, ei ensuite pour l'ternit. une semblable libert dans les poissons de la mer, et dans les co quillages de son fond, il n'y aurait ni poisson ni coquillage. De mme, s'il n'yen avait pas dans chaque petit insecte, il n'y auraitSi les hommes n'avaient pas le Lib,'e Arbili'e dans les choses ni ver dont on tire la soie, ni abeille dont on tire le miel et la cire, spirituelles, ils pou'J'raient tOltS sur le globe entier en un seul ni aucun papillon, qui follre dans l'air avec son semblable, se jow' tre amens croire u Seignew'; mais cela ne peut nourrit de sucs tirs des fleur's, et reprsente l',tat heureux depas tre fait,parce que ce qui n'est pas ,'eu pa,' l'homme l'homme dans l'aure cleste, aprs qu'il a comme le ver Mpos ses apl's le Libl'e Arbitre ne l'este point. dpouilles. S'il n'y avait pas un analogue du libre arbitre dans l'humus de la terre, dans la semence qu'on y a jete, dans loutes500. De la Toute-Puissance Divine non-comprise il suil comme les parties de l'arbre qu'elle a produites, dans les fruits de cet l'rai, que, sans le Libre Arbitre dans les choses spirituelles donn arbre, et dans les 'nouvelles semences qu'ifs contiennent, il n'yux hom1nes, Dieu pourrait les amenel' LOUS sur le {;lobe entier en aurait aucun vgtal. S'il n'y avait pas un analogue du libre arun seul jouI' croire en Lui; ceux qui ne comprennent pas la Toute bitre dans chaque mlal, et dans chaque pierre, soit prcieuse,Puissance Divine peuvent croire, ou qu'il n'y a pas d'ordre, ou que soit vile, il n'y aurait ni mlal, ni pierre, ni mme lin grain de Dieu pellt agir galement contre l'ordre et selon l'ordre, et cepen ( 1 sable; car ces objets huillent librement l'ther, exhalent leurs dant sans l'ordre aucune Cra 1ion n'a t possible; le principal de natifs, rejetlentles choses qui ne leur sont plus utiles, el se rtal'ordre est que l'homme soit l'image de Dieu, qu'en consquence blissent par de nouvelles; de l vient qu'il ya une sphl'e magn il soil perfectionn par l'amuur et la sagesse, et devieune ainsi detique autour de l'aimant, fel'rugineuie autour du fer, de cuivreplus en plus celle image; Dieu opre cela continuellemenl chez autour du .cuivre, d'argent autour de "argent, d'or autour de l'or,l'homme, mais ce serait en vain sans le Libre rbitre dans les pierreuse autour dela pierre, nitreuse auto.ur du nitre, sulfureusechoses spit'ilUelIes par lequel l'homme peut se tourner vers Dieu 23. 40 LA VRAIERELIGION CHRTIENNE.u et se conjoindre rciproquement Lui, parce qu'il y aurait im il vient d'lre dit, contraignent el lui tent le libre arbitre dans pos5ibilit; car il y a un ordre, d'aprs lequel et selon lequel ales choses spil'iluelles; elloul ce qui a t contrainl dans ces choses t cr le Monde enlier avec toutes el chacune des choses qui le se transporte dans l'homme nalurel, et ferme comme avec une portecomposenl ; et comme tonLe la cralion a l faile d'aprs et selon n'omme spiriluel qui est vritablemenL l'homme Interne, et le priveceL ordre, Dieu pour cette raison esL appel l'Ordre mme; c'estde toule puissance de voir quelque vrai dans la lumire; c'est pourpourquoi soit qu'on dise agir conLre l'Ordre Divin, soiL qu'on dis" quoi dans la suite il raisonnerail su"r les choses spirituelles d'aprsagir conlt'e Dieu, c'esL la mme chose; bien plus, Dieu Lui-Mme1" l;eul homme naturel, qui Voil conll'e-sens loul ce qui esl vrine peuL agir contre son Ordre Divin, puisque ce serail agir contretablement 8I'il'itu~I. Si, avanl l'Avnemenl du Seigneur, il a lLui-Mme; c'est pourquoi il conduil chaque hommc selon l'ordre, fail des Miracles, c'est parce llu'ulors les hommes de l'glise Laienlqui,est Lui-Mme, el dans cel ordre ceux qui s'garent el qui s'endes hommes nalurels, auxquels les choses spiriLuelles, qui apparchappenl, et vers cel ordre ceux qui rsislenl. Si l'homme poutiennenlll l'glise inlerne, ne pouvaient pas lre ouvertes, car sivail tre cr sans le Libre Arbilre dans les choses spirituelles,elles l'eussenL ~t, ils les auraienl profans; c'esL mme pour celaqu'y aurail-il alors de plus facile au Dieu TOUL-Puissant, que d'a que: lout leur cHlle consistail en des Rites qui reprsentaient et simener Lous les hommes sur le Globe enlier fi croire au Seigneur?gnifiaient les internes de l'glise, el ces hommes ne pouvaienl treNe poul'raiL-il pas mettre cetLe foi chez chaque homme, lanL imameu~s 11 les observel' selon les rgles que par des ~liracles; qnemrlialemenL que mdialemenl? immdiatemenl, par sa puissance mme les miracles aienL L insuffisanls, parce qu'il yavait dans ce~absolue eL pal' son irrsislible opration, qui est coutinuelle, pour representatifs un intel'11e spirituel, cela est vident d'aprs les filsque l'homme soil sauv; ou mdialemenl, par les lourments jels d'Isral dans le dsel'l, qui, bien qu'ils eussent vu de si gr'ands llidans sa conscience, par les bouleversements llhifres du corps,racles en gypte, el le plus grand de Lous sur la Monlagne de Sina,el par les forles menaces de la morl, s'il ne reoit pas celle foi; etnnlilOins. aprs un mois d'absence de llose, dansrent autour en outre par l'ouverture de l'enfer, et par la presence de diables du Veau d'or, el ~'crirent que e'lait ce veau qui les avaiL lirs tenant dans leurs mains des lorches effrayanles, 011 pal' l'voca d'gyple; ils en agirenl de mme dans la terre de Canaan, quoi tion de morts qu'il a connus, se prsenlanl lui SQUS l'image de qu'ils eusstlnt vu, de grands miracles oprs par lie el par lise, spectl'es terribles? Mais cela il sera rpondn par les paroles d'A et enfin lorsqu'ils virent les Divins lUiracles mmes oprs par le braham au riche dans l'enfer: .. Si Mose et les Pl'ophtes ils n' Sei~~eur.11 ne se fait pas de Miracles aujourd'hui, principalementcOlttentpolt, lors mme que quelqu'un des morts ressuscite. par celle raison, que l'glise a t l'homme toul le Libre Arbitre,rait, ils ne seront pas non plus pel'sua.ds. - Luc, XVI, 3t.el elle l'a t, en ce qu'elle a dcrl que l'homme Ile peul abso 50t, On liemande aujourd'hui pourquoi il ne se fait pas de Mi lument rien faire POIII' recevoir la foi, ni rien faire pour sa couverracles comme aulrefois, car on croil que, s'il s'en faisait, chacunsion., ni en gnral pour le salul, voir ci-dessus, N 464; l'homme reconnall'3it du fond de son cur. Mais s'il ne s'en l'ail pas auqui ~roit celil devient de plus en plus naturel, el l'homme nalurel, jourd'hui comme prcdemmenL, c'esL parce que le~ Miracles con comme il vienl d'll'e di l, regal'de conlre-sens tout spirituel, et traignent, el OIent le lihre arbitre dans les choses spirituelles, eLpar suite pense conLre le spirituel; alors la Rgion suprieure du font de l'homme spiriluel nn homme naturel; depuis l'Avnementmen lai cie l'homme, o rtside 11 la premire place le Libre Arbitre du Seigneur' loul homme dans le Monde Chrtien peUL devenir spidans les choses spirituelles, serait ferme, et les choses spirituelles rituel, el devient spirituel uniquemenl d'apl's le Seigneur par la qui onl L quasi coufirlnes par des miracles occuperaienL la R Parole, et la facul~ de le devenir serail perdue, si l'homme par gion infrieure du mental. qui esl puremenl nalurelle, les faux sur des lliracles tail amen croire, pal'ce que les miracles, comme a foi, la' conversion el le saluL restant ainsi au-dessus de celle !fJ 24. 4.2' LA VRA . RELIGIONCHRTIENNE. 43 rgion, d'e il arriverait que les Satans habiteraient au-dessus etDieu Tout-Puissant?" Sans parler de plusieurs autres propos senl les Anges au-dessous, comme des vautours au-dessus de la volaille; blables. Mais, mon ami, ce sont l de vaines paroles; la Divine de l, aprs quelque temps, les Satans rompraient la barrire, Toute-Puissance n'est point'sans l'Ord,'e; Dieu Lui-mme est l'Or et s'lanceraient avec fureur contre les choses spirituelles qui dre, et comme tout a t cr d'aprs Dieu, tou t a t cr d'aprs ont t places au"dessous, et non-seulement ils les nieraien t, l'GrdT6, dans l'Ordre eL pour l'Ordre; il Y a un ordre pOUl' lequel mais encore ils les blasphmeraieilt et les profaneraient; ainsi lel'homme a t ftlit, cet ordre est que sa bndictiou ou sa mal dernier sort de l'llOmme deviendrait bien pire que le premier.diction dpende du Libre Arbitre dans les choses spirituelles; car,502, L'homme qui, par des faux sur les Choue"lll'lrlluel1es de ainsi qu'il a dj t dit, l'homme n'a pu tre cr sans le Libre l'glise, est de"enu naturel, ne peul, IIU sujet de la Divine Toute Arbitre, ni mme la bte, ni l'oiseau, ni le poisson; mais les Btes Puissance, que pense., qu'elle est 3u-dessus de l'ordre, qu'ain~i sont seulement dans le Libre Arbitre naturel au lieu que l'homme elle est indpendante de l'Ordre; il viendrait donc tenir ces proest dans le Libre AI'bitre naturel et en mme temps dans Ic Libre pos insens$: " Pourquoi l'Avnement du Seigneur dans le Monde, Arhi tre spi riluel.el pourquoi unc Rdemption faite de celle manire, pui~que d'a .. ....prs sa Toute-Puissance Dieu pouvait faire du haut du Ciel cetterdemption aussi ben que sur t!).rre? Pourquoi par la Rdemp rs03. A ce (lui prcde seronl ..j"IJLes ces MEMORABLES : PREtion n'a-t-il pas sauv tout le Genre humain sans excepter un seul 111ER lJNORABLE. l'onn:UOlS annoncer une Runion, dans laquellehomme, et pourquoi depuis la Rdemption le diable peut-il avoir "on lIev:li(' llelibrer sur le Libre Arbitre de l'homme dans les choses chez l'homme plus de, force que le RdempteUl'? Pourquoi un Eu spirituelles; c'tait dans le Monde spirituel; de toutes les plagesfer? Dieu, par sa Toute-Puissance, n'a-t-il pas pu et ne peut-il il s'y rendait des savants qui, dans le Monde o ils vivaient prc pas le dtruire, 011 en tirer tous ceux qui y sont, et en faire des.demment, avaient mdit sur ce sujet, et plusieurs de ceux qui anges du ciel? Pourquoi un Jugement Del'nier? Ne peut-il pass'taient trouvs dans des Conciles et des Synodes tant avant qu'atransporter 11 droite tous les boncs qui sont gauche, et cn fail'e prs le Concile de Nice; ils s'assemblrent dans un Temple rond,des brebis? Pourquoi a-t-il prcipit du Ciel des Anges du dragonsemhlable ce Temple de Rome, qu'on appelle Panthon, quiet le Dragon lui-mme, 'et ne les a-t-il pas changs en Anges deavait d'abord t consacr au Culte de tous les dieux, et qui en IlMichel? Pourquoi ne donne-t-il pas la foi cenx-lil co'lllme cel~Xci, ne leur illlpute-t-il pas la justice du Fils, ne leur remet-il passuite fut inaugur pour le Culle de tous les Saints Martyrs parl'Autorit Papale; dans ce Temple, contre les murailles il y avait l, ainsi les pchs, ne les juslifie-t-il pas, et ne les sanclitle-t-il pas? comme des Autels, mais vers chaque autel, des siges sur 'esqueh; lI'Poul'quoi ne fait-il pas parll'!" les btes dc la teTTe, les oiseax dules membres de l'assemble se placrent, et ils appuyaient les1 ciel et le" fJoissons de la Iller, ne leur donne-t-il pas de l'intel coudes slll'ies autels comme sur autant de tables; il n'avait pas ligence, et ne les introduit- il pas dans le Ciel a"r.c les hommes? t dsign de Prsiden t pour diriger la lIlibralion parmi eux;1mais chacun, quand renvie lui en prenait, s'lanait au milieu,Pourquoi n'a-t-il pas fait, ou ne fait-il pas encore, de tout le globe un Paradis, dans lequel il n'y aurait ni arbre de la scicuce du bienpar13it avec effusion et dclarait son sentiment; et, ce qui m'11'1et du mal, ni serpent, et o toutes les collines dcouleraient de vins 10nna, tous ceux .qni' composaient cette Runion taient pleins de inreux, et produiraient l'or et l'argent, l'un el l'autre natif, afin confirmations en favenr de l'impuissance complte de l'homme que tous y vcussent, comme des images de Dieu, dans oei; accladans les choses spirituelles, et par consquent tournaient en d mations et des chants, et ainsi dans des ftes et des rjouis!ances rision le Libre A re spirituel. Quand ils furent assembls, l'un l'bit perptuelles? Toutes ces choses Ile seraient- elles pas di~nes "d'un d'eux s'lana ausditt au milieu, et s'exprima ainsi 11aule voix ~I~I , 25. rr-. !l'-'''' 1':1RELIGION CHRTIENNE.45 lipuis la ch.ute, il ne demell1'e ou l'este avant la l'gnration pas.LA VRAIE mme une tincelle de (orces spirituelles, par lesquelles il puisse 1';1" Chez l'homme il n'y a pas plus de Libre At'bitre dans les choses par lui-m me hre prpal' la gl'dcf.' de Dieu, ou la sais' quandspiJ'ituelles, qu'il n'yen eut chez la femme de Loth aprs qu'elle elle lui est of/erte, ou tl'e de lui-mm e ou pal' lui- mme suscepeut t change en statue de sel, car s'il yavait davantage de libre 1 tible de cette gTce, ou, en fait de choses spirituelles, compren~Ial'bitre chez l'homme, il s'allribuerait certainement de lui-mme d,'e, cl'o'e, embrassel', pensel', vouloir, commencer, achevel',la foi de notre glise, qui est, que Dieu le Pre la donne gra{ui. agir, opl'el', cooprm', ou s'appliquer Olt s'adapt er cl la gl'ce,tement, en toute Libert et Bon Plaisir, qui il veut et quand il ou laire quelque chose pOUl' sa conversion soit pour le tout,veut; ce bon plaisir et celte gratuit n'appartiendraient en aucunepOUT la moiti ou pow' la plus petite partie, L'homm e dans lesmanire Dieu, si d'aprs quelque libert ou bon plaisir l'homme choses sp'ituelles, qui regardent le salut de l'me, est commepouvait aussi se l'attribuer, car ainsi notre Foi, qui est un astl'e la statue de sel de la femme de Loth et semblable ci lIne souchebrillant devant nous jour et nuit, serait dissipe comme une toileet une pielTe p,'ives de vie, qui n'ont, l'usage ni des yeux, ni qui file dans l'ail'. " Aprs celui-ci, un autre s'lana de son sige, de la bouche, ni d'aucu n sens, Nanmoins il a la puissan ce de wl.'. et dil; fi Chez l'homme il n'y a pas plus de Libre Arbitre dans les locomotion, ou il peut gouverner ses membl'es externes, allel"'choses spil'iluelles, qu'il n'yen a chez la bte, et mme pas plus dans les Assembles publiques, et entend,'e la Pm'ole et l'van que Clio" . ~hip.n : cal' si l'homme en avait, Il ferait le bien par lui 1gile, .. (Ces paroles, dans l'dition que je possde, se trouvent pag.mme, lorsque cepcnaaul h.-.t hi en vient de Dieu, et l'homme nepeut len ~rendre qui ne lui ait t donlle Ou r.iel. .. Aprs lui, un 656,65 8, 66-1, 662, 663, 67'1,67 2,673, ) - Aprs celte lec IIIautre sauta de dessus son sige, et arl'iv dans le milIeu,it leva ture, tous furent d'un mme avis s'crirent ensemble: Celala voix en disant; cc Chez l'homme il n'y a pas plus de Libre Ar est vritablement orthodoxe, Moi, j'tais debout et j'avais prt l) une grande allention tout ce qui s'tait dit, et comme je bouil hitre dans les choses spirituelles, mme pour les examiner, qu'il n'yen a chez le hibou pour voir pendant le jour, pas plus mme lonnais en mon esprit, je leur dis d'une voix forle: Si dans les IIchoses spirituelles vous faites de l'homme une statue de sel, une Il que chez un poulet encore renferm dans l'uf; dans ces choses il est aveugle comme une taupe, car s'il avait des yeux de lynx bte, un aveugle, et un insens, quoi bon alors vos dogmes Tho logiques? TOlls en gnral, et chacun en particulier, ne sont-ils pour eX:lIniner ee qui concerne la foi, le salut et la vie ternelle,~~l il croirait qu'il peut lui-mme se rgnrel' et se sauver, et il fe pas spirituels? "Aprh un moment de silence, ils rpondirent: " Dans toute notre Thologie rien de ce que la raison saisit n'est rait aussi des efforts pour cela, et ainsi il pl'ofanera!t, par mritessur mrites, ce qu'il penserait et ce qu'il ferait ... Un autre courut spirituel; notre Foi y est seule spirituelle; mais nOLIS l'avons soi 1 gneusement ferme, afin que personne ne regarde en dedans, et encore clans le milieu, et exprima ainsi son sentiment: cc Celui qui III ~ s'illlagine qu'il peut vouloir et comprendre quelq'Je chose dansnous avons pris de grandes .prcautions pour qu'aucun rayon spiles sujets spirituels depuis la chute d'Adam, est dans le dlire etrituel n'en effiue, et ne se montre devant l'entendement; et dedevient maniaque, parce qu'alors il se croit un demi-dieu ou uneplus, l'homme ne porte pas sur elle la moindre partie d'une ddit, possdant de son propre droit ulle partie de la puissance termination venant de lui: nous avons loign de tout spirituel laDivine, .. Aprs celui-ci, un autre vint tout essouffi dans le miCharit, et nou:; l'avons faile purement morale; de mme le D calogue: !Our la justification, la rmission des pchs, la rgn1lieu, portant sous le bras le LiVl'e intitul FORMULE DE CONCORIJE, ration et la salvation, nous ne prsentons rien de spirituel, nousSUI' l'Ol'thodoxie duquel (c'est le terme dont il 1[1 se ~el'vit) les Prodisons que la Foi les opre; mais comment, nous ne le savons nul testants-vangliques jUl'ent aujourd'hui; el. il l'ouvrit, et en luiles passagessuivanls: Il L'homm e quant au bien est elltireme/lt, lement; au lieu de la pnitence, nous avons pris la contrition, etcorrompu et mort, au point que, dans la nature de r Ilomme de ili tl ~ _~----==-"__0=---::_ ~ 26. 46LA VRA.IE RELIGION CHRTIENNE, 47 .pour (Iu'on ne la croie pas spirituelle, nOlis l'avons loigne de la,qu'elle ne les qonsumt pas, ils s'lancrent en foule, et s'enfuirentfoi quant tout contact: sur la Rdemption nous n'avons adoptde l, chacun dans sa maison.que des ides purement naturelles, qui sont, que Dieu le Pre :S04. SECOND lfM(lRABLE. J'tais dans la vue intrieure spiri- .avait envelopp tOUl le Genre humain sous la damnation, et que tuelle o sont les Anges du Ciel suprieur, mais en mme temllsson Fils a pris sur Lui oette damnation, et s'e&t laiss suspendre dans le Monde des esprits; et je vis deux Esprits non loiu de moi, la croix, et qu'ail'lsi il a contraint son Pre la commisl'ation, loigns cependant l'un de l'aulre, et j'aperus que l'un d'eux ai-outl'e plusieurs autres choses semblables, dans lesquelles tu ne mait le bien el le vrai, et tait l'al' l conjoinl au Ciel, el que l'au-saisiras rien de spirituel; au contraire, tout y eSl purement natu-tre aima't le mal et le faux, et tait par l conjoint l'Enfer; jerel. Alors dans l'ardeur du zle, dont j'avais d'abord l saisi,m'approchai et les appelai; et, d'aprs le son de leurs voix et leursje continuai en disan:: l( Si ('homme n'avait pas le libre arbitre rponses, je conclus qne l'un comme l'autre pouvait percevoir lesdans les choses spiriluelles, que serait-il alors, sinon Jllle brilLe? vrits, rdconnailre celles qui avaient t perues, ainsi penserN'est-ce pas par ce libre arbitre que l'homme s'lve ali-dessus d'aprs l'emendement, et aussi dterminer les intellectuels comme des bles bruies? Sans lui, que serait l'glise, sinon la face noireil lui plaisait, et les volontaires selon son gr, que par consquentd'un escarbot, dans les yeux dllqlJel il y a une marque blanche? ils taient l'un ell'alJl1'e dans un semblable Libre Arbitre quantSans lui, que serail la Purole, sinon un livre inutile? Qu'y Ll'ouve-aux rationnels; et, de plus, j'observai que d'aprs celle Libertt-on plus frrquemment dil et command, sinon que l'homme doitdans leurs mentais, il apparaissait une clart depuis la premireaimer Dieu, et qu'il doiL aimer le prochain, et aussi qu'il doiL croire, vue qui apparlenait la perception jusqu' la dernire vue qui ap-el que le salut et la vie sont lui scion qu'il aime et qu'il croit? partenait il l'il; mais quand celui qui aimait Je mal el le fauxQui est-ce qui n'a pas la facult de compl'endre et de fail'e lespensait JiVl' lui-mme, je remarquais qu'il s'lel'ail de l'enferchoses qui ont L ordonnes dans la Parole, et les prceptes quicoinme une fume, et qu'elle teignait la clart qui tait au-des-sont dails le Dcalogue? Comment Dieu aurait-il pu les pl'escrire et sus de la mmoire, d'o pour lui, l, une obscurit comme celleles commander, si celte facult n'avait pas t donn~~l'holl1me?du milieu de la nui t : puis aussi, que celle fume s'embrasan 1 br- Ois qu'elque paysan, dont le mental n'a pas t ferm par des il_ lait comlIle une flamme, et que cette flamme clairail la rgion dlllusions thologiques, qu'il ne peut, pas plus qu'une souche et unemental qui tait au-dessous de la mmoire; c'est d'aprs celle fu- pierre, rien comprendre ni rien vouloir dans les choses de la foi me embrase qu'il pensait des faux normes provenant des mauxet de la oharit, et par consquent dans les choses du saint, et par Dieu d;JllS Jes nvres yolontaires de /'!loIHnc pal' cc Hoi, peut-il dire: Je fais cela d'aprs ma bouche ou Inon ordre ~iquelqlle influx, ainsi par quelque affection, aspiraiion, inspiration el. d'aprb ma volont? Il Puis il se lonrna vers le Clerg, et oit:incilalion el excilalion us, mais ~x (@l.QJ..q.u'iLest dans l'e~IUit ; et nul homme n'est sage dans l'es~se voient comme.souverainement sages; c'est pourquoi, afin qu'ilsftprit, si ce n'est par le Seigneur, ce qui arrive quand il est de nou soient tirs de leur folie, ils sont mis tantt dans cetle folie, et tantt dans le rationnel qui chez eux est dans les externes; et 'pveau engendr et cr par le Seigneur. Aprs qu'ils eurentainsiparl, la tene s'ouvrit ma gauche, et par l'ouverture je vis mon-====: dans ce dernier tat ils voient, reconnaissent et avouent leur folie,lei' ~Diab'd'une face noire embrase avec un cercle blanc au mais nanmoins ils dsirent ardemment passer de leur tat ratio tOUl~e, et je lui demandai: Cl Qui es-tu? Il Il dit: cc le suis nel dans leur tat de fohe, et ils s'y lancent aussi comme s'ilsLucifer, fils de l'aurore; et, comme je me suis fait semblable au passaient de la co~t~.~nte et du dplaisir dans la !.iJ2yrtetdans leTrs-Haut, j'ai t prcipit, comme l'a dcrit sae, chap. XIV, ') ( , plaisir; ainSI c'est la convoitise, et non l'intelligence, qui les r Toutefois, ce n'tait pas Lucifer, mais il~oyail l'.t.re; el je lui jouit intrieurement. Il y a trois Amours universels, dont toutdis: cc Puisque tu as t prcipit, comment peuxctu t'lever de homme par Cration a t compos: L'Amour du prochain, qui l'Enfer? ') El il rpondit: L, je suis Diable, mais ici je suis un ll nanmoins Ils n'ont pas pour cela t l'glise Catholique-Romaine, et aussi dans celle glise pour ceux enlevs; - quand Pierre lui demanda combien de fois il devaitqui n'ont fait aucune pnitence actuelle, celle Pnitence est trsl remeltre son frre ses fautes, si ce serait jusqu' sept fois, il luirfractaire; la raison de cela, c'est que quelques-uns ne veulent rpondit: Je ne te di~: pas jusqu' sept fois, mais jusqu' soixante pas, et que d'autres craignent, et que l'habitude de ne pas faire dix fois sept fois. 1) - fiJallh. XVIII. 21, 22; - si l'homme doit re" s'invtre chez l'homme, et amne un non-vouloir, confirm par Illettre ainsi, .l combien plus forte raison le Seigneur? ToutfoT-, un entendement raisonneur, et chez quelques-uns du dplaisir, il n'est pas nuisible que clui dOlli-la;onslei1e eStcharge nude l'effroi et de la terreur pour celte pnitence. Ce qui fait prin mre, afin d'tre soulag, ses pchs devant un Ministre de l' cipalement que la Pnitence actuelle est trs-rfractaire pour leslslise, en vue d'absolution; parce qu'ainsi il est introduit dans Chrtiens Rforms, c'est leur Foi que la pni~~n~e et la charitrhallltude de s'examiner, et de rflchir sur ses maux jOlriiarer's:5 mais c~e Confes~ naturelle, tandis que celle qui a t d t La lacune dans la srie des Numros, depuis HO jusqu' 559. est une, crile ci-dessus est spirituelle, simple erreur de chiffres; le texte est complet. (Note du Traducteur.) l' 49. 'i~~1RELIGION CHRTIENNE.9392 LA VRAIEvoyaient un monstre prs de leur lit au point du jour. Par ces rne contribuent en rien au salut, mais que de l'imputation de la}lonSeS, j'ai vu clairement pourquoi la Pnitence actuelle, dans leFoi seule rsultent la rmission des pchs, la justification, l'in 11 onde Chrtien Rform, est comme en ouhli et rejete. Je demannovation, la rgnration, la sanctification, et le salut ternel, dai aussi, en prsence de ceux-lit, il quelques Esprits alLachs la sans que l'homme coopre par soi-mme ou comme par soi-mme,(Religion~ Cath~liqu~~~oma~n, au sujet de leur Confession actuelle celle coopration tant appele pal' leul's dogmatiq~s inutile, d~iiC leurs ministres, si celte confesi-ion tAit rfractaire pOlll' contraire au mrite du Christ, offensante et inJuriwse; et quoiqueeux; ils rpondirent qu'aprs y avoir t initis, ils ne craignaient le Vulgaire ignore les choses Il1j'stiques de cette foi, cela a t pas de faire l'numration de leurs fautes devant un confesseur sem en lui par ce peu de mots: La foi seule sauve; et qui est uon svre, et qu'ils les recucillaie,nt avec une sorte de volupt,fce qui peut faire le bien pal' soi-mme? De l vient que la P et nonaient gaiement les plliS lgres, mais un peu timidement) nitence, chez les Rforms, est comme un nid abandonn avecles plus lourdes; que chaque anne 3 l'poque lablie par la cou(les pelits par les oiseaux qu'un oiseleur a pris et tus. A cette tume ils revenaient librement, et se rjouissaient aprs l'absoraison se joint celle-ci, que l'homme qu'on appelle rform n'est, lution; et qu'enlin tous regardent CO:lll11e impurs ceux qui nequant son esprit, dans le ~Ionde spirituel, qu'avec des espritsveulent pas dvoiler les souillures de leur cur, A ces mots, lessemblables lui, qui portent cette doctrine dans les ides de sesRforms, qui taient pnsents, s'enfuirent, les uns riaient et sepenses, ct le dtoul'nent de cherchel' regarder en lui-mme'etmoquaient, les autres taient tonns el cependant approuvaient. s'examiner.Ensuite, s'approcllrent de moi quclques autres qui avaient t562. J'ai demand, dans le !fonde spirituel, beaucoup de< a i t . la_ mmc glis~; mais qui, ayant demeul' dans des pays /1 (' Rfo_~~ pourquoi ils n'avaient pas fait la pnitence actuelle,o il y avait des Rforms, avaient fait d'aprs un usage solennel lorsque cependant cela tait enjoint, tant dans la Parole que dansparmi eux non pas une Confession spciale, comme leurs frbres Je Baptme, et aussi avant la Sainte Communion dans toute!! leurs ailleurs, mais seulement une Confession commune devant leurglises; et ils m'on t fait diverses rponses; LES UNS: Qu'il suffit guide spirituel; ceux-ci dirent qu'ils n'avaient jamais pu se sonde la Contrition, accompagne de la Confession de lvres qu'on deI" dcouvrir et divulguer leurs maux actuels, ni les secrets deest pcheur. D'AUTRES: Qu'une telle pnitence, parce qu'elle est leUl' vense, et qu'ils sentaient cela au~si rpugnant et aussi effaite par l'homme agissant d'prs sa volont, ne concide pas ft'ayant, que de vouloir franchir le foss d'un rempart, Oil se tientavec la Coi universellement reue. D'AUTRES: Qui est-ce qui peut en armes un soldat qui crie: N'approche point. D'aprs ce qui s'examiner quand il sait qu'il n'est que pch? Ce serait comme prcde, il est maintenaant vident que la Pnitence actuelle est si l'on jetait un filet dans un tang plein de bourbe depuis le fondfacile chez ceux qui l'ont faite quelquefois, mais trsrfractail'ejusqu' la surface, et l'empli d'insectes malfaisants. " D'AUTRES: pour ceux qui ne l'ont pas faite. Qu i estce qui peut regarder en soi si profondment, qu'il y voie563. On sait que l'Habitude fait une seconde nature, et que le pch d'Adam, d'Olt tous ses maux actuels ont jailli? Ces maux par sUite ce qui est difficile l'un est facile l'autre; de mme n'onti1s pas t lavs en mme temps qne ce pch par les eaux aussi s'examiner, et confesser le rsultat de l'examen; qU0i dedu b",aplme? N'ont-ils pas t effacs et couverts par le mrite du plus facile pour un journalier, un porte-faix et un mtayer, que.deCh rist? Que devient alors la pnitence, sinon une. imposition qui travailler des bras du matin au soir, tandis qu'au contraire untro uble grivement. les consciences timores? Ne sommes-noushomme lev aux honneurs et dlicat ne pourrait pas se livrer aupas d'aprs l'vangile sous la grce, et non sous la dure loi de lamme travail pendant une demi-heure sans lassitude et sans sueur!pnitence? etc. " QUELQUES-UNS m'ont dit que, lorsqu'ils cherchent Il est facile un coureur de faire avec un bton el des souliers l s'examiner, l'effroi et la terreur s'emparent d'eux, comme s'ils.[' 50. 94 LA VRAIE RELIGION CHRTIENNE. 95 :gers une course de plusieurs milles, tandis qu'un homme habitu mins qui conduisent la rationalit, l'un d'aprs le Monde, j'autre aller en voiture peut peine courir lentement d'une rue dans d'aprs le Ciel; celui qui est devenu rationnel et moral d'aprs le une autre. Tout artisan qui se plait son ouvrage l'accomplit faci Monde, et non aussi d'aprs le Ciel, n'est rationnel et moral que lement et de bon cur, et quand il le quille il dsire le reprendre,-de bouche et de geste, et en dedans c'est une bte brute, et mmetandis qu'un autre du mme mtier, mais indolent, peut difficile une bte froce, parce qu'il fait un avec ceux qui sont dans l'enfermenttre contraint se mettre 11 l'uvre: pareillement tout fonc~ o tous sont tels; mais celui qui est rationnel et moral aussi d'aprstionnaire, et tout homme d'tude. Quoi de plus facile celui quile Cie! est vraiment rationnel et moral, parce qu'il l'est en mme s'applique la pit, que de prier Dieu et quoi de plus diffiCIletemps d'esprit, de bouche et de corps; au dedans du rationnel et dupour celui qui s'est livr l'impit? Quel est le prtre qui, pr moral il y a, comme me, un spirituel qui met en action le lIa chant pour la premire fois devant un Roi, n'est pas intimid?turel, le sensuel et le corporel, celui-l fait lin aussi avec ceux quirr.ais aprs qu'il s'est remis, il continue avec assurance. Quoi de~ont dans le Ciel: c'est pourquoi il ya l'homme rationnel et moplus facile l'homme-ange que d'lever les yeux au Ciel, et ral spirituel, et aussi l'homme rationnel et moral purement na l'homme-diable que de porter ses regards vers l'enfer? Cepen turel, et l'lin n'est pas distingu de l'autre dans le Monde, surlout dant si celui-ci est hypocrite il peut pareillement lever les yeuxsi l'hypocrisie est passe en habitude; mais les Anges dans le Ciel vers le Ciel, mais son cur est l'oppos: la fin proptel' quemles distinguent aussi facilement qu'on distingue les colombes (pour laquelle il agit), et par suite l'habitude, font la trempe ded'ave.e les hiboux, et les agneaux d'avec les tigres. L'homme pu l'homme, rement naturel peut voir lei maux et les biens chez les autres, etmme reprendre ceux chez qui ils sont; mais com~.JL_.!le s~~~tni regard illtrieurement, ni scrut, il ne voit aucun marchez Celui qui n'a jamais fait pnitence, Olt qui ne s'est jamais ~~':" lui, et si un autre en dcou're un, il le voile au moyen de son ra gal'd intriew'E!Jent ni scrut, ne sait pas enfin ce que c'est tionnel, comme le serpent cache sa tte dans la poussire; et il s'en que le mal qui damne, ni ce que c'est que le bien qui sauve. fonce dans ce mal, comme le frelon dans le fumier. Voil'Ue qu~l~tl~ plaisir dn mal, qui enveloppe cet homme, comme le brouillard 564. Comme dans le Monde Chrtien Rform il en est peu qui couvre un marais, et absorhe et touffe les rayons de la lumire; fasssent pnitence, c'est pour cela qu'il a t ajout ici, que celui le plaisir infernal n'est pas autre chose; ~__plaisi! ~I!_'.!!al est __ i qui ne s'est ni regard intrieurement, Il.i scrut, ne sait pas enfinexhal de l'enfer, et i!!.!l.~e chez tout homme, mais dans les planles ce que c'est que le mal qui damne, ni ce que c'est que le bien quides pieds, le dos et l'occiput; mais s'il est reu par la tte dans le sauve; car il n'a pas une religion qui le conduise cette connais sinciput, et par le corps dans la poitrine, l'homme est asservi sance; en effet, le mal que l'homme ne voit pas, ne connat pas l'enfer; et cela, parce qUf.le cerveau humain a t destin l'en et ne reconnalt pas, demeure, et ce qui demeure s'enracine def. tendement et la sagesse de l'entendement, et le Cervelet ~Juo- plus en plus, jusqu' obstruer les intrieurs du mental, ce qui2. l.nt et l'amour de la volont; de l vient qu'il y a deux Cer fait que l'homme devient d'abord naturel, ensuite sensuel, et eufinveaux. Mais ce plaisir infel'Oal est cOrI'ig, rform et retourn corporel, et dans l'lin ou l'autre de ces tats il ne connat aucununiquement par le Spirituel rationnel et _moral. mal qui damne, ni aucun bien qui sauve; il devient comme un 565. Il va tre donn, comme suite, une sorte de description arbre qui, plant sur un dur rocher, tend ses racines parmi ses de l'homme rationnel et moral purement naturel, qui considr fentes, et enfiu se fltrit parce qu'il manque d'humeur. Tout~n lui-mme est sensuel, et qui, s'il continue, devient corporel 011 homme bien lev est rationnel et moral, mais il y a deux che- ~harnel; mais celle description sera faite en une escluisse com... 51. "(j1J( 96 LA VRARELIGION CHRtTIENNE. 97 pose de diverses parties. - Le ~ensuel est le dernier de la vie dnau demier rang, sous la dilenJltllc~ d~s intrieurs; mais chez menlal de l'homme, il est adhrent ct cohrent allx cinq sens de l'homme insens ils sont au premier rang, et ils dominent. S,i lesSOli corps. - Est dit homme sensuel celui qui porte des jugements sensueis sont au demier rang, par eux est ollvert le chemin vers au sujet de tontes choses d'aprs les sens du corps, et qui ne croit l'entendcment, et les vrais sont perfectionns pal' le mode d'ex que ce qu'il peut voir des yeux et toucher des mains, disant que t l'action. Ces sensuels sont trs-prs du Monde, et ils admettent ces objels sont quelque chose, et rejetant tout le reste. Les int- les closes qui viennent du monde, el les criblent pour ainsi dire. rieurs de son mental, qui voient d'aprs la Itnr.ire du Ciel, ont - L'homme pal' les sensuels G.Qmmllili'lue avec le Monde, et PQ!.-kst ferms, de sorte qu'il n voit rien du vrai qui appartient auratio nnels avec le Ciel. - Les sensuels fouruissent les choses qui --- ---.Ciel et l'glise. Un tel homme pense dans les extrmes, el non servent aux intrieurs du mental. Il y a des sensuels qui four-intrieurement d'aprs quelque lumire spiriluelle, parce qu'ilJJissent la partie intellectuelle, et des sensucls qni fonrnissent est dans une paisse lueur naturelle; de l vient qu'inlrieure-la partie volontaire. - Si ~pensc n'est pas leve audesslls desment il est contre les choses qui concernent le Ciel et l'glise, sensuels, ['homme a peu de sagesse, L'bomlllc, quand sa pensequoiqu'extrieurement il puisse parlel' pour elles avec al'deur,est leve au-dessus des sensuels, vient dans une Il~r ~s selon son espoir d'obtenir par elles domination et opulence. - Lesclaire, et eufin da Ils une lumire cleste, et alors il pcroit~ Savants et les l'udits qui se sont confirms profondment dans choses qui dflu~nt du Ciel. - Le dernier dc l'entcudement esl leles faux, et plus encore ceux qui sont confirms contre les vraisscie;;ifiq.~;Tr;celie deruier de la loloot est le plaisir sen-de la Parole, sont plus sensuels que les autres. - Les hommes sen- suel. suels raisonnent avec rjguelll' et adresse, parce que leur pense 566. L'homme, en tant qu'homme naturel est scmblable la est si prs de leur parole, qu'elle est presqu'en elle et commebte, il prend l'image de la bte pal' sa vie; c'est pOtlreela qu'au- dans leuI's lvres, et parce qu'ils placent toute intelligence dans tour de tels honlfltes dans le Monde spirituel il apparat des b;es la parole pro'enant dc la mmoirc seule; puis, ils peuvent, adroi- de toute espce, qui sont des eonespolldances; cal', considertement confirmer les faux, et aprs les avoir confirms, ils les en lui-mme, le naturel de l'homme est purement animal; mais croient des 'l'ais; mais ils raisonnent et confirment d'aprs les il-comme le' spirituel y a t ajoul, il peut deleuir homme, et s'il lusions des sens, pal' lesquels le vulgaire se laisse prendre cL per- ne le devient pas d'aprs la facult qu'il en a, il peut contrefail'e suader. - Les hommes sensuels sont plus russ ct ont plus de ma-l'homme, mais il n'est toujours qu'une ble parlante; cal' il padelice que tous les autres, - Les avares, les adultres et les fourbes d'aprs le rationnel naturel, mais il pense d'aprs le vertige spi-sont principalement sensuels, lors mme qu'3ux yeux du lIonde rituel; il agit d'aprs la morale naturelle, mais il aime d'aprs le ils paraissent ingnieux. Les intrieurs de leur mental sont salessa lyriasis spirituel; ses acles, aux yeux de l'holllme rationnelet cOl'l'ompus; pal' ces intrieurs ils communiquel]t avec les en- spirituel, ne sont que comme la danse de celui qui a t piqu defers: dans la Parole ils sont appels morts. - Ceux qui sont dansla tarentule, et qu'ou nomme danse de Sl-Vite ou de Sl-Guy. Quiles Enfers sont sensuels et d'autanl plus sensuels, qu'ils sont dans ne sait qu'un hypocrite peut parler de Dieu; un voleur, de sinc-des enfel's plus profonds: la spb~Ie des esprits infernaux se con- rit ; un adultre, de chastet, et ainsi des autres; mais si l'hommejoint avec le sensuel de l'ho~mJC par derrire; et dans-la lumire n'avait pas la facult de fermer et d'ouvrir la porte entre les pen-du Ciel l'occiput parait excav. - Ceux qui raisonnaient d'aprs lesses el les paroles, et entre les intentions et les actions, et s'ri n'ysensuels seuls taient appels par les anciens les selllenls de avait l pour portit!' la prudence ou l'astuce, il se prcipiteraitl'Arbre de la science. - Les sensuels doivent tre au dernier rangavec plus de frocit qu'aucune bte sauvage dans des acles cl'i-et non au premier; et, chez l'homme sage et intelligent, ils sont minels et atroces; mais cette porte est ouverte chez chacun aprs~7 11 52. 98LA VRAIE RELIGION CHRTIENNE.99 la mort, et alors chacun se montre tel qu'il a t; toutefois le m mon esprit, de la pl3ce, et j'allai dans la Ville, et je dis de nouveau; ct Faites Pnitence et croyez au Christ, et vos pchs seront remis, chant est tenu dans un lien par les chtiments et les prisons dans l'Enfer, c'est pourquoi, bienveillant LecteUl', regarde-toi intrieuet ,"ous serez sauvs; sinon, vous prirez; le Seigneur Lui-lIme rement, va la recherche de tel ou tel mal chez toi, et repouslleD'a-t-i! pas prch la pnitence pour la rmission des pchs, et Je par motif de Religion; si c'est par un aut re motif ou une autre'que l'on crt en Lui? N'a-t-il pas ordonn aux disciples de pr cher la mme chose? Une complte scu!:Ht~ vie n'est~Ie fin, ln ne le repousses que pour qu'il ne se manifeste pas devant Je Monde. .,..- . - --- pas la suite du dogme de votre foi? Mais ils dirent: .. Que si567. A ce Chapitre seront joints le~ MMORABLES suivants:lgnifie ce verbiage? Le fils n'a-t-il pas satisfait? Le Pre n'a-t-il pas imput celle satisfaction du Fils, et ne nous a-toi! pas justi) fi~, nOlis qui y avons cru? Ne sommes-Ilous pas conduits ainsiPREMIER MMORABLE. Je fus saisi subitement d'une maladie presque mortelJe; toute ma Tle tait pesante; une fume pes( par l'esprit de grce? n~ lors qu'esl-ce q_~e Je pch e1!...!~~s? tilentielle t'ut envoye de la Jrusalem qui est lIppele Sodome etDs lors qu'est-ce que la mort a de cOlllmun avec nous? Com :gYPle, - Apoc. XI. 8; - j'tais demi-mort souffrant cruelle prencs~tllcct vangile,- toi, prcheu-~ du pch et de la pni ment, j'attendais ma dernire heure; je restai ainsi lendu dans e tence? Il Mais alors il sorti_~_~iel une voix qu.i.J!it: (( Qu'est-ce mon lit pendant tl'ois jours et demi; tel tait devenu mon esprit,) que laJQi de l~i~~p~_~_~nt, sinon une foi morte? La lin vient, la et par 5uile mon COl'ps: et alors j'entendis autour de moi des voixfin vient sllr VOLIS, qui tes en scurit, irrprochables il vos y~x.t justifis dans votre foi, sataf!s ! li Et au mme Jristaut un gouffre de gens ql,li disaient: Le voici tendu mort dans la place "de notre. Ville, celui qui prchait la Pnitence pour la rmission des pchs. s'ouvrit au milieu- de la ville, et il s'agrandit, et les maisons tom et le seul Christ homme. " Et ils demandaient quelques ecclbrent les unes sur les autres, et ils furent engloutis; et hientt siasti(~lIes. si celui-l lait digne de la sl~pulture. Ils rpondirent: il sortit de cc vaste gouffre une eau bouillonnante, et elle inonda Non; qu'il reste tendu, et qtt'il soit en spectacle. Et ils allaient,c.elle dvastation. l'c'enaienl, se moquaient. Voil, d'aprs la vrit, ce qui m'est Lorsqu'ils furent ainsi submergs et qu'on les vit inouds, je arri", lorsque j'expliquais le Chapitre XIe de_I~Apocatyp~e. Ondesirai savoir quel tait leur SOl't dans l'abme; et il me fut dit du entcndit alors ces moqueurs prononcer des paroles sur lesquellesCiel: .. Tu vas voil' et entendre. Il Et alors les eaux dont on les Ils appuyaient fortement, snl'tout celles-ci: Comment penHm(1 avait vu inonds disparurent de devant mes yeux, cal' les eauxfaire Pnitence sans la foi? Comment le Christ homme peut-il ~ans L~J'Io~lde Spirituel sont des Correspondances, et apparaissent tre ador comme Dieu? Pnisque nous sommes sa uvs gratuitepal' suite :Jutour de ceux qui sont dans les faux; et alors je les vis ment sans aucull mrite de notre part, qu'est-il besoin d'autre dans 4n Fond sablonneux oit taient des monceaux de piel'res, chose (Ille de celle foi seule, qlle Dieu le Pre a envoy son Fils,entre lesqucls ils couraient; et ils se lamentaient de ce qu'ils ponr ter la damnation de la Loi, nous imputer son mrite, et avaient t prcipits de leuI' grande Ville; et ils disaient, en vo ainsi devant Lui nous justifier, el nous absoudre des pchs parcifrant et en cl'iant: Pourquoi cela nous est-il arriv? Par notre la dclaration d'un Prtre, et alors nous donner l'Esprit Saint, quiFoi ne sommes-nous pas nets, purs, justes, saints? Par n;;Ll'e-F~i opre tout bien en nous? Ces choses ne sont-elles pas conformes ne sommeS-IlOUS pas nettoys, purifis, justifi:> et sanctifis? " l'criture, el en ontl'e conformes il la raison? Il La foule des asEt d'autl'es disaient: Par notre Foi ne sommes-nous pas de sistants applaudissait cespal'oles. Je les enlendais et ne poU~ais ven us tels, que nous soyons devan t Dieu le Pre rpu ts et con rpondre, parce que j'tais tenQu presqne n~rt; mais ap~~issidrs, et, devant les Anges, dclars comme nets, purs, justes jours ct demi mon esprit reprit ses forces, et je sortis, quant et saints? N'avons-nous pas obtenu la l'conciliation, la propi.. 53. iOOLA VRAIEtiation, l'expiation, et par l n'avons-nous pas t absous, lavs RELIGION CHRltTIENNE. {o1et nettoys des pchs? L~ damnation de la loi n'a-t-elle pas t deux fois dans l'anne, quand vous approchez de la Sainte Comenleve par le Christ? Pourquoi avons-nous donc t jets ici 'munion ; et ensuite quand.Les R.chs, dont vous vous tes avous( comme Iles damns? Nous nvons entendll criel' dans notre grande ~coupables, reviennent, dites-vous vous-mmes: Nous ne vou ) Ville par un audacieux prcheur du pch: Ctoyez au C/I1'ist, et ~ Ions pas faire de pareilles choses, parce que ce sont des pchs faites pnitence; est-ce que nous nOlis n'avons pas cru au Christ en ,.contre Dieu; voil ce que c'est que la Pnitence actuelle. Qui nel croyant son mrile? el n'nvons-nous pns fait pnitence, lorsquepeut cOlllprendre que celui quj-.!1JLi examine p~s et ne l'ail pas sesnOliS avons confess que nous tions pcheurs? Pourquoi ce malpchs, r~~~~.!!lLseLP~Qs? En eR'et, tout mal par naissanceheur nOLIs est-il donc arriv?" Mais alors on entelldit SUI' le ct) est lIlI plaisir, car c'est un plaisir de se venger, de commellreune voix qlli leur dit: "Connaissez-volis un seul des p~s dans " scorlalion, de voler, de blasphmer, et sllrtout de da.miner d'a) l~squ~ls vOIl5~~es? Vous tes-vous jamais_ e~.!!!lns? Avez-vous I} prs l'amour de soi. N'est-ce pas le plai~ qui fait qu'Oit ne "oit) fui par consquent quelque mal comme pch contre Dieu ? Or~.pas de III 11 1 dans ces actions; et s'il arrive que l'on dise que ce sont( celui qui ne fllit pas un mal comme pch, est dans ce mal. Le des pchs, le plaisir que vous en resseutez ne vous les fait-il pas1 pch n'estil pas le diable? Vous les donc du nombre de ceux dontexcuser? Bien plus, vous avez recours des faux pour l'OUS con) le Seignl~ur dit: Alors vous commencetez dire: Nous iwonsfi~l~leUllle ce ne sont pas des pchs; et ainsi vous restez rlans .ces : mal1grf devant Toi, et ItOUS avons bu, et dans nos places tu as pchs) et ensuite vous les commettez plus qu'auparavant; et cela,1 en!>ei,qn. Mais il dira: Je VOllS dis que je ne sai$ d'oit vous tes,~u r..~int de ne pas savoir ce que c'est qu'un pch, ni mme.,s:il ret'ez-volts de Moi vous tous, ouvriers d'iniquit. - Luo, XIII, ell exi~le. Il en est tout aulremeut pour celui qui fait la pni 26, 2; - COloTlIne :lussi u nombre de ceux dont il est parl dans tence actuelle; ses maux qu'il a conuus et reconnus, il les appelle Mauhiell, - VII. 22, 23, - Allez-vous en donc, chacun en son lieu; ( pchs; et pour cette raison il commence les fuir, les avoir en vous voyez des ouvertures dans ces cavernes, entrez-y; et il yaversion, et enfin . tro~l'er _dsagrable l~ p~isir de ces ma~x; sera donn ;', cllacun de 1'01lS sa [:tehe remplir; et alors chacun) et plus cela a lieu, plus il voit et ainle les biens, et enfin il en sent recevl'a de la l.olll'l'itlJre propOl'tioll dl: l'on [l'avail ; sinon, la faimle p1:lisir, qui est le plaisir des anges du ciel: en un mot, auLant vous forcera toujours eult'er ... l'Qom me rejette derrire lui le diable, a.utll.!lt il. est adopt par'le Ensuite u!!..!!.. voix du ci!)..!. s~ fit !lnt_~_dl'e, l, sur celle terre, ~i Seigneul', et il esl par Lui instruit, conduit, dtourn des maux et ({uriques-uns qui araiei:l l hors de celle grande Ville, et des tenu dans les biens; voil le chemin, et il n'en est point d'autre,quels il est aussi parl, - Apoc. Chap. XI. -J3, - et elle lellr dit ponr aller de l'enfer au Ciel. Il C'est une chose tonnante que leshauleulent: Gardez-rous, gardez-vous de la cOllsociation :lI'ec de Q~orn~.B:::aient greffe en eux, pour la Pnitence actuelle, IJnesemblables gens; ne pOlirez-vous pas comprendre que les maux,r sorte de rpuguance, d'hsitation et d'aversion, qui est si grande,qui sout appels pchs et iniquits) l'elJdent l'homme immondequ'ils ne peuvent se rsoudre ni s'examiner, ni voir leurs pet impur? Commentl'homm'~ peulil en tre lav et purifi autrechs, ni les confessel' devnt Dieu; une sorte d'horreur les saiment que par la pnitence actuelle et pal' la foi au Seigneur sit lorsqu'ils se proposent de le faire; j'en ai interrog plusieurs ) Jsus-Chrisl? La pniea,ctuelle consiste s'examiner, consur ce sujet dans le Monde Spirituel, et tous m'ont dit que c'tait " natre et reconnatre ses pchs, s'avouer coupable, les confes au-dessus de leurs forces. Quand ils apprirent que cependant lessel' de~'ant le S.eig.n~u~, implo.rel d,u secours et !a puissance(Catholique~:Romains le font, c'est--dire, qu'ils s'examinent etJ d'v rsIster, et alllSl a s en a!Jstelll l' et a mener une ne nouvelle .- -_ . --' Onfesse~lIvertement leurs pchs devant un Moine, ils furentet faire tout cela comme par vans-mmes: faites ainsi une ouextrmement tonn~~et d'autant plus que les Rforms ne peuvent le faire secrtement devant Dieu, quoique cela leur soit ga 54. 102LA VRAIERELIGION CHRTIENNE.i03 lement enjoint avant que d'approcher de la Sainte-Cne; et queI rieres. Il Et quelques-uns disent: Nous avons donn aux pau ( ques-uns de ceux qui taient prsents en _Qherchrent~~_r~son,res,secouru les indigents, lu des livres de pit et aussi la Pa ) et ~!s tro~vrent q~~ la ~~QL~ule tait la -E3use de cet Etat d'imole, et fait plusieurs autres choses semblables. Il Mais aprs qu'ils 1 pnitence el de ceUe disposition du Cur; et lors- il Tur "futse sont ainsi exprims, de~~g~s ~e .. prsentenL et disent: ( Toutes 1 donn ~e voir que ceux des Catholiques-Romains qui adorent le ces choses que vous avez rappol'tes, vous ~s avez fai tes dans les ) Christ, et n'invoquent pas les saints, sont sauvs. Externes, mais vous ignorez encore quels vous tes dans fes In Aprs cela, on enten~it comme un coup de tonnerre, et un6 lmes; mai!l_LenanL vous Les des Esprits dans un Corps- su]"lsta'nvoix qui, parlant du Ciel, disait: (1 Nous sommes dans l'tonne 'el, et l'EsprLt est votre homme Interne; c'est( lui; qui en vous.ment; dis l'Assemble desC~rms.: Croyez au Christ el ense cc qu'il veut. et veut ce qu'il aime; et c'es l le plaisir ~efaites pnitence, et vous serez sauvs. l, Et je le dis, et j'ajoutai; ~ vie; tout homme, ds l'enfance, commence la vie par les Ex Il Le BAPTME n'est-il pas un SACnE~!ENT IlE PNITE:'lCE, et parternes, et apprend agir moralement eL parler avec intelligence;suite l'[ntro~uctjon dans l'glise? Que promettent les Parrainset quand il s'est fait une ide du Ciel et de la hatitude cleste, ilpour celui qui va tre baptis, sinon de renoncer au diable et commence il prier, frquenter les temples, assistel' aux solenses uvres? La SAINTE-CNE n'est-elle pas un SACREMENT DE Pnits du culte, et nanmoins cachel' les maux dans le sein de sonNITENCE, et par suite l'Introducliou dans le Ciel? Ne dit-on pas'entai, lorsqu'ils jaillissent de leur source native, et anssi les aux communiants de faire entirement pnitence avant de s'envoiler ingnieusement par des l'aisonnemenls provenant d'illuapprocher? Le CATCIIISME, Doctrine Universelle de l'glise Chrsions, au point que lui-mme ne sait pas que le mal est le mal; et tienne, n'enseigne-toi! pas la pnitence? N'y est-il pas dit dans alors les maux ayan t t voils et comme couverts de poussire,; - les six prceptes de la Seconde Table: Tu ne feras point leI et tel il n'y pense pLus, prenant seulement garde qu'iLs ne .. S.e mop.t':.ent ~l ? et il n'est pas diL: Tu feras tel et tel bien. Par l~ ~ous poupas devant le Monde; ainsi il s'applique senlement une vie mo vez savoir que, a~tallt quelqu'un renonce au !Jal el le dteste. au rile dans les xtel'lles, et devient par consquent lin homme dou tant il affecliol1ne et aime le Bien, et qu'auparavant il ne sait pas ble, il devient agneau dans les externes, et loup dan's-les"- internes, ce que c'est que le Bien, ni mme ce que c'est que le Mal. et comme une b-oid'or dans laquelle il y a du pois~; il dVient568. SECOND MMORABLE. Quel est l'homme pieux et sage, qui comme un homme ayant la respiration infecte, qui tient dans sa ne veuille savoir le sorL de sa vie aprs la mort? C'est pourquoi. bouche des aromates, pour que son infection ne ~oit pas sentie par pour qu'il le sache, je vais mettre ici en vidence ce ql1i se p:lsse Jceux qui sont prs de lui; et il devient comme une peau de rat en ~neraI. Tout ho.mme aprs la mort, ds qu'il sent qu'il vit en lparfume.Vous venez de dire qne vous avez vcu moralement, et core et qu'il est dans un autre Monde, et ait, en ces choses, t semtres disent: ce Nous avons frquent les temples, entendu des blable oil:ehommeE'xLer~~-?- Si -vous le croyez, peut-tre vousmesses, bais les statues des saints, et fait genoux beaucoup d~; 'rompez-vous. 11_ a~~elails rp"o_ndent~ ce Qu'~~t-~ q~'hom!!!e 55. ;'1tOiLA VllAIERELIGION CHRTIENNE.t05Intel'ne? Est-ce que cel homme et l'homme Externe ne sont pas 10rsque le Corps matriel a t enlev, et qu'ainsi la COllverlllreu;;-seul et mme homme? Nous avons appris de nos Ministres, que eu le vtement de l'esprit a t eloi!!,n, les plaisirs de l'amour etl'homme Inlerne JI'est autre chose qlle la Foi; el que la pit deles charmes de la penstle sont pleinement senlis et perus, et,la bouche et la moralit de la vie en ~onl les signes, parce qu'elles 'chose tonnante, parfois comme des odeurs; de l vient que tous,en sont l'opration. Les Anges leur rpliquent: (1 ~_Xl?i s.'l1~i ans le Monde spirituel, sont consocis selon leurs amours, dans{ l!Jue est dans l'hommell!!-~E~e, la Cl.arit paJ~illement, et par -le Ciel selon les amours clestes, et dans l'enfer selon les amourssuite il y a oans l'homme Externe la Fidlit et la Moralit Chr infernaux; les ooeurs, dans lesquelles sont changs les plaisirs desfennes; mais si les convoilises sus nollces restent dans l'homme amollrs dans le Ciel, sont loutes senlies comme de douces et suaves c1nt~~, ainsi daus la volont et par suite dans la pense, par condeurs, d'agrables exhalaisons et de dlicieuses perceptions, telles squent si vous les aimez i!ltrieure!n_enl, et que cependant VOliS qu'on en sent dans les jardins, les bosquets, les champs et les fo agi~;siez et parliez autrement dans 1es-,.x ternjl , alors rhez 'ous lerts, le malin, dans la saison ou printemps; mais les odeurs, dansrmal est au-deslius ou bien, et le bien est au-dessous du mal; c'est lesquelles sont changs les plaisirs -es amours de ceux qui sont pourqlloi, de quelque rllanii're que vous parliez d'aprs l'entendedans l'Enfer, sont senties comml' des odeurs infectes, fdides et_ment ot que VOliS agissiez o'aprs l'amour, le mal est il l'jnt..!:i~ur, puantes, telles que celles oe latrines, de carlaVl'es ct d't:Jngs remet ce llIal esl ainsi oOllvert d'lIn voile; et alors vous les commeplis de brindilles el de fange; et, ce qui est tonnant, les diables) des singes adroits qui font ds actes semblables 11 cellx des bommes,elles satans les sentenl comme des odeurs de baume, d'aromates _ mais dOllt le cur en est bien loign. Quant il voIre homme Inet d'encens, qui rjouissent leurs narines et leurs curs. Dans le terne, dont vous ne savez rien, parce que VOliS ne vous tes ~~sMonde naturel il a aussi t donn aux bles, aux oiseaux et aux ver examins, el n'avez pas fait pnitence aprs examen, voliS verrezmisseaux d'tre consocis selon les odeurs, mais il ne l'est quel il esl, aprs le temps voulu, quand 'OUS serez dpouills dedonn aux horiJlIles qu'aprs qu'ils out dpos lellrs corps comme , l'homme Extern, et introduits dans i,[h.?mme Int~; et quanddpouilles. De l vient que le Ciel a t oisflo~ en ordre trs-dis cela arrivera, VOliS ne serez. plus reconnus par vos consocis, ni tinctemenl selon toules les varits de l'amour du bien, et l'Enfer ~ par vous-mmes ... - J'ai Vll d~s hommes-moraux, mchants alors d'aprs l'oppos selon tonIes les varits de l'amour du mal; c'est COllllne des btes froces, regardant le prochain avec des yeux me cause de 'celle opposition, qu'entre le Ciel et l'Enfer il y a un1 naants, brlant d'une haine mortelle, et blasphman_t_I!!!~!. qu~i.!s( Gouffre, qlli ne peut tre franchi; car ceux qui sont dans le Ciel avaient ador dans leur hommc Externe. - Apr~ qu'ils ont enne peuvent supporter aucune odeur de l'Enfer, parce qu'elle excite tendu ces choses, ils ~e retirent, et alon~ les Anges disent: Vous en eux la nause et le vomissemenn l, et les expose lomber en verrez par la suite le sort de votl'e vie; car bientt l'homme Ex dfaillance s'ils l'attirent; il en est de mlue pour ceux qui sont terne vous 'sera t, et vous eutrerez dans ,l'homme ln~., qui dans l'Enfer, s'ils traversent le milieu de ce Gouffre. Je vis une maintenant esl 'otre Esprit,.)- . fois un diable qui apparut de loin comme un lopard; - il avait 569. TaOISIEMF: -JfE~lO;'BLE. Chaque Amour chez l'homme t vu quelques jonrs auparavant parmi les Anges du dernier Ciel, exhale un plaisir par lequel il se fait sentir, et il l'exhale premi et il possdait l'art de se faire Ange de lumire; - il traversa le rement dans l'esprit, et par suite dans le corps, et le plaisir de milieu du gouffre, et se tint entre deux oliviers, et ne sentit au ch:lque amOllI' de compagnie avec le c~arme de sa pen6e fait la cline odeur oppose: sa vie; cela provenait de ce qu'il n'y avait pas vie de l'homme: ces plaisirs et ces charmes Ile sonl seuth; qu'obsd'Anges prsents; mais ds qu'il s'en prsenta, il fut saisi de con curmentpar l'IIOUlme, tant qu'il vit dans le Corps naturel, parce vulsions! et tomba ayanttou tes les jointures contractes, et alors que ce corps les absorbe et les mousse; mais aprs la mort, il parut comme un grand serpent se roulant en anne aux et se pr 56. 106LA VRAIERELIGION CHRTIENNE. 107 cipitant 'enfin travers le Gouffre, et il fut reu par les siens, et jet struit sur le Ciel et sur l'Enfer; CIlERCHE ET APPRENDS CE QUE dans une Caverne, o l'odeur infecte de son plaisir le rappela EST QUE LE PLAISIR, ET TU CONNATRAS. )) Et aprs avoir ainsi parl, la vie. Une autre fois je vis un Satan puni par les siens; j'en de lAnge fut enlev. Alors l'esprit novice dit en lui-mme: Queftmandai la cause, et il me fut dit, qu'ayant bouch ses narines, il ,ignifient ees paroles: Cherche et apprends ce que c'cst que le s'tait approch de ceux qui taient dans l'odeur du Ciel, et qu'illaisir, et tu connatras ce que c'est que le Ciel, et ce que c'est lait revenu, et avait rapport avec lui celle odeur sur ses vtee l'Enfer, et quels ils sont?1) Peu aprs, quittant ce lieu, il alla ments, Il est quelquefois arriv qu'une puanteur cadavreuse,e tOIlS cts; et, s'adressant ceux qu'il rencontrait, il leur disait: sortie de quelque caverne ouverte de l'nfer, eilleut'ail mes naDites-moi, je vous prie, s'il vous plat. ce que c'est que le plairines' et excitait en moi le vomissement. D'aprs ces dtails on r. n Et les uns disaient: cc Quelle question nous fais-tu l? Quipeut voil' nourquoi dans la Parole l'Odorat signifie la pe..ception, gnore ce qlle c'est que le Plaisir? N'est-ce pas la joie '1 l'allcar il ei)L uit trs-souvent que Jhovah a odor l'odenr agrable l'esse? Un plaisir est donc un plaisir, l'un aussi bien que l'autre, des Holocaustes; il Y est dit aussi que l'Huile d'onction et les ous ne connaissons point de diffrence, Il D'autres disaient: Il LeEncens taient prpars avec des aromates; et que, vice vers', il laisir est le rire du mental, car lorsque le mental rit, la face estavait t command aux fils d'Isral de porter hors du camp ceaie, le langage joyeux, le ~este plaisant, et l'homme tout entierqu'il y avait d'immonde dans le camp, et de faire un tl'OU en terre'dans le plaisir. " llais d'autres disaient: Il Le Plaisir n'est autrepour leurs excrments, et de les couvrir, - Dcutt'. XXUl.U, 15; ihse que d'tre en festin, et de manger des mets dlicats, de boire- c'tait parce que le Camp d'Isral reprsentait le Ciel, et que le 'et de s'enivrer avec un vin gnreux, et alors de causer de chosesDsert hol's du camp reprsentait l'Enfer.diverses, et surtout des jeux de Vnus et de Cupidon. " Aprs avoir570. QUATRIEME MEMORAIlLE. Un jour je conversais avec un,ntendu ces paroles, l'Esprit novice indign se dit en luimme:E~lJrit novice qui, lorsqu'il tait dans le Monde, avait beaucoup Ces rponses sont grossires et inciviles; ces Plaisirs ne sont ni lemdit sur le Ciel et sur l'Enfer; par Esprits novices sont enten iel ni l'Enfer; que ne puis-je trouver des sages!)) Et il quitta eesdus les hommes nouvellement dcds, qui, parce qu'ils sont alors sprits, et alla la recherche d'Esprits sages; et alors il fut vuhommes spirituels, sont appels Esprits. Celui-ci, ds qu'il fut al' un Esprit an~lique, qui lui dit: Je perois que lU es embrasftentr dans le Monde spirituel, commena mditer, comme auu dsir de savoir ce qui est l'Universel du Ciel et l'Universel de paravant, sur le Ciel el snI' l'Enfer; et il se sentait dans l'all l'Enfer; et comme cet universel est le PLAI'SIR, je le conduirai surgresse, quand c'tait sur le Ciel, et dans la tristesse ({ullnd c'taitne Colline, o s'assemblent chaque jour ceux qui scrutent les Ef sur l'Enfer. Lorsqu'il eut remal'qu qu'il tait dans le Monde spi 'ets, ceux qui recherchent les Causes, et ceux qUt examinent les rituel, il demanda aussil! o tait le Ciel et o tait l'Enfer, et ins ; l, ceux qui scrulent les Effets sont appels les Esprits des aussi ce que c'tait que le Ciel et l'Enfer, et quel laitl'un et l'au'" I~iences, et abstractivement les Sciences; ceux qui recherchent les tre; et on lui rpondit: .. Le Ciel est au-dessus de ta Tte, et l'En :Causes SOl1t appels les Espri ts de l'intelligence, et abstractive fer est sous tes pieds; car maintenant tu es dans le Monde des 'jnentles Intelligences, et ceux qui examinent les Fins sont appe esprils, qui tient le milieu entre le Ciel et l'Enfer; mais ce ques les Esprits de la, sagesse, et abstractivement les Sagesses; di c'est que le Ciel et quel il eSl, et ce que c'est que l'Enfer et quel il :hctement au-dessus d'eux, dans le Ciel, sont les Anges qui d'aprs est, nous ne pouvons te le dire en peu de mols. " Et alors, comme s fins voient les causes, et d'aprs les causes les effets; c'est d'a il brlait du dsir de connatre, il se jeta genoux, et il prial's ces Anges que ces trois Assembles ont l'illustration. Il Alors, Dieu avec ferveur, afin d'tre instruit. Et voici, un Ange appa renant l'Esprit novice par la main, il le conduisit sur la Colline,et rut sa droite, le releva et lui dit: Tu as suppli afin d'tre'ers l'Assemble compose de ceux qui examinent les Fins) et sont 57. RELIGION CHRf:TNNE,f09iOSLA VRAIE ouloir est quelque chose d'agrable et par consquent qui plait ; appels les Sagesses, L'Esp,rit novice leur dit: cc Pardonnezmoi, comme la Volont pousse l'Entendement penser, il n'existe d'tre mont vers vous ; en voici la raison: Ds ma jeunesse j'ai s la plus petite chose de la pense, si ce n'est pal' l'influx du mdit sllr le Ciel et sur l'Enfer, et je suis venu depuis peu dans celaisir de la volont; s'il en est ainsi, c'est parce que le Seigneur Monde; et quelqlles-uns, qui alors me furent associs, m'ont dilet cn action pal' Lui-Mme ail moyen de son influx toutes les qu'ici le Ciel est au-dessus de ma tte, et l'Enfer sous mes pieds;'boses de l'me, et toutes celles du mental chez les rnges, et mais ils ne m'ont pas dit ce qlle c'est que le Ciel et l'Enfer, ni quels:bez les Espl'ilS, et chez les honllnes ; et Il les met en action parils sont; c'est pourquoi, tant devenu inquiet par suite de ma pen 'influx de l'amoul' et de la sagesse, et eet influx est l'activit nime, se constante sur ce snjet, j'ai pri Dieu; et alors un Ange s'ost pr'o pl'ocde tout plaisir, qui dans son origine est appel batisent et m'a dit: CHEncHE ET APPRENDS CE QUE C'EST QUE LE PLAI ude, bOllheur et flicit, el dans sa drivation, plaisir, charme etSIR, ET TU CONNATRAS; j'ai cherch, mais en vain jllsqu' prsent; srment, et dans un sells universel, bien: mais les E~ri(s deje dematlde donc que vous m'appreniez, si cela vous plait, ce que 'Enfel' changent chez eux toutes choses, ainsi le Bien en Mal, et lec'est que le Plaisir. " A celte demande les Sagesses rpondirent: 'rai en Faux, le Plaisir nanllJoins restant continuellement, car (c Le Plaisir est le tOllt cle la vie pour tous d.lI1s le Ciel, et le toutans la pel'manence du Plaisir ils n'auraient point de Yolont nicle la vie pOlir tous dans l'Enfer; pour ceux qui sont dans le Ciel,e ~ensatioIJ, ainsi point de vie; pal' lil on VOil clairemenl ce que c'est un Plai:.ir du bien et dll vrai, mais pour ceux qui sont dans'est que le Plaisir de l'Enfer, quel il est et d'o il vient, et ce que l'Enfer, c'est un Plaisir du mal et du faux; car tout Plaisir appar 'est que le Plaisir du Ciel, quel il est et d'o il vieul. li Aprstient fi l'amour, et l'Amour est l'tl'e de la vie de l'homme; c'estvoir entendu ces explications, il fut conduit vers la Troisimepourqnoi, de mme qlle l'homme est homme selon la qualit de ssenJ1Jle, o taient ceux qui scrutent les Effets, et qui sont son Amour, de Il'lme il est hornme selon la qualit de son Plaisir; appels les Sciences; et ceux-ci lui dirent;c< Desceuds "ers la l'activit de l'amour fait le sens du plaisir; son activit dansle CielTerre infrieul'e, et monte vers la Terre suprieure, tu y perce est avec la sagesse, et son activit dans l'Enfer est avec la folie, vras et sentiras les plaisirs et du Ciel et de l'Enfer. Mais voici,l'une et l'autre fixe le Plaisir dans ses sujets; or, les Cieux et lesalol's il une certaine distance 'eux s'ouvrit la terre, et, par l'ouEnfers sont dtlns des Plaisirs opposs, les Cieux dans ['Amour duerture montrent trois Diahles qui paraissaient en feu d'aprs lebien et par suite dans le Plai:;ir de bien faire, et les Enfers dansplaisir de leur amoul', el eomme les Anges consocis avec l'Espritl'amour du mal et par suite dans le Plaisir de mal faire; si donc nOvice perce'aient que ces trois diables taient monts de l'Enfertu connais ceque c'est que le Plaisir tu connatras ce que c'estd'aprs llne Prvision Divine, ils leur crirent: N'approchez pas c< que le Ciel et l'Enfer, et quel est l'un et l'autre, Mais cherche, et plus prs; mais du lieu o vous tes, racontez-nous quelque choseapprends encore ce que c'est que le Plaisir par ceux qui rechel'de vos Plaisirs. Et ils rpondirent: li Sachez que chacun, qu'ilchent les Causes et qui sont appels les Intelligences; ils sont iciBoit appel bon ou mchant, est dans son Plaisir; eelui qui e:btsur la dl'oite ... Et jlse retira, et il y alla, et il dit la canse de sonappel Bon, dans le sien; et celui qui est appel Mchant, dans le arrive, et il les pria de lui apprendre ce que c'est quele plaisir; etsien; el on leur demanda: (( Qu'est-ce que votre Plaisir? Ileux, ravis de sa question, lui dirent: Cl C'e:;t .lI1e vrit que celuiIls dirent que c'taitle Plaisir de eommellre seol'talion, de se ven qui connait le Plaisir connat ce que c'est que le Ciel et l'Enfer, et Iel', de voler, de blasphmer; et l'on demanda de nouveau: Quels c1l'homme doit entrer, et qu'il doit subir, lorsque. de Naturel il devous tes aussi comme des btes froces. l) Et peu aprs, quand vient Spirituel; le Premier tat est appel R~;FOR~IATION, et 18 ces diables virent l'Esprit novice avec les Anges, ils furent saisis Second RG~IATION; dans le Premier tat, l'homme par son d'une fureur qui apparut comme le Feu de la haine; c'est pour bomme Naturel regarde vers J'homme Spirituel, et il le dsire; quoi, de peur qu'ils ne causassent du dommage, ils furent replondans le second tat, il devient Spirituel. naturel ; le Pl'emiel' tat gs dans l'Enfer. Ensuite apparurent des Anges qui d'aprs les ~st form par les vrais qui appartiendront la foi, par lesquels il fins voyaient les causes, et par les causes les effets, et qui taient regarde vers la Charit; le Second tat est form par les biens de dans le Ciel au-dessus de ces trois Assembles, et ils furent vusla Charit, et pal' tluxi! entre dans les vrais de la foi; ou, ce qui dans une lumire clatante, qui, se daveloppant par des sinuosits est la mme chose, le Premier tat appartient la pense d'aprs en spirale, pOl'ta avec elle une Guirlande de fleurs en forme ronde, l'entendement, et le Seeond tat appartient il l'Amour d'aprs la et la posa sllr la Tle de l'Esprit novice; el alors de cette lumireVolont; quand le second tat commence et fait des progrs, il se sortit une voix qui lui dit: (( Cette Couronne de Laurier t'est don fait un changement dans le Mental, car il se fait un renversement, ne, parce que tu as, ds ta jeunesse, mdit sur le Ciel et sur parce qu'alors J'Amour de la volont influe dans l'Entendement, l'Enfer...et il le pousse et le conduit penser d'une manire concol'dante t couvenable son amour; c'est pourquoi autant alors le Bien de'amolli: tien t le pl'emier rang, et les vrais de la foi le second, auant l'homme est spirituel, et est une nouvelle Crature; et alol's il gt d'aprs la charit et parle d'aprs la foi, et il sent le bien dea charit. et peroit le vrai de la foi, et il est alors dans le Seigneul" t dans la Paix, et ainsi Rgnr. L'homme qui, dans le Monde. oommenc le Premi~r tat, peut aprs la mort tre introduit 59. IW~I 02LA VRAIERELIGION CHRTIENNE. li 3 dans III Second; mais celui qui, dans le ~Ionde, n'est pas entr t. XII. 28. XXI. 43. Luc, IV. 45. VI. 20. VIII. 1,10. IX. 1 t, 60, dans le Premier tat, ne peut pas aprs la mort tre introduit. ~,XVII. ~1, et ailleurs; - tre engendr par l'eau et par l'es dans le Second, .'linsi ne peut pas tre rgnr. Ces deux Etats .ril signifie par les vrais de la foi, et par la vie selon ces vrais; peuvenL tre compars la progression de la Lumire et de la e l'eau signifie les vrais, on le voit dans l'Apocalypse Rvle, Chaleur pendant le jour dans la saison du printenlps, le Premier0&50, 614, 6HS, 685, 932: que l'esprit signifie la vie selon les au point du jour ou au chant du coq, le Second au mati Il et l'au ivins vrais, cela est vident par les paroles du Seigneur dansrore, et la progression de ce second tat la progression du jourean, VI. 63; par en vrit, en vril, (amen, amen), ilest(c jusqu' midi, et ainsi dans la Lumire et dans la Chalcur, il peut '~nifj que c'est la vrit; et comme ie Seigneur tait la vritaussi tre compar la Moisson, qui d'abord est une herbe verte,,Dme, c'est pour cela qu'il a lant de fois employ ce mol; Lui ensuile croiL en tuyaux et eo pis, et enlin dalis ceux-ci devient Mme est aussi appel Amen, - Apoc. III. U. - Dans la Parole, bl. Puis aussi l'Arbre qui d'abord d'aprs la semence sort de les Rgnrs sont appels Fils de Dieu, et Ns de Dieu