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Horizons Q U O T I D I E N N A T I O N A L 2 e RM À ORAN GAÏD SALAH SUPERVISE AUJOURD’HUI UN EXERCICE NAVAL MARDI 14 NOVEMBRE 2017 - 25 SAFAR 1439 - N° 6265 - PRIX 10 DA SEMAINE MONDIALE DE L’ENTREPRENEURIAT Encourager les jeunes porteurs de projets .PAGE 3 .PAGE 7 .PAGE 24 Les stations régionales de l’EPTV doivent valoriser le patrimoine ww DJAMEL KAOUANE À BECHAR L e ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a affirmé, hier à Béchar, que les efforts déployés au niveau des unités régionales de l’Etablissement public de télévision doivent être poursuivis pour plus de contenus mettant en valeur l’histoire et le patrimoine des différentes régions du pays. Plus qu’un match amical pour Madjer A près quelques jours marqués par une lenteur dans la mise en place d’une campagne électorale animée, porteuse de débats et d’idées, les candi- dats aux élections communales et de wilaya du 23 novembre prochain ainsi que les responsables des partis en lice ont augmenté la cadence pour laisser apparaître les véritables enjeux de la commune comme pierre angulaire de l’édifice institutionnel de l’Etat, mais également comme lieu d’exercice par excellence de la démocratie participative. Après la sortie de l’Algérie de la période sombre du terrorisme, où l’enjeu essentiel était de maintenir l’Etat et ses démembrements, l’heure est actuelle- ment à la consolidation de l’édifice institutionnel et au ren- forcement des conditions de l’exercice d’une démocratie participative. Certes, les regards de la classe politique et des médias sont moins tournés vers ces élections que l’on dit à enjeu local et sans grande répercussion sur la vie poli- tique nationale. Mais à analyser le discours des partis et des candidats en lice et à voir l’engouement local pour ces échéances électorales, il y a toutes les raisons de confirmer le rôle crucial de la commune dans le développement insti- tutionnel et démocratique de l’Algérie. A voir l’activité parti- sane de ce week-end, on s’aperçoit que les partis de tous bords sont presque unanimes à reconnaître la nécessité et les bienfaits d’une décentralisation de la gestion des affaires locales et une implication plus accrue des assem- blées communales dans la prise en charge des préoccupa- tions quotidiennes des citoyens. Là où le patron du RND estime qu’«il est devenu primordial aujourd’hui de les impo- ser pour régler les différents problèmes liés à la gestion et au blocage du développement», le secrétaire général du Mouvement Ennahda présage que la prochaine échéance électorale «changera la situation et la configuration de l’Algérie pour redonner de la crédibilité aux institutions de l’Etat investies de la confiance populaire». De son côté, le FFS espère pouvoir, par sa participation, «exploiter les assemblées populaires communales et de wilaya comme espaces pour le changement démocratique». n Horizons L’ÉDITO ACCIDENTS DE TRAVAIL ET MALADIES PROFESSIONNELLES .LIRE EN PAGE 9 LA CNAS TIRE LA SONNETTE D’ALARME LA CNAS TIRE LA SONNETTE D’ALARME FOOTBALL : ALGÉRIE–CENTRAFRIQUE RISQUES SISMIQUES EN ALGÉRIE LA COMMUNE, BASE DE L’ÉTAT l Le secteur du bâtiment et des travaux publics, le plus touché Bientôt une application sur les smartphones .PAGE 9 .PAGE 22 l LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA HONORÉ PAR LES PARTICIPANTS Ph : Slimene S. A. Ph : Fouad S. Photo : Horizons

orizonssudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/14-11-2017.pdf · 2017-11-13 · BUREAU DE TIZI OUZOU: Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE:

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HorizonsQ U O T I D I E N N A T I O N A L

2e RM À ORAN

GAÏD SALAH SUPERVISE AUJOURD’HUI

UN EXERCICE NAVAL

MARDI 14 NOVEMBRE 2017 - 25 SAFAR 1439 - N° 6265 - PRIX 10 DA

SEMAINE MONDIALE DE L’ENTREPRENEURIAT

Encourager les jeunesporteurs de projets

.PAGE 3

.PAGE 7

.PAGE 24

Les stations régionales de l’EPTV

doivent valoriser le patrimoine

ww DJAMEL KAOUANE À BECHAR

Le ministre de la Communication,Djamel Kaouane, a affirmé, hier

à Béchar, que les efforts déployésau niveau des unités régionalesde l’Etablissement public detélévision doivent être poursuivispour plus de contenus mettant envaleur l’histoire et le patrimoinedes différentes régions du pays.

Plus qu’un match amicalpour Madjer

Après quelques jours marqués par une lenteurdans la mise en place d’une campagne électoraleanimée, porteuse de débats et d’idées, les candi-dats aux élections communales et de wilaya du23 novembre prochain ainsi que les responsables

des partis en lice ont augmenté la cadence pour laisserapparaître les véritables enjeux de la commune commepierre angulaire de l’édifice institutionnel de l’Etat, maiségalement comme lieu d’exercice par excellence de ladémocratie participative. Après la sortie de l’Algérie de lapériode sombre du terrorisme, où l’enjeu essentiel était demaintenir l’Etat et ses démembrements, l’heure est actuelle-ment à la consolidation de l’édifice institutionnel et au ren-forcement des conditions de l’exercice d’une démocratieparticipative. Certes, les regards de la classe politique etdes médias sont moins tournés vers ces élections que l’ondit à enjeu local et sans grande répercussion sur la vie poli-tique nationale. Mais à analyser le discours des partis etdes candidats en lice et à voir l’engouement local pour ceséchéances électorales, il y a toutes les raisons de confirmerle rôle crucial de la commune dans le développement insti-tutionnel et démocratique de l’Algérie. A voir l’activité parti-sane de ce week-end, on s’aperçoit que les partis de tousbords sont presque unanimes à reconnaître la nécessité etles bienfaits d’une décentralisation de la gestion desaffaires locales et une implication plus accrue des assem-blées communales dans la prise en charge des préoccupa-tions quotidiennes des citoyens. Là où le patron du RNDestime qu’«il est devenu primordial aujourd’hui de les impo-ser pour régler les différents problèmes liés à la gestion etau blocage du développement», le secrétaire général duMouvement Ennahda présage que la prochaine échéanceélectorale «changera la situation et la configuration del’Algérie pour redonner de la crédibilité aux institutions del’Etat investies de la confiance populaire». De son côté, leFFS espère pouvoir, par sa participation, «exploiter lesassemblées populaires communales et de wilaya commeespaces pour le changement démocratique».

n Horizons

L’ÉDITO

ACCIDENTS DE TRAVAIL ET MALADIES PROFESSIONNELLES

.LIRE EN PAGE 9

LA CNAS TIRE LA SONNETTE

D’ALARME

LA CNAS TIRE LA SONNETTE

D’ALARME

FOOTBALL : ALGÉRIE–CENTRAFRIQUE RISQUES SISMIQUES EN ALGÉRIE

LA COMMUNE, BASE DE L’ÉTAT

l Le secteur du bâtiment

et des travauxpublics,

le plus touché

Bientôt une application sur les smartphones .PAGE 9.PAGE 22

l LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKAHONORÉ PAR LES PARTICIPANTS

Ph : Slimene S. A.

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Photo : Horizons

Page 2: orizonssudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/14-11-2017.pdf · 2017-11-13 · BUREAU DE TIZI OUZOU: Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE:

Dans le cadre du programme«Rendez-vous avec l’histoire»,

le Musée national dumoudjahid organisera, demain

à 14h, la 151e émissionintitulée «Le rôle de chacun

dans l’édification de l’identité etde la mémoire nationales avec

des documents et desinformations historiques, à

l’instar de la participation de lamajorité à la guerre deLibération nationale».

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

HORIZONSSUR INTERNET :

http://www.horizons.dz

REDACTION ADMINISTRATION20, rue de la Liberté - Alger

Tél. : (023) 50.21.14 / 50.21.13 / 50.21.12Téléfax : (023) 50.21.17 / 50.21.23

BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté AlgerTél : 023-50 21 12 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28.Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25

Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUDHorizons

APN Les débats en plénière autourdu projet de loi de finances pour2018 se poursuivent,aujourd’hui à l’APN, avecl’intervention des chefs desgroupes parlementaires.

ENVIRONNEMENT MARIN

L’Algérie a enregistré une centaine d’échouages de cétacés en l’espace de 20 ans

L’Algérie a enregistré une centaine d’échouages de céta-cés, des dauphins principalement, entre 1997 et 2017, a

indiqué à l’APS une chercheure au Centre national derecherche de développement de la pêche et de l’aquaculture(CNRDPA) Interrogée en marge de la 4e Conférence bienna-le sur la conservation des cétacés dans les pays du sud dela Méditerranée, qui a pris fin dimanche dernier à Oran,Souad Lamouti a indiqué que la base de données du CNRD-PA fait état d’une centaine d’échouages dont deux prises depêche accidentelles. Si la majorité des cas à travers le terri-toire national sont signalés, ceux concernant des prises acci-dentelles ne sont pas signalés, les pêcheurs craignant d’avoirdes problèmes préfèrent souvent les taire, a-t-elle souligné.La base de données du même centre signale, par ailleurs,

l’échouage d’une dizaine de tortues de mer, des espèces fra-giles, au cours de la même période, fait-t-on savoir de mêmesource. Les cétacés du bassin méditerranéen sont sujets àde multiples menaces liées au trafic maritime qui provoquedes collisions avec les mammifères marins, aux activitésd’extractions pétrolières, génératrices de bruits qui pertur-bent la communication entre ces mammifères, à la pêcheaccidentelle, à l’échouage, aux filets fantômes et aux activi-tés touristiques. Mme Lamouti a, par ailleurs, indiqué qu’unprojet de surveillance des cétacés dans la Méditerranée, ini-tié par l’Accobams, sera lancé au cours de l’été 2018. Il s’agitd’observer les mammifères marins simultanément dans tousles pays de la Méditerranée pendant une semaine et aboutirà un ensemble de constatations.

2 HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017

Télex...

CaciLe 2e Salon international dutransport et de la logistique,qu’organise la Chambre algé-rienne de commerce et d’indus-trie, se poursuivra jusqu’au 16novembre au Palais des exposi-tions d’Alger.

Sibal Expo 2017Le 1er Salon international desboissons en Algérie, SibalExpo, aura lieu du 27 au 29novembre au Centre internatio-nal des conférences d’Alger.

g FORUM D’EL MOUDJAHIDL’Association desdiabétiques de la wilayad’Alger célèbre, aujourd’huià 10h, au centre de pressed’El Moudjahid, la Journéemondiale du diabète.

g TNA Le Théâtre national algérien organise,aujourd’hui à 10h30, uneconférence de presse autourde la pièce théâtrale «Cartepostale» qui sera présentéelors du Festival jordaniendu théâtre prévu ce mois-ci.

g MED IT EL DJAZAÏR Placé sous le patronage du ministère de la Poste, des Télécommunications et du Numérique, le 5e Med It El Djazair 2017 sous le thème «la transformation digitale» ou comment lenumérique peut booster l’économiealgérienne par la créationd’emplois et l’export dusavoir-faire algérien, ouvrira ses portes demain à 9h, au palais dela culture Moufdi - Zakariaà Alger.

g ÉDITIONS ANEPLa librairie Chaïb-Dzaïr del’Anep organise, aujourd’huià 14h30, une conférencesur Pierre Bourdieu, sonœuvre et son héritageintitulée «Lois defonctionnement d’unesociété», animée parMustapha Haddab.

g ÉDITIONS CHIHABLes éditions Chihaborganiseront, demain à14h, une vente-dédicaced’Amin Khan de sesouvrages «Notre rapport aumonde» et «Penser !».

MDNLa direction régionale de lacommunication et del’information de la 1re Régionmilitaire organise, jusqu’àdemain à l’Ecole nationalepréparatoire aux étudesd’ingénieur de Rouiba (Alger),le championnat inter-écoles debasket-ball.

Siagro 2017L’inauguration du Salon interna-tional de l’agro-industrie 2017,prévu du 16 au 18 novembre,aura lieu le 16 novembre à 10haux grandes surfaces du lacIhaddadène de la wilaya deBejaïa.

Ministère de l’IndustrieLe ministère de l’Industrie et desMines organisera, aujourd’hui etdemain à 8h30 à l’hôtelSheraton d’Alger, en collabora-tion avec l’Organisation desNations unies pour le dévelop-pement industriel et l’Union pourla Méditerranée, une conférencerégionale sur le thème«Créativité, emploi et dévelop-pement économique dans le sudde la Méditerranée».

Musée du moudjahid

Au fil du jourAu fil du jour

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HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017ALGÉRIE

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ACTUALITÉS

Le développement desémissions et autres pro-grammes de télévisionsur l’histoire, le patrimoi-ne culturel et le dévelop-pement des régions, dansla perspective de la pro-motion des potentialités

et de l’image de marque tant de cesrégions que du pays, doit être surl’agenda des responsables et deséquipes techniques de ces struc-tures médiatiques, a-t-il indiquélors de sa visite de la station régio-nale de la Télévision nationale. Leministre de la Communication, quia apprécié les efforts déployés parles journalistes, les réalisateurs leset équipes de cette structure quirayonne sur l’ensemble des wilayasdu sud-ouest du pays (Adrar,Tindouf, Naâma et El-Bayadh), amis l’accent, lors de sa visite desinstallations de cette unité régiona-

le, sur la «nécessité de faireconnaître davantage la région dusud-ouest du pays et, à travers elle,le pays tout entier». Kaouane aaussi insisté sur les efforts d’ouver-ture de ces structures de laTélévision nationale implantées àtravers les régions sud-ouest etsud-est à la société et à leur envi-ronnement dans le but d’une priseen charge conséquente des préoc-cupations des populations et le ren-forcement de l’image de marque dupays. Au siège de la radio locale, lemembre du gouvernement, aprèsavoir également visité les studios etautres salles de production de cettestation radiophonique et les locauxoù évoluent les équipes de journa-listes, producteurs et techniciens decette radio, a convenu avec le walide Béchar du lancement d’uneréflexion pour la réalisation d’unnouveau siège pour cette radio, lapremière du genre à être mise enservice dans le pays le 20 avril1991.

AMÉLIORER LA COUVERTURERADIOPHONIQUE ET TÉLÉVISUELLE Auparavant, le ministre de laCommunication a visité le centretechnique de l’Entreprise nationalede télédiffusion (TDA), où il ainsisté sur la poursuite des effortsen matière de couverture radiopho-nique et télévisuelle de l’ensembledes régions du sud-ouest du pays,pour mettre un terme aux «zonesd’ombre» dans cette partie du pays.Le ministre a aussi pris connaissan-ce du projet de la station de radio-diffusion des programmes de RadioAlgérie Internationale et RadioCoran vers des pays du Sahel(Mauritanie, Mali, Niger et Tchad)à partir de Béchar, piloté par TDA.Cette station, qui émettra en ondescourtes de 300 kW à partir de l’undes centres de radiodiffusion deTDA à Béchar, vise une meilleurecouverture des pays du Sahel parles programmes des chaînes préci-tées de la Radio nationale sur destranches horaires bien déterminées,assurant une réception confortablepar rapport à celle d’autres radio-diffuseurs en ondes courtes forte-ment présents dans cette région,ont indiqué les responsables locauxde cette entreprise publique. Cettenouvelle structure de radiodiffu-sion, disposant de moyens tech-niques ultramodernes, vise aussi àporter très loin à l’extérieur la voixde l’Algérie à travers les pro-grammes diffusés par ces mêmeschaînes de la Radio nationale, a-t-on souligné. L’imprimerie de pres-se, qui relève de la Société d’im-pression d’Alger (SIA), a étél’autre structure visitée par leministre de la Communication quia été informé de la situation finan-cière difficile que vit cette unité.Pour Kaouane, le règlement del’actuelle crise financière de cetteunité dont le tirage est de l’ordrede 11.000 exemplaires par jour de6 quotidiens nationaux, dont cinqpublics, se trouve dans la diversifi-cation de sa production au profitd’autres secteurs d’activité locauxet nationaux, et ce, à travers ledéveloppement de ses offres de tra-vaux d’impression à ces secteurs etaux autres opérateurs économiques.Le ministre de la Communication aachevé sa visite de travail en pre-nant connaissance également desactivités de l’unité de messagerierelevant de l’Agence nationale decommunication, d’édition et depublicité.

DJAMEL KAOUANE À BÉCHAR

«Les unités régionales de l’EPTV doivent valoriser le patrimoine»

LE MINISTRE DE LACOMMUNICATION,DJAMEL KAOUANE, AAFFIRMÉ, hier àBéchar, que lesefforts déployés auniveau des unitésrégionales del’Etablissementpublic de télévision(EPTV) en matière deservice public decommunication doi-vent être poursuivispour plus de conte-nus mettant en valeurl’histoire et le patri-moine des différentesrégions du pays enplus de leur missiond’information.

BATAILLE DE DJEBEL BÉCHAR

RÉSISTANCE DE LA FEMME ALGÉRIENNE AU COLONIALISME

Hommage à Fatma N’soumeur «L’Afrique du Nord, en particulier

l’Algérie, à travers l’histoire, a tou-jours été l’objet de convoitises.Romains, Byzantins et autres ont colo-nisé cette terre», a soutenu le docteurMohamed Lahcène Zeghidi, universi-taire et historien. Lors du forum de lamémoire sous le thème «Le rôle de lafemme algérienne  : de la résistancepopulaire à la Révolution deNovembre 1954», organisé, hier, parl’association Mechaâl Echahid en col-laboration avec le quotidien ElMoudjahid, Zeghidi a soutenu que«l’histoire de notre région, de par lesdifférents expansionnismes qu’elle aconnus, a fait naître chez nos aïeux unesprit de résistance et de vigilance».Lors de la rencontre, la participationde la femme algérienne à la guerre deLibération a été largement évoquée.La conférence a été organisée dans lecadre de la commémoration de la mortde Chaïb Dzaïr, première martyre dela Révolution. Cette dernière est tom-bée au champ d’honneur le 19novembre 1954 à Souk Ahras, encompagnie de Badji Mokhtar et

d’autres chouhada. Avant d’évoquerles circonstances de la mort de ChaïbDzaïr, Zeghidi s’est attardé sur lesrésistances populaires au début de lacolonisation. «Depuis le début de laconquête, les Algériens ont combattula France. Et la femme a été aux pre-miers rangs dans le soutien, la logis-tique, l’éducation des enfants pourl’amour du pays, des tâches assignéesà la gent féminine», a-t-il expliqué.Toutefois, selon lui, «la femme arejoint le champ de bataille. La pre-mière fut Lalla Fatma N’soumer queles généraux français surnommaient laJeanne d’Arc du Djurdjura». «Cettejeune combattante, à peine âgée de 16ans, par sa force et son sacrifice, a faitface aux armées françaises. Sa jeunes-se, sa beauté, sa vie, elle les a relé-guées au second rang», a-t-il ajouté.L’envahisseur français, ayant prisconscience du rôle de la femme dansla résistance populaire, s’est vengé.«Des femmes ont été torturées, mal-traitées, humiliées, violées par les sol-dats», a-t-il tonné. Lalla FatmaN’soumer et Chaïb Dzaïr sont deux

jeunes filles, de différentes époques,qui ont été élevées de sorte à inculquerl’amour du pays. Leur itinéraire résu-me le courage et la résistance desAlgériennes à travers les époques.

Le conférencier n’a pas manquéd’inviter les jeunes à découvrir etconnaître l’histoire de leur patrie. «Lalecture est la porte du savoir et lemeilleur moyen pour servir sonpays», a-t-il clamé. L’assistance, où semêlaient anciens militants et jeunes

stagiaires du centre de formation de LaCasbah, a vu la présence d’officiersfemmes de la police et de la gendar-merie. Tous ont écouté avec attentionle témoignage de la moudjahidaLouisette Ighilahriz. Cette dernière aparlé de sa détention et des torturesqu’elle a subies. Les officiers ontvoulu immortaliser ce moment parune photo-souvenir avec cette grandefigure de la Révolution.

n Karima Dehiles

Le sacrifice suprême des martyrs de la bataille de !kDjebel Béchar a «sancti-fié cette terre d’Algérie», a déclaré, hier, le ministre de la Communication,

Djamel Kaouane, à l’issue d’une cérémonie de recueillement à la mémoire ducolonel Lotfi et de ses trois compagnons. «Le sacrifice des martyrs dans cetterégion frontalière sanctifie à jamais cette terre d’Algérie», a souligné leministre qui s’était rendu, en compagnie des autorités locales, respectivementau site historique même de cette bataille, au sud de la ville de Béchar, où le 27mars 1960 est tombé au champ d’honneur ce héros de la Révolution du 1er

novembre 1954, et au cimetière des martyrs de Béchar. Le colonel DghineBoudghène Benali dit Lotfi, commandant de la plus vaste wilaya de l’organi-sation territoriale du FLN-ALN, à savoir la Wilaya V historique, ainsi que sestrois fidèles compagnons, Mohamed Laouedj dit Farradj, commandant-adjointde la Wilaya V, Ahmed Braik et Cheikh Zaoui, gardes du corps du colonel, sonttombés au champ d’honneur, les armes à la main, au cours de cette bataille. Lesfaits de cette bataille ont été rapportés après l’indépendance par le défuntmoudjahid Aïssa Laroussi, blessé et fait prisonnier au cours de cette bataille.

«Le sacrifice suprême des martyrs a sanctifié cette terre d’Algérie»

La transformation digitale impacte toutes les fonc-tions essentielles d’une organisation (ressources

humaines, marketing, communication, ventes,finances, production), mais aussi tous les niveauxhiérarchiques, y compris les directions générales etles conseils d’administration. «Ceci impose unevéritable culture numérique de l’organisation fon-dée sur l’intelligence collaborative», a affirméMohamed Hamza, PDG de Wokalaa Business, enmarge du premier Salon international des technolo-gies de l’information et de la communicationAlgeria IT Expo ouvert hier au Centre internationaldes conférences Abdellatif-Rahal à Alger. Selon lui,«la question de l’impact du digital est un sujet trèsimportant, notamment à une époque où l’économieest en pleine mutation dans des pays comme le nôtre

et où les secteurs traditionnels, à savoir manufactu-rier et industriel, sont en danger, du moins d’affai-blissement plus qu’avéré». Dans un monde de plusen plus câblé, connecté et en pleine mutation, laconcurrence des entreprises numériques bouleverseles modèles d’affaires tout en créant de nouveauxmodèles économiques. «Les dirigeants n’ont plus lechoix, l’heure est à la transformation digitale», a-t-il clamé. Selon lui, «il faut non seulement person-naliser les produits, les services et les biens deconsommation mais aussi anticiper sur les habi-tudes, les modes de comportement, les motivationset les valeurs culturelles des prospects, des leadersd’opinion et des clients potentiels». Les action-naires, les dirigeants et les collaborateurs, en plusdes résultats commerciaux et financiers, sont, ajou-

tera-t-il, de plus en plus sensibles à la gestion de larelation client qui englobe les retours d’expériences.«Cette transition est une réalité, surtout pour lesentreprises traditionnelles qui n’ont pas évolué dansla culture digitale», a-t-il précisé. Pour l’expertinternational Naïm Djedidi, la transformation digi-tale n’est pas encore perçue en milieu professionnelcomme essentielle. «Grâce à la transformation digi-tale, les entreprises vont être obligées de résoudrequatre équations, la baisse de leur chiffre d’affaires,l’essor de l’économie des services, repenser la rela-tion-client et la réorganisation interne autour denouveaux métiers». Organisé par la société WokalaaBusiness, ce rendez-vous, qui a connu une maigreparticipation, fermera ses portes demain.

n Walid Souahi

TRANSFORMATION DIGITALE

Le challenge de l’impact économique

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HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017

«Les préparatifs des électionsse déroulent dans de bonnesconditions à notre niveau. Lamission de convaincre lescitoyens de venir voter mas-sivement incombe désormaisaux partis politiques», dit unresponsable de l’APC. Le

long du boulevard Front de mer (boulevardMira), peu de citoyens s’arrêtent devant lespanneaux d’affichage. Ils ne se ruent pasnon plus sur les permanences, particulière-ment celles du FLN et du RND. Elles sontnombreuses mais on y trouve souvent unepersonne ou deux qui offrent des prospec-tus. Rencontrée à la kasma du FLN situéeen face de la salle Atlas, Fatma Ghalib,enseignante en langue française dans uneécole primaire et militante depuis 2008, estsereine. «Notre travail de proximité consis-te à faire du porte-à-porte. On va voir lescitoyens chez eux pour les sensibiliser»,confie-t-elle. «Pour moi, c’est facile deconvaincre les gens car je suis une ensei-gnante très connue», ajoute-t-elle avec lesourire. Avec d’autres militants, elle a déjàsillonné les quartiers Lotfi, Saïd-Touati etd’autres rues. Son amie Hamida Koudri,éducatrice au ministère de la Jeunesse etdes Sports, militante depuis 1997, l’accom-pagne. «Le travail en duo est meilleur. Jeconstate un engouement chez les femmesqui sont plus réceptives et curieuses.Beaucoup nous disent qu’elles iront voter»,soutient-elle. Pour Ahmed Achaïbou, tête

de liste FLN à Bab El Oued, la priorité «estd’aller sensibiliser les gens car ces dernierstemps, beaucoup de citoyens rechignent àaller voter». Il ne rate aucune occasion et sedémène partout. Youcef Chaouadi, tête deliste du RND, préfère évoquer le contenudu programme. «Les points que contient lenôtre ont pour objectif l’amélioration ducadre de vie des citoyens, notamment laprotection de l’environnement et l’amélio-ration du service public». Le candidat plai-de pour la création d’un conseil consultatifcommunal auquel, explique-t-il, «les lea-ders d’opinon, les associations, les comitésde quartier seront invités à assister, pournous éclairer, nous orienter afin d’améliorer

notre action». «On va aussi essayer d’ins-taurer au niveau du personnel communal laresponsabilité morale au lieu de s’en tenir àla discipline», renchérit-il. Il s’engage aussià prendre en charge les problèmes socio-professionnels des travailleurs, le bâti quimenace ruine, l’élaboration d’un plan à tra-vers la restructuration des anciens quartiers.L’ensemble des responsables et candidatsdes permanences rencontrés estiment que lacampagne va s’accélérer ces derniers joursmais des citoyens que nous avons interro-gés avouent que le duel, comme tout aulong de ces dernières années, opposera leFLN et le RND.

n Samira Sidhoum

BAB EL OUED À L’HEURE DE LA CAMPAGNE

Neuf partis sur la ligne de départ

Pouvoir symboliqueBeaucoup d’élus se retrouvent, à leur corps défendant,

dans la position inconfortable de personnesindispensables au fonctionnement d’une institution, enl’occurrence la cellule de base de l’Etat, mais enrécoltant davantage de fruits amers qu’une gloire, mêmedérisoire. Qui n’a pas vu ou entendu parler derécriminations à l’encontre d’un maire qui clame sonimpuissance à satisfaire les attentes de citoyens ? Danscertaines situations extrêmes, certains ont même étéretenus en «otages» pour régler un contentieux où ils nesont nullement partie prenante. Peu d’entre eux ont undroit de regard sur ce qui se construit sur leur territoire.Le citoyen leur attribue un pouvoir qu’ils n’ont pas.Poussés au-devant des colères, ils font les frais de leurspropres négligences, mais aussi de celles deresponsables moins visibles. Ceux-là sont les premiers àaccourir le jour où l’on inaugure en grande pompe, maispeu empressés pour régler les problèmes qu’ils rejettentvers les autres comme «une patate chaude». C’est le casnotamment lors des attributions de logements surlesquels les maires ont cessé d’avoir un droit de regardexclusif ou des indemnisations aux citoyens expropriés.C’est vrai que la vie est ainsi faite, les grands diseursn’ont jamais été de grands faiseurs et ceux qui serépandent conseils et avis sont les premiers à s’enaffranchir. Les fonctionnaires de lointainesadministrations s’engagent, alignent des projets etpromettent monts et merveilles. Le jour où il faut solderles comptes, assumer les responsabilités, ce sont lesresponsables en première ligne qui sont interpellés,jugés et parfois sanctionnés. La plupart des premiersresponsables de communes affirment l’incapacité danslaquelle ils se retrouvent de devoir faire face à la colèredes administrés. Dénués de moyens, sans encadrement,soumis à des échéances qu’ils ne peuvent honorer, ilsont plus un pouvoir symbolique que de réelles capacitésd’influer sur le cours des événements.

n H. Rachid

Tout au long de la campagne, des candidatsont promis aux électeurs, la réalisation de

projets qui dépassent en réalité leurs préroga-tives. A vrai dire, cette tendance à l’affabula-tion n’a rien de nouveau. Tous les moyens sontbons pour vendre du rêve susceptible de capterdes voix à peu de frais. Certains candidatsn’hésitent pas à promettre la réalisation d’unhôpital, d’écoles, de stades et autres projets.Certains s’engagent verbalement et d’autresintègrent ces engagements dans leurs pro-grammes respectifs. «Nous pouvons réaliserdes projets si nous sommes majoritaires àl’APC et à l’APW. Il est vrai que nos préroga-tives ne nous le permettent pas, mais il y amille et une manières de faire», clameMohamed Oulaï qui s’engage pour un secondmandat avec le MSP. «Nous n’allons pas croi-ser les bras et se contenter de dire que nousn’avons pas les moyens ou les prérogatives deréaliser des projets industriels ou relevant del’éducation», explique-t-il. Il reconnaît, toute-fois, qu’il est indispensable que le code com-munal soit révisé pour accorder plus de préro-gatives aux élus et libérer les initiatives. FaridAhonser, jeune candidat à l’APW de Blidasous la bannière du FLN, estime que son partipourra lever tous les obstacles bureaucratiquespour réaliser des projets. Le candidat afficheun optimisme démesuré, n’hésitant pas à évo-quer des projets irréalistes. «Si nous proposonsde construire un hôpital ou un stade pour lesjeunes, ce n’est pas du bluff et encore moins unmensonge. Nos prérogatives nous le permet-tent en tant qu’élus à l’APW», confie-t-il.«Nous allons interpeller, voire harceler lesministres qui viennent en visite dans notrewilaya pour qu’ils inscrivent ces projets»,clame-t-il. «C’est l’une des méthodes que leparti va adopter pour pouvoir honorer ses pro-messes.» «Tout projet acquis nous donneraplus de volonté pour en réclamer ou lancer

d’autres», soutient-il. Certains candidats fontmiroiter l’imminente révision du code commu-nal pour se présenter comme des «sauveurs»aux électeurs. H. Samih, candidat tête d’uneliste indépendante dans la commune deBoufarik, ne cache pas son ambition de «révo-lutionner» la gestion de l’APC. Cet ex-cadreau ministère du Travail reconnaît que les élussont enchaînés par la bureaucratie, mais nefont aucun effort pour comprendre et s’infor-mer des nouvelles méthodes de gestion. Selonlui, «le chef de daïra, le contrôleur financier etl’administration locale constituent parfois unobstacle pour réaliser des projets». «Cela nedoit pas empêcher l’élu de trouver des méca-nismes juridiques pour réaliser des projets. Ilfaut se battre», explique-t-il. Il est difficile defaire la part des choses entre ambitions et fan-faronnade. Une campagne étant semblable parbien des aspects à une guerre, tous les coupsseraient permis ?

n M. Benkeddada

DES CANDIDATS PROMETTENT L’IMPOSSIBLE

Entre ambition et fanfaronnade

LESPRÉPARATIFS

DES ÉLECTIONSLOCALES SE

POURSUIVENTPARTOUT. Bab

El Oued, lacommune la plus

peuplée de lawilaya d’Alger,

avec ses 65.000habitants, ne

tourne pas le dosà l’événement.

Neuf listes dontcelles du FLN,

RND, FFS, RCD,El Fadjr

El Djadid,l’Union Nahda-

Adala-Bina sonten lice. On ne

trouve par contreaucune liste

indépendante.

É L E C T I O N S L O C A L E S

Les actions de proximitévisant à sensibiliser les

citoyens pour se rendremassivement aux urness’avèrent porteuses. C’estce qui ressort des avisd’acteurs du mouvementassociatif de Tipasa quiprennent part à une cara-vane de sensibilisationinitiée par les autorités dela wilaya. «Nous avonsquasiment sillonné toutesles communes de larégion ouest de la wilaya.Dans chacune de noshaltes, nous engageons undébat avec les citoyenssur l’importance deslocales. L’écho est plusque satisfaisant», confieSouhila Serhane, prési-dente de l’Association dela promotion de la femmerurale. «Notre objectif estd’abord de mettre enrelief le rôle du citoyen.En accomplissant sondroit constitutionnel, ils’implique pleinementdans le choix de ses éluset la manière avec laquel-le sera gérée sa commu-ne», confie Djamel D.chef de service à BouIsmaïl. Selon d’autresmembres ayant participé àla caravane, la populationlocale est consciente del’enjeu du prochain scru-tin. «Souvent, certainespersonnes propagent desallégations soutenant quele rôle du maire se limiteà la collecte des orduresou à refaire les trottoirs.Ce sont des clichés qui netrouvent pas preneurs. Lamajorité des personnesavec lesquelles nousavons pris attache, saventparfaitement en quoiconsistent ses missions»,estime la première inter-locutrice. «En plus desexplications au publicconcernant les préroga-tives de l’APC et le rôleprimordial de l’APW,nous avons mis l’accentsur les nouveautés quiseront introduites dans lesnouveaux codes commu-nal et de wilaya», a-t-elleajouté. Selon Djamel D.,la révision de ces deuxcodes révolutionnera lemode de gestion des col-lectivités locales, car l’ons’attend à davantage deprérogatives pour les APCet de nouvelles pistes definancement à même deles rendre plus perfor-mantes sur le plan socioé-conomique. Avec laconsolidation de la démo-cratie participative locale,le rôle du citoyen ne selimitera pas seulement àélire son représentant,mais à formuler des pro-positions pour unemeilleure gestion. Pour unparticipant, «les proposi-tions, surtout à caractèreéconomique, seront auto-matiquement prises enconsidération».

n Amirouche Lebbal

SENSIBILISATIONAU VOTE À TIPASA

Une caravanesillonne la wilaya

du jour

Le point

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HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017ALGÉRIE

Au cours d’un meeting électoraltenu à la salle omnisports ducomplexe «Unité africaine», leSG du parti a affirmé que leFLN est le fondateur du secondEtat algérien à travers la procla-mation du 1er Novembre 1954. Ila mené la guerre de Libération

nationale avant de se lancer dans la bataille del’édification nationale après le recouvrementde l’indépendance, ajoutant que tous ces faitssont des «vérités historiques que nul ne peutnier et ne faire l’objet de spéculation ou sup-putation». Par ailleurs, Djamel Ould Abbès aappelé les militants de son parti à redoublerd’efforts et intensifier le travail de proximitépour mettre en exergue les grandes réalisa-tions concrétisées au profit du citoyen danstoutes les communes et wilayas grâce au pro-gramme de développement du présidentAbdelaziz Bouteflika. Dans ce contexte, il acité le cas de la wilaya de Mascara qui a

connu un bond significatif dans tous lesdomaines et durant ces 18 dernières années.En outre, Ould Abbès s’est félicité de la pour-suite de la prise en charge des préoccupationsdu citoyen par l’Etat et du financement desprojets de développement, en dépit de la criseéconomique mondiale, et ce, grâce à la poli-tique adoptée par le président de laRépublique qui a permis le remboursementanticipé de la dette extérieure, la mise en placede mécanismes pour une gestion rationnelledes recettes en devises par le biais du Fondsde régulation des recettes. A la fin de ce mee-ting régional auquel ont pris part des militantsdes wilayas de Saïda, El Bayadh, Naâma etMascara, Djamel Ould Abbès a appelé lesélecteurs à se rendre en masse aux urnes le 23novembre prochain pour voter au profit deslistes du FLN qui comprennent les meilleursmilitants aptes à entrer en compétition avecles autres partis dans le cadre de cette impor-tante échéance électorale.

FLN

Ould Abbès appelle les militants du partià intensifier le travail de proximité

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU FLN, Djamel Ould Abbès, a souligné, hier à Mascara, que la légitimité du FLN est «une vérité historique» et «ne peut faire l’objet de spéculations ou supputations de qui que ce soit».

FNA

Le président du Front nationalalgérien (FNA), Moussa

Touati, a plaidé, hier à partir deDjelfa, pour des assemblées

locales au service des citoyens.Animant un meeting électoral à lamaison de jeunes de la communed’Aïn Mabed (à 20 km au nord de

Djelfa), Touati a lancé un appeldirect aux citoyens afin d’allervoter le jour du scrutin, dans le

but d’élire «les hommes intègreset honnêtes», qui se sont portéscandidats sur les listes du FNA.Un parti qui œuvre, selon son

président, pour la consécration dela souveraineté populaire et

l’avènement d’assemblées fortes,dotées d’une légitimité populaire.Notre parti n’a pas «l’argent pourdevise» et se «refuse à l’achat des

voix des électeurs, car ceux quifont cela ne se préoccuperont

nullement des citoyens, une foisélus, mais serviront leurs propresintérêts», a-t-il encore souligné.Assurant en outre que le FNA

demeurera fidèle au serment faitaux chouhada et aux

moudjahidine qui se sont sacrifiéspour l’Algérie, Touati a insisté,

auprès de l’assistance, surl’impératif d’élire des hommes de

bien qui seront au service dupeuple et aux côtés des catégories

nécessiteuses.

MPA

Benyounès défend lerecours au financement

non conventionnelLe président du

Mouvementpopulaire algérien(MPA), AmaraBenyounès, a plai-dé hier à partir deDjendel (AïnDefla), en faveur del’élargissement desprérogatives desélus locaux, obser-vant que cettemesure boosteraitle développementlocal et permettraitune meilleure priseen charge des doléances des citoyens. Animant unmeeting à la salle omnisports de la ville,Benyounès a indiqué que l’élargissement des pré-rogatives des élus locaux accroîtra leur marge demanœuvre en leur permettant de prendre des initia-tives, signalant qu’à ses yeux, les élections localesétaient plus importantes que les élections législa-tives. Pour lui, l’heure des injonctions proférées àl’adresse du P/APC doit être révolue, relevant queles immixtions dans le travail des élus sont des«actes répréhensibles» qui, généralement, finissentpar décourager les plus téméraires d’entre eux. Il atoutefois souligné que ces propos ne doivent pasêtre interprétés «comme voulant dire que le mairepeut faire ce que bon lui semble», signalant quedans le cas de dérapages d’un élu du MPA, sa for-mation politique «n’hésitera pas un seul instant enmatière de coopération avec l’administration ou lajustice pour prendre les sanctions d’usage enpareille situation». Abordant le volet politique, il aestimé qu’au regard d’un certain nombre de fac-teurs ainsi qu’aux mutations survenues à l’échelleinterne, «le passage de la légitimité révolutionnaireà la légitimité démocratique était inéluctable...».Evoquant la conjoncture économique, il a noté quele recours au financement non conventionnel «étaiton ne peut plus judicieux pour amortir les effets dela crise». «D’aucuns décrient cette décision maispeuvent-ils présenter une alternative ?», s’est-ildemandé. A la fin de son intervention, Benyounès anoté que si en 2012, sa formation était présente ausein de 42 wilayas réparties à l’échelle nationale,elle aspire à la faveur des prochaines électionslocales figurer au niveau de 46 wilayas, invitantl’assistance à aller en force accomplir son devoircitoyen.

TALAIE EL HOURIAT

Benflis plaide pour un Etat fort et démocratique

Le président du parti Talaie El Houriat, Ali Benflis, a

plaidé, hier à Jijel, pour un Etatfort et démocratique s’inspirantde la Déclaration du 1er

Novembre 1954 et des notionset principes de l’Islam.Animant un meeting populaireà la salle de conférences de laCité administrative, dans lecadre de la campagne électoralepour le renouvellement desAssemblées locales, Benflis aprécisé que l’Etat démocratiquese construit à travers «l’instau-ration des canaux de dialogue réunissant toutesles parties concernées, sans exclusion aucune».Devant une centaine de militants et de sympa-

thisants, le président de TalaieEl Houriat, tout en soulignantl’importance du respect duprincipe de la souverainetépopulaire, a appelé lescitoyens à voter et à exprimerleur voix. Pour le même res-ponsable politique, l’Algérietraverse une «situation diffici-le» mais l’espoir d’un lende-main meilleur permettra de«trouver des solutions à tousles problèmes rencontrés dansles divers domaines». TalaieEl Houriat est présent à Jijel à

travers quatre listes pour les Assemblées popu-laire communales et une liste pourl’Assemblée populaire de wilaya.

É L E C T I O N S L O C A L E S

ACTUALITÉS

Touati : «Lesassemblées

locales doiventêtre au servicedes citoyens»

Le président de Tajamouaâ Amel El Jazaïr (TAJ),Amar Ghoul, a affirmé, hier, à Saïda, que son

parti œuvrait à renforcer les institutions de l’Etat.Animant un meeting au centre de loisirs scienti-fiques des Frères-Abdelli de Saïda, Ghoul a souli-gné que TAJ se considérait comme un parti del’Etat et œuvrait à préserver la sécurité et la stabili-té dans le pays. «La sauvegarde de l’Etat est undevoir national et l’affaire de tous», a déclaré AmarGhoul, appelant à préserver tous les acquis réalisésdepuis l’indépendance. A ce propos, le président deTAJ a mis en garde contre des idées «destructrices»ciblant les jeunes pour affaiblir l’Etat. Expliquant leprogramme de son parti, Ghoul a insisté sur «l’édi-fication d’une économie nationale hors hydrocar-bures avec la promotion des secteurs de l’agricultu-

re, de l’industrie, du tourisme, des services et desénergies renouvelables». Il a également mis l’accentsur l’importance accordée par le parti aux jeunes,affirmant que l’encadrement des diplômés des uni-versités et des centres et instituts de formation, leuraccompagnement et être à l’écoute de leurs préoccu-pations «est synonyme de lutte contre les fléauxsociaux, dont la délinquance, la toxicomanie et l’im-migration clandestine». «Nous voulons que lesjeunes protègent le pays et le prémunissent contreceux qui veulent nuire et porter atteinte à son indé-pendance», a déclaré Ghoul, indiquant que sonalliance aspirait à de «larges prérogatives possiblespour le président d’APC afin de le délivrer de toutecontrainte et lui permettre de contribuer pleinementau développement pour l’intérêt général du citoyen».

TAJ

Ghoul : «Nous œuvrons à renforcer les institutions de l’Etat»

ANR

Sahli : «Personne ne doit décider à notre place»

Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a appelé, hierdepuis Bordj Bou Arréridj, à une participation massive aux prochaines élections pour ne pas

«laisser autrui décider à notre place». Lors d’un meeting populaire tenu à la maison de la cultureAïcha, Sahli a estimé que le prochain scrutin exige «une forte participation des citoyens» qu’il ainvités à choisir les candidats compétents pour les représenter dans les futures assembléescommunales et de wilaya afin «d’en faire des institutions puissantes». Il a indiqué que l’élu localdevra bénéficier de larges prérogatives après l’amendement prochain des codes de la commune et dewilaya. Il a également indiqué que son parti œuvrera à encourager les investisseurs et leur octroyertoutes les facilités pour relancer l’économie. Sahli a exhorté les citoyens à choisir les listes de sonparti formées de candidats «compétents qui ont le sens des responsabilités et la capacité àaccompagner les efforts de l’Etat dans le développement, particulièrement dans la perspective de ladécentralisation prochaine».

Photos : Horizons

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017

ALGÉRIE - GRANDE-BRETAGNE

Accord de coopération pour l’amélioration de l’enseignement

de l’anglais

L’Algérie et la Grande-Bretagne ont signé,hier à Alger, un accord de coopération

pour l’amélioration de l’enseignement de lalangue anglaise et la formation des

formateurs dans ce domaine. L’accord a étéparaphé par la ministre de l’Education

nationale, Mme Benghebrit, et l’ambassadeurdu Royaume-Uni de Grande-Bretagne etd’Irlande du Nord en Algérie, Andrew

Noble. Mme Benghebrit a indiqué, dans unedéclaration à la presse, que l’accord «vise à

améliorer la didactique de l’enseignement dela langue anglaise, la formation des

formateurs, la gouvernance, l’enseignementà distance et la recherche éducative». Noblea souligné avoir tenu plusieurs rencontresavec la ministre de l’Education nationale

dans l’objectif d’améliorer l’enseignementde la langue anglaise en Algérie à travers la

formation des inspecteurs et desenseignants, estimant que l’accord signé«offrira un nouveau cadre de coopération

dans le domaine de l’éducation».

La convention permettra l’insertionde 220 diplômés au sein de l’usinede Timecom à Rouiba. 132 diplô-més ont le CMP dans diverses spé-cialités (électromécanique, électro-technique), 66 sont ont le BT et 22autres ont obtenu le BTS (électro-nique industrielle, automatisme).

La ministre, qui était ccompagné du walid’Alger, de l’ambassadeur de la Corée duSud, du PDG de Samsung et du directeur deTimecom, a félicité les deux partenaires pourla réalisation de cette «usine de productionde téléphones mobiles». «En choisissantl’Algérie pour s’implanter, les dirigeants decette firme ont toutes les chances de réussir»,a-t-il ajouté. Mebarki a exprimé son soutienet mis en évidence la valeur du domaine dela formation et de la valorisation des res-sources humaines, un facteur déterminantdans la concrétisation des objectifs écono-miques et l’amélioration de la compétitivitéde toute entreprise.  «Ce partenariat vise ladéfinition des besoins en formation néces-saires aux activités de l’entreprise, l’actuali-sation et la modernisation des programmes etcontenus de formation, selon les exigencesdes nouvelles technologies, et le développe-ment de la formation par apprentissage», a-t-il affirmé. Selon lui, «le secteur dispose d’unimportant potentiel permettant d’accompa-gner le secteur économique, public et privé».

ÉVOLUTION DE LA BRANCHE DU NUMÉRIQUE, TÉLÉPHONIE

ET TÉLÉCOMMUNICATIONSIl évoquera ensuite l’essor de la branche

«téléphonie et télécommunications», notam-ment par l’intégration en 2016 dans lanomenclature de quatre spécialités. Cettebranche, selon le ministre, se développeaussi grâce à l’apport du secteur économiqueet des différentes entreprises avec lesquelles

nous avons conclu des accords de partena-riat, notamment pour le développement de laformation par apprentissage. Il a, parailleurs, émis le souhait de voir élargir cetteconvention signée avec Timecom à toutes lesnouvelles technologies susceptibles de favo-riser l’émergence de compétences nationalesdans le domaine du numérique et de la télé-phonie. Mebarki a mis l’accent sur l’impéra-tif d’adapter des spécialités proposées à laformation au niveau des établissements de laformation professionnelle aux besoins dumarché du travail.

Pour le wali d’Alger, «cette politiqueadoptée par le gouvernement a eu un échofavorable auprès des entreprises écono-miques qui y ont adhéré». Le ministre s’estattardé sur la formule formation par appren-tissage qui permet à l’apprenti de passer 80%de sa formation en entreprise et le reste auniveau du centre. «C’est une politique qui

paye, vu que la majorité des apprentis trou-vent un emploi avant la fin du stage», a-t-ilindiqué. Parlant enfin des pôles d’excellen-ce, il a cité celui de Bou Ismaïl.

«Dédié aux technologies de l’informationet de la communication et aux métiers de latéléphonie, cet établissement, premier dugenre à l’échelle nationale, est le fruit del’accord-cadre signé le 25 juillet 2016 entrele ministère de la Formation et del’Enseignement professionnels et le ministè-re de la Poste, des Télécommunications, desTechnologies et du Numérique», a-t-il rappe-lé. Au cours de sa visite, Mebarki a marquéune halte à Rouiba pour visiter le centred’excellence de formation aux métiers del’énergie et de l’électricité avant de se rendreà El Harrach où se trouve le pôle d’excellen-ce dédié aux métiers du bâtiment et des tra-vaux publics.

n Samira Sidhoum

CONFÉRENCE SURLA PRISE EN CHARGE DES SURDOUÉS À AMMAN

L’Algérie accorde unegrande importanceaux élèves talentueuxLes efforts consentis en Algérie pour le suivi et

la prise en charge des élèves surdoués àtravers un système éducatif intégré et desprogrammes d’enseignement adaptés à l’imagede ceux adoptés dans le lycée desmathématiques de Kouba (Alger) ont été mis enavant, dimanche dernier, à Amman, par unespécialiste en psychologie scolaire. «L’Algérieaccorde une grande importance aux élèves etétudiants talentueux et surdoués et s’attelle,notamment ces dernières années, à développerun système éducatif intégré visant à s’adapteraux évolutions constantes en matière detechnologie et des sciences», a expliqué lachercheuse en psychologie à l’Universitéd’Alger 2, Malika Chaâbani, lors de la 12e

Conférence arabe de prise en charge des élèveset étudiants talentueux et surdoués, organiséedans la capitale jordanienne. Intervenant lors decette conférence, Mme Chaâbani a présenté laconclusion d’une étude coréalisée avec NaïmaMezrara de la même université sur la prise encharge des surdoués en mathématiques, précisantque «l’Algérie tend, par tous les moyens, àdéfinir des méthodes pour la prise en charged’élèves talentueux et surdoués en s’attelant à laconception et à l’élaboration de programmesspéciaux à l’instar de ceux adoptés dans le lycéedes mathématiques de Kouba». Cette étude dequatre mois vise à définir les méthodes suiviespour la prise en charge au sein de ce lycée etleur apport au développement de la réflexionchez l’élève talentueux». La chercheuse aindiqué que l’Algérie est l’un des rares paysarabes à avoir mis en place des programmesspéciaux pour les surdoués en mathématiques,soulignant, à ce propos, que la prise en chargedoit être globale (psychologique, sociale,sanitaire et éducative). «Le plus important est dedéceler les talents de ces élèves pour les orienteret les motiver par la suite», précise la chercheusealgérienne dans son résumé. A signaler que cetteconférence vise à échanger les expériences entrepays arabes en matière de prise en charge desélèves surdoués.

CONVENTION ENTRE LE MINISTÈRE DE LA FORMATION ET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS ET SAMSUNG

220 diplômés vont intégrer l’usine de RouibaLE MINISTRE DE LA FORMATION ET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, MOHAMED MEBARKI, a assisté, hier àAlger, lors d’une visite de travail et d’inspection, à la signature d’un accord de partenariat entre la direction de laformation de la wilaya d’Alger et l’entreprise Timecom, représentant de l’entreprise Samsung.

ÉDUCATION NATIONALE

Le secteur de l’éducation renoue avec la protes-tation. L’Union nationale du personnel de

l’éducation et de la formation observera un arrêtde travail demain C’est ce qu’a annoncé, hier, leprésident du syndicat, Sadek Dziri. «Il s’agitd’une action qui sera organisée au niveau de tousles établissements scolaires, tous cycles confon-dus, de 10 à 12h». S’exprimant lors d’une confé-rence de presse au siège de l’organisation à Alger,le syndicaliste a dénoncé l’«exclusion du syndi-cat du processus des réformes engagés par leministère». «Le ministère est en train   de fairecavalier seul dans la réforme du système éducatif.Nous n’avons pas été consultés. Cela est contrai-re à l’esprit de la charte de l’éthique que nousavons signée», a-t-il deploré. Pour lui, il n’y aaucune raison justifiant cette mise à l’écart.«Nous sommes des partenaires à part entière.Nous avons nos propositions. Nous avons notremot à dire au sujet des réformes», a-t-il déclaré.«On ne comprend pas l’attitude du départementde Benghebrit qui, d’une part, annonce l’ouvertu-re du dialogue et de la concertation avec les syn-dicats autonomes et, d’autre part, veut s’engagerseul sur la voie de la réforme», a-t-il souligné. Parailleurs, le conférencier estime que le secteur del’éducation doit bénéficier de l’intérêt du gouver-nement. «Il doit être considéré comme une prio-rité nationale et ne doit pas être touché par l’aus-térité car il y a va de l’avenir de générationsentières», a-t-il clamé. Il a regretté, à ce propos,la baisse importante du budget du secteur pour2018. «L’éducation risque de connaître des diffi-cultés de gestion.  C’est anormal. Une baisse de5% est énorme pour un secteur aussi important et

sensible», soutient-il. Le budget a diminué de36,7 milliards de dinars par rapport à 2017, pas-sant de 746,2 milliards de dinars à 709,5 milliardsde dinars, soit une diminution de 4,9%. Abordantle rattrapage des cours pour les élèves dont lesenseignants engagés dans la campagne électorale,Dziri a reconnu que la tâche n’est pas facile pourne pas dire impossible. «La plupart des ensei-gnants n’ont pas été remplacés et ceux qui ontpris en charge les élèves ne peuvent pas faire faceà cause d’une programmation trop chargée», a-t-il expliqué. Il a fait savoir que son syndicat estcontre l’organisation des élections durant l’annéescolaire. «Il aurait été judicieux de programmerles élections pendant les vacances scolaires. Lesecteur aurait été à l’abri de toute forme de per-turbation», a-t-il conclu.

n Amokrane H.

L’Unpef se rebiffe PROTESTATION

DES RÉSIDENTSEN MÉDECINE

La tutelleaffirme que«les portes du dialogue

sont ouvertes»

Le ministère de la Santé, dela Population et de la

Réforme hospitalière a assu-ré que «les portes du dia-

logue sont ouvertes» aux rési-dents en sciences médicales,qui ont décidé d’entamer un

mouvement de protestation, aindiqué, hier, un communi-qué du ministère. Suite au

mouvement de protestationdécidé par le collectif des

résidents en sciences médi-cales, le ministère de la

Santé, de la Population et dela Réforme hospitalière

«informe que les portes dudialogue sont ouvertes et que

les représentants dûment mandatés des rési-dents en sciences médicalesseront reçus par le ministrepour débattre de toutes les

questions relevant des préro-gatives du secteur de la

santé», précise le communi-qué.

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HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017ACTUALITÉSALGÉRIE

FINANCES

SALON INTERNATIONALDU TRANSPORT ETDE LA LOGISTIQUE

La réductiondes coûts, principal défi La Chambre algérienne de com-

merce et d’industrie (Caci) orga-nise, sous le patronage du ministèredes Travaux publics et desTransports, depuis hier jusqu’à ven-dredi prochain au Palais des exposi-tions d’Alger, la deuxième éditiondu Salon international du transportet de la logistique (Logistical). Enl’absence du ministre des Travauxpublics et des Transports et de celuidu Commerce, retenus par leursengagements au sein du gouverne-ment, ce sont les représentants desdeux tutelles, respectivementMourad Khoukhi, DG des trans-ports, et Wahida Bahloul, DG de laCaci, qui ont eu l’honneur d’inaugu-rer le Salon. Le secteur du transportdes marchandises et de la logistiqueen Algérie connaît une véritableévolution en matière de réalisationou en phase de réalisation d’ungrand nombre d’infrastructures etd’équipements dans le domaine por-tuaire, ferroviaire, aérien et routier.Selon Mme Benamar, cadre chargéedes manifestations économiques à laCaci, la deuxième édition du salonLogistical connaît une nette évolu-tion. «Le but de ce salon est de sim-plifier la chaîne logistique auxacteurs du domaine, notamment auxopérateurs qui ont des ambitions enmatière d’exportation.Contrairementà la première édition organisée l’andernier, où il y avait une cinquantai-ne d’exposants, cette fois-ci, 76exposants dont une soixantained’entreprises nationales prennentpart à l’événement.» Parmi les nou-veautés, nous notons la présence deplusieurs entreprises portuairesétrangères notamment celles desdifférentes régions françaises. Sur leplan organisationnel, nous avonsopté pour un panel de chefs d’entre-prises et de représentants d’opéra-teurs économiques qui établirontdes contacts directs entre les diffé-rents acteurs et avec la presse, aulieu de conférences de presse clas-siques. «Cette année, notre objectifest d’atteindre environ 4.000 visi-teurs professionnels», confie notreinterlocutrice. Après avoir visitéplusieurs stands où ils ont été àl’écoute des exposants, Khoukhi etBahloul ont ensuite assisté à lasignature d’un contrat de partenariatentre Mohamed-AmmarAbdelouahab (PDG d’ATS SPA) etAbdelhamid Mazari (PDG deTransmex SPA). «Nous noussommes entretenus avec plusieursacteurs et opérateurs dans le domai-ne de la logistique et du transport.Nous avons constaté qu’il y a bel etbien un grand travail qui est en traind’être accompli». Pour Khoukhi, «lesalon permet de mettre en valeurcette dynamique afin de développerdavantage cette activité à l’échellenationale et s’élever au niveaurequis. Il faudra fédérer tous lesefforts et réunir tous les atouts pourconsolider et promouvoir la chaînelogistique des entreprises algé-riennes dans leurs opérations à l’in-ternational et sur le plan local, pourréduire les coûts d’acheminementdes marchandises», a-t-il ajouté.Bahloul a tenu à «remercier tous lesparticipants à cette deuxième édi-tion d’avoir accepté de relever ledéfi et de mettre en avant tous lesefforts consentis, pour donner unpeu plus de visibilité au secteur dela logistique et du transport».

n Khaled H.

Les recettes de la fiscalité pétrolière effectivement réalisées au 1er semestrede 2017 ont enregistré une hausse de près de 27% par rapport à la même

période de 2016, tandis que les dépenses budgétaires ont connu une tendan-ce baissière, a appris l’APS auprès du ministère des Finances. Entre janvieret fin juin 2017, les recettes fiscales pétrolières recouvrées ont augmenté à1.121,3 milliards de dinars (mds DA), contre 883,14 sur la même période de2016. Cette hausse intervient dans le sillage de l’augmentation des courspétroliers qui avaient largement dépassé les 50 dollars au 1er semestre,sachant que la loi de finances pour 2017 (LF 2017) a été élaborée sur la based’un prix référentiel du baril de pétrole à 50 dollars. Pour rappel, la LF 2017table sur une fiscalité pétrolière annuelle de 2.200 mds DA. Quant aux res-sources ordinaires, elles ont enregistré une forte hausse de l’ordre de 75% ense chiffrant à 2.500,8 mds DA au 1er semestre 2017, contre 1.433,4 au 1er

semestre de 2016. Dans le détail, les ressources ordinaires sont composéesde recettes fiscales ordinaires (1.433,6 mds DA contre 1.335,8), de recettesordinaires (137 mds DA contre 94,62), des recettes d’ordres, dons et legs (15millions de dinars contre 21) ainsi que des recettes exceptionnelles (930,4mds DA contre 3). Ainsi, les recettes budgétaires globales (fiscalité pétro-

lière et ressources ordinaires) effectivement réalisées ont atteint 3.622,05mds DA contre 2.316,6, en hausse de plus de 56% entre les deux périodesde comparaison. La LF 2017 prévoit des recettes budgétaires annuelles de5.635,5 mds DA. Pour ce qui est des dépenses budgétaires effectivementengagées entre janvier et fin juin 2017, il est constaté qu’elles ont connu unrecul de plus de 5% par rapport à la même période de 2016. En effet, ellesse sont établies à 3.876,5 mds DA contre 4.100,3 avec un recul à la fois desdépenses de fonctionnement et celles d’équipement. Les dépenses de fonc-tionnement ont diminué à 2.473,16 mds DA contre 2.527,7, en baisse de 2%.Quant aux dépenses d’équipement, elles ont reculé à 1.403,3 mds DA contre1.572,5, en baisse de près de 10%. La LF 2017 prévoit des dépenses budgé-taires de 6.883,2 mds DA (des dépenses de fonctionnement de 4.591,8 et desdépenses d’équipement de 2.291,3). Pour ce qui est du solde du Trésorpublic, son déficit a fortement diminué au 1er semestre de 2017 comparati-vement au même semestre de l’année précédente. Son déficit a été de 384mds DA contre un déficit 1.769, en baisse de l’ordre de 78% entre les deuxpériodes de comparaison. La LF 2017 a prévu un déficit du Trésor public de1.297 mds DA sur l’année en cours.

Les recettes fiscales pétrolières en nette hausse au 1er semestre de 2017

LA LOI DE FINANCES À L’APN

Des députés décrientla hausse des taxesSur plus de 400 députés que compte l’Assemblée,

une centaine ont pris part, hier, au débat sur le pro-jet de la loi de finances pour 2018. Même parmi lesinscrits pour prendre la parole, il y a eu des absents.La hausse de certaines taxes a été évoquée par plu-sieurs députés. Les élus, notamment du MSP et duPT, ont estimé, notamment, que l’augmentation duprix des carburants se répercutera sur beaucoup deproduits et services. «Une flambée des prix va affai-blir le pouvoir d’achat des Algériens», a soutenuSmaïl Mimoun du MSP. «Les citoyens pourront-ilssupporter des charges supplémentaires alors que leurssalaires sont les plus faibles dans la région de laMéditerranée ?», s’est-il interrogé. Pour les députésdu PT, il serait judicieux d’augmenter le salaire natio-nale minimum garanti (SNMG) proposant son passa-ge de 18.000 à 36.000 DA. Les députés MSP ontremis en cause un projet de loi qui à leurs yeux«manque de visibilité et d’objectifs». Ils se disentconvaincus que ce projet de loi ne vise qu’à mobiliserdes ressources financières afin de combler le déficitbudgétaire sans se soucier de la redynamisation de lamachine productive. Mohamed Kabrit a, par ailleurs,demandé de soumettre la Cnas au contrôle parlemen-taire. «La Cnas ne manque pas de ressources finan-cières, mais souffre plutôt d’une mauvaise gestion»,a-t-il clamé. Pour Nadia Yefsah du PT, «ce projet deloi consolide la politique d’austérité déjà engagée».Les partis de la majorité ont tenu un langage diamé-tralement opposé. Imane Raâda du RND a mis enexergue «les aspects du texte qui favorisent la mise enœuvre du plan du gouvernement». Elle a proposél’octroi des revenus de la taxe sur l’environnementaux communes. Fouzia Ben Sahnoun (RND) a estiméque le projet de loi revêt une importance capitale car,affirme-t-elle, «pour la première fois, la priorité estaccordée au budget d’équipement». «Nous ne pou-vons pas imaginer un développement économiquesans infrastructures ou équipements», a-t-elle ajouté.«Malgré la réduction du budget de fonctionnement,les salaires n’ont pas été touchés», s’est-elle réjouie.Amira Slim du même parti a plaidé pour l’installationde banques nationales à l’étranger pour capter l’argentdes émigrés. Noura Righi du FLN a exhorté les pou-voirs publics à mettre en place des mécanismes delutte contre le secteur informel et la bureaucratie, depoursuivre les réformes bancaires et celles engagéespour la modernisation du secteur douanier et la réha-bilitation des entreprises publiques. Enfin, selonOuafia Bouraghda de TAJ, son parti approuve lecontenu du projet de loi et salue l’augmentation destaxes douanières qui protègent la production nationale.

n Wassila Ould Hamouda

La Semaine mondiale de l’entrepre-neuriat s’est ouverte hier et jus-qu’au 19 novembre prochain àl’Ecole supérieure d’hôtellerie et derestauration d’Aïn Benian à Alger,en présence du représentant person-nel du président de la République,Mohamed-Ali Boughazi, des

ministres de l’Intérieur et des Collectivitéslocales, Noureddine Bedoui, de la Jeunesse etdes Sports, El Hadi Ould-Ali, et de laFormation et de l’Enseignement profession-nels, Mohamed Mebarki, ainsi que du walid’Alger, Abdelkader Zoukh. Dans son allocu-tion d’ouverture, le conseiller à la présidencede la République, Mohamed-Ali Boughazi, ainsisté sur la concrétisation de tous les projetsapportant une valeur ajoutée pour l’économienationale. «L’Etat, à travers les différents dis-positifs d’aide à la création d’entreprise, neménagera aucun effort pour accompagner lesjeunes désirant se lancer dans l’aventureentrepreneuriale», a-t-il affirmé. D’autantque, selon lui, «le monde est passé d’unerévolution industrielle à une révolution tech-nologique et nous sommes appelés à la suivreen passant du stade de consommateur à celuide producteur. Pour sa part, NoureddineBedoui a déclaré que cet événement est uneexcellente occasion pour les jeunes de pré-senter leurs projets et leur potentiel commeentrepreneurs. Il a rappelé les différents dis-positifs qui ont été mis en place afin de lesaccompagner dans le processus de créationd’entreprises.

«Malgré les difficultés financières que tra-verse le pays, le président de la Républiqueest déterminé à poursuivre sa politique d’aideaux jeunes pour concrétiser leurs projets quisont financés à hauteur de 80%», a soulignéle ministre, affirmant que près de 20% desprojets engagés connaissent des améliora-tions. Bedoui a annoncé, dans ce sillage, lacréation prochaine d’une dizaine de zonesd’activité dans les Hauts-Plateaux et le Sud.Toutefois, il a appelé les jeunes à ne pas sedécourager face aux entraves et aux lenteursdans le traitement des dossiers par l’adminis-tration locale. «Nous travaillons quotidienne-ment pour arriver à une administrationmoderne intégrant les technologies de l’infor-mation et de la communication, et pour élimi-ner la bureaucratie et être à la hauteur desattentes de la population», a-t-il soutenu. Deson côté, El-Hadi Ould-Ali a rappelé que lacélébration de la Semaine mondiale de l’en-trepreneuriat coïncide avec la caravane del’entrepreneuriat jeunesse placée sous le slo-gan «Le Défi», qui sillonnera 50 wilayas etwilayas déléguées. L’objectif, selon lui, est de

sensibiliser l’ensemble de la jeunesse surl’importance de concrétiser leurs projets.«Nous encourageons notre jeunesse à libérerson esprit créatif à travers la multiplication dece genre de manifestation et de saisir les dif-férents opportunités qui lui sont offertes afinde participer à la relance de l’économie natio-nale», a-t-il souligné, relevant que le prési-dent de la République a mis l’accent dans sonmessage à l’occasion de la fête del’Indépendance et de la Jeunesse sur l’impor-tance de rompre définitivement avec la rentepétrolière. Ould-Ali a soutenu que près de unmillion de PME seront créées à l’horizon2025. Un chiffre qu’il a qualifié de «gigan-tesque». «Nous sommes convaincus que l’im-plication des jeunes dans l’investissement etla capitalisation de leurs efforts donneront ànotre économie un nouveau souffle», a-t-ilsouligné. Lancée en 2008, la Semaine mon-diale de l’entrepreneuriat est célébrée dansplus de 160 pays. Cette année, elle est placéesous le slogan «L’entrepreneuriat jeunesse :un défi». Cette rencontre a pour but d’encou-rager le plus grand nombre de jeunes àexploiter leur potentiel et leur innovation enles mettant en contact avec les investisseurs.

n Samira Belabed

OUVERTURE DE LA SEMAINE MONDIALE DE L’ENTREPRENEURIAT

Encourager les jeunesporteurs de projets

LA RENCONTRE A POUR BUT D’ENCOURAGER LE PLUS GRAND NOMBRE DEJEUNES à exploiter leur potentiel et leur innovation en les mettant en contactavec les investisseurs.

Le président de laRépublique honoré

Les participants à la Semaine mondialede l’entreprenariat ont remis, hier, à

Alger, un cadeau symbolique au prési-dent de la République en reconnaissancede ses efforts dans le domaine de la créa-

tion d’emplois. Le cadeau, un tableaureprésentant la carte géographique del’Algérie avec en son milieu un tra-

vailleur, a été remis au représentant per-sonnel d’Abdelaziz Bouteflika,

Mohamed-Ali Boughazi.n S. B.

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WILAYAS CÔTIÈRES ET PROCHESCÔTIÈRES DU CENTRE ET DE L’EST DU PAYS

Importantes chutesde pluie aujourd’hui

De fréquentes averses de pluie accompagnéesparfois de grêle continueront d’affecter les

wilayas côtières et proches côtières du centre et del’est du pays jusqu’à aujourd’hui, indique un bulletinmétéorologique spécial (BMS) de l’Office national de

la météorologie. «Ces pluies s’accentueront de plusen plus sur les villes côtières et proches côtières del’est à partir du mardi 14 novembre (aujourd’hui,

ndlr)», ajoute la même source. Les wilayasconcernées sont Aïn Defla, Tipasa, Blida, Médéa,

Alger et Boumerdès, et ce, avec des cumuls estimésqui atteindront ou dépasseront localement 30 mmdurant la validité du bulletin. Les autres wilayasconcernées par ce BMS sont Tizi Ouzou, Bejaïa,Bouira, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, le nord deSétif et de Bordj Bou-Arréridj, et ce, jusqu’à cetaprès-midi à 15h au moins, avec des cumuls qui

atteindront ou dépasseront localement 70 mm durantla validité du BMS.

Le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme

hospitalière a mis l’accent,dimanche dernier au soir àAlger, sur l’importance de laformation continue des chi-rurgiens. Dans son allocutiond’ouverture du 25e Congrèsnational de chirurgie qui setient en même temps que le21e Congrès maghrébin dechirurgie, MokhtarHasbellaoui a fait un constatrassurant. «La médecinebénéficie des retombées de l’essor techno-logique et de la mise en œuvre sans cesserenouvelée de nouvelles applications et denouveaux équipements», a-t-il affirmé. Leministre a estimé que «dans le domaine dela chirurgie, la maîtrise de l’art médical seconfond de plus en plus avec la maîtrise dela technologie». Il a souligné l’importancede développer le concept de médecin tech-nologue. Evoquant la prise en charge ducancer qui constitue, selon lui, «la priorité», il a rappelé la mise en place, sur décisiondu président de la République, d’un Plancancer qui prend en charge tous les aspectsconcernant cette pathologie. «L’action desacteurs de la santé est assurée d’obtenir desrésultats, si elle est sous-tendue par unestratégie consensuelle basée sur la préven-tion, le dépistage précoce, le consensus thé-rapeutique et l’actualisation continue desconnaissances», a-t-il ajouté. Tout en sefélicitant de l’existence, dans l’espacemaghrébin, de compétences humaines,médicales et paramédicales à même deprendre en charge les cancers, Hasbellaoui

a soutenu que celles-cidoivent être consolidées etadossées à de véritablesplans nationaux. Le secré-taire général du ministèrede L’Enseignement supé-rieur et de la Recherchescientifique, Mohamed-Salah Seddiki, a tenu, deson côté, à relever égale-ment l’intérêt d’une tellerencontre, dans le sens del’acquisition des connais-sances en matière de chi-

rurgie, notamment par les nouveaux prati-ciens. De son côté, le président de la Sociétéalgérienne de chirurgie, MohamedBoubekeur, a plaidé pour la création d’unréseau maghrébin de chirurgiens. Selon lui,«il sera un espace d’échanges d’expérienceset de connaissances qui favorisera la forma-tion de chirurgiens nationaux». Il proposeégalement de redynamiser la revue scienti-fique. Il a regretté, à ce propos, que les chi-rurgiens algériens publient de moins enmois dans les revues. Le professeur lanceun appel aux jeunes chirurgiens d’adhérer àla Société afin de bénéficier d’avantagesscientifiques et pédagogiques. Il ne sereprésentera pas au terme de son mandatqui expirera en avril prochain. «Il est tempsde laisser la place aux jeunes», a-t-il clamé.Le ministre, a enfin, procédé à l’attributionde distinctions honorifiques aux doyens dela chirurgie algérienne depuisl’Indépendance. Des chirurgiens tunisiens,marocains et français ont été égalementhonorés.

n Samira Belabed

Selon Haddam, «le législateurdoit se pencher sur la questiondes maladies et des accidentsprofessionnels». Ces derniersconstituent une véritablecharge pour la Cnas qui necesse d’enregistrer dessinistres sur les lieux de tra-

vail causés principalement par la négligen-ce et le non-respect des normes de préven-tion. Chiffres à l’appui, il a révélé qu’en2016, 51.552 accidents du travail ont étédéclarés dont 533 mortels. «Ceci a généréune dépense de 27 milliards de dinars dansle cadre de la prise en charge des victimesdes accidents et des maladies profession-nels», a-t-il précisé. Le secteur le plus tou-ché est le bâtiment et les travaux publics,où 27% des accidents et 43% des sinistresmortels y sont enregistrés. Il est suivi dusecteur des services (26%) et celui de lamétallurgie avec 9,41%. Par ailleurs, laCnas a enregistré la déclaration de 514maladies professionnelles en 2016. Les

affections les plus recensées sont la surdité(25%), la tuberculose (14%) et la dyspho-nie (8%). Cette situation a incité les res-ponsables de la Sécurité sociale à mettre enplace une stratégie visant à sensibiliser lesentreprises à l’intérêt de la prévention desrisques professionnels, afin d’assurer lasécurité et la santé au travail, «un levier deperformance pour l’entreprise». La mise enplace d’une stratégie de prévention desrisques professionnels passe, pour la direc-trice de la prévention des accidents du tra-vail et les maladies professionnels auniveau de la Cnas, Fatiha Tiar, par «la créa-tion de start-up dans ce créneau pour for-mer et sensibiliser». Cette rencontre detrois jours (du 13 au 15 novembre) regrou-pe des experts en la matière, des acteurséconomiques, des institutions agissant dansle cadre de la santé et de la protection destravailleurs en milieu de travail, dans le butd’échanger les expériences et les expertises.

n Souhila Habib

RISQUES SISMIQUESEN ALGÉRIEBientôt une applicationsur les smartphonesUne application sera lancée en 2018 sur des outils tech-

nologiques, notamment les smartphones, pourconnaître les risques sismiques en Algérie. Le projetfinancé par l’Union européenne sera réalisé par les cher-cheurs de l’Université Saâd-Dahlab de Blida, en collabo-ration avec leurs homologues d’Italie, du Portugal et duCentre de recherche en astronomie, astrophysique et géo-physique (Craag). Pour mieux faire connaître ce projetqui a débuté il y a déjà une année, un atelier sur l’exposi-tion au risque sismique a été organisé, hier,par  l’Université Saâd-Dahlab de Blida en présence d’ungrand  nombre d’étudiants. Selon le directeur généraldu Craag, Abdelkrim Yellès, «la wilaya de Blida a étéchoisie compte tenu de son emplacement géographiqueproche de la capitale et des multitudes secousses tellu-riques qu’elle a connues, notamment dans la localité deHammam Melouane». Selon lui, «l’application concerne-ra en premier lieu la région de Blida avant qu’elle soitgénéralisée à travers les autres wilayas». L’applicationpermettra d’intégrer l’ensemble des informations néces-saires à la connaissance du risque sismique au niveau deBlida et de les restituer sous forme de système d’informa-tions géographiques nécessaires à la gestion du risque.«Cette restitution des données du risque sismique estaujourd’hui largement utilisée dans d’autres métropolesdans le monde exposées au risque sismique», a-t-il expli-qué. Ce projet d’utilité publique servira les institutionsuniversitaires engagées dans la formation et la recherche,mais sera aussi un outil d’aide à la prise de décisions lorsdu déclenchement des plans Orsec et pour informer legrand public. Selon Mohamed Abadlia, recteur del’Université de Blida, «la mise en œuvre de ce projeteuropéen intitulé Information Technology for ErrorRemediation And Trapping Emergencies (Iterate) a pourobjectif le développement et l’amélioration des outilspour l’atténuation des risques de catastrophes en Algérie».Pour lui, «les trois pays associés partagent beaucoup dechoses telles que la mer Méditerranée, le climat, l’histoireet la culture». «Les couches profondes de la lithosphère,la faille entre la plaque tectonique africaine et la plaqueeurasiatique ainsi que les séisme provoqués par mouve-ments perpétuels de ces deux plaques sont aussi descaractéristiques communes», a-t-il précisé. «La terre necesse pas de trembler. Le Craag et tous les centres d’ob-servation dans le monde enregistrent chaque jour des cen-taines de mouvements à des magnitudes diverses. Si l’onentend parler des séismes de fortes magnitudes commecelui d’avant-hier dans la région d’Irak avec une magnitu-de de 7 sur l’échelle de Richter, il n’en demeure pasmoins que les séismes de faibles magnitudes ou dont leseffets sur la population sont minimes passent sous silen-ce», a expliqué le Pr Abadlia. Ce dernier a évoqué l’im-portance de la réduction du risque sismique et l’importan-ce de ce projet pour l’Algérie, compte tenu de sa fortevulnérabilité au risque sismique. «Face à de telles catas-trophes, que peut-on faire ? Sommes-nous totalementdésarmés ?», s’est-il interrogé. Même s’il n’est pas pos-sible de prévoir un séisme, l’expérience de nombreuxpays dans le monde montre qu’il est possible de réduire lerisque de ses impacts. Pour le Dr Ricardo Monteiro, del’Université  d’IUSS Pavia d’Italie, le projet en questionconsiste à faire participer la population pour collecter lesinformations sur les ponts et les bâtiments pour les étudesfutures. Avec toutes ces données collectées, il est faciled’évaluer les pertes que peut occasionner un séisme. «Cesdonnées serviront également aux autorités, aux construc-teurs et aux assureurs, pour prendre en compte le risqueque peut provoquer un séisme», a-t-il conclu.

n M. Benkeddada

ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES

PROFESSIONNELLESIL EST TEMPS DE TIRER LA SONNETTE D’ALARME

SUR LE NOMBRE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DESMALADIES PROFESSIONNELLES, A DÉCLARÉ, HIER, LE

DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA CAISSE NATIONALE DESASSURANCES SOCIALES DES TRAVAILLEURS

SALARIÉS (CNAS), TIDJANI HASSAN HADDAM, enmarge des travaux du 1er Congrès international sur la

prévention des risques professionnels qui se tient auPalais des expositions des Pins maritimes d’Alger.

La Cnas tire la sonnette

d'alarme

l La directrice générale de l’Institut

national de préventiondes risques

professionnels «La sécurité au travail devient une

préoccupation de plus en plusforte dans les entreprises, car, au-delà

des impératifs humains et sociaux,cela constitue un enjeu économiqueet juridique important. Les accidentsdu travail ne doivent plus être perçuscomme une fatalité mais comme undysfonctionnement de l’entreprise,

car la sécurité doit être gérée au plushaut niveau et intégrée dans le mana-gement de l’entreprise, d’autant que

la Constitution algérienne assure,dans son article 69, à tous les citoyensle droit à la protection, à la sécurité et

à l’hygiène dans le travail.»

l Dominique Vacher, président de DV Conseil

(France) «Produire et travailler en respectant

la santé des travailleurs est uneattente de plus en plus forte de

nombre d’acteurs (salariés, presta-taires, clients, employeurs, syndicats,

assurances…). Les entreprises quiexcellent dans le champ de la sécuritéau travail affichent des performancesremarquables dans tous les domaines,

y compris économique». n Souhila H.

PAROLES D’EXPERTS

CONGRÈS DE CHIRURGIE À EL AURASSI Hasbellaoui insiste sur la formation

continue des praticiens

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La Caisse nationale desassurances sociales des

travailleurs salariés (Cnas) a misen place un nouveau service pourfaciliter à ses clients(employeurs) les procédures depaiement, sans se déplacer nifournir de documents en papier,selon le communiqué del’assureur public. Ce service,dénommé télépaiement, permetaux employeurs de régler enligne les cotisations de sécuritésociale déclarées via le portail dela télédéclaration, a noté la mêmesource. Ce service se scinde entrois modes de paiement, à savoirle e-paiement CIB via internet, lepaiement par e-banking et leprélèvement par EDI (échange dedonnées informatisées), a-t-onencore ajouté. Aussi, le servicede paiement par terminaux depaiement électronique (TPE) auniveau des services de la Cnaspermet le paiement direct parcarte bancaire via le terminalréservé à cet effet.

n Karima D.

CAISSE NATIONALE

DES ASSURANCESSOCIALES

Mise en place du télépaiementdes cotisations

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HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017ALGÉRIEACTUALITÉS

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Le ministre de la Culture, AzzeddineMihoubi, a affirmé, dimanche der-

nier, dans la wilaya de Béchar, que«l’Etat est le garant de la protection etde la préservation du patrimoinematériel et immatériel du pays».

«L’Etat, comme le stipule laConstitution, protège et préserve lepatrimoine matériel et immatériel dupays, qui constitue la mémoire de lanation et du peuple, et contribue, àtravers la mobilisation de finance-ments, à sa restauration et réhabilita-tion pour sa pérennisation», a indiquéle ministre, en marge de sa visite du projet de restauration etde réhabilitation du ksar de Kenadsa (18 km au sud deBéchar). Le chantier de restauration et de réhabilitation de cesite historique, fondé depuis plus de 15 siècles et où se trou-ve le siège historique de la Zaouïa Ziania, fait partie d’unprogramme de restauration et de réhabilitation des ksour deMougheul, Taghit, Béni-Abbès et Béni-Ounif, avec uneenveloppe globale de 180 millions DA, dont 67 millions DApour la prise en charge des espaces communs du ksar deKenadsa. Sur place, Azzeddine Mihoubi a insisté auprès desresponsables de l’entreprise ayant en charge ce chantier sur

le respect des techniques de restaura-tion de ces lieux et sur la nécessitéde s’imprégner du savoir-faire de lapopulation locale en matière d’utili-sation des matériaux de construc-tion, pour que ces espaces architec-turaux et historiques gardent leurauthenticité.

DÉFICIT «Nos efforts en matière de restaura-tion et de réhabilitation du patrimoi-ne matériel du pays imposent derecourir aux compétences natio-nales, malgré le déficit enregistré en

la matière», a-t-il souligné. «Actuelle-ment, nous disposonsd’une soixantaine de spécialistes nationaux en la matière etune commission au niveau du ministère de la Culture étudiedes dossiers d’agrément de nouveaux autres spécialistesnationaux, et ce dans la perspective d’encourager et de pro-mouvoir les compétences nationales, pour pouvoir pour-suivre notre programme de restauration et de réhabilitationde notre patrimoine matériel», a-t-il fait savoir. A ce titre,cinq entreprises algériennes ont été engagées pour la prise encharge des travaux de restauration et de réhabilitation de plu-sieurs pans de la Casbah d’Alger, a signalé le ministre dans

le même contexte. Sur le site du projet de l’Institut régionalde formation musicale, en voie d’achèvement à Béchar, leministre de la Culture a insisté sur la nécessité de la prise encharge conséquente des expressions musicales locales pourêtre valorisées et traitées académiquement, au titre de la pro-motion de ces musiques traditionnelles et populaires. Ce pro-jet, dont la réception est prévue vers la fin de l’année encours, est destiné à la prise en charge de la formation musi-cale scientifique dans la région, tout comme il constitue unmoyen de création et de valorisation de l’ensemble desmusiques algériennes, locales et mondiales, a soulignéMihoubi. Concernant les projets en cours, celui de la réalisa-tion d’un théâtre régional de 500 places et d’un autre en pleinair d’une capacité de plus de 300 places, le ministre a estiménécessaire que cette structure, appelée à être réceptionnéeavant la fin de 2018, soit une structure polyvalente pour per-mettre d’organiser différentes manifestations théâtra-les,cinématographiques et des conférences nationales ou inter-nationales. Il a insisté, en outre, sur son rôle de formation desjeunes talents pour contribuer aux efforts de valorisation duthéâtre national. Ce théâtre, qui s’étend sur 7.278 m2 dont4.306 m2 bâtis, a nécessité un financement de plus de 413millions DA (réalisation et équipement), selon la fiche tech-nique du projet.

n APS

AZZEDINE MIHOUBI DEPUIS BÉCHAR

Grand interprète du patrimoine musicalandalou, l’ancien sociétaire de

l’Association El Fakhardjia (six albums),notamment dans le genre variétés, évoque,dans cet entretien, sa riche carrière, ses pro-jets, mais aussi son appréciation de la scènemusicale aujourd’hui. Décryptage.

Entretien réalisé par Rym Harhoura

Vous êtes à la fois interprète demusique andalouse et de chansonsvariétés… Je fais de l’Andalou et du Hawzi, mes

deux répertoires de prédilection, depuis mesdébuts dans la musique. Normal pour quel-qu’un qui a fait les bancs de l’école andalou-se. Cela dit, avec le temps, je me suis penchésur la chanson variétés à l’occasion des fêtesde mariage et en fonction des sollicitationsde mon public.

Vous êtes tellement portéaujourd’hui sur la varié-té qu’on a l’impression quene vous faites que cela… Actuellement oui. Il faut dire

que les festivals et les galas devariétés m’ont éloigné un peu dela scène andalouse. Néanmoins,je compte repren-dre et y reve-nir incessamment dans l’espoirde concilier entre les deuxrépertoires. Je commencerai parréintégrer un ensemble dans laperspective d’entamer de nou-veaux titres. Le retour du jeunepublic et l’intérêt porté aujourd’hui au patri-moine musical (andalou et hawzi) m’encou-ragent dans ce sens.

Ancien sociétaire de l’illustre associa-tion «El Fakhardjia», que pensez-vous de sa situation actuelle ? Franchement je n’ai plus de nouvelles

depuis que j’ai quitté il y a plus de 18 ans. Si

l’Association fait face à desproblèmes, c’est sans doute enraison de l’absence d’un leader-ship. En tout cas, je garde detrès bons souvenirs de cetteassociation qui fut très sérieuse,dynamique et très active sur leplan musical, le jugement etl’évaluation entre les artistes etles supérieurs. El Fakhardjia enson temps, a permis de faire desrencontres très intéressantes.

Quel regard portez-vous surla musique andalouse aujour-

d’hui ? L’andalou est une musique savante qui

s’est transmise de génération en générationde façon à durer dans le temps. C’est unrépertoire qui a pu résister à toutes les situa-tions pendant des siècles. Elle a évolué consi-dérablement sur le plan technique. On vitactuellement une nouvelle ère à travers unetouche moderne et un fusionnement qui l’ont

rafraîchi, permettant ainsi de gagner et de serapprocher d’un public plus jeune qui pourracontribuer massivement à sa protection et sacontinuation.

Des projets en perspective ? J’ai signé il y a quelques mois un nouveau

single «El Kalb Bet Seli». Il s’agit d’un véri-table travail de recherche dans le domaine duHawzi, lancé sur Youtube et diffusé sur lesondes de la Radio nationale pour démontrer,par là, l’étendue maghrébine de la musiqueandalouse. Le travail s’est démarqué par lacollaboration d’un flûtiste professionnel tuni-sien qui a eu un véritable coup de foudre pourle travail réalisé par les musiciens algériens eta émis le vœu d’y participé pour jouer unmorceau de la partition. Nous avons eu unécho favorable de partout et l’album a susci-té l’admiration et les félicitations, notammenten Europe et au Maroc. Soit une véritableauthenticité algérienne fusionnée à la World-Music.

n R. H.

TOUFIK AOUN, INTERPRÈTE DE MUSIQUE ANDALOUSE

«L’andalou vit une ère moderne»

«Nous avons jugé utile, auHCI, d’évoquer en ce moisde novembre, notre glo-rieuse révolution durantlaquelle le peuple algériensubissait les affres du colo-nialisme et résistait avecfoi et sagesse», a déclaré

Bouabdallah Ghlamallah. Il a ajouté que «lapoésie a insufflé aux moudjahidine courage etvolonté. «La poésie et le chant révolutionnai-re, a-t-il ajouté, ont renforcé la conviction denos valeureux soldats.» Aujourd’hui, a souli-gné le président du HCI, «il ne nous est paspermis de négliger ou de réduire l’apport de lapoésie à notre glorieuse révolution». Il a ajou-té également que «dans l’histoire de la littéra-ture arabe, la poésie a toujours été présentequelle que soit sa nature». BouabdallahGhlamallah a également mis en exergue l’im-portance de la poésie dans la vie de l’émirAbdelkader et sa lutte contre le colonialisme.Le président du HCI affirme que «la poésie,quand elle est sincère, reflète la profondeur del’âme humaine». Pour sa part le secrétaire du

HCA, Si El Hachemi Assad, a souligné qu’iln’était pas spécialiste de la littérature, maisque ce sujet fait partie de ses préoccupationset fait l’objet de ses recherches sur la dimen-sion révolutionnaire de la poésie amazigh etson lien avec la revendication identitaire ama-zigh. Cette problématique, a déclaré Assad,n’a pas reçu l’importance qu’elle mérite de lapart des chercheurs et des académiciens etcette rencontre nous offre l’occasion et l’espa-ce pour en débattre. Assad a ajouté qu’en saqualité de responsable au HCA, il accorde unegrande importance à ce genre de sujet et sonrôle capital dans la sauvegarde de la mémoirenationale. Le poète, affirme Assad, de part sonstatut dans la société contribue à l’écriture del’histoire. Le secrétaire du HCA a ajouté quele poète par ses mots et sa poésie a participé àla lutte contre l’oppression coloniale.

La poésie révolutionnaire émane du refusde se soumettre au joug colonial et dans le casde la poésie amazigh, elle puise ses racinesdans l’histoire des sociétés amazighs au seindesquelles la parole avait une importancecapitale. Pour Assad, la poésie de résistance

n’est pas un style littéraire indépendant et neprésente aucune spécificité dans sa forme ousa construction, mais elle se distingue par soncontenu, qui est dicté par les événements etles circonstances dans lesquels elle est née.Assad cite en exemple les poètes YoucefOukaci et Si Mohand Oumhend qui ont excel-lé dans la poésie qui fustige le colonialisme etl’oppression en général. Assad a ajouté que lapoésie est le résultat d’une pensée collectiveet d’un état d’esprit dominant et que le poèten’est que le porte-parole de sa société et par sa

poésie traduit la pensée et l’état d’esprit decette dernière. Le docteur AbdelmalekMortadh a prononcé une communication surl’évocation de l’instant du déclenchement dela révolution dans la poésie de MohamedSaleh Baouia. Le professeur MustaphaBadjou a, quant à lui, évoqué la poésie deMoufdi Zakaria.

D’autres poètes de la Révolution ont étéévoqués durant cette rencontre, tels que SalahKherfi et Mohamed Chebouki.

n Hakim Metref

«L’Etat est garant du patrimoine matériel et immatériel»

LE HAUT-CONSEIL ISLAMIQUE (HCI) a organisé, hier, à la Bibliothèque natio-nale d’Alger une rencontre sur le thème «La poésie durant la révolution» ani-mée par le président du HCI, Bouabdallah Ghlamallah, le SG du Haut-Commissariat à l’amazighité, Si El-Hachemi Assad, et d’universitaires etpoètes, en présence du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, et le secré-taire de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou.

CULTUREwww.horizons.dz

11

HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017

HAUT-CONSEIL ISLAMIQUE

Rencontre sur la poésie révolutionnaire

Page 10: orizonssudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/14-11-2017.pdf · 2017-11-13 · BUREAU DE TIZI OUZOU: Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE:

www.horizons.dz

1213SOCIÉTÉ

HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017

Le cas du ksar écologique de Tafilelt, considérécomme une expérience humaine particulière et unecontribution «modeste» des habitants du M’zab(Ghardaïa) pour atténuer les effets du changementclimatique et préserver la biodiversité des oasis, seraprésenté à l’occasion de la 23e session de laConférence des parties (COP23-Bonn), sur invitationdu secrétariat des Nations unies sur les changements

climatiques, a indiqué le président de la fondation Amidoul,initiatrice de ce projet, le Dr Ahmed Noud.

Cette invitation intervient suite à l’obtention, en décembre2016, du 1er prix de ville durable lors d’un vote des internautesintitulé «Coup de cœur des internautes city», à l’occasion de laCOP22 de Marrakech, a précisé le responsable de la fondationAmidoul. «Le ksar de Tafilelt a été choisi comme expérienceatypique, construisant des maisons en synergie avec les spéci-ficités de l’architecture locale et des matériaux du terroir et enalliant l’architecture et le développement durable avec un inté-rêt particulier à la préservation de l’environnement et le vivre-ensemble», a-t-il expliqué. «Notre fondation tient, à travers ceksar écologique de 1.050 habitations d’une population de plusde 5.000 âmes, à partager son expérience avec les différentspartenaires du monde sur la nécessité de construire «écologi-quement» en préservant l’identité culturelle et architecturale dela région ainsi que le système d’exploitation viable de l’éco-système oasien.» Depuis son inauguration en 2004, le ksar deTafilelt, édifié sur un site rocheux d’une superficie de 22 ha, asu par sa splendeur, sa magie et la luxuriante nature de la pal-meraie de Beni-Isguen à séduire les visiteurs et les touristes,aussi bien nationaux qu’étrangers, au point de devenir une des-tination incontournable des circuits touristiques dans la région.Pour de nombreux spécialistes, le ksar de Tafilelt est devenu unmodèle, voire une référence, en matière de préservation dupatrimoine architectural alliant modernité, confort de vie, bio-climatique et écologie. Ses concepteurs ont pu mettre en place

des stratégies singulières pour la collecte et la gestion desdéchets ménagers, et la prise en charge des rejets liquides etsolides de la cité.Ainsi, un tri sélectif des déchets solides pourun meilleur recyclage et des ordures ménagères, notammentceux comestibles pour les animaux, a été instauré avec succès,

permettant ainsi de collecter le pain rassis et les épluchures defruits et légumes destinés au mini-parc animalier. Les bâtis-seurs de ce ksar ont également créé un système de traitementbiologique des eaux usées, par macrophyte à base de plants etd’un système d’éclairage public à l’énergie solaire.

L’EXPÉRIENCE DU KSAR DE TAFILELT À GHARDAÏA SERA EXPOSÉE EN ALLEMAGNE

ENVIRONNEMENT AÉROPORT INTERNATIONALDE CONSTANTINE

Saisie d’un pistolet automatique

Les services des Douanes de l’aéroportinternational Mohamed-Boudiaf de

Constantine ont mis en échec une tentativede faire introduire sur le territoire nationalun pistolet automatique (PA) de marque

Beretta, a révélé hier un communiqué de ladirection régionale des Douanes. Effectuantle contrôle d’usage d’un vol en provenancede l’étranger, les éléments de la douane ont

mis la main sur un PA Beretta de capacité dechargeur de 15 coups ainsi que des muni-tions, soigneusement dissimulées dans les

bagages d’un voyageur, indique le texte. Lamarchandise prohibée a été saisie conformé-

ment à l’ordonnance 21/325 du code desDouanes, a-t-on ajouté, soulignant que lemis en cause a été présenté devant les ins-

tances judiciaires spécialisées.

TLEMCENSaisie de 189 kg de kif

traité à Sebdou Au moins 189 kilos de kif traité ont été sai-sis à Sebdou (Tlemcen) par les douaniers, a-t-on appris hier à la direction régionale desDouanes à Tlemcen. Cette opération a étéeffectuée par les brigades des Douanes deSebdou, El Aricha et Ouled Mimoune en

coordination avec celle de Sidi Bel-Abbès.Sur la base d’informations, des souricièreset des barrages de contrôle ont été mis enplace dans tous les sens partant d’Oued

Bounouara (daïra de Sebdou), permettant demettre la main sur la quantité de drogue sai-sie, découverte à bord d’un camion frigori-

fique, a-t-on indiqué. Deux individus ont étéarrêtés et déférés devant la justice, alors que

le propriétaire du camion est activementrecherché et deux autres véhicules servantd’éclaireurs ont été saisis, a-t-on ajouté.

L’EXPÉRIENCE DE RÉALISATION DU NOUVEAU KSAR «écologique» de Tafilelt à Beni-Isguen (Ghardaïa), dans le Sud algérien, sera exposée du 13 au 17 novembreprochains à Bonn (Allemagne).

ELATTAFI CHAHRAZED, ENSEIGNANTE DE TAMAZIGHT

Du Chenoua à TinzaouatineChahrazed Elattafi est enseignante en

Tamazight. Sa spécialité : le Tamahaq,variante de Tamazight parlée par les popula-tions touaregs. Elle est originaire duChenoua dans la wilaya de Tipasa où elle avécu sept années avant de s’installer avecses parents en Kabylie, plus exactement àChorfa dans la wilaya de Bouira. Chahrazedne parle alors que Tachenouith, variante deTamazight parlée dans la région duChenoua. Elle fréquente l’école et apprend àparler le kabyle avec les enfants de son âge.«J’ai longtemps servi d’interprète à ma mèrequi ne comprenait pas beaucoup le Kabyle.»Au lycée, Chahrazed suit des cours deTamazight. «Là j’ai découvert MatoubLounès, Mouloud Mammeri, le printempsberbère du 20 avril 1980. Ma curiosité m’apoussé à mieux comprendre et connaître laKabylie et la langue Tamazight.» Aprèsavoir décroché son bac, elle rejoint l’univer-sité Abderrahmane-Mira de Bejaïa pour pré-parer une licence en Tamazight. Elle ren-contre d’autres étudiants venus de toutes lesrégions berbérophones d’Algérie. Elle s’ini-tie aux autres variantes de Tamazight plusspécialement Tamahaq. Chahrazed dit que«la même volonté, qui m’a amené à

apprendre le Kabyle, pour communiquer avec la société où je vivais, m’a aussi permis d’apprendre les autres variantes pour pouvoir dialogueravec mes camarades à l’université». Chahrazed parle Tachenouit, le kabyle, le chaoui, le m’zab et le tamahaq. Diplôme en main, elle fait uneannée de vacation à l’université de Bejaïa où elle enseigne Tamahaq en transcription latine. Elle s’intéresse aux Touareg et à leur mode de vie.Chahrazed lit tout ce qui peut lui apprendre plus sur les Touareg : «J’ai lu tout ce que Charles de Foucault avait écrit sur ce peuple. J’ai vouluenseigner Tamahaq, alors j’ai cherché à tout savoir sur cette langue afin de mieux la transmettre.» Chahrazed découvre aussi les Touareg àl’université, où elle rencontre les étudiants venus du sud de l’Algérie, mais aussi du Mali et du Niger pour suivre des études en Tamazight. En2012 elle s’inscrit à un concours pour avoir un poste d’enseignante, mais Chahrazed n’y croyait pas trop : «Nous étions plus de deux millediplômés pour seulement douze poste. Je me suis inscrite, mais je ne me suis pas présentée au concours.» Une amie à elle, de Tamanrasset, luipropose de venir chez elle et passer le concours à Tamanrasset où il y avait moins de postulants. Chahrazed atterrit alors à Tam. Elle passe leconcours et obtient un poste d’enseignante de langue Tamazight. Pour son premier poste elle est nommée à Tinzaouatine, à 400 km deTamanrasset. «Pour moi, avant, le Sahara était le même partout, mais j’ai découvert qu’il pouvait y avoir un Sahara dans le Sahara. Pendant letrajet j’étais angoissée car j’avais l’impression de quitter la civilisation pour une destination inconnue.» Arrivée à Tinzaouatine elle découvreun village avec sa population. Des familles avec leurs enfants qui vivaient là, il y avait deux écoles primaires et un CEM. «Avec le temps jeme suis adaptée. Ce que j’ai appris à l’univérsité et avec mes amis touareg et ma faculté à m’intégrer facilement m’ont beaucoup aidé. Lesgens m’on adopté et j’ai gagné leur respect parce qu’ils n’imaginaient pas qu’il pouvait y avoir quelqu’un qui viendrait et qui parlait déjà leurlangue et, qui plus est, venu la leur enseigner.» «Ce qui m’a beaucoup impressionné c’est que la plupart des adultes ne lisent pas l’arabe ou lefrançais, mais tous pratiquement savent écrire en Tifinagh. Les enfants l’apprennent de leurs mères qui l’ont apprise de leurs mères. Ils ontdes jeux traditionnels avec les lettres Tifinagh, c’est ainsi qu’ils préservent leur langue.» Chahrazed est restée trois années à Tinzaouatine oùelle a enseigné en Tifinagh. Actuellement elle enseigne à Tamanrasset, en Tifinagh toujours.

n Hakim Metref

PROMOTION DE LA LECTURECHEZ L’ENFANTL’association

Enfance heureuse à Sidi Bel-AbbèsPour la première fois, l’association

«Enfance heureuse» de Ghardaïas’est rendue à Sidi Bel-Abbès, plusexactement à l’école fondamentale

Tissali-Mohamed du Maqam Chahid,où elle a animé plusieurs ateliers cul-

turels et éducatifs. Selon SlimaneBenayoub, représentant de cette asso-ciation, il s’agit de la 12e édition de lacaravane intitulée «Pour que la lectu-

re soit un droit pour chaque enfantalgérien». Organisée en collaborationavec la direction de l’Éducation, cettecaravane a pour objectif principal la

promotion de la lecture chez l’enfant.L’accent a été mis sur la bibliothèquequi est perçue avant tout comme cecomplément essentiel de l’école, etque si les écoliers s’aventurent dans

les rayons, c’est essentiellement pourchercher des documents en rapport

avec le devoir ou l’exposé à préparer.C’est une occasion, a-t-on expliqué,

«pour faire revivre la lecture et tenterd’inculquer aux jeunes et moins jeunes

que lire, c’est se mettre à l’écart dumonde qui nous entoure et qui sollicitenos sens, pour nous concentrer sur les

signes du livre que nous avons entre lesmains». Lors de cette manifestation il aété organisé quatre ateliers, dont celui

de la lecture. Le programme de la mani-festation s’est clôturé par la remise decadeaux symboliques aux lauréats des

concours et un lot de livres pour labibliothèque de cette infrastructure édu-cative. L’association «Enfance heureu-

se», qui a visité 34 wilayas du pays,compte poursuivre sa tournée pour cibler

l’ensemble des wilayas du pays. n Mohamed Medjahdi

Les intermédiairespointés du doigt

LA POMME DE TERRE TOUJOURS CHÈRE

EN DÉPIT DE L’ARRIVÉE SUR LES MARCHÉS de nouvellesrécoltes de la pomme de terre, en provenance de Mostaganemet de Tipaza, les prix du tubercule enregistrent ces derniers

jours, contre toute attente, une hausse.

Le système de régulation des produits agricoles de large consommation(SYRPALAC) actionné depuis plus d’un mois, avait contribué un cer-tain temps à stabiliser les prix du produit qui s’écoulait entre 70 et 80DA. Mais il semblerait, d’après la Fédération algérienne des consom-mateurs (FAC), que ce système ne s’est pas avéré très efficace en rai-son du manque de volonté de la part des gérants des chambres froides.«Le ministère de l’Agriculture a donné des instructions à ces dernierspour déstocker la pomme de terre. Le problème, c’est que certains res-

tent sourds à ces instructions», relève le porte-parole de la FAC, MohamedToumi. «La voie est restée ouverte pour les spéculateurs et autres intermédiairesqui jonglent avec les prix dans l’impunité», soupire t-il. Le chargé de la commu-nication du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement rural,Djamel Berchiche, abonde dans ce sens. Tout en assurant que le SYRPALACreste encore en vigueur, il reconnait que les intermédiaires sévissent toujours. «Ilest très difficile de contourner les intermédiaires. C’est ce qui explique la haussedes prix de la pomme de terre», dit il. Le ministère a-t-il failli ? Le représentant

de la FAC reproche en tout cas à ce dernier de ne pas suivre la mise en œuvredu système de régulation, de ne pas contrôler de prés les chambres froides.«L’absence de contrôle au niveau des chambres froides encourage leurs gérantsà ne pas se plier aux exigences de la tutelle», s’écrie t-il. Berchiche de son côtéassure que les chambres froides sont soumises au contrôle et que le 01 millionsde quintaux de la pomme de terre est toujours en cours de déstockage sur le ter-ritoire national. L’opération se poursuivra tout au long des prochains jours pourinfluer sur les prix. Toumi plaide pour une autre démarche. Selon lui, «la pommede terre déstockée doit être écoulée directement sur les marchés de détail, sanspasser par des intermédiaires». «C’est ce qui devrait être fait, d’un point légal,quand le SYRPALAC est mis en œuvre. Seulement, sur le terrain, les intermé-diaires ont toujours leurs mots à dire et s’imposent», observe-t-il. Le porte-paro-le de la FAC espère, qu’avec la mise sur le marché, prochainement, des récoltesde la pomme de terre de la wilaya de Boumerdès. A ce moment, les prix de cetubercule seront peut être revus à la baisse.

nFarida Belkhiri

FRUITS ET LÉGUMES

La flambéeLes prix des fruits et des légumes connaissent une hausse considérable dans les mar-

chés de détail. Les dernières précipitations auraient été la cause de cette brusqueflambée. Et pour cause, les agriculteurs auraient trouvé des difficultés pour récolter les

fruits et légumes. Sur les étals du marché Amar-El-Kama dans la Basse-Casbah àAlger, le prix de la pomme de terre de saison s’affiche à 90 DA le kilogramme. Il faut

dire que le prix de la patate et celui de l’oignon (60 DA le kg) sont les plus bas, carpour tous les autres légumes, les prix sont à partir de 100 DA/kg à l’instar des navets,de la courgette, du fenouil, de la laitue ou des carottes. Le poivron vert s’annonce auprix de 120 DA/kg, alors que les haricots verts et blancs, cédés la semaine dernière à

150 DA, ont atteint les 200 DA. Quant aux prix des fruits de saison (oranges et manda-rines), ils oscillent entre 150 et 200 DA. Quant à la grenade et malgré une forte pro-

duction cette année, elle est cédée entre 130 et 180 DA/kg, voire 200 DA.nM. Benkeddada

Une nouvelle salle pour lesthérapeutiques interventionnelles

CHU MUSTAPHA-PACHA

La rythmologie, volet de la cardiologie qui traite desanomalies du rythme cardiaque, comme le ralentisse-

ment ou la bradycardie, l’accélération ou la tachycar-die a fait des progrès fulgurants. En Algérie, leProfesseur Mohamed Seddik Ait Messaoudene du CHUMustapha et président du groupe algérien de rythmolo-gie, a annoncé en marge du congrès international de laSociété Algérienne de Cardiologie qui s’est achevésamedi dernier «l’acquisition d’une nouvelle salle dedernière génération». Selon lui, «elle permettra demieux répondre à une demande de plus en plus impor-tante et pressante en matière de prise en charge despatients référés par nos confrères cardiologues detoutes les régions du pays». Parlant d’une étude au ser-vice de cardiologie A1 du CHU Mustapha-Pacha, ser-vice de référence à l’échelle nationale, dans cette disci-pline de la cardiologie, il a indiqué que cela a permisd’évaluer les résultats et les modalités d’optimisation etde rationalisation de l’utilisation du consommable oné-reux. «Ces thérapeutiques interventionnelles nécessi-tent un appareillage hautement sophistiqué dont dispo-se notre service. Ce dernier sera renforcé dans lessemaines à venir», explique notre interlocuteur. Parailleurs, ce dernier a estimé que «ce type de rencontres

qui devraient être annuelles doivent avoir pour objectifla mise à jour des connaissances autour d’un thème pré-cis». «A terme, il s’agit de susciter des vocations pourcette discipline réputée ingrate et de jeter les basesd’une communauté de professionnels autour de la ryth-mologie et de la stimulation cardiaque», a t-il ajouté.Les patients à haut risque de mort subite sont équipésd’un défibrillateur cardiaque implantable, un «petitbijou technologique», qui permet, nous dira le profes-seur chef de service de cardiologie du CHU Mustapha-Pacha, Mohamed Tayeb Chentir, d’échapper à une tellemenace.  La séance dédiée à la rythmologie, une sur-spécialisation en cardiologie qui consiste en la prise encharge des patients présentant des troubles du rythme àl’origine de manifestations cliniques à type de palpita-tion, parfois de malaise avec perte de connaissance etdans les cas les plus graves de mort subite a suscitéd’intenses débats. Selon le Professeur AitMessaoudene, «l’avantage des techniques interven-tionnelles en rythmologie est la guérison définitivepour certaines arythmies, pourtant pouvant être àl’origine de mort subite à tout âge, surtout chez lesplus jeunes».

n Samira Sidhoum

CARDIOLOGIE

«Les pacemakers multisites chers mais plus efficaces»,

selon le Pr Kichou

Le professeur BrahimKichou, chef du

service de cardiologie auCHU de Tizi Ouzou, a pré-

senté une communicationlors du congrès international

de la Société algérienne decardiologie, qui a pris fin

hier, sur «la stimulation etdéfibrillation cardiaques». Ila évoqué les traitements non

médicamenteux utilisésactuellement pour le traite-ment des maladies qui per-

turbent le fonctionnement del’activité électrique du cœur

qui pourvoit en oxygènel’organisme. Ces traitements

consistent à implanter aumalade un stimulateur car-

diaque ou pile pour suppléerle courant électrique défec-tueux du cœur. Cette tech-

nique dite de pacemaker,pratiquée depuis de nom-

breuses années au CHU deTizi Ouzou, permet d’éviter

aux patients une mort subite.Cependant, selon le profes-

seur Kichou, «ces stimulateurs conventionnels peuvent entraîner à long terme certains effetsdélétères comme l’insuffisance cardiaque, avec une fréquence de l’ordre de 13, 6%». «Dans

certains cas, elle peut être lourde de conséquences pour le patient, engendrant des hospitalisa-tions fréquentes et une altération de sa qualité de vie», explique-t-il. Il a proposé une meilleure

surveillance de ces patients porteurs d’une pile par des échographies cardiaques capables dedépister précocement d’éventuelles complications. De nouvelles piles plus sophistiquées, sti-

mulateurs biventriculaires ou multisites, permettent comme les piles classiques de sauver lepatient mais offrent l’avantage de ne pas engendrer de fâcheuses conséquences à long terme. Ila évoqué, à ce sujet, des recherches et des études récentes nationales et internationales portantsur la comparaison entre les deux types de pile. Enfin, il s’est attardé sur le rapport coût-effica-

cité des deux types de pile implantables. «Si les piles conventionnelles semblent a priori pluséconomiques, elles reviennent plus cher à long terme en raison du coût des hospitalisationspour insuffisance cardiaque», a-t-il soutenu. Les piles multisites sont certes plus coûteuses,

mais en réduisant les hospitalisations pour insuffisance cardiaque, leur prix est significative-ment amorti. Le professeur Kichou se dit favorable pour l’implantation des piles multisites,

procédé déjà pratiqué en Algérie. nSamira Sidhoum

Page 11: orizonssudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/14-11-2017.pdf · 2017-11-13 · BUREAU DE TIZI OUZOU: Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE:

08:30 Téléshopping09:20 Petits secrets entre voisins10:25 Demain nous appartient11:00 Les feux de l’amour11:55 Petits plats en équilibre12:00 Les 12 coups de midi !12:55 L’affiche du jour13:00 Le 13h13:30 Petits plats en équilibre13:55 Noël à pile ou face15:40 Juste à temps pour Noël17:10 4 mariages pour 1 lune de miel18:15 Bienvenue chez nous19:20 Demain nous appartient20:00 Le 20h20:25 My Million20:35 Match amical22:45 Euro Millions22:50 New York, unité spéciale01:55 Euro Millions

06:30 Télématin09:25 Dans quelle éta-gère...09:35 Amour, gloire et beauté10:00 C’est au programme10:55 Motus11:25 Les z’amours12:00 Tout le monde veutprendre sa place12:45 Image du jour12:55 13 heures13:45 Consomag13:50 Expression directe13:55 Ça commence aujourd’hui15:00 Je t’aime, etc16:00 Affaire conclue16:55 Chéri(e), c’est moi le chef !

18:00 Tout le monde a son mot à dire18:40 N’oubliez pas les paroles !20:00 20 heures20:37 Et vous comment ça va ?20:40 Image du jour20:42 Vu20:45 Alcaline20:53 Parents mode d’emploi20:55 Secrets d’Histoire00:34 25 nuances de docs00:35 La conquête de Clichy01:55 Dans quelle éta-gère...

08:50 Dans votre région09:50 9h50 le matin10:40 Consomag10:50 L’édition des régions11:15 Midi en France12:00 12/1313:50 Rex16:05 Un livre un jour16:10 Des chiffres et des lettres16:50 Harry17:30 Slam18:10 Questions pour un champion18:45 Objectif indépendance19:00 19/2019:18 Édition locale19:30 Journal national20:00 Tout le sport20:18 Image du jour20:20 Météo régionale20:25 Plus belle la vie20:55 Meurtres à La Ciotat22:30 Meurtres à l’île d’Yeu00:05 Grand Soir/300:35 Parlons passion00:40 Le pitch cinéma00:44 Séance inédite00:45 L’astragale

06:50 M6 Kid06:51 Martine07:20 Alvinnn !!! et lesChipmunks08:05 Les Sisters08:15 Les Sisters08:30 Belle et Sébastien08:50 M6 boutique10:00 Desperate Housewives12:45 Le 12.4513:30 Scènes de ménages14:00 Le plus beau char de Noël15:50 La mélodie de Noël17:30 Les reines du shopping18:40 Chasseurs d’appart’19:45 Le 19.4520:25 Scènes de ménages21:00 Le meilleur pâtissier23:15 Le meilleur pâtissier : àvos fourneaux !00:25 Les rois du gâteau

07:15 Chine, les ruches demaître Xing08:00 Invitation au voyage08:35 Cuba l’île verte09:20 Magic Cities10:05 Magic Cities10:50 Magic Cities11:35 Bazars d’Orient12:20 France-Allemagne, unehistoire commune13:00 Arte Regards13:35 Gold15:10 Coup de coeur15:40 La ruée vers l’opale16:30 Invitation au voyage17:10 Xenius

17:40 Des vignes et deshommes18:10 La Corée du Sud, le paysaux multiples miracles19:05 Aux portes de la mer19:45 Arte journal20:05 28 minutes20:50 Heinrich Himmler - TheDecent One22:25 Communisme - Le murmu-re des âmes blessées23:25 Prague face à la propa-gande de Poutine

08:25 TV5 monde, le journal08:40 Maghreb-Orient Express09:05 Péché gourmand09:35 Vu de l’intérieur10:00 Goûtez-voir10:30 Le temps des sucres11:00 TV5 monde, le journal11:20 Plus belle la vie11:45 Tout le monde veutprendre sa place12:35 Les apprentis13:30 Le journal de la RTBF14:00 Fais pas ci, fais pas ça15:45 Destination francophonie15:50 Parents mode d’emploi16:00 Cut16:30 Questions pour un champion17:05 Temps présent18:00 64’ le monde en français18:20 Le journal de l’économie18:30 L’invité18:40 Secrets d’Histoire20:30 Le journal de France 221:00 Unité 922:25 Le journal de la RTS23:00 Envoyé spécial00:50 Géopolitis

SÉLÉCTIONS

TF1 : 20H35

«Match amical»

07h30 : Campagne électorale08h00 : Bonjour d’algérie (Direct)09h30 : Waqai’e (rediff)10h00 : Matar el moughamarate10h30 : Questions d’actu (rediff)11h25 : Campagne électorale12h00 : Journal Télévisé en français12h25 : El tadjer14h45 : Ciné thématique (rediff)16h45 : Waqai’e

17h25 : Campagne électorale18h00 : Journal Télévisé en amazigh18h25 : Radjeli chef19h00 : Journal Télévisé en français19h20 : Campagne électorale20h00 : Journal Télévisé en arabe20h30 : Football Algérie/Centre Afrique/ Direct22h30 : Expression livre23h20 : Senteurs d’Algére «Tebessa»

première partie

PROGRAMME

BENEDICT CUMBERBATCH S’ASTREINT À UN RÉGIME ALIMENTAIRE TRÈS SPÉCIFIQUE

Le comédien préfère se plier à un régime drastique pour garder les idées claires. Fruits etlégumes, voilà le menu si on en croit les propos de Rupert Graves qui incarne l’inspecteur

Lestrade aux côtés de Benedict Cumberbatch dans la série Sherlock. Rupert Graves a étéjusqu’à détailler avec précision le régime de son confrère : «Il se maintient

en très bonne forme en mangeant très raisonnablement. Il ne mange que desbananes, du houmous, des légumes et des noisettes. Du coup on lui ramène

un repas spécial (sur le plateau)», raconte-t-il.

Quatre jours après avoirreçu l’équipe du pays deGalles sur sa pelouse,l’équipe de France tra-

verse le Rhin, pouraffronter l’équipe

d’Allemagne, en amical,à Cologne... Royale

Mannshaft ! Les hommesde Joachim Löw peuvent

en effet s’enorgueillird’un sans-faute lors de

leur campagne de qualifi-cation, obtenant ainsileur ticket facilement

pour la Coupe dumonde. Tout le contraire des Bleus, dont cette qualifi-cation fut rendue compliquée par de grosses contre-

performances, révélant des failles et des lacunesassez inquiétantes. Les Bleus seront-ils capables de

rééditer l’exploit accompli en demi-finale de l’Euro2016, quand ils les avaient battus sur le score de 2-0 ?

JOSH BECKETT : IVRE, IL SE JETTE SUR UN MUSICIEN EN PLEIN CONCERT

L’ancien lanceur vedette de la prestigieuse Ligue américaine de baseball, deux fois championdes World Series (avec les Florida Marlins en 2003 puis les Boston Red Sox en 2007) et trois

fois All-Star, s’est tristement distingué cette semaine lors d’une soirée dans un club de countryau Texas, où il se trouvait avec des amis. Sans aucune raison apparente, le MVP des finales de

baseball 2003 a bondi sur la scène et s’est jeté sur le chanteur du groupe qui se produisait alors.Une photo que s’est procurée TMZ témoigne de la violence du plaquage, sous les yeux

médusés des autres musiciens. D’ailleurs, l’homme pris pour cible par Josh Beckett adéclaré au site américain souffrir de blessures

sérieuses au bras, au cou et à l’épaule, victime d’unedislocation et d’une déchirure de la coiffe des rotateurs.

«Le meilleur pâtissier»Pour cette cinquième

semaine de concours, lessept pâtissiers amateursvont s’affronter au coursde trois épreuves autourdes gâteaux renversés !Dans l’épreuve du clas-sique revisité, les candi-dats devront réinterpréterla tarte tatin. Les pâtis-

siers amateurs ont carteblanche pour la revisitercomme ils l’entendent,

mais Cyril Lignac a ajoutéune contrainte de taille : la

réaliser sans pommes !Pour l’épreuve technique, ils devront réaliser à la per-fection une recette tirée du grimoire de Mercotte : la

pomme au riz. En plus de Cyril Lignac et Mercotte, ilsseront jugés par Caroline Bourgeois, spécialiste ducake design, qui crée des gourmandises toujour.

M6 : 21H00

MICHAEL SCHU MA CHER : SA FAMILLE ESPÈRE «UN MIRACLE MÉDI CAL»

L’état de santé de Michael Schumacher se serait récemment amélioré. Après un coma et uneconvalescence qui dure depuis bientôt quatre ans, sa famille attend toujours un miracle.Une guérison miraculeuse est tout à fait possible pour Michael Schumacher. Si la famille

du sportif ne dévoile rien de l’évolution de son état de santé, une source proche du cham-pion automobile citée par le Daily Mail indique que le «bon état physique» de «Schumi» à

l’époque de l’accident l’aide dans sa convalescence. Pour ce proche, Michael Schumacher «seporte bien malgré les circonstances».

ASSIETTE

MODE UNE EXPOSITIONEST CONSACRÉE

À LA GARDE-ROBEDE KATY PERRY

Uneexposition

dévoilant denombreuses

tenues deKaty Perry a

ouvert sesportes cettesemaine auGrammy

Museum deLos Angeleset s’intitule

Frock &Roll : 

TransformingMusic and

Fashion. Les pièces exposéesincluent des tenues portées par la

chanteuse lors de cérémonies, sur lestapis rouges ou sur scène, mais aussides tenues issues de sa prestation au

concert du Super Bowl de 2015.Alors que son Witness Tour a

démarré en fanfare, cette expositionest l’occasion d’explorer une des

facettes majeures de la personnalitéde l’artiste. Bien loin de constituer unaspect secondaire de ses prestations,

les choix vestimentaires de KatyPerry sont un réel moyen

d’expression.

SANTÉ

PLEINÉCRANHORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017 www.horizons.dz

16

INCENDIE

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Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9,divisée elle-même en 9 blocs de 3 cases sur 3.Le but du jeuest de laremplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à 9 de sorte que chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

s

Sudo

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Mot

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dés

Grill

e m

uett

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la même

lettre.Reconstituez lesmots au fur et à

mesure quecertaines lettres

apparaissentdans la grille.

Pour commencerle jeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT

1. Excellente cuisinière. 2- Nymphe des montagnes.Ville allemande. 3- Neptunium. Labiée à forteodeur. 4- Bagues de métal. Note. 5- Incroyant. Voyelle double. 6- Démonstratif. Poèmelyrique. 7- Explosif. Personnel.Service de sécurité. 8- Parcours. 9- Facile. Dans la gamme. 10- Quatrième partie du jour.Volume de bois.

HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017

HORIZONTALEMENT

I. Certitude. II- Sulfure naturel d’arsenic. III- Note. Moments de répit. Grandplat en terre. IV- Européen. Dément. V- Petits poèmes. VI- Insecte des marais. Massifd’Algérie. VII- Père de Jason. VIII- Filet de tennis. Tuer. IX- Oiseau ratite d’Australie.Vagabonder. X- Traditions. Poète italien.

Page 13: orizonssudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/14-11-2017.pdf · 2017-11-13 · BUREAU DE TIZI OUZOU: Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE:

1-Oujdi: Cheval de qualité, qui reste sur de bonsrésultats et qui vient de laisser une bonne

impression lors de ses dernières sorties,visera, à n’en pas douter, la plus haute

marche du podium. 2-Malik de Chebli: Même s’il luiarrive de temps à autres de passer à

côté de son sujet, il n’en demeure pasmoins une valeur sûre de par tout cequ’il a réalisé durant sa longue et

riche carrière. 3-Fagues: Manquant visiblement de

métier et de compétition, ce trois ans restedifficile encore une fois à retenir dans unetelle épreuve. 4-Kachman: Préféré par l’excellent jockeyD.Boubakri, ce 4 ans, qui possède à son actifquelques bonnes performances, fera partie

des chevaux les plus en vue de l’épreuve dujour car il est bien placé. 5-Irkhane: Après avoir repris du poil de labête, cet ancien classique n’a pas connu la

même réussite que lors de ses dernièressorties mais ce n’est pas pour autant quel’on fera la passe sur ses chances, car il

possède suffisamment de moyens pour seplacer dans cette épreuve.

6-Raad de Chebli: Capable du meilleur comme dupire, ce mâle bai de 6 ans guettera une éventuelle

défaillance des favoris pour venir mettre de grain de sel àl’arrivée à belle cote. 7-Dounga: Passé désormais à l’excellente écurie N.Daas duCaroubier qui reste une maison très dangereuse dans lesépreuves à caractère, il faudra compter avec ce poulain de 4 anslors du déclenchement des hostilités au sprint final. 8-Taqualide: Il intéressera les inconditionnels du chevronnéjockey F.Chaabi, car, jugé sur ses dernières sorties, il fautreconnaître qu’il n’aura pas les coudées franches dans une telleépreuve. 9-Jamal Esoltane: Confié au doyen des jockeys T.Lazreg, cecoursier, qui a été retiré à sa dernière sortie, se présenté avectous ses moyens pour venir briguer une place de choix dans lacombinaison gagnante. 10-Ibossa: Sa dernière sortie n’a guère été concluante et il luifaudra consentir de gros progrès pour espérer redresser la barre,mais attention, elle est bien montée cette fois. 11-Baiclach: Bien placé de par les conditions de la course dujour, ce coursier, qui est très souvent l’objet de bruitsfavorables, devra faire l’objet de la plus grande attention àl’heure des choix. 12-Al Moumtaza: Il faudra se méfier particulièrement de cettefemelle de 4 ans qui, malgré ses derniers essais en dents descie, reste capable d’exploits dans un bon jour. 13-Tandania: Idéalement placée de par les conditions de lacourse du jour, cette jument de métier, qui n’est plus àprésenter et qui partira avantagée sur l’échelle des poids,conserve des chances certaines pour venir jouer les premiersrôles.

JOKER DE CHARME11-Baiclach

COUP SURPLACÉ1-Oujdi

CHEVAL DU JOUR2-Malik de Chebli

APTITUDE

Tous les concurrents

FORME

01-Oujdi

02-Malik De Chebli

04-Kachman

05-Irkhane

07-Dounga

11-Baiclach

13-Tandania

MEILLEURES

PERFS

01-Oujdi

05-Irkhane

09-Jamal Esoltane

02-Malik De Chebli

04-Kachman

13-Tandania

CLASSE

01-Oujdi

02-Malik De Chebli

05-Irkhane

09-Jamal Esoltane

13-Tandania

CONCLUSION

01-Oujdi

09-Jamal Esoltane

13-Tandania

02-Malik De Chebli

05-Irkhane

04-Kachman

07-Dounga

CHAMP «F» SPÉCULATIF1-2-9-11-X

LES COURSES À M’SILA

LE PRONOSTICVÉRITÉ

Ils seront treize coursiers de racearabe pure, nés et élevés enAlgérie, à se ranger dans lesstalles de départ aujourd’hui àl’hippodrome Ghellab Attia deM’Sila dans le prix Mouliha,support au Pari Tiercé, Quarté etQuinté, et qui se courra sur la

distance de 1.400 mètres, une épreuve àcaractère qui s’annonce des plusindécises. À la lecture de la composantede ce pari mutuel, il en ressort unvéritable handicap où les chances dechaque concurrent, à l’exception dupoulain de 3 ans, Fagues qui ne s’estjamais placé dans une épreuve et qui a dûencore une fois être engagé pour garnirles stalles sans plus, ainsi que le mâle baide 5 ans, Taqualide, qui n’a rien réalisé deprobant au cours de ses dernières sortieset qui risque encore une fois d’êtresoumis au même tarif, les autresconcurrents conservent des chancesintactes de par leur emplacement surl’échelle des poids mais aussi de leursperformances réalisées sur des parcoursidentiques à celui du jour. Il faudra donc,logique oblige, élargir les combinaisonsmultiples, car nous avons recensé bonnombre de coursiers susceptibles des’illustrer à ce niveau, surtout que cetteépreuve sera rehaussée par la présence dedeux coursiers d’assez bonne qualité duCaroubier, le mâle bai de 4 ans, Dounga,relevant de la très habile écurie N.Daasqui n’engage qu’à bon escient, comme lemontrent les dernières performances deses protégés qui ont été à chaque foisdans l’argent et qui réussissent bien danscette épreuve, ainsi que la pensionnaire del’écurie M.Bahbou, El Moumtaza, quibénéficie cette fois d’un bel engagementet qui aura pour partenaire l’excellentjockey K.Boubekeur qui réussit bien dansce genre d’épreuves, et qui, eux, ne ferontpas le déplacement pour de la simplefiguration mais pour tenter de damer lepion aux meilleurs locaux, dont le chef defile sera incontestablement l’excellentcoursier de 5 ans, Oujdi, qui donnetoujours le meilleur de lui-même encourse et qui misera sur sa forme affichéeet son excellente dernière sortie où il aterminé en très bon rang dans desconditions similaires à celle du jour, pourtenter d’épingler à son tableau de chassel’épreuve qui nous intéresse et qui restelargement à sa portée. Il ne devrait doncpas laisser passer une telle opportunitéqui risque de ne pas se représenter uneseconde fois car il faut reconnaître, de parles conditions de la course du jour, il seradifficile à rattraper dans ce prix Mouliha,ouvert aux chevaux de 3 ans et plus,Arabes purs nés et élevés en Algérie,n’ayant pas totalisé 251.000 Da depuis le01.04.2017 à ce jour, avec surcharge de 1kg par tranche de 50.000 Da reçus engains et places depuis la même dated’effet de la condition.

n Y.S.

QUINTESCOPE

ME

ILL

EU

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S CC

HHAA

NNCC

EESS

M’S

ILA

01-Oujdi / 02-Malik De Chebli / 09-Jamal Esoltane / 04-Kachman / 05-Irkhane / 13-Tandania07-Dounga / En H.S : 1-2-9-4-X

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

l 330.000 DA l 1.400 MÈTRESTTIIEERRCCÉÉ -- QQUUIINNTTÉÉ

MARDI 14 NOVEMBRE 2017

Ch.Attallah

A.Haddouche

Ms.Guehiouche

D.Boubakri

Eh.Chaabi

W.Chaabi

K.Baghdad

F.Chaabi

T.Lazreg

Ah.Chaabi

M.Hareche

K.Boubekeur

Jj.A.Hamidi

DRIVERS

Oujdi

Malik De Chebli

Fagues

Kachman

Irkhane

Raad De Chebli

Dounga

Taqualide

Jamal Esoltane

Ibossa

Baiclach

Al Moumtaza (0)

Tandania

CHEVAUX

S.Boureghda

M.Dhairi

N.Ghellab

Y.Dali

F.Lazreg

H.Khaldi

N.Daas

M.Zeghlache

Kh.Doukhi

M.Boukhalat

M.Zaaboub

M.Bahbou

N.Felkaoui

PROPRIÉTAIRES

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

15H30Kh.Doukhi

Propriétaire

Propriétaire

Abm.Boubakri

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

A.Dehiba

Propriétaire

Base

Du métier

Barré

Bien monté

Sur sa valeur

Aléatoire

Attention

Difficile

Des chances

Trouble fête

Pourquoi pas

Bien placé

Du métier

57

56

55

55

55

55

55

55

55

54

54

52

51.5

06

08

05

03

11

09

10

04

02

12

13

07

01

PDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : MOULIHA PUR-SANG ARABE N.E.E

(0) : Chevaux portant des œillères

GARE AUX SURPRISES GARE AUX SURPRISES

HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017TURF2211

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22

HORIZONS • Mardi 14 Novembre 2017RTP STToouuss lleessSFOOTBALL

Les retrouvailles algéro-centrafricainessont programmées au stade olympiquedu 5-Juillet. Les Verts y retournent ainsiaprès deux bonnes années. Soit depuis ledernier rendez-vous amical au 5-Juilleten octobre 2015, sanctionné par une vic-toire des Algériens sur les Lions sénéga-lais par 1 but à 0. Réalisation signée

Yacine Brahimi, rappelle-t-on. La nouvelle ren-contre de ce soir revêt une importance au moinspsychologique pour Rabah Ma-djer, en quêted’une victoire porteuse de sérénité. Ayant réalisé(sans gloire) un nul à domicile contre le Nigeria(1-1), le nouvel entraîneur national tente de profi-ter de la venue des Fauves en vue d’amorcer cettedynamique de victoire tant attendue.

Un succès qui mettrait fin à la spirale des mau-vais résultats. Et, par la même occasion, conquérirle public algérois, nostalgique des années fastes del’EN. «Il faudra bien gérer le match amical contrela Centrafrique. Mon chantier débutera juste aprèsce rendez-vous. D’où la nécessité de le remporterafin de poursuivre le travail dans un climat tran-quille et serein», selon Rabah Madjer, soulignanten outre «le caractère utile de la programmation dejoutes amicales contre des sélections africaines».L’unique stratégie qui permettrait, aux yeux del’ancien champion d’Europe, d’«africaniser»l’équipe d’Algérie dont la composante dominéepar les binationaux. Le défenseur Carl Medjani amis en exergue, de son côté, «l’importance dumatch amical contre la République deCentrafrique qu’il va falloir négocier victorieuse-ment. Après avoir réussi à mettre fin à la série dedéfaites en arrachant un nul contre le Nigeria auterme d’un match où les joueurs ont montré leurdétermination de se rebiffer, nous allons tout faire

pour l’emporter ce mardi (ndlr, aujourd’hui). Onnous reproche notre manque de lucidité au stadedu 5-Juillet, qui nous réussirait peu. C’est un ter-rain comme tous les autres, l’essentiel est desavoir produire un volume consistant, imposant,du même coup, notre jeu. C’est de cette manièrequ’on arrive à aller chercher les bonnes perfor-mances. Le stade, dans ce cas de figure, importepeu. Si nous jouons bien au 5-Juillet, le résultatnous sera favorable».

Au chapitre de l’effectif, Rabah Madjer pourracompter sur l’ensemble de ses joueurs, aucunedéfection n’étant à déplorer, contrairement au pré-cédent match contre les Super Eagles où il a dûrevoir à plusieurs reprises ses intentions tactiques

en raison de l’enchaînement des forfaits enregis-trés : Bensebaïni, Ghoulam (défenseurs), Bentaleb(milieu de terrain) et Soudani (attaquant). Deschangements sont prévus pour le onze de départcomparativement à celui ayant affronté le Nigeria.Plaidant toujours pour une meilleure représentati-vité des joueurs du cru en sélection, le successeurde Lucas Alcaraz donnera, à coup sûr, leur chanceaux locaux, à l’instar des Salhi, Rahmani, Arous,Djabou, Ziti et Ferhani. Ces derniers souhaitentbénéficier de plus d’intérêt, histoire de se mettreen valeur. Autrement dit, «il faudra renverser latendance en équipe nationale», pour reprendre lespropos de l’entraîneur adjoint, Djamel Menad.

n K.Y.

OCE SOIR (20 HEURES 30), AU STADE 5-JUILLET

ALGÉRIE – RCA

Plus qu’un match amicalpour Madjer

QUATRE JOURS APRÈS LE MATCH NUL ENREGISTRÉ CONTRE LE NIGERIA À CONSTANTINE, dans le cadre de la sixième et ultimejournée des éliminatoires du Mondial russe, la sélection nationale de football, profitant de l’opportunité offerte par les datesFIFA, disputera ce soir un match amical contre la République centrafricaine (RCA).

l VENTE DES BILLETSL’opération de la vente desbillets a débuté hier au niveaudu stade olympique du 5-Juillet.Les organisateurs se sontcontentés de mettre sur le mar-ché 30.000 billets seulementpour une enceinte disposant depas moins de 66.000 sièges.L’affluence aura été timide dansla matinée d’hier, qui était parti-culièrement pluvieuse.

l PELOUSELa pelouse du stade olympiquea enregistré hier une nette amé-lioration. Le terrain est fin prêtpour permettre l’organisationdes matches internationaux desVerts et des grandes affiches dufootball local. C’est du moinsce qu’a annoncé le nouveaudirecteur du stade, Hadj Ali,selon qui la pelouse devrait pré-server sa praticabilité même encas de fortes pluies.

l PRÉPARATEUR PHYSIQUESelon des informations cré-dibles recueillies auprès de l’en-tourage des Verts, l’entraîneurnational Rabah Madjer presseles responsables de la fédérationafin de recruter un préparateurphysique. Lors du dernier matchcontre le Nigeria, les joueursont effectué les échauffements.Le même constat a été signalépendant le match contre lesremplaçants qui se sont conten-tés de se prendre eux-mêmes encharge en l’absence d’un prépa-rateur physique auquel échoitcette mission.

l ARBITRAGEDes arbitres tunisiens sont dési-gnés pour officier le matchentre l’Algérie et laCentrafrique. Le directeur dejeu n’est autre que GuiratHaytem. Celui-ci sera assistépar ses compatriotes MelloulchiYamen et Abdelaâli Hassen.

n K.Y.

Une nouvelle phase commence pour l’équipe nationale defootball. Après avoir tourné la page des éliminatoires de la

Coupe du monde 2018, les Verts prendront dès ce soir un autrechemin pour préparer la suite de la campagne éliminatoire de laCoupe d’Afrique 2019. Pour animer un match amical, la FAF achoisi la République centrafricaine. Une sélection en recons-truction qui a déjà eu le luxe de battre le onze national à Bangui(2-0). Un test qui sera, selon l’ancien n° «10» de l’équipe natio-nale Lakhdar Belloumi, important.

Pour le mythique métronome, les coéquipiers de Brahimiauront l’occasion de gagner avec l’art et la manière. «La der-nière sortie face au Nigeria n’était pas facile. Les joueurs ali-gnés ont trouvé d’énormes difficultés à jouer sans pression. Lescinq matches précédents de l’EN ont pesé très lourd, surtoutque l’équipe n’a pas pu débloquer son compteur victoires.Après le Nigeria, il faut maintenant penser aux prochains défis.Le fait de retrouver le stade du 5-Juillet est une bonne chose.Madjer doit trouver la bonne formule pour décrocher une vic-

toire avec une bonne prestation. Tactiquement, il est tempsqu’il imprime sa touche. Sa philosophie doit se traduire sur leterrain», a-t-il estimé. Appelé à donner son avis sur la décisionde revenir au temple olympique de la capitale, l’ex-maestro etl’éternelle idole des Algériens dira que le changement de terrainest normal. «Je pense qu’une équipe nationale doit jouer dansplusieurs stades. L’essentiel est que nos joueurs puissent être enparfaite harmonie avec leur public. J’ai joué durant des annéesau 5-Juillet. Je connais l’effet positif que peut toujours avoir lagalerie algéroise. A nos joueurs d’offrir spectacle, buts et suc-cès à leurs fans».

Le choix des joueurs sera aussi un aspect déterminant.«Madjer a maintenant une idée sur le niveau collectif et indivi-duel de son team. Il faut qu’il aligne un onze type. J’ai étéquelque peu surpris par le rendement décevant de certains élé-ments face au Nigeria. Cela dit, je comprends la réaction de cescadres qui doivent provoquer le déclic dès l’étape de laCentrafrique», a-t-il souligné. A propos du profil de l’adversai-

re, le champion d’Algérie avec le GC Mascara en 1985 a indi-qué qu’il ne faut plus parler d’équipe faible en Afrique. «Nousavons déjà essuyé un revers contre le même rival. LaCentrafrique a une nouvelle génération. Etant en renouvelle-ment, cette équipe ne viendra certainement pas à Alger poursubir. Ils vont jouer le jeu et tenter également de tenir la dragéehaute à notre sélection. Quoi qu’il en soit, la victoire est impé-rative pour retrouver une certaine confiance». Optimiste quantau retour en force de la sélection, Belloumi a souhaité que tousles joueurs se décrispent dès ce soir. «Le Mondial 2018 relèvedu passé pour nous. Nous avons encore quatre ans pour prépa-rer une équipe capable de se qualifier au Qatar. Il y a un nou-veau challenge en 2019. Je lance un appel au staff technique etaux joueurs pour oublier l’échec des éliminatoires du Mondial.J’ai apprécié face au Nigeria la combativité de tous les titu-laires. Si nous battons la Centrafrique, j’estime que notre sélec-tion va repartir du bon pied», a-t-il conclu.

n Adel K.

L’ancien joueur et figure emblématiquede la glorieuse équipe du Front de

libération nationale (FLN), Amar Rouai,s’est éteint, samedi matin en France, àl’âge de 85 ans, des suites d’une longuemaladie. Rouaï sera inhumé jeudi à ElEulma, sa ville natale, selon ses proches.Natif de la ville d’El Eulma, le 9 mars1932, le défunt a commencé sa carrièrede footballeur dans le club de sa villenatale à l’âge de 15 ans, avant de tenterune carrière professionnelle en France àl’âge de 20 ans. Il a joué dans des clubsamateurs puis il a embrassé une carrière

de joueur professionnel à Besançon,ensuite au SCO Angers jusqu’en avril1958, date à laquelle il a répondu à unappel du FLN pour constituer la glorieuseéquipe du FLN. Amar Rouai avait porté78 fois le maillot de l’équipe du FLN(1958-1962) avant de connaître sonunique sélection officielle avec l’équipenationale de l’Algérie indépendantecontre l’Egypte le 4 juillet 1963 à Alger.Après l’indépendance, le défunt a terminésa carrière de footballeur avec une der-nière saison à Angers avant de se recon-vertir en entraîneur du côté du MC El

Eulma, de l’USM Bel-Abbès, de la JSKabylie, de l’ASM Oran, du MC Oran(avec lequel il gagnera le titre de cham-pion d’Algérie en 1988) et finalement leRC Relizane. Il emmènera, aussi, leMCO jusqu’à la finale de la Couped’Afrique des clubs champions en 1989.Amar Rouai avait également entraînél’équipe nationale olympique entre 1975et 1980 et parviendra à gagner lamédaille d’or aux Jeux méditerranéensorganisés à Alger en 1975 en qualitéd’adjoint du sélectionneur RachidMekhloufi.

DÉCÈS DE L’ANCIENNE

GLOIRE DE L’ÉQUIPEDU FLN

Amar Rouai tire sa

révérence

AVIS DE TECHNICIEN

Lakhdar Belloumi : «Gagner pour la confiance»

AUTOUR DU MATCH :

Page 15: orizonssudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/14-11-2017.pdf · 2017-11-13 · BUREAU DE TIZI OUZOU: Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE:

LES TRAVAUX D’UN SÉMINAIREINTERNATIONAL PORTANT SUR «LES

INITIATIVES RÉGLEMENTAIRES DEGESTION DE LA MENACE AÉRIENNE

NON MILITAIRE» ont débuté, hier auCercle national de l’Armée à Alger,

dans le cadre de la mise en œuvre duplan d’action des activités de coopé-

ration militaire multilatérale del’Initiative 5+5 Défense pour l’année

2017, indique un communiqué duministère de la Défense nationale

(MDN).

Le séminaire de deux jours, organisépar le commandement de la défenseaérienne du territoire (DAT), se tientconformément au plan d’actionadopté par les ministres de laDéfense des pays membres del’Initiative et aux instructions dugénéral de corps d’armée, vice-

ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP).L’objectif escompté de l’organisation de cetterencontre est d’«esquisser une approchevisant à réglementer les mesures à prendre àl’égard des menaces aériennes non militaires,basées sur des lois efficientes et flexibles, afinde garantir la disponibilité optimale pour uneintervention immédiate, efficace et sansentraves lors du traitement des menacesaériennes non militaires», précise-t-on demême source. Les travaux du séminaire sedéroulent sous forme de conférences et d’in-

terventions portant sur «la définition et l’iden-tification des différents types de menacesaériennes non militaires, notamment en matiè-re de sécurité aérienne dans la zone d’intérêtcommun de l’Initiative 5+5 Défense, ainsi quel’étude et l’analyse des différentes procédureslégales et organisationnelles pour traiter cesmenaces en temps réel». Ils permettront auxdélégations qui y prennent part de «s’enrichirdes interventions et des conférences animéespar des conférenciers militaires et civils despays membres de cette Initiative» et «l’échan-ge des expériences entre les différentsmembres représentant les pays de

l’Initiative». Les recommandations formuléesau terme de ce séminaire «contribueront cer-tainement à activer les mécanismes de lacoopération militaire multilatérale au sein del’Initiative dans le domaine aérien visant,d’une part, à adopter un cadre juridique réfé-rentiel pour une intervention efficiente et unegestion optimale des menaces aériennes nonmilitaires, et, d’autre part, à rehausser la per-formance des Forces armées lors de la gestiondes opérations d’intervention pour faire faceaux menaces aériennes non militaires etatteindre les objectifs nobles tracés par lespays de l’Initiative 5+5 Défense dans cedomaine sensible», souligne le communiqué.Les travaux du séminaire sont présidés par lechef de la Division emploi et préparation del’état-major des Forces DAT, en présence desreprésentants de chaque pays membre del’Initiative 5+5 Défense, des différents com-mandement de Forces, de la Garde républicai-ne et de la Gendarmerie nationale, des autori-tés civiles concernées, à savoir la Direction del’aviation civile et de la météorologie etl’Etablissement national de navigation aérien-ne, relevant du ministère des Travaux publicset des Transports, ainsi que des professeursuniversitaires du ministère de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche scientifique, spé-cialisés en droit national et en droit aérien.Les pays membres de l’Initiative 5+5 Défensesont l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, laMauritanie la Libye, la France, l’Italie,l’Espagne, le Portugal et Malte.

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, adéclaré, hier, que le plasticien Choukri Mesli,

décédé hier dans un hôpital parisien à l’âge de86 ans, était «l’un des fondateurs de la peinturemoderne en Algérie» et l’un des «piliers» desarts plastiques algériens aux côtés deMohamed Racim, M’hamed Issiakhem, Khaddaet Baya. Le ministre a rappelé, dans un messa-ge de condoléances, que Choukri Mesli avaitrenoncé à la peinture pour rejoindre les rangsdu Front de libération nationale. Né à Tlemcen le 8 novembre 1931 dansune famille d’intellectuels et de musiciens, Choukri Mesli a commencé,très jeune, le dessin avant d’intégrer l’Ecole des beaux-arts d’Alger à lafaveur de l’installation de sa famille à Alger en 1947. Elève de MohamedRacim, il entre par la suite à l’Ecole des beaux-arts de Paris où il exposeen 1956 avec le Marocain Ahmed Cherkaoui. Après l’Indépendance, il aorganisé plusieurs expositions en Algérie et à l’étranger, notamment àParis, Washington, New York, San Fransisco et Atlanta.

DÉCÈS DU PLASTICIEN CHOUKRI MESLI

L’hommage d’Azzedine Mihoubi

Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181

Horizons

DEUXIÈME RÉGION MILITAIRE À ORAN

Gaïd-Salah superviseraaujourd’hui un exercice naval

Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense natio-nale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), effectuera aujour-

d’hui une visite de travail dans la 2e Région militaire à Oran où il supervisera un exer-cice naval de tir avec missile à la Façade maritime ouest, a indiqué hier le ministère dela Défense nationale dans un communiqué. «Le général de corps d’armée AhmedGaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée natio-nale populaire effectuera, à partir de demain (aujourd’hui, ndlr) mardi 14 novembre2017, une visite de travail et d’inspection en 2e Région militaire à Oran», a précisé lamême source. «Le général de corps d’armée supervisera un exercice naval de tir avecmissile surface-surface au niveau de la Façade maritime ouest et tiendra des réunionsd’orientation avec les cadres et les personnels de la Région», a ajouté le communiqué.

INITIATIVE 5+5 DÉFENSE

Séminaire à Alger sur la gestion de la menace aérienne non militaire

LA PORTE-PAROLE DU MINISTÈREFRANÇAIS DE L’EUROPE

ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

L’Algérie est un acteur important du processus de paix au Mali

L’Algérie, en sa qualité de chef de file de lamédiation internationale, est un acteur

important du processus de paix au Mali, aaffirmé, hier, le Quai d’Orsay, soulignant quela France et l’Algérie dialoguent à tous lesniveaux sur les questions régionales. «Chef defile de la médiation internationale en vertu del’accord pour la paix et la réconciliation auMali de 2015, l’Algérie est un acteur impor-tant du processus de paix au Mali», a répondula porte-parole du ministère de l’Europe et desAffaires étrangères, Agnès Romatet-Espagne,à une question sur le processus de paix au Mali posée au cours du pointde presse électronique quotidien. La France et l’Algérie «dialoguent àtous les niveaux sur les questions régionales et en particulier sur le pro-cessus de paix au Mali», a-t-elle ajouté, précisant que cela s’est traduit parla tenue, le 12 novembre à Alger, d’un dialogue stratégique entre les deuxministres des Affaires étrangères en marge de la 4e session du Comitémixte économique franco-algérien. «Un point précis y a été fait sur l’ap-plication de l’accord de paix et a permis de constater notre convergencesur ce sujet», a-t-elle ajouté. En janvier 2014, rappelle-t-on, le présidentmalien, Ibrahim Boubacar Keïta, avait demandé l’aide de l’Algérie pourun dénouement de la crise malienne, à la suite de quoi a été créé le Comitébilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord-Mali.

HAMEL REÇOITL’AMBASSADEUR

ALLEMAND

La coopération entreles polices des deux

pays examinée

Le directeurgénéral de la

Sûreté nationale,le général-major

AbdelghaniHamel, a exami-

né hier avecl’ambassadeur de

la Républiquefédérale

d’Allemagne enAlgérie, Zenner

Micheal, lacoopération entreles deux pays enmatière de policescientifique, deformation et de

lutte contre la criminalité. «Les voies etmoyens de développer les domaines decoopération entre la police algérienne etson homologue allemande en matière depolice scientifique, de science forensiqueet de formation, outre les questions d’in-

térêt commun notamment en ce quiconcerne la consolidation des échanges

d’expériences et d’expertises dans ledomaine de la lutte contre la criminalitésous toutes ses formes, particulièrementla cybercriminalité, le trafic de drogue etle crime transfrontalier ont été au centre

de l’entretien entre les deux parties», pré-cise un communiqué de la Direction

générale de la sûreté nationale. A cetteoccasion, le général-major AbdelghaniHamel a indiqué que «le niveau remar-quable qu’a atteint la police algérienne

repose en premier lieu sur la formation etle renforcement des différents services enmatériels et équipements modernes», se

félicitant de «sa persévérance dans le par-tage des expériences et des pratiques

optimales avec les organisations de poli-ce internationale et régionale, une

démarche importante dans le développe-ment des fondements de la coopération

internationale et régionale». Pour sa part,l’ambassadeur allemand a salué «le rôle

que joue la police algérienne au planrégional et international», estimant que

«le niveau qu’elle a atteint encourage for-tement la consolidation de la coopération

bilatérale», conclut le communiqué.

BATNA

Quatre élémentsde soutien aux

groupes terroristes appréhendés

n Alger 16° n Annaba 12° n Constantine 9° n Oran 19° n Ouargla 19° n Tamanrasset 25° n Tindouf 27° n Illizi 24°La Météo du MMaarrddii 1144 NNoovveemmbbrree 22001177

Fedjr....................5.56Dohr ..................12.33Assar .................15.19Maghreb.............17.43Ichaâ .................19.04

(023) 50 21 14 - 50 21 12 - 50 21 13

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«Dans le cadre de la lutte antiterroriste etgrâce à l’exploitation efficiente de ren-

seignements, un détachement de l’Arméenationale populaire a appréhendé, le 12novembre 2017, quatre éléments de sou-tien aux groupes terroristes à Batna», aindiqué, hier à Alger, un communiqué duministère de la Défense nationale (MDN).Dans le cadre de la lutte contre la contre-bande et la criminalité organisée, un déta-chement de l’ANP a intercepté, à Oran, 6narcotrafiquants et saisi 30 kg de kif traité,un camion et deux véhicules, tandis quedes éléments de la Gendarmerie nationaleont saisi 1.356 unités de différentes bois-sons à Mascara et Tlemcen, est-il ajouté.Dans le même contexte, «un détachementde l’ANP a saisi, à Bordj Badji Mokhtar,un camion et 15,7 t de denrées alimen-taires, tandis que des éléments de laGendarmerie nationale ont intercepté àOuargla un contrebandier à bord d’uncamion chargé de 3.000 l de carburant. Enoutre, des détachements de l’ANP ont arrê-té 27 immigrants clandestins de différentesnationalités à In Guezzam, Béchar,Tindouf et Sidi Bel-Abbès, a conclu leMDN.

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