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LÉGISLATIVES 2017 Ould-Salek assure que le Maroc veut tromper l’opinion ww SAHARA OCCIDENTAL .PAGE 9 Horizons MARDI 7 FÉVRIER 2017 - 9 DJOUMADA AL AWAL 1438 - N°6031 - PRIX 10 DA Q U O T I D I E N N A T I O N A L ww HAMID GRINE À BEJAÏA Les télés privées accréditées autorisées à couvrir les meetings électoraux L es chaînes de télévision ayant des bureaux accrédités en Algérie sont libres de couvrir les meetings électoraux lors des prochaines législatives, mais libérées de la mission inhérente à la diffusion des expressions électorales directes, a indiqué, hier, à Bejaïa, le ministre de la Communication, Hamid Grine. L e ministre sahraoui des AE, Mohamed- Salem Ould-Salek, a démenti, hier, les informations que le Maroc et certains médias font circuler à propos de son adhésion à l’Union africaine par un vote à l’«unanimité» lors du dernier sommet qui s’est tenu les 30 et 31 janvier dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie. . PAGE 24 LA COMPOSANTE ET LES PRÉROGATIVES DE LA HIISE, GAGES DE TRANSPARENCE I l y a un an, le Parlement a adopté la révision constitution- nelle. La voie fut alors ouverte à une nouvelle ère dans l’enracinement de la démocratie, donnant corps aux pro- fondes réformes politiques promises par le président de la République. Fruit de consultations politiques avec l’en- semble des partis et des acteurs de la société civile, la révision de la Constitution a pris cinq ans pour bien mûrir et pour que les réformes préconisées soient en adéquation avec les attentes de la société et les évolutions du monde. Le chantier, lancé en 2011, avait pour principal objectif la consolidation de l’Etat de droit, l’ancrage de la démocratie et le renforcement de l’unité nationale. Désormais, tamazight est consacrée langue nationale et officielle et est dotée d’une académie chargée de sa promotion, en lui donnant tous les moyens de son émancipa- tion. Sur le plan politique, l’alternance a été consacrée, notam- ment par la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux. Le nouveau texte renforce les libertés individuelles et col- lectives. Il garantit aussi la liberté de la presse et d’expression en général et de manifestation pacifique ainsi que le libre accès aux sources d’information. Le rôle de l’opposition politique a été renforcé notamment à travers la possibilité de saisir le Conseil constitutionnel au sujet de textes de loi adoptés par le Parlement. Autre avancée : le renforcement des prérogatives du Parlement dans la désignation du Premier ministre ou dans l’obligation faite à ce dernier de présenter une déclaration de politique générale devant le Parlement. Outre les réformes intro- duites dans le but de garantir la transparence des élections, le secteur de la justice a connu une véritable révolution. Depuis, tous les textes d’application ont été réadaptés ou sont en cours de l’être. Ils constituent une avancée indéniable dans la voie de la consécration de l’Etat de droit. Le président de la République, tenant sa promesse d’opérer de profondes réformes politiques, a estimé, lors de l’adoption de la Constitution révisée, qu’il s’agissait d’une étape «historique porteuse d’avancées démo- cratiques irrévocables». n Horizons TOURNANT HISTORIQUE L’ÉDITO Q ue ce soit pour les gouvernements ou les hackers en mal de traces numériques à siphonner, les données personnelles, carburant de l’économie numérique, tendent à devenir un business en plein boom avec des méthodes de collecte de plus en plus sophistiquées. D DE ES S T TR RA AC CE ES S Q QU UI I P PE EU UV VE EN NT T V VA AL LO OI I R R T TR RÈ ÈS S C CH HE ER R .PAGES 12-13 SÉCURITÉ DES DONNÉES NUMÉRIQUES LA CONSTITUTION RÉVISÉE A UN AN LE COURONNEMENT DES RÉFORMES POLITIQUES .PAGE 4 l «L’Algérie n’a jamais eu l’intention de bloquer les réseaux sociaux» ABDELWAHAB DERBAL l MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR Les TIC pour assurer le succès du scrutin .LIRE EN PAGES 4-5 Ph : Archives Ph : Horizons Ph : Slimène S. A. Photo : Larbi L.

LA CONSTITUTION orizons LE COURONNEMENT RÉVISÉE A UN …sudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/07-02-2017.pdf · L’Etablissement arts et culture de la wilaya d’Alger organise du

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LÉGISLATIVES 2017

Ould-Salek assure que le Maroc veut tromperl’opinion

ww SAHARA OCCIDENTAL

.PAGE 9

HorizonsMARDI 7 FÉVRIER 2017 - 9 DJOUMADA AL AWAL 1438 - N°6031 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L

ww HAMID GRINE À BEJAÏA

Les télés privéesaccréditées autorisées à couvrir les meetings

électoraux

Les chaînes detélévision ayant des

bureaux accrédités enAlgérie sont libres decouvrir les meetingsélectoraux lors desprochaineslégislatives, maislibérées de la missioninhérente à la diffusiondes expressionsélectorales directes, aindiqué, hier, à Bejaïa,le ministre de laCommunication,Hamid Grine.

Le ministre sahraouides AE, Mohamed-

Salem Ould-Salek, adémenti, hier, lesinformations que leMaroc et certainsmédias font circuler àpropos de sonadhésion à l’Unionafricaine par un vote àl’«unanimité» lors dudernier sommet quis’est tenu les 30 et 31janvier dernier àAddis-Abeba, enEthiopie.

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LA COMPOSANTE ET LESPRÉROGATIVES DE LA HIISE,

GAGES DE TRANSPARENCE

Il y a un an, le Parlement a adopté la révision constitution-nelle. La voie fut alors ouverte à une nouvelle ère dansl’enracinement de la démocratie, donnant corps aux pro-fondes réformes politiques promises par le président dela République. Fruit de consultations politiques avec l’en-

semble des partis et des acteurs de la société civile, la révisionde la Constitution a pris cinq ans pour bien mûrir et pour queles réformes préconisées soient en adéquation avec lesattentes de la société et les évolutions du monde. Le chantier,lancé en 2011, avait pour principal objectif la consolidation del’Etat de droit, l’ancrage de la démocratie et le renforcement del’unité nationale. Désormais, tamazight est consacrée langue

nationale et officielle et est dotée d’une académie chargée de sapromotion, en lui donnant tous les moyens de son émancipa-tion. Sur le plan politique, l’alternance a été consacrée, notam-ment par la limitation du nombre de mandats présidentiels àdeux. Le nouveau texte renforce les libertés individuelles et col-lectives. Il garantit aussi la liberté de la presse et d’expressionen général et de manifestation pacifique ainsi que le libre accèsaux sources d’information. Le rôle de l’opposition politique aété renforcé notamment à travers la possibilité de saisir leConseil constitutionnel au sujet de textes de loi adoptés par leParlement. Autre avancée : le renforcement des prérogatives duParlement dans la désignation du Premier ministre ou dans

l’obligation faite à ce dernier de présenter une déclaration depolitique générale devant le Parlement. Outre les réformes intro-duites dans le but de garantir la transparence des élections, lesecteur de la justice a connu une véritable révolution. Depuis,tous les textes d’application ont été réadaptés ou sont en coursde l’être. Ils constituent une avancée indéniable dans la voie dela consécration de l’Etat de droit. Le président de la République,tenant sa promesse d’opérer de profondes réformes politiques,a estimé, lors de l’adoption de la Constitution révisée, qu’ils’agissait d’une étape «historique porteuse d’avancées démo-cratiques irrévocables».

nHorizons

TOURNANT HISTORIQUEL’ÉDITO

Que ce soit pour les gouvernements ou leshackers en mal de traces numériques à

siphonner, les données personnelles,carburant de l’économie numérique, tendentà devenir un business en plein boom avecdes méthodes de collecte de plus en plus

sophistiquées.

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SÉCURITÉ DES DONNÉES NUMÉRIQUES

LA CONSTITUTION RÉVISÉE A UN AN

LE COURONNEMENTDES RÉFORMES

POLITIQUES .PAGE 4

l «L’Algérie n’a jamais eu l’intention de bloquer les réseaux

sociaux»

ABDELWAHAB DERBAL

l MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR 

Les TIC pour assurerle succès du scrutin

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Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29

BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté AlgerTél : 021.73 63 05 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28.Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25

HORIZONS •Mardi 7

Février 2017

Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUDHorizons

Au fil du jourAu fil du jour2

Ministèrede la CultureLe ministre de la Culture,Azzedine Mihoubi, effectuera,aujourd’hui, une visite de travaildans la wilaya de Saïda où ildonnera le coup d’envoi du tour-nage du film «Saïda b’ida» pro-duit par Belkacem Hedjadj etréalisé par Abdelkrim Behloul.

Ministère de l’EnergieLe ministre de l’Energie,Noureddine Boutarfa, et sonhomologue tunisien, HelaCheikhrouhou, présideront,aujourd’hui à Alger, la réuniondu comité bilatéral de l’énergiealgéro-tunisien.

L'OBJECTIF PRINCIPAL DU SOMMEIL : EFFACER LES SOUVENIRS INUTILES

Le but principal du sommeil est d'effacer les souvenirs inutiles et de conserver les plus importants, a révélé hierune étude américaine publiée dans le revue Science. L'homme passe un tiers de sa vie à dormir afin de

reconstituer ses réserves d'énergie dépensées lors d'une journée, mais aussi «pour oublier les choses inutiles etvider sa mémoire», ont indiqué des chercheurs américains. Ils ont mené une expérience sur des souris en les divi-

sant en deux groupes. Un groupe a été privé de sommeil, le second pouvait se reposer à son gré. Les rongeursqui ont eu la possibilité de dormir avaient dans leur corps de fortes concentrations de la protéine «Homer1a», res-

ponsable de la conservation des souvenirs les plus nécessaires. Et le nombre de synapses dans le cortex avaitchuté de 20%. Celles-ci sont responsables de la mémoire et de la capacité d'apprentissage. Les scientifiques ont

expliqué que le cerveau supprimait ainsi les éléments inutiles de la mémoire. Les rongeurs en état d'éveil n'ont pasdémontré de telles réactions. iinnffooTToopp

Ministère del’EnvironnementLe ministre des Ressources eneau et de l’Environnement,Abdelkader Ouali, procédera, le9 février à 10h, à la Maison del’environnement de Tipasa, aulancement officiel du programmede formation dédié au renforce-ment des capacités des journa-listes en matière d’environne-ment, lancé par le ministère parle biais du Conservatoire natio-nal de formation à l’environne-ment.

ww AMBASSADE DU JAPONla troisième réunion du Business Club Algérie-Japon, qui devaitavoir lieu demain à 17h, a été reportée à une date ultérieure.

ww ÉDITIONS CHIHABLes Editions Chihab organiseront, le 11 février à 14h30, au Palaisdes Raïs (Bastion 23), une rencontre-débat avec Afifa Brerhi à l’oc-casion de la sortie de l’ouvrage collectif «Défis démocratiques etaffirmation nationale. Algérie 1900-1962».

ww FORUM D’EL MOUDJAHIDLe forum d’El Moudjahid, en coordination avec l’associationMachaâl Echahid, organise aujourd’hui à 10h, une conférence àl’occasion du 59e anniversaire des massacres de Sakiet Sidi-Youcef.

ww ANRLe secrétaire général de l’ANR, Belkacem Sahli, présidera le 11février à 9h30, à la salle des conférences Mohamed-Laïd Al-Khalifa dans la wilaya de Constantine, un meeting populaire.

ww CROISSANT-ROUGE ALGÉRIENLa présidente du Croissant-Rouge algérien rend visite aux famillestouchées par les intempéries dans les zones frontalières de lawilaya de Souk Ahras.

ww FASML’assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne dessports mécaniques aura lieu le 25 février à 10h au complexe sportifde Ghermoul, suivie de l’assemblée élective le 10 mars.

ww ÉTABLISSEMENT ARTS ET CULTUREL’Etablissement arts et culture de la wilaya d’Alger organise du 29janvier au 18 février, une exposition de peinture de l’artisteNasreddine Ghezaili sur le thème «De l’agréable à l’utile».

ww CACILa Chambre algérienne d’industrie et de commerce organisera du 3au 6 avril au palais des expositions (Pins Maritimes), la 4e éditiondu Salon national inversé de la sous-traitance.

ww RADIO MAGHREB EMERGENTLe professeur Abderrahman Mebtoul sera demain à 9h30, l’invitéde Radio Maghreb Emergent pour un débat sur «la situation socio-économique et perspectives de l’économie algérienne ainsi que desincidents économiques de la future élection législative».Tél

ex...

GHARDAÏASur 500 projets d’investissement,

seuls 48 sont en cours de réalisation

Ministère desTravaux publicsLe ministre des Travaux publicset des Transports, BoudjemaâTalaï, effectuera aujourd’hui unevisite de travail et d’inspectiondans la wilaya d’Oran.

MUSÉE DUMOUDJAHID

Le Musée du moudjahidorganisera demain à 14h,

une conférence à l’occasiondu 59e anniversaire des

massacres de Sakiet SidiYoucef

ChiffrePas moins de 501 projets d’investissement pour la création de petites et moyennes entre-

prises (PME) ont été retenus depuis 2012 à Ghardaïa par les services concernés de lawilaya, selon la Direction locale de l’industrie et des mines (DIM). Sur ce nombre de dos-

siers retenus, 284 arrêtés d’investissement ont été établis et localisés sur une assiette fon-cière globale de 337 ha répartis sur les communes de la wilaya, a expliqué à l’APS le direc-teur de wilaya du secteur, Abdelkrim Miloudi. Ces projets d’investissement se répartissentessentiellement entre les secteurs de l’industrie (146 projets), considéré comme le plus

générateur d’emplois, le tourisme (55), les services (29) et la fabrication de matériaux deconstruction (25), a-t-il souligné. Sur ce nombre de projets d’investissement, dont l’envelop-pe financière est estimée à plus de 28 milliards de dinars, seuls 48 projets sont en cours deréalisation sur le terrain et aucun n’est encore opérationnel, a signalé Miloudi qui juge cettedynamique «faible». Pour cela, une action d’assainissement du foncier industriel déjà attri-

bué aux investisseurs sera entamée à travers la wilaya, au même titre que l’assainissementdu foncier agricole, en vue de récupérer le foncier non exploité et le mobiliser pour répondre

à la demande croissante des investisseurs potentiels.

ANEPLa librairie Chaïb-

Dzaïr de l’Anep orga-nise aujourd’hui à15h une rencontre

avec le bédéiste Slim,suivie d’une vente-

dédicace.

APNL’Assemblée populaire

nationale organise aujour-d’hui à 9h au Cercle natio-nal de l’armée, une journéed’étude sur le thème «Butset résultats de la révision

constitutionnelle du 7février 2016».

Carrefour de la formationcontinueLe 4e Salon «Carrefour de la for-mation continue» se tiendrademain à 9h au palais de la cul-ture Moufdi-Zakaria d’Alger.

SIPIAU-2017Le premier Salon internationalde la promotion immobilière etde l’aménagement urbain setiendra du 8 au 11 février auPalais des expositions des PinsMaritimes (Alger).

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www.horizons.dzACTUALITÉSALGÉRIE

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

1er ANNIVERSAIRE DE LACONSTITUTIONNALISATIONDE TAMAZIGHT

Un timbre pour symboliser son ancrage national Le premier anniver-

saire de l'officiali-sation constitution-nelle de la langueamazigh a été célé-bré, hier, par l'oblité-ration et la mise envente, sur le territoirenational, d'un pre-mier timbre philaté-lique. «Ce timbresymbolise l'ancragenational de tamazight. C'est une prouesse réalisée parAlgérie Poste avec qui nous avions signé un partena-riat depuis le mois de janvier», a indiqué le secrétairegénéral du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCH),Si El Hachemi Assad, lors d'une cérémonie qui s'esttenue au siège de cette institution. La ministre de laPoste et des Technologies de l’information et de lacommunication, Houda-Imane Feraoun, qui a copré-sidé la cérémonie, a souligné que le président de laRépublique a fait de l'amazighité une priorité pour lapréservation de l'identité algérienne. «Nous apparte-nons tous à l'amazighité même si l’on ne maîtrise pasla langue amazigh. Notre devoir à tous est dedéfendre notre identité par laquelle nous nous distin-guons. La philatélie, justement, contribue à faireconnaître la culture algérienne dont la langue ama-zigh», a-t-elle affirmé. Une langue, selon le SG duHCA, qu’il faudra généraliser et socialiser. Il a estiméégalement qu’il faudra ouvrir des annexes du HCAsur le territoire national pour sa réhabilitation et sapromotion. «Il est nécessaire aujourd'hui de recadrerle débat sur la nécessité d’une complémentarité entrele HCA et la future académie algérienne de la langueamazigh. L’ouverture prochaine d’un centre nationalde recherche en tamazight sera en quelque sorte unavant-goût de cette académie», a-t-il soutenu. Il aappelé également à la mise en conformité des textesavec la nouvelle donne constitutionnelle. Par ailleurs,d’après lui, il est possible, dès cette année, de poserles jalons pour la mise en place de dispositifs de tra-duction auprès d’institutions, telle l’APN. «Commec’est aussi l’année de réajustement et de mise enconformité des textes juridiques avec la nouvelleConstitution, une loi organique est en gestation etmérite une large concertation», a-t-il ajouté. 2017, a-t-il poursuivi, est «une étape dans la consolidation dela dynamique de travail développée par le HCA avecles différents ministères». Celle-ci vise notamment àréactiver le Comité interministériel qui ne s’est tenuqu’une seule fois en 1996. «Le HCA est en mesure derépondre, grâce à son expérience et ses capacités, auxexigences de cette officialisation de la langue ama-zigh.» «Le pays doit la concrétisation de cette officia-lisation à l’engagement du président de la Républiquequi, transcendant certaines appréhensions et éven-tuelles résistances au sein de la société, a su prépareret obtenir le consensus politique national pour par-achever le processus d’introduction de tamazightcomme langue nationale», a conclu Assad.«L’officialisation de cette langue se concrétise chaquejour un peu plus, et ce, dans l’élaboration de docu-ments palpables et des pièces physiques. Ils sont,selon lui, «des phares et des pierres fondatrices pourles générations futures», a-t-il conclu.

n Farida Belkhiri

TIZI OUZOU

Demande de création d’uninstitut national de langue

et culture amazighs

Un dossier de demande de création d’un institutnational de langue et culture amazighs est en

cours de préparation par l’Université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, a-t-on appris, hier, de son

premier responsable. «Nous sommes en train deficeler le dossier qui sera soumis au ministre de

l’Enseignement supérieur et de la Recherche scien-tifique pour demander la création de cet institut», aexpliqué à l’APS le recteur, précisant que «toutes

les conditions pour l’aboutissement de cettedémarche sont réunies».

Cette procédure, lancée depuis quelques annéesdéjà et visant à élever le Département de langue etculture amazighs de Tizi Ouzou au rang d’institut

national, a été préalablement approuvée par leconseil d’administration de l’Université de Tizi

Ouzou, a ajouté Ahmed Tessa.

Le ministre des Moudjahidine,Tayeb Zitouni, a rendu unvibrant hommage, dimanchedernier à Batna, au chahidMustapha Benboulaïd, lors dela cérémonie d’ouverture ducolloque international consacréau centenaire de la naissance de

cette grande figure de la Révolution natio-nale. «Nous demeurerons toujours rede-vables envers les héros de notre histoire etles symboles de notre patrie à l’instar deMustapha Benboulaïd», a affirmé Zitounidans une allocution de ce colloque orga-nisé à l’Université Batna 1, en présenced’une délégation de plusieurs ministres,du secrétaire général de l’Organisationnationale des moudjahidine et du com-mandant général des Scouts musulmansalgériens.

Les générations futures «puiseronttoujours dans ce patrimoine historique lesressources nécessaires face aux crises eten feront un point d’appui sur la voie denouveaux succès et réalisations», a ajoutéle ministre. Le devoir de reconnaissanceet de fierté nous impose de toujours reve-nir aux pages de notre glorieuse histoire

qui constitue le «ciment de notre uniténationale», a noté le ministre, estimantque les sacrifices des générations succes-sives ont de tout temps constitué «unesource d’immunité» pour une Algérieforte et sécurisée. De son côté, le secrétai-re général de l’Organisation nationale desmoudjahidine, Saïd Abadou, a relevé quel’histoire a retenu que Benboulaïd adonné sa vie et tout ce qu’il possédaitpour la patrie en se plaçant à la tête dupeloton des hommes nobles ayant illumi-né la voie du sacrifice devant les convoisde chouhada.

Compagnon du chahid, le moudjahidSalah Goudjil a parlé du rôle deBenboulaïd dans la planification dudéclenchement de la Révolution libératri-ce entamée immédiatement après les mas-sacres du 8 Mai 1945 en puisant dans sesbiens l’argent pour acheter les armes.Pour Goudjil, Benboulaïd mérite le titrede «père de la Révolution libératrice» etles historiens doivent mettre en lumièreles différentes phases du militantisme duchahid qui avait les moyens pour coulerune vie paisible au sein de sa famille trèsaisée, mais a préféré la prison et les pour-

suites, avant de tomber en martyr. Leministre de l’Enseignement supérieur etde la Recherche scientifique, TaharHadjar, a évoqué, pour sa part, les avan-cées réalisées par le pays, grâce aux sacri-fices de la génération de Novembre.Placée sous l’égide du président de laRépublique Abdelaziz Bouteflika, la célé-bration du centenaire de la naissance deBenboulaïd a donné lieu dimanche à latenue à la salle Assihar d’une expositionsur la «Mémoire nationale» réunissantneuf wilayas. Les festivités entaméessamedi ont été clôturées par la baptisationde l’Université Batna 2 au nom du chahidMustapha Benboulaïd.

Le wali Mohamed Salamani a, au nomdes moudjahidine, de la population et desresponsables de la wilaya de Batna, offertau président de la République AbdelazizBouteflika l’exemplaire du Saint Coransur lequel les premiers moudjahidineavaient prêté serment devant Benboulaïdlors de la réunion de Legrine tenue la der-nière semaine du mois d’octobre 1954dans la maison de Ben Messaouda, dansle village de Boulefrayès (communed’Ouled Fadhel).

CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE MUSTAPHA BENBOULAÏD

Vibrant hommageau héros

de la RévolutionLE CHAHID QUI AVAIT LES MOYENS POUR COULER UNE VIE PAISIBLEAU SEIN DE SA FAMILLE TRÈS AISÉE, a préféré la prison et les poursuites, avant de tomber en martyr.

PARTENARIAT ENTRE LE CDTA ET SIEMENS ALGÉRIE

Valorisation des travaux de rechercheLe Centre de développement des

technologies avancées (CDTA) asigné, hier, un accord de partenariatavec Siemens Algérie lors d’unerencontre organisée au Centreinternational des conférencesd’Alger. Selon son directeur,Yassine Djeridane, cet accord portesur l’équipement du Centre enmatériaux sophistiqués de dernièretechnologie. «Cet atout permettrade valoriser ses travaux derecherche et d’accroître son champd’intervention dans le domaineindustriel» , a-t-il affirmé. Il aexpliqué que le CDTA a pour mission d’établir des actions derecherche scientifique, d’innovation technologique, de valorisa-tion et de formation dans les domaines des sciences et des tech-nologies de l’information, des technologies industrielles et de larobotique.

Avec pour souci de répondre aux questionnements du mondeindustriel et d’apporter des solutions appropriées à même d’as-surer une meilleure productivité, le CDTA se lance dans desactions qui lui permettront d’être à la page par rapport à la révo-lution technologique. L’avenir des entreprises est le numérique.Son directeur a soutenu que le Centre développe le système cloudcomputing pour proposer sur internet des solutions applicativesou encore des plateformes susceptibles d’améliorer le rendementet la productivité d’une usine. «Notre Centre s’oriente vers lemanufacturing (industrie productive) et vers la réalité virtuelle.

Aujourd’hui, l’usine du futur seracelle pilotée par le système cloud.Le Centre va être doté d’équipe-ments de Siemens intelligents quiassureront à la fois la numérisation,la flexibilité et l’efficacité», a-t-ilprécise. Djeridane a fait savoir quele CDTA a développé de nom-breuses solutions pour des entre-prises publiques. Il a cité une opéra-tion de partenariat signé récemmentavec Air Algérie pour le lancementde l’e-maintenance. La plateformesera inaugurée prochainement.Selon lui, cette nouvelle solution

innovante évitera à Air Algérie toutes sortes de pannes. Un autreprojet a été concrétisé avec la Sonelgaz pour l’instauration d’uncompteur à gaz intelligent. Celui-ci définira avec précision lesquantités d’énergie consommées. Un prototype est déjà fabriqué.

Le CDTA a fourni également des solutions à la Sonatrachpour le traitement de la prospection pétrolière et de gaz naturel.Le vice-président de Siemens, Clans Helmrich, a fait observer, deson côté, que l’Algérie recèle plusieurs atouts industriels. «Pourles développer, il est impératif de passer de l’électronique à l’au-tomatisation et à la numérisation», a-t-il estimé. Siemens Algériea réalisé un chiffre d’affaires de 6,2 milliards de dinars et offredes formations en master dans le domaine de l’automatisation àtravers plusieurs universités algériennes, a indiqué son directeurgénéral, Farouk Benabdoun.

n Wassila Ould Hamouda

Dans des précisions parvenues à notre rédaction, la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteursdu bâtiment, travaux publics et hydraulique (Cacobatph) a déclaré, en guise de réponse à un article publié dans Horizons du 6

février dernier, que l’ordonnance noo 97-01 du 11 janvier 1997 instituant l’indemnité chômage-intempéries pour les travailleurs dessecteurs du BTPH a prévu dans son article 12 un délai de transmission de 48 heures et non de 24 heures, comme l’a indiqué le

président de l’Unep. Deuxièmement, la Cacobatph a confirmé qu’en aucun cas, elle a exigé des entreprises de fournir desattestations fournies par l’ONM pour attester de la situation d’intempéries. Elle se contente simplement d’une déclaration

cosignée par l’entreprise et un représentant des travailleurs. Troisièmement, le montant de l’indemnité chômage-intempéries quiserait versée par la Caisse comme évoqué par le président de l’Unep est «sans fondement et ne découle d’aucune règle

administrative en usage». S’agissant de l’absence de structures de la Caisse dans certaines wilayas et de leur éloignement, laCacobatph confirme qu’elle dispose d’une plateforme de télédéclaration qui a suscité un engouement massif des usagers. Quant àsa présence dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, elle indique «qu’une structure déconcentrée sera implantée au chef-lieu de cette

wilaya». Ses activités démarreront au premier semestre de l’année en cours.

CACOBATPH Précisions

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ALGÉRIEACTUALITÉSL É G I S L A T I V E S 2 0 1 7

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www.horizons.dz HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

PRÉPARATION ET GESTION DES PROCHAINES ÉLECTIONS

Les orientationsdu gouvernement

Hocine Mazouz a présidé, àAlger, une rencontre régionalequi a regroupé des cadres (chefsde daïra, directeurs de la régula-tion, les SG de neuf wilayas dupays, pour préparer les électionslégislatives de 2017. Cette ren-contre est la dernière des six

rencontres régionales programmées par le SGdu ministère de l’Intérieur. La révision deslistes électorales est prévue du 8 au 22 février.

A l’occasion, il a présenté les nouvellesorientations du gouvernement à la lumière desdispositions de la nouvelle Constitution. Dansson intervention, il a fait savoir que ses ser-vices s'attelaient à actualiser les listes électo-rales pour éviter les erreurs, à l'instar des ins-criptions multiples. Il a souligné l'impératif desensibiliser les citoyens à l'importance desrendez-vous électoraux, mettant en évidencela nécessité de se conformer aux lois régissantles différentes étapes du processus électoral.Les listes électorales assainies devront, selonla nouvelle Constitution, être transmises à laHaute-Instance indépendante de surveillancedes élections, au ministère de l’Intérieur et desCollectivités locales et aux partis politiques.«On doit passer de l’assainissement à la ges-tion du fichier électoral», a-t-il affirmé, tout ens’attardant sur la nécessité d’introduire lesnouvelles technologies dans cette opération,notamment les deux applications liées à laradiation à distance. «Nous avons procédé aucroisement du registre d’état civil et celui desdécès pour l’établissement d’un vrai fichierélectoral. Nous avons instruit les SG de com-pléter les informations et l’introduction d’unnuméro dans l’acte de naissance. Cette opéra-tion permettra d’éviter la double inscription etfacilitera la radiation en cas de décès», a-t-ilajouté. En ce sens, le haut responsable a préci-sé que la radiation en cas de décès relève desprérogatives de la commission électorale com-munale présidée par un magistrat.

LES ENCADREURS DOIVENT ÉTABLIRCORRECTEMENT LES PV

«La modernisation est le seul recours dansla lutte contre la bureaucratie», a-t-il clamé.«Un registre numérique de résidence est encours d’élaboration dans le cadre de la pour-suite du processus de modernisation et pourfaciliter le retrait de l’acte de naissance», a-t-ilannoncé. En outre, le SG du ministère a mis

l’accent sur l’urgence de la formation desencadreurs de l’opération électorale, notam-ment les chefs de centre et de bureau. «Ils sontles responsables qui vont superviser l’opéra-tion, en l’absence de l’administration qui va seretirer le premier jour du vote. Les encadreursdoivent notamment savoir établir les procès-verbaux (PV). Nous avons constaté plusieurserreurs lors des opérations précédentes.

Ils devront également avoir connaissancedes procédures et des documents à transmettreaprès la clôture de l’opération ainsi que lavérification des listes électorales en premierlieu. Ils seront soumis aux simulations de ges-tion de vote, afin d’éviter les mêmes erreurs»,a-t-il soutenu. La liste des encadreurs seratransmise aux partis politiques et aux candi-dats et pourra faire l’objet de recours. Parailleurs, Mazouz a appelé au contrôle deslieux d’affichage et des salles de rencontresainsi qu’à l’ouverture des bureaux les vendre-dis et samedis pour permettre aux citoyens des’inscrire ou aux candidats de déposer leursdossiers. En s’adressant aux cadres, le SG duministère de l’Intérieur et des Collectivitéslocales a mis l’accent sur le rôle du service desélections auprès des APC. «Sa mission ne doitpas être occasionnelle, mais permanente toutau long de l’année», a-t-il dit, tout en plaidantpour la réorganisation de ce service qui doit

être doté de tous les moyens humains et maté-riels, selon le nombre et le déploiement desélecteurs dans chaque commune. En outre,Hocine Mazouz a longuement plaidé pourl’évaluation de la gestion de toute opérationélectorale, afin de relever les points forts et lespoints faibles pour corriger les anomalies.Enfin, le SG a insisté sur la réunion des condi-tions pour que les législatives soient une fêtepour l’Algérie. «Ces élections se déroulerontdans des conditions marquées par la sécurité etla paix», a-t-il conclu.

DES BUREAUX MOBILES D’INSCRIPTIONPOUR LES RELOGÉS

De son côté, le wali d’Alger, AbdelkaderZoukh, a indiqué que ses services ont mis enplace des bureaux mobiles dans les nouvellescités pour servir à la réinscription des élec-teurs relogés. «C’est une mesure pour faciliterl’inscription sur place. Des centres de voteseront également ouverts dans les nouveauxquartiers. Comme l’a noté Mazouz, cescentres constituent un équipement de proximi-té. La wilaya a mis tous les moyens humainset matériels pour la réussite de cet événe-ment», a-t-il expliqué. «Un système opération-nel d’évaluation est mis en œuvre pour lecontrôle et l’évaluation des responsables», a-t-il enfin assuré.

n Neïla Benrahal

PREMIERANNIVERSAIREDE LA CONSTITUTIONRÉVISÉE

Couronnementdes réformespolitiques La révision de la Constitution, qui

célèbre aujourd’hui son premieranniversaire, est venue couronner unprocessus de réforme politique, initiépar le président de la République,Abdelaziz Bouteflika, avec pourobjectif principal la consolidation del’Etat de droit, l’ancrage de ladémocratie et le renforcement del’unité nationale. Adoptée par leParlement le 7 février 2016, la nouvelleloi fondamentale du pays, fruit d’unelarge consultation entamée en 2011,ambitionne aussi l’amélioration del’organisation et du fonctionnement decertaines institutions de la République. Concernant la consolidation de l’uniténationale, la Constitution amendée a,notamment, élevé tamazight au rangde langue nationale et officielle.En vue de la consolidation de ladémocratie, le texte stipule quel’alternance démocratique par la voiedes urnes sera confortée à travers laréélection du président de laRépublique une seule fois. Dans lemême cadre et concernant lerenforcement des libertésdémocratiques, le texte affirme que laliberté de manifestation pacifique et laliberté de la presse sont garanties, ainsique le droit d’accès aux informationset données et la garantie de leurcirculation. La place de l’opposition aégalement été renforcée dans lanouvelle Constitution, qui stipulenotamment que l’oppositionparlementaire pourra désormais saisirle Conseil constitutionnel sur les loisvotées par le Parlement.La nouvelle loi fondamentale indique,entre outre, que la majoritéparlementaire sera consultée par leprésident de la République pour lanomination du Premier ministre.Concernant les nouvelles dispositionsdestinées à conforter la crédibilité et larégularité des élections, la Constitutionrévisée a prévu la mise en place d’unehaute instance indépendante desurveillance des élections. Au chapitredu renforcement de l’Etat de droit, lenouveau texte affirme l’enrichissementdes droits et libertés individuels etcollectifs et le renforcement del’indépendance de la justice.Parmi les dispositions prises au profitdes justiciables, il est notammentproclamé le caractère exceptionnel dela détention provisoire.A propos des améliorationsorganisationnelles et fonctionnelles decertaines institutions, le texte amendéinstitue, au niveau du Parlement, lasanction du nomadisme politique parla perte du mandat parlementaire. Le Conseil constitutionnel, quant à lui,a enregistré l’affirmation de sonindépendance avec une exigence dehautes qualifications juridiques de sesmembres. Dans un message adressé auParlement à l’occasion de l’adoptionde la Constitution révisée, le présidentde la République, AbdelazizBouteflika, l’avait qualifié d’étape«historique porteuse d’avancéesdémocratiques irrévocables» pour lepeuple algérien et la nation.Affirmant que l’Algérie «vient d’écrireune nouvelle page de son histoirepolitique et constitutionnelle», le chefde l’Etat avait déclaré qu’«une èreprometteuse s’ouvre aujourd’hui pournotre peuple, une ère marquée par desconquêtes démocratiques substantielleset illustrée notamment par des acquisirréversibles visant la préservation desconstantes nationales et des principesfondateurs de notre société».

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Hocine Mazouz, a insisté, hier, sur lanécessité de la mise à jour du fichier électoral, le recours aux nouvelles technologies et la formation des encadreurs del’opération électorale.

l BIENTÔT UN FICHIER NATIONAL NUMÉRIQUE DE RÉSIDENCE

FLN TIZI OUZOU

87 candidatsdont 21 femmes

Ils sont 87, dont 21 femmes, à avoirpostulé pour figurer parmi les 17

candidats, dont deux suppléants, quidéfendront les couleurs du FLN à TiziOuzou à l’occasion du scrutin du 4mai prochain. Entre le 17 janvier et le1er février, les postulants ont déposéleurs dossiers au niveau des 67kasmas que compte le FLN dans lawilaya. «Les chefs de kasma étaientles seuls habilités à les transmettre à lamouhafadha au lendemain del’expiration du délai», nous dira SaïdLakhdari. Selon lui, «87 dossiersretenus ont été transmis à lacommission nationale qui trancheradéfinitivement le choix de ceux quiauront à s'aligner dans la course».

n Rachid Hammoutène

OULD-ABBÈS À TIPASA

«Remettre le flambeau à une générationde jeunes loyaux»

Le parti du Front de libération natio-nale (FLN) œuvre pour remettre le

flambeau à une génération de jeunes«loyaux» qui seront présents engrand nombre dans les listes de can-didature pour les législatives de2017, a affirmé, hier, à Koléa(Tipasa), le secrétaire général decette formation politique, DjamelOuld-Abbès. La philosophie du pré-sident de la République, et présidentdu FLN, Abdelaziz Bouteflika, visele «renforcement de la continuité des généra-tions, en remettant le flambeau à des jeunes genschevronnés, compétents et des plus loyaux», adéclaré Djamel Ould-Abbès lors de la conféren-ce nationale des jeunes, organisée à l’occasiondu premier anniversaire de l’amendement

constitutionnel. Le SG du FLN aaffirmé, en outre, que les «jeunesauront une place dans le prochaingouvernement algérien qui seraissu du nouveau Parlement», pré-voyant une «grande victoire» duFLN aux prochaines législativesavec, a-t-il estimé, une «majoritéécrasante de sièges au Parlement,au vu de l’histoire riche de ceparti». S’adressant aux jeunes mili-tants de sa formation politique

ayant pris part à cette conférence, Ould-Abbèsles a assuré qu’ils «seront présents en grandnombre dans les listes de candidature aux pro-chaines législatives», soulignant qu’un avantagesera accordé, en la matière, à la tranche d’âgesituée entre 20 et 40 ans. Le secrétaire général du

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L É G I S L A T I V E S 2 0 1 7www.horizons.dz

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HORIZONS • Mardi 7 Février 2017ACTUALITÉSALGÉRIE

ABDELWAHAB DERBAL ANIME UNE CONFÉRENCEAU CONSEIL DE LA NATION

«L’utilisation des biens de l’Etatest strictement interdite»

«LA HAUTE-INSTANCE indépendante de surveillance des élections (HIISE) est un organe légal, impartial et habi-lité à prendre des décisions susceptibles de protéger la volonté citoyenne, loin de toute pression ou influenceexterne.

La HIISE représente aussi une sou-pape de sécurité et une forced’équilibre politique et social», aassuré hier son président,Abdelwahab Derbal. Il s’estexprimé lors d’une conférence auConseil de la nation intitulée «LaHIISE entre exigence de transpa-

rence et nécessité de propager la cultureélectorale». Selon ses dires, la composantede l’Instance constitue, à elle seule, «ungage de transparence devant instaurer unclimat de confiance au sein de la société».La désignation de nombreuses personnali-tés non impliquées dans des partis poli-tiques, en vertu d’un décret présidentiel,n’est pas un «honneur, mais une lourde res-ponsabilité à assumer», a souligné Derbal.Ce dernier a précisé que la pérennisation, laconstitutionnalisation et les prérogativesdont jouit ce «nouveau-né» sont aussi desparamètres de «transparence». Il s’agit de11 prérogatives à exercer avant le scrutin (6durant l’élection et 3 après le vote). L’invitéde la chambre haute du Parlement a affirméque l’instance qu’il préside se doit de setenir à équidistance de l’administration, despartis, des candidats et de l’opinionpublique.

«Il s’agit de faire disparaître les appré-hensions et les doutes autour de l’opérationélectorale», a-t-il clamé. Derbal a rappeléque l’instauration de la HIISE s’inscrit dansle cadre d’un processus de réformes enclen-ché en 1999 et couronné par un atelier qui aabouti à la révision constitutionnelle en2016. Il a estimé que la précipitation à élar-gir le cercle des réformes peut s’avérer«dangereux». D’où le besoin d’être pru-dent, intérêt national oblige.

Derbal a déclaré que «l’élection est unoutil et non pas une fin en soi». «Lorsque laculture électorale fait l’objet de critiques etde doutes, les opérations électorales nereflètent pas la volonté populaire. Le scru-tin est une opération politique par excellen-ce. Mais en réalité, il constitue un actesocial exprimant les degrés de conscienced’une société», a-t-il soutenu avant de faireremarquer que «si tous les acteurs concer-

nés par l’opération électorale assumentleurs engagements, les élections seront unfacteur de stabilisation et de légitimité».Derbal a assuré que l’instauration de laHaute-Instance devra avant tout «stimulerles Algériens à accomplir leur devoir élec-toral en ayant le sentiment que leurs voixseront prises en compte». «Point de souve-raineté sans liberté», s’est-il exclamé.

«UN MINISTRE PEUT SE PORTERCANDIDAT»

Lors du débat, le président de la HIISEa fait savoir que l’instance a adopté sonrèglement intérieur et les missions ont étéattribuées à ses membres permanents. Il aindiqué qu’elle aura droit prochainement àun nouveau siège, comme il a réaffirméqu’elle jouit en vertu de la loi d’une indé-pendance administrative et financière.

Ses ressources seront exploitées enfonction de la densité de la population desrégions dans le souci d’assurer une couver-ture irréprochable. Par ailleurs, il a assuré,sur un ton ferme et intransigeant, que «l’uti-lisation des biens de l’Etat à des fins électo-rales est strictement interdite». «Quand unresponsable décide de se porter candidat, ilse doit d’utiliser ses moyens personnels.

C’est aussi une question d’éthique. Noussommes toujours dans la logique qui dit quele responsable doit se servir et non servir»,a-t-il précisé. La transgression de la loi sefait, cependant, par degré. Certains cas sontdu ressort de la justice et d’autres de lacompétence de l’autorité publique.L’Instance peut intervenir pour saisir le par-quet lorsqu’un dépassement est enregistré.

Concernant la candidature des ministreset plus précisément celle du ministre de laJustice, il s’est contenté de dire que sa can-didature ne contredit pas la loi. Selon lui,«le candidat est proposé par son parti dansle respect total de la réglementation». Il aaffirmé que son instance a pour mission detraduire des engagements pris en haut lieupour aller vers une ère qui rassure lecitoyen.

Derbal a confirmé que la HIISE n’aaucun penchant pour le ministère del’Intérieur et des Collectivités locales. Il aindiqué, enfin, que l’assainissement dufichier électoral peut se concrétiser dansquatre ou cinq ans par le recours aux tech-niques biométriques. «C’est une opérationdifficile», a-t-il reconnu.

n Karima Alloun Kordjani

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PERSONNALITÉSSPORTIVES

Joueurs et dirigeantsne se bousculentpas encoreAquelques encablures des élections législatives,

prévues le 4 mai prochain, les partis politiques ontentamé leur opération de collecte des candidatures.Toutes les formations politiques estiment que toutcitoyen algérien répondant aux critères de sélection ale droit de présenter sa candidature. Depuis toujours,le sport et la politique ont fait bon ménage. Quelleplace offrent les partis aux éventuelles candidaturesde personnalités sportives ? Tous les partis politiquescontactés par nos soins disent que pour le momentles candidats sportifs ne se bousculent pas auportillon. «Nous venons juste d’entamer notreopération de collecte des candidatures. La certitudeest que notre parti est ouvert à tous les Algériens quiremplissent les conditions de candidature. Laprésence de figures sportives dans nos listes seraitune bonne chose, nous verrons d’ici la clôture del’opération», nous a déclaré Atmane Mazouz, lechargé de communication du RCD. Ramdane YoucefTaazibt, député et membre du PT, nous confiera queson parti «n’a enregistré aucune candidature d’unepersonnalité sportive. Nous sommes favorables àcette éventualité, à condition que les candidatsremplissent les critères exigés et par la loi et par leparti». De son côté, le vice-président du Mouvementde la société pour la paix (MSP), Naâmane Laouar,nous a déclaré que les listes de candidatures de sonparti ont été clôturées. «Les listes du MSP ont étéarrêtées depuis la fin décembre. Il va falloirmaintenant les étudier dans le cadre de l’alliance.Pour le moment, je ne peux me prononcerofficiellement sur la présence ou pas de personnalitéssportives car chaque wilaya a établi sa propre liste».«On aimerait bien avoir des icônes de notre sportdans le but de donner un plus», nous confie-t-il.Même son de cloche à l’ANR.Le responsable de la communication, Omar Radjah,nous indique qu’«à une semaine de la clôture deslistes, aucune personnalité sportive ne s’estmanifestée pour une éventuelle candidature. Si unetelle chose venait à se réaliser, ce sera sans aucundoute une bonne chose, pourvu qu’elle réponde auxbesoins de l’ANR». En Algérie, sport rime souventavec politique. Mohamed-Aziz Derouaz, anciensélectionneur national de handball, fut candidat auxlégislatives de 1991 dans la circonscription d’Alger-Centre avec le FFS. Il y a aussi l’actuel président duComité olympique algérien (COA), MustaphaBerraf, candidat à la députation dans lacirconscription d’El Madania avec le RND, sansoublier la légende du football et ancien stratège del’équipe nationale, Lakhdar Belloumi, qui avaitdéserté le RND, à Mascara, pour rejoindre, enprévision des législatives de 2012, le Front AlMoustaqbal dirigé par l’ancien secrétaire général del’UNJA, Abdelaziz Belaïd. A rappeler également quel’ex-président et actuel porte-parole de l’ASO Chlef,Abdelkrim Medouar, est député FLN. Le présidentde la FAF, Mohamed Raouraoua, ainsi que l’ex-président de l’ES Sétif, Abdelhakim Serrar, avaientaffiché leur penchant pour la politique lors deprécédentes législatives. Les sportifs reviendront-ilsde nouveau à la charge ?

n Khaled H.

parti FLN a également réitéré son combat contretout ce qui pourrait perturber l’opération de candi-dature, dont «l’argent sale et le favoritisme». Lafemme aura également, a-t-il affirmé, une «place dechoix» dans le prochain Parlement après lui avoirdonné la place qui lui sied dans les listes de candi-dature, a ajouté Ould-Abbès, en se disant «satisfait»de la marche de l’opération d’examen des dossiersde candidatures, qui «sont soumis à des critèresclairs et fixés à l’avance», a-t-il assuré. Par ailleurs,le secrétaire général du parti du Front de libérationnationale a abordé les différentes étapes traverséespar la nouvelle Constitution amendée et adoptée le7 février 2016, louant cette initiative du président dela République Abdelaziz Bouteflika, qui a œuvré,pour ce faire, depuis son investiture, en réfléchis-sant à l’amendement constitutionnel par étapes et enaccordant une «importance suprême» à la «libertéd’expression, à la femme, aux jeunes, à la préserva-tion de l’unité nationale et à l’amazighité», et biend’ autres acquis, a-t-il dit. Une série de recomman-dations a clôturé cette conférence nationale ayantvu la participation de jeunes délégués de 120 mou-hafadhas FLN du pays.

HOUCINE GOUASMIA, président du Forum de l’Algérie de demain

«Il est important de faire participer l’éliteau développement»

Entretien réalisé par :Samira Sidhoum

Votre parti est assez récent dans lepaysage politique national. Pourquoil’avoir créé ? Nous ne sommes pas un nouveau parti

politique. Nous sommes, peut-être, nou-veaux par rapport à l’obtention de l’agré-ment. Il faut savoir que nous avons obtenuce document après l’organisation des précé-dentes élections législatives. Nous avonsfondé le parti en 2002, et nous n’avons pasarrêté depuis de sillonner l’ensemble du ter-ritoire national, de militer et de faire adhé-rer des gens, notamment des jeunes univer-sitaires. La preuve, notre secrétaire général,Samir Ben Loumafek, est avocat de forma-tion et d’exercice. La création de notreforum vise à contribuer au développementdu pays.

Quels sont les principaux points duprogramme du Forum ?Nous avons quelques propositions dont

la dépénalisation de l’acte degestion, le recensement ducadastre du pays, la sécurisa-tion des frontières et la luttecontre la désertification par lamise en place d’un second bar-rage vert. Nous restons à la dis-position des pouvoirs publicspour développer le pays.

Avez-vous élaboré un pro-gramme pour la cam-pagne des législatives ?Nous avons bien évidemment tracé un

programme pour prendre part à cet impor-tant rendez-vous électoral. Nous avons desmilitants et militantes qui activent à l’échel-le nationale. Nous avons, néanmoins, unecontrainte : celle relative à la nouvelle loiqui exige des partis l’obtention au mini-mum 4% des suffrages lors du dernier scru-tin. Nous n’avons pas participé aux der-nières législatives parce que nous n’avonspas obtenu l’agrément en temps voulu.Nous nous interrogeons sur les raisons quipoussent les autorités à nous mettre dans le

même sac que les partis qui ontboycotté les élections de 2012.Notre parti compte discuter dece point avec les pouvoirspublics.

Dans le paysage politiquenational, des partis de la mou-vance islamiste scellent desfusions et des alliances. Est-ceque cette nouveauté est unplus pour le processus démo-cratique ?

Je pense que le peuple est assez mûrpour comprendre les tenants et aboutissantsde ces alliances qui peuvent profiter à laclasse politique. Pour moi, il est nécessaireet important de donner la chance à tout unchacun.

Je profite de cette occasion pour direqu’il est important de faire participer l’élitealgérienne au développement du pays.J’espère que les citoyens algériens s’uni-ront massivement pour participer aux élec-tions législatives de 2017.

n S. S.

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En finir avec leserreurs récurrentes

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Le Salon national de la formation continue et par apprentissa-ge a débuté hier et se poursuivra jusqu’à demain au Palais de

la Culture. Organisée par 3 C, Agence Culture Communication,la 4e édition est ponctuée de conférences et d’ateliers théma-tiques destinés aux demandeurs d’emploi et de formation, chefsd’entreprises, directeurs des ressources humaines (DRH) et res-ponsables de formation. Une quarantaine de stands commeTEMA, IMSIE, Kit Construction, Global Soft, ENNA, RoyalSchool animent le Salon et présenteront des offres de formationcontinue et de recrutement. Entre autres participants figurentdes écoles, des instituts et des centres de formation, ainsi quedes agences de consulting, des médias spécialisés et diversesentreprises. Intervenant en qualité de commissaire du Salon,Ali Belkhiri a indiqué que «le Salon est très utile pour faireavancer la formation continue. Son objectif est de créer uneplateforme de rencontres où vont se retrouver différents acteursdu secteur». Selon lui, «vu la conjoncture économique, tout lemonde pense que la plupart des secteurs sont en crise, ce qui

relèvera le taux de chômage. Le budget de formation doit êtrepar conséquent réduit ou supprimé». Pour lui, «la crise finan-cière touche surtout les institutions étatiques. Avec la réductionet la suppression des importations, on offre par contre une gran-de opportunité à nos entreprises de se développer». HassinaHamdi, directrice du centre de qualification à l’Etablissementnational de la navigation aérienne, a présenté l’établissement.«On assure le contrôle de l’aérodrome, d’approche et le CCR,et la direction technique chargée de faire les installations tech-niques et la maintenance des équipements de la sécurité», a-t-elle indiqué. Les ingénieurs ou les contrôleurs aériens sont sou-mis à des cursus de formation à travers les différentes qualifi-

cations. On assure 3 types de formation (initiation, perfection-nement et formations qualifiante). Annuellement, on qualifieentre 100 et 120 en matière de qualification et entre 300 et 350dans le perfectionnement et l’initiation. De son côté, PatrickMicheletti, directeur général de l’ESAA, a évoqué l’Ecolesupérieure algérienne des affaires (Pins Maritimes). Notremétier est de former des cadres supérieurs en management.Organisé sous le slogan «L’emploi et la formation pour boosterle développement économique», ce Salon se veut un carrefourde rencontres et d’échanges entre les entreprises et les admi-nistrations en quête de compétences et de nouvelles recrues.Les premières ont l’opportunité de repérer les cadres. Pour lesdemandeurs d’emploi et les diplômés, c’est une opportunitépour décrocher un job, un stage ou une formation et mieuxconnaître les entreprises, les écoles, les métiers et les carrières.Quant aux porteurs de projets, ils sont en quête de partenaires,de financements ou d’échange d’idées.

n Samira Sidhoum

TROIS QUESTIONS AU SECRÉTAIRE

GÉNÉRAL DU SATEF,BOUALEM AMOURA

«Revenir aux fondamentaux»Propos recueillis par A. H.

Le ministère de l’Education aorganisé un atelier dédié à laremédiation pédagogique.Qu’en pensez-vous ?

Pourquoi la remédiation ? Nousconstatons aujourd'hui que nosélèves ne maîtrisent ni l'écriture etencore moins la lecture. Cette situa-tion déplorable est due à la suppres-sion de la dictée et de la lecture diri-gée. Nous sommes passés de laméthode syllabique à la méthodeglobale. Cela n’est pas sans influerconsidérablement sur la scolarité denos enfants. Nos élèves ne peuventmême pas reproduire ce que leurenseignant leur transcrit sur letableau. Dans les mathématiques,l'utilisation de la calculatrice dès leprimaire a généré des élèves fai-néants qui ne font plus appel au cal-cul mental.

Plusieurs facteurs expliquentces erreurs récurrentes. Quepréconisez-vous pour y remé-dier ?En pédagogie, la remédiation est

un dispositif qui consiste à fournir àl'apprenant de nouvelles activitésd'apprentissage. Elles vont lui per-mettre de combler les lacunes dia-gnostiquées lors d'une évaluation. Iln’y a pas de formule magique pour yremédier. La solution est le retouraux fondamentaux, à savoir la lectu-re dirigée, la dictée et le calcul men-tal. C’est la seule voie du salut pournos élèves qui ont perdu assez detemps.

Le ministère compte égalementrevoir le système d’évaluation... C'est un système obsolète basé

sur la mémorisation. Les questionsse basent sur ce que l'élève a appris(parcœurisme) et doit dans certainscas «rendre» à l'enseignant sesphrases ! Pour nous, cela est inac-ceptable. On n'examine plus l'élèvesur ce qu'il a acquis, mais sur ce qu'ila appris. Aujourd’hui, on constateque les élèves n'assimilent pas cequ'ils ont appris. Ils font dans lebachotage.

n A. H.

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ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL

255.000 postes de formationpour la session de février Poursuivant la concrétisation des objectifs fixés dans son

plan d’action 2015-2019, le secteur de la formation et del’enseignement professionnels a dégagé une offre globaleavoisinant les 255.000 postes de formation pour la rentrée quiaura lieu le 26 février prochain. «La rentrée est complémen-taire à celle de septembre 2016. Elle permet de renouveler lessections ayant achevé leur cycle de formation et offre uneseconde opportunité aux candidats, n’ayant pu s’inscrire enseptembre 2016, de le faire à l’occasion de cette session»,nous a affirmé Sofiane Tissera, chargé de communication auministère de la Formation et de l’Enseignement profession-nels. Ainsi, pour adapter la formation aux besoins du marchéde l’emploi, 350 spécialités couvrant 22 branches profession-nelles sont programmées pour cette session. «Quelques petitsremaniements ont été opérés. Des spécialités comme l’agri-culture et l’agroalimentaire, l’artisanat, l’hôtellerie et le tou-risme, les filières industrielles, métiers de l’eau et de l’envi-ronnement, les énergies renouvelables, le bâtiment et les tra-vaux publics et le domaine de la télécommunication ont béné-ficié d’une très grande attention», nous a-t-il confié. Outre ladécentralisation des spécialités très demandées par les jeunes,il faut relever la réduction du nombre de sections dans lesspécialités n’offrant pas suffisamment d’opportunités d’em-ploi. On peut citer, entre autres, la comptabilité, opérateurmicro-informatique, la coiffure dames. La programmation desformations dans le domaine des énergies renouvelables a étérenforcée. «Il y a également la poursuite de la programmationdes formations dans les centres d’excellence dédiés auxmétiers de l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, en par-tenariat avec le ministère de la l’Agriculture, duDéveloppement rural et de la Pêche et des opérateurs locaux»,a expliqué notre interlocuteur. Cela dit, les 255.000 postes deformation dégagés pour la session de février concernent tousles modes et dispositifs de formation confondus. 169.320postes sont réservés à la formation diplômante et 85.680 à laformation qualifiante.

LARGE CHOIX POUR CEUX QUI ONT ÉCHOUÉ AU BACCes formations sont également réparties en modes et disposi-tifs de formation, niveaux de qualification, spécialités pro-grammées. Misant beaucoup sur un apprentissage qualitatifdans le cycle de formation des stagiaires, comme a insisté leministre Mohamed Mebarki lors de sa dernière visite dans lawilaya de Boumerdès, le secteur de la formation et de l’ensei-gnement professionnels a mobilisé tous les moyens humainset matériels pour atteindre les objectifs assignés. Le secteur amis en place tous les modes de formation, à savoir 60.000postes de formation résidentielle initiale, 85.000 postes deformation par apprentissage et 4.000 postes de formation àdistance. Plusieurs types de dispositif sont opérationnels, àl’instar des cours du soir, la formation en milieu rural au pro-fit des femmes au foyer, l’alphabétisation-qualification, la for-mation qualifiante initiale, la formation passerelle, la forma-tion dans les établissements privés, en milieu carcéral,conventionnée et sections détachées. Toutes les possibilités deformation existent et concernent pratiquement tous lesniveaux. Pour les candidats de la 3e année secondaire, 100spécialités sont prévues. Elles sont sanctionnées par l’obten-tion d’un diplôme de brevet de technicien supérieur (BTS)avec la programmation des filières à forte demande dans leswilayas d’Alger, Bejaïa, Annaba, Tamanrasset, Tipasa et SidiBel-Abbès pour la spécialité des techniques audiovisuelles.L’art et l’industrie graphique concernent les wilayas de Blida,Sétif, Constantine et Oran, alors que la maintenance automo-bile existe dans les wilayas de Souk Ahras, Oran, Guelma et Mascara.

n Khaled H.

SALON NATIONAL DE LA FORMATIONCONTINUE ET PAR APPRENTISSAGE

Une plateforme de rencontres

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

REMÉDIATION PÉDAGOGIQUE

LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATIONNATIONALE semble déterminé à lutter

contre les erreurs répétitivescommises par les élèves au cours de

leur apprentissage. Un ateliernational a été organisé, samedi

dernier à Biskra, pour se pencher surla problématique.

La situation est assez urgente.Les résultats de l’enquêtenationale d’analyse de laproduction des élèves, lors desépreuves nationales de fin depaliers primaire et moyen del’année scolaire 2015-2016, nesont guère rassurants. Confiée à

des experts et inspecteurs, elle avait ciblé10 wilayas et a permis d’établir une basede données portant sur 646.000 erreursdans les apprentissages de base de lalangue arabe, des mathématiques et deslangues étrangères. Pour l’inspecteurgénéral de la pédagogie au ministère del’Education nationale, FaridBenramdane, la prise en charge desdifficultés d’apprentissage passe, entreautres, par l’établissement d’un «livret desuivi» comportant notamment les erreursrépétées commises par l’élève. Il aprécisé que ce livret n’est pas un moyende suivi de l’évolution de l’apprentissagepour aider l’élève à remédier à seserreurs. Dans le processus de remédiationscolaire, a ajouté Benramdane, l’analysede l’erreur ne vise pas à punir ni àconstater l’échec, mais elle est un outilpédagogique d’évaluation pour repérerune difficulté d’apprentissage pour latraiter et la corriger.

Pour sa part, Bachir Hakem,professeur de mathématiques au lycéeColonel-Lotfi d'Oran, a estimé que leproblème est avant tout de fond. Il aexpliqué que l’approche consistant àmettre l’élève au centre de l’actionpédagogue ne peut pas fonctionner avecdes classes à 45 élèves. Il a indiqué que leproblème de formation des enseignantspeut aussi expliquer ces erreursrécurrentes commises par les élèves,notamment les enseignants formés enlangue française, «souvent confrontés àdes difficultés d’adaptation pourdispenser leurs cours en langue arabe», a-

t-il noté. Hakem a ajouté que les élèvestrouvent des difficultés à suivre les coursà cause d’un programme trop chargé.Pour remédier à cette situation, Hakemévoque au moins deux éléments. Il s’agitde la refondation de l’enseignement etl’organisation d’une formation de qualitépour les enseignants. Comme solutionurgente, il a suggéré la réduction duvolume horaire et du nombre desmatières.

80% DES ÉLÈVES FONT DES FAUTES GRAVES

De son côté, le président del'Association nationale des parentsd'élèves, Khaled Ahmed, a soulignéqu’en 2008, son association a remis à latutelle un rapport dans ce sens. «Al’époque, nous avons remarqué deserreurs récurrentes dans l’apprentissage,notamment les élèves des classes determinale», a-t-il constaté. Notreinterlocuteur a fait savoir que 80% desélèves font des fautes graves de dictée, degrammaire et de conjugaison. Pour lui,cette situation s’explique par diversfacteurs : manque de suivi de la part desinspecteurs, carence en matière deformation des enseignants et absence derigueur dans l’apprentissage des cours etl’exécution du programme. La présidentede la Fédération nationale desassociations des parents d'élèves,Djamila Khiar, a estimé que lesenseignants ont une grande partie deresponsabilité. Selon elle, ces derniersont le «devoir» de corriger les élèves etleur faire apprendre les meilleuresméthodes d’apprentissage. Khiar aregretté que les enseignants ne prennentpas la peine de corriger les erreurs desapprenants. Pour y remédier, elle dit quel’enseignant a un grand rôle à jouer. Elleplaide pour le rétablissement de la dictéedans les programmes scolaires.

n Amokrane H.

ÉDUCATION

Benghebrit s’entretient avec l’ambassadeur allemand

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, s’est entretenue hier ausiège de son ministère avec l’ambassadeur d’Allemagne en Algérie, Michael

Zenner, des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domainede l’éducation. «Les deux parties se sont entretenues des moyens de renforcer la

coopération entre les deux pays dans le domaine de l’éducation et d’élargir la forma-tion au profit des encadreurs et des élèves par l’intermédiaire des programmes

PASCH et de l’Institut Goethe, pour leur permettre de mieux maîtriser la langue alle-mande», a précisé un communiqué du ministère. La rencontre a également été l’oc-

casion de mettre en avant «l’importance de l’encouragement du jumelage entrelycées pilotes dans les deux pays via les technologies modernes».

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7ACTUALITÉS

www.horizons.dzALGÉRIE

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

Signature d’une convention Douanes-CreadLa Direction générale des douanes (DGD) et le Centre de recherche en écono-

mie appliquée pour le développement (Cread) ont signé, hier, à Alger, uneconvention en vue du développement des compétences et de la modernisation del'administration douanière. Cette coopération portera sur trois volets principaux :le contrôle douanier, les renseignements ainsi que la gestion des ressourceshumaines et des compétences, a expliqué le directeur général des Douanes,Kaddour Bentahar. Les deux parties s'engagent ainsi à développer leurs échangesbilatéraux en matière de recherche, à travers l'organisation de conférences sur lesdifférentes thématiques, l'élaboration par le Cread des études pour la DGD selonses besoins, l'association de spécialistes de la DGD aux différents travaux derecherche du Cread et l'organisation de manifestations scientifiques liées à l'acti-vité douanière. Il s'agit aussi de la participation des Douanes aux activités derecherche du Cread, de la création conjointe d'unités mixtes de recherche et de

l'organisation de formations par le Cread au profit des fonctionnaires desDouanes. Quant au résultat de cette coopération entre les deux institutions, il vaconstituer «un outil de modernisation et de développement de l'administration desDouanes», a expliqué le même responsable. Pour sa part, le directeur du Cread,Yacine Belarbi, a souligné qu’à travers cette recherche, «nous allons essayer decontribuer avec les cadres de l'administration des Douanes pour l'identificationdes moyens et des techniques de l'amélioration du rendement et de la modernisa-tion des outils de travail». Pour rappel, le Cread, qui est sous tutelle du ministè-re de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a pour mission demener des recherches théoriques appliquées sur le développement économique etd'étudier, entres autres, les conditions économiques et sociales nécessaires au ren-forcement de l’intégration intersectorielle, de la création et de la maîtrise techno-logiques et d’une gestion efficace aux niveaux macro et microéconomiques.

AMÉLIORATION DU SERVICE PUBLIC

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ABDESSELAM CHELGHOUM

L’Etat soutient les investisseurs pour développerl’agriculture

Le ministre del’Agriculture, du

Développement rural etde la Pêche, AbdesselamChelghoum, a indiqué,hier à Hassi-Messaoud(80 km à l’est d’Ouargla),que l’Etat soutenait lesinvestisseurs pourpromouvoir et développerl’agriculture en Algérie.«L’Etat apportedifférentes formes desoutien aux investisseurs

afin de leur permettre de contribuer au développementde l’agriculture en Algérie», a affirmé le ministre lorsde l’inspection d’une exploitation agricole dans lazone de Gassi-Touil, au deuxième jour d’une visite detravail dans la wilaya. Chelghoum a salué, àl’occasion, les investisseurs pour les efforts fournispour le développement de l’agriculture dans cetterégion saharienne. Le fait positif constaté est laproduction de cultures stratégiques, notamment lacéréaliculture et les cultures fourragères dans larégion, dans le sillage des orientations de l’Etat visantla réduction de la facture d’importation de lait, a-t-ilnoté. Chelghoum a, à ce titre, exhorté les investisseursà œuvrer à la diversification de la production agricole,en investissant notamment le créneau de production deblé tendre, actuellement importé par l’Etat en quantitésjugées importantes. Le ministre a inspecté, dans cetterégion, l’exploitation de Banou-Messaoud, d’unesuperficie de 1.000 ha, employant une cinquantaine detravailleurs permanents et dédiée à la céréaliculture(blé dur), la phœniciculture et l’oléiculture. Il a, sursite, répondu favorablement à une doléance despropriétaires de cette exploitation pour l’extension desa surface à 3.000 ha supplémentaires. Le ministre del’Agriculture a visité, au terme de sa tournée de travaildans la wilaya, l’exploitation Ouled-Ali-Semaâ de 250ha, consacrée à la production de céréales, mais aussiaux cultures fourragères dont une bonne partie estcommercialisée dans les Hauts-Plateaux.

Assurer une relance économique en adoptant des groupe-ments ou clusters industriels. Telle est la stratégie initiée par

le ministère de l’Industrie et de la PME. Cette vision novatriceest prise en considération par les opérateurs économiques. Dès2010 et 2012, les premiers clusters ont vu le jour. Il en existeune dizaine seulement contre 240 en France par exemple. Lapremière filière ayant adopté cette méthode de concertation estla filière des boissons. Pour évoquer la place des clusters indus-triels dans la configuration actuelle des zones d’activité, troisfondateurs de clusters ont animé, hier, au forum d’ElMoudjahid, une conférence.

Le président clusters boissons, Mourad Bouatou, a énuméréles retombées positives d’une telle organisation sur l’activitééconomique et la pérennisation des entreprises. Selon lui, «lesentreprises travaillant seules réussissent le moins». «Les clus-ters augmentent les opportunités d’affaires et de compétition decroissance. C’est un cadre cohérent susceptible de lancer desprojets communs en réalisant des économies d’échelle», a-t-ilajouté. Le cluster a, d’ailleurs, réussi à mettre sur pied le portde Bejaïa. Le cluster boissons est fort de 25 adhérents dont degrands groupe industriels, des entreprises privées et publiques.Des institutions étrangères «s’intéressent à nous car noussommes un groupe cohérent», a expliqué Bouatou. Ce dernierréfute, toutefois, tout freinage de la concurrence entre les opé-rateurs. Il a souligné que les sociétés adhérentes comptaient

créer une centrale d'achats en expliquant qu'actuellement, lesproducteurs nationaux de boissons importent 150.000tonnes/an de polyéthylène (utilisé pour la fabrication de bou-teilles en plastique) et que la bouteille représente la moitié ducoût du produit. Le président du cluster mécanique de préci-sion, Adel Bensaci, a, de son côté, estimé que «cette démarche

est salutaire pour mieux exister sur le marché national où 99%de nos besoins en pièces de rechange sont importées». «Ellenous permet aussi de postuler à des appels d’offres émis par lesecteur pétrolier ou automobile avec les mêmes chances que lescandidats étrangers», a-t-il affirmé. «Un taux d'intégration de40% représenterait le taux minimal pour rentabiliser l'industriemécanique en Algérie, mais constitue un objectif plus ou moinsréalisable dans les cinq prochaines années», a-t-il estimé.

«Le montage automobile SKD n'est pas viable si l'on n'arri-ve pas progressivement à ce taux car en dessous, il est plus ren-table d'importer des véhicules que de les monter en Algérie», aavancé Adel Bensaci L’autre activité ayant déjà son cluster estle numérique. Son président Mehdi Ouayache a soutenu que ceregroupement permet «d’avoir l’agilité d’une entreprise et lapuissance d’un pôle». Ayant démarré avec une trentaine destart-up et entreprises publiques et privées, le cluster numériquea déjà une assise solide. 50 autres entreprises préparent déjàleurs adhésions. Toutefois, en dépit de la réussite et de l’utilitéavérée des clusters, une frilosité est constatée chez certainsopérateurs. Elle prend source dans la méconnaissance duconcept ou encore le montant des cotisations. Ces dernièresvarient entre 50.000 et 200.000 DA pour la filière boisson. Letravail de sensibilisation se poursuivra avec l’installation récen-te d’un administrateur du cluster à Alger.

n Souhila Habib

PLACE DES CLUSTERS INDUSTRIELS DANS LA CONFIGURATION ACTUELLE

Un accélérateur de réussite

Abdelkader Ouali, ministredes Ressources en eau et del'Environnement, a indiqué,hier à Blida, que la protectionde l’environnement est l’af-faire de tout le monde. «Ellen’est pas uniquement celle denotre département», a-t-il

clamé. Intervenant lors d’une rencontre ausiège de la wilaya visant à impliquerdavantage le mouvement associatif dans laprotection de l’environnement, le ministrea déclaré qu’aucun programme ne peutêtre réalisé sans l’implication directe ducitoyen. «Même si l’Etat met des milliardsde dollars pour sa réussite», s’est-il excla-mé. Selon lui, «le citoyen constitue lemaillon fort de la chaîne pour la protectionde l’environnement».

BIENTÔT UN RAPPORT AU GOUVERNEMENT

Après les rencontres de Tlemcen et deSétif, le ministre clôture ainsi sa campagnede rencontres. Il a invité 157 associationsde protection de l’environnement, repré-sentant 17 wilayas du centre du pays, sous

le slogan «Ensemble vers une citoyennetépour l’environnement». L’objectif de lacampagne est de créer une synergie entreles pouvoirs publics et le mouvement asso-ciatif pour identifier les sources de ladégradation de l’environnement et yapporter des solutions. Les rencontresrégionales ont été marquées par la créationd’ateliers. «Parmi les propositions rete-nues lors de ces rencontres : la créationd’une charte locale sur l’environnementqui doit être respectée par les citoyens», aindiqué Abdelkader Ouali. «La jonctionentre l’Observateur national sur l’environ-nement et les citoyens doit se faire.» «Ilfaut créer ce partenariat pour que l’infor-mation sur l’environnement soit être inter-ceptée des deux côtés», a-t-il soutenu. Leministre veut d’ailleurs lancer une grandecampagne permanente à travers les établis-sements scolaires pour inculquer la culturede la protection de l’environnement chezla génération montante. «Le choix portésur la wilaya de Blida pour abriter la ren-contre des wilayas du Centre n’est pas for-tuit. Elle a anticipé dans la protection del’environnement et prouvé qu’on peut

vraiment changer et assainir notre environ-nement», a fait remarquer Ouali. Ce der-nier a, par ailleurs, annoncé qu’il va bien-tôt présenter un rapport au gouvernementsur l’état de l’environnement. Selon lui,des mesures draconiennes seront prisescontre les usines pollueuses qui engagentdes investissements, sans tenir compte del’impact de leurs activités sur l’environne-ment. Le ministre a évoqué l’opérationd’investigation menée par son départe-ment dans les zones industrielles dans larégion du Centre. Selon lui, «80% desusines respectent l’environnement et pos-sèdent les moyens matériels pour filtrer leseaux usées pour qu’elles ne soient pasrejetées dans les oueds». «C’est un tauximportant qui rassure mais 20%, c’est unsigne sur la dégradation de l’environne-ment», a-t-il fait remarquer. La rencontredoit se clôturer aujourd’hui par des recom-mandations. Il n’a pas enfin omis d’évo-quer les sachets en plastique. «Desmesures sévères seront prises contre lesfabricants de sachets en plastique nondégradables», a-t-il annoncé.

n M. Benkeddada

«La protection de l’environnementest l’affaire de tous»

LE MINISTRE DESRESSOURCES EN EAU A

DÉCLARÉ qu’aucunprogramme ne peut être

réalisé sansl’implication directe ducitoyen «même si l’Etat

met des milliards dedollars pour sa

réussite».

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ABDELKADER OUALIÀ BLIDA

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SOCIÉTÉTIZI OUZOU

Importants dégâtsenregistrés dans la wilayaLes vents

forts sui-vis depluie, degrêle etmême deneige ontprovoquéde nom-breuxdégâts :câblesélectriquesarrachés,automobilistes bloqués et chutesd’arbres. Ainsi la Protection civile a euà intervenir sur sept lieux suite auxchutes de câbles électriques, ce qui aplongé de nombreux foyers dans l’obs-curité avant que le courant ne soit réta-bli grâce à la célérité des agents de laSonelgaz. Les pompiers ont eu aussi àéteindre deux départs de feu suite à descourts-circuits. En outre, un logement defonction dans une école primaire au vil-lage Mammar dans la commune deDraa-El-Mizan (30 km au sud de Tizi-Ouzou) a vu son toit voler en éclatsaprès la chute d’un arbre qui a aussiendommagé le mobilier. Au col de TiziIchelladhène (ou col de Chellata) sur leCW 253 reliant les wilayas de Tizi-Ouzou et Béjaïa, une vingtaine d’auto-mobiles se sont subitement retrouvéesbloquées par la neige. Il faut dire aussique c’est un axe important entre les deuxwilayas tant il est assez fréquenté,notamment par les commerçants quil’empruntent. Coincés à plus de 1.400mètres d’altitude par des températures demoins trois degrés, les occupants desvéhicules n’ont dû leur salut qu’à l’inter-vention des engins de l’APC d’Illitène etdes communes limitrophes (Bouzeguène,Iferhounène et Chellata, dans la wilayade Béjaïa) qui ont dépêché, elles aussi,leurs équipes. Le P/APC d’Illitène aaussi fait appel à l’ANP et à laGendarmerie nationale pour qu’ellesaffectent leurs éléments stationnés dansla périphérie ainsi que ceux de laProtection civile qui n’ont pas manqué,eux aussi, de venir en renfort pour finale-ment dégager les malheureux automobi-listes aux environs de 22 h. Ces derniersqui ont fini par regagner leurs domicilesont tenu à remercier tous ceux qui leuront porté secours et les ont sortis de cettemauvaise passe qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

n Rachid Hammoutène

ACCIDENT DE LA ROUTE

Treize blessés suite

au renversement d’un bus près d’El-Bayadh

Treize personnes ont été blesséesdont quatre grièvement suite au

renversement d’un bus de voya-geurs, hier, à une dizaine de kilo-mètres d’El-Bayadh. Le bus, assu-

rant la liaison Béchar-Sétif, adérapé avant de se renverser surl’axe de la RN-6, à la sortie nord

d’El-Bayadh en allant versLabiodh Sidi-Cheikh, causant desblessures de différents degrés degravité à treize passagers, dontquatre grièvement, qui ont étéévacués vers l’établissementpublic hospitalier Mohamed-

Boudiaf à El-Bayadh, a précisé àl’APS le directeur de la

Protection civile d’El-Bayadh, lelieutenant-colonel Sadek HadjSaddok. Bien que des premierséléments d’information fassentétat de la présence de verglas et

de brouillard enveloppant larégion, une enquête a été ouverte

par les services de laGendarmerie nationale pourdéterminer les circonstances

exactes de l’accident.

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LES RAFALES DE VENT ONT FAIT DES DÉGÂTS

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

L'auteur présumé de l'assassinat

d’un étudiant se rendaux forces de sécurité

L'auteur présumé du crime dont a étévictime l'étudiant H. Djamel, 22 ans,

vendredi dernier en début de soirée à TiziOuzou, s'est rendu aux forces de sécuritéhier matin. Selon des sources proches du

dossier, ce sont ses parents qui ont réussi àle convaincre à se rendre à la police etmettre fin à sa cavale. Pour rappel, ledrame s'est produit dans la soirée de

vendredi dernier sur les coups de 21 h à lacité EPLF, en face du portail d'accès de larésidence universitaire Hasnaoua 1 pourgarçons au quartier C de la nouvelle ville

de Tizi Ouzou. A. B. N. (32 ans),plombier de son état, aurait tenté de

mettre un terme à une rixe qui se déroulaitdevant ses yeux entre des compagnons dela victime et un autre jeune avant que le

ton ne monte entre la victime et sonmeurtrier qui a sorti un couteau avant delui porter un coup meurtrier. Transporté

aux urgences du CHU Nédir-Mohamed, lavictime a succombé à ses blessures peu de

temps après.n R. H.

LUTTE CONTRE LES NARCOTRAFIQUANTS

Un réseau de dealers tombe à Alger

Un réseau de dealers de kif traité a été

neutralisé par les services de Gendarmerie

nationale (GN) de la capitale. Les dealers

tentaient d’écouler la marchandise en

provenance de l’ouest du pays dans les quartiers

populaires d’Alger. Selon la cellule de

communication du groupement territorial de la

GN de la wilaya d’Alger, c’est suite à

l’exploitation d’un renseignement que les

gendarmes de la brigade de Dely Ibrahim ont

intercepté un véhicule avec à son bord le dealer

F. M., âgé de 33 ans. Ce dernier était en

possession de 3 kg de drogue dissimulés sous le

siège avant du véhicule. Les investigations

poussées ont permis le démantèlement de tout le

réseau composé de trois membres. Ils ont été

présentés devant le procureur près le tribunal de

Bir Mourad Raïs. Ils ont été tous placés sous

mandat de dépôt. n Neïla B.

Deux personnes d’une même famille, âgées de 35 et 52 ans, résidant

à Chiha, dans la commune de Djebel Messaâd (M’sila), sont

mortes suite à un effondrement de sol, a indiqué hier la Protection

civile de la wilaya. La même source a précisé que l'accident a eu lieu

suite à une opération de forage près de l’une des rives de l’oued

Chiha, à Djebel Messaâd, causant un effondrement qui a enseveli les

deux victimes. Aussitôt alertés par les citoyens, les éléments de la

Protection civile se sont déplacés sur le lieu de l’accident pour extra-

ire des décombres les corps des deux victimes, avant de les transférer

à la morgue de l’hôpital d’Aïn El Melh. Une enquête a été ouverte

afin de déterminer les causes de l'accident.

M’SILA

Deux mortssuite à un

effondrement à Djebel

Messaâd

Aucune perte humaine n’a étédéplorée, hier, suite aux forts

vents qui ont balayéplusieurs régions du centre et

de l’est du pays, selon laProtection civile. Cette

dernière fait état, toutefois,de blessés et de plusieurs

effondrements.

Selon un point de situa-tion, les unités de laProtection civile ontmené plusieurs inter-ventions, notammentau niveau des wilayasd’Alger, Oran, Médéa,Tipasa, Tizi Ouzou,

Skikda, Annaba, Bejaïa et Boumerdès. Dans la capitale, les sapeurs-pompiers ont effectué 22 interventions notamment lors de l’effondre-ment d’un mur de clôture d’un parking à la rue des Frères-Merakchi,commune de Belouizdad, et de la toiture de trois habitations précairesau lieudit El Eddoum, commune de Bordj El Kiffan. Ils ont égalementenregistré des chutes et déracinement d’arbres dans différentes com-munes de la wilaya d’Alger qui ont causé des blessures légères à deuxpersonnes dans les communes d’El Harrach et des Eucalyptus. Les vic-times ont été traitées sur place puis évacuées vers l’hôpital Salim-Zemirli d’El Harrach. Dans la wilaya d’Oran, deux personnes ont étélégèrement blessées suite à l’effondrement du mur extérieur de la mos-quée Saâd Ibn-Zaïd, dans la commune de Kemine. Les vents ont causéla chute d’un madrier sur un véhicule à la place Gambetta, causant desblessures à deux personnes. En outre, 13 interventions de la Protectioncivile ont été menées à Médéa suite à des chutes et déracinement

d’arbres. L’effondrement d’unetoiture d’une habitation au lieuditChelaâla, commune de Médéa, amis en état de choc deux enfantsâgés de 3 et 15 mois. A TiziOuzou, deux effondrements detoiture ont été enregistrés dans lesdes communes de Draâ El Mizanet de Tigzirt sans faire de victimes.Quatre arbres ont été déracinés àTizi Ouzou, Irdjen et Azeffoun.Les sapeurs-pompiers ont procédéaussi au dégagement de 20 véhi-cules bloqués sur le CW 253 suiteau cumul de neige. A Bejaïa, lachute d’un panneau publicitaire àproximité de la gare routière a faitun blessé léger ainsi qu’un autredans l’effondrement partiel de la

toiture d’un chalet dans la commune d’Oued Ghir. Dix interventionsaprès des chutes et déracinement d’arbres à travers les différentes com-munes ont été effectuées durant ces dernières 24 heures.

ENCORE DES MORTS DU CO Le monoxyde de carbone ne cesse de faire des victimes depuis le

début de l’année. Trois personnes sont décédées asphyxiées à Alger parle monoxyde de carbone émanant d’un chauffe-bain à l’intérieur deleur domicile au quartier Climat-de-France (commune d’OuedKoreich). Les dépouilles des victimes ont été évacuées par les élémentsde la Protection civile vers la morgue d’El Allia. Par ailleurs, les ser-vices de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soinsde première urgence à trois personnes incommodées par le monoxydede carbone, émanant d’un appareil de chauffage dans une habitation àla cité des 150 logements, à Guelma.

n Neïla Benrahal

10 blessés dans l’effondrement de toitures et chute d’arbres

IL ÉTAIT EN POSSESSION DE FAUX BILLETS

Interpellation d’un éleveur faussaire à M’sila

Les services de police de la wilaya de M’sila viennent de déjouer une

tentative d’écoulement d’une grande somme d’argent en fausses

coupures. Selon la cellule de communication de la Direction générale de

la sûreté nationale (DGSN), ce coup de filet a été réalisé suite à un

travail de renseignement et de filature d’un éleveur suspecté d’être un

faussaire de monnaie. Il a été interpellé en possession de 12.000 DA de

faux billets en coupures de 2.000 DA. La perquisition de son domicile a

permis la saisie de plus de 46 millions de centimes.n N. B.

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Donald Trump, président des Etats-Unis

«J’ai donné l’instruction au département de laSécurité intérieure de contrôler les personnes

arrivant dans notre pays très attentivement. Lestribunaux rendent la tâche très difficile !»

LE MINISTRE SAHRAOUI DESAFFAIRES ÉTRANGÈRES,

Mohamed-Salem Ould-Salek, a démenti, hier, les

informations que le Maroc etcertains médias font circuler

à propos de son adhésion àl’Union africaine (UA) par unvote à l’«unanimité» lors du

dernier sommet qui s’est tenules 30 et 31 janvier derniers à Addis-Abeba, en Ethiopie.

«Il n’y a jamais eu de vote.Il s’agit d’une décisionconsensuelle qui a étéprise après un débat dequatre heures lorsduquel les uns et lesautres ont présenté leursarguments», a-t-il décla-

ré lors d’une conférence de presseorganisée à l’ambassade de laRépublique arabe sahraouie démocratique(RASD) à Alger. Selon le chef de la diplo-matie sahraouie, il y a eu trois groupesd’opinion. Le premier composé d’environ15 pays, essentiellement du sud du conti-nent, voulait conditionner l’adhésion duMaroc par la fin de l’occupation du Saharaoccidental. Le second représente les pays«pro-Maroc» depuis 1975, en l’occurrencele Sénégal, le Gabon et la Côte d’Ivoire.Ces derniers ont demandé que le royaumene soit soumis à aucune condition pour sonadhésion à l’UA. Le troisième groupe a,quant à lui, rassemblé les positions de lamajorité des pays membres disant que leMaroc a le droit d’intégrer l’organisationpanafricaine parce qu’il a approuvé sonacte constitutif sans condition préalable.Ould-Salek a encore précisé que pendant ledébat, les pays soutenant le Maroc ont fini

par demander que les pays de l’UA accep-tent l’adhésion de ce pays, évoquant une«opportunité» pour le règlement du conflitsahraoui. D’où, a-t-il souligné, l’article 4de la décision d’adhésion stipulant quecelle-ci est «l’occasion de réunification dela Communauté africaine des Etats autourdes valeurs panafricaines fondamentalesdes pères fondateurs que sont la solidarité,l’unité, la liberté et l’égalité, conformémentaux principes et aux objectifs de l’acteconstitutif, ce qui renforcera la capacité del’Union africaine».«Il est clair que le Maroc a accepté l’acteconstitutif de l’UA sans conditions et sansréserves et aussi de siéger avec la RASD, lareconnaissant ainsi de facto comme Etat»,s’est félicité le diplomate sahraoui rappe-lant que la tentative marocaine d’expulserla RASD lors du sommet de Kigali, en juindernier, était la cinquième depuis qu’il a

quitté l’ancienne organisationpanafricaine, l’OUA, en 1984.Continuera-t-il à manœuvrer dansce sens ? Ould-Salek a répliquéque seuls l’avenir le montrera. Il a,dans ce sillage, cité un proverbesahraoui disant que «celui qui secache derrière les jours est nu».«Les frontières pour lesMarocains sont mobiles commedu sable alors qu’elle sont ins-crites à l’ONU et à l’UA», a-t-ilfait remarquer. L’inquiétude quantà cette politique expansionniste aété exprimée au sein de l’UA dansla décision 8 de l’assemblée géné-rale. La conférence note «avecune profonde préoccupation l’im-passe persistante dans la recherched’une solution du conflit», et sou-ligne «la nécessité urgente d’ef-forts internationaux additionnelspour faciliter un règlement rapidedu conflit…» Elle a aussi étéexprimée dans l’article 5 du projetde décision sur l’adhésion. En

devenant le 55e membre de l’UA, le Maroca intégré le groupe de la région nord ducontinent. Celui-ci est actuellement présidépar la RASD. L’Etat sahraoui s’imposeencore une fois face à la puissance occu-pante, a souligné le conférencier. «LeMaroc est condamné à vivre en harmonieavec son voisin du Sud. Nous espéronsqu’il le réalisera le plus tôt», a-t-il poursui-vi, dénonçant «la seule arme» dont disposel’occupant qu’est la politique du faitaccompli. Il a enfin démenti les déclara-tions des dirigeants marocains affirmantque la majorité des Etats africains soutien-nent leur pays dans sa démarche visant àexpulser la RASD. «Si c’est le cas, pour-quoi ne l’ont-ils pas fait comme exigé parle Maroc et pourquoi sont-ils revenus surcette exigence ?», s’est-il interrogé.

Samira Chami

En bref

Dans la perspective du rendez-vous décisif du 20 février àGenève, le rencontre technique, ouverte hier à Astana, entend

conforter les avancées enregistrées dans les pourparlersintersyriens qui, pour la première fois, a révélé la participation del’opposition armée. Il est évidemment espéré un dialogue directentre les belligérants pour conclure ce processus de négociationsprometteur. L’optimisme de rigueur se légitime par la présencede 27 des 31 groupes de l’opposition syrienne qui ont de ce faitconvenu de former une délégation unique. «Des experts de laRussie, de l’Iran, de la Turquie et de l’ONU participeront à lapremière réunion du groupe d’opérations communes», a indiquéle ministère russe de la Défense dans un communiqué relayé parl’agence de presse syrienne Sana. «Les entretiens seront axés surl’exécution du régime de la cessation des hostilités, la mise aupoint des mesures de supervision de ce régime, ainsi que lesmoyens d’éviter toute violation», a-t-on précisé. L’agencesyrienne a également rapporté que «des questions relatives àl’acheminement des aides humanitaires en Syrie seront abordés».La réussite d’Astana conditionne la recherche de la solutionpolitique et le retour de la paix.

Elle est, pour l’envoyé spécial du président russe pour laSyrie propice à la poursuite «des initiatives politiques tripartites»ente l’Iran, la Russie et la Turquie. Mais selon le partenaireiranien, la nécessité d’éliminer les réseaux terroristes est jugéeincontournable dans la recherche d’un dénouement politique dela crise. «La paix ne saurait se réaliser en Syrie avec l’existencedes deux réseaux terroriste, Daech et Fatah Al Cham, ainsi queles groupes terroristes affiliés», a mis en garde le secrétaire duConseil supérieur de la sécurité iranienne, Ali Chamkhani, lorsd’une rencontre hier à Téhéran avec l’envoyé spécial duprésident russe pour la Syrie, Alexander Lavrentiev. Tout ensoulignant l’importance de la coopération entre l’Iran et la Russiedans la lutte contre le terrorisme, le responsable iranien a indiquéque «la plupart des objectifs de la réunion d’Astana avaient étéréalisés». Acculé, le groupe terroriste de Daech perd du terrain.Quelque 32 localités ont été reprises par l’armée syrienne, depuisjanvier. Par ailleurs, le Centre russe pour la réconciliation a

indiqué quelors desdernières 24heures, troisnouveauxaccords ontété conclus,faisant passerà plus de1.000 lenombre de localités acquises au cessez-le-feu. Les perspectivesd’Astana se renforcent par l’embellie américano-russe attachée àla lutte commune contre le terrorisme international dont Daechest le vecteur principal.

n Larbi Chaabouni

SYRIE

Les manœuvres du MarocEXPLOITATION DES RICHESSES DU SAHARA OCCIDENTAL

www.horizons.dzMONDE

www.horizons.dz

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HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

IRAN : Importation de 149 tonnes de concentré d’uranium

L’Iran a reçu hier le dernier chargement de 149 tonnes deconcentré d’uranium dans le cadre de l’accord nucléaire

conclu en juillet 2015 avec les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie et Allemagne).Selon le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie ato-mique, Ali Akbar Salehi, ce chargement s’ajoutera aux ré-

serves du pays. Il a expliqué que depuis l’entrée en vigueurde l’accord nucléaire avec les grandes puissances en jan-

vier 2016, l’Iran avait «importé 210 tonnes de concentréd’uranium et envoyé en contrepartie à l’étranger de l’ura-nium enrichi à 3,5%» comme le prévoyait cet accord. Le

concentré d’uranium a été importé depuis la Russie.

MAROC : Manifestation dispersée et échauffourées

à Al-HoceimaA la suite d’un sit-in de protestation déclaré «illégal», des

échauffourées ont opposé dimanche à Al-Hoceima, dans lenord du Maroc, manifestants et forces de l’ordre, faisant

près d’une trentaine de blessés parmi les policiers, selonune source officielle. La ville d’Al-Hoceima avait connu en

2016 une vague de manifestations populaires après la mortd’un vendeur de poisson, broyé dans une benne à orduresle 28 octobre. Dans un communiqué, la Direction générale

de la sûreté nationale a «démenti» l’usage de balles encaoutchouc ou de grenades lacrymogènes contre les mani-

festants.

TCHAD : Important remaniement ministériel

Le président du Tchad, Idriss Déby Itno, a procédé di-manche soir à un important remaniement ministériel avec

l’entrée au gouvernement de plusieurs nouvelles personna-lités dont le cinéaste Mahamat Saleh Haroun et l’actuel am-

bassadeur du Tchad en France. Ce remaniement est pluslarge que prévu après le départ du ministre des Affaires

étrangères, Moussa Faki Mahmat, élu président de la com-mission de l’Union africaine (UA), et la récente révocation

du ministre des Finances et du Budget, Mbogo Ngabo Selil,dans ce pays qui veut revenir vers l’agriculture et l’élevage

après l’effondrement des cours pétroliers.

NIGERIA : Des protestations contre la politique du gouvernement

Des centaines de personnes ont manifesté, hier, à Lagos,pour protester contre la politique économique du gouverne-

ment nigérian et réclamer des solutions à la récession quifrappe le pays. Environ 500 personnes se sont rassem-

blées en début de matinée au Stade national de la capitaleéconomique nigériane, brandissant des pancartes «Les

chômeurs ont faim et sont en colère» ou encore «Je ne metairais plus». Les manifestants ont ensuite entamé une

marche pacifique en direction du Théâtre national, au ryth-me de tambours et de trompettes, en chantant «Assez,

c’est assez !».

«LE MAROC TROMPE L’OPINION PUBLIQUE»,

affirme Ould-Salek

SAHARA OCCIDENTAL

Selon l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (UE), l’accord de libre-échange entre l’UE et le Maroc doitêtre interprété «conformément aux règles pertinentes du droit international applicables dans les relations entre l’Union

et le Maroc, en ce sens qu’il ne s’applique pas au territoire du Sahara occidental. Partant de cet arrêt, la République sah-raouie était désormais en droit de s’opposer à l’exploitation et au pillage des richesses de son pays par la puissance occu-pante. L’accord de libre-échange réciproque signé en 2012 concernant les produits agricoles et de la pêche n’avait étévalidé que pour le Maroc dans ses frontières héritées de l’époque coloniale. Un principe fondateur des relations interna-tionales. Toute atteinte à cet arrêt de la Cour de justice européenne constitue une violation de cet arrêt lui-même et desrésolutions de l’ONU pour la décolonisation du Sahara occidental. Cette reconnaissance par la Cour de justice euro-péenne provoque l’ire du Maroc qui veut maintenir la mainmise sur les richesses de la RASD. C’est dans cette perspec-tive qu’il a adressé une sévère mise en garde à l’UE en l’appelant à mettre «pleinement» en œuvre l’accord agricole avecle royaume sous peine d’en subir les conséquences. Après le lobbying, le voilà usant de menaces. «Toute entrave à l’ap-plication de cet accord est une atteinte directe à des milliers d’emplois d’un côté comme de l’autre dans des secteursextrêmement sensibles», soutient dans un communiqué le ministère marocain de l’Agriculture et de la Pêche. Et demenacer l’Europe d’un «véritable risque de reprise des flux migratoires que le Maroc, au gré d’un effort soutenu, a réus-si à gérer et à contenir». Une menace directe contre l’Europe. Aux antipodes du droit !

n Synthèse A. O.

Les attentes d’Astana

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CULTUREwww.horizons.dz

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HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

Entretien réalisé par Rym Harhoura

Leïla Benm’rah est une interprète demusique andalouse qui s’est consacrée

à son art depuis sa tendre enfance à l’as-sociation «El Mansoura» d’Oran, patron-née, des années durant, par son défuntfrère cheikh Fouad Benm’rah, une som-mité du genre. Elle a décidé par la suited’entamer une carrière solo. Désirantvivre une nouvelle expérience musicale,Benm’rah sort son premier album.Décryptage.

Vous venez de sortir votre premier album en nouba sika. Quelle est sa nouvellecomposante ?Il y a trois nouvelles compositions en B’Tayhi,

Derj, inciraf-Khlass, réalisées par Djawad Kara-Zaïtri,directeur artistique de l’album.

Quels sont les principaux titres des texteschoisis ?

L’album contient huit titres. Toutes les pièces poé-tiques sont belles. Je cite à titre d’exemple «maâchoukmin ghaydi el hissane», «ya sahib el wajhou el jamil»,«Allah Allah ech daâni».

Vous êtes interprète d’andalou. Peut-onconnaître les autres répertoires que vousmaîtrisez ?

Evidemment, j’interprète du hawzi aussi, mais maspécialité est le madih ennabaoui «soufi». Du moins,mon public me préfère dans ce répertoire qui est, aufait, un passage obligatoire dans l’enseignement dansune association, soit une base.

Comment expliquez-vous votre présence«timide» sur la scène ?

Le premier problème est d’abord d’ordre financier, carréaliser un album demande beaucoup de moyens, detemps et d’efforts. La réalisation de mon premieralbum, malgré mon long parcours, a pris du tempsparce que je voulais faire un travail de qualité en don-nant le meilleur de moi-même. Je ne fais pas dans lecommercial. Mon objectif est de laisser un cachet par-ticulier et de contribuer à enrichir le patrimoine artis-tique musical algérien.

Maintenant qu’il est sur le marché, qu’avez-vous prévu pour sa promotion ?

Je m’emploie aujourd’hui à le pro-mouvoir à travers les médiasnationaux. Comptez-vous participer auxfestivals dédiés à ce répertoire?Je participe depuis 2005 à des évè-nements en tant que profession-nelle. Pour l’instant, j’attendsqu’on me sollicite. Logiquement,après la sortie d’un album, unconcert ou autre récital s’impose. Parlez-nous du choix de voschansons ?Les chansons andalouses et leschansons hawzi doivent se perpé-tuer avec de bons poètes et écri-

vains. Il serait bien d’«innover» un tant soit peu lanouba, mais tout en respectant sa structure et sa philo-sophie. Je suis conservatrice, mais je prône et j’encou-rage la nouveauté. Par exemple, la nouba tlemcénien-ne, dans le mode gharani, est plus lente et plus diffici-le que celle interprétée dans la sanaâ d’Alger. Pouratteindre un public jeune et être au diapason de l’évo-lution musicale, il est important d’alléger un peu lestyle sans modifier ou sortir du cadre classique «sika».Il faut améliorer et rendre plus accessible.

Vous qui êtes dans le domaine, commentqualifiez-vous l’évolution de la musiqueandalouse ?

C’est une musique qui est sortie de son «gouffre» cesdernières années et a repris sa vocation et sa place. Desassociations existent dans pratiquement toutes leswilayas du pays pour enseigner et former des profes-sionnels. La wilaya d’Oran compte, à elle seule, sixensembles.

Quel est votre rapport à la scène, au public ?J’adore la scène et j’aime mon public. C’est aux res-ponsables de donner plus de chance et de permettreaux artistes de faire leurs preuves et transmettre leursavoir-faire. Les artistes doivent véhiculer leur messa-ge et transmettre leur amour et leur passion qui doiventpartager avec un public connaisseur.

Des projets...Je profite pour rappeler que ma dernière apparition àAlger fut en 2013 lors d’une soirée Ramadan au Palaisde la culture Moufdi-Zakaria. Prochainement, j’envi-sage d’autres soirées à Tlemcen, Oran et Annaba, etfaire connaître, par la même occasion, mon nouvelalbum.

n R. H.

«NOUBA SIKA» DE LEÏLA BENM’RAH

L’ancien noyau urbain de la ville deMédéa, qui renferme des construc-

tions datant des époques romaine etottomane, a été classé récemment ensecteur sauvegardé par la Commissionnationale des biens culturels, a apprisl’APS auprès du directeur local de laculture, Omar Reghal. Cette classifi-cation, a-t-il indiqué, est l’aboutisse-ment d’un long processus initié depuisplus de trois années, dans le but de préserver cette partie de la ville de Médéa,en particulier les vestiges et édifices, encore en l’état, érigés pendant l’époqueromaine et ottomane. Selon ce responsable, l’entame de l’étude d’élaborationdu plan de sauvegarde de ce noyau urbain, que les anciens lui ont attribué lequalificatif de Sor’a (le nombril), interviendra aussitôt la décision de classifi-cation publiée au Journal officiel, ajoutant que les fonds nécessaires à la réali-sation de cette étude ont été déjà débloqués par la tutelle. Des travaux d’ana-lyses des différents styles architecturaux qui composent ce site et de récoltede données historiques et documentaires inhérentes à ce noyau ont été réalisésen prévision de cette étude, a fait observer, pour sa part, le chef de service pa-trimoine au niveau de cette Direction, Ahmed Merbouche. Une fois le planpermanent de sauvegarde et de préservation (PPSP) élaboré, les premières ac-tions devraient porter, d’après ce chef de service, sur des travaux de réfectionou de confortement d’urgence des édifices qui ont une valeur historique, pré-cisant que la réhabilitation des façade des habitations, situées à l’intérieur dece périmètre urbain, interviendra en même temps que ces actions, dans unsouci d’efficacité et d’harmonisation des actions projetées.

Le 23e Maghreb des livres, prévu les18 et 19 février à Paris, met à l'hon-

neur les lettres algériennes représen-tées par une vingtaine d'auteurs de-vant participer à ce rendez-vouslittéraire annuel consacré aux auteursdu Maghreb, indiquent les organisa-teurs. Des écrivains, essayis-tes et ro-manciers algériens figurent parmiplus de 120 auteurs de Tunisie, duMaroc, du Canada et de Suisse, entreautres, invités à présenter leurs der-nières œuvres, selon l'association«Coup de soleil», organisatrice del'évènement. Djamel Mati et LyndaKoudache, lauréats du Prix Assia Dje-bar du roman 2016, sont invités à pré-senter leurs dernières oeuvres aux cô-tés de Waciny Laredj, Mohamed Sari,Amine Zaoui, Maïssa Bey, NadjibStambouli, entre autres. Des lectures

de textes d'auteurs algériens à l'instarde Malek Chebel, NabilE Farès, Ha-mid Nacer-Khodja (tous disparus en2016) et Tahar Djaout font partie duprogramme de cette 23e édition.L'œuvre prolifique de l'écrivain et an-thropologue des religions Malek Che-bel sera longuement évoquée lorsd'une rencontre qui lui est consacrée.Organisé depuis 1994, le Maghrebdes livres est un rendez-vous littéraireannuel qui réunit à l'Hôtel de ville deParis auteurs et écrivains des pays duMaghreb et d'Europe. Le Maroc étaità l'honneur de l'édition 2016. Lieu dedébats et de réflexion sur la littéra-ture, l'histoire et l'actualité du Magh-reb, la manifestation culturelle pro-pose des œuvres (romans, essais,beau-livre, bande dessinée) d'auteursmaghrébins, selon ses organisateurs.

Les lettres algériennes à l'honneur «Préserver et enrichir le patrimoine andalou»

La vieille ville classée secteursauvegardé

23e MAGHREB DES LIVRES

PATRIMOINE À MÉDÉA

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Lors d’une conférence de presse animée hier auThéâtre national algérien (TNA), l’auteure a préciséque son œuvre raconte l’histoire d’une femme ayanttraversé des moments tragiques. Elle rapporte avoirrecueilli le témoignage bouleversant d’une anciennecamarade de lycée qu’elle a retrouvée 40 ans après.Leurs chemins se sont croisés le 12 janvier 2011 prèsde la libraire du Tiers-Monde, à Alger. La romanciè-

re raconte les souffrances de cette femme qu’elle surnommedans son récit «Bahidja». «Le livre est à la fois fiction, histoireet chronique», dit-elle. Il s’agit, résume-t-elle, d’un hymne à lapaix et un témoignage contre l’oubli. Il est avant tout un belhommage à la femme algérienne.

Pour sa part, Ziani Chérif Ayad se félicite de pouvoir concré-tiser un travail théâtral à partir d’un récit. «Nous travaillons surcette idée depuis 2013, et ce n’est que maintenaient que noussommes parvenus à son lancement», dit-il. Le travail, dit-il, estpassé par trois principales étapes, à savoir le récit, son adapta-tion et sa promotion. «Cette initiative vient notamment pourmettre fin à la crise de texte et dire qu’il est possible d’adapterau théâtre un récit, un roman, une chronique et même une nou-velle», dit-il. «90% de mes travaux ont été adaptés de récits etde romans à l’image de Hafila Tassitr et Nedjma», ajoute-t-il. Ildéplore, cependant, le fait que le passage du récit au théâtre n’ajamais été capitalisé alors que les deux genres ont de nombreux

points en commun.La réalisation du tra-vail nécessite un moisde préparation corpo-relle, suivie par lesgrandes répétions àpartir du 6 mars pro-chain. La pièce serajouée par quatrecomédiens connus dela scène artistique(Nidhal, Nesrine,Islem Abbès etMourad Oudjia). Lachorégraphie a étéconfiée à El-HadiChérif. Arezki Larbisera chargé de la scé-nographie, Arezki Bellal de la dramaturgie, Nourredine Saoudi,de la traduction et Mahcen, de la musique. «Notre but est d’évo-luer ensemble et de redynamiser l’esprit de troupe, de redonnerau théâtre sa vocation de collectif et préserver l’intimité artis-tique», précise le grand homme des planches. Avec l’équipeartistique, dit-il, le départ se fera du point zéro pour explorerd’autres textes «non dramatiques» dans l’espoir d’inventer des

lectures ou desmises en espace etde les proposer aupublic. Ziani estimeque cette démarchepermettra d’appro-fondir la réflexiontant sur le plan de laforme que du conte-nu pour construire lareprésentation loindu théâtre tradition-nel. «Cette expérien-ce consiste à tra-vailler sur des textesinspirés du réel etréinventer le théâtrecitoyen et contem-porain qui participeà la vie de la cité»,remarque-t-il. SelonMohamed Yahiaoui,directeur du TNA, la

réalisation de cette pièce a nécessité un travail de collaborationentre son établissement et la coopérative «El Gosto» en vued’encourager le travail de collaboration dans la productionthéâtrale. Evoquant le bilan du TNA pour l’exercice 2016 etdébut 2017, il avancera le nombre de neuf productions théâ-trales.

n Rym Harhoura

«SANS VOILE ET SANS REMORDS»DE LEÏLA ASLAOUI ADAPTÉ AU 4e ART

«SANS VOILE ET SANS REMORDS» est un récit de l’écrivaine Leïla Aslaoui, qui sera prochainement adapté au théâtre

par le dramaturge Ziani Chérif Ayad.

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DES TRACES QUI PEUVENTVALOIR TRÈS CHER

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

1312 ARTMEDIA

et

Par Rachid MOUSSA

L’accès aux données personnelles et aux traces numé-riques laissées par les usagers du monde numériquecache finalement plusieurs chemins, dont certainssont insoupçonnés, qui offrent des voies royales pourmettre la main sur des donnés très précieuses. Lesimple fait de lever les doigts en signe de V, commele font certains hackers, ou lors de la prise de photosen selfie, peut en effet valoir une perte de données

fondamentales, irremplaçables, vient d’avertir un chercheurjaponais, Isao Echizu. En levant les doigts, ce sont lesempreintes digitales qui sont exposées aux regards capteurs deshackers et autres bidouilleurs qui peuvent les capter et en faireusage pour des œuvres pas toujours recommandables. D’autantque de nombreux outils numériques notamment les terminauxde communication, tels les portables, fonctionnement auxempreintes digitales. L’opération n’est certes pas à la portée den’importe quel bidouilleur et nécessite un équipement télépho-nique de haute résolution. Par ailleurs, et à la différence desmots de passe, «les empreintes, une fois volées, ne pourrontjamais être changées», avertit un expert cité par le site du quo-tidien d’information général gratuit français 20minutes.fr quiévoque les échos suscités par l’avertissement du chercheurjaponais tout en rappelant que ce risque était déjà connu depuisquelques années, notamment en 2014, lorsque «un hacker avaitmontré lors d’une conférence qu’il était parvenu à cloner lesempreintes digitales de la ministreallemande de la Défense», écrit-il. Lesite français évoque à l’occasion cesnouveaux chemins d’accès aux don-nées personnelles tracés par de nou-veaux et puissants outils capables decapter et d’interpréter de nombreusesdonnées, en se faisant assister par lesnouvelles technologies de la géolocali-sation. We Fight Censorship, le site deReporters Sans Frontières, a ainsi rele-vé un certain nombre de donnéesnumériques faciles à obtenir à partird’une simple image numérique, telles«la date, l'heure, voire les donnéesGPS de l'image, la marque, le numérode série de l'appareil ainsi qu'uneimage en taille réduite de l'image ori-ginale», lit-on sur 20minutes.fr quirapporte, en effet, qu’au mois de «sep-tembre dernier, deux étudiants deHarvard ont pu démasquer 229 dealersgrâce aux coordonnées géographiquescontenues dans les métadonnées asso-ciées à des photos qu'ils avaient prises et postées en ligne». Lesappareils intelligents contiennent généralement des codes desécurisation que peu d’utilisateurs activent pour, par exemple,désactiver les fonctions de suivi et de traçage. Tant et si bienque ces outils de communication se transforment en véritablemiroir des comportements, habitudes, profils et autres attentesde leurs usagers.

En analysant les usages de Twitter, des chercheurs améri-cains du MIT et d’Oxford sont parvenus à la conclusion que«huit tweets (d’utilisateurs pour lesquels la géolocalisation estactivée) suffisaient à localiser quelqu’un de façon très précise»,indique 20minutes.fr citant ces experts selon lesquels, il «estextrêmement simple pour des personnes avec très peu deconnaissances techniques de trouver où vous travaillez ouvivez».

«PROFESSIONNELS» DE LA CHASSE AUX DONNÉESPERSONNELS

En plus des informations facilement «extirpables» par lesprocédés de communication et les systèmes de géolocalisation,les usagers du cyberespace distillent par eux-mêmes de nom-breuses traces et autres empreintes de leur vie privée lors deleur passage sur différentes plateformes et notamment sur lesréseaux sociaux. En remplissant de formulaires de souscriptionà des services ou en participant à des enquêtes ou lors deréponses à des questions, l’usager dévoile de nombreuses infor-mations sur lui-même, ses attentes, son profil, qu’il est tout àfait loisible de consulter et d’exploiter. Les analyses du flux desusages des données numériques ainsi récupérées font ressortirque ce genre de données est rarement sujet d’exploitation malintentionnées. Cependant, ne se découvrant pas sur les réseaux

numériques, les utilisateurs peuvent parfois faciliter la tâche àdes «professionnels» de la chasse aux données personnels moti-vés par des desseins pas souvent avouables. En effet, le recou-pement de ces informations avec des contenus de mail échangéssur le net peut renseigner sur les activités, les habitudes et par-fois faciliter la commission d’actes malveillants. Les spécia-listes du phishing recourent souvent à ce genre de mise en jonc-tion de données pour appâter leurs victimes et les pousser à cli-quer sur des liens indésirables. «Si le mail est pointu, que c’estvotre bonne banque qui vous dit qu’elle a remarqué votre pas-sage à telle heure la veille, et que toutes ces infos sont correctesparce que vous avez partagé ces données sur les réseauxsociaux, il y a toutes les chances pour que vous cliquiez sur lelien malveillant», indique 20minutes.fr pour illustrer ces pra-tiques qui évoque également d’autres comportements facilitantles attaques à base de données personnelles mise en circulation.«Sans doute, avez-vous déjà vu un ami poster sur facebookqu’il partait en vacances pendant trois semaines, offrant un bou-levard à des potentiels cambrioleurs», écrit-il, ajoutantl’exemple de cet «autre qui associe en permanence sa géoloca-lisation aux photos de son compte Instagram public permet àn’importe qui de retracer son itinéraire précis, jour parjour».Tout ceci contribue, en tout cas, à faire augmenter leschiffres des vols de données personnelles sur les circuits decommunication numérique, suscitant un sentiment d’insécuritéchez de nombreux usagers.

DES PIRATES MUÉS EN OPÉRATEURS «Les délits concernant les données personnelles sont en plei-

ne expansion», écrit le site www.sekurigi.com, dans un papiermis en ligne le 27 janvier dernier dans lequel il fait référence à

une étude d’une société amé-ricaine faite auprès de 2.000de ses clients pour arriver à laconclusion que ces délits«constituent l’un des princi-paux soucis des usagersd’Internet et de la téléphoniemobile, qu’ils soient particu-liers ou entreprises». L’étudea révélé également qu’auxEtats-Unis, le nombre d’in-fractions sur les données per-sonnelles a augmenté de prèsde 20% en une année, ce quipeut expliquer le fait queparmi les personnes interro-gées, «près de 35 % des son-dées ont été victimes de vold’identité. 41 % affirmentque leurs données person-nelles ne peuvent plus êtresécurisées et, à un momentdonné, elles seront inévita-

blement volées». Le temps du vol de données par méthodemanuelle ou en fouillant des fichiers ou des courriers semblerévolue à voir les nouvelles techniques de phishing, par les-quelles, les pirates «se font passer pour une banque, un opéra-teur téléphonique ou une entreprise pour pousser la victime à seconnecter sur leur site à travers un faux lien hypertexte»,explique sekurigi.com, expliquant qu’ainsi, «ils peuvent récol-ter des informations personnelles (des coordonnées bancairessurtout) qu’ils vont utiliser pour réaliser des achats ou des trans-ferts d’argent vers leur compte».

Le phénomène prend de l’ampleur en raison d’un certainnombre de facteurs, dont le plus important est le nombre gran-dissant d’utilisateurs fournissant leurs données personnelles surinternet notamment pour des besoins d’achat en ligne. Il y aaussi le fait que les vols de données de cette façon ne sontconnus des victimes que tardivement, ce qui laisse du tempsaux voleurs d’en faire usage et de réaliser leurs méfaits. Selonles résultats de l’étude déjà évoquée, les personnes ayant étéescroquées ne l’ont appris «que par une lettre postale (33 %),une information télévisée ou radio (31 %) ou un mail inattendu(31 %)», rapporte ce même site qui explique cela par le «faitque les factures sur les crimes commis lui sont toujours ren-voyées plus tard par mail ou par la poste».

LES ETATS S’Y METTENT AUSSILes données personnelles des usagers ne sont pas la cible

que des entreprises ou des voleurs tentés par l’appât du gain.Des Etats aussi peuvent s’y intéresser, comme le font de nom-breux gouvernements de pays développés, surtout depuis lesattentats du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis qui ont ouvertla voie à des politiques de sécurité basées notamment sur la sur-veillance des communications électroniques et du réseau inter-

net. En vertu d’un dispositif légal spécifique, les opérateurs del’internet sont, en effet, soumis à une obligation de communi-quer des données aux services de sécurité. C’est en tout cas ceque vient de confirmer le site de microblogging, sur Twitter, quivient de faire connaître publiquement qu’il a été forcé à deuxreprises, par le Federal Bureau of Investigation (FBI), de parta-ger les données de ses utilisateurs», rapporte le site www.deve-loppez.com qui ajoute que «Twitter a publié deux lettres desécurité nationale (NSL) qu'il a reçues durant les années 2015et 2016 et dans lesquelles le FBI lui demande de fournir lesinformations qui concernent les comptes des utilisateurs, cela àl'insu de ces derniers». Comme la plupart des grandes sociétésde l’internet américaines, contraintes à collaborer avec les ser-vices de sécurité américains, Twitter a été gagné par ce vent depanique et de démarcation juste après les révélations de l’agentdu renseignement américain Snowden sur l’ampleur de la col-laboration. Le site de microblogging était tenu par le secretimposé par l’administration américaine qui interdit de commu-niquer sur ses requêtes en la matière : «Aujourd'hui, noussommes en mesure de parler ouvertement et pour la premièrefois de deux lettres de sécurité nationale (NSL). Ces NSLétaient accompagnées par des ordres de gag quand elles ont étéservies (l’un en 2015, et l'autre en 2016), nous empêchant ainside notifier les titulaires de comptes touchés ou de révéler publi-quement leur existence, informe Twitter dans un communiqué,dans lequel il ajoute que le «FBI nous a récemment informésque les bâillons ont été levés et que nous pouvons maintenantinformer les titulaires des comptes ciblés».Sur le vieux conti-nent, le débat est très animé sur les questions de protection desdonnées privées, d’autant que celles-ci migrent beaucoup versd’autres cieux où les lois sont très peu regardantes sur les droitshumains en la matière. Les parlementaires sont ainsi parvenus àmettre en place un nouveau cadre juridique susceptible de pré-server le respect de la confidentialité des données personnellesainsi le droit à l’oubli des citoyens européens. Ce cadre serviraà «protéger votre vie privée en ligne et une législation plusstricte s’appliquera à partir de mai 2018 pour garantir que lesinformations personnelles des citoyens sont protégées peuimporte où elles sont envoyées, traitées ou conservées, y com-pris en dehors de l’Union», peut-on lire sur le site http://fr.euro-news.com. Mais malgré ces protections, l’Europe est égalementgagnée par cette fièvre sécuritaire qui pousse de nombreux paysà adopter des législations sécuritaires, jugées par l’opinionpublique et les défenseurs des libertés publiques comme «liber-ticides». En effet, comme le relève fr.euronews.com, «enEurope, tout ne va pas pour le mieux en matière de vie privéeen ligne. Alors qu’ils sont de plus en plus frappés ou menacéspar le terrorisme, les gouvernements européens ont renforcéleur législation sur la surveillance», indique-t-il, en ajoutant que«quatorze pays dont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne etla Pologne ont été épinglés par Amnesty International parcequ’ils autorisent l’interception massive des données de millionsde personnes et la possibilité d’y avoir accès».

n R. M.

Ils ont mis un temps fou, des efforts incom-mensurables, beaucoup de pédagogie et de

patience pour convaincre les Américains designer le fameux Privacy Shield, ce fameux

pacte de respect de la confidentialité des don-nées privées de leurs citoyens, voilà que les

Européens doivent revenir à la charge etdéfendre cet «acquis», devant la nouvelle

réglementation promulguée par le nouveauprésident américain, Donald Trump. «Undécret adopté par Donald Trump menace

potentiellement le Privacy Shield, l'accordcensé veiller à la protection des données per-sonnelles des citoyens européens exportéesaux Etats-Unis par des entreprises comme

Google et Facebook, lit-on sur numerama.comqui a appris également que «la Commission

européenne se veut rassurante, mais affirme savigilance». En signant le fameux décret sur

l’immigration, Trump a validé une clause dite«d’amélioration de la sécurité publique au seindes Etats-Unis» qui stipule clairement : «Lesagences [comme la NSA et le FBI] devront,dans la mesure permise par la loi en vigueur,

s’assurer que leurs politiques de protection desdonnées personnelles excluent les non

citoyens américains et les non-résidents per-manents autorisés, des protections offertes parle Privacy Act au regard des informations per-

sonnelles identifiables», rapportenumerama.com qui s’est fait l’écho de la réac-tion du rapporteur du Parlement européen enmatière de protection de données, déclarant :«Si cela est confirmé, la Commission euro-

péenne doit immédiatement suspendre lePrivacy Shield et sanctionner les Etats-Unis

d’avoir violé l’accord.»

LE BUSINESS DES DONNÉES

PERSONNELLES

On savait que le modèle économique desgrandes sociétés de l’internet était bâti

sur le commerce des données personnelles, quileur rapportait l’essentiel de leurs revenus.

«Revendues à des annonceurs, elles leur per-mettent de cibler au mieux les pubs que nousvoyons apparaître sur notre écran, avance lesite www.boursorama.com, selon lequel les«bannières sur lesquelles nous cliquons ont

rapporté 17 milliards de dollars à Facebook en2015», ajoutant que «des chercheurs espagnolsont constaté que même lorsque l'on ne cliquepas, les réseaux empochent».Le site a fait uncomparatif des revenus encaissés par chaquesociété de l’internet sur les données ou les

profils, avant de «constater que le coût d'unutilisateur américain est presque deux fois

supérieur à celui d'un espagnol», écrit-il, ajou-tant avoir également «découvert que même

sans jamais cliquer sur une publicité,Facebook générait malgré tout de la valeur à

partir du profil».

LES EUROPÉENS EN ALERTE FACE

À TRUMP

QUE CE SOIT POUR LES GOUVERNEMENTS OU LES HACKERS EN MAL DE TRACESNUMÉRIQUES À SIPHONNER, les données personnelles, carburant de l’économie

numérique, tendent à devenir un business en plein boom avec des méthodes de collecte deplus en plus sophistiquées.

DES TRACES QUI PEUVENTVALOIR TRÈS CHER

SÉCURITÉ DES DONNÉES NUMÉRIQUES

HARCELÉ DEPUIS SON SELFIE AVEC MERKEL

Las d’être pris pour cible depuis son «selfie» avec Angela Merkel, un réfugiésyrien de 19 ans assigne Facebook lundi devant la justice allemande pour

contraindre le site à censurer les photomontages faisant de lui un «terroriste» ou uncriminel. Cette requête civile est une nouvelle offensive lancée en Allemagne

contre le réseau social américain, déjà inquiété par une enquête pénale pour «inci-tation à la haine» et pressé par le gouvernement d’agir face aux contenus racistes.

L’affaire mêle le sort d’un adolescent à un symbole politique: le cliché d’AnasModamani avec la chancelière, pris en septembre 2015 dans un centre de réfugiés

de Berlin, avait fait le tour du monde, illustrant la main tendue par la dirigeante auxcentaines de milliers de personnes fuyant guerre et misère au plus fort de la crisemigratoire. L’image n’a cessé de réapparaître depuis, au grand dam de son auteur,

dans des photomontages l’impliquant à tort dans des attaques terroristes ou desfaits divers. Abondamment partagés et commentés sur Facebook, ces contenus par-ticipent à une campagne plus large, alimentée par des groupes hostiles à l’islam et

aux réfugiés, accusant Mme Merkel d’avoir mis l’Allemagne en danger avec sapolitique migratoire. Le jeune homme s’est ainsi vu associé aux attentats de

Bruxelles du 22 mars 2016, à l’attaque au camion-bélier de Berlin le 19 décembre,et à la tentative de meurtre d’un SDF berlinois par six adolescents demandeurs

d’asile la nuit de Noël.

«DIFFAMATION»Après avoir demandé au réseau social de supprimer ces images, son avocat a

déposé auprès du tribunal de Wurtzbourg une requête en injonction. Il s’agit decontraindre Facebook Ireland Limited, filiale européenne du groupe, à «empêcher

la diffusion sur Internet de photos du requérant qui l’associent à des infractionspénales ou des attaques terroristes», selon le tribunal. Le groupe assure lui avoir«rapidement supprimé l’accès au contenu signalé» par le jeune Syrien et «ne voit

pas la nécessité d’une action en justice», selon un porte-parole interrogé par l’AFP.Les clichés en cause relèvent «de la diffamation» et de la violation du «droit à

l’image», estime l’avocat, déjà à l’origine de plusieurs procédures visant Facebooksans aboutir jusqu’ici à un procès. En mars dernier, le parquet de Hambourg avait

rejeté une de ses plaintes pour «incitation à la haine», estimant que les dirigeants deFacebook ne relevaient pas de la législation allemande, mais le parquet de Munich

en examine depuis novembre une deuxième sur le même motif.

MENACE D’AMENDES Depuis des mois, Facebook essuie en Allemagne un feu de critiques portant sur

deux aspects : la propagation de fausses nouvelles, contre laquelle le réseau vientde s’engager à lutter plus efficacement, et la diffusion de positions racistes, antisé-mites et d’appels au meurtre. Complexe, le cas d’Anas Modamani mêle les deux

dimensions, puisque sa photo est détournée pour lui prêter des activités criminelles,entraînant dans un deuxième temps des propos haineux. En octobre dernier, un haut

responsable du parti d’Angela Merkel, Volker Kauder, avait menacé les réseauxsociaux d’instaurer un système d’amendes si les contenus signalés n’étaient pas

supprimés assez vite, évoquant la somme de 50.000 euros par publication incrimi-née. Le ministre de la Justice Heiko Maas, qui négocie depuis un an avec les

réseaux sociaux, a aussi indiqué réfléchir à des sanctions financières. Des géants duweb, dont Facebook, s’étaient engagés en décembre 2015 à examiner et supprimer

dans un délai de 24 heures les commentaires signalés par les utilisateurs qui serépandent en ligne en Allemagne, notamment à la suite de l’afflux de 890.000

migrants cette année-là.

‘‘

‘‘

Un jeune Syrien attaque Facebook

COMME LA PLUPART DES SOCIÉTÉS DE

L’INTERNETAMÉRICAINES,

CONTRAINTES ÀCOLLABORER AVEC LESSERVICES DE SÉCURITÉAMÉRICAINS, TWITTER

A ÉTÉ GAGNÉ PAR CEVENT DE PANIQUE

APRÈS LESRÉVÉLATIONS DESNOWDEN SUR

L’AMPLEUR DE LACOLLABORATION.

NOUVEL AN CHINOIS

46 milliards «d’enveloppes rouges» électroniques échangées

Les Chinois ont échangé électroniquement à l’occasion du Nouvel an lunaire pasmoins de 46 milliards «d’enveloppes rouges», des sommes d’argent remises

traditionnellement au moment des voeux, selon le géant de l’internet Tencent.Pendant les six jours fériés du Nouvel An chinois (du 27 janvier au 1er février), 46 mil-

liards de «hongbao» ont ainsi été «envoyés ou reçus» dans le pays le plus peuplé dumonde, soit 43,3% de plus qu’un an plus tôt, a indiqué vendredi dans un communi-qué le groupe Tencent, propriétaire du service de messagerie WeChat, omniprésenten Chine. La seule journée du 27 janvier, veille du Nouvel An, a vu a elle seule plusde 14 milliards d’enveloppes changer de mains... ou plus exactement de téléphone

portable. WeChat et son service de paiement en ligne permet en quelques clics d’of-frir depuis son smartphone à ses proches ou à ses collègues une somme d’argent que

ces derniers se partagent en cliquant à leur tour sur leur terminal. Un service quiconnaît une popularité fulgurante depuis que WeChat a lancé son service «hongbao»en 2014. Pour pimenter un peu la fête, on peut par exemple offrir un montant à une

vingtaine de contacts mais en précisant que seuls les trois premiers pourront se parta-ger le butin... Le montant reçu peut être déterminé à l’avance ou bien aléatoire, les

malchanceux ne récoltant parfois que quelques centimes de yuan (1 yuan = 0,13euro). Tencent n’a pas précisé le montant total échangé dans ces 46 milliards d’enve-

loppes. Mais selon le quotidien China Daily de samedi, un généreux habitant deShenzhen (sud) a établi un record en offrant 2.125 enveloppes rouges, tandis qu’unde ses concitoyens du Shandong (est), visiblement très populaire, en a reçu 10.069,battant également un record. Plus d’un Chinois sur deux, soit 731 millions d’habi-tants sur 1,37 milliard, utilise internet, selon des chiffres officiels. Selon des statis-

tiques de novembre dernier, WeChat comptait de son côté 846 millions d’utilisateursen Chine et dans le reste du monde.

Page 12: LA CONSTITUTION orizons LE COURONNEMENT RÉVISÉE A UN …sudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/07-02-2017.pdf · L’Etablissement arts et culture de la wilaya d’Alger organise du

CŒURS D’ARTICHAUTS FARCIS ET PETIT POIS

EN RAGOUTIngrédients :300 g de vian-de hachée debœuf300 g devianded’agneau oude bœuf(facultatif)Cœurs d’arti-chauts1 c. a s. d’huile végétale1 gros oignon haché finement300 g de petits pois100 g de champignonsSel, poivre1 c. à c. de cannelle1 c. à c. de gingembre¼ de c. à c. de cumin½ c. à c. de coriandre moulue1 gousse d’ail finement hachée1 c. à s. de farineSafran en poudrePersil ciselé finement1 c. à s. de sucrePréparation :Faites revenir l’oignon puis  la viande quelquesminutes dans l’huile. Ajoutez la moitié des épices etle safran. Salez, poivrez. Couvrez avec de l’eau.Fermez et laissez cuire. Pendant ce temps, préparezla farce : viande, persil, ail, sel, poivre, cumin, can-nelle et coriandre moulue et la farine. Farcez lescœurs d’artichauts. Mouillez-vous les mains enfaçonnant les boulettes afin qu’elles tiennent bien.A mi-cuisson de la viande, ouvrez et déposez lescœurs d’artichauts farcis, les petits pois et leschampignons. Ajoutez la cuillère de sucre.Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.Finissez la cuisson à découvert jusqu’àréduction de la sauce.

Dessert

14

www.horizons.dzAU FÉMININ

Santé

ARTICHAUT, BIENFAITS ET VERTUS

On peut apprêter l’artichaut de nombreuses manières et le savourerautant pour son délicieux goût raffiné que pour bénéficier de ses nom-breux bienfaits et vertus santé.Servi tiède ou froid, l’artichaut est un mets raffiné en même temps qu’unlégume nourrissant et peu calorique. En réalité, l’artichaut est le boutonfloral d’une plante apparentée au chardon. De nombreux phytocompo-sants sont présents dans la tige et les feuilles, mais seuls sont comestiblesle cœur et la partie charnue au bas des épaisses feuilles externes. Un arti-chaut moyen fournira 28% de l’apport nutritionnel conseillé en acidefolique, 16% des besoins quotidiens en vitamine C, 300 mg de potassiumet environ 3 g de fibres. Un acide organique nommé cynarine, qui stimuledans les papilles les récepteurs sensibles au sucre, explique que tout ceque mangent certaines personnes après un artichaut puisse leur semblersucré.Mise en gardeLes personnes allergiques à l’ambroisie peuvent aussi l’être à l’artichaut,en raison d’antigènes qui réagissent à ces deux plantes (réaction croi-sée).Comment préparer l’artichaut ?Pour préparer les artichauts, on peut supprimer, à l’aide d’un couteau oud’une paire de ciseaux, la portion supérieure des feuilles dont les pluspetites se terminent par des piquants. Il est ensuite possible de les fairecuire à l’eau ou à la vapeur.Comment déguster l’artichaut ?Il y a plusieurs façons de les déguster, mais la plus répandue consiste àdétacher les feuilles une à une et à tremper la partie comestible dans unesauce, qui peut être une vinaigrette ou, mieux, un simple jusde citron mélangé à un filet d’huile d’olive.

Nutrition

Plat du jour

STOP AUX CHEVEUX TERNES Avec le changement de sai-son, les cheveux souffrentet leur vitalité est mise àrude épreuve. Bilan ? Unecouleur terne et unebrillance en berne. Halte audésespoir, la situation n’estpas irréversible et heureuse-ment pour nous il existe despetites astuces simples etnaturelles pour réveiller les cheveux ternes. Voici les 5plus efficaces.Choisir la bonne brosseEncore trop de femmes ignorent que le choix de leur bros-se joue un rôle primordial dans la bonne santé des che-veux. Les poils de sanglier sont réputés pour être particu-lièrement respectueux de la nature du cheveu et apportentun maximum de brillance. En revanche, certaines brossesde qualité moindre, en métal ou en poils synthétiques uni-quement, peuvent altérer la qualité du cheveu.Rincer vos cheveux à l’eau froideUne des astuces les plus efficaces et les plus économespour avoir une chevelure brillante : procédez à un rinçageà l’eau froide. Si c’est un geste qui nécessite une bonnedose de courage dès lors que l’hiver est là, cela permet deresserrer les écailles et de rendre la chevelure plus brillan-te. Alors, on fonce !Dormir sur une taie en soieSi l’on connaissait les bienfaits de la taie en soie pour lapeau de notre visage, il semblerait que ce tissu d’originenaturelle soit également un ami pour notre chevelure. Eneffet, la soie limite considérablement l’électricité statiqueet au réveil, les cheveux sont plus doux et plus lisses. Enprotégeant le cheveu, elle diminue ainsi indirectement leurchute.Miser sur les soins naturelsCela fait maintenant quelques années que le naturel signeson grand retour, mettant au placard les produits aux com-positions chimiques. Et si l’on est bien obligées de consta-ter les effets bluffants de certains produits sur le longterme, les soins exempts d’ingrédients chimiques sontbien meilleurs pour la santé de notre peau et de nos che-veux. Espacer les shampoingsPour préserver la qualité de nos cheveux et ne pas les fati-guer, il est conseillé de laisser passer au minimum troisjours entre chaque shampoing. Les shampoings répétéssont néfastes pour la fibre capillaire et altèrent la brillancedu cheveu. Une vérité encore plus dure pour les habitantesdes villes, où le taux de calcaire dans l’eau est élevé.

BRIOCHE SANS BEURREET SANS ŒUFS

Ingrédients :

350 g de farine215 ml de lait60 g de sucre1 sachet de levure boulanger

5 g de sel70 g d’huile neutre de la vanillePour le dorage : un peu de lait

Préparation :Dans le bol du Thermomix, versez le lait, la

vanille, la fleur d’oranger, le sucre et la levu-

re et lancez le robot à vitesse 1 pour 2 min à

37°. Ajoutez ensuite la farine, l’huile et le

sel, et enclenchez la fonction Pétrin pour 5

min. Versez la pâte dans un saladier ou

laissez-la dans le bol en la recouvrant d’un

linge propre et laissez-la lever au chaud à

l’abri des courants d’air pour 1 h et 30

min au moins. Déposez la pâte levée sur

un plan fariné, dégazez-la et séparez-la

en 3 pâtons ou plus, selon la forme que

vous souhaitez donner à la brioche. J’ai

choisi pour ma part de ne pas la tresser,

mais de déposer 3 pâtons côte à côte

dans un moule à cake préalablement

recouvert d’un papiersulfurisé. Badigeonnez les pâtons de

lait à l’aide d’un pinceau et laissez à

nouveau lever la pâte une petite demi-

heure. Enfournez la brioche à 200°C

pour 20 à 25 minutes.

Beauté

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

Avoir mal à la gorge est très désagréable et douloureux. Çabrûle, ça nous fait tousser par ses picotements et ça s’assèche

vite dans la gorge si l’on ne traite pas rapidement.Voici donc 10 trucs qui vous aideront à combattre le mal de

gorge rapidement et plus facilement cet hiver.

1. Boire une boisson chaude avec du mielSi vous avez mal à la gorge, une chose qui fait beaucoup de bienest de boire une boisson chaude au miel. Pour ce faire, vous pou-vez tout simplement boire une tasse d’eau chaude ou de lait chaudet y ajouter une cuillère à thé de miel.2. Manger du froid contre le mal de gorgeCe n’est pas toujours recommandé, mais bien des gens trouventque ça soulage. Si vous avez mal à la gorge à un point où elle esttotalement sèche et endolorie, sucez des glaçons pourrait calmerles brûlures ressenties à la gorge.3. Garder sa gorge au chaudSi vous sortez dehors, mais également si vous êtes à l’intérieur,gardez votre gorge au chaud avec un foulard ou un chandail à colroulé vous fera aussi du bien.4. Prendre des pastilles pour le mal de gorgeLes pastilles font beaucoup de bien, surtout quand la gorge grat-te et fait tousser. Plusieurs saveurs existent dont celles au miel, aucitron, à la cerise, au menthol ou même avec du sirop dedans.C’est à votre goût. Il y a des pastilles qui ressemblent plus à desbonbons et il y en a d’autres qui sont vraiment très fortes au goût,mais qui sont efficaces contre le mal de gorge. 

5. Eviter de manger des aliments acides ou salésLorsque vous avez mal à la gorge, celle-ci se retrouve très sen-sible. Il ne faudrait pas l’irriter davantage avec des aliments agres-sants. Le sel et l’acidité agresseront votre gorge et elle sera ainsiplus irritée, donc plus douloureuse. Fumer aussi irritera grande-ment votre gorge.6. Gargariser sa gorgeGargariser sa gorge aussi fait beaucoup de bien. Ça permet de cra-cher les substances collées dans sa gorge et faire une sorte de net-toyage qui désengorgera votre gorge.7. Consommer beaucoup de vitamine CLa vitamine C sera excellente pour votre santé et pour votregorge. Prenez-en régulièrement durant une grippe ou un rhume etcela permettra de diminuer de moitié la durée des symptômes.8. Bien humidifier la maisonSi vous avez un humidificateur, il serait bien de l’utiliser afin debien humidifier l’air de la maison. Vous respirerez beaucoupmieux et ce sera mieux pour votre gorge. 9. Eviter de parler pour reposer la gorgeQuand on a mal à la gorge, il est préférable de la laisser au repos.Parler fait travailler la gorge, assèche la bouche et laisse entrer lamicro-poussière. Mieux vaut éviter de parler quand on a mal à lagorge.10. Boire beaucoup d’eauQuand on a mal à la gorge, il est important de bien s’hydrater enbuvant de l’eau. La gorge s’assèche vite sinon et c’est encore plusdouloureux. Buvez donc beaucoup d’eau.

10 TRUCSCONTRE LE MAL

DE GORGE

10 TRUCSCONTRE LE MAL

DE GORGE

Comment enlever les traces jaunessur la semelle du fer à repasser

Pour enlever les traces jaunes sur la semelle du fer à repasser, frottez-lesavec un tampon de coton imbibé de vinaigre d’alcool et trempé dans

du sel fin. Essuyez ensuite avec soin.Pour entretenir la semelle d’un ferà repasser, grattez-la de temps en temps avec une toile émeri très fine,

recouverte d’un linge, en procédant avec douceur. Si la semelle de votrefer à repasser «accroche» les tissus, frottez-la avec un tampon imprégné

de sel de cuisine. Après ce traitement, elle glissera de nouveau.

ASTUCE

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PLEINSophie Davant s’en prend à son chroniqueur...

Vendredi 3 février, alors qu’Yves Lahiani faisait une chronique sur les animaux de compagnie, iln’était pas très clair sur la manière à privilégier pour adopter un animal. Sophie Davant, ne

sachant pas s’il recommandait d’aller en élevage ou en animalerie, lui a rétorqué sèche-ment... «Bon Yves, pardonnez-moi, mais vous n’êtes pas très clair! Est-ce qu’on achète

en animalerie ou pas ? Si oui, à quoi fait-on attention ? Qu’est-ce qu’ilrisque? (...) On fait quoi nous ?», lui a-t-elle demandé. Alors que le chro-

niqueur finissait par conseiller aux gens d’aller chezun éleveur, elle a lâché : «Voilà, au moins ça c’est

clair !» Sur le plateau, et malgré la présence desautres chroniqueurs, on pouvait entendre une mouche

voler...

ÉCRAN16

08:30: Téléshopping09:15: Météo09:20: Petits secrets entre voisins09:50: Petits secrets entre voisins10:20: Les feux de l'amour11:00: Les feux de l'amour11:55: Petits plats en équilibre12:00: Les 12 coups de midi !12:55: L'affiche du jour13:00: Le 13h13:30: Petits plats en équilibre13:40: Météo13:50: L'amour d'un père15:30: Ma seule famille17:00: 4 mariages pour 1 lunede miel18:00: Bienvenue chez nous19:00: Money Drop19:55: Météo20:00: Le 20h20:30: My Million20:40: Météo20:45: Nos chers voisins20:50: C'est Canteloup20:55: Chicago Med21:45: Chicago Med22:40: Chicago Med23:25: Les experts : Miami

09:35: Amour, gloire et beauté09:55: C'est au programme10:45: Météo outre-mer10:50: Motus11:20: Les z'amours11:55: Tout le monde veutprendre sa place12:50: Météo13:00: 13 heures13:40: Météo13:45: Consomag

13:55: Mille et une vies15:40: Visites privées16:35: Vu16:50: Parents mode d'emploi16:55: Un chef à l'oreille17:50: AcTualiTy18:45: N'oubliez pas lesparoles !19:20: N'oubliez pas lesparoles !19:50: Météo20:00: 20 heures20:35: Météo20:39: Image du jour20:40: Alcaline20:45: Vu20:50: Parents mode d'emploi20:55: Pleins feux22:29: Infrarouge22:30: Le Maestro, pour quevive la musique des camps`

10:45: Consomag10:50: Midi en France11:50: Météo12:00: 12/1312:01: Journal régional12:25: Journal national12:55: Championnats dumonde13:35: Météo à la carte14:10: Rex14:55: Questions au gouverne-ment16:05: Un livre un jour16:10: Des chiffres et deslettres16:50: Harry17:30: Slam18:10: Questions pour unchampion19:00: 19/2019:01: Journal régional19:20: Édition locale19:30: Journal national

19:58: Météo20:00: Tout le sport20:20: Météo régionale20:25: Plus belle la vie20:50: La famille Millevoies, àchacun son métier20:55: Meurtres à Avignon22:25: Météo22:30: Grand Soir/3

11:20: Les paradisiers deNouvelle-Guinée12:05: Les paradisiers deNouvelle-Guinée12:50: Enquêtes archéolo-giques13:20: Arte journal13:35: Missing15:30: Agenda coup de coeur15:40: Contes des mers16:25: Ces femmes qui ont faitl'histoire17:15: Xenius17:45: Enquêtes archéolo-giques18:15: Kinabatangan, le fleuveprodigue de Bornéo19:00: Les plus beaux parcsnationaux d'Asie19:45: Arte journal20:05: 28 minutes20:50: Mafia et République21:50: Mafia et République22:50: Mafia et République23:30: Mineurs isolés, enfantsen danger

08:00: Les souvenirs deMamette08:15: Alvinnn !!! et lesChipmunks08:30: Alvinnn !!! et lesChipmunks08:40: Sammy & Co

09:00: M6 boutique10:10: Devious Maids11:00: Devious Maids11:55: Devious Maids12:40: Météo12:45: Le 12.4513:10: Scènes de ménages13:40: Météo13:45: L'amour tombé du ciel15:45: L'agence Cupidon17:20: Les reines du shopping18:35: Chasseurs d'appart'19:40: Météo19:45: Le 19.4520:25: Scènes de ménages21:00: Chasseurs d'appart' : lechoc des champions23:20: Chasseurs d'appart' :retour sur des biens inou-bliables

12:25: Flash info12:30: Garde-manger13:30: Le journal de la RTBF14:00: Ainsi soient-ils14:50: Ainsi soient-ils15:45: Coup de pouce pour laplanète15:50: Parents mode d'emploi16:00: #versionfrançaise16:30: Questions pour unchampion17:00: Flash info17:05: Temps présent18:00: 64' le monde en fran-çais18:20: Le journal de l'écono-mie18:25: Météo18:30: L'invité18:40: Sur les traces de...19:50: #versionfrançaise20:15: Échologis20:30: Le journal de France 220:55: Météo21:00: Mémoires vives

ADAPTATION La BD

phénomènedébarqueau cinéma

Le film Seuls réalisé par DavidMoreau est sur le point de sortir au

cinéma. Cette adaptation d’unebande dessinée écrite par FabienVehlmann et dessinée par Bruno

Gazzoti (éditions Dupuis) se dévoileà travers une bande-annonce épiqueet inquiétante. Dans ce long métrage

mêlant anticipation, aventure etfantastique, le suspense promet

d’être au rendez-vous. L’idée du filmvient à l’origine de l’un des enfantsdu réalisateur Julien Rappeneau. Saprogéniture étant fan de BD, le papaa alors convaincu David Moreau demettre en scène l’adaptation, lui qui

est aussi bien capable de dirigerPierre Niney et Virginie Efira dans

la comédie romantique 20 ansd’écart que Jessica Alba dans le film

d’horreur The Eye. On notera deslibertés prises avec la bande

dessinée, puisque le film place sur ledevant de la scène le personnage deLeïla, incarné par Sofia Lesarre, la

révélation des Trois frères – LeRetour. Face à elle, se distingueStéphane Bak, loin de l’univers

humoristique dans lequel il a débuté.

SÉLÉCTIONS

Le JCAHO, lacommission de

contrôle deshôpitaux de

Chicago, est envisite d'inspec-tion au Chicago

Med. Les capaci-tés d'un patientsouffrant d'une forme de démence dégénérativedont l'état nécessiterait une chirurgie cardiaque

intriguent le docteur Charles, qui demande àRhodes un examen complémentaire. La gestion

d'un grain radioactif de curie thérapie expulsé parun patient désorganise les urgences

TF1 : 20h55

«PLEINS FEUX»Dans les années 1950,

Alice Margaux estune diva du boulevarddont l'heure de gloire

est un peu passée,mais qui remplit enco-

re les salles en s'ac-crochant à des rôlesqui ne lui correspon-dent plus. Une admiratrice rêve de l'approcher,

ainsi que celui qui écrit ses pièces. Elle rencontredevant le théâtre la femme de l'auteur, laquelle luiprésente l'auteur, lequel lui ouvre les portes de laloge où elle rencontre Alice et son ex-mari, quiest aussi son metteur en scène et le directeur du

théâtre.

«CHICAGO MED»

David Beckham : Radin et profiteur ? Avec une fortune personnelle estimée à plus de 400 millions de dollars, David Beckham est financièrement àl’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours. Toutefois, à en croire des documents privés collectés par FootballLeaks et révélés par le site Médiapart, l’ancienne star du ballon rond en voudrait toujours plus... C’est son

engagement comme parrain de l’Unicef depuis 2005 qui est au cœur d’une polémique pécuniaire. Si, jus-qu’en 2015, David Beckham semblait volontiers prêter son image et prendre du temps pour soutenir les

actions menées par la fondation des Nations unies en faveur des enfants partoutdans le monde, il semble bien qu’au moment de lancer Fonds 7 (du numéro de

son ancien maillot de joueur), les choses se sont corsées... Ce fonds devait princi-palement être alimenté par la star pour permettre le financement de diverses opéra-

tions mais l’ancien footballeur ne souhaiterait pas y verser un centime.

www.horizons.dzHORIZONS • Mardi 7 Février 2017

Ali a enseigné à un candidat à la présidentielle !Avant de faire de la télévision et de connaître le succès pendant plusieurs années sur l’antenne de Canal +, Ali

Baddou (42 ans) a eu un autre métier : chargé de cours de philosophie-politique à Sciences-Po. Dans C à vous, ila dévoilé avoir enseigné à l’un des candidats phares de la prochaine élection présidentielle... Emmanuel

Macron ! Pendant dix ans il a enseigné cette matière et, «au tout début» de ses années de prof, il adonc eu le candidat du mouvement En marche !, aujourd’hui âgé de 39 ans, dans sa classe. «Un très

bon élève. C’était un des meilleurs de la conférence. Je me souviens lui avoir mis 16 à unedissertation et je ne savais pas qu’il allait peut-être devenir président de laRépublique donc ce n’était pas du fayotage !», a-t-il raconté. Et Ali Baddou d’en

dire un peu plus sur l’élève qu’était Emmanuel Macron à l’époque : «C’étaitsurtout quelqu’un de très intéressé par la matière dont on parlait en classe et qui

venait souvent poser des questions, instaurer un dialogue à la fin des cours. C’est pasle cas de tous les étudiants...» Toutefois, l’animateur s’est bien gardé de prendre parti en

faveur de l’ancien ministre de l’Économie et a affirmé ne pas vouloir s’en-gager pour qui que ce soit.

08h00: Bonjour d'Algérie (direct)09h30: Djourouh el hayet (16)rediff10h00: El miyah oua el hayet (22)10h30: Mouze oua laymoune (25)11h00: Questions d'actu (rediff)12h00: Journal télévisé en fran-

çais12h25: El amal alati nahyaha (33)13h45: Assrar el madhi (28)14h30: Ciné thématique (rediff)16h25: E'tawre el khariq (32)17h00: Football «MCO/NAHD»direct

19h00: Journal télévisé en fran-çais19h25: Mon enfant et moi (01)20h00: Journal télévisé en arabe20h45: Awtar22h30: Expression livre23h20: football «JS/ESS» différé

FRANCE2 : 20h55

PROFESSEUR

AGACEMENT

PROGRAMME

INSATIABLE

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Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9,divisée elle-même en 9blocs de 3cases sur 3. Lebut du jeu estde la remplirentièrementavec unesérie dechiffres allantde 1 à 9 desorte que :

- chaqueligne, chaquecolonne etchaque blocde 3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s F

léch

és

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Grill

e m

uett

e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ontété remplacées

par deschiffres.

Un mêmechiffre

représentanttoujours la

même lettre.Reconstituez

les mots au furet à mesure

que certaineslettres

apparaissentdans la grille.

Pourcommencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières

lettres sontdéjà indiquées

dans la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT

1-Frontalier. 2-Œuvre d’Homère. Indique le matin.3-Ancien Maghrébin. Belle-fille.4-Unité élémentaire d’information.Passionnée pour.5-Ensemble des phénomènesd’assimilation chez les êtres vivants.6-Cours. Réfléchi.7-Repas léger. Technétium.8-Poisson. voyelle double. Villagerusse.9-Grugé. Consécutive.10-Véhicule à moteur. Squelette.

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

HORIZONTALEMENT-I- Maux de reins. II-Convenable. Hibou.III-Plante des régions chaudes.IV-Baie du Japon. Agréable. Amantede Zeus.V-Banlieues du Tunis. Se précipitentpour attaquer.VI-Détention d’objets volés. Barde.VII-Voyelles. Glaciation duQuaternaire. Ville de fouilles.VIII-Rapace diurne. Note.IX-Appartement des femmes.Dictateur des Balkans.X-Troublé. Sécrétions descéphalopodes.

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1-Al Hawajer : Ce coursier, estimé par son entou-rage dont la dernière sortie n’a guère été à la haute

de ses prétentions, reprend du service avecla ferme intention de répéter ses excel-

lents débuts, surtout qu’il affronte unlot prenable. 2-Aswane : Rien ne peut êtrereproché à cet excellent pension-naire de l’efficace écurie R.

Boubekeur, qui ne court qu’àbon escient et qui s’est déjàplacé sur la distance du jour,ce sont là autant d’atouts pour

le retenir parmi les priorités del’épreuve du jour.

3-Rezq Chaouchaoua : Même si son jockeyfétiche K. Haoua lui a préféré son compa-gnon d’écurie El Hawajer et malgré son der-nier échec, ce vaillant coursier, qui bénéficied’une belle monte, demeure compétitif àl’arrivée, surtout qu’il bénéficie des ser-vices du crack jockey M. Djellouli.

4-Nassima : Cette jument d’âge, avec lepoids des ans, a préféré limiter ses distances

comme le montrent ses derniers essais où elles’est placée à deux reprises sur 1.000 mètres.Renouant avec un parcours plus allongé elledemeure aléatoire à ce niveau. 5-Ras el Mel : Il est vrai que la régularité

n’est pas sa tasse de thé, mais faire lapasse sur ses chances serait commettreune imprudence car il ne faut pas perdre

de vue tout ce qu’il a réalisé dans salongue et riche carrière, le dernier accessit

reste donc à sa portée. 6-Nevera du Meharéche : Tous les clignotants sont au

vert pour qu’elle accède en très bon rang à l’arrivée. La formequ’elle affiche, la qualité de son jockey du jour mais aussi le loten présence, ne devraient pas, logiquement lui poser de gros pro-blèmes. 7-Tamame : Cet excellent 4 ans, qui restait sur deux belles vic-toires sur 1.300 mètres, renoue avec la compétition et la fermeintention de tenter de faire la passe de trois, surtout que son joc-key habituel S.Benyettou lui renouvelle sa confiance. 8-Afefe : Pour peu qu’elle ne soit pas désavantagée par le profildu parcours du jour, car les meilleurs résultats de cette pension-naire de l’efficace écurie Am. Bettahar ayant été réalisés sur desparcours moins réduits que celui du jour, elle reste en mesure denégocier un bel accessit sous la férule du doyen des jockeysT.Lazreg de M’Sila. 9-Soltana : Terminant à chaque sortie en queue de peloton, cettejument, qui ne possède ni métier ni maîtrise, risque encore unefois de ne pas pouvoir tenir la comparaison face à des coursiersqui lui sont supérieurs à tous les niveaux. 10-Sahil el Faras : Il est vrai que ses deux dernières sorties sesont soldées par des échecs, mais nous retiendrons comme réfé-rence sa troisième place sur 1.400 mètres réalisée durant le mee-ting d’été 2016, ce qui peut lui permettre dans cette épreuve desplus ouvertes de venir mettre son grain de sel à l’arrivée à bellecote. 11-Tabriz : Il n’y a pas lieu de trop s’attarder sur ses chances carencore une fois la participation de ce coursier des plus médiocressera des plus symboliques. 12-Fatinatou el Mesk : Cette protégée de l’efficace entraîneurYs.Badaoui, dont les intérêts ont été confiés à un jockey qui sur-prend très souvent sans crier et qui vient de réaliser de belles per-formances au cours de ses derniers essais, guettera le moindrefaux pas des chevaux les plus appuyés au jeu pour venir s’inté-grer à belle cote dans la combinaison gagnante. 13-Rostane : Ce coursier, au palmarès néant durant les 2 derniersmeetings, va se contenter de participer sans plus et ce malgré queses intérêts ont été confiés à un jockey de métier.

JOKER DE CHARME12-Fatinatou el Mesk

COUP SUR PLACÉ2-Aswane

CHEVAL DU JOUR6-Nevera du Meharéche

APTITUDEAPTITUDE

1-Al Hawajer 2-Aswane

3-Rezq Chaouchaoua 5-Ras El Mel

6-Nevera Du Mehareche7-Tamame

10-Sahil El Faras

FORMEFORME

2-Aswane 4-Nassma

6-Nevera Du Mehareche7-Tamame

8-Afefe 12-Fatinatou El Mesk

MEILLEURESMEILLEURESPERFSPERFS

1-Al Hawajer 2-Aswane

6-Nevera Du Mehareche5-Ras El Mel

8-Afefe 4- Nassma

CLASSECLASSE

7-Tamame 1-Al Hawajer

2-Aswane 3-Rezq Chaouchaoua

8- Afefe

CONCLUSIONCONCLUSION

7-Tamame 2-Aswane

1-Al Hawajer 3-Rezq Chaouchaoua

8-Afefe 6-Nevera Du Mehareche

4-Nassma

CHAMP «F» SPÉCULATIF2-6-7-X-12

LES COURSES À TIARET

LE PRONOSTICVÉRITÉ

2- Aswane / 7-Tamame / 6- Nevera Du Mehareche / 1-Al Hawajer /3- Rezq Chaouchaoua / 5-Ras El Mel / 10 -Sahil El Faras EN H. S : 2-7-6-1-X-X

HORIZONS • Mardi 7 Février 20172211

TIARET

Il y aura deux épreuvesà caractère au pro-gramme de la réunionhippique aujourd’huià l'hippodrome KaidAhmed de Tiaret. Lapremière, réservée aupari Quarté, mettra

aux prises dix poulains etpouliches de 3 ans Arabe néset élevés en Algérie, quieffectueront leur baptême dufeu sur la courte distance de900 mètres et dont on suivraavec intérêt les débuts de cesjeunes fleurons, surtout quede nouveaux courants de sangont été introduits dont l'im-pact sur une amélioration desdonnées en matière d'élevagene peut être que bénéfique. La seconde épreuve tantattendue par nos amis tur-fistes, à savoir le pari Quinté,réunira, quant à elle, treizecoursiers Arabes nés et élevésen Algérie pour rester dansl'air du temps, car le quorumayant été atteint grâce aurajout de deux ou trois cour-siers qui font tapisseriecomme à leur accoutumée.Au regard de la distance rete-nue, l'issue finale devraitlogiquement, sauf imprévu ouincident de parcours, se jouerentre six chevaux, voire sept,en élargissant notre pronosticvérité. A commencer par lesdeux pensionnaires de l'écu-rie Metijdi, le mâle bai de 4ans, Aswane, qui reste surune série positive de bonsrésultats et dont la distancedu jour n'est pas pour luidéplaire, ainsi que Tamame,un mâle alezan de 5 ans,associés au talentueux jockeyS. Benyettou et qui, malgréson absence momentanée,reste en mesure de se distin-guer d'entrée. Les autresaccessits devraient reveniraux pensionnaires de l'écurieAh. Feghouli, Al Hawajor etRezq Chaouchaoua, de mêmeque Nevera du Meharéche,Afefe et à un degrés moindreSahil el Faras dont il faudrasurveiller la prestation deprès dans ce prix Hafidouvert aux chevaux de 4 anset plus, Arabes Nés et élevésen Algérie n'ayant pas gagnéune course depuis le01.09.2016 à ce jour, surchar-ge de 1 kg par tranche de40.00 Da reçus en placesdepuis le 01.09.2016.

n Y. S.

TURF

QUINTESCOPE

ME

ILL

EU

RE

S CC

HHAA

NNCC

EESS

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

l 310.000 l 1.500 mètres QQUUIINNTTÉÉ

MARDI 7 FÉVRIER 2017

K.Haoua

Ap.B.Khaldi

M.Djellouli

H.Boubekeur

Ap.Eh.Boubekeur

A.Moussa

S.Benyettou

T.Lazreg

Jj.B.Feghouli

L.Boubekeur

Jj.K.Boubekeur

H.Belmorsli

F.Ammar

JOCKEYS

Al Hawajer

Aswane

Rezq Chaouchaoua

Nassma (0)

Ras El Mel (0)

Nevera Du Mehareche(0)

Tamame

Afefe

Soltana

Sahil El Faras

Tabriz

Fatinatou El Mesk

Rostane

CHEVAUX

Ah.Feghouli

F.Metidji

Ah.Feghouli

S.Chaabi

S.Chaabi

H.Du Mehareche

H.Metidji

Am.Bettahar

Al.Feghouli

Fp.Tiaret

F.Metidji

Haras G.T.F

F.Metidji

PROPRIÉTAIRES

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

15H30S.Boumediene

R.Boubekeur

Ys.Badaoui

Propriétaire

Propriétaire

S.Rouane

Aek.Boubekeur

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

D.Djellouli

Ys.Badaoui

Propriétaire

A Reprendre

Peut vaincre

Sur sa valeur

Du métier

Ne pas négliger

Des chances

La rentrée

Trop long

Barrée

Attention

Barrée

Trouble fête

En déclin

56

55

55

55

55

55

55

54

53

53

53

53

52

08

04

06

02

03

09

10

01

05

12

11

13

07

PDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : HAFID ARABE NÉE EN ALGÉRIE

(0) : Chevaux portant des œillères

CONFORME À LA LOGIQUE

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22

P R STous les

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017TOS

«Je pense que dans cette salle, per-sonne n’aurait mis un centimesur nous, et c’est bien dommage,parce qu’il aurait gagné peut-être», avait ironisé le capitainecamerounais Benja-minMoukandjo, la veille, en confé-rence de presse. Et même sûre-

ment, grâce à un boulet de canon de dernièreminute de Vincent Aboukakar (88e), qui aoffert la victoire à son pays au bout d’une fina-le totalement inattendue avant le coup d’envoide la compétition. Les favoris du tournoiétaient plutôt la Côte d’Ivoire, tenante du titre,l’Algérie et son Ballon d’Or africain RiyadMahrez, ou encore le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang, pays hôte. Tous troisont été sortis dès le 1er tour.

Même à l’issue de cette première phase, nil’Egypte ni le Cameroun n’avaient les faveursdes pronostics. Le séduisant Sénégal d’AliouCissé, la solide RD Congo ou l’expérimentéGhana, qui a perdu samedi la petite finale dela compétition face au Burkina Faso (1-0, surun magnifique coup-franc à la 89e minuted’Alain Traoré), faisaient alors office de can-didats plus sérieux à la victoire. Difficile enrevanche d’imaginer voir en finale l’Egypte,qui a connu une longue traversée du désertaprès son incroyable triplé (2006, 2008, 2010)en manquant les trois dernières éditions, etqui se présentait au Gabon avec dans ses rangs19 joueurs (sur 23) disputant leur premièreCAN. Et que dire du Cameroun, composéd’un effectif sans stars, rajeuni en prévision

de l’édition 2019 organisée à domicile - géné-ration incarnée par le gardien Fabrice Ondoaou le milieu offensif Christian Bassogog (21ans) - et amputé de plusieurs «cadres» ayantpréféré rester dans leur clubs européens?Défaits lors de ses deux face-à-face en finalecontre les «Pharaons», d’abord en 1986 (0-0,5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les «Lionsindomptables» ont enfin pris leur revanche,près d’une décennie après le dernier affronte-ment. Et pourtant Hugo Broos avait été large-ment critiqué avant le début du tournoi par lesmédias camerounais, deux ans avant la CAN-2019 organisée à domicile.

Quelle revanche! Pour l’Egypte, à l’inver-se, cette finale laissera un goût amer, celuid’être passée à côté d’un incroyable retour

gagnant sur la scène continentale, après unetraversée du désert de sept ans. Essam El-Hadary, son portier légendaire de 44 ans,joueur le plus âgé de l’histoire de l’épreuve, neréussira pas à décrocher sa 5e couronne ni àremporter une 4e finale disputée, comme sonancien coéquiper Ahmed Hassan.

Son jeune second Mohamed Salah, quiavait pourtant tout fait pour offrir le trophée àson pays en signant 2 buts et 2 passes déci-sives sur les cinq buts inscrits par l’Egyptedurant la compétition, devra atten-dre encorepour connaître les joies de son aîné. Mais leplus malheureux est sans aucun doute HectorCuper, définitivement maudit quand il s’agitde jouer une finale, et toujours en quête d’untrophée majeur à 61 ans.

Ils ont ditHugo Broos, sélectionneur du Cameroun: «C’est vrai que lorsque jesuis arrivé au Cameroun,j’ai dû changer des joueursâgés, qui n’étaient plusmotivés par la sélection.J’ai pris des joueurs plusjeunes. On a fait du bontravail. L’équipe n’est pasencore à son meilleur niveau. Je suiscontent pour les joueurs. Ce n’est pas ungroupe de footballeurs, c’est un grouped’amis. Prendre une revanche sur desjournalistes, c’est le plus stupide qu’uncoach puisse faire. Je ne demande qu’unechose, j’espère que la presse camerounaisem’a compris: patience et correction. Jepense que notre relation est bien meilleurequ’il y a un an».

Hector Cuper, sélectionneur de l’Egypte : «Je veux d’abord féliciterle Cameroun. Je ne suispas triste parce que j’aiencore perdu une finale. Jesuis désolé pour lesjoueurs. Je regretteseulement que nousn’ayons pas pu donnercette joie au peuple égyptien. Bon, je perdsencore une finale... Je ne vais pas dire queje suis habitué, mais bon...» (NDLR: Cuperavait perdu deux finales de Ligue deschampions avec Valence, et celle de laCoupe des coupes avec Majorque).

EN REMPORTANT SA CINQUIÈME CAN

LE CAMEROUN ÉCARTE L’EGYPTE POUR RENOUER

AVEC SON GLORIEUX PASSÉ

L’EGYPTE ÉCHOUE

Cuper, encore une finale de perdueEncore une finale de perdue: le sélectionneur argentin de l’Egypte,

Hector Cuper, a conforté dimanche son statut de «perdant magni-fique» du football en échouant devant le Cameroun (2-1) en finale dela Coupe d’Afrique des Nations. Au total, Cuper, 61 ans, a désormaisperdu cinq finales comme entraîneur depuis qu’il a quitté l’Argentinepour l’Espagne il y a 20 ans. Sa première saison à Majorque se soldepar une défaite aux tirs au but en finale de la coupe d’Espagne contrele Barça en 1998. Deuxième saison, nouveau coup de maître: l’équipedes Baléares atteint la finale de la dernière édition de la Coupe descoupes en 1999. Défaite 2-1 contre la Lazio de Rome. L’année suivan-te, Cuper change de braquet en passant à Valence, dont les soirées àl’époque sont animées par les pointes de vitesse de son compatriote «ElPiojo» Lopez. Nouvelle finale, la Ligue des championns cette fois-ci,en 2000. Mais le Real Madrid de Raul et Roberto Carlos ne lui laisseaucune chance (3-0). Une nouvelle défaite en finale de C1 en 2001 avecValence contre le Bayern Munich, sans oublier une finale perdue en

Coupe de Grèce en 2010 avec l’Aris Salonique, avaient précédé lerevers de dimanche soir à Libreville. L’ancien entraîneur de plusieursclubs argentins (Lanus, Huracan) s’amuse ou s’agace selon sonhumeur de cette poisse systématique. «J’ai encore perdu une finale... Jene vais pas dire que je suis habitué, mais ça en fait une de plus», a-t-ilréagi dimanche devant la presse. «C’est vrai que je n’ai pas de chanceen ce qui concerne les finales. J’espère qu’un jour j’en décrocheraiune», déclarait-il encore mercredi dernier, après la qualification auxtirs au but aux dépens du Burkina Faso (1-1, 4-3 t.a.b.) pour la finale.«Il faut être optimiste», avait ajouté l’austère Argentin au jeu défensif,tout en gratifiant la salle de presse d’un rare sourire détendu puis d’uneséance de selfies improvisée avec les journalistes égyptiens. «Combiende finale avez-vous joué et combien en avez-vous gagné ?», lui avaitdemandé samedi avant la finale un journaliste de la BBC. Une questionqui n’a pas plu à l’Argentin: «Vous connaissez l’histoire», a-t-il trèssèchement répondu. Oui, hélas pour lui.

Quinze ans que le Cameroun attendait ça : la sélection entraînée par le Belge Hugo Broos

est devenue championne d’Afrique pour la 5e fois de son histoire en battant en finale

l’Egypte (2-1), nation la plus titrée du continent, dimanche à Libreville.

MICHAEL NGADEUENCENSE SON COACH

«Hugo Broosest un magicien» Hugo Broos «est un magicien, il a

fait renaître ce groupe», s’estexclamé le Camerounais Michael

Ngadeu, qui a remporté la 5e CAN del’histoire de son pays, à propos du

sélectionneur belge des «LionsIndomptables», dimanche.

«Beaucoup ne croyaient pas en lui, jel’avoue. Beaucoup de Camerounaisl’ont critiqué. Quand je voyais cequ’on disait sur lui sur les réseauxsociaux, j’avais froid dans le dos...

Mais aujourd’hui, nous n’avons rienfait, c’est lui le héros du Cameroun.

Les Camerounais devraient luiaccorder une médaille pour ce qu’il a

fait», a ajouté le défenseur inter-national. Défaits lors de ses deux

face-à-face en finale contre les«Pharaons», d’abord en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les Lions

Indomptables ont enfin pris leurrevanche sur leur bête noire, grâcenotamment au «coaching gagnant»du technicien belge, qui a fait entreren jeu les buteurs Nicolas Nkoulou

(59e) et Vincent Aboubakar (88e). Uneénorme surprise au vu d’un effectif

sans stars, rajeuni à l’image desrévélations Fabrice

Ondoa et Christian Bassogog (nommémeilleur joueur du tournoi), et

surtout amputé de plusieurs «cadres»ayant préféré rester dans leurs clubseuro-péens. «(Broos) a apporté cettesolidarité, cette mentalité au sein du

groupe. Sa manière de parler, dedonner les conseils.

Il a donné à ce groupe l’amour, lajoie de vivre en famille, chose qui -jen’étais pas là avant- a manqué il y a

de cela bien longtemps. Avec sonarrivée, toutes ces choses ont

changé», a encore confié Ngadeu,auteur de deux buts dans la

compétition.

Des centaines de milliers de personnes sont sortiesdimanche sous un soleil de plomb pour accueillirles «Etalons», de retour au Burkina Faso aprèsleur médaille de bronze samedi à la CAN-2017 auGabon. Par groupes, sifflets et vuvuzelas à labouche, ils étaient des centaines de milliers às’être massés dès le lever du jour aux abords del’aéroport international de Ouagadougou jusqu’àla place de la Nation, la plus grande de la capitalepour accueillir leurs héros. Les agents de sécuritéont semblé débordés face aux milliers desupporters se bousculant derrière les barrièresmétalliques et cherchant la meilleure place pourvoir l’équipe victorieuse. Vêtus de tee-shirts verts,

les joueurs, accueillis à leur descente d’avion parle Premier ministre burkinabé Paul Kaba Thiéba ettout son gouvernement, sont ensuite montés sur unbus à impériale pour se rendre à la place de laNation où les attendaient des supporters en liesse.«Je suis fière des Etalons. Ils nous ont renduheureux. Ils ont rehaussé le drapeau du Burkina.Plus personne ne va se moquer de nous en matièrede football. Je meurs d’envie de les voir, de lestoucher un à un si c’est possible», s’extasiaitRaïssa Ouédraogo, une jeune fonctionnaire, vêtued’un tee-shirt aux couleurs du pays. Chefd’entreprise et dirigeant sportif, Ahmed Diallos’est rendu à Libreville où il a suivi tout leparcours de l’équipe nationale du Burkina, «l’unedes meilleures du tournoi» d’après lui.

BURKINA FASO

Accueil triomphal

pour les Etalons àOuagadougou

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23SPORTSTous les

HORIZONS • Mardi 7 Février 2017

FOOTBALL

AGE DE LA FAKBoubekeur Mekhfi

candidat L’ex-président de la fédération

algérienne de karaté doBoubeker Mekhfi déposera dans les

prochains jours sa candidature enprévision de la prochaine assembléegénérale élective. La décision a été

prise par le concerné suite auxsollicitations de la majorité écrasante

des membres de la famille du karaté doalgérien. Déclaré inéligible avant

l’AGE du mandat 2012-2016, Mekhfiest sur le point d’effectuer son grand

retour sur la scène de la discipline. Unesource proche du concerné a précisé

que l’ex-champion d’Afrique va reveniren cas de sa réélection avec un

programme de relance et deréorganisation des différentes structures

de la FAK. Un sport qui a connu undéveloppement impressionnant durant

le cycle olympique 2008-2012.D’ailleurs, pas moins de sept médaillesdans le haut niveau ont été arrachées,

dont celle de Oualid Bouaboub enkumité durant les mondiaux de Paris en2012. Une médaille de bronze qui a étéraflée après 19 ans d’attente. Mais, le

karaté do algérien a connu durantl’exercice écoulé un net recul avec unchangement radical dans la stratégie etla gestion. Par ailleurs, l’ex-entraineurnational de kumité l’ex-champion dumonde Reda Benkeddour pourrait secontenter d’une candidature pour êtremembre du bureau fédéral. Très actif

dans le milieu du karaté algériennotamment à Bel Abbés, Benkeddour aété élu récemment président de la ligue

régionale de cette ville. Ce qui vacertainement être un nouveau départpour la discipline au niveau local et

même national. A rappeler que la FAKa vu ses fonds bancaires gelés

dernièrement par le ministère de laJeunesse et des Sports à cause d’erreurs

relevées dans la gestion de lasubvention.

n A. K.

En raison de la participation du trio, JSS-MCA-JSK, aux différentes joutes continen-

tales prévues le week-end prochain, la19e  journée du championnat de Ligue 1Mobilis s’ouvrira dès cet après-midi avec aumenu, trois matches avancés. Il s’agit desempoignades OM- JSS, JSK-ESS ainsi que lederby NAHD-MCA.  C’est dire qu’on auradroit encore cet après-midi a un duel à distan-ce entre le MCA et l’ESS pour la premièreplace. Le leader mouloudéen qui s’est refaitune santé en allant s’imposer vendredi dernierà Batna, aura un double objectif au moment decroiser le fer avec le voisin nahdiste au stade5-Juillet. En effet, les capés de KamelMouassa auront à cœur de prendre leurrevanche sur ce même adversaire qui les avaitbattus lors du match aller et mettre ainsi fin àla malédiction qui les poursuit au templeolympique où ils ont perdu leurs trois derniersderbies (NAHD, CRB et USMH). Reste àsavoir si les Sang et Or l’entendront de lamême oreille pour la première place entre, euxqui n’arrivent toujours pas à digérer l’échecconcédé at home face au surprenant, USMBA.En tout cas, ce derby algérois sera attentive-

ment suivi par le dauphin sétifien, à l’affût dumoindre faux pas des mouloudéens. Auteursd’un difficile mais précieux succès face à

Médéa, les Ententistes entendent poursuivreleur belle série en se rendant à Tizi Ouzou,mais la tâche s’annonce a priori ardue face àun onze kabyle en quête de points pour sortirde la zone rouge.La formation du Djurdjura qui sera drivéepour la circonstance par le duo Kherroubi-Gaouaoui après le limogeage de Hidoussi, estmême condamnée à réagir si elle ne veut passe compliquer davantage la mission. Enfin, àMédéa, le onze local qui souffle le chaud et lefroid en ce début de la phase retour, essayerade mettre à profit la venue d’une JSS, plutôtfébrile loin de Béchar, pour reprendre samarche en avant. A noter que cette 19e journéesera complétée jeudi et samedi prochains.

n M. F.

L’Association des comités nationaux olympiques africains(ACNOA) s’est félicitée de l’état d’avancement des préparatifs en

prévision des Jeux africains de la jeunesse (JAJ) prévus à Alger du 17 au 27 juillet 2018. Réunis vendredi et samedi à Bamako (Mali)sous la présidence de son numéro un, Lassana Palenfo, les membresdu Bureau exécutif de l’ACNOA sont revenus sur les différentesréunions conjointes qui se sont tenues à Alger pour discuter des pré-paratifs relatifs à l’organisation des JAJ-2018. «Le Comité exécutif seréjouit de la mobilisation de l’Algérie pour l’accueil de ces jeux. Leprésident de la Commission des jeux de l’ACNOA souligne l’excel-lente coordination avec les responsables du Comité d’organisationdes JOJ (COJAJ)», a indiqué l’instance continentale dans son comp-te rendu publié dimanche. «Le BE de l’ACNOA a informé lesmembres de l’instance que les préparatifs pour les JAJ-2018 avancentà grands pas et qu’une équipe est déjà en place et travaille d’arrache-

pied pour répondre aux attentes exprimées par l’ACNOA, l’Uniondes confédérations sportives africaines (UCSA) et les différentes par-ties concernées», ajoute-t-on de même source. L’ACNOA a, dans lemême sens, salué «le soutien apporté par les pouvoirs publics algé-riens pour garantir le succès de ces joutes juvéniles» avec «une men-tion spéciale au ministère de la Jeunesse et des Sports, à la wilayad’Alger ainsi qu’au Comité olympique et sportif algérien (COA)». A la fin des travaux, le Comité exécutif de l’ACNOA a «renouvelé saconfiance au président et à son premier vice-président et les a confor-tés pour poursuivre leur mission en faveur du développement du sportet de l’épanouissement de la jeunesse en Afrique», a conclu la mêmesource. Plus de 4.000 athlètes, issus de pays membres de l’Union afri-caine, sont attendus à Alger pour participer aux JAJ-2018 qualificatifsaux jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus en septembre 2018à Buenos Aires, en Argentine.

Interview réalisée par K. Yamine

Attaquant de métier, plein detalent et doté d’un palmarès richeavec des titres continentaux etnationaux avec la JSK, l’ancieninternational Faouzi Moussounidresse un bilan peu glorieux dufootball algérien. Il a pointé éga-lement du doigt tout ceux ayant

contribué d’une manière ou d’une autre à fairecroître à l’opinion publique que le footballalgérien est désormais incapable de produiredes joueurs de qualité. Appréciez.

Quelle analyse faites-vous de laparticipation algérienne à la CAN-2017qui s’achève avec la consécration duCameroun ? Enormément décevants, les Verts à la

coupe d’Afrique des nations du Gabon. Tout lemonde est choqué par cette élimination dès lepremier tour. Au moment où nous pensionsque les Verts étaient en mesure de renoueravec le sacre africain, ils nous ont fait viteretomber dans nos travers éprouvant les piresdifficultés devant un adversaire prenablecomme le Zimbabwe.

Est-ce la faute au coach, auxresponsables du football national ou bienà la qualité des joueurs ?Le football est un tout. Quand les résultats

ne sont pas à la hauteur, c’est tout le monde quiest pointé du doigt. C’est dire que tous ceuxqui gravitent autour de l’EN en parti-culier et du football national, ensont responsables. Dirigeants,joueurs, techniciens etmédias doivent désormaisse remettre en cause. Entermes plus justes et plusprécis, c’est tout le systè-me footballistique natio-nal qui doit être revu.

Le président de laFAF est aculé...Il ne faut pas, à mon

avis, en faire une fixa-tion. Même si le premierresponsable de la FAFpartait, il y auratoujours cescollabo-

rateurs. Bref, rien ne change. Mes propos sont,je crois, facilement décodables. Il faut absolu-

ment tout changer pour mettre fin à ce gas-pillage effréné de l’argent public sans que

le football local n’en bénéficie. Force est de constater que lesjoueurs locaux sont loin du hautniveau. Un commentaire...Je ne partage pas votre apprécia-tion. Ils nous ont fait avaler, par lacontribution d’un entourage com-plice, la thèse selon laquellel’Algérie n’est plus capable demettre sur le marché des joueurs

valables. C’est faux. La réalité duterrain nous a montré plusieurs foisle contraire. La sélection A’ n’est-elle pas allée en finale du CHAN

2011 ? L’EN U17 n’a-t-elle pas étévice-championne

d’Afrique en 2009avec une partici-

pation hono-rable au

Mondialnigé-rian  ?

L’équipe olympique n’a-t-elle pas atteint lafinale de la CAN-2015 de la catégorie en plusd’une qualification aux JO de Rio ?

Etes-vous favorable au recrutementd’un entraîneur local ou étranger ?Ce n’est pas, en fait, une histoire de natio-

nalité. Peu importe d’où provient le futurpatron de la barre technique nationale, maisc’est juste une histoire de compétence. Jem’explique  : il faut tout simplement ramenerun technicien en mesure de maîtriser son grou-pe et aussi l’aspect technique.

En votre qualité d’entraîneur assistantdu MC Saïda, quel lecture faites-vousdu parcours de l’équipe ? C’est un parcours marqué par une certaine

irrégularité. Tantôt nous réalisons un grandmatch, mais le résultat ne suit pas. Tantôt nouspassons complètement à côté et le résultat est,en fin de compte, positif. Nous gérons matchpar match histoire de cumuler le plus grandnombre de points. Nous sommes au milieu dutableau, mais nous tâcherons de terminerl’exercice dans un classement honorable.

L’accession s’éloigne-t-elle ? Avant de penser à l’occasion, il faut

d’abord créer le cadre idéal pour que le clubpuisse se hisser à la hauteur des aspirations dessupporters. Le MCS se doit de retrouver rapi-dement ses lettres de noblesse. Car la ville deSaïda a de grandes traditions de football.

n K. Y.

FAOUZI MOUSSOUNI, ANCIEN ATTAQUANT DES VERTS

«TOUT LE SYSTÈME FOOTBALLISTIQUENATIONAL EST À REVOIR»

LIGUE 1 MOBILIS (MATCHES AVANCÉS, 19e JOURNÉE)

Le MCA veut sa revanche, l’ESS à l’affût

JEUX AFRICAINS DE LA JEUNESSE 2018 D’ALGER

L’ACNOA satisfaite de l’état d’avancement des préparatifs

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PROGRAMMEAujourd’hui :

Médéa : OM-JSS (15h)

Tizi Ouzou : JSK-ESS (16h) (TV)

Alger (Stade 5-Juillet) : MCA-NAHD (18h) (TV)

Page 18: LA CONSTITUTION orizons LE COURONNEMENT RÉVISÉE A UN …sudhorizons.dz/images/HorizonsPDF/07-02-2017.pdf · L’Etablissement arts et culture de la wilaya d’Alger organise du

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FÊTE NATIONALE DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE

Le président Bouteflika félicite la gouverneure générale Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de félicitations à Mme Patsy Reddy,

gouverneure générale de Nouvelle-Zélande, à l'occasion de la célébration de la fête nationale de son pays, danslequel il lui a assuré sa volonté de renforcer les relations d'amitié et de coopération entre les deux pays. «A l'occa-sion de la célébration de la fête nationale de votre pays, j'ai le grand plaisir de vous adresser mes chaleureuses féli-citations auxquelles je joins mes vœux les plus sincères de bonne santé et de bonheur personnel à votreExcellence, de progrès et de prospérité pour le peuple ami de la Nouvelle-Zélande», écrit le président Bouteflika

DE NOUVEAUX ÉQUIPEMENTSvisant autant le déploiement de la

TNT (télévision numériqueterrestre) que le renforcement du

réseau de diffusion radio serontinstallés dans la wilaya de Bejaïa

dans un délai de 18 mois, aindiqué, hier, le ministre de laCommunication, Hamid Grine.

AUDIOVISUEL

HAMID GRINE À BEJAÏALes chaînes accréditées autoriséesà couvrir les meetings électoraux

Les chaînes de télévision ayant des bureaux accrédités en Algérie sont libres decouvrir les meetings électoraux lors des prochaines législatives, mais libérées de lamission inhérente à la diffusion des expressions électorales directes, a indiqué, hierà Bejaïa, le ministre de la Communication, Hamid Grine. «Cette mission sera del’apanage des médias publics (télévision et radio)», a-t-il précisé, relevant quecette option a été décidée d’un commun accord avec les responsables des chaînesprivées, notamment celles émettant depuis l’étranger et disposant de bureauxaccrédités en Algérie. «Il y a cinq qui relèvent de l’Autorité de régulation de l’au-diovisuel et qui sont soumises à un cahier des charges, dont la transgression peutvaloir des sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de l’autorisation.» Les autreschaînes en revanche, une cinquantaine, relèvent directement de l’autorité publique.Le ministre, intervenant à l’occasion d’un point de presse animé en marge d’uneconférence sur «Connaître les médias, le citoyen a le droit à une informationfiable», a estimé cependant que ces derniers mois, certaines chaînes, jugées exces-sives dans leur traitement dans l’information, ont fait un effort d’amélioration dansle traitement de leur information. «Je n’ai pas vu de choses excessives», a-t-il affir-mé, indiquant que l’exigence demeure «le professionnalisme et l’impartialité».

MOHAMED AÏSSA

«Le référent religieux nationalrassemble et unit les Algériens»

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a indiqué, hier à Laghouat, que leréférent religieux national est le creuset qui rassemble et unit les Algériens. «Le référent religieux est

le creuset devant rassembler et unifier les Algériens, et dans l'esprit duquel nous nous concertons en casde différend», a affirmé Aïssa en ouverture d’un séminaire national sur les conseils scientifiques, tenuau Centre de recherches islamiques et civilisation. «Il s’agit d’une méthodologie civilisée et non d’unréférent d’exclusion», a-t-il estimé. Pour Aïssa, «le référent religieux national ne diffère pas de celui du

monde musulman, en tant que source authentique au service du pays». S’agissant de la diffusion de certains courants de penséeset doctrinaux en Algérie, le ministre des Affaires religieuses a affirmé que cela n’était pas nouveau et qu’elle relevait d’une volon-té de saper le socle unissant les Algériens, d’ébranler ses principes et de semer le doute quant à l’héritage ayant permis de préser-ver la cohésion à travers sa longue histoire. «Notre religion est cohérente, car authentique et fondée sur la modération et le justemilieu». Elle «s’inspire de l’héritage de nos écoles, universités et zaouïas», a-t-il souligné, avant de valoriser le rôle des zaouïasdans la protection du référent religieux et de l’Islam authentique. Aïssa a appelé les conseils scientifiques des wilayas à sélec-tionner les ouvrages, livres et matières d’enseignement, fonder des chaires scientifiques dans les mosquées. Le ministre a, dans cemême ordre d’idées, fait état de l’intention de son département de lancer, en coordination avec le ministère de la Communication,une initiative d’animation, par des imams, d’émissions religieuses télévisées, sur les chaînes publiques et privées, en sus de l’ini-tiation des journalistes sur la juste terminologie islamique. Concernant les préparatifs liés à la prochaine saison du hadj, le ministrea révélé que 38 agences touristiques, dont deux publiques, sont concernées par l’opération et que le quota de l’Algérie sera connule 16 février prochain. Il a ajouté que les frais du hadj connaîtront cette saison une hausse, en raison de prestations obligatoires etsupplémentaires imposées par les autorités saoudiennes.

«D’ici à la fin de l’année,la majorité des zonesd’ombre sera résor-bée», a indiqué leministre dans le sillagede sa visite de travaildans la wilaya deBejaïa qui lui a permis

de constater de visu les manques en lamatière. Ainsi, il a été retenu l’installationde 84 émetteurs qui viendront renforcer leréseau actuel, composé de 11 émetteursd’une puissance allant de 10 à 10.000 etqui diffusent autant le programme de laradio locale que celui des chaînes natio-

nales (I, II, III, radio Coran/Culture, rai).Le cas vaut aussi pour le déploiement dela TNT, un émetteur de 100 watts est rete-nu à Darguina, à l’Est, et viendra en ren-forcement de celui en fonction actuelle-ment dans l’Akfadou, à l’ouest de Bejaïa,d’une puissance de 2 kW. Le ministre, quiinscrit cet effort dans le cadre de la géné-ralisation de la TNT d’ici à la fin de l’an-née, a souligné que son département,notamment par le biais de la TDA, est dis-posé à faire l’effort nécessaire pour ache-miner qualitativement l’image et le sonsur tout le territoire de la wilaya. Durantcette visite de deux jours, Grine en a pro-

fité pour rebondir sur la question des pro-grammes des différents supports, exigeantde chacun «plus de responsabilité et deprofessionnalisme». Dans ce contexte, leministre a rendu hommage à MohamedAbderahmani, ancien directeur du quoti-dien «El Moudjahid», assassiné en mars1995, dont les qualités humaines et pro-fessionnelles sont de nature à en inspirerplus d’un. «Il évoque le courage, la sincé-rité et l’amour», a-t-il soutenu. Dans cecontexte, Grine a pris part à une conféren-ce, animée par le directeur de la radio JIL-FM, autour du droit du citoyen à uneinformation fiable.

JEAN-LOUIS LEVET«L’Algérie est pour la

France un allié décisif» L’Algérie est pour la France

«un allié décisif», a affirmé,hier, le haut responsable fran-çais à la coopération indus-trielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet.Dans la troisième partie de salongue interview accordée auquotidien économique «LaTribune», Levet a indiqué quela France peut aller plus loin dans sa coopérationavec l’Algérie en signant un accord comme ce qui aété fait avec l’Australie dans différents domainesd'activité qu'elle cherche à développer, soulignant quel'Algérie est «pour nous un allié décisif». «L'Algérieest actuellement le pivot le plus stable du Maghreb»,a-t-il ajouté, faisant valoir que face aux compétiteursinternationaux dans la région, notammentl'Allemagne, «j'ai la conviction que nous, Français,devons être en amont de la stratégie de développe-ment de l'Algérie et agir avec elle». «Si je devaisrésumer d'une phrase les préceptes qui inspirent monaction, je dirais que s'il faut continuer à chercher desclients, c'est bien mieux lorsqu'on trouve des parte-naires. C'est particulièrement vrai avec l'Algérie, quepour de multiples raisons nous, Français, ne saurionsconsidérer comme un simple marché», a-t-il expli-qué.

dans son message. «Je voudrais saisir cette occasion pourrelever avec satisfaction la qualité des relations d'amitié et decoopération existant entre nos deux pays et vous assurer dema volonté à œuvrer à leur renforcement dans l'intérêt mutuelde nos deux peuples», conclut le chef de l'Etat.

LUTTE ANTITERRORISTE Deux casemates détruitesà Bejaïa Dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors d’une

opération de fouille et de ratissage menée à Bejaïa,un détachement de l’Armée nationale populaire adécouvert et détruit, le 5 février 2017, deux casematesde terroristes», a indiqué hier le MDN dans un com-muniqué. Par ailleurs, dans le cadre de la sécurisationdes frontières et de la lutte contre la criminalité orga-nisée, des détachements de l’ANP et des éléments dela Gendarmerie nationale «ont appréhendé à El Oued,Relizane et Tlemcen six narcotrafiquants et saisi unequantité de kif traité s’élevant à deux quintaux et qua-rante-deux kilogrammes, ainsi que 10.930 unités dedifférentes boissons et trois véhicules», alors qu’unautre détachement de l’ANP «a saisi, le 6 février2017, à Djebel Antar, wilaya de Bechar (3e RM), unequantité de 175 kg de kif traité». A Tamanrasset etBordj Badji Mokhtar, des détachements de l’ANP ontintercepté huit contrebandiers à bord de quatrecamions et deux véhicules tout-terrain, et saisi 38 t dedenrées alimentaires, 4.000 l d’huile de table, 34.628unités de médicaments, 11.520 unités de produitsdétergents, 4.350 l de carburant et 4 détecteurs demétaux. En outre, «d’autres détachements ont arrêté àTamanrasset, In Guezzam, Ghardaïa, Tlemcen etBechar 47 immigrants clandestins de différentes natio-nalités», a conclu la même source.

L’Algérie n’a jamaiseu l’intention de bloquerles réseaux sociaux

Le ministre de la Communication, HamidGrine, a indiqué, hier, que «l’Algérie n’ajamais eu l’intention de bloquer les réseauxsociaux» utilisés parfois avec excès pour écor-ner son image. «Jamais elle n’a eu l’intentionni évoquer l’éventualité de bloquer les réseauxsociaux», a-t-il affirmé, soulignant que cetteattitude est inscrite au titre du «prix à payerpour la démocratie». Intervenant à l’occasiond’une conférence sur «le droit du citoyen àune information fiable», Grine n’a pas man-qué, cependant, de mettre en garde contre «lesexcès», «les dérapages» et les malveillancespouvant naître de l’usage de ces réseaux. «Ilfaut être vigilant», a-t-il souligné en évoquantcertaines sources, produites essentiellementpar des groupes d’intérêts, a-t-il dit.

CondoléancesLe PDG, Larbi Timizar, le directeur de la rédaction,

Liesse Djeraoud, et l’ensemble des travailleursd’Horizons, très peinés par le décès de Hachemi

Rahmouni, époux de leur consœur Naâma Abbas,présentent à cette dernière ainsi qu’à l’ensemble dela famille du défunt leurs sincères condoléances etles assurent, en cette pénible circonstance, de leur

profonde sympathie. Ils prient Dieu Tout-Puissant d’accueillir le défunt

en Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous retour-

nons.

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