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Bulletin/~~
Viticole2" ANNEE. - N" 9 LE NUMERO 2 FRANCS 15 AVRIL 19$7
Téléphone : 11-35
Ch. Post. 133-95 - R.C. Fès 3833MarocduREDACTION-ADMINISTRATlol: " ..
Rue de Nantes MEK~;ESParaissant le le' et le l5 de choque mois
JOURNAL BI-MENSUEL D'INFORMATIONS PROFESSIONNELLES ET D NSE DES INTERETS DE lA VITICULTURE
EDITORIAL
LA..-
Tous ceux qui ont eu à s'inquiéter dela solution du problème viticole marocainl'Administration, la représentation agricole et l'organisation professionnelle,viennent de vivre une semaine fébrile etil est bien certain qu'en ces quelquesjours des esprits qui étaient délibérémentrestés fermés devant la gravité du problème, paraissent non seulement s'êtreentr'ouverts, mais ont donné la nette impression de la compréhension parfaite dece qu'il ya à foire et de l'urgence qu'il ya à le faire.
Il a fallu pour cela la venue d'un animateur que nous présentions à nos lecteurs dans notre numéro du 1er avril, cen'était pas au surplus indispensable,carl'autorité rayonnante du Président Borthe a dépassé depuis longtemps le champhabituel de son activité. Il est venu semanifester au Maroc et je ne ferai pasde prophétie en disant que sans lui, nous'aurions certainement continué à croupirdons une indolence qui frise l'indifférence et qui dans quelques mois nousaurait placés au seuil d\m abîme catastrophique.
U,ne des premières certitudes de labienfaisante action de M. Barthe au Maroc, a été .sans conteste de communiquer son impétuosité réalisatrice auxServices administratifs.
Par des phrases toujours répétées, entermes délicats, il n'a pas dissimulé queles malheurs dont a souffert la viticulture marocaine auraient facilement puêtre évités avec un peu de~ienveillance
et de bonne volonté de l'Administration.Il apparaît bien que nous sommes en
fin sortis des lenteurs diplomatiques de
M. Ponsot comme des réticences et del'obstruction systématique de M. Méril·Ion. Mais toût ceci est de la vieille histoire et je n'irai pas chercher dans lescritiques du Président Barth~ une justi.fication à quelques-uns de mes gestesanciens qui, pour avoir appelé des jugements sévères de certains, n'en étaientpas moins parfaitement justifiés.
Je retiens particulièrement des exposésde M. Barthe ses phrases incisivespar lesquelles il a à plusieurs reprisessitué la gravité du problème qui nous occupe, l'imminence de la catastropre quise prépare et la responsabilité de ceuxqui la laisseraient se développer
Le Gouvernement du Protectorat a,certainement compris. La presse quotidienne nous a informés qu'avant 15jours M. le Résident gén: ~l :~r(l,t enFrance pour y étudier les mesures àprendre et provoquer dons la Métropoleles concours indispensables.
C'est ce délai 'que je désigne sous le.nom à la mode« La Pause ». Parlant aunom des vignerons, je me permets de direau général Noguès : « Ne vous décevezpas ! que cette pause ne devienne pasun arrêt, car il faudrait peu de chose :une simple hésitation du Gouvernementpeut engendrer immédiatement· une panique dont nous ne voulons pas.
Il y a .,I~" deux ans qu'au nom deI/Associatio[:l g~nérale des Vignerons,j'ai préconisé I~s formules que le Prédent Barthe nous indique comme indispensables pour sauver notre viticulture.Loin de moi la pensée de faire figure deprophète. Je n'ai personnellement rieninventé et chaque fois que j'ai indiqué
un moyen, que j'ai préconisé une solution c'est parce que j'étais allé rn'osseoir au banc de l'Ecole Barthe et qu·enélève consciencieux et honnête, rovo~s
tout de même fait l'effort nécessairepour comprendre, ce qui m'a permis dene jamc:is embarquer mes mandants donsdes formules dOiît mes seules vues del'esprit auraient été les inspiratrices.
Je renvoie mes lecteurs à ce que fécivais dans le premier numéro du Bulk-
ln Viticole paru le 15 décembre dernierJ'esquissais le plan de redressement de '€lviticulture marocaine; j'établissais cettenécessité impérieuse de l'aménagement
.du marché intérieur de' la résorptiondes excédents; j'indiquais que YéchE>lonnement des ventes Sur le marché Iï, . J, que le warrantage des vins sur ce.; ,eme marché certainement valoJié,étaient la clé de la première sécurité àobtenir.
J'ai quelquefois été compris mais ce·pendant plus souvent critiqué. Je suisheureux aujourd'hui qu'une voix plus outorisée que la mienne ait pu réunir l'unanimité sur l'application de ces formules saines, dont au surplus l'expériencen'est plus à faire puisqu'elles ont donnédes résultats proboots dans la métropole.
Si comme je l'espère la pause n'estpas trop longue. Si, comme j'en ai la conviction on ne retombe pas dans des gestesde malveillance, qui ont fait frapperd'ostracisme et tenir systématiquementà l'écart des études et des déba'ts, ceuxqui avaient cependant ql1elquequolitépour y intervenir, notre viticulture semsauvée. Mais il faut penser aussi qu'eUene doit pas seulement être sauvée quart-
BULLETIN VITICOLE DU MAROC
Léon BORDET.
SOMMAIREAdjudications et Marchés
On dit y/ue...
AVIS D'ADJUDICATIOl\
Adjudication le 28 avril J93ï à 10 heures,à l'Intendance Militaire des Subsistances d~
Casablanca. Fourniture de 2.000 hl. de Vill
rouge à ,11" - l.000 hl. de vin rouge à 12".
Réadjudication le 21 mai 193ï à 10 heures.
Se renseigner dans les Intendances des Subsistances du Maroc, de Paris. Bordeaux, Marseille, Alger et Oran.
Monsieur l'Intendant Général. directeur del'Intendance au Maroc, naufrageur impénitent des viticulteurs marocains, comme ausside tous les producteurs agricoles, aurait toutrécemment encore tenté de s'affranchir d'unelégislation marocaine en émettant la prétention de se faire autoriser, envers et contre lesprescriptions de la loi, à acheter pour les besoins du corps d'occupation une certainequantité de vins·bloqués.
Des services résidentiels auraient, dit-on,pl'êté une oreille complaisante à cette monstrueuse prétention, et nous ne serions pas loinde penser qu'en toute autre période et en dehors de l'atmosphère créée par la présence auMaroc du Président de la Commission desBoissons;' l'affaire n'aurait pas été impossible.Elle est,' si n6us en croyons nos informations,complètement enterrée. .
Cette persistance de Monsieur l'IntendantGénéral à se manifester contre les intérêts deceux qui dans ce pays travaillerlt. et yont;englouti leur av6ir, nous amène à lui déclarer.formellement q4-e nous n'hés~terons pas ~ .uti..liser les mêmes voies et moyens que ceuxemployés sur d'autI'es plans professionnels etque nous n"e permettrons pas aux vinsbloquisde rentn;'.r dans [es chais des subsistances .//lilitaires.
Albertin MARCEL.
11111.1111.1111.1111.111I.1111.1111.1111.1111.111.,111.1111.,:11.[IiI.IIII.'IHIl
11I11.11I1.1I1I.1111.lIiI.illl.IIII.liU.llil.IIII.lill.llii.llil.lill.liI!.11I11
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Avis aux ViticulteursUn certain "nombre de viticulteurs ont posé
la question de savoir si dans l'apurement descompte de vin bloqué, l'admin~stration feraitintervenir les déchets résultant des soutirages, ouillages et autres manipulations nécessaires à la conservation des vins.
, La Direction des Affaires économiques rappelle aux intéressés que lors de l'établissement en janvier 1936, du taux de blocage, il aété tenu compte de ces facteurs ; c'est laraison ,pour laquelle la proportion de vinbloqué n'a été que de 30 p; 100 alors que lesstocks totaux ·détenus à cette époque par les'producteurs auraient justifié un coefficient deblocage sensiblement supérieur. Les déchetsde conservation ne sauraient donc intervenirune seconde fois' et les viticulteurs doivent jus'tilier de l'utilisation intégrale de leur vin bloqué et ceci avant le 31 décembre 1937. auxseuls emplois prévus par l'ari'êté viziri~l du28 janvier 1936 (transfert, exportation, distillation, transformation en vins spéciaux, envinaigres, etc...
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Editorial. - La Pause o. 0 • 0 0 0 0 • 0 • 0
f\vi~s aux Yilienl!e\ll's 000.00000. 0 o.
titotivement il faut la sauver financièrement et c/est ce qui me fait peurl car
ie ne puis oublier que des gestes récentsdu Gouvernement du Protectorat l pris dureste sans aucune consultation des usagersl 'étaient uniquement dirigés contrele raffermissement du prix du vin sur le
marché intérieur.,Le président Barthe a dit et répété que
le vigneron avait droit à la sécurité; quelé fruit de son travail devait être assuré d/une valorisation au-fdessus d/unplancher. Or ce qui sIest fait 'et ce aquoi je viens de faire allusion, loin d/être
un planchétl etciTt bel et bien une trappe
ouverte sous nos pas.Je crois pouvoir dire aux viticulteurs
que I/horizon quil il y a une semaine en
core était chargé de nuages pour euxl
vient de s/éclairer subitement. Yespère
que les contingences régionalesl que _lesappétits particuliers sauront ne 'passemanifester av.ant que le plan généralsoit élaborél car nous risquerions en ne
permettant pas une solution rapide delb questionl de faire durer cette pausequ'avec a~goisse je crains déjà de voirtrop se prolonger.
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Le bun do linaison
Le Prc~sidellL BarLhe a dit eL r0pl)L() <1
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BULLETIN VITICOLE DU MAROC - 3 -
Pour des raisons assez inexplicables, des propos défaitistes commençaient à circuler au Marac au début de ce mois. Les broyeurs denoir annonçaient 'un fléchissement probable des cours..La croisade du Président Barthe, ses affirmations répétées et comprises, que le marché intérieur devait être la première sécurité duvigneron marocain, les indications très nettes qu'il a données augouvernement pour que sa législation donne cette sécur'ité, doivent confirmer la fermeté des cours au plancher actuel de Frs.125 l'hectolitre pour les vins rouges Il 0 de consommation courante. A défaut de cotation officielle, la prochaine adjudicationà Casablanca de l'Intendance militaire nous permettra de savoir'si la viticulture marocaine a compris et si les vignerons sont di· .
gnes de la sollicitude qui vient de leur être témoignée.
E.n France. - La consommation estnormale, le commer"c"e semble hésiter àstocker. Les demandes sont bien rares.mais la propr'iété aménagée dans sa tré~sorerie par les warrants. ne parait pasos'inquiéter de ce calme. Elle observe avecattention les influences de 10 température 'sur la prochaine récolte en mê~me
temps qu'elle s'adapte aux frais nouveaux d'exploitation dont elle vient dêtregrevée.
Dans l'ensemble, malgré la torpeurdes marchés, ceux-ci sont de plus enplus fermes et les vendeurs ne parais·sent pas décidés à changer de position.Des renseignements très apaisants donnés par M. Barthe au cours d'une conférence à la Maison des agriculteurs d'Oran, il ressort que pour les 7 mois decampagne restant à courir il ne reste àécouler que 56 p. 100 des disponibilités.
Les cours oscillent de Frs. 14,50 à15,25 pour les vins rouges et de Frs.15,50 à 16,25 pour les vins blancs.
En .Algérie. -'- Les sorties de raisins'annonçaient médiocrement lorsque estvenue s'ajouter la catastrophe des gelées du.25 au 26 mars, où le thermomè!.tre est tombé à 6 0 au dessous de zéro.Les vignobles de plaine paraissent lesplus atteints et il est encore impossiblede chiffrer les dégâts qui sont importants. Les régions les plus touchées sontRouiba, Alma, Boufarik, Bourbika, LesIssers, Attatba, Chebli, Marengo, Mouzaïaville.
La position des vendeurs n~ peut qu'être raffermie par ce nouvel état de choses. Il n'y b plus de ventes sur souches.
On cote à Alger en rouge de 14 à14,50 et à Oran de 13 à 14 francs..
Au Moroc. - De très .légères geléesdans la région de Meknès n'ont causéque des dégâts insignifiants. La sortie duraisin est irrégulière et généralement audessous de celle des années moyennes.La situation de trésorerie de la plupartdes vignerons ne leur permet pas toujours de donner à leurs plantations tousles soins désirables, et ce n'est pas laformule d'aumône à laquelle s'est arrêtéel'Administration pour l'octroi de prêts decampagne qui peut remédier à cette situation. Au sujet de ces aumônes, deuxpositions ont été prises. Les Chambresd'Agriculture conseillent de les solliciterl'Association Générale des Vigneronspréconise de s'abstenir. La première deces attitudes compromet évidemmenttoute action qui pourrait être tentée en
. vue du relèvement du ridicule plafondde Frs. 3.000 par exploitation.
La propriété qui manifestait quelqueshésitations paraît .se raffermir et il estbien probable que la voie si énergiquement tracée par le Président Barthe auGouvernement du Protectorat ne peutque renforcer cette position.
Viticulteurs attention ! Ne soyez pasles artisans de votre ruine. .
On a traité, 'propriété :En rouge à 115-125 francs ;
en Rosé à 125-130 francs.des demandes en blanc à 140 francsn'ont pas été satisfaites.
Les vins bloqués pour l'exportationont une tendance à la hausse. On a traité chais Casablanca à 100 et 105 francspou r des rouges 12 0
•
Lé marché de détail est généralementdécevant, sauf sur. la place du MarocOriental où il·se maintient avec régularité.
•
DAHIRS ET ARRÊTÉSARRETE DU DIRECTEUR DES AFFAIRES
ECONOMIQUES fixant les conditions danslesqllelles les vins impropres à la consommation pellvent être livrés à la distillerieOll à la vinaigrerie.Vu l'arrêté viziriel du 28 janvier 1936
portant réglementation du marché intérieurdes vins ordinaires, et les arrêtés viziriels quil'ont modifié ou complété, notamment, les al"rêtés viziriels des 2 avril 1936 et 16 février1937;
Après avis du directeur général des finances:
ARRETE:ARTICLE PREMIER. - Les producteurs ou
les négociants en vin qui désirent conserverdes vins impropres à la consommation, envue de le;'u· cession à la distillerie ou à lavinaigrerie, doivent en faire la demande, souspli recommandé, à la direction <les affl1ÎTeséconomiques à Rabat, sous couvert de l'inspecteur de la répression des fraudes de leurrégion.
Cette demande doit indiquer le volume devin impropre à la consommation détenu etl'adresse du dépôt où la marchandise est stOt~
kée.ART. 2. ;- Les intéressés sont informés de
la suite réservée à leur demande et, le CilS
échéant, du délai pendant lequel ils sont aLllorisés à détenir les vins définis à l'articleprécédent; en aucun cas, ce délai ne peut êtresupérieur à trois mois à compter de la dated'autorisation pour les marchandises stockéesdans des amphores en ciment ou en maçonnerie, et à un mois pour celles stockées dansdes récipients mobiles.
ART. 3. - Les récipients contenant les vinsimpropres à la consommation, que le... pmducteurs ou les négociants ont été autorisés àconserver dans les conditions prévues à l'article 2, sont placés sous scellés par les soinsdes agents de la répression des fraudes.
ART. 4. - Les livraisons à la vinaigrerieou à la distillerie de vins impropres à la consommation sont subordonnées à Ulle autorisation délivrée par l'inspecteur régiollal dela répression des fraudes. Les demandes d'autorisation, faites sous pli rel":ommandé, ~oi
vent indiquer le volume de vin· à livrer, ladate et l'heure prévues pour l'enlèvement,le nom, la qualité et l'adresse du' destinataire. •
Rabat, le 16 mars 1937,LEFEVRE
(Bulletin Officiel du 9 avril ]937).
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-4- BULLETIN VITICOLE DU MAROC
est presCTite également par arrêté viziriel et'qui permet de retrouver l'origine du vin livré.
Pour permettre à certains d'entre vous quine sauraienl corlmlent établir ces bons de li,vraison, nous donnons ci·dessous un exemplai.re d'un bon établi :
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Le Vigneron doit disposer d'une trésorerie suffisante pour pouvoir bien tra-vailler. -
Après deux années de mévente dont laresponsabilité incombe à l'Administra·l'ien seule, le vigneron r;narocain n'a pàsde trésorerie pour assurer sa campagneagricole 1937.
Le Gouvernement devait venir à sonsecours.
Le Président Barthea dit et répété...
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\(jU~ nous permeltons d'è rappder allA pro·<ludJèUr~ qui dfectuenl des livraisons de vinà domicile ou en magasin, qu'ils sonl tenus,Gonformémenl à l'arrêté viziriel du 7 août1934, arl. 1L modifié et complété par l'arrêt{·viziriel du 25 septembre 1935, aux mêmes()Mig-atiotlS que les négociants en ,ins, c'esti~dire d'avoir à accompagner ces livraisons4" 4: bons d,: livraison» détachés d\m carnetil souches.
"ous ne saurions trop insisler sur celte for·malité ou mieux sur cette exigence de la loi,qui semblerait pour certain, vouloir tomber(~l désuétude.
Le « bon d,: livraison» est donc une pièceoffi(,ielle exigée par la loi pour la ëirclllation
Date le 1 avril 1937
et la livraison du vin. On pourrait l'assimiler~ulaissez-Iwsser des contributions inrlirer:tesdélillré dans la métropole et appelé vulgaire.ment « c!ongé ». 11 doit être libellé d'une faÇ;'Oil régulière et non à la fantaisie de chacun.Son libellé est fixé par un arrêté du Dir·ecteurGénéral de l'Agriculture. Il doit être étahli(",xt dnuhle exemplaire Ile bon qui est remis auotieut et la souche qui reste au carnet 1 être nuluéroter, porter le nom, la profession èt l'a·qrèsse du v,endeur, le nom et l'adresse dudient, la date de la livraison, la quantité liIlcée, la nature du vin livré, le degré de cevin, le numéro du bulletin d'analyse ou unellét:3rence permettant de se reporter au regis·tf"e d'entrées et de sorties dont la tenue vous
suivre de la ç.ave aux consommateurs le vindont chacun de vous est s.i jaloux.
En observant la loi, non seulement vousfaites votre devoir, mais vous contrihuez àl'assainissement du marché intérieur du vinqui sera une des causes principales de la valorisation du vin marocain.
Bulletin Viticol~.
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MarchéLeLa consommation du vin est considér,ée en
Grande-Bretagne comme un luxe. Seuls lesamateurs, dont le nombre semble se restreindre et les gens qui ont pris l'habitude du vinau cours de séjours prolongés en Europe, con·somment cette boisson, mais seulement dansdes I"lccasions exceptionnelles.
Malgré ceué situation, les importations sonten légère augmentation depuis quelques années : elles ont été en. 1936 de 792.700 hL,le èhiffre le plus élevé, observé depuis longtemps.
Les pays fournisseurs sont d'abord l'Espagne et le Portugal qui ont exporté, l'un etl'autre sur la Grande-Bretagne, en 1936, desquantités sensiblement égales, soit plus de200.000 hl. La situation des vins français s'estconsidérablement améliorée au cours de l'andernier. Les chiffres d'importation des vinsde France ont dépassé ceux de l'anflée 1913
, et ont atteint 108·500 hL, dont 32.500 hl. deChampagne.
Les autres fournisseurs sont les Dominions,l'Italie et l'Allemagne. La situation de l'Ans:tralie et de l'Afrique du Sud, sur le marchéd'importation des vins en Grande.Bretagnes'est améliorée depuis que des avantages clouaniers importants ont été accordés il. leur pro·duction.
L'Australie a exporté l'an dernier sm l'Angleterre 160.000 hl. de vin et l'Afrique du Sud55.000 hl. Les colonies anglaises n'avaientexporté en 1913, que 18.000 hl. 'lUI' l'Angleterre.
Les exportations des autres pays sont peuimportantes.
L'accroissement des importations des vinsen 1936 et depuis ces dernières années a profité surtout aux trois principaux pays fournis-,seurs européens: Portugal, Espagne et France. La progression des exportations des Dominions a été moins importante.
BULLETIN VITICoLE DU MAROC
anglaisMalgré l'augmentation des importations, on
ne peut se faire de grosses illusions sur l'extension des débouchés des vins en Grande·Bretagne tant que les droits de douane resteron~ élevés et on doit considérer que la consommation est sur le point d'atteindre sa li··mite.
La grande majorité des vins est importéeen fûts et mise en bouteilles en Angleterre,afin de diminuer l'importance des droits. Lesachats de vins en bouteilles sont représentéssurtout par les vins mousseux. Cette importation est faite par des maisons de gros qui,parfois sont des agences de maisons étrangères. Elles revendent à des maisons de dé·tail, lesquelles sont presque les seules à s'adresser directement à la clientèle. En effet, lesdétaillants doivent se munir d'une licencespéciale dont le montant est plus élevé quecelui de la licence des négociants en vins engros et c'est la raison pour laquelle les grossistes se livrent rarement au commerce dedétail. Quelques gros acheteurs possèdent descrus à l'étranger et notamment au Portugal.
Le consommateur anglais préfère les vinssecs ·à haut degl':~, soit des vins produil.s parfermcntation naturelle de moûts riches c'n sucre, soit des vins de liqueurs obtenus par addition d'alcool de surforce.
Ce sont le Portugal, l'Amtralie et l'Afrique du Sud qui, par' comparaison avec leursexportations totales sur le marché anglais,foumissent le plus de vins de liqueur. L'Espagne en exporte également. mais elle fournit beaucoup de vins plus ccÎuri!nts de moinsde 14 degrés.
La situation privilégiée du Portugal pourses vins de Porto date déjà de ~}lusieurs siècles, par contre les progrès réalisés par lesDominions sont dûs au ,cégime f,rèférentidqui leur a été accordé.
Le régime douanier est le suivant :
5 -
Les Concentrés
En raison des droits de douane élevés surles vins et surtout sur les vins étrange;rs, desindustriels anglais eurent l'idée de faire enAngleterre, des vins avec des jus de raisinconcentrés. Des jus de raisin étaient déjà employés dans ces industrie en mélange avec desjus d'autres fruits pour la fabrication de di·'verses boissons alcooliques ou liqueurs.
Cette opération, qui (:onsiste à diluer lesconcentrés importés et à'les mettre en fermentation, opération interdite jusqu'à maintenantpar la législation vinicole des grands paysproducteurs, est intéressante dans ce pays par·ce que les droits de douane, pour ce produit,sont faibles: 10 p. 100 ad valorem, pour lesconcentrés étrangers, les concentrés de l'Empire bénéficiant de la franchise.
La production de ces vins d'inÙation dits« British Wines » s'élève annuellement à180.000 hl. environ.
Ces industries fabriquent diverses sortes devins, entre autres des vins de liqueurs, desvermouths, des vins mousseux (environ 2.500hl. de vin mousseux par an).
Cette industrie entre en concurrence avecles vins des trois principaux fournisseursd'Europe : Le Portugal, l'Espagne et la France.
Les importations de concentrés sont de 55à 60.000 hl. par an, dont près de 45 p. 100sont en provenance des dominions. L'Afriquedu Sud est le plus gros exportateur de l'Empire, les producteurs de cette colonie disposent d'un matériel moderne pour traiter ceproduit et ils bénéficient de taux de fret trèsavantageux. Les concentrés de l'Ile de Chypresont de moins bonne qualité et moins recher.chés par les importateurs anglais.
Les fournisseurs étrangers sont, P'u ordred'importance, la Grèce et l'Espagne. Les concentrés espagnols sont les plus estimés, pourles importateurs, en raison de leur qualité elde leur régularité.
Les concentrés utilisés par ces industriesont une concentration de 34à 36 degrés Bau·mé.
En dehors des concentrés, la Grande-Bretagne importe de petites quantités de jus deraisin- qui sont foumies presque uniquementpar la France. Ces jus de raisin généralementpasteurisés, importés en bouteilles et destinésà la consommation-ous forme de boisson hvgiénique sans .alcool ne font l'objet que d";ncommerce peu important. -
La législation de l'a Grande-Bretagne auto·rise l'acide benzoïque comme antiseptiquepour la stabilisation des jus de raisin et la
Droits sur les vins étrangers (par gallon)Vins non mousseux
a) en Barriques. ne dépassant pas n.,o 2 _ 4 shillingsne dépassant pas 15° 3 .entre 14° 2 et 23° 8 . . . . . . . . .. 8 shillingsentre 15° 3 et 23° 8 .
b) en Bouteillesmêmes droits que pour les vins en fûts auxquels s'ajout~ le droit additionnel de ...
. . . . . . . . .. 2 shillingsVins mousseux : mêmes droits que lesautres vins auxquels s'ajoute le droit ad·
ditionnel de ' 12 shillings 6 pences1 gallon = 4. litres 54 1 shilling = 5,32 fr.
Droits sur les vins de l'Empire(par gallon)
2 shillings
4 shillings
l shilling
6 shillings 3 penees
-6- BULLETIN VITICOLE DU MAROC
b) Les vins courants, vins secs, vins detable, dont beaucoup pré.,entent des qualités bourgeoises : c'est surtout ce marché-là
-
nouveaux dérivés de Raisindose limite autorisée pour les produits desti·nés à être consommés sans transformation estde 600 milligrammes par litre.
Situation actuelle et future
du Maroc SUT le marché anglais
Les exportations du Maroc sur la GrandeBretagne sont jusqu'à maintenant, insignifiantes: 8 hectolitres en 1935 et 82 hectolitres-en 1936. Cette situation ne doit pas être considérée, à priori, comme décourageante.
Les importateurs anglais considèrent toujours avec défiance un nouvel exportateur.Ils ne quittent leurs fournisseurs habituelsque lorsqu'ils sont vraiment persuadés que leÎ10UVel arrivant égale ou dépasse les précédents par la qualité, la présentation et le bonmarché, et la question qualité semble ta plusimportante. Pendant plusieurs années, le marché anglais s'est désintéressé des primeurs ma·rocains, mais l'année 1937 changera cette situation. Pour la question vinicole, il est permis d'avoir également la même espérance.
Il faut cependant considérer que, d'une partla clientèle est attachée aux vins de crus réputés des trois principaux pays. fourni,'seurs:Portugal, Espagne -et France, et que, d'autre part, les impOltateurs anglais cherchentà s'approvisionner en produits britanniquesdes Dominions.
Toutefois, le Maroc peut exporter des vinsde 13 à 11 degrés, susceptibles de concurr·~I1·
cèr la produc6t.n espagnole. Les producteursdevront s'efforcer de fournir des vins d'unequalité absolument régulière.
En ce qui concerne les vins de liqueurs, leProtectorat devra créer des types de vinslocaux comme l'ont fait lés colonies anglaisesAustralie Ct Afrique du Sud. C'est un travailde longue haleine, mais les producteurs nepourront résoudi-e la crise viticole marocaine qu'en vendant les produits de la vigne sousdes formes différentes_
Enfin, des débouchés assez importants peuvent être obtenus en Grande-Bretagne, auxconcentrés de jus de raisin du Maroc.
Il est assez difficile de prévoir quelles seront, à l'avenir, les export'ltions du Maroc smce pays, mais on peut espérer que, dans quel.ques années, les exportations pourront attein·dre environ 10.000 hectolitres de produits vinicoles divers.
VINEX.
produitsComment apporter un remède efficace à
la crise que subit la viticulture?
Le problème est loin d'être simple et l'onserait quelque peu naïf de compter sur unremède unique qui réunirait toutes l'eS qualités curatives rl}vivifiantes. Détournonsnous surtout des prinèipes mathésiens dontl'aboutissement implacable est la ruine ct ledécouragement.
L'arrachage des vignes, la ]l{:nalistltiol1 degros rendements ct même des grandes propriétés. l'obligation de distiller alors que lemarché des alcools est encore plus maladede plNhore que le marché des vins, Ioutesces me:mres-là sont inopérantes et calamiteuses.
Evidemment, il serait stupide en cc moment de laisser amplifier le décalage qu'il ya entre la production ct la consommation.Supprimer pendant quelque temps la pédaled'accélération pour le bien général n'est pasattentatoire à la liberté des citoyens proclamée par les Droits de l'homme, mais faire de., victimes, quand même on les immolerait sur l'autel de la Patrie, cc n'est" plusdu tout la même chose.
Il n'y a que deux voies irréprochables àsuivre :'
1 0 Trouver des débouchés nouveaux anjus de raisin sans qu'il soit indispensable dere.,ter dans les sentiers battus.2" Suivre une politique de qualité, parceque l'amélioration du produit -- sans augmenter son prix de revient ~ en fait presque un produit nouveau et augmente par làmême le débouché. .
Quels sont les débouchés actuels du jusde raisin ct en même temps quelle est lasituation de leurs marchés respectifs '?
a) Les vins de luxe, aristocratie de notreviticulture, ont leur marché à part qui nese limite pas à nos, besoins natio'laux. Malgré des droits de douàne presque partoutinjustes et exce;.;sifs, son marché est mondial. Mais s'il prenait beaucoup d'extension,il connaîtrait la crise lui aussi.
qui souffre de 'pléthore et l'étranger n'enveut pas. .
,c)) Les vins liquoreux. Par exception, cemarché-là est loin d'être gavé, puisque JrPortugal, l'Espagne, l'Italie d la Grèce arrivent à en importer chez nous environ undemi-million d'hectolitres, cc qui correspond à peu prè.i il 2 millions d'hedolitresde jus de raisin.
d) Les eaux-de-vie. Là aussi il y a unedistinction à faire entre les belles eaux-devie aristocratiques de Cognac, qui ont unmarché mondial et celles qu'on produitdans le midi ou en Algérie.
Ces dernières sont pre.'que entièrementtransformées en alcool, et bien qu'on leurait accordé par privilège le monopole dela consommation de bouche, leur marchéest encore bien plus obstrué que crIui duvin eolirant. Leurs prix s'amenuisent à llnecadence impitoyable, dont la !imite sera l"égalité avec l'alcool industriel aHan! au cal'burant. L'alcool de vin ne rapporte plus ~;u
viticulteur que le cinquième de ln valeurqu'il possède dans le vin. C'est unc catastrophe.
Telle est la situation des divers marchés.ce qui rend incompréhen;.;ible que 1':\dll1inistration nous dise: « Il va v avoit' une récolte de vin qui dépassera le~ besoins de la 'con.... ommation. Distillez ! Distillez ", ~l1ors
que la sagesse dit : « Tout plutôt qlle l'excès de distillation ».
Ccci étant bien exposé, nous ne voyonsqu'un seul sens dans lequel on puisse trouver un accès de débouché, c'est dans celuides ViÎIS liquoreux.
Les gens à courtè vue nous dirout
Bien modeste débouché ! En admetlalltque, malgré le snobisme du COnS')l11111a!ellrfrançais pour le Porto, nous arrivions à faire nous-mêmes les 500.000 hectolitres de liquoreux qu'on importe aujourd'hui, celasuffira-t-il pour sauver un marché qui, certaines années, produit six millions cie vinssecs de trop ? En effet ce serait peu si c'était là la limite de nos espoir;.;.
Mais nous prétendons que, mêmf' en partant de nos cépages à "grand rendement, 1"onpeut vendre d'excellents liquoreux s'ils sunt
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bon marché. Or ils seront bon marché. A parité de «degré hectolitre» avec !es vinscourants ils ne seront pas plus chers qu'eux,et leur consommation populaire développe,ra énormément, en France, dans nos co!onies et à l'éh-anger, à la condition toutefoisque l'Etat, protecteur de la viticultm'e. (luiproduit par an pour huit milliards de francsde vins divers, ne méconnaisse ses fonctionstutélaires au point d'assassiner d'impôt:; lanouvelle boisson populaire.
Le directeur du service dc la répression.des fraudes nous faisait, il y a une quinZaIne d'années, l'objection suivante :
On ne peut pas. faire de vins liquoreuxsan.> faire addition d'alcool. Donc, pourl'AdmiÎ1istration el' sera toujours unc dilution alcoolique. Pour toute dilution alcool ique, les positions du fisc sont prises etvous ne le ferez pas revenir sur cette qll"S-tion de principe ». .
Hélas! les mauvais prineipes, fiscaux surtout, ont la vie dure. Celui (lui a dit j[ldis :« Périssent les colonies plutôt qu'un principe », nous dirait de même aujourd'hui .:« Périsse la viticulture française plulôtqu'un principe.
:'liais le directeur d'alors se tTompait. Sonaffirmation était radicalement fausse, et nousen avons donné la preuve dans l1l1 pays voi
.sin qui bien que lllonarehiste, s'est montrébeaueoup plus libéral que notre République.
En Espagne, à Alcazar de San Juan, nousavons monté en Hl32 poür MM. Loïdu etZiIaïea une vinerie produisant des vins Iiquoreux sans afl'usion de la moindl'e traced'alcool.
Les jus de raisins sont concentrés à 22-23degrés Ba~l111é, ce qui correspond à tant de<Iegrés mustimétriques et sont mis ('n fermentation dans eet état de concentration.
:'\aturellement tout se passe comme pourles grands vins de Sauternes, pour les :i\Iascara, pour les vins du Cap. La fermentationse cale d'elle-même suivant la race de la levure et suivant la température de fermen ..tation vers 14" 1/2 ou 15" 1/2. Tout l'excédent de sucre, inviolé et désormais inviolable, reste sous forme de « degré de puissance d'alcool, mais ne se transformera plus enalcool. Le vin liquoreux est stabilisé et peuttraverser la Mer Rouge, aller en Indochineou à l'Equateur, il ne bougera pas.
La Curie romaine eonsultée a proclaméque ees vins-là, pour avoir subi· une pl'éaIable eoncentration du jus, n'en étaient pa.>
moins naturels, et pouvaient, comme t2ls,servir pOllr la It]('sse. Ce sont des" « vins liturgiques » ..
Depuis nos lois -du 4 juillet 1!J81 et du IljuilIPl 1!/33, ils sont évidemment naturelsaussi en France, puisque ces lois admettentque l'on dévcI'se dans les fermentations unepartie de jus dc raisin sirupetix.
La pureté n'est pas une question de proportion. On est pu]' ou on ne l'est pas.
Alors il est logique d'imposer à J'AdministI'alion qu'('lIe ne soit pas plus papiste<[ue le Pape. II faut qu'elle reeonnaisse eomme naturels le" vins eOl1lme ceux d'Alcazarde San Juan, vins que nous avons dénommès « olzymes », e'est-à-dire dont l'aIeoolpl'ovient enlièremcnt et exe\usivement de lafermentation et nullement d'une additiond'alcool pour quelque proportion que ccsoit.
Du moment que le vin olozyme ne sel';]plus marqué au front comme dilution alcoolique - (eoml1le bistrouiIIe, diraient lesgens du Nord) - du moment qu'il aura unacte de .naissance de vin légitime, son succès sera assuré, cU!' il n'y a pas d'insu~cès
teehnique à redouter, puisque Loïdi et Zulaïca fonelionnent ainsi depuis 12 ans, etcontinuent à être satis{,aits.
Que l'Etat n'y perde rien eOn1!ilC impôt,c'est entendu. Il n'a pour cela qu'à imposerle droit de eirculation de 20 francs l'hectolitre SUl' le jus qui sera cntn:" par acquitsà caution, dans la vinerie où on va ('n faire un vin liquoreux naturel.
On comprendra tout de suite qu'il est· plusindiqué pour faire des olozymes atteignantau total 30 ou 35 degrés (alcool ct sucre), de}JU!'!ir de vins riches plutôt que de vins pauYl'e:, et cela à la fois pour la qualité eommepour la dépense de charhon,
Nous pensons donc que J'Algérie fera Hnehonne partie de eette nouvelle prodlletion,en vue de l'exportation, cc qui se traduir3par la diminution d'en vois de vins algél'icE:,dans la métropole. Cette solution apai sera
. bien des eonflits, bien des récriminations.
Nous approfondirons plus loin la teehnique du procédé. Pour le moment nous nediseütons que la question éeonomique, quela eertitude d'un débouché nouveau, populaire,· ayant son marché commun avec lemarché des vins courants et sans marquede erù. Mais nous voulons dire tout- de suite qu'on ne soupçonne vraiment pa.> à quelpoint se développera ee nouveau débouehé,excellent au point de vue alimentaire et ré-
pùndant bien mieux que le vin sec au goùtpopulaire de tous les pays de la terre, sùnsaucune exception. .
Tandis qu'on n'y comprend pas qu'on n'yaime guèI'e notre vin de table français. Toutest là.
Passons maintenant à la <1-' politique dequalité». Celte politique de qualité fera dubien évidemment, mais dans ce sens-làl'augmentation de débouché n'est plus qu'indirecte.
Celle politique possède un double pointde départ :
1" Obliger fUllS ces vins cOIll'(Jnfs à atteindre /ln degré alcoolique minimulll, soit pardes procédés de culture, soit par une concentration artificielle, industrielle, pratiquée soit sllr le jus soit sur les vins.
C'est un truisme dc dire que l'acheteur àqui l'on présente di vers vins préfère lesmeilleurs aux médioeres et aecepte un prixun peu pIns devé.
2" Si l'on admettait un instant uü enriehissement uniforme de deux degrés d'aleool par hectolitre pour 70 millions d'heetolitres de la production moyenne françai.,e, ce chiffre de 70 millions s'abaisseraitipso 1'acto à environ 50 millions d'hectolitrcs de vins plus riehes. Evidemment lenombre de « degrés hectolitre » mis sur Il'marché resterait identique, mais tout demême une telle diminution impressionnerail favorablement les cours.
On a donc très bien fait de songer à lapolitique de concentration, qui aboutit àune diminution apparente de volume jet{~
sur le marché, et qui aboutit aussi à unetechnique d'amélioration de qualité.
C'est très bien, mais il faut mettre cespossibilités techniques de eoneentration etd'ai1'lélioration, à la portée des petits producteurs. II serait injuste et profondémentantidémocratique de dire aux petits réeoltants (qui sont la grosse majorité) : Tantpis pour vous ! Les gros propriétaires vontfaire concentration et qualité, ils vont bienvendre leur vin tandis que votre bibine sera peu vendable parce que dépréciée eommedegré et qualité.
La mentalité fran~'aise n'accepterait pa.>eela.
II faut donc faire une discrimination ehtre les proeédés teehniques qui se présentent, et cela surtout en vue de sauver lepetit producteur aussi bien que les puissants.
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A la base de ce problème, il faudrait obtenir une certaine atténuation rIe l'individualisme français.
Certes, l:individualisme a ses qualites :c'est l'animateur intelligent, c'est l'ardt'Illdésir de se distinguer et de faire mieux queles voisins. Mais l'union fait la foree. etla situation actuelle exige que l'on soit fort.L'union a une autre qualite de la plus haute valeur commerciale, c'est qü'elle permetde diminuer enormément les frais géneraux,et de monter des outillages perfectionnesaméliorant la qualité.
L'évolution est en bonne route, du reste.Elle se produit par la construction de ca~
ves coopératives d'une puissance impressionnante, lVlais sommes-nous au dixième duchemin à faire ?
Il Y a une autre catégorie de solutions:C'est l'emploi d'appareils mobiles, se
transportant de caves en caves et produisant un travail à façon, dispensant le propriétaire d'acheier, pour SOIl seul usage, unmatériel di;.;pendieux, dont le maniement estdélicat et l'amortissement impossible.
Sans prétendre que l'affinage du vi n aprèscoup (après vendanggs), permette d'atteindre aux plus hautes qualités, il existe déjàdes stades intermé<tiaires entre la perfection accessible aux très grandes caves, bienindustrialisées, et les pratiques naïves del'ancêtre Noé. Le progrès ne se réalise IH'.Sen un jour, il faut s'y acheminer résolument. mais tout de même en ne dépassantpas les limites de ses forces.
Comprenant cette sagesse pratique, Pasteur, le grand apôtre des fermentations pu·l'es, n'y avait-il pas provisoirement renoncé,pour se contenter de purifier le vin, aprèscoup, chez le grand négociant par sa pasteurisation.
Eh bien ! les petit:.; producteurs saufceux qui sc mettent en coopératives - sontencore tellement loin du but qu'on peut raisonnablement leur conseiller le demi-perfectionnement, d'autant plus qu'à la dégusta··tion et à la conservation il donne déjà desavantages très remarquables.
:\1. E. BARBET
:\Iembre de l'Institut
(Collllllunication au 2 0 Congrès national des Médecin" Amis des Vins deFrance). (A Suivre).
BULLETIN VITICOLE DU MAROC
PRESSOIR AUX NOUVELLESIV" CONGRES DES MEDECINS AMIS
DES VINS DE FRANCE
Le 21 mars s'est ouvert à Alger le Congrèsde l'Association des Médecins amis des VinsLe thème général discuté est« Le Vin et le.ius de raisin ». Deux cent cinquante médecins participent à ce Congrès. Parmi lespersonnalités, on cite le sénateur Portmann,;\1:. Barthe, le professeur Dieulafé, le professeur Weissenbach, les professeurs Binetde Nancy, Bonnin, de Bordeaux, docteur Fagouet, et de nombreux médecins de tou,s lesdépartements français.
Le Congrès s'est ouvert en présence de M.Le Beau, gouverneur général de l'Algérie etde nombreuses notabilités.
Le docteur Lasserre, président pour l'Algérie, a exposé l'importance de l'action médicale pour la défense du vin.
Le docteur Eylaud, secrétaire général del'Association, a fait le compte rendu de l'Année écoulée et annoncé qu'un congrès international aura lieu à Lisbonne en 1938.
Le professeur Portmann, sénateur, a retracé l'œuvre du groupement.
Le gouverneur général a félicité les congressistes. II a prononcé un discours dans lequel il a marqué son désir de voir une égalité s'établir pour la propagande en faveurdes vins français entre les vignobles algériens et les autres régions de la métropole.
Aprés ce discours, le Congrès a commencé sa première séance de travail. Il a entendu diverses communications.
Les membres du congrès se reh'ouvèrentà l'Hôtel Saint-Geor,ges, où une soirée indigène, comprenant de la musique, deschants et des danses arabes, avait été organisée à leur intention.
Le Congrès a été précédé d'une brillanteréception à M.arseille' où les membres duComité médical international pour l'étudescientifique du vin et du raisin ont été reçus vendredi par le' Comité de Marseille desmédecins amis des vins de France.
Le docteur Ribot, ancien maire, remplaçant le professeur Cornil, a salué les congressistes.
Après lui, le docteur Eylaud, de Bordeauxa souligné l'impDrtance de la tâche que se:.;ont assignés les médecins.
Les congressistes ont été reçus à la Chambre de Commerce de Marseille par le prési-dent, M. Prax. .
Dans son allocution, le président de laChambre de Commerce a exprimé les vœuxde la grande compagnie pour la réussite duCongrès.
Au nom des Congressistes, le professeurPortmann, de Bordeaux, a répondu en re~
merciant la Chambre de: Commerce de Marseille.
(ReUlle des 8oissons).
NE LAISSEZ PAS LES ENFANTSJOUER AVEC LA POIG.1ŒE...
Cette recommandation imprimée SUl' uneplaque émaillée était autrefois apposée danstous les compartiments de chemin de fer, oncraignait très justement des gestes inconsidérés des enfants. Les hommes seraient-ilsaussi inconsidérés dans leurs paroles queles enfants dans leurs gestes. "'ous serionstentés de le croire en nous souvenant del'imprudence avec laquelle beaucoup de Pl'I"
sonnes ont pris la liberté d'exposer au pl"~
sident Barthe, au cours de son voyage, desarguments qu'ils croyaient définitifs.
Pour justifi~r de l'octroi d'un contingentde vin par la Métropole au Maroc, on a rahbattu les oreilles de M. Barthe de cette histoire : la Hongrie a un contingent, l'Espagne a un contingent, le Portugal a un CUIl
tingent, la Grèce à un contingent. Oui, maisceux qui parlaient :.titlsi n'auraient PI'S dtiignorer que ces contingcnt.s ne sont admisqu'avec paiement de 89 fran~s de droits etsont soumis au blocage lorsque la récollefrall~~aise le subit elle-même. Il faut vraiment les honnêtes et généreuses intt:nliollsdu président Barthe pour qu'il n'ait pasimmédiàtement répondu à 'ses interlocuteurs inexpérimentés que le Maroc pouvaitêtre admis au bénéfice' des mêmes libéralités. Et nous aurions l'air mâlins en important en France dans ces conditions.
La politique corporative du :\laroc usedes mêmes arguments démagogique:; de tribune que la politique tuut court en France.Encore faut-il savoir discerner les auditoi"CS de tribune des ... autres.
Le grand jl'U de la poignée nous l'avonsbien nbservé au cours d'une visite de caveoù un viticulteur, interro,i(é TJar 11. Barlhesur le montant des frai:; d'exploitation d'unhectare de vigne ltÎi a répondu avec assurance : 500 francs. Cette réponse a été trèsdifféremment interprétée. Pour moi. le viticulteur ne commettait qu'une erreur c'estcelle d'une insuffisantè habitude de manierle franc Auriol. ..
JOCHNEE DU HAIS IN A TA1ŒES
Nous avons dé,jà rendu compte du SUCCl-S
de la dégustation du Haisin et dn .Jus deRaisin gracieusement of1'erte par l'.\ssociation de la propagllnde J)c,l1l' le vin .. dans leslocaux du Syndicat d'initiative à Tarbes.
Le, même :soir, à 21 heures, une confl~rcnce fut donnée par le Dr,' Dieulaf';, professeur à la Faculté de Médecine de Toulouse,dans la salle d'honneur de la mairie. :,OllS
la présidence de 1\'1. Dissard, préfèt desHautes-Pyrénées.
On n'avait ,jamais Vll à Tarbes, il Ulle conférence, une foule a!l."si grande qui .ie répandait dans les salI!::; environnnntes, lasalle d'honneur étant Irop petite pour lacontenir.
Il est vrai que le SU,il;t ('tait c:IlJtivant :« On peut éviter le cancer », et le professeur Dieulafé l'a, traité avec éloquence ethabileté, apportant par surcroît le frvit deses expériences.
Comme pour le traitement de la tuberculose, en pouvant atteindre le mal lui-même,on peut éviter le cancer en modifiant le milieu.
Les avertissement.s ne nous manqll"nt pas,par exemple la carie des dents, pour décelerle déséquilibre qui nous expose à ce mal
p
redoutable, par suite de la perte de certains.éléments minéraux, que le pain complet leraisin et le vin, nous apportent sous uneforme assimilable.
Les auditeurs écoutèrent dans le plusgl'and silence, coupé d'applaudissements,l'éminent conférencier qui, pendant près dedeux heures, les tint sous le charme de saparole.
1 Aucun acte ne saurait avoir une plu3 grande portée sur les foules que la conférencecl:u professeur Dieulafé qui apporte à chacllll de nous le moyen de défendre sa santéfontre les maladies, et en particulier contrela pIns dangereuse d'entre elles, le cancer,en revenant il la consommation raiscill1abIc et:·mivie du pain ecmplet d du hon vin...
lI u CONGHES INTEHNATIONALDe RAISIN ET DU JUS DE HAISli'
Ce COllgrés se tiendra au :'IIaroc pendant[ès fêtes. de Pâques 1938. Le détail de 1'01'l{,anisation sera arrêté avant le retour enFrance de MM. Barthe et Douarche. L'ou\(erture dn Congrès se fera ù Meknès. Lestl'avaux se poursuivront ensuite à Habat etCas,lblanca recevra les congressistes pOUl'la séance et h' banquet de clôture...
THAlTE DE èOMMEHCEFRANCO-ALLEMAND
. .\if. lVia:rchal, chef du service du commerce a été appelé ù Berlin pour participi!r auxtravaux de mise sur pied d'un accord économique entre la France et l'Allemagne, accord économique qui réserverait quelquechose poùr le M.aroc.
Espérons que notre vin ne sera pas oublié.
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BULLETIN VITICOLE DU MAROC
~hroniques
CASABLANéA.Vignob,e. -- Le beau temps actuel est
favorable à la végétation 'qui devient tl'èsvigoureuse. 11 est encore prl'Illatul'é pourdonner une appréciation exacte SUl' la sorlie lies raisins qui parait cette année assezil'régulière et généralement inférieure àcelle d'une année normale.
Sulfatages et soufrages se généralisent. Onne doit pas oublier que pour être efficaces lestraitements anti-cryptogamiques doivent êtl'epréventifs.
Dans les vignobles bien menl's, l'ébourgeonnage est cOl1Imencl'. C'est Ul1.e pratiquede cultul'e qu'on ne saurait trop reCOIllmandeI'.
Labours, scarifiages et binages dH rang sepoursui vent.
Cave. --- Les soutirages et filtrages sontgénéralement te l'minés. On en doit pas perdl'e de vue qu'à l'approche des fortes chaleurs tous les vins, pour bien se conSErVel',doivent être fin clair dans leurs logements,
. au fond desquels aucune lie ne doit plus.,ubsister.
l1-1al'ciJé des vins. - Les cours des vÎ'ns àla pl'opriété sont Sans changement.
Bouges 115 fran cs, Bosé 125 francs, Blancs140. Les vin., bloqués ont tendance à la hausse, les prix varient entre 100 et 105 francs selon le degré.
L'intendance militaire de Casablanca faitun appel d'offre le 28 a vl'il de 2.000 heelolitres de vin rouge à 11" et 1.000 hectolitresde vin rouge à 12". .
Les prix de vente du (Tétai! des vins ordinail'e sont stationnaires.
••RABAT et GHARB.
A Babat, dl'jcunez et dinez aux A:\IBASSADECnS, en face de Ja Banque d'Etat.
Vignoble. - Avec le beau temps, on noteune accélération notable de la végétation. LasOl'tie du l'aisin paraît au-dessous de celled'une année Ilormale. Les tnlitements anticryptogamiqne:> sont commencés dans tousles vignobles bien tenus~
Cave, - Qnelques caves paraissent en retard dans le soin de leurs vins qui de\Taientêtre en ce moment p.arfaitement clail's. Ilsemble que beaucoup de viticulteurs n'ap-
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Régionales=
portent pas assez de soin et de diligence auxfiltrages.
il'lal'ciJé des Vins. --- Pas d'affaires à lapropriété dont les sorties ne se rapportentqu'aux livraisons de détail direct, Le marché de détail montre toujours Je nH;me flottement. ..MEKNES.
Le plus grand ennemi du ltildiou c'est laBOHDI~ETTE.
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Vignoble. - Favodsél'S pal' un temps exceptionnellement chaud, les jl'U1H'S poussesgrandissent très vite. La sortie des grappesn'est pas assez généralisée pour qu'on puis:>e dès à présent émettre un pronostic concernant ceUe sortie.
Les travaux culturaux se poursui vent,mais ceux-ci se trouvent à des stades biendivers selon les propriétés.
Certains viticulteurs ont fini le labour dechaussage. Quelques-uns ont même déjà passé une fois la herse ou le cultivateur. D'uutres terminent à peine le labour. Quelquesuns n'ont dOIiné qu'un seul coup de charruepour chaussel', L'herbe est plus ou moinsabondante selon les soins apportés à la vigne; sa présence en plus ou moins grandequantité est fonction des travaux aratoiresexécutés.
Chez beaucoup de propriétaires, le premier sulfatage et le premier soufrage ont l'II '.
lieu. On se prépare au deuxième traitementcar on crnint la pluie sous peu,
La faveur de nos vignerons se partage (~n
tre la bouillie bourguignonne et la· bouilliebordelaise. Nos préférences vont à la bouillie bordelaise.
Les bourgeonnages se pratiquent dans certaines vigIle., avancées; excellente pratiqlH'il généraliser.
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est général et régulier, mais on ne peut encore donner des précision.; en ce qui concerne la sortie des raisins.
Le l'CChaussage se .poursuit activement,mais le temps inexorablement sec, cauSe devives inquiétude? à tous les vignerons.
Cave. -'-- Rien de particulier à signaler.
Marché des VillS.- Le vin à la propriété reste ferme. Aucune affaire à notre COll
naissance n'a été traitée cette quinzaine.'Rien non plus avec l'intendance.
Le marché de délail reste ferme. Lesvins en bouteille.> continuent à se vendresur les bases suivantes :
Rouge, 1,60; Rosé, 1,70, Blanc, 1,.80.On signale de faibles sorties à l'exporta
tion en exécution de vieux marchés.
tél. : 28.22tél.: 2.01tél. : 10.38tél.: 0.42tél. : 33.75tél. : 42.91
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