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u démontré que les agineux pour le Jté, Epuisement, l^u sang. 3estomacs les plus ... Lé fl. 3 Fr. 1 ont besoin d'être Le fl. 5 Fr. . Le fl. 3 Fr. sienne qu’une n« garantie, la Pane MoHTToa. pilUT T m FOIS PÀR S E là H E 2 * Anpçfi.r^ 110 . . A '• ' L •.-'’ ■*’*.■■ _ \ ' ' ' 0 . LEFÉVRE, Pr#ïTittiiri-fiéw»t SKSüftn- . igSUS- .................... et Lmtropseï . On an. 6 mnis ;3 mois 18 fr. 10 fr, &fr. 18 fri 10 ff. 5 f-r. 22 fr. 12 fr. 6 fr. SENLIS p (, ac * arolTRB-DiaaiB ÉCHO S Aksosces J cdicuibis ai U sàlm .. SÔ cratimi Askohcb » D itusis ............................ 25 HicuLiiis..................................... W) SENLIS BliACB MOTRB»I>AllB bulletin ; afé barlfrin , | E DE SANTÉ, ST©MACaQjj I DIGESTIF BT FORTIFUMT rEiposition deParia 18T8, Gr.T, Kfé Ifarlerln est recominni^, ^ serveuses ; U facilite la dinsfi. Agastrites, les gastralgies et ]«$ ; n’intestin, détruit la constipation, > ipétit, rend le sommeil aux nersoM far des excès de travail ou ie plstoS i meilleurs résultats dans la , ------- — produit alimenti . de fruits adoucissMts ayant i,™ pion chimique à peu près semblrèlTn BEsaux minérales et les plus «n ^ chez l’inventeur. ■■ wi lai là Tarare (Rhône) ; PoW»,!!. bts-Pè«j, Pharmacie Tort».;, £«(,1 Pierre-Seize, Pharmacie Farlef-, fctrs les principales pharmacies, A<i^l * drogueries et épiceries de Frttiee si anger. Boîtes de 50 tasses, poids r* : l f r . 2Î>; de 100 tasses, poids SOOc . ; de 200 tasses, 1 k>.,pries 4 fr. «=: .A. tm m. ea ivi] A VENDRE M. TOüKNEüR, rue de lUnu, 1 n* 1, à Senlis (Oise).- j HARMONIUl Presque neuf .ux 122; 16 registres. Système del iDlié CoRDiER (Bariod et CambfoTO A VENDRE DES CONDITIONS EX CEPTIONNEllES |lie MAJCSON] DE 0AMPA61Œ |; Si*e àV eralgny (Olae) .c est composée comme suit : prez-de-chaussée : cuisine, o®Ç® ' | le bain, salle à manger, petit ss-| —T a n d s a lo n . l ■ premier étage : quatre chambrai Icner, cabinet de toüette. trie et remise, buanderie, etc., etc. contenance est de 47 ares 63cal^| rix demandé » * 0,000 lie. dresser pour visiter à Mme veuti 1T, à Versigny. p CHAPARD inx, sont informés qu’ils j VrcUAPABD ou tiisicatotre f » n ^ . ûiet résolutif, chez l’auteur, à CMW 4 sont d’afis accepté avçc de que le projet peut être légères môdificat;ions. niis. Senlis, 21 Septemire 1878 I . Ccesar! Voilà la salutation que I. ,.,fîipaux radicaux de toute taille ré- 1 sS e passage de M. Gambetta, Tcbef d’orchestre. Ils ont même tant ûuele député de Belleville,p"r sym- ie sans doute, en a contracté une iaction de voix. C’est la Petite Repu— Kj française qui nous donne, ce j , cette grande nouvelle : I to apprenons, dit-elle, que M.Gambetta lai parfaite santé, mais qu’un enrouement ^tint l’empêche de s’arrêter à Grenoble, Bie il en avait l’intentiem .ce que cela ne vous fait pas l’effet ije p'ima dona atteinte d’un léger ne et faisant réclamer, par un ré- «ur, l’indulgence du public ? ijqu’à présent, nous n’avons pu me- ^ ’épaisseur du cheveu qui sépare portunisme de l’intransigeance. Cette Xvm est devenue encore plus di_ffî- Idepuisle discours prononcé à Saint- ianspar le chef de la majorité par- eitaire. î demandent, en effet, les radi- pi! lyraffiation de l’administration ; |b'destitution de la magistrature en ■Uàestraction de la discipline mili- re, èb Msant passer les opinions avant [ËieiTices; | 1j restitution à l’Etat de la collation igiades universitaires, foilà, avec la guerre à la religion, les bdpauï articles du Si/ZduÔMS radical, jsdels, point de bon républicain. SiEsIesformes-doucereuses de sa rhé- B |ie enfiellée, M. Gambetta demande Ilesces réformes, qui sont, dit-il, im - patement réalisables, en attendant M.Ce mieMtunous paraît menaçant. fSi, comprenons-nous parfaitement MMadier-Montjau, cette vieille barbe lUémccratie, se soit jeté avec enthou- ne dans les bras du chef de la Rêpu- Bopportuniste. Le fossé qui les ait est franchi, et c’est M. Gambetta fiUt le saut. Ji Herzégovine, les affaires des A u- fons vont bien. Le général lovano- ïniejoint avec deux brigades et un piles troupes du général P^agy. On TOToir opérer sériéusement contre purgés. i Bosnie, Bihacs a capitulé le 19. péeimpériale a trouvé dans la place cesde canon, dont 4 de gros calibre, !8armes et un magasin de muni- pîeichstag allemand a constitué la fesion chargée d’examiner le projet les socialistes. Sur les 21 membres l®font partie, 8 sont entièrement fSau vote du projet de loi ; 5 sont hement partisans de son adoption INFORMATIONS On parle, depuis quelques jours, du rempla cement du général Cialfitini, ambassadeur d’Italie à Parie. Les Tablettes d’un Spectateur croient pou voir annoncer la démission de M. Léon Say comme ministre des finances. l3. Léon Say avait préparé dans son entier le travail de la conversion du 5 0/0. L’exécution de cette grande mesure finan cière, dont il avait fait part à plusieurs amis communs de lui et de M. Gambetta, avait été approuvée. Aussi M. Léon Say la considérait- il comme chose résolue. Avant-hier soir, en recevant du ministère' de l’intérieur communication du discours de M. Gambetta à Valence, M. le ministre des finances a été fort surpris d’y trouver cette déclaration ; « Pour ma part, je suis oppose à la conversion de la rente. Dès hier matin, M. Léon Say informait ses amis et ses collègues de sa résolution ; après tout ce qu’il avait fait pour préparer la con version, il ne pouvait plus conserver son por- tafeuille dans le ministère actuel. Dans les hautes régions politiques, on donne comme définitivement arrêtée la nomination de M. Léon Say au poste de gott*erneur de la Banque de France, en remplacement de M. Rouland. avec tout L’intérêt qu’ellel confortent ■ les questions 'qui sé rattachew à laçTospérae du principal port de m e r c ô t e s de Vejt- ^ lia Progrès libératea>i<ÆiSt<itrqno M, Ao Freycinet doit commencer par Toulouse la troisième tournée qu’il se propos? de.faire au mois do décembre et qui comprendra le Midi et la vallée du Ehône. On écrit de fil Granja que le. roi d’Espagne est toujours à Riofrio, où il passe ses journées à chasser. Il va ordinairement déjeuner et dî ner à la Granja. Il est probable que Sa Majesté restera à Rio frio jusqu’au 22 ou 23, époque où il retour nera à l’Escurial, où doit se rendre également le duc de Montpensier et sa famille, pour as sister au service, funèbre qui doit y avoir lieu aux trois mois de la reine Mercedes. Le roi mène une vie solitaire, il reçoit très-peu de monde, et ses conversatiens roulent principa lement sur le malheur qui l’a frappé. Le Salut public annonce que le candidat du comité central de Lyon, pour l’élection du 29 septembre, en remplacement de M. Durand, est M. le docteur Chavanne, aneien président du conseil municipal. Les préfets de la Haute-Savoie et de la dée sont en ce moment à Paris. Ils ont été reçus hier matin par M. de Marcère, ministre de*l’intérieur. On annonce la mort .d’Orélie-Antoine i**,. ex-roi d’Araucanie et de ■ Patagome, de son vrai nom A. de Tounens, et ancien avoué à Périgueux. ; ' , , M. de Tounens, qui avait quitté son etude pour se rendre en Amérique, parcourut 1A- raùcanie et acquit, paraît-il, assez d infiuence sur quelques tribus des Araucans pour se faire proclamer roi. Dans le but d’organiser sa nouvelle patrie à l’européenne, Orélie- Antoine voulut alors ouvrir en France une- souscription nationale. Elle fut accueillie avec la plus grande froideur. L’Araucanie fut à cette époque attaquée par le Chili, qui s’empara facilement d’Orélie- Antdine et le fit incarcérer à Nacimento (jan vier 1861; il s’échappa et fut repris, puis enfin jugé parla cour d’appel dé. Santiago, qui décida qu’il serait détenu comme fou jusqu’à ce qu’il fût réclamé par le gouverne ment français ou par sa famille. Il fut peu après embarqué pour la France, ou ayant pris la qualité de prince, il fut poursuivi pour escroquerie par l’un de ses fournisseurs. Depuis lors, Orélie-Antoine a mené une vie malheureuse et misérable. A plusieurs reprises il a tenté d’intéresser l’opinion au royanme.qu’il vojtlaifcwoonquèrir en Âraucanie. Il était l’année dernière à 1 hô pital de Bordeaux, d’où il adressait des lettres- circulaires pour apitoyer les âmes compatis santes sur sa situation. Il est mort . à Tour- toirac, canton de Hautefort, arrondissement de Pérrgueùx. Une dépêche de Marseille nous apporte la nouvelle de la mort de M. Clément Laurier, député. M. Laurier est mort subitement, jeudi, à onze heures et demie du matin, dans l’esca lier de la sous-intendance militaire, où il allait rendre visite au sous-intendant, M. Lecomte, son ami. M. Clément Laurier se porta plusieurs fois eandidat aux élections législatives sous l’em pire, mais il échoua. La révolutioiiBu 4 Septembre l’appela aux affaires, et ü'faLchargé do remplir, auprès de M. Gambetta, les fonctions de directeur géné ral du ministère de l’intérieur. Elu député aux élections de 1871, il siégea à l’extrême-gauohe, mais après la chute de M. Thiers, il passa résolûment dans le camp des Conservateurs. M. Clément Laurier n’était âgé que de 47 ans. A.VIS, bbey, notaire à Crépy.dem*®*^* de soit* 1» U N CLERC Sachant faire les actes courants Un petit Glerc Appointements selon la capaoitf- Se présenter. d’BrcaiA illeton î)R nouvelliste Sü 22 SIPTBMBEB 1878 19 fliCiyiiCES DTN LIEÜTENÂNT DEMANDE - To chevau-'' francs pa î et l’écla nérateurs, force 90 chevaux). je bointements 150 francs nent, le chauffage et 1 éclair^ iertifl**® 'tile de se présenter sans bons cenoi— V (Suite). hnes réiérences. «gistré à SenUs, le Ifolio, case . Reçu, I par nous, Maire 4« P, pour la légalisation 1 | p. Lzvàtxs, imprimeur, app®**^ IS I». . f •• Senlis. imp. i. - ' ^^•adetFaraude avaientaUrs quitté 1 et s’étalent jetés daiié les terres *8, faisant un louÿ circuit et de leur mieux en bêtes intel- ’ et bien dressées ; puis Jean lyant rassemblé les guides, ftiûig à s’avancer au petit -pas. i*àrlecou de son cheval, l’œil et g* m guet. Il fit ainsi environ trois Rîiètres. Tout-a-coup, deux om- j^busquées derrière un buisson, sur la route, et une voix forte cri; * ^te-là! ^Jean Bayet se pencha rapidement |jj*e de Gauthier ; \ les douaniers, n’ayez peur g^s d’affaire aves la petite. ^ n t faire un brusque écart L • j f l ’enleva do la main et des- ge- lança par-dessus le, fossé, sur M. le ministre des travaux publics vient d’é. crire à M. le maire de Périgueux pour lui ex primer ses regrets de ne pouvoir accepter, pour le moment, l’invitation du conseil mu nicipal; mais il espère que dans le plus bref délai il lui sera possible de répondre aux vœux du conseil et de la population de Pen-^ gueux. , , ,. M. de Freycinet vient d’ecrire également au maire des Sables-d’Olonne une lettre dans la quelle il exprime tout le regret qu’il éprouve de ne pas pouvoir accepter l'invitation qui lui avait été adressée par le conseil munici- ^ Mais il ajoute que cela ne l’empêchera pas d’examiner avec la plus grande attention et une pente escarpée, avec une audaco, uiie^gueur et une adresse qui stupéfiè rent le iieutenent, lequel était loin de soupçonner que l’ancien berger fùt si bon cavalier. * Cependant les deux ombres s étaient rapprochées. La même voix, avec des jurons menaçants, enjoignait au fuyard de s’arrêter, et Gauthier vit sabattre dans la direction prise par Jean Bayet le canon d’une carabine. . A toi ! mon garçon, dit la voix, tire lui dans les jambes ! Mais Gauthier avait déjà saisi le ca non de l’arme qui, à sa grande surprise, lui resta dans la main ; car 1 homme qui la mettait en joue, d’un naturel peu vaillant, l’avait lâché# pour battre en retraite et chercher un refuge derrière son compagnon. Ce dernier .n e p o sait pas ^être de la iiième trem pefttse remit à jurer comme un diable, et tAu- thier vit se lever sur lui la crosse d une autre carabine. Il s’apprêtait à parer le coup, mais la massue resta/suspendue i-déssus de sa tête, et le caporal Schol- Tournée présidentielle. S’il est vrai, comme le ditun proverbe, quele peuple français soit le plus spiri- tuÉlide la terre, il faut se demander dans quel abîme de décrépitude et d abrutisse-, ment gémissent les autres nations, lors qu’on lui voit exécuter des bêtises gran dioses pareilles à celle dont les f-iuilles républicaines nous ont transmis les ta- pageux échos; que Gambetta, qui-est le chef de la gauche, qui est le nmître du ministère, qui a réduit le maréchal à ne plus être que l’ombre d’un.chef d’Etat et- à ne plus se retrouver Ini^même que lorsqu'il galppo devant cinquante mule homme%à.Vincennes;:4q;Uft Gambetta, h qui obéissent semlement les députés, et qui a une puissance incontestable ; que Gambetta aille faire des tournées en province et voir ses anfis, qu’il fasse des UBCours, qu’il dise ce qu’il pense sur les affaire.s de son pays, rien de mieux. Nous nous serions certainement empressés de recueillir ses paroles, de les commen ter et d’y voir, en le discutant, le pro- graihme du parti républicain. Mais que les plats amis de ce, Barras de la Chaussée-d’Antin organisent ces démonstrations stupides dont on nous rebat les oreilles; qu’ils massent sur les pas de leur chef, des populations exci tées ; qu’ils fassent pleuvoir des fleurs sur sa voiture et le reçoivent sous des arcs-de-triomphe ; qu’ils lui amènent des petites filles vêtuesv aux'trois cou leurs, qui lui débitent d’écœurantes adulations ; qu’ils organisent, en un mot, cette sorte de triomphe à travers le B»u- phiné, voilà ce qui nous semble dépasser en bêtise les inventions les plus colos sales de la courtisannerie. Voilà un gaillard superbement nourri ;, qu’on voiture comine un pacha, qu’on complimente comme un vainqueur, qulon harangue comme un souverain. Or, quels sont ses titres à ces honneurs ? Après avoir dirigé la plus abominable des révolutions, celle qui s’accomplit de vant l’ennemi ; après avoir été l’autèur de la plus monstrueuse négatioiTdu droit po pulaire, il s’en est allé, couvert de four rures et fumant de gros cigares, pousser devant l’armée prussienne. et devant la mort nos pauvres soldats désarmés et réduits à l’état de nudité par ses fournis- seurs'.^ *■ Il a fui d’Orléans à Tours, de Tours à Bordeaux, de Bordeeux à Saint-Sébas- tien. Il a consommé les malheurs de la Patrie, doublé le prix de la rançon, augmenté notre perte en territoires, et tout cela, pour satisfaire une exécrable ambition, tout cela pous rester au pou- Et aujourd’hui, on vient lui prodiguer des hommages-qu on iv'oSerait pas offrir à un vainqueur. Il a perdu laFraneev on le complimente comme s’il i ’avait sauvée ! Et tandis que l’on prodigue l’outrage à nos généraux, dont on veut écheniller les cadres, tandis qu’on bave sur nos évêques et nos prêtres, on s'aplatit et on aplatit les antres devant ce Falstaff. Voilà à quel degré d’ahurissement et d’kébétement huit ans de République ont amené la France. Cet homme règle tout souveraine ment. , ' li inflige à un maréchal de France l’outrage d’afflrmer qu’il restera à son poste, après avoir dit qu’il s’en irait ou se soumettrait. Il annonce qu'il faut renouveler iin - yestiture de la magistrature assise. Il éructe quelques attaques ignobles contre le clergé, ce clergé contre lequel les républicains sont d autant^ plus braves et plus impitoyables, qu’ ils ne lui voient pour toute arme qu’un bré- 'viaire-à là main. Enfin, par un escamotage indigne, après avoir fait^fléolarer par son jonmad que le mom‘^nt était venu d’opérer cette fameuse conversion de la rente ; après avoir fait baisser les fonds publics par ses nouvelles alarmantes; après avoir intimé au ministre des finances l’ordre de se taire, alors que tout le monde lui demandait de parler et de faire conns,îlre ses projets; après svoir été obéi, il vient déclarer qu'il ne veut plus de la couver^ sion, et provoquer gur les fonds publics une hausse considérable dont ses amis, avertis, profitent largement. Et malgré tout, malgré ce passé, mal gré ces souvenirs, malgré cette impu dence, il se promène en maître au milieu de cette France jadis si fière, au milieu des acclamations. En vérité, tout ce monde est insensé. Jusqu’à présent, on avait gouverné la France soit par la persuasion, soit par la Ï ieür. Aujourd’hui, on la gouverne par e mensonge et l’impudence. Cela ne peut pas durer bien longtemps. ]H. ilufaure et le« Toyasea de 91. Clambetta. . ,, Neus faisions, à Versailles, le beau rêve de conduire paisiblement les affaires du pays... Nous avons été tout à coup réveillés et troublés par lo bruit des discours éloquents prononcés en Dauphiné et en Saveie. (Inter ruptions diverses.) ... Je raconte ce qui est la vérité même. Je rends compte non pas de mes impressions de voyage, ce n’était pas moi qui voyageais... mais des impressions très-profondes que nous ont laissées les récits que nous recevions tour à tour de Chambéry et de Grenoble. In dépendamment de ceux là, je pourrais en oiter d'autres... Mais ils ont été plus inaperçus : la personnalité de M. Gambetta a naturellement effacé toiites les autres personnalités voya geuses... ... Savez-vous ce qui nous créé une diffi culté... ce n’est pas la forme de gouvernement, c’est le nom de république. * Dans notre longue histoire, il a toujours paru accompagné d’agitations permanentès, de prétentions toujours nouvelles, d’ambitions sans cesse croissantes, comme si toute répu blique était un Etat turbulent, aspirant à pas ser des belles et grandes institutions de 1789 à celles de 1792, et de celles de 1792 à cel les de 1793, pour ensuite se perdre dans le sang .... Croyez-moi, cet état d’agitations conti nuelles n'est pas un état tolérable pour un pays. Sachez bien que, lorsque vous paraissez dans une ville ou dans une petite bourgade, vous êtes entourés de bravos ouvriers ou d’ex cellents campagnards qui sont attirés par la curiosité ou, si vous voulez, par le désir.très- légitime d’entendrs votre mâle et chaude élo quence. Cela est vrai. Il y a un jour où ils se laissent animer en vous entendant. Cherchez- les le ' lendemain : Tun est rentré dans son atelier, l’autre a repris sa charrue, et deman dez leur ce qu’ils veulent là ; ils veulent du repos, de la tranquillité, un travail assuré, une famiUe paisible, la joie paisible et pure de voir grandir et bien élever leurs enfants et, à leurs derniers moments, cette pensée con« sciante que des lois protectrices assureront à leurs enfants la libre transmission du champ au- Mille tonnerres! c’est le fils au ca- Eh bien ! oui, fit Gauthier, que me ^°!^^ait#* excuse, mon lieutenant, ré pondit Scholler, vous avez fait votre vo- Î S en empêchant Vincent de tirer ; pas moins qu’il était' dans son droit, et cela K w l i t fait son deuxième coup de feu depuis hier. Il marche bien I Arrive ici, Vincent, et ramasse ta carabine; tu as de la poigne comme une fille de quinze ans... A cette heure, mon lieutenant, continua Scholler en se retournant vers Gauthier, avec votre permission, nous allons verbaliser. —^Verbaliser contre qui Tlui df manda Gauthier, à qui,cette aventure causait une vive contrariété. -r- Dame! contre vous, mon lieutenant, répondit Scholler, e6 contre cette jeu nesse qui est avec vyus et nous^ cache sa figure... à seule finfcqu’on puisse faire une enquête à Teffe^ ce savoir qui est le fraudeur qui passe"' (jes ' chevaux de la Belgique sans payer lés droits., Gauthier se voyait s(ar les bras une af faire assez désagréable ; mais en ce mo ment il songea plus.Wismérieîw’à 1*^1“ même, et, s’étant approché de Ta jeune fille, il lui dit de lui prendre le bras et de ne rien craindre. Néant ' ; embarrassé ; il ne savaj I avait pour lui une qui avait pour cause cien caporal honorait ’ estime dont tout ce qui était V X XX—— ^ J. , , militaire, et le méprin que lui inspirait ecnoiier u uu «u*» &------ ------ tonuce qui était doift lier. Les deux douaniers se^ mirent si»’»** Gauthierignorai't d >nc^es cireonsta^' f une longue explication que le douanier écouta eù riant dans ses moustaches. Scholler croyait avoir surpris le lieu tenant en boÀi»'foriune Après s être donné le plüS^ # l’embarrasser par ses questions il eut" l’air de sé laisser <mn- vaincre que la douane n avait pas à se mêler de son affaire. — Eh bien ! c’est convenu, mon lieu- tenant,*-3ît il à Gauthier, on ne verbali sera pa»'i*‘4btis j ’ai dans l’idée que pour vous êtfê'Bîfftfore plus agréable, il ne fau drait point'parler de tout ça à Messin- court. , . Gauthier devina alors au clignement d’œil qu’il lui lança et à son air de belle humeur qu’il s’était donné beaucoup de peine pour plaider une cause gagnée d a- vance. — Non, fit-il, n’en dites rien. Quant à moi, répondit Scholler,^ n’ayez point de crainte, et pour ce qui esf de Vincent j’en réponds. Allons, mon garçon, fais tes excuses à M. Novère, et promets-lui que tu ne diras à personpe comme quoi tn t’es laissé prendre genti ment ta carabine... Bien le bonsoir, mon- lieutenant... et votre compagnie, ajouta Scholler d’un ton un peu gouailleur ces ; il ne comprit p i > tout d’abord que Scholler, qui a'yait jgardé le caractère gouailleur du v ie ^ troupier, voulait simplement s’amusel un peu à ses dépens, et ilentama, pour si justifier à ses yeux, mirent sur-le-i i enveloppée dans sa mante do telle sorte qufil était impossible de rien voir de son visage, passèrent devant eux et conti nuèrent à descendre la route qui coudui- sait à Messincourt. I , A dix heures du soir, tout, le monde étant endormi, la solitude et le silence régnant dans le village, ils entrèrent dans la maison de Jean Bayet. Ce der nier était assirau coin du feu ; il fumait sa pipe tout en préparant le cataplasme qui, assurait-il, devait lo guérir en peu de jours. — N’ayez peur, dit - il à Gauthier, nie voici au coin de mon feu, et Jéricho s'en est allé tout droit à son écurie. Ça aura peut-être bien surpris M. le curé, mais vous pourrez lui dire qu’il s’est sauvé comme vous descendiez dans un village pour allumer votre cigare, ou un autre conte de ce genre-là ; n’ayez peur, tout s’est passé comme je le souhaitais, et à préseuÇil n’y a de risques pour per sonne. ' Gauthier prit eongé de Jean Bayet eu lui. donnant là main pour la première fois, et il fut reconduit par Ismérie jusque sur le seuil de la maison. La jeune fille avait pu apprécier la loyauté et la délicatesse du lieutenant pendant la longue course qu’elle avait faite avec lui au milieu de la nuit. — Merci ! lui dit-elle en lui tendant la main. (A suivre).

ÉCHO S - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/nvlst/1877-1878/bms_ln_1878_09_22_MRC.pdf^ Jean Bayet se pencha rapidement |jj*e de Gauthier ; \ les douaniers, n ’ayez peur g^s d’affaire

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udémontré que les agineux pour le

Jté, Epuisement, l ^ u sang.

3 estomacs les plus . . . Lé fl. 3 Fr.1 ont besoin d'être

Le fl. 5 Fr. . Le fl. 3 Fr. sienne qu’une

n« g a ra n tie , l a Pane MoHTToa.

pilUT T m FOIS PÀR SE làH E

2 * A n p ç f i . r ^ 1 1 0 . . A '• ' L • •.-'’■*’*.■■

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0 . L E F É V R E , Pr#ïTittiiri-fiéw»t

SKSüftn-

. ig S U S -....................et Lmtropseï .

On an. 6 mnis ;3 mois 18 fr. 10 fr, & fr.18 fri 10 ff. 5 f-r.22 fr. 12 fr. 6 fr.

S E N L ISp ( ,a c * a ro lT R B -D ia a iB

ÉCHO S

Aksosces Jcdicuibis a i U sàlm .. SÔ cratim iAskohcb» Dit u s is ............................25 —HicuLiiis..................................... W) —

SENLISB liA C B M O T R B » I> A llB

b u l l e t i n

; a f é b a r l f r i n ,| q ü E DE SANTÉ, ST©MACaQjjI DIGESTIF BT FORTIFUMTrE iposition deParia 18T8, Gr.T,

Kfé I f a r l e r l n est recom inni^,^ serveuses ; U facilite la dinsfi.A gastrites, les gastralgies et ]«$ ; n ’intestin, détruit la constipation, > ip é tit , rend le sommeil aux nersoM fa r des excès de travail ou ie plstoS i meilleurs résultats dans la

, ------- — produit alimenti. de fruits adoucissM ts ayant i,™ pion chimique à peu près semblrèlTn BEsaux minérales e t les plus «n ^

chez l’inventeur. ■■ wi lail à T a r a r e (Rhône) ; PoW»,!!. b ts -P è« j, Pharmacie Tort».;, £«(,1

Pierre-Seize, Pharmacie Farlef-, fctrs les principales pharmacies, A<i^l * drogueries et épiceries de Frttiee s i anger. Boîtes de 50 tasses, poids r* : l f r . 2Î> ; de 100 tasses, poids SOOc ■. ; de 200 tasses, 1 k>.,pries 4 fr.

« = : . A . t m m . e a iv i ]

A VENDREM. TOüKNEüR, rue de lUnu, 1

n* 1, à Senlis (Oise).- j

HARMONIUlP r e s q u e n e u f

.ux 122; 16 registres. Système del iDlié CoRDiER (Bariod et CambfoTO

A V E N D R EDES CONDITIONS EX CEPTIONNEllES

| l i e M A J C S O N ]DE 0AMPA61Œ

| ; S i* e à V e r a l g n y (O la e )

. c e s t com posée comme suit : p re z -d e -c h a u s sé e : cuisine, o®Ç®' |

le bain, sa lle à manger, petit ss-| —T and sa lo n . l■ p re m ie r é ta g e : quatre cham brai Ic n e r , c ab in e t de toüette. t r i e et rem ise , buanderie, etc., etc.contenance est de 47 ares 63cal^|

r i x d e m a n d é » * 0 , 0 0 0 lie.dresser pour visiter à Mme veuti 1T , à Versigny.

p CH A PA R Din x , sont informés qu’ils jV rc U A P A B D ou tiisicatotre f » n ^ .

û iet résolutif, chez l’auteur, à C M W

4 sont d’afis accepté avçc de

que le projet peut être légères môdificat;ions.

niis.

Senlis, 21 Sep tem ire 1878

I . Ccesar! Voilà la salutation que I. ,.,fîipaux radicaux de toute taille ré -

1 s S e passage de M. Gambetta, Tcbef d’orchestre. Ils ont même tant ûuele député de Belleville,p"r sym- ie s a n s doute, en a contracté une

iaction de voix. C’est la P etite R epu—Kj française qui nous donne, ce

j , cette grande nouvelle :I t o apprenons, dit-elle, que M.Gambetta la i parfaite santé, mais qu’un enrouement ^ tin t l’empêche de s’arrêter à Grenoble,

Bie il en avait l’intentiem.ce que cela ne vous fait pas l’effet

ije p'ima dona atteinte d’un léger ne et faisant réclamer, par un ré - «ur, l’indulgence du public ? ijqu’à présent, nous n’avons pu m e- ^’épaisseur du cheveu qui sépare portunisme de l’intransigeance. Cette

Xvm est devenue encore plus di_ffî- Idepuisle discours prononcé à Saint-

ianspar le chef de la majorité par- eitaire.î demandent, en effet, les radi-

pi!lyraffiation de l’administration ;|b'destitution de la m agistrature en

■Uàestraction de la discipline m ili- re, èb Msant passer les opinions avant

[ËieiTices;| 1j restitution à l ’E tat de la collation

igiades universitaires, foilà, avec la guerre à la religion, les bdpauï articles du Si/ZduÔMS radical, jsdels, point de bon républicain. SiEsIesformes-doucereuses de sa rhé- B|ie enfiellée, M. Gambetta demande Iles ces réformes, qui sont, dit-il, im - patement réalisables, en attendant M.Ce mieMtunous paraît menaçant.

fSi, comprenons-nous parfaitement MMadier-Montjau, cette vieille barbe lUémccratie, se soit jeté avec enthou-

ne dans les bras du chef de la Rêpu- B opportuniste. Le fossé qui les ait est franchi, et c’est M. Gambetta

fiUt le saut.

Ji Herzégovine, les affaires des A u- fons vont bien. Le général lovano- ïniejoint avec deux brigades et un piles troupes du général P^agy. On TOToir opérer sériéusement contre purgés.i Bosnie, Bihacs a capitulé le 19. pée impériale a trouvé dans la place ces de canon, dont 4 de gros calibre, !8 armes et un magasin de m uni-

pîeichstag allemand a constitué la fesion chargée d’examiner le projet

les socialistes. Sur les 21 membres l®font partie, 8 sont entièrement

fS au vote du projet de loi ; 5 sont hement partisans de son adoption

INFORMATIONS

On parle, depuis quelques jours, du rempla­cement du général Cialfitini, ambassadeur d’Italie à Parie.

Les Tablettes d’un Spectateur croient pou­voir annoncer la démission de M. Léon Say comme ministre des finances. l3. Léon Say avait préparé dans son entier le travail de la conversion du 5 0/0.

L’exécution de cette grande mesure finan­cière, dont il avait fait part à plusieurs amis communs de lui et de M. Gambetta, avait été approuvée. Aussi M. Léon Say la considérait- il comme chose résolue.

Avant-hier soir, en recevant du ministère' de l’intérieur communication du discours de M. Gambetta à Valence, M. le ministre des finances a été fort surpris d’y trouver cette déclaration ; « Pour ma part, je suis oppose à la conversion de la rente.

Dès hier matin, M. Léon Say informait ses amis et ses collègues de sa résolution ; après tout ce qu’il avait fait pour préparer la con­version, il ne pouvait plus conserver son por- tafeuille dans le ministère actuel.

Dans les hautes régions politiques, on donne comme définitivement arrêtée la nomination de M. Léon Say au poste de gott*erneur de la Banque de France, en remplacement de M. Rouland.

avec tout L’intérêt qu’ellel conforten t ■ les questions 'qui sé rattachew à laçTospérae du principal port de m e r c ô t e s de Vejt-

^ lia Progrès libératea>i<ÆiSt<itrqno M, Ao Freycinet doit commencer par Toulouse la troisième tournée qu’il se propos? de.faire au mois do décembre et qui comprendra le Midi et la vallée du Ehône.

On écrit de fil Granja que le. roi d’Espagne est toujours à Riofrio, où il passe ses journées à chasser. Il va ordinairement déjeuner et dî­ner à la Granja.

Il est probable que Sa Majesté restera à Rio­frio jusqu’au 22 ou 23, époque où il retour­nera à l’Escurial, où doit se rendre également le duc de Montpensier et sa famille, pour as­sister au service, funèbre qui doit y avoir lieu aux trois mois de la reine Mercedes. Le roi mène une vie solitaire, il reçoit très-peu de monde, et ses conversatiens roulent principa­lement sur le malheur qui l’a frappé.

Le Salut public annonce que le candidat du comité central de Lyon, pour l’élection du 29 septembre, en remplacement de M. Durand, est M. le docteur Chavanne, aneien président du conseil municipal.

Les préfets de la Haute-Savoie et de la dée sont en ce moment à Paris. Ils ont été reçus hier matin par M. de Marcère, ministre de* l’intérieur.

On annonce la mort .d’Orélie-Antoine i**,. ex-roi d’Araucanie et de ■ Patagome, de son vrai nom A. de Tounens, et ancien avoué à Périgueux. ; ' , ,

M. de Tounens, qui avait quitté son etude pour se rendre en Amérique, parcourut 1A- raùcanie et acquit, paraît-il, assez d infiuence sur quelques tribus des Araucans pour se faire proclamer roi. Dans le but d’organiser sa nouvelle patrie à l’européenne, Orélie- Antoine voulut alors ouvrir en France une- souscription nationale. Elle fut accueillie avec la plus grande froideur.

L’Araucanie fu t à cette époque attaquée par le Chili, qui s’empara facilement d’Orélie- Antdine et le fit incarcérer à Nacimento (jan­vier 1861; il s’échappa et fut repris, puis enfin jugé p a r la cour d’appel dé. Santiago, qui décida qu’il serait détenu comme fou jusqu’à ce qu’il fût réclamé par le gouverne­ment français ou par sa famille. Il fut peu après embarqué pour la France, ou ayant pris la qualité de prince, il fut poursuivi pour escroquerie par l’un de ses fournisseurs. Depuis lors, Orélie-Antoine a mené une vie malheureuse et misérable.

A plusieurs reprises il a tenté d’intéresser l’opinion au royanme.qu’il vojtlaifcwoonquèrir en Âraucanie. Il était l’année dernière à 1 hô­pital de Bordeaux, d’où il adressait des lettres- circulaires pour apitoyer les âmes compatis­santes sur sa situation. Il est mort . à Tour- toirac, canton de Hautefort, arrondissement de Pérrgueùx.

Une dépêche de Marseille nous apporte la nouvelle de la mort de M. Clément Laurier, député. M. Laurier est mort subitement, jeudi, à onze heures et demie du matin, dans l’esca­lier de la sous-intendance militaire, où il allait rendre visite au sous-intendant, M. Lecomte, son ami.

M. Clément Laurier se porta plusieurs fois eandidat aux élections législatives sous l’em­pire, mais il échoua.

La révolutioiiBu 4 Septembre l’appela aux affaires, et ü'faLchargé do remplir, auprès de M. Gambetta, les fonctions de directeur géné­ral du ministère de l’intérieur.

Elu député aux élections de 1871, il siégea à l’extrême-gauohe, mais après la chute de M. Thiers, il passa résolûment dans le camp des Conservateurs.

M. Clément Laurier n’était âgé que de 47 ans.

A .V I S ,b b e y , notaire à Crépy.dem*®*^* de soit*

1» U N C L E R CSachant faire les actes courants

U n p e t i t GlercAppointements selon la capaoitf-

Se présenter.

d’BrcaiA

il le to n î)R n o u v e l l i s t e

Sü 22 SIPTBMBEB 1878 19

fliCiyiiCES DTN LIEÜTENÂNT

D E M A N D E■ - To chevau-''

francs pa î et l’écla

nérateurs, force 90 chevaux). jebointements 150 francs ’nent, le chauffage et 1 é c la ir^ iertifl**® 'tile de se présenter sans bons cenoi—

V (Suite).

hnes réiérences.

«gistré à SenUs, le Ifolio, case . Reçu,

I par nous, Maire 4«P, pour la légalisation 1 |p. L zv à tx s, imprimeur, app®**^

IS I». .. f • •

Senlis. imp. i.

- '

^ •adetFaraude avaientaUrs quitté 1 et s’étalent jetés daiié les terres *8, faisant un louÿ circuit et

de leur mieux en bêtes intel- ’ et bien dressées ; puis Jean

lyant rassemblé les guides, ftiûig à s’avancer au petit -pas.

i*àrlecou de son cheval, l ’œil et g* m guet. Il fit ainsi environ trois Rîiètres. Tout-a-coup, deux om - j^busquées derrière un buisson,

sur la route, et une voix forte cri; *

^te-là!^ Jean Bayet se pencha rapidement

|jj*e de Gauthier ;\ les douaniers, n ’ayez peur g^s d’affaire aves la petite.^ n t faire un brusque écart L

• j f l ’enleva do la main et des- ge- lança par-dessus le, fossé, sur

M. le ministre des travaux publics vient d’é. crire à M. le maire de Périgueux pour lui ex­primer ses regrets de ne pouvoir accepter, pour le moment, l’invitation du conseil mu­nicipal; mais il espère que dans le plus bref délai il lui sera possible de répondre aux vœux du conseil et de la population de Pen-^gueux. , , ,. •

M. de Freycinet vient d’ecrire également au maire des Sables-d’Olonne une lettre dans la­quelle il exprime tout le regret qu’il éprouve de ne pas pouvoir accepter l'invitation qui lui avait été adressée par le conseil munici-

^ Mais il ajoute que cela ne l’empêchera pas d’examiner avec la plus grande attention et

une pente escarpée, avec une audaco, u iie ^ g u e u r et une adresse qui stupéfiè­ren t le iieutenent, lequel était loin de soupçonner que l’ancien berger fùt sibon cavalier. *

Cependant les deux ombres s étaient rapprochées. La même voix, avec des jurons menaçants, enjoignait au fuyard de s’arrêter, et Gauthier vit sabattre dans la direction prise par Jean Bayet le canon d’une carabine. .

A toi ! mon garçon, dit la voix, tirelui dans les jambes !

Mais Gauthier avait déjà saisi le ca­non de l’arme qui, à sa grande surprise, lui resta dans la main ; car 1 homme qui la m ettait en joue, d’un naturel peu vaillant, l’avait lâché# pour battre en retraite et chercher un refuge derrière son compagnon. Ce dernier .n e p o ­sait pas être de la iiième tre m p e fttse remit à jurer comme un diable, et tA u- thier vit se lever sur lui la crosse d une autre carabine. Il s’apprêtait à parer le coup, mais la massue resta/suspendue

i-déssus de sa tête, et le caporal Schol-

T o u rn é e p ré s id e n t ie l le .

S’il est vrai, comme le d itun proverbe, quele peuple français soit le plus spiri- tuÉlide la terre, il faut se demander dans quel abîme de décrépitude et d abrutisse-, ment gémissent les autres nations, lors­qu’on lui voit exécuter des bêtises gran­dioses pareilles à celle dont les f-iuilles républicaines nous ont transmis les ta - pageux échos; que Gambetta, qui-est le chef de la gauche, qui est le nmître du ministère, qui a réduit le maréchal à ne

plus être que l’ombre d’un.chef d’E tat et- à ne plus se retrouver Ini^même que lorsqu'il galppo devant cinquante mule homme%à.Vincennes;:4q;Uft Gambetta, h qui obéissent sem lem ent les députés, et qui a une puissance incontestable ; que Gambetta aille faire des tournées en province et voir ses anfis, qu’il fasse des UBCours, qu’il dise ce qu’il pense sur les affaire.s de son pays, rien de mieux. Nous nous serions certainement empressés de recueillir ses paroles, de les commen­ter et d’y voir, en le discutant, le pro- graihme du parti républicain.

Mais que les plats amis de c e , Barras de la Chaussée-d’Antin organisent ces démonstrations stupides dont on nous rebat les oreilles; qu’ils massent sur les pas de leur chef, des populations exci­tées ; qu’ils fassent pleuvoir des fleurs sur sa voiture et le reçoivent sous des arcs-de-triomphe ; qu’ils lui amènent des petites filles vêtuesv aux 'tro is cou­leurs, qui lui débitent d’écœurantes adulations ; qu’ils organisent, en un mot, cette sorte de triomphe à travers le B»u- phiné, voilà ce qui nous semble dépasser en bêtise les inventions les plus colos­sales de la courtisannerie.

Voilà un gaillard superbement nourri ;, qu’on voiture comine un pacha, qu’on complimente comme un vainqueur, qulon harangue comme un souverain. Or, quels sont ses titres à ces honneurs ?

Après avoir dirigé la plus abominable des révolutions, celle qui s’accomplit de­vant l ’ennemi ; après avoir été l ’autèur de la plus monstrueuse négatioiTdu droit po­pulaire, il s’en est allé, couvert de four­rures et fumant de gros cigares, pousser devant l’armée prussienne. et devant la mort nos pauvres soldats désarmés et réduits à l’état de nudité par ses fournis- seurs'.^ *■

Il a fui d’Orléans à Tours, de Tours à Bordeaux, de Bordeeux à Saint-Sébas- tien. Il a consommé les malheurs de la Patrie, doublé le prix de la rançon, augmenté notre perte en territoires, et tout cela, pour satisfaire une exécrable ambition, to u t cela pous rester au pou-

E t aujourd’hui, on vient lui prodiguer des hommages-qu on iv'oSerait pas offrir à un vainqueur.

Il a perdu laFraneev on le complimente comme s’il i ’avait sauvée !

E t tandis que l’on prodigue l’outrage à nos généraux, dont on veut écheniller les cadres, tandis qu’on bave sur nos évêques et nos prêtres, on s'aplatit et on aplatit les antres devant ce Falstaff.

Voilà à quel degré d’ahurissement et d’kébétement hu it ans de République ont amené la France.

Cet homme règle tout souveraine­ment. ’ ,' li inflige à un maréchal de France l’outrage d’afflrmer qu’il restera à son poste, après avoir dit qu’il s’en ira it ou se soumettrait.

Il annonce qu'il faut renouveler i in - yestiture de la magistrature assise.

Il éructe quelques attaques ignobles contre le clergé, ce clergé contre lequel les républicains sont d autant^ plus braves et plus impitoyables, qu’ ils ne

lui voient pour toute arme qu’un bré- 'viaire-à là main.

Enfin, par un escamotage indigne, après avoir fait^fléolarer par son jonmad que le mom‘ nt était venu d’opérer cette fameuse conversion de la rente ; après avoir fait baisser les fonds publics par ses nouvelles alarm antes; après avoir intimé au ministre des finances l’ordre de se taire, alors que tout le monde lui demandait de parler et de faire conns,îlre ses projets; après svoir été obéi, il vient déclarer qu'il ne veut plus de la couver^ sion, et provoquer gur les fonds publics une hausse considérable dont ses amis, avertis, profitent largement.

E t malgré tout, malgré ce passé, mal­gré ces souvenirs, malgré cette impu­dence, il se promène en maître au milieu de cette France jadis si fière, au milieu des acclamations.

En vérité, tout ce monde est insensé.Jusqu’à présent, on avait gouverné la

France soit par la persuasion, soit par la

Ïieür. Aujourd’hui, on la gouverne par e mensonge et l’impudence.

Cela ne peut pas durer bien longtemps.

]H. i l u f a u r e e t le « T o y a s e a d e 91. C la m b e tta .

. , , Neus faisions, à Versailles, le beau rêve de conduire paisiblement les affaires du pays... Nous avons été tout à coup réveillés et troublés par lo bruit des discours éloquents prononcés en Dauphiné et en Saveie. (Inter­ruptions diverses.)

. . . Je raconte ce qui est la vérité même. Je rends compte non pas de mes impressions de voyage, ce n’était pas moi qui voyageais... mais des impressions très-profondes que nous ont laissées les récits que nous recevions tour à tour de Chambéry et de Grenoble. In­dépendamment de ceux là, je pourrais en oiter d'autres... Mais ils ont été plus inaperçus : la personnalité de M. Gambetta a naturellement effacé toiites les autres personnalités voya­geuses...

. . . Savez-vous ce qui nous créé une diffi­culté... ce n’est pas la forme de gouvernement, c’est le nom de république. *

Dans notre longue histoire, il a toujours paru accompagné d’agitations permanentès, de prétentions toujours nouvelles, d’ambitions sans cesse croissantes, comme si toute répu­blique était un E tat turbulent, aspirant à pas­ser des belles et grandes institutions de 1789 à celles de 1792, et de celles de 1792 à cel­les de 1793, pour ensuite se perdre dans le sang....

Croyez-moi, cet é tat d’agitations conti­nuelles n 'est pas un état tolérable pour un pays. Sachez bien que, lorsque vous paraissez dans une ville ou dans une petite bourgade, vous êtes entourés de bravos ouvriers ou d’ex­cellents campagnards qui sont attirés par la curiosité ou, si vous voulez, par le désir.très- légitime d’entendrs votre mâle et chaude élo­quence. Cela est vrai. Il y a un jour où ils se laissent animer en vous entendant. Cherchez- les le ' lendemain : Tun est rentré dans son atelier, l’autre a repris sa charrue, et deman­dez leur ce qu’ils veulent là ; ils veulent du repos, de la tranquillité, un travail assuré, une famiUe paisible, la joie paisible et pure de voir grandir et bien élever leurs enfants et, à leurs derniers moments, cette pensée con« sciante que des lois protectrices assureront à leurs enfants la libre transmission du champ

au-Mille tonnerres! c’est le fils au ca-

Eh bien ! oui, fit Gauthier, que me

^°!^^ait#* excuse, mon lieutenant, ré­pondit Scholler, vous avez fait votre vo-Î S en empêchant Vincent de tirer ; pasmoins qu’il était' dans son droit, et cela K w l i t fait son deuxième coup de feu

depuis hier. Il marche bien I Arrive ici, Vincent, et ramasse ta carabine; tu as de la poigne comme une fille de quinze ans... A cette heure, mon lieutenant, continua Scholler en se retournant vers Gauthier, avec votre permission, nous allons verbaliser.

—^Verbaliser contre qui T lui df manda Gauthier, à qui,cette aventure causait une vive contrariété.

-r- Dame! contre vous, mon lieutenant, répondit Scholler, e6 contre cette jeu­nesse qui est avec vyus et nous^ cache sa figure... à seule finfcqu’on puisse faire une enquête à Teffe^ ce savoir qui est le fraudeur qui passe"' (jes ' chevaux de la Belgique sans payer lés droits.,

Gauthier se voyait s(ar les bras une af­faire assez désagréable ; mais en ce mo­ment il songea plus.W ism érieîw’à 1*1“ même, et, s’étant approché de Ta jeune fille, il lu i dit de lu i prendre le bras et de ne rien craindre. Néant ' ”

; embarrassé ; il ne savaj I avait pour lui une

qui avait pour cause cien caporal honorait

’ estime dont tout ce qui étaitV X XX —— — J. , ,

militaire, et le méprin que lui inspirait ecnoiier u uu «u*» &------------tonuce qui était doift lier. Les deux douaniers se^ mirent s i» ’»**

Gauthierignorai't d >nc^es c ire o n s ta ^ ' f

une longue explication que le douanier écouta eù riant dans ses moustaches.

Scholler croyait avoir surpris le lieu­tenant en boÀ i»'foriune Après s être donné le p lü S ^ # l’embarrasser par ses questions il eut" l’air de sé laisser <mn- vaincre que la douane n avait pas à se mêler de son affaire.

— Eh bien ! c’est convenu, mon lieu- tenant,*-3ît il à Gauthier, on ne verbali­sera pa»'i*‘4btis j ’ai dans l’idée que pour vous êtfê'Bîfftfore plus agréable, il ne fau­drait point'parler de tout ça à Messin-court. , .

Gauthier devina alors au clignement d’œil qu’il lui lança et à son air de belle humeur qu’il s’était donné beaucoup de peine pour plaider une cause gagnée d a- vance.

— Non, fit-il, n ’en dites rien. Quant à moi, répondit Scholler,^

n ’ayez point de crainte, et pour ce qui e s f de Vincent j ’en réponds. Allons, mon garçon, fais tes excuses à M. Novère, et promets-lui que tu ne diras à personpe comme quoi tn t’es laissé prendre genti­ment ta carabine... Bien le bonsoir, mon- lieutenant... et votre compagnie, ajouta Scholler d’un ton un peu gouailleur

ces ; il ne comprit p i > tout d ’abord que Scholler, qui a'yait jgardé le caractère gouailleur du v i e ^ troupier, voulait simplement s’amusel un peu à ses dépens, et ilentama, pour s i justifier à ses yeux,

mirent sur-le-i i

enveloppée dans sa mante do telle sorte qufil était impossible de rien voir de son visage, passèrent devant eux et conti­nuèrent à descendre la route qui coudui- sait à Messincourt.

I ,•

A dix heures du soir, tout, le monde étant endormi, la solitude et le silence régnant dans le village, ils entrèrent dans la maison de Jean Bayet. Ce der­nier était assirau coin du feu ; il fumait sa pipe tout en préparant le cataplasme qui, assurait-il, devait lo guérir en peu de jours.

— N’ayez peur, dit - il à Gauthier, nie voici au coin de mon feu, et Jéricho s'en est allé tout droit à son écurie. Ça aura p e u t-ê tre bien surpris M. le curé, mais vous pourrez lui dire qu’il s’est sauvé comme vous descendiez dans un village pour allumer votre cigare, ou un autre conte de ce genre-là ; n’ayez peur, tout s’est passé comme je le souhaitais, et à préseuÇil n’y a de risques pour per­sonne.' Gauthier prit eongé de Jean Bayet eu lui. donnant là main pour la première fois, et il fut reconduit par Ismérie jusque sur le seuil de la maison. La jeune fille avait pu apprécier la loyauté et la délicatesse du lieutenant pendant la longue course qu’elle avait faite avec lui au milieu de la nuit.

— Merci ! lui dit-elle en lui tendant la main.

(A suivre).

Page 2: ÉCHO S - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/nvlst/1877-1878/bms_ln_1878_09_22_MRC.pdf^ Jean Bayet se pencha rapidement |jj*e de Gauthier ; \ les douaniers, n ’ayez peur g^s d’affaire

J xL e N o f i r

|u ’ils ont cnltiré ensemble'&t do la maison où ils rendent lo dernier soupir.

(Journal officiel du 15 décembre 1812. Compte rendu de la seanca du sa­medi 14, discution d os pétitions rela- tires à la dissolution de 1 Assembles, séance du soir.)

Ce document est empreint des idées duparti socialiste. .

On Y d it a u i mécaniciens français <1“ -*® peuTcnt, avec l’aide des mécaniciens alle­mands, empêcher ou du moins « t r » v e r ^ “ t® campagne dans une guerre future ; ü leur sirf- flrait de refuser leurs services aux compagnies lors de la mobilisation e t pendant les opé­rations.

Clreules la ©endarmerle !

On n’a pas oublié l’histoire récente de ce maire méridional qui, pour rétablir 1 ordre compromis par une bande de citoyens fort an - més contre deux ou trois gendarmes, ceint son écharpe, se met à la tête de quelques élec­teurs, et s’écrie avec solennité : « Circulez la

« o m p t o . d . M. 0 , » b « . nous promet pour un avenir prochain plus d’une réédition de cette histeire. Tous les ci­toyens ardents qui, dans ces régions impres­sionnables du midi, sont accourus au-devant du triomphateur génois, vont rentrer chez eux imbus d’un mépris profond pour les traî- neurs de sabre et d’une haine nouvelle contre les diseurs à.’Oremus. On peut presque a coup sûr annoncer une recrudescence de scenes vio­lentes qui ont déjà commencé à illustrer le radicalisme des patriotes méridionaux, bul- Sra-t-il pour rassurer les populationa aflo- lées, les » cléricaux ■» assaillis, lei^ agents de la force publique démoralisés, a ’un mémo­rable : « Circulez la gendarmerie! »

)

Le discours de Gambelta et la Presse ;I:

n est fort difflcile de commenter^e grand discours prononcé à Roman» par M. Gambetta. Nou» pensons, en effet, tout ce que pense le chef de la majorité républicain». gramme e»t le nôtre, et jamais homme d a ta i .i n ’a d it avec plu» de fermeté-et d» clarté tout ce qu’il était néceisairé de dire à un grand parti, ou plutôt à un grand peuple, anxieux de connaître ce que l’avenir lui reserve.

Nous voudrions bien savoir si M. Du- faure pense tout ce «lue pensent MM. Gembetta et de Marcère.

Nous trouvons dan» Y Assemblée noç i tionale cette remarque que tout le ■ monde a pu faire à part sot ;

M, Gambetta est le chef des gauches, le grand maître du miniatère, le folu, il est tout ; mai» il n’a, pour le moment du moins, aucun caractère officiel.

N’est-il pa» dé» 1ers exorbitant de voir deshonnenr» officiel» rendus par des autorité^ des maires, de» conseUler» municipaux, a un simple particulier? E t ju squa quoi point le» préfet» ont-ils le droit de venir officiellementse courber devant lui? u # vw-

Q u e ferait-on de plus pour le chef d» lEta t ?

qjn Pros^am m e.

Un journal va paraître à Londres sous ce titre : la Guerre sociale. Voici quel­ques extraits du programme qui ne sont pas moins significatifs que le titre :

Un journal ne vaut pas le fusil qui nous se- ra it #i utile dans ces moments » de rage et de fureurs bourgeoises que nous traversons; mais c’est aussi une arme qui « .prépare a l’usage de l’autre » et a ttein t moralement ceux que nous serons obligés « d’exécuter ensuite tout autrement ». Il va sans dire que nous ne frapperons pas à tort et à travers . le corps d’un ennemi mort sent toujours mauvais, mais enûn il faut bien se défendre quand on

, vous attaque j usqu’à la source même de 1 tence ; il faut bien armer les besoins quand les passions se rangent contre vous en ordre de bataille, et ce n’est pas par la discussion pure et simple qu’on arrivera à enclouer les canons toujours prêts à mitrailler nos poi­trines.

Dans la question brûlante de la.propriété. clef de voûte de la société actuelle, il p pro­noncera ouvertement pour la propriété col­lective, c’est-à-dire pour la propriété en commun de la terre, des machimes, des ins­trum ents de travail; avec le ^ro it pour tous les producteurs à leur produit intégral. Le salaire, l’héritage et l’intérêt de l’argent, ces trois - éléments constitutifs du capital, seront conséquemment combattus par nous.

Ennemi de Dieu, il se mesurera avec cette monstrueuse création métaphysique pour re­vendiquer la science et confondre la cohue d’hypocrites qui perpétuent cette fable et en font depuis trop longtemps un trafic ignoble et scandaleux.

Révolutionnaire dans toute 1 acception du mot, il ne fera pas de la révolution une théorie ni un système abstrait, mais la pratique de tous les jours. Poiir cela, il fera la guerre aux personnes, guerre âpre et de chaque instant, parce que les principes ne marchent pas seul» et que les jambes des hommes sont leurs pro­pres jambes. Tous les moyens sont bons, selon nous, pour faire éclater la lutte et hâter 1 *7®' nement de la révolution, mais en faisant bien attention d» ne pas intervertir leur ordre et surtout de ne pas les confondre entre eux ni avec le but. L’émeute est un de ces moyens, il détermine; mais il en faut,^M qui prédispose, e t celui-là est la propagande sur une large échelle, condition indispensable pour que l’idée devienne action.

Le F rançais ;Nous n’hésitons pas à dire que, de tous le»

discours qui soient jamais .parti» de 3t. Gambetta, celui qu il vient de pronon­cer à Romans est le plus grave et le plus si­gnificatif. M. Gambetta a, d un coup de s» P*' fole déplacé à Romans le gouvernement et la République pour les porter plu» avM t ver» la gauche et les rapprocher du radicalieme, il n’y a pas d’autre sens à ce manifeste, pas d au­tre portée à cet acte de M. GSmbetta.

i:E sta fe tte ;M. Gambetta voyage en empereur de laré-

pubUqne. Il est reçu comme un ^oarertm. mai» il parle cemme un sujet de suffrage uni-

Teut ce qu’il dit dénote de sa part la ÿtj® grande habileté et une connaissance infinie

l U a u X e absolu quandil s’agitde l’avenir de la République. Il affirme, slor», il prop

‘ Q uw dils’a ^ td e sa personne, il sait »®

’'L 98 ovatiSn^'^Sn6’il est l’objet, illes reporte avec une adroite modestie sur cette « Repu- blioue s a n s précédent, sans exemple, qui seral’épanouissement de l’élite de l’humanité, v

E t quand il d it cela avec son ,talent de pa­role, avec son accent qu’il sait rendre pet- suasil, et de sa

Jjem A nclnlai «Ü»»On sait que l’Angleterre et la Eussie

p^M ^eRt h Caboul une lutte d influence dâist le» conséquences peuvent devenir très-graves. L’émir Snere-Ali a reçu dernièrement un epvoyé russe. Le gou­vernement de l’ïnde exige maintenant l’admission à Caboul d’un représentant permanent de l’Angleterre. , L’émir,

vieillard têtu de quatre-vingt-cinq ans,■ avait fait tout d’abord une vive résis­

tance. Il parait sur le point de kcomposition, si l ’on an juge par le télé­gramme suivant :

Bombay, 18 septembre, soir. Cholain-Hüssein, envoyé par le vice-roi des

Indes auprès de l'émir de l’Afghanistan, est arrivé à Caboul le-IO septembre ; il a été bien accueillie Dan» une audience privée, il a re­mis à l’émir des lettres du viço-roi.

Le porteur de la réponse de l’émir, relati- veipent à la mission anglaise, est attendu in­cessamment. , , , , •

Le général Chamberlain, chef de la mission anglaise, reste à Peshawour, où il attend la réponse de l’émir.

‘ Tauclusc, enire parenthèse, puisqd elle est élevée d’environ 2,000 mètres au-dessus de la tête de Gambetta, un grand homme d’aujour­d’hui pourtan t, — pour savoir où, quand et commbnt MM. nos ministres ont assez soui- fert pour avoir le droit de voir triompher la République et surtout de triompher avec elle.Celui qui fournira c e renseignement aura,je n ’en doute pas, bien mérité de M. de irey - (ènet lui-même.

IH arÀ l. — Sous la prétexte que nos mœurs Se sont singulièrement adoucie»:—je 1» crois bien ; depuis un an, nous avons eu seulement une dizaine d’assassins qui, non-contents ae tuer leurs victimes, le» ont encore hachees uienu comme chair à'pâté, — voilà la presse libérale qui, toutes plumes d’oiè dehors, s’en va' t-rnguerre. Elleengage une nouvelle campagne contre la peine de mort. C’est de la logique, cela! Les républicains veulent faire des loi­sirs àM. Rooh; ses cUents vont être bien con­tents. N'importe, m’est-avis que vouloir, sous la République, supprimer la guiUotine, cet instrument égalitaire pt républicain par excel­lence, c’est de l’ingratitude envers les grands hommes de 1193.

iiî.

Petite Revue de la Semaine.

On assure que le gouvernement est en pos­session d’une adresse envoyée, l.an dernier, par des mécaniciens de chemins de fer alle­mands aux mécaniciens des nôtres.

on l’acclame. Alors ceux qui 1 ecoutent, eleC- trisés, convaincus, crient en toute sincentp . Vive la République !

Le M oniteur universelLe discours de Romans précise en to le ca­

ractère de la politique et de» projets de M

^*^^bourgeeisie qui a cru depiûs sept ans, qui croit encore qu’il est possible de fonder la République en respectant toutes les bases de

I la société et de l’E ta t français, lira *v»c un 1 sentiment profond d’inquietude le discour» de

R o m a n s . Car ce sont de» bourgeois, ces ma­gistrats, ces fonctionnaires, que 1 on menace fes jeunes gens qui s’empressent de payM leur dette a la patrie pour s adonner Pl“ ® li­brement à l’exercice d’une carrière et que veut empêcher de profiter à l’avenir des avw - tages que crée en leur faveur, et pour le bien du pays, l’institution du volontariat.

La France est dans l’enthousiasme ; Suffrage univsrsel, s’écrie le journal de M,

de Girardin, sois fier d'avoir donne à la Répu­blique française un si éloquent et si puissant orateur! les deux grands orateurs de la rovauté, Berryer et Guizot, et les i^u* c S a u x orateirs de l’empire, M M .Billault e Rouher, ont-ils jam ais a ttein t cette hauteur A coup sûr, ils ne l’ont pas dépassés.

Le N ational, organe de M. de Marcère. M de Marcère autrefois président ducentre g a u c h e , approuve sans réserve lediscours de Romans :

n i m a n e l i e . — Notre République n a rien du Spartiate,— fi du brouët noir ! — mai», en revanche, elle est athénienne jusqu au bout... de la fourchette de nos ministre», vous plaît- il de vous en convaincre ? Jetez un coup d œil sur le menu du dîner offert à M. de Freycmet, dans je ne sais plus quelle ville du Nord. Rien qu’à le lire, le baron Brisee se serait pame d’ais» ; un mathématicien seul pourrait, sans trop se fatiguer, compter le nombre de hor»- d’œuyre, relevés, entrées, entremets, rôts, etc, qui ont été servis... et avalé».

Pour peu que cela continue, — et pourquoi cela ne continuerait-il pa»? — il n’y aura bientôt plus'que les sonneurs, les pompier» et les suisse» de cathédrale, - personnages qui ont la réputation, surfaite sans doute, d etre le» représentants de Gargantua parmi nous, - qui pourront aspirer à l’honneur de con­duire le char d» l’Etat. Les autres mourraient à la peine, pardon,... à la table.

Lorsque le ministèie de» finances sera sans titulaire, - ce qui ne tardera pas, si l’on en croit le» raïontars, je ne serais pas embar­rassé, à la place du président de 1 | Républi­que, pour trouver un successeur a M. Léon Sav. Aux aspirants-ministres, je ferais subir u n examen... gastronomique, et celui qui, sans indigestion, pourrait ingurgiter, dans sa iournée, une vingtaine de livres de viande et boire cinquante bouteilles de petit bleu serait men oandidatpréféré... comme chez les Egyp-

'*L’avenir est aux capacités... abdominales... qu’on se le dise !

I i u n d i . — On trouve des taches dans le soleil, U ne faut pas s’étonner outre mesure si l’on reneontre des bêtises dans les discours de M. de Freycinet. Je cueille la suivante qu il a C0ZXLIX1Î89 à Douai :

» Lorsqu’on ne sait pas souffrir pour une cause, on ne mérite pa» de la voir tnom - pher. » ,Mon Dieu, je ne suis pa» plus curieux qu une

vieUle fille, mais vrai ! j ’échangerais volon­tiers une mauvaise paire de lunettes l’instrum ent perfectionné qui a permis a M. Habeneck de voir la République à travers le mont Ventoux — une haute montagne du

#Jusqu’à présent, on avait cru que l’acier de

la guillotine, en tranchant la tête du coupable, lui faisait ressentir une souffrance indicible. Erreur. Le guillotiné éprouve tout simple­ment, pendant la décollation, » un. court ins­tan t d’émotion. » — Eb bien ! je ne serais pas étonné qu’un gommeux, blasé sur toutes les jouissances de la vie, vînt briguer, un beau

1 iour, la faveur d’avoir la tête tranches, uni- quement pour se procurer un « court instantd’émotion. » .n •

Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’ou réclamerait le bénéfice de 1 article 12 du Code pénal.

Mercredi. — Un ami, qui me traite d’i­diot, — hélas j» ne suis que tou t au p li* j® Lcond dans cette intéressante catégorie de l’espèce humaine, le premier ayant depms de longs jour» déjà réclamé son rang par Is-J® de de journal, - m’affirme que MM. Gambetta et de Freycinet sont véritablement le» souffre- douleurs de la République. s u

Il paraît, en effet, que M. de Freycinet a été un tantinet indisposé à la suite de tous lesbanquets de la semaine derniere ; et que M.Gambetta, en fumant les cigare» e^qn® * que vous savez, s éprouvé des nau sees .D ^e , le tabac du café de Madnd était d autre qua-

Notre ami nous demande si de pareils d®ii- courus avec la sérénité du juste d Uo-

une horloge neuve pour le clocher ] église, dont la tour est à quatre pam. ^ ,

—Combien y mettrons-nous de cadru,,, voulez-vous quatre ? dit le maire.

— Oh ! non, c’est trop.— Trois, alors?Le Conseil municipal s’y refuse t

majorité.— En voulez-vous deux ?— Fa» davantage.

■— Un vous suffira donc ?Le Conseil, à la presque unanimité,

poussé ce projet de dépense folle !M. le Rédacteur, ouvrons une r

pour acheter des montres aux —Creil; ils sauront ainsi l’heure qu’il dépit de leurs actifs et intelligents conseiHj,! municipaux.» T

Cette histoire a un véritable parfum de t» 1 roir, qui sera apprécié de tous les - ’ mets.

V e n d r e d i . — Voulez-vous e o n a i î tn i moyen de calmer radicalement et sans leur toutes les émotions qui pourront assaillir? Oui, n’est-ce pas ? Eh bien, ToiàjL recette; elle nous est donnée tout aulongj^ un correspondant du Journal de Senlis ; 1

et L a population a vivement applaudi j l c félicité le sapeur Fournier dont témiti,,! c s’est calmée en déjeûnant avec M. le Roiri.,!

Vous le voyez, ce remède est d’une siapü, j cité marquée au coin du génie; en outre ilg.1 infaillible, car il a été éprouvé sur un saptB,J

Autrefois, une personne était-elle Vivenenl émotionnée? on s’empressait autour d’elle,» j la frictionnait, on lui faisait respirer des «1,1 etc., etc. Vieux moyens que tout cela !

Aujourd’hui, changement complet de dét. - Je sens une émotion terrible qui m'étreiq d ire z -vous à votre femme, vite, vite, meegttt,| mon chapeau, ma canne et mon parapluiijj pour la calmer, je cours déjeûner chezM.1.1 Maire ! . . .

Si le maire est de vos ami», il y a fort i parier que vous entrerez chez lui émotiomis j que vous en sortirez ému. C’est égal,voilil( 1 maires obligés de tenir table ouverte, s’ils g j

t veulent point passer pour des monstres d'if ’manité. , , v i

Mais pour ceux qu attendra chez en u j mauvais déjeûner,monDieu! quelle inTeita! quelle belle invention !

L®’

i»«*f 1 ÇiiP»® lieiP^ 1

Ô»l*l

sdéleg

deux voyageurs en lieux communs dans le char triomphal de la République.

Parbleu !

Jeudi. — Notre correspondant de Creil a la parole :

i Voici une histoire très-authentique, qui peut-être n’est pas d’hier, mais qui mente

bien, ce me semble, d’être racontes, parce que les édiles de Creil viennent de la renouveler

^ VoMslVez que toute administration muni­cipale soucieuse de se . devoirs, dort treis choses à ses administres : 1 air - - 1 eau - et l’heure. C» n’est pas ainsi qu on 1 entend dans

‘’*Les^ wnseillers municipaux étaient donc réunis pendant la nuit. Oui, ces ^veulent pas de la luraiere pare du so leil. n’allez pas croire que leurs séances en soient X Lrm onieuses. N o n , elles ne se ressen­ten t pas du tout du calme solennel de la nuit,et dan» c® ®i®l d® 1®“ ®édile n’e s t pas comme un de ce» astres r dieux qui accomplissent leur» évolutums avec S u T e majesté que de régularité. On pré­tend même qu’il y en a qui ressemblant aux

voudrais bien vous en raconter un ep -sode des plus curieux. Il s agit d un mahn greffier d» mairie quifutéveiUe on minuit et obligé de faire son apparition en bonnet de coton au milieu d» o» grave sénat ^um ffiîueur M ai. je n’ai pas le temps aujour-

Eh bien donc, les conseillers municipaux de Creil ne tiennent pas à ce que leurs adminis- t r ï s a r e r i ’heu?e. Ils votent à l’unanimite

Samedi. — Un certain Morales, espq_ de naissance et valeur de profession, dià dernièrement chez Madame Rattazzi,liTii| du ministre italien. Il avait un singuba» I pérament, ce convive exotique. Enà-1 temps qu’il éprouvait des tiraillementi'.>^ tomao, il avait également faim a la p i bien que pendant le banquet, il jugea a p.^1 d’emporter tout un service en vermeil: une farce et une bonne farce qu’il ™is-J faire. Malheureusement, Madame Eattunlf prit de travers ettraduisitThonnêtecilitaï en police correctionnelle. Résultat : nnuiij prison.

En voilà un qui n’a pas vole sation, diront.nos lecteurs. . u!

Peuh ! Il avait faim, et la faim... jusBlia j

Mastu

V ï E I Î i l i E S P E H fS B E *A l ’o s a g i d u p r é s e n t .

Le bouleversement total que les Fraies surtout les Jacobins ont voulu operer dm» mœurs de leur nation en assassinantlei P M a i r e s , transportant les *géant le-s costumes, les usages n’a été ÿu'une imitation de ce çu< lyc»!»:fit dans sa patrie. chdteeuiricsd.

Sans les efforts de la république dei leW| la république français, serait enc om a.

Les avocats, tous les f '“2avec quelque fondement, les “ .Lobscurs, avec démence, ne ®°“ pourquoi ils ne seraient pas des Lvcurg des Cicérons.

Fleuve maudit de l’é " » « i * ques àquand continuera-t-on d® 1'»L t s des hommes dans te» ®“ ®*C’estlà, Ô mon Dieu ! ® m.mon esprit e t l’innocence

f e u i l l e t o n d u n o u v e l l i s t e

20 S e p t e m b r e 18T8 19

^ «

POÜB SEB'VIE A

Pendant la K évalutien

Art. 17.

Un des douze jeunes déposer au pied de la statue une gerbeL C u v e l l e récolte pour montrerchaque particulier doit un tribut au gouvernement pour la protection q u il fccorde aux propriétés. Ceux d e s ^ s o ^ -niers'délivrés qui porteront une CBoe etun oug rompu, les déposerontaux pieds de la statue représentant laLoi, gnifier que la liberté est soumise à la loi, f t qu’autrement elle est licence; une autre personne mettra aux pieds de lastatue du roi un faisceau de licteur pour dS o-ner que tonte force^ exécutnce émane du roi. Enfin, on déposera aux

pieds de celle repré»entant la Natipn L e urne sur laquelle on lira ; E m plo is ecclésiastiques, cw ils et c e qui désignera Turne de lélectw n etQU’à l’avenir tou» les citoyens, indistinc- ?ement, seront appelés à ces emplois par le vœu libre de leur» eoncitoyens.

Il y aura un Domine salvum en mu­sique, ensuite un Te Deum.

Art. 19.A la fin du Te Deum, le cortège en­

tier. composé des officiers municipiux, des vieülards, des invalides, des jeun.» filles et des enfants dos prisonniers déli­vré», et de la garde nationale entière, défilera devant Pautel et devant les trois statues emblématiques, la guirlande qui correspondra de 1 autel à l ’lm blêm e de la Loi, peur montrer que

I tous les citoyens sont soumis au joug de ' la Religion et de la Loi.

Art. 20.Lorsque les officiers municipaux se

retireront, ils, seront reconduits par un détachement de la garde rapportera en même temps les drapeaux à l ’bôtel de ville.

Il est superfiu de dire que ce pr®j®* miUe applaudissements et que l impres­sion du trésor public fa t deeidee.

Un membre de l ’assemblée, en rendan hommage au patriotisme et au génie qui a S t | r é s i d V à la rédaction de ce pro­je t, a dit :

Messieurs, c’est honorer la ville de

par un article de projet que vous venez d’entendre, un hommage par^culier pour les défenseurs de la patrie. Ne se­ra it-il pas à propos de donner en meme temps une marque de reconnaissance aux généreux citoyens qui ont -versé leur sang pour nous dans la déplorable jour­née du :I3 dfcembre T »

Les blessés étaient guéris, sauf deux ; Colombet, garçgn bouknger, et de La Bruyère que chacun s’o u rv a porter.: M. Pigasse offre de consçâ’er se» ta­lents ù l’exécution du plap |

24 ju in . — L’on continme à former l e s députations de gardes nationaux du district qui doivent aller,à Pans pour la fête de la fédération. Le peuple mourait de faim et les partis étaient inquiets ; la joie était décrétée. Sept mille et plus de gardes nationaux fournissent quatre cent v in g t-q u a tre représentants, soit unpour deux cents.

Senlis députe ; les sieurs Boursier, capitaine, Herbet épicier, Sebot, Marciily, et îlegnard fils, qui auroirt pour sup­pléants MM. Crétel avocat, Boitel, Dien- val, Plouet, Pétrier etPrévost, architecte.

ÔoÉHeuil. — Charlqp Payy.Balagny. — J.-B . Jamjirk.•Saint-Firmin,Bore»t & Montlognoa.

Louis-Christophe Lebe^us,

Aumont, Apremont et Chamant.

^ ^ S ’S l ^ - ï ’ü e L a Cour, chevalier

^ ® l r L ? n S e ’. - M. de Girardin,

^^Viiler»-St-FrÙmbourg et Fleurines. Pier:e-Nicolas Lavoisier.

Les gardes nationaux gratifiés, à m o i n s de refus, de 4 livres ou de cents o l s , s e l o n qu’ils trouveront ou non unS gratuit à Paris, devront ®® rencon­trer avec armes et bagages k I H te l duL ion d’or vis à vis le bureau des voi­tures, faubourg Saint-Denis, le 12 juil let, trois heures de relevée.

Nous n’avons pas à parler de cette feteparisienne qui eut ses nlorer. car Bourgeois racontera « 1 acci « dent arrivé à trois députés, dont deux « d’Aurillac et un de St-Etienne, et la: îe m a L e fait.pai’M .deL aFayette que« tontes les municipalités fassent célébrer « pour eux un ou deux services dans leurs « églises. »

Senlis s’occupait avec activité de safête locale Le» commissaires nommés, MM. de Guillerville etPannetier nue le» dépenses s’élèveraient de 8 à 9üü livres M. Jourdain, homme économe et

id u s ir ie u x proposa * que les peintures «pourraient être sopP^éées. meme pour « les statues, par des branchages et des « fleurs ; qu’à d e s ressemblance^^^< on les exéeuteroiten enduisant de terre

« glaise des statuas ^éjà moulées. > "Bref, le D avid d®^l®“^ f î é 5 » g e a ità fa ire d e la sorte une déco

pour cent cinquante livres. Ce système d’économie aput

fêtes en remplacement delerville et Pannetier. I l resta Fl e r v i i i e e t i ’a n u e u c x . . - —

temps dans estimé ®juüfet, 1. diocre dépeui gnard Ferretcomm. - , , ituiuoi'— „s o u s c r i p t i o n s ; M M . .

Pannetier furent ^?11— +Tîl.VâllX. - . .lioTffv

& r e ’; 11 f i t »“dépenses jusqu a mili ,gnard, de Gonzengre, '\® % gtent^Ferret, Menier et Noël pèr jjis

commission de P ^ °"X cSuervai* '«/Mvar»'»»i’nt.inTîS I MM* Û.6 v,nilT8*i itllllwSlXW». ----- X Jsurveillants futarchitecte-voyerde la villde leur exécution.. d’inviter

3 juillet. - On décide d i 4* |que de Senlis à dire la messe

L h n ne croyait P®®, mition>4 îgion fût de trop dan® ^ ge |

- cité, c’est en vain quevem®! vernements.

\

(A

m e r c u r e .

Page 3: ÉCHO S - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/nvlst/1877-1878/bms_ln_1878_09_22_MRC.pdf^ Jean Bayet se pencha rapidement |jj*e de Gauthier ; \ les douaniers, n ’ayez peur g^s d’affaire

— — .................... . iJiL'ii. .1 ''*■ ' ')■ ■ ■f--::r;'‘ î " :-'; * ife- -■•■ ’:,!-:>riïij - ,_ ,:,i-r, ..y; y,- ,•,--«»•-- • r-jL ■ ~'. ': ' r •■ vc-.’!-",.. v'-.î-î -X:.*»-. ., -, T'. *; J -'/ir • * •'■• ’ r - T } " : '. y-H ' ■ ,v‘'>‘»-;r'" .•?,■. <v■; . -. ■v ''■•-• ' • '' '•v ' '-'•' C- ■ , ■" .'' ' ' 7 ' ' ' '

I^E ^ N O B Y E II^ T E

neuva pour le clocltar^I la tour est à quatre pa E y niettE^eus-&oua de i

Iquatre ? d it le maire.|n , c’est trop,

ilors?El. municipal s’y refuse k ’

plez-TOUs deux?vintage.

ds suffira donc !êil, à la presque unanimité^ * brojet de dépens*/bHe ! dacteur, ouvrons une eouseria^ .j ^ r des montres aux habitants' 1 sauront ainsi l’heure qu’il idrs actifs et intelligents cong^JJ^,:t.»toire a un véritable parfum de I pera apprécié de tous les gavt- f

Bdi. — Voulez-vous oonnaîtisij^ Sealmer radicalement e t sang doft.1

les émotions qui pourront vnia Jui, n'est-ce pas ? Eh bien, voi(ïj3 Je nous est donnée tou t au longpui pondant du Journal de Senlis ; i Ipulation a vivement applaudi n | pe sapeur Fournier dont f’émoKo J ^ e en déjeûnant avec M, le lJairi,t 'M

[voyez, ce remède est d’une simp)!. î uéeau coin du génie; en outre il n r l , car il a été éprouvé su r un sapear.-l

Ks, une personne était-elle Vivenust peîon s’empressait autour d’elle, ou oait, on lui faisait respirer des gili'|

ivieux moyens que tout cela ! i’hui, changement complet de décor, le émotion terrible qui m’étreint^’1 5 à votre femme, vite, vl ie, mes gaati, ■' peau, ma canne et mon pan^lujo;

1er, je cours déjeûner chez M. le

aire est de vos amis, il y s fort i le vou.s entrerez chez lui émotion&éet ; |{*n sortirez ému. C’est égal,voüàlèi.: k igés de tenir table ouverte, s’ils » s jo in t passer pour des monstres d’iahu. t

our ceux qu’attendra chez eux oa léjeûner.monDieul quelle inventioa! I

llle invention !11. — Un certain Moralès, eapsgaol l

ance et voleur de profession, diaiitj ment chez Madame Rattazzi.laviiiwl ^ re italien. H avait un singuliw to - r X ce convive exotique. Kn méiiji l’il éprouvait des tiraillements d’canl I avait également faim à la podi»,B l j pendant le banquet, il jugea àpwpos i te r tout un service en vermeil : e’étsit'i te et une bonne farce qu’il vsoto'j malheureusement, Madame Eattazala-^ ravers et traduisit rhonnête cibsUeto 1 ! correctionnelle. Résultat : unsadsT

îilà un qui n’a pas volé sa cond*m»'-| Iront nos lecteurs. ’

Il avait faim, et la faim... justifieIM ■

Mastk

d é p a r t e m e n t

• de l’intérieur vient de prescrire y ®i?‘fâes départements soumis au re-

sénatorial de convoquer les elec- POM combler les vacances

É ^»c»’. ' f f i s t e r d a n s les conseils mu- communes d;> ces départements

« T s conseils municipaux seront J ^ l» '% V s q % viendra le moment delirel-S aéseén a to riau x .

iiibre

_„_ea gui possèdent, des compa- subdivisions de sapeurs-pom-

“C . Seules être dipositatres d un ^‘“"fusils et de sabres égal à l’efllectif

dei

H'^préfets on. . é t é in v i té s , d è s l’année der-

i , . rechercher dans leurs departe- ... é f'^^Vegîm sont et doivent demeurer ( 1 8 :i leur était recommande d em- I, emploi- ' recensement les

comme do ,jjjjr cou-»- y lu gendarmerie et

» " r ; » • “' • / » r r itj Büui __ Ahanue com-

Dubois, le grandi tombeau, de Lamoncief ,i l’honneur de la sculpture française. Apres travail considérable',, M. Dubois doit en tair un autre tout différent et d’une importan presque aussi grande. Le duc d’Auma ®_ a demandé pour Chantilly la d’Anne de Montmorency, et elle doit élevée sur le plus bel emplacement ,plus noble cadre, au-dessus de la montée terrasses, dans l’axe de l’aliée gigantesq qui perce la forêt et dont elle "trée . On n’a pas de dessin de l’ancienne sta ^du XVI* siècle, détruits à la 'comme les ;ues du château- était en armure, il est probable que M. Du ne changera pas ce parti. Après le . .fùnérairede Nantes, c’est aussi un beau jque lé vieux Connétable sur son cheval guerre : M. Dubois y trouvera l’o.ecasion d'ajouter encore au n e P®P“ , , _ qui n’est plus à faire e t de donner un gij pendant, à l’œuvre dont nous parler.

F le i ir ln e M . — Deux individus, les nom­més Mary et Ozanne, tous deux à Fleurines, ont eu, comme ils 1m ê m e s , une mauvaise pénsee, celle uaiier »10 heures 1/2 du soir, prendre

Te&ons de

l’a empêché d’avoir un procès-verb^, un jour qu’il chassait sur un terrain reserve ^

Pendant qu’il était sous-prefet d Yvetot, d prit un arrêté qui mérite de lui survivre.

En voici à peu près le texte .Considérant que nous sommes en Repu-

’"*QuTl’importe de ne pà® permettre aux po­pulations de conserver plus longtemps le souvenir de la tyrannie ! .

(Suivent dix considérants de cette force.)

procèg-TerbaI|fait k Montmorency la it transmis à k . Luccionj,c,ommis8aire tier Montmartre. Ce m agistrat fut .rechercher les singuliers amis du blesse, q seront pouissuiTis pour vol.

LA V1VACITB D UNI, UNE CONCIEEGE i

rormes devrent désormaispoupottes»

blé sur une meule appartenant à M. Dupres- .titant le nomu»» chaque com- | soir, cultivateur à Choisy-la-Victoire e t ue^ r à ®®«® te r ^ n é T r é i n t é - changer dans leur voiture. Surpris par

; une fois le effectuée dans | sieurs Ménard et Canny,frais et

‘ “ mes devait être effectuée ^‘‘““ “ ■L d T l’état aux frais et par les

. . T+a«^isdBsmumcip qu’incomplete-^C^instructionSr.organisation des corps

^texecutees. jj'étant pas encore ter- préfets ont cru devoir tempo-

j quelque» P ug armes, momentané-

soir, cultivateur à Choisyda-Vmtome e t les

dans

l . , a . u i «o»m u« .. 11.i , j . ™ . . . d“ r ”

.18>h>Oit utilisées si

/ { ; & p a l i t é v e n a i t k créer

°ei,-p8_de »»P®"*-P°“ ^pc” ÿant gtre invo- ij! mêmes rais Ministre de l’inté-..a’Kni M. ie miui»»'*'' - — ,Iséesaujourdhm, récente, invite de

liar, par j à 'lu i adresser l’état de„ett les PJ®^ . * t dans leur départe-..jlesarmM eBst ^

devront être versées à

dernier délai.

eHwsemen* de» dSSrSîeWe p ro ire n iu itd e »eSSdiaûn»*»» d e p re -

i,ie année.

leur faisaient. Le ahoaimune de Choisy, prévenu du fait qu '1 » taté, en a informé la brigade de Sacy ie Grand, qui a dressé procès-verbal.

M a ia ta t a l r e . - Les accidents àM onta- taire se succèdent avec une déplorable regu- îarité. Avant-hier, vers »ixli®ures du s m r > sieur FaUot (Eugène), charretier âge denvi^ ron 50 ans, déchargeait au port de Mon taire un énorme bloc de pierre.

Tout à coup, le b)oc glisse rapidement sur la pince à l’aide de laqueUe Fallot °P®^®^ ® déLargem ent de sa voiture, renverse le mal­heureux charretier et lui broie la PQ'frine,_

Fallot laisse une veuve et quatre enfant .V lU eneuve-sur-V ertoerle. —

qui remonte à la.première quinzaine de sep tembre," cause à .la femme Ansard, “ ®® nine (R oc),.-a«« ivrière , un préjudice de

^ S i X j h s q h ’i' présent, n’a pu faire connaîtreq u e l e n e s t r a u t s u r .

^ Bachaurnont 'raconte, dans le “ ®amusante historiette qui défrayé *“ “® ment, dit-il, une des plu» elegantes stations de bains du Midi :

« U n personnage très-connu, tres-sym pa-thique, en déplacement k la station de bains

■ ■■ en question, y a amenéun joli ®^®“ ^ “ ^bre qui s’appelle Fabio, et livrer le nom du susdit quadrupède k la liste des étrangers. On y lit : M. Fabto, rentier.

Or, depuis le moment où le king-charles a ainsi acquis un état-civil tout a i l n ’v a guère de jour où il n’arrive quelque lettre k son adresse. Tantôt c’est l’offre d ua marchand de vins du Beaujolais, qui asP'f® ® î C n n L r de le servir de sestantôt c’est sa “ “®„®°“ " ü 7 o “ vrebienfaisance qu’om lui kcaré ulein de confiance en la liste, a écrit M. F a & e n t i e r , pour qu’il l’aidât de quel­ques largesses k réparer son “1®®“®'’-

' Mais le plus burlesque incident, o est une Esoagnole veuve oR abandonnnee d un per- S r o u i e V t au rentier quelque chose commeS , T S 1. !» » d - ‘“S f S ï ï AX ê.. m’apûPbnd OÙ ta es, infâme. . aller te rejoindre, men adore 1... » et suite pendant quatre pages. Notez ^ ® “ ™ e ^ signée, et que l’ardente Espagnole donne soigneusement l’adresse ou e ® A “ jrpallitante, u n e réponse qu’elle déclaré devoirê t r e pour e lle la v ie ou la mort.

■ Le maître du quadrupède, ' ^ t ^ e tblement mettre fin au n e erreur deErwte et cruelle a coupé au plus touffu du dos d ebene du king-charles une '>®“®®, ®°ï®“ ®®,J^^j,ii insérée dans une enveloppe a 1 adresse quée. La pauvre Espagnole aura-Velle compris?...

ism

, ' ï E l Î A Ï i E S P E B fA l ’c s a g e d u p r é s e n t .

nlevèrsement total que les Français18S Jacobins o n t v o u lu opérer ttin» 1»

d e l e u r n a t io n e n assassinant Is» pto- :s, t r a n s p o r t a n t le s fortimes, e ^ -

c o s tu m e s , les «sages et DienmaM, de ce que ifcurgM’l

- n l i T des anciens Jgage^^^ ù de première annee, admis par la u daJdfévrUr 18T8 k bénéficier des,ns de l’article 39 de la loi

rs ,d arrêté, le 24 a o û t d e rn ie r le s d is p o s

f X X Î s d i ê u t e n a n t s d e

iluaeo active et de i ex g

F ÿ tes mêmes

im ita tion | . sa p a tr ie . Châteaubriand.

Iles efforts de la répubUque de» 1 ® ^ ’. j [blique français» serait

Avocats, tous les hommes f® ^ 4 elque fondement, les clerc» _1M ^ |

avec démence, ne ®°“^ ’ î“ ®“ jioi ils ne seraient pas des Lyentgn êerons.

feve maudit de l’éducation Fquand continuera-t-on ^®J les hommes dans te» onde» -“ ô m o n D i e u l q u e j e p e r d i s l a l ^ ®fcprit et l’innocence de mon cœ •

Sain* Âugusit»-

officiers seront classés entre

a ^ n U b te n u le ff-^®te à l ’sxpiration de leur annee de volon-

b“ ciux qui auront été caporaux ou briga- ni, pendant cette même ano®® > ,

F C. Ceux qui auront mérite la noliîiîsncüii grade. , oh-[3-Les engagés conditionnels n y ‘talanoteirès-6i*« qu’après ®’f®''®*®

I.U corps une deuxième annee, luc. d’instruction, seront qui auront mérite la meme n

kbut première année.

S E M IilS

Des élections pour compléter le oipal de Compiègne se feront P«® ^|“ ®“ ®“ *; pour plusieurs raisons. Ea piemiere, ces gu’il est anormal d’avoir un conseil dans le quel il manque le.tiers de ses membres pa L i te de démissions, départ, ou toute autre cause ; la seconde, c’est que les ®o“»®']® nicipaux ne vont pas tarder a ] ® ^délégués pour nommer les sénateur» ce- q sera l’affaire capitale de la campagne.

T r a e y - le -V a l . — Il paraît que le nomme P..., de Traoy-le-Val, n’est pas la d®»®®" même à l’égard de sa femme. Suivant les dires L T e t te d e L è re , son mari s’enivre souvent et quand il rentre dans cet é ta t a la maison, la frappe de coups de pieds et de poing».

L afeL m eP .. est malade depuis six se- -m a in e s ;le l2 a u so ir , P ... rentra ^ »®coucha; une fois dans le h t il assena a sa femme des coups sur diverses P®rti»» du eorps ; le 14, une scène semblable se renouvela. Le» enfants ont dû emporter leur “ ®®® ^®* une de ses sœurs pour l’arracher aux bruta­lités dont elle était l’objet.

La gendarmerie s’est occupée de cette affaire et a verbalisé contre le sieur P..., pas du reste d’une très-bonne réputation dan»la commune.

ift

monstrueux Le parquet de S»ln.-et-Oise vient de clore

l’instructien d’une affaire épouvantable.11 s’agit d’un infantici de accompli par un

Père e? par u n . mère avec un raffinement de d rc ra u to ^ L u ï; La t ê te d e l’enfant avait etc placée par les parents su r un billot, et, tondisL e l'un maintemit ^U décapitait à coups de serpe 1

Ces deux monstres sont, en ce moment, dé­tenus k la maison de justice de Yersailles . ilspasseront très-vraisemblsment devant la cour d’assises de Seine-et-Oise au cours de la ses­sion d’octobre.

l ’o c t r o i s u r l e s v in s e n b o u te i l l e s

On signe en ce moment dans les contrées v i t ° L l . s une% étitien qui demande que les •octrois de Paris'et de»dé percevoir sur les vins en bouteilles des droit» supérieurs kceux des vins en P'®®®®;

Il est certain que cette surélévation de» vins en bouteille» entrave considérablement lavente de» vins, surtout celle de» vin» de qu ­itté supérieure; elle n’entrave pas moins la veL» d®» *ius en bouteilles à l’usage des fa- miUss laborieuses, dans les villes qui n ach

de cette surtaxe sont d’autant Pj“ » à la refuser, qu’il est ®®"tain qu elles ne spp friraient pas dans leurs r®®®‘“ ®’L * du droit serait récompense», «t au d® . P des «ccroissements d’entre» et de consom

POLICE CORîCECTIONNELIjB INDIENNE. — .DEUX GIFLES A.

11 paraît qu’aux colonies, le fait reproche a Mme Roxelane Badajoz ekt tout “ »f®rel, »i naturel que cette dame ne -yaut pas avaler la

i prévention dont elle est l’objet. S o it . ^PériasMit les colonies plutôt 4 u un pnncipe,

mais aussi périsse la France plutôt protection qu’elle doit à ses enfants eaux étranger» 1 _ .

Mme Badajoz, arrivée a Pan» il y a quel­ques mois seulement, a donne deux gifles son portier qui, alors, l’a citée en police cor­rectionnelle. Elle donne ses noms (nous le» avons dits); son âg e ; trenté-sept ans; aa profession ; rentière ; son lieu de naissance .Calcutta. . ,

M. le Président. — Où est votre mari ï La Prévenue. — Je suis yeuve. , . ,M. le Président. — Avez-vous des enfant»?La Prévenue. — Treize. (Rires).M. le Président.— Tous vivants ? _La Prévenue. — Hélas ! J ’en ai perdu trois,

il ne m’en reste plus que quinze.Mi le Président. — Gomment quinze î La Prévenue (vivement). — Ah! je voulais

dire treize couches ; aux colonies nous comp­tons, comme cela, mais j ’ai eu des jumeauplusieurs fois. ^

Le portier expose les faits : Je me plaignais, dit-il, que Mme Badajoz versait toujours dans le plomb un vase immonde, ce qui incommo­dait les voisins coinme étant de la plus grandemalpropreté. . ,

La Prévenue. ^ Ça n’est pas moi, e est ma négresse Ourika; ma nourrice; c e s t lusaga aux colonies!...

Le Portier. — Us sont bien propres aux co­lonies!... Pour lors, je me suis plaint a ma­dame qui m’a traité comme un va-nu-pieds et m’a allongé deux gifles d» fort calibre, que j ’en ai vu l’illumination du 30 juin.

M. le Président. — Vous convsnez du fait,miadameî . . .■ La P r é v s n u e . M o n Dieu, monsieur, je vous répète que j!arrive des colonies; m» négresse ne connaît pas les usage» de France.

M. la Président. Ce n’est pa» votre ne- gresse qui a donné les soufflets.^ La Prévenue. - Oh ! non, c’est moi ; aux colonie», une dame donne »®“®®* ® portier eu à eon domestique, il n y p quoi fouetter ua quarteron; jamais on

U, T011, proToqutntîCar, monsieur, j ’ai été provoques; j ®t“ » «? train de me faire coiffer (mon Ç®ifl»“); e®“ ®'> ie l’ai amené pour vous le certifier), j entend» frappé* violemment k ma porte. Ma negresse va ouvrir, c’était ma portière qui entre d un air furieux et qui me d it du ton le plu» im­pertinent des injures grossier»» que je ne peux répéter, et, k propos dune ®b®»® » laquelle je suis étrangère. Je lui d is . « Adre sez-vous k ma négresse; mai», dans tous le» cas, elle ne connaît pa» les “ »»F®*> ®'"; rive des colonies où cela se fait; elle me r - pond : * Teut ce que je vous dis, je 1 ai aeja dit k votre négresse. Quand on a " “ ® “ ®" gresse et un coiffeur, on va demeurer dans ® . ___ :t -.V o /laa cubincts et

mettent un rendement peut-être moins riehe que l’an dernier, mais satisfaisant néaimoin» pour les cultivateur» coinme quantité, et pour les fabricant» de sucre com®**l’i ^ - •■ Les troisièmes coupes de luzerne et le» ^ cendes coupes de sainfoin ont été générale­ment satisfaisantes.

CRÉVEC(EDR,1’2 sept. Veici les prix du jpur :Blé

1910,13 25 Avoine Ire qté

GRANDVILLERS, 16 sept

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.5. — Orge 12 25 té 8 .; dito le»

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Pain les 4 Kil. Ire qté 150. 2e qte 1 35.NOAILLES, 16 sept «a isnFroment, 100kil., I " q te29 75, 2*qte 28 80,

3* qté 27 40 — Orge, 21 75 — Seigle .. . . — Àvoine, l« qté, 2\<}té(taxe officieuse) le kil. 1” qte 39 e., 2* qt© «4

CrèTéeœ*»»^ Foire de la Saint-Michel

- C’est aujourd’hui . ■ ■-.i*la consécration episcopale

le Teudi"8 octobre 1878. - Le maire du bourg - ~ ■ -a l’honneur d’informer le pubuc

se des statuas d é jà g j,le D a v id de ^

'faire de la sorte un« décorai»p u t cinquante livres.fsystème d’économie a y a n t j^ ^ ^W a i n fut ‘î o m ^ s ® ^ ^en remplacement de ^ pen à» ie et Pannetier. I l resta tos dans cette c l ia rg e ,^ r , i F ^it le p la n Jo u rd a in fu t li t

; i l fu t décidé q u ’on p o ^ ^ is e s ju s q u ’à m iÏÏe fil*,i , de G o nzeng ré , d ç^jeiit 1* .t , M enier e t >ioël P^t® 1«* |hission de guillerviÜ® ®* !T ip tions ; MM. de ^ nouve*“ j ,e tie r fu re n t in s titu é» û j(éq b ^ .,.l i l l a n t s d e ? t r a v a u x , et c W Ikecte-voyerfie la v d l ,fc r exécution'- _ j ’inviter 1’ ^^ ' 3[billet. — On d é c i^ d 1 4« \ie Senüs à dire la mes* ^

I n ne croyait P®®.®f fû t de trop g gou» c®5* ^épuWicains je t tc » ^ ^ont fait dudus criminel que ®“^ " g g a rd ^ - .

ù v id :« S i l e .S e i ^ ® ; ^ ^ t ! ^ g o « ‘ c’est en vain que T®“ ^" ements. >

de Crèvecœur a , ..w— -- - - aoint-vÔ lnslè» kpréle’n t offrir no»^ | aura jeux" et divertissement»,

offerts aux joueurs ;2* A quatre heures. Jeux divers ,3* A cinq heure». Bal k grand orchestre. Le soir, grande illumination ra r a p a

1» Prairie. .

i aura reçu voulons dès . , . .

"»i hommages k l’héritier,ktait d’illuatres prélats senüsien». E t, ,c , fin Bou» flattons d’être l’interprete «eut -..iWic : nous espérons f f u ® ' , f ® . ®

. Sa Grandeur Mgr Hasley, la vdle du ;.;«r Guérin saura rester fîdele a tout un

si de foi et d’honneur.

ETAT-CIVIL DE S E N L I S Du 15 au 22 septembre 1878.

N a issa n ce^-yeOétus (Jean-Louis-Pierre).lNorêt(Ga»ton-Léon). ,|I«!iier (Marguerite-Appoline-Gilberte).

Décès.|Kthard (Désirée-Caroline) 8 mois, fbtopsit (Martial-Victor), 2 an» 4 mois.

FAITS DIVERS

Un article du Figaro a produit hier un

* ' î ' ‘, r Œ ‘ Æ r « r . P ~ a . i .PrésidLe TniP _ , . -date du 14 août 1877 et inséré

finelété m u n l e a le d e « e isU » .

K ain Dimanche, la S o c ié té musicale de , se» fera entendre k quatre heure» de re

lut le rond-point du Cours.

(Asu iv r» ')

m e b c ü e e .

|l(%aatiUr. - Lundi 23 septembre, U . de M. Albert Chartier débutera sur

'‘be de cette ville par une i®P” »®“f j f t o ’ ®^eée du Dompteur ou les Depor e ;«ion*, grand drame en cinq Mtes |

^«ux,’dVl’Ambig«, par MM. D®““® ^ ® i t Edmond, et d’un charmant vaude jL*rie, !a Femme aux <eufs d or, e •

viUe et Dumanoir, dan» laff^Û®«.Mlle Elise, remplira quatre rôles dit

^ ®oade entier a pu admirer k 1 l*'i»aiaiv»r»ellel’œttvre éminent» de M. ta u i

kécret du Président de' la République,.r« i*né nar le ministre de l’agrieulture et — tresigne pw

du commerce en date au j.» «uu.»au JoZnal offieiel du 15, dans lequel on U t .

Z 7 - L a distribution des récompenses est fixée au 10 septembre 1878.

iL décret est rendu, d is e n t les considérant»,a p r t s t t de la%ommi.sion supérieure des

®Le\* exposant», mécontents du retard ap­porté k cette d is t r ib u t io n , demandent com ^ ^ ^ ^C s tm p le arrê téjn im stériri peut rapporter

décret présidentiel?

A propos de M. Guillemard, maire du

Havre, qui de 1848 le trouvaLorsque la révolu d’Yvetot,

acheta un fusil sur l’etui

accroissementsmation.

UNE PARTIE A ANES

/ - U T

r»ns ^ re s ta u ra n t , pour aller ensuitea lE x-

^ " ^ S s a d'abord k son hôtel,'rim Montmar­

tre, pour du ra s A u C t“ ^

^“l ’oÎ cIc S a n t deïôséce, ’habiUe?, dans une chambre voisine î Emile le

: Û e ï a t d s camarades, et on convint de

J c a k terre son cavalier, qui, grièvement blessé k la tète, tomba évanoui. ,

C eluiS avnit reçu un k-compte »»®1«“ ®“ ' •11 «nvova un de se»' garçons dans la foret afin de savoir ce qui était arrivé. Le garçon trourafe cÔîr» > “ T u echez le loueur. Le jeuneture aucrâne;Béaùmoin» lemedecin a lespo n

‘ ®On‘* rto ân sp « ita k l’hôpital de Montmo- r e S ; le L r ,r !y e n u k lui, il put raconter .es

* ^ C rp a ren ts , .avertis, arrivèrent ®® ^®*® hâteavec l’onclede province. Ce oui se trouvait k l’hÔtel sans un sou, était aile?acontèî k S I sœur le to u rq u e 'lu i avait joué

des maisoDS neuve» où il y a des

^^Quand^°mon coiffeur est parti, je ®’b®bih® et je descends ; ma portière était dans 1 Mca- liar k balayer ; quand je suis quelques mar T e s Æ o u s V e l l f , ' elle me _ bklaiè toutes ses ordures sur moi. Je mepnse cela, aux colonies, nous n’avons pas Tbabitude de no commettre avec ces sortes d®.S®“ *7/® J‘gg me plaindre au concierge, ,f®? de sa femme, et au lieu dem’invective plus grossièrenient qu ®11® ®“®°P’

M le Président - Eh bien, “fallait porter plainte et ne pas vous faire

'" ^ P r é v e n u . . - Q»®'^® '®*-^®"®’

T ” n W « 7 « S i ™francs d’amende, cemme cela ne se fait pas aux colonies.

M Ü ’le kil. 1" qté 40 c., 2* qté 34.

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Plu.i®«® ®“ ®®« ®P” ® “ Sou» 1 ®“ ; f A ^ û t du même fusU, ce quirévocation, ü »• »e®v»“ “

Ton fflsVprômitbien de ne «k la -condition qu’on lui avauçat del argent etque Ton fit la paix. jinSnha de

A ce momen«-lk, on reçut la depechoMontmorenoy.fr a d . . ; . Le

Le blessé ne put être ramene a Pan». Le

ï b . . . . .w i i “>-

voudrait peuvoir retarder cette epoque jus- L ’au 5 octobre, dans le» régions du Centre, de la Loire et de TEst, poUr obtenir de» vin» I®«i6 qualité passable. A l’heure P®®»®” »®; ce résultat si désirable est encore en question, m a i f i l est permis de conserver quelque es- Doi' Dans le Midi les vendanges sent avan­c e s ’ La qualité est satisfaisante, et les quan- * / e -Wo. r es orix sont en voie de hausse.f A tras f i s w P»® “®“ ®v iv e s '-laintes, k part le» pomme» de terre

■ ou beaucoup de contrées sont envahies5 ; ; r . 5 ~ r t ™ . L o . . . . ~ « -

‘ “d f o . S i i L . » r » d .m » .dans le Midi et dans TEst. Les sarrasins ontsouffert de» pluies qui ont traverse la florm-son • cependant on a un rendementLes ’plantes-racine» donnent d assez bonn

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— ■ 1869 ............1871 3 0/0 ............._ 1875- 1876 4 0/0 l 2 a f . p.

854 00 256 00 000 00 000 00 352 75

1150 00 355 00 355 00 597 50 358 50 355 50

1337 50 1257 50 517 50 460 00 310 00 333 75 105 00 495 00 645 00 520 00 767 50 645 .. 236 00 512 00 525 00’ 412 OO 401 50 518 M 518 &

SlaJ-

li-: V,'/*

Page 4: ÉCHO S - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/nvlst/1877-1878/bms_ln_1878_09_22_MRC.pdf^ Jean Bayet se pencha rapidement |jj*e de Gauthier ; \ les douaniers, n ’ayez peur g^s d’affaire

? -V-v.;,- . •' . V-' . - » - 7 -■■■■ '>-»•'1 1/>-. •■ '•-.vV' -*. -"'V 4 ’• .-'‘ .* • v-^». . , ' • ' - V,- ;,-• ,ï-r-■ ' - - ' '

MIHOHCES LEGULES.Btud*» d»M* Bugèn» H u r e a i i ; aToué 1i Paris, rus de^Eicheiieu, numsro lu.B t de M" B r e t t ç , notaire à Acy-en-

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4» AM* LAVOCAT, notaire, demeu­ran t à Paris, quai de la Tournelle, nu- mén>-57;

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Par suite d’acceptation hénéficiaire et après le décès de M”' Adé­laïde GUIDÉE,

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Le Dimanche 8 8 Septembre 1878, à une heure de relevée.

Par le ministère de M” B a llé d e n t , commissaire-priseur à Senlis, Ea Salle de* Vente* **ra

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