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La Francophonie se renforce en Floride Le Centre de la Francophonie de la Floride et des Caraïbes (CFFC) se lance officiellement ! Rencontre avec Ella La DJ française qui fait vibrer les nuits de Miami Beach ! Miami / Lauderdale Des nouveaux restaurants La cuisine française ne cesse de s’exporter en Floride ! LE RUGBY AUX USA Trois mois avant la coupe du monde, le ballon ovale com- mence à intéresser beaucoup de monde ! Pages 8 et 14 Page 9 CUBA : LA FRANCE TENTE DE PRENDRE DE L’AVANCE SUR LES ETATS-UNIS Les USA sont à l’origine du réchauffement diplomatique, mais la France n’attend pas ! Religion, littérature, cinéma : d’où vient cette obsession pour l’apocalypse aux USA : éléments de réponse dans Le Courrier ! Page 3 Page 2 - N°22 - Juin 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride - Apocalypse Now ! Page 6 Les americains et la fin du monde : Un château médiéval irlandais en Floride Aux Etats-Unis, tout est possible, la preuve avec le surprenant Castle Otttis ! photo : MarkWalters - Libre de droits) (Photo : AMC - série TV The Walking Dead) 14 héros ont reçu la Légion d’Honneur 70 ans jour pour jour après la fin de la Se- conde Guerre Mondiale, autorités fran- çaises et américaines ont honoré les héros à bord de l’USS Wasp à Fort Lauderdale Page 16 Page 4 Page 13

Courrier de Floride / juin 2015

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Le Courrier de Floride de Juin 2015. Le journal des Français, Québécois, Haïtiens, Belges, Suisses, de Floride.

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Page 1: Courrier de Floride /  juin 2015

La Francophonie serenforce en FlorideLe Centre de laFrancophoniede la Floride etdes Caraïbes(CFFC) se lanceofficiellement !

Rencontre avec EllaLa DJ française qui fait vibrer lesnuits de Miami Beach !

Miami / LauderdaleDes nouveaux restaurants La cuisine française ne cessede s’exporter en Floride !

LE RUGBY AUX USATrois mois avant la coupe dumonde, le ballon ovale com-mence à intéresser beaucoupde monde !

Pages 8 et 14

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CUBA : LA FRANCE TENTE DE PRENDREDE L’AVANCE SUR LES ETATS-UNIS

Les USA sont à l’origine du réchauffement diplomatique, mais la France n’attend pas !

Religion, littérature, cinéma : d’où vient cette obsession pourl’apocalypse aux USA : éléments de réponse dans Le Courrier !

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- N°22 - Juin 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride -

Apocalypse Now !

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Les americains et la fin du monde :

Un château médiévalirlandais en Floride Aux Etats-Unis, tout est possible, la preuve

avec le surprenant Castle Otttis !

photo : MarkWalters - Libre de droits)

(Photo : AMC - série TV The Walking Dead)

14 héros ont reçula Légion d’Honneur70 ans jour pour jour après la fin de la Se-conde Guerre Mondiale, autorités fran-çaises et américaines ont honoré les hérosà bord de l’USS Wasp à Fort Lauderdale

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Page 2: Courrier de Floride /  juin 2015

William Shakespeare l’a écrit : “La sécurité est la plus grandeennemie des mortels”. Bien entendu, à situation extraordinaire... be-soins extraordinaires. quand une cité est prise d’assaut, il est bien nor-mal qu’elle se défende. De même, quand dans un quartier des famillessont sans cesse harcelées, comment ne pas comprendre qu’elles aientun besoin de renforts, de caméras, et de tout ce qui pourrait permettred’enrayer la violence dont elles sont victimes ? Oui, le pacifisme à seslimites. Mais il n’est pas l’objet de cet éditorial.

L’anxiété, le cas particulier, si horrible soit-il, ne saurait justifier queles fondements de nos sociétés soient - si ce n’est remis en question -tout du moins rongés progressivement par un arsenal juridique. Au-jourd’hui, dans le monde occidental, tout candidat aux élections, toutgouvernant qui propose un “plus de sécurité” se voit immédiatement gra-tifié par les électeurs. Néanmoins, la réponse politique à un attentat doit-elle systématiquement être l’accroissement du nombre de policiers etde caméras ; la surveillance de tous les citoyens ? De toute évidence,ce système touche à ses limites. En France, de nombreuses voix se sontélevées contre les nouvelles lois accroissant le contrôle des communi-cations après les attentats de janvier à Paris. De même, fin mai, la ré-forme de la NSA a été mise en échec aux USA. Mené par BarackObama, ce “Freedom Act” devait réformer dans le bon sens le “PatriotAct” dont les dérapages ont été nombreux depuis 2001; la NSA se sen-tant parfois toute puissante. Mais la réformed’Obama ne va pas assez loin au yeux de beau-coup d’américains. quand une situation d’ur-gence perdure, c’est que la réponse politique n’apas été correctement apportée. Et faire de la sur-enchère électoraliste en termes de sécurité nepeut rien apporter de bon : c’est juste continuerd’avancer dans la mauvaise direction, tout endonnant raison à des terroristes qui n’attendentrien d’autre que de nous voir céder sur nos va-leurs essentielles. Il faut trouver d’autres res-sources politiques.

Editorial.

Gwendal GauthierDirecteur du Courrier de Floride

Mensuel francophone gratuitDIRECTEUR DE LA PUBLICATION :

Gwendal Gauthiertous contacts ici :

[email protected] Tél : 561-325-9498

http://courrierdefloride.com

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TENDANCE WHITE HOUSELe point sur la course à la Mai-

son-Blanche. Les déclarations decandidature dopent certains candi-dats Républicains. Ainsi le jeunemiamien Marco Rubio est passé entête des sondages fin avril, à égalitéavec l’autre floridien de la compéti-tion, Jeb Bush. Mais il est ensuiteretombé à la mi-mai à 9%. Le mé-decin Ben Carson s’est vu égale-ment doper par sa déclaration,arrivant à la mi-mai lui aussi à éga-lité avec Jeb Bush à 13%. ScottWalker était à 11% et Mike Hucka-bee à 10%. Viennent ensuite Rubio,Rand Paul à 7% et Chris Christie etTed Cruz à 6%. Donald Trump nedécolle pas (4%) et, la très attendueCarly Fiorina n’est qu’à 1%.

Côté Démocrates, Hillary Clintona pris 2% en deux mois dans lessondages, à 63% à la mi-mai. Eliza-beth Warren aussi a pris deuxpoints, actuellement à 13%. C’est levice-président des USA, Joe Biden,qui perd la différence, actuellementà 6%

Marco Rubio se dévoile progres-sivement, avec par exemple cettecitation : «Nous devons reconnaîtreque notre nation est un leader mon-dial non seulement parce qu’elle ades armes supérieures, mais aussiparce qu’elle a des objectifs supé-rieurs. Les États-Unis sont la pre-mière puissance de l’histoiremotivée par un désir d’étendre la li-berté plutôt que son propre terri-toire.» Rubio a précisé qu’il n’auraitpas autorisé l’invasion de l’Irak s’ilavait eu connaissance de ce qu’onsait aujourd’hui. «Même le prési-dent Bush ne l’aurait pas fait», a-t-ilmême conclu ! Le frère de l’ancienprésident, Jeb Bush, est bien moinsclair sur le sujet.

LE pRéSIDENT DU pARLEMENTvéNézUéLIEN SOUpçONNé DETRAFIC DE DROGUE

D i o s d a d oCabello, nu-méro deux durégime véné-zuélien, est l'undes principauxsuspects dansune histoire d’exportation de co-caïne. Selon le Wall Street Journal,le parquet de Miami aurait recueillides témoignages de trafiquantsjugés ici et qui le mettraient encause. Il ne faut en tout cas pascompter sur les USA pour être ten-dres avec le pouvoir vénézuélien.photo : copyleft - Rafaelsigala12 li-cense GFDL

EN BREF

Ont participé à ce numéro : Annaléa Vincent, Gabrielle HB Abada, Sylvie,Me David S. Willig, Rico. Remerciements : Emma & Anne-Marie !

La France était jusqu’à pré-sent quasi-inexistante à Cuba,avec tout de même une ambas-sade et 534 ressortissants surl’île… Le pays de Molière mé-connaissait autant l’île commu-niste que les Cubains n’avaientde leur côté qu’un vague souve-nir de Brigitte Bardot. La visitedu président français FrançoisHollande début mai n’est doncpas passée inaperçue. Si lesEtats-Unis ont amorcé le dégelavec La Havane, la France n’aainsi pas perdu de temps, redé-barquant sur l’île bien avant queBarack Obama n’ait pu com-mencer à en rêver. Certes, Net-flix, Airbnb et quelques autresgéants US de l’internet n’ont pasattendu leur président pourposer leurs valises virtuelleschez les Castro, accompagnéspar des centaines d’avocats,mais Hollande, réactif, a tout demême franchi le pas le premier,répondant à la volonté d’ouver-ture économique du gouverne-ment cubain. Ce dernier nesemblant toujours pas fascinépar le modèle américain, le pré-sident français a donc été trèsbien accueilli. Il n’est pas le seula s’intéresser à Cuba : Russeset Chinois semblent s’en rappro-cher de nouveau, tout commeleurs alliés vénézuéliens, ou en-core les Brésiliens : les 11 mil-lions de cubains sont vraimentconvoités en ce moment ; c’estla course contre la montre pourgagner des marchés… la ruéevers l’or!

De grandes entreprises fran-çaises sont déjà sur place, maisil y a beaucoup de nouveaux in-térêts, par exemple en travaillantavec la main d’oeuvre cubainetrès qualifiée dans certains do-maines, comme les biotechnolo-gies. Néanmoins, legouvernement cubain étant tou-jours dans les mêmes mainscommunistes, il ne faut pas s’at-tendre à une trop grande ouver-ture du marché. Une arrivéeimportante de capitaux étran-

gers déstabiliserait l’économiede l’île.

François Hollande a beau-coup pris sur lui en allant visiterRaul Castro, son frère aîné, l’an-cien dictateur révolutionnaireFidel Castro (qui ne reçoit qua-siment plus) et, plus surprenant,le fils de l’ancien ministre san-guinaire Ernesto Che Guevara,responsable de nombreusesexécutions. Pourtant, en 2003,le même François Hollandeavait estimé : « Ni l'aura révolu-tionnaire de Fidel, ni le maintienscandaleux de l'embargo améri-cain ne peuvent excuser les dé-rives du régime". Il a cette foisestimé qu’il fallait aller à la ren-contre de l’histoire de Cuba, etque Fidel et Che en faisaientpartie. Le roi Henri IV pensaitque «  Paris vaut bien unemesse », et pour François Hol-lande, Cuba semble bien valoirune petite cure de rouge !

Voir une vidéo sur le travailéconomique français à Cuba :https://youtu.be/Cuosxo0dvUo

AFFLUX DE REFUGIESCUBAINS EN FLORIDE

Un cubain qui met un pied surle sol américain reçoit automati-quement l’asile politique. Mais siles relations diplomatiques re-

prennent entre les deux pays, cene sera évidemment plus le cas.Dans la crainte de cette pers-pective, les Cubains désireux depouvoir acquérir un statut de ré-sident aux Etats-Unis se précipi-tent vers la Floride. Une haussede 118% a ainsi été constatéeau premier trimestre 2015, cequi représente 9371 arrivées.

Dans l’autre sens, en re-vanche, les Etats-Unis viennentd’accorder de nouvelles licensesaux compagnies de ferriestransportant des passagers versCuba. Une ouverture des fron-tières, si elle n’est pas encoreprogrammée, semble en toutcas imminente. La venue du pré-sident français et l’intérêt desautres pays pour l’île devraitd’ailleurs aider les Etats-Unis àaccélérer la marche… afin de nepas perdre tous les marchés.

Par ailleurs Daniel Berrebi, ar-mateur français de Miami, vientd’annoncer lui aussi qu’il allaitlancer des lignes de ferries entrela Magic City et l’île singulière.Berrebi se bat depuis plusieursannées pour racheter la fa-meuse SNCM, société qui as-sure le transport maritime entrele continent et la Corse.

Cuba : la France prend-elled’avance les Etats-Unis ?

François Hollande a rencontré le vieux dictateur FidelCastro, qui est passé de décennies de treillis militairesà ces survêtements Adidas dont il ne se sépare plus. LaFrance devrait se méfier de la qualité Allemande !

Crédit photo : AFP pour la Présidence de la République.

Certains médias américainsavaient refusé de publier des ca-ricatures du prophète Mahometaprès l’assassinat des caricatu-ristes de Charlie Hebdo débutjanvier, et des voix s’étaientfaites très critiques sur laconception française de la libertéd’expression, notamment enmatière de blasphème ou d’of-fenses aux religions. En mai,plus de 200 écrivains, dont

Joyce Carol Oates and MichaelCunningham, ont signé une let-tre ouverte contre la remise parle prestigieux PEN AmericanCenter de son « award de la li-berté d’expression » au journalCharlie Hebdo. Beaucoup ontboycotté la cérémonie, provo-quant une bonne semaine dedébats transatlantiques sur « leslimites de la liberté d’expres-sion ».

L’Amérique n’est pasbeaucoup Charlie M6 aime beaucoup les pal-

miers, et après leur reportage ca-tastrophique de l’année dernièresur les Français de Floride, ilsviennent dimanche 10 mai 2015d’en reproduire un nouveau, unpeu plus léger, mais filmant desFrançais très sympathiques. Ber-tille Hocquet, agent de voyage,Sandrine et Christophe qui font vi-siter la baie de Biscayne sur leurbateau, ou bien Corentin « Cory »du Buena Vista Bistro, sont ainsi

au sommaire de ce « 66 minutes– Grand Format ».

En avril 2014, c’était Bernardde la Villardière qui avait présentéun reportage sur les Français dela Magic City censés être des ban-dits, mais il n’avait pu justifier sabande-annonce racoleuse qu’entrouvant un jeune français se van-tant de trafiquer des papiers. (voirnotre journal de mai 2014).

Pour voir le reportage :http://wp.me/p3veea-2sc

Nouveau reportage de M6

Page 3: Courrier de Floride /  juin 2015

3 AMERIQUES

LE COURRIER DE FLORIDE :Quelle sera la différence entrele Centre de la Francophonie deFloride et des Caraïbes, et leCentre de la Francophonie desAmériques ?

Benoit DUvERNEUIL : Lastructure « Amériques » est baséeau québec, et elle est financéepar le Gouvernement. Ils sontvenus nous rencontrer en Florideen janvier 2014, et ils cherchaientà avoir des relais locaux. Nous,nous sommes une structure localeindépendante, mais nous es-sayons de nous inscrire dans lesmêmes orientations. Il y a eubeaucoup de travail pour arriver àce partenariat. Nos objectifs sontsimilaires : promouvoir la franco-phonie dans toute sa diversité ;créer des passerelles entre les dif-férentes communautés franco-phones ; constituer une forceéconomique, sociale et culturellelocale.

LE CDF : par quels moyens ?B.D : Notre champ d'action

concerne l'enseignement deslangues (français et créole), la cul-ture (organisation d’événements),le développement économique(accompagnement de porteurs deprojet), mais aussi la jeunesse etla solidarité. Cela se traduit parune offre et des outils concrets àdisposition de tous : des courspour les individuels et lesgroupes, un annuaire profession-nel gratuit, du mentorat pour leschefs d'entreprises et les investis-seurs et même un projet d’accélé-rateur économique, etc. Nousallons aussi faire profiter aux fran-cophones d'outils qui ont déjà faitleurs preuves, comme la biblio-thèque numérique francophonedes Amériques qui permet d'avoiraccès a des milliers de titres, unprogramme pour faciliter la mobi-lité des chercheurs, une radiofrancophone destinée à la jeu-nesse et bien plus encore.

LE CDF : Des cours de Fran-çais, est-ce que ça ne vousplace pas en concurrence di-recte avec l’Alliance Française(1) ?

B.D : Comme vous le savez,l’Alliance Française n’existe plusdans le sud-est de la Floride de-puis plus de deux ans. Le CFFC aété crée par un collectif dont lamission première est de reconsti-tuer une Alliance Française àMiami. Aujourd'hui nous conti-nuons de porter ce projet mais enprenant pleinement en considéra-

tion le contexte si particulier de laFloride du Sud où les communau-tés francophones - et pas unique-ment celle française - sont trèsimportantes. Les Alliances Fran-çaises s’adressent davantage àdes francophiles, et le CFFC àdes francophones. Cela dit, nousavons tellement peu de structuresici en Floride et il est tellement dif-ficile de les faire vivre qu’il ne sertà rien, à mon avis, de les multi-plier et il serait ridicule de créerdes structures concurrentes. De-puis 2013, nous avons rencontréun maximum d’acteurs associatifset institutionnels pour élaborer ceprojet ensemble, et nous souhai-tons que le Centre héberge l'Al-liance Française et cette dernièresera donc en charge d'une partiede nos activités linguistiques etculturelles. Le Français est la troi-sième langue la plus parlée enFloride, donc l’enjeu est impor-tant. Mais je pense qu’il faut pren-dre en compte les erreurspassées, ne pas confondre vi-tesse et précipitation et bâtir unprojet humble mais solide.

LE CDF : Sans structure en dur?

B.D : Pour mémoire, le coût dulocal de l’Alliance Française àMiami est une des principales rai-sons de son échec. Des locauxc'est essentiel mais un projet etune vision c'est mieux. Ce travaildoit se faire de manière collabora-tive, avec tous les acteurs de lavie associative mais aussi lesécoles et les organisations cultu-relles concernées, en tout cas pastoute seule. C'est d'ailleurs bienl'objectif du Centre de la Franco-phonie de rassembler au mêmeendroit à la fois des associations,des institutions et des entreprisesfrancophones. Un lieu avec desmètres carrés et des ressourcesmutualisées où l'on pourrait trou-

ver des salles de cours et un cen-tre de documentation, ce quiconviendrait parfaitement aux be-soins de l’Alliance Française.Pour les porteurs de projets fran-cophones, c'est un accélérateuréconomique que nous souhaitonsdéployer - une sorte d'incubateurd’entreprises avec un réel accom-pagnement - nous pourrions aussiaccueillir un FabLab - des ateliersnumériques avec des machinesinnovantes, comme des impri-mantes 3D, qui permet à chacunde tester une idée et de concevoirun prototype sans les contraintesacadémiques (on compte déjà 80FabLabs en France et nous avonsdéjà des partenariats avec cer-tains d'entre-eux).

LE CDF : Qui est à la tête de lastructure ?

B.D : Nous sommes un collectifde 15-20 personnes. Notregroupe est constitué de Français,d'Haïtiens et de Canadiens fran-cophones qui viennent d'horizonsdifférents. Des enseignants, deschefs d'entreprises, des artistesou encore des spécialistes de l'ex-port comme Gilles Hurtaud ou desjournalistes comme Naima Bou-bekeur. Nous avons d'ores et déjàouvert un bureau de représenta-tion à Washington grâce à Ar-mande Gille qui est en charge desrelations extérieures et institution-nelles, et nous nous apprêtonsaussi à mettre en place une an-tenne en Guadeloupe. L’adhésionau CFFC est complètement gra-tuite et nous invitons donc tous lesfrancophones de Floride et desCaraïbes à nous rejoindre. L'ins-cription se fait en ligne via notrenouveau site Internet.

(1) Il existe actuellement unautre projet séparé pour remonterL’Alliance Française de Miami, quin’existe plus depuis plusieurs an-nées.

Une nouvelle associationfrancophone en Floride

ça faisait longtemps qu’on en entendait parler, mais ça y est : le Centre de la Franco-phonie de Floride et des Caraïbes (CFFC) se lance officiellement ! C’est Benoit Duverneuil,un Français de 37 ans, qui est président de cette association qui travaille de concert avecle Centre de la Francophonie des Amériques, et qui devrait renforcer grandement la co-hésion entre francophones dans cette région du monde. Un très joli (et utile) site internetest également prêt à être lancé : www.francophoniefloride.org

Benoît Duverneuil est le 3ème en partant de la gauche,ici avec une partie de son équipe.

Le TIPP, beaucoup en rêvent(et beaucoup le redoutent), maisen tout cas, alors qu’il était an-noncé comme imminent, il sem-ble ne plus avoir de calendrierbien défini. Il s’agit d’un traité degrande importance, car il établi-rait un libre marché entre lesEtats-Unis et l’Union Euro-péenne. Le but : faire sauter lesfrontières commerciales. Or lesecrétaire d’Etat français auCommerce Extérieur, MatthiasFekl, a admis début mai (à nosconfrères de l’AFP) lors du sym-posium mondial des CCE (à

Miami Beach) que les négocia-tions avec les US , "Pour l'ins-tant ça n'avance pas, (mais) jene considère pas qu'on entredans une négociation en disantil faut conclure le plus vite pos-sible et à tout prix, et je ne dispas non plus que ce sera néces-sairement raté, il faut à chaqueétape défendre nos intérêts ».L’ambassadeur de France, Gé-rard Araud, a précisé que "cettenégociation deviendra difficile en2016 et 2017", à cause de l’élec-tion présidentielle aux Etats-Unis, mais il a appelé les

entrepreneurs à faire entendreleur voix en faveur du traité.

Le 18 mai, le Front National(parti politique français présidépar Marine Le Pen) a lancé unecampagne «  Non au Tafta »(version américaine du TIPP si-gnifiant "Trans-Atlantic FreeTrade Agreement"). «Ce projetde traité transatlantique est unsujet très important pour l'avenirde notre pays, il est pourtantpresque inconnu», a assuré l’at-taché parlementaire de Mme LePen en charge de cette cam-pagne.

Traité commercial transatlantique(TIPP) : les négociations traînent

Petite révolution à la fois auquébec et au Parti québécois(Pq) avec l’élection à la tête duPq de Pierre-Karl Péladeau(PKP). Le magnat des médiasquébécois avait lâché l’anpassé la présidence de songroupe québécor (Le Journal deMontréal, de québec etc…) afinde se présenter - à la surprisegénérale - aux élections législa-tives dans la Belle Province. Ilavait alors créé un séisme poli-tique, tant sa popularité est im-portante, et l’idée qu’il avait misen avant très sensible : « je sou-haite donner un pays à mes en-fants », avait-il répondu en débutde campagne à un journaliste.Or la question du « pays » sem-blait tranchée depuis ledeuxième référendum sur l’indé-pendance en 1995, lors duquelles souverainistes avaient perduà 50 000 voix près leur rêve defaire du québec un pays. Depuislors, le Parti québécois ne par-lait plus guère "d’indépendance”ou de "pays". Une grande mobi-lisation contre le Pq et l’arrivéede Péladeau avaient fait perdrele gouvernement au Pq lors deces législatives de 2014, et leparti devait donc cette annéechoisir entre un maintien de saligne progressiste, et l’option

très indépendantiste portée parPKP. Or c’est Pierre-Karl Péla-deau qui l’a très largement em-porté (58% des voix au premiertour) se donnant une majoritéconfortable pour remettre le Pqsur un cap indépendantiste. Du-rant son discours le soir de savictoire, le nouveau chef du Pqa commencé par faire mentirceux qui assuraient qu’il était unmoins bon orateur que safemme (Julie Snyder, présenta-trice vedette de la télé). Péla-deau a pris de l’altitude,discourant en homme d’Etat, etne laissant rien au hasard. Ils’est voulu rassurant avec legouvernement canadien, en pré-cisant que l’indépendance ne seferait pas contre quelqu’un, maispour les québécois. Il s’estaussi posé en rassembleur deson camp, en précisant que lePq resterait un parti de « pro-grès ».

Alors, PKP peut-il a lui toutseul changer la donne ? Cer-tains en doutent au québec.Néanmoins, il est l’un des plusbrillants chefs d’entreprises, etson élection invalide la théoriesouvent entendue qui voudraitque le “camp de l’économie” soitforcément fédéraliste canadien.PKP entend bien prouver que,

pour lui, un québec indépendantn’en serait pas du tout plus faibleéconomiquement. En tout cas le« fait français » sera dorénavantau cœur des campagnes poli-tiques « péquistes », et l’électionde PKP a soulevé une émotionnon-feinte, tant chez les indé-pendantistes que chez leurs op-posants.

Son discours de victoire :https://youtu.be/v0r78jOpgQM

Le Parti Québécois a trouvé sonJeanne d’Arc : ce sera Péladeau !

Pierre Karl Péladeau, nou-veau chef du Parti Québé-cois. Photo : Vincent Couture 2015facebook.com/lepartiquebecois

La International StudiesCharter High School de LittleHavana (Miami) a été classéemeilleure école de Floride (parl’étude de US News). Avec au-jourd’hui 400 étudiants, elle adébuté en 2004 et propose descours bilingues, dont le Fran-çais.

Une école ISN°1en FlorideMiguel Morán Díaz, 46 ans, a

été arrêté à Miami le 2 avril parle FBI pour   détention illégaled'armes à feu. Il se présentaitsur Facebook sous le nom deAzizi Al Hariri et y publiait des ar-ticles sur le groupe terroriste Etatislamique. Ce Cubain de Miamiaurait affirmé au FBI être un« sympathisant » de l’EI et un« loup solitaire ».

Arrestation d’unsympathisant de l’Etat Islamique

Page 4: Courrier de Floride /  juin 2015

SA jAMBE AMpUTéRETROUvéE DANSUNE pOUBELLE

Début mai, la police de CoralGables a d’abord cru avoir af-faire à un crime atroce en re-trouvant une jambe dans unepoubelle, avec une étiquettementionnant le nom de la « vic-time » : John Timiriasieff. Aprèsvérification, ils ont pu voir qu’ils’agissait d’un homme de 56ans qui s’était fait amputer d’unejambe, et… à priori l’hôpital l’au-rait simplement mise à la pou-belle. M. Timiriasieff aévidemment porté plainte.

ARRêTé 56 ANApRèS SON évASION

Début mai, Frank Freshwa-ters, 79 ans, a été arrêté près deMelbourne en Floride où il vivait

dans une caravane sous les pal-miers, après que les marshalsaient récupéré ses empruntesdigitales : elles correspondaientbien avec celles de l’hommecondamné en 1957 pour avoirmortellement renversé un piétondans l’Ohio. Il s’était échappé deprison deux ans plus tard. Cen’est pas grâce à sa photo queles enquêteurs auraient pu le re-trouver, vu qu’il a un peu changéentre temps !

ELLE pRéDIT SA MORT ETTUE SA pASSAGèRE

Mila Dago (photo), 22 ans,conduisait ivre dans Downtown-Miami en envoyant des sms àson ex-petit ami : "Je conduissaoule. Je vais mourir, grâce àtoi." Elle a ensuite grillé un feurouge et percuté de plein fouetun 4X4. Son amie et passagèreIrina en est morte. L’histoire sepassait en août 2013, mais lajustice vient de la rendre pu-blique.

Autre histoire un peu simi-laire, celle de Kayla Mendoza

qui avait 20 ans quand elle aconduit (en avril 2013) en étatd’ivresse après avoir écrit surTwitter «too drunk to care» (tropivre pour m’en soucier). Résul-tat, elle a tué deux personnes eta été condamnée en mai dernierà 24 ans de prison ferme.

AppORTEz-MOI UNEGRANDE pIzzA...ET LA pOLICE !

Un magasinPizza Hut duComté deHighlands (àl’ouest de PortSt Lucie) areçu une drôlede commande

électronique : «  Une grandepizza pepperoni » avec en ins-truction spéciale ce message :«  Appelez le 911 pour moi, jesuis otage, Help ! ». Elle était enfait retenue par son petit ami,mais suite à l’alerte des pizzaio-

los, la police a dû négocier pourqu’Ethan Earl Nickerson, 26 ans(photo), se rende.

UNE HISTOIRE TRAGIQUEQUI FINIT BIEN

Melissa Dohme avait été poi-gnardée de 30 coups de cou-

teaux il y a trois ans par un ex-petit ami à Tampa. Parmi les se-couristes qui l’ont sauvée, il yavait Cameron Hill. Le 11 maielle était invitée sur la pelousedes Tampa Bay Rays en tantque militante contre les vio-lences domestiques, pour té-moigner avant un match debaseball. Mais le stade a pu as-sister à un tout autre spectacle :Cameron Hill qui est depuis de-venu son petit ami l’a demandéeen mariage devant tout le publicde Tampa.

UN COUpLE RISQUE15 ANS DE pRISON pOUR« EXHIBITION LASCIvE »

Dans le genred’histoire qu’ilvaut mieux sa-voir avant devenir aux Etats-Unis : Elissa Al-varez, 20 ans, etJose Caballero,

40 ans (photos), avaient été ar-rêtés en juillet sur une plage deBradenton Beach, près de Sara-sota. Il était allongé sur elle, etapparemment remuait un peutrop. Problème, il y avait des té-moins, qui assurent qu’une pe-tite fille de 3 ans a vu la scène.Résultat : arrestation puis tribu-nal, puis condamnation. Le cou-ple attend actuellement deconnaître la peine, mais péti-tions et pressions sur la justice,venues de tout le pays, a mêmeobligé le procureur à se défen-dre et à assurer qu’il n’avait pasdemandé la peine maximum de15 ans de réclusion. En tout casmieux vaut être prudent… et ca-cher ce sein que je ne sauraisvoir !

Dans la série des histoires tragiques et incroyables qui n’ar-rivent qu’en Floride, voici celles des dernières semaines.

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Alors que le verdict du procèsde Lise Thibault, 79 ans, ancienlieutenant-gouverneur du Canadaau québec, se fait attendre, denouvelles révélations sont appa-rues. Elle est accusée depuis2007 (formellement depuis 2009)

de dépenses outrancières et/ouinjustifiées, notamment lors deses vacances en Floride. Ellepassait ses vacances avec M.Réal Cloutier, celui qui s’est tou-jours présenté comme un« ami », « chauffeur » ou « jardi-

nier », et qui vient de reconnaîtrequ’il était bien, en réalité, sonconjoint. Le couple passe 6 moisde l’année en Floride, et M. Clou-tier a indiqué que Lise Thibault sefaisait insulter au Canada commeaux USA ; qu’ils ont acheté un ap-

partement en Floride dans unsecteur peu fréquenté par lesquébécois, mais que malgré toutdes passants s’en étaient pris àelle. «Je n'ose pas répéter en pu-blic ce qu'on lui a dit», affirme sonconjoint. Au québec, «la pre-mière fois qu'elle est allée faire

l'épicerie, elle s'est fait traiter devoleuse. C’est aussi arrivé au gui-chet automatique.» L’avocat de laCouronne lui réclame 430 000$ àrembourser, et le verdict sera dé-livré cette année.

Lise Thibault se ferait "insulter jusqu’en Floride"

Le ministère de l’agriculture deFloride a enquêté dans les distri-buteurs automatiques de billets(DAB ou "ATM" en anglais) des7000 stations-services de l’Etat,et a découvert 103 systèmesd’interception des données ban-caires, des « skimmers » poséspar des pirates. Ce sont de petitsboitiers électroniques qui captentvos données pour ensuite enabuser. Si vous voyez quelquechose d’anormal sur le distribu-teur (scotch, papier collé…)soyez prudents !

Piratage de cartesdans les DAB desstations-services

Les Américains sont tous per-suadés que les Français sont lesrois de la gastronomie, et qu’ilssont tous des cuisiniers hors pair(et il ne faut surtout pas leur direle contraire !) mais « l’Hexa-gone » est dans la réalité devenule 2ème plus important marchémondial pour les chaînes de fast-foods : 1 milliard de burgers y ontété consommés en 2014 ! Lachaîne miamienne Burger King aouvert 21 restaurants en Franceen 2014, et face au succès elleprévoit d’en créer 400 d’ici 2024afin d’y vendre son célèbre dou-ble-whoper. Le chiffre d’affairesdes fast-foods en France a étémultiplié par 13 en 13 ans et y re-présente 146 000 emplois.

Les Français fansde burgers

Page 5: Courrier de Floride /  juin 2015

L’an passé c’était sur le pontde l’USS New-York, et cette fois-ci c’est le 9 mai à bord de l’USSWASP au Port Everglades deFort Lauderdale que les autoritésaméricaines et françaises avaientdonné rendez-vous à 14 ancienscombattants de la SecondeGuerre Mondiale, 70 ans jourpour jour après qu’elle se soit ter-minée. Les Américains étaientprésents en nombre : amiral, se-crétaire d’Etat de Floride, maisaussi consul britannique, et bienentendu les autorités françaisesreprésentées par le consul géné-ral de France à Miami, PhilippeLétrilliart, mais aussi le députédes Français d’Amérique duNord, Frédéric Lefebvre, les sé-nateurs des Français de l’étran-ger, Jacky Deromedi et LouisDuvernois, et les conseillersconsulaires Xavier Capdevielle etFranck Bondrille, sans oublier lesofficiers Français basés au Cent-com de Tampa. « La France n’ou-bliera jamais  » a déclaré leconsul de France avant que les14 rescapés des batailles pour lalibération du continent ne reçoi-vent les insignes de Chevalierdans l’ordre de la Légion d’Hon-neur.

14 héros ont reçu la Légion d’Honneur

Les élus français ont appré-cié la visite , ici sur le pont del’USS Wasp.

vICTorYFLorIDASuite à cette cérémonie, le se-

crétaire de l’Etat de Floride alancé la campagne Victory Flo-rida dont le but est de saluer laparticipation particulièrement ap-puyée de la Floride dans l’effortde guerre durant la SecondeGuerre mondiale. En effet, laFloride a été une base de prépa-ration importante, notammentpour les entraînements aux dé-barquements. Plusieurs événe-ments sont prévus par VictoryFlorida durant cette année 2015.Vous pouvez les retrouver sur lesite internet www.vivaflorida.org/Vic-tory tout comme une liste dessites historiques et des muséesconsacrés à la seconde guerremondiale.

A noter qu’une exposition encours au Wolfsonian Museum deMiami Beach est également surce thème de Miami durant laguerre.

Marc Wabafiyebazu, 15 ans,le fils de l’ex-consule du Canadaà Miami, Roxanne Dubé, devaitcomparaître devant le juge mer-credi 27 mai (à l’heure où notrejournal était déjà sous presse)suite à une demande de remiseen liberté par son avocat, Me Mi-chael Corey. Pour acquérir unelibération conditionnelle, l’avocataura dû démontrer au juge quele parquet n’a pas assez depreuves pour prouver la dange-rosité potentielle du jeune Marc,ni son implication dans les fusil-

lades qui ont coûté la vie à sonfrère, Jean, 17 ans, et à un dea-ler du même âge, le 30 marsdernier.

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Un investissement au soleil ?La chanteuse française Sa-

mira DS, épouse du Dr AdamFrasch, a été retrouvée tuée etgisant au fond de sa piscine deTallahassee en février 2014, àl’âge de 38 ans. Son mari (dontelle était en train de divorcer) aété inculpé de meurtre à l’au-tomne (il risque la peine de mort)et beaucoup d’indices en font leseul suspect, mais il nie touteimplication dans le meurtre deSamira. En mai dernier, un nou-vel indice est apparu aux enquê-teurs. Adam Frasch possédaitplusieurs dizaines de clubs degolf, mais il n’en restait que troislors de la perquisition. Or le DrFrasch aurait dit à un ami après

le meurtre de jeter les clubs« dans un lac ou une rivière ».En analysant les clubs, les ex-perts ont mis en évidence unetrace d’ADN de Samira. Mais laréponse de l’avocat de la dé-

fense n’a pas tardé : «  no bigdeal » pour Me Clyde Taylor quiassure que ce club était celui deSamira, et qu’il est ainsi très nor-mal que son ADN y soit re-trouvé.

La succession de MmeFrasch a également déposéplainte contre deux sociétés encharge du système de sécurité(caméras etc…) de la maisonqui avait été posé un mois avantsa mort dans le but (justement)de la protéger.

vidéo :http://www.wctv.tv/home/head-lines/Samira-Frasch-Estate-Sues-Golden-Eagle-and-Its-Security-Team-304775831.html

L’ADN de Samira Frasch retrouvé sur un club de golf

Page 6: Courrier de Floride /  juin 2015

Apocalypse Now6 magazine

Des films tels que « Signs »(2002), « Le jour d’après »(2004), « La Route » (2009),

ou encore « Le livre d’Eli »(2010) en passant par la célèbresérie « The Walking Dead » (de-puis 2010) évoquent l’éliminationdes hommes jusqu’au dernier,mis à part quelques héros ré-dempteurs chanceux. Certainesde ces productions filmogra-phiques ou littéraires évoquentun monde post-apocalypse (onparle alors de science-fictionpost-apocalyptique) dans lequelévoluent des êtres, humains ounon, remplaçants ou survivantsde l’espèce disparue. C’est le casde « Je suis une légende »

(2007), film inspiré de l’œuvreéponyme de Richard Matheson(1954) ou encore du « livre d’Eli »où le héros, dans un monde ra-vagé par une guerre, a pour mis-sion de mettre en lieu sûr la copied’écrits révélés. Chacun de ceshéros, au cœur pur et à la moralesans faille, est celui qui reste,l’élu, qui permettra tel Noé, de re-fonder une humanité (ou post-hu-manité) épurée de ses pêchés.

La vision de l’Apocalypse tellequ’elle est vécue aux États-Uniss’enracine dans plusieurs mouve-ments religieux, parmi lesquelsles courants évangélistes. Cesderniers tendent à expliquer les

grands bouleversements passéset présents comme les présagesd’une fin du monde imminente :catastrophes naturelles et sani-taires, réchauffement climatique,épidémies, crash boursiers et fi-nanciers, actes terroristes, autantde signes divins, augures d’unefin prochaine. Parce que nousavons transgressé les lois, nousen payons le prix dans le monde« d’en-bas », en attendant sadestruction. Cette dévastation asouvent deux origines. Exogènetout d’abord : elle est totalementincontrôlable. L’être humain peuten être ou non le responsablemais souvent, la prédiction toutcomme la maîtrise de la catas-

trophe lui échappent. Endogène,elle est le produit d’un germe,d’une gangrène inhérente à unmodèle économique, politique etsocial corrompu. Ce cataclysmepeut être aussi sciemment induitcomme aiment à l’affirmer cer-tains partisans de théories com-plotistes. quoiqu’il en soit,l’Apocalypse est la preuve d’undisfonctionnement interne à l’es-pèce humaine, bien souventmoral.

Dans une étude publiée en no-vembre 2014, l’Institut Publicpour la recherche en Religion(Public Religion Research Insti-tute, basé à Washington DC)admet que depuis 2011, le nom-bre d’Américains convaincus queles bouleversements climatiquessont un signe annonciateurd’Apocalypse a considérable-ment augmenté. Selon cettemême étude, plus de la moitiédes Américains sont convaincusque Dieu n’empêchera pas ladestruction inéluctable dumonde[1].

LITTERATURE ABONDANTEToute tentative d’amélioration

est considérée comme vaine carces courants de pensée reflètentune conviction : le destin desEtats-Unis est lié à une prophétie.Une des références principalesest citée notamment par l’un desplus véhéments partisans d’unefin du monde imminente, le rabinmessianique Jonathan Cahn.Son roman best-seller, The Har-binger (littéralement, « Le pré-sage ») a fait fureur lors de saparution, succès repris par nom-bre de plateaux de télévision.Dans « Le Présage », Cahn com-pare les évènements du 11 sep-tembre 2001 à la destruction duRoyaume d’Israël et recense neufsignes envoyés par Dieu, telsqu’on les trouve dans le Livred’Isaïe (en particulier Isaïe 9-10).Le manque d’humilité deshommes y est dénoncé, en dépitdes avertissements de Dieu.Chaque signe est une invitationde plus aux nations à se tournervers l’Éternel. Selon Cahn tou-jours, le parallèle contemporainreproduisant les mêmes erreursque les Israélites à la veille de ladestruction du Royaume d’Israël,serait les constructions érigéessur le site du Ground Zero : “Des

briques sont tombées, nous bâti-rons en pierres de taille; Des sy-comores ont été coupés, nous lesremplacerons par des cèdres”,nous dit le texte d’origine. Or jus-tement, le gouvernement améri-cain aurait reconstruit sur le sitede la catastrophe et y auraitmême replanté des arbres.

La littérature apocalyptique (ausens contemporain et non bi-blique du terme) et post-apoca-lyptique ne se limite pas àJonathan Cahn, dont l’intérêt lit-téraire reste à prouver et ne peutaujourd’hui exister sans son pen-dant survivaliste. Car certes, si lemonde doit être détruit un jour,autant s’y préparer (voir notre en-cadré sur le Survivalisme). Ainsi,à la suite du premier choc pétro-lier, apparaissent des ouvragessurvivalistes à orientation écono-mique. En 1974, Howard Ruff pu-blie Famine et survie enAmérique qui fait fureur : la quêtede l’or et l’accumulation de mé-taux précieux permettrait de sur-vivre un effondrementéconomique. quelques annéesplus tard, en 1980 paraît La Stra-tégie Alpha, de John Pugsley,manifeste à l’attention de ceuxqui souhaitent surmonter lescrises financières en se déga-geant des stratégies d’investisse-ment classiques à l’abri desspéculations, des risques de l’in-flation et des taxations. Le livreconnaît un renouveau lors d’uneseconde publication en 2014.

Cependant, le gros de la litté-rature qui s’échange et se lit dansla survivalosphère est surtout unelittérature de fiction. Ainsi, l’œuvrepionnière est celle de RichardMatheson qui en 1954 publie, enplein maccarthysme, Je suis unelégende. Le héros Robert Neville,dernier survivant d’une pandé-mie, raconte, avant de mourir luiaussi, ses doutes dans un mondepeuplé d’êtres hybrides. En 1966,Harry Harrison écrit Soleil Vert,qui témoigne de l’angoisse (au-jourd’hui encore plus réelle) de la

raréfaction de l’eau. En 1973, pa-raît Les Survivants de Paul PiersRead puis en 1985, Le Facteurde David Brin. En 2008 l’œuvrepost-apocalyptique de CormacMcCarthy, La Route, par la suiteadaptée en film, offre un secondsouffle à la littérature survivaliste.La Route dépeint l’errance d’unhomme et de son fils dans unmonde en désolation. Un hiversans fin règne, ajoutant aux diffi-cultés de survie de l’homme et del’enfant, harassés par des hordesde survivants barbares. La Routesort considérablement du lot : ellese lit dans un souffle, dans un ha-lètement qui épouse la puissanterythmique poétique de son au-teur. Le lecteur progresse dansun univers qui se rétrécit et s’obs-curcit, et qui déplie l’obsessiondialectique de McCarty, apoca-lyptique en somme : la noirceur etla violence de l’espèce humaine,la bataille constante entre l’idéedu Bien et l’existence du Mal.

Aussi la représentation del’Apocalypse dans la culture po-pulaire serait peut-être l’allégoried’un questionnement métaphy-sique plus profond : la vie quenous menons ne nous conduirait-elle pas insidieusement versnotre autodestruction ?

L’AvIS DE RELIGIEUXPrenons l’avis des religieux

français de Floride. Pour l’abbéMarc Vernoy (prêtre catholique,supérieur de la Fraternité SaintPie X en Floride), "L'Amériquevoue un culte originel envers la"Liberté" politique, religieuse, so-ciale et économique. Ses décou-vertes dans le domaine del'infiniment petit, avec la fusion del'atome, et de l'infiniment grand,avec l'exploration de l'espace, ré-pondaient à cet élan d'origine.Mais depuis quelques années ilsemble que la mystique de lafrontière à toujours repousser,servante de la "Liberté", s'éva-nouit et se perd devant l'infini. Les"mondes nouveaux" sont très au-

La présence du thème de l’Apocalypse dans la culture populaire américaine frise à l’obsession depuis quelquesannées. En réalité, elle n’est jamais vraiment passée de mode mais a connu un fort renouveau à la suite du 11septembre 2001. pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil à la quantité de productions de films, séries télé-visuelles, jeux vidéo, livres, manuels de survie qui inondent non seulement le marché américain mais s’exportenttout aussi bien en Europe.

Et depuis le mot “surviva-lisme” désigne d’une part les(nombreux) marginaux s’entraî-nant au tir et stockant des vivresdans des abris anti-nucléaires, etd’autre part un mouvement desociété plus pro-fond, moins carica-tural, mais basé surune anxiété bienréelle.

Les survivalistes -qui sont-ils ?Connus aussi sousle nom de “prep-pers” ou “doomers”,ils croient profondé-ment en l’effondre-ment de notremonde et de ses dé-rivés : capitalisme,urbanisme, surconsommation,globalisation, internet, technolo-gie.. Le monde tel que nous leconnaissons ne sera bientôtplus, et il faut s’y préparer. Lespartisans du survivalisme se dis-tinguent des évangelistes (bienque certains évangelistes soienteux-mêmes des survivalistes) ence qu’ils se préparent activementà la fin du monde. D’après une

étude faite en 2011, 41% desAméricains interrogés estimentainsi que l'accumulation de vi-vres ou la construction d'un abrianti-atomique seraient plus utilesqu’une capitalisation retraite.

Le survivalisme désigne lacapacité de certains à survivreaux catastrophes des plus dé-vastatrices : tremblements deterre, pandémies, guerres nu-cléaires et mondiales. Il s’agitd’être prêt à affronter l’Apoca-lypse, cette fin des temps depuissi longtemps promise.

Si certains “comic books”avaient préfiguré le mouvement,

le survivalisme et la culture po-pulaire de l’apocalypse semblentavoir connu un rebond spectacu-laire dans les années 1960,peut-être après la “crise des mis-siles” du 28 octobre 1962. Cejour-là, le Pentagone détectait uncargo russe rempli de missilesnucléaires se rendant à Cubadans le but de les pointer sureux, l’ennemi capitaliste. Lessous-marins US leur ont finale-ment fait faire demi-tour aprèsplusieurs jours de frissons, maisl’Amérique s’était néanmoins dé-couvert des vulnérabilités. Lespremiers survivalistes seconstruisent alors des abris

sous-terrains anti-nu-cléaires où ils com-mencent à stocker desvivres… au cas où… etles livres et films de-viennent nombreux surce thème de la fin dumonde.

Le survivalisme n’estpas uniquement le faitd’individus loufoques.En octobre 2010, laFEMA (Federal Emer-gency ManagementAgency, une agencefédérale en charge de

la gestion des plans d’urgence)a par exemple publié sur son siteofficiel un article qui permet dese préparer en cas d’attaque dezombies ! De manière plus géné-rale, certaines obsessions poli-tiques sécuritaires peuvent,entre autres raisons, être misesau crédit d’une anxiété crois-sante de la population.

Au début des années 1970, l’auteur américain KurtSaxon réclame la paternité du terme “survivalisme”qu’il utilise pour décrire la capacité d’adaptation despionniers américains à un environnement hostile. Leterme est devenu rapidement populaire.

En 1984, SarahConnor (Termina-tor) se prépare à

l’apocalypse crééepar les ordinateurs

- Les AmEricains et la fin du monde -

- par Dr Annaléa Vincent -

SurvivreLes expats ont euxaussi le droit d’acheterune abri anti-nucléairecomme celui-ci.Bienvenue aux States !

Page 7: Courrier de Floride /  juin 2015

7 magazine

delà de la mesure et de la libertéhumaine. Le besoin de conquêtea considérablement réduit la li-berté scientifique au profit de l'uti-litarisme technologique.L'obsession horizontaliste etanxiogène du "comment" maté-

rialiste et technologique redonnevie aujourd’hui à la question fon-damentale et pacifiante du "pour-quoi" philosophique,eschatologique et théologique.Mais les hommes ont égaré lesoutils de ces sciences antiques etsupérieures. L'impuissance intel-lectuelle et spirituelle devant la findu politique et de l'histoire libèrede vieux démons puritains, tou-jours hantés par l'angoisse apo-calyptique, mais ce qui n’est pasnouveau dans l’histoire dumonde !” Pour le rabbin françaisde Miami Beach, Israël Frankfor-ter, cette fascination envers l’apo-calypse “est liée à un besoinhumain profond de donner un butà notre existence. Ceci jumelé ànotre tendance à imaginer lesscénarios les plus horribles afin

de nous donner les outils de pré-voir et peut-être ainsi contrôler lefutur. Cependant, dit le RabbinFrankforter, l'avenir du monde estun future rempli de beauté et debonheur. A nous de créer desimages adaptées à un tel futur.”

L’IMpACT pOLITIQUE Si les croyances et les in-

fluences culturelles américainespoussent un certain nombre demarginaux ou de communautésmarginales à s’organiser (voir en-cadré sur le Survivalisme), il estdifficile d’en connaître l’impactpolitique réel. « L’idéologie amé-ricaine » est - et a toujours été -liée à l’idée de « progrèsconstant » : le progrès scienti-fique et économique sont lesconditions sine qua non de l’ac-cession au bonheur. Mais depuisl’ère nucléaire, et plus encoreaprès les attentats du 11 septem-bre 2001, la sécurité est devenueun thème très nouveau et relati-vement prépondérant dans lesdiscours et pratiques politiquesdes Américains, et ce, que la sé-curité soit militaire, environne-mentale ou sociale.

Au niveau de la sécurité terri-toriale, l’omniprésence des forcesde sécurité, le renforcement dessystèmes de surveillance hu-mains et techniques (caméras de« vidéo-protection », satellites, lo-giciels d’écoutes, espions…)s’est considérablement accru surle continent. L’URSS ne risqueplus d’envahir les Etats-Unis,mais de nombreux discours assu-rent que des pays comme Cuba,l’Iran, le Vénezuela, la Russie(encore) ou bien l’Etat-Islamique(et Al quaida) constituent desmenaces qu’il ne faut pas pren-dre à la légère. Or la menace mi-litaire constituée par ces pays nefait pas l’unanimité (y comprisaux Etats-Unis) et semble parfois

très exagérée.Autre champ important de la

sécurité : l’environnement, et le« principe de précaution » qui estson corolaire depuis une quin-zaine d’années. La France sem-ble à ce niveau-là remettrebeaucoup plus en question sacroyance absolue dans les bien-faits du progrès. Les mouve-ments écologistes parviennent àbloquer de nombreuses nou-veautés techniques (recherchesur le gaz de schiste ; nucléaire)et alimentaires (OGM…). Maisl’opinion publique américainen’est pas en reste, et il s’agitd’une grande nouveauté. En avrildernier, le président Obama amême décrété l’état d’urgencesur le réchauffement climatiquedans un discours prononcé dansle parc naturel des Everglades,près de Miami.

Le même président a mis enplace Medicaire (ou « Obama-care ») un système de « sécuritésociale », qui était autrefoisconsidéré comme une hérésieabsolue pour l’idéologie indivi-dualiste américaine dominante.La sécurité semble donc s’êtreinstallée à tous les étages de lasociété, à l’opposé de cette foiaveugle vers un avenir radieuxqui était autrefois le moteur et lecarburant idéologique des Etats-Unis. Et les enjeux politiques dela prochaine Présidentielle (2016)y sont profondément liés : ré-chauffement climatique pour lesuns, bataille contre la sécurité so-ciale et pour un renforcement dela sécurité territoriale pour les au-tres.

Dr. Annaléa vINCENT

[1] “Believers, sympathizers, &skeptics - Why Americans areconflicted about climate change,environmental policy, andscience”, p. 31.

QUESACO

CinémaForce est de constater qu’en

France, l’une des seules no-tables invasions maléfiques

du pays au cinéma l’était dansLes Chinois à Paris (de JeanYanne en 1974), et qu’elle est àranger dans la catégorie "comé-die" (et le film est d’ailleurs trèsdrôle). Hormis le Japon - qui ades raisons historiques (les bom-bardements nucléaires) et géo-graphiques (tsunamis,tremblements de terre) de redou-ter l’apocalypse - le seul pays àproduire autant d’oeuvres popu-laires sur la fin du monde, c’estbien entendu les Etats-Unis. Lamode a débuté au début des an-nées 1950, avec ce qui allait en-suite devenir les « b-movies »,puis les « z-movies » dans les-quels des araignées géantes auxtentacules manipulées par desfils mal dissimulés par le réalisa-teur, débarquaient en soucoupesvolantes afin de détruire la pla-nète, terrifiée. Extra-terrestres,zombies et autres monstres sontpassés par là, parfois basés surdes romans de Philip K Dick, par-fois sur l’imagination de certainsréalisateurs que l’histoire du ci-néma garda à jamais anonymes !

Le premier film vraiment mar-quant arrive en 1968, et il s’agitdu célèbre La Planète desSinges, avec Charlton Heston,qui connut 6 ou 7 épisodes sup-plémentaires, plus une série TV :un succès qui ouvrira un véritablefilon cinématographique. En1973, Soleil Vert prophétise unehumanité devenue anthropo-phage, et demeure aujourd’huitoujours au rang des films cultes« d’anticipation ». Au milieu de di-zaines et de dizaines de films dugenre, citons entre autres filmsmarquant : Zardoz de John Boor-man en 1974, Apocalypse 2024(en 1975), Mad Max (1979) qui luiaussi connaîtra des suites, Virus(film japonais de 1980), Le Jourd’Après (invasion soviétique desUSA en 1983), Terminator 1 (pré-apocalyptique, en 1984) et bienévidemment Le Jour des Morts-Vivants (1985) : premier Z-movie

à avoir fait trembler une généra-tion de spectateurs.

UN SECONDSOUFFLE NUMERIQUE

Dans les années 1990, l’ère dunumérique permet de dépeindredes décors et personnages defiction de manière bien plus réa-liste. Terminator 2 ouvre le bal dela fin du monde en 1991 et plu-sieurs films feront date, commeMatrix en 1999, A.I IntelligenceArtificielle (Spielberg en 2001) etle retour de La Planète desSinges (qui ne pouvait manquerune telle aubaine) lors de lamême année 2001. Il y aura en-suite Le Jour d’Après de RolandEmmerich (2004), Je suis uneLégende (2007), Doomsday(2008), et même Disney qui s’ymet (avec Wall-E en 2008), puisle célèbre La Route (2009) danslequel un homme et son chienmarchent seuls dans un universnucléarisé, et plus récemmentHunger Games (2012) ou encoreOblivion avec Tom Cruise en2013, la même année qu’AfterEarth (avec Will Smith) ou encoreWorld War Z (avec Bead Pitt).Chacun de ces films revisitentdes classiques du genre, maisavec une débauche d’effets spé-ciaux. A noter que d’autres pla-nètes peuvent connaîtrel’apocalypse, comme Pandora etses hommes bleus dans Avatar(2009).

ET LES vAMpIRES ?Oui, les vampires aussi mena-

cent le monde ! Mais il s’agit d’ungenre qui n’est pas nouveau, de-puis Le Manoir du Diable (filmfrançais de Georges Méliès en1896) ou encore le Nosferatu al-lemand de Friedrich Murnau en1922. Mais, à cette époque-là, ilfallait s’approcher de la demeuredu maléfique maître des Car-pates pour se faire croquer. Lemonde n’était pas encore me-nacé, et d’ailleurs ça n’auraitservi à rien qu’il le soit… vu queles Etats-Unis n’étaient pas en-core prêts à le sauver ! L’arrivéede Buffy contre les Vampires en1997 contribuera néanmoins àfaire descendre de quelques an-nées la moyenne d’âge des ama-teurs de sensations fortesapocalyptiques. Depuis lors,chaque année au moins deux outrois films s’adressent à ce publicfriand de canines bien aiguisées.Les séries TV ne sont ainsi pasen reste avec l’apocalypse. Ellessont mêmes très nombreuses,surtout ces dernières années, àcommencer par le post-nucléari-sation « Jéricho » réalisé en2006) jusqu’à The Hundred

(2014), et le toujours en haut del’affiche The Walking Dead. Aumilieu d’une ribambelle de z-mo-vies, comment The Walking Deadpeut-elle connaître autant de suc-cès (des dizaines de millions detéléspectateurs de part le monde)? Dans cette série, les zombiesne sont pas vraiment (et en toutcas pas toujours) au cœur de

l’action. Des humains attachants,épris de contradictions face à ce« nouveau monde », tentent d’ysurvivre dans un univers hostile.Les zombies sont surtout un pré-texte dramatique et stressant,comme le sont les attaquesd’aliens ou les autres sortesd’apocalypses en tous genres.D’autres séries TV à succès sedéroulent dans des univers plus« normaux » où seule une com-munauté vit sa propre apoca-lypse (dans Under the Dome(2013) un village est coupé dumonde par un globe invisible), etdans Sons of Anarchy, il n’y a pasde "surnaturel" apparent, maisune violence entre gangs exagé-rant à peine la réalité. A noter quecette violence de gangs étaitconsidéré comme de la science-fiction apocalyptique au XXèmesiècle (dans un film comme MadMax, par exemple, ou encoreNew-York 1997 (réalisé en 1981par John Carpenter). La ville deWaco au Texas vient de donnerune nouvelle preuve que la réalitéa dépassé la fiction : une guerreentre gangs de bikers vient de seterminer par 9 morts et 200 inter-pellation de motards. A noter quele 28 février 1993, Waco avaitdéjà été marqué par un autre épi-sode incroyable : la secte desDavidiens venait de débuter unerésistance armée à un siège duFBI qui allait durer 51 jours, et sesolder par la mort de 82 membresde la secte, dont 21 enfants, etson leader, David Koresh. Cedernier avait expliqué à la policequ’il ne comptait pas se rendrecar il souhaitait terminer un com-mentaire manuscrit des septsceaux de l'Apocalypse.

Gwendal GAUTHIER

L’Apocalypse ade beaux restes !

Une des premières mentionsdu terme d'apocalypse apparaîtdans la Bible. En Grec ancien,l'Apocalypse est "la révélationde Dieu", littéralement le dévoi-lement d'un secret, d'une pro-phétie divine. La littérature diteapocalyptique insiste principa-lement sur la transmissiond'une parole divine à unhomme. Il faut attendre l'Apo-calypse de Jean, dernier livrecanonique du Nouveau Testa-ment pour que le terme de-vienne synonyme d'uneprophétie annonciatrice de lafin des temps.

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Mercredi 13 mai, les cham-bres de commerce franco-amé-ricaine de Miami etquébec-Floride organisaient àla Desjardins Bank de Hallan-dale, en partenariat avec le jour-nal Le Courrier de Floride, lenetwork mensuel dédié aux pro-fessionnels francophones deFloride, mais une première par-tie avait cette fois été dédiée auxprofessionnels du tourisme. Unetrentaine de chefs et cadresd’entreprises de ce secteur,français et québécois (hôteliers,croisiéristes, agents devoyages, bookers…) étaientprésents afin de se rencontrer etse concerter sur ce thème. Jus-tine Croteau et Pascale Villet (di-rectrices de la CCqF est de laFACC) ont exposé les donnéesd’actualités du tourisme en Flo-ride en introduction, avant queles consuls du Canada et deFrance, Louise Léger et PhilippeLétrilliart, ne dressent l’état deslieux de leurs forces touristiquesrespectives, qui sont différentesmais souvent complémentaires,en tout cas au regard des nom-breuses entreprises franco-phones qui s’adressent à cestouristes. M. Létrilliart a soulignéla récente implantation du quar-tier général du groupe Accor àMiami, comme d’autres entre-prises majeures du tourismeFrançais, et il a indiqué despistes à exploiter pour les entre-prises, qui peuvent être très dif-férentes des clichés habituels(mais toujours attractifs), quesont le quartier art-déco deMiami ou encore Disneyland.Ces intérêts nouveaux peuventpar exemple être liés à la richehistoire de la présence françaiseen Floride depuis le XVIe siècle.Le marketing du tourisme peutainsi aussi bien s’améliorer demanière technique qu’au niveaudu contenu proposé aux tou-ristes.

QUATRE MILLIONSDE CANADIENS

Mme la consule générale duCanada a rappelé que ses res-sortissants étaient 4 millions àavoir séjourné en Floride en2014, laissant directement 4,4milliards de dollars dans leSunshine State, sans compterles investissements immobiliersqui chaque année découlent decette présence, et placent le dra-peau à la feuille d’érable en pre-mier investisseur étranger enFloride. « On fait beaucoup decas en Floride de certains tou-ristes qui dépensent certaine-ment beaucoup d’argent durantquelques jours, mais en oubliantparfois que les Canadiens res-

tent pour beaucoup durant unepériode de 6 mois », a-t-elle rap-pelé. A la question de savoir siles Canadiens sont justementtraités par les autorités améri-caines du tourisme à leur justevaleur, Mme Léger a réponduqu’il y avait beaucoup d’amélio-rations possibles. Cet hiver unjournal québécois soulignait jus-tement que les Américainsconsidéraient souvent les Cana-diens comme un « tourisme ac-quis » (ce qui n’a pas toujoursété le cas : certaines annéesdes baissent importantes ontparfois eu lieu), mais justementil est important pour les entre-prises d’ici de maintenir la visibi-lité des possibilités touristiquesde la Floride, et de la grande di-versité et qualité d’accueil pro-posée par les francophones.

En tout cas la possibilité d’uneplus grande synergie entre lesentreprises du secteur touris-tique a été très largement évo-quée, tant pour communiquervers des publics au Canadaqu’en Europe francophone.C’était justement l’un des butsde cette réunion : faire se ren-contrer des entreprises qui nese connaissent pas toutes, alorsqu’elles parlent la même langue,exercent dans le même secteur,et s’adressent à des publics soitidentiques, soit complémen-taires.

D’autres points précis ont étédébattus, comme les tarifs éle-vés des billets d’avion depuisl’Europe pénalisant le tourisme,surtout quand ils s’accompa-gnent d’une baisse de l’Euroface au dollar. La présence deKanelle Valton, représentant laRégion Guadeloupe à Miami, aété très appréciée, car leséchanges entre la Floride et laCaraïbe française se renforcent.A noter également la présencede Franck Bondrille, conseillerconsulaire français, et impliquédepuis très longtemps dans letourisme européen et caribéen.

La soirée s’est poursuiviedans le hall de la DesjardinsBank avec le cocktail mensueldes professionnels franco-phones, où près de 80 per-sonnes étaient présentes.Présentée par Me Aline Martin,

coordinatrice de ces événe-ments, le « network event »(pour les Français, car les qué-bécois utilisent le terme plus ap-proprié de « réunion deréseautage !) a permis d’écouterl’hôte du jour, Daniel Veilleux,président de la Desjardins Bank,l’une des entreprises franco-phones les plus connues et per-formantes de Floride. Lesconsuls de France et du Canadaont à nouveau rappelé l’impor-tance de ces rencontres « trans-communautés », et ce fut unplaisir pour chacun de revoir enFloride Mme Louise Léger,consule du Canada. A noter quedeux entreprises françaisesétaient partenaires de la soirée :Jean-Paul Vézier de ADV IM-PORT qui a fait découvrir demerveilleux vins français qu’ilimporte pour vous en Floride ; etle chef Rémi Coulon qui a sur-pris beaucoup de monde par laqualité des plats qu’il a offert auxparticipants.

prochain network du Courrierde Floride le 9 mai à 18h au restau-rant Casimir de Boca Raton.

TOURISME – pRECISION DUCOURRIER DE FLORIDE :Suite à la table ronde sur le tou-risme, nous avons reçu plusieursdemandes pour organiser plus ra-pidement que prévu unedeuxième réunion sur ce thème(en octobre par exemple). Si vousêtes intéressés, merci de nousfaire part de vos demandes et re-marques, nous nous tenons bienévidemment à votre dispositionpour organiser autant de réunionsque nécessaire !

Tourisme francophone en Floride :de belles perspectives d’avenir

Jean-Paul Vézier (importa-teur de vins Français) etRémi Coulon, traiteur réputéde Floride, ont surpris lesparticipants par leur savoir-faire !

Le quartier de Midtown-Miami(entre Downtown et le DesignDistrict) fait partie de ces en-droits qui se développent àgrande vitesse dans la MagicCity. Et au coeur de ce quartierse trouve The Shops at Mid-town, un espace urbain très "vil-lage", qui fait un peu penser auSoHo de New-York. Desgrandes enseignes américainess’y sont établies, et les restau-rants sont nombreux autour desplaces où il fait bon flâner. Nou-veau quartier, nouvelle atmo-sphère, nouvelle vie… et doncnouveau restaurant français !D’ailleurs, ils sont déjà nom-breux les Français à habiter àMidtown. Et le projet de lycéefrançais est également prévudans la partie du quartier nom-mée Edgewater, toute proche.

Bistro Cassis n’est pas tombédu ciel par hasard : il a déjà qua-tre frères aînés à New-York(Manhattan et Long Island) quiont une grande et belle réputa-tion. « Pour nous Miami c’étaitune évidence », explique JasonMachado, l’un des propriétairesde Cassis-Miami à travers l’en-treprise Reststar HospitalityGroup (qui existe depuis déjàplus de 30 ans). « Le cadre esttrès sympathique, que ce soitpour les piétons, les amoureuxou les déjeuners d’affaires ! Mid-town est vraiment le futur deMiami, aux confluences desmondes économique et artis-tique, tout en gardant un côté vil-lage. Nous passions toutes nosvacances ici et ça faisait long-temps que nous en rêvions :voilà… c’est fait ! » 

Bien entendu, comme la clien-

tèle n’est pas que française, ilfallait que la cuisine et le décorsoient adaptés. Ambiancemétro-rétro-gastro, avec des airsde brasserie parisienne qui rap-pelleront le célèbre Bouillon-Chartier aux nostalgiques de

Paris. Candélabres, photogéante du métro parisien, comp-toir à l’ancienne et costumes telsqu’en portent toujours les ser-veurs de la capitale : tout rap-pelle « paname », et vous yserez accueilli aussi bien enFrançais qu’en Anglais (auchoix !).

DE TRèS NOMBREUX pLATSCôté cuisine, Bistro Cassis

propose à Miami ce qui a faitson succès dans la Big Apple :des classiques français revisitésqui sont un régal pour les Amé-ricains comme pour les Fren-

chies. La liste est longue, dupain perdu au délicieusesquiches, soupes à l’oignon, es-cargots, en passant par desplats plus complexes : poulet al-sacienne, coq au vin, carréd’agneau aux champignons, on-glet à la bordelaise, saumon rôtiau basilique, et même bouilla-baisse, truite farcie amandine,pied de cochon, pan bagnat oupaëlla basque (!) : les plats sontnombreux et parfaitement tra-vaillés, des classiques nécessi-tant toujours une touche detalent afin de ravir les palais ! Anoter que plusieurs gammes demoules-frites sont proposées etque la baguette est faite mai-son ! Le brunch (samedi et di-manche de 10h à 16h) proposeune très large gamme qui ravirales amateurs, et l’happy hour (dulundi au vendredi de 16h à 19h)a également beaucoup de suc-cès, avec ses petits plats fran-çais à petits prix.

Le tout a été élaboré par unchef français, et bien entendupar la grande expérience deReststar Group : « Nous allonssouvent en France observer lestendances et évolutions afin depouvoir être à la page », confieHoracio Oliveira, manager deBistro Cassis Miami, qui a unelongue expérience dans la res-tauration floridienne.

La gamme de vins est plusqu’intéressante, y compris pourles vins de pays. Et on y trouveaussi des eaux de vie, Cognac,du Pernod, et même la légen-daire absinthe.  Il est possible deréserver pour des événementsprivés, et nul doute que cer-taines « party » francophoness’y dérouleront à l’avenir, donc…longue vie à Bistro Cassis !

BISTRO CASSIS :Ouvert 7/7118 Buena vista Blvd, Miami FL33137 (Btwn NE 32nd St and NE34th St)[email protected](786) 577-4410www.cassismiami.com

Bistro Cassis : un grand bistrotfrançais ouvre à Midtown-Miami

Bistro Cassis, bienconnu à New-York, vientd’ouvrir un établissementdans le nouveau et trèssympathique quartier deMidtown-Miami, importantici tout son savoir-faire :qu’on se le dise !

Horacio Oliveira, manager deCassis-Miami, un grand pro àla manœuvre !

Le quartier de Midtown est de plus en plus prisé, tant pour yhabiter que pour venir flâner. ( photo : Marc Averette - CC BY 3.0).

8 ENTREPRISES

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9 ENTREPRISES

quand on est né à Cadillac,on a forcément un destin améri-cain. Deuxième obligation danscette ville sise entre Bordeaux etAgen : on joue au « ruby » (avecl’accent le "g" de rugby a étédropé aux oubliettes des angli-cismes inconfortables). « On nem’a jamais demandé mon avis.C’était comme ça : mon pèrejouait, mon grand-père jouait,donc à l’âge de 6 ans on m’a ins-crit. Et j’ai aimé ça. » A la fin deson service militaire il se fait re-pérer par le club de La Rochelle,et il intègre ainsi le rugby semi-pro… car à l’époque il n’y a pasde "pros". Les villes arrivent àtrouver des petits boulots auxjoueurs, et pour Christophe cesera à l’Hôpital Saint-Louis. Maistout ça est très aménagé, car lerugby est déjà devenu exigeantet les joueurs sont des vedettes.Christophe court très vite, alorson le met en arrière (N°15) ousur l’aile, postes flamboyantspour le rugby de ces années-là.« Les Anglais n’arrivaient pas àgagner contre nous, alors cesdernières années ils ont modifiéles règles, on joue un peu plusau centre au rugby doréna-vant. » Un bon jeu au pied, desbras en acier : Christophe s’af-firme rapidement à l’arrière.« Ensuite je suis revenu àSalles, dans les Landes, un peuplus près de chez moi, où j’ai ter-miné meilleur marqueur d’essaisde la saison. La professionnali-sation est arrivée. J’avais signéau Stade Bordelais avant l’été,je suis parti en vacances au Bré-sil, et pendant ce temps-là legrand club de Bègles avait ra-cheté mon contrat ! C’estcomme ça que je suis devenuchampion de France ! »

Christophe est intarissablesur ces années rugby, celle despionniers du professionnalisme,et… où certains ne l’avaient pasencore compris. « Quand tu ren-trais sur le stade de Perpignan,tu avais vraiment les chocottes.Et quand c’était sur la rade deToulon, ils te mettaient unechandelle en l’air dès le coup de

sifflet, le N°15 que j’étais devaitcourir dessous, et tu pouvaisêtre sur de te prendre 40 pignesdans les mâchoires avant que leballon ne retombe. C’était….viril ! ». Mais Christophe appré-cie les évolutions plus sportiveset techniques de son sport. “Jepense même qu’on devrait êtreplus sévère avec les mauvaisplaquages par exemple. De monpoint de vue, les étrangers dansle rugby français apportentbeaucoup, et je soutiens totale-ment les équipes comme Toulonqui recrutent à l’extérieur. Ils ap-portent un très beau jeu : Ber-nard Laporte et MouradBoudjellal l’ont prouvé. Mais enmême temps les joueurs sont deplus en plus costauds, parexemple ceux des îles du Paci-fique, et les accidents se multi-plient. Il faut être vigilant."

2015 : ANNEE DELA COUpE DU MONDE

Alors, 2015 est-elle uneannée charnière pour le rugbymondial ? « Oui, c’est certain. Achaque coupe du monde lerugby prend de l’essor, surtoutdans les pays où il est « émer-geant ». Ce sera le cas auxEtats-Unis, car ils ont de bonneschances de sortir en 2ème posi-tion de leur groupe à la coupe dumonde, derrière l’Afrique-du-Sud, et espérons-le pour eux,devant l’Ecosse, ce qui ne serapas facile, mais c’est réalisable.Il y a quatre ans, déjà, l’équipeUS avait été soutenue par desmillions de personnes. C’estl’occasion pour les Américainsde se frotter à de grandes na-tions du rugby. Mais ce n’est pasle seul signe de la croissance durugby. Lors du dernier tournoi derugby à 7 qui se déroulait à Lon-dres, l’équipe américaine a ter-miné première, et les Français14e. Le rugby à 7 est un sportplus individuel, ça leur corres-pond mieux. Mais ce qu’ils cher-chent dans le rugby ce sont lesvaleurs européennes : le collec-

tif, l’équipe… C’est ce quimanque à ce qu’ils appellent le« football ». Ce n’est pas pourrien que les élèves de WestPoint ont monté une équipe derugby il y a quelques années.D’autres signes sont très posi-tifs. Le mois dernier par exempleles ligues de 6 pays des Amé-riques, dont les USA, ont signéla création d’un tournoi commele 6 nations en Europe ou le 4Nations de l’hémisphère sud. Cesera un événement annuelconsidérable, et c’est une avan-cée fantastique. »

FORMATION pOURLES 2 A 18 ANS

Justement Christophe est làpour ça : faire de la formation« à la française » d’équipes derugby en Floride. Camps d’été,cours individuels ou collectifs, ilest là pour apprendre les valeursdu collectif aux jeunes améri-cains de 6 à 18 ans, et mêmetrès bientôt de 2 à 6 ans (il esten cours d’affiliation à la célèbrefranchise www.rugbytots.co.uk.« Certes, il n’y a pas de sportsans culture de la victoire, maischez nous elle passe par laforme physique, par l’amuse-ment, par l’apprentissage detechniques, et par le collectif. Cafait toute la différence, et c’estpour ça que le rugby est un mustà la fois sportif, mais aussi so-cial : toutes les grandes écolesdu monde ont leur équipe ».

Christophe a commencé il y aquelques mois, donc si vous tra-vaillez dans une école, associa-tion, ou si vous pouvez en parlerà la direction de votre école : lescours et stages sont gratuitspour les écoles (c’est la Fonda-tion Williams qui aide la sociétéde Christophe dans la promotionet le développement du rugby enFloride).

http://frenchflairrugby.com954 773 [email protected]

Christophe Kwiecinski : "Lerugby va exploser aux USA"

Christophe Kwiecinski,pro de rugby, lance descours pour enfants(jusqu’à18 ans) dans lesud de la Floride. Il revienten cette veille de coupe dumonde de rugby (elle com-mence en septembre) sursa carrière et sur cetteannée 2015 qui va êtrecharnière dans l’histoirede ce sport aux USA.

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10 SORTIES / LOISIRS

Chaque MoisMIAMIWynwood Art Walk :Le 2e samedi de chaque mois de 18hà 22h, des milliers des personnesviennent pour visiter les nombreusesgaleries d’art de Wynwood (quartiernord de Miami).http://courrierdefloride.com/2014/08/10/wynwood-lart-district-de-miamiDowntown Art Night :Le premier vendredi de chaque mois,c’est ouvert au public de 18h à minuit.111 SW 3RD ST. - MIAMI, FL 33135305 206-4734 - http://www.mccor-mickplace-miami.comFirst Friday @ MOAD !Chaque premier vendredi, le Museumor Art + Design (MOAD) participe à laDowtown Art Night jusqu’à 20h, etc’est gratuit.MUSEUM OF ART + DESIGNFREEDOM TOWER : 600 BISCAYNEBLVD. MIAMI - 305/237-7700http://www.mdcmoad.orgMUSEES :Le Pérez Art Museum of Miami(PAMM) est gratuit le premier jeudi dechaque mois de 10h à 21h, le secondsamedi de chaque mois de 13h à 16het il organise des soirées musicales letroisième jeudi de chaque mois.http://www.pamm.orgLe Wolfsonian de Miami Beach estgratuit chaque vendredi de 18h à 21h.http://www.wolfsonian.orgFORT LAUDERDALEGreen Market sur Las OlasTous les dimanches, faites vos provi-sions de produits locaux et bios surLas Olas entre 9h et 14h. www.laso-lasboulevard.comjazz brunch on Las OlasChaque premier dimanche du mois,des groupes de jazz occupent 4scènes près de la rivière, entre 11h et14h.http://www.fortlauderdale.gov/events/jazzbrunch/jazzbrunch.htmWEST PALM BEACHClematis by NightConcerts entre 18h et 21h tous lesjeudis dans le Centennial Square, surle front de mer.www.clematisbunight.netNorthwood ArtWalkLe second samedi de chaque mois, lecharmant quartier de Northwood orga-nise un artwalk entre 18h et 21h.Nombreuses galeries de peintures,restaurants et commerces. http://www.northwoodartwalk.com

Le 5 juin : ENTOURAGE

Suite decette comé-die dansl’univers ducinéma :V i n c e n tChase, Eric,Turtle, et

Johnny sont de retour aux af-faires avec un super agent, AriGold qui est depuis 6 mois de-venu patron d'un grand studiode cinéma... Un film de Doug Ellin,avec Adrian Grenier, jeremy piven.

Le 12 juin : jURASSIC WORLD

Vingt-deuxans aprèsles événe-ments de Ju-rassic Park(1993), IslaNublar dis-pose désor-

mais d'un parc entièrementfonctionnel sur le thème des di-nosaures, Jurassic World,comme prévu à l'origine parJohn Hammond. Après 10 ansde fonctionnement et un tauxde visiteurs en baisse, une nou-velle attraction est créée pourre-susciter l'intérêt des visi-teurs, qui va avoir commeconséquence une horrible sur-prise… Un film de Colin Trevorrowavec Chris pratt, judy Greer

Le 12 juin :THE WOLFpACK

E n f e r m é sloin de la so-ciété dansun apparte-ment duLower EastSide deManhattan,

les frères Angulo en appren-nent davantage sur le mondeextérieur à travers les filmsqu'ils regardent. Surnommés«The Wolfpack,« les frères pas-sent leur enfance en rejouantleurs films préférés à l’aided’accessoires et de costumesfaits maison. Leur monde estsecoué lorsque l'un des frèress’échappe… Un film de CrystalMoselle avec Bhagavan Angulo, Go-vinda Angulo

Le 19 juin :DOpE

Malcolm estun geek,survivant àla vie duquartier diffi-cile d’Ingle-wood enCalifornie -

rempli de gangsters et de trafi-quants de drogue - tout en jon-glant avec sa dernière annéed’études. Son rêve est d’entrerà Harvard. Mais son destin vabasculer. Un film pour la géné-ration post hip-hop.Un film de Rick Famuyiwa, avec zoëKravitz, Forest Whitaker.

Le 19 juin :INSIDE OUT

Alors qu’unefille de 11ans démé-nage dansune nouvellemaison avecses parents,ses émo-

tions (matérialisées par des pe-tits personnages) sontplongées dans le chaos quandelles entrent en conflit pour lecontrôle de son esprit. Un filmd’animation Disney-pixar.

Le 12 juin :ME AND EARL

Un réalisa-teur adoles-cent devientami avec unc a m a r a d ede classe at-teint d’uncancer.

Un film d’Alfonso Gomez-Rejon avecOlivia Cooke, Nick Offerman.

Le 19 juin :INFINITELY pOLARBEAR

Le désordremaniaco-dé-pressif d'unpère quitente de re-conquérir safemme enessayant de

prendre l'entière responsabilitéde leurs deux jeunes filles, fou-gueuses… et qui ne rendentpas facile cette tâche écra-sante.Un film de Maya Forbes, avec MarkRuffalo, zoe Saldana.

Le 19 juin :MANGLEHORN

Laissé lecœur brisépar lafemme qu'ilaimait etqu’il a perduil y a denombreuses

années, Manglehorn, serrurierexcentrique dans une petiteville, tente de démarrer de nou-veau sa vie à l'aide d'un nouvelami.Un film de David Gordon Green avecAl pacino, Holly Hunter.

Le 26 juin : TED 2

Couple dejeunes ma-riés Ted etTami -Lynnsouhai tentavoir unbébé, maisdans le but

de se qualifier pour être un pa-rent, Ted va devoir prouver qu'ilest une vraie personne devantun tribunal.Un film de Seth MacFarlane avecLiam Neeson, Mark Wahlberg,Amanda Seyfried, Morgan Freeman.

Le 26 juin :MAX

Un chien quia aidé lesM a r i n e saméricainsen Afghanis-tan retourneaux États-Unis et est

adopté par la famille de sonmaître après avoir subi une ex-périence traumatisante.Un film de Boaz Yakin, avec RobbieAmell, Lauren Graham.

Le 26 juin :THE OUTSKIRTS

Après avoirété victimed'une farcehumiliante àl'école se-c o n d a i r equeen Bee,Mindy et

Jodi - qui sont les meilleursamis et des geeks de classemondiale - décident de prendreleur revanche en unissant lesparias de l'école.Une comédie de peter Hutchingsavec Ashley Rickards, Eden Sher.

Le 26 juin :BIG GAME

Un jeuneadolescentqui campedans lesbois contri-bue à sauverle présidentdes États-

Unis quand Air Force Ones’écrase près de son campe-ment.Un film de jalmari Helander avec Sa-muel L. jackson, Onni Tommila.

Le 26 juin :BATKID BEGINS

Un jour, uneville : tout lemonde s’yrassemb lepour réaliserle voeu d’unenfant de 5ans souffrant

d’un cancer.Un film de Dana Nachman avec Te-resa Clovicko, Audrey Copper.

Le 26 juin : A MURDER IN THEpARK

En 1999,q u e l q u e sh e u r e savant sonexécution, lavie du tueurA n t h o n yPorter a été

sauvée par une classe de jour-nalisme de la NorthwesternUniversity, dirigée par le profes-seur David Protess. La classe aapparemment trouvé le vraitueur, Alstory Simon. Porter aété libéré, devenant tête d’af-fiche du mouvement contre lapeine de mort, mais le procu-reur va rouvrir son dossier…Un film de Christopher S. Rech etBrandon Kimber, avec Kevin Adel-stein, joseph Alex.

Les soies Cinéma

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11 SORTIES - LOISIRS / SUD FLORIDE

Du 8 au 24 juin :Expo Andres Martinezet Gerbi Tsesarskaia

Ils ont tous le deux des pratiques radicalement dif-férentes, mais ces artistes utilisent chacun leur tra-vail pour examiner le monde. La technique deTsesarskaia crée des formes qui ressemblent ouimitent l'action des forces naturelles: vents vio-lents, énormes masses d'eau, dunes… Martineztraite de la dualité entre nous-même et notre envi-ronnement.BAKEHOUSE ART COMpLEX561 NW 32ND ST. - MIAMI, FL 33127305 576-2828 - www.bacfl.org

Jusqu’au 5 juin :THE LITTLE MErMAID

Dans un royaume magique sous la mer, la belle etjeune sirène Ariel aspire à quitter sa maison sousl’océan pour vivre dans le monde d'en haut. La Pe-tite Sirène de Disney va capturer votre cœur avecson conte intemporel et ses chansons irrésistibles,y compris "Under the Sea", "Kiss the Girl"...AREA STAGE CO. & THEATER CONSERvATORY1560 S. DIXIE HWY. - CORAL GABLES, FL 33132305/666-2078 http://www.areastagecompany.com

Le 2 juin :EArTH, WInD & FIrE

Crédit photo : Craig ONeal CC BY 2.0Le Fillmore présente le célèbre groupe de jazz-funk originaire de Chicago, connu entre autre pourson Boogie Wonderland qui a marqué les annéesdisco.THE FILLMORE1700 WASHINGTON AvE. - MIAMI BEACH, FL 33139305/673-7300 - http://www.fillmoremb.com

Le 5 juin : Mystères et meurtres

de MiamiSi vous voulez entendre les histoires de gangstersde Miami, et son sombre passé, en compagnie del’historien Dr. Paul George, aussi bien sur lestraces de la série Miami Vice que de la tentatived’assassinat (bien réelle) de Franklin Roosevelt,vous apprécierez ce walking tour entre 10h et12h30.HISTORYMIAMI101 W. FLAGLER ST. - MIAMI, FL 33130305 375-5792 - http://www.historymiami.org/folklife

Le 6 juin :FITo PAEZ

Le chanteur rock argentin se produira à 20h sur lascène du : THE FILLMORE1700 WASHINGTON AvE. - MIAMI BEACH, FL 33139305/673-7300 - http://www.fillmoremb.com

Jusqu’au 7 juin :The Book Club Play

Le Book Club Play est une nouvelle comédie déli-cieuse sur les livres et les gens qui les aiment.Lorsque les membres d'un club de lecture devien-nent les sujets d'un documentaire, leurs discus-sions intimes sur la vie et la littérature prennentune nouvelle signification sous l’œil de la caméra.ACTORS' pLAYHOUSE AT THE MIRACLE THEATRE280 MIRACLE MILE - CORAL GABLES, FL 33134http://www.actorsplayhouse.org

Le 9 juin :DAvID CroSBY

Le célèbre chanteurfolk a été membre derien de moins que:Crosby, Stills & Nash,The Byrds, BuffaloSpringfield, ou encoreJefferson Starship. Ilse présentera à 20hauTHE FILLMORE1700 WASHINGTON AvE.

- MIAMI BEACH, FL 33139305/673-7300 - http://www.fillmoremb.com

Le 13 juin : WILLY CHIrIno

Membre éminentdepuis les an-nées 1970 decette nouvellegénération demusiciens exiléscubains à Miami,Willy Chirino acréé une fusionunique de rock,jazz, et de

rythmes caribéens et brésiliens. il se produit cesoir-là avec Carlos Oliva en invité, pour une célé-bration de la musique cubaine !ADRIENNE ARSHT CENTER1300 BISCAYNE BLvD. - MIAMI, FL 33132305/949-6722 - http://www.citytheatre.com

Du 12 au 14 juin :vive les Caraïbes !

La meilleure occasion de déguster les cuisines ca-rïbéenes, c’est durant le « taste » qui aura lieu du-rant ces trois jours-là au Hyat Regency de Miami(400 SE 2ND AVE).http://www.caribbeanhotelandtourism.com/events-taste/event-taste-about.phpLe 13 juin se déroulera aussi à Miami beach « Co-lors of the Caribbean », un festival célébrant cul-ture, nourriture et arts des îles.407 LINCOLN ROAD, SUITE 6F - MIAMI BEACH, FL 33139305 433-7833 - http://www.colorsofthecaribbean.com

Jusqu’au 14 juin :« A l’aise : Miami Beach

durant la guerre »

La Seconde Guerre Mondiale a impactée la Flo-ride. Certes moins que la Normandie, mais c’esttout de même ici que de nombreux américains yont préparé les débarquements en Europe. La vieà Miami durant cette période est ainsi présentéepar le fameux Wolfsonian.WOLFSONIAN-FLORIDA INTERNATIONAL UNIvERSITY1001 WASHINGTON AvE. - MIAMI BEACH, FL 33139305/535-2622 - http://www.wolfsonian.org

Le 19 juin :BIG nIGHT

Chaque mois c’est mieux, chaque mois c’est bien :l’occasion de retrouver les foules festives haï-tiennes de Miami avec de la nourriture et desconcerts gratuits ! C’est de 18h à 22h au :LITTLE HAITI CULTURAL CENTER212 NE 59TH TERRACE - MIAMI, FL 33137305/672-5202 - www.bignightinlittlehaiti.com

Le 20 juin :Stonewall Pride

de Wilton Manors

De midi à 23h, l’un des événements les plus im-portants et démonstratifs de la communauté gayde Floride, avec Parade le long de Wilton Drive.http://wiltonmanorsstonewall.com

Jusqu’au 21 juin :THEATrE :

CLYBoUrnE PArKCette pièce de théâtre populaire (prix Pullitzer) etprovocante est jouée au : SMDAC10950 SW 211TH ST. - CUTLER BAY, FL 33189305/285-9060 - www.new-theatre.org

Le 21 juin :KEv ADAMS

Agé de 23 ans, le jeune humoristefrançais se produit pour la pre-mière fois à Miami, et passur n’importe quellescène : ce sera celledu Fillmore àMiami qui val’accueillir !http://kevadams-officiel.frhttps://www.facebook.com/KevAdamsOfficiel http://concerts.livenation.com/event/0D004E956D086998

Le 27 juin :LovEFEST MIAMI

Des artistes fameux et de nombreux concerts pourla LoveFest à l’Université de Miami :BANK UNITED CENTER1245 DAUER DRIvE - CORAL GA-BLES, FL 33146305/284-8686 - http://www.bankuni-tedcenter.com

Du 25 au 28 juin : FLorIDA SU-

PErConDurant 4 jours, tous les fans deBD, de super-héros, de science-fiction et des jeux-vidéos qui endécoulent, se retrouvent commechaque année à Miami pour unecélébration de la culture pop etdes rencontres avec certains deses auteurs majeurs. Cetteannée des stars de Dr Who oude Star Trek seront là ; les ac-teurs jouant “Chewbacca” et“Lando Calrissian dans StarWars, des seconds rôles de TheWalking Dead, ou des premiersrôles de Lost ou Graceland.MIAMI BEACH CONvENTION CENTER1901 CONvENTION CENTER DR. -MIAMI, FL 33139305/673-7311 - http://www.floridasu-percon.com

Juin :Les camps

d’étécommencent

Si vous ne savez pas quoi faireavec vos enfants, vous pouvezles confier à une des écoles fran-çaises de grande qualité qui sontnombreuses dans le sud de laFloride, ou bien si papa veut allercamper - comme c’est de tradi-tion ici, avec ses enfants, il y ade nombreuses opportunités. Enville il y a par exemple descamps qui commencent à JungleIsland : ça permet de se dépay-ser sans quitter Miami !jUNGLE ISLAND1111 pARROT jUNGLE TRAIL - MIAMI305 400-7000 - http://www.jungleis-land.com

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service de transport gratuit en saison. Tout prèsde l'aéroport et du port de croisières de Fort

Lauderdale, des casinos, courses et restaurants

Près de MIAMI FlorideÀ HOLLYWOOD & HALLANDALE

COMMERçANT

Au service des francophonesen Floride depuis 25 ans.

FESTIVALSEN FLORIDE

Du 2 au 7 juin : Gay Days Orlandohttp://www.gaydays.comDu 4 au 6 juin à Fort Walton Beach : Billy BowlegsPirate Festivalhttp://billybowlegspiratefestival.comDu 5 au 13 juin à Fernandina Beach : Amelia IslandFilm Festivalhttp://www.rendezvousfestival.orgDu 10 au 14 juin : Key West pridehttp://www.keywestpride.orgLe 13 juin à Fort Walton Beach : Latin Salsa Festivalhttp://www.boricuasausentes.orgLes 26 et 27 juin à New port Richey : Kaifest MainStreet Blasthttp://www.nprmainstreet.com/kiafest-main-street-blast-2/Le 27 juin : Cocoa Beach pirate Festhttp://www.cocoabeachpiratefest.comLe 28 juin à St petersburg : St Pete Pridehttp://www.stpetepride.com

C’est sous lenom de «  TheConnection  »que le film deFrédéric Gime-nez avec JeanDujardin sortcette semainesur les écransaméricains. Elleraconte l’histoiredu juge PierreMichel, magis-trat ayant luttécontre le traficde drogue à Marseille durant les années 1980.Vous retrouverez dans l'article ci-dessous le dos-sier que nous avions consacré à la sortie du filmet à la French Connection dans l'édition de janvier2015 du Courrier de Floride.Le film sera diffusé du 5 au 11 juin à la fois auTower Theater de Miami et au Cinema Paradisode Fort Lauderdale.

Sortie du film LaFrench aux USA

Page 12: Courrier de Floride /  juin 2015

Progressive RockBrit FloydFlorida TheatreJacksonvilleJun 02

Rock and PopNew Kids on theBlock with Nelly

BB&T CenterSunriseJun 04

Hard Rock/MetalSepulturaCulture RoomFort LauderdaleJun 05

Rap and Hip-HopCurren$yGrand Central

MiamiJun 05

ComedyLisa LampanelliHard Rock LiveHollywoodJun 05

Rock and PopNew Kids on theBlock with Nelly ·TLC ·Amway CenterOrlandoJun 05

Alternative RockThird Eye Blindwith DashboardConfessional ·House of BluesOrlando LBVJun 05

Country and FolkGarth Brooks withTrisha YearwoodAmalie ArenaTampaJun 05

R&B/ SoulAllen StoneThe SocialOrlandoJun 05

ComedyLisa LampanelliHard Rock LiveOrlandoJun 06

Rock and PopTrain with The FrayMatt NathansonCredit Union Amphi-theatreTampaJun 06

Alternative RockThird Eye Blindwith DashboardConfessionalKlipsch Amphitheater atBayfront ParkMiamiJun 06

Country and FolkGarth Brooks with

Trisha YearwoodAmalie ArenaTampaJun 06

R&B/ SoulAllen StoneColonial quarter SaintAugustineSt AugustineJun 07

Rock and PopTrain with The FrayMatt NathansonCoral Sky AmphitheatreWest Palm BeachJun 07

Alternative RockThird Eye Blindwith DashboardConfessionalAmphitheatreSt AugustineJun 07

Dance/ElectronicTychoGrand CentralMiamiJun 10

LatinGipsy Kings

- Jun 11 : Jacksonville- Jun 12 : Melbourne- Jun 13 : Hard Rock deHollywood- Jun 14 : St Petersburg

Alternative RockToadiesTop Rocker FieldFort MyersJun 11

RockThe Rolling StonesCitrus BowlOrlandoJun 12

Rock and PopCharli XCX- Jun 12 : Orlando- Jun 13 & 15 : FortLauderdale

Rock and PopHuey Lewis andThe NewsHard Rock LiveHollywoodJun 12

LatinFranco De vitaJames L Knight CenterMiamiJun 12 & 13

Alternative RockToadiesScrewie Louie'sSeminoleJun 14

Alternative RockLana Del Rey

Coral Sky AmphitheatreWest Palm BeachJun 16

Alternative RockThe War On DrugsThe FillmoreMiami BeachJun 16

Rock and Popjon BellionThe SocialOrlandoJun 16

Alternative RockThe War On DrugsThe BeachamOrlandoJun 17

Dance/ElectronicFlumeGrand CentralMiamiJun 17

Country and FolkCorey SmithVinyl Music HallPensacolaJun 18

LatinRomeo Santos- Jun 19 : Tampa- Jun 20 et 21 : MiamiAmericanAirlines Arena

R&B/ SoulCharlie Wilsonwith Kem

AmericanAirlines ArenaMiamiJun 19

R&B/ SoulCharlie WilsonAmalie ArenaTampaJun 20

Hard Rock/MetalSleepingWith SirensThe SocialOrlandoJun 21 & 22

Hard Rock/MetalDef Leppard withStyx · Tesla

State FairgroundsTampaJun 23

Jazz and BluesOttmar LiebertParker PlayhouseFort LauderdaleJun 24

Hard Rock/MetalDef Leppard withStyx · TeslaCoral Sky AmphitheatreWest Palm BeachJun 25

Country and FolkDelta RaeThe OrpheumTampaJun 25

Jazz and BluesOttmar LiebertHouse of Blues - Or-landoLake Buena VistaJun 25

Rap and Hip-Hopjuicy j

- Jun 26 : Orlando- Jun 27 : Miami Beach- Jun 28 : Tampa

Country and FolkDelta RaeParker PlayhouseFort LauderdaleJun 26

Rock and PopStyxFlorida Theatre Jack-sonvilleJacksonvilleJun 26

Rock and PopBetty WhoThe SocialOrlandoJun 26

Country and FolkDelta RaeThe SocialOrlandoJun 27

Rock and PopLiz LongleyThe SocialOrlandoJun 27

Rock and PopBetty WhoState TheatreSt PetersburgJun 28

Rock and PopBryan Adams

(photo Marco Maas on flickr /CC BY 2.0)AmphitheatreSt AugustineJun 28

12 SORTIES / LOISIRSConcerts en JuinSi vous n’avez ja-

mais vu un concertaux USA du plus célè-bre groupe de rock

britannique... c’est lemoment ! Ils seront àOrlando (Citrus Bowl)le 12 juin pour un

concert comme seulsMick, Keith, Ron etCharly en ont le se-cret !

Les Stones à Orlando

Page 13: Courrier de Floride /  juin 2015

Du 21 mai au 26 juin, l’ArtCenter de Sarasota organiseson exposition « Confluence »,en partenariat chaque annéeavec l’une de ses villes jume-lées. Et c’est cette année Perpi-gnan qui est à l’honneur. L’ArtCenter a été dénicher des ar-tistes contemporains émergentset très intéressants dans la ca-pitale de la catalogne françaiseet ses alentours (la région Lan-guedoc-Roussillon) : ArmelleCaron, Julien Cassignol, Nico-

las Daubanes, Jean Denant,Philippe Domergue, Samuel Du-four Kowalski, Agnès Fornells,Sylvain Fraysse, Pablo Garcia,Emilie Losch et Aurélie Piau.Ville très singulière, isolée entreles Pyrénées, les Corbières et laMéditerranée, Perpignan a tou-jours su faire valoir ses atoutsculturels. La ville était adoréepar Dali qui avait fait de la gare«  el centro del mundo  » et lacôte par les Fauvistes qui ap-préciaient Collioure et ses ma-

gnifiques couleurs.http://www.artsarasota.org

Sarasota : exposition"Confluence France"

Une œuvre d’Aurélie Piau.

Tea Time at FAAMPlus de créativité dans les

ventes aux enchères du très sin-gulier Frederic Thut.

Le courrier de Floride en avaitfait écho dans son numéro deFévrier, avec l'organisation ex-ceptionnelle d'une vente spécialeStreet Art à Wynwood...

Cette fois, ce fut dans le Des-ign District que la maison deVente : Fine Art Auction Miami(FAAM)a reçu un public d'aficio-nados pour une vente d'Antiqui-tés (meubles anciens,porcelaines fines & photogra-phies). Un pari réussi, en parte-nariat avec la Maison Paul quinous a régalés par des maca-rons colorés et autres mini-pâtis-series gourmets qui ont "calmé"l'excitation ardentes des ache-teurs d'art présents. Pour cetévénement, il valait mieux se dé-placer plutôt que d'acheter enligne pour cette vente, une nou-

velle fois si bien orchestrée…Nous y reviendrons ! Car commel'a dit le poète William EwartGladstone :mélanges des arts …

“If you are cold, tea will warmyou;if you are too heated, it willcool you;If you are depressed, it willcheer you;If you are excited, it will calmyou.”

~ William Ewart Gladstone

www.faamiami.com

parGabrielleHB-ABADAcuratrice d'artspécialisée enart contempo-rain français.

ArT In MIAMI

Le street artiste français FredLe Chevalier est actuellementen résidence à la Soho BeachHouse, et il en a profité pour col-ler sur les murs de la Magic Cityplusieurs dizaines de ses pein-tures célèbres sur les murs pa-risiens. Mélange d’Art Déco,d’Art nouveau et de surréalisme,c’est grâce à l’invitation de

Lexïng Zhang, fondateur d’ArtLexing, que Fred est ici en Flo-ride. Art Lexing présente une sé-lection des œuvres de Fredjusqu’au 8 juillet.Art Lexing  : 7520 NE Fourth Ct.,Miami.http://www.artlexing.comhttp://fredlechevalier.blogspot.comhttp://www.sohobeachhouse.com

Un chevalier redécoreles murs de Miami

La pop up gallery (d’art) deMichèle Fontanière organise ungala de charité le 5 juin au profitdu National Center for Victims ofCrime, avec des awards et en-chères, un dîner gourmet, unconcert de piano et violon… Ilest également possible de faireun don.

La soirée commence à 19h àla Villa Woodbine de CoconutGrove. Contact : 305 290 9544 [email protected] :https://www.eventbrite.com/e/cha-rity-gala-for-victims-of-crime-tickets-16525760996

Gala pour les victimes

Carolus est française, mais sielle est connue à Miami, ellen’avait jamais encore exposé àParis. Ce sera chose faite le 4juin de 18h à 22h au Loft Sévi-gné, 46 rue sévigné, Paris75003. Une expo à l’initiative dela www.ricartgallerymiami.com

La peintreCarolus à Paris

13 SORTIES - LOISIRS / SUD FLORIDE

Le Tout Nouveau Testament estun récit sarcastique articulé au-tour de l’observation de notremonde, par Thierry Dufloo, unFrançais de Miami. La vie variéeet atypique de l’auteur qui par-vient à s’arracher de sa conditiond’artiste de rue à Saint-Tropezpour créer une entreprise qui enmoins de sept années seracotée à la bourse de Paris ap-porte un rythme digne du romand’aventure. L’autodérision lucidequi ponctue ses succès commeses échecs fait accepter son re-gard critique et acide sur laFrance d’aujourd’hui. Le narra-teur s’octroie le droit de tutoyerl’Eternel comme les représen-tants du pouvoir en les interpel-lant sur des faits d’actualité. Lesaffaires, la finance comme la po-litique et la justice sont traitées

avec l’humour qui s’impose auxsujets graves. Sans que la spiri-tualité ne soit égratignée, les re-ligions n’échappent pas àl’analyse critique de leurs his-toires ou de leurs traditions.Emigré en Floride depuis 4 ans,l’auteur et sa famille redécou-vrent « des valeurs oubliées enFrance ». L’histoire débute surune plage de Miami…

LIVRES : Le Tout NouveauTestament

Thierry Dufloo.

LE COURRIER DE FLORIDE :Tu es moitié Française, moitiéBrésilienne et tu vis auxU.S.A, combien de passeportas-tu Ella ?

ELLA : Heureusement, j’ai 2passeports (un Français et unBrésilien grâce à mes parents)ce qui me permet de voyagerdans plusieurs pays, et j’espèreéventuellement avoir aussi unpasseport Américain !

Le CDF : Tu as joué enAfrique, tu peux me racontercomment ça s’est passé?

ELLA : Ça été une super ex-périence! J’ai eu la chance dejouer pour plus de deux millepersonnes durant la «  BlackSensation Party  » au Mozam-bique, ça a duré pendant 24heures, et c’était aussi ma pre-mière fois en Afrique où j’ai euun accueil très chaleureux parles habitants là-bas.

Le CDF : Quel est ton meilleursouvenir en tant que Dj?

ELLA : Sûrement d’avoir jouéen Afrique c’était quelque chosede très spécial, mais aussiquand je suis allé à Ibiza où j’aijoué pour une fête privée dansune villa, c’était une super expé-

rience avec toute l’ambiance quiexiste dans cette ville !

Le CDF : Quels sont tes labelsfavoris en ce moment?

ELLA : Manual Music, BiminiRecords et No19 sont mes pré-férés !

Le CDF : As-tu eu une rencon-tre qui a changé ta vie en tantqu’artiste ?

ELLA : Le fait que je sois DJrésident à « Do Not Sit On TheFurniture  » ici à Miami m’adonné l’occasion de rencontrerplusieurs DJ que j’admire, avecBehrouz, le patron qui est tou-jours présent. Donc, c’était unegrande opportunité de jouer là-bas, plutôt qu’une rencontrespécifique qui a changé mesperspectives dans ma carrière.

Le CDF : Tu es une habituéede zuma à Brickell et de DoNot Sit on the Furniture àSouth Beach, deux lieux biendifférents. Où est-ce que tut’amuses le plus derrière lesplatines ?

ELLA : Oui, les deux sont trèsdiffèrents ! Et j’adore parce queça me donne la chance de jouerd’autres genres de musique

avec deux ambiances complète-ment opposées. A « Do Not Sit »je peux m’amuser un peu plus,et à Zuma je peux jouer la mu-sique plus « downtempo » quej’aime aussi beaucoup (j’aimême fait un album «  down-tempo  » qui s’appelle Awake-ning, en vente sur iTunes sousle nom de Eromand).

Le CDF : Etant fan d’électro etaussi fan de foot, je ne peuxpas m’empêcher : Ou étais-tule 12 juillet 1998 lors duFrance - Brésil ?

ELLA : J’étais en France pource match, j’étais contente pour laFrance et j’étais très triste aussique le Brésil ait perdu !

Le CDF : Tu joues au Tree-house le 27 juin, quel genrede musique y aura-t-il là-bas ?

ELLA : Le 27 je joue avecJoyce Muniz (DJ et compositeurbrésilienne) et je vais jouer unmix entre deep house et deeptech pour faire danser les gensmais sans perdre la finesse desmélodies deep house.

Le CDF : Tu veux rajouterquelque chose pour nos lec-teurs ?

ELLA : En ce moment, je tra-vaille un set «  live » avec unechanteuse que j’adore… et vousverrez tout ça très bientôt surmes réseaux sociaux et dans lesclubs :)Retrouvez Ella Romand à Treehouse

Miami le 27 juin, pour plus d’infos/www.facebook.com/ellaromand

https://soundcloud.com/ellaromand

propos recueillis parRICO FROM pARIS

fondateur et Label Managerde Bimini Records,

un label electrobasé à Miami.http://www.biminirecords.com/

https://soundcloud.com/biminire-cords

Impossible de manquer Ella Romand si vous sortez à South Beach : une valeur mon-tante de la musique qui a accepté de répondre à nos questions !

ELECTRO :la chronique de Rico

Pour des infos quotidiennes,sur la Floride :

rejoignez-nous sur Facebook !www.facebook.com/courrierdefloride

rencontre avec la DJ Ella

Page 14: Courrier de Floride /  juin 2015

Le 16 juin prochain, le Bar-reau de Paris organise uneconférence sur la Floride ! Cetteconférence se tiendra dans lecadre des commissions interna-tionales - commission AmériqueLatine (dont la responsable estMe Patricia Cuba-Schiler) sur lethème «quelles synergies entrele Barreau de Paris et celui de laFloride, une porte d’entrée pourles affaires en Amérique la-tine».  Les Intervenants seront : 

- Aline Martin O’Brien, avocateau Barreau de Paris, ForeignLegal Consultant certifiée par leBarreau de Floride CabinetWites & Kapetan, P.A., Floride,directrice Union des Français del’Etranger (UFE) Broward &South Palm Beach Counties

- Glenn M. Cooper, associécabinet Gray-Robinson, repré-sentant du Barreau de Floride,et Président de la Chambre deCommerce québec-Floride

- David S. Willig, Avocat auBarreau de Floride et au Barreaude Paris, ancien directeur de lasection internationale du barreaude Floride.

- Pascale Villet, Executive Di-rector de la French-AmericanChamber of Commerce – Florida(FACC)

- Éric Haza, directeur juridiquedu groupe Veolia

Du fait des importants inves-tissements français en Floride etdu développement des activitésfranco-floridiennes relatives àl’immobilier (entre autres) le rap-prochement des barreaux estenvisagé dans le cadre d'uneconvention signée en 2002 entreces deux barreaux. La réunionse déroulera à 18 h à la maisondu Barreau, Salle Monnerville,

2 rue Harlay 75001 Paris.pour y assister ou pour des ren-seignements : [email protected]

Les avocats de Pariss’intéressent à la Floride

La Chambre de Commercequébec Floride vous invite le 23juin à 18h au bord de la piscinedu Richard’s Motel (à Holly-wood) afin de célébrer ensemblela Saint-Jean-Baptiste. La soiréesera agrémentée de délicieuxproduits québécois et en pré-sence de Richard Clavet, entre-

preneur à succès, fondateur il ya 25 ans d'une chaîne d’hôtels etmotels célèbres en Floride.

Inscription obligatoire, places li-mitées, 10$ pour les membres,infos auprès de justine Croteauau 954-842-9815 ou [email protected]

Cocktail de la Saint-Jean-Baptiste à Hollywood

Elles ont voulu s’entourer deleurs clients et de leurs amis,afin de partager leur joie. Lechampagne coulait à flot, l’heureétait à la fête. Rien n’y man-quait. Hélène Johnson, une ar-tiste de grand talent, a suégayer encore davantage lafête. Ne manquez pas de vousjoindre au Courrier de Floride etde souhaiter à Édith et Olivia denombreuses années de plaisirculinaire. Le resto est situé au

235 Commercial Blvd. à Lauder-dale-by-the Sea, à deux pasd’une de plus belles plages deFloride, là où le poisson est àl’honneur avec le Chef Carlos.Visitez leur site web et décou-vrez les promotions offertestous les jours. Édith et Oliviavous recevront comme si vousfaisiez partie de la famille. Etpuis, surtout, c’est bon et c’estfrais !

www.seatherestaurant.com

Sea Restautant :ouverture officielle àLauderdale-by-the-Sea

Le Sea Restaurant célébrait récemment son ouvertureofficielle, après une saison fort réussie. En effet, octo-bre marquait le début de l’aventure d’édith et d’Oliviaqui, en un rien de temps ont su relever le défi et donnerleur propre couleur au Sea Restaurant.

Voici les chiffres du tourisme duGreater Miami CVB : La MagicCity est passée de 14,2 millionsde touristes en 2013 à 14,6 mil-lions en 2014. 48% ont séjournéà Miami Beach, et 19% à Dow-town-Miami. 50,1% étaient desAméricains, 1,9 millions en pro-venance de New-York, et 700000 arrivant du Brésil., premierpays étranger devant le Canada(690 000), mais les Canadiens

restant beaucoup plus long-temps durant leur séjour. 205000 Français ont visité Miami en2014, une progression de 7%(comme quoi la « crise » est re-lative !). La France se classe3ème pays européen en nombrede visiteurs, derrière l’Allemagneet l’Angleterre. (A noter qu’ils’agit uniquement de Miami, etpas du sud-est ou de toute laFloride).

Progression du tourisme à Miami

C’est le mercredi 13 mai der-nier que Les Diplomates (asso-ciation des femmesfrancophones de Floride) se di-saient au revoir... jusqu’à la pro-chaine saison. Elles ont terminécelle-ci au son de la musique deManon Robert, une pianiste-chanteuse-animatrice exception-nelle, connueinternationalement, et très ap-préciée des Diplomates.

Pendant l’interlude de l’été,Madeleine Duhaime, agent im-mobilier chez ReMax Consul-tants I, qui aime dénicher des"pensées thèmes" chaque mois,suggère, cette fois-ci, de savou-rer et resavourer les petites dou-ceurs vécues ensemble par les

femmes francophones, et antici-per le plaisir des prochaines re-trouvailles.

Les Diplomates en ont profitépour souligner le 50e anniver-saire de mariage de Françoiseet Guy Tremblay. Manon a d’ail-leurs ouvert la danse avec euxau son de leur chanson préféréeL’Hymne à l’Amour. Il faut souli-gner que Françoise fait partiedes membres fondatrices desDiplomates qui fêteront leur 30eanniversaire l’an prochain !

C’est donc un au revoirjusqu’à l’automne, moment où laprogrammation de la saison2015-2016 sera dévoilée.Bon été à toutes et à tous !

Diane LEDOUXhttp://www.lesdiplomatesfl.com

Ce n'est qu'un au revoirpour Les Diplomates !

Dans une interview au petitjour-nal.com, l’écrivain français trèsvendu a eu cette expression :« La France est un pays particu-lier, on a un réseau de librairiequi continue d’être dense, unprix unique que nous envie nom-

bre de pays. C’est une richesseincomparable. Allez à Miami etessayez de trouver un livre… »Ici il y a les plages, mais ilmanque aussi peut-être à Miamiles écrivains de plage !

Musso ne trouve pas de livre

Olivia et Edith,du Sea Restaurant

14 CHEZ LES FRANCOPHONES

Bourse pour un artisteLe Centre de la francophonie des Amériques offre une bourse

d’une valeur de 7 000 $ CAN à un artiste travaillant en français auxEtats-Unis. http://centredelafrancophoniedesamriques.createsend1.com/t/Vie-wEmail/r/58AC467DE8ED5F2C2540EF23F30FEDED/05CFAE5A933ECC9381176E9AA71FFAE9

Page 15: Courrier de Floride /  juin 2015

PRESSE FRANCAISE :Vous pouvez trouver tous

les journaux français(et le Courrier de Floride) à la

LIBRAIRIE MAPOUDE MIAMI :

5919 NE 2nd Ave, Miami, FL

Ressortissants européens, sivous avez réfléchi sur les ques-tions de succession, bouclez votreceinture de sécurité ! Un règle-ment de l’Union Européenne estcensé entrer en vigueur durantl’été 2015 et promet de boulever-ser deux mille ans d’histoire.

Adopté le 4 juillet 2012, il fallaitattendre 3 ans pour son applica-tion, sans doute à cause de la rup-ture brutale avec le passé. L’undes principes fondamentaux der-rière ce changement était d’har-moniser les différentes lois quiprévalent, ou prévalaient, au seinde l’Union Européenne. Par exem-ple, historiquement, la France ap-pliquait la loi du dernier domicile àla succession, alors que l’Es-pagne, à titre d’exemple, appli-quait la loi de la nationalité dudéfunt.

Avant d’entrer dans les détails,il faut savoir que ce nouveau rè-glement s’applique aux succes-sions des personnes qui décèdent

le 17 août 2015 ou après cettedate. Pourtant, certains articlesdu règlement sont déjà applica-bles depuis le 16 janvier 2014,alors que d’autres articles serontapplicables à partir du 5 juillet2015.

Le règlement sera obligatoiredans tous ses éléments et directe-

ment applicable dans les Etatsmembres, conformément aux trai-tés.

Alors, quels sont les change-ments principaux ? Tout d’abord,au lieu de différencier entre la loidu dernier domicile, et la loi de lanationalité, désormais il faut êtreconscient de la loi de l’État danslequel le défunt avait sa «  rési-dence habituelle » au moment deson décès. Donc, si MonsieurDupont, de nationalité française,s’est implanté à Boca Raton où ilarrive à la fin de ses jours, la loi dela Floride s’applique à l’ensembledes biens de la succession, tantmeubles qu’immeubles. S’agis-sant d’un État tiers, il faut tenir encompte l’effet du « renvoi » dansle cadre du droit internationalprivé, dont l’analyse peut mener àl’application d’une autre loi à lasuccession.

De plus, à titre exceptionnel, s’ilrésulte que, au moment de sondécès, le défunt présentait des

liens manifestement plus étroitsavec un État autre que celui de sarésidence habituelle, la loi applica-ble sera alors celle de cet autreÉtat.

Afin d’éviter la confusion quipeut résulter de la vie de l’expa-trié, une personne peut choisircomme loi régissant l’ensemble desa succession la loi de l’État dontelle possède la nationalité au mo-ment où la personne fait ce choix,ou au moment de son décès.

Une personne ayant plusieursnationalités (ce qui est souvent lecas parmi les «  globetrotters  »)peut choisir la loi de tout État dontelle possède la nationalité sousles mêmes conditions, c’est à dire,au moment où elle fait ce choix, ouau moment de son décès.

Le choix est formulé de ma-nière expresse, dans une déclara-tion prenant la forme d’une"disposition à cause demort  »  (comme par exemple untestament ou une expression de

dernière volonté).  Cela peut aussirésulter des termes d’une telle dis-position. Donc le choix peut êtreinscrit sur le testament.  

Comme il a été indiqué, la loidésignée, soit par application de laloi de la résidence habituelle, soitpar le choix du testateur, régitalors l’ensemble d’une succes-sion. Cette loi régira notamment,entre autres, la quotité disponible,les réserves héréditaires et les au-tres restrictions à la liberté de dis-poser à cause de mort, ainsi queles droits que les personnesproches du défunt peuvent fairevaloir à l’égard de la successionou des héritiers.

Si vous pensez qu’il vous fautmettre à jour votre testament…c’est le bon moment !

David WILLIG2837 SW 3rd Ave, Miami, FL

33129 (305) [email protected]://floridavocat.com

15 CHEZ LES FRANCOPHONES

révolution dans les successions

Avocat d’immigration aux barreauxde Paris et de Miami, et notaire

Par Me DAVID WILLIG

Toutes vosannonces sont

gratuites !Envoyez les par email à[email protected]

ALLIANCE FRANCOpHONEDes réunions presque tous les jours:Alliance Francophone of palmBeaches : 3610, South OceanBoulevard #310 - palm Beach, FLhttp://francopb.org - 561-228-1465

PALM BEACH

MULTILINGUAL SOCIETYDes réunions presque tous les jours:Multilingual Society - 561-228-1688 - 210 S. Olive Ave, WPB  [email protected]

PALM BEACH

Deux réunions au programme desDames d’Ecoffier (femmes dans larestauration) : le 8 juin les Green Ta-bles, et le 16 juin : Social Meetings.http://lesdamesmiami.org

MIAMI

Bonjour Weston se retrouve chaque3ème mercredi du mois dans un en-droit différent.https://www.facebook.com/pages/Bonjour-Weston/291470784216518

WESTON

Réunion dimanche 21 juin à 13 h 30à Cove Cay. Toujours autour duthème ‘Nos attaches avec laFrance’ : un deuxième groupe demembres nous font partager lesleurs – repas à la fortune du pot – levin sera au compte du Club.https://sites.google.com/site/cer-clefrancaisdepinellascounty/

PINELLAS COUNTY

Au programme de l’Alliance Fran-çaise : - 2 juin : Ciné Club. - 5 juin : Centreéducatif Open House. - 8 juin :Pousse-café Conversation.- 18 juin : Conversation de 5 á 7.http://www.afgainesvillefl.com

GAINESVILLE

Un guide le mois prochain !Le Courrier de Floride

publiera cet été un nu-méro spécial “guide” pourles nouveaux arrivants- qu’ils soient expatriés,touristes ou snowbirds -avec toutes les bonnesadresses et les endroitsà visiter en Floride. Ceguide sera disponibletoute l’année sur notresite internet, et il seradistribué deux fois paran : en juillet et en no-v e m b r e .  C h a q u eannée, ils sont des cen-taines de milliers defrancophones à décou-vrir la Floride : LeGuide sera le meilleurmoyen d’entrer en contact aveceux ! Si vous souhaitez figurer dans ces pages, n’hésitez pas àcontacter notre équipe commerciale avant la mi-juin !

N’hésitez pas, contactez nous pour en savoir plus : Miami-Dade : 561-325-9498

Autres villes de Floride : Diane Ledoux - 954 598 5075

EMpLOICommercial, journalisteLe Courrier de Floride cherche desjournalistes et des commerciaux àtemps plein, et des stagiaires. (pasde sponsor de visas.) Contactez le561-325-9498 [email protected]

Immobilier : 3 postesRecherche :- Real Estate Coach- Real Estate Assistant- Residential Real Estate agentsVoir le détail sur notre page Face-book. Contact : Jean Deglon : [email protected]

Hotellerie : 4 postesRichard's Motel à Hollywood est àla recherche de personnel bilingue,détenant les papiers nécessairesau travail. Les postes sont à tempscomplet à l'Hôtel et au Motel. Salaire,participation aux commissions devente de produits dérivés (en saison),cadre de travail exceptionnel.Joindre Martin Clavet Bédard pourplus de détails 418 563-1463 / 954604 1185

A MIAMICamp pour les enfants de 4 à 13ans, du 8 juin au 2 juillet, avecde nombreuses activités et ex-cursions.EFF - France Miami305 N.W. 3rd Avenue, Down-town Miami - 305-202-3166 -www.FranceMiami.org https://www.facebook.com/FrenchclassesMiami

A COOpER CITYLe Lycée Franco-Américain pro-pose des sessions en françaisdu 10 juin au 2 août : http://lyceefrancoam.org/index.php/fr/additional-info-fr/summer-french-fr

A HOLLYWOODL’APEM (Petits Ecoliers Miami)

propose une session du 8 au 19juin soit deux semaines au seinde l’école Rainbow MontessoriMulticultural School à Hollywood(FL). Les enfants y célébrerontle début de l’été et les grandesvacances avec une expositiond’art et la célébration de la fêtede musique avant de s’intéres-ser aux arts du cirque.http://petitsecoliersmiami.com

BOCA RATONL’école du Petit Prince à BocaRaton organisera son FrenchSummer Camp du 8 juin au 3juillet). L’école annonce aussil’ouverture des inscriptions2015-2016 pour la maternelleainsi que le CP.www.frenchschoolbocaraton.com

Camps d’été en français

Le plus célèbre rocker de Miami, Iggy Pop, estvenu visiter la Tour Eiffel ! Il s’agit bien évi-demment du restaurant d’Olivier et Jérôme (àdroite sur la photo) à Miami sur Biscayne.

Les dîners UFE se poursuivent en Floride, icià Miami où M. et Mme. Frédéric Lefebvre (dé-puté) sont venus participer, en compagnie deXavier Capdevielle et Marie-Ange Joarlette, auWine Depot de Miami.

NETWORKLe prochain cocktail de networ-king pour les professionnels deFloride se déroulera le mardi 9juin à 18h à l’excellent restau-rant Casimir de Boca Raton.C’est gratuit, ramenez simple-ment votre bonne humeur et voscartes d’affaires ! Il est organisépar les chambres de commercefrançaise et québécoise (FACCet CCqF ) et Le Courrier de Flo-ride. Réservation par email :[email protected] restons toujours dîneraprès les networks, si vous vou-lez nous accompagner, les ré-servations sont à faire en plusauprès de : Casimir Restaurant(561) 955-6001

Page 16: Courrier de Floride /  juin 2015

Si David Beckham tarde tou-jours à donner des nouvellesde son stade à Miami etde ses recrues (il y atoujours des rumeurssur le Portugais Cris-tiano Ronaldo pour2018), le club « Adrena-line » de Naples n’attendpas. A l’instar de son homo-nyme italienne, la ville de Flo-ride va aligner 10 joueursinternationaux l’année pro-chaine, dont plusieurs Français.Mamadou Traore, ancien milieude terrain de l’OL (OlympiqueLyonnais) en sera, tout commeYera Sissoko (qui a joué en dé-fenseur de l’équipe de Francedes moins de 17 ans) ou encorel’attaquant Bilal qsyier.

www.swfladrenaline.com

Même si l’immigration ita-lienne lui a donné son nom,

Naples a tendance à sefranciser depuisquelques temps, pro-fitant de l’arrivée mas-

sive des frenchiesdans le Sunshine State.

Plus d’une vingtaine decommerces ont ainsi des ra-

cines françaises dans le centrede Naples, à commencer par lesnombreux restaurants, en pas-sant par les boutiques L’Occi-tane et Louis Vuitton. La Maisond’Elise, Chez Boet, La Bazenne,Café Chic, Lavender, Buy Pro-vence etc… Beaucoup de Fran-çais et de québécois tombentamoureux de la côte ouest du-rant leurs vacances, puis déci-dent d’y investir et d’y rester.

Naples, une ville très francophile

La famille Welde, de Sara-sota, a baptisé son ranch "Bea-radise », et pour cause : 13 oursde Floride s’ébattent tranquille-ment dans leur jardin ! Cela faitdéjà trois générations qu’ils en-

tretiennent des relations trèsparticulières avec ces curieuxanimaux d’ordinaire pas si do-mestiques que ça !

www.bearadiseranch.com

13 ours domestiques de400 kilos dans le jardin

Grosse polémique en ce mo-ment au Miami Police Departe-ment, au sujet d’un projetd’émission tourné en 2013. Il n’ajamais été vendu à une chaînede télévision, mais en revanche

une bande-annonce vient d’ap-paraître sur internet. Policièresen string, flics évoquant leur mé-tier sur fond de musique drama-tique et d’arrestationsmusclées : difficile de faire plus

racoleur ! Un lieutenant de po-lice l’a qualifiée de sexiste, alorsque les producteurs assurentqu’elle donne une bonne imagede la police ! A noter qu’aprèsl’affaire des SMS racistes de lapolice de Fort Lauderdale, c’estsur 16 policiers de Miami-Beachque se concentre une nouvelleenquête, cette fois pour deséchanges d’emails racistes. Cesderniers se voulaient à carac-tère « humoristique », avec parexemple un jeu de « monopolynoir » sur lesquelles toutes lescases portaient la mention :« allez à la case prison »…

La police en bikini à la télé ?

Dans le genre curiosité,quand vous passez sur la routecôtière à la sortie nord de St Au-gustine, vous pouvez apercevoirau milieu de la jungle quelquechose qui ressemble à l’une deces abbayes irlandaises forti-fiées. Il s’agit du Castle Otttis(oui, il y a trois "t"). Il fut érigéentre 1984 et 1991 comme une« sculpture du paysage » sansplan ni permis de construire.Comme personne ne voulait ledémolir, le comté l’a classé danssa catégorie « garage » afin delui donner une apparence de lé-galité. Selon le site internet, ilaurait été bâti « afin de désignerun endroit de paix sur la terre ».A noter qu’il est exactement surla même latitude que… les pyra-mides d’Egypte ! L’intérieur est àl’avenant, intéressant (surtoutquand on est loin de l’Irlande oude la Bretagne). Mais, étantprivé, il se visite sur réservationspour les groupes, et selon cer-taines sources il serait ouvert un

dimanche par moi, mais mieuxvaut confirmer avant de passer !Si vous passez par là de nuit, il

est magnifiquement éclairé et ons’y croirait encore plus.

www.castleotttis.com

Un château médiévalirlandais en Floride !

(photo : castleotttis.com)

MALDINI LANCE UN CLUBDE FOOTBALL A MIAMI

Tout le monde attend Beck-ham et son stade depuis deuxans, mais l’ancienne star ita-lienne Paolo Maldini n’aura pasattendu que "Becky" se ré-veille : il vient de lancer sa pro-pre franchise à Miami, et sansprétendre construire un stade :il utilisera ceux déjà existant.

AHMED TRIKI, MEILLEURjOUEUR UNIvERSITAIREDE TENNIS

Le Tuni-sien AhmedTriki vientde rempor-ter pour la2e année lechampion-nat univer-sitaire deFloride, etce sans perdre un seul match.Il se classe 3e au classementnational des Etats-Unis.

700 000 pNEUS à REMON-TER à LA SURFACE

Dans les années 1970, lesautorités locales avaient penséqu’il s’agissait d’une bonneidée : immerger 700 000 pneususagés en face de la côte et duHugh Taylor Birch parc de FortLauderdale, afin de créer unrécif artificiel permettant au co-rail de se développer. Maisaucun corail n’a poussé sur lespneus qui se sont au contrairerépandus dans toute la baie,empêchant la flore de se déve-lopper, et la faune d’en profi-ter… La première tranche detravaux durera deux ans et per-mettra de remonter 90 000pneus à la surface.

EN BREF