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[L’agenda] Les rendez-vous incontournables Page 2 Pages 5 et 6 Pages 3 et 4 [L’entretien] La scénographie d’expositions aux Arts Décoratifs : une démarche globale de design [Le thème] Mimer la nature, une nouvelle piste de recherche pour le design [L’événement] Des éléments pour veiller sur nous Page 7 La newsletter Janvier 2006 La réouverture complète du Musée des Arts décoratifs, à Paris, est imminente, c’est l’occasion pour sa directrice, Béatrice Salmon, de rappeler combien le design y est présent à des échelles différentes. Le design est une discipline qui accompa- gne notre quotidien et qui s’attache à améliorer nos modes de vie ; la recherche en la matière ainsi que la recherche scientifi- que sont des atouts majeurs pour la profession. C’est la raison pour laquelle, nous vous invitons à regarder du côté de la biomimétique. Très proche de cette piste, sans la nommer, le designer Mathieu Lehanneur s’est engagé dans une aventure dans laquelle le VIA a bien voulu le suivre en lui attribuant une Carte Blanche. Un début d’année prometteur …! D.W [dizajn] la newsletter est éditée par ’'Ensci-Les Ateliers. Di recteur de la publication : Emmanuel Fessy, rédactrice en chef : Dominique Wagner, conception graphique : c-a l b u m.

dizajn newsletter n°2

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La réouverture complète du Musée des Arts décoratifs, à Paris, est imminente, c’est l’occasion pour sa directrice, Béatrice Salmon, de rappeler combien le design y est présent à des échelles différentes. Le design est une discipline qui accompagne notre quotidien et qui s’attache à améliorer nos modes de vie ; la recherche en la matière ainsi que la recherche scientifique sont des atouts majeurs pour la profession. C’est la raison pour laquelle, nous vous invitons à regarder du côté de la biomimétique. Très proche de cette piste, sans la nommer, le designer Mathieu Lehanneur s’est engagé dans une aventure dans laquelle le VIA a bien voulu le suivre en lui attribuant une Carte Blanche. Un début d’année prometteur ...! http://www.ensci.com/donner-a-lire/sabonner-a-la-newsletter/newsletters-dizajn/dizajn-archives/

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[L’agenda]Les rendez-vous incontournables

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Pages 5 et 6

Pages 3 et 4

[L’entretien]La scénographie d’expositions aux Arts Décoratifs :une démarche globale de design

[Le thème]Mimer la nature, une nouvelle piste de recherchepour le design

[L’événement]Des éléments pour veiller sur nous

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La newsletter Janvier 2006La réouverture complète du Musée des Arts décoratifs, à Paris,est imminente, c’est l’occasion pour sa directrice, BéatriceSalmon, de rappeler combien le design y est présent à deséchelles différentes. Le design est une discipline qui accompa-gne notre quotidien et qui s’attache à améliorer nos modes devie ; la recherche en la matière ainsi que la recherche scientifi-que sont des atouts majeurs pour la profession. C’est la raisonpour laquelle, nous vous invitons à regarder du côté de la biomimétique. Très proche de cette piste, sans la nommer,le designer Mathieu Lehanneur s’est engagé dans une aventuredans laquelle le VIA a bien voulu le suivre en lui attribuant uneCarte Blanche. Un début d’année prometteur …!D.W

[dizajn] la newsletter est éditée par ’'Ensci-Les Ateliers. Di recteur de la publication : Emmanuel Fe s s y, rédactrice en chef : Dominique Wa g n e r, conception graphique : c-a l b u m.

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[d] : Comment s’effectue le choix des scénographespour les différentes expositions au sein des musées,aux Arts Décoratifs ?

La présentation des œuvres participe au plaisir du visiteur. C’est un enjeu réel, une démarche globale dedesign. C’est sans doute la raison pour laquelle nousavons choisi de ne pas confier nos scénographies à unarchitecte en interne, mais plutôt de faire appel à des créateurs indépendants (architectes, designers,chorégraphes, graphistes, hommes de théâtre). Aux ArtsDécoratifs, cette question constitue une identité institu-tionnelle. Dès le départ, ce choix est né d’une volontéd’individus. Ce parti pris va se prolonger dans le temps.Au milieu des années 50, René Herbst réalisera notam-ment la scénographie de la première exposition del’Alliance graphique internationale (AGI) à Paris.La nature de ce musée induit une sorte d’obligationnaturelle à cette démarche. Nous choisissons les créa-teurs sans les mettre en concurrence. Leurs honorairessont déterminés dès le départ et compris dans le bud-get de l’exposition. Si nous avons fait appel à descréateurs reconnus (Ettore Sottsass, Patrick Bouchain,Andrea Branzi, Gae Aulenti…), nous n’avons pas négligéles jeunes designers. Parallèlement, c’est souvent l’occa-sion pour tous de se mettre eux-mêmes en scène :Victor & Rolf, Christian Biecher, Gaetano Pesce, SylvainDubuisson, Inga Sempé, François Bauchet… Comme pourconfirmer une sorte de globalité de leur travail.

[d] : Justement vous parlez d’architectes et de designersreconnus, qui ont fait leurs preuves depuis longtemps.Qu’en est-il réellement des jeunes designers ?

Aujourd’hui, je pense que c’est un moyen de donner àde jeunes créateurs la possibilité de se frotter à cetteexpérience qu’est la scénographie d’exposition. Je reven-dique cette aide aux jeunes designers comme une com-mande publique. Il y a eu notamment ici beaucoup de « premières fois » : Patrick Jouin, Pierre Charpin,Jean-François Dingjian, Mathieu Lehanneur, Eric Bencqué,les Radi … C’est aussi une histoire de connivence entrele créateur qui expose et le scénographe. Il arrive d’ail-leurs que l’on double la commande de scénographieavec le graphisme ou que le scénographe soit le pres-cripteur pour le choix du graphiste. Exceptionnellement,la scénographie de l’exposition d’affiches, qui ouvrira aumois de juin prochain, sera confiée à des élèves de3ème cycle de l’Ecole Camondo, dont le projet aura été

La scénographie d’expositions aux ArtsDécoratifs une démarche globale de design

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sélectionné pour l’occasion. Dans cet exercice, ilsdevront se confronter à l’aménagement intérieur deJean Nouvel, au musée de la Publicité. Une autremanière de mettre en regard des types de créations différents.

Propos recueillis par Dominique Wagner

Le musée des Arts décoratifs fait peau neuve et se pré-pare à rouvrir la totalité de ses salles en septembre2006 (au total 9000m2). En attendant, l’exposition« L’homme paré » se poursuit au musée de la Mode etdu Textile et les éditions des Arts décoratifs avecDominique Carré Editeur publient un ouvrage sur« L’histoire du graphisme en France » dirigé par MichelWlassikoff. Et tandis qu’une exposition d’affiches verrale jour en juin, une autre, sur le thème« design et édition » sera inaugurée en octobreprochain. Avec la réouverture du musée, deux nouvelleszones d’expositions seront à la disposition des visi-teurs. La nef centrale - 500m2 et 18 m de haut - ainsique les deux bas-côtés - 250 m2 chacun - proposerontdeux expositions par an. La petite galerie -120 m2-,située au 5ème étage en fin de parcours, exposera troisou quatre fois par an. Le visiteur, muni d’un seul ticket,pourra visiter à la fois le musée de la Mode, celui de laPublicité ainsi que les collections permanentes et lapetite galerie. Il faudra se munir d’un ticket supplémen-taire pour accéder aux expositions temporaires, situéesdans la nef centrale. Un musée tel que l’on ne l’ajamais vu, à moins d’être centenaire !

Béatrice Salmon

Béatrice Salmon, directrice des musées des ArtsDécoratifs, prône une politique d’auteurs en matière descénographie d’expositions. Cette volonté des direc-tions successives constitue une véritable« traditionmaison » que Béatrice Salmon poursuit volontairementen revendiquant une sorte d’aide aux jeunes designers.

[L’entretien]

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La recherche en biomimétique - application sur le plantechnologique des résultats de la recherche biologique -n’est pas encore une réelle source d’inspiration pour les designers. Néanmoins, ils se dirigent, souvent sans la nommer, dans cette direction. La grande précision des technologies numériques et lebesoin de redonner du sens à leurs créations y est sansdoute pour quelque chose.

Avec des technologies comme la stéréolithographie,le prototypage rapide qu’on appelle également « impression en objet solide », les designers ont lapossibilité d’étendre leurs champs de création.Néanmoins, les résultats obtenus appartiennent souventplus à un langage décoratif et formel qui, s’il remet encause les modes de construction et de fabrication,n’évoquent pas la question du sens. Pourtant, les possi-bilités engendrées par les nouvelles technologiesremettent nécessairement en cause non seulement nosmodèles de construction mais également nos modèlesde pensée. Le designer se retrouve face à ses responsa-bilités : la profusion des objets l’invite à réfléchir aumode de production et la problème du développementdurable conduit à l’économie de la matière et à laquestion du traitement des déchets. Repenser le designà partir de l’environnement, en captant les enseigne-ments de la nature et en utilisant les technologies dunumérique n’est plus une utopie. Ces outils numériques,à la portée des scientifiques, permettent d’observerl’évolution des êtres vivants (plantes, insectes… ), entemps réel et d’étudier leurs formes et leurs mécanis-mes de vie. Par un procédé de biomimétique, il sembleaujourd’hui possible de s’inspirer de ces mécanismespour faciliter la création de nouvelles typologies d’ob-jets adaptées à nos modes de vie en mutation.

Des expérimentations qui témoignent de l’importancedu phénomène.Denis Dollens, architecte basé au Nouveau Mexique etenseignant en design à Barcelone, s’est emparé de ceprocessus, pour l’appliquer à l’architecture et à la créa-tion industrielle. Il l’explique dans un ouvrage parucette année, aux éditions Paperback, et intitulé « Toward biomimetic architecture ». Il y développenotamment la thèse selon laquelle, en utilisant unlogiciel existant qui permet de simuler la croissance desvégétaux, on peut, par transposition, réaliser desarchitectures végétales. Il a, par exemple, simulé desstructures porteuses à l’image de colonnes vertébrales,ou encore des structures couvrantes de forme végétale. En France, quelques designers, même s’ils n’ont pas uti-lisé des systèmes aussi sophistiqués que ce type delogiciel, ont réalisé des projets à partir de modèles exis-tants dans la nature. L’an dernier, François Azambourgréalisait, avec l’aide du VIA (Carte Blanche), une coupeà fruits en nid d’abeille, selon la technique de la fonte

à cire perdue. Il est parti à la Réunion, donner de la cireà des abeilles qui ont travaillé trois jours durant, créantainsi un objet calibré et structuré. Ensuite, le designer arapporté la coupe chez un fondeur pour le finaliser etobtenir ainsi un produit technologique. Pour FrançoisAzambourg, il s’agit de prendre la nature comme modèleafin d’établir un principe de construction, et de formulerune réflexion sur la production, en intégrant la questionde ses probables déchets. « Fourmis, abeilles, termites,nous proposent une utopie, un monde parfait, cohérentet auto-stable. Par exemple, si on observe bien l’abeille,on peut voir que sa carapace est composée de citine quis’apparente au plastique. On peut également la regarderselon deux échelles : macro, en suivant son mode defonctionnement et nano, en réutilisant sa matière. »François Azambourg ne s’est d’ailleurs pas arrêté là,puisqu’il envisage de « faire travailler » les termites. A laplace de la terre, travaillée habituellement par ces insec-tes, le designer leur a fournit de l’argile et a pu enobserver le résultat sculptural. « Une belle matière pourréaliser, sur place, des pots et des plats ». De son côté, Mathieu Lehanneur a conçu cette année,avec une Carte Blanche du VIA, un projet basé sur l’ob-servation des rythmes de vie et des échanges de fluxexistants dans les organismes vivants (voir article déve-loppé dans la rubrique « Evénement »). Auparavant, en2003, avec le cabinet d’architecture de François Roche, ilavait élaboré un projet –non réalisé- de maison, àTrinidad, conçu selon le principe de la bouteille deKlein*, pour accueillir à la fois des personnes et piégerles moustiques, véritable calamité aux Caraïbes. Grâce àson aspect formel, la structure de la maison est tellequ’elle propose un espace d’habitation humaine, et pourtenter d’éradiquer les moustiques, elle « capture » lesinsectes dans un espace courbe, continu parallèle à lastructure et isolé à l’intérieur d’une peau enrobée de filmplastique aux parois translucides.D’autres designers s’inspirent et imitent la nature, maissans réellement se confronter aux éléments mêmes. C’estle cas pour les Canadiens Ball et Cesar, qui ont réaliséune lampe nommée « Hoodoo lamp » - littéralement :lampe qui porte la poisse- dont le prototype sera exposéau Toronto Interior design show, en février 2006. Il s’agitd’une structure inspirée de couches de sédiment crééespar l’érosion naturelle observée par les designers sur lesplaines de Drumheller, au Canada. Elle émet une inquié-tante lueur incandescente à travers ses lamelles de bois.Aujourd’hui, les expérimentations vont tous azimuts,mais elles peuvent aboutir à de réels changements. Il nes’agit pas de faire du tout nature mais plutôt de com-prendre et d’emprunter ce qu’il y a de plus intéressant,de plus innovant et de moins polluant. D.W

Mimer la nature, une nouvelle piste de recherchepour le design

[Le thème]

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* La bouteille de Klein (étudiée par Felix Klein en 1882) est une figuremathématique ressemblant à une bouteille dont on aurait étiré et tordu le goulot pour le faire pénétrer à l’intérieur de son propre fond.

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[Le thème] suite …

Hoodoo lamp. Design Ball et César.

Spiral Bridge, d’après l’éponge Euplectella et les Tipiana tipu. Dennis Dollens etIgnasi Pérez Amal.

Digital-Grown architecture n° 1.

Branching structures.

http://www.tumbletruss.com/

Biomimetic Synthesis II

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Mathieu Lehanneur, designer, diplômé de l’Ensci, aimese confronter à la réalité du quotidien et au confort del’utilisateur, tout en se passionnant pour des projets àrésonance utopique. Le VIA l’a compris, puisqu’il luia fait confiance en lui attribuant une Carte Blanche pour son projet « Eléments », dont on a pu découvrirles prototypes au salon du meuble à Paris, du 5 au 9janvier.

La profusion des objets qui nous entourent aujourd’huiet qui n’en finissent pas de nous envahir conduit cer-tains designers à réfléchir plus à leur sens et au bien-être des usagers qu’au produit purement consommableet superfétatoire. Souvent, les machines et les systèmesque nous créons nous dépassent, alors pourquoi ne pasen concevoir d’autres mieux adaptés et intégrés à notreenvironnement en constante mutation. Les recherchesde Mathieu Lehanneur, basées sur des expérimentationsscientifiques effectuées par la NASA pour créer desécosystèmes, témoignent d’une envie de modifier etaméliorer nos modes de vie. Cinq objets pour mieux vivre, pourrait-on dire des éléments que Mathieu Lehanneur s’apprête à nousdévoiler. « Ces objets vont créer des environnementsadaptés à l’individu, chacun d’entre eux effectuant unecaptation permanente de l’habitat » explique le designer. (K) Capteur et émetteur de lumière, (C°) radarthermique pour température corporelle, (dB) émetteurmobile de bruit blanc, (O) générateur d’oxygène, (Q comme Quinton*) diffuseur de concentrés de miné-raux marins et stimulateur d’immunité : tels sont lescinq « produits bienveillants et bienfaisants » autonomes, imaginés et conçus par Mathieu Lehanneurpour agir sur notre équilibre physiologique et psycholo-gique. Ces éléments sont destinés à nous aider à développer un habitat semblable à notre épiderme,c’est-à-dire pourvu d’une sensibilité et d’une réceptivitétrès aigüe. Il s’agit-là de produits capteurs et émetteursissus d’un véritable design de flux. À la fois mobilier etéquipement, chacun de ces objets est doté d’un langage formel proche de celui de l’expérimentation,dulaboratoire ou des fonctions vitales. Ainsi en est-il pourle diffuseur de Quinton dont le dessin de base s’appa-rente au système respiratoire des poumons, ou encorel’émetteur de bruit blanc dont l’image est semblable àcelle d’une plante aquatique vue au microscope…« Formellement, ajoute le designer, ces éléments n’appartiennent pas à une famille donnée mais ils possèdent une genèse commune qui correspond à unesorte de signe lié au fonctionnement du corps humainou animal. Ce sont presque des êtres vivants à la foisdociles et serviles, qui savent ce dont nous avonsbesoin plus que nous-mêmes. Ils ont la capacité denous offrir un diagnostique immédiat.» Ces cinq élé-ments, conçus pour équilibrer notre organisme dans unenvironnement domestique, ouvrent peut-être la voie àun nouveau type de mobilier interactif pour le confortet le bien-être de notre quotidien.

Dominique Wagner

Des éléments pour veiller sur nous

[L’événement]

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C a la capacité de percevoir les variations de tempéra-ture corporelle dans les êtres qui se trouvent à proxi-mité. Il émet une chaleur localisée par infrarouge endirection de différentes zones (une seule à la fois) sanssavoir s’il s’agit d’un individu ou seulement de partiesdu corps. Ainsi, si des personnes l’entourent, et qu’uneautre arrive du froid, l’élément délaisse les premièrespour se consacrer exclusivement à la dernière jusqu’àce que la température de celle-ci rejoigne celle desautres membres de la pièce.

O génère de l’oxygène dans l’habitat. Grâce à unesonde « oxymétrique », il opère une captation du tauxde l’oxygène dans l’air et lorsqu’il détecte un niveauinsuffisant, il active les micro-organismes qu’ilcontient, le Spirulina Platensis organisme vivant quifavorise la photosynthèse de la spiruline, et émet del’oxygène.

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dB émet en continu ce son, fabriqué avec la somme detoutes les fréquences audibles par l’oreille humaineportées par la même intensité, que l’on appelle le bruitblanc. Celui-ci agit comme un bandeau sonore dontl’intensité moindre permet au cerveau de se caler surcelui-ci, en gommant les nuisances extérieures. Proched’un animal domestique, cet élément se déplace enroulant comme un ballon près de la source sonore àmasquer.

Grâce à des capillaires constitués de capteurs de luxabsorbables, l’élément K détermine nos besoins enlumière du soleil reconstituée. Il s’active en fonction dela lumière reçue au cours des dernières 24 heures. Il sedéclenche lorsque l’on s’assoit devant lui et émet alorsune lumière de très forte intensité (10 000 lux) pendantune période qui peut aller de quelques secondes àquelques minutes.

Q diffuse dans l’atmosphère un sérum réalisé à partirde concentré d’eau de mer, le Quinton, du nom de soncréateur, effectuant ainsi un échange entre l’habitant,son métabolisme et son environnement. Il se place auniveau de la porte d’entrée du domicile, agissantcomme un sas atmosphérique entre l’extérieur et l’inté-rieur, et se déclenche lorsque quelqu’un le traverse. Latechnique de diffusion, par micro-nébulisation à froid,permet d’absorber le produit par les voies respiratoireset les pores de la peau.

[L’événement] suite …

*René Quinton, physiologiste français (fin XIXe /début XXe) qui étudial’eau de mer et préconisa son usage en thérapeutique

Jusqu’au mois de janvier 2006, on peut voir l’exposition « Safe, designtakes on risk » au Museum of modern Art (MoMa), réalisée par PaolaAntonelli, dans laquelle figure le projet de médicaments élaboré, il y aquelques années, par Mathieu Lehanneur. Un catalogue de l’expositionest également disponible pour environ 36 euros.

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[L’agenda]

Expo

livresHistoire du graphisme en France, par Michel Wlassikoff, éd. Les Arts Décoratifs &Dominique Carré éditeur)

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Charlotte Perriand,un art d’habiter,par Jaques Barsac(éd. Norma)

Patterns in Design, Artand Architecture(éd. Birkhauser)

-Allume-moi, 20 designers et 20 luminaires exclusifs, jusqu’au 13 janvier 2006,galerie Ozone, 49 rue Saintonge, 75003 Paris

-Vasi Giganti, Gaetano Pesce Fisch Design, jusqu’au 25 janvier 2006, galerie Lemarie Rachlin, 23 rue du Renard, 75004 Paris.

-Salon Maison & Objet, et now ! design à vivre, du 27 au 31 janvier 2006,Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte.

-Claudio Colucci, « Génération », du 24 janvier au 20 février, galerie Mouvements modernes, 66 rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris.

-Deux Portes Ouvertes, l’Ensad et l’Ensci ouvrent leurs portes simultanément les 10 et 11 février 2006

-Scraps Only, une exposition thématique autour du traitement du rebus par les designers.du 19 janvier au 19 février 2006, galerieTools, 119 rue Vieille du Temple, 75003, Paris

-Voisins-voisines, nouvelles formes d’habitat individuel en France, jusqu’au 12 février 2006, arc en rêve,centre d’architecture, Entrepôt, 7 rue Ferrière, Bordeaux 33000

-John Maeda, jusqu’au 19 février, à la Fondation Cartier, Paris

-William Klein, jusqu’au 20 février 2006, Centre Pompidou, Paris

-L’Observeur du design 2006, jusqu’au 26 février 2006, Cité des sciences et de l’industrie, Paris.

-Charlotte Perriand, jusqu’au 27 mars 2006, Centre Pompidou, Paris

Sottsass, 700 drawings(éd. Skira)

Editions expérimentales,par Roger Fawcett-Tang(éd. Pyramyd)