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N° 2 - nov. 2008 Newsletter de Mission & Développement Foi en action Signes d'espoir en Haïti

Newsletter N° 02

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Foi en action Newsletter de Mission & Développement N° 2 - nov. 2008 Editorial Haïti Suisse Superficie 27'750 km² 41'285 km² Nombre d’habitants 8,9 millions 7,6 millions PIB par habitant 630 USD 52'879 USD Taux d’infection par le sida 4 % 0,4 % Espérance de vie (H/F) 54/59 ans 79/84 ans Inflation 8,5 % 1-2 % Comparaison Haïti - Suisse Enseignant en Haïti Formation scolaire pour tous ? Devenez, vous aussi, parrain ou marraine d’une école en Haïti !

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Page 1: Newsletter N° 02

N° 2 - nov. 2008Newsletter de Mission & Développement

Foi en action

Signes d'espoiren Haïti

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EditorialJ’ai expérimenté mon premier engagement au sein de la mission et du développement en Haïti, il y a 25 ans. Pendant quatre mois, j’ai travaillé pour une petite organisation allemande. En Haïti, j’ai vu une pauvreté inimaginable. Aujourd’hui, pour de nombreuses personnes, la situation ne s’est pas améliorée. Il faut donc se demander si l’aide et le travail de la mission sont efficaces.

En Haïti, l’Armée du Salut a été fondée en 1950 par des officiers suisses, les capitaines Jacques et Verena Egger. Depuis, beaucoup de gens y ont reçu une aide et un soutien direct de l’Armée du Salut. Pour moi, il n’y a pas de doute : cette aide est arrivée au bon moment et a durablement amélioré la vie de ces personnes. Aujourd’hui, il existe plus de 7000 membres de l’Armée du Salut en Haïti. Au travers d’un engagement personnel de vie chré-tienne et diaconale et par le port de l’uniforme, ils émettent quotidiennement, et malgré le manque de moyens, le signal visible d’une vie vécue dans la dignité et la pauvreté, pour l’amour du prochain.

Par cette newsletter, nous voulons exprimer notre grande estime vis-à-vis des collabora-teurs et membres de l’Armée du Salut en Haïti. Nous voulons aussi, à l’avenir, les soutenir financièrement et personnellement, dans leur tâche difficile.

Markus Muntwiler, responsable Mission & Développement

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200'000 repasSelon le « World Food Programm » 76% des Haïtiens vivent avec moins de 2 USD par jour, 55% doivent même se débrouiller avec moins d’un dollar. La crise alimentaire frappe Haïti et sa population de plein fouet. Les ouragans qui reviennent continuellement et leurs conséquences catastrophiques ne cessent d’aggraver cette situation.

En guise de réponse à la crise alimentaire, l’Armée du Salut Suisse a lancé un pro-gramme alimentaire pour les écoliers. Dans les écoles rurales de l’Armée du Salut, les enfants reçoivent chaque jour un repas chaud. En l’espace de deux années, 200'000 repas en tout ont pu être distribués. Ceci n’est qu’une goutte dans un océan mais représente, pour les enfants vivant dans ces régions les plus pauvres du pays et souffrant le plus du manque de nourriture, une contribution importante pour leur développement et leur santé. Ainsi, en incluant les infrastructures de l’Armée du Salut existantes sur place, il est possible d’agir concrètement contre la faim.

Comparaison Haïti - Suisse Haïti SuisseSuperficie 27'750 km² 41'285 km²Nombre d’habitants 8,9 millions 7,6 millionsPIB par habitant 630 USD 52'879 USDTaux d’infection par le sida 4 % 0,4 %Espérance de vie (H/F) 54/59 ans 79/84 ansInflation 8,5 % 1-2 %

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Enseignant en Haïti Jonathan Grosjean est né le 26 novembre 1985, à Metz, en France. Ses parents sont officiers de l’Armée du Salut. Il y a quelques années, la famille s’établit à Lille. C’est là que Jonathan termine avec succès un CAP en navigation fluviale et un BAC professionnel en exploitation des transports.En août 2007, il s’est rendu en Haïti pour une durée d’une année. Il y a enseigné le français dans une école primaire à Fonds-des-Nègres. Il nous fait part de ses impressions.

« Dès ma sortie du collège, je me suis senti attiré par l’action humanitaire. C’est devenu pour moi une véritable passion. C’est donc avec bonheur que je suis parti en Haïti pour le compte de l’Armée du Salut Suisse. J'ai travaillé à Fonds-des-Nègres, enseignant le français à des élèves de première jusqu’à la sixième année: environ soixante élèves par classe. L'école de l'Armée du Salut est une des moins chères et une des meilleures en terme d'enseignement.

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L’après-midi, j’aidais quelque trente-sept enfants à faire leurs devoirs et ensuite, je prépa-rais les leçons pour le lendemain.

Fond-des-Nègres est une ville de province; l’activité principale est l'agriculture. Les pro-duits sont vendus au marché. C’est à Port-au-Prince, la capitale, qu’on trouve les usines et presque toutes les universités.

Quand je suis arrivé en Haïti, la vie était déjà difficile. En quelques mois, le prix des ali-ments a doublé. L'incompréhension du gouvernement a provoqué la colère et la tension. A l'école, certains enfants se plaignaient de la faim et, plus les mois passaient, plus le problème s’amplifiait. Malgré les promesses du gouvernement, l’amélioration espérée ne s’est pas réalisée. Cependant, les Haïtiens ne veulent pas être considérés comme des martyrs face à la misère, cela les attriste.

Ils sont très croyants et cela les aide à survivre. Le dimanche, les salles de l'Armée du Salut sont toujours remplies de monde. Durant la semaine, plusieurs activités sont proposées: études bibliques, rencontres pour dames, prières, groupes de jeunes. La fanfare salutiste de Fond-des-Nègres est une des meilleures du pays; elle permet aux enfants d'apprendre la musique, de progresser et d'évoluer.

Ce séjour en Haïti a changé ma façon d'envisager les choses. Là-bas, on ne se projette pas dans l'avenir, les choses se font au jour le jour. Contrairement aux gens d'ici, les Haïtiens relativisent et ils se contentent de ce qu'ils ont, sans s'apesantir sur ce qu'ils pourraient avoir, l'essentiel étant de manger, d'avoir un toit pour sa famille et d’envoyer ses enfants à l'école.

Je souhaite pouvoir repartir un jour en mission humanitaire. Jamais je n'oublierai les gens que j'ai connus là-bas et j'espère bien les revoir un jour. »

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Peterson Mascary, âgé de 9 ans est un élève de 4e année et fréquente l’école de l’Armée du Salut de Bellegarde depuis 6 ans. Ses parents sont très pauvres, ils habitent une maison en paille. Sa mère est jardinière et son père cultivateur. Peterson habite dans cet endroit depuis son enfance.

S’il ne pouvait pas aller à l’école, Peterson serait certainement dans la rue. Heureuse-ment, il a la chance de pouvoir suivre une for-mation. Il est très intelligent et très appliqué en classe. Il rêve de devenir agronome après ses études.

Noël Ducosse, responsable haïtien des écoles de l’Armée du Salut en Haïti, pré-sente Lovena et Peterson, deux écoliers qui fréquentent actuellement une école salutiste en Haïti.

Les écoles que fréquentent ces enfants sont soutenues par des parrainages. Aussi, Lovena et Peterson remercient les parrains et les marraines qui ont contribué à leurs études.

Les écoles de l’Armée du Salut de Bellegarde (grande image) et de l'Homond (petite image)

Devenez, vous aussi, parrain ou marraine d’une école en Haïti !

Choisissez un parrainage pour l’une des 19 écoles primaires soutenues par l’Armée du Salut et permettez ainsi aux enfants provenant de familles pauvres de fréquenter l’école.

Les contributions des parrainages permettent de payer les salaires des enseignants, des travaux de rénovation ainsi que l’achat de matériel scolaire et d’étoffe pour les uniformes scolaires. Il est possible de soutenir un parrainage à partir de 10 francs par mois.

Inscription et autres informations par téléphone (031 388 06 04), par mail ([email protected]) ou directement par Internet sur notre site www.armeedusalut.ch/mission.

Lovena Morency est une fillette de huit ans, née dans une famille démunie. Sa mère est couturière et son père laboureur. Ils l’ont envoyée à l’école de l’Armée du Salut de l’Homond afin qu’elle puisse y trouver de l’instruction au prix sub-

ventionné et du matériel scolaire gratuit. Lovena fréquente cet établissement depuis plus de cinq années.

Ses parents l’encouragent à aimer l’école car ils savent bien que c’est le chemin de la réussite de la vie quotidienne. Quand elle considère les efforts et le sacrifice que font ses parents pour lui donner à manger, Lovena s’engage à étudier très sérieuse-ment afin d’obtenir toujours de bonnes moyennes.

La fillette rêve de devenir infirmière pour pouvoir soigner les malades et soulager la souffrance d’autrui.

Formation scolaire pour tous ?La formation est une condition importante pour s’évader de la spirale de la pauvreté. C’est pourquoi le deuxième objectif du millénium pour le développement s’intitule « Ecole primaire pour tous ». Celui qui termine une formation d’école primaire a, non seulement plus de chances de trouver du travail, mais peut également mieux se défendre contre des injustices ou mieux se protéger des maladies.

C’est pourquoi, les parents attachent une grande importance à ce que leurs enfants puissent fréquenter l’école et obtenir ainsi de meilleures perspectives d’avenir. En

Haïti, il n’existe aucune ou que peu d’écoles étatiques, notamment dans les régions très éloignées, à la campagne ou en montagne..

L’Armée du Salut a reconnu ce problème il y a longtemps. C’est pourquoi elle tient depuis plus de 30 ans un programme scolaire avec aujourd’hui, plus de 48 écoles et passé 10'000 écoliers. Dans le cadre de parrainages, la Suisse soutient en tout 19 écoles et plus de 3500 écoliers.

Les enfants ont un droit à la formation. Nous voulons leur en donner la possibilité.

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Peterson Mascary, âgé de 9 ans est un élève de 4e année et fréquente l’école de l’Armée du Salut de Bellegarde depuis 6 ans. Ses parents sont très pauvres, ils habitent une maison en paille. Sa mère est jardinière et son père cultivateur. Peterson habite dans cet endroit depuis son enfance.

S’il ne pouvait pas aller à l’école, Peterson serait certainement dans la rue. Heureuse-ment, il a la chance de pouvoir suivre une for-mation. Il est très intelligent et très appliqué en classe. Il rêve de devenir agronome après ses études.

Noël Ducosse, responsable haïtien des écoles de l’Armée du Salut en Haïti, pré-sente Lovena et Peterson, deux écoliers qui fréquentent actuellement une école salutiste en Haïti.

Les écoles que fréquentent ces enfants sont soutenues par des parrainages. Aussi, Lovena et Peterson remercient les parrains et les marraines qui ont contribué à leurs études.

Les écoles de l’Armée du Salut de Bellegarde (grande image) et de l'Homond (petite image)

Devenez, vous aussi, parrain ou marraine d’une école en Haïti !

Choisissez un parrainage pour l’une des 19 écoles primaires soutenues par l’Armée du Salut et permettez ainsi aux enfants provenant de familles pauvres de fréquenter l’école.

Les contributions des parrainages permettent de payer les salaires des enseignants, des travaux de rénovation ainsi que l’achat de matériel scolaire et d’étoffe pour les uniformes scolaires. Il est possible de soutenir un parrainage à partir de 10 francs par mois.

Inscription et autres informations par téléphone (031 388 06 04), par mail ([email protected]) ou directement par Internet sur notre site www.armeedusalut.ch/mission.

Lovena Morency est une fillette de huit ans, née dans une famille démunie. Sa mère est couturière et son père laboureur. Ils l’ont envoyée à l’école de l’Armée du Salut de l’Homond afin qu’elle puisse y trouver de l’instruction au prix sub-

ventionné et du matériel scolaire gratuit. Lovena fréquente cet établissement depuis plus de cinq années.

Ses parents l’encouragent à aimer l’école car ils savent bien que c’est le chemin de la réussite de la vie quotidienne. Quand elle considère les efforts et le sacrifice que font ses parents pour lui donner à manger, Lovena s’engage à étudier très sérieuse-ment afin d’obtenir toujours de bonnes moyennes.

La fillette rêve de devenir infirmière pour pouvoir soigner les malades et soulager la souffrance d’autrui.

Formation scolaire pour tous ?La formation est une condition importante pour s’évader de la spirale de la pauvreté. C’est pourquoi le deuxième objectif du millénium pour le développement s’intitule « Ecole primaire pour tous ». Celui qui termine une formation d’école primaire a, non seulement plus de chances de trouver du travail, mais peut également mieux se défendre contre des injustices ou mieux se protéger des maladies.

C’est pourquoi, les parents attachent une grande importance à ce que leurs enfants puissent fréquenter l’école et obtenir ainsi de meilleures perspectives d’avenir. En

Haïti, il n’existe aucune ou que peu d’écoles étatiques, notamment dans les régions très éloignées, à la campagne ou en montagne..

L’Armée du Salut a reconnu ce problème il y a longtemps. C’est pourquoi elle tient depuis plus de 30 ans un programme scolaire avec aujourd’hui, plus de 48 écoles et passé 10'000 écoliers. Dans le cadre de parrainages, la Suisse soutient en tout 19 écoles et plus de 3500 écoliers.

Les enfants ont un droit à la formation. Nous voulons leur en donner la possibilité.

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Peterson Mascary, âgé de 9 ans est un élève de 4e année et fréquente l’école de l’Armée du Salut de Bellegarde depuis 6 ans. Ses parents sont très pauvres, ils habitent une maison en paille. Sa mère est jardinière et son père cultivateur. Peterson habite dans cet endroit depuis son enfance.

S’il ne pouvait pas aller à l’école, Peterson serait certainement dans la rue. Heureuse-ment, il a la chance de pouvoir suivre une for-mation. Il est très intelligent et très appliqué en classe. Il rêve de devenir agronome après ses études.

Noël Ducosse, responsable haïtien des écoles de l’Armée du Salut en Haïti, pré-sente Lovena et Peterson, deux écoliers qui fréquentent actuellement une école salutiste en Haïti.

Les écoles que fréquentent ces enfants sont soutenues par des parrainages. Aussi, Lovena et Peterson remercient les parrains et les marraines qui ont contribué à leurs études.

Les écoles de l’Armée du Salut de Bellegarde (grande image) et de l'Homond (petite image)

Devenez, vous aussi, parrain ou marraine d’une école en Haïti !

Choisissez un parrainage pour l’une des 19 écoles primaires soutenues par l’Armée du Salut et permettez ainsi aux enfants provenant de familles pauvres de fréquenter l’école.

Les contributions des parrainages permettent de payer les salaires des enseignants, des travaux de rénovation ainsi que l’achat de matériel scolaire et d’étoffe pour les uniformes scolaires. Il est possible de soutenir un parrainage à partir de 10 francs par mois.

Inscription et autres informations par téléphone (031 388 06 04), par mail ([email protected]) ou directement par Internet sur notre site www.armeedusalut.ch/mission.

Lovena Morency est une fillette de huit ans, née dans une famille démunie. Sa mère est couturière et son père laboureur. Ils l’ont envoyée à l’école de l’Armée du Salut de l’Homond afin qu’elle puisse y trouver de l’instruction au prix sub-

ventionné et du matériel scolaire gratuit. Lovena fréquente cet établissement depuis plus de cinq années.

Ses parents l’encouragent à aimer l’école car ils savent bien que c’est le chemin de la réussite de la vie quotidienne. Quand elle considère les efforts et le sacrifice que font ses parents pour lui donner à manger, Lovena s’engage à étudier très sérieuse-ment afin d’obtenir toujours de bonnes moyennes.

La fillette rêve de devenir infirmière pour pouvoir soigner les malades et soulager la souffrance d’autrui.

Formation scolaire pour tous ?La formation est une condition importante pour s’évader de la spirale de la pauvreté. C’est pourquoi le deuxième objectif du millénium pour le développement s’intitule « Ecole primaire pour tous ». Celui qui termine une formation d’école primaire a, non seulement plus de chances de trouver du travail, mais peut également mieux se défendre contre des injustices ou mieux se protéger des maladies.

C’est pourquoi, les parents attachent une grande importance à ce que leurs enfants puissent fréquenter l’école et obtenir ainsi de meilleures perspectives d’avenir. En

Haïti, il n’existe aucune ou que peu d’écoles étatiques, notamment dans les régions très éloignées, à la campagne ou en montagne..

L’Armée du Salut a reconnu ce problème il y a longtemps. C’est pourquoi elle tient depuis plus de 30 ans un programme scolaire avec aujourd’hui, plus de 48 écoles et passé 10'000 écoliers. Dans le cadre de parrainages, la Suisse soutient en tout 19 écoles et plus de 3500 écoliers.

Les enfants ont un droit à la formation. Nous voulons leur en donner la possibilité.

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Peterson Mascary, âgé de 9 ans est un élève de 4e année et fréquente l’école de l’Armée du Salut de Bellegarde depuis 6 ans. Ses parents sont très pauvres, ils habitent une maison en paille. Sa mère est jardinière et son père cultivateur. Peterson habite dans cet endroit depuis son enfance.

S’il ne pouvait pas aller à l’école, Peterson serait certainement dans la rue. Heureuse-ment, il a la chance de pouvoir suivre une for-mation. Il est très intelligent et très appliqué en classe. Il rêve de devenir agronome après ses études.

Noël Ducosse, responsable haïtien des écoles de l’Armée du Salut en Haïti, pré-sente Lovena et Peterson, deux écoliers qui fréquentent actuellement une école salutiste en Haïti.

Les écoles que fréquentent ces enfants sont soutenues par des parrainages. Aussi, Lovena et Peterson remercient les parrains et les marraines qui ont contribué à leurs études.

Les écoles de l’Armée du Salut de Bellegarde (grande image) et de l'Homond (petite image)

Devenez, vous aussi, parrain ou marraine d’une école en Haïti !

Choisissez un parrainage pour l’une des 19 écoles primaires soutenues par l’Armée du Salut et permettez ainsi aux enfants provenant de familles pauvres de fréquenter l’école.

Les contributions des parrainages permettent de payer les salaires des enseignants, des travaux de rénovation ainsi que l’achat de matériel scolaire et d’étoffe pour les uniformes scolaires. Il est possible de soutenir un parrainage à partir de 10 francs par mois.

Inscription et autres informations par téléphone (031 388 06 04), par mail ([email protected]) ou directement par Internet sur notre site www.armeedusalut.ch/mission.

Lovena Morency est une fillette de huit ans, née dans une famille démunie. Sa mère est couturière et son père laboureur. Ils l’ont envoyée à l’école de l’Armée du Salut de l’Homond afin qu’elle puisse y trouver de l’instruction au prix sub-

ventionné et du matériel scolaire gratuit. Lovena fréquente cet établissement depuis plus de cinq années.

Ses parents l’encouragent à aimer l’école car ils savent bien que c’est le chemin de la réussite de la vie quotidienne. Quand elle considère les efforts et le sacrifice que font ses parents pour lui donner à manger, Lovena s’engage à étudier très sérieuse-ment afin d’obtenir toujours de bonnes moyennes.

La fillette rêve de devenir infirmière pour pouvoir soigner les malades et soulager la souffrance d’autrui.

Formation scolaire pour tous ?La formation est une condition importante pour s’évader de la spirale de la pauvreté. C’est pourquoi le deuxième objectif du millénium pour le développement s’intitule « Ecole primaire pour tous ». Celui qui termine une formation d’école primaire a, non seulement plus de chances de trouver du travail, mais peut également mieux se défendre contre des injustices ou mieux se protéger des maladies.

C’est pourquoi, les parents attachent une grande importance à ce que leurs enfants puissent fréquenter l’école et obtenir ainsi de meilleures perspectives d’avenir. En

Haïti, il n’existe aucune ou que peu d’écoles étatiques, notamment dans les régions très éloignées, à la campagne ou en montagne..

L’Armée du Salut a reconnu ce problème il y a longtemps. C’est pourquoi elle tient depuis plus de 30 ans un programme scolaire avec aujourd’hui, plus de 48 écoles et passé 10'000 écoliers. Dans le cadre de parrainages, la Suisse soutient en tout 19 écoles et plus de 3500 écoliers.

Les enfants ont un droit à la formation. Nous voulons leur en donner la possibilité.

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Peterson Mascary, âgé de 9 ans est un élève de 4e année et fréquente l’école de l’Armée du Salut de Bellegarde depuis 6 ans. Ses parents sont très pauvres, ils habitent une maison en paille. Sa mère est jardinière et son père cultivateur. Peterson habite dans cet endroit depuis son enfance.

S’il ne pouvait pas aller à l’école, Peterson serait certainement dans la rue. Heureuse-ment, il a la chance de pouvoir suivre une for-mation. Il est très intelligent et très appliqué en classe. Il rêve de devenir agronome après ses études.

Noël Ducosse, responsable haïtien des écoles de l’Armée du Salut en Haïti, pré-sente Lovena et Peterson, deux écoliers qui fréquentent actuellement une école salutiste en Haïti.

Les écoles que fréquentent ces enfants sont soutenues par des parrainages. Aussi, Lovena et Peterson remercient les parrains et les marraines qui ont contribué à leurs études.

Les écoles de l’Armée du Salut de Bellegarde (grande image) et de l'Homond (petite image)

Devenez, vous aussi, parrain ou marraine d’une école en Haïti !

Choisissez un parrainage pour l’une des 19 écoles primaires soutenues par l’Armée du Salut et permettez ainsi aux enfants provenant de familles pauvres de fréquenter l’école.

Les contributions des parrainages permettent de payer les salaires des enseignants, des travaux de rénovation ainsi que l’achat de matériel scolaire et d’étoffe pour les uniformes scolaires. Il est possible de soutenir un parrainage à partir de 10 francs par mois.

Inscription et autres informations par téléphone (031 388 06 04), par mail ([email protected]) ou directement par Internet sur notre site www.armeedusalut.ch/mission.

Lovena Morency est une fillette de huit ans, née dans une famille démunie. Sa mère est couturière et son père laboureur. Ils l’ont envoyée à l’école de l’Armée du Salut de l’Homond afin qu’elle puisse y trouver de l’instruction au prix sub-

ventionné et du matériel scolaire gratuit. Lovena fréquente cet établissement depuis plus de cinq années.

Ses parents l’encouragent à aimer l’école car ils savent bien que c’est le chemin de la réussite de la vie quotidienne. Quand elle considère les efforts et le sacrifice que font ses parents pour lui donner à manger, Lovena s’engage à étudier très sérieuse-ment afin d’obtenir toujours de bonnes moyennes.

La fillette rêve de devenir infirmière pour pouvoir soigner les malades et soulager la souffrance d’autrui.

Formation scolaire pour tous ?La formation est une condition importante pour s’évader de la spirale de la pauvreté. C’est pourquoi le deuxième objectif du millénium pour le développement s’intitule « Ecole primaire pour tous ». Celui qui termine une formation d’école primaire a, non seulement plus de chances de trouver du travail, mais peut également mieux se défendre contre des injustices ou mieux se protéger des maladies.

C’est pourquoi, les parents attachent une grande importance à ce que leurs enfants puissent fréquenter l’école et obtenir ainsi de meilleures perspectives d’avenir. En

Haïti, il n’existe aucune ou que peu d’écoles étatiques, notamment dans les régions très éloignées, à la campagne ou en montagne..

L’Armée du Salut a reconnu ce problème il y a longtemps. C’est pourquoi elle tient depuis plus de 30 ans un programme scolaire avec aujourd’hui, plus de 48 écoles et passé 10'000 écoliers. Dans le cadre de parrainages, la Suisse soutient en tout 19 écoles et plus de 3500 écoliers.

Les enfants ont un droit à la formation. Nous voulons leur en donner la possibilité.

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Peterson Mascary, âgé de 9 ans est un élève de 4e année et fréquente l’école de l’Armée du Salut de Bellegarde depuis 6 ans. Ses parents sont très pauvres, ils habitent une maison en paille. Sa mère est jardinière et son père cultivateur. Peterson habite dans cet endroit depuis son enfance.

S’il ne pouvait pas aller à l’école, Peterson serait certainement dans la rue. Heureuse-ment, il a la chance de pouvoir suivre une for-mation. Il est très intelligent et très appliqué en classe. Il rêve de devenir agronome après ses études.

Noël Ducosse, responsable haïtien des écoles de l’Armée du Salut en Haïti, pré-sente Lovena et Peterson, deux écoliers qui fréquentent actuellement une école salutiste en Haïti.

Les écoles que fréquentent ces enfants sont soutenues par des parrainages. Aussi, Lovena et Peterson remercient les parrains et les marraines qui ont contribué à leurs études.

Les écoles de l’Armée du Salut de Bellegarde (grande image) et de l'Homond (petite image)

Devenez, vous aussi, parrain ou marraine d’une école en Haïti !

Choisissez un parrainage pour l’une des 19 écoles primaires soutenues par l’Armée du Salut et permettez ainsi aux enfants provenant de familles pauvres de fréquenter l’école.

Les contributions des parrainages permettent de payer les salaires des enseignants, des travaux de rénovation ainsi que l’achat de matériel scolaire et d’étoffe pour les uniformes scolaires. Il est possible de soutenir un parrainage à partir de 10 francs par mois.

Inscription et autres informations par téléphone (031 388 06 04), par mail ([email protected]) ou directement par Internet sur notre site www.armeedusalut.ch/mission.

Lovena Morency est une fillette de huit ans, née dans une famille démunie. Sa mère est couturière et son père laboureur. Ils l’ont envoyée à l’école de l’Armée du Salut de l’Homond afin qu’elle puisse y trouver de l’instruction au prix sub-

ventionné et du matériel scolaire gratuit. Lovena fréquente cet établissement depuis plus de cinq années.

Ses parents l’encouragent à aimer l’école car ils savent bien que c’est le chemin de la réussite de la vie quotidienne. Quand elle considère les efforts et le sacrifice que font ses parents pour lui donner à manger, Lovena s’engage à étudier très sérieuse-ment afin d’obtenir toujours de bonnes moyennes.

La fillette rêve de devenir infirmière pour pouvoir soigner les malades et soulager la souffrance d’autrui.

Formation scolaire pour tous ?La formation est une condition importante pour s’évader de la spirale de la pauvreté. C’est pourquoi le deuxième objectif du millénium pour le développement s’intitule « Ecole primaire pour tous ». Celui qui termine une formation d’école primaire a, non seulement plus de chances de trouver du travail, mais peut également mieux se défendre contre des injustices ou mieux se protéger des maladies.

C’est pourquoi, les parents attachent une grande importance à ce que leurs enfants puissent fréquenter l’école et obtenir ainsi de meilleures perspectives d’avenir. En

Haïti, il n’existe aucune ou que peu d’écoles étatiques, notamment dans les régions très éloignées, à la campagne ou en montagne..

L’Armée du Salut a reconnu ce problème il y a longtemps. C’est pourquoi elle tient depuis plus de 30 ans un programme scolaire avec aujourd’hui, plus de 48 écoles et passé 10'000 écoliers. Dans le cadre de parrainages, la Suisse soutient en tout 19 écoles et plus de 3500 écoliers.

Les enfants ont un droit à la formation. Nous voulons leur en donner la possibilité.

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ImpressumEdition Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, [email protected]édaction Markus Muntwiler, Doris Droz, Thomas MartinPhotos archives Mission & DéveloppementLayout / Concept Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.chImpression Jordi AG, Belp

Cette newsletter paraît 3 fois par an.Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don)

www.armeedusalut.ch/mission

Engagement à l'étrangerDaniel et Sylvaine Mägli sont officiers de l’Armée du Salut et responsables d’une communauté salutiste à Bienne.Ils se rendront en Haïti dans le courant de l’été 2009 pour un service missionnaire.

« Quelle peut être la motivation d’aller se perdre dans un coin à l’autre bout du monde, un coin où la sécurité laisse à désirer, où la nourriture risque de manquer, où le confort est réduit à sa plus simple expression ?

Est-ce la pitié ou le désir d’aventure qui nous pousse à partir ? Si c’était cela, nous se- rions partis il y a bien longtemps… Non, nous croyons à un Dieu Tout-puissant qui dirige nos vies et quand ce Dieu appelle, quelle autre option avons-nous que d’obéir ?

Lors de notre visite à Haïti en 2007, nous avons été frappés par les besoins immenses de ce pays.

Les besoins matériels : plus de 85 % de chômage, le manque de l’infrastructure nécessaire au déve-loppement économique du pays, la corruption empêchant ce développement, une pauvreté inimaginable pour nous, une situation - semble-t-il - inchangeable.

Les besoins spirituels : le vaudou est maître (presque) partout, la peur règne. Mais Jésus est vainqueur, c’est ce que nous voulons proclamer !

Que pouvons-nous faire dans cette immensité de besoins ? Nous sommes conscients de notre impuissance, mais savons que le Seigneur, Lui, est Tout-puissant !

C’est cette certitude qui nous pousse à agir.

« Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu ; car par notre union avec le Christ, Dieu nous a créés pour une vie riche d’oeuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions. » Ephésiens 2.10. »