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N°175 - Chabbat qui bénit le mois de Elloul - Parachat Ekev - Hebdomadaire - Contact : 058-4770055 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Editorial Har ‘Homa Beit Machia’h 34, rue Rav Its’hak Nissim - Itvaadout Jeudi soir 21h30 050-4147725 Rav Shlomo Yossef Tsion Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mardi soir à 20h15 - Cours sur Pirkei Avot, le Chabbat à 18h00 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Nouveau Minyane à Baka Le Chabbat à 10h30 1, rue Dan à Baka Minyane Noussa’h ‘Habad suivi d’un Farbrengen, réunion ‘hassidique Renseignements : 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Envoyez-nous vos infos communautaires les histoires de miracles et merveilles de la Guéoula, les histoires concernant les Igueroth Kodech et tou- tes vos bonnes nouvelles (Anniversaires, Mariages, Bar-Mitsva, Yortseït etc.) [email protected] Photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech [email protected] Dévoiler sa Néchama : L’exemple d’une femme Juive... Il était une fois, il y a très longtemps, une fille naissait chez un couple de parents âgés. Il nommèrent cette fille Déborah. Ils avaient très peur pour elle car les enfants qu’ils avaient eu auparavant étaient tous morts en bas- âge. C’est pourquoi ils la couvaient de tous leurs bons soins et lorsqu’elle eut cinq ans, son père prit en main son éducation et lui enseigna le ‘Houmach, les cinq livres de la Torah. Puis, celle-ci grandit et son père vit qu’elle présentait d’excellentes dispositions à l’étude et lui enseigna la Michna, le Talmud et même les principaux commen- tateurs jusqu’à qu’elle pût naviguer seule sur l’océan du Talmud et du Choul’han Arou’h. Lorsqu’elle fût en âge de se marier, son père lui trouva un bon parti, un mari qui était aussi un savant de la Torah mais aussi un homme d’affaire. Déborah lui donna trois enfants et tout allait pour le mieux pour cette famille aisée matérielle- ment mais aussi spirituellement. Et ce fut lors d’une sombre journée que le sort tourna pour elle et sa famille. Tout d’abord l’un de ses enfants tomba malade et peu après mourut de sa maladie, puis le deuxième le suivit dans la tombe. Son mari perdit lui aussi peu à peu la santé et décéda. Son dernier fils qui lui restait lui fut aussi enlevé par une maladie et elle se retrouva seule, brisée par l’épreuve et retourna vivre chez ses parents. Elle cachait sa douleur pour ne pas en rajouter à ses parents aimants qui avaient du mal à surmonter l’orage qui avait tout prit à leur fille unique, la prunelle de leurs yeux… Mais par la suite, doucement mais sûre- ment, Déborah se ressaisit et s’accrochait à son étude qui lui permettait de compren- dre mieux sa situation, elle étudiait le livre de Job et de Kohéleth qui parlent de l’élé- vation du jugement divin. Elle habitait à l’époque à Minsk et pour ne pas sombrer dans la mélancolie, elle avait pris en main l’association féminine de bonnes oeuvres et petit à petit, elle donnait des conférence où les autres femmes pou- vaient admirer son savoir et la force de son caractère. Elle gérait d’une main de maître la caisse des bonnes oeuvres et les familles défavorisée pouvaient voir le jour par le mérite de Déborah et des femmes de Minsk qui s’étaient unies autour d’elle. Dans la ville de Vitebsk, non loin de là, la situation était tout autre et bien que c’était une riche ville industrielle, les femmes qui y vivaient ne savaient pas grand chose de la Torah si ce n’est ce qu’on leur ensei- gnait sur la Paracha dans leur langue natale en Yiddish. Or, là-bas vivait un grand savant qui était aussi très fortuné du nom de Na’houm. Il était à la tête de nombreuses affaires et ter- rains agricoles. Or celui-ci n’était pas marié, occupé par ses études de Torah, et son assistant qui voyageait souvent pour son compte entendit parler de Déborah car c’était un ami du père de celle-ci. Aussi il lui proposa une rencontre entre sa fille et Na’houm car il pensait qu’ils étaient dignes l’un de l’autre. Et en effet, Na’hum et Déborah se rencontrèrent, se plurent et se marièrent peu de temps après. Tout ceci entraîna Déborah à vivre à Vitebsk qui était à l’époque une ville où les femmes vivaient dans une ignorance traditionnelle… A peine Déborah arriva t- elle à Vitebsk, que celle-ci conquit positi- vement le coeur des femmes de la ville qui se regroupèrent autour d’elle pour de nombreuses conférences, cours et fondè- rent une association pour aider les famil- les en difficulté. Déborah pendant ce temps passait son temps libre et ses nuits dans la riche bibliothèque de Na’houm où elle faisait un véritable festin littéraire et à cette époque, elle en était pour la deuxième fois déjà à la conclusion du Talmud. Par son mérite et sa persévé- rance, elle et ses amies firent d’une grande et riche ville comme Vitebsk, une ville de Torah où elle et son mari apportèrent des maîtres, des Sages, et leurs familles, fon- dèrent des synagogues et maisons d’étu- des, par leur travail, ils redonnèrent à cette ville les couleurs de la vie… Cette histoire tirée des Mémoires du Rabbi précédent, nous montre que lorsqu’une seule Néchama, une âme Juive descend dans ce monde et entre dans un corps, ce corps doit faire un effort, un seul, dévoiler la Néchama qu’il porte en lui et s’effacer devant elle afin de la laisser oeuvrer dans le monde car celle-ci sait exactement ce qu’elle a à faire… Une seule personne, un homme ou une femme peut changer le monde aujourd’hui-même et entraîner un déluge de bonté, de sagesse et de bénédiction qui viendront faciliter son travail sur terre pour en fin de compte comme le dit le Rambam notre maître, sauver et délivrer le monde entier. Tout ceci est le message du Rabbi Roi Machia’h Chlita dans le Dvar Mal’hout de cette semaine Parachat Ekev, dévoiler sa Néchama et que le corps lui laisser la place pour qu’elle accomplisse sa mission sur terre : amener la Guéoula de manière immédiate. Une Hilloula pour la Guéoula Nous vivons une journée bien particulière, celle du 20 Mena’hem Av 5772, le jour de la Hilloula du père du Roi Machia’h, Rabbi Lévi Its’hak Schneerson le Rav de Yékatérinoslav (une grande ville de Russie qui comptait en 1877 près de 42000 Juifs), mais aussi un Sage éminent, principalement commentateur du Zohar. Par le mérite de cette grande lumière, cette Hilloula qui influencera même le Chabbat Parachat Ekev, pendant lequel nous pourrons tous demander au Rabbi Lévi Its’hak d’intervenir auprès du Saint béni soit-Il pour que se dévoile son fils, le Roi Machia’h de manière immédiate lors de la délivrance véritable et complète et nous danserons et chanterons tous unis et nous l’acclamerons par le cri de joie : « Vive le Roi Machia’h Now… Mamach ! ». A’hnassat Sefer Torah au Kotel pour les enfants d’Israël A’hnassat Sefer Torah au Kotel pour les enfants d’Israël

Newsletter n°175

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La Newsletter de la Guéoula Parachat Ekev, Spécial Hilloula de Rabbi Lévi Its'hak, père du Rabbi Roi Machia'h Chlita

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Page 1: Newsletter n°175

N°175 - Chabbat qui bénit le mois de Elloul - Parachat Ekev - Hebdomadaire - Contact : 058-4770055 - www.viveleroi770.com - [email protected]

Bonnes Nouvelles Editorial

Har ‘Homa Beit Machia’h 34, rue Rav Its’hakNissim - Itvaadout Jeudi soir 21h30 050-4147725Rav Shlomo Yossef Tsion

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout le mardi soir à20h15 - Cours sur PirkeiAvot, le Chabbat à 18h0019/5 rue Chalom Yehuda058-4770055

Nouveau Minyane à BakaLe Chabbat à 10h30 1, rue Dan à BakaMinyane Noussa’h ‘Habadsuivi d’un Farbrengen, réunion ‘hassidiqueRenseignements :058-4770055

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv054-4833764

Envoyez-nous vos infoscommunautaires les histoires de miracles et merveilles de la Guéoula,les histoires concernant les Igueroth Kodech et tou-tes vos bonnes nouvelles(Anniversaires, Mariages,Bar-Mitsva, Yortseït etc.)[email protected]

Photo de la semaine

Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth [email protected]

Dévoiler sa Néchama : L’exemple d’une femme Juive...Il était une fois, il y a très longtemps, une fille naissait chez un couple de parents âgés. Il nommèrent cette filleDéborah. Ils avaient très peurpour elle car les enfants qu’ils avaient eu auparavant étaient tous morts en bas-âge. C’est pourquoi ils la couvaient de tous leurs bons soins et lorsqu’elle eut cinq ans, son père prit en main sonéducation et lui enseigna le ‘Houmach, les cinq livres de la Torah.

Puis,celle-ci grandit et son père vit qu’elleprésentait d’excellentes dispositions àl’étude et lui enseigna la Michna, leTalmud et même les principaux commen-tateurs jusqu’à qu’elle pût naviguer seulesur l’océan du Talmud et du Choul’hanArou’h. Lorsqu’elle fût en âge de semarier, son père lui trouva un bon parti, unmari qui était aussi un savant de la Torahmais aussi un homme d’affaire. Déborahlui donna trois enfants et tout allait pour lemieux pour cette famille aisée matérielle-ment mais aussi spirituellement. Et ce fut lors d’une sombre journée que lesort tourna pour elle et sa famille. Toutd’abord l’un de ses enfants tomba maladeet peu après mourut de sa maladie, puis ledeuxième le suivit dans la tombe. Sonmari perdit lui aussi peu à peu la santé etdécéda. Son dernier fils qui lui restait luifut aussi enlevé par une maladie et elle seretrouva seule, brisée par l’épreuve etretourna vivre chez ses parents. Ellecachait sa douleur pour ne pas en rajouterà ses parents aimants qui avaient du mal àsurmonter l’orage qui avait tout prit à leurfille unique, la prunelle de leurs yeux…Mais par la suite, doucement mais sûre-ment, Déborah se ressaisit et s’accrochaità son étude qui lui permettait de compren-dre mieux sa situation, elle étudiait le livrede Job et de Kohéleth qui parlent de l’élé-vation du jugement divin.Elle habitait à l’époque à Minsk et pour nepas sombrer dans la mélancolie, elle avaitpris en main l’association féminine debonnes œuvres et petit à petit, elle donnaitdes conférence où les autres femmes pou-vaient admirer son savoir et la force de soncaractère. Elle gérait d’une main de maîtrela caisse des bonnes œuvres et les famillesdéfavorisée pouvaient voir le jour par lemérite de Déborah et des femmes deMinsk qui s’étaient unies autour d’elle.Dans la ville de Vitebsk, non loin de là, lasituation était tout autre et bien que c’étaitune riche ville industrielle, les femmes quiy vivaient ne savaient pas grand chose dela Torah si ce n’est ce qu’on leur ensei-gnait sur la Paracha dans leur languenatale en Yiddish. Or, là-bas vivait un grand savant qui étaitaussi très fortuné du nom de Na’houm. Ilétait à la tête de nombreuses affaires et ter-rains agricoles. Or celui-ci n’était pasmarié, occupé par ses études de Torah, etson assistant qui voyageait souvent pourson compte entendit parler de Déborah carc’était un ami du père de celle-ci. Aussi illui proposa une rencontre entre sa fille et

Na’houm car il pensait qu’ils étaientdignes l’un de l’autre. Et en effet, Na’humet Déborah se rencontrèrent, se plurent etse marièrent peu de temps après.Tout ceci entraîna Déborah à vivre àVitebsk qui était à l’époque une ville oùles femmes vivaient dans une ignorancetraditionnelle… A peine Déborah arriva t-elle à Vitebsk, que celle-ci conquit positi-vement le cœur des femmes de la ville quise regroupèrent autour d’elle pour denombreuses conférences, cours et fondè-rent une association pour aider les famil-les en difficulté. Déborah pendant cetemps passait son temps libre et ses nuitsdans la riche bibliothèque de Na’houm oùelle faisait un véritable festin littéraire et àcette époque, elle en était pour ladeuxième fois déjà à la conclusion duTalmud. Par son mérite et sa persévé-rance, elle et ses amies firent d’une grandeet riche ville comme Vitebsk, une ville deTorah où elle et son mari apportèrent desmaîtres, des Sages, et leurs familles, fon-dèrent des synagogues et maisons d’étu-

des, par leur travail, ils redonnèrent à cetteville les couleurs de la vie…Cette histoire tirée des Mémoires du Rabbiprécédent, nous montre que lorsqu’uneseule Néchama, une âme Juive descenddans ce monde et entre dans un corps, cecorps doit faire un effort, un seul, dévoilerla Néchama qu’il porte en lui et s’effacerdevant elle afin de la laisser œuvrer dans lemonde car celle-ci sait exactement cequ’elle a à faire…Une seule personne, un homme ou unefemme peut changer le mondeaujourd’hui-même et entraîner un délugede bonté, de sagesse et de bénédiction quiviendront faciliter son travail sur terrepour en fin de compte comme le dit leRambam notre maître, sauver et délivrer lemonde entier. Tout ceci est le message duRabbi Roi Machia’h Chlita dans le DvarMal’hout de cette semaine Parachat Ekev,dévoiler sa Néchama et que le corps luilaisser la place pour qu’elle accomplisse samission sur terre: amener la Guéoula demanière immédiate.

Une Hilloula pour la GuéoulaNous vivons une journée bien particulière, celle du 20 Mena’hem Av 5772, le jour de la Hilloula du père du RoiMachia’h, Rabbi Lévi Its’hak Schneerson le Rav deYékatérinoslav (une grande ville de Russie qui comptait en 1877près de 42000 Juifs), mais aussi un Sage éminent, principalementcommentateur du Zohar. Par le mérite de cette grande lumière,cette Hilloula qui influencera même le Chabbat Parachat Ekev,pendant lequel nous pourrons tous demander au Rabbi LéviIts’hak d’intervenir auprès du Saint béni soit-Il pour que se dévoile son fils, le RoiMachia’h de manière immédiate lors de la délivrance véritable et complète et nousdanserons et chanterons tous unis et nous l’acclamerons par le cri de joie : « Vive le Roi Machia’h Now… Mamach ! ».

A’hnassat SeferTorah au Kotel

pour les enfantsd’Israël

A’hnassat SeferTorah au Kotel

pour les enfantsd’Israël

Page 2: Newsletter n°175

Cetteannée, les deux jours de Roch‘Hodech Elloul (la tête, le début dumois) tombent Chabbat et diman-che. D’autre part, ce Chabbat-ci, quiprécède et bénit le mois de Elloul,est le Chabbat de la Paracha Ekev.Sachant que tous les détails del’existence sont l’œuvre de laProvidence Divine, nous pouvonsdéduire de cette construction dutemps des directives quant à notrebilan personnel.

Deux voiesDans la mesure où le mois de Elloulest celui du bilan récapitulatif del’ensemble de l’année, il exprimed’autant plus le rôle de l’homme deservir son Créateur, notamment dansl’acrostiche formé par ses lettres «Ani Lédodi Védodi Li, Je suis à monbien-aimé (D.ieu) et mon bien-aiméest à moi» (1). Ce verset exprime eneffet le lien entre le Juif et D.ieu, soitdans le service de D.ieu à traversl’étude de la Torah et l’accomplisse-ment des Mitsvot («Je suis à monbien-aimé»), soit dans l’assistanceque D.ieu prodigue à l’homme(«mon bien-aimé est à moi»). Le mois de Elloul enseigne doncqu’il ne convient pas d’attendre pas-sivement que D.ieu se manifeste,mais, au contraire, que l’essentiel etla base de cette relation est l’effort del’homme, exprimé par le début duverset «Je suis à mon bien-aimé»,auquel l’assistance divine fait suite. Et bien que, pour pouvoir initier ceteffort, nous recevions déjà une aided’En-Haut (comme l’influence desTreize Attributs de Miséricordedivine qui sont révélés pendant lemois de Elloul), nous devons êtreconscients que là n’est pas l’essentiel: ce n’est qu’à travers l’accomplisse-ment de notre mission par nos pro-pres forces que nous pouvons méri-ter une manifestation divine qui soitintégrée et perceptible et d’une plusgrande intensité («mon bien-aiméest à moi»). C’est la raison pourlaquelle le nom Elloul débute par lalettre Alef : cela indique que le tra-vail doit débuter de «Alef », la pre-mière lettre, c’est-à-dire le niveau leplus bas et c’est précisément ainsi

qu’il est ensuite possible de progres-ser vers les niveaux suivants, leGuimel, le Dalet… jusqu’au Tav.

Ceci étant établi, nous avons vu quela seconde partie du nom «Elloul »,les lettres Vav et Lamed qui fontallusion aux mots «Védodi Li, monbien-aimé est à moi», représentel’aide que D.ieu apporte à l’homme.Cependant, dans la mesure où ils’agit également d’une partie du nomdu mois du bilan du service del’homme, il est clair que cela faitaussi référence à un niveau de ce ser-vice. C’est lorsque l’homme sertD.ieu « d’En-haut », c’est-à-dire enfaisant totalement abstraction desdifficultés que le monde peut oppo-ser à son service de D.ieu. C’est pourquoi il y a deux jours deRoch ‘Hodech au mois de Elloul:pour nous enseigner qu’il y a deuxapproches du service de D.ieu;l’une commence le dimanche, c’est-à-dire le premier jour de la semaine,symbolisant la nécessité d’aller enprogressant en s’élevant de degré endegré («du bas vers le haut») ;l’autre commence le jour du Chabbatqui transcende la Création, symboli-sant le fait de ne pas prendre lemonde en considération et d’accom-plir d’emblée son service de D.ieu àla perfection («du haut vers le bas»).

L’âme et le corpsCes deux approches du service deD.ieu existent depuis la Création dumonde. En effet, celui-ci fut créé lepremier jour (dimanche) pour ensei-gner à servir D.ieu «du bas vers lehaut » et, d’autre part, les livres deKabbalah enseignent qu’un Chabbata précédé la Création du monde (2)dont la perfection a béni et investi lesjours de la Création, enseignant l’ap-proche «du haut vers le bas».

Ces deux approches se retrouventchez chaque Juif. Le corps fut créé àpartir de la terre et, pour le raffiner etl’élever, il est nécessaire de mener unlong et profond effort. En revanche,l’âme d’un Juif est totalement au-delà des limitations de ce monde,étant une parcelle du Divin

«Mamach, concrète» comme le dit leTanya, c’est-à-dire qu’elle garde soncaractère divin même lorsqu’elle estrevêtue du corps, ici-bas, dans lemonde matériel et «concret ». Et,de par les forces de son âme, le Juifpeut s’affranchir de la nécessité deprogresser petit à petit et peut d’em-blée exiger de lui-même de servirD.ieu à la perfection, d’une façon quirelève du «Chabbat», d’une façon« céleste», jusqu’à accomplir desmerveilles et toucher à la perfectionmessianique, «le jour qui sera entiè-rement Chabbat et repos pour la vieéternelle» (3). Il ressort de tout ce qui précède quele Juif doit toujours servir D.ieu surdeux plans. D’un côté, il doit tou-jours servir D.ieu de façon structu-rée et ordonnée, en progressantétape par étape. Et cela doit toujoursêtre le cas, même dans des joursaussi élevés que Yom Kippour ouSim’hat Torah (et pour preuve: cesjours sont également intégrés audéroulement de la semaine qui estprogressif). D’un autre côté, un Juif doit tou-jours, même les jours profanes, ser-vir D.ieu « du haut vers le bas» enaccomplissant son devoir à la per-fection en puisant dans les forces deson âme le niveau de «Chabbat» quiest en soi. (Al’instar de Chamaï quivivait toute la semaine en fonctiondu Chabbat, réservant toute nourri-ture de qualité qu’il trouvait ensemaine pour «l’honneur duChabbat».) D’un point de vue général, onretrouve ces deux niveaux dans deuxcatégories au sein du peuple juif: leservice divin de certains Juifs estessentiellement l’étude de la Torah,qui est au-delà du monde, alors quecelui de certains autres est axé sur lerapport au monde à travers l’exercicede leur profession.

Quel est le plus important ?Dans la mesure où, comme nousl’avons dit plus haut, l’essentiel estl’effort du Juif (« Je suis à monbien-aimé») et l’assistance divinen’intervient que dans un deuxièmetemps, ainsi en est-il en ce qui

concerne les deux approches du ser-vice de D.ieu: l’essentiel et la baseest précisément lorsque l’hommesert D.ieu avec sa dimension physi-que qu’il élève «du bas vers le haut» et ce n’est qu’ensuite que vient leservice de D.ieu avec son âme. C’estpour cela que, parmi les deux joursde Roch ‘Hodech Elloul, c’est lesecond qui est essentiel alors que lepremier est considéré comme faisantencore partie du mois de Av qui pré-cède. Le second jour, qui est le prin-cipal, tombe en effet un dimanche,premier jour de la semaine faisantallusion au service «du bas vers lehaut », alors que le premier jour deRoch ‘Hodech, qui est secondaire,tombe un Chabbat qui fait allusionau service «du haut vers le bas».

La raison à cela est simple. PuisqueD.ieu souhaite avant tout que cemonde-ci, le monde matériel, soitraffiné et élevé, il est clair qu’il estnécessaire d’accomplir cette tâche ausein du monde et en fonction de sesparamètres. Il est vrai que ce travailexige beaucoup de temps et d’effortset qu’il faut avancer étape par étape,mais il n’est pas possible de sauterdirectement à des stades plus élevés,car on s’apercevra en définitive quele monde n’est pas apte à en soutenirla révélation. Certes, chaque Juif a reçu une âmeparticulièrement élevée qui peutaccomplir son œuvre «du haut versle bas», mais cela ne peut que venirs’ajouter à l’essentiel qui est le tra-vail « d’en bas». (C’est pourquoinous comptons les jours depuis lacréation du monde, le dimanche etnon depuis la création de l’homme,le vendredi: pour indiquer que l’es-sentiel dans le service de D.ieu estd’élever le monde matériel.) Il ne faut pas croire que, de cettefaçon, l’élévation finale sera moin-dre. Au contrair e, c’est précisé-ment ainsi que nous parviendronsà la révélation de l’Essence deD.ieu («Atsmout OuMahout»). En résumé, le mois de Elloul pré-sente trois approches du service deD.ieu : 1/ « Ani Lédodi - Je suis àmon bien-aimé», le service «dubas vers le haut», limité en fonctiondes capacités du monde, mais qui apour avantage d’exercer uneinfluence en profondeur; 2/«Védodi Li -mon bien-aimé est àmoi», le service «du haut vers le

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du 23 Mena’hem-Av 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat qui bénit le mois de Elloul - Parachat Ekev

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedes, Line Bat Mercedes, Michaël Ben Mercedes, Henri ‘HaïmBen Julia, David Ben Ruth, Jérémie Ben Ruth pour la famille Liraz Touval.Leilouï Nichmat de Norbert AvrahamBen Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘HayaSim’ha Bat Avraham.

Voir la Guéoula, vivre la délivranceIl est notoire que, parmi les mois de l’année, le mois de Elloul est le plus approprié à l’intr ospection et l’exa-men de soi («‘Hechbone Nefech») afin de rectifier les errements de l’année qui s’achève et se préparer commeil convient à l’année nouvelle. À l’approche du mois de Elloul, il convient dès lors de s’interroger sur la façondont cette introspection doit être menée et à quelles modifications de notre comportement elle doit donnerlieu.

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w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mbas», une attitude que rien ne limite,mais qui ne pénètre pas le monde;3/ « Elloul », la conjonction desdeux approches précédentes, de sorteque le service illimité de D.ieu pénè-tre également le monde.

Faire le bilanNous comprenons maintenant lafaçon dont il convient d’établir un«bilan de soi» au cours du mois deElloul : Il faut tout d’abord dresserle bilan de son service de D.ieu «du bas vers le haut» : savoir com-bien d’efforts on y a consacré etdans quelle mesure on est parvenu àraffiner son corps et le mondeautour de soi. Ensuite, il faut faire le bilan du ser-vice « du haut vers le bas» qui doitdécouler de son âme divine: accom-plir les commandements divins sansse soucier des limitations induitespar son existence corporelle ou par lemonde matériel. Et, en plus de cela, il faut savoir que,même lorsque l’on parvient à accom-plir la volonté de D.ieu à la perfec-tion en faisant fi des difficultés, il estnécessaire de faire pénétrer cela danssa dimension physique et dans lemonde entier afin qu’eux aussi ser-vent D.ieu parfaitement. Telle est la tâche de chaque Juif aumois de Elloul : relier le « Ani »(soi-même) à «Dodi » (D.ieu),mais ensuite se soucier que «Dodi»soit « Li », à soi, c’est-à-dire queles niveaux les plus élevés soientliés et intégrés au monde matérielde sorte que celui-ci atteigne la per-fection.

Tout se retrouve dans la ParachaNous pouvons, dès lors, comprendrele lien de ce qui précède avec laParacha que nous lisons ce Chabbat,Ekev : Le terme «Ekev » possèdedeux sens: le sens simple est queD.ieu va accorder une rétributionpour l’accomplissement de Ses com-mandements («Vehaya EkevTichmeoun - Suite à votre obéis-sance à ces lois [...] Il bénira le fruitde tes entrailles et le fruit de tonsol...» (4)) Rachi, cependant, donneune autre interprétation: «Ekev»désigne, parmi les commandements,ceux auxquels l’homme attribue peud’importance et qu’il a tendance ànégliger, à «piétiner» de son «talon»qui se dit en hébreu «Ekev». Deux questions se posent face à cesdeux interprétations: 1/ pourquoiRachi n’a-t-il pas traduit ce motselon le sens le plus simple et le plusévident ? 2/ quel est le rapport entreces deux interprétations? La réponse à cela est que D.ieurécompensera certes l’accomplisse-ment de Ses commandements(comme l’enseigne la première inter-prétation), mais la façon d’y parvenirest précisément en commençant parles « petites » choses, les comman-dements que l’homme «foule de ses

talons ». Rachi a donc choisi cetteinterprétation pour enseigner que làest l’essentiel et la base du servicedivin et que ce n’est qu’en passantpar là que l’on peut ensuite parvenirà la perfection.

La génération de la délivranceCet enseignement est lié de façonparticulière à la période actuelle et ànotre génération, la génération de ladélivrance (comme il est de cou-tume, ces derniers temps, de relierchaque sujet à la délivrance messia-nique).Notre époque est appelée dans leTalmud « Ikvéta DeMéchi’ha, letalon du Messie», expression quirevêt deux significations: 1/ Il s’agitde la génération la plus basse del’histoire de l’humanité, comme letalon qui est la partie la plus basse ducorps (et c’est pour cela qu’elle estmarquée par l’accroissement de l’in-solence et autres maux) 2/ Elle est«Ekev», la fin de l’exil dans laquellele Machia’h va arriver incessam-ment. La relation entre ces deux sens estque, comme nous l’avons vu plushaut, c’est précisément du fait quecette génération est la plus basse,que l’œuvre du peuple juif pourl’élever marque la dernière étape del’exil et son parachèvement, ce quinous amène ensuite immédiatementà la délivrance complète, à l’èremessianique dans laquelle il y aural’association parfaite du «haut» etdu «bas».

Ad Mataï - Jusqu’à quand ?!Le bilan auquel un Juif doitaujourd’hui parvenir est que,d’après tous les comptes et d’aprèstous les signes que D.ieu a inscritsdans Sa Torah, la délivrance messia-nique aurait déjà du intervenirdepuis longtemps! En particulier après les «troissemaines» lors desquelles on a étu-

dié les lois relatives à la construc-tion du Temple et nous nous tenonsaujourd’hui au Chabbat qui bénit lemois de Elloul dans lequel le Roi,D.ieu «sort dans les champs» etaccueille chacun avec joie et bien-veillance, et nous nous trouvons iciau « 770 » en compagnie de nom-breuses dizaines de Juifs, nousavons donc le droit et la grande res-ponsabilité de nous écrier et d’exi-ger de D.ieu «Ad Mataï?! Jusqu’àquand?!». Car, en vérité, étant donné que nousavons achevé notre tâche dans cetexil, comment est-il possible que leMachia’h ne vienne pas encore?!... Il est possible que la raison à celatienne dans la réponse que leMachia’h a faite au Baal Chem Tovlorsque celui-ci lui a demandé«Quand viendras-tu, Maître? » :«Lorsque tes sources se répandront àl’extérieur». Ainsi, au fil des épo-ques, les Rabbis de ‘Habad se sont-ils consacrés à la diffusion des sour-ces du Baal Chem Tov aux quatrecoins du monde. Et, en plus desdéveloppements et des approfondis-sements extraordinaires qui ont étéapportés à l’enseignement de la‘Hassidout, il y a eut une diffusiontelle que cet enseignement est par-venu à chaque communauté et à cha-que cercle au sein du peuple juif etdans le monde entier. Et depuis que la ‘Hassidout à été tra-duite en de nombreuses langues,nous sommes parvenus à une situa-tion où chaque Juif sur cette terre,quelle que soit la langue qu’il prati-que et le milieu auquel il appartient,est relié potentiellement (au moins) àla ‘Hassidout et aux sources du BaalChem Tov, de façon à pouvoir l’étu-dier par soi-même. Et, puisque le Machia’h n’est pasencore venu, il est possible qu’il y aitune catégorie de Juifs à laquelle la‘Hassidout n’est pas encore parve-nue. J’ai pensé qu’il y a en fait une

sorte d’écriture dans laquelle la‘Hassidout n’avait pas été traduite:il s’agit de l’écriture en «Braille» quipermet aux non-voyants de «lire» untexte en reconnaissant des signesspécifiques à travers le toucher. Il s’agit là véritablement de «diffu-sion des sources à l’extérieur», carle fait même que l’on n’ait pasencore traduit la ‘Hassidout enBraille, malgré tout ce qui a été faitjusqu’à présent, montre bien qu’ils’agit d’une dimension véritable-ment «extérieure».

Le Braille a été conquis!Cependant, ces derniers jours, il y aeu une nouveauté importante: leTanya, œuvre centrale de la‘Hassidout, a été imprimé enBraille! Et même si le livre n’est pasencore parvenu à tous les non-voyants du monde, le fait mêmequ’il existe offre à tous les Juifs quiont besoin de ce biais un accès àl’étude de la ‘Hassidout. En particu-lier dès lors que ce livre est parvenuau « 770 », la maison de monbeau-père, le Rabbi (précédent,Ndt), à partir de laquelle nous avonseu le mérite de poursuivre sonœuvre et qui est l’origine de la dif-fusion de la ‘Hassidout dans lemonde entier. Il faut également sou-ligner que le Tanya est appelé la «Torah écrite» de la ‘Hassidout, desorte que toute la ‘Hassidout estcontenue dans ce livre. Concrètement, il faut donc que seproduise immédiatement la déli-vrance messianique! Alors, lesnon-voyants guériront de leurinfirmité et verr ont clairement (5).Ils guériront même avant tousceux qui ont besoin d’une guérisonet verront comme tout le monde(6). En outre, il ne sera plus néces-saire de lire lors de l’ère messiani-que, car le Machia’h enseignera àtous à travers la vision, de sorteque tous verront les sujets pro-fonds de la ‘Hassidout et n’aurontdonc pas besoin de les lire dans deslivr es.

Que D.ieu fasse que, grâce à l’étudedu Tanya en Braille, ils soient immé-diatement guéris, dans l’instant quiprécède la délivrance, et qu’ils puis-sent déjà étudier la Torah dans lesmeilleures conditions jusqu’à larévélation de la « Nouvelle Torahqui sortira de Moi » lors de l’èremessianique. Et l’essentiel: que ladélivrance par notre justeMachia’h vienne immédiatement.

Notes1/ Cantique des cantiques, 6.32/ Pardess chaar 4, chap. 7 et autres3/ fin du traité Tamid4/ Deutéronome 7.12-135/ Midrache Béréchit Rabba § 956/ Midrache Téhilim 146, 8

Page 4: Newsletter n°175

Sari était professeur à la “Midracha Haivrit”, une écoleJuive à Montréal. En dehors de ses heures de cours et ce,depuis des années, Sari rendait visite à des malades,chez eux ou à l’hôpital, afin de leur apporter soutienmoral et réconfort.Un jour, une élève vint la trouver, lui demandant de dédierla lecture du Psaume 6, à la guérison de sa grand-mèrehospitalisée dans un état critique. Sari, qui connaissaitpersonnellement la mère de l’élève, s’empressa de se ren-dre à l’hôpital. Une fois sur place elle s’informa du cas dela malade. La patiente avait subi une opération à cœurouvert qui, suite à des complications dura neuf heures etdemie. Depuis, elle avait été transférée en soins intensifs.Bien que s’étant réveillée quelques fois, les médecinsl’avaient de nouveau endormi, les douleurs qu’elle endu-rait s’avérant intolérables. Sa mise sous respiration artifi-cielle, et les nombreux tuyaux raccordés à ses voies respi-ratoires, endommagèrent gravement les organes liés à laparole, à tel point que les docteurs annoncèrent à safamille qu’elle ne pourrait plus jamais parler.Les jours, les semaines, puis les mois s’écoulèrent sansque la situation de la grand-mère ne s’améliore. Dès ledébut du mois de Iyar, Sari enseigna à ses élèves la parti-cularité de ce mois, propice à la guérison (l’acrostiche enhébreu de ce mois formant le verset, “Je suis l’Eternel quite guérit”). Le soir même, la petite fille de la maladeannonçait joyeusement à sa mère que bientôt la grand-mère serait guérie, selon la promesse du Rabbi RoiMachia’h Chlita en ce mois de Iyar…Lors d’une de ses visites à l’hôpital, la fille de l’hospitali-sée demanda à Sari de revenir sur l’enseignement duRabbi concernant le mois de Iyar, bien qu’elle soit décou-ragée et avoue: «Je ne crois plus que ma mère puisse sor-tir un jour de l’hôpital, je voudrais juste qu’on la transfèredes soins intensifs dans un service normal».Sari la rabroua tout en l’encourageant : «Que D.ieu nouspréserve de parler de la sorte, le Rabbi explique que Celuiqui guérit toute chair peut effacer jusqu’à la trace mêmede la maladie, votre devoir est d’espérer et de prier pourque votre mère sorte bientôt de cet hôpital, complètementrétablie ».En sortant de l’hôpital, Sari se mit à réfléchir. Peut êtrequ’en donnant à la grand-mère un des dollars qu’elle avaitreçus de la main du Rabbi, un miracle se produirait et quecette dernière pourrait guérir ? C’était la première foisqu’elle avait une pareille idée et soudain, le doute l’assail-lit : « Comment pourrais je me défaire d’un dollar quej’ai reçu de la main même du Rabbi ? Et si, la grand-mèreet sa famille ne savaient pas apprécier à sa juste valeur cedollar et ce qu’il représente ?».En arrivant chez elle, Sari décidât d’écrire au Rabbi afinde lui soumettre son projet et, les doutes qui l’accompa-gnaient. La réponse qu’elle reçue fit s’envoler ses hésita-tions. Le Rabbi écrivait qu’il est du devoir de chaque Juifd’aider son prochain, peu importe dans quel environne-ment celui-ci évolue… Bien que la réponse soit claire(Elle devait bien donner ce dollar), Sari avait bien du malà l’accepter.Finalement, le Lundi 7 Iyar 5764 (2004), dans la pile debillets qu’elle conservait précieusement, elle choisit undollar reçu du Rabbi un 21 Iyar.En arrivant à l’hôpital, Sari ne pu s’empêcher d’éclater ensanglots en remettant à la fille de l’alitée le dollar accom-pagné d’une photo du Rabbi : «Placez-les sous l’oreillerde votre mère. Dites lui que c’est un dollar du Rabbi de

Loubavitch Roi Machia’h, destiné à sa complète guérison,comme l’a expliqué le Rabbi, Celui qui guérit toute chairpeut faire disparaître la maladie sans en laisser la moindretrace, comme si elle n’avait jamais existée. Avec l’aide deD.ieu d’ici le 21 Iyar votre mère ne sera plus ici…».Après coup, Sari s’étonna de son attitude: «Je ne com-prends toujours pas d’où m’est venu le courage de parlerainsi, les mots semblaient sortir seuls de ma bouche, j’airessenti que quelqu’un s’exprimait à travers moi». Lafille se concerta avec sa sœur pour savoir si elles devaientaccepter ce dollar. Elles admirent que “nécessité faisantloi”, elles n’avaient pas le droit de refuser une telle offre. Le lendemain matin, la fille qui veillait près de sa mère,ainsi que l’infirmière de garde faisant sa tournée s’éva-nouirent presque… La malade en s’éveillant venait deprononcer ses premiers mots depuis des mois : «Ou estl’argent !? ». Sa fille était abasourdie par cette requête.Après que sa mère soit restée tellement de temps incons-ciente, était-elle choquée ou sortait-elle d’un mauvaisrêve ? En pleine possession de ses moyens la “miraculée”parlait du dollar du Rabbi…Le Vendredi de cette même semaine, la fille appela MmeMotskin lui annonçant que sa mère la réclamait, afin de laremercier pour le dollar qu’elle avait envoyé mais aussipour le lui rendre. Sari se réjouit de la bonne nouvelle et,en arrivant à l’hôpital elle vit la grand-mère qui se prome-nait dans le couloir. Cette dernière remercia du fond ducœur Sari et, voulut lui rendre le dollar. « Ce dollar nem’appartient plus», lui répondit elle.Le 21 Iyar (date inscrite sur le dollar), la grand-mère sor-tait de l’hôpital, alors que les médecins avaient visible-ment du mal à en croire leurs yeux. Sari rédigea une nou-velle lettre au Rabbi, cette fois ci pour le remercier d’avoireue le mérite de remettre le dollar et, d’avoir ainsi été l’in-termédiaire du miracle auquel elle venait d’assister.« En réponse à votre lettre datée du 6 Iyar…et qu’elleplace sa confiance en Celui qui guérit toute chair, qui,comme le souligne le verset, réalise chaque chose enson temps… Et que D.ieu fasse que le traitementmédical soit suivi en son temps avec succès et, qu’ellesoit dans de bonnes dispositions pourannoncer debonnes nouvelles de ses préoccupations communau-taires et personnelles…».En lisant cette lettre, Sari comprit qu’elle s’adressait égale-ment à elle. Le Rabbi lui demandait de commencer un trai-tement médical contre la stérilité, Celui qui guérit toutechair se chargeant du reste. Sans tergiverser, Yossi et Sariconsultèrent un Professeur canadien, qui, bien que non-Juif, était réputé pour ses compétences dans ce domaineparticulier. Au vu du dossier médical du couple, bien qu’ilestima infinitésimales les chances de réussite, le Professeuraccepta néanmoins de commencer un traitement.Cependant, le couple connu une grande déception, lorsquele médecin au vu des premiers résultats, les convoqua pourleur annoncer en ces termes : «Je vous conseille d’inter-rompre le traitement, il est très onéreux et il n’a aucunechance de réussir. Mis à part l’argent perdu, la déception,la tristesse et l’amertume que vous allez connaître m’inter-disent de vous laissez continuer d’espérer».Sari fut brisée par cette funeste prévision, désespérée elles’assit en pleurant pour écrire au Rabbi. «Rabbi, quedois je faire ? J’ai fait ce que vous avez demandé, j’ai

commencé un traitement, mais, le Professeur conseille del’interrompre ne prévoyant aucune chance de succès…».«Je vous salue et vous bénis. J’ai enfin reçu la lettrem’annonçant la circoncision de votre fils…Visiblement vous ne souhaitez pas rappelerl’avis desmédecins et, comment se sont déroulés la grossesse etl’accouchement à l’inverse de leurs prévisions…».Le couple ne s’attendait pas à recevoir une réponse aussiclaire. Ils retournèrent chez le Professeur et lui confirmè-rent leur décision de poursuivre le traitement. Quand illeur proposa de suivre un traitement moins astreignant etmoins coûteux, le couple s’adressa de nouveau au Rabbi.La réponse, aussi limpide que la précédente, leur indiquaitqu’il n’y avait pas lieu de rechercher la facilité pouratteindre l’objectif recherché.Le Professeur, bien que convaincu de son inefficacité,continua le traitement, s’apitoyant à l’avance sur le sortdu couple. Une fois le traitement terminé, le médecin étaitpersuadé de son échec mais, afin de clôturer le dossiermédical du couple, il devait procéder à un dernier examensanguin. Il ne prit pas la peine de faire lui même le prélè-vement, déléguant son secrétaire pour ce qu’il estimaitn’être qu’une formalité.Généralement, le résultat d’un tel examen est disponibledeux heures et demie après qu’il ait été pratiqué. La son-nerie du téléphone restant désespérément muette, pendantce temps, Yossi tentait de consoler Sari.Le même soir, Yossi participait à un cours hebdomadaireà son domicile ; cours organisé suite à une réponse duRabbi lui demandant d’ajouter à son étude. Depuis, cha-que semaine, Yossi et ses frères se réunissaient afin d’étu-dier ensemble. Il était déjà tard quand Yossi raccompagna ses frères et quele téléphone sonne. Sari, seule dans sa chambre, décrochale combiné et, il lui fallut quelques secondes pour recon-naître la voix du Professeur et saisir le sens de ses paroles.«Madame Motskin, D.ieu vous a fait un cadeau…». «Jen’arrive pas à y croire », s’enroua la voix de Sari. «Moinon plus je n’y croyais pas, c’est la raison de mon appeltardif. Quand les premiers résultats sont arrivés, j’aidemandé au laboratoire de les confirmer en procédant à unnouvel examen de votre dernière prise de sang. Je viens derecevoir à l’instant les résultats de ce deuxième examen, letraitement a été couronné de succès»...Quelques mois plus tard, l’état de Sari ne permettant plusde dissimuler la future naissance, il fut difficile de décrirel’allégresse de la famille du couple. La “Grand-mère audollar” et ses filles ne furent pas les dernières à se réjouirpour Sari, elles lui firent parvenir un magnifique bouquetde fleurs, accompagné de leur meilleurs vœux. C’est lagrand-mère et les élèves de l’école où enseignait Sari, quifurent les principales propagatrices de l’histoire miracu-leuse du dollar, rendant ainsi honneur au mouvement‘Habad en général et au Rabbi Roi Machiah Chlita en par-ticulier. Mais les miracles ne s’arrêtèrent pas là…C’est le 6 Iyar 5765 (2005), date à laquelle Sari avait remisle dollar à la Grand-mère un an auparavant jour pour jour,que la circoncision de “l’enfant du Rabbi” (c’est ainsi quel’heureux couple surnomme leur fils aîné) fut organiséeavec un faste à la mesure de la joie des parents, qui pré-nommèrent l’enfant tant désiré Mena’hem Mendel.Au cours du repas, Yossi très ému, raconta aux convivestoute cette histoire extraordinaire et, conclut: « Nousavons hésité quant au choix du prénom du bébé, le pèrede Sari, le Rav Réouven Dounin, décédé il y a peu, nousvoulions honorer sa mémoire. Nous avons alors imaginéquelle serait sa réponse si nous lui demandions commentnommer l’enfant, nous avons su de suite que Réouvenn’aurait pas hésité un seul instant…».

Extrait du livre « Les Merveilles de Machia’h» de Rav Yossi Haddad

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Ekev

Jérusalem Entrée : 18h48Sortie : 20h05

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Ekev

Jérusalem Entrée : 18h48Sortie : 20h05

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoir e

Un festival de miracles grâce aux Igueroth Kodech...Dix-sept ans après leurmariage, Yossi et Sari Motskin de Montréal n’avaient toujours pas d’enfant. Malgré cette épreuve, ils respiraient et inspiraient la joiede vivre. Leur porte était toujours ouverte aux enfants du quartier, qui ne manquaient pas de profiter des friandises qui leurétaient réservées. Les frères deYossi habitant à Montréal, pouvaient toujours comptersur ce “Baby Sitter” dévoué, rôle que le couple tenait à la perfection. De leurcoté, le plus discrètementpossible, les amis et la famille du couple ne cessaient de prieret de demanderdes bénédictions, pourque le couple connaisse enfin la joie d’avoirun enfant.