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92 me Année - 41 ABONNEMENTS Trois Mois ... 4 fr. Six Mois ... 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du Département: 15 fr. ÉTRANGER : 25 FR. INSERTIONS Annonces, la ligne Réclames, Faits locaux, 1.80 2 fr. 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI EDACTION & Ai ISTRATION : 4- PLACE DU MARCHE-NOIft Téléphone : 1-95 C/C/ Nantes : 154-28 Directeur: A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GEïI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2') Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup. Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abor.né sans dérangement pour lui Après avoir prononcé, tant sur la politique intérieure que sur la politique extérieure, des paroles qui ne sont point, indignes de ses meilleurs prédécesseurs, le chef désigné du lulur gouvernement est allé prendre en province quel- ques jours de repos. Combien cette précaution est sage! Le leader socialiste n'aura pas trop de toutes ses forces pour faire face aux difficultés qui l'at- tendent et qui lui viendront beau- coup moins de la gravité des pro- blèmes à résoudre que de ses propres amis. Si M. Léon Blum veut gouver- ner raisonnablement dans l'ordre et la légalité, ce n'est pas l'oppo- sition qui compliquera beaucoup sa tâche. Mais il se trouvera constam- ment aux prises avec les éléments extrémistes de son parti auxquels s'ajouteront les dirigeants de la G. G. T. et les communistes ré- volutionnaires de vigilance que le parti communiste veut consti- tuer partout pour contrôler les actes du gouvernement de Front populaire, l'empêcher de s'em- bourgeoiser et le pousser à l'ac- tion. Ce gouvernement n'est pas en- core formé que déjà des diver- gences profondes se font jour parmi les socialistes. Il n'est pas jusqu'aux lieute- nants de M. Léon Blum, comme M. Paul Faure, secrétaire général de la S. F. I 0. qui ne suggèrent des solutions brutales. M. l'aul Faure envisage froidement un prélèvement sur le capital pour financer les grands travaux. Cependant, à la Fédération de la Seine, M. Marceau Pivert tient un langage forcené. 11 veutqu'on dissolve les ligues, qu'on arrête leurs dirigeants, qu'on épure l'ad- ministration, qu'on destitue les régents de la Banque de France, qu'on ferme la Bourse, qu'on or- ganise; le contrôle des changes, qu'on suspendeles journaux d'op- pos.ition 'trop véhéments, qu'on surveille les membres des prin- cipaux n sei 1 s d '«» d m î n i s t r a li o n, qu'on rétablisse Te service d'un an, que les masses soient mobi- lisées en permanence dans leurs organisations de base, comités, sections, syndicats, pour consti- tuer partout une garde populaire dont oa devine aisément la tâche, qu'on ait recours, enfin, contre ioute guerre, à la grève générale insurrectionnelle et, s'il le faut, qu'on réunisse une assemblée constituante. Une motion dans ce sens sera présentée au Congrès national du parti qui se réunira avant l'ou- verture de la nouvelle Chambre. M. Léon Blum exposera son pro- gramme devant ce congrès qui l'approuvera certainement. Mais croyez-vous qu'une fois nanti de la confiance de ce con- grès, qui repoussera l'inepte mo- tion de M. Pivert, le chef du gou- vernement de Rassemblementpo- puiaire pourra se consacrer à sa mission avec toute la liberté d'es- prit nécessaire ? Que non pas 1 11 devra périodiquement re- trouver ces irascibles censeurs, ceux de son parti, ceux de la G.G.T. et ceux du communisme, et se défendre devant eux,calmer leui s impatiences et tenir tête à leur activisme insupportable et des- tructeur. Le pauvre homme ! Qu'il fait bien de se reposer ! 11 ne sait pas ce qui l'attend. Georges LAURENCE. En marge... Coninle les , gouverncimerUjs précédents, celui de M. Blum voudrait dresser un vaste plan de travaux publics. Sans doute, si la confiance revenait on pourrait financer le programme par des emprunts, maision .dit que M. Léon Blum. avec une témérité incroyable,, étudierait .le système qui consisterait à, mobiliser les plus-values des budgets futurs, au moyen d'effets -publics escomptables par les ban- ques et réescomptâmes par la Banque de France. Combinaison, qui suppose une su- perconfiance,, car étudier, sur des plus-va- lues aussi aléatoires, serait bâtir sur le sable) ou plutôt sur le brouillard. * * * M. le sénateur Chauveau, président du Conseil général (le la Côte-d'Or et ancien ministre de l'Agriculture, après avoir exa- miné la situation créée par les dernières élections, s'exprime en ces termes Sages: ail y a les faits; il y a les conditions de vie exorbitantes que nous a laissé la guer- re. Il y avait une situation générale trou- blée vraiment exceptionnelle. Conditions, situation qui ont été étudiées longuement, avec la forte volonté de les ordonner, de les rénover, par les meilleurs techniciens d ela République. Ces conditions, cette si- tuation, démesurément embrouillées par les événements d'Hier et d'aujourd'hui, rie vont-elles pas commander encore impé- rieusement une 'politique économique na- tionale ? Ne vontielles pas amener quand même nos dirigeants de demain à une « politique financière de dégrèvements massifs » aussi indispensable que les éco- nomies ? » O. A. niiMniiiiiimimtiimmiiiiiiiniïtiii NOUVELLES EXPRESS M. Titulcsco., de passage à Paris, a exa- miné avec MM. Blum et Boncour les pro- blèmes internationaux qui se poseront a'i prochian Conseil de la. Société des Nations. Le comité exécutif du parti radical-so- cialiste se prononce en faveur de la colla- boration au gouvernement du front popu- laire. L'action militaire en Ethiopie semble mianten-ant complètement terminée. Le Gouvernement italien est revenu sdr sa décision : Mgr Jarousseau ne sera pas expulsé d'E- thiopie. La Fédération Républicaine de France a décidé de tenter le regroupement des for- mations parlementaires nationales. 111 j S1111 jjjj J t ill I Ml j I < i I » 11 » ' « 1111 » 11 i » Les divers groupes de la Chambre Les groupes commencent à s'organiser à la Chambre; ils seront, pense-t-ôn, moins | nombreux qu'ils ne l'étaient avant les élections, lit-on dans le Capital. A gauche, on trouvera les groupes des grands partis : communistes, sottalisles unifiés, union socialiste (Paul-Bonccun, radicaux-socialistes; à côté de ces quatre grandes Organisations, se placera le grou- pe de la gauche indépendante, se ic- tr i.veront les socialistes, des répudie; ms- soctalisles, des communistes .dissidents, qui n'entendent pas s'embrigaJ / dans de grends partis; cette formation a recueilli déjà une vingtaine d'adhésions. Au centre, on a vu Mer l'ancienne gau che' radicale fusionner avec les anciens in- dépendants de gauche, et tendre une main amicale aux nouveaux élus agraires qui sont pas assez nombreux pour consti- tuer un groupe autonome; les républicains de gauche ont, de le)ur Icôté, manifesté l'intention de se rapprocher des élus '.'.; l'ancien centre républicain; ainsi regrou- pés tous les membres de l'alliance démo- cratique républicaine pourraient former une organisation autonome d'une cinquan- taine de membres. A droite, enfin, nous verrons s'unir au- tour de M. Louis Marin les élus de la fédération républicaine; les quelques con- servateurs qui siégeront à l'exlrême-droilo n'ont pas manifeslé l'intèrMôn de s'orga- niser autrement que dans un groupe d'in- dépendants qui- fera pendant à la gauche indépendante. Outre cela, nous reverrons les non-ins- crits, (lui seront peut-être plus nombreux dans cette Chambre que dans les précé- dentes, et dont les membres s'apparente ront selon'ieurs affinités personnelles,- avec tels ou tels groupes, pour la répartition des sièges- dans les grandes oornmièsions perifi'àiffhffeSf '-sP éëïlés-oi' sont maintenue* dans "l'a nouvelle Assemblée. ■•■"■'.""'..' LE FAIT ACCOMPLI La S. 1). N. se désagrège et se déconsi- dère. Il faut que toutes les nations pacifi- ques de l'Europe se coalisent pour sa re- constitution sur des bases nouvelles. Grâce à l'influence de l'Angleterre, la S. ]>. N. n'avait réagi qu'avec timidité deva.n1 la violence du pacte de Locarno et la re- militarisation du pays rhénan. Il était bien dangereux pour 'le prestige de la morale internationale et la paix du monde d'ac- cepter le fait accompli. Mais la S. I). N'. a gardé sa sévérité pour l'entreprise aven- tureuse de l'Italie en Ethiopie. Ici, le fait accompli l'indigne et pourtant, elle ne peut que s'incliner à moins de faire la guerre. Il faudrait, tout de même organiser une Ligue des peuples le'le que pour éviter une grande. Le gouvernement anglais convient que les sanctions, qui ont encore des partisans malgré la fuite du Négus, étaient, insuffi- santes pour arrêter l'Italie. Il eût fallu fer- mer e canal de Suez, ce qui était un casus belli et ce qui était inconciliable avec le statut international du canal. Mais l'An- gleterre ne peut pas faire la guerre. Elle n'est pas assez armée pour intimider l'I- talie. A plus forte raison l'Allemagne. C'est la faiblesse militaire de l'Angle!er re qui menace la sécurité du monde. C'est à cause de cette faiblesse qu'elle manque à ses engagements internationaux quand l'Allemagne viole des pactes et menace la paix. Elle essaie de l'amadouer. Bile n'est plus ce qu'elle était moralement en 1914. Elle est bien loin d'être ce qu'elle était matériellement en 1918. D'où vient cette faiblesse ? D'un trop long gouvernement travailliste. Et ceci doit ins- pirer aux Français des réflexions très gra- ves et très anxieuses. Un Plaidoyer pour la R. P. Les socialistes se prétendent comme les grands vainqueurs des dernières élections Le nombre de. leurs élus, certes, est en augmentation: i46 au lieu de 128, au dé- but de la précédente législature. Cepen- dant, ils n'ont recueilli le 2G avril que 1.878.500 voix, c'est-à-dire £5.864 voix de moins qu'il y a quatre ans. Une fois de plus, les coalisations effec- tuées au second tour ont faussé lei scru- tin. Si la R. P. intégrale avait joué,, la com- position -de la nouvelle Chambre, serait très différente de ce qu'elle est. Et ce n'est pas seulement le parti socialiste,- mais tous les partis qui seraient autrement re- présentés. Avec leurs I./I53-923 voix, les commu- nistes compteraient g3 élus au lieu de 72; les pupisl|es, 9 é;us au lieu de n; les so- cialistes, 121 au lieu de i46; l'Union So- cialiste de M. Rajil-l'.'jncour, 07.au lieu de 38; les radicaux socialistes ne devraient avoir que .89 élus au lieu de 109: les ra- dicaux indépendants, 44 au lieu de 3i tes démocrates populaires iC au lieu de 22; les' républicains de gauche..04 \iu.lieu de 78; l'}„ ; . R. j> : Ile M. Louis-Marin'," 102 au lieu-de 93, etc : - •• ' .- Au total, ainsi que le constate, Edouard P'feiffer, ancien secrétaire du parti radi- cal dans un article du Capital, avec la R. Pi les modérés pl les radicaux élus contre le Front populaire, dans la. nouvelle oham- . bx eseï trouveraient être environ 3io, c'est à-dire-qu'ils.^uraient juste la majorité.. •- .Si.-Vpn -passe , mainjeiiant à l'examen de la •.•situation dans divers départements, les injustices du scrutin d'arrondissement ap- paraissent encore plus clairement. Dans le Nord, avec leurs 233.000 voix les modérés n'obtiennent que quatre députés, landis que le Front populaire trouve, le moyen d'élire 20 députés avec 27/1.000 voix; Dans l'Isère, avec 50.700 voix, les modérés n'arrivent à avoir qu'un élu, tandis que les gauches, avec 72.000 voix recueillent 7 sièges. Au cours de la récente session des con- seils généraux, la Pi. P. intégrale a été dé- fendue par maints orateurs, notamment en Dordogne par M. Sireyjol, rjadical-so- cialiste, président de l'assemblée départe- mentale, et dans le Nord, une motion réclamant la R. P. intégrale a été volée à l'unanimité moins une voix. A les entendre les socialistes ont tou- jours élé partisans de la réforme éleclo- raie. Celle-ci est encore réclamée, à gau- che, par des hommes comme M. Fros- sard, et par M. Mistlcr, ce dernier hier encore champion du scrutin d'arrondisse- ment. 11 n'y a qu'à se rappeler les interven- tions répétées et chaleureuses de Louis Marin en faveur de la R. P. pour être cer- tain que celle-ci obtiendrait, le concours du centre droit. - La Chambre défunte s'y est prise Cr">i> tard. Quand eiie a abordé le probl'me, ses jours étaient déjà comptés. Pour réussir, la Chambre nouvelle doit, sans tarder, étudier celte question, parce que, comme l'observe M. Albert Milhaud dans l'Ère Nouvelle, les 3oo nouveaux députés n'ont pas encore pris le pli des mœurs « arron- dissemenliôres ». * 11 y a incontestablement dans la Cham- bre élue ces jours-ci une majorité en fa- veur de la R. P. qui s'afirmera dès qu'Un débat sera engagé sur cette question. tfJFÛRIMTfONS M. ALLEHT LEBRUN EN ALSACE C'est au milieu d'un chaleureux enlhou. siasme que le Président de t'a République inauguia jeudi, fêle de l'Ascension, la foi- re-ex position de Colmar, et qu'il présida la fête des Vins de France. Les discours de M. Lebrun furent fréné- tiquement applaudis parce que très récon- fortants; il dit en substance .- « La foi . dans l'avenir est aujourd'hui une cerl u civique. L'action que n'accompa. gn epas l'espérance peid la moitié de son efficacité. » « Ce serait (nie arme singulière contre tes Démocraties, si elles nesavaient point s'imposer -les -disciplines nécessaires, con- sentir à l'économie générale les sacrifices individuels indispensables.» D'autre part au cours de ses périgrina- ii'../.- dans celle journée de fêle, le Prési- dent a îemis la Légion d'honneur à la Su- périeure générale îles religieuses de Itibcau- vi'ïè, la sœur Korhmann Murie-Enyiïie. A 18 heures, te train présidentiel était en partance et M. Albert Lebrun çt sa sui- le prenaient congé des autorités et des po- pulations alsaciennes. LES PROJETS. DE DEMAIN l.e proeliiiin gouvernement y.oe'itûiste SC jirGpqse d'uniélioier le pouvoir d'achat de nombreux éléments de ta population et, surtout, des masses ouvrières, lit-on dans *e Capital. C erésûltal, qui implique .une baisse des prix, semble devoir être cherché, en par- tie .tout. (Hi-, moijis, daiis un . assouplis.se- ment de la ' politique commerci-de, et prin- cipalement ,...ilans une r^dMlion. des .droits d edouane et dans un élargissement., des. contingents d'importations,

LE FAIT ACCOMPLI S. 1). N. sedésagrège et déconsi-archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · M. Paul Faure, secrétaire général de la S. F. I 0. qui ne suggèrent

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92me Année - N° 41

ABONNEMENTS

Trois Mois ... 4 fr. Six Mois ... 7 fr. Un An . . . . 12 fr.

En dehors du Département: 15 fr. ÉTRANGER : 25 FR.

INSERTIONS

Annonces, la ligne Réclames, — Faits locaux, —

1.80 2 fr. 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers

— FONDÉ EN 1841 —

PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI

EDACTION & Ai ISTRATION : 4- PLACE DU MARCHE-NOIft Téléphone : 1-95

C/C/ Nantes : 154-28 Directeur: A. GIROUARD

Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GEïI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2') Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup.

Les abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abor.né sans dérangement pour lui

Après avoir prononcé, tant sur la politique intérieure que sur la politique extérieure, des paroles qui ne sont point, indignes de ses meilleurs prédécesseurs, le chef désigné du lulur gouvernement est allé prendre en province quel-ques jours de repos.

Combien cette précaution est sage! Le leader socialiste n'aura pas trop de toutes ses forces pour faire face aux difficultés qui l'at-tendent et qui lui viendront beau-coup moins de la gravité des pro-blèmes à résoudre que de ses propres amis.

Si M. Léon Blum veut gouver-ner raisonnablement dans l'ordre et la légalité, ce n'est pas l'oppo-sition qui compliquera beaucoup sa tâche.

Mais il se trouvera constam-ment aux prises avec les éléments extrémistes de son parti auxquels s'ajouteront les dirigeants de la G. G. T. et les communistes ré-volutionnaires de vigilance que le parti communiste veut consti-tuer partout pour contrôler les actes du gouvernement de Front populaire, l'empêcher de s'em-bourgeoiser et le pousser à l'ac-tion.

Ce gouvernement n'est pas en-core formé que déjà des diver-gences profondes se font jour parmi les socialistes.

Il n'est pas jusqu'aux lieute-nants de M. Léon Blum, comme M. Paul Faure, secrétaire général de la S. F. I 0. qui ne suggèrent des solutions brutales. M. l'aul Faure envisage froidement un prélèvement sur le capital pour financer les grands travaux.

Cependant, à la Fédération de la Seine, M. Marceau Pivert tient un langage forcené. 11 veutqu'on dissolve les ligues, qu'on arrête leurs dirigeants, qu'on épure l'ad-ministration, qu'on destitue les régents de la Banque de France, qu'on ferme la Bourse, qu'on or-ganise; le contrôle des changes, qu'on suspendeles journaux d'op-pos.ition 'trop véhéments, qu'on surveille les membres des prin-cipaux Cé n sei 1 s d '«» d m î n i s t r a li o n, qu'on rétablisse Te service d'un an, que les masses soient mobi-lisées en permanence dans leurs

organisations de base, comités, sections, syndicats, pour consti-tuer partout une garde populaire dont oa devine aisément la tâche, qu'on ait recours, enfin, contre ioute guerre, à la grève générale insurrectionnelle et, s'il le faut, qu'on réunisse une assemblée constituante.

Une motion dans ce sens sera présentée au Congrès national du parti qui se réunira avant l'ou-verture de la nouvelle Chambre. M. Léon Blum exposera son pro-gramme devant ce congrès qui l'approuvera certainement.

Mais croyez-vous qu'une fois nanti de la confiance de ce con-grès, qui repoussera l'inepte mo-tion de M. Pivert, le chef du gou-vernement de Rassemblementpo-puiaire pourra se consacrer à sa mission avec toute la liberté d'es-prit nécessaire ?

Que non pas 1

11 devra périodiquement re-trouver ces irascibles censeurs, ceux de son parti, ceux de la G.G.T. et ceux du communisme, et se défendre devant eux,calmer leui s impatiences et tenir tête à leur activisme insupportable et des-tructeur.

Le pauvre homme ! Qu'il fait bien de se reposer ! 11 ne sait pas ce qui l'attend.

Georges LAURENCE.

En marge... Coninle les , gouverncimerUjs précédents,

celui de M. Blum voudrait dresser un vaste plan de travaux publics.

■ Sans doute, si la confiance revenait on pourrait financer le programme par des emprunts, maision .dit que M. Léon Blum. avec une témérité incroyable,, étudierait .le système qui consisterait à, mobiliser les plus-values des budgets futurs, au moyen d'effets -publics escomptables par les ban-ques et réescomptâmes par la Banque de France. Combinaison, qui suppose une su-perconfiance,, car étudier, sur des plus-va-lues aussi aléatoires, serait bâtir sur le sable) ou plutôt sur le brouillard.

* * * M. le sénateur Chauveau, président du

Conseil général (le la Côte-d'Or et ancien ministre de l'Agriculture, après avoir exa-miné la situation créée par les dernières élections, s'exprime en ces termes Sages: ail y a les faits; il y a les conditions de vie exorbitantes que nous a laissé la guer-re. Il y avait une situation générale trou-blée vraiment exceptionnelle. Conditions, situation qui ont été étudiées longuement, avec la forte volonté de les ordonner, de les rénover, par les meilleurs techniciens d ela République. Ces conditions, cette si-tuation, démesurément embrouillées par les événements d'Hier et d'aujourd'hui, rie vont-elles pas commander encore impé-rieusement une 'politique économique na-

tionale ? Ne vontielles pas amener quand même nos dirigeants de demain à une « politique financière de dégrèvements massifs » aussi indispensable que les éco-nomies ? »

O. A.

niiMniiiiiimimtiimmiiiiiiiniïtiii

NOUVELLES EXPRESS

M. Titulcsco., de passage à Paris, a exa-miné avec MM. Blum et Boncour les pro-blèmes internationaux qui se poseront a'i prochian Conseil de la. Société des Nations.

Le comité exécutif du parti radical-so-cialiste se prononce en faveur de la colla-boration au gouvernement du front popu-laire.

L'action militaire en Ethiopie semble mianten-ant complètement terminée.

Le Gouvernement italien est revenu sdr sa décision :

Mgr Jarousseau ne sera pas expulsé d'E-thiopie.

La Fédération Républicaine de France a décidé de tenter le regroupement des for-mations parlementaires nationales.

111 j S1111 jjj j J t ill I Ml j I < i I » 11 » ' « 1111 » 11 i »

Les divers groupes de la Chambre

Les groupes commencent à s'organiser à la Chambre; ils seront, pense-t-ôn, moins | nombreux qu'ils ne l'étaient avant les élections, lit-on dans le Capital.

A gauche, on trouvera les groupes des grands partis : communistes, sottalisles unifiés, union socialiste (Paul-Bonccun, radicaux-socialistes; à côté de ces quatre grandes Organisations, se placera le grou-pe de la gauche indépendante, où se ic-tr i.veront les socialistes, des répudie; ms-soctalisles, des communistes .dissidents, qui n'entendent pas s'embrigaJ / dans de grends partis; cette formation a recueilli déjà une vingtaine d'adhésions.

Au centre, on a vu Mer l'ancienne gau che' radicale fusionner avec les anciens in-dépendants de gauche, et tendre une main amicale aux nouveaux élus agraires qui né sont pas assez nombreux pour consti-tuer un groupe autonome; les républicains de gauche ont, de le)ur Icôté, manifesté l'intention de se rapprocher des élus '.'.; l'ancien centre républicain; ainsi regrou-pés tous les membres de l'alliance démo-cratique républicaine pourraient former une organisation autonome d'une cinquan-

taine de membres. A droite, enfin, nous verrons s'unir au-

tour de M. Louis Marin les élus de la fédération républicaine; les quelques con-servateurs qui siégeront à l'exlrême-droilo n'ont pas manifeslé l'intèrMôn de s'orga-niser autrement que dans un groupe d'in-dépendants qui- fera pendant à la gauche

indépendante. Outre cela, nous reverrons les non-ins-

crits, (lui seront peut-être plus nombreux dans cette Chambre que dans les précé-dentes, et dont les membres s'apparente ront selon'ieurs affinités personnelles,- avec tels ou tels groupes, pour la répartition des sièges- dans les grandes oornmièsions perifi'àiffhffeSf '-sP éëïlés-oi' sont maintenue* dans "l'a nouvelle Assemblée. ■•■"■'.""'..'

LE FAIT ACCOMPLI La S. 1). N. se désagrège et se déconsi-

dère. Il faut que toutes les nations pacifi-ques de l'Europe se coalisent pour sa re-constitution sur des bases nouvelles.

Grâce à l'influence de l'Angleterre, la S. ]>. N. n'avait réagi qu'avec timidité deva.n1 la violence du pacte de Locarno et la re-militarisation du pays rhénan. Il était bien dangereux pour 'le prestige de la morale internationale et la paix du monde d'ac-cepter le fait accompli. Mais la S. I). N'. a gardé sa sévérité pour l'entreprise aven-tureuse de l'Italie en Ethiopie. Ici, le fait accompli l'indigne et pourtant, elle ne peut que s'incliner à moins de faire la guerre.

Il faudrait, tout de même organiser une Ligue des peuples le'le que pour éviter une grande.

Le gouvernement anglais convient que les sanctions, qui ont encore des partisans malgré la fuite du Négus, étaient, insuffi-santes pour arrêter l'Italie. Il eût fallu fer-mer e canal de Suez, ce qui était un casus belli et ce qui était inconciliable avec le statut international du canal. Mais l'An-gleterre ne peut pas faire la guerre. Elle n'est pas assez armée pour intimider l'I-talie. A plus forte raison l'Allemagne.

C'est la faiblesse militaire de l'Angle!er re qui menace la sécurité du monde. C'est à cause de cette faiblesse qu'elle manque à ses engagements internationaux quand l'Allemagne viole des pactes et menace la paix. Elle essaie de l'amadouer. Bile n'est plus ce qu'elle était moralement en 1914. Elle est bien loin d'être ce qu'elle était matériellement en 1918.

D'où vient cette faiblesse ? D'un trop long gouvernement travailliste. Et ceci doit ins-pirer aux Français des réflexions très gra-ves et très anxieuses.

Un Plaidoyer pour la R. P.

Les socialistes se prétendent comme les grands vainqueurs des dernières élections Le nombre de. leurs élus, certes, est en augmentation: i46 au lieu de 128, au dé-but de la précédente législature. Cepen-dant, ils n'ont recueilli le 2G avril que 1.878.500 voix, c'est-à-dire £5.864 voix de moins qu'il y a quatre ans.

Une fois de plus, les coalisations effec-tuées au second tour ont faussé lei scru-tin.

Si la R. P. intégrale avait joué,, la com-position -de la nouvelle Chambre, serait très différente de ce qu'elle est. Et ce n'est pas seulement le parti socialiste,- mais tous les partis qui seraient autrement re-

présentés. Avec leurs I./I53-923 voix, les commu-

nistes compteraient g3 élus au lieu de 72; les pupisl|es, 9 é;us au lieu de n; les so-cialistes, 121 au lieu de i46; l'Union So-cialiste de M. Rajil-l'.'jncour, 07.au lieu de 38; les radicaux socialistes ne devraient avoir que .89 élus au lieu de 109: les ra-dicaux indépendants, 44 au lieu de 3i tes démocrates populaires iC au lieu de 22; les' républicains de gauche..04 \iu.lieu de 78; l'}„;. R. j>: Ile M. Louis-Marin'," 102 au lieu-de 93, etc: - •• ' .-

Au total, ainsi que le constate, Edouard P'feiffer, ancien secrétaire du parti radi-cal dans un article du Capital, avec la R. Pi les modérés pl les radicaux élus contre le Front populaire, dans la. nouvelle oham-

. bx eseï trouveraient être environ 3io, c'est à-dire-qu'ils.^uraient juste la majorité.. •-

.Si.-Vpn -passe , mainjeiiant à l'examen de la •.•situation dans divers départements, les injustices du scrutin d'arrondissement ap-

paraissent encore plus clairement. Dans le Nord, avec leurs 233.000 voix les

modérés n'obtiennent que quatre députés, landis que le Front populaire trouve, le moyen d'élire 20 députés avec 27/1.000 voix; Dans l'Isère, avec 50.700 voix, les modérés n'arrivent à avoir qu'un élu, tandis que les gauches, avec 72.000 voix recueillent

7 sièges. Au cours de la récente session des con-

seils généraux, la Pi. P. intégrale a été dé-fendue par maints orateurs, notamment en Dordogne par M. Sireyjol, rjadical-so-cialiste, président de l'assemblée départe-mentale, et dans le Nord, où une motion réclamant la R. P. intégrale a été volée à l'unanimité moins une voix.

A les entendre les socialistes ont tou-jours élé partisans de la réforme éleclo-raie. Celle-ci est encore réclamée, à gau-che, par des hommes comme M. Fros-sard, et par M. Mistlcr, ce dernier hier encore champion du scrutin d'arrondisse-ment.

11 n'y a qu'à se rappeler les interven-tions répétées et chaleureuses de Louis Marin en faveur de la R. P. pour être cer-tain que celle-ci obtiendrait, le concours du centre droit. -

La Chambre défunte s'y est prise Cr">i> tard. Quand eiie a abordé le probl'me, ses jours étaient déjà comptés. Pour réussir, la Chambre nouvelle doit, sans tarder, étudier celte question, parce que, comme l'observe M. Albert Milhaud dans l'Ère Nouvelle, les 3oo nouveaux députés n'ont pas encore pris le pli des mœurs « arron-dissemenliôres ». *

11 y a incontestablement dans la Cham-bre élue ces jours-ci une majorité en fa-veur de la R. P. qui s'afirmera dès qu'Un débat sera engagé sur cette question.

tfJFÛRIMTfONS M. ALLEHT LEBRUN EN ALSACE

C'est au milieu d'un chaleureux enlhou. siasme que le Président de t'a République inauguia jeudi, fêle de l'Ascension, la foi-re-ex position de Colmar, et qu'il présida la fête des Vins de France.

Les discours de M. Lebrun furent fréné-tiquement applaudis parce que très récon-fortants; il dit en substance .-

« La foi . dans l'avenir est aujourd'hui une cerlu civique. L'action que n'accompa. gn epas l'espérance peid la moitié de son efficacité. »

« Ce serait (nie arme singulière contre tes Démocraties, si elles ne■ savaient point s'imposer -les -disciplines nécessaires, con-sentir à l'économie générale les sacrifices individuels indispensables.»

D'autre part au cours de ses périgrina-ii'../.- dans celle journée de fêle, le Prési-dent a îemis la Légion d'honneur à la Su-périeure générale îles religieuses de Itibcau-vi'ïè, la sœur Korhmann Murie-Enyiïie.

A 18 heures, te train présidentiel était en partance et M. Albert Lebrun çt sa sui-le prenaient congé des autorités et des po-pulations alsaciennes.

LES PROJETS. DE DEMAIN

l.e proeliiiin gouvernement y.oe'itûiste SC

jirGpqse d'uniélioier le pouvoir d'achat de nombreux éléments de ta population et, surtout, des masses ouvrières, lit-on dans *e Capital.

C erésûltal, qui implique .une baisse des prix, semble devoir être cherché, en par-tie .tout. (Hi-, moijis, daiis ■ un . assouplis.se-ment de la ' politique commerci-de, et prin-cipalement ,...ilans une r^dMlion. des .droits d edouane et dans un élargissement., des. contingents d'importations,

PROPAGANDE MODERNE

La propagande collectiviste prend les tours et tes détours les plus modernes. «Ra-dio-Liberté » organise la propagande radio-phonique; u L'Aile-Tendue n, la propagan-de dans l'aviation; u La Maison de la Cul-ture » la />rapagande parmi les intellec-tuels.

Un gros effort aussi est tenté dans la sphère du cinéma. Un fk'm communisant de Jean Renoir, interdit par la censure, va être sans dqute autorisé maintenant, de manière à jeter d ebons ferments de haine entre les classes.

m <( L'ASCENSION » DE M. BLUM

Bien que ce soit jour férié, M. Léon Blum a continué jeudi a recevoir un certain nom-bre de personnalités politiques et une dé-légation du Comité national du Rassemble-ment populaire.

A lu fin de l'après-midi il eut un long entretien avec M. Edouard tkdadier.

En quittant le domicile du chef du parti socialiste, M. Edouard Daladier s'est refusé à toute déclaration sur l'objet de son en-tretien.

S§§ L'OR DE LA BANQUE DE FRANCE

Contrairement aux bi'uits qui ont circu-lé ces derniers jours, la Banque de France, affirme le Capital, n'a jamais cessé de dé-livrer de l'or au pOrleur eL à vue, ainsi d'ailleurs que la loi du 25 juin 1928 '."ui en fait une stricte obligation.

Elle n'a pas modifié, non pl,us, la quan-tité minima de ses remises or, qui, jus-qu'à nouvel ordre, demeure fixée à la con-tre-va(eur d'un lîng\ot du type standard international de 12 kilogrammes et demi.

LONDRES ET LE PROGRAMME NAVAL

Les armements navals allemands ont fait l'objet </■;• deux questions à la Chambre des Communes, M. EmmcW, député conserva-teur, a demandé au secrétaire parlemen-taire de l'Amirauté si. le Gouvernement es1

au courant, du fait que l'Allemagne a 3G sous-marins construits oui en construction, alors, que. son programme de 1935-1936 en prévoyait 38, et. si l'on pouvait donner des renseignements détaillés sur ces huit rous-marins en surnombre.

Thaï is thé question ! §§§

MORT DE L'ARCHEVEQUE DE MEXICO

Mcjr, Masquai Diaz est moft mardi, à l'âge de Go ans. Archevêque de Mexico, à avait pris une part active aux luttes re-ligieuses qui se sont déroulées au Mexique ces temps derniers et on se souvient notam-ment qu'il, avait été arrêté pendant deux jours, l'année dernière, sous l'inculpation d'avoir violé les lois rcligieoses de l'Etat.

LA BAULE

Hôtel ;<LES SARGASSES» Sur la Pi'age

Pensjon Complète Mai - Juin :

20 à 23 francs

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N 3 — 23 Mai

L'enfant au téléphone par M. H. LAUVERNIÈRE

(SUITE)

— Monsieur n'est pas obligé de nous rendre compte des déplacements de Mada-me, a remarqué Miss avec la raideur bri-tannique.

Anna s'est mise à rire, un gros rire qui déplaisait souverainement à Franchie. On aurait dit qu'elle se moquait. Mais la con-versation devenait palpitante.... immobile, il tendait l'oreille. .

Miss s'-était redressée : — Je ne comprends pas. — Eh ! je parie bien savoir où elle est... Franchie a bondi en avant, s'est suspen

du si brusquement au panier qu'Anna la laissé tomber.

Ahurie, elle - regardai! le petit garçon. ■— Vous savez où est maman ? Dites-le-

moi ! Anna devenue très rouge a grommeUV : — Je n'en sais rien 1 Et elle a ramassé son panier d'un air

îi-lieux. ^- Si ! Vous l'avez dit, Vous savez J

CHRONIQUË LOCÀLE ET REGIONALE

PATRONAGE DE NANTILLY

CINQUANTENAIRE DE L'ECOLE j ET DU PATRONAGE N.-D. DE NANTILLY

Demain Dimanche 24 Mai

8 heures: Messe de communion. Chants de circonstance; sermon par Mi. l'abbé Brangeon, sous directeur des œuvres diocé-saines.

j 10 heures 5o: Défilé de l'école à l'église, j 11 heures: Messe solennelle, sermon par

M. le chanoine Pasquier, directeur de l'En-! seignement libre; chants de circonstance; : orgue et violon. ! Midi: Banquet. | r4 heures: Vêpres et salut. 1 i4 heures 3o: Attractions diverses sur les j cours de l'école; entrée gratuite. ' 17 heures: Séance historique et récréati-

ve; théâtre en plein air. 1. — Rapport de M. le curé. 2. — « La Roseraie jubilaire », ballet. 3. — Rapport par Mlle Chivert, présidenls

des > Enfants de Marie. 4. — «La Farce des Précieuses», comédie

en un acte. 5. — ((Jadis et Aujourd'hui», chant al-

terné. C. — Allocution par M. le chanoine Au-

gereau, supérieur des Siceurs de Ste-Anne. 31 heures. — Procession aux ïTambeaux

dans les lacets de Sainte-Anne.

§§§ CINÉMA

INSTITUTION SAINT-LOUIS DE SAUMUR

Demain Dimanche 24 Mai

Matinée à 16 heures i Soirée à 20 heures 3o

(( LE BARBIER DE SEVTLLE » d'après l'œuvre délèjbre" de Beaumarchais

Avec André BAUGË

En première partie : ARLES

LA FOLIE DE LA VITESSE Dessin Animé. — Comédie

ECLAIR-JOURNAL

COMMISSION PROFESSIONNELLE D'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

Concours des Apprentis ayant suivi les cours

à la Chambre de Commerce En raison de leur petit nombre dans

chaque métier, les apprentis Photographes, bijoutiers, Tôliers, Couvreurs. Maçons, Ta-pissiers, Charpentiers, Carrossiers, Typo-graphes, Maréchaux, Seliiers, Jardiniers, etc., qui n'ont pas été convoqués pour dessiner l'objet imposé pour le concours organisé par la Commission Locale Profes-sionnelle d'Enseignement Technique, se-ront invités à prendre part à ce concours, sous une forme dont ils seront prochaine-ment avisés.

Le Secrétaire, directeur des Cours : J.-B. ROBERT.

Franchie s'agrippait au bras de la suisi-nière, insistait ;

— Oh ! Anna, je vous en prie, dites-le-moi ! J 'ai tant de chagrin 1

— Emmenez-le, a-t-elle fait, s'adressant <Y Miss.

— Vous n'aviez qu'à vous taire, a riposté Miss sévèrement. On ne dit pas des choses" aussi.... aussi.... inconvenables.

— Où est maman? Où est maman?... sanglotait Franchie tandis que Miss l'en-traînait.

— Ecoutez, monsieur Franchie, Anna n'en sait rien. Votre maman voyage et il faut être raisonnable. Longtemps Franchie a pleuré, tant pleuré qu'en arrivant aux Tuileries il avait enco-re les yeux rouges. C'est alors qu'il a eu pour la première fois l'idée du paradis et ensuite du téléphone.

* * * Souvent Yvonne, la plus fidèle amie de

jeux de Franchie, lui avait demandé : — Ta maman n'est pas revenue P Quand

reviendra-t-elle P Or il y a des ((affaires» dont Franchie

n'aime pas causer à la légère. Il sent con-; fusément dans l'absence de sa maman j quelque chose qui le gêne. Il ne veut pas

en parler.... j Yvonne s'est lassée de questionner, en

constatant que sa curiosité n'avait d'autre , effet que dé rendre son petit compagnon

parfaitement grognon. Chez ses parents

Un don à i'iicole de Cavalerie

UNE MAGNIFIQUE COLLECTION LEGUjÉE A L'ECOLE MILITAIRE

ET D'APPLICATION DE LA CAVALERIE ET DU TRAIN

PAR M. BARBET DE VAUX

Le générjal Gamielin, chdC d'Elat-Major de l'Armée, entouré de nombreux géné-raux, préside la cérémonie d'inaugura-tion.

La fête a eu lieu hier vendredi après déjeuner, c'est-à-dire vers i4 heures 3o.

Nous rappelons pour mémoire que ce don fut fait par M. Barbet de Vaux, président de 1 aSociété de Morsbronn, vice-président de la Fédération Nationale des Cuirassiers de France, président d'honneur des Mé-daillés militaires d'Orléans. Le généreux mécène assistait à cette cérémonie qui marquera une date dans les fastes de l'E- , cole de Cavalerie.

M. le général Gamelin, vice-président du Conseil Supérieur de la Guerre, y as-sistait entouré de MM. les généraux Alt-mayer, inspecteur général de la Cavalerie; Marin de Montmarin, commandant le 9°

C. A.; de la Laurenciie, commandant ia 1™ division de Cavalerie à Paris ;Bërni-quet, commandant la pTace d'Angers, etc..

Etaient également présents : MM. Stirn' préfet da Maine-etLcjirej; M. Gazagïie, sous-préfet de Saumur; M. P. Brunet, ad-joint au maire, représentant M. R. Amy, absent de Saumur.

MM. Callay, président du Tribunal civil; Paul Mayaud, président du Tribunal de' Commerce; Pichard, président de la Cham-bre de Commerce; Ancelin, procureur de la République; colonel Amiot, président des O. R.; colonel de Gaullier des Bordes; lieutenant-colonel Massiet, président de la Société Hippique; Bauchard, président de la Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois; Fouquet, receveur des Finan-ces; Duc, directeur de la succursale de !a Banque de France; WinCkel, président des S. O. R. et des Mlédaillés militaires; Dron, des Combattanss de 1870, etc....

Successivement M. le général Petiet, puis le général Gamelin et M. Barbet de Vaux, prirent la parole.

Cette manifestation purement militaire, et. par conséquent privée, s'est déroulée avec tout le déploiement voulu; notre rôle se b'orne à mentionner seulement ici qu'el-le eut lieu dans la salle d'honneur et la salle du Musée Barbet de Vaux,

• * * L'INSPECTION DU GENERALISSIME

J.c général Gamelin qui est arrivé jeudi soir ainsi que le général Altmayer, sont descendus à l'Hôtel Budan où ils séjour-neront les deux jou(rs consaicrés à l'ins-pection.

Dès 7 heures 3o, hier matin vendredi, les deux officiers supérieurs étaient reçus par M. le général Petiet, commandant l'E-cole de la Cavalerie; les honneurs leur ont été rendus par les troupes de la garnison. Puis le général, Gamelin se rendit ensuite à Verrie pour divers exercices des officier^ de l'Ecole.

yers n heures i5, une reprise de ma-nège fut exécutée par le Cadre Noir puis 1 abaronne fet. le général Petiet recevai|en,t

elle avait eu encore moins de succès, et ava.t môme été grondée. Si la maman de Franchie voyage, en quoi cela la regardait-elle ?

Si Franchie, de son côté, a reconnu le danger de toucher à ce sujet entouré de mystère, su cervelle reste en ébùllition. Pen. se-l-on qu'il s'habituera jamais à ne plus voir sa maman. Seulement il a appris a se taire.

Ce jour--a, cependant, tout secoué de l'espoir que le bavardage de la cuisinière avait un instant fait luire, il a attaqué le sujet brûlant et réservé. Toutefois il s'est tenu dans de prudentes généralités.

Yvonne et lui étaient dans un coin sous 1 aterrasse du bord de l'eau; assez loin de Miss et de nurse pour n'en pas être enten-dus.

— Yvonne, a-t-il questionné tout à coup' sais-tu s'il y a des personnes en voyage qui ne reviennent pas?

— Bien sûr que si, bêta,... Cette jeune personne de six ans, en écra-

se dédaigneusement Tes cnaq/ûe Franchie, et vis-à-vis de lui prétend tout savoir. Très vexée lorsque sa science est à bout, elle ii'hésite pas à affirmer des choses qu'elte ignore totalement.

— Tu es sûre ? insiatte Franchie. — Certainement! Papa part souvent et

il est toujours revenu. Et mon oncle, ie m^rïTi 1 il a fait le tour du monde — cent mille kilomètres articule solennellement la

ensuite leurs invités en un déjeuner h l'Hôtel du Commandement.

• • Après l'inauguration du musée, le géné-

ral Gamelin a poursuivi son inspection dans la soirée. Aujourd'hui il assiste à des tirs dans les champs de manœuvre de Fon-tevrault. ;

§§§ AMICALE DES SOUS-OFFICIERS

DE RÉSERVE Arrondissement de Saumur

Organisation du Concours de Tir de demain Dimanche 24 Mat

Ce concours aura lieu de 6 heures 3o à 10 heures 3o, au stand de l'Ecole de Ca-valerie.

La lecture du classement des tireurs et la remise des prix auront lieu à 10 heures

: 45 dans la cour d'honneur de l'Ecole de Cavalerie en présence des autorités mili-taires et civiles.

De nombreux prix seront remis aux lau-réats.

| Les gradés des E. P. S/. O. R. rurales se-ront transportés à Saumur, par des voi-tures automobiles de l'Ecole de Cavalerie, qui les ramèneront également au siège de leur école.

Le tir sera uniquement au fusil ou au mousqueton. Tir de 10 cartouches donc 2

d'essai, sur cibjle de 10 zones. Les points d'arrivée des balles d'essai seront signalés puis la série de 8 balles de concours sera tirée sans arrêt. Durée du tir: 3 minutes (balles d;'essai pomcrlises). Position: cou-chée Classement d'après le nombre de points totalisés, suivant l'article 33i du règlement sur la pratique du tir. Exaequo:

i A nombre de points égaux, le concurrent ayant le plus de balles mises au Sttt l'em-porter.a vDans tous les autres cas: barrage.

Heures et ordres de passage des E. P. S. O. R. au stand :

Saumur, infanterie, cavalerie, artillerie, train, à 6 heures 3o: Montreuil-Bellay et Doué-la-Fontaine à 7 heures 3o; Fonte-vrault à 8 heures 10; Allonnes et Vernan-tes à 8 heures 4o; Longué et Gennes à 9

heures 20. Tir de barrage pour les ex-œquo à 10 heures.

Transport des E. P. S. O. ÏÏ. rurales. Les gradés des E. P. S. O. R. rurales se-

ront pris et ramenés au siège de leur E. P. S. O. R. à l'heure et au lieu ci-après indiqués :

Montreuil-Bellay à C heures 3o, à la gen-darmerie; Doué-la-Fontaine à C heures 55,

à la gendarmerie; Fiontevrauilt, 7 heures i5, à la gendarmerie; Allonnes, 7 heures à la Mairie; Vernanles, 7 heures 20, à la mairie; Longué, 8 heures 10, à la mairie;

I Gennes, 8 heures 25, au monument uuv. morts.

A l'issue de la distribution des prix aura

( lieu une cérémonie organisée par l'Ami-' cale comprenant; une visite au monument

aux morts de la ville de Saumur et de l'E-cole de l'Ecole de Cavalerie. Un vin d'hon-neur organisé au Foyer du ThéHre, sera offert par l'Amicale.

Après toutes ces manifestations, les élè-ves des E. P. S. O. R. rurales seront recon-duit au siège (point de départ du matin). Départ, prévu pour 12 heures i5 (automo-biles garées le long du théâtre, face à ]a Loire).

petite fille qui a choisi ce chiffre comme impress.onnant) — Pense un peu ce que c'est loinl... -

— Est-il revenu ? — Si tu crois ! Il m'a rapporté une belle

poupée japonnaise. — H y a pourtant des {gens qui ne ref-J

viennent pas, fit pensivement Franchie. Ton petit frère qui était dans sa. voiture avant qu'on ait des étrennes. Maman avajgj dit qu il ne fallait pas t'en parler,. On ne le voit plus. :

— Pauvre petit Popol I Mais il n'es| jpjas parti en voyage, lui. Il est mort.

— Aa.t Franchie réfléchit profondément, deux

doigts dans sa bouche. —• Reprenons la balle, propose la petite

fille. — Non, fit Franchie résolu. i Ce mot: «il est mort», avait ouvert un

champ immense aux suppositions de Fran-chie.

— Commenjb qu'on est quand) on. est mort, reprit-il.

Yvonne l'ignorait. — On est... on est... enfin, on n'est

plus là. Où qu'on va alors ? Ceci la petite fille le savait parfaitement;

elle répondit avec assurance : — Au paradis, jouer avec les anges. — On n'en' reviént jamais t — Jamais I Et c'est pour cela que maman

Challenge Active et Réserve

Le challenge offert par les sous-officiers de l'Ecole de la Cavalerie et du Train, sera mis en compétition le même jour à 10

heures précises, entre les 4 premiers ti-reurs du classement de l'Active et de la Réserve au fusil ou au mousqueton.

Il est rappelé que les prix offerts par l'Amicale ne seront attribués qu'aux m'em-lfl'es de ,1'Amîcalc à jour de leur cotisation pour l'année 1935-193C.

5§S SOCIETE ((LA BAYARD »

DE SAINT-HILAIRE-SAINT-FLORENT

Désireuse de faire plaisir à tous, la So-ciété La Bayard prêtera son concours le matin à l'Ecole de Perfectionnement des sous officiers de réserve d'après-midi à l'Etoile de l'Espérance de Baugé.

Tous les musiciens sont donc priés de se trouver à 9 heures 3o, place Jeanne-d'Arc. Ils se rendront ensuite devant le stand de l'Ecole de Cavalerie, prendront la tête du

j hataillon des sous-officiers de réserve pour ' le conduire dans la cour d'honneur. Us l rendront les honneurs au drapeau en pré-

sence du général et de son état-major et exécuteront la « Marseillaise ».

Après la distribution des prix, ils re-prendront la tête du cortège qui se rendra au monument aux morts de l'Ecole et au monument aux morts de la ville de Sau-mur.

Ensuite, un vin d'honneur leur sera ser-vi dans le péristyle du théâtre.

! m NOUVELLE ARTISTIQUE

Le Dimanche 24 Mai ig36, à i5 heures En l'Eglise de Beaufort

RECITAL D'ORGUE PAR Mlle CECILE LEMOINE (i5 ans)

Nous ramjelon^ que des* demain di-manche, 24 mai, à i5 heures précises, en l'église de Beautfort-en-Valléa, qu'aura lieu le récital d'orgue de Mlle Cécile Le-moine, cette toute jeune artîste saumu-roise, élève de son distingué père, pro-fesseur de musique en notre ville.

AvJc sbn remarquable talent^, elle in-terprétera des chef-d'œuvres de Bach, Franck, Listz, Vierne et Widor.

L'annonce de cette audition a été favo» rahlement accueillie et nous en recevons les plus encourageantes nouvelles.

; §§§

LA BOULE DE FORT

CERCLE SAIN i-PIERRE rue de la Montée-du-Fort

La deuxième journée des éliminatoires uu concours de boules organisé au »^ercle Saint-Pierre avait attiré un grand nombre ue supporters, tant du Cercle Saint-P.erre que ues Sociétés uiverses de la ville. Pen-dant (tue se déroulaient les épreuves du concours à la purlie, le contrée du con-cours au rond. était assiégé par les hou-iis.es désireux de figurer en bonne place sur le palmarès de celte deuxième com-pétition.

Voici les résultats du premier concours: Landais-Avril battent Lefébure-Lamy par

11 à 4-

pleur étant depuis que Popol est mort. — Us n'ont pas de téléphone au para-

dis ? La petite fille ne se l'était jamais de-

mandé. — Non, dit-elle après une courte hésita-

tion Sans cela, maman aurait téléphoné à Popol,

- Il est peut-être trop petit. Il ne sait pas.

Cette observation semble juste à la pe-tite fille.

— Evidemment 1 II ne savait pas par-ler

—- Il y a peut-être tout) de même le té-léphone....

— Il faut regarder dans l'annuaire. — Quand on ne sait pas, c'est là qu'on

regarde — un gros livre. Franchie a poussé un gros soupir. — Je ne sais pas lire. —■ Tu veux savoir ? Pourquoi ? — Oh 1 pour rien.... Allons jouer. Au moment de se séparer, Franchie avaif

tiré de sa poche un sucre d'orge, et l'of-frait à Yvonne :

— Tiens, il est tout neuf. Je ne l'ai pas sucé.... Demande à ta grande sœur de r«-garder dans le gros livre....

Il avait rejoint en courant Miss, pour évi-ter les explications superflues,

*

(A suivre)

Greffier-Gautier G. battent Frigerio-Malot par n à 7.

Gaugain-Roger-Brunet battent Lejgeais-Champion par 11 à 7.

Ciair-Bernon gagnent par forfait. Ghaillou-Dillinséger battent Mahé-Céli-

tairc par 11 à 9. Blain père-Dupuy battent Deshayes-Ri-

chard par 11 à 1. Bouffeteau-X gagnent par forfait. Debbucher-Plaçais battent Drapeau-Go-

drment par 11 à 9. Chevalier-Chevalier battent Foureau-

rroult par 11 à 6. • • Le tirage au sort pour les 1/8 de finale

a donné l'horaire suivant pour la journée de demain dimanche :

8 heures. — Richou-Borien contre Blain père-Dupuy.

9 heures. — Greffier-Gautier G. contre Chaillou-Dillinséger.

10 heures. — Barbin-Lainé contre Cheva-lier-Chevalier.

" iï heures. — Rougé-Robert contre Lan-dais-Avril.

13 heures. — Blain fils-Verdier contre Rébeilleau-Ménard.

14 heures. — Bourinet-Avril contre Chas-sier-Boutier.

15 heures. — Gaugain-Roger-Brunet contre Abbé Manceau-Pétro.

16 heures. — Bouffeteau père-X contre Dupont-Vincent.

17 heures. — Chesneau-Vaslin contre Dehoucher-Plaçais.

18- hejures. — Clair-Bernon contre les ga-gnants de la première série.

Sont convoqués comme commissaires, dimanche matin: Chaillou, Landais, Babon-neau, Barbin; l'après-midi:- Viot, Mahé, Chaillou, Chesneau, Déboucher, Rébeil-leau.

COMITÉ PERMANENT DES FÊTES

DE SAUMUR

LES FÊTES DE LA PENTECOTE

Samedi 3o, Dimanche 3i Mat" et Lundi ier Juin 193C

On pavoise ! Un peu partout les mâts se dressent, les couleurs i^ationales flottent caressées par le vent. Saumur pavoise en l'honneur des prochaines fêtes de la Pen-tecôte ouvrant cette année encore la bêl e série des réjouissances qui s'étendra jus-qu'au délà des séances du Carrousel mili-taire, jusqu'à la journée des courses au trot....

Huit jours seulement nous séparent du Congrès de nos Sapeurs-Pompiers. On comprend l'activité complète des membres du Comité Permament des Fêtes de Sau-mur actuellement, car la besogne est lour-de et tout doit être prêt pour assurer l<\ rëiues^te eta ces jouméds où,, unie foule considérable se pressera rues Beaurepaire, Dacier, d'Orléans, Nationale, Saint-Nicolas, Saint-Jean, Mblière, du Portail-Louis cœur de la Perle de l'Anjou.

Depuis huit jours, la carrière léna, l'important quadrilatère de l'Ecole de Ca-valerie, où plus de soixante mille per-sonnes applaudissent chaque année le « Cadre Noir » et. ses prouesses se trouve elle aussi en grande activité. On l'entoure de vastes tribunes devant servir à dette foule venant pour admirer l'instructif pro-gramme de nos sapeurs-pompiers.

C'est là, le point choisi par le Comité d'organisation pour la majeure partie du spectacle.

Exercices des nombreuses subdivisions, exhibitions des moniteurs des Sapeurs de Paris, exhibitions éfciétjiques d'une tour-née de tout premier plan, de la capitale, tiendront en haleine nos concitoyens, leurs amis, ceux qui n'hésiteront pas à choisir Saumur comme point d'attache pour les fêtes de la Pentecôte.

Dès vendredi soir, de nombreuses délé-gations de. Sapeurs-Pompiers seront à Saumur.

La journée du samedi sera consacrée au Congrès, avec banquet, et une importante réception à l'Hôtel de Ville. Le soir, con-cert au kiosque.

Le dimanche matin, la foule se pressera boire Quentin où .les Sapeurs se trouve-ront réunis. Puis un défilé silpnnera h travers les rues de la ville avant le dé-jeuner.

Un cortège est prévu pour l'après-didi pour se rendre à la carrière du Carrousel, o ùnous passerons plusieurs heures. Enfin une grande fête de nuit se déroulera di-manche.

Le lundi, matinée artistique dans la car-rière. Le soir : concert au kiosque, feu d'artifice et le traditionnel bal au théâtre en l'honneur, cette fois, des Sapeurs-Pompiers.

CARNET DE L'ECHO

tiiscHOLOum. Nous apprenons lamortprématurée de *1.

Achille Bienvenu, premier prix du Con-servatoire de Liège, officier de l'Instruc-tion Publique, dnecteur de la Musique municipale de Laval, décédé à l'âge de 55 ans ,ct dont les obsèques ont eu 1 mercredi dernier, en cette dernière ville.

Le défunt était le frère de M. Marcel Bienvenu, professeur de musique à Sau-mur et directeur de la Musique municipale

En cette cruelle circonstance nous adies-sons à M. Bienvenu et à sa famille, nos bien sincères condoléances".

mai civu ae bttu.in.Lu du 20 au 23 Mai ig3G

DECES

Augustine Medon, veuve Fourneau, 76 ans, sans profession, 5, rue du Canon.

François Thébault, célibataire 78 ans, sans profession, hôpital.

Daniel Plaçais, dix mois et demi, 20, rue du Pressoir.

Aristide Hugonnet, époux Louise Pichot, 62 ans, cuisinier, 7, rue de la Petite-Pi-lange.

a ! i a S S i i H i 6 S S î Si i I i î t S â S J £ î s I î i i s ï 151ÏJ1 i s t

SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE SAUMLB S. A. G. g43g

Ainsi que nous en rendions compte mer-credi, les rameurs se sont dépacts diman-che dernier à Rochefort-sur.Loire où à l'oc-casion de la fête annuelle, ils ont rencontré en régates intimes des équipes du C. A. de Nantes et Angers Nautique.

Les compétitions ont eu lieu sans dis-tinction de catégories; disons simplement que nos deux équipes de débutants, en quatre barré, terminèrent à une dislance honorable de l'équipe de Nantes, remar-quablement emmenée par les champions de France Vandernolte et Cosmat. Ee deux barré vit la victoire des rouges et noirs; l'équjpe Leroy-Boehereau, toujours égale à elle-même, franchit la ligne d'arrivée en facile vainqueur. Les deux débutants Bus-set-Duballet nous surprirent agréablement en devançant les juniors d'Angers-NauU-que. Encore quelques séances d'entraîne-ment et cette équipe pourra envisager la. saison à venir avec confiance.

* * *

Rappelons aux membres honoraires que la sortie et le banquet ont lieu demain dimanche. L'apéritif sera servi chez M. Gaston Fournier, au pont de Montsoreau et le banquet aura lieu à Villebernier à Plaisance. Prix i5 francs. Après le banquet on dansera.

Les rameurs effectueront la sortie sur Montsoreau par voie d'eau. On dit que des vétérans tireront aussi sur le a bout de bois » à cette occasion. Peut-être assiste-

% rons-nous à la première sortie du Club llouristique dont il fut si fortement ques-

i-'lion en début de saison.

VÉLO-SPORT SAUMUROIS S. A. G. i4-6g4

.Course des Vétérans. — Grand Prix Mingot C'est demain dimanche 24 mai, que le

Yé.o-Sport Saumurois fera courir son grand prix des Vétérans avec le concours du tan-démisle connu G. Mingot.

Rappelons que les opérations de dépait, seront les suivantes. De g heures i5 à 9 heures 45, remise des dossards au café Mil-lasseau, au Pont-Fouchard.

10 heures: Catégorie de 65 ans et au-des-sus>

10 heures 08: Catégorie de 64 à 60 ans. 10 heures 12: Catégorie de 5g à 55 ans. 10 heures i4: Catégorie de 54 à 5o ans. 10 heures i5: Catégorie de 4g à 45 ans 10 heures 16: Catégorie de 11 à 4o ans. L'arrivée sera jugée un peu avant la gare

P. O.

Automobile-Club de l'Ouest

LE RALLYE DES VINS DE L'OUEST Autojnobilistes participez

A la Pentecôte au Ve Rallye des Vins de l'Ouest

Qu'est-ce que le Rallye des Vins de l'Ouest P

Une véritable promenade à travers cette admirable vallée de la Loire, séjour de pré-dilection des familles royales françaises où une nature s'est plue à amasser tant de richesses parmi lésbuelles nous savons tou-i pu'il convient de citer au premier rang : le vin.

C'est donc à la gloire du vin que l'Au-tomobile-Club de l'Ouest organise, comme chaque année à la Pentecôte, le Rallye des Vins de l'Ouest qui permettra aux partici-pants, non seulement de côtoyer le lleuve nonchalant et d'admirer les sites, mais aus si de déguster les plus fameux crus de cette bienheureuse région.

Il suffira en effet de visiter au cours do la journée du dimanche deux centres dési-gnés par les organisateurs et de se rendre dans la matinée du lundi dans deux autres centres, puis ensuite rejoindre Tours où au moyen de dés à jouer les concurrents éta-bliront eux-mêmes le classement qui servi-ra à la répartition des 25.000 francs de prix prévus.

Les trois premiers concurrents classés ,-e-cevront 3.000, i.5oo et 5oo francs en espè-ces, les suivants jusqu'au 54e se partage-ront des prix en nature de valeur offerts par le journal Le Matin qui patronne l'é-preuve, les suivants se verront également récompenser par

Le Colis des Vins de l'Ouest En effet, en plus des prix énumérés ci-

dessus, les 5o concurrents suivant, soit du 55e au io5e inclus, recevront un colis de 12, 6 ou 3 bouteilles de vins généreusement mises à la disposition des organisateurs par les négociants et viticulteurs de la vallée de la Loire.

Ajoutons que ces colis seront assortis et que l'on pourra déguster ainsi les Vouvray, Muscadet, Anjou, Jasnières, Bourgueil, les coteaux du Layon ainsi que les vins du Loudanais et de la vallée du Cher, puisque de partout l'Automobile-Club de l'Ouest a reçu des marques de sympathie des pro-ducteurs.

Rappelons donc ce que nous disions au début de cet article: Automobilistes parti cipez, à la Pentecôte, au Ve Rallye des Vins de l'Ouest.

Les engagements sont reçus dans tous le sbureaux de l'A. C. O. et notamment . A Saumur, Syndicat d'Initiative, Théâtrs Municipal.

LES VINS D'ANJOU" ET DE SAUMUR A LA FOIRE DE PARIS

Samedi dernier, a eu lieu, à la Porte de Versailles, l'ouverture de la dix-huitième Foire de Paris, qui fut présidée par M. Georges Bonnet, ministre du Commerce.

Une foule considérable profita de la ma-gnifique journée de dimanche pour aller visiter l'immense exposition.

Au cours de la journée de lundi, les ex-posants du saumurois et de l'Anjou furent heureux de recevoir la visite de MM'. Geor-ges de Grandmaison, sénateur et Robert de Grandmaison, député, qui, suivant la tradition, se rendirent à chaque stand afin d'y saluer nos nombreux compatrio tes et donner un témoignage de sympa-thie à ceux qui font tous leurs efforts en vue d'augmenter la renommée de nos vins.

Avec ces doctes visiteurs, nous souhai-tons à tous les exposants du déparlement de Maine-et-Loire de réaliser des affaires intéressantes au cours de cette grande manifestation commerciale à laquelle par-ticipent les producteurs de toutes les ré-gions de France.

mtssion examine le fossé situé sur le ter-rain de la gare de l'Etat et dans lequel s'écoulent îles eaux de divers propriétaires riverains, en particulier de la Glacière.

Elle décide de signaler à la Compagnie des Chemins de Fer le mauvais état de son fossé et la nécessité de le faiire curer, afin d'éviter les mauvaises odeurs.

Répurgalion. — La commission constate une fois de plus que l'entrepreneur chargé de îa répurgation, ne nettoie pas les bou-ches d'égouts, conformément aux clauses du marché qui est passé avec la ville.

Chemin du Clos-Bonnet, ■— Les pour-parlers sont engagés avec les propriétaires riverains pour la cession d'une bande de terrain destinée à l'élargissement de ce chemin.

Pancartes de stationnement, — Comme suite à la récente décision du Conseil mu-nicjpa'i, la commission étudie la réalisa-tion pratique de pancartes fixes pour in-diquer le côté du stationnement.

Le Maire est chargé d'entrer en relation avec l'A. C. O. afin de les obtenir si pos-sible gratuitement.

Chemin du Clos-Bonnet. — Le Maire donne lecture d'un rapport de l'Architecte-voyer sur les possibilités d'élargissement de ce chemin; la commission décide que les propriétaires riverains seront consul-tés afin de connaître leurs conditions de cession.

EbOulement au Petit-Puy. — Par suite des fortes pluies de cet hiver, un mur de soutènement, appartenant à la ville, s'est déversé et menaçait d'atteindre des im-meubles situés en contre-bas.

L'architeote-voyer a immédiatement pris les mesures de consolidation nécessaires ; elles sont approuvées par la commission.

(A suivre)

imsûiiiiiiiiiii

Dîvet*

CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR

Séance du 8 Mai 1936 Les membres du Conseil se sont réunis

le vendredi soir 8 mai, au lieu ordinairo de leurs séances, sous la présidence du Maire .assisté de ses adjoints; tous les con-seillers étaient présents.

Séance très calme et assez promptement enlevée comportant la lecture des divers rapports de commission.

Après le procès-verbaî de la dernière sé-j ance de M. Chaix, M. le Maire adressa ses i vives félicitaions à M. Poisson, pour le ma-! riage de sa fille et à M. Paul Mayaud pour 5 la naissance de son fils. • M. • Marboutiin fut nommé secrétaire de

séance et les rapporteurs eurent successsi-vement la parole. • •

LES RAPPORTS COMMISSION DE LA VOIRIE

Rue Marceau. — Après examen des lieux la commission propose :

i° d'enlever les pierres qui se trouvent déposées à l'emplacement des immeubles Foussard et Broisier et de les transporter pour terminer la clôture entre la Cité des

l Moulins et le jardin des plantes. 20 de faire niveler le terraiin. 3° de faire établir le caniveau, confor-

mément aiix directives du plan d'aligne-ment existant.

Un aménagement ultérieur fera l'objet d'une étude précisé- ■*:- ;

Fossé de la gare de l'Etat. — La com-

UN CADAVRE D'ENFANT EN LOIRE Jeudi matin, vers C heures, deux pê-

cheurs d'aloses, les nommés Leduc Andié et Frêyscher Maurice, en voulant relever leurs filets, trouvèrent Je cadavre d'un nouveau né, bien constitué et complète ment dévêtu; ils en avertirent immédiate-ment le maire de Varennes-sur-Loire, M. le docteur Terrien, ainsi que la gendarme rie d'Allonnes.

Ces derniers se rendiren taussitôt à l'en-droit indiqjué, en dessoujs du village de Gaûre, pour procéder aux constatations d'usage.

Etant donné l'état du corps de l'enfant, le docteur Terrien refusa le permis d'in-humer: en effet, le cadavre était en com-plet état de putréfaction et semblait avoir séjourné longuement dans l'eau.

La gendarmerie prévint donc le Parquet de Saumur: celui-ci s'y rendit dans l'a-près-midi, vers i4 heures, en la personne de M. Ancelin, procureur de la Républi-que; de M. le juge d'instruction; de M. Thomas, greffier, et du docteur Seigneur médecin légiste.

Sur les lieux également reconnus: capi-taine de gendarmerie Legathe; le maré-chal-deg-logis ch)ef Charruau et les gen-darmes d'Allonnes.

M. le docteur Seigneur procéda sur place à l'autopsie du petit cadavre, mais vu son état, le praticien ne put définir si l'enfant avait été étouffé. A son avis, bien constitué, le petit serait né viabie.

Mun ide ces quelques renseignements, les magistrats vont essayer de retrouver la mère coupable.

L'enquête paraît assez épineuse. Le ca-davre a été inhumé au cimetière de Va-rennes-sur-Loire.

L'ACCIDENT DES PONTS Nous avons pris des nouvelles cte fa

petite Madeleine Vonarx, qui, heureuse-ment, va aussi bien que possible, malgré ses multiples contusions et la fracture de la clavicule droite.

L'enquête se poursuit pour finir d'éta-blir .les responsabilités, car FauTo en s*®* tionnement du côté interdit ce jour-là, gê-nait la visibilité de la petite écôlière; or, le conducteur de l'auto a disp^-u 8fant que les constatations ne fussent terminées.

Cet automobiliste était donc en défaut avec les règlements municipaux. La police le recherche pour mettre au point les cau-ses de u t accident malheureux, dont fut victime la petite Madeleine Vonarx, que nous souhaitons très tôt rétablie.

DEUX HUMIDES A L'OMBRE Les nommés Etienne Berthelot, 46 ans,

sans profession, et Bessière Emile, 48 ans, sans domicile fixe, ont été arrêtés pour

* vagabondage, mendicité et ivresse. Déférés

au Parquet, ils ont été écroués à la mai-son d'arrêt de Saumur.

TRI Ji U N AL CORRECTION NELT

Un humilie ! — Guillard Henri, 44 ans, manœuvre, sans domicile Jixe, lui non plus ne peut se passer du pinard; il oubl.e cependant de venir répondre du dernier délit d'ivresse : 1 mois de prison et 5q Ir. d'amendé.

Collision. — 'fessier Léon, 25 ans, chauf-feur d'auto à Brossay, lors d'une collision, a causé des blessures à M. Belluet; ic Tri-bunal sanctionne de deu xamendes de :■.'> francs et, ;:t' s;-.

Arrêtez 1 .. Commandement que n'ob-serve pas Baumard Joseph, 26 ans, cor-donnier à Angers, ce qui lufi vaut, pour les contraventions!, deux amendes.

Un mc\'apris. — 'LYéiville Alphonse, 47 ans, marchand de ohampignons ambulant, domicilié à 'Parquant, est poursuivi pour un manque tout élémentaire de pudeur quand la nature commande: deux mois de prison le feront réfléchir sur ses facéties.

En amille. —■ Baranger Raymond, 28 an -, cultivateur à Souzay, est poursuivi pour coups et blessures, menaces de mort sut-son beau-père; il est condamné à trois mois de prison avec sursis et 100 francs d'a-mende.

Trop débrouillard ! — L_ire Alphonse, 20 ans, domicîj'é à Allonnes,«étant de pas-sage à Gif-sur-l'Yvelte, dérobe un vélo et s'en va paisiblement avec ce moyen de lo-comotion, mais il est pincé: un mois Ai prison avec sursis.

Sur le trimard. — Le nommé Morvan, 5a nrta eti Françoise Fotn.ta*ne, 54 ans, tous deux sans domiciles connus, arrêtes pour mendicité, resteront 8 jours en pri-son.

Voyageurs indésirables. — Le nommé Baudron René est surpris à voyager de La Châtre à Saumur sans billet : 25 francs d'amende.

— Guesneau Roger, 28 ans, manœuvre à Saumur, ttait (beauroiup mieux!; il est surpris en deuxième classe avec un billet do troisième de Tours à Saint-Geroui puis de celle localité à Saumur il voyage sans bil'ot. En outre, il oublie de se pré-senter à la fchrrc : coût), 5o francs d'a-mende.

Pour son chien. — Une hôtelière de St-Georges-des-Sept-Voies, Mime Meunier, née Laure Daveau, 57 ans, avait été poursuivie en simple police pour avoir laissé errer ses chiens, lesquels renversèrent un cycliste qui fut blessé; elle est condamnée à 6 fr. d'amende.

Faisant appel de ce jugement, le Tribu-nal confirme purement, et simplement la décision du juge de paix.

* * * Audience du Samedi 16 mai 1936

Maintenu ! — Le nommé Gaulron Gas-ton, 36 ans, sans comici'e fixe, arrêté pou-Ngaabondagè, entend son mandat de dépôt e onfirmé.

La liberté! — Le nommé G. G., pupille d'une colonie, comparaît pour incidence à la liberté surveillée. U est remis à sa mère.

Vol, et recel. — La jeune F. A., 18 ans, domestique, avait dérobé une certaine som-me chez son patron à Sl-Georges-des-Sept-Voies. La jeune fille qui avait ainsi détour-né l'argent s'en servait pour des achats de toi'ette et diverses dépenses somptuaire. Ayant emporté le magot dérobé chez elle; la mère est appelée à la barre comme civi-lement responsable. Le tribunal en décide d'ailleurs ainsi et L'indélicate servante s'en-tend condamner à un an de prison avec sursis et 5o francs d'amende.

Les voleurs d'auto. — Nous avons maintes fois entretenu nos lecteurs du vol de l'au-to de M. Hubert, qui fut dérobé alors que notre concitoyen était à dépanner un poste chez un particulier rue Fardeau. La voiture fut retrouvée à Ancenis et les deux voleurs pincés en Bretagne.

Ce sont les nommés Tranchant Maurice, 33 ans, et Francineau Marcel, 3o ans, tous deux sans domiciles fixes. Ils purgeront un an de prison chacun.

Indélicat. — Caquereau René, 3i ans, ori-ginaire d'Angers, doit répondre devant le» juges correctionnels du délit d'abus de con. fiance. Conséquence: un mois de prison.

* * *

Audience du Mercredi 20 Mai Sur le trimard. — Le nommé Horel

' Pierre, 33 ans, sans domicile, arrêté mardi comme nous l'avons dit pour vagabondage entend la confirmation de mandat de dé-pôt.

— Gautron Gaston,- 3o ans.,.ouvrier agri-cole, inculpé lui aussi de vagabondage, purgera un mois de prison.

On guérit dune maladie de peau La caractéristique des maladies de la peau

(acné, psoriasis, eczéma, dartres, etc..) est leur "ténacité: eL les malheureux, les mal-heureuses surtout, qui sont affligés par l'une d'elle, ruinent leur bourse et leu.' épidémie en toutes sortes de traitements : lotions, baumes, onguents, crèmes, savons, etc.. que leur vente la réclame et qui les déçoivent toujours parce que tous ces trai-tements sont externes, alors que leur mal est interne.

En effet toutes les maladies de la peau, toutes les « dermatoses » sont dues à une altération du sang qui dépose des germes morbides sous la peau et infecte celle-ci.... Des applications externes ne peuvent que forcer le mal à se résorber pour un temps ou à émigrer dans une autre partie du corps.

Le vrai traitement des maladies de la peau ne peut donc consister qu'en une cure de désinfection du sang même !

C'est pourquoi la TISANE DES CHAR-TREUX. DE DURBON, extrait concentré de plantes fraîches des Alpes aux puissantes yerlus eles inloxicantes et rafraîchissantes

qui s'est affirmé depuis

ioo ans comme le

spécifique des maladies du sang, constitue en même temps le seul remède vrai des maladies de la peau. Une cure de trois fla-cons de ce merveilleux élixir suffit à faire disparaître inflammations, suppurations, boutons, dont les traces elles-mêmes sont \ites effacées par des applications cicatri-santes de BAUME DES CHARTREUX DE DURBON. Pas de danger que le mal re-paraisse au bout de quelque temps ou se transporte ailleurs, puisque sa cause même est supprimée I

Vous qu'ont déçu jusqu'ici les remèdes, essayez ce traitement logique, rationnel, sérieux; comme à tant d'autres avant vous, il vous apportera la guérisqn totale et dé finitive 1

3 Juillet 1935. Ma jille atteinte d'un eczéma à la figure

qui faisait sa désolation en a été complète-ment débarrassée après une cure de quel-ques flacons de Tisane des Chartreux de Durbon. Elle a tellement confiance dans votre dépuratif qu'au moindre malaise elle en fait, usage. Aussi dans un but humani-taire je, vous serai reconnaissant de publier celte lettre et vous prie d'accepter nos re-merciements.

Mme Vve GANDON, 24, rue Boyer, à Paris.

Bgy Six mois, 7 fr. — Un an, 12 fr.

Intel ds Co;:m.rce ils Sa^ur LIQUIDATION JUDICIAIRE

de Mme Vve ARCHE\

et succession ARCHEN, Café-Restaurant des Halles,

Place Saint-Pierre à S,aumur

Les créanciers sont invités a adresser dans la (quinzaine leurs titres accompa-gnés d'un bordereau indicatif signé sur papier libre, à M8 A. Bouvet, liquidateur, a3, rue du temple à Saumur, pour vérifi-cation de leusr créances et ratification par M. le Juge commissaire.

inininnimniimn»mmmimnini

[ nDûiiii ûe Coiwce J& Saumur LIQUIDATION JUDICIAIRE

Société de fait DIMA et KASKORËFT

DIMA personnelle,

KASKORËFT personnelle,

Pépiniéirisles-llniticulteurs à Doué-la-Fontaine (M.-et-L.)

Par jugement du 19 mai ig3C, la Société de fait Dima et Ka&koréft et Messieurs Dima et Kaskoreft personnellement ont été admis au bénéfice de la liquidation judi-ciaire.

Juge commissaire: M. Breteault. Liquidateur: M'. A. Bouvet, 2?, rue du

Temple, à Saumur. Les créanciers sont dès à présent avertis

qu'ils ont à déposer leurs titres accompa-gnés d'un bordereau indicatif signé sur papier libre, des sommes qu'ils ont à ré-clamer, entre les mains du liquidateur.

Le Gérant : P. RICHOU.

Imprimerie Girouard et Richou.

Chambre le ComniercB È m§ Marché du 16 A, ai 1956

CÉRÉALES

Blé roux i nouveau) 100 kil. 95-9.r> — » »

seigle - 79 , Orge de mouture — 75 ,, Orge de brasserie — 7jj „ Avoine noire _ 75-80 Avoine grise _ 77.32 Escourgeon _ 65 Maïs .' _ 90 » Sarrasiu _ 100-105

LÉGUMES SECS Haricots 250-290

FARINE — ISSUES Farine de froment (cylindres).. — 140-142

— (meules)... — » » Son _ 52 „ lté moulages — 59 » Pain (taxe officieuse)..... le kil. » » Paiu (prix en boulangerie) — 1 65

FOURRAGES Foin (selon qualité) 1,000 kil. 220-250 Luzerne ;... _ 230-200

PAILLES Pailles de blé _ 150 » Pailles d'avoine — 130 »

GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qualité).. > » Ti elle incarnat — .. » ■ Luzerne — .. > »

MARCHANDISES (DIVERS)

N'oix 1C0 kil. 150 » Châtaignes — » . .'ommes de terre — 40-50 Beurre le kil. 12-16 Œufs ladouz. 3.50

8iHHnmnmnmiiininmiMiiniim

'-BIBLIOGRAPHIE

VIENT DE PARAITRE ;

Une Flottille Française aux Dardanelles (1915)

PAR LE

avec cartes, croquis et planches

Préface du Commandant A. THOMAZI

En vente au bureau de l'i?eho| Saumurois.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

LIGNE DE PARIS A CHATEAU-DU-LOIR

Les Chemins de fer de l'Etat soucieux de favoriser le séjour à la campagne des habitants des grandes villes les Dimanches et Fêtes rétabliront en 1986, du 28 juin au 27 septembre les trains express enln Paris et Château-du-Loir.

Train 787: Paris, départ 7 heures 25. — Chàlcau-du-Loir, arrivée 10 heures 55.

Train 786: Chàteau-durLoir, départ 18 heures2g. — Paris, arrivée, 22 heures 17.

Grosse amélioration au retour. Le train 786 desservira toutes les gares

comprises entre Château-du-Loir et Cour-talain ,express à partir de cette gare aveG arrêts à Chartres et Versailles seulement.

Séjour à la campagne prolongé de près de 4 heures sur l'horaire de l'an dernier.

CHEMINS DE FER PARIS-ORLÉANS

PASSEZ D'HEUREUX DIMANCHES

dans l'une des localités suivantes en uti-lisant les BUllets de fin de Semaine, aveci réduction de 4o % que le P. O.-Midi met à votre disposition du 3 Avril au 18 Oc-tobre.

Au départ de Saumur pour : Port-Bou-let;- La Chapelle-sur-Loire j Saint-Patrice ; Langeais ; Les Rosiers-sur-Loire.

Validité du vendredi à midi au diman-che à 24 heures ou du samedi au lundi à! 24 heures.

Des validités spéciales sont prévues à l'occasion des fêtes légales.

Tous renseignements complémentaires vous seront donnés par les gares de P. O;.-Midi.

Le billet de fin de semaine assure plaîj sir et santé.

Etudes de : M" BAUCHARD, docteur en

droit, avoué, 12, rue du Mar-ché-Noir, à Saumur.

M8 BOISSEAU, docteur en droit, avoué, 8, rue Cendriè-re, à Saumur.

M8 LENFANTIN, notaire à Saumur, 28, place de la Bi-lange.

mm mmmm AUX ENCHERES PUBLIQUES

DU

CMteauflg BÂGKEUX ET

de ses dépendances sis commune de BAGNEUX

et par extension Communes de DISTRÉ

et SAUMUR

L'ADJUDICATION aura lieu le 18 JUIN ig36, à i4 hf-ui'ris , H u n »nie de liAGNl UX « par 1- mi-nistère ele M6 Lenfanlin, notaire à Saumur, a3, pla-ce de la Rilange, commis à cet effet.

On fait savoir à tous ceux à qui il appartiendra.

Qu'en vertu d'un juge-ment du Tribunal Civil de première instance de Sau-mur, en date du i4 janvier ig36, enregistré, rendu sur requêle présentée à ce Tri-bunal par la Compagnie A-gricole d'Arbitrage, dont Te siège social est à Paris, 38, rue du Louvre, agissant pour-suites et diligences de ses di-recteurs et administrateurs délégués; et Monsieur Jac-ques DELANDES, propriétai-re, demeurant à Bagneux, près Saumur.

Il sera aux reejuêtes, pour-suites el diligence de la Cie Agricole d'Arbitrage, so-ciété nndnymè dont le sièjgc social est 5 Paris, 38i rue du Louvre, poursuites et dili-gences de ses directeurs et jiliiiinisii-aleutf's, demeurant iiiii'lit sièue.

VN.UII \iaiiiv BAI C11ARD, pour avoué et en présence ou lui dûment appelé de :

20. — -Monsieur Jacques DELANDES, propriétaire de-meurant à Bagneux, près de Saumur (Maine-et-Loire).

Ayant Maître Boisseau pour avoué;

l.e JEl DI 18 JUIN ig36, en. l'étude et par le ministère de Maître LENFANTIN, notaire à Saumur, procédé à la vente sur conversion de saisie des immeubles dont la désigna-tion suit :

Premier Lot

Commune de Bagneux

UN IMMEUBLE, dénommé « Le Château de Bagneux », comprenant :

\u rez-de-chaussée : salon' salle à manger, vestibule, pe-tit salon, cuisine, décharge de cuisine.

Au premier étage : quatre chambres à coucher, cabinet de toilette, grand bureau, pe-iit salon.

MI deuxième étage: quatre, chambres à coucher, cabi-tiél <'e toilette.

Au troisième étage : gre-nier.

.Ses dépendances : , Très grandes caves dans le roc. Crande cour d'honneur limitée sur les côtés par des bâtiments contenant garage, àellqrie, écurie, buanderie, seiïe, jboulangerie, fruitier, chambre de domestique.

Bâtiment renfermant le pressoir et deux chambres habitables, louées verbale-ment à Monsieur et Madame Nicolle, au prix de- 3oo fr. par an.

Avenue d'accès, plantée de très beaux ormes et niaron-niers.

Autres bâtiments à usage d'habitation et d'exploita-tion de basse-couriers.'

Et terres et prés attenant au château, jardin potager, verger, basse-cour, terrasse' parc, futaie, etc., le tout porté au cadastre de la com-mune de Bagneux sous les numéros a83, 33G, 337, 338, 33g, 34i, 34a, 3/13, 344, 345, 346; 347, 348, 34g, 35o, 35i, 3Ô2, 353, 354, 355, 356, 357, 358, 35g, 3Co, 3Gi, 36a, 363,

. 364, 365, 586, 367, 368, 36g, ?7o, 371, 372, 37.3, 374, 377, ."-s, 38o, 402 bis; 464, 465, $8$ 467, 468 rie,la section I!, pour une contenance de huit hectares cinquante cinq arcs .soixante dix neuf cen-tiares. Mise à prix : raS.ooo francs.

a8 Lot Commune de Bagneux

. U'fnie PRAIIRIE, dite «Pré-de-la-Roche », portée au ca-

dastre de la commune de Bagneux, section B, sous les numéros 379, 38i, 38a, 38a bis, 383, 384, 385, 386, 387, 38g, 390, 3gi, 3g2, 3g4, 3g5, 3g6, 3g7, 3g8, 3gg, 4oo, 4oi, 4oa, 4o3, 4o4, 4o5, 4o6, 4o8, 4io, 4i6, 437, 4ag, 435, 437, 438, 43g, pour une con-tenance de six hectares soi-xante seize- ares cinquante trois centiares. Mise à prix : i6.5oo francs.

3e Lot Commune de Bagneux Une ILE, dénommée « Les

Ilots »,' portée au cadastre de la dite commune sous le numéro 186, de la section B, pour une contenance de deux ares cinquante deux centiares.

Mise à prix : 3o francs. 4* Lot

Commune de Bagneux Une ILE, dénommée « Les

Ilots », portée au cadastre de la dite commune sous le numéro 187 de la section B, pour une contenance de un are trente cinq centiares. Mi-e à prift: : 10 francs.

5e Lot Çomrtiunè de Bagneux

t ne ILE, au même lieu comprise au cadastre sous le numéro ig3 P, de la section B, pour une contenance de neuf ares cinquante huit ecn-liares.

Mise à prix : 175 francs.

68 Lot Commune de Bagneux Une ILE, au lieu dit «Pré-

de-la^P^che », comprise au - cadastre sous le numéro 3g5

de la section B, pour une contenance de dix ares tren-te deux centiares.

Mise à prix : 200 franjes.

7° lot Cummune de Bagneux

I 110 ILE, au même lieu dit. comprise au cadasre de la dite commune sous le numéro 4iâ de la section B, pour une contenance de dix huit ares cinquante centiares

Mise à prix : 35o francs. 8e Lot

Commune de Bagneux

Un PRÉ, au même lieu dit, compris au cadastre sous les numéros 426, 445, 446, 117 de la section B, pour *— -iCM^tbiwXi^..s .' ' ._'„.,.■ ' .

une contenance de cinquante cinq ares quatorze centiares.

Mise à prix : i.aSo francs. g8 Lot

Commune de Bagneux Un PRÉ, au même lieu

dit, compris au cadastre sous le numéro 43a de la section B, pour une contenance de seize ares.

Mise à prix : 3oo francs. io8 Lot

Commune de Bagneux Un PRÉ, au même lieu

dit, compris au cadastre de la dite commune, sous le numéro 558 de la section B, pour une contenance de cinq ares trente centiares.

Alise à prix : ia5 francs. n« Lot

Commune de Bagneux Un PRÉ, au même lieu

dit, compris au cadastre de la dite commune sous le numéro 668 de la section B, pour une contenance de seize ares vingt huit centiares.

Mise à prix : 3oo francs. 12e Lot

Commune de Bagneux QLOS DES GRAVELLES,

joignant au nord la rue du vieux Bagneux, au midi M. Buzieau, au levant la place du Château, au couchant, M. Tessier, comprenant : une maison d'habitation de trois pièces avec grenier, une cour et servituideSi, jardin et vi-gne, porté au cadastre de la commune de Bagneux, sec-tion B, sous les numéros 485, 486, 487, 488, pour une c|ontcn<ance de trente ares soixante douze centiares, loué verbalement <\ Monsieur Les-irahan, moyennant un prix de 4oo francs par an. Mise à prix : _ 20.000 francs.

i3e Lot Commune de Bagneux CLOS, DE LA PIERRE-COU-

VERTE, joignant au nord les Etablissements Brisset, an midi la rue de l'Arche, au levant la place, au cou-chant un chemin, compre-nant une maison de deux pièces, grenier dessus, cave sous ,1a maison, hangar et puits. ■ ....

Pierre couverte de 19 mè-tres de long, 7 mètres de large, 3 mètres de haut. Le lï>ut compris au cadastre de la commune de Bagneux, section A, sous les numéro*

24i, 242, pour une contenan-ce de vingt ares quatre vingt quatre centiares, loué verba-lement 5oo francs par an. Mise à prix : ao.000 francs.

i4" Lot Commune de Bagneux TERRAIN en cours de lo-

tissement, joignant au levant l'art/ijele précédent, au cou-chant, la route nationale, au nord M. Robert,, au midi la rue de l'Arabe, le tput flimpêis au cadaistre de la commune de Bagneux, sous les numéros a43, 244, a45 de la section A, pour une contenance de quatre vingt-douze ares. Mise à prix : 10.000 francs.

i5° Lot Commune de Bagneux CLOS DES AUTRES-QUAR-

TIERS, joignant au midi la place du Château et M.. Gi-raujt, au nord M. Lombard, au couchant la rue Desma-ret et au levant Madame Boiteau et autres, porté au cadastre de la commune de Bagneux, section B, sous le numéro 273, le tout planté en vignes et arbres fruitiers, d'une contenance de cin-quante neuf ares soixante seize centiares. Mise à prix : 10.000 francs.

168 Lot Commune de Bagneux

CLOS DES LITRES^ joi-gnant au nord Madame Boi-teau, au midi la rue du vieux Bagneux, au levant la rue Desmaret, au couchant Madame Oudry, le tout plan-té de vigne et d'arbres frui-tiers et porté au cadastre de la commune de Bagneux, sous les numéros g5, g6, 97, 98, 99, 100, 101, de la sec-tion B, pour une contenance de; cinquante (quatre ares douze centiares. Mise à prix : i5.ooo francs.

17e Lot Commune de Bagneux

PIECE DE TERRE, dite : « Les Gravelles », joignant au nord Oudry, au midi Mon-sieur Huzeau, au levant M. I)c\ielbanc, au couchant M,. Dolphin, compris au cadastre de la commune de Bagneux, section B, sous le numéro 5o8 p, pour une contenance de vingt quatire anes vingt trois centiares. Mise à prix : 16.000 francs

i8« Lot Commune de Distré

Une PARCELLE DE PRÉ, portée au cadastre de la com-mune de Distré, sous le nu-méro 324 de la secjtion J, pour une contenance de qua-rante six ares dix centiares.

Mise à prix : 1.200 francs. ifl* Lot

Commune de Distré Une PARCELLE DE PRÉ,

au lieu dit « Les Inig » ou les a Bois », portée au cadas-tre de la commune de Distré sous le numéro i33, section J, pour une contenance de quarante sept ares cinquante centiares.

Mise à prix : 1.200 francs, ao* Lot

Commune de Saumur Une PARCELLE DE PRÉ,

portée au cadastre de la com-mune de Saumur, sous le numéro i38 de la section F, pour une contenance de un are trente quatre.

Mise à prix : i5 francs.

MONTANT TOTAL DES MISES. A PRIX :

223.255 francs DEUX QENT VINGT TROIS MILLE DEUX CENT CIN-QUANTE CINQ FRANCS.

Outre les mises à prix ci-dessus, les frais d'adjudica-tion et dé charges, l'adjudi-cation aura lieu aux charges et conditions du cahier des charges dressé par Maître LENFANTIN, notaire à Sau-mur, a3, place de la Bi-lange.

Fait et rédigé à Saumur par l'avoué poursuivant sous-signé,

R. BAUCHARD.

Enregistré à Saumur A. J. le 22 mai ig36.

Folio 22, Case i5. Reçu onze francs 5o.

C. ABRAHAM.

S'adresser pour tous, ren-seignements soit à :

Maître R. BAUCHARD, docteur en droit, avoué j^, -rue. du Marché-Noir, à 'Sau-mur.

M8 BOISSEAU,, avoué à Saumur, 8,~ rue Cendrière

Miaître LENFANTIN, notai-re à Saumur, 23, place de la Bilange.

Vu'par nouai Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant, Certifié par l'imprimeur H»u*i0nét

Hôtel-de-ViÏÏe de Saumur le Lu MAIR*J