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SION, 15 Avril 1950. No 13. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORG ANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION AB 0 N N E MENT AN NUE l: Fr. 7.50 69ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal 11 c 56 Sion. ou à ce défaut remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre -- Les annonces sont reçues exclUSivement par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION ______ __ IJ. .. .. 1_ c:.___ Ti>Ii>nhon 236

L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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SION, 15 Avril 1950. No 13.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

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Les abonnements se règlent par chèque postal 11 c 56 Sion. ou à ce défaut cont~e remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directem~nt à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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SION, 15 Avril 1950. N o 13. 69èm e Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI2T~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES : Jubilé. - Expé­rience pédagog.iqu~. - RaPtPort de g,e,stion de la .caisse .de re­traite du personnel enseignant. - P ..A.R'rIE PEDAGOGIQUE : De la ,manière douce et de la manière forte. - Des punitions hum i<li a J,'lteiS. - L'ar t. 136 du C. P . S. - Encore vite des fleurs , avant de fer.m.er les volets. - Informations pédag.ogiques. B. 1. E. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - F iches sco[aires .

~~UN][CAT][ON§ D][VERSE S ~ ; DÉPA RTEMENT @ S.V.JE. @ S.JLV.R. UNION @) !

Jubilé Nous a'pprenons fo r tuitem.el1't que notre fidèle coHabora teur,

Ml' Julier , a f êté dernièrelnent ·son 80èlne anniveTsa ire. Nous le fé lidtons vivem.ent en notr e nOIn particulier et en

celui de tous les lecteurs d e l' « Eco le pl'inwire » . .c'est sans doute grâce à une vie sagem.ent ordonnée ,à tous ,les p oints de vue, 'à une stricte discipline personnelle et oÙ un travail l'ègU'lier et cons­tant qu e ce dévoué professeur a su garder cette jeunes,s'e d 'espri,t qui fait ,le 'channe de tous ceux qui l'approchent.

Nous lui 'SouhaHons encore de longu es années .. . d 'h eureuse coUaboration ·à notre r evu e. (;T. B.

Expérience pédagogique

L a .fin de ,lia 'PTésente annéo s colaire clôtuTera la premièr·e moiti é du XXènle siècle. En 'cette d r constanoe H nous paraît op­portun de faire le point, de prendre le pouls de l'enseignem.ent priInaire afin d 'enregistrer les résultats acqui's de connaître les insuff isan ces, d 'avoir -en somme une vue d'enselnble sur la pré­parat ion de notre jeu nesse .

L es Tenseign elnents que nous obtiendrons fourniront des élé­ments précieux pOlU' apporter à l'école les amendelnen ts qui pourra ient s,e r évéleT nécessaires . . Mais on ne peut atteindre ce ré­sultat que par une consultation ·génél'aJle des élèves avec la col'la-

Page 3: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

- 418-

boration ,effio3.c'e des maîtres ,et des 'cmTImi'Ss.ions scolaires. Cette coHaboration nous la consi,dérol1s .a1cquise; quant à la 'consultation lwns la fixons au Inardi 25 avril 1950.

Chaque élève du 'cour.s n10yen et supérieur partidpera à une sé~'ie d'épreuy.es consistant en une dictée, une composition fran­çaIse et des ,pToblèm·es au cours supérieur, en une dictée, des cal­culs -et un des'sin au 'cours ITI.oyen. Les cOlnmissions süolaiTes COlIl­

munilqueront les sujetg au personnel enseignant. Les épl'euves seront .aohevées dan.s .J'espace d'une demi-jour,"

née et transmises au Départ,ement par hnteTmédiaire de l'inspec­teur.

En vue de permettre aux experts ·chal'gés des corrections, une appréciation tout à fait objective des travaux, ces dernj'ers' seront désignés par des numéros distincts pour chaque classe et chaque élève selon le is'chéI11.a que nous cOlnmuniquer·ons en temps utile.

On ne .publiera pas de résultat par dass'e; on ne fera pas dE' cOlTIJparai'son, mais on cherchera à tirer des ·conclusions générales et des leçons qui seront ensuite portées à la connaissance du per­sannel enseignant pour son profit et celui de l' école.

Il ne s'agit donc ni de .comparaison, ni de cOlTIpétition, lnaio;; bien d 'une analyse de l'é tat actuel de l'ensemble de nos classes.

C'est p01Œquoi nous pensons pouvoir compter sur une fran­che collaboration de nus régents et régentes.

Sion, le 8 :avriJ 1950. 1

Le ühef du Départelnent de l'Instruction puhlique : Cyl'. Pitteloud.

Rapport de gestion de la caisse de retraite du personnel enseignant pour l'exercice 1949

L'ttclministration ordinaire de la cais'se n'a été marquée par aucun 'fait s,aillant. Nous avons continué .ft en aSSUll1er nor.male­~lent ,la ?érance et à ~égler au fur et à mesure J.es différentes qu es­tlOns qUI se sont po s'e es ; nous avons constaté entre autres que les cas d'invalidité sont plutôt en régres'sion.

Les comptes font ressOliir un ex.cédent de recettes fort inté­ressant. Nous nous abstiendrons de les ·comn1enter, nous réser­vant de les anal'Ys·er en détai'l à l 'asseInblée généra'le.

Notr.e activité principale s'est portée sur le pTohlèlne de la revisiÏon des bases techniques de la caisse. Au cours .cIe divers entretiens ,avec les experts, nous ,les avons Il1Ïos au courant des roualg.es de notr,e institution ainsi que de sa mar,che ,générale; ,nous leur avons ,montré les aspects et les particularités qui la

- 419-

di'stinguent des autres caiss'es; nous av.ons donné des explications sur les principes 111êmes qui sont à ·S'à hase. Puis, nous leuT avons fourni l,es tabl-eaux détaillés ' des pensionnés et des as'surés avec' le montant des rentes et .la somn1·e de·s cotisations .cIe ,chacun sé­paréIl1ellt avant 1945 et après c.ette date, pour qn'i,ls puissent bien se rendre compte des répercussions du règl'ement de 1945 et des cotisations per'çu"es sur la base du nouveau décret concernant les traitements. Nous leur avons remis les rapports complets pré­sentés par les m,embres de la ·caisse et le·s as'so.cj.ations profess,ion­nelles.

Les experts connnais·sent les propositions, les vœux et les désirs du personne.l ·ens'ei,gnant. En ce 'moro·ent ils travaiUent ù J'établissem,ent du bilan teêhnique 'et à l'analyse des document's remis. Nous pensons qu'ils seront bientôt en 111eSUre de nous faire .pmi de leurs constatations et des solutions qu'ils proposent pour l'avenir.

,C'est pourquoi, dans sa dernière .séance, la comlni!ssio'n a estimé qu'il était indi'qué d'ajourner l'.assem~)lée généra'le annuel­le jus'qu'au 1110I11.ent où les expert:s rem:ettront ,leur ralpport.

Sion, avril 1.950. La ÛJnl1nission.

Caisse de retraite du Personnel enseignant Exercice 1949

COMPTE DE GESTION

a . PRODUITS

,Con.tributions des membres . Contributions des employeurs Intérêts .

b . CHARGES

Pensions aux retrai1tés Pensions aux v.euves et aux veufs Pensions aux invalide,s Pensions aux enfants d'invalides Pensions ,aux or!phelins Rembour,sement de cotisations Remboursement d'intérêts Frais de gestion Frais de banque Frais d'expertises médicales

Totall des iproduits

73,064.90 14,633.40

9,946.95 2,423.50 4,899.10

22,382.75 2,610.55 6,005.35

453.-120.-

Total des ,charges 136,539.50

220,721.40 220,721.40 180,112.10

621,554.90 ......... """""---

Page 4: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

c. BALANCE

Total des produits Total des ,charges

Excédent .

- 420-

Répartition de l'excédent

A l'avoir des membres: solde des ,cotisations .

Au fonds de prévoyance: intérêts Au compte capital: solde .

Total

Bilan d'entrée au 1er janvier 1949

ACTIF Titres et bons de dépôt . Ba.nque cantonale: ,c.ompte à terme Administration fé.dérale des ,contributions Mobilier . A \~oir des membres . Fonds de prévoyance Créan.cier: Etat du Va.lais Capital: solde .

2,326,000.-2,886,494.35

14,405.95 1.-

Totaux 5,226,901.30

Bilan de sortie au 31 d écembre 1949

ACTIF Titres et bons de dépM . Banque cantonale: ,compte à terme Adm. fédérale des contribution.s Mobilier . A vôir des membres' . Fonds de prévoyance Créancier: Etat du Valais Capital: so'lde .

1,765,000.-3,926,854.-

19,032.-1.-

621,554.90 136,539.50

485,015.40

198,338.65 441.70

286,235.05

485,015.40

PASSIF

1,564,921.48 11,060.30 53,525.43

3,597,394.09

5,226,901.30

PASSIF

1,704,248.43 10,402.-53,595.73

3,942,640.84

Totaux 5,710,887.- 5,710,887.-

Fonds de prévoyance

Compte pour l'année 1949

Solde de .c.QlIl{Pte 1948 . Intérêts de l'année Payements en ,cours d'exercice Solde de ' collltpte .

Totaux

DOIT

1,100.-10,402.-

11,502.-

AVOIR 11,060.30

441.70

11,502.-

Q

- 421-

Mouvement de fortune en 1949

Fortune au 1er janvier sel.on bilan d'en­trée 5,22,6,901.30

sous déduction de l'avance de l'Etat . ' 53,525.43 = 5,173,375.87

Excédent du ·compte 485,015.40 les ,prélèvements au fonds de prévoyance ' 1,100.- 483,915.40

-------Fortune au 31 décembre selon bilan

de sortie sous déduction de. l'avance de l'Etat

5,710,887.-53,959.73

Statistique générale

Membres cotisants: institutr1ces 327 instituteurs 414

total 741

Membl'es pensionnés

56 instituteurs retraités 34 institutrice·s retraitées

3 instiJtuteurs invalides 10 institutrices invalides

6 veufs d'institutrices ' décédées 30 veuve,s d'instituteurs décédés 41 enfants mineurs d'invalides 37 orphelins

217

5,657,291.27

Rapport des reviseurs des comptes En exécution du lnandat qui ,leur ,a été confié par .t'A'ss,el11-

hlée O'énérale de la Caisse de Retraite du Personnel Ensei,gnant, les s~ussi'gnés vous présentent leur rappoTt de vérifj,cation pour l'année 1949.

Toutes l.es écritures relatives à }a ,gestion ont été vérifiées et trouvées absolument confonnes aux pièces justificatives. L 'exeé­dent en 'reœttes de la ,g'estion 1949 se lnonte à fr. 483,915.40.

(

Les diffé rentes rubriques du Bilan ont été ,contrôlées sur la base des l~ele'Vés remis par la Banque .cantona:le; il a été 'Constaté une concordance parfaite.

L 'état de fortune de la Cai,sse qui présentait au ter janvier 1949 un excédent net de fr. 5,173,37fi.87 se trouve ainsi porté avec le bénéfice du présent compte au 31 décembre 1949 à fI'. 5,657 ,291.27.

Les vérifications opérées ont pernüs de constater que les

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. .

422 -

COlnptes s'Ont bien tenus; en conséquence il est pToposé aux 01'­

g,anes coulpétents de bien vouloir les ap:prouveT et' de ,donlller d.é-­charge de la gestion aux personnes responsa'hles .

Sion, le 23 mars 1950.

Les vérificateuTs: Albert Zengaffinen. Emile Boul'din.

JP ARTIE PEDAGOGIQUE

De la manière douce 'et de la manière forte. En matière dis'Ci,plinaire, on entend parfois dire: un tel

emploie la manière douce, tel ·autre la manière forte. Que faut­il entendre par '}à, et :},aquelle des deux nlanières est :la meilleure en éducation?

Le :maître à la manière douce agit peut-être par tenlpéra­ment; peut-être se <laisse-t-il griser par les -grands Inot'S de la pédagogie nouvelle: liberté, honneur, conscience; élprouve-t-il le besoin de s'élancer là pleines 'Voiles vers des horizons séduisants . guerre au sur,menage, réa,ction en faveur de la paresse, de l'anlll­senl·ent et -du laisser-faire? Dans tous :J'es cas, i'l remplace la crain­te et la ,compression par un réginle de douceur et d'affection. En conséquence, il s'e sent pTis -d'une üertaine aversion pour les sanc­tions pénalles, :n'y ,recourt que dans des cas extrêIllenlent rares et encore sait-il les édulcorer de diverses façons.

Pour obtenir de ses élèves l'observance plus ou nloins exac­te des règles discitpEnaires et l'atpplication au travaiJ., il enlp'loie l'émulation, l'encOu.ragelllent, use (le patience, d 'indlügence, en tâ ­chant de gagner les cœul"S et Iles volontés.

Le Inaître à la ll1anière forte exige l'ohs·ervance ridoureuse et .minutieuse du règlement; ses ordres doivent être exécutés prolJ.np­tement et exactement, sinon gare aux sanctions: pensums, rete­nues, que1quefois châtiments corpoTels. C'est lIa discipline nüli­taire.

Laquelle de ,ces deux n'lanières est la meillelw.'e ? La prelllière sem'bl,e à 1)l'enlière vue Téalis·er .J'idéal. Mais J'une et l'autre pré­sentent des dal1!gel~s et exposent à de graves inconvénients,.

Avec la Inanière douce, l'.éducateur court le risque de se lais­ser aBer à la faiblesse, au Inanque d'autorité, qui a presque tou-

- 423 . -

jours pour' conséquence l'indisdtpline, 'le désnrdre, parfois l'~nar­chie et la perte de temps au point de vue instruction. _ L'enfant est eH effet trop sujet ·à l'in~éNexion à l'inconstance de ·cara,ctère~ ch~z lui l'Î1~térêt peTsonnel et i'mnlédiat, la séducti'On fas'cinatrice du plaisir l'mnportent trop facilement sur le sentÏ111ent du dev~)ir et luême sur l'affection pour s·on Il1aître. H lui d'aut un soutIen plus solide 'que l'amouT du devoir; il :lui faut aussi la crainte, une crainte sa1lutaire, qui est le eOnltl11enCement de la sagesse.

A notre avis, les ,conséquenc-es de l'indiscipIine en classe sont telles au !point de vue intellectuel et surtout Inoral que nous préf.érons enC01~e la nlanière forte, mi:J.itaire, quels que soient, du reste, ses inconvénients; ,ca'!' des inconvénients graves, eNe en a aussi. En 'e~fet, un nlaÎtre qui, ·en -classe, se Iuétamo.rphose en sergent de batai,lle, mène son monde tabour battant, réprime sans pitié ·les Il10indres peccadilles, obtiendra, sans dout,e, de l'ordr;, du travail. Mais cette dis,cipline sera Ile plus souvent tout exte­rieure;" il y nlanquera l'adhésion ·de la volonté des élèves, et quand ceux-ci serOll1t sûrs ·de n'êtTe pas pris ·en faute, ils se rat­traperont largement. On aura fait d'·eux des hypocrites. De plus ·ce nlaÎtre n'aura pas leur syIIlJpathie, ·donc 'son action sur les cœurs et Iles volontés ,sera nuUe et Il'éducation J110rale subira d e ce fait de .graves 'lacunes.

Nous voudrions que l'instituteur usat d'une nlanière ni e.1~­tièrelnent douce ni entièreIllent forte. C',est une heureus·e cou1hl­naison des deux, une sorte de nlanière mixte qui seTait, nouS seIllble-t-il l'idéal fadlement praticable. En das1s·e, pendant les ïeçons, on' doit exiger l'ordre, le silence, l'app1kation au travaH; tout demande une ·certaine .gravité comlue dans une ,espèce de sanc­tuaÎl'e' c-e qui n"exclut pas évidenlment un air .aftfabae, une cer­taine bonh0111ie, paT-d par-'1à, une courte dét.ente, un mot' capa­ble de provoquer l'hilarité.

En dehÛlrs de la classe, en -récréation ou ailleurs, le maître pourra .se Il1ontr~r plus expansif, Il10ins ~ulstè.re, paTticiper ~ux jeux de ses élèves, se ·mêler à lIeur ,conversatlOn, leur rendre 111aluts petits servi'ces ou leur ,faire tel ou t'el p'1aisir.

Il appHque ainsi le conseil pédagogique bien ,connu: avoir une Inain de fer gantée de' velours. .

Mais en t'Out 'c-ela, il faut une ass'ez ,forte dose de bon sens ou de jugement pour trouver le.s lÎ111ites où l'on peut aller et qu'on ne doit Ipoint franchir. n est' ll1écessaire aussi qu'il ait une connaissance approfondie ,du caractère des enfants, de la 111en­laÙté du Iuilieu où il enseigne, un ,grand esprit d'observation.

Dans lfi'ÛtTe jeunesse nous avons au villaJg.e natal, passé par les nlains de t'I'ois Il1aÎtr~s qui ont ill~tstTé d'une façon frappa~te les trois nlanières dont nous venons de :parler: la manière douce, la nlanière forte et la manière nlixte.

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- 424-

Le pren1ier a été lie jouet, .ta risée de 'Ses élèves; heureus,e111ent qu'i,l n'a ,pas fait long dans la localité. Le deuxiènl<e était craint comme le feu. Ah ! quel terrible hO'mnle 1 En pa'Ssant pTès de 'lui, plus tard, nous l'avons salué, ,com·me ,c'ét'ait notre devoir, 111ais i;l nous était resté l'impTes'sion qu'il ne f,aUait pas l'approcher.

Le troisième a été un exceHent instituteuT, obtenant de ses élèves la disdp'line et le travai-l et 'cela sans moyens violents, sinl­'plenlent par un aSlcendant nloral, la d1gnité, disons la distinctioll de ses .manières. Nous aurions bien voulu le rencontrer plus tard: malheureusement, il était mort à un âg·e qui n'est pas c·elui de la grande vieilless'e.

Ici donc, COJD,Ine ·en toutes .choses, il importe de savoir trouver le juste nü1ieu. In medio stat virtus. J.

Des punitions humiliantes Selon Je titre de notre arti'Clle, il ne sm'a question dans les

lignes sUlÎvantes que des punitions hUlniliantes, c'est-à-dire de c-elles qui revêtent un carructère par1lioulièrel11ent. odieux, dégra­dant et ,qui fp'rO'duisent un effet tout oppo,sé à ûelui que doit pour­suivre un éducateur: l'amé},ioTation du ,coupable.

Passons Îlnmédiateu11ent à .l'énumération de quelques-uues dé c-es punitions auxquelJ.es un 111aître digne de ce n0'111 évite de re­cO'Ul"i,l'.

1) Les châtiments corporels. Cette sort·e de sanction présente d '·abO'rd un danger pour la santé, surtout chez ,les enfants de cons­titution déhcate ou expo,sés ·à -certaines infi,rnlités ; ensuite elle porte aUeinte à la di,gnité d'un êt'r,e raisonnaibl,e, o'rdinairement ,plus étoupdi que Inéchant. C'est 'pour c-es motifs qu 'elle est prohi­bée ,par les règlenlents s'colaires; enfr,eindre ces règlenlents -c'est donner l,e Inauvais exemple; c'est faire le l11al pour essayeT de Üu.re du bien.

2) La mise èl genoux. ,Cette position ne peut être que volon­tahe DU ·l"eli'gieuse. L'iil11pos'er ,de fmioe à ·quelqu'un, 'c'est ·en quel­que sorte l'avilri.r et souv,ent lui fahe ptendre 'en horreur cette t e­nue, nlênle pendant la prière. Est-ce que 1a station debout ne pouTra!Ït pas en tenir Heu?

Nous blâmons égale!l11ent les bras en oroix, position très fatigante et qui rappe:hle trop -celle de Notre-Seignmu sur la croix.

Il faut éviter tout ce qui peut l'attacher à un acte ou à un geste reli.gieux une idée alTIère, ' une .iodée ' de honte.

3) Le bonnet d'âne. Nous i,gnOl'Œ1S si cette punition a été ou est ·enc.ore en usage dans .l'une ou l'arutre éco1e valaisanne. Nous

- 425-

voulons croire qu'elle a été inventée et appliquée ailJeuTs. Le bon­net d'âne a pour couslÎne la pancarte aux qualif.icatifs plus ou moins hilarants, ,plus ou nl0ins ,inju1,ieux.

Abreuver ainsi lm enfant de 'ridicule n'est guère '1re moyen de provoquer sa bonne volonté à se corI1iger. L'hun1Ï'liation porte davantage à la révolte 'qu'au repentfl.'l'. Il prendra son m'aître en grippe et ne se souciera guère de suivre ses conseils. Donc le but ,de la sanction ne sera pas atteint.

4) Certains. pensums. Sont ég,alement des punitions hun1ilian­tes le.s copies .de proverbes, de ' sentences, d'appréciations qui bles­s'ent l'amour-propre des 'enfants on des parents. Ces sanctions causent des piqüres -cuisantes et lentes à guérir.

Le punitions dont norus venons de parler briè'vement affai­blrissent le respect pOUl' le m'aîtr,e, donc aussi son autol'ité. Si. nous voulons cO'rrig,er le.s autres, il ne faut pas pour cel,a nous mettre en défaut nous-mêmes, autrement nous luériterions qu'on nouS dît: « Médecin, guéris-toi toi même». J.

Perennis pœdagogia.

Il flrt. 136 du C. P. S. Des ·cas d"enfants Inalheureux, victÎlnes ·de s,évi'ces graves,

ont ému l'opinion publique ·suisse. Chez nous, la presse s.'est faite l'écho de ces préoecupations.

Il y .a dans nos ,COl11nlunes des enfants qu'il faut protéger contre ceux qui abusent de leur faiblesse ou de 'leur ignorance. Void quelques faits entre cent et l11iUe :

A une pron1enade 's'colaire, des adultes, non des camarades , se sont stupidenlent al11usés à ,soûler un oTpihelin.

Un ,louveteau ·qui a vendu -des insi,gnes est entré dans un hô­tel et -en ,a ,présenté à un COnS0I11111ateur. Celui-ci a offert à l'en~ fant du vin blanc. Le petit en a bu quatre verres et ,s'est trouve mal. En une autre cipconsLance, le 'même enfant a pris du cognac et a dü vomir.

Un'e fenl111e s'.arTête avec son garçon près d 'une disthllerie ambuLante et veut faire goûter le breuvage brûlant à son enfant quand un passant lui dit: « Madame, 'ce n'est .pas .pour lui! »

Ce qui se pas-s'e dans les kenneS!ses, les fêtes forai~les, 111êm.e dans c·ertaines ventes dites de charité et en d'autres circonsta~ces analoO'ues où sont admis ou mêl11e invités 1e,s enfant,s et où des jeune~, fiUes C0111111e garçons, Tôdent quelquefois }I,lsque tard .dans -la nuit, n'a pas besoin de ·com.nlentaire.

Page 7: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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Bien des lecteurs pourraient me répondTe: Inutile de nous raconter ces choses-Là. NoU!s en savons ,plus que vous! Ce sont des choses qu'on peut luêm·e voir dans les .familles, aux jo!:.u·s de pre­~l1ièr·ecommunionet de ·confirmation !

H·élas! Et pui;s, après tout, Hs n'en sont pas morts! Voilà une fi'che de -consolation qui frise ,l,a dureté. Dans le Code pénal suisse du 21 décenl'bre 1937, I~OU.S lisons

sous le titre des infractions ·contr~ la vie et l'intégrité corporelle: Art. 136. - « Celui qui aura servi, ou qui aura fait ou laissé

servir il un enfant de moins de seize ans des boissons alcooliques qui, pal' leur nature ou pal' leur quantité, nuisent ù lCl santé de l'enfant ou la compromettent, sera puni des arrêts ou de l'amen­de » .

On rougit presque de ,s"appuyer S'w' un aTtide du 'code 'Pénal suisse pour rappeler le devoir élémentaiTe de ne pas. infliger aux enf.ants un tort Igrave immédiat ou un tort sérieux à longue éché­ance. Pourtant, .c'est nécessaire.

Dans la « JPatrie vala~sanne » , on a pu lire un actide de Ml' Léon Berdaz .sur le « Biberon au fendant}) dont j'extr.ais l,es 1i'gnes suivantes: « Il y a des Inères et aussi des pères qui s'aDlusent èt faire gûter du vin aux enfants en très bas âge, Dlême aux bébés. A l'âge de 6 ou 7 ans, c'est tout naturel que chaque enfant ait son petit verre de vin à table. Il y Cl heureusement quelques fa­lnilles qui font exception ».

Un ·médecin v,alaisan a écrH dans « La Ger1be }) de III ars 1936 : « Chez nous, point n'est besoin d'apprendre aux gens à boire du vin, CClr, du lait ou du vin, on ne sait trop quelle est la boisson qui vient la première en date ... A la campagne on habitue l'enfant tout petit à boire un peu de vin. »

CemédecÏn valaisan .ajoute: « Sur le terrain médical strict, voilà une chose à ne pas faiJ·e».

Cette règle est nette ef d'ailleurs conforme à la sdence la plus solide. Aussi est-on littéra1eJ.llent ahuri en lisant ,sous la plu­m·e du même médecin la suite du texte: « NIais au point de vue éducatif, est-ce vraiment un Inal que d'accoutumer l'enfant de bonne heure à notre boisson nationale, avec laquelle il sera pluS' tard en contact presque permanent? »

COllllnent un médecin peut-il publier une parei'lle énornlité ? Le problème 'que je traite ici ne peut pas se limiter aux bois­

S'Ûl1S alcooliques 'que l'enfant absorbe lui-même. Il y ·a ,les in­fluences multiples dont il :pâtit dans un milieu alcoolisé.

Plus d'un jeune être peut f,aire sienne la iplainte d'un enfant dont le père était un buveur 'brutal: « Nous avons vécu con5tanr ment dans la peul' ».

- 427-

n s'agit, dans c~s ,cas, non 'seulement d·es 11lauvais traitenlents .corporels, ,d'une nourriture insuf.fisante et d'une fOrlllation phy­sique ,compromise, n'lais aussi 'et surtout de souffIiances morales. Quel touTment pour une âlne d'enfant que d'assister à la déché­ance de celui (et parfois de ceLle) ·qui devrait personrriJfier à seS yeux ,la bonté et la 'sag,esse divines! Le cas du maître buveur ·est selnblable.

HéaTisons la .situation de fa jeunesse d'un viLlage, par exmnple, où règnent :les nlœur.s de boissons. Il y a ~à queLques 900 âmes, soit environ 2.00 feux. La dépense annueUe dans les dnq auber­ges du lieu est ,évaluée à 200,000 .fr.ancs, soit en moyenne IniLle francs par f.a'mille. Ajoutons,.y la 'cons01llmation domest1que ',alil­luentée ipar le vignoble 'et ce qui s,e boit ,aiHeurs. Nous pouvons soupçonner de 'quel poids énorme tout ·oela pèse sur le sort de la jeunes.se.

L'akool des parents se .Inue trop souvent en lannes des en­fants ·et inversélllenf, l'alcool des enf:ants .fait verser des larnles aux parents.

Pouvons-nous rester indifférents à la vue de ·ces ll1aux? J'ai r,app.elé plus haut l'art. 136 du C. ·P . . S. Voici une quesrtion extraite d'un code plus' vénérable:

« N'est-ce pas la volonté de votre Père qui -est dans les cieux, qu'il ne se perde pas Ul1 seul de ces petits? })

Pouvons-nous, éducateurs et éducatrices du Valais, 'l10US désintéresser du sort des enfants malheureux, s-al1s abdiquer?

C. G.

Encore vite des fleurs, avant d~ fermer les volets Les cerisiers et }es po.mmiens étalent leurs bouquets; ' ks

anénlones et les primevères épanouissent leurs ·corolles. Les prés \,prcHssent et l,es bois s'animent.

A l,a profusion des ,choses visibles se joint l'harmonie des ,chants d'oi,se.aux.

Que le souci ·de 'l 'inspectiÜ'11! ,finale et .la perspective de la ,dernière heur'e de classe ne nous rendenf :pa's aveugles et s6unls aux .invitations de la nature! Des je.unes à qui on refuse -la fami­lim'jté avec J'.enfance ,de l'.almée ri'Slquent d'Lgnorer pour toute leur vie lm aspect oharm.ant et attrayant de l'œuvre divine.

Nous voudrions bien, dites-vous, initier nos élèves aux "û­ches.ses de la natur.e. ·Mai,s ,J'inspecteur ne s'occupe pas de ce~ .c.h 'is,es-Là dans ses inferro·gations !

Page 8: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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Avez-vous une idée si superstitieuse du c-ontrôI.e hUlnain? Est-'ce que le prÜigralnme déliInite le monde de vo.tre 'ensei!gnement et de vos leçons ?

Nous ne savons 'que ohoisir !

Débarrassez-vou~ une ~près-'midi de toutes vos préoccupa­tions :pa:r ailrleUl's si légitiules. Tournez le dos aux mille objets quiem,prisonnent votre âme. Dirigez 'vos Ipas vers la forêt voi­sine le vaHon verdoyant, le proche nlayen. Refaites-vous un Icœu'r d'enfant et ·abandonnez-vous aux douces suggestions de la nature au J,a:ngage disc.ret. Arr:êtez-vous devant -l'aubépine, le talus ou le fourré. Les inspirations féoondes vous viendront sans peine.

Si vous n'avez pas bénéfi.cié vous-nlême, pendant vos an­nées d'enfance, de cette initiation bienfaisante, renlettez-vous à l'école s·crutez le lÎ'vle toujours ouvert devant vos regards et mette;-vous à épe,ler les l.i:gnes. dont les ,feuiE,es iInprimé·es ne doivent être ,que le Teflet. Vous venTez que les figur,es ·épanouies de vos élèves vous approuveront.

Quant à la peul' de Monsieur 'l'Inspecteur scolaire, il y a un lnoyen infa.Hilible de l'apaiser: le jour de l'exa.men, vous' p.lacez SUT l'e ·bureau inspectoral le plus beau bouquet de fleurs, Juste­n1ent les fleurs qui ont fait l'objet de votr.e sollicitude et ,la joie des enfants et que vous ,avez glissées subreptircement .dans votre programllle. En couns d'examen, vous aHez tirer délicatel11.ent tantôt une neur et tantôt une auh'e ,pour la pi/quer dans la plate ­bande des ,matières ill1lterro'gées, et vous verrez que le personnage terrible dont la s'évérité supposée vous cause des cauchem~us, vous féli,citera d 'avoir intel~prété si intelHgemment les vœux du plan de travail. C. G.

Les écoles qui, à l'oecasion des prom'enades scolaires, passent à Sion, peuvent de nouveau visiter le musée de zoo10'gie qui est installé dans le bâtiiJ.l1ent au nord -du col1ège .

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429 -

Information~ pédagogiques. B. 1. E. La réadaptation des enfants vagabonds,

. Sous les au:spices de .t'Unesco, une coruférence d'experts et de di'recteU1~s de .co·mmunautés d 'enfants s'e.st t'enue :au début d'oc­tobn~ à la Cité de l'Enfance de Marcinelle (Charleroi). Les travaux de la Conférence ont été orientés spécialement vers le vagabon- · dage des enfants et l'existence de bandes de jeunes délinquants. Une séance a été consacrée à l'examen des nléthodes éducative.s les plus aptes à obtenir l'adaptation sociale ,et l'épanouissenlent hUlnain de l'enfant de la rue: centr,es d'intérêt, participation af­fective et active de l'enfant à son éducation, milieu d'affection et de liberté, psyohothél'!apie, équipes de prévention et d'amitié, foyers de jeunes, républiques d'enf.ants. D 'intér'es'santes commu­nications furent présentées concernant les loisirs et les tenains de jeux, les bibliothèques et salles de lecture pour enfants, le recru­tement et la fOl'lnation d'animateurs, etc. Le Département des Questions sociales de l'D.N.U. entrepend une étude sur les enfants délinquants et une ·étude sur les enfants slans foyer; toutes deux feront l'objet de conférences ultérieures, précédées d 'inforn1-ations documentaires. COUl'S ménagers itinérants, Bel'ne,

L'activité des cours ménag'ers itinérants se poursuit dans les régions 11lontagneuses du cantqp de Berne. Pendant l'hiver 1948-1949, l'enseignenl'ent 111énager obli'gatoire a été donné dans les écoles de ,neuf 'comlnunes. Huit: cours d'enseignement lnénager COlllplénlentaire ont été ol1ganisés pOlU' les jeunes filles -libérées des écoles, et trois cours pour les ouvrières de fabrique. En outre, 50 ·cours de ;couture et de raccomnlodage ont été fréquentés pal' 717 jeunes filles ·et jeunes fe.nllnels 'appartenant à tous les nülieux. Al'g"entine, Gratuité de l'enseig'nement,

Depuis plusi~urs années, non seulelnent l'enseignement prin1aire, nIais aussi l'enseigne.Iuent Lsecondaire est gratuit en Ar­gentine. Au nlois de juin dernier, l'abolition des taxes universi­taires a aussi été décrétée, de sorte que la gTiatuité scolaü'e est l'éalisée à tous Iles degrés du système éducatif al'gentin.

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Page 9: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

430 -

Cours pour instituteurs. Italie,

L'aide suiss'e à l'Euro,pea financé un ,cours, ol'gal1lSe sous les auS!pices de l'Union nationale italienne pour la lutte contre l'analphahétis'me. Le ,coups eut lieù à Locarno (Suis'se) ' !avec une cinquantaine de 'part1cipal1ts, tous instiihüeurs de l'Italie dti Sud. Le but du cours -était celui d'étudier I.e problèm,e de l'analphahé­tÎs1l1e dans le Sud et les luesures à prendre pour lutter contr-e cet état de ohoses - non seulônent ,à récole ,mais encore dans 1a vi'e de la communauté -- lnalgré les Inoyens primitilfs dont disposent les miHeux pauvres. On aUend :beaucoup de l'esprit d'initiative et du sens pratique des instituleur:s à qui cette tâche est confiée. Des discussions ip.articulièrell1ent utiles se déroulèrent au sujet de l'école com·me apprentissage à la démocratie ·et sur les courants de l'éducation Inoderne. Guatémala. Ecole ({ prénormale» rurale.

Deux buts sont ,assignés à .c.ette école: celui d'instruire les enfants de la population cmupagna-rde ,et celui de former des maî­tres qui se consacreront à l'ensei-gnem.ent Tural. L'Ecole « pré­non11a-le}) rurale est installée à Santa :Maria Cauqué, petit village situé près de la capital,e et on y fait un lal'ge appel aux méthodes actives. Une place toute 'spéc1ale est faite à l'enseignement de l'hy­giène. Grâce à l'appui du Ministère de l'Agriculture, l'école pos­sède un domaine 's,colaire où l,es élèv,es peuvent se consacrer aux travaux agrkoles et à la ,culture luaraîchère et se fanülia-riser avec l'élev:age des ' anim,aux dOllle~tiqLl'es. Les élèv~s parlent l'es­pagnol et la langue indigène.

U. S, A, Semaine de l'éducation ,

La Seillaine de 'l'Education amédcaine a eu lieu en 1949 du 6 au 12 noveIllbre. Le thèlne général « Délnocratie agissante » était subdivisé en 7 sujets journaliers: a) valeur de l'individu; h) possibilités -éducatives; c) responsabilités du citoyen; 'cl) hy­giène et -sécurité; e) famille et communauté; f) liberté et sécurité: g) évo.lution de l'éducation dans le-s dix a'i1nées à venir.

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- 431

Les colonies d'enfants débiles de l'Oeuvl'e nationale de l'En~ance

'en Belg'ique,

Il s'agit d'une nrganiSiation lll'édkaie dans son princi.pe et dans son but, ~M.ais, comnle eUe reçoit des enfants non Inalades en pleine croissance et en !pleine 's'colarité, il est indispensable - tout en soi­gnant leur santé - de leur 'pennettre de continuer leurs études, ' de reIuplacer la falnille absente et de créer l'atmosphère La plus propice à la cure. Fl'ance, Centres d'apprentissage,

UIle expéri'ence intéressante -a été ei1treprise dès 1945 par la Section t'echl1Î<que du Ministère de l'éduoation, dans ,le but de re­lnédi-er au Inanque d'artisans dans de nombreuses professions. C'est celle des centres d'apprentissa!g'e, dont le nnmbre s"élève déjà à un lniUier, et qui sont fréquentés aujolud'hui par environ 90,00'0 jeunes gens ef jeunes filles. Les élèves entrent dans ces üentTes à l'âge de 14 ou 15 ans et suivent, pendant trois ans, un enseignement spécialisé à côté des C01WS de culture générale. Dans un ,centre d',entreprise du bâtin~ent, par ef{emple, les élèves sont initiés ,à l,a tgéolÛ'gie élén1entaire, à l'étüde des Inatériaux de construction et à leur utilisation au cours de l'histoire. La plupart des centres d'apprenüssage ont été créés pour répondre à des be­soins locaux et comprennenf rarenl,ent plus de 100 élèves. Un contact étroit peut ainsi être établi avec les parents. Destinés .prhnitivement à fonner en vue de prOifeslsi'ons arti/s'anales des jeunes gens inaptes aux études supérieures, ces centres attirent aussi un grand nOlubre d'élèves doués, Malgré 1a demande, le nombre de ces institutions ne doit pas dépasser une limite fixée, de façon ~l ,éviter une surproduction d'artisans.

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: MAMAN J, RE.CITATION

MAMAN!

Lors'que l'enfant, par:mi 'Ses ,langes, Est las de toujours sommeiHeT,

Page 10: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

432 -

LorS'que son âme, sœur des anges, En tui cOmnl'eJ;l.lce à s'éveiller, Soudain sa langue se délie, Et, dans un 'sourire ·charmant, Pour premier salut à la vie, Il jette ce s·eul nl0l: « Maman! »

POUl' l 'enfant, c'est tout un poème, ,Ce f.aible son . (lit tout pour lui,

Tout ce qu 'il sait, tout ce qu'i1 aime, Ce qui l 'attire ert le séduit; Et, pour vous, mères, que de choses, Que ,de joie et d'enivrenlent Dieu suspend à ces lèvres roses Avec ce tendre appel: « Manlan ! »

Plus tard, on n'ose plus le dire, Ce nlot naïf que l'on disait, Et d'autres Inots viennent s'écrire

. Au livre où le cœur les lisait, Mais 'l'homme, quoi qu'il pui'sse faire, En lui toujours cache l'·enfant, Et quand sa bouche djt: « M.a nlère !.» Son fll1le dit tout bas: « Maman! »

MAMAN!

ChmnpÎe.

C'·est Je son que d'abord disent l,es lèvres roses. L e nO'111 chéri , parfois éteint dans un bai'ser. Ce,lui que notre amour sait. idéaliser. Et que nous retrouvons souvent aux jours moroses.

Nous r,appelant tous beaucoup ·d 'aÏl11ables choses. Si puissant est ce nlot qui nous 'Vient appa.iser. Qu'à s'a douce ,caresse on ne peut refuser L'abandon des rancœurs en nos t'unes écloses.

Maman, cela veut .dire amour et dévouement. Ce mot tant respecté, pourtant est si charnlal1Ï. Que nous le ·murmurons encore ,avec mystère.

Aussi lorsqu'évoquant les souvenirs d'antan. L'heur.e viendra pour nous de quitter cette terre. Nous redirons alors comme autrefois: «Maman ».«

Paul Lapel'ouze.

HYMNE

Que serait i·ci-bas, sans l'.ange tutélaire Qu'un dieu mit tout d'abord penché s'ur son berc.eau,

~ Il,

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Le couvant du regard, alpa.isant sa misère L'être infonne et .gisant, jeté sur ,cette terre,

Plus frêle qu'un frêle roseau?

Rien, ou si 'peu vraimenJt que s'a 'chétive vie ~'Menacée aussitôt Iqu'a..rrachée au néant TeIlle une petite herbe isolée ,et pâle, S'étiolerait, hélas! ·cmnme serait flétrie

Dans sa fleur son âlne d'enfant!

Mais la Providence qui veille A fa.it pour les oiseaux le jour, Le nectar sucré pour l',abeille Et 'pour l'être humain qui s'éve.iUe Un ,cœur d'où ruiss,eMe l'am.our!

Source divine, intarissa!ble, Elle coule là flots si 'pressés Que ltout, dev.ant son ,cours aimable, Cède, s'incline - et que nul sable Ne réuS'sit à l'épuiser.

Et le frêle roseau se dresse, Croît en Force, en Gràce, en .Beauté, Tandis que, dans son esprit, naissent Le Juste, Ile Beau, la Salg'esse, Le Vrai, ces fleurs ,d'humanité!

QueUe puissance sans pareille Peut donner 'semblable nloisson ? Une loi f.er.me ? Un 'bras? Des vejlles ? Non, bien nl0ins : ,Ce n'est, ô InerveiBe Qu'un sourire, dans la maison;

Un sourire séchant les 'larmes, Plus doux ·que ,le soleil d'avril, Si -clair, si g.ai, que les a,lannes, Les .gros dlalgrins rendent les annes Et que s'éloignent les périls.

Vénérez donc, folle J euness'e, Cett,e Sainte, votre maman. Que vos baisers, que vos ,caresses Lui expriment, dans 1"aHégress'e, L'honl11lage de vos cœurs aÎlnants.

II. VOCABULAIRE

.~. M.

Une Inanlan dévouée, tendre, trav,ailleuse, gaie, souriante, ,iigilante, indulgente, inquiète, héroïque.

Page 11: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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Un enfant affectueux obéissant, d'l' t ' 'bl tueu x . "e l'ca, Sel1'SI' ,e, l'espec-

Reconnaiss,ance; gratitude; l'esipect, ,abéissance' affection' , amour .fi.Iial· ,chérir vénérer, ,aimèr t 'endrelnent; j~plorer SOl~

- pardon; se ;'epentÜ';' em'brass'er, prom,ettre, caJ'oler', ren.dre vice. seY-

.N.?M:S. - L~ ,maternité, l'enfance. La sollicitude, le:s soins, la . ;lgIlance, le ~evouement, l'abnégation, les sacrifices, les in­qUletudes, les peInes, les tOlu'ment's. L'éducation, les répriman­de~, .les consells, les gronderies, l'indu1.aence la faibl s L puenculture. 0 , es e. a

A1?JE~TI.F~. ,U~e g'r~titude profonde, infinie, illinütée. Des SOlllS eclalres, devoues, 111 III uti eu x. L'OI~guei1 maternel 'l'aveu­gle~ent 111aternel. Une présence chère, vénérée, consta~te Un SourIre tendre, doux, caressant, indul.!2'eIlt récoIllfortant a' pal'-sant. v , , ~

~ERBES. - Honorer, vénérer. Se confier ouvrir son cœur. COl1'Sel~er, ~ncourager, guider, pourvoir aux besoins prodi.guer des SOIns, eduquer, redresser, élev'er. ' ,

. 'C~aque enfant' aime, Te8Jpecte sa lnère; i.l se rappelle ce qu 'il lm dOIt avec tendresse, amour, affection.

-. L~ ~ère 'S'est dévouée pou~' son bébé depuis sa naissance q~~d Il e,~~.It un poup?n, un balnbln, un nourrisson f,aihle, 'chétif, fragIle, dehcat, couche dans son JJevceau dans ses lanaes "I falla't b Il 't . ' 0 ,qu 1

1 ercer, a al! er" ~ourrlr, veiller, soigner, cares'S,er. - La maman ~ ete bonne, douce, tendre, dévouée, infatiga­

hI,e. Soyons reconnaIssants, ne soyons pas ingrats pOUl' cet amour lnaternel, donnons-lui notTe amour fiHaI. .

III. ORTHOGRAPHE '

'a) Prépara1ion : s'en référer au numéro 1.

Le visage de maman

q , Ja.mai~ le visage de mam,an ne 'm'a tant ému. Il est l'arc

u un sounre en atténue la gravÎlté. Je le connais trop et ' " , P'lus ., 'd'h ne SaIS VOIr, SInon aUJoUl' , ui, les rides de son front auto ' d _ quel bl'anchi'ss'ent déJ'à les ,cheveux' I·.econn<}~~"'" SUl 1 U1I, Il f' ' c:Llll ',,' .eSI 1 evres ,l'l1~~ et p~les e~ qu'i,l y a d'am,erhllne, de passion, de volonté

seel,ete; '?,e~OU~flr dans s'es yeux br,unâtres, sur lesquels pèsp-nt des pauplel es hop ,l'Ourdes, s.a modestie et' sa ibo'nrbé.

Sacrifice maternel

LOl's'que Ilnaman a dépensé pendant tant d'<années 1.<:> 'J leur' f d" ,~s <Illel -

es orces e son etre pour elever ses enfants; lorsqu'elle a pré-

(

- 435-

paré de ses l1l'ains, pendant tant de jours, ,la nourriture de leur corps et qu'elle a aussi nourri leur âme; 10rsqu'elle a passé d'un souci apaisé à un s ouci naissant, travaiUé, peiné, lutté, toujours pour eux; 10Ts.qu',elle n'a plus aucune pensée, aucun dés]r qui n e Sc raplporte à leur vie et qu'elle a fait l'abnégation d'elle-ulêule an point .que son seul bonheur est d'être avec eux, sous -le lllême toit; alors les oiseaux grandissants battent des anes et veulent s'échapper du nid.

Maman

M,aluan, je con'1lnence à te 'cou1prendre... Mmnan, tu es tra­'V ai II eus,e. Le tr.avail de Inon père est ·celui 'qui nous donne l:l yie, 'et ton tra'vail consi,s1e à l'ordonner .. , Tu veux que rien n e manque, et tout ton corps, et te.s lnains et tes yeux s'occupent fi ce .soin et je s·eus que tu en a's ,fait' 'les serviteuTs de notre vie e l: 'les ordonnateurs de notre joie. IL y a lLa vais'sel,le, ilJ. y .a le lné­nage, il y ·a la ,cuisine. Il yale balai et 1a lessive. Il y a les cOlnmissions. Il yale raccOlnlnodage ,et la confection. Après chaque travail, tu r,egardes le .suivant, · et tu PaI:s où i~' te conduit, docile et calme. Tu n'a jamais l'es mains' vides.

Ch.-L. Philippe.

Au lit

Christophe es t dans son lit' tiède. La bonne fatigue l'écrase. M,ais le SUpI'êlne bonheur est lorsque Inamal1 vient, qu 'eHe prend la main de Christophe a-ssoupi, et 'que, penchée sur lui, elle chante à lni-voix une vieille chanson. Il retient son souffle, if a envj,e de rire e t de 'p1eurer ; il jette ses petits bras autour du cou de s.a lnère, et l'elubras:se de toutes ses forees. Eltle Il'lli dit en Tiant :

- Tu veux donc ln'étrangler? Il la serre plus fort. Con1me il l'aillle! COlume il aime tout!

Tout est bon, tout est beau ... Il s'endoTt. Ah ! que c'est bon de vivre! R. Rolland.

Ma mère

Sav,ez-vous ce que c"est que d'avoir une 111ère? En avez­vous une? Savez-vous ,ce que c'est que d'être enfant? pauvre enfant, faible, nu. n1isérable, aJfJamé, seul au 1110nde, et de sern ­tir que vous avez auprès de v.ous, autour de vous, au-dessus de vOU'S , lnal'chant quand vous marc.hez, s'arrêtant quand vous vou~ : arrêtez, souriant qüand vous pleurez, une felnu1e, un ange qui est là, qui vous regarde, qui vous . arpprend à ,parler, qui vous ap- : pl"end à lire, qui vous a-pprènd à aÏIner, qui réchauffe vos doigts -clans ses Inains, votre .corps dans ses genoux, v'otre âme dans son

Page 12: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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cœur: qui vous donne son lait quand vous êtes petit, son p~ill quand voUs êtes ,grand, -sa vie toujours, à qlU vous dites: « Ma mère » et qui vous ;lit. « Mon enf~H1t ), 'J Victor Hllgo.

Ma mèl'e

Ma lllère entra, souriante. Oh! je la revois s-i bien encore telle qu 'elle .m'apparut, arriva'nt accOlll'pagnée d'un :peu de soI.eil et du grand air du dehors. Je retrouve tout: l'expres,sion de son regard rencontrant le mien, :le son de sa voix, les détails de sa chère toilette 'qui ,paraîtrait si drôle et si sur.année aujourd'hui.

EUe s'e pench.a sur :IllOn lit pour m'embrass-er, et, alors, je n 'eus p1us envie de rien, ni de :pleurer, ni de m,e 'lever, IÜ de sortir; eHe était 'Là, ,et cela me Bufns,ait, je me sentais consolé,. tranquiH:is'é, changé, par 'sa bienfaisante prés-ence.

. Pierre Loti.

b) Exerd'ce d'application: s'en rMérer au num·éTo 1.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. Formez des phrases avec les mots du vocabulaire. 2. Conjuguez les verbes du vocabulaire.

3. En un paragl'aphe montrez votre mère raccomnlOdant un habit que vous avez déchiré.

Ré·daction: 1) La journée de ma mère; monh'ez bien ce qu'elle fait depuis son lever jusqu'à l'heure où tout le monde -est au lit.

2) Pourquoi j'aime ma mère.

3) Vous avez vu un enfant ré,pondant gros'sièr-emel1t à sa mère; racont-ez et faites part de yOS réflexions.

- Un dOluesNque s'eng.age pendant 60 jours pour la 1110is-. son, aux ,conditions 'Suivantes. B exige ·un groain de blé pOur le 1e r jour, 2 pour le .second, 4 pour Ile 3-me, 8 pO/ur ,le 5m,e 'en dou­blant chaque fois durant 60 j.ours. Est-il exigeant?

Pour la volaille :

Fourrages "SEG" Fédération Valaisanne des Producteurs de lait

SION

~ 437-

1. Et3lblis un ,graphique sembla.ble concernant l'effeotif du ,.bé­tail en Suis:s·e 'en 1942 -et indique le pourcent, saehant qu Il y avait 1,492,862 vaches, 144,375 ,chevaux, 670,115 popcs,207,359 ,chèvres, 195,549 luoutons.

2. Etablis un ,gI~aplüque semblabl,e ,coIl!c.ernaiIlJt .~e~ relitgi?n~ ~ifl SuiS'se sachant que, ,en 1941, la populatIon de re~ldence etaIt e 4,253,300 hahitants, que les 'protestants fOf;lnall~nt le 57,1 ~, les catholi'ques le 41 ,5 % et les autres ,confes'Swns le 1,4 %. Fais la répa,rtition des confr.S'sions.

3. En 1930 il· Y av,ait ,en Suis:se 2,924,313 habitants de langue. al­lemande, 831,097 de langue françaÏlse; 242,034 de langue Ita­lienne; 441,158 de langue ro,manCJhe et 24,798 d'autres langues·. Etahlis le graphique et indique le pour,centage en chaque lan­gue.

Nota: colorie les différents secteurs.

MELANGE

1. On lné'lange 14 ~g. de carié à :3 fI'. 80 le kg. avec 25 kg. à 4 fI'. 20. Quel est Ile p,rix llloyen du kg.? " . , cr .

:l. Un marchand lllétan ge 18 k g. de cafe a 3 fil. 5.0 le .kb" 32 l~g. à 5 fr. 10 le kg. et 18 k,g. 300 à 3 fI'. 90 'le k'g. Comb~en vendla-t-ille k,g. s'il ,gagne 3.0 % ? . ,

3. On .re,mpllit un tonneau de 22-5 litres avec dIu V'.ldn àl

11~r. 20 e~ll.dte~1 vin à 0 fI'. 90 le' Htre. On flnet 45 llitres de p us · e ia ere qua . QueŒ ser,a l,a valeur de .l'hl. du mélange?

4. Une 111énagèl~e :fait f.ondTe 6 k. 800 de beUILT'€' à,1l fr. 80 led

k1

/g5·

avec 3 kg. 900 de saindoux à 4 fr. 50 l,~ kg. ~ nxe ange. per , de s.on poids par la ,cuis·son. A COi):nblen reVIent ~e kg. de me-

'lange? . d' 5. Je 'll1élamge 120 litres de vin ~ 160 fI'. Œ'hl. aV,ec 85 ,l?tre.s . un

auh'e vin. En Igagnant 80 fI'. Je revends le ffielange a 1 fI. 90 le litT,e. Quel est Ile prix d'achat du litre de la 2me sorte?

Solution: Prix des 14 kg.: 14 · X 3.8.0 = 53.20 Prix des 25 kg. : 25 : X 4.20 = 105.-

Prix tota'l 39 158.­,Prix 'moyen 158 : 39 = 4.05

Page 13: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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Taxés par personne

0.25 0.40 0.30 0.45

0.60 0.90 1.- 1.50

0.80 1.20 1.25 1.90

0.95 1.45 1.55 2.35

1.10 1.65 1.75 2.65

1.15 1.75 1.85 2.80

1.20 1.80 1.95 2.95

1.25 1.90 2.- 3.-

1.65 2.50 2.70 405

2.10 3.15 3.40 5.10

2.10 1 3.15 3.40 5.10

Aviser 24 heures à l'avance de la date de la course, ~e l'horaire

prévu et du nombre aussi exact que possib.le des participants.

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- 439

MELANGE

1. Dans queUe proportion faut-il fl1.él'anger du oafé à 4 fr:20 et du café à 4 fI'. 90 pOlU' avoir un Inéllange qui TevlÏent à 4 fr. 50 ?

2. Je veux reluplü' un tonneau de 50'0 litres avec du vin à 1 fI'. 20 et du vin à 1 fr. 90. 'Combien àOlis- je -en IneUre de cha{!ue sode

, .pour que 'le mélange revienne à 1 fI'. 40 ?

3. Un boulanger ilnélange 200 kg. de farine à 0 fI'. 60 ,le kg. avec de lia farine à 50 fI'. le quintat Combien de kg. de ;la seconde . faudrla-t-illPour que ,1e mélange coûte 58 f,r. le q. ?

4. Je 'lllé'langle 42 ~g. de c.af'é à 3.70 avec du café à 5 fr. 20 le kg. 'Col11.:bien dois'-je prendre de kg. de cette SOI te pour g·agner o fI'. 30 par kg.; [·e prix l11.oyen de vente est de 4 fr. 90 ?

1. Solution: 4.90 4 50 30 1. 3 4.20 . 40 1. ou 4

Dans la proport!on de 4 1. à 4 fr. 20 et 3 1. à 4 fr. 90

LA RACINE CARREE

1. Retiens le caiTé des 10 p 'remiers nombres : 2 = 4; 3 = 9; 4 = 16; 5 =25, etc.

2. Connais sans hésiter la ra,cine OrtTTée de :

81; 64; 49; 36 etc. v8fI~_ 3. Exh)ais la raoine ,carrée des nou1.bres suivants:

625; 4260; 55320; 9375. 4. 6557; 169475; 825486; (1 déciIna:le) 5. 0,496 ; 12,475; 564,5 (ldécimale) 6.5037,5; 3756,42; '156,3 (1 déôlnale).

Solution: V93.75 \ 96,3 Y65.57 \ 80,97, __ _ 81 9X9 64 8X8

1275 1116

5900 5769

131

186X6 1923X3

15700 14481

121900 113309

8691

1609X9 16187X7

Page 14: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

COURSES D'ECOLES ET DE SOCIETES [nstituteurs et institutrices ... Voici de beaux buts pour vos promenades de classes et sociétés

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LA RACINE CARREE

1. Connais'sant la surface de ces oarrés, brO'uve le côté.

~. Sachant que le carJ'é construit sur l 'hY'poténus1e du tri!angle rectangle ·est éga'l ·à ~a somnle des carrés ·construits sur les a'u­tres côtés, cherche les côtés indi'qués; pnis l·a surface.

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3. L,a 'surfalce des cercles étant Tespecti'velllent 450 '1112; 3860 m2 ; L123 In2; 0 1112 28, oher-<:he 'le rayon, le diamètre, la circonfé­rence.

Solutions: 1. 'V62S I_; 2. V 6X6+Sxsl_; 3. V450:3.14161_

RENDEMENT D'UNE VIGNE

Votre père achète une viJgne de 550 toises une toi se 3 1112 80 - à Da,ison de 18 fI'. lIa tÛ'Ï's·e. Il paie 8 % de frais d 'ade ; il fait ,constr.u~re un nlur P0'lH lequeJl H paie 375 fI'.

Conlptez chaque ·année l 'intérêt du ·capital engagé au 4,25 % . Il paie ll'inlpôt cOlumunal ·au 9 'pour 1000 et 1'iulpôt canto-

nal au 1.50 pour 1000 sur une taxe cadastra'le de 3500 fr. Il Illet chaque année 2 In3 1/2 de fUllnÎer à 35 fI'. le n13. Il dépense pour sulfate, soufre, etc. 30 fI'. 75. Jou.rnées d'honllne pour 'l,abours et hnl1ur·e: 28 hellre's i

1 f'l'. 90. Pour :la taille: 2' heu1'es :par ·are à 1 fI'. 90. Pour atiachage : 2 heure.s par are à 1 fr. 20. Ebour,geollne.llle.nt: 80 m2 à 'l'heure. à l fI' . . 20. Vendanges: 1 h. ~4 à l',are à 1 fI'. 20. Vendanges: en tout 18 heures d'hümnle à 1 fI'. 90. Tr,anspart: % de journée avec m.'lüe't à 24 fI'. la jOUll1'ée. FT,aÎ,s ,divers: 35 fI'. 75. Récolte: 68 hl. à l'ha vendus ù raison de 90 ct. le litre. 'Che'flchez le ralpport net de cette vÏ,gne.

Page 15: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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443

ELECTRICITE

Le m., le gr., 1e 1., le fI'. sont de; unités du système lllétriqlle Le watt heure est l 'unit-é utilisée pour l'énel'lgie électrique. Le km. vaut 10'00 n1.; 1e k'g. vaut 1000 gr.; le kf\Vh vaut 1000 YVh. Une lampe de 60 'iV. aNumée pendant 20 heures consomme 1200 'i\T.h. ou 1 k ''''-h. 200.

D'après ces données résous les problèmes sujvants : 1. Vous ltaiSJsez allumées 2 lampes de 50 "V.; 3 de 60 \\T.; et 2 de

40 "V. Quelle est la dép.ense !pendant une heure; pendant 5 h.; pendant 10 h. 40; prix du k"YVh. = 0 fI'. 4'0?

~. Une l''e;passeuse travaHle de 16 h. à 18 h. 30. Cümbien de k '\Th. utilise-t-eUe avec un fer de 400 'Wo ?

3. Votre eonlpteur 11larque 434 k 'iVh. 3; pendant 3 heures vous allulnez 4 laIupes; le con1pteur Inarque alors 434,9; quelle est en W. l,a puissance moyenne d'U'Ile lanl;pe ?

4. Dépense !pour janvier: 2 lampes de 25 ',iV. et 2 de 60 "V. du­rant 3 heures et un püste T. S. F. 125 "YV. pendant 1 'l.! h. cha­que jour; un fer à repasser 400 \iV. ohacun des 5 samedis du nlois . Quelle est votre dépense à 40 ct. le lüYVh. ?

N° 150

ELECTRICITE

1. Fac.tlll'e de noven1bre pour l'électricité à 0,Or7 fI'. ]e W\\ h. pour ·la 'cuisinière et 40 ct. pour là lUll1ière. Le compteur de la cui­'sinière 111ar:qua.it 1487 k!vVh. au début du mois ·et 1632 à la fin ; celui de la lun1ière 415 ·et' 424 k "Vh.

2. Vous utili:sez tous l,es jours la lalll,pe du 'corridor - 25 \iV. -5 heuT·es; üe~le de la cui'Sjne 50 ~' . 3 h., céBe de la 'chambre à coucher 50 VV., 1/2 h .; le poste de T.S.F., 60 'V., 2 h., un petit réohaud de 800 \V. , 14 d'heure. Quelle 'est ,la dépens'e du IllOis de déc'em:bre à 40 ct. le k ' ;Vll . ?

3. Vérification du conllpteur. Il m·arque 3118 k ""h., vous laiss'ez al­IUlllée une lampe de 75 "V. pendant 6 h.; une lalllpe de 40 VV. pendant 4 helwe,s; une lampe de 30 '\\'. pendant 3 h. Que mar­quera-t-il en admettant que la tension du Téseau 'cOlTespond exacfement à ceHe -prévue ,po'ur le oon1pteur ?

Page 16: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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N'l 1;")1

ELECTRICITE

1. Un nloteur de 6 chev,aux fonctionne régulièreluent de 8 h. il midi et de 14 h. à 18 heures. QueHe 'a été la dépense pour 1 se­m'aine. On 'sait 'qu 'un 'cheval vaut 0 kvV. 736; que le l<fWh. est facturé fr. 0.210 'et qu'on ne travaHlle pas le salmedi après-Iuidi. Quell'e ,sera La dépense .exacte du nlois de mai, ' sachant que le 1er était un diInanche ?

'2. De 8 heures du matin à lnidi un moteur a consomlné 23 kMTh. 54. Quelle est sa puissance en che~Taux ?

J. Maman utHise toute,s les seanaines durant 1 h. 2,5 un aspi­rateur de 200 \~T,atts. QueUe est la dépense annuelle si le kilo­wattheure ·coûte 'fr. 0040 ?

4. Vous utilisez chaque 'semaine un fer .électrique de 300 "YVatts pendant 5 heures; 4 lampes de 60 Watts et 2 lampes de 40 Watts pendant 3 heures chaque jour (31 jours. Calculez: 1) l"énergie utHisée pendant une sem'aine; 2) l,a dépense du­rant le lnois de janv,ier; prix du 'k "YVh. fI'. 0040.

ELECTRICITE

Puissance en chevaux

Pour évaluer la puissance d'une chute d 'eau on multilplip la hauteur de la chute par le nombre .de litres d'eau débités à la seconde; on a alors des kilogrammètres; 75 ldlogramm'ètres va­lent 1 cheval = CV. = HP.

D'après cela calcule la puissance des usines suivantes:

Balberine Vernayaz Dixence Rhône à Chippis Navizence

Ex'em'ple : Navizence:

hauteur Litres secondes 700 .111. 7,000 600 ln. 12,000

1680 nl. 10,000 70 m. 43,000

550 m. 3,500

550 X 3500

75

25,666 CV

Calcule aussi la puissance en k "YV'h. de chaque ushlle, sachant qu'un cheval équivaut à 0 k"YVh. 73,6.

Page 17: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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447 -

ELECTRICITE

Usine éleCtrique - Nombre de Kw fournis

On ob tien 1e nombre 1e k VV. -en lTIultiplia'l1f le n0111.hre de CV. (chevaux) par 0,736. 1. D'asprès ,cela calcule la production des usines suiv.antes en kw.

. Rhône à Chippis 40,000 chevaux Navizence 25,000 B'~l'berine 65,000 Vernay.az 96,000 Dixence 220,000

Nota: Pour trouver la production annuelle on n1ultiplie le kw. par le nombre d 'heures durant lesqueHes les alternateurs ont été en ,service. .

2. La Suisse fournit actuellement (1949) 11 Inilliards de k\\i\' h. pal' an. Cela fait cOlubien de k \i\Th. p·ar tête de population (4,500,000 h.) ?

3. En suppO'slant que les ;usines ci-dessus aient fonctionné ù plein rendeillent pendant tout le n1.ois de mai, quelle . aurait été la production de chacune d 'elles en k \ iVh. ?

Au bout "de 1 an 2 IllOis 15 jours on a retiré un capital qui , placé au 3 1/2 % avait produit 304 fr. 50 -d 'intél,êt,s. On a consacré ces int-él~êts à l'aohat de 16 m. 5(6 d,e toile vlalal~t 18 fI'. le m. Les '215 du 'capital ont été ,consacrés ,à l'aoquisition d'une vi'gne; le 1l l.

du reste, au règ,1elTIent d'une dette ; le -dernier reste à l'achat d 'un terrain lTIeSUrant 514 n12 2/7. .

On deillande : 1) Montant du capitaJ.

2) Prix d'achat du m2 de terrain.

3) Ce qui reste des intérêts . . S. H.

Page 18: L'Ecole primaire, 15 avril 1950

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