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SION, 15 Ma rs 1951. No 11. PARAISSA NT 14 FO IS PENDANT LE COURS SCOLA I RE ORGANE DE LA SOCI ËTË VALA I SANNE D ' EDUCATION AB 0 N N E M E N TAN NUE L: Fr. 7,50 70ème An e Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce Qui concerne la publication doit être adresse directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur . Sierre - -- l "s sonl recues exclusivement por -- PU BLICTAS . Soci ete AnonymE> Suisse de Public ite, SION AV >4 "IJ f- ri F 10 Go," T ,;. Ip oh""p 2 12 36

L'Ecole primaire, 15 mars 1951

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 mars 1951

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SION, 15 Mars 1951. No 11.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOCIËTË VALA I SANNE

D ' EDUCATION

AB 0 N N E M EN TAN NUE L: Fr. 7,50

70èm e Année

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement

Tout ce Qui concerne la publication doit être adresse directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur . Sierre

- -- l "s oru,oncp~ sonl recues exclusivement por -­PU BLICTAS. Soci ete AnonymE> Suisse de Public i te, SION AV>4 "IJ f- ri F 10 Go ," T ,;. Ip o h""p 2 12 36

Page 2: L'Ecole primaire, 15 mars 1951

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SION, 15 111ars 1951. No -11. 70ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI-=r~ VAlArSANt-Jt= D'FDUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Rapport de gestion de la Caisse de retraite du personnel enseignant. - Communica­tions aux institutric.es du V. R. -Convoca.tion de la S. V. E. -Réunion du P. E. du district de St-Maurice. - Nécrologie. -PARTIE PEDAGOGIQUE: Encore .l'expérience pédagogique .de 1950. - La France va rendr,e hommage à un pédagogue de gé­nie. - Croire. - PARTIE PRATIQUE: Centr.e d'intérêt. -

. Leçon de ,chose. - Orthographe.

~<.'~_ •• -.

i ~É~~~~~!~~~~~~~.I.~~~~~~E~ 1 ~œ ./

Rapport de gestion de la [aisse de retraite du personnel enseignant pour l'exercice 1950 Il y a 45 ans, c'était le 24 novembre 1906, le Grand C~nseil

Valaisan voulant, disent les considérants, prémunir, autant que possible le personnel enseignant des écoles primaires contre les suites de l'invalidité résultant de l'âge ou de l'incapacité physi­que, portait un décret instituant la caisse de retraite du person­nel enseignant.

Cet acte législatif était l'aboutissement d'une longue étude, de multiples conférences, de laborieuses démarches entrepri­ses par un homme à l'intelligence large, à l'esprit ouvert, qui ne cragnait pas de sortir des chemins battus et qui avait à cœur l'avenir des instituteurs. C'était Monsieur l'abbé Gabriel De­laloye à l'époque Révérend curé de Massongex. Il jouissait de l'estime et de l'amitié du personnel enseignant. Il avait sa con­fiance. Ses belles qualités le désignèrent tout naturellement à l'attention du Conseil d'Etat qui fit appel à ses services pour présider aux destinées de la caisse qu'il avait si puissamment contribué à créer. Il s'est acquitté de sa tâche délicate avec une rare distinction. Il a assisté au développement de cette heureuse institution présidant aux revisions de 1925 et de 1932.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 mars 1951

- 362 -.-

Il a eu la douce satisfaction de constater que la caisse mise sur pied avec des moyens extrêmement modestes, avait Pl;is avec les années un essor réjouissant permettant après chaque étape l'amélioration des pensions et portant un peu de bien-être dans les familles des anciens serviteurs de la collectivité. En 1943, la santé chancelante obligea Mgr Delaloye à se libérer , d'une tâche qu'il avait conduite avec beaucoup d'amour et de dévouement pendant près de 40 ans. En récompense de tous les services rendus à la caisse l'assemblée générale lui a décer­né le titre de Président d'honneur en séance du 17 juin 1944. Cette marque de gratitude avait touché le cœur de Mgr Dela­loye et à cette occasion il a rappelé avec émotion les débuts de la caisse, les difficultés qu'il a falll,l vaincre, etc. Jusqu'à la fin de sa vie il a continué à s'intéresser à la marche de la caisse. Après une 'vfe partagée entre un brillant sacerdoce et la défense de la noble cause de l'enseignement, il s'est éteint à Sion à l'âge de 81 ans. .

La cOlnmission de la caisse de retraite a tenu à lui rendre un dernier homn1age en assistant au complet à ses funérailles et en accompagnant sa dépouille mortelle jusqu'à sa dernière demeure dans le cimetière de sa chère commune natale d'Ar­don.

Nous avons eu aussi le regret de devoir enregistrer le dé­cès de Mademoiselle Rubense Rey, institutrice à Saxon. La commission considérant ses éminentes qualités l'avait désignée pour participer à ses travaux et y représenter la société des institutrices du Valais romand dont elle était la distinguée présidente. Son état de santé ne lui a malheureusement pa::; permis d'assister à nos délibérations. Le mal l'a saisie trop tôt et nous a ainsi privé de ses avis sages et judicieux.

Après avoir' rempli le pieux devoir de rappeler le souvenir du président fondateur et de la présidente des institutrices, revenons aux préoccupations actuelles.

Notre dernier rapport de gestion se terminait par la phrase suivante: «Dans sa dernière séance, la commission a estimé qu'il était indiqué d'ajourner l'assemblée annuelle jusqu'au mo­ment où les experts remettront leur rapport ».

Nous étions loin de penser qu'il s'agirait d'un renvo~ à une aussi longue échéance, sinon, il va sans dire, que l'assemblée se serait tenue en temps utile. Nous espérions en effet ,qu~'a4 cours de l'année 1950, après avoir entendu l'exposé des ,experts sur la situation de la caisse , et sur sa virtualité, il serait" possi­ble d'ouvrir un large débat sur sa réorganisation et "de j etel~ les bases d'un nouveau règlement. '

Malgré tout notre désir de voir aboutir au plus tôt cett8 réforme urgente, 'malgré nos sollicitations pressantes en vue d'arriver à une solution rapide, nous avons dû ' nous incliner devant les raisons impérieuses avancées par les experts. Avant de se prononcer sur un problème <;l'une telle ampleur ,qui ne consiste rien moins qu'à bouleverser complètement les bases actuelles de la caisse, les experts ont tenu à l'examiner sous toutes ses faces, à en supputer autant que possible toutes les conséquences proches et lointaines. A cette fin, ils se sont en­tourés d'une foule de renseignements, ils n'ont rien voulu lais­ser dans l'ombre et n'ont consenti à déposer leurs conclusions qu'après une étude absolument complète. , Comme il s'agit d'une question de la plus haute importance aussi bien pour l'avenir de la caisse que pour celui des assurés en général, nous n'avons pu que nous rendre aux raisons données par les experts. Il y a lieu de considérer que leur responsabilité est sérieusement engagée. Ils doivent d'une part donner satis .. ~ftction aux assurés dans toute la mesure du possible et d'autre part assurer la pérennité de la caisse. C'est donc pour des motifs d'ordre majeure que le temps imparti aux experts n'a pas été ~imité et qu'ainsi 1950 n'a pas eu son aS'semblée générale.

Pendant cette période, tout en suivant de près les tra·· 'vaux des experts, nous nous sommes occupé des questions cou­rantes concernant la gestion de la caisse. Celle-ci continue à voir affluer les fonds au même rythme que ces dernières années, ce qui porte sa fortune actuelle à plus de six millions. L'exercice solde en effet par une augmentation de recettes de fr. 476,887.03. Il ne s'agit évidemment pas d'un bénéfice net puisque lés charges de la caisse croissent parallèlement à ses encaissements. Il semble cependant que ces deux postes ne montent pas à la même, cadence et que sur l'excédent des comptes il y aura une cert,aine réserve pour servir à des fins tangibles et immédiates. C'est le vœu que nous formons en constatant l'heureux boucle·­ment de comptes de l'année 1950.

La Commission.

Caisse de retraite du Personnel enseignant Exercice 1950

COMPTE DE GESTION a) ,PRODUITS

Contributions des membres Contdbutions des employeurs Intérêts

Total des produits ,

221,077.95 221,077.95 184,799.43

626,955.90

Page 4: L'Ecole primaire, 15 mars 1951

- 364 ~

b) CHARGES Pensions 'aux retraités Pensions aux invalides " Pensions aux veuves et ·aux veufs. Pensions ·aux e·nfants ct-'invalides . Pensions aux Œ'pheHns Remboursement de ·ooUsations Frais de gestion Frais de banque Frais d'eXjpertises médica'les

87,207.35 10,708.95 15,205.95

1,801.50 5,332.15

24,391.75 4,978.20

352.45 90.-

Total des .charges 150,068.~0

c) BALANCE Ta,ta} des produits Total de,s .char.ges .

Ex'oédent .

Répartition de l'excédent A l'avoir des membres':-

soLde des ,cotisations Au fonds de p·révoyance :

intérêts du fonds . Au .compte capital: solde .

Total

Bilan d'entrée au le~ janvier 1950 ACTIF

Titres ,et bon.s de .dépôts . B. C. V.: compte à terme. Aqministration fédérale des ,contributions Mobilier Avoir des membres. Fonds de prévoyan.ce Créancier: Etat du Valais. Capital: solde

1,765,000.-3,926,854.-

19,032.-1.-

Totaux 5,710,887.­

Bilan de sortie au 31 décembre 1950 AJCTIF

Titres -et obligations d'Etat. B, C. V. : -coIllJPte à terme (4,429,120.98) Administration fédérale des contributions MobilLe.!' Avoir de.s membres. . Fonds de prévoyance . Créancier: Eta,t du Valai,s Oapital : -solde .

1,743,000.-4,429,120.98

16,842.65 1.-

. Totaux 6,188,964.63

626,955.33 150,068.3Q

476,887.03

196,686.20

416.-279,784.83

476,887.03

PASSIF

l, 704,2~8.43 10,402.-53,595.73

3,942,640.84-

5,710,887.-

PASSIF

1,844,070.78 10,418.--55',186.33

4,279,289.52

6,188,964.63

- 365-

Fonds de pl-évoyance

Compte pour l'année 1950

DOIT

Solde du compte 1949 . Intérêts de l'année . Payement en cours d'exercice. Solde de compte

Totaux

400.-10,418.-

10,818.-

Mouvement de fortune en 1950

Fortune au 1er janvier selon bilan d'en­trée . 5,710,887.-

AVOIR

10,402.-416.-

10,818.-

sous déduction de l'avance de l'Etat. 53,595.73 5,657,291.27

Excédent du compte . moins les prélèvements au fonds de

,prévoyance .

476,887.03

400.- 476,487.08

Fortune au 31 décembre selon bilan de sortie . 6,188,964.63

sous déduction d~ .l'avance de l'Etat

Statistique générale

Membres cotisants: institutriees . instituteurs

total

Membres pensionnés

55,186.33 6,133,778.30

_328 426

754

57 instituteurs .retraités )56+ 5- 4) 40 institutrices retraitées (34+ 7- 1~

2 ins1Jituteurs invalides ( 3+ 0- 1) 10 institutrices invalides (10+ 2- 2)

7 veufs d'institutrices ( 6+ 3- 2) 33 veuves d'intituteurs (30+ 3- 0) 26 enfants d'invaUdes , )41+ 0-15) 51 orphelins )37+20- 6)

226

Rapport des reviseurs des comptes En exécution du mandat qui leur a été confié par l'assem­

blée générale de la Caisse de retraite du personnel enseignant~ les soussignés vous présentent leur rapport de vérification pour l'année 1950.

Toutes les écritures relatives à la gestion. ont été vérifiées et trouvées absolument conformes aux pièces justificativeg •

Page 5: L'Ecole primaire, 15 mars 1951

- 366-

L'excédent en recettes de la gestion 195.0 se monte à '476,887 francs 03.

Les différentes rubriques du Bilan ont été contrôlées sur la base des'· relevés remis par la Banque cantonale; il a été cons­taté une concordance parfaite.

Des sondages ont également été faits dans les comptes :per­sonnels des cotisants et des pensionnés. Tout a été trouvé ~u ordre et établi selon les prescriptions en vigueur.

L'état de fortune de la caisse qui présentait au 1er janvier 1950' un excédent net de Fr. 5,657,291.27 se trouve ainsi porté avec le bénéfice du présent compte au 31 décembre 1950 à Fr. 6,133,778.30.

Les vérifications opérées ont permis de constater que les comptes sont très bien tenus; en conséquence il est proposé aux organes compétents de bien vouloir les approuver et de donner décharge de la gestion aux personnes responsables. '

Sion, le 1er mars 1951. Les vérificateU1"S :

Albert ZENGAFFINEN. Marcel PRAPLAN.

Communication aux Institutrices du \7. R. La Direction de « Bon Ac~uei1 » aux Mayens de Sion, nous

propose de mettre l'établissement à la disposition des intitutri­ces pendant la période des vacances de Pâques et du début Inai à mi-juin.

Elle nous offre ainsi ' la possibilité de prendre de vraies yacances dans des conditions pécuniaires exceptionnelles. 6 fr. par jour, un peu plus à Pâques à cause du chauffage. Les chambres à ~ ou à deux lits sont confortables, eau courante, la maison est très bien située, entièrement rénovéê, la table saine et agréable. Bon Accueil la bien nommée nous est large­ment ouverte. « Nous avons toujours assimilé les institutrices aux « mamans» nous a-t-on dit, avnc infinÏlnent de bonté.

Cette réalisation dépend donc uniquement de nous toutes, car vous le comprendrez sans peine, elle n'est possible que si elle intéresse un certain nombre d'entre nous.

Si tel est votre cas, veuille~ en informer la soussignée sans trop tarder et cela sans aucun engagement fonnel pour vous, cette consultation permettant seulement de se faire une idée générale de l'accueil fait à la proposition.

Nous vous serions également reconnaissantes de nous don­ner votre avis sur l'époque proposée par la Direction et autres suggestions éventuelles à ce propos.

Communications à adresser à Mlle Y. Gross, aux Maré­oottes.

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Convocation de la S. \7. E. Le comité de la S. V. E. est convoqué en assemblée le jeudi

matin 29 courant à 10 heures, à l'hôtel de la Planta.

Réunion du P. E. du District de St-Maurice Dans le cadre de la S. V. E. le P. E. du district de St­

Maurice a tenu son assemblée annuelle à Vernayaz le 4 mars dernier, dans un esprit corporatif cher à son Président.

Celui-ci Monsieur "M. Revaz, à Vernayaz, a été également réélu à l'un~nimité comme représentant du district de St-Mau­rice au sein du comité central de la S. V. E. Monsieur A .. Ja~­quier, à Salvan, continuera à gérer nos fina~ces et la. Souss~gnee servira de secrétaire. A l'ordre de nos preoccupatIOns fIgure en premier lieu l'examen du projet d'ad~p.tation pr?visoire de la Caisse de retraite du P._ E. aux condItIOns de VIe ~ctue~le, projet élaboré par le corr:it.é de l~ .S. V. E. et d~nt la redactIOn documentée claire et preCIse mente nos complIments et parle directement par l'éloquence des · chiffres. , Il vient à son heure; donnant à chacun la possibilité d~ se faire un~ i~ée n~tt~ du problème qui se posera; à l' assembl~e lors de la, reunIOn generale des membres de la CaIsse de retraIte, annoncee pour le 29 cou­rant. Après examen du projet le P. E. du di~trict de St-Mau­rice à l'unanimité propose les amendements SUIvants :

1) Que l'augmentation de 75 % prévue pour le versement des rentes soit portée à 100 % . ."

2) Que la révision ferme de 13; Cai.sse de retraIte. e?VISagee au plus tard pour le 1er Janyler 1953,. c~nsIdere co~­me un minimum les prestatIons provIsOlres touchees par les pensionnés pendant la période transitoire. .

Un examen attentif des charges de la Caisse. de retraIte mises en parallèle de ses. entrées, )oint au désir d'assur.er u~e rente décente à ceux qUI autrefOIS en furent les ,fondateul s, ont seuls déterminé cette prise de position qui laisse il!tact le crédit de l'institution. Le second point à l'ordre du Jour,. le projet de grammaire aux degrés,moye,n.et.supéri~ur donna lIeu à un chassé-croisé d'opinions, d apprecIatIOns qUI ser0l!t coor­données dans un rapport ultérieur. L'intérêt que SUSCIte l'ou­vrage en dit assez la valeur et l'unanimité d~ l'hom~age rendu, à la somme de travail et de dévouement qu'Il represente a ~a-veur d'admiration. , .

De la grammaire 011 passe à l'arithmétique dont une reVI-sion est également proj etée.

Un rapide échange d'opinion permet de déceler deux ten-dances au suj et de la présentation en un seul ou en deux vo-

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lumes,: la montagne veut conserver le livre unique mais la plaine verrait avec sympathie un manuel s'adressant aux degrés élémentaire et moyen et un autre consacré exclusivement au seul degré supérieur. L'unanimité s'établit au sujet de la pré­sentation de la matière qu'on voudrait voir groupée, ordonnée auprès de chaque centre d'association d'idées.

Au demeurant, excellente réunion dont le dénominateur commun est sans contredit le désir de servir toujours mieux notre école valaisanne, mais encore un esprit de déférente re­connaissance envers Monsieur le conseiller d'Etat Pitteloud qui nous donne un témoignage toujours renouvelé de la solli­citude dont il entoure l'enseignement en Valais et ses modestes ouvriers. Y. G.

t M. Rémy Pochon Vendredi dernier on conduisait à sa dernière demeure

l'excellent institute"Jr qu'était Mr Rémy Pochon, de Collonges. Nous publions ci-après l'article nécrologique paru dans le

Nouvelliste du 8 courant et auquel l'Ecole primaire s'associe très sincèrement.

Mardi vers midi, l'annonce du décès de Ml" Rémy Pochon, l~instituteur de la localité, se répandit comme une traînée de poudre. Après une quinzaine de jours de maladie et à 48 ans seulement, la sinistre faucheuse venait de frapper de son glaive et le ravir à sa famille. Le choc brutal de cette mort prématurée a causé un vide qu'il ne sera pas facile de combler.

Succédant à Ml" Rappaz, décédé, aussi prématurément, Mr Pochon pratiquait depuis plus de 27 années, l'enseignement primaire dans notre localité. Cette tâche, noble entre toutes, mais pénible à exercer, trop souvent méconnue de nos popula­tions, payée parfois d'ingratitude, il l'exerçait avec tout l'amour de sa vocation et la haute conception de son devoir.

Quoique peu communicatif, il avait cependant une conver­sation agréable et ce bon citoyen qui était la modestie nlême, aimait chercher dans la contemplation, dans les arts et la scien­(iIe, la nourriture spirituelle qui élève l'homme au-dessus des con­tingences matérielles.

Les choses de sa COlnmune, la vie et le développement de ses sociétés lui tenaient particulièrement à cœur, et l'on ne fai­.sait jamais appel en vain à ses services. La société de chant «;L'Echo d,'Arbignon» perd son musicien à l'harmonium et la société de secours mutuels son secrétaire ponctuel et dévoué.

A sa famille dans l'affliction, nous apportons le témoi­gnage de notre vive sympathie.

PARTJIE PEDAGOGJIQUE

E~core l'expérience pédagoqique de 1950 Afin d'avoir une idée générale sur l'ensemble des connajs­

sances acquises par -les élèves de toutes nos classes primaires, le Département de l'Instruction publique a procédé en 1950 à -une vaste enquête pédagogique. Pour les élèves du cours supé-­rieur celle-ci a porté sur l'orthographe, la rédaction et le cal­cul; pour ceux du cours moyen, sur le calcul, l'orthographe et ]e dessin.

Disons d'emblée que les autorités ont parfaitement raison de procéder à de telles enquêtes; les résultats, que l'on conser­vera soigneusement, permettront, pour le moins, de savoir dans 10, 15 ou 20 ans, si l'école primaire valaisanne a piétiné sur vlace, si elle a fait des progrès ou même si les connaissances sont en recul. C'est grâce au résultat de telles enquêtes que n08 collègues de Genève, par exemple, ont pu répondre d'une façon pertinente aux attaques dont ils ont été l'objet ces derniëres an­nées. Ce seul point de vue justifierait déj à l'initiative du Dé­})artement de l'Instruction publique.

:1: =1= :1:

Nous ne nous étendrons pas sur les explications et sur les l'emarques auxquelles s'est livré Ml" le Dr Boucard dans le nu­méro 9 de l'Ecole p1"imaire. Reconnaissons aussi que nous n'avons pas vu les travaux exécutés par les _ élèves; nous avons seule­ment analysé les données tirées du tableau reproduisant toutes les moyennes, pour chacune des disciplines sur lesquelles a porté l'expérience. Pour le cours inférieur, ces nl0yennes étant accom­pagnées du nombre d'élèves de chaque classe et en regard du f!.Ombre de fautes, de chaque années d'âge, on peut expliquer ;bien des résultats qui paraîtront choquants sans cela.

:j: * :f:

En examinant tout le matériel mis à notre disposition, nous avons pu constater que si le cours supérieu1" comprend des élèves de 1935-36-37-38 et 39, au cours moyen figurent des ~lèves de 1936-37-38-39-40-41. L'article 3 du règlement n'a done pas été intégralement respecté, puisqu'il y est dit : En règle générale, le degré moyen comprend les élèves de la 4me et de Jta 5me a,nnée scolaire inclusivement (10 à 11 ans) et le degré .s'upérieuT la 61ne, la 7me et la 8me année (12-13-14 ans). Cet

Page 7: L'Ecole primaire, 15 mars 1951

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article prêtait d'ailleurs a equivoque : on mentionne en effet les élèves de 12-13-14 ans et l'on ignore ceux de 15 ans; Of,

l'examen ayant eu lieu au, printemps, les élèves de 8me ont 15 ans à cette époque de l'année. On aurait dû spécifier élèves nés en 1935-36-37, éventuellement 38.

Le classement n'est donc pas fait, d'une façon absolue, par années d'âge, puisque des élèves nés en 1936 et 1937 figu­rent au cours moyen, alors que d'autres de 1938 et de 1939 fj­gurent au cours supérieur. Cela tient surtout à la situation par­ticulière de nos classes à tous les degrés où les élèves restent à la division correspondant à leur niveau intellectuel, quel que soit leur âge. Et dans ces écoles c'est heureux qu'il en soit ainsi pour des raisons diverses que nous ne pouvons pas développer ici.

Pour la même raison sans doute, dans des classes ayant des élèves à tous les degrés d'âge, on s'est borné à donner à tous indistinctement les épreuves destinées au cours moyen. Ce sont là heureusement de rares exceptions. Mais, il ?"este à savoir si, du point de vue purement scientifique et expé-rimenta.l cette manière de voir peut se soutenir et s'il ne se'tait pas indi­qué dorénavant de fcâre porter l'examen sur tous les élèves du même degré d'âge indépendamment du niveau intelledue'[ que les épreuves doivent justement permettre de déceler.

* * * Il faut pour cela que l'enquête soit organisée et conduite

avec la plus grande honnêteté. Or, l'expérience de 1950 est-elle absolument probante et peut-on en tirer des conclusions d'une rigoureuse exactitude scientifique ?

Nous ne le pensons pas. Les remarques précédentes relè-, vent déjà à ce sujet quelques lacunes qui étaient inévitables ~ avec la meilleure bonne volonté du monde, et la- science péda­gogique la plus parfaite, on n'arrive pas du premier coup à monter une telle expérience sans qu'il y ait des accrocs et des heurts. Même dans les centres d'expérimentation où l'on dis­pose pourtant de Dieu sait quel appareil, de quelle richesse d'expérience et d'un personnel compétent, tout n'est pas 100 pour cent exact. Comment veut-on exiger la perfection chez nous, où l'on a tenté un coup d'essai avec des Inoyens de fortune? -

... Et où l'on a vu trop grand parce que l'on a voulu tout embrasser d'un seul coup.

* * * Oui, l'enquête a été t?"OP vaste quant Cl/ax disciplines SU'l'

lesquelles elle a porté et quant aux nombres de classes qui on:;

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été retenues pour l'expérience. A ravenir on devrait la faire porter chaque année sur une seule des disciplines suivantes : calcul, orthographe, rédaction, dessin, histoire, géographie, etc., et sur un nombre ?"estreint de classes.

A notre hurnble avis, il ne sert non plus à rien d'établir de,s' moyennes par classes et par âge. Elles n'ont aucun sens quand elles se rapportent à 2 ou 3 élèves seulement. Vous avez eette année 2 élèves de 1938 qui peuvent être de véritables cancres' ~année p.rochai~e, pour la même volée vous en aurez peut~ etre 2 qUI constituent le dessus du panier. La moyenne de cha­cune de ces deux années permet-elle de porter un jugement sur l.a classe, su~ l~ n1aîtr~ ? Absolument pas. C'est bien pourquoi Û faut saV01,r ~nterpreter les moyennes et s'en servir avec la plus grande circonspection, sinon on risque d'être injuste.

N'est-ce pas pour cela qu'en pégagogie expérimentale on se sert des médians plutôt que des moyennes; mais il faut se méfier même des médians qui, dans les cas Cités plus haut nE) diraient rien non plus.

En établissant leurs tableaux par classes et par groupes d'âge, les experts ont fait un travail de Titan. Mais sa valeur pratique est-ell~ en rapport avec l'effort fourni? Pour l'or­thographe par exemple, d'après ce qlle nous venons d'expliquer, le non1bre d'élèves ~ccompagné du nombre de fautes nous per­met de porter un Jugelnent plus hurnain et plus sûr qu'une simple. lnoyenne, éclairée par rien d'autre.

* * * Encore une fois, pour faire un travail v1"Ciiment scientifi··

que, il faudrait faire abstraction des classes com11~e telles et établir ces moyennes ou ces 'médians en se basant SU?" un groupe a~~ .~qo élèves pri~ d~r;s les diverses régions, pour chacune des G.~fterentes classes d age. Sachant qu'.en pédagogie expérimen­tale on considère qu'une connaissance est acquise quand elle est sue par le 75 % des élèves, on pourrait facilement, avee un tableau établi sur ces bases, porter d'utiles conclusions . .

Car on voit d'ici la valeur scient'ij-ique et pratique que peut ?'evêtir une telle enquête: les programmes ne seraient plus éta­blis, comme cela a été trop souvent le cas jusqu'ici, d'une façon . empirique, arbitraire, selon le terrJ.pérament des personnes chargées de les élaborer, mais ils seraient détenninés par ce que les élèves sont à même d'assimiler à tel âge donné. Les maî­tres n'auraient ainsi plus la tendance à gaver les enfants d'un fatras de connaissances indigestes; les manuels enfin pour­raient être conçus à la mesure des élèves, Car, soyons fr~ncs; que savons-nous de positif à ce sujet, nous les maîtres? Nou~ en­seignons à nos élèves de 11 ans que pour trouver la surface des

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quatre parois d'une salle, il faut multiplier le périmètre de la pièce par sa hauteur; nous faisons les démonstrations prati .. ques requise; il nous semble que les élèves nous ont compris, mais quand ils auront 12-13 et 14 ans, ils multiplieront sim. plement la longueur par la largeur et par la hauteur et nous se­rons obligés de revenir sur la même question. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que le développement du parallélëpipède rectangle n'est pas à la portée des élèves de 11 ans. Ils retien. nent pour quelque temps" mais ils n'assimilent pas cette no­tion ...

* * * Après avoir fait l'examen des fautes d'orthographe, il y

aurait lieu d'établir un tableau permettant de tirer facilement des conclusions; on écrirait dans le sens vertical tout le texte de la dictée, et en regar.d de chaque mot le pourcent des indices d'acquisition pour chaque année d'âge (ne retenant évidemment que 100 élèves par année). On verrait de la sorte facilement quelles sont les connaissances acquises (75 % = sues).

L'avalanche elle était descendue etc. (Ce tableau

Exemple du tableau 1935 1936

76% 70% 100 100 98 90 79 75

1937 65%

100 85 65

1938 60% 98 82 60

n'est donné qu'à titre d'indication et les chiffres sont fictifs)

*** L'enquête doit être faite Œvec la plus grande honnêté pro ..

fessionnelle. Mais comment y arriver ? Car .les constatations faites prouvent qu'on ne peut compter sur l'impartialité de tous les maîtres. Monsieur le Dr Boucard reconnaît que l'on a triché.

I:er:u~!~~~~ut Engins de Gymnastique,

de Sport et de jeux. Vente . directe de la fabrique au ollent.

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Mais, qu'entend-on par cela? L'examen des épreuves permet de constater que la différence

est énOl:me entre la force de classes qui paraîtraient se diffé­rencier en rien les unes des autres: ni quant au milieu, ni quant aux maîtres, ni quant aux élèves. A quoi attribuer alors des écarts qui vont de 0 à 20 fautes ?

Sans doute nous n'ignorons pas qu'indépendamment de l'intervention du maître, bien des facteurs sont de nature à fausser les résultats d'un examen; mais si les moyennes sont tirées d'un nombre important de travaux, l'effet de ces causes s'amenuise d'autant.

Afin d'avoir un point de comparaison et par conséquent de donner plus de poids à ces considérations, nous avons deman­dé au Département de l'Instruction publique de nous .c?mmu­niquer les résultats obtenus par notre cl.asse. Les VOl Cl pour l'orthographe et le calcul:

1935: 11 élèves: orthographe 3 fautes en moyenne; calcul 8; rédaction 5,2 ·sur 6.

1936: 9 élèves: orthographe 6 fautes en moyenne; calcul 8; rédaction 4,1 sur 6.

A noter que 11 élèves venaient de quitter l'école deux se­maines auparavant pour entrer à Pâques à l'école commerciale. 20 élèves seulement sur les 31 que comptait normalement notre classe, ont donc participé aux épre~ves. D'après le test d'ortho­graphe de l'Institut de l'Education à Genève, la f~rce d,e .nos élèves était celle d'une excellente moyenne du degre superIeur primaire.

Cela nous permet de classer d'emblée les écoles où nous trouvons les résultats suivants : Orthographe : faute : 0-0-0-0, Calculs: 10-10-10-10 ou quelque chose semblable. ·Là on s'est purenlent et simplement moqué de l'examen: on a triché dans les grandes largeurs.

Mais il est clair qu'il y toute une gamme dans la façon de triche~, et par conséquent dans le degré de gravité de la faute. On peut :

l. copier le texte au tableau et faire reproduire aux élè~· ves;

2. lire la dictée et les problèmes et expliquer toutes les dif­ficultés qui s'y rencontrent;

3. répéter avant l'examen to~tes le~ rè~les .et faire faire auparavant quelques exerClces d apphcatlOn;

4 . .répondre à toutes les questions les plus indiscrètes po· sées par les élèves;

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5. ignorer ou approuver tacitement les regards sur le ca-· hier du voisin, etc.

Aucun de ces procédés ne relève évidemment de la parfai­te honnêteté professionnelle. .

* :1: * Dès. lor.s, c~mment conviendrait-il de procéder pour que

le travaIl sOIt faIt avec une scrupuleuse correction? Nous n'en­trevoyons qu'une seule solution, mais elle se révèle inapplica·­ble : avoir une éqL~ipe. d'examinate"urs triés sur le volet, pros­pectant tout un dIstrIct ou du moins toute une commune le même jour.

On dit que les commissions scolaires pourraient se charger de ce,. travap. Evidemment, on l'avait d'ailleurs prévu et de­mande; malS outre que dans les grandes communes elles n'ont" pas a~sez de n1embres pour que l'opération soit. faite partout en n1eme temps, on peut se demander d'autre part si une en­quête faite par elles sera,it certainement exempte de fraude. Nous posons sÎrnplen1ent la question.

Il serait également possible de pratiquer comn1e on l'a fait dans certaines communes en faisant changer de classe aux n1a1:­tres, ce jour-là.

Mais il faut reconnaître qu'aucune de ces manières de pro-· céder ne donne une garantie absolue de stricte probité.

Alors que faire? Faudra-t-il donc jeter le manche aprè~ la cognée? Pas du tout. On aU1"'a tout inté?"êt à continuer com·­me on l' ct fciit cette fois-ci: place?" l'expérience sous le signe de la confictnce. On arrivera bien, petit à petit, à faire l'éducation des tricheurs, puisque pour le premier essai déj à, la plupart des maîtres se sont acquittés consciencieùsement de leur tâche.

Si, comrne nous le souhaitons, l'expérience doit servir dans Lill but d'expérimentation pédagogique scientifique il ne serait pas nécessaire, comme nous l'avons déjà relevé: de retenir tous les travaux: 100 par degl'és d'âge suffisent largement. Il est bien entendu cependant que, comme en 1950 toutes les clas­ses participeraient à l'examen, mais on ne retiendrait que les écoles le~ plus 1"ep'Y'és entntives ayant à leu1" tête des rnaît1"es t:lont on a pu vérifie1~ la sC1~upuleuse honnêteté professionnelle. En leur faisant comp1"endre le but poursuivi et en leu1~ disant bien que ces exctmens n' ont 1~ien à voir avec ceux de fin d'année 01"gu./râsés pa?' les inspecteurs ou les c01nmissions scolaires, en faisant ŒP­pel à leu1~ loyctle collaboration, on obtiendrciit ce1"tainement des h"avaux ofj?~ant toutes les ga1"an t·ies désin(,bles de sérieux. . Encore une fois, bien organisées, consciencieusen1ent fai-

t'es, de telles expériences peuvent servir l'école. Elles fournis-

-:' 375 -

sent dans tous les cas une riche et abondante documentation p~rmettant de,s é~udes du plus. haut intérêt non seulement pour deceler les connaIssances acqUIses, mais aussi le développement TIlental de la jeunesse scolaire actuelle.

Et puis, c'est sur l'expérimentation pédagogique que doit être basé notre enseignement si nous voulons qu'il soit réelle·­TIlent à la mesure de l'enfant, c'est-à-dire pleinement profitable.

Enfin, il est bon aussi, de temps à autre, de faire le point, d'évaluer l'état du savoir de nos élèves. Après avoir décelé les lacunes, les autorités compétentes s'efforceront de trouver les moyens propres pour y remédier.

C'est donc dans une voie réellen1ent constructive que s'est -engagé le Département de l'Instruction publique et il appar­tient aux membres du corps enseignant de soutenir ses efforts par une loyale collaboration.

Cl. BéTard.

ùa France va rendre hommage à un pédagogue de génie

(A?"ticle du CourTie1" de Genève du 31 jŒnvieT l,cJ/il)

L'année qui s'ouvre est celle du tricentenaire de la naissan·· ce de saint Jean-Baptiste de la Salle. L'événement comrüémoré n'est pas de mince importance. L'enfant, qui naquit le 30 avril 1651 en l'hôtel de la Cloche à Reims, d'une noble famille d'épée, de robe et d'église, devait devenir le fondateur des Frères des écoles chrétiennes, répandus dans le monde entier; la révolution sco~aire qu'il déclenchera allait en faire le père de l'école pri­maIre moderne.

«Il a fondé l'enseignelnent populaire en Franc~ », a dit de lui Maurice Barrès dans son «Enquête aux pays du Le­vant ». La formule est vraie, mais en un sens qu'il faut bien entendre. Si elle laissait croire que l'Eglise de France se serait désintéressée de l'instruction du peuple avant M. de ia Salle, les Frères des Ecoles chrétiennes, au nom de l'histoire et de la justice, seraient les premiers à la récuser. Ecoles monastiques, écoles paroissiales fourmillaient dès le Moyen Age, en nu·trge des universités. Si elles avaient pratiquement disparu dans le chaos de la Renaissance, que n'avait fait l'Eglise pour les sau-­ver! Enfin, au cours du XVIIe siècle, paraUèlement à la ré·· iorme du clergé, un vaste mouvement pour l'instruction popu­laire était lancé, animé par des maîtres de grand non1 et n~­nom, à la fois hommes de doctrine et réalisateurs. Ces pré­.c.urseurs de M. de la Salle s'appelaient Charles Démia, le P.

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Barré, Adrien Bourdoise et Nicolas Roland - ce chanoine d~, Reims, apôtre au cœur de feu, qui a été le directeur de cons­cience de M. de la Salle, l'a pénétré des traits essentiels de sa spiritualité et l'a intéressé et initié à sa propre œuvre des écoles, gratuites.

Cela dit qui devait l'être, il fallait, pour concevoir pleine.­ment et appliquer la formule durable, la formule de l'avenü~, un authentique génie de la pédagogie. M. de la Salle fut ce génie-là. Ce qui lui paraissait excellent dans l'effort de ses pré·· décesseurs, il l'a utilisé, mais en assimilateur origi~al qui re­pensait toute chose avec une force qui lui donnait u,ne vü~ nouvelle et avec un sens pratique qui l'adaptait au réel. Il in­nova partout où il crut nécessaire. Le premier problème était celui des maîtres : c'est M. de la Salle, et non un autre, qui en '[t vu la solution et l'a mise en œuvre: son Institut fut, dès ses débuts, ' un séminaire d'instituteurs chrétiens. Le second pro­blème était celui des méthodes.

Or, M. de la Salle, à sa manière tranquille, a révolutionné les méthodes. Avant lui, les écoliers apprenaient à lire le latin avant d'apprendre à lire le français. M. de la Salle substitua le français au latin, pour de bonnes raisons pédagogiques, mais aussi parce qu'il entendait vouer l'enseignement primaire, non seulement aux futurs clercs, mais à l'ensemble des laïques chré­tiens. D'autre part, ' alors que, avant lui, le maître enseignait les élèves chacun en particulier et successivement, il remplaça le mode , individuel par le mode simultané. Quoi de plus neuf encore que la manière dont il fait appel à l'effort personnel et constant de l'élève, à l'instar du plus moderne des pédagogues d'aujourd'hui? Quoi de plus heureusement anticipateur que, dans son programme d'études, cette partie nettement utilitaire à l'usage d'enfants que solliciteront plus tard les petits mé­tiers l'artisanat? Que dire encore de ce souci qu'il portait, dans' l'éducation, aux vertus naturelles, à la biens,éance, à la civilité, et - outre le bon chrétien, raison d'être et but essen­tiel de son apostolat pédagogique - tendait à former l'h.on­nête homme, l'homme sociable et aimable? L'enseignement catéchistique lui-même, il l'a renouvelé,- rendu accessible, porté au point de perfection. Comment enf.in ne pas souscrire a~ j.uge­ment que formulait, en 1860, M. VIctor Duruy, alors mInIstre de l'instruction publique: «La France est redevable à l'abbé de la Salle de la mise en pratique et de la vulgarisation de l'en­seignement technique ·?» N'est-ce point M. de la Salle qui a fondé l'école dominicale pour les jeunes apprentis, véritable «école du soir» avant la lettre?

Tant d'initiatives - et j'en passe! - suffiraient à consa­crer la gloire de saint Jean-Baptiste de la Salle. S'il est, selon

~

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rexpression de Maurice Barrès, le fondateur de l'enseignew

ment primaire de France, c'est parce qu'il en a conçu et réalisé la véritable et plénière formule, la seule viable, celle de l'avenir.

L'homme de cette œuvre géante était bien typique du XVIIe siècle français dont il a porté, jusqu'au seuil du XVIIIe siècle, les caractéristiques attardées. Il s'imposait par la me­sure, l'équilibre, le bon sens, la calme raison. Mais rien ne serait plus faux que de l'imaginer solennel et compassé, comme l'ont fait trop d'hagiographes, déplorablement conventionnels. SOI1 cœur était tendre, sa bonté émouvante. Et la sainteté le jeta, lui si méthodique, si prévoyant, si raisonnable, aux plus subli­mes surenchères de la folie de la croix. Quel homme d'affaires, au moment de lancer une entreprise considérable, disperserait ses capitaux disponibles aux quatre vents? Lui, à la veille de tenter, avec les prenliers éléments de son jeune Institut, la grande réforme scolaire, il ne garda, et encore sur l'ordre ex­près de son directeur, qu'une rente de deux cents livres, et distribua le reste, soit la presque totalité de sa fortune, aux pauvres. Tout s'en alla ainsi, à raison de n1ille livres par jour, jusqu'à la dernière pistole.

Bien au delà de sa propre vie, les résultats ont répondu d~ l'homme et du saint. Les Frères des écoles chrétiennes qUl étaient 800 à la veille de la Révolution, 2300 en 1822, sont au­jourd'hui 15,000. Sous le seul gép.éralat du Frère Philippe, élu supérieur général en 1838, 1200 luaisons nouvelles furent fon­dées, dont 268 hors de France et par delà les mers,

Le comité national qui s'est constitué pour organiser les fêtes du tricentenaire les rendra dignes, comme il convieIit, de la grandeur du fondateur comme de la portée universelle de la fondation. ~e comité d'honneur groupe un nombre im .. posant de personnalités, en tête desquelles s'inscrivent le mi­nistère des affaires étrangères, le ministre de France d'outre­mer, le prince de Monaco, les ambassadeurs des pays où se sont établis les Frères, les cardinaux et archevêques français; l'A­cadémie française est abondamment représentée, ainsi que les autres branches de l'Institut de France, le parlement, le bar­reau, l'université, l'enseignement libre, l'armée, le clergé, les lettres, le journalisme ... En vérité, ce comité est comme un microcosme de la France.

Il convenait qu'il en fût ainsi. Dans les familles spirituel­les de France, les plus diverses, parfois les plus contrastées et de l'une à l'autre, il y a unanimité pour saluer avec respect, admiration, gratitude, l'œuvre de l'ouvrier. «L'Institut des Frères des écoles chrétiennes, disait le philosophe de Bonald, est un chef-d'œuvre de sagesse et de connaissance des hommes~. Et Taine renchérissait: « Sa structure est un chef-d'œuvre et

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ses bienfaits infinis ». Les chefs d'Etat ne sont pas moins cha­leureux: «Aucun éducateur n'a jamais atteint à la hauteur de saint Jean-Baptiste de la Salle », proclamait M. Taft, prési­dent des Etats-Unis, et Edouard VII fait écho: « Je considère les Fr.ères comme les nleilleurs éducateurs de mon peuple»). C'est tout un florilège que l'on pourrait composer avec des té­moignages où le saint Curé d'Ars se rencontre, dans une com­mune vénération pour les Frères et leur fondateur, avec un protagoniste des lois laïques, tel que Ferdinand Buisson.

Tant de voix, et plusieurs si hautes, venues des pl efon­de urs du temps et de l'espace, ne grisent pas les Frères deR écoles chrétiennes. A l'instar de. leur fondateur, c'est dans l'hu­milité, dans le sacrifice obscur et quotidien qu'ils poursuivent leur immense et fécond labeur. les fastes du tricentenaire ne feront que les y enfoncer davantage. Gaëton BernO'cille.

P. S. - Nous sommes heureux du juste hommage qu'on rend à la Congrégation des Frères des Ecoles chrétiennes à l'occasion du tricentenaire de la naissance de son fondateur.

Cet hommage peut aussi s'adresser tout d'abord à l'Eglise qui, en premier lieu et dès ses débuts, s'est activement intè-· ressée à l'instruction et à l'éducation de la jeunesse; ' ensuite à toutes les autres congrégations enseignantes d'hommes et de femmes qui, sans être aussi anciennes et aussi nombreuses, consacrent à l'éducation chrétienne des enfants ou jeunes gens le même dévouement et obtiennent les mêmes succès.

Il n'est nullement question ici de jalousie, loin de là. Il n'y a qu'à se réjouir sincèrement du bien q~i se réalise sous des formes variées, avec des instruments dIvers.

Nous saisissons l'occasion de nous réj ouir des manifesta­tions de sympathie et de reconnaissance qui honorent la mé· moire de Saint Jean-Baptiste de la Salle et s'adressent à ses disciples. Venant de tous les milieux et d'hommes vraiment su­périeurs, elles sont une réponse cin~lante au dédai~ ?ont cer­tains impies accable:r:t. de bons ser~Iteu~~s de la. relIgIOn et ~e la patrie en les qualIfIant de «A Freres .'l,gno:~ant'l,ns ». Ah OUI ! ils sont bien ignorants, ces maItres qUI obbennent dans leurs écoles des succès éclatants qu'ont récompensés de premiers prix maintes expositions et dont les n1anuels d'enseignement méritent tous les éloges.

L'article ci-dessus est une belle page d'histoire générale de la pédagogie; aussi est-elle à lire et à méditer. J.

_ Il ne faut faire du monde ni un sujet de moqueTte, ni de tri:stesse; mais il faut le cO'mpTendre. Spinoza.

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Croire C'est le titre d'un artiCle de Monseigneur Blanchet, rec­

teur de l'Institut catholique de Paris, dans l'Enseigne1nent Chrétien.

Il faut croire pour être sauvé. Mais nous ne voulons pas ré­server cette vérité à son sens strictement théologique: c'est toute la vie humaine qu'elle comprend. Il faut croire à ce qu'on fait. Il ne faut pas travailler comme des automates ou comme des morts. Le «petit cantonnier qui cassait bien des caillou~, bien des cailloux afin de (deux, t?"ois !) gagne·r des sous» ne chanterait pas s'il ne voyait dans son métier monotone qu'une nécessité de gagner des sous. Evidemment, au préfet d'Esta­vayer qui lui dit: « Vous faites là fichu rnétier », le cantonniel~ répond: «Si j'étions riche comme vous, je casserions (deux, t~ois) pCiS tant de cailloux!» Chacun travaille d'abord pour VIvre et nous savons que seuls les héros et les saints croient à leur métier jusqu'au Inartyre inclusivement. Mais seuls les lâches ne travaillent que pour l'argent; et le cantonnier ou le ramoneur qui chantent aiment leur métier, croient qu'il est bon à quelque chose et le reprennent chaque matin avec gaî­té, comIne un service. N'est-ce rien que de préparer les rou­tes? que d'animer les feux dans les cheminées? Le ramoneur et le cantonnier sont des semeurs de j oie. On peut en dire an·' tant de toutes les professions, de tous les métiers.

Mais celui qui c01l1mettrait le plus énorme contresens en tombant dans le fatalisme, n'est-ce pas l'instituteur ?

Comme tous les autres, il rencontre la grisaille de la quo­tidienne monotonie; comme tous les autres, il retrouve chaque matin, chaque semaine, chaque année, les mêmes uroblèmes, les mêmes difficultés, les mêlnes déceptions. Est-,ce ûne r aison pour se replier dans une lassitude résignée, dans une routine morose ? Il n'y a pas longtemps, un instituteur me confiait tris­tement : « L'émulation? C'est fini. Il n'yen a plus. Les le­çons ? On ne fait plus apprendre une leçon. Ce beau temps est passé. Aujourd'hui les élèves font ce qu'ils veulent ou ils ne font rien! »

Langage du désespoir. Langage meurtr ier! Naturelle­ment l'esprit de l'enfant ne se laisse pas pétrir comme les cail­loux se laissent casser et les cheminées ramoner. Mais l'esprit de l'enfant ne demande pas mieux que le pain de l'effort et de l'effort imposé. Livré à ses caprices (qu'on veut bien appeler ses initiatives!) l'enfant normal ne sait choisir que le plus facile, donc ce qui ne le développe pas dans ses facultés essen·· tielIes, qui ne forme pas sa volonté à vouloir le n1eilleur, en quoi consiste la vraie liberté. L'enfant peut bien appeler « bon type» le maître débonnaire; en réalité, l'enfant dont on n'exige.

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pas d'efforts et d'émulation s'ennuie malgré toutes les apparen­ces de vie et de joie. Et l'enfant pardonnera tout à son maîtJ~e excepté l'ennui.

L'enfant se rend très bien compte que ce maître mélanco­lique ne s'intéresse pas à lui, qu'il ne croit pas à son métier, qu'il se rend à sa classe comme un esclave à la corvée. Comment voulez-vous que l'enfant croie ce que l'instituteur ne croit pas? Comment voulez-vous qu'il ne devienne pas très tôt un de ces paresseux et blasés que vous rendez responsables de votre dé­goût?

Allons ! Tel maître, tels élèves. La classe est un miroir : souri'ez, elle vous sourit ! La vie est un miroir : souriez, elle vous sourit.

Et c'est bien l'unique remède que flOUS puissions recommalf­der à cette fâcheuse maladie. Un remède expérimental. Es­sayez de croire et vous croirez. Croyez un j our et vous croirez demain. Donnez une heure à un élève en difficulté, vous ne le regretterez pas. Donnez une heure à votre culture profession .. nelle, vous aurez bientôt faim d'une autre heure. Et Dieu veuil-· le, jeune confrère, qu'un -moment de bonne volonté en face de votre tâche la transforme en une vraie vocation, et Inême en une vocation passionnée comme ces grands et nobles amours qui font d'une vie un bienfait inoubliable .pour toute l'humanité.

MaTcel Michelet.

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PARTIE PRATJ[QUE

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: JARDINS ET VERGERS

1. RECITATION

La fleur qui fait le printemps

Les marronniers de la terrasse Vont bientôt fleurir à St-Jean, La villa d'où la vue embrasse Tant de monts bleus coiffés d'argent.

La feuille, hier encore pliée Dans son étroit corset d'hiver. Met sur la branche déliée Les premières touches de vert.

Mais en vain le soleil excite La sève des rameaux trop lents; La fleur retardataire hésite A faire voir ses thyrses blancs.

Grands marronniers de la terrasse, Si fiers de vos splendeurs d'été, Montrez-vous à moi dans la grâce Qui précède votre beauté. Th. Gautier.

Le gland et la citrouille

Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers et l'aller parcourant,

Dans les citrouilles je la trouve.

Un villageois considérant Combien ce fruit est gros et sa tige menue: « A quoi songeait, elit-il, l'auteur de tout cela? Il a bien mal placé cette citrouille-là !

Eh ! parbleu, je l'aurais pendue A l'un des chênes que voilà ; C'eût été justement l'affaire: Tel fruit, tel arbre pour bien faire.

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C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré Au conseil de celui que prêche ton curé; Tout en eût été mieux : car pourquoi, par exemple, Le gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt,

Ne pend-il pas en cet endroit? Dieu s'est mépris: plus je contemple Ces fruits ainsi placés, plus il semble à Garo

Que l'on a fait un quiproquo. » La Fontaine.

H. VOCABULAIRE

C'est un jardin, un jardinet, un enclos, bien entretenu. Rien n'est négligé, abandonné. Les allées sont sablées, ratissées, bordées de buis, les plates-bandes fleuries. Sur les pelouses de gazon, on a planté des corbeilles, des parterres de tulipes, de bégonias, de souci~, etc. Voici des charmilles touffues, des mas­sifs, des tonnelles ornées de plantes grimpantes. ' Que de fleurs s'épanouissent, puis se fanent et passent.

Que de fruits juteux, savoureux, mûrissent au verger: prunes, fraises, etc.! Les légulnes variés: carottes, radis, oseille, etc., s'alignent en planches.

NOMS. - Maraîcher, hor tïculteur, fleuriste, arbor icul­teur, pépiniériste. Un semis, un plant, une bouture; la taille, la gr effe. Un espalier, un échalas, un tuteur, une rame. Un buis­son, un massif, une charmille, un bosquet, une planche, une corbeille, une plate-bande.

ADJECTIFS. - Une plante vivace, annuelle, par asite. Un jardin ombragé, sauvage, abandonné, entretenu. Un f r uit hâtif, tardif, velouté, verlTIeil, appétissant, charnu, juteux, sa­voureux, croquant, fondant, ver t, blet, véreux, pourri. Un pat··· fum délicat, suave, doux, exquis, subtil, violent, pénét rant , persistant. Une terre meuble, légère, lourde, stérile, ferti le.

VERBES. - Tailler, greffer, ratisser, arroser, bêcher1

fumer, sarcler , écheniller, repiquer, etc. La fleur s'ouvre, s~épa-110uit, étale sa corolle, la déplie, dépérit, se flétrit, se f ane, se dessèche, meurt.

IiI. ORTHOGRAPHE

a) Préparation s'en référer au numéro 2.

Le jardin de Poum

L'enchantement, la merveille des merveilles, c'est le jar din. Jar din où l~ ciel est d'un bleu si pur, où les nuages sont d'une neige si légère, qu'elle vogue au vent, très haut; jardin que le soleil crible, où les roses sont plus roses que partout ailleurs. Jardin plein d'insectes bleus, verts, ailés, de fruits d'or, de pa-

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10nes vertes ! Jardin où il fait si bon vivre! Poum a son arbre favori, dans lequel il se hisse, s'installe à califourchon sur la maîtresse branche ...

Quelle lumière de soleil! Commè les fleurs sentent le Iniel Paul et V iCt01n Marguerite.

Au verger, les cerisiers

Les vieux cerisiers avaient fleuri, tous ensemble. Autour des rameaux charnus, gonflés et jaspés de rouge par la sève. des milliers de corolles neigeuses floconnaient et tremblaient sur leur queue grêle, toutes si rapprochées qu'on ne voyait plus la branche en maint endroit. Chaque arbre jetait en tous sens ses fuseaux fleuris. D'un bord à l'autre de l'avenue, tant les cerisiers étaient vieux, les pointes des rameaux en fleurs se touchaient et se mêlaient. Un peuple d'abeilles les enveloppait d'ailes battantes. Une odeur subtile de miel flottait et s'en al .. laIt au vent de la plaine, sur les guérets, sur les te;res ~ peine vêtues. Rene Baz~n.

Le jardin abandonné Il y avait un banc de pierre dans un coin, une ou deux

statues moisies, quelques treillages pourrissant sur un mur. Du reste, plus d'allées, ni de gazon, du chiendent surtout .. Le jardinage était parti et la nature était revenue; les mauva1s~s herbes abondaient aventure admirable pour un pauvre C0l11

de terre. La fête des gi.roflées était splendide. Les arbres s'é­taient abaissés vers les ronces; les ronces étaient montées vers les arbres; les plantes avaient grimJ?é" l~s branches av~ie,l~t fléchi. Ce qui rampe sur la terre avaIt ete trouver ce qUI s e­panouit dans l'air; ce qui flotte au vent s'était pe~ché v~rs ee qui traîne dans la mousse : troncs, rameaux, feUIlles, flbr~s, touffes, vrilles, sarments s'étaient mariés, mêlés, traverses, confondus. Ce jardin n'était plus un jardin; c'était une brous·­saille colossale c'est-à-dire quelque chose qui est impénétrable comme une forêt, peuplé comme une ville, frissonnant comme un nid sombre comme une cathédrale, odorant comme un bou­quet, s~litaire comme une tombe, vi"l.rant comme une foule.

Victor Hugo. Le jardin des enfants

Beaucoup de petites plantes sortent de terre, gra,ndissent et embaument. Le jardin de Paul est fleuri comme celUI de Ma·· rie-Rose' les ailes blanches du cerisier se sont envolées; des bouquets' de feuilles et de petites boules qui devie,ndr?nt les bonnes cerises rouges les remplacent. Les arbres du JardIn pro­jettent maintenant l'ombre de leur feuillage so~nbre; sur le ga­zon, Pierre essaie d'attraper les taches de soleIl.

Clcâre HallJhen-Istel.

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Vu jardin fleuri

Son petit jardin touchant la cure, était un champ d' expé~ rience où l'abbé seul et les merles se reconnaissaient. C'était si dru et si fouillu, que nulle part on ne voyait la terre. Elle était recouverte, sauf les étroits passages entre les massifs, d'une forêt de trois pieds de haut, livrée comme disait l'abbé, à toutes les énergies, à toutes les combinaisons de la nature; les pieds-d'alouette mouraient accablés par les volubilis; les groseilliers voisinaient avec les queues-de-renard, les chardons bleus avec les giroflées, les pâquerettes doubles avec les grandes tulipes virginales où les abeilles ne butinaient qu'une fois, maiR un miel si délicieux qu'il suffisait d'une tulipe pour embaumer' une ruche. R. Bazin.

b) Exercices d'application: S'en référer au numéro 2.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le pal'agraphe - La l'édaction

1. Composez des phrases avec les mots du vocabulaü'e. 2. Conj uguez les verbes du vocabulaire. 3. En un paragraphe décrivez un arbre en fleurs. 4. Rédaction : - Votre père vous a donné un petit coin de jardin, dites

ce que vous avez l'intention d'y planter et les soins que vous eomptez y apporter. '

- Décrivez un jardin que vous avez observé tel qu'il se présente à vous en cette saison.

- Décrivez un verger tel qu'il se présente à vous en cette­saison de l'année.

LEÇONS DE CHOSES

LE PRINTEMPS

Le printemps commence le 21 mars et finit le 21 juin. Dès' la fin mars il y a de belles journées. Mais ne vous hâtez pas d'enlever vos' habits d'hiver; car, au début du printemps, la température varie brusquement. Une belle journée peut-être suivie d'une journée presque froide. Si vous vous êtes mis trop 'tôt en tenue d'été, vous pouvez prendre froid. Alors, gare le rhume ou la bronchite!

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Suivez le conseil des ancêtres: «En avril, n'ôte pas un fil. »

Au printemps, la tenlpérature est généralement douce., C'est bien agréable après les froides journées de l'hiver.

Des feuilles, des fleurs. - Pendant l'hiver, les plantes sem-, blaient mortes. Les voilà qui ressuscitent!

Les bourgeons éclatent. Regardez-les s'ouvrir. On voit par-, tout des feuilles d'un vert tendre. Bientôt tous les arbres seront ornés d'un épais feuillage.

Les fleurs apparaissent aussi. Les cerisiers sont couverts d'une belle neige blanche, et les

pêchers d'une neige rose, plus belle encore. Dans les champs et les sous-bois, on remarque l'humble

violette, la tendre primevère, la pervenche bleue, la blanche pâquerette, le coucou jaune, l'anémone des bois aux couleurs délicates. Le gazon est semé d'une poussière de boutons d'or. Les prairies sont émaillées de fleurs de toutes sortes.

Dans les jardins, les roses s'épanouissent. Beaucoup d'au­tres fleurs encore réjouissent la vue.

Et toutes ces fleurs parfurnent l'air. On dirait qu'elles veulent, elles aussi, offrir leur encens au Créateur.

Chœrnps et jardins. - Le blé s'était endormi pendant l'hi­ver. Il s'est réveillé. Il n'y a qu'à le laisser grandir. Le laboureur et le jardinier, après avoir bien travaillé la terre, sèment ou plantent les végétaux qui craignent le froid.

Au début du printenlps, on sème des carottes, des choux, des radis roses, des pois, etc. ; on plante des pommes de ü~lTe; on repique les salades.

Plus tard, on sèmera des haricots, des choux-fleurs, des radis rouges.

Avec une bonne pluie de temps en tenlps, tout cela va pous­ser très vite. Ne vous plaignez pas trop, Ines enfants, si la pluie gêne vos yeux. Le proverbe dit: « Pluie de- printemps n'est ja­mais mauvais temps. ».

Les oiseaux chantent et font leurs nids. - Avec le prin­temps les oiseaux sont revenus. On les entend chanter à plein gosier. On les voit avec plaisir construire leurs nids où ils élève-ront bientût de mignons oisillons. Grill.

- Ne vouS' aT,rêtez pas à examinetr :le ,mal que font ,les autres, mais songez IseiUlement lau bien que vous deve,z faire. S. Jérôme.

*** - Le travail est un oubli, mai,s un oubli actirf qui convient à

une âme forte. A, de Vigny.

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ORTHOGRAPHE Grimpe-Ramure

Grimpe-Ramure, queue en panache, est en 'verve de prùues­:ses. Déjà, il a trompé la vigilance paternelle, et, de trois bonds souples, a atteint le faîte du vieux sapin. De cet observatoire forestier, il contemple l'univers, son univers à lui, et le trouve fort vaste.

A l'orée du bois, c'est la plaine blonde que la faux du moissonneur massacre sans pitié. Là-bas, la ferme, pansue avec les dépendances; Ull char rebondi de gerbes franchit la porte de la grange, tandis qu'à l'arrière, un gamin de dix ans recueille soigneusement les épis échappés à l'attelage.

Dans son cerveau rudimentaire d'écureuil, les images sue­cèdent aux images sans y laisser de traces. Aussi son escalade n'est-elle guère interrompue, parce que capte son regaril, et Grimpe-Ramure, très positif, trouve plus d'intérêt à décorti­quer un cône de sapin. De ses doigts agiles, il épluche l'amande sauvage et sans délai la grignote.

Ses -yeux fureteurs découvrent facilement le fruit (Ju'il aime. N'a-t-il pas aperçu un fourré de coudriers? Lestenlent, il abandonne le fût rugueux du sapin et se met en quête d'une riche provende. Il jette au pied des arbrisseaux toute une jon­chée de noisettes que, tout à l'heure, il ira enfouir dans un creux connu de lui seul et qui sera sa procure générale aux heu-· Tes de disette noire! S. H. .

Appel de l'Alpe

La haute montagne les avait appelés et ils avaient répondu en chaussant leurs souliers ferrés, en équilibrant sur leurs épaules, leur sac bourré de provisions. Mais ils étaient 5 eunes, et la prudence leur était peu coutumière, aussi, malgré de mul­tiples avertissements s'étaient-ils écartés des chemins battus. Ils avaient v~:)Ulu s'aventurer sur une piste inconnue, mal leu.r en prit; la couche de glace s'effondra sous leur poids et les malheureux alpinistes se sentirent glisser dans une crevasse.

Leurs cris de détresse furent vains, et le secours sen1blait inespéré. Heureusement pour eu?C, leurs piolets s'étaient fichés dans une paroi neigeuse, assez consistante cependant pour les maintenir dans un équilibre qui aurait pu paraître comique, s'il n'avait été tragique.

Des heures et des heures d'angoisse mortelle s'écoulèrent lentement dans cette position douloureuse. Et à l'aube du troi·­sième jour, l'un d'eux semblait gelé, et les autres demi-cons­cients.

Cependant, au village qu'ils avaient quitté depuis fIeux jours, l'alarme avait été donnée, et une colonne de secour~

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s'était immédiatement organisée. Dix heures de recherche sans succès. Quand, la vaillante équipe se sentit soulevée d'une lu­eur d'espoir : la trouvaille d'un sac. En effet, les trois infortu­nés étaient là, à quelque vingt pieds de profondeur ne don­nant aucun signe de vie et ce ne fut qu'au prix de mille peines, qu'on parvint à les sortir du gouffre. Vivaient-ils? C'est alors que plusieurs samaritains se sont succédé auprès d'eux, pra­tiquant la respiration artificielle. Quel courage ne leur a-t-il pas fallu, pour lutter en même temps contre la mort, contre le f r oid, contre la: fatigue! lV[ais la ~rovidence s'est plu à r é­compenser de si généreux efforts, et les r escapés de la monta­gne, sur des' brancar ds de fortune, ont regagné leur foyer, es­cortés de leurs sauveteurs.

Dans la vallée, on les attendait, le bruit de l'accident avait ému toute la population; aussi, à leur vue, la grand-mère de l'un d'eux, en pleurait d'émoi.

- Est-ce toi, mon petit, est-ce toi qui as risqué ta vie, est ­ce toi qui reviens, après nous avoir tant inquiétées, ta m~re et luoi; est-ce toi qui songeras à repartir pour les cimes infran­chissables ?

- 0, bonne maluan, consolez-vous, je ne gravirai pas de­luain, les pics enneigés, mais je ne renonce pas pour autant aux escalades audacieuses ! S. H.

Cr oquis d'hiver

Une lourde chute de neige s'est abattue sur la contr ée; toute la nuit, les flocons se sont succédé sans interruption et les petits oiseaux se sont peut -être inlaginé qu'ils allaiênt mourir de faim et de froidure: nlais une âme secourable s'est plu à leur venir en aide en la personne d'une petite n1at rone de cinq ans et demi, peu douée pour l'arithmétique, mais connaissant bien son catéchisme. Son âme compatissante s'est inspirée des préceptes divins et d'une main exper te, Roseline a émietté du. pain bis.

Chardonnerets, rouges-gorges, moineaux des alentolE's se sont précipités vers cette provende inattendue. Ils ont bec­queté avidement les moindres débris ; parfois, ils se sont battus à coups de bec pour défendre leur par t . Quelques impr udent s, las du conlbat, se sont r éfugiés près de la hutte du br aconnier, qui, d'un coup de fusil en a tué plusieurs sans merci. Les au­tres, impressionnés par les graves danger s qu'ils avaient courus, sont revenus en hâte ver s la demeur e hospitalièr e.

Pendant une demi-jour née, des groupes affanlés se sont aventurés jusque sur l'auvent protecteur,semblant dir e par leur pépiement : «Soyez bénie, ô vous si charitable pour la gent ailée, et, quand la nature se sera dépouillée de son manteau de glace et de frimas et qu'elle se sera r evêtue de verdure et

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de fleurs, nous vous charmerons par nos plus doux ramages, nous nous égosillerons pour vous faire comprendre notre re-connaissance. S. H.

lJe mouvement éducatif dans le monde provient du B. J. E.

AUSTRALIE Service de psychologie scolaire

ILe développement des servÏtce~ de psyohologie cons<ti~ue un trait caractéristique de.s divel~s systèmes slcolaiTes australliens. Introduits il y a plus de vingt ans en Nouvelle-Galles du Sud, en Tasmanie et en AustraJj.e du Sud, i,ls ont été, dès 1949, étendus _ù tous les Etats australiens et adaptés aux bes'Üins de l'heure a'c­tuelle. Dans .la plupart des Etals, les psychologue-s colilaborent .avec l'.admini,stration 'Scolaire, Jes écoles et les .cliniques. o.n exige généralement que -les psy.chologues ,scolaires possèdent un grade univel~sitaire et qu'ils aient fait au minirnum deux ans d 'études de ,psy,cholo,gie. En oUb'e, ils doivent avoir une -ex:périence pédago­gique _suffis aJnte , -excepté en T,a:s!manie et en Australie-Occidentale, où cette oondition n'est ;pas exi.gée. Entre autres tâches, ce ser­vice est chargé d'-exanùner les aptitudes individue.Hes des élèves au lnoment de leur passage de l'enseignenlent primah-e à l'en­

.~eÏlgnement secondaire, et au COWIS de ce dernier. En Tasmanie et en Nou<velle-Gallles du Sud, une fiche générale aocompagne l'enfant pendanf toute sa .scolarité.

BELGIQUE Devoirs à domicile rem-placés par travaux dirigés

La ,circulaire du 5 juiHet 1948 prévoit, en ,sixième d'athénée -et en ,prelnièr-e 111oyenne, ,la sUPPl'ession des devoirs à domi'cile. Celle-ci 'sera compensée pal' deux 'sortes de travaux exécutés en -das'se 'Sous ria conduite et le 'contrôle du ,pli ofes1seur : les applica­tions dirigées et les devoirs dirigés. Le but à atteindr-e pa.'r ces exercices est double: 1) favor1se:r l'aslshnilation de .la matière par l';3Jpplkation ~lnmédiate des noti.ons ell'sei:gnées, S'Ous la for­me de courts exercices; 2) allleneT Il'élève à s'expdmer par écrit en vi/sant à 1'exaJctitude -et à ,J'O'rdonnance logi'que de la pensée en usant d'une ~:angue OOTrecte et avec le constant souci du mot -pro,pre. La 'suppression des devoirs tradiüonneJ's n'entraîne pas l'absence de tout tr~avail à donücile. Des pré:parations écrites ; la rédaction de risum-és de ;lectures imposées ou l~ecÜ'mlmandées ; la reche1.1che et le das'sem'ent de documents: autant d'oocu,pation~ -où l'initiative de l'élève aura l'occasion de -se manifester. Ces travaux à donücile :s'eront examinés par le pl0fe.ssell'r, qui y trou­vera lnatièl'e à encouragement, en -s'abstf:enant toutefois de toute .appréci.ation numérique.

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P'a"arle 1 Cil SIC)N - Av. du Midi

FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - Fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

BIBLIOGRAPHIE

Les ouvrages signalés ci.,dessous peuvent être obten:us gratuitement:

en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont ~el1es . de la Bibliothèque cantonale.

J. LANGUES - LITTERATURES

SPRACHE - LITE-RATUR;

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ASHER, John Alexander. « Der gute GeThard» Rudolfs "on Ems­in seinem Verhaltnis zu Hartmanrr von Aue. Basel, M. Glassel" (1948); 8°, 69 S. (Di'Ss. phil., Basel.) PA oi360-

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