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É D I T I O N C H Â L O N S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°196 du 23 au 29 novembre 2012 chalons.lhebdoduvendredi. com Vatry - 2013, l'année charnière ? P.11 Portrait, Gérard Fasoli , le nouveau directeur du Cnac P. 27 UMP : les leaders marnais font face P. 9 Pôle métropolitain G10 : Châlons retarde son entrée P.7 La Comète - Octopus, danse pour oreilles et yeux P. 22 Commerce centre-ville Comment relever les rideaux ? Quand les panneaux « à louer », « bail à céder », fleurissent sur les murs des rues du centre-ville de Châlons, à Epernay, le commerce d'hyper-centre est florissant. Qu'est-ce qui explique cette différence ? Quelle est la part du commerce de périphérie ? Quel est le poids de l'action publique ? Décryptage P. 4 et 5

L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 196

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L'Hebdo du Vendredi, édition Châlons, numéro 196, semaine du 23 au 29 novembre 2012

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 196

É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°196

du 23 au 29 novembre 2012

c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Vatry - 2013,l'année charnière ? P.11

Portrait, Gérard Fasoli,le nouveau directeurdu Cnac P. 27

UMP : les leadersmarnais font face P. 9

Pôle métropolitainG10 : Châlons retardeson entrée P.7

La Comète - Octopus,danse pour oreilles etyeux P. 22

Commerce centre-ville

Comment relever les rideaux ?

Quand les panneaux « à louer », « bail à céder », fleurissent sur les mursdes rues du centre-ville de Châlons, à Epernay, le commerce d'hyper-centreest florissant. Qu'est-ce qui explique cette différence ? Quelle est la part ducommerce de périphérie ? Quel est le poids de l'action publique ?Décryptage P. 4 et 5

Page 2: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 196

H umeurs2 x

43, rue des Blancs Monts CORMONTREUIL derrière CORA 03 26 24 25 13

Les semaines sont courtes...

...Vivement la semaine prochaine !

Vendredi4°9°

La météoSamedi

5°11°

Dimanche8°11°

Lundi6°11 °

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

N°196 du 23 au 29 novembre 2012

www. lhebdoduvendredi .com

Vendredi 23 novembre Samedi 24 novembre Dimanche 25 novembre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

xPendant ce temps-là...Cette semaine, l'actualité a été focalisée surl'élection du président de l'UMP et le psy-chodrame joué en direct sur les chaînes info,internet, les radios. Dans les rédactions des jour-naux de presse écrite, comme à l'Hebdo, forcé-ment c'est compliqué. On interviewe les respons-ables politiques locaux, on les fait réagir, maisdeux heures plus tard, il faut se mettre à jour.Alors on rappelle, et puis encore, et encore... Touten s'occupant du reste, parce qu'il n'y a pas quela guerre des chefs qui compte, quand même.L'actualité du plus grand parti de France rede-venu la droite la plus bête du monde, pourremettre au goût du jour une expression déjàvieille, a franchement éclipsé le reste. Les 169morts à Gaza et puis le cessez-le-feu, Sarkozychez le juge, l'enlèvement d'un ressortissantfrançais au Mali, le mariage pour tous a aussi étérelégué loin, la visite de Christiane Taubira enCorse, la contre-offensive d'Orange sur internet,la guerre des chefs à SciencesPo... et, surtout (!),la décision prise par l'Église anglicane : lesévêquesses, comprenez les évêques femmes,c'est pas pour tout de suite. Le nouvel archevêquede Canterbury a rassuré tout son monde, y com-pris le Premier ministre qui s'était ému de ce rejet,l'Église anglicane finira par ordonner desfemmes évêques.

Tony Verbicaro

ÉDITO

2 C'est le nombre de club marnais qui sesont qualifiés le week-end dernierpour le 8e tour de la Coupe de France

de Football. En effet, alors que le Stade deReims entrera dans la compétition lors des32e de finale, programmées en janvierprochain, Reims Sainte-Anne et Vitry-le-François, respectivement engagés en DivisionHonneur et 1ère série Marne, poursuiventleur bonhomme de chemin. Les Rémois ontéliminé Chantilly (Division Honneur) tandisque les Vitryats ont réussi un exploit en sequalifiant aux dépens de Marly (PromotionHonneur). Lors du tirage au sort qui s'estdéroulé mercredi, les deux représentants de laMarne ont touché le gros lot. Rendez-vousdonc dimanche 9 décembre, avec pour Reims Sainte-Anne la réception de Caen, actuel 3e de L2, et pourle petit poucet Vitryat la venue de Boulogne, 6e de National ! Qu'on se le dise, la magie de la Coupe deFrance opère toujours.

Le chiffre

xLa bonne planqueDeux bloggeurs américains très populairesaux USA, Frugal Dad et The Simple Dollarviennent de publier un classement desmeilleurs endroits où cacher son argent chezsoi, dans le cas où d'éventuels cambrioleurssouhaiteraient venir le dérober. Bien sûr, ilreste l'incontournable et tout aussi infailliblecoffre-fort, qui a dissuadé plus d'un individumal intentionné. Pour le reste, pas besoin dedissimuler ses biens précieux dans la chassed'eau ou sur une armoire, mais préférezplutôt le frigo, où argent et bijoux seraientsoigneusement emballés dans du papieraluminium. Autre astuce : la chambre desenfants où, c'est prouvé, les voleurs n'entrentque très rarement. Pensez aussi à la biblio-thèque, glissant les liasses de billets entre lespages d'un livre, au jardin ou encore dans lelieu peut-être le plus improbable : le cartonde décorations de Noël.

xL'hormone miracle ?Messieurs, vous connaissiez déjà la célèbrepetite pilule bleue, capable de rappeler à cequi se trouve au bas de votre milieu quemalgré le poids des années, ce dernier étaittoujours capable de travailler, et bien vousdécouvrirez bientôt une autre pilule, capa-

ble, elle, de vous tenir à distance de toutetentation féminine, autre que votre doucemoitié. Ce sont ces dames qui vont être con-tentes... Des chercheurs de l'université deBonn en Allemagne affirment en effet quel'ocytocine, une hormone naturelle déjà uti-lisée dans plusieurs médicaments, auraitpour autre vertu de faire garder aux épouxune plus grande distance avec une femmeinconnue, et concourrait ainsi à les rendreplus fidèles. Chez les hommes célibataires,l'hormone en question, une fois administrée,n'a eu en revanche aucun effet.

xNos ancêtres ces savantsDure réalité que celle affirmée dans unerécente étude américaine, affirmant que lepic de l'intelligence humaine aurait étéatteint il y a 2 000 à 6 000 ans, soit entrel'an 0 et - 4 000. Depuis en effet, nos fa-cultés cérébrales n'auraient cessé de seréduire, la faute vraisemblablement à unemutation trop rapide de nos gênes. Ainsi, leschercheurs de l'université de Standford à l'o-rigine de l'étude affirment que « si un citoyenmoyen de l'époque d'Athènes de 1 000 av.J.-C venait à apparaitre parmi nous, il figur-erait parmi les plus brillants et les plus vifsintellectuellement de nos collègues et com-

pagnons. » Plus alarmiste, d'ici 3 000 ans,soit dans 120 générations, les mutationsgénétiques supplémentaires pourraient finirpar nuire sérieusement à notre stabilité intellectuelle et émotionnelle. Ça promet !

xCurieux butinUn voleur thaïlandais de 48 ans vient d'êtrearrêté à Bangkok pour une série de cambri-olage peu ordinaires. Car en plus des clas-siques bijoux et argent ce sont des milliers depetites culottes que les policiers ont retrouvéau domicile de l'individu. Car celui-ci, outreson activité de cambrioleur, est égalementcollectionneur aux déviances fétichistes etavait, d'après les enquêteurs, accumuléautour de 5 000 modèles de culottes depuisdes années ; d'une valeur (ajoutée à celledes bijoux qu'il venait en outre de volerquelques jours auparavant) frôlant tout demême les 250 000 euros. Interrogé, le prin-cipal intéressé assure, lui, disposer de10 000 sous-vêtements, entreposés à sondomicile et celui de son épouse, par ailleurscomplètement au courant de son obsessionet n'hésitant pas à l'occasion, à faire sonmarché parmi les dernières « acquisitions »de son mari.

Coup d'œil sur le monde

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N°196 du 23 au 29 novembre 2012

www.lhebdoduvendredi.comSociété3 x

Depuis 2006, l'Unité de valorisationénergétique et agronome de LaVeuve transforme en électricité lesdéchets ménagers de 350 000Marnais. Et pour la Semaineeuropéenne de la réduction desdéchets, l'installation ouvre sesportes au grand public.Impressionnant...xPour l'avoir récemment découverte, on vousconseille vivement d'aller visiter l'Unité de valori-sation des déchets située à La Veuve. D'abordpour savoir ce qu'il advient de tout ce qu'on jetteà la poubelle - et ce qu'on ne devrait pas y jeter -après le passage des éboueurs. Ensuite pourobserver et comprendre comment ces déchetspeuvent bien devenir énergie. Enfin, pourl'ingéniosité du systèmemis en place et toutesles technologies dontregorge le site.« Cette installation a étécréée début 2006, ainsi que les cinq centres detransfert répartis sur le département », rappelleYves Détraigne, Sénateur de la Marne et Présidentdu Syndicat de Valorisation des OrduresMénagères de la Marne (Syvalom). Hormis le ter-ritoire de Reims Métropole, qui, à l'époque, dis-posait déjà de ses propres équipements en matière

de gestion des déchets. « Par Délégation deService Public, nous avons confié l'exploitationdes sites à Auréade, une filiale dédiée de VeoliaEnvironnement, et ce pour une durée de 20 ans ».Du long de ses 33 000 m², l'Unité traite chaqueannée environ 88 000 tonnes de déchets. Soit 350tonnes par jour. « Un chiffre en baisse, notammentgrâce à la sensibilisation menée auprès desMarnais à ce sujet », précise l'élu. Et comme laproduction de déchets ne s'arrête jamais, pasmême les jours fériés, l'outil fonctionne 7 jourssur 7 et 24 heures sur 24, grâce à une équipe de 25salariés. « Ça permet aussi de faire travaillerl'incinérateur à charge constante et de réguler satempérature, pour optimiser le fonctionnement dusystème », nous explique Sylvain Rojo, ledirecteur du site. Sur place, tout est programmé aumillimètre près pour le bon acheminement desordures ménagères. « Vous voyez cette pincegéante, que guide Stéphane ? C'est ce qu'on

appelle un grappin. Ilrécupère les déchets dansla fosse puis les dépose surla trémie (ndlr : une sortede tapis roulant), qui les

conduira jusqu'au four réglé à environ 1 200°C.On chauffe ainsi l'eau circulant jusqu'à lachaudière pour la transformer en vapeur et fairetourner l'alternateur ». Résultat : pas moins de150 mégawatts en moyenne sont produits chaquejour, « l'équivalent de la consommation journa-lière d'une ville de 25 000 habitants ! ».

Placés aux quatre coins de l'Unité, entre 150 et200 capteurs mesurent constamment la pression,les débits et les températures des installations,pour pouvoir ajuster les réglages si nécessaire. « Nous traitons également 35 000 tonnes debiodéchets par an, et les transformons en compostindustriel », poursuit notre guide. « Parallèlement,l'Unité s'inscrit dans une démarche éco-respon-sable. En recyclant l'eau utilisée par la chaudièreet les eaux de pluie par exemple, en surveillantcontinuellement les rejets et autres polluantsrésiduels, ou encore en triant nos propres déchetsvia des filières spécialisées ».

Sonia Legendre

Chaque jour, environ 350 tonnes de déchets ménagers sont traités par l'Unité de valorisation, à La Veuve. © l'Hebdo du Vendredi

xLa Caisse d'Epargne co-finance un véhiculedes Restos du Cœur !Dans le cadre d' un partenariat,la Caisse d'Epargne Lorraine-Champagne-Ardenne a co-financél'achat d'un véhicule de transport auprofit des Restos du Coeur de laMarne. Ce véhicule servira à trans-porter les denrées alimentaires et con-tribuera à permettre aux salariés desRestos en insertion d'acquérir uneexpérience professionnelle.

xSéance ciné au CDDPLe Centre départemental de documenta-tion pédagogique organise, pour lesenfants et leurs parents, une projectiongratuite du film d'animation « Une vie deChat ». Plongez au coeur des aventuresde Dino et de sa double-vie : le jour encompagnie de Zoé, la fille d'un commis-saire de police ; la nuit à escalader lestoits de Paris avec Nico, un cambrioleuraux allures de funambule. Mercredi 28novembre à 15h au CDDP Marne (1, ruedu Docteur Calmette à Châlons). A par-tir de 6 ans. Réservations obligatoiresau 03 26 21 81 41 ou [email protected].

xLe Capitole en mode 10 000 places le 3 mai !Le Capitole en Champagne sera en con-figuration 10 000 places (debout) pourun concert programmé le 3 mai 2013.Et c'est le groupe Sexion d'Assaut quiinaugurera le Capitole dans cette dispo-sition.

En Bref

Valorisation des déchets

Que reste-t-il de nos déchets ?

Adieu l'avenue Sarrail,direction Faubourg Saint-Antoine. Les Restos duCoeur s'installent dansdes locaux plus spacieux.Pour venir en aide auxplus démunis qui, mal-heureusement, sont ausside plus en plus nombreuxà Châlons...xRapatriement des armoires frigorifiques, portraits de Colucheaccrochés aux murs, derniers coups de pinceaux,... Ce mercredi,Faubourg Saint-Antoine, une cin-quantaine de bénévoles s'affairait au déménagement des Restos duCœur. Sur le pont également,quelques élèves en Bac Pro « chauf-feur routier » à Oehmichen venusprêter leurs camions, et main forte.« Ça commence à prendre forme »,se réjouit-on, avant de nous fairevisiter les lieux. « Ces nouveauxlocaux sont financés par la Ville deChâlons. 480 m²contre 320 aupa-ravant », préciseThierry, respons-able de la gestion des stocks et del'élaboration des repas. « La récep-tion des produits était devenue unvéritable casse-tête avenue Sarrail,à cause du manque de place. Nous

sommes livrés chaque vendredi parl'entrepôt de Reims, qui gère l'ap-provisionnement au niveau départe-mental ».Sur place, donc, toutes les denréesalimentaires permettant d'offrir auxbénéficiaires un repas complet, de l'entrée au dessert, ainsi que

des légumes frais,des surgelés, desproduits laitiers,etc. « Nous avons

aussi aménagé un « espace détente »pour leur permettre de se retrouveret d'échanger autour d'un café.Nous menons une réflexion avec leréseau national pour peut-être, plus

tard, installer un poste informatiqueet une connexion Internet ». Un peuplus loin, l'espace « Bébés »(jusqu'à 18 mois), très convoité,malheureusement. « Couches, petitspots, lait en poudre... C'est ce dontils ont le plus besoin et ça coûtehorriblement cher ».Sur la campagne d'hiver 2011-2012,les Restos ont distribué près de 145 600 repas aux châlonnais lesplus démunis. Contre 115 300 l'an-née précédente. Début décembre2011, on comptait 850 bénéficiairesinscrits, dont 28 bébés. Fin mars decette année - soit seulement quatremois plus tard - ils étaient 1 635, et

54 bébés. C'est dire l'évolution dra-matique de la situation. « Nousrecevons les inscriptions depuis unedizaine de jours déjà, et prévoyonsdeux autres sessions les 29 novem-bre et 3 décembre », expliqueJocelyne, chargée de former lesbénévoles du réseau aux procéduresd'inscriptions. « Nous ne les avonspas encore toutes enregistrées maisvu la campagne de cet été, c'est cer-tain, il y en aura davantage encorecette année ». Et force est de cons-tater que le nombre de personnesseules et aidées par les Restos aug-mente. « Beaucoup de bénéficiairesne perçoivent aucun revenu et n'ontpas de logement. Nous accueillonsde plus en plus de retraités, maisaussi des moins de 25 ans qui biensouvent ne touchent pas le RSA, ousont étudiants ». La distribution desrepas reprendra son triste rythmehebdomadaire ce mardi, dès 9h. Lesbénévoles se tiennent prêts, on peutcompter sur eux...

S.L

Restos du Cœur - 57, FaubourgSaint-Antoine à Châlons / Tél : 0326 65 69 78 - Prochaines sessionsd'inscriptions : jeudi 29 novembreet lundi 3 décembre de 14h à 17h -Prochaine collecte nationale enmars 2013.

Coup d'envoi de la nouvelle campagne des Restos du Cœur ce mardi,Faubourg Saint-Antoine © l'Hebdo du Vendredi

Évolution dramatiquede la situation...

Restos du Cœur

Nouvelle campagne, nouveaux locaux

Environ 150 mégawatts par jour

xSemaine européenne dela réduction des déchets,tout un programme !Vendredi 23 novembre : visite de l'Unité devalorisation énergétique et agronome de LaVeuve (10h, 14h ou 16h) - visite des ateliers Abi51 à Châlons (14h)Samedi 24 novembre de 14h à 18h sallerive Gauche (rue de Fagnières à Châlons) :bourse d'échanges de jouets suivie du spectacle « Au grand bazar » de la compagnie Pile Poil etd'un goûter « 0 déchets » offerts par Cités enChampagne - Inscriptions au 0 800 875 615

Page 4: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 196

xIl y a quelques semaines, le maire de Châlons,évidemment conscient de la situation, a annon-cé la mise en place d'un comité stratégique pourdévelopper le commerce de centre-ville. Présidépar Jean-Louis Devaux, adjoint au commerce,le comité réunit plusieurs élus, de la majorité etde l'opposition, et des représentants de l'UCIA,de la CCIT et de la Chambre des métiers.« Nous cherchons à avoir une démarche trans-versale, explique Jean-Louis Devaux, parce quele commerce concerne de nombreux domainesde l'action publique. »Au cours de la première réunion du comitéstratégique, le 29 octobre dernier, l'état des lieuxa été dressé. « On sait très bien que quand, dansles années 90 (sous la mandature de JeanReyssier, ndlr) 70 boutiques ont pu ouvrir à lagalerie commerciale de Carrefour Croix-Dampierre, un deuxième centre-ville a été créé.Ce n'est plus la question aujourd'hui », poursuitl'adjoint.On peut poser la question du développementconséquent des zones d'activités à Voitrelle etaux Escarnotières. « Sans développer ces zones,poursuit Jean-Louis Devaux, on aurait perdu degrandes enseignes qui ne pouvaient pas s'ins-

taller en coeur de ville. Mais là, c'est fini, il n'ya plus d'extension possible, c'est muselé. »Le comité stratégique va organiser sa réflexionautour de quatre axes : le cadre urbain (station-nement, transports publics, propreté, sécurité...),la communication et la stratégie d'accueil, l'im-mobilier commercial et la vie en coeur de ville.En ce qui concerne le cadre urbain, on ne peutpas reprocher à Châlons ne pas rénover ses rues,d'embellir la ville. Côté communication, l'ac-cent sera encore plus porté sur la mise en avantdu patrimoine, point fort du centre-ville. « On aaussi évoqué la communication, sous la formed'une marque ombrelle, au titre de la commu-nauté d'agglomération (réflexion en cours surl'identité du territoire châlonnais ; la commu-nauté d'agglo pourrait changer de nom en jan-vier lors son prochain élargissement, ndlr), c'esttransversal. Sur l'immobilier, nous avons un étatdes lieux, une sorte de bourse des locaux vides,mais il faut encore connaître l'état de tout ça,pour savoir quoi proposer à qui. »Dans le centre-ville de Châlons, la Galerie del'Hôtel de Ville (GHV) est gérée par un opéra-teur privé, Altaréa. « Nous voulons les associerà notre démarche, nous voulons aller plus loin, trouver les moyens d'intervenir, de notre côté,

quand une cellule est vide, pour y installer unindépendant ou une boutique éphémère, entredeux locataires », explique Jean-Louis Devaux.Est-ce que Châlons se laissera tenter par le droitde préemption, comme c'est le cas à Epernay ?« Ça fera partie des sujets à étudier dans l'axeimmobilier d'entreprise. L'idée, c'est surtout defavoriser le bon emplacement pour le bon com-merce. Ça peut être un outil pour réunirplusieurs cellules difficiles à promouvoir afind'en faire un seul bon endroit, plus grand, plusfacile à « vendre » Pourquoi pas. Avec tous lesacteurs du comité stratégique, avec l'expertiseprofessionnelle de la CCI, de l'UCIA, on est

plus compétent. »Au comité stratégique, tout le monde a convenuqu'il fallait commencer par communiquer posi-tivement sur le centre-ville. «  Tous l'ont dit,dorénavant, les discours seront positifs. Il fautsouligner la bonne volonté de chacun des mem-bres. Le leitmotiv, c'est vive le centre-ville ! »,conclut Jean-Louis Devaux, qui devra tout demême faire avec l'opposition, en particulier deGérard Berthiot, numéro un socialiste au conseilmunicipal, qui, dans le bulletin municipal Le Fildu Mau de décembre, évoque la première réu-nion du comité : «  La majorité municipale adressé un constat que l'on peut caractériser d'ac-cablant. C'est un véritable aveu d'échec ! (...) »

De l'alchimie entre centre-ville et périphérieN°196 du 23 au 29 novembre 2012

www.lhebdoduvendredi.comDossier commerce4 x

Si ce n'est la Marne, Châlons-en-Champagne et Epernay n'ont pas grand-chose en commun. Deux fois plus d'habitants dans la ville préfecture, mais pouvoird'achat plus élevé dans la capitale du champagne ; redoublement d'efforts pour attirer les touristes à Châlons, tourisme naturel lié à la production de cham-

pagne à Epernay... L'autre différence qui saute aux yeux quand on se promène dans les rues de l'hyper-centre des deux villes, c'est le nombre de pas de portede commerçants au rideau baissé ou à louer. Beaucoup, beaucoup trop à Châlons. Quasiment pas à Epernay. Qu'est-ce qui l'explique ?

À Châlons

Un comité stratégique transversal pour trouver des solutions

Des locaux vides rue de Marne, mais pas dans la Galerie de l'Hôtel de Ville © l'Hebdo du Vendredi

xÀ Epernay, la ville se mêle du commerceet c'est presque historique. «  Nous sommesplutôt interventionnistes, par exemple, nousutilisons le droit de préemption, expliqueFranck Leroy, le maire. » Pas n'importe com-ment, évidemment, mais pour éviter les dou-blons. « Nous préemptons un local à céderen ville quand on sait que, par exemple, unebanque est sur les rangs alors qu'il y a déjàune banque à proximité. Dans certains cas,nous avons attendu plusieurs mois, refuséplusieurs offres avant d'obtenir la bonne.  »Une stratégie du bon commerce au bon

endroit. «  Nous avons fait en sorte d'éviterles doublons, et ça permis à certains types decommerces de se réinstaller alors que telleou telle offre avait disparu. »Le maire reconnaît que le centre-ville spar-nacien s'adresse plutôt à une population à relativement fort pouvoir d'achat. Un exem-ple l'illustre parfaitement : la présence d'unMonop'. Epernay est la plus petite ville deFrance qui compte cette enseigne dans soncoeur de ville. Et les noms des franchisesinstallées récemment confortent l'idée :Carrefour City, Jules, Naf Naf, Tape à l'oeil,

xLes chiffres qui disent (un peu) le contraireEn février dernier, la CCI de Reims et Epernay a publié une étude des flux d'achat dans ledépartement de la Marne sur la période 2008-2011. L'étude indique que les grandes surfacesmarnaises gagnent encore des parts de marché aux dépends du commerce de moins de 300 m2. Il y apparaît que 79% des dépenses sont réalisées dans les grandes surfaces (contre73% en France), et une baisse de 3% de parts de marché pour les commerces de moins de300 m2. Le poids des grandes surfaces apparaît dominant dans chacune des familles de pro-duits à l'exception de la famille « hygiène, santé, services ». Dans cette famille, 48 % des achatssont réalisés dans les commerces de moins de 300 m2.

Châlons : le centre-ville se maintientLe chiffre d'affaires de l'agglomération de Châlons-en-Champagne augmente de 7% entre2008 et 2011 (33 millions d'euros supplémentaires).Si on regarde plus finement, on remarque quelques changements dans la hiérarchie des pôles : les pôles Croix-Dampierre, Voitrelle, Escarnotières et Mercuriales situés au sud de l'agglomération représentent 52% du CA. Cependant, Croix-Dampierre a une évolution depart de marché négative (-2%). Le deuxième pôle commercial, le centre ouest à Fagnières,augmente sa part de marché de 2% pour atteindre 22 %. Le centre-ville de Châlons-en-Champagne se maintient (-1%), il contribue à hauteur de 9,5% au chiffre d'affaires de l'agglomération, passant cependant de la troisième à la quatrième place au classement despôles commerciaux. L'étude note également une baisse de l'emprise des pôles de proximité auprofit des autres pôles de l'agglomération.

Epernay : le commerce de centre-ville baisse légèrementLe chiffre d'affaires de l'agglomération d'Epernay augmente de 11% entre 2008 et 2011. Cetteévolution s'explique principalement par le renforcement de l'offre commerciale sur les com-munes de Pierry et de Dizy. La commune de Pierry génère 37,5% du chiffre d'affaires de l'ag-glomération (stabilité depuis 2008), elle reste ainsi le pôle majeur de l'agglomération. Mêmesi sa contribution dans le chiffre d'affaires total reste inchangée, son chiffre d'affaires a aug-menté de 13 %. 22 % du chiffre d'affaires est réalisé sur le pôle quartiers nord d'Epernay, sta-ble depuis 2008. La commune de Dizy génère également 22% du chiffre d'affaires (+ 2 pointspar rapport à 2008). Cela s'explique par l'extension de l'hypermarché E. Leclerc. Le centre-villed'Epernay contribue à hauteur de 14,5% du chiffre d'affaires de l'agglomération ; soit 2,5points de moins qu'en 2008, expliqué par le développement de l'offre commerciale sur Dizy etPierry. Enfin le pôle quartiers sud d'Epernay gagne un point dans sa contribution au chiffre d'af-faires de l'agglomération.

À Epernay

Une politique interventionnistequi porte ses fruits

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À ChâlonsxBien loin du centre-ville, les commerçants de la Galerie Croix-Dampierre et de Voitrelle s'accordent à dire que s'implanter enpériphérie, ça a du bon. Marie Schmitt, gérante de CaradorBijouteries, a travaillé en ville avant de rejoindre la galerie. « Il y aplus de monde ici et c'est naturel : les clients ont tout sur place,c'est chauffé, et le parking est gratuit ! A l'époque, on trouvait encentre-ville des marques connues. » Un peu plus loin, chez Énergy,Valérie Didon semble du même avis. « On accueille des clients quiviennent de Vitry, Saint-Dizier, Épernay et Reims, et qui préfèrentclairement Croix-Dampierre au centre-ville. » Il y a douze ans,Robert Parjoie décidait d'exporter les Techniciens du Sport àVoitrelle. « Pour le gain de place, et parce que le centre-ville com-mençait à perdre de sa notoriété. Aujourd'hui, s'y installer impliqueplus de charges et de contraintes qu'en périphérie ».Qu'en pensent les commerçants du centre-ville ? « Il a de moins en moins de magasins attractifs rue de Marne, d'où cette désertifi-cation », analyse Gabriel Lochard, gérant d'Ambiances et Stylesplace de la République. « Ce à quoi s'ajoute la chasse incroyabledes contractuels. Cinq minutes suffisent à être verbalisé ! Pourquoine pas envisager des arrêts gratuits cinq, dix minutes ou des dis-ques ? A Chartres, ville préfecture et de taille équivalente àChâlons, trois immenses parkings sont situés en centre-ville.Résultat : ça grouille de monde. » Pour Christophe Willieme,responsable de Divine rue de Marne, et de deux autres magasins ruedes Lombards, « l'accessibilité est là. Entre la GHV et les jards, ily a de quoi faire. Mais par les temps qui courent, les commerçantssont plus frileux à ouvrir de nouvelles boutiques. »Rue Léon Bourgeois, le manque de stationnement et d'animationsreste le plus évoqué. « Tout s'arrête net au centre-ville. Auparavant,nous organisions des braderies sur toute la rue et la foire de laSaint-Martin arrivait jusqu'ici ! », se souvient Claudie Caruso de LaScarla, prêt-à-porter féminin. « Dès janvier, je m'installe rue Croixdes Teinturiers. Je bénéficierai ainsi du passage et des animationsdu centre ». D'après Noël Roche, responsable de Studio Roche, larue aurait aussi besoin d'être « humanisée. Nous n'avons pas besoind'autant de largeur. On pourrait la fleurir davantage et y intégrerdes parkings en épis. Les commerces disparaissent et ne sont pasremplacés, il faut y remédier ». Et Vanessa Cardinale, gérante de lapharmacie Saint Jacques, de suggérer : « Pourquoi ne pas prévoirun parking tout en haut de la rue, ou à l'ancienne école JosephServas par exemple ? »

À ÉpernayxEric Bonnet, le nouveau propriétaire du café-tabac-presse « Le Soleil »rayonne. Il cherchait depuis de longs mois un établissement à acheterdans l'hyper-centre... de Reims. « Je ne trouvais rien à ma convenance.Mon agent immobilier m'a proposé une piste à Epernay. Je n'ai pashésité une seconde ! L'établissement est bien placé. Juste à côté de lahalle Saint-Thibault et à deux pas du centre-ville. Il faut que je me fassedavantage connaître. Mais les premières semaines d'ouverture sontplutôt encourageantes », lance le commerçant qui a tenu pendantpresque huit ans un café à Saint-Memmie. Eric Bonnet fait partie decette nouvelle génération de commerçants qui dynamisent le centre-ville.Certaines enseignes ont disparu. D'autres viennent de s'installer et onassiste surtout à une petite « révolution » dans la diversité des activitésproposées. Certains commerçants travaillent en partenariat. Un bou-cher avec un boulanger. Le même boucher avec un poissonnier. Avec lavolonté de proposer des produits innovants et « Made in France »comme le « Prestige Burger » de la maison Puizon. Les métiers de bouche sont bien représentés. Dans la restauration, l'ar-tisanat, les vins, créneau dans lequel chacun trouve sa place. « ABeaune, il y a une rue dédiée aux vins de Bourgogne. Je ne vois paspourquoi il n'existerait pas la même chose à Epernay pour le cham-pagne », commente un caviste récemment installé. D'autant que laprésence de boutiques de vente de champagnes est une formidable vi-trine pour les négociants et les vignerons de toute l'appellation. « Celapermet d'avoir une visibilité supplémentaire », commente un représen-tant.Le prêt-à-porter connaît une évolution comparable. En témoigne l'ou-verture de nouvelles enseignes très complémentaires en termes de prixet d'articles. Pour les femmes, les enfants et les hommes avec un bonéquilibre entre le haut de gamme et les produits à prix doux. « Le cham-pagne est porteur. Quand on travaille dans une grande maison denégoce, il faut être bien sapé », lance un commerçant de la placeBernard-Stasi qui n'a jamais bougé de ligne. « Même si on sent la crise ;les consommateurs deviennent prudents. »Des initiatives privées sont à mettre à l'honneur, comme l'ouverture dela boutique de décoration « Second Life » qui organise de nombreusesexpositions. Et fait des vernissages en partenariat avec des commercesde bouche locaux. « C'est du gagnant-gagnant. Il y a des gens qui ontdes idées. Et ça marche », reconnaît un commerçant.

Sonia Legendre et Jean Batilliet

La rue du général Leclerc à Epernay, où tous types de commerces secôtoient. © l'Hebdo du Vendredi

Les affaires semblent marcher dans la Galerie Croix Dampierre, àCarrefour © l'Hebdo du Vendredi

Caroll, Ddp... Dans une ville de 26 000 habi-tants, c'est rare. En 2012, 23 commerces ontouvert sur le territoire et quatre ont été repris.«  Les fermetures sont en général liées à des départs en retraite. Pour raisonséconomiques, c'est rare. » Et la boulangeriedu quartier Méditerranée, qui a déposé lebilan il y a quelques mois, devrait rouvrirdans le courant du premier trimestre 2013. En périphérie, c'est-à-dire dans les zonescommerciales de Dizy et Pierry, la villed'Epernay a eu son mot à dire également,intercommunalité et bassin de populationobligent. «  Nous avons fait en sorte que lecommerce de biens aux personnes, le com-merce de bouche, reste en ville  », poursuitFranck Leroy. En périphérie, on trouve lagrande distribution, les activités liées à lamaison ou à l'automobile, quelques discoun-ters, mais pas de boutiques de vêtements, parexemple.Evidemment, Epernay a aussi réalisé son lotde travaux nécessaires à la rénovation et l'em-bellissement de la ville, comme la nouvelleplace Bernard-Stasi qui a succédé à la placedes Arcades. Ce n'est pas que le nom qui achangé. Les propriétaires ou gérants de fondsde commerce ou les artisans qui souhaitentrénover leur façade ou réaménager leur pointde vente ou le sécuriser peuvent obtenir uneaide de la Ville et de l'Etat dans le cadre del'Opération urbaine d'hyper-centre. Les can-didats doivent présenter un chiffre d'affairesannuel inférieur à un million d'euros. Près de230 commerces peuvent y prétendre. Enfin les relations entre politiques et com-merçants sont globalement bonnes. « La villeest petite, tout le monde se connaît, ça faciliteles choses  », explique Jacques Fromm,adjoint au maire chargé du commerce.L'époque où chacun, élus et commerçants, étaitderrière les sacs de sable, c'est terminé !Maintenant, on est dans la confianceréciproque.  » En 2005, la Ville a créé un service Commerce et artisanat. Composé detrois personnes, le service assure l'interfaceentre les commerçants-artisans et la Ville etorganise les manifestations de centre-ville, enlien avec les Vitrines d'Epernay, l'associationde commerçants. Dernière initiative, L'Echodes Boutiques, mis en place en 2012. Il s'agit d'un support de communication de pro-ximité, imprimé à 800 exemplaires. Cequadrimestriel, dont le premier numéro estparu en mai, évoque, avec les commerçants,les problématiques de leur métier, l'actualitéde la ville, les dates à retenir...

Tony Verbicaro

Ce qu'en pensent les commerçants

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La zone commerciale de Dizy, second pôlesparnacien, en chiffre d'affaires. © l'Hebdo duVendredi

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Le temps d'une nuit et d'une journée,les résidents de l'Établissementd'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Sarrailont accueilli dans leurs locaux uneflopée de Gadz'arts. La mission desétudiants : égayer l'établissement en y peignant des fresques. Uneaction intergénérationnelle comme on aimerait en voir plus souvent...xPendant 24 heures non stop, 126 étudiants del'Ensam se sont relayés pour dessiner et peindre cesfresques sur les murs intérieurs de la maison deretraite. 70 fresques, plus exactement, révélant çà etlà les endroits symboliques de Châlons : la Marne, leMau et le Nau, les jards, etc. « Objectif atteint ! », seréjouissent les futurs ingénieurs en quittant l'étab-lissement, matelas sous le bras. « Nous nous sommesrépartis en groupes et avons assuré une rotationpour finir le projet dans les temps. Ça représente toutde même une surface de 300 m² ! La fresque la pluscompliquée a sans doute étécelle du cirque : 2 mètres delarge et une réflexion délicatesur le choix des teintes ».Les projets comme celui-ci, baptisés « grands défis »par les Gadz'arts, demandent beaucoup de temps,d'investissement et d'organisation. « Pas simple, nonplus, de trouver des institutions qui nous fassent con-fiance », concède Luc Geyer, vice-président de l'as-sociation des étudiants et copilote de l'opération.

Pour cette fois, tout le monde a joué le jeu. L'Ehpada fourni le matériel nécessaire, la Ville de Châlons adonné un coup de pouce financier et l'école a mêmeaccepté de décaler certains cours pour la bonne

marche du défi. Et surplace, pas question d'im-proviser. Les 2e année(dits « les anciens ») ont

encadré les 1e année (affectueusement surnommés« les petits »), et chacun a pu apprendre de l'autre aufil de l'expérience. « Les modèles ont été conçus pardes 2e année, puis reflétés aux murs grâce à desrétroprojecteurs ». Charge ensuite aux plus jeunesd'en dessiner les contours au crayon de papier, puis

de les peindre. « On obtient des styles très différentsau final, avec une quarantaine de teintes, desdégradés, et des textures qui donnent parfois un effet« tableau ». Voire impressionniste ! »Au-delà de l'aspect esthétique, évidemment, se des-sine le défi médical. « Nous avons travaillé en con-certation avec l'équipe de l'Ehpad, notamment lespsychologues ». Car l'idée, en plus d'apporter unetouche colorée au quotidien des résidents, est de leuroffrir des repères dans l'espace grâce aux théma-tiques suggérées par les oeuvres. « Certains sontatteints de la maladie d'Alzheimer, d'autres ont dumal à s'y retrouver dans les couloirs. Les fresquespeuvent les aider ».

Les principaux intéressés, quant à eux, semblentavoir apprécié l'initiative des Gadz'arts, mais aussileur discrétion et leur sympathie. « Ils ont bien tra-vaillé, c'est très beau ! », félicitent Bernadette etRolande. « Nous avons partagé un repas avec eux etils ont été sages toute la nuit, on ne les a pas enten-dus. Ils pourront revenir ! ». Une cohabitation desplus réussies !

Sonia Legendre

Grand défi relevé avec brio à Sarrail par les Gadz'arts ! © l'Hebdo du Vendredi

« Trouver des institutions qui nous fassent confiance »

Sur la piste des marmottes...

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xSTOP aux violences faites auxfemmesÀ l'occasion de la Journée internationale pourl'élimination des violences à l'égard des femmes,portée par l'ONU, le Centre d'information sur lesdroits des femmes et des familles (CIDFF) dédieplusieurs manifestations à cette cause. En Franceet en 2011, pas moins de 122 femmes sontdécédées sous les coups d'un compagnon violent.Soit une femme tous les 3 jours. Au prorata de lapopulation, la Champagne-Ardenne se classequatrième région de France sur ce triste podium.Une conférence sera proposée au personnel de laVille de Châlons, de Cités en Champagne et duCCAS ce vendredi 23 novembre, et une exposi-tion s'installera jusqu'au 30 novembre dans lagalerie de l'Hôtel de Ville (vernissage ouvert à tousce vendredi à 18h30). A Reims, une marche estorganisée le dimanche 25 novembre au quartierCroix Rouge (départ à 14h de la Maison dequartier Billard), suivie d'une déclamation de textespar la comédienne Chloé Debordes, et d'un lâchéde ballons blancs en hommage aux femmes vic-times de violences. Du côté d'Épernay, le film "Wewant sex equality" sera gratuitement projeté aucinéma Le Palace, jeudi 29 novembre à 19h30.Renseignements au 03 26 65 05 00.

En BrefProjet intergénérationnel

24 heures de la fresque : le grand défi relevé !

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N°196 du 23 au 29 novembre 2012

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Vendredi 16 novembre en assem-blée générale à Château-Thierry,les représentants des aggloméra-tions membres de l'association G10se sont prononcés favorablementpour constituer un pôle métropoli-tain. Le pôle sera dans un premiertemps composé de huit membres.Explications.

xTout d'abord, le rappel. Le G10 est l'associationdes dix agglomérations (Reims, Sedan,Charleville-Mézières, Rethel, Château-Thierry,Soissons, Laon, Epernay, Châlons-en-Champagne et Vitry-le-François) qui forment leterritoire « vécu », par opposition au découpageadministratif, de la zone d'influence de Reims.Comme le démontre l'étude Inseepubliée le 16 novembre (lire parailleurs), toutes les villes dites pôlessecondaires ont des liens privilégiésavec Reims, le pôle fort. « C'est ungeste politique fort sur un territoire qui a trop sou-vent regardé passer les trains, explique FranckLeroy, maire d'Epernay et président de l'associa-tion G10. C'est une mesure qui permettra de con-trer l'évolution démographique. L'étude de l'Insee

le démontre, le territoire du G10 existe, pas defaçon administrative, mais comme un territoirevécu par ses habitants. On ne l'a pas inventé. »Les élus ont donc voté la constitution d'un pôlemétropolitain, nouveau type d'intercommunalitéproposée par la réforme des collectivités territori-ales de décembre 2010. Il prendra la forme d'unsyndicat mixte qui devra encore être approuvé parles conseils communautaires des différents mem-bres. Et la grande nouvelle de l'assembléegénérale de vendredi dernier, c'est que le G10 par-tira à huit, sans Laon, ni Châlons-en-Champagne.Les deux villes devraient rejoindre le pôle plustard. Elles travaillent actuellement sur le passageen communauté d'agglomération, pour Laon, et àson élargissement, pour Châlons. «  Châlons etLaon seront toujours associées aux avancées, tou-jours représentées avant de venir officiellementdans le pôle métropolitain, poursuit Franck Leroy.Si on attendait la dernière intercommunalité

prête, on prendrait le risque de voirles choses évoluer d'ici 2014, 2015.On préfère y aller avec les premiersprêts, les autres suivront. »

Si du côté de Laon la volonté de faire partie dupôle n'est plus à démontrer, et, donc, la décision derentrer plus tard ne s'explique que par un prob-lème de calendrier, à Châlons, l'agrandissement dela communauté d'agglo n'est pas l'unique raison.

Les élus châlonnais ne se sont jamais montréstotalement convaincus par le projet G10. « Il y aune question de fonds, avance Benoist Apparu,qui représentait Châlons à la dernière assembléegénérale. Si le G10, c'est constituer ensemble unemétropole, nous y sommes favorables. S'il s'agitde métropoliser Reims, nous n'y sommes pasfavorables. Dans les discours, on a le sentimentqu'on veut métropoliser Reims. Il faut d'aborddéfinir un projet et des objectifs. La structure,pour moi, ne doit être que la conséquence d'unprojet, et non pas l'inverse. La divergence quenous avons à Châlons avec le G10, c'est que sinous devons nous mettre ensemble, c'est de façonforte et intégrée. Or, pour l'instant, l'ambition duG10 me paraît trop limitée. On parle souvent del'exemple du Sillon lorrain. Ce sont quatre villes,pas dix. Et par exemple, Nancy et Metz ont crééune structure commune d'opéra. Chacune avait le

sien, elles en ont monté un seul pour concurrencerMarseille ou Paris. Le Havre et Rouen ont décidéde créer un port commun pour concurrencer lesgrands ports européens. Nous pour l'instant, on acréé un Pass Culture. Ce n'est pas inintéressant,c'est même utile, mais ce n'est pas la même ambi-tion. On peut être relativement intégré, faire deschoses lourdes à trois ou quatre villes. Mais à dix,c'est beaucoup plus compliqué, on ne peut retenirque le plus petit dénominateur commun. C'est vraique le G10 pèse, en fonction du calcul, 500 000 à1 million d'habitants. Mais si c'est sans contenu,c'est du vent. » Faudrait-t-il, alors, créer des petitspôles dans le grand pôle ? Ou considérer simple-ment le G10 comme une « marque » territoriale,pour vendre un territoire à l'international, attirerdes entreprises qui créeront des emplois. Ce quisemble l'objectif essentiel.

Tony Verbicaro

Maire de Nancy depuis plus detrente ans, l'édile nancéen, égale-ment président de la communautéurbaine du Grand Nancy, œuvredepuis plusieurs années pour ledéveloppement du Sillon lorrain, unpôle métropolitain, à l'image duG10, visant à rapprocher les princi-pales communes lorraines, deNancy à Metz et d'Épinal àThionville.

xQuel est finalement, selon vous, le principalintérêt du rapprochement des villes dans unsyndicat mixte ?Rassembler des communes et des métropolesentre elles leur donne avant tout une meilleurecapacité à rayonner à l'extérieur ; j'entends par làles ancrer durablement en les faisant devenir desactrices incontournables dans la grande région eten Europe. C'est d'ailleurs grâce à la politiquemenée en ce sens depuis un moment que Nancyest aujourd'hui devenue une véritable métropoleconnectée.Quelles seraient alors les bases à suivre pourassurer la réussite de notre G10 local ?Cela passe en priorité par le développement del'attractivité des villes, à travers le renforcementde leur compétitivité métropolitaine, à la fois parl'économie, les savoirs et les compétences.Ensuite, pour les communes les plus importantes,il est primordial de viser l'excellence culturelle et

médicale. Enfin, l'idée est aussi de faciliter l'ac-cessibilité métropolitaine par l'information, lamobilité et le haut-débit, trois valeurs d'avenir. Etpuis, les élus ne doivent jamais oublier qu'unecommunauté urbaine est aussi, voire surtout, unecommunauté humaine...

Quel regard portez-vous sur le projet du G10en Champagne-Ardenne ?Les membres de ce G10 doivent bien compren-dre qu'ils ne pourront pas travailler et tomberd'accord sur tout. Il leur faudra réfléchir ensem-ble, en amont, pour identifier les pôles les plusforts du territoire, en l'occurrence ici les réseauxde santé et le tourisme. Pour autant, il semble yavoir parmi les différents protagonistes du dossierune réelle volonté politique, ce qui va dans le bonsens.Propos recueillis par Aymeric Henniaux

Tous pour Reims ou Reims avec tous ? © l'Hebdo du Vendredi

Pour André Rossinot, le projet du G10 cham-pardennais part sur les bonnes bases.© l'Hebdo du Vendredi

Châlons deboutsur les freins

Pôle métropolitain

Le G10 part à huit

Sillon lorrain

Trois questions à André Rossinot

StatistiquesL'Insee confirme l'intérêt du pôle métropolitainL'Insee a publié vendredi 16 novembre une étude sur le territoire du G10. Elle renforceles pro-pôle métropolitain.xLe titre de l'étude réalisée par l'Insee est sans équivoque : « Un territoire d'échanges socio-économiquement cohérent. » L'institut statistique poursuit en expliquant que « la structuration du ter-ritoire par des liens d'interdépendance permet de mettre en évidence des espaces d'influence autourdes villes mais également des systèmes d'échanges privilégiés. Le projet de pôle métropolitain G10s'inscrit dans cette dynamique d'échanges. Au 1er janvier 2009, 1 100 000 personnes vivent dansl'espace d'échanges du G10. » Jusqu'à présent, le chiffre de 700 000 habitants était évoqué. Il con-cerne les personnes vivant dans les 10 communautés d'agglomérations ou de communesadhérentes au G10. L'Insee a élargi, à juste titre, aux territoires « tampons », qui vivent de facto surle territoire. Et en termes de marketing, pouvoir annoncer plus d'un million d'habitant dans un bassinde vie, ça change tout.« La grande majorité des 440 000 emplois du territoire est occupée par des personnes y résidant,soit 92,4 % des actifs, poursuit l'Insee. Il possède également des liens avec le reste du territoirefrançais, en particulier avec la région parisienne. Il se structure autour de dix villes champarden-naises et picardes, qui concentrent une grande partie de la population, des emplois et des grandesinfrastructures de santé ou d'enseignement. Reims, au coeur de ce système, centralise de nombreuxéchanges. Elle est la seule des dix villes en relation forte avec les neuf autres. »Toujours côté chiffres, le territoire du G10 représente 17 400 km2, soit un tiers de la Champagne-Ardenne et de la Picardie réunies. Plus de 1 500 communes liées à 94 intercommunalités com-posent le G10. L'étude de l'Insee montre également qu'en matière démographique, l'évolution duG10, sur dix ans (1999-2009) est moins mauvaise que la Champagne-Ardenne. Si le G10 a perdu3 800 habitants sur la période, la diminution est compensée par un excédent des naissances sur lesdécès conséquent (+ 4 000). Soit une variation de la population positive de 0,02% par an.L'étude Insee démontre également, chiffres à l'appui, une évidence : Reims est au centre. « L'airerémoise est la seule des dix aires à posséder des relations fortes avec l'ensemble des neuf autres. Enraison de son poids et de la concentration de fonctions uniques au sein du G10, Reims polarise laplupart des échanges interurbains au regard des cinq indicateurs de flux bi-localisés. Parmi l'ensem-ble des échanges interurbains entre EPCI du G10, les interactions avec Reims représentent toujoursplus de 60% de la totalité des échanges quel que soit l'indicateur considéré. Les mouvements liés àl'accès aux soins ou à l'enseignement supérieur sont dirigés vers Reims dans neuf cas sur dix. Enfin,Reims exerce une forte attractivité résidentielle. Parmi l'ensemble des migrations résidentielles entreReims et les autres aires du G10, deux tiers sont dirigées vers Reims. Les habitants de l'aire de Reimsallant travailler quotidiennement dans l'aire d'une des autres agglomérations du G10 sont deux foisplus nombreux que ceux effectuant le chemin inverse. » L'étude montre également les relations priv-ilégiées avec la région parisienne. Et pas seulement Reims. « Huit des dix villes du G10 tissent desliens avec l'aire de Paris en termes de liens établissements-siège, migrations résidentielles et accèsà l'enseignement supérieur. Un salarié sur cinq du G10 travaille dans un établissement dont le siègeest à Paris. » Enfin l'Insee évoque les autres projets de pôles métropolitains français. Et là encore, leprojet G10 ressemble à ceux portés à Amiens, Caen, Besançon, Pau, Clermont-Ferrand : un pôlefort (Reims) qui entretient des relations avec tous les pôles secondaires proches.

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x...et trois jours pour les explorer !Commençons par le plus ancien : celui des anti-quités. Pour son quart de siècle, ce salon rassem-blera plus d'une cinquantaine d'exposants etoffrira aux chineurs, amateurs ou confirmés, unvoyage au coeur du XVIIIe siècle : meubles,bibelots, lustres, linge de maison, bijoux, et autrestrésors d'antan à admirer et à collectionner.Aux plus gourmands, l'Ucia propose le 19e ren-dez-vous de la gastronomie et du tourisme. Surplace, 70 artisans, producteurs et professionnelsdes métiers de bouche vous feront découvrir leursavoir-faire, et déguster les petites douceurs duterroir. Au menu également, l'atelier culinaire deThierry Landragin, président départemental desRestaurateurs de France. L'occasion de s'initier àla cuisine traditionnelle voire, à l'approche desfêtes de fin d'année, de récolter quelques bonsconseils pour illuminer vos réveillons. Vous êtesplutôt potage ? Le CFA Interpro de la Marne et lesMaraîchers de France vous invitent à leur « défisoupe ». Votre mission : goûter puis élire lemeilleur breuvage de la saison ! Plutôt choco ?Retrouvez, sur le stand de la Ville de Châlons, laGrappeline, spécialité locale par excellence.Parallèlement, le salon des véhicules d'occasion,13e édition, vous permettra de trouver l'occas' devos rêves, parmi les 500 modèles exposés. Etd'échanger avec les concessionnaires auto detoute la région.Enfin, et puisqu'il s'agit de sa première édition, leplus jeune salon de ce week-end est celui... desseniors. L'idée : informer et conseiller les visiteurs

sur des thématiques comme la dépendance, lagestion de l'avenir, les loisirs ou le bien-être.Parmi les exposants, la Ville de Châlons, l'Officedes Seniors de Cités en Champagne et le CCAS,partenaires de l'événement, présenteront les dis-positifs mis en place sur le territoire pour accom-pagner les seniors.

Sonia Legendre25e Salon des Antiquités - 19e Rendez-vous de laGastronomie et du Tourisme - 13e Salon desVéhicules d'occasion - 1er Salon des Seniors - Du23 au 25 novembre au Capitole en Champagne -Entrée 5€ (valable pour les 4 salons) -Restauration sur place - Infos au 03 26 68 20 44

L'occasion de s'initier aux arts de la cuisine traditionnelle. © UCIA

DANSEJEU.29 ET VEN.30 NOV. 20H30

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PHILIPPE DECOUFLÉMUSIQUE ORIGINALE ET INTERPRÉTATION LIVE :

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DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Auréolé de succès depuis sa création en 2010, Octopus est appelé à rester une référence dans le parcours de son concepteur, le dernier magicien de nos scènes.

« Créer de la danse, ça c’est une démarche vraiment non intellectuelle. Pour moi, c’est de la peinture en mouvement, des extraits de bout de vie, des morceaux de rêve. Je suis parti de

ma vie privé, mes parents, mes enfants, mes amours et de ce que je ressens de l'état du monde aujourd'hui. Mon métier, c’est de faire du divertissement, si possible de bon goût

avec des gens que j’aime. Je fais des spectacles que j’ai envie de voir. La musique de Nosfell, qui va du rock à des choses très douces, est tout simplement magnifique... »

Philippe Decouflé

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WWW.LA-COMETE.FRNOUVEAU : BILLETTERIE EN LIGNE

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Salons

Quatre salons pour le prix d'un...

xEn partenariat avec la Ville et à l'occasion de laSemaine de la solidarité internationale, l'associa-tion d'étudiants « Projets carrières sociales » del'IUT présente... Le Jour du Japon, à Châlons ! Uneinitiative dont l'originalité a, d'emblée, fédéré bonnombre de partenaires locaux tels que le ClubJapon du Collège Guillaumet à Mourmelon, lanouvelle marque châlonnaise de vêtementsKIDSF, la librairie Privat-Guerlin, les groupesJapa'nim et Cosplay'Xpo, ou encore les magasinsLeclerc et Cercle vert. Les bibliothèques munici-pales Pompidou et Diderot revêtiront ainsi, letemps d'une journée, les couleurs et les plus chou-ettes symboles du Japon.A commencer par le Cosplay, une culture nipponeconsistant à se mettre dans la peau de ses person-nages préférés de mangas ou de jeux vidéo, à l'aidede costumes taillés et confectionnés sur mesure.Un défilé et un concours récompenseront les cos-players les plus imaginatifs. Au programme égale-ment : des ateliers dédiés aux 6-12 ans pour décou-vrir les baguettes, les masques, les coiffures etautres jeux traditionnels du Japon, ainsi que desdégustations. Et pour ajouter à la convivialité del'événement, une bourse aux mangas permettra auxlecteurs d'échanger leurs ouvrages et leurs avisrespectifs.En marge de l'exposition « Un manga, c'est quoi ? », installée à la bibliothèque Diderot, serontaussi exposés une collection d'estampes japonaisesoriginales, les œuvres des enfants du CSC Vallée

Saint-Pierre et les coups de cœur des bibliothé-caires. Enfin, la mangaka (comprenez auteur demanga) Elodie Koeger viendra présenter et dédi-cacer sa nouvelle création. Amoureuse du Japon,cette ancienne étudiante de l'école parisienneEurasiam a réalisé, entre autres, des illustrationspour le mondial d'athlétisme d'Osaka.

S.LLe Jour du Japon - Samedi 24 novembre aux bi-bliothèques Pompidou (de 13h30 à 18h) et Diderot(de 9h30 à 17h) - Défilé-concours de cosplayers,expositions, ateliers pour enfants, bourse aux man-gas, rencontres et dédicaces avec Elodie Koeger -Entrée libre - Renseignements au 03 26 26 94 26

Le Cosplay, une culture japonaise largementimportée en France, et à Châlons ce week-end ! © DR

Animations - Expositions

Voyages au pays du Soleil Levant...

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Malgré l'incroyable semaine que vitleur parti, et bien qu'ils aient soutenudes candidats différents, le comporte-ment des députés marnais de l'UMPpourra rassurer les militants dudépartement.x« Nous avons dû constater que nos statuts étaientcomplètement inadaptés aux exigences du tempsprésent et aux exigences de la démocratie interne denotre mouvement. » La phrase est signée PatriceGélard, le sénateur devenu connu, mais pas autantque la commission qu'il préside, la devenue fameuseCOCOE (Commission d'organisation et de contrôledes opérations électorales) de l'UMP, mardi 20novembre au soir, juste après avoir annoncé queJean-François Copé avait gagné. Depuis, l'eau et leslarmes, de rire parfois, ont coulé et semblent vouloiremmener le bateau UMP dans le naufrage.Dans la Marne, où François Fillon l'a emporté par674 voix contre 636, les élections se sont bienpassées. Alors oui, aller voter à Vitry-le-Françoisquand on habite Anglure, ça fait loin. Oui, émargertrois fois parce qu'il y avait trois vote (président duparti, motion et adhésion à la charte), ça fait beau-coup, et ça démontre bien qu'on ne se met pas à ladémocratie interne du jour au lendemain dans unparti où les chefs, jusque-là, se sont toujours imposésnaturellement.Catherine Vautrin a été la grande gagnante marnaise.Au moins entre mardi soir et jeudi matin, tant queJean-François Copé était président élu. Il avaitpromis, lors de son meeting à Tinqueux, queCatherine Vautrin aurait l'investiture du parti pour lesprochaines municipales à Reims. « Ce n'est pas laquestion, nous a dit la députée. Avec Arnaud Robinet,nous sommes sur la même longueur d'onde, nousnous parlons, et nous savons que pour reconquérirReims, nous devons être unis, et nous le serons. »Arnaud Robinet, l'autre député de Reims, avait choisiFrançois Fillon, après avoir longtemps milité pourXavier Bertrand, qui ne s'est finalement pas jeté dansla bataille. Ce que beaucoup regrettent, parce que laprésence d'un troisième candidat aurait peut-être per-mis d'éviter ces résultats trop serrés.La journée de jeudi a été riche en rebondissements.L'offre de médiation d'Alain Juppé, acceptée d'abordpar Jean-François Copé, puis par François Fillon.Mais avant cet apaisement et l'acceptation par lesdeux candidats d'un passage devant la commission

nationale des recours, interne à l'UMP, FrançoisFillon aurait refusé de rencontrer son adversaire, EricCiotti (Fillon) a parlé de porter plainte contre JérômeLarvilleux (Copé) pour diffamation... La tension estmontée, montée... Jusqu'à, donc, peu avant 20 heures,le recours à la commission des recours et au père fon-dateur Alain Juppé. Dans un courrier envoyé un peuplus tôt aux parlementaires UMP, Jean-FrançoisCopé avait annoncé qu'il accepterait le verdict de l'in-stance collégiale proposée par le maire de Bordeaux.« Dans la Marne, nous n'avons eu aucune difficulté,explique Catherine Vautrin, et on travaille tousensemble, Benoist Apparu, Arnaud Robinet et moi,alors même que nous avons soutenu des candidatsdifférents. Nous avons tous envie de sortir de là. »Benoist Apparu, qui voulait voir Alain Juppé seprésenter, s'est positionné comme non aligné puis asoutenu François Fillon, a imaginé le pire pourl'UMP jeudi matin : « Qui a gagné ? Je n'en sais rien.Peut-être qu'il faudra revoter, je n'en sais rien. Maisje sais que si on continue comme ça, on est mort. Jepense que l'un comme l'autre sont cramés. Ils ne sontplus en l'état de diriger la formation politique,puisque l'un comme l'autre considère s'être fait volé.J'avais imaginé que ça puisse déboucher sur ce typede difficulté. Mais je n'imaginais pas que ça puissealler aussi loin. »Si, après nouveau contrôle des votes, après avoiréliminé les bureaux « suspects », on trouve de nou-veau un écart trop serré, le vainqueur aura bien dûmal à asseoir sa légitimité. « Ni l'un, ni l'autre, ça megène, dit Catherine Vautrin. Ça ne respecte pas lechoix des militants et ça ne me va pas. Re-voter ? Jene sais pas. Peut-être devra-t-on en arriver là.Laissons la commission des recours faire son tra-vail. »Pour Benoist Apparu, ce score « à 50-50 montre unparti écartelé entre deux hommes ». Mais s'interrogesur le fond : « Est-ce que c'est aussi un parti écarteléentre deux lignes politiques. Si c'est exclusivemententre deux hommes, bon... Si c'est la politique, c'estplus grave que ça. Nous n'avons pas les moyens derecréer RPR-UDF. Pour une raison mathématiquesimple : le FN serait devant nous au premier tourd'une élection. Nous devons impérativement resterdans la même boutique. Nous devons impérativementincarner l'opposition, et, demain, le gouvernement.C'est impératif de rester ensemble. »

Tony Verbicaro

Catherine Vautrin et Jean-François Copé, lors d'une réunion publique à Tinqueux. © l'Hebdo duVendredi

UMP - Elections

Dans la Marne, les élus restent unis

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Après deux mandats successifs de son prédécesseur, Jacques Meyer,Nicolas Marandon a été élu PremierSecrétaire Fédéral de la Marne du Parti Socialiste le 15 novembredernier. Et le nouveau leader du PSdans le département n'entend pas se tourner les pouces...xLa transition était annoncée, Jacques Meyers'est employé à la faire en douceur. En désignantNicolas Marandon pour lui succéder, l'ancienpatron local du parti savait qu'il faisait le bonchoix. Engagé pour un mandat de trois ans enmoyenne, le nouveau secrétaire fédéral se voit con-fier un rôle double, voire triple. «  Ma premièremission sera déjà d'animer la fédération départe-mentale, forte d'une quinzaine de sections et de800 adhérents environ. Il s'agira également defaire vivre localement le PS comme une associa-tion en organisant régulièrement des réunionspour réfléchir ensemble et proposer. Enfin, monrôle sera celui d'un porte-parole, notamment pourcoordonner les campagnes électorales dans laMarne. » Également conseiller régional deChampagne-Ardenne, Nicolas Marandon exerceen outre les fonctions de chef de cabinet de lamaire de Reims, Adeline Hazan. Un poste qui, ill'assure, «  est bien dissocié de ses nouvelles

responsabilités. Je suis 100% autonome dans madémarche qui n'est pas du tout liée à la Ville et à lamaire. » Rejoignant le Parti Socialiste au lendemain du 21avril 2002, celui qui désirait à l'origine travaillerdans l'associatif semble parfaitement savoir dansquoi il s'engage : « Évidemment, cela fait du travailsupplémentaire mais c'était important pour moi

d'être sur le terrain, de voir autre chose que le tro-pisme de Reims en me tournant vers les bassinshors-agglomération. Aujourd'hui, j'estime que lePS n'est pas assez présent sur les sections rurales,comme Anglure et Avize par exemple, alors quedes gens votent tout de même pour nous. C'est surces secteurs qu'il faut concentrer nos efforts main-tenant en incitant les habitants à (re)venir vers le

parti ; mon objectif étant de dépasser les 1 000adhérents d'ici l'an prochain. » Une mission loind'être gagnée d'avance à l'heure où le présidentFrançois Hollande et son gouvernement socialisteparaissent sombrer dans les méandres de l'impo-pularité, de plus en critiqués pour leurs actions.« Bien sûr que ce sera difficile, mais pour réussiril n'y a pas pléthore de solutions : il faut nous mon-trer, parler, rencontrer avec l'objectif de rendre lafédération marnaise plus dynamique. »En ce sens, Nicolas Marandon planche d'ores etdéjà sur l'organisation d'une future campagne d'ad-hésion départementale et d'une fête de la Rose avecla présence d'une personnalité socialiste de premierplan. Au programme également, l'acquisition d'unnouveau local pour y installer le siège, actuelle-ment situé rue de Thillois à Reims, qui soit unemeilleure vitrine pour le parti, au propre comme aufiguré.

Aymeric HenniauxNicolas Marandon souhaite trouver rapidement une nouvelle adresse pour y installer le siège localdu PS. © l'Hebdo du Vendredi

xPhilippe Poutou en meetingà Reims le 30 novembreLe leader du NPA, Philippe Poutou, sera àReims le vendredi 30 novembre à l'occasiond'un meeting. Rendez-vous à 19h30 à lasalle Goulin, 6, rue de la Neuvillette (TramA et B, arrêt Saint-Thomas).

En Bref

Parti Socialiste

Nicolas Marandon : « Mon objectif : dépasser les 1 000 adhérents »

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N°196 du 23 au 29 novembre 2012

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La crise économique conjoncturellen'épargne évidemment pas le fret aérien. Et donc Vatry, qui n'avait pas besoin de ça. Et 2013 sera une année parti-culière pour l'aéroport marnais.x« Contractuellement, 2013 est la dernièreannée de versement de subventions au délé-gataire (SNC Lavalin, gestionnaire du site pardélégation de service public, ndlr), expliqueRené-Paul Savary, le président du Conseilgénéral, propriétaire de l'aéroport de Vatry.L'objectif du département est d'aller vers unmodèle sans fonds publics. » Parce que c'est lacrise, parce que les départements, et la Marnen'est pas en reste, connaissentde graves difficultés finan-cières et qu'ils sont bienobligés de recentrer lesdépenses dans le champ decompétences (collèges, santé,social...).« 2013 est une année cruciale, poursuit leprésident Savary. Le délégataire, SNC Lavalin,pourrait ouvrir son capital afin d'élargir l'ac-tivité de Vatry à d'autres investisseurs. Et nous,Conseil général, nous sommes aussi en contactavec d'autres pour élargir l'actionnariat del'aéroport. Nous discutons avec la RégionChampagne-Ardenne, Reims Métropole. Leportage juridique est en discussion. » Partager

la propriété de l'infrastructure, c'est partager lesdépenses et les risques. La Région, via lesfonds versés et l'action de son président Jean-Paul Bachy qui s'est investi du rôle - avec uncertain succès - de commercial de Vatry, neparaîtrait pas un actionnaire illogique. Quant àla participation de Reims Métropole, dans l'op-tique du pôle métropolitain G10, elle n'apparaîtpas non plus totalement ubuesque. A condition,sans doute, que l'agglomération châlonnaise,qui englobera bientôt la communauté de com-munes de l'Europort, soit aussi sollicitée, auminimum. Mais l'arrivée de Reims Métropole àVatry revêtirait aussi un caractère politique.René-Paul Savary doit jongler entre sa propremajorité et l'opposition au Conseil général.L'entrée de Reims, à gauche, au capital de

Vatry, faciliterait les débatsau Conseil généra-l ; le prési-dent pourrait pouvoir comptersur une partie, au moins, de lagauche départementale.Ces trois dernières années,

l'optimisme est revenu à Vatry. « On ne peutpas parler de décollage, mais de sursaut,évoque Patrick Tassin, président du Conseiléconomique, social et environnemental région-al (Ceser). Ce qui est sûr, c'est que s'il n'y avaitpas eu de développement ces trois dernièresannées, Vatry serait peut-être déjà fermé. » Côté chiffres, l'activité passagers est en hausse.Après les 51 000 voyageurs record de 2011, onen attend 70 000 en 2012. «  C'est un vrai

développement, admet Patrick Tassin, mais cen'est pas encore très important. Et ça coûte del'argent public, puisque les compagnies lowcost conditionnent toujours leur activité auxsubventions dans la promotion et le market-ing. » Ces fonds, versés par l'Association Paris-Vatry Project, proviennent principalement descontribuables, puisque Conseils régional etgénéral, agglomération de Châlons, y abondent.Et le Conseil général a déjà voté une subven-tion à la baisse. «  La participation sera d'1,3million d'euros, contre 1,7 en 2012. J'avais pro-posé 1,5, mais ça n'est pas passé  », indiqueRené-Paul Savary.Le transport de passagers n'est censé êtrequ'une cerise. Le gâteau, c'est la vocation ori-ginelle de Vatry, à savoir le fret. Et là, le bâtblesse. En 2011, Vatry a vu 8 300 tonnes tran-siter. Au 31 septembre 2012, on était à 6 600tonnes. Le propriétaire et le délégataire enespèrent 15 000 d'ici la fin de l'année.Beaucoup d'espoirs ont été nourris avec la si-gnature d'un contrat conséquent avec le trans-porteur de fret chinois Yangtze River Express.Dont on ne voit plus le cargo se poser sur le tar-mac marnais depuis la fin de l'été. « Je ne suispas inquiet, relativise René-Paul Savary. Lacompagnie observe une pause, liée à la crisemondiale du fret. Mais ça va repartir, et nousdiscutons toujours avec eux pour aller plusloin. »Côté fret, d'autres pistes sont toujours en dis-cussion : la Russie, le Brésil, une liaison depuis

Orly avec le marché international de Rungis...Mais entretemps, Aéroports de Paris a réalisédes travaux conséquents à Roissy-Charles deGaulle pour augmenter sa capacité. Et Vatrysemble condamné à rester à l'ombre. « Il fautcontinuer à travailler. Il faudrait au moinsréussir à atteindre un pallier qui permette denous mettre en attente », avance Patrick Tassin,sous-entendu le temps que la crise passe.Depuis son ouverture, l'aéroport marnais a coûté plus qu'il n'a rapporté. Où placer le curseur, aujourd'hui ? Trop d'argent a été dépensé pour imaginer arrêter ? Où tropd'argent a déjà été dépensé pour imaginer continuer ?

Tony Verbicaro

Aéroport de Paris-Vatry

2013, une année charnière de plus ?

Vatry aura vu 20 000 passagers de plus en2012. © l'Hebdo du Vendredi

Le Conseil général ne veut plus être seul

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É conomie12 xN°196 du 23 au 29 novembre 2012

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Vous êtes pour la création d'entreprise en Champagne-Ardenne ? Rendez-vous surwww.500000etmoi.fr et soutenez la région en votant pour vos entrepreneurs favoris. Que les plus inventifs gagnent !xMaxime et Jérôme ont imaginé une formationitinérante en autocar, et Pierre, le fût de bière sansgalère. Marina vous embarque en Russie le tempsd'une pause déjeuner et Monique dégote pourvous les bonnes affaires. Il y a aussi Hervé, fabri-cant de trikes, ou encore Sébastien, créateurd'oenocroisières. Lepoint commun de cesChampardennais, outrel'ingéniosité des pro-duits et services qu'ilsproposent ? Ils se sonttous lancés dans l'aventure, parfois semée d'em-buches mais ô combien palpitante, de l'entrepre-neuriat. Et ont participé à l'opération « 500 000 etmoi ! » concoctée par les CCI de France, en parte-nariat avec les Pages Jaunes. 500 000, comme lenombre de créations d'entreprise recensées dans

l'Hexagone chaque année.Ce concept original propose aux jeunescréateurs / repreneurs de réaliser une vidéo -également appelée « pitch » - pour présenter leurprojet et « vendre » leur passion d'entreprendresur le site Internet dédié. Verdict : la magie dubuzz semble avoir opéré ! A ce jour, ils sont déjà420 à s'être prêtés au jeu de la caméra - dont prèsd'une trentaine en Champagne-Ardenne - etfédèrent quelque 84 000 « fans » sur la toile. Au-delà de promouvoir les initiatives et les talents deces entrepreneurs, les CCI les invitent à concourirdans quatre catégories récompensées en find'opération, en fonction du nombre de votes sus-cités : porteur de projet, entrepreneur / repreneur

de moins de trois ans, et coupde coeur. Avec, à la clé, uncoup de pouce financier de4 000€ pour chaque lauréat.Bonne surprise, deux rémoisfigurent à la neuvième place

du classement national, avec 1 548 votes pourleur pitch ! Tout juste sortis d'un MasterCommunication, Relations publiques et Sport,Christophe Delarme et Fabien Machicotecréaient en avril la société Delma Events. L'idée :accompagner les petites associations, entreprises

et autres collectivités dans l'organisation d'événe-ments sportifs et la recherche de financements.« Nous avons été contactés par notre CCI unesemaine avant le coup d'envoi ! C'est une trèsbonne opération, qui offre la possibilité de ga-gner en visibilité et à moindre coût. Lors du tour-nage vidéo, un journaliste de France 3 nous abriffés sur la meilleure façon de s'exprimerdevant la caméra. Même si nous n'allons pasjusqu'en finale, nous espérons terminer au moinspremiers du classement régional ». Avec le ClubOphys, et depuis bientôt un an, l'aubois JulienGuillot propose aux structures de moins de 50salariés les services d'un comité d'entreprise. « Enrégion, plus de 90 % des entreprises sont des

PME et n'ont, bien souvent, pas de comité. Nosformules leur donnent accès à de nombreusesréductions aussi bien au niveau local que natio-nal. Pas simple de s'afficher sur le net, et envidéo. Mais il faut bien parler de son entreprisepour la faire connaître ! ». Ludovic Laurence,cuisinier de formation, est sur le point d'ouvrirune épicerie fine régionale à Châlons. « Le lance-ment est prévu à la fin du mois. Avec, à la carte,80 références de vins issus des petits domaines,des produits du terroir et, à terme, des cours decuisine à domicile. L'opération m'a permis derencontrer d'autres entrepreneurs, le but n'étantpas tant de gagner, mais plutôt de promouvoirmon projet ». Sonia Legendre

Création d'entreprise

Votez pour eux !

Deux Rémois à la neuvième place

du classement national !

Créateurs et repreneurs d'entreprise : faites le buzz sur www.500000etmoi.fr et déposez votre « pitch » avant le 30 novembre ! © DR

xDans le cadre du mois de l'Economie sociale et solidaire et de l'année internationale des coopératives,la Région Champagne-Ardenne a organisé mardi 20 novembre une rencontre régionale dédiée auxcoopératives, avec le concours de la Chambre régionale de l'Economie sociale. Intitulée « Un modèled'avenir pour la Champagne-Ardenne  », la journée a vu se succéder différentes tables rondes. EnChampagne-Ardenne, en Champagne surtout, quand on évoque coopérative, on pense naturellement àl'un des trois grands acteurs de la filière viti-vinicole. Mais ce n'est pas que ça. Et la journée l’a démon-tré, valorisant le statut coopératif dans le cadre de la reprise d'entreprises (saines ou en difficultés), maiségalement pour mettre en lumière les pôles territoriaux de coopération économique, processus de crois-sance endogène assis sur des filières porteuses d'activités et d'emplois.La région a un passé coopératif important : coopératives de logement HLM, coopératives viticoles etagricoles, coopératives bancaires. Pourtant, le nombre de création de coopératives est faible et la possi-bilité de reprise d'entreprises sous statut SCOP n'est pas suffisamment exploitée. Et les formes inno-vantes (CAE, Coopératives d'activités et d'emplois, SCIC, sociétés coopératives d'intérêt collectif) sontquasiment inconnues. La coopérative est une entreprise éthique dans laquelle les principes d'économiesociale sont respectés : non redistribution individuelle des profits, gouvernance démocratique, solida-rité entre les membres, liberté d'adhésion... Benoît Hamon, Ministre délégué à l'Economie sociale et so-lidaire, a participé à la dernière table ronde sur l'outil de développement des territoires que représententles coopératives. T.V

La Chapelle de l'Hôtel de Région était pleine pour les échanges avec les intervenants. © l'Hebdodu Vendredi

Coopératives

Un modèle durable à mieux connaître

Emplois d'avenir

Premiers contrats signés

xBenoît Hamon, Ministre délégué chargé del'Economie sociale et solidaire et de laConsommation, est venu en personne, mardi 20novembre, signer les tout premiers contratsEmplois d'avenir en Champagne-Ardenne.Quatre contrats signés dans les salons de laPréfecture, à Châlons, en faveur de quatre jeunesqui travailleront à Radio Mau-Nau, l'Armée duSalut et la Communauté d'agglomération deChâlons. Dans l'Aube, le premier contrat serasigné ce vendredi 23 novembre, également enpréfecture. Le dispositif Emplois d'avenir voitl'Etat participer à hauteur de 75% du salaire dusalarié. Ces contrats sont réservés aux structuresnon marchandes, côté employeurs, et aux jeunesen difficulté, qui ont quitté le système scolaire,côté employés. « C'est une solution pour donner

de la stabilité à ces jeunes. C'est un contratsolide, robuste, qui prépare à un meilleuravenir  », a explique Benoît Hamon. Jean-PaulBachy, le président de la Région, présent lors deces signatures de contrat, a insisté sur le volet for-mation, également prévu par le dispositif.« Contrairement à d'autres dispositifs du passéqui n'étaient que quantitatifs et ne visaient qu'àinverser la courbe du chômage, les Emploisd'avenir, c'est aussi la volonté de faire les chosesbien, et c'est essentiel.  » Le Ministre a luisouligné « le travail de la Région pour la forma-tion des jeunes ». Au niveau national, 150 000 contrats Emploisd'avenir sont programmés. Ils seront près de3 000 en Champagne-Ardenne en 2013, et 1 500supplémentaires en 2014. T.V

Benoît Hamon et l'un des premiers signataires d'un contrat Emplois d'avenir en Champagne-Ardenne. © l'Hebdo du Vendredi

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É conomie13 xN°196 du 23 au 29 novembre 2012

www. lhebdoduvendredi .comÉ

xLes meilleures choses ont une finparait-il. Fort heureusement, JérômeAdam et Guillaume Buffet n'accordentpas de crédit à cette expression en nousresservant unetroisième tournée de«  J'en crois pas mesyeux  ». La web-série,qui aborde avec humour les sujets surles han-dicaps, a connu un franc succèslors des deux premières saisons avecplus d'un million de vidéos vues. Unevraie réussite que nous explique JéromeAdam, à l'origine du projet et coproduc-teur, aveugle depuis l'âge de 15 ans : « Ilest plus facile de communiquer grâce à

l'humour, cela met à l'aise les gens et onn'est surtout pas moralisateur. Pournous, le slogan « Si tu prends ma place,prends mon handicap » est mauvais. Iloppose plutôt que de rassembler, orc'est ce que nous cherchons à faire. »Actuellement diffusée sur la toile lemardi et le jeudi, la saison 3, qui com-prend sept épisodes de deux minutestrente, ne traite pas de handicap en par-ticulier, au contraire des éditions précé-dentes : « On s'est attaché à mettre enévidence les relations en entreprise enpartant des discours stéréotypés et à lesmettre en perspective avec des si-tua-tions cocasses. Toutes ces histoires sontissues de témoignages de collabora-teurs, et l'idée était de partir du vécu enaccentuant un peu la situation. C'est la

grande nouveauté. Parexemple, on pourra voirl'animation d'une réunionou la visite de la société

par des grands pontes. » Dans la réali-sation, dirigée par Henri Poulin, on estproche d'un « The Office » britannique,mais en plus rythmé. La constructionest variée et chaque épisode estindépendant, ce qui permet de changerla manière dont sont jouées lespéripéties par les cinq acteurs princi-

paux. Pratique, car on pourra alors sui-vre l'intégralité de la série selon sesenvies, sans être obligé de regarder lesépisodes dans l'ordre.Là où la saison 2 pêchait parfois parquelques traits trop caricaturaux, selonle propre aveu de M. Adam qui contrôlelui-même l'écriture, ce qui marque ici

est « le décalage entre la posture et laréalité sur le terrain ». Bien plus qu'undivertissement, une leçon de manage-ment. Ça tombe bien, puisque les coûtsde production et de réalisation (de100 000 à 150 000 €) sont exclusive-ment assurés par des entreprises parte-naires qui, en contrepartie, bénéficient

des droits pour une diffusion interne.Les retours font état d'un enthousiasmeunanime, ce qui est de bon augure pourune éventuelle saison 4. On a hâte !

Romain Balestraci

A voir surwww.jencroispasmesyeux.com

Dans cette 3e saison, « J'en crois pas mes yeux » s'invite dans le monde de l'entreprise.Changer le regard

Web-série - « J'en crois pas mes yeux »

Une nouvelle saison qui tient toutes ses promesses

­­­xLa Champagne-Ardenne, terre d'initiatives rurales et solidaires !Depuis 20 ans déjà, le Prix Gauby-Lagauche, piloté par leConseil économique, social et environnemental régional, viseà distinguer les initiatives lancées en milieux ruraux. Et en par-ticulier celles vouées à améliorer les conditions de vie deshabitants. Cette année, le palmarès rassemble sept lauréats etautant de coups de pouce financiers (42 000 euros au total !),offerts par le Ceser et ses partenaires : Caisse d'Epargne,Caisse des Dépôts et Consignations, France Télécom Orange, Ville de Reims, SNCF et La Poste.Félicitations à l'association « Thiérache Ardennaise Animation », qui a reçu 15 000 euros pour avoirrendu accessible aux personnes handicapées la ferme pédagogique de Liart (08).

xRencontres régionales pour l'avenir de l'agroalimentaire et du boisUne réflexion est menée actuellement par l'Etat et les Régions sur l'avenir des secteurs d'importanceque sont l'agroalimentaire, l'agroindustrie et le bois. En Champagne-Ardenne, une rencontre estorganisée conjointement avec l'interprofession Valeur Bois, la Fédération régionale des coopérativesagricoles de Champagne-Ardenne et le Club I3a. Elle se déroulera le vendredi 23 novembre à par-tir de 14 heures au Capitole, à Châlons-en-Champagne. Les propositions qui émaneront de ceséchanges entre professionnels permettront d'alimenter le plan national que l'Etat souhaite mettre enplace et qui sera annoncé en mai 2013.

x17e édition du Forum Avenir EtudiantLe Forum Avenir Etudiant aura lieu du 29 novembre au 1er décembre au parc des expositions deReims. 10 000 lycéens sont attendus par plus de 200 exposants qui présenteront toutes les formationsde l'enseignement supérieur proposées en Champagne-Ardenne, ainsi que des formations nonreprésentées dans notre région. Au programme : conférences, entretiens d'orientation gratuits par desexperts pour les élèves et leurs parents, etc. Plus d'infos sur www.aveniretudiant.fr

xPetit déj' écolo !La CCIR de Champagne-Ardenne, la Dreal et l'Ademe proposent aux entrepreneurs un petit déjeunerautour de la valorisation des déchets. Comment mieux les gérer et leur donner une seconde vie ?Quelles sont les dernières actualités réglementaires ? Sur place également, les retours d'expériencesde Soufflet, Forbo Sarlino et Veolia Propreté, trois entreprises ayant initié une démarche pour le recy-clage, la gestion et la valorisation de leurs déchets. Rendez-vous ce mardi 27 novembre de 8h30 à10h à la CCI Reims-Epernay (5 rue des Marmouzets à Reims) / Contact : Margot Liatard au 03 2669 02 55.

xSolidarité : collecte nationale de la Banque AlimentaireLa Collecte Nationale des Banques Alimentaires se déroulera cette année les 23 et 24 novembre à travers toute la France. L'an dernier, le grand public a été très généreux puisque l'équivalent de 25 millions de repas ont été collectés en deux jours. Pour plus d'information : www.banquealimentaire.org ou www.ba51.banquealimentaire.org

En BrefDécèsGérard Agnesina s'est éteint à 69 ans

Gérard Agnesina est décédé lundi des suites d'une longue maladie. Né en 1943 àReims, il a occupé les fonctions de Président de la FFB Charpente MenuiserieParquets de 1996 à 2002 et présidait depuis toujours la destinée des ÉtablissementsAgnesina, une entreprise de menui-serie employant une cinquantaine de salariés àBetheny. Titulaire de l'ordre national du Mérite, Gérard Agnesina s'est, durant toutesa vie, impliqué au profit du développement de sa région : administrateur à laCCI de Reims et d'Epernay, conseiller prud'homal, premier adjoint à la mairie deBétheny de 1995 à 2000, président de l'Association Bétheny Multipoles et du LionsClub Reims Champagne... Également membre du Team JMW Racing, pilote, copiloteet organisateur de rallyes de voitu res de sport anciennes, Gérard était aussi unamoureux des belles voitures.L'hebdo du vendredi présente ses sincères condoléances à sa famille et ses proches.Les obsèques seront célébrées ce samedi 24 novembre à 9 heure en l'église Saint-André de Reims.

Gérard Agnésina. © Jean-Marie Biadatti | Photoclassicracing

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Le Stade de Reims accueille le StadeBrestois ce samedi 24 novembre, à17 heures à Delaune. Avecl'obligation de gagner.

xJouons les oiseaux de mauvais augure pour con-jurer le diable. Si, à l'occasion de cette 14e journée,Reims perd contre Brest, si Evian gagne à Rennes,Bastia bat Lorient, Sochaux s'impose contre Nice,Ajaccio gagne à Nancy et Montpellier domineBordeaux, eh bien les Stadistes seront 17e et neseront relégables qu'à la faveur d'une meilleure dif-férence de buts qu'Evian...Allez, il y a peu de chance que tous ces résultatsconcordent, mais c'est dire si l'excellent début desaison des hommes d'Hubert Fournier ne sembleplus peser bien lourd. Ou bien, si on regarde le verreà moitié plein, heureusement qu'il y a eu cettebonne entame. Parce que sinon... Après Paris et Rennes, Reims s'est incliné à Lyon(3-0), et il n'y a rien à y redire. « On est tombé surune très bonne équipe lyonnaise, a expliqué l'en-traîneur rémois, la défaite est logique, je suis déçuqu'on ait pas essayé d'aller chercher quelque chosede grand. On aurait pu espérer mieux en étantentreprenant. Là, j'ai eu un peu le sentiment detomber les armes à la main. » Perdre à Lyon,devenu du coup leader du championnat, n'a rien dedéshonorant. Le problème, c'est que le Stade deReims a besoin de retrouver de la confiance. Et le

match de dimanche n'aura pas servi en ce sens, aucontraire. « Il faut avoir conscience que nous allonsavoir des matches difficiles à jouer, et Brest en faitpartie. Bien sûr, c'est plus à notre portée que Paris,Rennes ou Lyon, mais Evian aussi était à notreportée. Contre Evian, j'ai bousculé l'attaque, maisje ne peux pas mettre le chauffeur de bus, changerpour changer. Et puis en ce moment, on se focalise

sur l'attaque mais sur la prestation à Lyon, on nepeut pas critiquer, devant il n'y a pas eu de ballonà se mettre sous la dent. »Alors cette semaine le staff rémois a mis l'accent,encore, sur la responsabilisation. « Le risque, c'estque les joueurs se cachent, se recroquevillent,indique Hubert Fournier. Tout est une question col-lective. Notre principal adversaire, c'est nous-

mêmes. Il faut que nous ayons la volonté de créerdu danger, de nous lâcher, de ne surtout pas êtretétanisés. Nous le savons, pour nous maintenir, ilfaudra de l'endurance psychologique. »En face, Brest n'aura pas ce genre de considéra-tions. Brest n'a pas de pression à l'extérieur. Sa série,la plus mauvaise des grands championnatseuropéens, ponctuée de sept défaites en autant dedéplacements, et de seulement trois buts marquéspour quinze encaissés, se rapproche forcément dela fin. Il faut juste espérer que ça ne soit pas same-di à Reims.

T.V avec J.D

Foot (L1, 14e journée) Reims - Brest

Sortir du brouillard

Sport14 xN°196 du 23 au 29 novembre 2012

www. lhebdoduvendredi .com

xChampionnat des tribunes : le Stade toujoursen têteReprésentée par le rémois Jean-Marc Guilot,qui a remporté de nombreux titres dans diver-ses disciplines d'arts martiaux, diplômé d'état,mais aussi lauréat de la Fédération Françaisedes Médaillés Jeunesse et Sports et Médailled'Honneur du Conseil Général de la Marne,l'association Face à Face, c'est près de 200 pra-tiquants qui s'entraînent au complexe René Tysà Reims, dont 19 compétiteurs au niveaunational et 1 au niveau international. Au pal-marès du club figurent plus de 27 titresrégionaux, nationaux et européens acquis cessix dernières années.

Bernon A l'image des conditions climatiques qui ont sévit cette semaine sur Reims, l'équipe d'HubertFournier semble nager en plein brouillard. © l'Hebdo du Vendredi

xAlors que le Champagne Châlons ReimsBasket accueillait hier soir à Reims l'Etoilede Charleville Mézières (hors de nos délaisde bouclage), le club marnais a vu sa bellesérie de trois victoires consécutives stoppéenette sur le parquet de Bour-en-Bresse.Samedi dernier, les hommes de Nikola Anticont en effet subi les foudres d'une formationbressane pourtant mal en point avant cetterencontre. Mais voilà, les joueurs de FrédéricSarre ont profité de la venue des coéquipiersde Bryan Mullins pour se refaire une santé,remportant le match sur le score de 88-80grâce notamment à la perfor-mance mon-strueuse de Davids Monds. L'intérieuraméricain a signé 26 points et 11 rebondspour une évaluation de 33 ! Côté marnais, siJustin Burrel s'est montré à son avantage (19points et 5 rebonds), aucun de ses partenairesn'a su prendre le relais. Pour Châlons-Reims,6e du classement avec 6 victoires pour quatredéfaites, cet échec marque donc un coupd'arrêt. Simple accident ou début d'une mau-vaise série ? Le match face au promuCharleville sera évidemment un élément deréponse. Les joueurs de Châlons-Reims onten tout cas besoin de refaire le plein de con-fiance avant leur déplacement périlleux àLille, vendredi 30 novembre, suivi de laréception de la tête d'affiche de la Pro B Pau-Orthez, vendredi 7 décembre à Châlons-en-Champagne.

J.D

Défaits à Bourg-en-Bresse, Tyren Johnson etChâlons-Reims ont manqué l'occasion des'installer dans le peloton de tête de la Pro B. © l'Hebdo du Vendredi

Basket Pro B - 12e j. - Lille - Châlons-Reims

Le CCRB manque le cocheHockey D1 - 11e j. - Reims - Brest

Encore un cap à franchir

xAuteurs d'une victoire précieuse samedidernier face à Brest (6-5), les hommes deFrançois Dusseau doivent rééditer la per-formance ce week-end à Amnéville, clubqui sur le papier semble à la portée desPhénix. Sur le papier seulement, car sur laglace, certes on retiendra volontiers lesquarante premières minutes contre Brest,pleines d'enthousiasme et d'efficacité, maispas les vingt dernières, lorsque lesRémois, trop relâchés, enchaînaient pertesde palet et pénalités idiotes.Une indiscipline qui a été fatale mardi soirà Rouen en Coupe de France. Opposés auxtriples champions de France en titre, les

Phénix ont payé cher les minutes passéesen prison, encaissant un but quasiment àchaque fois qu'ils se trouvaient en inférior-ité numérique. Score final : 7-1 en faveurdes Dragons. « A ce niveau là, on savaitque ça ne pardonnerait pas, concèdeFrançois Dusseau. A cinq contre cinq, j'aivu des choses intéressantes, ajoute-t-il,mais la nervosité a fait le reste. L'équipemanque vraiment trop de maturité ».Comme un leitmotiv, l'application et laconcentration seront une nouvelle fois lesclés de la réussite des Phénix samedi. « Ondevra faire preuve de maturité, montrerqui on est, précise François Dusseau. Onne doit pas laisser nos adversaires revenir,on doit devenir un rouleau compresseur. »Un aspect du jeu qui agace légèrement letechnicien rémois qui se méfie d'autantplus de l'adversaire du week-end. «Amnéville est une équipe mal classée, maisqui joue bien surtout sur sa patinoire ». Ilfaudra donc bien un groupe de nouveau aucomplet (retour de Tobias Ternelius) pourpoursuivre la bonne série actuelle enchampionnat.

Julien Lampin

Amnéville - Phénix de Reims, samedi 24 novembre à 18h au Centre des Loisirs d'Amnéville

Les Phénix doivent encore gagner en maturité.© l'Hebdo du Vendredi

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P r o g r amm e c om p l e t s u rw w w . s c e n e s d e u r o p e . e u

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Alors que la crise économique réveille les vieillesquerelles et que les pays européens peinent à parlerd'une même voix, la cité des sacres prend le contre-piedde cette délicate actualité et démontre une nouvelle foisavec le festival Reims Scènes d'Europe (RSE), du 29novembre au 15 décembre, que le vieux continentpartage une réelle identité culturelle. Ainsi, depuis cinq ans maintenant, sous l'égide de la Villede Reims, le festival multidisciplinaire fédère les énergiesde l'ensemble des structures culturelles du territoire afind'offrir le meilleur de la création artistique européenne.

Unie sous la bannière RSE, Comédie, Manège, Opéra,Cartonnerie, Nova Villa, Césaré et FRAC Champagne-Ardenne ont concocté pour cette 5e édition un véritabletour d'Europe de la culture fort d'une cinquantaine depropositions pour tous, des plus petits aux plus grands :théâtre, danse, opérette, art contemporain ou musique,toutes les disciplines sont représentées lors de ce festi-val éclectique, reflet d'un continent où les artistes, à tra-vers leurs créations, partagent les mêmes craintes et lesmêmes joies. Face à ce constat, RSE 2012 ne met doncpas à l'honneur un pays en particulier, à l'image de la

Suède l'année dernière, mais a choisi de s'interroger surune thématique transversale commune : la frontière etl'exil. Aussi, au cœur d'une programmation extrêmementriche, une sélection de mises en espaces, de lectures, derencontres et de conférences aborde cette doublethématique. Plus que jamais, RSE poursuit donc sa démarche collec-tive, invitant un public toujours plus nombreux à rejoindreles structures culturelles de la Ville de Reims qui travail-lent main dans la main pour montrer, le temps de deuxsemaines, ce que l'Europe peut offrir de meilleur.

Pour le lancement du festival Reims Scènesd'Europe, jeudi 29 novembre, venez découvrir àla Comédie une oeuvre d'art numériqueinteractive intitulée « Vous êtes ici... et ailleurs »,produite par l'Association AADN. Sur cette ins-tallation monumentale, audio et cartogra-phique, les visiteurs pourront se promener etredécouvrir le monde en commençant parReims, au travers de témoignages sonores etdessins. Rencontre avec Matthieu Tercieux,artiste développeur de « Vous êtes ici... etailleurs » qui se définit volontiers comme «bidouilleur vidéo ».

L'Hebdo du vendredi  : Comment avez-vousrécolté le matériel sonore et visuel pour consti-tuer l'installation de Reims ? Matthieu Tercieux : Chloé Bonnard, plasticienne,a fait dessiner des cartes à des enfants pourensuite les scanner et les vectoriser. Les per-sonnes que nous avons rencontrées ont travaillésur un questionnaire qui demande par exemple  :«  Avez-vous un ailleurs dans votre ville  ?  ».Edouard Souillot, professeur de musique et musi-cien, a récupéré des témoignages audio. Il va lesintégrer à la bande-son. En fait, nous avons ren-contré beaucoup de gens pendant toute unesemaine à la Maison de quartier Orgeval. Noussommes aussi allés dans d'autres lieux comme le

Manège, pour y rencontrer des petits et à l'atelierthéâtre du lycée Jaurès... Et nous avons travaillésur l'installation avec Elodie Dauguet, scénographe.

Quel est l'objectif de votre installation ?Donner la parole aux gens, leur permettre de serencontrer et casser les 80 centimètres de distanceentre chacun de nous. Nous sommes juste pré-sents, nous ne guidons pas les personnes sur l'ins-tallation. Nous le ferons peut-être un peu pluscette fois-ci car il va y avoir du théâtre et de ladanse en live.

Vous avez déjà voyagé avec le projet « Vousêtes ici et ... ailleurs », mais dans quels contextes ?Cette installation a été proposée pour la premièrefois à la Fête des Lumières de Lyon, en 2011. Noussommes aussi allés avec «  Vous êtes ici...  » àBruxelles en octobre pour la Nuit Blanche. Notredémarche est proche du théâtre de rue. Nous ironsavant la fin de l'année en Guinée où on ne trouvepas d'électricité partout. Nous allons partir voir dif-férents villages, ethnies et clans familiaux avecnotre projet et un groupe électrogène !

Et si l'on vous demande ce que sont pour vousl'ici et l'ailleurs ?« Ici », pour moi, c'est l'instant présent, le fait d'êtrelà avec les gens. « Ailleurs », c'est l'imaginaire...

Jeudi 29 novembre, lancement de Reims Scènes d'Europe dès 18h30 en présence deses organisateurs. Egalement : Making-of de l'installation à découvrir à l'intérieur de laComédie et stands ambiance kermesse vin chaud et barbe à papa dans la Comédieet l'arboretum. Entrée libre

Ce que l'Europe offre de meilleur

LANCEMENT

Les Rémois au cœur d'une œuvre d'art numérique

MORCEAUX CHOISIS

FESTIVAL DE THEATRE ART CONTEMPORAIN DANSE JEUNE PUBLIC MUSIQUE CIRQUE FESTIVAL DE THEATRE ART CONTEMPORAIN DANSE

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Evénement incontournable etindispensable à la vie culturellerémoise, Reims Scènes d'Europea choisi cette année de valoriserl'Europe dans son ensemble. Al'instar de toutes les sallesrémoises, la Comédie va ouvrirses portes à l'édition 2012.

Si la Comédie de Reims fait partiedes plus importants Centresdramatiques nationaux de France,elle est avant tout un lieu de créa-tion. Enrichissant chaque annéesa programmation d'une dizainede créations, elle accueilleégalement festivals et événe-ments phares dont Reims Scènesd'Europe fait partie. Mettant cetteannée à l'honneur, non pas unpays, mais le thème La Frontièreet l'Exil, l'immanquable festivalinvestira la Comédie avec unequarantaine de rendez-vous.Parmi eux, A Short History ofCrying et Crash Course Chit Chat,de Sanja Mitrovc. De Belgrade à ReimsNée en Serbie, Sanja Mitrović estune metteur en scène, également

comédienne et écrivaine. Aprèsdes études de japonais àBelgrade, elle émigre aux Pays-Bas pour intégrer l'école desBeaux-Arts d'Amsterdam, où elleest installée depuis une dizained'années. Devenant très vite unphénomène dans son paysd'adoption, la fondatrice et direc-trice de Stand Up Tall Productionsse fait remarquer à la fois commeperformeuse et comme metteuren scène. Combinant théâtre, per-formance, danse et arts visuels,son travail explore le genre du« théâtre documentaire », pourlequel elle utilise souvent histoirespersonnelles et témoignages,qu'elle contraste avec les récitshistoriques officiels. Acclamée parla critique européenne ces der-nières années et accueillie avecun formidable enthousiasme parle public rémois lors de sa venueau festival de 2010, Sanja Mitrovicrevient, pour notre plus grandplaisir, nous présenter deuxcréations. Pourquoi tu pleures ?Si au XVIIIème siècle, pleurer était

de bon ton, le puritanisme dusiècle suivant en a fait un acteintime, souvent signe de faiblesse.Longtemps interprétée de la sorte,la souffrance privée s'est pourtantrécemment vue propulsée sur ledevant de la scène, l'émergencede la téléréalité aidant. Dans AShort History of Crying, véritableperformance théâtrale, Sanja

Mitrović, seule en scène,s'incruste littéralement dans desimages d'actualités ou d'archives,pour dénoncer avec humour cettecompassion feinte, dont nous fai-sons preuve quotidiennement, etnous invite à réagir. Par tous lesmoyens, elle nous mène par lebout du nez et nous amène finale-ment où elle veut : au bord des

larmes, épinglant ainsi notreémotivité obligée !

A Short History of Crying, le ven-dredi 30 novembre à 21h et CrashCourse Chit Chat, samedi 1er à21h et dimanche 2 décembre à16h à l'Atelier de la Comédie. Tarif A (5 à 22 euros).

DANSE

La poésie du mouvement Au même titre que le théâtre, lamusique ou encore l'artcontemporain, la danse atoujours eu sa place au sein deReims Scènes d'Europe.Sollicitant souvent le corps toutentier, elle peut aussi ne mou-voir qu'une seule partie decelui-ci.

Pour danser, a-t-on besoin de soncorps dans son entier ? Et si lesmains suffisaient, si elles devenaientdes entités à part entière et selançaient dans une chorégraphiede la vie ? Elles évolueraient alorsdans un petit monde, dansant,virevoltant et revivant les étapesimportantes de leur existence,s'asseyant tantôt sur un banc,flânant tantôt sur un quai degare... Et si on arrêtait de rêver etqu'on se réveillait pour réaliserque tout cela est vrai ? Car ilexiste bien, ce Nanomonde oùdeux mains dansent, l'une sedemandant « où vont les gensquand ils disparaissent de notre

vie, de notre mémoire ? » etpensant à ses disparus, l'autrepersonnifiant ces derniers.Raconter cette histoire miniature,voilà le défi que se sont lancé lachorégraphe Michèle Anne DeMey et Jaco Van Dormael, réalisa-teur du Huitième jour et de MrNobody, et ce sont eux qui enparlent le mieux : « Entrer dans leNanomonde, c'est regarder lamatière à très petite échelle. Unedécomposition extrême quipermet de comparer l'explorationde l'infiniment petit à celle del'infiniment grand, cette fois aucoeur de la matière Danse. « Rienn'est grand ou petit que parcomparaison » disait Gulliver enarrivant à Brobdingnag. Il s'agirade faire du spectaculaire avec dutout petit. Utilisant à la fois latechnologie (micro caméras,projection sur écran, filmage endirect) et l'artisanal (décors etpersonnages de modèles réduits).Ce contraste mettra en évidencela fragilité et la simplicité d'un uni-

vers poétique où l'on se jouera dela pesanteur en travaillant sur lemonde du dessus et du dessous... » Fervent partisan de la culture pourtous, le Manège de Reims se veutcréateur de passerelles dedécouverte. Afin d'ouvrir lesfrontières entre art et espacepublic, il multiplie en effet lescollaborations avec d'autresscènes culturelles françaises ets'investit dans de grands festivals.Invitant régulièrement le public àparticiper à des événementsconjuguant spectacles et proposi-tions atypiques, celle qui se situeà la croisée des disciplines était lascène idéale pour recevoir leNanomonde de Kiss & Cry,lui-même à la frontière desgenres, alliant danse manuelle etcinéma instantané.

Kiss & Cry, samedi 1er à 21h etlundi 3 décembre à 19h auManège de Reims. Tarif A (5 à 22 euros).

Enquête sur la phénoménologie des larmes, A Short History of Crying ne vous laissera pasindifférent. © Stephan van Hesteren

© Marteen Vanden Abeele

THÉÂTRE

A la frontière entre théâtreet performance

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THÉÂTRE

Espoir européen Si la crise économique touche laFrance, elle sévit également dansle reste de l'Europe, divisant par-fois les peuples. C'est pourencourager ces derniers à s'unirque Reims Scènes d'Europe achoisi cette année de convier,autour d'une thématique com-mune, de nombreux artisteseuropéens, à l'image des Grecsdu Blitz Théâtre Group .

Parmi les artistes et compagniesinvités à se rassembler autour duthème annuel qu'est La Frontière etl'Exil, le Blitz Theatre Group serasans doute le plus symbolique detous. Originaire de Grèce, la troupeproposera en effet, au travers dedeux créations, l'exploration d'uneEurope touchée par la crise, aucoeur du pays le plus meurtri parcelle-ci. Accueillie par la Comédiede Reims les 4, 5 et 11 décembreprochains, la Compagnie nous pré-sentera Late Night et DonQuichotte, pièces particulièrementreprésentatives de la nouvellegénération grecque. « Comme sou-vent, lorsqu'un pays est traversépar des événements terribles, lethéâtre continue de vivre, comme ilpeut, où il peut. Mais il faut souli-gner que le théâtre a une fonction

particulière en Grèce, une fonctioncitoyenne très importante ; la Grèceest le berceau du théâtre. Et on lesent dans la vitalité de l'art, lavolonté farouche de continuercoûte que coûte », précise LudovicLagarde, directeur de la Comédie. Bal un peu particulier se tenantdans une salle démodée, LateNight, met en scène six acteurs.Pendant des heures, ils dansent,chantent en play-back, boivent ets'assoient pour se reposer oudiscuter, totalement hors du tempset bien loin de nous, simplesspectateurs. Alors qu'ils semblentévoluer dans une étrange réalitédans laquelle tout s'effondre, unevoix raconte des histoires, parle dupassé glorieux ou aboie ordres etinstructions aux danseurs, via leshaut-parleurs de la salle. En regar-dant ces performeurs au caractèretroublant, on ne peut que s'interro-ger : qui sont-ils ? Que font-ils ? Aquoi sert cette salle et qui la faitfonctionner ? En explorant larelation entre l'individu et les méca-nismes de la société, à traversl'histoire d'un pays et d'un conti-nent, le Blitz Theatre Groupcherche à saisir le rythme déjantédu siècle passé, livrant un témoi-gnage sur un monde en confusion

et une proposition sur l'utilité duthéâtre en ce début de 21ème siècle. Changement de décor pour lapremière en France de DonQuichotte, docu-fiction relatant lesaventures du chevalier de laManche, tirées du fameux romande Cervantès ou bien inventées detoute pièce. Entre Espagne du17ème siècle et Grèce contempo-raine, la pièce se veut ambiguëmais réaliste quant à la situation cri-tique que traverse le cœur del'Europe. Proposant une vision duvoyage solitaire qu'entreprend lechevalier, depuis la 1ère nuit où ilquitte ses terres jusqu'au jour de samort, le Blitz Theatre Group tentede saisir comment la fiction a pudépasser la réalité.

Late Night, mardi 4 à 19h et mer-credi 5 décembre à 21h à l'Atelierde la Comédie. Tarif A.

Don Quichotte, mardi 11 décembreà 21h à La Comédie. Tarif A.

JEUNE PUBLIC

Les bébés aussi ont leur festival ! Entre théâtre, danse, musique, artcontemporain et cirque, nombreusessont les propositions faites au publiclors de ce festival aux multiplesfacettes. Majoritairement destinée àdes adultes, la programmation n'ou-blie pas pour autant les touts-petits.L'association Nova Villa plonge unefois de plus les enfants dans un uni-vers invitant aux rêves et à la poésie.

Partenaire de l'événement avec sixautres salles rémoises, Nova Villa apensé aux plus jeunes d'entre nous. Lastructure culturelle, entièrement dédiéeau jeune public, a programmé unWeek-end Bébés, entre rencontre etspectacles à destination de nos bambins.A l'origine du festival Méli'môme depuis1989, Nova Villa, à l'instar de toute salleculturelle, concocte chaque année uneprogrammation originale, avec une largeouverture à l'international : résidenced'auteur, rencontres d'artistes etformations en font partie, le tout bien

évidemment adapté à un public enfantinou familial. En effet, les spectacles nesont pas réservés qu'aux grands et sontmême indispensables au développementet à l'épanouissement de l'enfant !Revendiquant cette idée et favorisant lesdécouvertes en famille, Nova Villa aprévu trois rendez-vous qui vont nousémerveiller. Une rencontre avec Donatella Caprioglio,psychologue clinicienne et professeure àl'Université Paris Nord, ouvrira le week-end. Au cours de celle-ci et à travers laquestion « Comment l'enfant seconstruit... dans l'espace physique maisaussi dans l'espace imaginaire ? », lesparents et leurs enfants pourrontréfléchir sur notre façon d'investir leslieux. Viendront ensuite deux spectaclesjeune public, Ssst !, de la Cie Florschütz& Döhnert, et White, de la CatherineWheels Theater Company, programméstout au long du week-end afin de satis-faire le plus grand nombre. Avec presquerien, si ce n'est une pincée d'humour et

de la musique, les deux comédiens deSsst ! inventent sous nos yeux un voyageaussi féérique que fantaisiste. Entre rêveet réalité, les deux compères nous par-

lent d'une poche de pantalon qui n'a pasde fond, où peut parfois se perdre unlapin blanc plus blanc que blanc. Et unefois qu'on l'a trouvé, il suffit de rêver.Avec White, la couleur reste la même ets'étend dans un monde tout entier.Evoluant dans cet espace entièrementblanc, deux personnages vêtus de blanc,entourés d'arbres blancs, d'objetsblancs et de rideaux blancs, s'occupentdes oeufs blancs qui tombent du ciel,blanc également. Un jour, ils vont pour-tant découvrir un oeuf rouge... égayantsubitement leur univers.

Rencontre : Donatella Capriglio, samedi1er décembre à 10h à la médiathèque deCormontreuil. Entrée libre.Ssst ! à l'Espace Thierry Meng à Béthenyet White à La Comédie de Reims, samedi1er et dimanche 2 décembre à 10h et17h. Tarifs : 1 adulte + 1 enfant - de3 ans 8 euros / adulte 6 euros / plus de3 ans 4 euros.

Entre fiction et réalité, le monde de Don Quichotte est le seul oùl'on croise des oiseaux étranges. © Blitz Theatre Group

Que se passe-t-il quand on trouve unlapin blanc ? Il faut rêver, tout simple-ment... © Cie Florschütz Döhnert

|[Heureux qui comme Ulysse]|Critique de films avant de se tourner vers la réalisation de longs métrages, Théo Angelopoulos est aujourd'huiune figure emblématique du nouveau cinéma grec. Caractérisée par l'exaltation poétique des paysages de sonpays, l'oeuvre du réalisateur se compose d'une quinzaine de films, évoquant pour la plupart l'histoire et la sociétégrecque. Proposé par la Pellicule Ensorcelée et le Cinéma Opéra, Le Regard d'Ulysse, Grand Prix de Cannes en1995, en est la parfaite illustration et complète comme il se doit la parenthèse grecque introduite à La Comédie.A. est un cinéaste grec expatrié aux Etats-Unis. A l'occasion de la prochaine projection d'une de ses oeuvres, ilrevient à Fiorina, sa ville natale. Mais contrairement aux apparences, il ne vient pas pour célébrer son art maispour partir à la recherche des bobines originales du premier film réalisé dans les Balkans, par les frères Manákisau début du 20ème siècle. Il se lance alors dans un périple au cours duquel il va croiser les vestiges de son passé.Si ce film nous raconte l'aventure de ce nouvel Ulysse, il aborde également la lente dégradation politique queconnaissent les Balkans.

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OPÉRETTE

Délire dans les Limbes Pendant plus de 15 jours, lesscènes rémoises ne feront plusqu'une sous la bannière du fes-tival. Et si la Comédie se chargede donner le coup d'envoi del'édition 2012, le 15 décembre,c'est à l'Opéra que celle-ci va seterminer en beauté !

Théâtre municipal à vocationlyrique, l'Opéra de Reims n'aqu'un seul but : changer l'idéequ'on peut se faire de l'opéra enélaborant chaque année uneprogrammation riche et variée,pouvant plaire au plus grandnombre. Investi dans la vie cultu-relle rémoise et impatient d'ouvrirses portes à de nouveaux specta-teurs, c'est tout naturellementqu'il s'associe à Reims Scènesd'Europe. Point d'orgue de cetteparticipation : c'est sur sa scèneque s'achèvera le festival ! Le 15décembre prochain, prenez placedans les fameux sièges rouges etdécouvrez Limbus Limbo. « Cespectacle étonnant est une propo-

sition burlesque, un « apéro-bouffe », créé à l'occasion des 50ans des Percussions deStrasbourg. Pour son anniver-saire, cet ensemble contemporain,habituellement très sérieux, estparti dans une écriture totalementdélirante et très drôle, histoire demarquer le coup et de célébrer cecinquantenaire comme il se doit ! »,indique Serge Gaymard, directeurde l'Opéra de Reims. Ce quidevait initialement être uneopérette ou un opéra buffa, nesera finalement ni l'un ni l'autre, ouplutôt les deux à la fois. Pour la plupart d'entre nous, lelimbo est un jeu consistant àpasser sous un bâton, se rappro-chant un peu plus du sol à chaquepassage des danseurs. Ce quel'on sait moins, c'est qu'en italien,limbo désigne les limbes, ceterritoire souvent mal défini, censéaccueillir les âmes des morts entreCiel et Enfer avant la rédemption.Nous y ferons la connaissanced'une milliardaire en mal de

mondanités, Carl von Linné, lefameux naturaliste suédois, ainsique Giordano Bruno, prêtre poètebrûlé pour hérésie. Alors qu'ilsattendent leur jugement dernierpour enfin quitter cette salled'attente entre deux mondes,l'Eglise raye officiellement de sesdogmes la croyance en l'existencedes limbes. Construit autour decette véritable anecdote, l'inclas-sable Limbus Limbo nous entraine- mêlant jeu des acteurs à celuides musiciens, entre électroniqueet percussions, dans l'histoire deces trois âmes, perdues dans unendroit qui n'existe plus. Alors quele trio cherchait comment en sor-tir, il va maintenant lutter pour yrester, par peur du vide, une seulequestion en tête : désormais, queva-t-il se passer ?

Limbus limbo, samedi 15 décem-bre à 21h à l'Opéra de Reims. Tarif A (5 à 22 euros).

ART CONTEMPORAIN

Le FRAC, bientôt 30 ans et toujours performant

Créé en 1984, le Fonds Régionald'Art Contemporain (FRAC)Champagne-Ardenne fête cetteannée ses 28 ans au travers dedifférents événements, dont la4ème édition de Reims Scènesd'Europe fait partie.

Agissant en faveur de la création etde la promotion de l'art contemporain

et, à l'instar des autres FRAC deFrance, le FRAC Champagne-Ardenne a pour vocation premièrede constituer et diffuser unecollection d'oeuvres d'art, par lebiais d'expositions et d'actions desensibilisation, à destination dupublic le plus large possible. Idéalpour y parvenir, le cadre de ReimsScènes d'Europe va permettre au

FRAC de célébrer l'art éphémèrede la performance, exemple parfaitdes métissages transdisciplinaires.« Nous avons choisi d'inviter desartistes venant de différents paysd'Europe et d'horizons très variéspour imaginer une soirée et unejournée entièrement consacrées àla performance, qui seront réaliséesdans le petit théâtre attenant au

FRAC. Les éditions précédentesont permis d'explorer les points deconvergence entre les différentesdisciplines artistiques, et plusparticulièrement celles liant l'art etle théâtre, démontrant que l'art n'ajamais cessé de tenter deconquérir la scène. La question desrapports entre vision, image men-tale, parole et geste, est au coeurde la 5ème édition de l'anniversairedu FRAC », précise FlorenceDerieux, directrice du FRACChampagne-Ardenne. Sept artistes, venus de l'Europeentière et parfois même d'ailleurs,vont donc se succéder sur la scènedu FRAC, une soirée et une journéedurant, pour nous présenter leursperformances. Marcelline Delbecqexplorera ainsi la potentialitécinématographique de l'écritureafin d'appeler un ensembled'images mentales, oscillant entredescription et fiction, intérieur etextérieur, passé et présent, tandisque Will Holder interrogera les rela-tions entre le langage et les objets.Molly Haslund et A ConstructedWorld construiront, quant à eux,des univers absurdes, loufoques,

voire surréalistes. Ciprian Mureșan,qui aime aborder la culture commeun langage commun et partagé partous, s'intéressera surtout à l'auto-ritarisme de toute forme de pouvoir.Oriol Vilanova ensuite, dont le tra-vail revêt toujours une dimensionlittéraire et romanesque, s'empa-rera de thèmes tels que l'immorta-lité, les relations entre le temps, lamémoire et l'histoire ou l'héroïsme.Jeremiah Day, enfin, portera sonintérêt sur des questions liées à latransmission des connaissances,des histoires et des identités.

Anniversaire du FRAC Champagne-Ardenne, vendredi 7 et samedi 8décembre à la Salle Jean-PierreMiquel. Entrée libre. A voir au FRAC, place Museux àReims : Marcelline Delbecq, ven-dredi 7 à 19h30, Molly Haslund,vendredi 7 à 20h30, CiprianMureșan, samedi 8 à 14h, JeremiahDay, samedi 8 à 15h30, Will Holder,samedi 8 à 16h30, Oriol Vilanova,samedi 8 à 18h et A ConstructedWorld, samedi 8 à 19h.

© Percussions de Strasbourg

Molly Haslund nous entrainera dans son univers loufoque et décalé ! © Mette Kramer Kristensen

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CONCERT

Gypsies sans frontières Partenaire de toutes lesmusiques contemporaines, LaCartonnerie ne pouvait pasrater un tel spectacle. Quandcuivres et accordéons rencon-trent chants du monde et vio-lons, la salle rémoise s'attendforcément à un carton et elle abien raison ! Depuis bientôt huit ans, LaCartonnerie ne cesse de soutenirles musiques actuelles, sur sonterritoire au même titre qu'ailleurs.Tout à fait complémentaire desautres salles rémoises, elle seveut attentive et réactive auxmutations que peut connaître lemonde de la musique, afin de tou-jours offrir au public des proposi-tions artistiques s'avérant pluspertinentes les unes que lesautres. Elaborant chaque annéeune programmation susceptiblede plaire à la grande majoritéd'entre nous, elle s'associe égale-

ment à de grands rendez-vousculturels, participant ainsi à denombreux temps forts tels queReims Scènes d'Europe. Alorsquand deux monstres sacrés de lamusique tsigane s'unissent pourcréer le premier Big band balka-nique, impossible pour LaCartonnerie de passer à côté ! L'an dernier, le Taraf de Haïdouks- littéralement « l'orchestre desbandits d'honneur », fêtait son20ème anniversaire. Et comme onn'a pas tous les jours vingt ans, legroupe a décidé de se lancer dansun projet ambitieux : constituer unbig band balkanique. L'idée entête, c'est vers les treize membresdu Kocani Orkestar, avec qui ilsavaient déjà collaboré, que lesmusiciens et chanteurs du Tarafse sont tournés. Aussi populairesqu'emblématiques en matière demusique tsigane des Balkans, lesdeux groupes forment donc

aujourd'hui un nouvel ensemble,joyeusement baptisé « Band OfGypsies ». S'inspirant de leursexpériences et de leur culture res-pectives, en n'oubliant pas de pio-cher quelques idées dans les bal-lades médiévales ou les fan-fares orientales, les 26 musi-ciens savent aujourd'hui parfai-tement marier violons enflammés,cymbalums, cuivres et accor-déons virevoltants, avec uneaisance déconcertante. Au débutpourtant, le pari n'était pas gagnéd'avance : en effet, si les mem-bres du Taraf parlent roumain etsont chrétiens, ceux du KocaniOrkestar parlent le macédonien etle turc, et sont musulmans.Faisant fi de ces différences, lenouveau groupe s'entend pour-tant à merveille et communiquepar le biais du langage universelqu'est la musique, faisant ainsivoler en éclats toutes les frontières,

qu'elles soient musicales,ethniques, religieuses, langa-gières ou idéologiques. Pour eux,peu importe l'origine, tant que lamusique sonne et ne s'arrête pas !

Band of Gypsies, vendredi 7décembre à 20h à la Cartonnerie.Tarif A (5 à 22 euros).

CONCERT

Chanteuse loufoque cherche Ensemble décalé Centre National de créationmusicale, Césaré entame cetteannée une collaboration avecL'Ensemble ]H[iatus, en résidencesur trois ans. Avec ce mêmeensemble et en partenariat avecLe Manège de Reims, il présen-tera « Thelma Mansfield, Metta etHygiène » de Jennifer Walshe. Essentiellement liées à la créationmusicale et sonore, les missions deCésaré visent à favoriser l'émer-gence d'oeuvres originales, à lafrontière des styles musicaux et desdisciplines artistiques. Porteur denombreux projets, le centre se veutouvert au monde, sensible auxmoindres frémissements de lacréation et surtout lieu de rencontresentre artistes et public, par le biaisde créations, de formations autourdes nouveaux langages musicaux etde résidences. « Être à l'écoute dumonde, des artistes et du public estnotre objectif. En entamant la colla-boration avec L'Ensemble ]H[iatus,nous affirmons notre rôle de pro-ducteur. La présence des artistessur le territoire est pour nous unenécessité, qui entraine des compa-gnonnages sur le long terme sousdifférentes formes, notamment cellede la résidence », indique Philippe

Le Goff, directeur de Césaré. « L'Ensemble ]H[iatus est un ensem-ble international de musique contem-poraine créé à l'initiative de la violon-

celliste Martine Altenburger et du per-cussionniste Lê Quan Ninh.Modulaire et à géométrie variable, saparticularité est que la majorité -

sinon la totalité - de ses membres,possède à la fois une expérienced'interprète et d'improvisateur » nousexplique le directeur. Dans « Thelma

Mansfield, Metta et Hygiène », c'est àl'artiste irlandaise Jennifer Walsheque le groupe va s'associer, pournous faire redécouvrir - d'unemanière visuelle et surtout sonore, cequi nous est le plus familier. Gestesdu quotidien et objets usuels que l'onne prend même plus la peine deremarquer se transforment alors eninstruments, le temps d'un spectacle.Dans son oeuvre, la compositriceirlandaise aime en effet explorer la viequotidienne. Prenant le temps quipasse comme partition à sa compo-sition, elle plonge l'auditoire dans unmonde réinventé, où tout sonne,frappe et murmure, et où les rythmesapparaissent de partout. Alors quenait la poésie, les spectateurs sontinvités à écouter leur monde, dans unspectacle détonnant. Afin de nousoffrir une autre vision de la musiqueet de nous faire découvrir le mondesous un nouveau jour, les membresde L'Ensemble ]H[iatus et JenniferWalshe mettent en commun leurstalents respectifs d'improvisation etde composition.

Thelma Mansfield, Metta etHygiène », sam.8 décembre à 21h auManège de Reims. Tarif B (4 à 10 euros).

Energique, entrainante et surtout plurielle, la musique de Band OfGypsies vous fera danser jusqu'au bout de la nuit ! © RSE 2012

Jennifer Walshe. © Tara Darby

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Achetez vos places pour Reims Scenes d’Europe :

PRATIQUE

La Comédie de Reims : Ouverture du mardi au vendredi de 12h à 19h et le samedi de 14h à 18hEsplanade André Malraux - 3, Chaussée Bocquaine - 51100 Reims (Tram Comédie)ou par téléphone : +33 (0)3 26 48 49 00

Vous pouvez également acheter vos places auprès des billetteries du Manège de Reims et de la Cartonnerie. Des contremarques vous seront remises. (à échanger avant votre entrée en salle sur le lieu de la représentation)

Réservations Nova VillaRencontres, formations, lectures+33 (0)3 26 09 33 33 - [email protected]

Inscriptions Ateliers du SpectateurBureau du Festival - +33 (0)3 26 48 66 95 - [email protected]

Les équipes d’accueil de chacune des scènes partenaires restent à votre écoute.

Ouverture du mardi au samedi de 12h à 19hPlace Myron Herrick - 1, rue de Vesle 51100 Reims - (Tram Opéra)ou par téléphone : +33 (0)3 26 35 6112

Supplément RSE 2012 réalisé par BMDR éditions - Rédaction : Claire Lagrange, Frédérique Alfassa-Larsonneur et Julien Debant

Du 6 novembre au 15 décembre, le festival s’installe à LA GALERIE DE CULTURE

Ou sur Internet, sur le site du festival Reims Scènes d’Europe : www.scenesdeurope.eu

THÉÂTRE DE CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Hallucinations hors les murs Quoi de mieux que de s'exilersoi-même ou, du moins, franchirune frontière pour illustrer aumieux son thème annuel ? C'estce qu'a choisi de faire le festivalrémois lors de cette 4ème édi-tion, en allant s'installer, letemps d'une soirée, au Théâtrede Charleville-Mézières.

Cette année, pas de mise enlumière particulière : l'Europe touteentière se voit réunie sous un mêmethème, La Frontière et l'Exil. Si, aufil des spectacles, les artistes ont leplus souvent choisi de nous pré-senter des frontières immatériellesou symboliques, le festival dansson ensemble a décidé de prendreson thème au pied de la lettre.Ainsi, afin de l'illustrer au mieux et àl'image de l'Union Européenne il y adéjà plus de 27 ans, Reims Scèned'Europe va ouvrir les frontières dela Ville et même du département,pour la toute première fois depuissa création en 2009. En effet, et letemps d'une soirée, le festival va

s'exiler entre les murs du Théâtrecarolomacérien. Pour que cet évé-nement inédit soit un succès, lesorganisateurs ont joué la carte de lasûreté et programmé Les dernièreshallucinations de Lucas Cranachl'Ancien, véritable « classique » dela Compagnie belge Mossoux-Bonté. Fondée en 1985 et implantée àBruxelles depuis, la Compagnie deNicole Mossoux et Patrick Bontés'est rapidement imposée commeétant l'une des plus inventives desa génération. Situant sesrecherches à la frontière de ladanse et du théâtre, elle est àl'origine de nombreux chefs d'œu-vres, dont fait partie Les dernièreshallucinations de Lucas Cranachl'Ancien. Devenu un grand clas-sique de la Compagnie depuis sacréation en 1990, ce spectacle aconnu deux nouvelles versions etplus de 140 représentations.Emblématique du travail sur l'imageet le détail, entamé dès le premierspectacle et propre à la Cie, ils'inspire de l'univers des tableaux

de Lucas Cranach l'Ancien, peintreallemand de la renaissance, etexplore la vie intérieure des person-nages à travers des gestes et desattitudes maniéristes. Déjouantsans cesse les attentes du regard,Nicole Mossoux et Patrick Bontéont créé un spectacle entre humouret érotisme où corps marionnetti-sés, sensualité et fenêtres entrompe-l'oeil traduisent une sociétéattachée aux apparences et renvoientà un débat plus que contemporain.Apparaissant et disparaissantderrière un mur, les danseurs pei-gnent des tableaux vivants etreconstituent des images halluci-nées, laissant libre cours à notreimagination.

Les dernières hallucinations deLucas Cranach l'Ancien, samedi15 décembre au Théâtre deCharleville-Mézières, avec le sou-tien de l’Institut International de laMarionnette et du Festival Mondialdes Théâtres de Marionnettes A l'image des tableaux du peintre, le spectacle est riche en

formes sensuelles et en couleurs contrastées. © Patrick Bonté

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LES ATELIERS DU SPECTATEURLe lendemain de certaines représentations (enmatinée), les jeunes spectateurs européens YPAL ,Florence Chantriaux, Jean-Noël Bruguière de l’asso-ciation Allons prendre l’Art, et les équipes de ReimsScènes d’Europe en appellent à la créativité de cha-cun. Ils invitent les spectateurs à travailler sur lamémoire d’un spectacle à l’aide de propositionsalternant écriture, expression corporelle, créationplastique et prise de parole.

Représentations concernées :

1ère semaineThe Four Seasons Restaurant,samedi 1er décembre à 19hCrash Course Chit Chat, samedi 1er décembre à 21h Kiss & Cry, samedi 1er décembre à 21h

2ème semaineMarcelline Delbecq et Molly Haslund,vendredi 7 décembre à 19h30Macbeth, vendredi 7 décembre à 19h

3ème semaineLes Etonnistes, vendredi 14 décembre à 19hNoéplanète, vendredi 14 décembre à 21h

Renseignements et inscriptions auprès du bureau du festival 03 26 48 66 95

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22 xSortie N°196 du 23 au 29 novembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

xPremier Forum territorial de la Culture scientifique, technique et industrielleLancé à l'initiative de l'association Accustica, l'événementpermettra de présenter la nouvelle gouvernance de laCulture scientifique, technique et industrielle aux acteursdu secteur (tissu associatif, culturel et éducatif, collectivités,établissements d'enseignement supérieur, etc.). Au pro-gramme également, un état des lieux de la CSTI enChampagne-Ardenne, et deux tables-rondes portant surla diffusion et les actions du réseau auprès du grand pu-blic et des scolaires. Rendez-vous le vendredi 30 novem-bre de 9h à 17h à l'Hôtel de région (5, rue de Jéricho àChâlons). Inscriptions au 03 26 06 73 79 ou [email protected]

xSoirée « mexi-jazzy » !Fans de jazz et de cuisine mexicaine : cette soirée est faitepour vous ! Dans le cadre de la Semaine de la solidaritéinternationale, l'association Projets Carrières Sociales del'IUT Reims-Châlons-Charleville vous invite à un concertdes plus pimentés en compagnie du groupe Blue Notes...et d'un buffet mexicain, naturellement. C'est ce vendredi23 novembre dès 19h45, salle Pelloutier (1, place de Ver-dun à Châlons). Participation libre, buvette sur place.

xConcert Métal au ContrepointCertains parlent de métal/hardcore, d'autres de musiqueamplifiée... Une chose est sûre, l'association châlonnaiseDelirium Tremens Prod concocte une soirée des plus mé-morables au Contrepoint. Sur place, les groupes troyensBitchdown Factory, Sons Of Secret et Kult Of Violence seproduiront, ainsi que les parisiens Zuul Fx, classés dans legenre « death industriel ». Ça promet de bourlinguer !Samedi 1er décembre à la MJC Vallée Saint-Pierre (1, rueJean Sébastien Bach à Châlons). Ouverture des portes à19h30. Entrée : 10€.

En BrefCHÂLONS

samedi 24 novembreROCK : « TOXIC�S » Fort de 15 ans de carrière, le groupe Toxic’s a su séduire lesfoules. La chaleur et la puissance mélodique qui se dégagent deses morceaux marquent bien l’empreinte Toxic’s.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16 euros Une place offerte pour toute place achetée.

Pour en profiter, présentez à la billetterie le pass que vous trouverez dans les Telerama du mois denovembre. Pass valable du 22 au 25/11 2012 - L’Orange Bleue à Vitry-le-François

lundi 26 novembreROCK : « LA VACHE QUI ROCK » La Vache qui Rock est un spectacle ludique traitant du rock sous toutes ses formes. Mais c’est surtout un concert culotté amplifiéqui transporte petits et grands dans un monde fantastique et fan-taisiste.

Lundi 26 et mardi 27/11 - A 9h et 14h30 gratuit pour les moins de 12 ans - L’Orange Bleue à Vitry-le-François

vendredi 30 novembreMUSIQUE EN MOURMELONNIE

À 20h30. Concert gratuit.

samedi 1er décembreROCK : « ART LACKSPIRIT » Dans le cadre de la soirée Les rockeurs ont du cœur, le groupeArt Lackspirit, tantôt énergique, mélancolique et porteur de va-leurs disparues du monde du rock, débarque avec fracas sur lascène locale.

À 20h30. Gratuit - L’Orange Bleue à Vitry-le-François

lundi 3 décembreROCK : « THE WACKIDS » Armés d’instruments jouets dérobés à leurs petits frères, The

Wackids vous entraînent dans un voyage musical à travers l’his-toire du rock en réinterprétant les tubes des papis, des mamanset des grands frères.

Lundi 3 et mardi 4/12 - A 9h et 14h30 gratuit pour les moins de 12 ans, spectacle à partir de 3 ans

L’Orange Bleue à Vitry-le-François

samedi 8 décembrePOWER MÉTAL : « MASS HYSTERIA » + « S-CORE » Mass Hysteria à 18 ans ! Une majorité que le cours des annéesne dément pas. L’âge de l’émancipation, où l’on entrevoit la liberté, où l’on rêve. Ici, c’est l’âge où l’on assume et l’on impose.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16 eurosL’Orange Bleue à Vitry-le-François

ÉPERNAY

mardi 27 novembreJAZZ : � IBRAHIM MAALOUF � Avec son dernier album Diagnostic, le trompettiste francolibanaisa réussi un coup de maître. Electron libre de la scène jazz inter-nationale, il nous transporte de composition en composition,toutes impeccablement ciselées.

20h00. Tarifs : 7,5 à 23,5 eurosLe Salmanazar Epernay

mercredi 5 décembreMUSIQUE : � QUATUOR DEBUSSY � Voilà vingt ans que le Quatuor Debussy sillonne les scènes in-ternationales les plus prestigieuses. Une présence scénique rareet une aisance relationnelle naturelle lui permettent d’entretenirun échange plus spontané avec les publics du monde entier.

20h30. Tarifs : 7,5 à 23,5 euros Le Salmanazar Epernay

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

La Comète - Danse

Octopus : de la danse... à écouter avec les yeuxxNon, Philippe Decouflé n'est pas «que » chorégraphe. Il est aussi créateur,metteur en scène, vidéaste et... magicien.Et reconnaît d'ailleurs volontiers qu'ilcherche à « emmener les spectateurs dansun rêve éveillé, une fantasmagorie entreréalité et poésie ». Un de ces (rares)artistes capables de vous plonger tout en-tier au coeur de leur univers. Décalé,certes, mais ô combien envoûtant... Entreautres preuves vivantes de son génie : lesJO d'Albertville, le Festival de Cannes ouencore le Crazy Horse. En signant « Oc-topus » (traduisez « pieuvre » del'anglais), l'artiste rend hommage à labeauté. Celle des huit danseurs qui se pro-duiront sur scène, celle de leurs corps, deleurs mouvements et du décor dans lequelils évolueront. Pour ajouter au charmehypnotisant du spectacle, Decouflé y dé-pose sa marque de fabrique : des projec-tions vidéo et des effets d'optique bien dechez lui. Pas de poulpe géant sur lesplanches de la Comète, donc, mais auxcôtés des interprètes, les compositeurs-musiciens de la création : Pierre Le Bour-geois et Labyala Nosfell. Que l'on connaîtnotamment pour son univers imaginaireaux multiples facettes - le Klokochazia -et ses facultés vocales à peine croyables. «J'ai fait le choix particulier de mettre decôté les concerts pour me consacrer à

cette création », explique Nosfell. « C'estun réel bonheur de travailler avecPhilippe Decouflé. Il aime à performer lamusique en live, et met dans ses specta-cles des choses simples et intimes à lafois. La chanson de Lead Belly, « Wheredid you sleep last night », sur laquellePhilippe avait déjà travaillé et que jetrouve merveilleuse, nous a beaucoup in-spirés pour cette composition. Danslaquelle nous incluons également lamusique acousmatique et populaire, lerock, le folk, l'électronique, etc. Notre ob-jectif : divertir les gens, en passant sanscesse d'un état à l'autre, et d'un ins-tru-ment à l'autre ». Violoncelle, batterie,synthé, piano, basse, percussions, guitare,et même table sonorisée : les musiciensauront effectivement de quoi faire. Sansdoute l'un des spectacles les pluspoignants et visuels de la saison artis-tique, à vivre, absolument !

Sonia Legendre

Octopus - Jeudi 29 et vendredi 30 novembre à la Comète - Durée : 1h39Infos et réservations au 03 26 69 50 99 Octopus : une vague d'émotions à la Comète, signée Decouflé et Nosfell © lambours

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23 xSortie N°196 du 23 au 29 novembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

CHÂLONSjeudi 29 novembreDANSE : « OCTOPUS » Solos, duos à fleur de peau, danse chorale,jeux de jambes sculpturaux, saynètes ludiquesnous plongent dans le monde burlesque et décalé du chorégraphe.

À 20h30. Jeudi 29/11 et vendredi 30/11Tarifs : 11 à 29 euros

La Comète à Châlons-en-Champagne mardi 4 décembreTHÉÂTRE : « LE SUICIDÉ » Le Suicidé est une pièce terriblement drôle, symbole emblématique d’un humourrusse qui met en pièces par un rire ravageur le système politique stalinien.

À 20h30. Mardi 4/12 et mercredi 5/12Tarifs : 6 à 24 euros

La Comète à Châlons-en-Champagne jeudi 6 décembreCIRQUE : « 24ÈME PROMOTION DU CNAC » Guidés par le metteur en scène Laurent Laf-fargue, les 17 étudiants de la 24ème promotiondu Centre national des arts du cirque explorentles sept péchés capitaux.

À 20h30. Du 6/12 au 12/12 - 16h le dimanche 9/12Tarifs : 7 à 15 euros

La Comète à Châlons-en-Champagne vendredi 7 décembreSPECTACLE SUR GLACE : « CIRQUE DE MOSCOU » Les artistes qui composent cette troupe offrent un subtil assortiment de plaisirs entre le monde fascinant du cirque et la féeried’un gala de danse sur glace.

À 18h et 21h Tarifs : 17 à 37 euros Patinoire Cités Glace, parc des Escanotières Sud

9, rue Augustin Fresnel à Châlons-en-Champagne

mardi 11 décembreMOURMELON - CINÉMARDI « LES CHRONIQUESDE NARNIA »Un film chaque deuxième mardi du mois.

À 20h00. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.

vendredi 14 décembreMOURMELON - LA ROUTE DE NOËLSpectacles pour enfants, animations de rues,statue vivante, sculpteur de ballons, père Noël,musique, dégustations gratuites... Avec la par-ticipation des commerçants et des associationsde Mourmelon.

Vendredi 14 décembre de 17h à 21h et samedi 15 décembre de 15h à 20h.

ÉPERNAYlundi 3 décembreTHÉÂTRE : « MICHE ET DRATE » Parler de philosophie aux enfants, c’est ce quepropose la compagnie l’Artifice. Ce spectaclemet en scène de courtes histoires pour petitshommes et petites femmes comme autant depetits moments de rien du tout d’où le théâtrenaît.

À 14h30. Séances supplémentaires le mardi 4/12 10h et 14h30 le mardi Tarifs : adulte 9€ et enfant 4,5 euros Le Salmanazar à Epernay

CHÂLONSjusqu’au dimanche 25 novembre« UN SIÈCLE D�AVANCÉES SOCIALES DANS LAMARNE »Visible jusqu’au 25 novembre 2012, l’exposi-tion « Un siècle d’avancées sociales dans laMarne, 1850-1950 » vient de prendre ses quar-tiers aux Archives de la Marne.

Entrée libre du lundi au vendredi, de 13h à 17h le samedi ; dimanche et jours fériés de 14h à 18h

Archives de la Marne, 23, rue Carnot à Châlons-en-Champagne jusqu’au samedi 24 novembreCURIOSITÉS D’ARCHIVESLes plus belles collections des archives muni-cipales.

Espace Châlons Ville d’art et d’histoire, rue Léon-Bourgeois.jusqu’au samedi 24 novembre« UN MANGA : C’EST QUOI ? »

Bibliothèque Denis Diderot.

ÉPERNAY

jusqu’au samedi 24 novembreEWA ROSSANOArtiste d’origine polonaise, ses sculptures de

bronze et de cristal sont un mélange élégant etharmonieux de stabilité et de fragilité qui expri-ment de l’émotion, mais aussi de la force.

Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay.

jusqu’au samedi 12 janvier« L�IMAGIN�ÈRE DE SYLVAIN LÉCRIVAIN » Dans le cadre des Habits de Lumière, unvoyage à travers des paysages lunaires et descontrées imaginaires.

Entrée libre Médiathèque centre ville à Epernay.jusqu’au samedi 26 janvier« L�IMAGIN�ÈRE DE SYLVAIN LÉCRIVAIN » Dans le cadre des Habits de Lumière, unvoyage à travers des paysages lunaires et descontrées imaginaires.

Entrée libre Médiathèque Daniel-Rondeau à Epernay.

SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EX-

Théâtre - SalmanazarPhilosophie enfantine

« Pourquoi est-ce qu'on tombe toujours vers le bas et jamais vers le haut ? » Entre fiction et réalité, deuxfamilles, les Miches et les Drates se posent des questions et échangent leurs impressions. Si les unssont réfléchis et résolument cérébraux, les autres sont plus impulsifs, se fiant à leur instinct. Entre euxvont naître des petits dialogues poétiques et plusieurs expériences sensorielles, fondant le spectacle.Tour à tour, Miche et Drate s'interrogent sur la peur, l'amour, la solitude mais aussi sur ce qu'il y a de« beau, grand, précieux et extraordinaire ». Par le biais de courtes histoires, les personnages vontamener le jeune public à réfléchir, lui aussi, sur les situations décrites par ces couples inséparables,intemporels et asexués, s'exprimant avec des mots tendres, poétiques et oniriques, comme « deux par-ties du cerveau qui dialoguent au bord du monde ». « Véritable introduction douce et poétique auxquestions de philosophie, Miche et Drate est une pièce qui amène plein de questions, autant pour lespetits que pour les grands », souligne Catherine Mongin, chargée de la programmation jeune pub-lic. « Les scènes abordent en effet divers sujets de façon concrète et ludique. Elles éveillent la curiosité,tentent des expériences ; elles proposent des situations qui illustrent des questions philosophiques, ex-istentielles... fondamentales... fondatrices ! Elles ont différents niveaux de lecture, ce qui les rend sig-nifiantes dès le plus jeune âge », ajoute Nathalie Marcoux, metteur en scène.

Claire LagrangeMiche et Drate, lundi 3 à 14h30 et mardi 4 décembre à 10h et 14h30 Théâtre Gabrielle Dorziat

Un spectacle de la Compagnie l'Artifice. © Michel Ferchaud

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Noëls de Champagne

Ça va pétiller jusqu'à la fin de l'année !

xCette année, 48 villes et villages - contre 44 l'an passé - ont signé la charte duChemin des Crèches, qui sillonnera laMarne entre Reims, Châlons, Épernay,Fismes, Sézanne et Montmirail. L'idée, au-delà de fédérer tous les efforts déployéspour illuminer les fêtes, est d'apporter audépartement une visibilité et une notoriététouristique outre-Champagne. Et de le pro-mouvoir comme LA destination de séjours et de découvertes pour Noël. Pour cela, lesorganisateurs - municipalités, offices detourisme, Conseil général et Comitédépartemental de tourisme- n'ont pas lé-siné sur lesmoyens de communica-tion. « Nous avons joué lacarte de la géolocalisation et prévuplusieurs spots radio sur les ondes cham-pardennaises mais également en Lorraine,

en Alsace et même dans le Nord-Pas-de-Calais », explique David Rondeau,

directeur de la communicationà la Ville de Châlons. « Ainsique des spots publicitaires dif-fusés sur France 3 Lorraine-

Champagne-Ardenne. Des flyers et pro-grammes seront aussi distribués à Paris, engare de l'Est et dans les TGV circulant vers

Reims ».Le vrai « argument de vente » pour faire lebuzz sur ce genre d'événement reste quandmême le Père Noël. Si personne n'a su nousdire qui financera ses déplacements - l'airde rien, ça fait une trotte ! -, on sait desource sûre qu'il assurera une présence dansla plupart des villes et villages participants.Sur les marchés, près des crèches, dans lesdéfilés, sur les patinoires, etc. Il paieramême sa tournée à Sept-Saulx ! Autrebonne nouvelle : Saint-Nicolas et le PèreFouettard seront aussi de la partie. Les troiscompères se connaissent de longue date,leur cohabitation devrait donc se dérouler àmerveille.La vocation première des Noëls deChampagne, c'est de faire découvrir auxpetits et grands enfants les plus bellescrèches du territoire champenois. Exposéesau gré des marchés de Noël, des places devillage, des églises, des auberges et autreschemins touristiques, elles mettront enlumière toute la créativité et le savoir-fairede leurs concepteurs. Parfois miniatures, «

grandeur nature », ou encore accompa-gnées d'automates. Dans la série « ça vautle détour ! » : la collection « crèches sortiesdes greniers ou de l'imagination des habi-tants » de Baslieux-lès-Fismes. Et pourvoyager : les crèches d'Afrique de Sacy oule Noël des Amériques, à Châlons.Nombre d'animations ajouteront égalementà la féérie du voyage. Inédit à Reims : laGrande Roue, installée jusqu'au 6 janvierplace de la République. 40 mètres de hau-teur et une vue imprenable sur la Cité desSacres ! A tenter également : la ferme desLutins à Sept-Saulx, les promenades auxlampions à Sézanne, le feu d'artifice et lesHabits de Saveurs d'Épernay, le villageGaulois de Fismes, etc. Vous prendrez bienun petit vin chaud en chemin ?

Sonia Legendre

Noëls de Champagne - Du 23 novembre au30 décembre - Dans près de 50 villes et vil-lages de la Marne - Programme intégralsur www.noelsdechampagne.com.

Le Père Noël paie sa tournée !

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Loisirs24 xwww. lhebdoduvendredi .comN°196 du 23 au 29 novembre 2012

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Une Maison à vivre

Page 24: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 196

N°196 du 23 au 29 novembre 2012

Née il y a 50 ans, le 17 février 1962 exacte-ment, la coopérative vinicole de la région deBaroville, regroupe alors soixante troisadhérents qui exploitent quelque soixantehectares de vignes sur le terroir de la Côtedes Bar.En 1991 une étape décisive est franchie avecla construction de la première cuverie pourassurer la vinification de l'intégralité de laproduction. Les vignerons de la coopérativecréent le Champagne de Barfontarc à partirdu nom des trois principales communesd'implantation : Baroville, Fontaine,Arconville.Sur cent douze hectares aujour-d'hui ils développent avec l'esprit authentiqued'hommes et de femmes de ce terroir origi-nal, l'identité de leur Champagne. Le Pinot noir domine avec plus de 92% del'encépagement, le Chardonnay est implan-té sur quelques coteaux pour apporter sesformidables arômes. La coopérative disposed'une capacité de stockage de 4,5 millionsde bouteilles pour l'élaboration et la com-mercialisation de 180 000 bouteilles par an.

Le brut tradition est la cuvée emblé-matique de la maison L'assemblage : caractéristique du terroiravec 85% de Pinot Noir, 15% de

Chardonnay, mis en bouteille en mars 2009,il est issu pour les trois quart des vendanges2008 et pour un quart de vin de réserve.

La dégustation

L'oeil : la robe or claire présente quelquesnuances dorées.

Le nez : il évoque l'amande fraîche et lesfruits blancs , pêche et poire.

La bouche : elle attaque en rondeur,ample et puissante, elle met en valeur lapalette fruitée évoquée au nez.Un vin à la fois frais et harmonieux, qui sedéguste en toute occasion, en apéritif ou aucours de repas où il se mariera avec unetarte au saumon et poireaux ou sur des oeufspochés au Champagne.

Prix conseillé : 13,50 euros la bouteille.

Pour découvrir les autres cuvées DeBarfontarc et apprendre la nature des cham-pagnes, la maison propose une "découvertedu Champagne" selon différentes formules"Visite et dégustation" ou "Journée" en indi-viduel ou en groupe (jusqu'à 200 personnes).

Champagne De Barfontac, 18, Rue de Bar sur Aube à Baroville. Rens. : 03 25 27 07 09, [email protected] et www.champagne-barfontarc.com

e vin de l ’hebdoxChampagne De Barfontarc Brut Tradition

L

SAMEDI 24 NOVEMBRE

Fère-Champenoise Foire de la Ste Catherine

06 07 38 30 40

Epernay Foire aux livres Gymnase Henri Viet,

chemin de Beausoleil 06 20 40 56 41

Tinqueux - Marché de Noël 14h-19h - Salle des fêtes

DIMANCHE 25 NOVEMBRE

Charleville - Vide-grenier à 8h00.

Pierry - Vide-grenier - 06 86 51 45 76

Recy - Vide-grenier 8h-18 Salle Maurice-Simon

Epernay - Vide-grenier Rue Henry Dunant/rue de l’hôpital

06 07 38 30 40

Beine-Nauroy Marché de Nöel 3 rue de Prunay 06 16 53 16 15

Compertrix - Bourse aux jouets 9h-19h - Salle polyvalente

03 26 68 02 23

Tinqueux - Marché de Noël 9h-18h - Salle des fêtes

So rt i r

x Bélier du 21.03 au 20.04 Si vous avez envie de bousculer vos habitudes ousi vous aspirez à faire autre chose côté profes-sionnel alors la semaine vous le permettra. Le suc-cès est à portée de main. Alors, restez en alerte !

x Taureau du 21.04 au 20.05Aujourd’hui, votre ciel astral vous laisse une routedégagée, sans obstacle à redouter. Les nouvellessituations apparues ne demandent maintenantqu'à prendre corps. Vous pourriez voir de grandschangements s'installer !

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Vos émotions seront à fleur de peau. Vous pour-riez, dans ce cas, avoir à reporter des décisionsimportantes. Attendez, plutôt, qu'une période pluscalme et propice, s'installe pour faire des mises aupoint.

x Cancer du 22.06 au 22.07La chance fera évoluer les situations en votrefaveur. Cependant, attention, ce ne sera pas auxautres de produire des efforts, mais à vous, et lereste suivra. Vous pourriez donc assumer de nou-veaux défis.

x Lion du 23.07 au 22.08Sur le plan professionnel, le succès ne viendra quede vous. Et, pour trouver votre place ou atteindrela position que vous recherchez, vous allez devoirtrouver seul(e) les vraies réponses à vos questions.

x Vierge du 23.08 au 22.09Vous pourrez parvenir à une plus grande maîtrisedans votre métier. Plus mature, plus déterminé(e)que jamais, travaillez en profondeur et acceptezde nouvelles responsabilités... Vous tenez le bonbout.

x Balance du 23.09 au 22.10Vous allez prendre la route ou votre envol, passeraux choses sérieuses ou bien... à autre chose !Voici de bonnes surprises ! Cette semaine, vousdébordez d'énergie positive.

x Scorpion du 23.10 au 22.11De nature très sensuelle, exigeante, parfois mani-pulatrice, qui ne peut vivre sans ardeur, sans pas-sion. Il est question pour vous de comprendrevotre situation en profondeur.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Aujourd’hui, tout est ouvert devant vous. Il ne vousreste plus qu'à vous lâcher, et à prendre ce quivous revient de droit. Une plus grande liberté vousest donnée et des aides vous seront apportées.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Croyez en ce que vous faites, suivez votre intui-tion... Au bout, il y a un épanouissement affectif etprofessionnel. Vous allez mettre vos affaires enordre, bâtir solidement et atteindre votre objectif.

x Verseau du 21.01 au 19.02Au niveau professionnel, vous poursuivrez votrechemin sans faire de vague. Aujourd’hui, il esttemps d'élargir votre cercle relationnel, afin defaire de nouvelles rencontres.

x Poissons du 20.02 au 20.03Votre détermination sera sans faille et vous per-mettra de surmonter les difficultés du quotidien.Ainsi, un nouveau départ est possible, alors n’hé-sitez pas à sollicitez des aides, si nécessaire.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH Loisirs25 x

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Page 25: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 196

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Prix 285 000€ Tél. 06 85 07 52 59

AU-DELÀ DES COLLINES (Roumain 2H30 Drame)De Cristian Mungiu, avec Cosmina Stratan, Cristina Flutur,Valeriu Andriuta. Alina et Voichita étaient deux enfants sortis de l’orphelinatpour trouver leur propre route. Alina la trouve dans le mondeextérieur en Allemagne et Voichita dans un monastère ortho-doxe. Quand Alina revient chercher son amie, elle ignoreencore qu’elle a placé Dieu au- dessus de leur amour. Un trèsbeau film brut et sans fioriture qui nous plonge au cœur del’univers orthodoxe, entre Dieu et le monde moderne.

ROYAL AFFAIR(Danois 2H16 Historique)De Nikolaj Arcel, avec Mads Mikkelsen, Alicia Vikander,Mikkel Boe Folsgaard. La jeune Caroline, devenue reine du Danemark, se retrouveisolée dans cette Cour où son mari l’ignore. Elle se lie d’ami-tié avec le médecin du roi, l’influent Struensee. Bien avant larévolution, le roi Christian et son médecin mettront en pra-tique une partie des idées philosophes des Lumières,Rousseau et Voltaire. Mais la liaison de son meilleur ami etde la reine sonnera le glas pour le couple. Une splendidefresque sur cette période que nous ignorons, une révolutionen douceur que réussira le fils de Christian Frederick.

THE IMPOSSIBLE(USA 1H47 Drame)De Juan Antonio Bayona, avec Naomi Watts, EwanMcGregor, Tom Holland (II).Le 26 décembre, un tsunami ravage la côte thaïlandaise, uncouple et leurs enfants se retrouvent séparés dans la tour-mente. Ils essaieront de tout faire pour se retrouver. AprèsL’Orphelinat où derrière les fantômes se cachait la théma-tique de la famille, Juan Antonio Bayona confirme tout lebien que nous pensions de lui. Un film abouti où se mêlentavec talent la fresque familiale mélodramatique, le film catas-trophe, le film de monstres et l’histoire de fantômes.

THÉRÈSE DESQUEYROUX (France 1H50 Drame)De Claude Miller, avec Audrey Tautou, Gilles Lellouche,Anaïs Demoustier.Mariée pour réunir deux bouts de terre, Thérèse Larroquedevient Madame Desqueyroux. Elle décide que le destinn’assombrira pas sa vie. Elle tente tout pour prendre pleine-ment en main son destin. Testament de Claude Miller, nousretrouvons la femme frustrée d’amour et de reconnaissancedans un monde où elle se sent anéantie. Oubliant les flashesback de Franju, le film gagne en choisissant la voie de lalinéarité.

UNE NOUVELLE CHANCE(USA 1H51 Drame)De Robert Lorenz, avec Clint Eastwood, Amy Adams, JustinTimberlake.Un recruteur de baseball effectue un dernier voyage avec safille, passionnée elle aussi, pour découvrir un dernier joueurtalentueux. Assistant sur les films d’Eastwood, RobertLorenz n’a pas trop de mal à convaincre la star de jouer dansson film. Dommage, avec un tel casting, que le réalisateur secontente d’un film conventionnel où chacun livre sa presta-tion, sans plus, sur une narration prévisible.

COMME DES FRÈRES(France 1H44 Comédie)

De Hugo Gélin, avec François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney.

Boris, Elie, et Maxime partageaient une seule chose en commun, l’amitié de Charlie. C’est elle qui les avait réunis, aidant lajeune fille chacun à leur façon. Aujourd’hui c’est une journée bien triste. Ils enterrent celle qu’ils avaient aimée, d’une façonou d’une autre. Pour Boris c’est l’amour de sa vie que l’on laisse s’enfuir par incapacité, et dont il ne reste que l’amitié pro-fonde et sincère. Pour Elie c’est l’amie d’enfance, peut-être plus, dans leur parcours commun qui sait ? Pour Maxime, c’estla vieille amie qui gardait le môme quand les parents sortaient le soir. Ce trio s’approche de l’explosion, plus rien ne les retientsauf une dernière promesse faite à Charlie. Ultime cadeau de la jeune fille, elle comprend bien avant nos lascars, qu’ils étaientfaits pour être amis. C’est durant ce long voyage jusqu’en Corse qu’ils apprendront peut-être combien elle avait raison. Et siCharlie s’était trompée ?Premier film d’Hugo Gélin, fils de Xavier et petit-fils de Daniel Gélin, ce road movie, film de copains tient bien la route.Hugo Gélin se décide un pour une mise en scène personnelle, s’inspirant des films qui bercèrent son enfance. Tout en s’ins-crivant dans le road movie initiatique - trois types que tout oppose se retrouvent soudés comme des frères à la fin - il choi-sit de prendre un trio générationnel, trois gars d’âges différents qui finissent par se rejoindre autour d’une amie disparue.Deuxième aspect, les retours en arrière remontent le temps jusqu’à l’origine de leurs rencontres respectives avec Charlie. Ilmaitrise suffisamment ses effets risqués pour proposer un premier film prometteur, s’appuyant sur un vrai travail de fond,dans la forme comme dans le contenu. Une bonne surprise de cette fin d’année, elle nous prouve que le cinéma français aencore des choses à dire.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma26 x

Les horaires xdu 14/11/2012 au 20/11/2012

N°196 du 23 au 29 novembre 2012

www.lhebdoduvendredi .com

Les Cinq Légendes (Avant Première)Dim : 11:15Niko le petit Renne 2 (Avant Première) Dim : 13:45Thérèse Desqueyroux Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00The impossible Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Une nouvelle chance Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00La Fille du régiment Jeu : 14:00 | 18:00 Ven : 16:00 | 20:00Le Capital Mer, Lun, Mar : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 22:00 Jeu : 11:00 | 13:45| 16:30 | 19:30 | 22:00 Ven : 11:00 | 16:30 Sam, Dim : 11:00 | 16:30 | 22:00Twilight Révélation 5 Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 15:15 | 16:30 | 18:00| 19:30 | 21:00 | 22:00Sinister (-12 ans) Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 20:00 | 22:15 Jeu, Ven :22:15Nous york Mer, Ven, Sam, Lun, Mar : 11:15 | 13:30 | 16:00 | 18:00 Jeu :11:15 | 13:30 | 16:00 Dim : 13:30 | 16:00 | 18:00Skyfall Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Paranormal Activity 4 Tous les jours : 22:15Stars 80 Mer, Sam, Dim : 13:45 | 18:00 | 20:15 Jeu : 11:15 | 18:00 | 20:15Ven : 11:15 | 13:45 | 20:15 Lun, Mar : 11:15 | 13:45 | 18:00 | 20:15Astérix et Obélix au service de sa majesté Mer, Sam, Dim, Lun, Mar :11:00 | 13:30 | 15:45 Jeu : 11:00 Ven : 11:00 | 13:30Clochette et le secret des fées Mer, Sam, Dim : 11:15

The impossible Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 20H30 Ven :20H30Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun :14H30- 20H30 Mar : 20H30De mémoires d’ouvriers VENDREDI 20HLe Capital Mer : 17H30 Jeu : 20H30 Ven :14H30 Sam :17H - 22H30 Dim: 10H30 - 15H Lun : 20H30Twilight Révélation 5 Mer : 14H30- 17H30 - 20H30 Jeu : 20H30 Ven:20H30 Sam :14H30- 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30- 15H - 17H30 - 20HLun : 20H30 Mar : 14H30- 20H30Argo Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven: 14H30 Sam :17H -20H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30 -20H30Nous york Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 14H30 Ven : 20H30 Sam : 14H30 -20H Dim : 15H - 20H Mar : 20H30Skyfall Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 14H30 Ven :20H30 Sam :17H - 20H Dim: 10H30 - 15H Lun : 14H30 Mar : 20H30Paranormal Activity 4 Mer : 17H30 Jeu : 20H30 Ven :14H30 Sam :22H30Dim : 17H30- 20H Lun : 20H30 Mar : 14H30Stars 80 Mer : 17H30 Jeu : 20H30 Sam : 17H - 22H30 Dim : 10H30 - 17H30Lun : 20H30Le rêve de Galiléo Mer : 14H30 Sam :14H30 Dim : 10H30

La Vierge, les coptes et moi Jeu 22 à 18h00 Sam 24 à 18h00Les enfants du Paradis Lundi 20h00Amour Mer 21 à 18h00 Jeu 22 à 20h30 Ven 23 à 18h Sam 24 à 20h30Lun 26 à 15h00Le jour des corneilles Mercredi 14h30Dans la maison Mer 21 à 20h30 Ven 23 à 20h30 Dim 25 à 20h30

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

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Fin octobre, le directoire duCentre national des arts ducirque, en accord avec le mi-nistère de la Culture et de laCommunication, nommait sonnouveau directeur général :Gérard Fasoli. Un retour auxsources, en quelque sorte,puisqu'il y a déjà enseigné...

xLe nouveau directeur du Cnacdevrait arriver à Châlons courantdécembre, le temps pour lui determiner un projet de fin d'étudesà l'Ecole supérieure des arts ducirque de Bruxelles (Esac), qu'ildirigeait jusqu'alors. Lorsqu'on luidemande comment le cirque estentré dans sa vie, Gérard Fasoliévoque d'emblée l'AcadémieFratellini, Centreinternational desarts du spectacle,où il a enseigné.« Mon niveau acrobatique m'aattiré vers le cirque, ainsi quemon engouement pour le pluridis-ciplinaire. C'était à un moment oùl'on avait ce désir de réunir dif-férentes compétences artistiques,pour permettre la rencontre entrele cirque et d'autres arts, commela danse par exemple ». Tout aulong de sa carrière, il s'impliqueradans l'évolution du cirque con-

temporain. En tant qu'artiste, maiségalement en tant qu'enseignant.« C'est notre génération qui a faitnaître le cirque contemporain,j'en reste un de ses fidèles servi-teurs. Tout en veillant à préserverle caractère traditionnel et lesvaleurs premières du cirque ».Gérard Fasoli a également trans-mis sa passion des disciplinesacrobatiques et aériennes auxélèves des écoles nationales deRosny-sous-Bois, Montréal, SanFrancisco, Londres et... Châlons-en-Champagne. « Les sélectionsde la toute première promo duCnac, en 1985. J'y étais ! ». Et ilse réjouit de son retour enChampagne-Ardenne, qui prometde belles retrouvailles avec lesacteurs culturels du coin. « J'aiparticipé au premier festival de

Furies, en 90. Ilexiste de trèsbelles collabora-tions à poursuivre

et à développer dans cette région,notamment en y encourageantl'implantation des compagnies decirque ».Ses atouts pour les nouvellesresponsabilités qu'on lui confie ?Il possède une parfaite connais-sance du terrain, tant techniquequ'artistique, mais aussi du réseaucircassien européen. « Cela faitcinq ans que j'ai quitté la France,

je vais devoir prendre mes mar-ques, et surtout prendre le tempsd'observer ce qui se passe au seinde l'école. Les projets qui sedessineront par la suite serontactés en concertation. Le Cnac estun grand paquebot, pas questiond'y débarquer en franc-tireur !C'est également l'une des plusgrandes écoles supérieures dumonde. Mais elle n'est pas la

seule. Il existe une certaine formede concurrence au niveau interna-tional. Je pense notamment auxécoles de Stockholm, Tilburg ouencore Rotterdam. La force duCnac, c'est son métissage, aussibien des disciplines enseignéesque des élèves. Je poursuivraidonc le travail engagé sur sonidentité et sa notoriété interna-tionale ».Autre dossier dans les tuyaux, laréunification des écolessupérieures de Châlons et deRosny-sous-Bois, grâce au DNSP(Diplôme national supérieur pro-fessionnel). « Et leur articulationautour de ce même diplôme. Unefaçon de reconstituer la filièreprofessionnelle et d'assurer lacontinuité du parcours des étudi-ants. Le projet permettra aussiune meilleure cohérence enmatière d'utilisation de l'argentpublic ! ». Justement, en parlantde ça... ? « Je ne suis pas engagépolitiquement, mais je le suisénormément socialement. C'est le

devoir des anciennes générationsde veiller sur les jeunes, en leurapportant notre expertise et notreexpérience. Avec un mot d'ordre :aucun tabou ! Je m'investis beau-coup dans la sécurité et la préven-tion. Contre les comportementsaddictifs, notamment. Etant donnéque, dans ce domaine, la répres-sion ne fonctionne pas, mieux vautpasser par la sensibilisation. Parexemple, nous avons mis en placeun programme anti-tabac àl'Esac, pour les élèves et le per-sonnel. Ces problèmes sont uneréalité sociétale sur laquelle il nefaut pas fermer les yeux ». Et lefutur châlonnais de conclure encitant Yolande Padilla, missionnéeau ministère de la Culture : « Tantque l'art propose d'autres situa-tions que celles que nous lui con-naissons, c'est qu'il est vivant ».Son credo !

Sonia Legendre

Gérard Fasoli

Artiste, pédagogue et nouveau directeur du Cnac !

xRepères : Gérard Fasoli a 59 ans. Il obtient son diplôme dekinésithérapeute en 1976 et se spécialise en orthopédie, respiratoireinfantile et kinésiologie jusqu'en 1982. Ancien membre de l'équipe deFrance de Trampoline et sportif de haut niveau, il évolue depuis 1983dans le milieu professionnel des arts du cirque, jonglant entre ses cas-quettes de trapéziste, acrobate, comédien, conseiller technique etartistique. Sa passion pour la musique lui permettra également de col-laborer avec l'Atelier lyrique de Tourcoing, la Péniche Opéra et YannisKokos. Il a enseigné les disciplines acrobatiques et aériennes dans lesEcoles Nationales de cirque de Rosny-sous-Bois, Châlons-en-Champagne, Fratellini, Montréal, San Francisco, Londres et Bruxelles(qu'il dirigeait jusqu'à aujourd'hui). Parallèlement, il est administrateurde la Fédération européenne des écoles de cirque professionna-lisantes, et expert cirque dans la commission d'habilitation des DNSPculture en France.

« La force du Cnac,c'est son métissage » ©

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Nouveau directeur du Cnac... et maître dans l'art d'enseigner le cirque ! © Philippe Cibille pour le Cnac

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