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Pensez à votre Réveillon de fin d’année... Ambiance musicale et Année folles Hôtel *** Restaurant Traditionnel Français A u b e r g e C h a m p e n o i s e 68, rue des Prieuré - 51530 Moussy Tél. 03 26 54 03 48 www.auberge champenoise.com BIJOUTERIE THOMAS 2 rue Eugène Mercier 51200 Épernay Tél. 03 26 55 30 75 Nouvelle Collection ORESSENCE Primavera É D I T I O N E P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°193 du 2 au 8 novembre 2012 chalons.lhebdoduvendredi. com Football - Stade de Reims : à Rennes, en général, ça se passe bien P.10 Music Hall au Salmanazar P. 17 L 'innovation Valentin récompensée P. 4 Maternité publique/privée, c'est signé P.3 Dossier : les jouets de Noël qui ont la cote P. 11, 12 et 13 © l'Hebdo du Vendredi La cathédrale d'inox de Moët & Chandon La maison de champagne Moët & Chandon a inauguré sa toute nouvelle cuverie à Oiry, baptisée du nom de la « colline » de vignes qui lui fait face. Auto-financée pour 150 millions d'euros, les quelques 138 cuves délivreront 100 000 hectolitres de champagne. De quoi permettre à la « Grande Maison » de croître encore. P. 9

L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 193

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 193, semaine du 2 au 8 novembre 2012

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Pensez à votre Réveillon de fin d’année...Ambiance musicale et Année folles

Hôtel***Restaurant Traditionnel Français

AubergeChampenoise

68, rue des Prieuré - 51530 MoussyTél. 03 26 54 03 48

www.auberge champenoise.com

BIJOUTERIE THOMAS2 rue Eugène Mercier • 51200 Épernay • Tél. 03 26 55 30 75

Nouvelle Collection ORESSENCE

Primavera

É D I T I O N E P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°193

du 2 au 8 novembre 2012

c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Football - Stade de Reims :à Rennes, en général, ça sepasse bien P.10

Music Hall auSalmanazar P. 17

L'innovationValentin récompensée P. 4

Maternitépublique/privée,c'est signé P.3

Dossier : les jouets de Noël qui ont la cote P. 11, 12 et 13

© l'H

ebdo

du

Vend

redi

La cathédrale d'inoxde Moët & Chandon

La maison de champagne Moët & Chandon a inauguré sa toute nouvelle cuverie à Oiry, baptisée du nom de la « colline » de vignes qui lui fait face. Auto-financée pour 150 millions d'euros, les quelques 138 cuves délivreront 100 000 hectolitres de champagne. De quoi permettre à la « Grande Maison » de croître encore. P. 9

xMieux qu'une apparitionGilberto le Brésilien a fait une belle frayeur àsa famille et ses amis il y a quelques jours, endébarquant, bien vivant, à sa veilléefunéraire, tous croyant bel et bien voir unfantôme. En réalité, le corps reposant dans lecercueil n'était pas celui de Gilberto mais luiressemblait beaucoup, d'où la confusion.N'ayant pas eu de ses nouvelles depuisplusieurs mois, la famille du Brésilien a cruqu'il avait vraiment passé l'arme à gauche.C'est un ami qui a alerté ce laveur de voiturede 41 ans de son prétendu décès. Voulant desuite rassurer ses parents, Gilberto avaitvainement tenté de les appeler à leur domi-cile pour leur assurer qu'il était bien vivant,mais ceux-ci ont à chaque fois cru à un can-ular de très mauvais goût. D'où sa décisionde se rendre à la morgue pour dissiper unebonne fois pour toute le malentendu. Lecorps du vrai défunt n'a en revanche toujourspas été identifié...

xSurprenante littératureOn le connaissait excellent footballeur etplutôt bon prétentieux, le voici désormaisécrivain. Rien ne semble arrêter l'ascensionde Zlatan Ibrahimovic, attaquant vedette du

Paris Saint-Germain depuis le début de lasaison, qui se voit aujourd'hui en lice pour lePrix Goncourt suédois (appelé là-haut PrixAugust), suite à la parution de son autobi-ographie, modestement intitulée Moi, ZlatanIbrahimovic. Co-écrit avec un journaliste(heureusement), l'ouvrage fait en effet partiedes six titres de la sélection des essais pourl'August de l'année, retenu notamment « pourses qualités narratives ». Sorti en 2011, lelivre s'est depuis écoulé à plus de 500 000exemplaires, un record dans l'histoire del'édition suédoise. Avis aux amateurs de« vraie » littérature, l'autobiographie deZlatan devrait être traduite en françaiscourant 2013.

xCes sons insupportablesDes chercheurs de l'université de Newcastle,de Londres et de Leipzig viennent de rendrepublique une étude établissant un lien con-cret entre le cortex auditif, la partie ducerveau qui traite les sons, et l'amygdale,celle qui gère les émotions. Une nouvelleexplication sur les réactions que nous pou-vons avoir à l'écoute de certains bruits plusque crispants et stridents. Et parmi les sonsles plus disgracieux relevé par les scien-

tifiques, le crissement d'un couteau sur unebouteille, celui d'une fourchette sur un verre,le fameux bruit de la craie ou des ongles surle tableau noir. Dans la seconde partie de ceclassement du désagréable, on retrouve le crid'une femme, les pleurs d'un bébé et le sond'une perceuse.

xRiez tant qu'il est encore tempsRéjouissons nous, le rire est définitivementl'un des meilleurs remèdes anti-âge. C'est entout cas ce qu'affirme une étude américaineparue dans Psychological Science quiprésente le rire comme un bon moyen pourcombattre le stress en toutes circonstances.Mais rire serait aussi un très bon anti-douleur,ferait chuter la fréquence cardiaque, sti-mulerait le système immunitaire et les mus-cles du visage, combattrait l'hypertension etboosterait la créativité. Pour étayer ses affir-mations sur ce dernier point, l'étude s'appuiesur les résultats d'un test réalisé sur des étudi-ants qui, avant de résoudre un problème, ontvisionné soit un film comique, soit un docu-mentaire sur les mathématiques. Et 75% desétudiants qui ont vu la comédie ont résolu leproblème, contre seulement 20% pour lesautres.

Coup d'œil sur le monde

39 C'est le nombre d'années écoulées, pendant lesquelles 16 films de James Bond ont été tournés,depuis que l'agent 007 ne boit que du champagne Bollinger. C'est en 1973 que Albert R.Broccoli,producteur de la saga, et Christian Bizot, alors président de la Maison de champagne, se rencon-

trent et scellent ce partenariat... amical. En effet, aucun accord signé n'existe entre James Bond et Bollinger !Alors, pour les 50 ans de 007 sur grand écran - James Bond contre Dr. No, avec Sean Connery dans le rôle titre,fut le premier en 1962 - la Maison Bollinger a organisé une soirée exceptionnelle, le 26 octobre à Epernay. Dansun Millesium magnifiquement métamorphosé pour l'occasion, 1500 privilégiés ont notamment assisté à la pro-jection de Skyfall, dernier opus de la saga sorti dans les salles mercredi 24 octobre.

Le chiffre

Pour les 50 ans de James Bond au cinéma, le champagne Bollinger a organisé une soirée exceptionnelle scellant 39 années d'amitié avecl'agent 007. © l'Hebdo du Vendredi

N°9 du 2 au 8 no vemb r e 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comH umeurs2 x

xVent dans le dosHuit électeurs américains sur dix ontindiqué, dans un sondage publié mercredi,qu'ils estimaient que Barack Obama a faitdu bon travail pour gérer la catastropheSandy, l'ouragan qui a dévasté la côte estdes Etats Unis, New York en particulier.Quand on sait que les derniers sondagesdonnent Obama et Romney à égalité pourle vote de mardi, on peut penser que cetteSandy n'a pas fait que 82 morts (bilan au1er novembre) et des dégâts considérables.Si Barack Obama est réélu mardi, ce qui,vu du vieux continent, paraît plus que pro-bable tant on n'y comprend pas grand-chose en relation entre électeurs et politi-ciens outre-Atlantique, là-bas, ils ypenseront fort. Vu des Républicains, Sandysera l'explication de la défaite. Vu desDémocrates, on le niera, évidemment. Et lavérité ? Ce sera comme les bulletins de voteen Floride en 2000 lors de l'élection prési-dentielle qui opposait Georges W. Bush etAl Gore, on ne saura jamais...

Tony Verbicaro

ÉDITO

Vendredi4°12°

La météoSamedi

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EXPOSITION DE MINÉRAUX ET FOSSILES

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : [email protected]é : [email protected] Newsletter : [email protected]

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

Vendredi 2 novembre Samedi 3 novembre Dimanche 4 novembre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

Après deux ans de négociations,Laurent Schott, directeur de l'hôpitalAuban-Moët, et Eric Folacci, gérant de la clinique Saint-Vincentd'Epernay, ont signé un accord pour l'exploitation commune d'une maternité sparnacienne. Les personnels des deux établissements travailleront ensemble sur le site de l'hôpitalaprès les travaux, qui prendront fin dans 18 mois. D'ici là, c'est toujours la maternité de la clinique qui sera utilisée.

xLes élus, Franck Leroy en tête, ont jouéun rôle important, des mois durant, pourque les deux parties finissent par s'asseoirà la même table et signent. Avec, aumilieu, l'Agence régionale de santé qui asu faire preuve de patience et de suffisam-ment de pression. « C'est évidemment unesatisfaction, avance le maire d'Epernay.Les conditions du dialogue étaient enfinréunies entre l'hôpital et la clinique pourque cet accord soit signé. On a longtempsété frustré, déçu de voir que le dialoguene s'ouvrait pas. »L'accord signé le 26 octobre porte sur lerèglement des différents qui perduraiententre les deux établissements, éteignantainsi les contentieux juridiques en cours ;la constitution d'une structure de coopéra-tion, dénommé Groupement de coopéra-

tion sanitaire Maternité d'Epernay, quiréunira les professionnels de la naissancepublics et privés ; la mise en oeuvre d'unschéma d'évolution permettant d'investir,de façon pérenne, l'activité obstétricale.Jean-Christophe Paillé, le directeur del'Agence régionale de santé s'est félicitéde cet accord, « seule façon de garantir lapluralité de l'offre de soins publique etprivée au profit des habitants du bassind'Epernay.  » Une vision partagée parFranck Leroy : « Sur un territoire commele nôtre, le public et le privé doivent for-cément composer ensemble.  Dans lefonds, cet accord reprend l'esprit du projetde pôle santé. »Avant d'en arriver là, il a fallu faire preuvede patience. En juillet dernier, l'Agencerégionale de santé avait une fois encoreréuni les parties prenantes et leur avaittransmis une proposition d'accord, indi-quant qu'elle prendrait une décision débutaoût. L'ARS lançait alors une forme d'ulti-matum, mais a continué d'être patiente etdiplomate trois mois encore pour que cli-nique et hôpital finissent par s'entendre.Pour l'heure, donc, et pour les 18 mois àvenir, les patientes continueront de se ren-dre sur le site de la clinique. Les profes-sionnels de santé de l'hôpital, qui travail-laient déjà en maternité à la clinique, con-tinueront de le faire. Dans un an et demi,les praticiens de la clinique feront le voy-age en sens inverse et tout le monde,femmes enceintes et nouveaux-nés en pre-mier lieu, profiteront d'un tout nouveauservice.

T. V

Santé

Maternité commune hôpital /clinique : c'est (enfin) signé !

Dans 18 mois, cette fois c'est sûr, la maternité commune prendra place à l'hôpital. © l'Hebdo duVendredi

N°193 du 2 au 8 novembre 2012

www.lhebdoduvendredi.comSociété3 x

La société Valentin a investi dans la recherche et le développement.Elle vient de récolter le fruit de ses efforts avec un premier Prix à l'innovation pour la fabricationd'une pièce qui permet d'apposertous les types de muselets.

xLe matériel peut être utilisé sur toute lagamme de ses machines. Facile à installer, uni-verselle, compatible avec tous les types demuselets, la « cuvette multifournisseurs » de lasociété Valentin, à Epernay, a décroché le pre-mier Prix de l'Innovation au dernier salon Viti-Vini. « Nous avons déjà de très bonnesretombées sur tous les marchés de l'efferves-cence », reconnaît Didier Lepinette, directeurdu site sparnacien qui emploie une quarantainede salariés.La société récolteainsi le fruit de sesefforts en matière de Recherche &Développement, uneactivité « boastée »par un bureau d'étu-des de dix person-nes. La cuvette mise

au point parl'entreprise estre la t ivementmodeste entaille. La piècefait cinq cen-timètres surtrois. Enrevanche elle

permet de faire un bond qualitatif considérabledans la fa-brication du muselet et de son bonpositionnement, ensuite, sur le bouchon. « Elleoffre un muselage parfait », lance DidierLepinette qui met en avant plusieurs avantages: le maintien du muselet et son centrage parrapport à la bouteille, le maintien des pattes dela cage pendant le tortillage et le guidage de lapénétration du bouchon dans la plaque.

Cette innovation, brevetée par Valentin, con-tribue à la sûreté du bouchage et répond auxnouvelles attentes du marché en matière depackaging. Car la cuvette est compatible avecles différents modèles des fabricants de muse-lets qui recherchent de plus en plus l'original-ité.L'entreprise Valentin voit, grâce à cette innova-tion, de nouveaux marchés s'ouvrir à elle. EnChampagne mais pas seulement. Car le muse-let est aussi posé sur toutes les bouteilles de vin effervescent et de plus enplus sur les bières et les cidres car il véhicule une image d'élégance et de qualité.La société, qui a 150 ans d'existence, confirmeainsi son intérêt pour l'innovation, la clé dudéveloppement économique, en France et àl'exportation. Elle fabrique aussi des lignescomplètes de dégorgement. « Nous avons misen place un pôle export formé de trois person-nes qui travaillent exclusivement à l'interna-tional », explique le dirigeant du site.Preuve que les industries connexes au cham-pagne sont dynamiques comme en a témoigné la dernière édition du salon Viti-Vini, organisée par le Club des Entrepreneurs.

Jean Batilliet

Champagne - Industries connexes

Valentin « révolutionne » le muselage

« Autrefois il y avait deux fournisseurs de muselets. Ils sont aujourd'hui

une dizaine à proposer des produits qui ne sont pas compatibles avec

toutes les machines. »

La cuvette multifournisseurs de Valentin. © l'Hebdo du Vendredi

À l'heure où l'emploi se faitrare, créer sa propre entre-prise ne serait-il pas la solu-tion ? C'est en tout cas celleque proposent les organisa-teurs du cinquième salon dela création et de la reprise.Avis aux intéressés, rendez-vous le 7 novembre à Epernay.xQue l'on soit décidé ou simple-ment curieux de savoir commentfaire, le salon de la création et de lareprise ouvrira ses portes à tous lesintéressés pour répondre à leurs ques-tions et pourquoi pas les encouragerdans la voie de la création ou reprised'entreprise. Le principe est simple :rassembler en un lieu unique l'ensem-ble des acteurs de la création/reprised'entreprise afin d'accompagner leporteur de projet, le créateur, le repre-neur et parfois même le cédant. A travers le slogan « Une journéepour vivre l'aventure de l'en-treprise », les organisateurs souhait-ent proposer une journée d'échangesaux visiteurs, de rencontres et d'ac-compagnement dans la réussite d'unprojet : « Le salon réunit des profes-sionnels afin d'apporter des réponsesconcrètes, des solutions pour la créa-tion et la reprise d'entreprise. Il s'ag-it d'informer les futurs

créateurs/repreneurs, de donner dusens à leurs projets, d'optimiser lesréseaux de contacts mais aussi departager des expériences. »Organisépar la Maison de l'Emploi et desMétiers d'Epernay, la CCEPC et laCCI de Reims-Epernay, ce salon per-mettra aux visiteurs de rencontrer dejeunes chefs d'entreprise ayant osé

l'aventure. Parmi eux, Michaël Colas,repreneur de la BoucherieCharcuterie Traiteur Les Sarments àEpernay depuis le 1er avril dernier, etsa réussite n'est pas une blague : «Devenir chef d'entreprise change dutout au tout la vision qu'on a du méti-er. Il n'y a plus seulement l'aspectmanuel, il y a les papiers, la gestion

des employés, etc. Même avec 20 ansd'expérience en tant qu'employé, çafait un sacré changement. Mais je neregrette pas du tout ! Ce que je pour-rais conseiller à un futurcréateur/repreneur, c'est d'être sûr delui, de ne pas se lancer dans l'aven-ture à la légère. Savoir bien s'entour-er au niveau des banques, desnotaires et des avocats est aussi trèsimportant : la bonne base est de sefaire bien conseiller. Ce salon aussiest une bonne chose. Si je l'avaisconnu avant, j'aurais sans doute faitles demandes bien plus tôt, ce quim'aurait évité un timing très serré. »Fier de son entreprise, Michaël Colassera présent sur le salon avec d'autresjeunes entrepreneurs afin de con-seiller les visiteurs. Conférences etremise du 150e chèque de Pays duChampagne Initiative seront égale-ment au programme.

Claire Lagrange

Salon de la création et de la reprised'entreprise, mercredi 7 novembre de9 h 30 à 18 h - Entrée libre et gratu-ite - Palais des Fêtes, Parc RogerMenu à Epernay.

Michaël Colas saura être de bons conseils pour les futurs entrepreneurs. ©l’Hebdo du Vendredi

Création et reprise d'entreprise

Le salon qui a tout bon xNicolas Feuillatte organise un dîner de galaau profit de la BanqueAlimentaireLe Centre Vinicole - ChampagneNicolas Feuillatte organise le 21novembre un dîner de gala auprofit de la Banque Alimentairede la Marne. Engagé depuisquatre ans aux côtés de laBanque Alimentaire de laMarne, Nicolas Feuillatte asouhaité aller plus loin dans sonsoutien et proposera un dîner desoutien dans sa sallepanoramique un dîner (sur invi-tation uniquement) au profit del’association.Le dîner sera imaginé par le chefétoilé Arnaud Lallement (2*Michelin) et réalisé par le traiteurMarc Morel. Les recettes de lasoirée seront intégralementreversées à la BanqueAlimentaire de la Marne.Plusieurs entreprises locales ontsouhaité participer solidairementà l’organisation de cet évène-ment : 361 degrés de communi-cation, Arnaud Lallement, Imagede Marque, Marc Morel,Sonorisation Cazenave.

En Bref

N°193 du 2 au 8 novembre 2012

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La place du commerce dans les villeset territoires ruraux est au cœur despréoccupations des élus, urbanisteset autres promoteurs. La table-rondeorganisée par la Direction régionalede l'environnement, de l'aménage-ment et du logement (Dreal) a faitressortir des avis et retours d'expé-riences constructifs sur la question.xLe contexte de crise économique est souventévoqué pour expliquer la baisse de la fréquenta-tion et des chiffres d'affaires des zones commer-ciales. D'autres imputent cette tendance à la con-currence accrue du e-commerce et des « drives ».Pas faux non plus. En Champagne-Ardenne, lesprojets visant à rééquilibrer la présence du com-merce entre la ville et les champs ne manquentpas. Tandis que le Grand Troyes travaille à recon-ditionner ses friches industrielles tombées endésuétude, Reims 2020 envisage de relier sonhyper centre à sa périphérie.Première mutation à prendre en compte dans cetteréflexion : la volatilité du consommateur. « Il estindispensable d'offrir, en ville comme ailleurs, unediversité dans tous les formats de commerce, qu'ils'agisse d'indépendants, de franchisés ou de suc-cursales », dixit François Vuillet-Petite, directeurgénéral de Frey et membre du Conseil nationaldes centres commerciaux. « Il y a une vraie prisede conscience chez les opérateurs et les ensei-

gnes : le client veut aujourd'hui tout consommer,partout et tout le temps, en fonction de ses besoinset de sa position géographique ».D'après Marc Verdier, architecte-urbaniste etenseignant à Nancy, la ville européenne s'esténormément développée autour du commerce, etnotamment, taxes obligent, à travers la créationde nombreux faubourgs à l'extérieur des hypercentres. « Faire cohabiter les gens en zone ruraleintègre aussi inévitablement cette notion de com-merce. Il faut absolument préserver ces lieux oùl'on peut se rencontrer, échanger, et romprel'isolement. C'est un enjeu réel et collectif ».Le président de la Communauté de communes

des Crêtes Préardennaises, Robert Bocquillon,prône lui aussi le maintien et la restructuration ducommerce en campagne, même si « la ville aaussi son rôle à jouer. Notre communautéreprésente 93 communes et 21 000 habitants.Nous avons réhabilité des logements, mais fairevenir de nouveaux habitants nécessite une offrede service adéquate. Nous avons donc investipour créer des multi-accueils et permettre auxcommerçants de rester sur notre territoire ou des'y implanter, en contrepartie de loyers modérés ».Et Martine Leman-Piat, présidente de laCommission commerce CCI Champagne-Ardenne, de le rejoindre : « je gère moi-même

depuis 40 ans une boutique située à 10 minutesdes magasins d'usine, dans l'Aube. Commentfaire face à cette concurrence ? En proposant desproduits qu'on ne trouve pas ailleurs mais aussile conseil, la proximité et la convivialité, chersaux territoires ruraux ».

Sonia Legendre

Urbanisme commercial - Colloque Dreal

Le commerce de demain : plutôt rural ou urbain ?

xPour un urbanisme plus durableSi d'année en année, les éco-constructions etautres démarches en faveur de la planète semultiplient, elles visent d'abord à répondre auxenjeux environnementaux, économiques etsociaux du développement durable, et auxnombreuses problématiques qu'il pose, tantd'ordre juridique qu'éthique. Et l'évolution fulgu-rante des réglementations et des modes de viechange la donne. Dorénavant, urbanistes etélus doivent jouer la carte du collectif, de lastratégie et du long terme, bien en amont de lamise en œuvre de leurs projets.La Direction régionale de l'environnement, del'aménagement et du logement (Dreal) propo-sait justement aux professionnels du secteur etaux collectivités - dans la continuité d'un pre-mier événement organisé en juin - un colloquerégional dédié, pour réfléchir sur ces nouvellesperspectives. De l'aménagement commercial àl'empreinte paysagère et écologique des projetsintercommunaux, « Agir pour un urbanismeplus durable » a été le berceau de nombreuxdébats et échanges d'expériences.

Elus et acteurs de l'urbanisme commercial autour d'une table-ronde proposée par la Dreal, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

N°193 du 2 au 8 novembre 2012

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N°193 du 2 au 8 novembre 2012

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xC'est un hommage au champagne, au verre, àla bouteille et au savoir-faire des hommes.Jusqu'au 11 novembre Philippe-EmmanuelChampin présente à l'office de tourisme d'Eper-nay et de sa région 50 magnifiques photographiessur le thème de l'emprisonnement des bulles dansles flacons champenois. Il magnifie ces bouteillesincomparables capables de supporter 12 bars depression et d'emmener les vins effervescents au-delà des dizaines d'années, parfois au-delà des siè-cles. Le photographe, cadre dans une maison dechampagne, a passé deux ans à saisir dans les ga-leries et celliers la beauté et la singularité desétapes qui jalonnent le vieillissement du vin dansla bouteille. Il s'est même rendu dans la verrerieSaint-Gobain, à Oiry, pour prendre des clichés dematière première en fusion qu'il appelle joliment« des gouttes de verre ». Philippe-EmmanuelChampin a travaillé avec Anicet Olivier Adam surcette exposition qui a d'abord donné naissance àun livre. Champin est l'oeil. Adam est la plume.Tous les deux font partie de l'associationLES'ART, créée en 2004 à Bazancourt, afin de fa-ciliter les relations entre les partenaires privés etpublics avec lesquels cette association est conduiteà travailler. Elle réunit des plasticiens, des pho-tographes et des mosaïstes soucieux de créer desévénements culturels.Philippe-Emmanuel Champin rend hommage à

une production industrielle marnaise : celle de labouteille champenoise et présente avec talenttoutes les étapes qui transforment du sable et sasilice en flacon prestigieux. Elaboré pour permet-tre au vin le plus prestigieux au monde de reposeret de vieillir en paix, dans l'obscurité de centainesde kilomètres de caves.

J.B

Exposition à l'office de tourisme d'Epernay et sa région, avenue de champagne, jusqu'au 11 novembre.

Expo - Office de tourisme

Cage de verre mais prison dorée

Qu'est-ce ? Pour en savoir plus, rendez-vous à l'Office detourisme d'Epernay. © l'Hebdo du Vendredi

Georges Méliès sera à l'honneur de la soirée d'ouverture du mois du film documentaire en Champagne-Ardenne. Le cinéma le Palace à Epernay propose mardi 6 novembre, à 20 heures, une soirée dédiée au cinéaste avec la projection du film Le Voyage dans la Lune, en présence du journaliste spécialiste de France Inter Laurent Delmas.

xSix savants, membres du club des as-tronomes, entreprennent une expédition quidoit les conduire sur la Lune. Ils partent dansun obus, tiré par un canon géant... Ainsi débute Le Voyage dans la Lune, premierfilm de science-fiction de l'Histoire du sep-tième Art. 110 ans après sa sortie en 1902, lechef d'oeuvre de Georges Méliès revient aucinéma dans une version exceptionnelle... et encouleur ! Les outils numériques ont permis deré-assembler les 13 375 images du film afin deles restaurer une par une et de redonner vie à lamagie de l'époque. Une étonnante et modernebande-son du groupe Air accompagne les 16minutes de ce monument du cinéma. Le film sera précédé du Voyage Extraordinaire,

réalisé par Serge Bromberg (récompensé parle César du Documentaire en 2010 avec L'En-fer d'Henri-Georges Clouzot) et Eric Lange.

Autour des interventions de Jean-Pierre Jeunet,Michel Gondry ou encore Michel Hazanavi-cius, ce documentaire retrace l'aventure du

Voyage dans la Lune à travers le XXe siècle etle défi de sa restauration, la plus ambitieuse et la plus complexe de l'histoire du cinéma. Ce programme s'adresse aux adultes commeaux enfants, aux cinéphiles comme au grand public.A l'issue de la projection sera proposée unerencontre avec Laurent Delmas. Le journalistede France Inter co-présente l'émission hebdo-madaire On aura Tout Vu aux côtés de Chris-tine Masson. Il est président de l'Union desJournalistes de Cinéma (UJC) et intervientrégulièrement à l'école de cinéma La Fémisainsi qu'à la Cinémathèque Française.Cette soirée ouvrira la treizième édition dumois du film documentaire, coordonné auniveau régional par l'association Autour de laTerre, soutenue par la Région Champagne-Ar-denne et accompagnée par l'Orcca. Cetteannée, 78 séances seront organisées dans la ré-gion tout au long du mois de novembre. Leprogramme complet est disponible sur le siteinternet www.moisdudoc.com.

T.V

Le Voyage dans la Lune, de Georges Méliès,mardi 6 novembre, 20 heures, cinéma Le Palace à EpernayTarif unique : 5€.

Cinéma - Le Palace

Méliès ouvre le mois du film documentaire

xLes membres de l'association BD Bullessont de vrais fans, comme le nom l'indique,de bande dessinée et depuis bientôt sept ans,ils sont à l'origine du festival BD d'Hautvillers.Alors que ce dernier commence à se faire unvrai nom dans le monde des bulles de papier,les organisateurs ont eu l'idée de compléterl'événement par une bourse dédiée à leur pas-sion. « Beaucoup de passionnés de BD ontune âme de collectionneur, ils sont toujours àla recherche d'albums, soit pour terminer unesérie, soit pour trouver une perle rare. Et puisle monde de la BD et celui de la musique sontsouvent très proches : beaucoup de dessina-teurs qui sont aussi musiciens. Nous avonspensé qu'organiser ce second événement étaitune bonne chose », explique Laurent Coues-non, président de l'association. Pour la deux-ième année consécutive et pour le plus grandplaisir de l'association organisatrice, uneBourse BD Disques de collection aura donclieu dans la salle des fêtes d'Hautvillers. Le 4novembre prochain, curieux et connaisseurspourront se retrouver et chiner des albums BDou des disques vinyles d'occasion et de col-lection ! Ouverte aux particuliers comme auxprofessionnels, cette deuxième édition devraitregrouper une cinquantaine d'exposants et au-tant de stands remplis de pépites et autrestrésors à destination des collectionneurs. L'as-sociation sera également présente toute lajournée et tiendra un stand où seront proposés

les tirages spéciaux ainsi que les capsules deChampagne des différentes éditions du festi-val. De quoi perdre la bulle !

Claire Lagrange

Deuxième Bourse BD et Disques de collection, le 4 novembre de 10h à 18hEntrée libre Salle des fêtes d'Hautvillers.

Bourse BD et Disques

Des pépites parmi les Bulles

La deuxième Bourse BD-Disques se déroulera le 4 novem-bre prochain. © Association BD Bulles

N°193 du 2 au 8 novembre 2012

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Elles sont plus de 600 en France et une vingtaine en Champagne-Ardenne. Mais aujourd'hui, et au même titre que les structurespubliques, les radios privées de statut associatif sont confrontées à un avenir incertain...

xChapeautée pour la première fois par laFédération des radios associatives de Champagne-Ardenne (Fraca), la 8ème édition du congrès duSyndicat national des radios libres (SNRL) s'estdéroulée sur trois jours à Châlons-en-Champagneet à Reims. Sur place, près de 200 participantsvenus représenter l'ensemble des départements del'Hexagone, « y compris les DOM-TOM ! »,félicite Josiane Grimaud, présidente de la Fraca.Au coeur des débats : le défi de l'intelligence terri-toriale, mais aussi nombre d'actualités et de pro-blématiques propres au paysage radiophoniquelibre, du tout récent (et inédit !) accord signé entreRadio France et les radios associatives, à l'innova-tion technologique.« Le vrai réseau social, aujourd'hui, c'est la radio.Elle fait que les gens se parlent, s'écoutent, et fonc-tionne grâce à la pluralité de son offre », affirme

Rachid Arhab, journaliste et membre du Conseilsupérieur de l'audiovisuel (CSA). « Les radiosassociatives remplissent clairement une mission deservice public, mais se heurtent à un équilibrefragile, notamment face à Internet et aux évolu-tions technologiques. Il faut écouter leur voix aumême titre que celle des radios publiques ».Emmanuel Boutterin quant à lui, président duSNRL, tire son chapeau « aux volontaires et

équipes salariées du secteur, qui vivent parfois dessituations difficiles et sans qui rien ne pourrait sefaire », pointant du doigt la forte dépendance desradios libres aux financements publics et l'avenirincertain du Fonds de soutien à l'expression radio-phonique locale (FSER).Et comme partout en France, la question se poseaussi en Champagne-Ardenne. « Le FSER estmaintenu pour cette année, et les subventions sont

assurées sur 2012-2013 », explique JosianeGrimaud. « Néanmoins, sur 29 millions d'eurosattribués à l'ensemble des radios, 2 millions serontdésormais dédiés aux radios numériques. Il vadonc falloir partager avec les nouvelles radiosautorisées dans ce cadre ». Quid des années àvenir, donc ? « Les radios associatives se deman-dent comment elles pourront embaucher et formerleurs salariés. Mais comme depuis 25 ans déjà, etqu'elles soient à vocation rurale, chrétienne, sco-laire ou généraliste, la Fraca les épaulera dansleur développement, leurs demandes de finance-ment et leurs actions communes ». A l'instar decette émission mensuelle sur l'économie sociale etsolidaire, lancée il y a sept ans en partenariat avecle Conseil régional, pilotée par Radio MonoMarne et diffusée sur l'ensemble des radios asso-ciatives de la Champagne-Ardenne. Autre « mo-dèle à suivre » : l'émission made in Theme Radioet RCF Troyes, en lien avec le Conseil général del'Aube. « Nous les accompagnons au cas par caset les aidons à surmonter certaines difficultés.Nous avons ainsi suivi Radio Campus (Aube) pourle montage de son dossier de renouvellementd'aides auprès du CSA, et soutenu Bulles FM(Épernay) pendant de nombreuses années, pourqu'elle se constitue en radio associative ».

Sonia Legendre

Congrès du Syndicat national des radios libres

Les radios associatives... toujours aussi branchées ?

CSA, SNRL et Fraca unis pour un même combat : la défense des radios associatives et leur pré-sence territoriale. © l'Hebdo du Vendredi

Cette semaine, l'INSEE a rendupublic une étude sur l'évolutiondu PIB (Produit Intérieur Brut) de la Champagne-Ardenne entre2008 et 2010. L'agro-alimentairesauve la région qui est notam-ment pénalisée par son importantsecteur industriel, fortementtouché par la crise débutée en 2008.

xSi le PIB régional ne traduit pas forcément larichesse de la population, il n'en demeure pasmoins un bon indicateur de dynamismeéconomique. Avec un PIB par habitant de 26300 euros en 2010, la Champagne-Ardenne estdonc la 8e région la plus riche de France.Cependant, avec un PIB global de 35 milliardsd'euros, le territoire ne se classe qu'au 17e rang,sur 22, des régions françaises. Un résultatlogique dans la mesure où notre territoire necompte que 1,33 millions d'habitants (18e sur22). Le problème soulevé par l'étude del'INSEE n'est donc pas la valeur du PIB régio-nal en soi, mais son évolution depuis le débutde la crise économique survenue en 2008. Eneffet, comparé à cette année-là, le PIB de laChampagne-Ardenne a reculé de 2,4% contre1,3% en moyenne au niveau national. « C'est larégion qui affiche le plus fort recul entre 2008et 2010 après la Haute-Normandie », précisePatrick Bouny de l'INSEE. Quatrième régionindustrielle française, en termes de poids del'industrie dans la valeur ajoutée, laChampagne-Ardenne subit les effets de la con-joncture de façon plus prononcée qu'au niveaunational. « L'industrie régionale marquée pardes activités traditionnelles, comme celle tra-

vaillant pour le secteur automobile, est davan-tage exposée à la concurrence étrangère  »,explique l'agent de l'INSEE. A cela s'ajoute unecroissance du secteur tertiaire relativementfaible, qui n'a pas compensé le déclin de l'in-dustrie. Le secteur des services marchandschampardennais se redresse en 2010 (+2,5 %),mais plus faiblement qu'au niveau national(+3,1 %). La région affiche le plus faible poidsdes activités tertiaires : 66,2 % contre 76,3 %dans les régions de France de province, en rai-son justement du faible poids du tertiaire marc-hand. Avec son poids important dans l'é-conomie régionale, l'agroalimentaire a tout demême permis une augmentation de la valeurajoutée industrielle de 2 % en 2010, plus fortehausse de toutes les régions métropolitaines(hors Corse). La branche agricole afficheégalement de bons résultats avec une hausse de14,4 % de sa valeur ajoutée. Mais, malgré lareprise affichée dans ces deux branches, l'activ-ité demeure donc insuffisante en Champagne-Ardenne pour revenir au niveau du PIB d'avantcrise. Globalement, on s'aperçoit que la Franceest coupée en trois parties distinctes. Lesrégions situées le plus au Nord, souvent mar-quées par un secteur industriel en déclin (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie,Basse-Normandie, Ile de France, Bourgogne,Champagne-Ardenne et Lorraine) possèdentun PIB en 2010 moins élevé qu'en 2008. Cellesdu «  centre  » (Bretagne, Pays de la Loire,Poitou-Charente, Limousin, Centre, Auvergne,Rhône-Alpes, Franche-Comté et Alsace) ontelles retrouvé leur richesse globale d'avantcrise. Enfin, les régions du Sud (Aquitaine,Midi-Pyrénnées, Languedoc-Roussillon etProvence-Alpes-Côte d'Azur) sont les plusdynamiques, affichant chacune un PIB plusélevé en 2010 qu'en 2008.

Julien Debant

PIB régional

Le déclin de l'industrie pèse en Champagne-ArdenneLe président de la Région,

Jean-Paul Bachy préfèrerait voir JacquesTillier, associé à Jean-Pierre Brunois,reprendre les titres champardennais du Groupe Hersant Media.xLa vente annoncée du pôle Champagne-Ardenne-Picardie (CAP) du Groupe Hersant Media (GHM), com-prenant les journaux l'union, l'Ardennais, l'Est-éclair,Libération-Champagne, l'Aisne nouvelle et la radioChampagne FM, au groupe de presse belge Rossel, parailleurs propriétaire, depuis 2009, du journal La Voix duNord et d'autres titres du Nord-Pas-de-Calais, a vivementfait réagir Jean-Paul Bachy. Le président de la RégionChampagne-Ardenne est clair : «  Si c'est la solutionRossel qui est choisie, on va droit au drame. Parce quecette solution sera particulièrement difficile sur le plan del'emploi. D'autres propositions me paraissent plusintéressantes. » À la question « celle de Jacques Tillier,l'ancien PDG licencié en avril dernier par GHM ? », leprésident de la Région répond «  entre autres », puisévoque la piste Jean-Pierre Brunois, un ancien patron deFrance Soir, dirigeant de la fédération marnaise du Partiradical, avant d'expliquer que « les deux se sont rejointsdans un projet commun ». Plus intéressante ? « Je suisattaché au fait que ce soit une solution régionale. Il y a euun investissement de 20 millions d'euros pour une rotativeil y a quelques années, si c'est pour voir les titres du pôleCAP imprimés dans le Nord... » Jean-Paul Bachy a écrit àla Ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, pour lui fairepart de son soutien à l'autre offre : « Je viens d'apprendreque pour consolider leur projet, les deux repreneurspotentiels locaux ont décidé de se rapprocher, et de faireune offre globale commune. Cette décision me semble êtreun élément déterminant pour la suite. Je n'ai pas manquéd'en informer le Président de la République, dont je vousai dit combien il était sensible à ce dossier, depuis sa ren-contre avec Jacques Tillier, au moment de la campagneélectorale. Cette nouvelle étape me semble décisive. Elledoit, à mon sens, conduire à écarter définitivement lasolution Rossel, dont l'adoption ne manquerait pas dedéclencher un conflit social grave (...) » Le soutien de

Jean-Paul Bachy à l'alternative a provoqué quelquesémois au sein du collectif Sauvons nos journaux. Où,apparemment, un retour de Jacques Tillier aux affairesn'est pas pour plaire. « M. Bachy revient à la charge defaçon incompréhensible et scandaleuse, en accordant unsoutien absolu à Messieurs Brunois, candidat infructueuxà la reprise, et Jaques Tillier. L'association est parti-culièrement consternée par cette manoeuvre. La positionde M. Bachy est d'autant plus choquante qu'elle provientd'un élu qui engage, par sa signature, la collectivité qu'estla Région Champagne-Ardenne. » La Filpac-CGT aprésenté les courriers du président de région à la Ministreconcernée, et, dans un communiqué, le syndicat majori-taire du pôle CAP et son homologue nordiste (La Voix duNord, Nord-Éclair) ont publié une déclaration « motivéepar le pacte de solidarité qui unit les salariés de la pressequotidienne. Les syndicats constatent que, dans l'opacitéla plus absolue, ce sont de nouveau les banques quimènent le bal (...) Rossel affirme de façon unilatérale quel'affaire pôle CAP est dans son sac. (...) En aucun cas, uneingérence extérieure ne les (syndicats) contraindra àchanger de nature pour devenir les grands électeursoptant pour tel ou tel repreneur (...) » La Filpac-CGT ettous les délégués du personnels vont pouvoir donner leuravis sur le projet de cession à Rossel à partir de lundi 5novembre, puisque les comités d'entreprises ont été con-voqués en ce sens. En attendant, du côté du vendeur, GHM, aucune commu-nication publique. Il se dit que la direction aurait à peineregardé l'offre de Jacques Tillier, jugée insuffisammentfinancée, annoncée mieux disante en terme d'emplois(150 suppressions contre 220 estimées dans le planRossel, selon les chiffres que le groupe belge indiquait enjuin). Cela dit, on voit mal les dirigeants de GHMaccorder un intérêt à ancien salarié qui leur a longtempstenu tête avant de le débarquer. Quant au lobbying poli-tique, aussi puissant soit-il, soufflant dans un sens ou dansl'autre, il ne devrait pas peser tant que ça dans une négo-ciation entre un groupe de presse a priori solide et desbanques créancières à qui GHM doit plus de 200 millionsd'euros. Emplois, ligne éditoriale et esprit régionalpasseront toujours forcément au second plan.

Tony Verbicaro

Groupe Hersant Media - Pôle Champagne-Ardenne-Picardie

Tout le monde ne veut pas de Rossel

Après 18 mois de travaux, la maisonMoët & Chandon vient d'inaugurerle site de Mont Aigu, une cuveriehigh tech qui vient compléter sacapacité de production. Un investisse-ment de 150 mllions d'euros dontprofite largement l'économie locale.xL'architecture est de toute beauté. Elancée.Elégante. Epurée. Elle est signée Giovanni Pace.L'espace fait penser à une cathédrale d'inox, à unmusée d'art contemporain, à un aéroport interna-tional. Nous sommes dans le nouveau sanctuairede la maison Moët & Chandon. Silencieux, trans-parent, presque feutré eu égard à sa dimension.Un véritable temple de la vinification du cham-pagne. Mont Aigu n'est pas le Taj Mahal de l'ef-fervescence. Il n'est d'ailleurs formé que d'un seulbloc de verre. En revanche, il appartient déjà aupatrimoine industriel de l'Hexagone. Le site adéjà servi pour les vendanges 2012 après 18 moisde travaux. Il fonctionnera à plein régime à l'hori-zon 2016. Son objectif : augmenter la capacité dela cuverie historique d'Epernayd'environ 100 000 hl. « Le siten'a pas vocation à se substitueraux équipements existants maisbel et bien à les compléter », a rappelé StéphaneBaschiera, président de Moët & Chandon lors del'inauguration du site, le jeudi 25 octobre à Oiry. L'investissement est colossal. Mais il répond àune volonté de croissance conforme au poids deMoët & Chandon qui reste la marque la plus ven-due au monde avec une bouteille de champagneconsommée sur quatre. « A chaque fois que le

volume de cette entreprise progresse de 1% c'est4,8 millions d'euros qui sont réinvestis dans l'é-conomie locale. Mont Aigu est indissociable de lacréation de valeur. Ce site témoigne aussi denotre recherche éperdue de la qualité, de l'excep-

tion et du développement de notre mar-que », a souligné Stéphane Baschiera.« Totalement auto-financé, réalisé sansle moindre emprunt bancaire », le site

de Mont Aigu représente un investissement de150 millions d'euros. « C'est une grande réalisa-tion. Celle d'un groupe qui a décidé de conquérirde nouveaux marchés. On ne peut pas avancersans avoir une vision. On ne peut pas réfléchir àcourt terme. Il faut sept années avant de mettreune bouteille de Dom Pérignon sur le marché »,a rappelé Christophe Navarre, président de Moët

Hennessy.Il a souligné l'ambition du groupe LVMH « dontla qualité est la première valeur ». Il a rappeléaussi la volonté des hommes qui le dirigent « etqui ont envie d'être en haut (...) Nous pouvonsaccepter de ne pas être aimé mais nous ne pou-vons pas accepter de ne pas être respecté », acommenté Christophe Navarre.Techniquement, le site de Mont Aigu repose surun socle exemplaire, « un véritable défi techniqueet managérial ». Le projet s'est construit autourde trois axes majeurs : la sécurité, les conditionsde travail et l'optimisation des flux. Pour le con-fort des utilisateurs, un travail important a étéréalisé sur l'hygrométrie et l'acoustique au sein dela cuverie. Au maximum de son activité, pendantles vendanges, elle ne devrait pas dépasser 70

décibels. Elle bénéficie de plus d'une étonnanteclarté grâce à de larges façades vitrées qui per-mettent d'éclairer 70% de sa surface par lalumière naturelle.Le site est pilote pour la Haute QualitéEnvironnemental (HQE) qui s'inscrit dans ladémarche développement durable de la maison.La nouvelle cuverie est aussi le fruit du travail deplus d'une cinquantaine d'entreprises locales etnationales et apporte à la région des retombéesfinancières conséquences (40 millions d'eurosrien que pour la Marne). Un espace de 6000 m2

qui a été semi-enterré afin d'éviter « toute pollu-tion visuelle » et pour qu'il se fonde har-monieusement dans le paysage champenois. Endonnant l'impression de flotter à sa surface.

Jean Batilliet

Champagne - Moët & Chandon

Mont Aigu : un outil stratégique de croissance

É conomie9 x

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La marque la plus vendue

xChiffres, économies d'énergie et innovationsLe site de Mont Aigu aura une capacité de 21millions de bouteilles en 2016. Il représenteactuellement 100 000 hl de stockage et vinifi-cation avec 137 cuves et à terme 150 000 hl(déjà 450 000 hl à Epernay). 26% d'économied'énergie ont été réalisés par rapport à uneconstruction classique. 80% des déchetsgénérés par le chantier ont été valorisés.L'innovation oenologique est au coeur du siteavec notamment des capteurs de CO2 inéditsqui permettent le pilotage sur mesure de la fer-mentation de chacune des cuves. Ils sont le fruitdes recherches menées par l'équipe Recherche& Développement de Moët & Chandon pen-dant cinq ans.

Une investissement de 150 millions d'euros auto-financé. © l'Hebdo du Vendredi

xL'initiative en appelle d'autres. La premièreédition des « Jeunes Talents du Champagne » abénéficié d'une bonne couverture médiatiquerégionale qui devra être relayée, désormais, àl'échelon national. C'est du moins le voeu desorganisateurs de cette manifestation co-orga-nisée notamment par JTTV (Jeunes Talents TV)et le Comité départemental du tourisme de laMarne. Vendredi 26 octobre, dans les celliers DeCastellane, le jury présidé par Philippe Jamesse,chef sommelier du Domaine des Crayères, arécompensé Emmanuel Fourny (champagneVeuve Fourny & Fils) dans la catégoriechardonnay, Charlène Loriot (champagne

Xavier Loriot) en pinot, Jean-Luc Weber(champagne Alfred Tritant) en rosé et CharlesDoyard (champagne Doyard), qui a décrochéun prix spécial du jury.Par ailleurs, les dégustations publiques orga-nisées en octobre dans les offices de tourisme etchez les cavistes partenaires ont attribué le prixdu public à Emmanuel Fourny, ainsi double-ment couronné.Il reste désormais à découvrir tous ces jeunesvignerons, propriétaires depuis moins de 15 ans,sur la Web Tv www.jeunestalents.tv, qui leuroffre une visibilité supplémentaire. Les lauréatsespèrent aussi que leur investissement danscette opération leur apportera l'attention d'autresmédias, dont celle de quelques chaînes detélévision à l'occasion des fêtes de fin d'année.Depuis sept ans, Rémi Castillo et son équipes'attachent à mettre en valeur et faire découvrirdes talents de demain dans de multiples universcomme la télévision, le cinéma, la musique et l'artisanat ou le sport. Rendez-vous a été pris,vendredi soir, pour proposer en 2013 les « Jeunes Talents du tourisme en Champagne ».Un secteur dans lequel émergent des actions trèsnovatrices portées par des femmes et deshommes passionnés. Une nouvelle générationde créateurs !

J.D

La cérémonie sur www.jeunestalents.tv

Les jeunes talents primés. © l'Hebdo duVendredi

Concours Jeunes Talents du Champagne

Un tremplin pour les lauréats

xIl y avait bousculade, vendredi 26 octobre ensoirée, sur le front des concours de champagne àEpernay. Alors que se déroulait, chez DeCastellane, le palmarès des « Jeunes Talents duChampagne », le Syndicat Général desVignerons proposait avec beaucoup d'originalitéla remise des diplômes et médailles aux lauréatsdu 34e concours... des Champagnes de laPropriété. Rien à voir ! Il avait réuni, lors des dif-férentes dégustations, 294 échantillons représen-tant 110 producteurs et huit coopératives. 75médailles ont été attribuées à 53 producteurs,dont 37 d'or et 38 d'argent. Originalité de cettesoirée : la superbe présentation de GeoffreyOrban et de deux danseurs, Deborah et Pierre, del'école de Daniel Bourdon. Pour chaque catégorie(Blancs de Blancs, Blancs de Noirs, Brut sansAnnée, rosés, millésimes et demi-sec) était pro-

posée une alliance avec une danse, après un com-mentaire savoureux de l'animateur de la soirée. Rumba pour les rosés, tango argentin pour lesmillésimes, slow Fox Trot pour les demi-sec ou valse viennoise pour les Blancs de Blancs. « C'était une magnifique cérémonie qui a suassocier l'imaginaire de chacun », a commentéFranck Leroy, le maire d'Epernay, avant desouligner que la prochaine édition des « Habitsde Lumière » serait également placée sous lethème de l'imaginaire.Les organisateurs étaient aux anges. Pascal Fératet Daniel Etienne, pour le SGV, et les représen-tants de la CCI de Reims-Epernay, qui s'associetous les ans à cet évènement. La soirée s'estachevée par une dégustation des champagnesprimés, sur fond musical.

J.D

Le temps de la photo de famille, les danseurs ont fait une pause... © l'Hebdo du Vendredi

Concours des Champagnes de la Propriété

Y a d'la rumba dans l'air !

xTous les voyants sont au vert à Châlons-Reims...sauf le bilan comptable. Avec 3 victoires et autantde défaites au compteur, l'équipe de Nikola Anticest en retard sur son tableau de marche. Le dernieréchec sur le parquet de Fos-sur-Mer (78-76) est àl'image du début de saison du club marnais : incon-stant. Bryan Mullins et ses coéquipiers n'arriventtoujours pas à être performants durant 40 minutes.Pire, la rencontre à Fos-sur-Mer a mis en évidencequelques carences. En effet, il est difficile de rem-porter un match quand on affiche 69% de réussiteaux lancers-francs (27 sur 39), 23% à trois points(3 sur 13) et 20 balles perdues ! Pourtant, Châlons-Reims n'est finalement pas passé si loin de la vic-toire. L'équipe semble pour le moment manquer deconfiance mais aussi d'un véritable leader sur leterrain, même si l'américain Tyren Johnson peutendosser ce costume à la vue de ses performancesindividuelles. Après six journées, il est le seul à

enchaîner les matches avec régularité (19 points et5,5 rebonds pour une évaluation moyenne de16,3). Il demeure cependant un peu jeune et inex-périmenté en Pro B pour véritablement assumer cestatut. C'est davantage à Bryan Mullins, RodrigueMeels ou Angelo Tsagarakis de jouer ce rôle. Maisvoilà, les artilleurs marnais manquent cruellementde régularité pour le moment. Vendredi soir àReims, la réception de Boulogne, une équipeégalement en manque de confiance, est l'occasionpour les hommes de Nikola Antic de rebondir et dedémontrer qu'ils ont réellement le potentiel pourjouer le haut de tableau.

J.DChâlons-Reims - Boulogne-sur-Mer, vendredi 2novembre à 20h au Complexe René Tys de Reims. Anoter que dans le cadre des journées de l'Arbitrage,l'entrée sera gratuite pour tous les arbitres sportifs(en possession d'une carte d'arbitre).

Face à Boulogne, Justin Burrel et le CCRB tenteront de serassurer. © l'Hebdo du Vendredi

Basket Pro B - 7e j. - Châlons-Reims - Boulogne

Basculer du bon côté

xL'adversaire : l'énigme AustenRowlandComme la saison précédente, Boulogne visecette saison les play-offs. Pour atteindre cetobjectif, le club a misé sur la jeunesse, à l'im-age de Jonathan Rousselle, meneur de 22ans prêté par Gravelines, mais aussi sur letalent de l'extérieur US Chris McCray.Problème, ce dernier s'est blessé et seraabsent plusieurs semaines. Pour le remplac-er, les dirigeants ont fait appel à AustenRowland, fort joueur aperçu notamment auPortel l'année dernière. Il jouera son premiermatch sous ses nouvelles couleurs face auCCRB. A Reims, Boulogne, qui affiche lemême bilan que Châlons-Reims (3 victoireset 3 défaites) s'appuiera sur un basket tournévers l'offensive pour réussir un coup.

Le Stade de Reims se déplace à Rennessamedi (20 heures) pour le compte de la 11e

journée de Ligue 1. Surune pelouse où les Rémoisaiment bien se produire.

xAvant les victoires restées dansl'histoire du Stade de Reims cestoutes dernières saisons, Rennes,pour nombre de supporters encorelà, ou déjà là, avant la fin desannées 90, c'est le souvenir d'unmodeste, mais pas pour l'époque,32e de finale de Coupe de Francedisputé au stade Auguste-Delaune,dans sa version d'avant, et auquelon n'avait même pas encore ima-giné donner un coup de pioche.Reims, CFA2, avait failli fairetrébucher le Stade Rennais, déjà luien D1 d'alors. Rennes s'en étaitfinalement sorti (3-2).Plus près de nous, donc, un matchà Rennes, ça rime avec exploitrémois.Saison 2006-2007, quarts de finalede la Coupe de la Ligue, lesStadistes de Thierry Froger

emmenés par son infernal duoFauré-Féret (qui sera dans lesrangs de l'adversaire samedi soir...)donnent la leçon route de Lorientet dament le pion au deuxième deLigue 1 ! Un but de Fauré en se-conde période, et voilà les Rémoisen demi-finales. Ils s'y inclinerontcontre Bordeaux, aux tirs au but.Saison 2010-2011, huitièmes definale de la Coupe de France.Reims est toujours en L2, Rennesen L1. Et là, les acteurs offrent unspectacle renversant. Rennes ouvrele score (Boukari, 37e). Reimségalise juste après (Amalfitano,40e), passe devant (Toudic, 54e), etaccentue son avance (Courtet,65e). Mais ce n'est pas plié. JérômeLeroy, qui vient d'entrer en jeuremet son équipe dans le match(71e) et égalise (78e). Juste avant laprolongation, Toudic voit sa frappelointaine s'écraser sur la barretransversale (90e) et Kossi Agassaarrête un pénalty (92e) ! Deux mi-nutes après le début de la prolon-gation, re-pénalty pour Rennes ! Etre-arrêt d'Agassa ! Deux minutesplus tard encore, le jeune Thonel lamet au fond (94e) et Reims réalise

un bel exploit.Samedi soir, ça n'aura rien à voir.Parce que le Stade de Reimsvoudra d'abord laisser un autreadversaire en championnat derrièrelui au classement (Reims est 7e, 15points ; Rennes 12e, 13 points).Objectif un point minimum, donc,

sur le terrain d'une équipe qui aconnu quelques accrocs chez lui endébut de saison, mais qui reste surdes succès probants : Nancy, Lille,Montpellier et Arles-Avignon, cemardi en Coupe de la Ligue, sonttous tombés. Ce match en semaineque Rennes a joué, et pas Reims,

déjà éliminé, gênera-t-il lesBretons ? À Reims, tout le mondeaimerait que ça se voit, que lesRennais flanchent un peu, notam-ment entre la 45e et la 65e minute...

T.V

Antoine Devaux et les Rémois doivent résoudre leur problème d'entame de seconde période. © l'Hebdo du Vendredi

Foot (L1, 11e journée) Rennes - Reims

Le terrain favori

Sport10 xN°193 du 2 au 8 novembre 2012

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Dossier jouets

Les incontournables de Noël« Avec la crise économique, les Français coupentleurs grosses dépenses. Ils renoncent à changer devoiture ou à refaire leur cuisine mais ils préparentdéjà Noël car ce sont les enfants que nouscélébrons ! Pas question de toucher à l'essentiel »,explique Sophie Desmazières, commissaire généralde KIDEXPO, le grand salon dédié aux enfants dont

la 6e édition vient de s'achever. Il faut dire qu'avec137 000 visiteurs au total, soit 10% de mieux qu'en2010, ce rendez-vous prouve, s'il en était besoin,que le bonheur des enfants n'a pas de prix oupresque et que s'il y a un secteur épargné par lamorosité ambiante, c'est bien celui du jouet. Ainsi,alors que les catalogues s'amassent dans nos boîtes

aux lettres, et que les magasins spécialisés et lesgrandes surfaces sont déjà parés de couleurs defête, l'Hebdo a profité de KIDEXPO pour dénicherles jeux et jouets qui, sans nul doute, comblerontvos enfants à Noël.

J.D

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xSkylanders Giants : quand le jouet rencontre le jeu vidéoSuite de Skylanders Spyro's Adventure,Skylanders Giants est un concept révolution-naire créé par Activision qui réunit jeu vidéoet jouet. Grace au portail magique les enfantspeuvent réaliser leur rêve, donner vie à leursfigurines Skylanders dans le jeu vidéo. AvecSkylanders Giants, les enfants trouverontplus de 45 nouvelles figurines à collectionner: des géants, des figurines avec la lumièreintégrée et des nouveaux personnagesSkylanders pour compléter leur collection.Skylanders Giants offre trois modes de jeux(aventure solo, mode coopération et modecombats) pour permettre aux enfants de jouerseuls ou à deux.Age : de 6 à 12 ans Prix conseillé : pack de démarrage sur Nintendo3DS et Wii 70 euros, et sur Xbox360 et PS3 75euros

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JEUX VIDÉO ET ÉLECTRONIQUES

Parce que la tablette de papa n'est pas un jouet - ahbon ! - les professionnels du jouet proposent un largechoix d'écrans tactiles spécialement adaptés pourles enfants.

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Fonctionnant sous Androïd, la tablette Gulli de la société Kurio-Taldec propose tout simplement le meilleur de la chaîne de la TNT.Préchargée avec des épisodes de vos séries et émissions préférées(Beyblade Metal Fury, Puppy in My Pocket, Mônk, In the Boite...),elle contient également les applications Gulli Les Gees et GulliReplay. Son interface exclusive permet la personnalisation et l'utili-sation par huit profils différents tout en assurant un contrôle parentaltotal. Les enfants peuvent pas à pas surfer sur le net, alors que lesparents profitent du mode classique de la tablette.Age : pour tous Prix conseillé : 199 euros

xLeapPad : numéro 1 aux Etats-UnisLe LeapPad de Leapfrog a déjà séduit plus d'un million de pa-rents et d'enfants par son excellence ludo-éducative, sa

robustesse et son environnement 100% sécurisé. LeapPad pro-pose 20 façons de jouer avec plus de 100 jeux et applications,un grand écran tactile, détecteur de mouvement, un appareilphoto/ caméscope et un microphone. Des aides visuelles etaudio accompagnent l'enfant. Trois niveaux de difficultés sontproposés. C'est une véritable tablette multimédia, vraimentconçue pour les enfants et dont le contenu est développé etvalidé par des experts de l'éducation.Age : de 4 à 9 ans Prix conseillé : environ 90 euros

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et vidéos sont disponibles sur cartouches ou en téléchargement. Uncontenu éducatif riche, varié et évolutif. Storio 2 dispose d'unappareil photo intégré et son studio photo, ainsi que d'un lecteurmp3, un lecteur de livres numériques et un écran réversible.Age : de 3 à 9 ans Prix conseillé : environ 90 euros

xMeep : à customiser

Meep (Oregon Scientific) offre une toute nouvelle expérience grâceà une interface utilisateur unique, interactive et amusante avecégalement un accès au « Meep! store». Meep intègre une mes-sagerie instantanée. Une série d'accessoires vendus séparémentcomplète l'offre ludique de Meep : un casque, une pochette derangement, et beaucoup d'autres, comme un volant pour les jeux decourses ou un micro pour se prendre pour une star... Elle permet lecontrôle parental à distance et un timer pour gérer le temps d'utili-sation. Caractéristiques techniques : Android 4.0, Wifi, micro USB,support HDMI.Age : de 5 à 10 ans Prix conseillé : 149,99 euros

TABLET TES POUR TOUS

N°193 du 2 au 8 novembre 2012

www. lhebdoduvendredi .comSociété12 xSxLe p'tit toqué : pourapprendre à bien manger

Comment apprendre à nos enfants à se régaleravec des repas équilibrés ? Le p'tit toqué est sansaucun doute un des éléments pour y arriver avecses 270 cartes, son dé et sa toque de chef pour s'a-muser sur le sujet sérieux de l'alimentation !Conçu par 2B1, c'est l'un des premiers jeux àfournir aux enfants les bases d'une bonne hygiènealimentaire : reconnaître les différentes catégoriesd'aliments, apprendre à les associer et à les cuisi-ner pour composer des menus équilibrés... Aucunaliment n'est interdit, bien au contraire, avec unebonne hygiène de vie et une activité physiquerégulière, Le p'tit toqué prouve que nous pouvonsmanger de tout, en quantité raisonnable.Age : à partir de 7 ans Prix conseillé : 24,90 euros

xBest Family : les languesétrangères sur un plateau

Ce jeu de société proposé par Edu studio permetde réviser et d'apprendre les langues étrangères enfamille, tout en s'amusant. Adaptable, il proposedes niveaux et des thèmes pour chaque joueur.Petits et grands se rassemblent pour réviser duvocabulaire de manière ludique. Ce jeu inclut 648mots à mémoriser, déclinés en trois langues.Existe en version français-anglais-allemand oufrançais-anglais-espagnol.Age : à partir de 7 ans Prix conseillé : 34,90 euros

xBric à briques : sur un airde Tétris

Jeu de logique évolutif, Bric à briques de Smart sejoue seul, mais convient à toute la famille. 60 défissont proposés avec cinq niveaux de difficultécroissante. Bric à briques s'adresse ainsi auxjeunes joueurs, à partir de 5 ans, mais égalementaux plus grands avec des niveaux « expert » et« wizard ». Selon le défi choisi, le bâtiment finalréalisé à partir d'une configuration donnée appa-raît. Au joueur de combiner les bonnes pièces pourterminer la construction demandée. Attention detoujours garder le personnage sur le dessus dubâtiment, capable de monter chaque nouvel étage,sans jamais se faire écraser.Age : à partir de 5 ans Prix conseillé : à partir de 28 euros

xPick’amo : consonne,voyelle, etc.

Avec Pick’amo, Nathan offre un jeu de lettresdynamiques pour toute la famille. Ecrivez desmots en utilisant un maximum de jetons. Le pre-mier qui réussit à se débarrasser de tous ses jetonsremporte la partie ! Poser une ou plusieurs lettres,créer un mot complet, ajouter des lettres avant ouaprès des mots déjà posés et c’est gagné !Pick’amo contient un distributeur électronique dejetons mais surtout des cartes mots qui permettentaux plus jeunes de jouer avec les adultes.Age : à partir de 6 ans Prix conseillé : 24,90 euros

JEUX DE SOC IÉ TÉ

xValisette de pâte à modeler JOM :comestible et éco-citoyenÉlaborée par JOM,à partir decomposants ali-mentaires (céréalessans OGM) et co-lorants naturels,cette pâte à mode-ler est unique parses couleurs écla-tantes, sa souplesseet sa douceur.Comestible etnaturelle, fa-briquée en étroitecollaboration avec les laboratoires pharmaceutiques suis-ses, elle accompagne les jeux d'éveil des enfants en toutesécurité et respecte la charte éco-citoyenne. Sa fabricationartisanale, son conditionnement à base de matériaux recy-clés et recyclables et son respect de la charte environ-nementale en font un produit ludique unique.Age : pour tous Prix conseillé : 19,90 euros

xLa villa d'Olivia : des briques spéciales « filles »La célèbre marque de jouet danoise réinvente la maison depoupée avec sa gamme baptisée Lego Friends. Sortie en2012, celle-ci se décline dans de nombreux sets dont laVilla à construire. La maison est composée de 4 piècesintérieures : salon, cuisine, salle de bain et chambre, ainsique d'une terrasse et d'un jardin. De nombreux accessoireset détails sont présents dans cette villa pour enrichir le jeude rôle. La maison se construit en différents modules inter-

changeables pourlaisser libre coursà la créativité et àl'envie de person-nalisation dechaque fille. Lesmini poupéessont égalementpersonnalisables.Na ture l l ement ,tous les produitsde la gamme Lego Friends sont compatibles avec les autresproduits existants de la marque. La boite contient 695 élé-ments et 3 mini poupées : Olivia et ses parents, un chat, 3papillons et 3 coccinelles, ainsi que de nombreux acces-soires.Age : de 6 à 12 ans Prix conseillé : 60 à 85 euros

xL'Ile mystérieuse : en avant les pirates

Les pirates sont à la recherche d'un fabuleux trésor sur l'îlemystérieuse ! Cette île est un véritable plateau de jeu avectrois personnages, de nombreux accessoires : barque,canon, armes... et des pièges (sables mouvants et rochers).

Les pirates doivent retrouver les cinq pièces magiquescachées sur l'île pour résoudre l'énigme du code lumineuxet déclencher l'ouverture de la grotte pour accéder au trésor.Si les pièces ne sont pas alignées dans l'ordre indiqué par lecode lumineux, gare à la mauvaise surprise. AvecPlaymobil, vos enfants n'ont pas fini d'inventer de nou-velles histoires.Age : à partir de 4 ans Prix conseillé : 90 à 110 euros

xLe grand zoo : construire et découvrir

Avec le grand zoo de chez Duplo, les enfants de 2 à 5 ansdécouvrent le monde merveilleux des animaux. Ils imagi-nent et construisent des aventures extraordinaires dans ununivers ludique, coloré, plein d’humour et de tendresse. Lafamille visite le Grand Zoo et s’amuse à reconnaitre tous lesanimaux : le panda, le tigre blanc, l’otarie... Construire, seraconter des histoires, découvrir les animaux... avec lagamme Duplo, il y a plein de façons de jouer ! Age : de 2 à 5 ans Prix conseillé : 75 à 85 euros

I NDÉMODABLES

N°193 du 2 au 8 novembre 2012

www.lhebdoduvendredi .comSociété13 xSxSmasha Ballz : monstrueusementsympathiqueVous allez certaine-ment les détester,mais vos enfantsvont les adorer.Commercialisées parVivid Europe, lesSmasha-Ballz sontdes créatures déli-rantes, un savantmélange d'humour etd'énergie, avec unbrin de folie et unzeste de monstru-osité sympathique !Ecrabouille-les oulance-les pour les rendre complètement dingues ! Elles réagissent engigotant, en poussant de drôles de cris, des grognements, et enfaisant des bruits rigolos, parfois même un peu dégoûtants ! Ellesrépondent aux doux noms de Ninjaaah, Marzian et Gooba et sonttoujours prêtes à l'action : trois personnages pour trois caractèresbien trempés !Age : à partir de 3 ans Prix conseillé : 24,99 euros

xPillow Pet : le parfait doudou

Les Pillow Pets de Spin Master sont des peluches en formed'animaux trop mignons qui se transforment en groscoussins tout doux. Elles accompagnent vos enfantspartout ! Parfaits compagnons pour les voyages, les siesteset les câlins, ces copains coussins sont très résistants etlavables en machine. Au total, il existe huit différents ani-maux à adopter et à câliner !Age : à partir de 3 ans Prix conseillé : 19,99 euros

xOne Piece Chopper : transformable

Le groupe Jemini, spécialiste des produits sous licences pourenfant, propose la peluche Chopper, héros de la série animéeOne Piece. Retournez la peluche et vous découvrirez une autrefacette de Chopper ! Facile et ludique, cette peluche devraitamuser les plus jeunes enfants.Age : pour tous Prix conseillé : 20,50 euros

PELUCHES

xTam Tam : les deux font la paire

Conçu par une enseignante spécialisée, Tam Tam Safari, édité par lasociété ABLudis, a obtenu la médaille du Ministère de l'EducationNationale au Concours Lépine 2012, tandis que la version Chrono aremporté la médaille d'argent au Concours Lépine International2012. Tam Tam Safari et Tam Tam Chrono sont des petits jeux decartes pour s'amuser et jongler avec les mots et les images. Il y a tou-jours une paire entre deux cartes ! Pratique et simple, ce jeu qui tientdans la poche complète de façon ludique l'apprentissage de la lec-ture. Des parties courtes et dynamiques qui plaisent aux enfantscomme aux parents. Ce sont des petits jeux de rapidité qui remuentles méninges ! Ambiance assurée ! Age : Safari à partir de 6 ans, Chrono à partir de 8 ans Prix conseillé : Safari 9 euros, Chrono 12 euros

xChevaliers : la BD dont vous êtes le hérosAn de grâce 1012. Trois frèrespaysans rêvent de devenir cheva-liers. Pour cela, ils doivent trouver,en cinq nuits, des bracelets debravoure cachés dans le royaume...Et l'un de ces frères, c'est vous,lecteur ! Dans cette BD dont vousêtes le héros, le lecteur-joueur incar-ne le personnage qu'il souhaite, sedéplace dans le livre au gré descases qu'il choisit, et tisse ainsi sonaventure lui-même. Pendant saquête, il ramasse des objets, résoutdes énigmes et rencontre des per-

sonnages hors du commun. Sa feuille de route est fournie dans l'al-bum et lui permet de prendre des notes, de répertorier ses points decompétence et les nuits passées. Bref, avec Chevaliers, MakakaEdition redonne une nouvelle jeunesse aux Livres-jeux, souventappelés livres dont vous êtes le héros, nés dans les années 1960-1970.Age : à partir 7 ans Prix conseillé : 19 euros

xTiptoi : le savoir au bout du stylo

Le Tiptoi de Ravensburger est un tout nouveau système éducatifouvert sur des applications Livres - Jeux - Puzzles en interactivitéavec l'enfant. A partir de la technologie Oid, le Tiptoi permetd'animer les savoirs, de faire découvrir et jouer. Stylo intelligent, leTiptoi révèle des informations, pose des questions, émet des indicesselon le parcours de la main de l'enfant. C'est une passerelle inéditeentre les nouvelles technologies de l'information et les supports desavoir, sans passer par un écran interposé.Age : à partir de 4 ans Prix conseillé : stylo + application 40 euros

xSbyke : initiation au skate en toutesécuritéAvec le Sbyke, la société Trottwood a inventé un nouveau conceptde déplacement mi-BMX, mi-skateboard. Conçu aux Etats-Unis, ila débarqué en France au printemps dernier dans le milieu de laglisse. Offrant une stabilité remarquable, le Sbyke permet de roulersur les graviers, trous ou grilles sans s'arrêter brusquement : idéalpour apprendre à faire du skate en toute tranquillité... et donc résol-ument rassurant pour les parents. Un petit bémol quand même : unprix qui demeure élevé.

EDUCAT I F

xChronicards : mémorisez l'histoireChronicards, les grandes inventions et découvertes scientifiques, estune idée amusante pour mémoriser les grandes dates de l’histoire. Seulou à plusieurs, amusez vous à placer les événements les uns par rap-port aux autres. 60 cartes sur les inventions et découvertes scientifiquesqui ont marqué l’humanité vous attendent. Plus qu’un jeu, c’est unoutil pédagogique destiné à faciliter l’apprentissage, la mémorisationdes dates et la compréhension des événements. Les cartes peuvent êtremélangées avec les autres titres de la collection Chronicards pour com-biner les thèmes : art, sport, sciences ou histoire.Age : à partir de 9 ansPrix conseillé : 12 €

Age : adolescents Prix conseillé : 289 euros

Solution n° 192

S udoku

Loisirs14 xwww.lhebdoduvendredi.comN°193 du 2 au 8 novembre 2012

La bande à Bader, la famille de Monaco, lesSept Mercenaires, le gouvernement Fillon...comme on peut le constater, se réunir autourd'une idée commune n'est pas toujours une richeidée. En effet, pour un petit village mexicainsauvé des griffes d'un tyran local, combien detweets de Nadine Morano ou de passages radiodu « Comme un ouragan » de Stéphanie ?Pourtant, avec un peu de bonne volonté, del'huile de coude (et un brin de génie, il fautl'avouer), quelques petits jeunes « qui n'en veu-lent » ont réussi à transformer un genre musicalqui servait jusque-là de bande-son à unbraquage d'épicerie en un phénomène mon-dial. En voici la preuve par 3.les Native Tongues (actif de 1988 à1993) A classer au rayon : peut-être la meilleure chosequi soit arrivée au Rap depuis sa création.Lorsque les Jungle Brothers rencontrent De LaSoul lors d'un concert, les points communs quiles unissent leurs sautent aux yeux : même goût

prononcé pour l'humour au second degré,même refus du conformisme qui tyrannise leRap de l'époque, c'est le coup de foudre amicalinstantané. Q-Tip, rappeur de Tribe CalledQuest, a vite fait de baptiser le collectif NativeTongues. Véritable comète qui embarque dansson sillage tout ce que New York compte derappeurs progressistes (les Beatnuts, BlackSheep, Queen Latifah...), le collectif va substituerles médaillons en bois aux chaînes en or, unesprit bon enfant aux matérialisme et machismeambiants et des flows malicieux aux baffes lyri-cales musclées dispensées alors par les badboys de studio.Albums essentiels : A Tribe Called Quest the LowEnd Theory ; De La Soul 3 Feet High and Rising

le Wu-Tang (actif de 1993 à aujourd'hui) A classer au rayon : chiens fous Hydre à 9 têtes enfantée par Robert Diggs aliasRZA, le Wu-Tang aurait pu être un groupecomme tant d'autres sans le cerveau visionnairede son créateur. Le rappeur, poursuivi par desproblèmes avec la justice et un contrat foireuxavec son label, n'a plus que quelques heuresartistiques à vivre lorsqu'il tente le tout pour letout. Il réunit 8 MC's sélectionnés soigneusementparmi ses proches, met en commun le butinqu'ils ont amassé au gré de leurs embrouilles dejeunesse et bricolent un album fauché qui vafaucher la concurrence comme un low kick dansles rotules. En mêlant les flows vénéneux de sescomparses à sa toile musicale psychotique, RZAaccouche d'un chef-d'oeuvre. Le 1er album ducollectif sera le sésame qui leur ouvrira toutes lesportes : en cumulant les dizaines d'artistes affi-liés, les dizaines de millions d'albums vendus et

une hargne microphonique qui plie parfois maisne cède jamais, le Wu-Tang signe depuis 20 ansune des plus passionnantes odysséesrapologiques jamais enregistrées.Album essentiel : Enter the Wu-Tang 36Chambers

DJ PoomChaque semaine l'association Velours sort deses bacs un album oublié qu'il fait bon(ré)écouter.

usique : la Griffe VeloursxDeux collectifs d'artistes qui ont changé la face du Hip-Hop

M

x Bélier du 21.03 au 20.04 Au niveau professionnel, il est préférable de maintenir lasituation existante plutôt que de prendre des risques. Leschangements ne pourront de toute façon pas se fairecomme prévu. Soyez patient(e).

x Taureau du 21.04 au 20.05Vous serez confronté(e) à des situations contradictoires.D'une part, vous déborderez d'idées originales qui vousmotiveront et, d'autre part, vous serez déçu(e) par lemanque de soutien de votre proche entourage.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Votre curiosité vous poussera à vous intéresser à touteopportunité susceptible de vous enrichir. Ayez l’oreilleattentive à tout et ainsi vous saurez profiter des occasionsfacilitant la concrétisation de vos projets.

x Cancer du 22.06 au 22.07Si vous êtes attentif(ve), vous observerez que les obstaclesauxquels vous vous heurtez sont porteurs de messagesprécieux. En effet, les rencontres, tant affectives que pro-fessionnelles, ne seront pas durables.

x Lion du 23.07 au 22.08Il y a des jours où rien ne va. Il est indispensable dans cecas de faire preuve d'optimisme. Prenez tout avec philoso-phie, vous avez l'art de faire. Relativisez en attendant desjours meilleurs, qui ne sauraient tarder !

x Vierge du 23.08 au 22.09Évitez d'engager la conversation sur des terrains glissants,car vous risquez de tenir des propos imprudents. Lesdégâts ainsi occasionnés seront difficiles à réparer et lesmalentendus, longs à dissiper.

x Balance du 23.09 au 22.10Des événements sociaux sont en cours au sein de votreentreprise. Il vous est donc conseillé de rester à l'écart detout ce tumulte et d’assister à la situation en spectateur,sans vous impliquer.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Très émotif(ve), vous vivrez certaines situations et leurscontraires : la dispute et la réconciliation, la haine etl'amour, la colère et l'amitié. La première partie de cettesemaine vous fera sortir de vos gonds.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Faites preuve de bonne volonté. Cette attitude contribuerapositivement et largement, à améliorer l'ambiance autourde vous, et à vous attirer la sympathie de vos collègues etde votre hiérarchie.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Travailler sera un véritable plaisir : tout vous semblerafacile et évident. Vos projets de longue haleine auront denombreuses chances de se concrétiser. Coté affectif, il estconseillé aux célibataires d’ouvrir l’œil et le bon !

x Verseau du 21.01 au 19.02Votre ardeur au travail va être récompensée. Vos compé-tences et votre motivation seront remarquées. Vous rega-gnerez votre assurance et votre confiance ! De bellesouvertures s'en suivront !

x Poissons du 20.02 au 20.03C'est une excellente période, pour prendre des mesurespermettant d'améliorer vos relations personnelles. Profitez-en, car votre entourage sera bien plus réceptif envers vosidées de changements.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH Les sens mis en éveilImaginez dans votre cuisine un panier de mûres,de celles qui noircissent en septembre sur lesbords des petits chemins en même temps que leschampignons pointent le bout de leur nez dansles bois, un bouquet garni (thym, laurier,romarin), quelques tranches de pain de cam-pagne grillé... Gardés soigneusement dans lecongélateur, quelques truffes ainsi que l'un desgibiers les plus fins et des plus rares qui soit : labécasse. A défaut, un palombe. Simplementrôtie en cocotte avec son bouquet garni farcied'une truffe et escortée de quelques mûresrajoutées à la dernière minute. Le Bandol CuvéeSpéciale du Domaine de l'Olivette 2005 don-nant en contrepoint la juste réponse à ces déli-cieuses saveurs. Le mourvèdre, qui a trouvé àBandol son terroir de prédilection, aime qu'on lelaisse mûrir dans la pénombre des caves. Il ygrandit, il y trouve sa pleine mesure. Pudique, ilne se livre qu'à l'âge adulte. Ce millésime 2005en est l'illustration.Cépages : mourvèdre (85 %), grenache (10 %),carignan (5 %). Age des vignes 20 à 40 ans, ren-dements 32 hl/ha.Vignoble : Cerné par Le Castellet sur sa gaucheet la Cadière d'Azur sur sa droite, le Domaine deL'Olivette compte 55 hectares essentiellementdans la zone du Castellet avec quelques par-celles sur les communes du Beausset et de SaintCyr. La culture de la vigne, en restanques, se fait

dans le respect de l'environnement : interven-tions raisonnées sur la fertilité biologique du solargilo-calcaire, amendements naturels, pas dedésherbants chimiques, pas de pesticides.Vinification : vendanges manuelles. Eraflage.Foulage. Fermentation lente entre 25°C et 28°C.Macération de 15 jours. Fermentation malolac-tique en foudres.Elevage : 18 mois en foudres (âge moyen 20ans)Dégustation : Arômes de fruits rouges bienmûrs, d'épices et de réglisse auxquels se mêlentdes notes de cuir et de pain grillé. Bouche sou-ple encadrée de tanins fins et serrés. Belle con-centration. Final très long.Il exprimera pleinement ses arômes et sa com-plexité à une température de 18°C pour accom-pagner viandes grillées ou longuement mijotées,gibiers à plumes, poissons de roche venant de laMéditerranée (rougets, rascasses).

E.M

Prix départ cave : 20€, en vente à la pro-priété et chez les cavistes.Domaine de l'Olivette, 519 chemin de l'Olivette- le Brulât - 83330 Le Castellet. Rens. : 04 94985 885 ou www.domaine-olivette.com - [email protected]

e vin de l ’hebdoxDomaine de l'Olivette - Bandol Rouge 2005 - Cuvée spéciale

L

magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L R E I M S / C H Â L O N S / É P E R N A Y

CONCERTS

•Rock en stock 2012 P. 1 6

•Éternel Daniel Guichard P. 1 6

•L'agenda des concerts P. 1 6

SPECTACLES

•Music Hall au Salmanazar

P. 1 7

•Les Bisqueers Roses P. 1 7

•L'agenda des spectacles P. 1 7

EXPOSITIONS•L'agenda des expositions P. 1 7

N°193DU 2 AU

8 NOVEMBRE 2012

www. lhebdoduvendredi .com

16 xSortie N°193 du 2 au 8 no vemb r e 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

CHÂLONSvendredi 2 novembreMOURMELON - ORCHESTRE AUBOIS DES JEUNESComposé de 80 musiciens de 13 à 19 ans,issus des écoles de musique et harmonies dudépartement, l’Orchestre aubois des jeunes seproduit sous la direction de Gilles Millière etprésente un excellent programme.

À 20h30. Centre culturel. Gratuit. Réservations au 03 26 66 99 77, billetterie en mairie.

samedi 3 novembreSOIRÉE POLCALe Polca, Pôle Régional des Musiques Actuelles, investi l’Orange Bleue pour une journée de rassemblement à destination de

ses adhérents. À 20h30. Gratuit - L’Orange Bleue à Vitry-le-François

samedi 10 novembrePOP-ROCK/FOLK : « FESTIVAL ROCKENSTOCK2012 » 6ème édition du Festival Rockenstock. Au pro-gramme, Come, Gentle Art of Making Noise,Super Socks et Soma.

À 18h30. Tarif : 13,8 €/gratuit pour les moins de 12ans - Salle Contre-point, 1 rue Jean Sébastien Bach à Châlons-en-Champagne

samedi 10 novembreFESTIVAL ROCKENSTOCK 2012Musiciens dans l’âme, les membres deRockenstock souhaitent donner un coup depouce à la nouvelle scène montante du rock.

À 18h30. Tarifs : 12 (ajouter 1,8 € pour certains frais de location)

à 16 € (ajouter 1,8 € pour certains frais de location)- Salle du contre-point, 1 rue Jean Sébastien Bach à Châlons

samedi 10 novembreSKA/ROCK : « LA RUDA » + « LA VILLA GINETTE » La Ruda, anciennement La Ruda Salska, mé-lange habilement rock, ska, swing, chansonsfrançaises... et cartonne depuis 15 ans ! Venezassister à l’un des derniers concerts de cegroupe qui mérite d’entrer dans la légende.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16 € - L’Orange Bleue à Vitry-le-Françoisjeudi 15 novembreAPÉROMIX POP/ROCK : « LES PERFIDES » Influencés par la pop rock anglaise, ces quatreamis de longue date jouent rock ! Avec leur riff

funky, leur tambourin, leur violon et leurs chansons folk, on ne peut que se mettre à danser avec eux !

À 19h00. Gratuit - L’Orange Bleue à Vitry-le-François

ÉPERNAYmercredi 21 novembreREGGAE, POPRROCK/FOLK : « TRYO » Après deux tournées en Amérique du sud, du repos, des collaborations, deux concerts exclusifs cet été 2011 aux Eurockeennes de Belfort et au festival La Semo en Belgique,le groupe annonce une toute nouvelle tournéequi débutera à l’automne 2012.

À 20h00. Tarif : 37 € - Le Millésium, av. du Général Margueritte à Epernay

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

Festival Rockenstock

Du rock et de la bonnehumeur à revendre !

xLe festival Rockenstock, c'est d'abordl'histoire d'amitié d'une bande de copainsmarnais et musiciens dans l'âme. « L'asso-ciation Rockenstock fédère à ce jour 14membres », précise Sébastien Brady, leprésident. C'est aussi l'histoire d'une passioncommune pour le rock, les boeufs et lesbelles découvertes. « Depuis le début des an-nées 2000, nous organisions régulièrementdes concerts privés entre nous. Puis nousavons eu envie d'ouvrir ces soirées à tous.En invitant les groupes d'autres amis au dé-part, et en accueillant des groupes venus dela France entière aujourd'hui ». Et c'estsurtout l'histoire d'une envie monstre de don-ner un coup de pouce à la scène montante durock, d'ici et d'ailleurs. « En 2009, nousavons lancé un tremplin régional. L'idée,c'était de permettre aux musiciens de se pro-duire sur une vraie scène, dans de bonnesconditions. Avec la présence de profession-nels du son et de la lumière, et la mise à dis-position du matériel adapté. 30 % de notrebudget est apporté par les collectivités (Villede Châlons, Département, Région) et le resteprovient de nos partenaires privés, unetrentaine environ. Verdict : les groupesrecherchent de plus en plus ce genre de trem-plin et les candidatures se multiplient. Gard,Bretagne, Vaucluse, et même Belgique...Nous en avons reçu 72 cette année ! ».

Ce printemps, six groupes présélectionnésont interprété leurs compositions au Comp-toir de La Licorne, soumis aux votes desspectateurs. « Chacun a pu voter via notresite Internet (plus de 40 000 visites par an !)et nous avons largement déployé l'info surles réseaux sociaux ». Les trois lauréats sontdonc programmés au festival et doivent -principalement - leur victoire à toute l'éner-gie qu'ils envoient sur scène. Au program-me : le pop-rock à la française desChâlonnais « Super Socks », l'indie rock desLyonnais « Gentle Art of Making Noise », etle rock impulsif et sensible du duo parisien « Côme ». Avec, en tête d'affiche, les su-distes « Soma », coup de coeur de l'asso,connus pour leurs passages mémorables auRockenstock en 2009 et aux Moissons Rocken 2010, mais surtout pour leur proximitéavec le public, chère aux organisateurs.

Sonia Legendre

Festival Rockenstock 6ème éditionSamedi 10 novembre dès 18h30 Salle du Contrepoint, CSC Vallée Saint-Pierre (1, rue Jean Sébastien Bach à Châlons) - Tarifs : 16 € sur place (12 € en prévente, hors frais de location) -Billetterie : Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché, France Billet -Buvette et restauration sur place.

Soma, coup de coeur de l'association Rockenstock, de retour pour ce 6ème festival ! © DR

Concert - Le Kabaret

Daniel Guichard ou la poésie des mots

xIl fait partie de ces chanteurs françaisdits populaires et de variétés (un statutqu'il a au demeurant toujours assumé), quiont traversé les décennies en gardant in-tact leur prose et leur talent des débuts.L'air sérieux et la voix grave, DanielGuichard a toujours su émouvoir et inter-peller, entre douces mais profondes chan-sons engagées et mélodies d'amour. Lasoixantaine entamée, l'artiste a choisi LeKabaret - Champagne Music-Hall de Tin-queux pour retrouver son public champar-dennais, vendredi 2 novembre. Proposantun tour de chant composé de ses plusgrands succès, le chanteur sera accompa-gné sur scène d'une vingtaine de musiciens(sept cuivres, deux violons, une batterie,un percussionniste, deux claviers, troisguitares et deux choristes). Une équipecomplète lui permettant d'interpréter dansles meilleures conditions des chansons de-venus intemporelles, à l'image de La Ten-dresse, l'un de ses premiers grands succès,

Le Gitan, Le nez au mur, Faut pas pleurercomme ça ou encore Chanson pour Anna.Au programme également, l'incontourn-able Mon Vieux, hommage vibrant d'unfils à son père, parti trop tôt. Écrite à l'o-rigine par Michelle Senlis, les paroles dela chanson seront légèrement modifiéespar Daniel Guichard qui en fera un titre onne peut plus personnel, sincère hommageà son père disparu. Au delà de ses standards, l'artiste profiteraégalement de sa prestation au Kabaretpour saluer le talent et la mémoire dequelques grands noms de la chanson qu'ila connus et appréciés, comme Edith Piaf,Jacques Brel ou encore Jean Ferrat.

Aymeric Henniaux

Vendredi 2 novembre à 20h30 au K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux. Tarif : 35 euros. Rens. : www.le-k-reims.com

Daniel Guichard proposera un spectacle à la fois intimiste et vivant.

17 xSortie N°193 du 2 au 8 no vemb r e 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

xRencontre : Kyan Khojandi et l'équipe de "bref." A l'occasion de la sortie en DVD et Blu-Ray de l'intégrale de la série télévisée

"bref." (sortie le 23 octobre dernier), la Fnac de Reims accueille le vendredi 16 no-

vembre, à 17h30, l'équipe de la série pour un moment d'échange et de partage

entre le public et les comédiens. Cette rencontre sera suivie d'une séance de dédi-

caces.

x« J'étais là dans le halo des... Dans lehalo du projecteur, et cela commençait, etmoi, la Fille, j'oubliais tout. » Actrice surle tard, la Fille entre sur scène et s'installesur son tabouret. Malgré les contraintestechniques, le public absent, le peu dematériel, le manque de sérieux de ses deuxcompagnons de scènes et surtout, malgré sapropre lassitude, elle joue. Elle joue à toutprix ou plutôt, à n'importe quel prix, partoutet toujours, pour que finalement, la magieopère. A travers sa prestation, elle racontel'histoire de jeunes d'aujourd'hui, devenusnostalgiques de la propre nostalgie de leursparents. L'histoire d'une génération désen-chantée, dont les rêves se sont évanouis. « Cette pièce est très contemporaine. A travers l'histoire de cette artiste qui vachercher à monter sur le plateau pour exprimer tout son talent malgré des condi-tions loin d'être optimales, Music Hall propose une réflexion sur la condition de l'artiste », indique Christian Dufour, directeur du Salmanazar. D'après un textede Jean-Luc Lagarce, fidèle à son écrituredouce et amère, et une mise en scène deChloé Brugnon, Music Hall décrit les fauxsemblants de la vie, le temps qui passe etles non-dits. « A travers les désirs de cette

actrice, sa volonté tour à tour drôle etpathétique de s'accrocher à son person-nage, notre défi sera de raconter nos pro-pres rêves, notre propre difficulté à créer etnotre volonté d'y arriver quand même »,souligne la metteur en scène.

Claire LagrangeMusic Hall, mercredi 14 et jeudi 15 novembre à 20h30, au théâtre Gabrielle Dorziat.

Au delà des plumes et des paillettes, la vie du Music Halln'est pas toujours très rose. © Charlotte Kieffer

Théâtre - Salmanazar

Nostalgique Music Hall CHÂLONSsamedi 10 novembreOPÉRA/RETRANSMISSION : « LA TEMPÊTE » Après La Tétralogie de Wagner, Robert Le-page s’attaque à la mise en scène de l’opérade Thomas Adès, d’après le chef d’oeuvre deShakespeare. En direct du MetropolitanOpera de New York.

À 19h00. Tarif : 18 €La Comète à Châlons-en-Champagne

mardi 13 novembreTHÉÂTRE : « LES AVEUGLES » Écrit en 1891, Les Aveugles signe les pre-miers pas au théâtre du Nobel de littératurebelge Maurice Maeterlinck. Un coup d’essaiqui fut un coup de maître. À 19h00. De mardi 13 à vendredi 16 - A 19h et 21h

- Tarifs : 6 à 24 €La Comète à Châlons-en-Champagne

mardi 13 novembreMOURMELON - CINÉMARDI « LES CHO-RISTES »Un film gratuit chaque deuxième mardi dumois.

À 20h00. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.

jeudi 15 novembreRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : « LA PESTE » Plébiscitée par la critique depuis sa créationen 1989, La Peste de Francis Huster retrouve son public 22 ans après.

À 20h00. A 14h le jeudi 15/18h et 20h le vendredi16 - Tarif : 17 € - Ciné Majestic, 2 rue A.Fresnel -

Les Escarnotières à Châlons-en-Champagne lundi 19 novembreMUSIQUE : « POLYPHONIES CORSES MIXTES» Deux ensembles féminins et masculins inter-prètent un répertoire de chants sacrés et pro-fanes qui nous transmettent des histoiresissues de la culture insulaire.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 €La Comète à Châlons-en-Champagne

jeudi 29 novembreDANSE : « OCTOPUS » Solos, duos à fleur de peau, danse chorale,jeux de jambes sculpturaux, saynètes lu-diques, nous plongent dans le monde bur-lesque et décalé du chorégraphe. À 20h30. Jeudi 29/11 et vendredi 30/11 - Tarifs : 11

à 29 € - La Comète à Châlons-en-Champagne ÉPERNAY

mercredi 14 novembreTHÉÂTRE : « MUSIC HALL » L’histoire est celle d’une actrice qui se bercedans les souvenirs d’une carrière qu’elle au-rait voulue grandiose, mais qui ne l’a pas été.Une pièce qui décrit les faux-semblants de lavie, les renoncements qu’elle sait nous im-poser.

À 20h30. Séance supplémentaire le jeudi 15/11 -Tarifs : 7,5 à 23,5 € - Le Salmanazar à Epernay

mardi 20 novembreTHÉÂTRE : « INSTANTS CRITIQUES » Jean-Louis Bory et Georges Charensol furentdeux illustres critiques du Masque et laPlume. Leurs divergences et leur sincéritééquivalente dans la mauvaise foi, les ont àjamais rapprochés dans l’histoire de la cri-tique.

À 20h30. Tarifs : 12 à 38 € - Le Salmanazar àEpernay

mardi 27 novembreJAZZ : « IBRAHIM MAALOUF » Avec son dernier album Diagnostic, le trom-pettiste francolibanais a réussi un coup demaître. Electron libre de la scène jazz inter-nationale, il nous transporte de compositionen composition, toutes impeccablement ci-selées.

À 20h00. Tarifs : 7,5 à 23,5 € - Le Salmanazar àEpernay

CHÂLONSjusqu’au dimanche 4 novembre« YVES DEGORRE » Loin des carcans imposés par les modes dumarché de l’art, il tient à son autonomie d’ar-tiste, reflet de son originalité jamais perdue.Exposition présentée par Peintres en cham-pagne.

À 9h00. Entrée librejusqu’au samedi 24 novembreCURIOSITÉS D’ARCHIVESLes plus belles collections des archives mu-nicipales.

À 10h00. Espace Châlons Ville d’art et d’histoire,rue Léon-Bourgeois.

jusqu’au samedi 24 novembre« UN MANGA : C’EST QUOI ? »

À 14h00. Bibliothèque Denis Diderot.jusqu’au dimanche 25 novembre« UN SIÈCLE D’AVANCÉES SOCIALES DANS LAMARNE »Visible jusqu’au 25 novembre 2012, l’exposi-tion « Un siècle d’avancées sociales dans laMarne, 1850-1950 » vient de prendre sesquartiers aux Archives de la Marne.

À 13h00. Entrée libre du lundi au vendredi, de 13h à 17h/ samedi, dimanche et jous fériés de

14h à 18h - Archives de la Marne, 23 rue Carnot àChâlons-en-Champagne.

ÉPERNAYjusqu’au samedi 3 novembreCATHY MANSUY ET MICHEL BERNARDSculptures par assemblage de Cathy Man-suy et technique mixte de Michel Bernard.

À 9h00. Entrée libre - du mardi au samedi Second Life, 8 rue Simone Caillet à Epernay

jusqu’au dimanche 11 novembre« CABANES DE VIGNES, L’ÉLOGE D’UN PAY-SAGE »Siméon Levaillant expose 36 clichés desloges de vignes, témoins de pratiques an-ciennes de la viticulture champenoise.

À 13h30. Entrée libre - tous les jours de 13h30 à17h30 - Maison du Parc à Pourcy

jusqu’au samedi 17 novembre« LES FAUX DE VERZY » 20 photographies de Pascal Stritt prêtées parle Parc Naturel Régional de la Montagne deReims.

À 9h30. Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré à Epernay

jusqu’au samedi 24 novembreEWA ROSSANOArtiste d’origine polonaise, ses sculptures debronze et de cristal sont un mélange élégantet harmonieux de stabilité et de fragilité quiexpriment de l’émotion, mais aussi de laforce.

À 10h00. Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay

SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPO-

xD'année en année pour chaque inauguration,la salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville se remplit deplus en plus. Et le constat est finalement le mêmepour l'ensemble des événements organisés toutau long de la semaine dans le cadre du festival.Car les Bisqueers Roses se sont, au fil des ans,bien enracinés dans le ca-lendrier rémois et ap-paraissent désormais comme le festival incon-tournable de la Toussaint. «  L'engouementcroissant pour les Bisqueers montre bien l'intérêtet l'importance que cette manifestationreprésente pour la population, qui souhaite voirles choses avancer et les lois évoluer avec l'ob-jectif d'une vraie égalité pour tous », rappelleLaurence Weber, présidente de l'associationExæquo, à l'origine du festival. En pleine agita-tion sur le mariage homosexuel, les BisqueersRoses tombent à pic et la proposition 31 du can-didat Hollande, d'ouvrir le droit au mariage et àl'adoption aux couples homosexuels, n'a pasmanqué d'être rappelé par Virginie Coez, ad-jointe à la maire en charge de la Lutte contre lesdiscriminations, indiquant à titre de comparai-son, « que la législation avait déjà su s'adapterdepuis longtemps en Belgique, en Espagne ouencore aux Pays-Bas, et que l'évolution de celle-ci n'avait évidemment pas été un drame maisplutôt un vrai pas en avant ». Après une inauguration en fanfare, ponctuée d'un« teasing » de Coralie Datt, proposant un extraitde son spectacle joué ce vendredi, suivi d'une im-pressionnante performance de l'artiste rémoiseFlorence Kutten, associée à Nadège Piton, la

folie Bisqueers se poursuivra tout le week-endavec la déambulation musicale gratuite prévue àpartir de 19h vendredi 2 novembre, entre les barsLentrepotes et l'Appart' Café de l’avenue deLaon, puis la comédie musicale Chantons dans leplacard, programmée samedi à 20h30 à la salleJean-Pierre Miquel. Cette même salle qui ac-cueillera le lendemain un ciné-débat avec la pro-jection notamment de Priscilla folle du désert.

Aymeric Henniaux

Rens. : 06 42 04 56 14 /exaequoreims.blogspot.com www.exaequoreims.com

Coralie Datt a profité de l'inauguration pour jouer un ex-trait de son spectacle du vendredi. © l'Hebdo du Ven-dredi

Festival les Bisqueers Roses

Un engouement évident

UNE FAMILLE RESPECTABLE (Iran 1H30 Drame)De Massoud Bakhshi, avec Babak Hamidian, MehrdadSedighian, Ahoo Kheradmand.Arash, de retour au pays, découvre une famille qui n’estplus si respectable et les codes qu’il ne possède plus. Ildevra tout de même, à la mort de son père, faire deschoix. Film politique, thriller, polar et fresque familiale,c’est une plongée dans une double histoire, celle d’unefamille et le destin d’un pays secoué.

UN PLAN PARFAIT(France 1H48 Comédie)De Pascal Chaumeil, avec Diane Kruger, Dany Boon,Alice Pol.Isabelle voudrait bien épouser l’homme qu’elle aime.Mais une malédiction renvoie aux abysses tout premiermariage. Que nenni  ! Elle épousera un gogo en pre-mières noces et le tour est joué. Après l’Arnacoeur ren-dant hommage aux comédies des années 40, c’est vers lacomédie d’aventure que se tourne le réalisateur. Hélas,en cédant à la facilité, une Diane Kruger peu convain-cante et un Dany Boon qui en fait des tonnes, ça fait flop.

PARANORMAL ACTIVITY 4(USA 1H35 Fantastique)De Henry Joost, Ariel Schulman, avec KatieFeatherston, Kathryn Newton, Matt Shively. Ça recommence, vous allez découvrir le pouvoir de lacaméra qui bouge, des images toutes vertes, des pauvresnanas apeurées, des types qui veulent saigner le diable.Une fois de plus, on vous fera prendre des vessies pourdes lanternes et vous réclamerez un numéro cinq.

LOOPER(USA 1H48 SF)De Rian Johnson, avec Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt, Emily Blunt. Demain, la mafia enverra ses témoins gênants dans lefutur pour se faire descendre par leur tueur. Tout se com-plique le jour où ce dernier comprend que la victimec’est lui avec 20 ans de plus. Rian Johnson confirme toutle bien que nous pensions de ce jeune réalisateur pro-metteur en utilisant le genre pour nous raconter une vraiehistoire.

LA TRAVERSÉE(France 1H37 Thriller)De Jérôme Cornuau, avec Michaël Youn, FannyValette, Emilie Dequenne. Lola revient, deux après avoir disparu sur une îled’Ecosse. Martin, son père, séparé depuis de sa mèreSarah, part pour la ramener. Il traverse l’île tout en cher-chant des réponses avec une gamine devenue muette,qui ne souhaite rien dire de ce trou noir de deux ans.Nous nous interrogeons toujours sur la capacité deMichael Youn à jouer un rôle dramatique. N’est pasColuche dans Tchao Pantin qui veut.J’ENRAGE DE SON ABSENCE

(France 1H38 Drame)De Sandrine Bonnaire, avec William Hurt, AlexandraLamy, Augustin Legrand. Mado a reconstruit sa vie et s’occupe de son mari et deson fils Paul, un petit bout de 7 ans. Jacques, son ancienamant, revient au bout de dix ans, ils n’ont toujours pasfait le deuil d’un autre bambin. Paul s’attache trop àJacques et cela inquiète Mado. Après un documentaire,Sandrine Bonnaire réalise sa première fiction avec beau-coup de délicatesse et de savoir faire.

FRANKENWEENIE(USA 1H27 Animation)

De Tim Burton, avec Charlie Tahan, Winona Ryder, Martin Landau. A l’âge où les minots passent leur temps à jouer à la balle au prisonnier, courir dans les rues en se prenant pour Beetlejuice,Victor imagine des inventions plus folles les unes que les autres. En compagnie de Sparky son chien, il se lance aussi avecdeux ou trois bricolages à la Ed Wood à des réalisations dignes d’un Roger Corman où des monstres imaginaires envahis-sent des banlieues bien réelles. À l’école, tout se passe pour le mieux, entre la petite fille au regard d’Alice, le petit bossu ousa voisine au look de gothique. Un monde où le bonheur joue une mélodie parfaite jusqu’au jour où, en jouant à la baballe,le pauvre Sparky se retrouve écrabouillé ! Victor décide de changer le destin et comme un certain Docteur Frankenstein desfilms qu’il voit à la télé, il tente de redonner vie à son ami. Il met tout son génie au service de son amour pour son chien quireprend vie, mais dans un drôle d’état. Recousu de partout, avec deux boulons en guise d’antennes, Sparky saute et bonditcomme avant. Pour gagner le concours de science à l’école, des petits camarades jaloux lui emboitent le pas, mais ils res-suscitent des monstres ! Tim Burton avait quitté les studios Disney un peu après la réalisation de ce court-métrage Frankenweenie. Il revientaujourd’hui au sein des studios avec la version longue. La boucle est bouclée, le trublion s’est assagi et depuis Alice au paysdes merveilles, son univers s’éclaircit. Avec ce film, il rend hommage à toute une génération du cinéma fantastique de laHammer et d’Universal, en ancrant son histoire dans les terres de son enfance. Nous retrouvons le petit Burton qui voulaitdevenir un savant fou, la banlieue de sa jeunesse, ses mentors, Vincent Price, Roger Corman, Ed Wood pour une balade sym-pathique, mais sage. Fini le coup de pied dans un cinéma qui s’endormait, fini de bousculer les codes. Sparky s’adresse àtoute la famille et vous offre un voyage en 3D, agréable, dans l’univers d’un réalisateur fou à défaut de savant, dans le bonsens du terme.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma18 x

Les horaires xdu 31/10/2012 au 6/11/2012

N°193 du 2 au 8 novembre 2012

www.lhebdoduvendredi .com

Frankenweenie Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 |20:00 | 22:15Nous york (Avant Première) Ven : 18:00Un plan parfait Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 |20:00 | 22:15Skyfall Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Paranormal Activity 4 Tous les jours : 13:45 | 16:00 | 18:00 |20:00 | 22:15Stars 80 Tous les jours : 11:15 | 13:30 | 15:45 | 18:00 | 20:15 |22:15Looper Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Argo (Avant Première) mardi 20h00Astérix et Obélix au service de sa majesté Tous les jours :11:15 | 13:30 | 15:45 | 18:00 | 20:15 | 22:15Kirikou et les hommes et les femmes Tous les jours : 11:15Ted Tous les jours sauf Mar : 20:00 | 22:15 Mar : 22:15Clochette et le secret des fées Tous les jours : 11:15 | 13:45 |16:00Taken 2 Tous les jours sauf Ven : 11:15 | 16:00 | 18:00 | 20:00| 22:15 Ven : 11:15 | 16:00 | 20:00 | 22:15Les seigneurs Tous les jours : 18:00L’Age de glace 4 la dérive des continents 3D Tous les jours :13:45

Frankenweenie mercredi vendredi lundi 17h30 jeudi mardi20h30 samedi 17h | 22h30 dimanche 17h30 | 20h 2D mercredivendredi lundi 14h30 | 20h30 jeudi mardi 14h30 | 17h30samedi 14h30 | 20h dimanche 10h30 | 15hUn plan parfait mercredi jeudi vendredi lundi 14h30 | 17h30 |20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30 dimanche 10h30 | 15h| 17h30 | 20h mardi 14h30 | 17h30Skyfall TLJ:14h30 | 17h30 | 20h30 séance supplémentairedimanche 10h30Stars 80 mercredi lundi 14h30 | 20h30 jeudi 17h30 vendredi20h30 samedi 14h30 | 20h dimanche 15h | 17h30 mardi 14h30| 17h30Looper mercredi jeudi vendredi lundi mardi 14h30 | 17h30 |20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30 dimanche 10h30 | 15h| 17h30 | 20hLe jour des corneilles mercredi jeudi vendredi lundi mardi14h30 samedi 14h30 | 17h dimanche 10h30 | 15hAstérix et Obélix au service de sa majesté mercredi lundi17h30 jeudi 14h30 | 20h30 vendredi 14h30 | 17h30 samedi 17h| 22h30 dimanche 10h30 | 20h mardi 20h30Dans la maison mercredi jeudi vendredi lundi mardi 17h30 |20h30 samedi 20h | 22h30 dimanche 17h30 | 20h

Lili a la découverte du monde sauvage Mercredi 14h30 Lundi15hReality Mer 31 à 20h30 Jeu 1 à 18h Sam 3 à 20h30 Dim 4 à18hVous n’avez encore rien vuMer 31 à 18h Ven 2 à 20h30 Sam3 à 18hLa Dette Jeu 1 à 20h30 Dim 4 à 20h30

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

N°193 du 2 au 8 novembre 2012

www.lhebdoduvendredi .comP ortrait19 x

Artiste Taxidermiste, Erwin Cabanac présente ses créations étranges etatypiques à travers son entreprise créée endébut d'année,le Monde Dubhau Khaal.

x«  Je ne voulais pas être untaxidermiste qui empaille destêtes de chevreuil  », expliqueErwin Cabanac. Car ses talentspour la naturalisation d'ani-maux, ce jeune rémois de 28ans a décidé de les mettre auservice de la création artistiquepour allier ses passions de lanature et de la sculpture.Influencé par l'époqueVictorienne, ainsique par l'universd'Alice au pays desmerveilles, sesœuvres impressionnent par laminutie dont il fait preuve dansleur création, même les plusétranges. Au sein de son appartement, oùtrônent ses créations, onretrouve ça et là des sourishuma-nisées, l'une habillée enreine, une autre tirant unpousse-pousse dans un décorasiatique. Plus loin trônent desbocaux dans lequels flottentdans un li-quide étrange desanimaux biscornus. Et dansune petite vitrine, on découvreun œuf duquel sort un dragon,totalement créé à partir depeaux de lézard, de poissons etde griffes de rongeur. ErwinCabanac est néanmoins con-scient que la création à partird'animaux morts peut en cho-quer certains, même s'il ditavoir généralement eu de bonsretours de ceux qui ont pu voirses œuvres. « Moi-même, je ne

supporte pas que l'on tue desanimaux exprès pour les natu-rali-ser. C'est ce qui m'ad'ailleurs poussé à arrêter lataxidermie pendant quelquesannées, avant d'y revenir,d'abord en faisant de la restau-ration, puis en me lançant dansla création artistique. »Alors, pour faire découvrir sonunivers à un plus large public,il a également réalisé d'autresœuvres faites à partir decoquillages et de fossiles, ainsique de vieux jouets, commecette poupée habillée d'un stylebaroque, dont il révèle lesquelette. Il a aussi commencéà créer une gamme de bijouxcomposés à l'aide d'insectes

figés dans de larésine.«  Pour créertout ça, je

récupère beaucoup de chosesvia les brocantes. Je stockeainsi des tas d'objets danslesquels je viens piocherlorsque j'ai une idée de créa-tion. Quant à mes naturalisa-tions, il va souvent s'agir depersonnes que j'ai rencontréesqui vont me contacter quantleur animal est décédé. Mais jen'accepte pas n'importe quelanimal, un chien ou un chat, jene pourrai pas. »Ses créations, exposées à côtéde son imposante collectiond'animaux empaillés, donnentà son appartement les alluresd'une véritable caverne d'AliBaba de l'étrange, qui faitbeaucoup penser aux cabinetsde curiosités, ces musées del'insolite très en vogue enEurope durant la Renaissance.Le rêve d'Erwin Cabanac estd'ailleurs d'ouvrir son proprecabinet de curiosités à Reims,

afin de faire découvrir à tous etde manière durable sonunivers. « Je suis toujours à larecherche d'un local.

J'adorerai d'ailleurs pouvoirreprendre l'ancien ate-lier deTaxidermie situé rue du Jard.C'est là que j'ai découvert,enfant, la naturalisation d'ani-maux. » Mais pour l'instant, eten l'attente d'un site internetqui devrait s'ouvrir dans lesmois à venir, il présente lesphotos de ses nombreusescréations via la page Facebookde son entreprise créée endébut d'année, le MondeDubhau Khaal.«  Ce nom vient d'un person-nage que j'ai créé, SalamaleckDubhau Khaal, un naturalisteaventurier un peu fou, qui par-court le monde à la recherche

de créatures insolites et dontles découvertes sont censéesavoir servies de base à mescréations.  » Et avec sa barbebrune et ses cheveux longs,Erwin n'hésite d'ailleurs pas àse grimer parfois en cet étrangepersonnage pour se mettre enscène dans des photos servantà illustrer son univers atyp-ique.

Mathieu Carré

Les créations d'Erwin Cabanacsont visibles via sa pageFacebook, accessible en tapant« Le Monde Dubhau Khaal ».

Erwin Cabanac, Artiste taxidermiste

Bienvenue dans le Monde Dubhau Khaal

xRepères : Rémois de 28 ans, Erwin Cabanac a découvert le monde de la taxidermie très tôt, à l'âge de 8ans, en poussant par hasard les portes de l'atelier de Bernard Baule, situé à l'époque rue du Jard. Il s'y décou-vre une fascination pour cet univers particulier, qui le poussera à débuter une collection d'animaux naturalisés.A l'âge de 16 ans, il part à Meaux faire un CAP de taxidermiste, et commence à travailler principalement sur desanimaux africains. Mais après deux ans, il décide de quitter le métier, ne supportant pas le fait de travailler surdes animaux tués exprès pour être naturalisés. Reconverti dans l'horticulture, il monte une entreprise de créationsur les terrasses et les balcons. En 2004, il rencontre Eric Poindron, patron des désormais disparues Éditions duCoq à l'Ane, qui lui montre un ouvrage dans lequel figure des photos d'animaux chimériques réalisés par BernardBaule. Cela provoque en lui un déclic qui le pousse à revenir vers la taxidermie, d'abord en restaurant des ani-maux, puis en se servant de ses techniques pour faire de la création artistique. Dans le but de faire partager sonunivers au plus grand nombre, il a créé en début d'année sa propre entreprise, Le Monde Dubhau Khaal, etcherche toujours un local afin de réaliser son rêve : ouvrir son cabinet de curiosités.

Ouvrir un cabinetde curiosités à Reims

© l'H

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