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L’ Algérie a toujours eue pour principal préoccupation la protection et la défense des droits spécifiques de l’enfance. Cette frange sensible, modelable, influençable, et particulièrement vulnérable de par sa dépendance du monde des adultes, fait partie intégrante de la population. Le 20 novembre de chaque année, correspondant à la Journée internationale des droits de l’enfant, qui est commémorée en souvenir de la signature de la Convention des droits des enfants (CIDE), en 1989 attribue une assistance distinctive, en tant qu’être humain à part entière, que les pays membres des Nation unies ont pour devoir de respecter. La Convention (CIDE) adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 20 novembre 1989, détermine les conditions de cette protection dont doivent jouir tous les enfants, y compris les préadolescents et les adolescents n’ayant pas atteint l’âge de la majorité, autrement dit 18 ans pour l’Algérie. Les jeunes, selon les droits qui leur sont reconnus dans le cadre de la Convention (CIDE), sont protégé par la loi contre les violences physiques, ou morales, d’où qu’elles viennent. Ils ont le droit de vivre dans un milieu familial, avec leurs parents biologiques, tout en bénéficiant des attentions pour obtenir leurs besoins notamment en nourriture «fondamentale», en effets vestimentaires, aux soins relatifs à leurs santé, et d’une instruction financée par l’Etat, nonobstant d’autres critères comme l’adaptation des lois pénales correspondant à leur âge, pour ne pas compromettre le développement de l’enfant, pour son insertion dans leur environnement socio- professionnel future. Ces droits sont malheureusement bafoués systématiquement dans les pays en guerre, d’où le phénomène de l’enrôlement des enfants soldats, dans certains conflits armés ces dernières décennies. Les traumatismes subis laissent sur les enfants soldats des stigmates psychologiques, et psychiques, difficilement guérissables. Dans le monde moderne, malgré la Convention de l’ONU de 1989, des enfants demeurent encore les principales victimes collatérales en cas d’accrochages, ou de bombardements entre les belligérants. Ils ne sont généralement mutilés, ils souffrent de la malnutrition, sinon de la faim, quand ils ne subissent pas l’exode, ils endurent la captivité qui est synonyme de lavage de cerveaux. Comme on le constate, on est loin des maltraitances de l’enfance, du travail imposé aux enfants, et des abandons de famille, quand il s’agit d’enfants vivants dans des zones de guerre. En Algérie, beaucoup de progrès et de résultats palpables ont été enregistrés dans le cadre de la protection juridique de l’enfance, même si tout n’est pas parfait. Le fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a souligné par la voie de son représentant Marc Lucet «l’engagement de l’Algérie qui œuvre constamment à assurer la protection de l'enfance et lui faciliter l'accès aux services, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la prise en charge sociale». M. Lucet a indiqué, à l'occasion de la Journée mondiale des droits des enfants, célébrée le 20 novembre de chaque année, que l'Algérie «est leader au niveau africain et dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en matière de réalisation des objectifs du développement durable (ODD) et fait partie des pays qui ont atteint les objectifs du Millénaire, particulièrement dans le domaine de l'éducation». L’enfance est bien protégée en Algérie WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 6312 - Jeudi 22 novembre 2018 - Prix : 10 DA 2 ème édition de la CIOME à Alger Violence faites aux femmes La DGSN recense 7 061 cas en 2018 Développer une Afrique propice pour atténuer la migration © Photo : D.R La 2 ème édition de la Conférence internationale des ONG afri- caines membres de l’ECOSOC des Nations unies s’est clôturée, hier à Alger, par l’adoption de plusieurs mesures au profit de la lutte contre le flux migratoire en Afrique et promouvoir un cli- mat favorable pour la jeunesse africaine pour qu’elle ne quitte pas son continent. En marge de la clôture des travaux de la 2 ème Conférence internationale des ONG africaines membres de l’ECOSOC, la déclaration finale de conférence a été lue en pré- sence des participants, repré- sentants des autorités algé- riennes, ainsi que des ONG afri- caines, représentants également de la société civile africaine. La déclaration de cette conférence exprime la volonté des ONG afri- caines à créer un climat propice pour les jeunes, pour ainsi accé- lérer le processus du dévelop- pement économique et social afin de lutter contre le phéno- mène de la migration. Page 3 LA NR LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Pas moins de 7 061 cas de violence exer- cée contre la femme ont été recensés par les services de la sûreté nationale durant l’année en cours. Lire en page 2 L’édito du jour PAR Amar Khelifi LANR Lancement du Méga-complexe de phosphate Ouyahia à Tébesssa lundi prochain ONS Inflation moyenne annuelle à 4,5% jusqu'à octobre 2018 Selon les estimations de l'Office national des statistiques (ONS), il s’est avéré que l'évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,5% jusqu'à octobre 2018. Plus de détails, l’évolution des prix à la consommation en rythme an- nuel à octobre 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte des 12 mois allant de novembre 2017 à octobre 2018 par rapport à la période allant de novembre 2016 à octobre 2017 a rapporté l'APS. L e Premier ministre, Ahmed Ouyahia lancera lundi prochain, l’un des plus grands projets industriels en Algérie. Il s’agit du méga- complexe de phosphate implanté à Tébessa, qui sera réalisé en partenariat entre deux groupes algériens Sonatrach et ASMIDAL-MANAL et deux groupes chinois CITIC et WENGFU. Pour rappel, le coût du projet s’élève à près de 6 milliards de dol- lars, répartis entre la mine de Bled El-Hadba à Tebessa (1,2 milliard de dollars), la plate-forme de Hadjer Ke- brit à Souk Ahras (2,2 milliards de dollars), la plate- forme de Hadjar Essoud à Skikda (2,5 milliards de dollars) et le port de la wilaya d’Annaba (0,2 mil- liard de dollars). Lire en page 3 Lire en page 3

Mise en page 1lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2018-11-22/lnr.pdf · L NR 6312 - J 22 2018 5 Plus de 72,1 millions d'unités de produits pyrotechniques ont été saisies durant l'année

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L’Algérie a toujours eue pour principal préoccupation la

protection et la défense des droits spécifiques de l’enfance.Cette frange sensible, modelable, influençable, etparticulièrement vulnérable de par sa dépendance du monde

des adultes, fait partie intégrante de la population. Le 20 novembrede chaque année, correspondant à la Journée internationale desdroits de l’enfant, qui est commémorée en souvenir de la signaturede la Convention des droits des enfants (CIDE), en 1989 attribue uneassistance distinctive, en tant qu’être humain à part entière, que lespays membres des Nation unies ont pour devoir de respecter. LaConvention (CIDE) adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 20novembre 1989, détermine les conditions de cette protection dontdoivent jouir tous les enfants, y compris les préadolescents et lesadolescents n’ayant pas atteint l’âge de la majorité, autrement dit 18ans pour l’Algérie. Les jeunes, selon les droits qui leur sont reconnusdans le cadre de la Convention (CIDE), sont protégé par la loi contreles violences physiques, ou morales, d’où qu’elles viennent. Ils ont

le droit de vivre dans un milieu familial, avec leurs parents biologiques,tout en bénéficiant des attentions pour obtenir leurs besoinsnotamment en nourriture «fondamentale», en effets vestimentaires,aux soins relatifs à leurs santé, et d’une instruction financée parl’Etat, nonobstant d’autres critères comme l’adaptation des lois pénalescorrespondant à leur âge, pour ne pas compromettre le développementde l’enfant, pour son insertion dans leur environnement socio-professionnel future. Ces droits sont malheureusement bafouéssystématiquement dans les pays en guerre, d’où le phénomène del’enrôlement des enfants soldats, dans certains conflits armés cesdernières décennies. Les traumatismes subis laissent sur les enfantssoldats des stigmates psychologiques, et psychiques, difficilementguérissables. Dans le monde moderne, malgré la Convention de l’ONUde 1989, des enfants demeurent encore les principales victimescollatérales en cas d’accrochages, ou de bombardements entre lesbelligérants. Ils ne sont généralement mutilés, ils souffrent de lamalnutrition, sinon de la faim, quand ils ne subissent pas l’exode, ils

endurent la captivité qui est synonyme de lavage de cerveaux. Commeon le constate, on est loin des maltraitances de l’enfance, du travailimposé aux enfants, et des abandons de famille, quand il s’agitd’enfants vivants dans des zones de guerre. En Algérie, beaucoup deprogrès et de résultats palpables ont été enregistrés dans le cadre dela protection juridique de l’enfance, même si tout n’est pas parfait.Le fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a souligné par lavoie de son représentant Marc Lucet «l’engagement de l’Algérie quiœuvre constamment à assurer la protection de l'enfance et lui faciliterl'accès aux services, notamment dans les domaines de l'éducation,de la santé et de la prise en charge sociale». M. Lucet a indiqué, àl'occasion de la Journée mondiale des droits des enfants, célébrée le20 novembre de chaque année, que l'Algérie «est leader au niveauafricain et dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) enmatière de réalisation des objectifs du développement durable (ODD)et fait partie des pays qui ont atteint les objectifs du Millénaire,particulièrement dans le domaine de l'éducation».

L’enfance est bien protégée en Algérie

WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 6312 - Jeudi 22 novembre 2018 - Prix : 10 DA

2ème édition de la CIOME à Alger

Violence faites aux femmes

La DGSN recense7 061 cas en 2018

Développer une Afrique propicepour atténuerla migration

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D.R

La 2ème édi ti on de la Conférencein ter n ati ona l e de s ONG af r i -ca i ne s membre s de l ’ECOSOCdes Nati ons un ies s’est clôturée,hi er à A lger, par l ’adoption deplusieurs mesures au profi t dela lutte contre l e f lux migratoireen Afrique et promouvoir un cl i -mat favorable pour l a jeunesseafri ca ine pour qu’el le ne quitte

pas son continent. En marge dela clôture des travaux de la 2ème

Con férence i n ternati onal e desONG a f r i ca i ne s membr e s d el ’ECOSOC, la déclarati on f inal ede con férence a été lue en pré -sence de s par ti cipan ts, repré -sen tan ts de s au tor i té s a l gé -riennes, a insi que des ONG af ri -ca ines, représentants également

de l a société civi l e af ricaine . Ladécl arati on de cette conférenceexprime la volonté des ONG af ri -ca ines à créer un cl imat propicepour les jeunes, pour a insi accé-lérer le processus du dévelop-pemen t é conom ique et soci a laf i n de l utter contre le phéno-mène de l a migration.

Page 3

LA

NRLA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

Pas moins de 7 061 cas de violence exer-cée contre la femme ont été recensés parles services de la sûreté nationale durantl’année en cours.

Lire en page 2

L’édito du jourPAR Amar Khelifi

LA NR

Lancement du Méga-complexe de phosphate

Ouyahia à Tébesssalundi prochain

ONS

Inflation moyenneannuelle à 4,5%jusqu'à octobre 2018Selon les estimations de l'Office national des statistiques(ONS), il s’est avéré que l'évolution des prix à la consommationen rythme annuel a été de 4,5% jusqu'à octobre 2018. Plus dedétails, l’évolution des prix à la consommation en rythme an-nuel à octobre 2018 est le taux d’inflation moyen annuelcalculé en tenant compte des 12 mois allant de novembre 2017à octobre 2018 par rapport à la période allant de novembre2016 à octobre 2017 a rapporté l'APS.

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia lanceralundi prochain, l’un des plus grands projetsindustriels en Algérie. Il s’agit du méga-complexe de phosphate implanté à Tébessa,qui sera réalisé en partenariat entre deux

groupes algériens Sonatrach et ASMIDAL-MANAL etdeux groupes chinois CITIC et WENGFU. Pour rappel,

le coût du projet s’élève à près de 6 milliards de dol-lars, répartis entre la mine de Bled El-Hadba à Tebessa(1,2 milliard de dollars), la plate-forme de Hadjer Ke-brit à Souk Ahras (2,2 milliards de dollars), la plate-forme de Hadjar Essoud à Skikda (2,5 milliards dedollars) et le port de la wilaya d’Annaba (0,2 mil-liard de dollars).

Lire en page 3Lire en page 3

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En marge de la clôture des tra-vaux de la 2ème Conférence in-ternationale des ONG africainesmembres de l’ECOSOC, la dé-claration finale de conférence aété lue en présence des partici-pants, représentants des auto-rités algériennes, ainsi que desONG africaines, représentantségalement de la société civileafricaine. La déclaration decette conférence exprime la vo-lonté des ONG africaines à créerun climat propice pour lesjeunes, pour ainsi accélérer leprocessus du développementéconomique et social afin de lut-ter contre le phénomène de lamigration. Il est précisé dans ladéclaration distribuée aux jour-nalistes et lue à la cérémonie declôture «l’attachement à l’Unionafricaine qui est l’incarnation denotre idéal unitaire, le socle denotre solidarité et le cadre pri-vilégié de notre action». Parailleurs, les enjeux de la Confé-rence d’Alger tournent autourde «l’imprégnation des idéauxde liberté, démocratie, de jus-tice, de paix, de solidarité et depromotion et protection desdroits de l’Homme et desPeuples». Les participants à laConférence d’Alger conviennentainsi «d’agir ensemble en tantque force de proposition bâtis-seur, partenaire incontournabledans l’édification de l’Afriqueque nous voulons». Il est égale-ment révélé «la participationmassive à la mise en œuvre del’Agenda 2063 et parrainer leprojet de mise en place de laplate-forme initiative agenda2063». La déclaration conjointesouligne, impérativement «d’in-vestir et œuvrer sans relâche aurenforcement des liens d’amitiéet de solidarité entre tous lesacteurs de la société civile afri-caine». D’autre part, il est ap-pelé à la promotion d’un dia-logue inclusif entre les différentsacteurs pour le développementde l’Afrique, ainsi que la néces-sité d’associer de manière ef-

fective la société civile dans leprocessus de prise de toutes lesdécisions, engageant l’avenir del’Afrique». Ainsi, il a été fait appelà «la création d’un fonds d’as-sistance et de promotion des ac-tions de développement initiéspar la société civile africaine».Les participants ont mis l’ac-cent, dans les recommandationssur «la nécessité de promouvoirl’entrepreneuriat, l’innovationl’industrialisation inclusive pourjeter les bases d’un développe-ment pérenne de l’Afrique». Participer à «la création deconditions politiques et socialespermettant pour lutter notam-ment contre la migration irré-gulière, la fuite des compétencesainsi que les capitaux, à traversnotamment l’encouragementdes investissements ciblés versle développement et la créationde l’emploi au profit des jeuneset femmes, l’innovation et l’in-dustrialisation inclusive et du-rable». Pour le président du Co-mité d’organisation, Ali Sahel,les assises d'Alger, tenues sousle thème: «Impliquer l'Afriquepour faire face à la crise migra-toire», ont permis de débattresur la crise migratoire danstoutes ses dimensions et dé-boucher sur «l’élaboration deplusieurs propositions devantêtre soumises aux instances afri-caines et internationales, àmême de contribuer à la priseen charge sérieuse de la ques-tion migratoire, qui ne cesse deprendre de l’ampleur ces der-nières années». La plénière de ce mercredi a éténotamment consacrée à l’inter-vention d’économistes et ex-perts sur la thématique relativeà « la lutte contre la pauvreté, au-

tomatisation des jeunes etfemmes en Afrique ». Durant lesdeux premières journées, lesparticipants à la Conférence ontsalué les efforts de l'Algérie enAfrique, notamment sa partici-pation dans la prise des déci-sions relatives à la question dela migration clandestine au seindes Nations unies et de ses ef-forts pour le respect des droitsde l'Homme. Ils ont mis en exergue, à cetégard, la culture de la paix et dela réconciliation adoptée parl'Algérie dans le traitement descrises et conflits. Ils ont égale-ment rendu hommage à l’Algériepour les moyens mobilisés afinde tenir cette conférence afri-caine, qui a réuni près de 300participants, principalement desacteurs de la société civile,venus de 30 pays d'Afrique.

Zahra Kefane

V o i r s u r I n t e r n e tw w w . l n r - d z . c o m

actuel Chiffre du jourAccidents de la circulation : 44 morts et 1.112 blessés en une semaine

2ème édition de la CIOME à Alger

Développer une Afrique propice pour atténuer la migration

? Durant les trois jours où se déroulaient la deuxième édition de laConférence internationale des organisations africaines, les participants ontaffirmé que les migrants africains ne sont pas une menace pour l’Europemais « certains milieux œuvrent à faire croire le contraire pour des objectifsinavoués ». « La question de l'immigration, particulièrement d'Afrique, est devenue unmoyen de pression que l'Europe agite à toutes les occasions et va jusqu'àfaire porter aux Etats africains la responsabilité de freiner ce phénomène,sans se soucier de ses causes et des crises que traversent ces pays », ontestimé des chercheurs au deuxième jour des travaux de la 2e CIOME,organisée par le Parlement africain en collaboration avec l'associationnationale des échanges entre jeunes (ANEJ) et le collectif « Initiative agenda2063 » au Centre international des conférences (CIC) sous le thème «Impliquerl'Afrique pour faire face à la crise migratoire». Ils ont été unanimes àsouligner que les recherches périodiques sur la migration clandestineétablissent que « les immigrés africains ne constituent pas une menace pourl'Europe », contrairement aux thèses relayés par plusieurs médias pour desobjectifs inavoués. Précisant que sur un total de 36 millions d'immigrésafricains, 29 millions n'ont pas dépassé les frontières du continent, lesintervenants ont fait savoir que « seuls 7 millions (20 %), dont 5,5 millions demédecins, ingénieurs, étudiants et autres ont immigré légalement en Europe.Le reste soit 1,5 million (0,3%) sont des migrants clandestins, un chiffre quine constitue aucunement une menace pour l'Europe », ont-ils soutenu. Lesstatistiques présentées par les chercheurs, participant à cette conférence, fontétat de 8 millions de chômeurs d'origine africaine, dont 7 millions dediplômés, ajoutant que 80% restent en Afrique et 1 million immigre versl'Europe, ce qui montre que les informations fournies par les pays européenssont fausses. Ainsi, il a été expliqué que l'Italie accueille 7% des migrants africains alorsque ses médias avancent le chiffre de 24,6%, le Portugal accueille 6,2% etdéclare 20,6%, la Grèce 8,4% et déclare 20%, l'Allemagne accueille 8,8% etdéclare 13% de migrants africains sur son sol, selon des statistiques fourniespar les recherches africaines. D'après des sondages d'opinion menés auprèsd'un grand nombre de migrants africains, la majorité ont immigré pour desraisons sécuritaires et économiques, dont 83% en quête de sécurité et detravail, ont précisé les participants. Pour ces chercheurs, la solution à toutesles crises du continent africain doit commencer par l'élément humain enaccordant la priorité à la formation et au développement, à travers lamobilisation et la conjugaison des efforts entre les pays du nord et du sud del'Afrique, loin de toute ingérence étrangère au continent.

Z.K.

2ème édition de la CIOME à Alger : «Les migrants africains ne menacent pas l’Europe »

M. Louh prend partaujourd’hui auSoudan aux travaux dela 34e session duConseil desministres arabes de la Justice

Le ministre de la Justice, Gardedes sceaux, Tayeb Louh,prendra part, aujourd’hui auSoudan, au travaux de la 34esession du Conseil desministres arabes de la Justice,a indiqué, hier, uncommuniqué du ministère.La 34e session du Conseil desministres arabes de la Justicesera consacrée au débat deplusieurs questionsimportantes liées «à la lutte contre le terrorisme, lacriminalisation du paiementde rançons aux terroristes, lalutte contre le blanchimentd'argent et les crimes decorruption», ajoute lecommuniqué. «Lerenforcement de lacoopération arabe,l'unification des législationsarabes, à travers lamodernisation de la loitype arabe sur la drogue et lespsychotropes, la loi arabe surla lutte contre le vol despièces archéologiques et laprotection du patrimoinenationale» sera également aumenu, précise la mêmesource. Le Conseil examineraégalement «les résultats de la3e réunion de la conférencedes Etats parties à laconvention arabe de luttecontre la corruption», a conclu le document.

,La 2ème édition de laConférence internationaledes ONG africainesmembres de l’ECOSOC desNations unies s’est clôtu-rée, hier à Alger, par l’adop-tion de plusieurs mesuresau profit de la lutte contrele flux migratoire enAfrique et promouvoir unclimat favorable pour lajeunesse africaine pourqu’elle ne quitte pas soncontinent.

n Des moyens colossaux doivent être mis pour éradiquer le phénomène de la migration clandestine. (Photo : D.R)

La NR 6312 - Jeudi 22 novembre 2018

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R E P È R E

La lutte biologique comme alternativeaux pesticides à ChlefLa Station régionale de la protection des végétaux de Chlefaspire au développement de moyens de lutte propres contreles maladies et parasites nuisibles aux récoltes agricoles,parallèlement à l'incitation des agriculteurs à l'usage rationneldes pesticides.

agriculture380 opérateurs mis en demeure Pas moins de 380 opérateurs accusant un retard dans laréalisation de leurs projets d'investissement ont étédestinataires de mises en demeure depuis le début del'année en cours à Mascara, a-t-on appris mardi auprès de lacellule de communication de la wilaya.

mascaraParachèvement «bientôt» de l’étude derestauration et réhabilitation du phare Bengutde DellysL’étude technique relative à la restauration et réhabilitation du phare Bengut,l'un des plus importants monuments historiques de la ville de Dellys (63 kmà l'est du chef-lieu de Boumerdès), plus communément appelé «Bordj Fnar»,sera «bientôt» achevée, a-t-on appris du directeur de la culture de la wilaya.

boumerdès

La direction de la Santé et de la popula-tion de la wilaya de Constantine organiseune campagne de sensibilisation sur lediabète en milieu scolaire devant toucherl'ensemble des paliers de l'Education, a-t-on appris mardi auprès de cette direction.

Sensibilisation sur le diabète

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Pour rappel, le coût du projets’élève à près de 6 milliards dedollars, répartis entre la minede Bled El-Hadba à Tébessa (1,2milliard de dollars), la plate-forme de Hadjer Kebrit à SoukAhras (2,2 milliards de dollars),la plate-forme de Hadjar Essoudà Skikda (2,5 milliards de dol-lars) et le port de la wilaya d’An-naba (0,2 milliard de dollars).Ce projet porte sur l’exploitationdu phosphate extrait du champde Bled El-Hadba dans la wilayade Tébessa, d’une capacité de500 millions de tonnes et la va-lorisation de cette ressource na-turelle à travers la productiondes engrais, de l’ammoniac, dusilicium et autres matières utili-

sées dans les différentes activi-tés économiques. Il est à noterque ce même projet vise l’extra-ction de 6 millions de tonnes/ande phosphate de haute qualitéde Bled El-Hadba (Tébessa), laproduction de 3 millions detonnes d’acide phosphorique àOued Kebrit (Skikda) et la réali-sation d’une unité d’accompa-gnement pour la récupérationdes rejets fluorés à partir desunités de production de l’acidephosphorique, ce qui permettrade produire 60.000 tonnesd’Acide fluorhydrique anhydre(AHF) et 57.000 tonnes de SIO².Il est question également de laproduction de 1,2 million detonnes/an d’ammoniac et 4 mil-lions de tonnes d’engrais.Il est à souligner également quedans ce projet, la partie chinoisedétient 49% contre 51% pour lapartie algérienne, le ministre afait état de la création d’unejoint-venture entre les deux par-ties durant le dernier trimestre

de l’année en cours, en atten-dant le lancement effectif de laproduction début 2022. Selon les déclarations de M. Yousfi sur ce même projet,il a rappelé que ce dernier et lanécessité d’accélérer sa réali-sation ont été évoqués par lePremier ministre, Ahmed Ouya-hia et les responsables chinois,durant sa dernière visite àPékin. «Ce projet, qui aura unimpact socio-économique posi-tif sur la région, permettra lacréation de près de 2.500 postesd’emplois directs permanents,dont 963 à Hadjer Essoud, 654à Oued Kebrit et 880 à Bled El-Hadba», selon le premier res-ponsable du secteur de l’indus-trie et des mines. Le flux de pro-duction à acheminer par voieferroviaire dans le cadre de ceprojet atteindra 17 millions detonnes/an, ce qui exige le dé-doublement de la voie minièrereliant Bled El-Hadba à Annabaavant 2022. Par ailleurs, l’En-

treprise du port de Annaba aprogrammé une extension de42 ha, destinée à l’exportationdes produits finis et à l’impor-tation du soufre (1,7 million detonnes/an).Grâce à ce projet, l’Algérie aural’opportunité de valoriser sesréserves en phosphate et en gaznaturel, à travers la créationd’une industrie manufacturièrestructurante créatrice de ri-chesse et deviendra ainsi l’undes plus grands pays exporta-teurs d’engrais, a ajouté le mi-nistre. Il a révélé, dans ce cadre,que ce complexe permettrad’exporter près de 2 milliardsde dollars/an d’engrais, ce quigarantira des revenus en de-vises à hauteur de 1,5 à 2 mil-liards de dollars/an.La concrétisation de ce mégaprojet permettra à l’Algérie dedevenir un pôle mondial d’ex-portation d’engrais phosphatéset de ses dérivés.

Rebiha Lezzam

actue l La NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

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Lancement du Méga-complexe de phosphate

Inflation moyenneannuelle à 4,5%jusqu'à octobre 2018Selon les estimations de l'Officenational des statistiques (ONS), ils’est avéré que l'évolution desprix à la consommation en rythmeannuel a été de 4,5% jusqu'àoctobre 2018. Plus de détails,l’évolution des prix à laconsommation en rythme annuelà octobre 2018 est le tauxd’inflation moyen annuel calculéen tenant compte des 12 moisallant de novembre 2017 à octobre2018 par rapport à la périodeallant de novembre 2016 à octobre2017 a rapporté l'APS. Quant à lavariation mensuelle des prix à laconsommation, c'est-à-direl’évolution de l’indice du moisd'octobre 2018 par rapport à celuidu mois de septembre 2018, elle aété de +1,2%. En termes devariation mensuelle et parcatégorie de produits, les prix desbiens alimentaires ont inscrit unehausse de 2,4% en octobre parrapport à septembre dernier.Ainsi, les prix des produitsagricoles frais ont grimpé de 4,9%en octobre par rapport àseptembre 2018. Cette variationest due, essentiellement, à unehausse des prix des fruits(+15,7%), des légumes (+12,6%),de la viande de poulet (+5,6%) etdes œufs (+6%). Pour les prix desproduits alimentaires industriels(agro-alimentaires), ils ont connuune baisse modérée de 0,1%. Lesprix des produits manufacturésont connu une variation haussièrede 0,3%, alors que ceux desservices ont enregistré une relativestagnation, précise l'Office. Pargroupe de biens et services, lesprix du groupe «habillement-chaussures» ont connu unehausse de 0,6%, tandis que ceuxde «l'éducation, culture, loisirs»,ont augmenté de 0,4%. Le groupe«produits divers» a, quant à lui,observé une variation haussièrede 0,5%, tandis que le reste desgroupes de produits s'estcaractérisé, soit par des variationsmodérées, soit par desstagnations. Pour rappell'évolution des prix à laconsommation en rythme annuela été de 4,7% jusqu'à septembre2018, selon l'Office national desstatistiques (ONS). Quant à lavariation mensuelle des prix à laconsommation, c'est-à-direl’évolution de l’indice du mois deseptembre 2018 par rapport à celuidu mois d'août 2018, elle a été de0,3%. En termes de variationmensuelle et par catégorie deproduits, les prix des biensalimentaires ont inscrit unehausse de 0,2% en septembre parrapport à août 2018. Ainsi, les prixdes produits agricoles frais ontgrimpé de 0,3%. En dehors desfruits et des œufs qui ont marquédes hausses respectives de 38,9%et de 4,2%, le reste s'estcaractérisé par des baisses.

Rebiha Lezzam

A L G E R

Culture

Mme ChorfiLes projets de décretsexécutifs relatifs à laloi sur la protection de l'enfant soumis au GouvernementLa présidente de l'Organe nationalde protection et de promotion del'enfance (ONPPE), Meriem Chorfi aaffirmé, mardi à Alger, que lesprojets des décrets exécutifs de laloi 15-12 du 15 juillet 2015, relativeà la protection de l'enfance, setrouvent actuellement au niveaudu Secrétariat général duGouvernement.Dans une déclaration à l'APS, àl'occasion de la célébration de laJournée internationale des droitsde l'enfant, Mme Chorfi a indiquéque la commission chargée del'élaboration des projets de décretsexécutifs relatifs à loi sur laprotection de l'enfance, a achevésa mission et que «ces projets setrouvent actuellement au niveaudu Secrétariat général duGouvernement, pour procéder àleur examen avec les secteursconcernés, avant leurpromulgation».Par ailleurs, la même responsablea précisé que L'ONPPE avait reçuplus de 600 signalements de casd'atteinte aux droits de l'enfant,émanant de citoyens, voire desenfants eux-mêmes, via le numérovert (11/11), lancé en avril dernier,outre 17 signalements via lecourrier électronique (lancé endécembre dernier) et d'autres parvoie postale.Ces signalements, a-t-elle dit,concernent les cas de maltraitance,de mendicité, d'exploitationéconomique ou de cas de violenceet/ou d'agression sexuelle surenfants, outre des appels reçus deparents ayant besoin d'unaccompagnement en matière deprise en charge de leurs enfants.

Agence

B R È V E

, Le Premier ministre,Ahmed Ouyahia lanceralundi prochain, l’un des plusgrands projets industrielsen Algérie. Il s’agit du méga-complexe de phosphate im-planté à Tébessa, qui seraréalisé en partenariat entredeux groupes algériens So-natrach et ASMIDAL-MANAL et deux groupeschinois CITIC et WENGFU.

n Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia. (Photo : D.R)

Ouyahia à Tébesssa lundi prochain

Violence faites aux femmes

La DGSN recense 7 061 cas en 2018Pas moins de 7 061 cas de vio-lence exercée contre la femmeont été recensés par les servicesde la sûreté nationale durant l’an-née en cours. Ces actes sontrevus à la baisse comparative-ment à l’année passée. Interve-nant, hier, au forum de la sûreténationale, le commissaire, Yas-mine Khouas, chef du bureau deprotection de l’enfance à laDGSN, a fait état de 7 586 cas en-registré durant l’année en cours,soit une baisse de 3.58% par rap-port à l’année 2017. L’officier su-périeur qui intervenait à l’occa-sion du 29ème anniversaire desdroits de l’enfant a fait savoirque la violence corporelle oc-cupe actuellement la premièreplace en Algérie. « 5 150 cas deviolence corporelle exercée en2018 contre 5 270 cas enregistrésl’année dernière », a-t-elle précisé.« Pas moins de 2 208 cas defemmes d’une tranche d’âgeentre 26-35 sont victimes de vio-

lence durant l’année en cours »,a-t-elle ajouté. Selon la même res-ponsable, la femme au foyer estla plus violentée avec de 65% du-rant l’année en cours. L’officiersupérieur a cité, dans le mêmesillage, que parmi les motifs dela violence dans notre société,les conflits occupent la premièreplace, ensuite l’argent. Elle a éga-lement fait état de 411 cas deplaintes des personnes qui sesont rendues aux commissariatsmais sans un suivi judiciaire. Ace titre, elle a informé qu’il y a descellules d’orientation et d’accom-pagnement des femmes violentéesen cours de réalisation. Dans le milieu du travail, les ser-vices de la sûreté nationale ontrecensé pas moins de 1 600 casde violence exercée sur lesfemmes durant l’année en cours.Pour sa part, le président de laFondation nationale pour la pro-tection de la santé et le dévelop-pement de la recherche (FOREM),

Mustapha Khiati a souligné ausujet de la violence des enfants,cette dernière n’a aucune relationavec le développement de la so-ciété. Vu qu’en France il y a 100000 cas de violence par an, tandisqu’aux Etats-Unis il y a un cas surquatre par jour. Comme les en-fants sont rapidement influen-çables, M. Khiati recommande de trouverd’autres espaces où il y a une vé-ritable éducation puisque le rôlede la famille est entrain de se ré-duire comme une peau de chagrin.« Aujourd’hui, nous nous retrou-vons dans une société débousso-lée », a-t-il déploré, tout en lançantun appel aux psychologues etsociologues de s’impliquer pluspour pouvoir réduire de ce phé-nomène. Il a cité, égalementl’outil de l’Internet qui influencebeaucoup plus les enfants, et quine les laisse pas distinguer entrele monde virtuel et le monde réel.

Soumia L.

Page 4: Mise en page 1lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2018-11-22/lnr.pdf · L NR 6312 - J 22 2018 5 Plus de 72,1 millions d'unités de produits pyrotechniques ont été saisies durant l'année

Cette fois-ci c’est M. Ali Chou-kri, professeur des universi-tés, qui a été nommé recteurde cette université. C'est leSecrétaire Général du minis-tère de l’Enseignement Supé-rieur et de la RechercheScientifique, le ProfesseurSeddiki Mohammed Salah-Ed-dine qui, appuyé par le waliM. Mustapha Sadek et les au-torités locales, a installé lenouveau Recteur dans sesnouvelles fonctions, lundi enfin d’après-midi. Signalonsque le nouveau recteur venaitde remplacer le ProfesseurAbdellah Labbaci. Ce derniera été limogé, il y a deux se-maines, pour des raisonsqu'on ignore jusqu'à l'écriturede ces lignes. Lors de cettecérémonie d’installation, à la-quelle les vice-recteurs etdoyens de facultés ont prispart, une étudiante affiliée àun organisme estudiantin apris la parole pour dénoncerles dépassements de l’an-cienne administration devantle S.G du ministère et le wali.Agronome de formation, leProfesseur Choukri a déjà oc-cupé le poste de doyen de fa-culté à l’université de Tiaretpuis recteur à l 'universitéZiane Achour de Djelfa dud’octobre 2008 à novembre2016. Il rejoignit juste aprèsl'Inspection centrale de la pé-dagogique au niveau du mi-nistère de la tutelle où il a oc-cupé le poste d'inspecteur pé-dagogique dans l'inspectionrégionale de l'ouest.Le départ de l’ex-recteur dé-part était pressenti.Il faut rappeler qu’il y a deuxsemaines, le Pr. Abdellah Lab-baci, ex-recteur de l'univer-sité a été destinataire d'uncoup de téléphone et d’un té-léfax émanant du secrétariatgénéral du ministère de l'En-seignement supérieur et dela Recherche scientifique luiinformant qu'il a été relevéde ses fonctions suite à unedécision du ministre de la tu-telle.Ce qui n'était que rumeur, il ya quelques mois, s'est finale-ment confirmée. Le départ del’ex-recteur était pressenti de-puis le début de l’année encours et ce, suite aux contes-tations sur plusieurs frontscontre la gestion de l’univer-sité tant sur le plan pédago-gique que financier. Le mé-

contentement des syndicatset organisations estudiantinsfut la goutte qui a débordé levase. L’accès au master, lestransferts internes, l’orienta-tion en licence et en master,le nombre réduit de postes àpourvoir en doctorat sont lesprincipales revendicationspédagogiques de la plupartdes organisations. À celas’ajoute l’équipement desnouvelles infrastructures quitarde à se réaliser à l’instarde la nouvelle bâtisse de laFaculté des langues étran-gères, inaugurée il y a uneannée, où les salles sont dé-pourvues de rideaux, de cli-matiseurs. Le personnel en-seignant n’a pas non pluscaché sa grogne contre la ges-tion de l’université. Selon lesreprésentants d’enseignants,l’administration a fixé la ma-tinée du mardi comme seulejournée de réception où lesenseignants pouvaient de-mander leurs fiches de paiede la sous-direction du bud-get. « Pourquoi attribue-t-onune autonomie de gestion auxdoyens de facultés si les trai-tements du personnel sonttraité au niveau du recto-rat !?» s’interroge un ensei-gnant de l’UHBC. Ce n’est pas tout mais encoremoins, les multiples change-ments qu’a opérés l’ex-rec-teur à la tête des vice-recto-rats, des doyennats et mêmedes vice-doyennats n’ont faitque des mécontents. Et pourpreuves, l’ex vice-recteurchargée des relations exté-rieures, la coopération, l'ani-mation et la communicationet des manifestations scien-tifiques qui a été relevé deses fonctions après deuxmois de son installation. Onignore toujours les raisons

derrière son limogeage par lesecrétaire général du minis-tère.

L’affaire « louche » ducomité des œuvres socialesPis encore, l’affaire « louche »de l’élection du nouveau co-mité des œuvres sociales asuscité une polémique chezl’ensemble du personnel en-seignant. Et pour preuves,des pétitions ont été signépar l’immense majorité desenseignants contre la manièredont les membres du comitéont été désignés ; ils se sontdégagés de toutes responsa-bilités à ce sujet. Selon unesource bien informée, dansune pétition adressée au rec-teur, les enseignants ont saisile recteur et le secrétaire gé-néral des dépassements en-registrés lors de l’élection dece comité. Parmi les dépas-sements, le syndicat des en-seignants affilié à l’UGTA dé-tient le monopole de la ges-tion de ce comité et le gèresans que des élections aientété organisées pour élire lesmembres du comité. Aussi,des listes nominatives ont cir-culé dans les réseaux sociauxcontenant les noms et les si-gnatures falsifiées des ensei-gnants adhérant à l’UGTA àleur insu. Cependant, le rec-teur s’est dégagé, à traversun communiqué daté du 22juillet dernier, de toute res-ponsabilité quant à ce scan-dale et a approuvé voire légi-timé de ce comité « sans élec-tion ». Par ailleurs, il a appelél’ensemble du personnel en-seignant et administratif del’université d’être plus vigi-lants quant à « la campagned’incitation » dont l’objectifest de déstabiliser l’univer-sité. L’affaire a donc été close

sans que l’ex-recteur ait ou-vert une enquête dans cesens.Par ailleurs, le changementannuel des recteurs à l’UHBCsemble devenu coutumier. Eneffet, depuis le limogeage del’ex-recteur Pr. Bessedik en2013, pas une année univer-sitaire ne passe sans que l'onobserve de nouvelles an-nonces de fin de fonctions etde nouvelles nominations. Ilapparaît que l'université deChlef est en train de vivre unepériode d’instabilité jamaisvécue auparavant ; de renou-vellement à grande échelledes décideurs dans plusieursposte de responsabilité qu’ilsoit au niveau du rectorat ouau niveau des facultés et ins-tituts.Par consument, le nouveauresponsable de l’UHBC aura àfaire face à plusieurs sujetsrestés en suspens, que sonprédécesseur n'a pas réglés :les problèmes d’ordre péda-gogique, les logements defonctions des enseignants, leretard accusé par plusieursdépartements dans le plan-ning des cours et autres exa-mens.En outre, le nouveau premierresponsable de l'universitéaura aussi à affronter les pro-blèmes pédagogiques dont lemédiocre bilan de son prédé-cesseur fait état, de l’avis desenseignants et des étudiants.Avec ce nouvel leadership del'université de Chlef, les rap-ports de force « tribaux » vontêtre remis en question. Ainsiun lifting serait sans l’ombred’un doute opéré incessam-ment à plusieurs niveaux deresponsabilité comme tenta-tive de résoudre les pro-blèmes accumulés.

Zakarya Mahfoud

, L'université Hassiba Ben-Bouali de Chlef (UHBC) vientde se mettre à l'évidence, unenouvelle fois non par un quel-conque travail scientifiquemais par un énième change-ment à la tête de son rectorat.En effet, l'UHBC vient deconnaître son neuvième rec-teur depuis sa création et lecinquième depuis 2013.

L'université Hassiba Ben-Bouali de Chlef :Un nouveau leadership installé

L’université connait son cinquième recteur en l’espace de cinq années D I S PA R I T I O N

Ecrivain etlinguiste le plus prolifique de sa génération

L’un des linguistiques etécrivain les pluscélèbres de sa

génération, Mohand AkliHadadou vient de nous quitterà l’âge de 64 ans. Chercheur etenseignant, il a mené denombreux travaux sur l’histoiredes civilisations. Il étaitenseignant de linguistiqueamazighe au Département deLangue et Culture Amazighesdepuis sa création en 1990, àl’université de Tizi Ouzou.Le Pr Hadadou était unintellectuel de premier plan etune grande figure de laproduction linguistique,littéraire et l'histoire de lacivilisation amazighe. Etant unécrivain très prolifique, il aplusieurs livres à son actif : «Lerêve et son interprétation dansl’islam», «Guide de la cultureet de la langue berbères»,«Guide de la culture berbère»,«Almanach berbère», «Lesberbères célèbres», «Recueildes prénoms berbères».Militant exemplaire par sesbagages académiques dans unesimplicité extraordinaire, il étédoté d’une grande humilité etsagesse.

Une carrière universitaireexemplaire Mohand Akli Hadadou est né àAït Waghlis, Bgayet le 24novembre 1954. À l’âge dequatre ans, il est blessé, parl’armée française lors d’unbombardement et perd lajambe. Après des étudesprimaires, il est inscrit au lycéeEmir-Abdelkader d’Alger. Ilobtient son baccalauréat enAlgérie en 1973. Une année plustard, il décroche brillammentle baccalauréat français. Puis,en 1977 il est titulaire d’unelicence en littérature, suivied’un diplôme d’étudesapprofondies en linguistique etd’un magister ainsi qu’unethèse de 3e cycle delinguistique berbère à TiziOuzou et à Aix-en-Provence(France) en 1985. En 2003, ilobtient un doctorat d’État enlinguistique berbère àl’université Mouloud-Mammeride Tizi Ouzou. Mohand AkliHaddadou a enseigné dans unlycée, avant de rejoindre, à sacréation, le département delangue et culture amazighes del’université de Tizi Ouzou audébut des années 1990. Parfaittrilingue, il maîtrise le kabyle,l’arabe et le français. Il apublié plusieurs ouvrages ayanttrait à la langue berbère, àl’islamologie et à ladidactique. Il a édité, en outre,de nombreux articles despécialité et participé àplusieurs colloques. Il a faitsoutenir près d’une vingtainede travaux et encadré plusieursthèses.

Cylia Lateb

Mohand Akli Hadadou

nM. Ali Choukri a été nommé recteur de l’UHBC. (Photo : D.R)

actue l La NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

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La NR 6312 - Jeudi 22 novembre 2018

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Plus de 72,1 millions d'unités de produits pyrotechniques ont étésaisies durant l'année 2018, selon des bilans élaborés par lesDouanes algériennes, la Gendarmerie nationale et la Directiongénérale de la sûreté nationale (DGSN).

(Photo > D. R)

Le SNPSSP appelle à la prise en chargedes ses revendications professionnelles

Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique(SNPSSP) a appelé, lundi à Alger, les pouvoirs publics à prendre encharge ses revendications, entre autres, l'augmentation de certainesprimes et l'organisation des concours de graduation.

(Photo > D. R. )

Mawlid Ennabaoui : Contrôle renforcésur la vente des produits pyrotechniques

La célébration par les familles algériennes du Mawlid Ennabaoui, mardi,est marquée, cette année, par un contrôle renforcé des opérationsd'importation et de vente des produits pyrotechniques, ainsi quel'organisation de larges campagnes de sensibilisation, lancées quelquessemaines plutôt, par les différents secteurs sur les dangers de cesproduits.

(Photo > D. R.)

Plus de 72,1 millions d'unités de produitspyrotechniques saisies en 2018

I N F O SE X P R E S S

Le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospitalière (MSPRH), Djamel Fourara fait savoir, lundi à Alger, que le calendrier de vaccination desenfants en Algérie sera informatisé à partir de l'année prochaine.

(Photo > D. R.)

La vaccination des enfants en Algériesera informatisée à partir de 2019

Vie des partisLes élus du RND, Taj etPLJ rallient le FLN Trois élus de l’assembléepopulaire communale (APC)d’Aghlal appartenant à laformation politique Taj AmelJazair(TAJ) de Amar Ghoul ontrallié le parti du Front delibération nationale(FLN), aannoncé hier à la presse,Cherroud Sidi Mohamed,président de l’APC de cettecommune et membre de lamouhafadha du FLN à AïnTémouchent. En outre, cemembre du comité central aajouté que les maires descommunes de OuledBoudjemaâ et ses 3 élusrelevant du parti PLJ et deTerga et ses 4 élus du RNDont démissionné de leurspartis respectifs et ont rejointavec armes et bagages le FLN.Cette transhumance politiqueexplique les efforts consentispar les cadres du FLN quiont réussi à renforcer leursrangs du FLN à quelquessemaines des élections de lamajorité du conseil de lanation.

S. Djelloul

Alger

Campagne de laProtection civile contrel'utilisation des produitspyrotechniquesUne campagne desensibilisation contrel'utilisation des produitspyrotechniques a été menéepar la Protection civile à laveille de la célébration de lafête du Mawlid Ennabawi, afind'informer les citoyens sur lesdangers et les dégâtsengendrés par ces produitsprohibés sur la santé et lesbiens des personnes.

Cette campagne a été menéenotamment dans lesétablissements scolaires et àtravers les réseaux sociaux, lebut étant de sensibiliser lesgens sur les dangers del'utilisation de ces produitsdangereux qui provoquent degraves blessures auxpersonnes chaque année, sansoublier les dégâts matériels, aprécisé le sous-directeur desStatistiques et del'Information à la Directiongénérale de la Protectioncivile, le colonel FaroukAchour. Il est à noter que lavente des produitspyrotechniques a connu unnet recul comparativementaux années précédentes, grâcenotamment aux mesuresstrictes contre lacommercialisation illégale deces produits. A cet effet, plusde 72,1 millions d'unités deproduits pyrotechniques ontété saisies durant l'année2018, selon des bilans élaboréspar les Douanes algériennes,la Gendarmerie nationale et laDirection générale de la sûreténationale (DGSN).

Agence

é c h o s

Les éléments de policede l’Aéroport interna-tional d’Alger HouariBoumediene ont inter-cepté, lors du traite-ment des formalités depolice du vol à destina-tion du Dubai, un passa-ger en possession d’unesomme de 25.700 eurosnon déclarée, a précisela même source. Parailleurs, les éléments depolice de l’aéroportd’Oran Ahmed BenBella «ont intercepté,lors du traitement desformalités de police duvol en provenance d’Is-tanbul (Turquie), deuxpassagers en possessionde 410 g de bijoux enmétal jaune», a ajouté lecommuniqué. En outreet dans le cadre de lalutte contre la crimina-

lité, les éléments de po-lice de la Sûreté de wi-laya d’Oran ont inter-pellé dimanche 5 indivi-dus et récupéré 83.812unités de produits pyro-techniques, lors d’uneopération de police exé-cutée à travers les diffé-rentes artères de la ville,selon la même source. ABlida, les éléments de po-

lice de la sûreté de wi-laya «ont mené jeudi der-nier une opération de po-lice à travers les quar-tiers de la ville, au coursde laquelle, ils ont inter-pellé 2 individus et ré-cupéré 5.990 unités deproduits pyrotech-niques», conclut laDGSN.

Agence

La sûreté de police de la wilaya de Ti-pasa a dans un communiqué transmisà la presse fait état d’un crime sor-dide conjecturé sur un jeune hommede 24 ans. Ce crime a eu lieu dans laville de Bou-Ismaïl. Suivant les in-formations, aussitôt que le crimeconnu, les éléments de la police judi-ciaire et de la Brigade de rechercheet d’investigation de la wilaya de Ti-pasa ont procédé à la recherche desassassins, les mobiles du crime etles individus soupçonnés. D’aprèsle communiqué des services de lapolice, suite aux recherches les poli-

ciers ont déclenché une enquête sui-vie d’une souricière mise en placepour et des enquêtes, une souricièrea été mise en place en vue d’arrêterles criminels. Ces derniers furentidentifiés et arrêtés à l’issue de 30heures de recherche. Agés de 24 et 26ans, ils ont avoué leur acte, qu’ilsont anticipé. Les mis en cause ontété traduits devant le magistrat ins-tructeur et les autorités judiciairescompétentes puis placés en déten-tion provisoire pour assassinat avecpréméditation.

Mohamed El-Ouahed

BOU-ISMAIL

UN JEUNE DE 24 ANS ASSASSINE PAR DES TRUANDS

Les services de la police des frontières (PAF) de l'aéroport inter-national d'Alger ont mis en échec dimanche une tentative detransfert illégal à l'étranger de 25.700 euros, a indiqué lundi, laDirection générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un com-muniqué.

Alger

Une tentative de transfertillégal de 25.700 eurosdéjouée à l'aéroport

Le procès en appel du meurtrede la petite Selsabil, qui devaitavo i r l i eu lundi à la Courd’Oran, a été reporté au 31 dé-cembre prochain, le principalaccusé n’ayant pas été repré-senté par un avocat. L'accusé du meurtre de la pe-t i te Selsabi l avai t été repré-senté, lors du procès en pre-mière instance, par un avocatcommis d’office dans le cadrede l’assistance judiciaire.Le 19 septembre dernier, le tri-bunal criminel de première ins-tance d’Oran avait prononcé lapeine capitale à l’encontre deK. A. (18 ans) , reconnu cou-pable d’attentat à la pudeur,suivi du meurtre de la petiteZahaf Selsabil âgée de 8 ans, le18 août dernier, ainsi qu’à l’en-

contre de son complice, C. M.Le représentant du ministèrepublic avait requis la peine ca-pitale à l'encontre de l’assassinprésumé de Selsabil, qui n’estautre que le voisin de la vic-time.La peine capitale a été égale-ment requise à l 'encontre dusecond accusé, C.M, âgé de 31ans, poursuivi pour complicitéde meurtre dans cette affairequi avait mis en émoi le pays.Selon l’accusé principal, K. A.,son complice C. M. l ’a aidé àtransporter le corps de la vic-time à bord de son véhicule uti-l i ta ire pour le déposer dansune décharge publique à haïChouhada, non loin de haiï ElYasmine 2 où résidait la fillette.

Agence

le procès en appel du meurtrede la petite Selsabil reporté au 31 décembre

Oran

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mondeLa NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

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52 enfants palestiniens tués et plus de 900 arrêtés en 2018

Journée mondiale de l'enfance

Au moins 43 morts dans un attentat-suicidependant un rassemblement religieux à Kaboul

Afghanistan

«L'occupation israé-lienne continue àrecourir à une forceexcessive et d’utili-ser les balles diri-

gées contre les enfants palestiniensen les prenant délibérément pour cibleen raison de la culture d'impunité gé-néralisée» qui règne parmi les soldatsde l'occupation et du fait «qu'ils sa-vaient qu'ils ne seraient pas tenus pourresponsables» de leurs actes, a dé-noncé le Mouvement international dedéfense des enfants palestiniens, à l'oc-casion de la Journée mondiale de l'en-fance célébrée le 20 novembre dechaque année, approuvée par l'Assem-blée générale des Nations Unies.«Conformément aux règlements de l'ar-mée israélienne d'occupation spéciale,les munitions réelles ne doivent êtreutilisées que dans des circonstancesqui représentent une menace mortelle

pour le soldat», a souligné le Mouve-ment, indiquant «qu'il n'y a aucunepreuve que les enfants tués depuis ledébut de l'année constituaient une tellemenace». «Parmi les enfants tués, 18avaient été blessés à la tête, neuf à lapoitrine, sept à l'abdomen et cinq à lanuque, alors que les autres blessuresétaient au niveau de différentes partiesdu corps (par des fragments), cela in-dique que les soldats israéliens onttiré intentionnellement sur les partiessupérieures du corps dans l’intentionde tuer», a ajouté la même source. Finoctobre écoulé, trois enfants palesti-niens tous âgés de 13 ans, ont été tuéspar un obus israélien au nord-est dela ville de Khan Younes située au sudde la bande de Ghaza, a indiquél'agence palestinienne Wafa. L'Organi-sation de Libération de la Palestine(OLP), a, pour sa part, appelé la Courpénale internationale (CPI) à enquêter

«immédiatement» sur ce «crime hor-rible». De son côté, le Club du prison-nier palestinien a soutenu mardi que908 enfants palestiniens âgés de moinsde 18 ans incarcérés dans des geôlesisraéliennes depuis le début de 2018,jusqu'au mois d'octobre écoulé, dont270 se trouvent dans les deux prisons,"Mejjedo et Ofer". Un autre nombred'enfants originaires d'El-Qods occu-pée, sont détenus au niveau d'autrescentres de détention israéliens. Lesconditions de détention de ces enfantssont «brutales», et se font générale-ment pendant la nuit. Ils sont égale-ment privés de leurs études, de visitesde la part de leurs familles, et ausside négligence médicale pour les en-fants détenus malades, souligne le Clubqui réitère son appel aux organisationsinternationales des droits de l'Homme,le Fonds des Nations Unies pour l'en-fance (UNICEF), notamment, à redou-bler leurs efforts pour protéger les en-fants palestiniens.

La Journée mondiale de l'enfance 2018sous le signe : «chaque enfant à l’abrides dangers»La Journée mondiale de l'enfance estcélébrée cette année sous le thème :«Les enfants prennent les commandeset peignent le monde en bleu», selonle site de l'Unicef, afin de promouvoir«le respect et les droits des enfants».

Cette année, «les enfants prennent lescommandes et inondent le monde debleu. L'Unicef veut bâtir un mondedans lequel chaque enfant est scola-risé, à l’abri des dangers et à mêmede réaliser son potentiel (..)». Depuis1990, cette Journée mondiale marquele jour où l'Assemblée générale del'ONU avait adopté la Déclaration surles droits de l'enfant en 1959, ainsi quela Convention relative aux droits del'enfant signée en 1989. Depuis 2000,«les forces d’occupation, les gardes desécurité et les colons israéliens onttué plus de 2.070 enfants palestiniens»,selon le mouvement international dedéfense des enfants. Août dernier, troishauts fonctionnaires des Nations uniesopérant dans les territoires palesti-niens occupés avaient appelé à assurerla protection aux enfants palestiniensà travers la prise de mesures«concrètes» pour leur permettre devivre sans peur et de restaurer leursdroits spoliés par l'occupant israélien.Il s'agit de Jamie McGoldrick, Coor-donnateur humanitaire du Bureau desNations Unies pour la coordinationdes affaires humanitaires (OCHA),James Heenan, Chef du Bureau duHaut-Commissariat des Nations Uniesaux droits de l'homme (HCDH) et Ge-neviève Boutin, Représentant spécialde l'Unicef dans l'Etat de Palestine.

R.I

Un attentat-suicide au cours d'un rassemblement religieux a fait au moins 43 morts et 83 blessés mardi àKaboul, une attaque parmi les plus meurtrières de l'année dans la capitale afghane selon un nouveaubilan du ministère de la Défense.

Au total, 52 enfants Palestiniens ont été tuéspar les forces d'occupation israélienne depuisle début de l'année en Cisjordanie et dans la

bande de Ghaza, et plus de 900 autres setrouvent dans des prisons, ont dénoncé mardi

les institutions chargées de la défense desdroits des enfants et des prisonniers

palestiniens.

Un précédent bilan a fait état de40 morts et 60 blessés. Des "ou-lémas venus de tout le pays etde nombreuses autres per-

sonnes participaient à la cérémonie", adit le porte-parole du ministère de la Dé-fense, Najib Danish. Le porte-parole destalibans, Zabihullah Mujahid, a sur lamessagerie WhatsApp "fermementcondamné cette attaque contre ce ras-semblement d'érudits religieux et de ci-vils". Selon le porte-parole du ministèrede la Santé, le bilan est pour l'heure de43 morts et 83 blessés, dont 24 dans un

état critique. Un double-attentat à labombe dans la capitale afghane contrela communauté des Hazaras, avait fait 26morts début septembre dans une sallede sport. Il avait été revendiqué par legroupe terroriste autoproclamé "Etat is-lamique" (EI/Daech). L'attentat le plusmeurtrier en 2018 a été perpétré fin jan-vier par les talibans qui avaient fait ex-ploser une ambulance piégée dans l'undes quartiers les plus animés au centrede Kaboul, faisant 103 morts et 235 bles-sés.

R.I

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Bientôt un grand hub technologique enArabie saoudite ? Google serait en négo-ciation depuis plusieurs mois avec Aramco,géant pétrolier détenu par Riyad, afin des'implanter dans le royaume saoudien. Lesdiscussions auraient été menées par LarryPage, directeur général d'Alphabet (mai-son-mère de Google), et le prince héritierMohammed bin Salman, dévoile le WallStreet Journal ce jeudi. Le géant américainapporterait son expertise informatique afind'aider Aramco à construire des data cen-ters en Arabie saoudite. Beaucoup de dé-tails resteraient à finaliser. «On ne sait pasquand - ou si - un tel accord sera finalisé»,confient au quotidien économique dessources proches du dossier. On ignore pourle moment le type de données que ce centrehébergera et qui en exercera le contrôle,ajoute le quotidien financier. Un tel parte-

nariat pourrait être inscrit au plan « Vision2030 », un programme de réformes du gou-vernement saoudien pour sortir de sa dé-pendance aux produits pétroliers. Dévoiléen avril 2016, il vise notamment à dévelop-per le secteur de la tech. Une coentrepriseavec Google - éventuellement cotée enBourse en Arabie saoudite - pourrait aiderSaudi Aramco à s'étendre aux Etats-Unis,ce qui est l'un de ses objectifs.

Amazon voudrait (aussi) sa part dugâteauGoogle n'est pas la seule entreprise surle coup. Amazon serait également

proche de la finalisation d'un accordpour la construction de trois datacenters en Arabie saoudite. Montantde la facture : 1 milliard de dollars.L'accord devrait être annoncé lorsd'un voyage aux États -Unis duprince Mohammed cette année. Enseptembre dernier, Amazon a choisile pays vois in, le Barheïn, pourconstruire des data centers. Le pro-jet devrait voir le jour début 2019.A l'instar d'autres géants de l'Inter-net, Google a longtemps hésité àinstaller des data centers au Moyen-Orient , en Afr ique ou encore en

Asie, arguant de la nécessité deprotéger au mieux les données desutilisateurs. Mais le vent a tourné.Apple a construit l'année dernièreson premier data center en Chine,afin de se conformer à une nouvelleloi obligeant les entreprises étran-gères à stocker les données de sesutilisateurs sur son sol. Les don-nées de ses clients seront géréespar un partenaire local à compter du28 février.

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économie numériqueLa NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

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Le premier réseau social au monde atraversé une année 2017 tumultueuse.Retour sur les principales polémiques.Je t'aime, moi non plus... Facebook apublié mercredi ses résultats annuels.Une chose est sûre : la plateforme conti-nue d'attirer les foules. Le géant de laSilicon Valley demeure le premier ré-seau social au monde avec 2,13 mil-liards d'utilisateurs actifs mensuels.Loin devant Twitter et ses 330 millionsd'usagers. Si les fidèles sont de plusen plus nombreux, ils restent moinslongtemps connectés. Facebook a notéune baisse du temps passé sur son ré-seau "d'environ 50 millions d'heurespar jour" - soit un repli de 5% pour ledernier trimestre 2017. Il faut dire quel'entreprise de Mark Zuckerberg a évo-lué en terrain miné l'année dernière :accusation de censure, modération descontenus haineux, fake news, optimi-sation fiscale... Tour d'horizon des cri-tiques.

Propagation des fake newsLe géant américain a été vivement cri-tiqué l'année dernière pour sonmanque d'efficacité dans sa lutte contreles fake news, ces fausses nouvellesvirales popularisées lors du Brexit en2016 et amplifiées lors de l'élection pré-sidentielle américaine. A tel pointqu'une interférence russe a été dénon-cée par les élus américains. La Russie

est soupçonnée d'avoir mené une cam-pagne de propagande à travers le fi-nancement de publicités sur les ré-seaux sociaux - ce qui a conduit Face-book, Twitter et Google à se justifierdevant le Congrès américain début no-vembre dernier. Lors de cette audition,Facebook a déclaré avoir identifié3 000 publicités vues par 10 millionsd'internautes américains. Et ce n'estpas tout : 80 000 publications - nonpayantes et soupçonnées d'être liéesaux intérêts russes - ont été vues par126 millions d'Américains entre 2015et 2017.

Une modération jugée laxisteTrop lente, trop laxiste... La modérationde Facebook souffre de plusieursécueils. L'Allemagne a été le premierpays à dégainer une loi pourcontraindre les réseaux sociaux à unemodération réactive. Baptisée NetzDG,la loi est entrée en vigueur au 1er janvier2018. Le texte s'applique à tous les dis-cours haineux sur Internet (propagandeterroriste, insultes, appels à la violence,fake news du genre...). Elle oblige lesréseaux sociaux à supprimer sous 24heures les contenus litigieux publiéssur leurs plateformes - au risque d'en-courir une amende pouvant grimperjusqu'à 50 millions d'euros. Un délai de7 jours, voire plus, peut néanmoins êtreaccordé pour des cas plus complexes.

Conséquence : Facebook renforce seseffectifs. En mai dernier, Mark Zucker-berg a annoncé le recrutement de 3 000modérateurs - s'ajoutant à une équipedéjà constituée de 4.500 personnes. Ac-tuellement, environ 10.000 salariés tra-vaillent déjà à la sécurité du réseau,comprenant notamment la modérationdes « fake news, discours haineux, har-cèlement », précisait Mark Zuckerbergdébut novembre. L'effectif devrait êtredoublé au cours de 2018.

Optimisation fiscale aux CaïmansComme tout géant américain qui se res-pecte, Facebook se livre à l'optimisationfiscale. Sortie en novembre 2017, l'en-quête sur les "Paradise Papers" révélaitl'intérêt du réseau social pour les îlesCaïmans - et son taux d'imposition dessociétés inexistant. Facebook a domi-cilié son siège social à Dublin. L'entre-prise de Mark Zuckerberg profite ainsid'un petit taux d'imposition des sociétésà 12,5% (contre 28% en France cetteannée). Sa société Facebook IrelandHoldings dispose d'un statut "hybride",lui permettant d'être résidente fiscaleaux îles Caïmans, explique Le Monde.En 2016, le réseau social a payé 1,16million d'euros d'impôts en France pourun chiffre d'affaires déclaré de "seule-ment" 36,95 millions d'euros. En effet,Facebook revendiquait pour la période32 millions d'utilisateurs par mois dans

l'Hexagone. Chaque utilisateur euro-péen générait en 2016 environ 16,8euros. Le chiffre d'affaires réalisé enFrance par Facebook était donc estiméaux environs de 540 millions d'euros,selon les calculs de BFM Business. Pour2018, l'entreprise a promis davantagede "transparence". Elle s'engage à dé-clarer certains de ses revenus publici-taires dans les pays où elle les gagne.L'objectif est de procéder à ce change-ment à partir de 2018 et de l'acheverd'ici à mi-2019. En effet, les GAFA(Google, Amazon, Facebook, Apple),sont sous la pression des autorités eu-ropéennes. La Commission cherche àétablir de nouvelles règles afin de mieuxtaxer les géants du numérique opérantsur le sol européen et entend faire despropositions dans ce sens cette année.L'exécutif européen reproche aux GAFAde payer trop peu d'impôts dans despays à faible fiscalité, comme l'Irlandeou le Luxembourg, où leurs sièges so-ciaux européens sont installés.

Violation de la vie privéeMax Schrems, citoyen autrichien, avoulu intenter un recours collectif aunom de plusieurs utilisateurs de natio-nalités différentes pour violation de lavie privée. Il accuse Facebook de nepas protéger les données de ses utili-sateurs, voire, de les transmettre auxservices de renseignements américains.

Facebook, critiqué de toutes parts

Le géant américain se-rait en discussion avecAramco, la compagnie

pétrolière publiquesaoudienne, afin de

construire des data cen-ters en Arabie saoudite.Ce partenariat pourrait

s'inscrire dans le plan«Vision 2030», un pro-

gramme de réformes dugouvernement saoudienpour sortir de sa dépen-

dance à la rente pétrolière.

Google pourrait créer un «hub de la tech»Arabie saoudite

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Ainsi après les daïras de Mes-kiana, Souk Naâmane et Dhalaâet une visite consacrée spécia-lement au secteur de l'habitatdans les plus grands centres ur-bains de la wilaya pour juguler lacrise de logements tous seg-ments confondus où il a exhortéles entreprises réalisatrices àplus de conformité et de rigueurainsi qu'au respect des délaiscontractuels et à même donnerune date buttoir pour distribuerun nombre considérable de lo-gements le 19 mars 2019. Dans lajournée de dimanche dernier, lewali accompagné du P/APW etdes directeurs d’exécutif a ef-fectué une tournée dans la daïrade Ksar Sbihi dans le but de fairele point sur les différents projetsde développement directementliés à l'amélioration du cadre devie des citoyens. Dans le cadred'encouragement et d'accompa-gnement des investisseurs, unestation de service appartenantà deux investisseurs fut inspec-tée en premier lieu par le chefde l’exécutif. Après avoir reçudes explications, le wali a de-mandé d'achever le projet selonles normes internationales touten demandant d'offrir toutes lescommodités pour les voyageurs,l'entretien continu, prévoir desespaces verts et une aire de jeux

et de livrer la station de servicele 15 janvier 2019. Concernantles écoles primaires en dehorsdu périmètre urbain , le premierresponsable de la wilaya a ins-truit les responsables concernésd'établir des fiches techniquesavec évaluation afin de les étu-dier pour une future concrétisa-tion relative à la dotation de 4écoles primaires en chauffagecentral, construction des classesen préfabriqué pour éviter la sur-charge des classes et régler parla même le transport scolaire.Au niveau de la salle de soinsMechta El Maleh, le wali a exigé

d'utiliser des couleurs mates ettendres au lieu d'une seule cou-leur et vive. Aussi il a demandéd'établir les besoins en énergiesrenouvelables pour les meche-tas de Mebdoua, Ras Gourn etN'goussa afin de les étudier etd'en trouver des solutions pourfinir avec les poêles à mazout .Au niveau de la ZAD ( zone d'ac-tivité et de dépôt), le premierresponsable n'a pas décoléré eta eu à communiquer l'amerconstat tout en affirmant que leschoses ont été faites sans au-cune étude, ni contrôle et a ins-truit les responsables locauxd'ester en justice les investis-seurs défaillants. Le wali M. Had-jaj a clôturé son périple par l'ins-pection d'une piscine commu-nale, réhabilitation d'unéquipement administratif, l'APCet le service biométrique entrantdans le cadre des PCD 2018, lo-gement LPA réservoir d'eau 2.000

m3 et le site archéologique.Comme à son accoutume, le waliqui a été toujours à l'écoute descitoyens lesquels ont soulevé lesproblèmes auxquels ils sontconfrontés comme le manqueet l'insuffisance de l'assainisse-ment, l'aménagement, l'éclairagepublic, logements ruraux etaides, gaz naturel, électricité,transport, routes. Le chef del’exécutif, qui a pris note desdoléances des habitants, a af-firmé que les préoccupations ma-jeures seront prises en chargeselon les priorités et les dispo-nibilités financières. Les citoyensdes autres daïras attendent im-patiemment la venue du wali quifait preuve de fermeté et de prisede décision et loin de toute dé-magogie pour lui exposer les pro-blèmes qu'ils rencontrent no-tamment l'amélioration du cadrede vie des citoyens.

A. Remache

Oum El-Bouaghi

Alger

Mise en œuvre dudispositif relatif aumaintien despersonnes âgéesdans leur milieufamilialLa ministre de la Solidariténationale, de la Famille et dela Condition de la femme,Ghania Eddalia a indiqué,lundi à Alger, que son secteurs'attelait à la concrétisationdu dispositif relatif à la«médiation sociale pourmaintenir les personnes âgéesdans leur milieu familial».«Le secteur de la solidariténationale s'emploie àconcrétiser une série dedispositifs sociaux s'inscrivantdans le cadre de la mise enœuvre de la loi 10-12 relative àla protection des personnesâgées et la politique nationalede protection des personnesâgées», a fait savoir Mme

Eddalia, lors d'une cérémonieorganisée au Foyer pourpersonnes âgées à DelyIbrahim en présence duministre des Affairesreligieuses et des Wakfs,Mohammed Aïssa. Elle a cité,à ce propos, «le dispositif dela médiation familiale etsociale eu égard ses objectifshumanitaire et socialimprégnés des valeurs del'Islam». Cette démarche viseà «maintenir les personnesâgées dans leur milieufamilial comme symboles desagesse et de bénédiction, etcomme mécanisme social àmême de renforcer les liensfamiliaux et les relationshumaines entre les membresde la famille», a expliqué Mme

Eddalia. R. R.

I N F OE X P R E S S

Depuis son installation àla tête de la wilaya d'OumEl Bouaghi, le chef de l’exé-cutif Hadjaj Messaoud necesse de multiplier ses vi-sites de travail sur le ter-rain selon un programmepréétabli et de suivi à tra-vers toutes les communesde la wilaya.

régionsLa NR 6312 - Jeudi 22 novembre 2018

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Le wali inspecte les projets

Parmi les axes abordés tout aulong des journées scientifiques,organisées à l’Université deBlida, il y a lieu de citer lesrisques de lixiviat qui ont sus-cité un débat fort intéressant. Ila été souligné qu’au niveau descentres d’enfouissement tech-nique (CET), le lixiviat (jus depoubelles) pourrait constituerun véritable problème à l’envi-ronnement, si les techniquesde traitement de ce liquidenocif ne sont pas maîtrisées, aindiqué Guillaume Hissette, lorsde son intervention sur le trans-fert des compétences au tourdu traitement de lixiviats. Aucours de cette rencontre qui sepoursuivra durant quatre joursà l’initiative de l’Université deBlida 1, le professeur NacerWahib, de la faculté technolo-gie, le lixiviat risque de provo-quer la pollution de la nappephréatique et même l’air à tra-vers son évaporation. Lors de

ces journées scientifiques, quis’inscrivent dans le cadre de lamise en œuvre des projets decoopération interuniversitairealgéro-française (IFA), le pro-fesseur Nacer Wahib, indiqueque l’Etat a mis en place un pro-gramme visant à éliminer lesdécharges publiques en injec-tant beaucoup d’argents pour laréalisation des centres d’en-fouissement technique (CET),mais il se trouve qu’on maîtrisemal le traitement de lixiviat.«Au niveau de certains CET, onmaîtrise le tri, mais pas le lixi-viat. Cette matière organique consti-tue un véritable problème, no-tamment pour la nappe phréa-tique», explique encore le pro-fesseur, tout en soulignant lanécessité de mettre sur piedces journées scientifiques.«Pour nous, c’est une occasion,dans la mesure où on peut tirerprofit de l’expérience et le sa-

voir-faire des Français dans cedomaine», a encore dit le pro-fesseur Nacer. «Un débat seraprovoqué sur le choix de l’Al-gérie dans le traitement de lixi-viation, car il y a deux choix,par osmose inverse ou par pro-cédés membranaire», expliqueencore le professeur NacerWahib qui, selon lui, le choixreste mitigé et à travers la com-pétence de l’équipe génie deprocédés membranaires del’Institut européen des mem-branes et de l’Université Mont-pellier 2 qu’on pourra prendrele bon choix dans le traitementde lixiviats dans les CET ré-cemment installés en Algérie.Pour l’autre expert français,Marc Héran, son interventionfut axé sur les outils numé-riques le pour les relations En-treprises – Université et sur latechnologie relative à la réuti-lisation des eaux usées.

A. B. M.

Le lixiviat, une problématique pour l’environnement

Les vétérinaires participants àune rencontre sur «la pharma-covigilance vétérinaire» organi-sée à Constantine, à l’occasionde la célébration de la 4e se-maine mondiale «du bon usagedes antibiotiques» ont mis engarde contre «l’utilisation abu-sive des antibiotiques dans l’éle-vage animale et l’aviculture».«La résistance des bactéries auxantibiotiques figure parmi lesprincipales difficultés poséesdans le domaine de la santé ani-male», a déclaré l'inspectricevétérinaire au niveau des ser-vices agricoles locaux, DjahidaDjenna. Elle a expliqué dans cesens que combien même ces an-tibiotiques sont utilisés à titrepréventif, ou curatif, «les bac-

téries développent une résis-tance aux antibiotiques et cesmédicaments peuvent anéantircertaines bactéries naturelle-ment présentes dans le corpset ont de très nombreux bien-faits pour la santé animale».Pour sa part, le directeur del’Institut vétérinaire de Constan-tine, Lahcène Berarhi, a exhortéles vétérinaires à «diagnostiqueravec précision la maladie, l’an-tibiotique à prescrire et lesdoses à administrer». Il a indi-qué que toute utilisation abu-sive de ces médicaments «peutprovoquer ultérieurement desméfaits et pour la santé animaleet par ricochet pour la santépublique».

R. R.

Université de Blida

Constantine

Des vétérinaires mettent en garde contrel’utilisation abusive des antibiotiques

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rég ionsLa NR 6312 - Jeudi 22 novembre 2018

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Boumerdès

Salamani Mohamed, wali de Boumerdès

La taxe d’habitation sur les facturesd’électricité et gaz fait défault

«Il faut relever les défis»

Qui a eu l'idée ingénieuse d'inclurela taxe d'habitation dans la factured'électricité ? Nos gouvernants biensûr. Le fait de ne pas pouvoir s'ac-quitter de cette taxe insinuera lacoupure du branchement électrique-un calvaire qui dure depuis plu-sieurs années. Il s'agit là d'un sujetd'actualité et c'est toujours les ci-toyens qui payent les conséquences. Il faut revoir cette copie pour recti-fier le tir car aux yeux des citoyens,c'est une arnaque car comment vou-lez-vous que les citoyens puissents'acquitter de cette taxe d'habita-t ion suivant le nombre de comp-teurs posés sur la même habitation.Quelque chose cloche quelque part.La taxe d'habitation prélevée par laSonelgaz n'est pas de la compétencede cette dernière, malheureusementau point de vue légalité elle l'est,car un an après l'introduction de lataxe d'habitation dans la loi de fi-nances complémentaire (LFC) 2015élargie à l'ensemble des communesdu pays, les modalités d'applicationviennent d'être fixées par un décretpublié dans le dernier journal offi-ciel où il est dit que la taxe d'habi-tation est prélevée par la Sonelgazsur les quittances d'électricité et degaz naturel. Cette taxe annuelle duepar tous les locaux à usage d'habi-tation ou professionnel est f ixéeentre 300 et 1 .200 DA dans l 'en-

semble des communes qui n'étaientpas concernées par cette taxe, in-dique l 'article 67 de la LFC 2015.Quant aux locaux à usage d'habita-tion ou professionnel, situés dansles communes des wilayas d'Alger,Annaba, Constantine et Oran, cettetaxe sera affectée au fonds spécialde réhabilitation du parc immobi-lier dont les modalités de fonction-nement ont été définies par un ar-rêté ministériel (uniquement lescommunes chefs lieux des daïrasainsi que les communes des wilayasd'Alger, Annaba, Constant ine etOran). Selon un décret, les dépensesde ce fonds représentent les fraisengagés au titre des travaux néces-saires à la réhabilitation et la réno-vation des parties communes duparc immobilier local notamment levieux bâti ainsi que les frais mobi-lisés aux titres des travaux de re-mise en l'état et maintenance des

équipements de service liés à l'ex-ploitation de la batisse. Les recettesde ce fonds sont constituées du pro-duit de la taxe d'habitation, el levient renforcer les revenus fiscauxdes communes sur la base du fon-cier et de l'immobilier qui restentfaibles face aux demandes crois-santes des financement locaux. Ce-pendant, le grand hic est le fait quecette taxe est perçue par Sonelgazsuivant l'existence d'un compteurd'électricité et dans la même habi-tat ion, i l existe plus de trois àquatre compteurs. Injuste et illégaleque la taxe d'habitation soit perçuepar l'entreprise Sonelgaz. La taxed'habitation et la taxe foncière sontdes impôts locaux dont le rôle prin-cipal est de financer les budgets defonctionnement des collectivités lo-cales comme la région, la wilaya,les communes, elle est due par tousles contribuables qui disposent d'un

bien immobilier à titre de résidenceprincipale , malheureusement cen'est pas le cas, elle est prélevéepar l'entreprise Sonelgaz suivant lenombre de compteurs d'électricitéet non pas sur l'existence de l'habi-tation comme cette personne quin'a pas mâché ses mots pour dire :«Je dispose d'une seule habitation,mes enfants mariés au nombre detrois possèdent tous des compteursd'électricité alors il est injuste quela taxe d'habitation soit établies enquatre fois alors qu'il n'existe qu'unseul bien immobilier, aussi je dis-pose d'un local commercial ferméavec existence d 'un compteurd'électricité auquel là aussi je payeune taxe d'habitation.» A ne riencomprendre, alors la question que jepose à nos gouvernants est de bienvouloir revoir la copie afin de sup-primer cette taxe d'habitation im-posée sur la facture d'électricité-un local commercial n'a jamais étéune habitation.... Quelle différenceentre la taxe foncière et la taxe d'ha-bitation. C'est simplement des taxesqui devraient être versées aux col-lectivités locales et non pas dansune facture d'électricité. «Si la So-nelgaz perçoit la taxe d'habitation,alors pourquoi ne pas ajouter lataxe foncière, la vignette automo-bile, le paiement de l'eau potable, ledroit à l 'assainissement, l ' IRG re-venu comme cela la boucle serabouclée», affirme un citoyen désem-paré. Ne dit -on pas que trop detaxes tuent les taxes. Déjà , vu l'aug-mentation des tarifs de l'électricitéet du gaz naturel, les propriétairesde logements, de locaux commer-ciaux, de biens mobiliers et immo-biliers n'arrivent plus à joindre lesdeux bouts.

Kouider Djouab

Comment se fait-il qu’une habita-tion où cohabitent plusieurs fa-milles et dont chacune dispose d’uncompteur d’électricité puisse re-cevoir une facture où est inclusecette taxe alors que l’habitation estla même. Il faut mettre fin à cetteinjustice du deux poids deux me-sures. Cela ne doit pas continuer.

« Il me faut une vision globale de toute la wilaya et deses trente-deux communes, secteur par secteur pourpouvoir dresser un état des lieux et partant remettrele train du développement local, car c’est la meilleureméthode pour relever les défis tout en sollicitant leconcours de tous les collaborateurs afin de réussirnotre mission, une personne seule ne peut réussirsans l’intervention de tout un chacun.» Tout le mondedoit s’y mettre tout en reconnaissant d’ores et déjàl’existence d’insuffisances. Les insuffisances sont là,il y a des choses décevantes et nous ne pouvons ac-cepter de nos jours en l’an 2018 qu’il y ait des pro-blèmes d’éclairage public, des problèmes d’hygiène,du manque de distribution en eau potable et autres.Indisponibilité du gaz de ville, absence de moyens detransport dans les chefs-lieux de communes versl’ensemble des villages avoisinants, coupures decoupures récurrentes d’électricité, ruptures répéti-tives de la distribution d’eau potable, dégradationavancée du réseau routier, tel est le tableau dressépar la population de Bordj-Ménaiel située à l’Est duchef-lieu de wilaya de Boumerdès. «L’état de déli-quescence que vit notre commune est tel que l’on serend compte que Bordj-Ménaiel n’a rien vu venir.»Notre commune est dépourvue de tout, elle a tou-jours été négligée par les nombreux responsables

qui se sont succédé à la tête de notre APC», affirmeun interlocuteur, tout en ajoutant que les élus actuelsont hérité d’une situation catastrophique, ils onttrouvé un parc roulant défectueux, la majorité des ca-mions d’ordures ménagères sont en panne et pourcela il faudrait des camions bennes tasseuses neufspour pouvoir subvenir au ramassage des orduresménagères. Monsieur Salamani Mohamed est unhomme de terrain, ce n’est pas un novice à ce postede responsabilité, c’est quelqu’un de particulier,doté d’une forte personnalité et d’une grande intel-ligence et son sens de l’équité est très appréciée, cetétat d’esprit fait de lui un commis de l’Etat égal à luimême, veillant jalousement sur l’institution étatiquedont il en a la responsabilité en sa qualité de premiermagistrat dans la wilaya de Boumerdès. A peine ins-tallé, il a déjà parcouru certaines communes à l’imagede Baghlia, Dellys, Naciria, Bordj-Ménaiel, KhemisEl Khechna et autres pour constater de visu la si-tuation. Nous sommes appelés à travailler en har-monie dans la sérénité pour réaliser les objectifsavec la contribution de tous pour la prise en chargedes doléances de la population. Il faut qu’on passe àl’action avec la précision que l’unique but est «ledéveloppement de la wilaya de Boumerdès». La wilayade Boumerdès dispose de potentialités et de com-

pétences, le nouveau wali en l’ occurrence SalamaniMohamed en tant que premier responsable devraitcoordonner tous les efforts de toutes les compé-tences pour réussir dans sa mission. Du côté del’APW, le président de l’APW de Boumerdès, Gana,doit tendre la main au nouveau wali et l’accompagnerdans ses démarches car beaucoup de chantiers lesattendent à court et à moyen terme et mettre fin àla bureaucratie, les passe-droits et la corruption quisont les freins à l’investissements, les blocages ainsique les gens qui font tout pour que les conditionsréelles du développement ne se réalisent pas : l’exis-tence d’une mafia politico financière qui à travers sesactions néfastes ne permet pas de mettre en exécu-tion ou la mise en œuvre d’un certain nombre dedécisions qui vont dans le sens du progrès et parconséquent bloque toutes démarches fructueuses.Monsieur Salamani Mohamed notera que sa mis-sion est de réaliser le programme du Président sonexcellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika ainsi quele plan du gouvernement tout en ajoutant que le cli-mat de travail laissé par son prédécesseur dans cettewilaya va l’aider dans l’accomplissement de cettelourde et honorable tâche tout en s’engageant à ren-forcer les acquis sinon à quoi servirait un wali.

K. D.

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p a t r i m o i n e La NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

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Les nombreux passages civilisationnelsqui se sont succédé en Algérie ont contri-bué à l’enrichissement de la diversitéculturelle immobilière du pays. Ainsi, lesdifférentes bâtisses ont un grand intérêtarchitectural et historique, et ce dans lemoindre détail. Il faut souligner quechaque période de l’histoire de l’Algériea laissé des monuments qui composent,aujourd’hui, son patrimoine national etqui compte approximativement 420 mo-numents historiques classés au niveaunational, dont 51 se trouvent à Tlemcenet 7 classés au patrimoine mondial parl’Unesco.

Par ailleurs, la région de Tlemcen a long-temps été le carrefour du règne de puis-santes dynasties qui ont gouverné leMaghreb et le Moyen-Orient : les dynas-ties idrisside, almoravide et almohadeont, chacune, laissé leur empreinte à tra-vers différents édifices,et même si cer-tains sont actuellement en état de ruine,d’autres restent encore dans un état plusou moins bon, témoignant du raffine-ment qu’avait atteint la civilisation mu-sulmane à leur époque. Aujourd’hui, lapréservation des monuments historiquesest devenue l’affaire de tout le mondepuisque la Charte de Venise1 le reconnaîtcomme un enjeu de développement etd’identité. Le préambule de cette Chartedit qu’«ils (les monuments) sont char-gés d’un message spirituel du passé, lesœuvres monumentales des peuples de-

meurent, dans la vie présente, le témoi-gnage vivant de leurs traditions sécu-laires. L’humanité, qui prend chaque jourconscience de l’unité des valeurs hu-maines, les considère comme un patri-moine commun et, vis-à-vis des généra-tions futures, se reconnaît solidairementresponsable de leur sauvegarde. Elle sedoit de les leur transmettre dans toute larichesse de leur authenticité».

Histoire de la mosquée :De tous les monuments historiques quecompte l’Algérie, la mosquée Sidi Belah-cène est l’un des monuments les plus in-téressants de par sa richesse architec-turale et son ornementation. Située sur lecôté ouest de la place Khemisti, elle futconstruite en 696 de l’an hégire, soit en1296/97 de notre ère, par Abou Saïd Oth-mane, prince Abdelouadid, fils aîné deYaghmorassen, en l’honneur de son frèrel’Emir Abou Amar Ibrahim, brillant di-plomate, chargé de négocier le mariaged’Othmane avec une princesse hafcide.Certains historiens pensent que la mos-quée en question fut construite, à titreposthume, par la fortune qu’il aurait lais-sée. La mosquée ne porta pas le nom defamille de l’un ou l’autre mais celui d’undes personnages les plus célèbres qu’estAbou Al Hassan (Belahcène), Ben Yekh-lef Ettenessi (originaire de Ténès), unsavant qui vécut sous le règne d’AbouSaïd Othmane. Ce savant était égalementun célèbre jurisconsulte qui a professé

avec éclat dans ce masdjid (mosquée).L’ancienne capitale des Zianides a réussià se réconcilier avec son identité, tisséede son histoire, sa culture, son art et sestraditions malgré les nombreuses tenta-tives d’éradication et d’atteintes à despans entiers de son histoire, lors de la pé-riode coloniale française. En effet, cettepériode qui fut obscure pour le patri-moine de Tlemcen a vu, pour aménagerle cœur de la ville, la destruction, en1873, de la médersa Tachfinyia qui fut, àson époque, le carrefour du rayonne-ment culturel et scientifique pour bonnombre d’érudits, de savants et d’étu-diants venus de diverses contrées. Ainsi,le joyau de l’architecture arabo-anda-louse fut transformé en dépôt de fourrageet la citadelle d’El Mechouar, symboled’une civilisation deux fois millénaire,transformée en caserne. Au vu de sespetites dimensions et la richesse de sonornementation, cet édifice laisse penserqu’il servait d’oratoire princier. Une des-tination première que la mosquée neconservera pas à cause des affectationssuccessives dont elle a souffert. Au début

de la conquête française, vers 1853, laditemosquée a servi durant une très courtepériode d’école coranique puis, mal-heureusement, de magasin de fourragedont une grande partie des plafonds futravagée par un incendie ainsi que lesstucs muraux, colonnes en onyx, aunombre de six, dont deux, semi-encastrésdans les murs porteurs…Après ce mal-heureux incendie, elle fut restaurée etservit de classe à l’école arabo-française.En 1902, elle fut clôturée par des grilleset servit de musée dont l’entrée donnaitsur la rue St-Eugène. Pendant un temps,Alfred Bel y installa le bureau du syndi-cat d’initiative…

Babzman[1] Charte de Venise : En 1964, le 2eCongrès international des architectes ettechniciens des monuments historiquesse réunit à Venise dans le but de«réexa-miner les principes de la Charted’Athènes afin de les approfondir et d’enélargir la portée dans un nouveau docu-ment». Dans la seconde moitié du XXesiècle, le statut confus de la restaurationdes monuments historiques se norma-lise par une série de Chartes internatio-nales qui aboutissent à la définition et àla réglementation du travail de restau-ration telles qu’on les conçoit actuelle-ment(tourisme 93.com).

Sidi Belahcène,une mosquée dudébut du XIe siècle Depuis la nuit des temps, l’homme réalise desconstructions destinées à se protéger et à pro-téger ses biens, laissant derrière lui son em-preinte à travers l’architecture et ses diffé-rents ornements mais également à l’aide desmatériaux qui ont servi à ériger les différentsédifices, marquant ainsi le prestige de la civili-sation à laquelle il appartient.

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Aux thermes de Tiklat en KabylieEt si nous allions à Tiklat, lo-calité située à trois kilomètresde la ville d’El Kseur, dansl’actuelle wilaya de Béjaïa,nous y (re)découvrirons lesvestiges de grands thermes ro-mains qui nécessitent effecti-vement une préservation.

Dans la ville antique de Tiklat – nom romain : Tubu-suptu –, l’importance des thermes romains réside tantdans la superficie que dans la hauteur (jusqu’à 15m au-dessus du sol actuel, selon le chercheur Jean-PierreLaporte). Aussi, le système d’adduction d’eau de cettecité romaine est-il considéré comme une œuvre remar-quable. En dépit de leur abandon et de la nature qui arepris ses droits, ces vestiges de bains romains de-meurent visibles. Construits sans pierre de taille, lelong d’un petit bras de la rivière Soummam, ils consti-tuent un ensemble de 55m de large, en façade, sur aumoins autant de profondeur. Ils comprennent 25 sallesdont la plupart sont sous la forme voutée. L’une d’ellesest celle de la piscine froide (près de 11,5m sur 07m), ou-

verte sur le frigidarium* (19, 30m de longueur sur 11mde large) par deux larges baies. D’autres salles serventpour la chauffe et le service, séparées d’un mur rectilignedu secteur froid.

A El Arouia La conception même de l’architecture de ces bains nediffère pas de celles de Timgad (région des Aurès en Al-gérie) ou de Dougga (Tunis). Tout porte à croire que lesRomains construisent de la même manière, dans toutecontrée occupée, et ce, quelles que soient les conditionsclimatiques. Quant aux citernes d’eau, un espace leur estréservé à l’extérieur des bains. Elles sont situées à ElArouia, au dessus de la ville même de Tiklat. Elles sur-plombent la route nationale 26 à la sortie d’El Kseur, àpartir de Béjaïa. Au nombre de trois, au moins, ces ci-ternes sont «accolées, voûtées en berceau, s’appuientd’un côté au mur extérieur de la salle 6, et de l’autre vonts’enfoncer de quelques mètres dans le roc de l’escar-pement qui domine les thermes», d’après la descrip-tion livrée par J-P. Laporte. Les eaux sont cependantacheminées par des aqueducs.

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détenteLa NR 6312 — Jeudi 22 novembre 2018

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N° 575

Mots fléchés Mots croisés

Mot mystère

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

«Avec du temps et de la patience, on vient à bout de.........................................................................»

Est-ce le mot : A : Tout ? B : Peu ? C : Tard ?

Solutions du numéro 574Mot

mystère

PRAIRIE

Le mot manquant«La sagesse, c'est d'avoir des rêvessuffisamment grands pour ne pasles perdre de vue lorsqu'on les

poursuit.»

(Proverbe Oscar Wilde)

Le mot manquant

(Proverbe Français)

Mots fléchésHorizontalement : N - E - P - A - FA - QUICHE - TAUREAUX - MURIT - PR - REPIT - IR - OE - ECOT- U - CRATERE - GEO - N - SEL - TENTAT - L - GRUE - LESE - ERES - RIS.

Verticalement : F - M - O - G - G - NATURE - ETRE - ARE - COEUR - EQUIPER - NEE - URTICANT- S - PIE - TOT - AL - CAP - TESTER - AHURI - RE - SI - EX - RUELLES.

Mots croisésHorizontalement : RINCAGES - ENERVANT - MARIEUSE - O - VAUD - R - NAIN - IPE - TESTE - OO -ER - SUCES - POP - RA - C - E - OTELLO - NOTA - TOP - TU - CHERI - EDITE - SE.

Verticalement : REMONTEPENTE - INA - AERO - OUD - NERVIS - POT - I - CRIANTS - TACT - AVEU- EURE - HE - GAUDI - CALTE - ENS - POE - LORS - STEREOSCOPIE.

Autorisationpour entrerPolicer

Met italienChanger d’axe

Il nous adonné lafièvre

Calandrée

Bien attrapéTelle une région

de côtes

Combat cequi est

devenu lâche

Dégât à déclarerQui disparaît peu

à peu

Comme l’a-mande ou la pis-

tache

Passé par le tam-bour

Ôter des parasites

Ce n’est pasmieux que le pif

Aide à avoirune bonneconduite

Ses ailes nefacilitent pas

son volDécalage horaireFeuille de fer

Elle se tire àl’anglaiseTon haut

Victimesd’un renard

Pratique Bon ingrédientpour la soupe

Avec lui on semouille pasbeaucoup

Un point surl’Atlantique Petits tuyaux

HORIZONTALEMENT

I.Certains abritaient des fauves.II.Confiture de coing provençale.III.Proche dubordeaux.IV.Vu d’un bon oeil.V.Terme marin. Ville de Côte d’Ivoire.VI.Un point,c’est tout.VII.Assez révolutionnaire avec ça ! Sac d’embrouilles.VIII.Bout depapier. Elle garde la ligne. Il sort par surprise.IX.Satation des Bouches-duRhône.X.Irsation des perles.XI.Toute peine perdue. Dignitaireétranger.XII.Ecole pour profs. Saint vers Arques.

VERTICALEMENT

1.Ensemble du matériel sur un voilier.2.Fou... pas droit. Il est employépour guinder. Un tour complet.3.Couvrira de tain. Restés muets.4.Au-delà, c’est dépassé... Peu fiable, s’il est triste.5.Prince russe de Boro-dine. Elle fait face à l’alpiniste.6.D’ordre indéterminé. Equipeanglaise.7.Chef éthiopien. Hiérarchie angélique.8.Elle est maigre... sousla mer. Poète persan.

III

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

XXI

XII

1 2 3 4 5 6 7 8

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10.00 Les feux de l'amour10.55 Petits plats en équilibre été11.00 Les douze coups de midi 12.00 Journal13.55 Un festival pour Noël15.35 L'enfant de Noël16.10 Quatre mariages pour

une lune de miel 17.10 Mon plus beau Noël 19.00 Journal19.35 Esprits criminels 20.45 Esprits criminels 21.00 La chance de ma vie22.35 Esprits criminels

11.00 Tout le monde veut prendre sa place

12.00 Journal12.55 Ça commence aujourd'hui14.10 Je t'aime, etc.16.20 Affaire conclue, tout le

monde a quelque choseà vendre

16.45 O Club18.00 Tout le monde a son

mot à dire18.15 N'oubliez pas les paroles19.00 Journal21.00 Dix pour cent 22.05 Dix pour cent 23.05 Dix pour cent

10.50 Jane the Virgin

11.00 Météo

11.45 Le journal

13.50 Noël au bout des doigts

15.45 Noël tous en choeur

16.20 Les reines du shopping

17.35 La meilleure

boulangerie de France

18.45 Le journal

20.00 Recherche appartement

ou maison

22.20 Le meilleur pâtissier,

à vos fourneaux !

06.00 Garfield & Cie 06.30 Boule et Bill 06.42 Boule et Bill07.09 Oggy et les cafards07.35 Oggy et les cafards07.47 Grizzy et les lemmings08.10 Goûtez voir08.26 Les lapins crétins :

invasion08.45 Les gens des Hauts09.50 09h50 le matin11.55 Midi en France :

Depuis Nevers12.55 Rex 13.05 Un cas pour deux

13.50 Rex, chien flic

14.40 Rex

15.50 Personne n'y avait

pensé !

16.10 Des chiffres et des lettres

16.30 Slam

20.00 Coupe de la Ligue

20.50 Météo

23.05 Des racines et des ailes

23.55 Pièces à conviction

15.00 Dans les coulisses du Muséum

19.05 #versionfrançaise 19.40 Tout le monde veut

prendre sa place20.00 Devoir d'enquête23.00 Le clan

14.00 Inspecteur Barnaby 15.50 Inspecteur Barnaby 17.45 C'est que de la télé18.15 C'est que de la télé !19.40 TPMP : première partie21.10 Access 21.40 Access 22.15 Access 23.20 Access

15.30 Un dîner presque parfait

16.40 Un dîner presque parfait

17.50 Les Marseillais vs le reste du monde

18.50 Les Marseillais vs le reste du monde

20.00 Enquêtes criminelles22.05 Enquêtes criminelles

17.55 Un dîner presque parfait18.50 Moundir et les apprentis

aventuriers20.05 Les copains d'abord

en Bretagne22.20 Le meilleur de la fête

de la Musique

11.55 The Tonight Show Starring Jimmy Fallon

12.35 Daddy Cool13.35 The Circle15.45 Le crime de

l'Orient-Express17.30 L'info du vrai19.05 L'info du vrai,

l'événement21.09 Numéro une23.05 Crac-crac

15.40 Safe17.15 24 mesures18.40 Gibraltar20.55 Saints and Soldiers 22.25 Millenium 2

14.50 Les animaux fantastiques17.00 Mystery Road18.55 Snow Therapy20.55 Assassin's Creed22.45 Les infiltrés

12.40 Le magazine de la santé 13.55 La tribu 15.45 Traditions du triangle

de corail 18.00 La mémoire de la planète

19.45 Arte journal20.50 Les survivantes de BokoHaram20.50 graphe Daniel Josef-sohn

13.45 Hercule Poirot 14.40 Hercule Poirot 18.20 Quotidien20.00 Burger Quiz20.50 Burger Quiz21.45 Burger Quiz

16.00 Tour de Hainan 201817.00 Coupe du monde de

saut d'obstacles 2018/2019

19.00 World Touring Car Cup 2018

19.40 Championnat international 2018

21.00 Semi-marathon de New York 2018

Programme

té lév is ion

Sélection

PARFAIT PLAN DE VOLLes films de Clint East-wood sont toujoursattendus. Clint était unacteur de génie, et songénie se retrouve aussidans la réalisation deses films. Après le trèsambigu «American Sni-per», Eastwood montreun autre visage, humainet méfiant vis-à-vis detoutes les technologiesqui n'est certes pasexempt d'une bonnepart de démagogie maisdont l'efficacité et laprécision du trait forcenttout de même le res-pect, si ce n'est de l'ad-miration. Une façon demontrer qu'à 88 ans,notre homme a toujoursdu répondant, dans lacontinuité d'un cinémaaméricain classiqueillustré dans sesmeilleures années parles Capra, Ford ouHawks. Le plus admi-rable dans Sully ? Sondécoupage, son mon-tage et la précision de samise en scène. Pas descènes superflues etpourtant certaines inter-viennent à deuxreprises, la seule diffé-rence étant un surcroitd'intensité et d'émo-tion. C'est de la trèsbelle ouvrage servie parun Tom Hanks autaquet, véritable tour decontrôle, placide etinquiet, modeste maissûr de son bon droit.«Sully» retrace l'histoirevraie qui se passe enjanvier 2009 lorsqu'unpilote d'avion perdit lapuissance de ses deuxmoteurs lors d'un décol-lage à New York suite àun heurt d'oiseau. Cepilote n'a alors pas eud'autres solutions quede tenter un amerrissagesur l'Hudson. Le plusincroyable c'est quecette prouesse a marchéet tout les voyageurs ontsurvécus (3e amerrissageconnu depuis le débutde l'aviation !!!). Laforce du film repose surla mise en scène, touten sobriété et en pro-fondeur autour dupilote car le film nerelate pas que l'accidentmais également le pro-cès autour de celui-ci.Comme toujours, lescompagnies d'assu-rances cherchent uncoupable pour éviter depayer et cela fut tenterde prouver au pilotequ'il aurait eu le tempsde retourner se posersur un aéroport. TomHanks est comme tou-jours impeccable. C'estun acteur mythique !Bref : un film catas-trophe qui n'en est pasun et qui se révèlemagnifiquement pas-sionnant. Clint East-wood a su maîtriserparfaitement le plan devol.

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 6312 - Jeudi 22 novembre 2018

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Cannal + - 21h09Numéro uneDrame réalisé par : Tonie Marshall

,Emmanuelle Blachey, ingénieure, remar-quée par le Premier ministre, fait partie ducomité exécutif d'une grande entreprise. Peude temps après avoir appris que son père étaithospitalisé à la suite d'une mauvaise chute,Emmanuelle arrive à Deauville pour participerà un forum consacré aux femmes.

,Bien qu'il soit l'un des meilleurs conseillers conju-gaux de Paris, Julien Monnier se montre incapable deretenir une conquête plus de deux semaines. La rai-son : il ne cesse de porter malchance à celles qu‘ilconvoite. Lors d'un mariage, il fait la connaissance deJohanna Sorini, une jolie blonde qui s'est trompée decérémonie, dont il tombe amoureux. Soudain, la jeunefemme accumule les gaffes au travail...

,Le 14 avril 2014, 276 adolescentes du lycéechrétien de Chibok, dans le nord du Nigeria, sontenlevées par les djihadistes de Boko Haram. Lemonde se mobilise pour obtenir leur libération.

TF1 - 21h00La chance de ma vie Comédie réalisé par : Nicolas Cuche ARTE - 20h50

Les survivantes de BokoHaramDocumentaire réalisé par : Gemma AtwalKaren Edwards

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Que faut-il pour communiquer pargraffitis interposés ? Des moyens ru-dimentaires juste suffisants pourreproduire des objets formes hu-maines ou animales, situations ro-cambolesques destinés à un publicvirtuel. Les différences majeuresavec les autres moyens de com-munication, c'est la liberté de diretout ce qu'on veut et l'anonymat.

Le graffiti pour un dialogueintergénérationnelOn peut considérer les peintures ru-pestres, dessins gravés dans lapierre dans les temps primitifscomme source d'inspiration desgraffitis, compte tenu du fait que lespeintures rupestres expriment lavolonté des premiers hommes deperpétuer des messages impor-tants dans le temps et l'espace. Etqu'y a-t-il comme différence entreles hiéroglyphes parfois réalisés enmulticolore, les gravures sur pierreet les graffitis des temps modernes ? Tous ces moyens pic-tographiques accompagnés ou nond'une autre forme d'écriture tra-duisent chez leurs auteurs l'idéede volonté de faire part aux autresdes préoccupations personnaliséesqu'on ne dit pas en direct pour desraisons diverses : tabous, peur dela censure, pudeur. Les signes pic-tographiques représentant des ani-maux, des objets de toutes sortesou des personnages vêtus à l'an-cienne, toutes sortes de signes sym-boliques donnés au décryptageselon les méthodes des égypto-logues, montrent bien un désir ma-jeur de l'homme : celui de trans-mettre à ses semblables des mes-sages ou de s'extérioriser parceque le monde dans lequel on vitimpose des frustrations, sinon destabous éprouvants. C'est ce que nous tirons commeconclusion au vu des dessins faits

aujourd'hui sur des murs, bancspublics, portes, tables, bref toutsupport public ne pouvant paséchapper à l'attention des gens.Parmi les auteurs de graffitis, ontrouve des psychopathes, désé-quilibrés psychologiques inca-pables de communiquer avec lesautres, sinon trop pudiques pourfaire part de leurs sentiments. Onles côtoie au quotidien comme lesindividus qui n'arrivent pas à se li-bérer de leur timidité maladive quiles handicape à vie.Parmi ceux qui écrivent et dessi-nent sur les murs, il y a les obsédésde toutes catégories, sinon des ef-frontés invétérés ou des oisifs quimanient les mots et les couleurssur une diversité de sujets pour semoquer, tuer le temps, menacer,adresser des messages anonymes. Lorsqu'on se donne la peine d'exa-miner leurs chefs-d'œuvre, on finitpar se rendre compte qu'il y a parmieux des perfectionnistes de bonaloi qui ont raté leur vocation de ca-ricaturistes de presse quotidienne

ou de bandes dessinées.

Une lecture pour se détendreLorsqu'on parcourt tous les lieuxpublics donnant à voir des graffitis,on se rend compte que la plupartde ces messages iconiques et lin-guistiques, faits souvent en untemps réduit pour ne pas être prisen flagrant délit, sont d'une lectureà la fois ludique et enrichissante.Les vrais psychologues y trouventun terrain qui leur donne desexemples concrets pouvant leséclairer dans leurs théories tropabstraites pour être admises. Lesdessins accompagnés souvent demessages écrits expriment des sen-timents forts de joie ou de tristesse.Il y a là des preuves certaines que lesauteurs de graffitis ont beaucoup dechoses à raconter ou qu'ils ont desenvies difficiles à canaliser. Certainsdessins réalisés avec soin rappellentles fresques indiennes fondées surdes situations insolites avec des per-sonnages animaux. En lisant sur lesmurs, quelquefois du n'importe quoi,

on peut tomber sur des travauxdignes des grands artistes sachanttraduire des préoccupations socialesou d'individus insolites. Cela montrebien que les graffitis sont variables,selon les personnes versées en lamatière ou les cultures. Il y a des graf-fitis dans tous les pays du monde,sauf qu'on ne les voit que dans cer-tains lieux isolés ici ou là pour des rai-sons d'interdictions strictes qu'onrespecte par civisme, alors qu'ailleursles inscriptions sont n'importe où, ycompris sur le bureau du directeur.L'idéal serait de faire un travail decomparaison entre graffitis d'originesdiverses c'est-à-dire de pays déve-loppés et sous-développés où la ma-nière de penser ou de manier la dé-rision et l'autodérision ne sont pas lesmêmes. Quant à nous, nous pouvonsnous régaler si nous faisons l'effort delire ce qui est écrit, depuis des géné-rations, sur nos murs. Beaucoup demessages doutent d'il y a des dé-cennies, quelquefois le lecteur a desrepères temporels qui l'aident à com-prendre qu'il y a une évolution dansl'écriture au sens de production, in-dicateur d'une évolution des menta-lités ou de la situation matérielle dela majorité silencieuse. Un profes-seur de linguistique habitué à par-courir les murs, tables chargés d'ins-criptions, a proposé à son collèguequi l'accompagnait, de faire un travailde recherche sur les inscriptions mu-rales, indicateurs de niveaux et mo-tivations de leurs auteurs. Les deuxcompères ont eu en lisant sur lesquatre murs couverts de haut en baset en longueur de graffitis, qu'il y a làune matière inépuisable à exploi-ter d'un point de vue linguistique etpsychologique. On croit savoirqu'ils sont tous les deux des psy-cholinguistes en mal de textes éma-nant d'individus atypiques ou mar-ginalisés.

Abed Boumediene

Le moyen de communication le plus primitif Le graffiti

culture La NR 6312 - Jeudi 22 novembre 2018

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Parachèvement de l’étude de restaurationRéhabilitation du phare Bengut de Dellys

ABDELOUAHAB BAHRI «GRAND LAURÉAT»Le jeune interprète demusique andalouse,Abdelouahab Bahri, a été sacrélundi à Alger «grand lauréat»de la 2e édition du concours dela meilleure interprétation duchant andalou Prix CheikhAbdelkrim-Dali, qui a mis encompétition neuf finalistes. Lejury a décerné le 1er Prix de ceconcours biennal àAbdelouahab Bahri pour sanouba dans le mode «raml»,lors d’une cérémonie à l’Opérad’Alger Boualem-Bessaïh.Elève de Smain Hini qui l’ainitié au violon et au chantandalou au sein del’Association El Inchirah(Alger), Abdelouahab Bahri,s’est vu remettre une«attestation de succès» enplus d’un «accompagnementfinancier» pour l'orchestrationet l’enregistrement en studiode son premier CD. Présidé parSmain Heni, le jury a consacréégalement Athmane Bendaoudet Abdeslam Ghrib Hedi,respectivement lauréats du 2eet 3e Prix pour leurs noubasdans les modes «sika» et«zidane». Les six autrescandidats aux épreuves finalesont reçu, pour leur part, desattestations de participation etdes cadeaux honorifiques.S’exprimant à l’issue del’annonce du palmarès, laprésidente de la FondationAbdelkrim-Dali, Wahiba Dali, arappelé que l’édition 2018 dece concours a mis en lice 9finalistes, choisis parmi une«trentaine» de candidats. Laprochaine édition, prévue en2020, aura une «dimensionmaghrébine» en s’ouvrant, a-t-elle dit, aux jeunesinterprètes de la chansonandalouse du Maroc et de laTunisie. La Fondation a renduhommage au Président de laRépublique, AbdelazizBouteflika en lui décernant untableau, remis au SecrétaireGénéral du Conseil de l’Ordrede mérite à la Présidence de larépublique, Mohamed-SalahAkka. Présent à la cérémonie,Mohamed Kheznadji, un desillustres interprètes del’andalou dans sa variantealgéroise «Sanaâ» etcompagnon de route de CheikhAbdelkrim Dali, a étéégalement honoré par laFondation.Sous la direction Naguib Kateb,chef d’orchestre de laFondation Abdelkrim Dali,l’Orchestre maghrébin desmusiques andalouses, unefusion des ensembles,algérien, tunisien et marocain,a clos en chœurs, la soirée engratifiant l’assistance depièces aux sonoritésclassiques. Organisé depuis 2016, le PrixCheikh Abdelkrim-Dali, dunom d'une grande figure del'andalou qui a su allier«gharnati» et «sanaâ», vise àpromouvoir de jeunes talentset enrichir le répertoire decette musique savante.

R. C.

PRIX ABDELKRIM-DALI

kContrairement à une communication directe et plus naturellepar la voix, certains ont préféré le graffiti comme moyen decommunication avec des supports et des outils de fortune.

L’étude technique relative à la restauration etréhabilitation du phare Bengut, l'un des plusimportants monuments historiques de la villede Dellys (63 km à l'est du chef-lieu de Bou-merdes), plus communément appelé BordjFnar, sera «bientôt» achevée, a-t-on appris dudirecteur de la culture de la wilaya. Cetteétude, prévue à la réception avant fin 2018,vise à déterminer la situation et les procé-dures d'urgence à entreprendre pour arrêterla dégradation de ce monument, dont l'état aempiré suite au séisme du 21 mai 2003, a in-diqué à l'APS Abdelali Koudid. Il a souligné quecette opération de réhabilitation est tribu-taire, selon lui, d’une «levée de gel sur son fi-nancement», signalant des «efforts consentisen direction des parties concernées, afin defaire aboutir cette démarche».A noter que les autorités locales s'étaient en-gagée, lors de l'installation de la Commis-sion de gestion de la ville de Dellys, au pre-mier trimestre de cette année, à la mobilisa-tion d’une enveloppe sur le budget communalou de la wilaya, pour la prise en charge de larestauration de ce qui a été détruit de cemonument, dans le cadre d'un programmeportant réhabilitation d'un nombre de mo-numents archéologiques de la vieille ville deDellys. Ce vestige historique, répertorié dansl'inventaire des biens culturels fonciers de lawilaya, résiste encore aux vicissitudes du

temps sur un site pittoresque surplombant lamer, demeurant un véritable repère pour lesmarins désirant accoster les eaux du portde Dellys. Selon les documents historiques enpossession de la direction de la Culture de lawilaya, la construction du phare Bordj Fnarremonte à 1881, soit plus de 40 ans aprèsl'occupation française de Dellys. Il se compteparmi les 25 phares érigés sur le littoral dupays de 1.886 à 1.954. Baptisé du nom deson constructeur, l'ingénieur Bengut, il a étéconstruit dans la zone des «jardins enchan-teurs», le point le plus culminant par rap-port au niveau de la mer. Il est limité à l'Estpar le port et le secteur protégé de l'antiqueCasbah de Dellys et, à l'Ouest, par une vieillecitadelle. Ce phare, dont l'architecture estinspirée des minarets des mosquées, estconsidéré comme l'un des plus beaux dupays. D'une hauteur de 25 m, il fonctionnaitavec un projecteur émettant des rayons lu-mineux d'une portée de 95 km. De nuit, cessignaux pouvaient être aperçus à partir deshauteurs d'Azeffoune de Tizi-Ouzou (60 km àl'est de Dellys), voire même des hauteursd'Alger, à l'Ouest. Le phare «Bordj Fnar» ren-ferme, à ce jour, un précieux matériel consis-tant en des appareils d'éclairage de secours,un capteur électrique, un cadre circulaire pi-votant sur un récipient de mercure, et autresinstruments de contrôle des mouvements

de rotation, d'une lampe à gaz, d'une loupe,d'une boussole, d'un paratonnerre et autre bi-belots. Opérationnel durant près d’un siècle,le phare Bordj Fnar s'est arrêté pour la pre-mière fois de fonctionner, dans la nuit du 22février 1994, suite à un attentat terroriste à labombe, dont la déflagration a fragilisé sesmurs et ses fondations. La restauration de cevestige a nécessité pas moins de six annéesde travaux. Après une reprise de son fonc-tionnement, il dut une nouvelle fois s'arrêter,le séisme du 21 mai 2003 ayant fait appa-raître de grandes fissurations sur ses murs.Il demeure à l’arrêt, à ce jour. Suite à l’arrêtdéfinitif du «Bordj Fnar», un autre phare (desept mètres plus haut), a été construit dansl’urgence dans son périmètre immédiat, tan-dis que le directeur de la culture de la wilayaprévoit un «ré exploitation future» du phareBengut «dès le parachèvement de sa restau-ration et réhabilitation». D’autre part, des as-sociations locales, dont «La Casbah de Dellys»,«Nautilus» et «Delphine», s'accordent sur lanécessité de «sauver en urgence» ce repèrehistorique pour en faire «un musée maritime»où seraient entreposés les «trésors» marins,qui se trouvent au niveau de phare, mais éga-lement ceux détenus actuellement par deshabitants de la ville de Dellys et des associa-tions.

R. C.

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10.00 Les feux de l'amour10.55 Petits plats en équilibre été11.00 Les douze coups de midi 12.00 Journal13.55 Un festival pour Noël15.35 L'enfant de Noël16.10 Quatre mariages pour

une lune de miel 17.10 Mon plus beau Noël 19.00 Journal19.35 Esprits criminels 20.45 Esprits criminels 21.00 La chance de ma vie22.35 Esprits criminels

11.00 Tout le monde veut prendre sa place

12.00 Journal12.55 Ça commence aujourd'hui14.10 Je t'aime, etc.16.20 Affaire conclue, tout le

monde a quelque choseà vendre

16.45 O Club18.00 Tout le monde a son

mot à dire18.15 N'oubliez pas les paroles19.00 Journal21.00 Dix pour cent 22.05 Dix pour cent 23.05 Dix pour cent

10.50 Jane the Virgin

11.00 Météo

11.45 Le journal

13.50 Noël au bout des doigts

15.45 Noël tous en choeur

16.20 Les reines du shopping

17.35 La meilleure

boulangerie de France

18.45 Le journal

20.00 Recherche appartement

ou maison

22.20 Le meilleur pâtissier,

à vos fourneaux !

06.00 Garfield & Cie 06.30 Boule et Bill 06.42 Boule et Bill07.09 Oggy et les cafards07.35 Oggy et les cafards07.47 Grizzy et les lemmings08.10 Goûtez voir08.26 Les lapins crétins :

invasion08.45 Les gens des Hauts09.50 09h50 le matin11.55 Midi en France :

Depuis Nevers12.55 Rex 13.05 Un cas pour deux

13.50 Rex, chien flic

14.40 Rex

15.50 Personne n'y avait

pensé !

16.10 Des chiffres et des lettres

16.30 Slam

20.00 Coupe de la Ligue

20.50 Météo

23.05 Des racines et des ailes

23.55 Pièces à conviction

15.00 Dans les coulisses du Muséum

19.05 #versionfrançaise 19.40 Tout le monde veut

prendre sa place20.00 Devoir d'enquête23.00 Le clan

14.00 Inspecteur Barnaby 15.50 Inspecteur Barnaby 17.45 C'est que de la télé18.15 C'est que de la télé !19.40 TPMP : première partie21.10 Access 21.40 Access 22.15 Access 23.20 Access

15.30 Un dîner presque parfait

16.40 Un dîner presque parfait

17.50 Les Marseillais vs le reste du monde

18.50 Les Marseillais vs le reste du monde

20.00 Enquêtes criminelles22.05 Enquêtes criminelles

17.55 Un dîner presque parfait18.50 Moundir et les apprentis

aventuriers20.05 Les copains d'abord

en Bretagne22.20 Le meilleur de la fête

de la Musique

11.55 The Tonight Show Starring Jimmy Fallon

12.35 Daddy Cool13.35 The Circle15.45 Le crime de

l'Orient-Express17.30 L'info du vrai19.05 L'info du vrai,

l'événement21.09 Numéro une23.05 Crac-crac

15.40 Safe17.15 24 mesures18.40 Gibraltar20.55 Saints and Soldiers 22.25 Millenium 2

14.50 Les animaux fantastiques17.00 Mystery Road18.55 Snow Therapy20.55 Assassin's Creed22.45 Les infiltrés

12.40 Le magazine de la santé 13.55 La tribu 15.45 Traditions du triangle

de corail 18.00 La mémoire de la planète

19.45 Arte journal20.50 Les survivantes de BokoHaram20.50 graphe Daniel Josef-sohn

13.45 Hercule Poirot 14.40 Hercule Poirot 18.20 Quotidien20.00 Burger Quiz20.50 Burger Quiz21.45 Burger Quiz

16.00 Tour de Hainan 201817.00 Coupe du monde de

saut d'obstacles 2018/2019

19.00 World Touring Car Cup 2018

19.40 Championnat international 2018

21.00 Semi-marathon de New York 2018

Programme

té lév is ion

Sélection

PARFAIT PLAN DE VOLLes films de Clint East-wood sont toujoursattendus. Clint était unacteur de génie, et songénie se retrouve aussidans la réalisation deses films. Après le trèsambigu «American Sni-per», Eastwood montreun autre visage, humainet méfiant vis-à-vis detoutes les technologiesqui n'est certes pasexempt d'une bonnepart de démagogie maisdont l'efficacité et laprécision du trait forcenttout de même le res-pect, si ce n'est de l'ad-miration. Une façon demontrer qu'à 88 ans,notre homme a toujoursdu répondant, dans lacontinuité d'un cinémaaméricain classiqueillustré dans sesmeilleures années parles Capra, Ford ouHawks. Le plus admi-rable dans Sully ? Sondécoupage, son mon-tage et la précision de samise en scène. Pas descènes superflues etpourtant certaines inter-viennent à deuxreprises, la seule diffé-rence étant un surcroitd'intensité et d'émo-tion. C'est de la trèsbelle ouvrage servie parun Tom Hanks autaquet, véritable tour decontrôle, placide etinquiet, modeste maissûr de son bon droit.«Sully» retrace l'histoirevraie qui se passe enjanvier 2009 lorsqu'unpilote d'avion perdit lapuissance de ses deuxmoteurs lors d'un décol-lage à New York suite àun heurt d'oiseau. Cepilote n'a alors pas eud'autres solutions quede tenter un amerrissagesur l'Hudson. Le plusincroyable c'est quecette prouesse a marchéet tout les voyageurs ontsurvécus (3e amerrissageconnu depuis le débutde l'aviation !!!). Laforce du film repose surla mise en scène, touten sobriété et en pro-fondeur autour dupilote car le film nerelate pas que l'accidentmais également le pro-cès autour de celui-ci.Comme toujours, lescompagnies d'assu-rances cherchent uncoupable pour éviter depayer et cela fut tenterde prouver au pilotequ'il aurait eu le tempsde retourner se posersur un aéroport. TomHanks est comme tou-jours impeccable. C'estun acteur mythique !Bref : un film catas-trophe qui n'en est pasun et qui se révèlemagnifiquement pas-sionnant. Clint East-wood a su maîtriserparfaitement le plan devol.

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 6312 - Jeudi 22 novembre 2018

12

Cannal + - 21h09Numéro uneDrame réalisé par : Tonie Marshall

,Emmanuelle Blachey, ingénieure, remar-quée par le Premier ministre, fait partie ducomité exécutif d'une grande entreprise. Peude temps après avoir appris que son père étaithospitalisé à la suite d'une mauvaise chute,Emmanuelle arrive à Deauville pour participerà un forum consacré aux femmes.

,Bien qu'il soit l'un des meilleurs conseillers conju-gaux de Paris, Julien Monnier se montre incapable deretenir une conquête plus de deux semaines. La rai-son : il ne cesse de porter malchance à celles qu‘ilconvoite. Lors d'un mariage, il fait la connaissance deJohanna Sorini, une jolie blonde qui s'est trompée decérémonie, dont il tombe amoureux. Soudain, la jeunefemme accumule les gaffes au travail...

,Le 14 avril 2014, 276 adolescentes du lycéechrétien de Chibok, dans le nord du Nigeria, sontenlevées par les djihadistes de Boko Haram. Lemonde se mobilise pour obtenir leur libération.

TF1 - 21h00La chance de ma vie Comédie réalisé par : Nicolas Cuche ARTE - 20h50

Les survivantes de BokoHaramDocumentaire réalisé par : Gemma AtwalKaren Edwards

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santéLa NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

15

Jeune homme de 21 ans, handicapé, non-voyant et sourd-muet demande à toute âme

charitable de l’aider pour fair une fibroscopie oeso-gastro-

duodénale en urgence «Allah vous le rendra»

Tél.  : 07 96 62 85 91

Âgée de 50 ans, sans ressources, je présente une insuffisance rénalechronique, demande à tout âme charitable une aide financière

pour une transplantation rénale en urgence. Tél. : 07 73 37 86 09

Nacer Stini qui souffre d’une tumeur cancéreuseau niveau du cerveau qui nécessite une

opération et une hospitalisation en Turquie,s’adresse aux âmes charitables pour une aidefinancière qui va lui permettre de faire cette

opération en Turquie. Le coup de cette prise encharge est de 400 millions de DA. Nacer Stini asubi un accident vasculaire cérébral qui a causé

une hémorragie au niveau du cerveau, il avraiment besoin de votre aide afin qu’il soit

opéré au plutôt possible.

Veuillez contactez : 0558.64.10.05/ 0553.38.49.06

Carré de la solidarité

Jeune homme âgé de21 ans, handicapé,

demande à toute âmecharitable une aidefinancière afin de

subvenir à l’achat decouches et produits

alimentaires.

«Allah vous le rendra»

Tél. : 06 73 25 84 73

Au total, 13 établissements relevant destrois paliers de l'éducation sont ciblés parcette campagne de sensibilisation, qui acommencé en début de semaine, a indi-qué le directeur de l'établissement publicde santé de proximité (EPSP) Bachir Men-touri, Rabie Oualbani considérant que lemilieu scolaire est «le canal plus appro-prié» pour alerter des dangers et des com-plications liés à cette maladie.Ce professionnel de la santé a tenu a sou-ligner qu'au vu de «la propagation rapide dudiabète», il est indispensable de rappelerqu'une alimentation saine et équilibrée oc-cupe un rôle fondamental dans la préven-

tion et le traitement de cette pathologie.Partant de ce constant, un équipe consti-tuée de six médecins a pour mission de sen-sibiliser les élèves et autres stagiaires descentres de formation professionnelle auxbienfaits d'une alimentation saine à base de

fruits et de légumes frais, et de leur expli-quer les dangers de la malbouffe sur l'or-ganisme, a-t-il révélé. Il a souligné a, cet effet, le rôle des pa-rents dans le contrôle de l'alimentationde leur progéniture, citant à cette occasion

l'exemple du goûter scolaire qui se doitd’être «équilibré et sain». Cette campagnede sensibilisation au diabète en milieuscolaire se poursuivra jusqu'au 27 no-vembre.

Agence

Constantine : campagnede sensibilisation sur le diabète en milieu scolaire

Agé de 35 ans, Djemoui Faïzi, originaire de Oued Souf, est atteint de la maladie de Klippel-Trenaunay, avec des malformationsvasculaires extensives de la cuisse. Son cas a été hérité par embolisation directe sans aucun résultat. Son état nécessite uneprise en charge à l’étranger pour une chirurgie par radiographie. Selon l’avis d’un professeur (Lotfi Hacein-Bey), la maladie(congénitale) n’est pas rapidement évolutive, mais nécessite un suivi à vie, car de nouvelles malformations vasculaires peuventapparaître par ailleurs. Le professeur affirme que si le malade peut être envoyé en France pour traitement, il recommandeun centre qui a une très grande expérience des malformations vasculaires et surtout des chirurgiens de qualité : Lariboisière. Le malade lance un SOS aux âmes charitables pour l’aider.

Pour tout contact : 0666 778 699 / 0558 980 393Il est aussi joignable sur facebook : Djoumi-Faïzi

La direction de la Santé etde la population de la wilayade Constantine organise unecampagne de sensibilisationsur le diabète en milieuscolaire devant toucherl'ensemble des paliers del'éducation, a-t-on apprismardi auprès de cettedirection.

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sc ienceLa NR 6312– Jeudi 12 novembre 2018

16

Carl Sagan en a peut-être rêvé, en toutcas les astronomes du XXIe siècle l'ontfait. Il est en effet possible depuisquelques années non seulement de fairede la détection d'exoplanètes par ima-gerie directe mais aussi de suivre leursmouvements autour de leur étoile hôte.Il a fallu pour cela une nouvelle généra-tion d'instruments utilisant les derniersraffinements de l'optique adaptativepour corriger les effets de la turbulencede l'atmosphère, effets délétères sur lepouvoir de résolution théorique des té-lescopes, mais aussi des techniquesavancées et subtiles de traitement del'image.Nous n'en sommes encore qu'au débutde cette révolution pour les exoplanètesmais on peut donc déjà voir, littérale-ment, quelques aspects des promessesdu futur avec un timelapse réalisé avecdes images prises de fin 2014 à fin 2016,à l'aide de l'instrument de rechercheSphere (Spectro-Polarimetric High-contrast Exoplanet REsearch) équipantle VLT de l'ESO.

Bêta Pictoris b, la géante gazeuseencore chaudeCes images sont celles que l'on obtienten pointant cet instrument en directionde l'étoile Bêta Pictoris (β Pic), une trèsjeune étoile blanche située à une dis-tance d'environ 63 années-lumière duSystème solaire dans la constellationaustrale du Peintre. Ayant débuté sa viesur la séquence principale du dia-gramme de Hertzsprung-Russel depuisenviron 23 millions d'années, elle a perduson disque protoplanétaire riche en gazmais, comme l'a montré au milieu des an-

nées 1980 le satellite Iras (Infrared As-tronomical Satellite) - un télescope spa-tial infrarouge sur une orbite héliosyn-chrone -, elle est entourée d'un disque dedébris encore riche en poussières où laformation d'exoplanètes se poursuit pro-bablement. Rappelons que les disquesde débris contiennent des poussièresrésultant des collisions en cours entreles embryons planétaires et/ou asté-roïdes. Dans le Système solaire, un ves-tige de ce disque étant la poussière zo-diacale. Nous savons qu'il en existe aumoins une puisque nous l'avons décou-verte en 2008 grâce à l'instrument Nacodu VLT. Nommée Bêta Pictoris b, c'est ungéante gazeuse très massive qui orbiteautour de son étoile à une distance si-milaire à celle qui sépare le Soleil de Sa-turne, soit environ 1,3 milliard de kilo-mètres. Cela en fait l'exoplanète la plusproche de son étoile à avoir été photo-graphiée directement. Elle est encorechaude du fait de sa formation et sa cha-leur d'accrétion est telle que sa surfacebrille à une température de 1 500 °C. Iln'en reste pas moins qu'il n'est pas facilede mettre en évidence cette lumière carelle est noyée dans celle de l'étoile hôte

qu'il faut soustraire d'une façon ou d'uneautre. Les images que l'on voit montrenttoutefois nettement les mouvements del'exoplanète bien qu'elles puissent lais-ser penser qu'elle transite, ce qui n'estpas le cas. En 2008, comme on s'y at-tendait du fait de la théorie de la for-mation des systèmes planétaires, uneexoplanète, Bêta Pictoris b, a finalementété découverte dans ce disque (undisque de débris issu d'un disque pro-toplanétaire ayant perdu son gaz) parAnne-Marie Lagrange, directrice de re-cherche au CNRS et membre du Labo-ratoire d'astrophysique de Grenoble, etson équipe, avec le système d'optiqueadaptative Naco du Very Large Teles-cope, dans le désert d'Atacama au Chili.Il s'agissait là aussi d'une découvertefaite par imagerie directe, ce qui est en-core rare avec des exoplanètes.

Bêta Pictoris b pèserait environ 3 000 à4 000 masses terrestres On cherche depuis cette époque à pré-ciser les caractéristiques de Bêta Picto-ris b et notamment sa masse. C'est pré-cisément ce que vient de faire uneéquipe de chercheurs venant de publier

un article à ce sujet dans Nature Astro-nomy.La masse déterminée est maintenantdans une bande comprise entre 9 et 13fois la masse de Jupiter, laquelle est en-viron 318 fois plus massive que la Terre.On peut s'étonner qu'il ait fallu tout cetemps pour obtenir cette estimation.Bien qu'orbitant à 8-9 unités astrono-miques de Bêta Pictoris, avec une faibleexcentricité et une période de 22 à 30ans environ, une telle masse devrait af-fecter le mouvement de l'étoile hôte,suffisamment pour que l'on puissemettre en pratique la méthode des vi-tesses radiales. Sauf que Bêta Pictoris estparticulièrement chaude et tourne ra-pidement sur elle-même et surtout, ellese comporte comme une étoile variable,ce qui ne rend pas cette déterminationsuffisamment précise par cette méthode.Mais les astronomes ont plus d'un tourdans leur sac. Ils peuvent, par exemple,et a fortiori pour une étoile aussi prochedu Soleil et une exoplanète directementimagée, faire de l'astrométrie, c'est-à-dire mesurer les trajectoires de ces deuxastres et les vitesses atteintes sur cettetrajectoire. .n

Exoplanètes : lesmouvements de BêtaPictoris b en timelapse

Depuis 2014, des as-tronomes ont pris des

images de l'exopla-nète Bêta Pictoris bavec l'instrumentSphere du VLT de

l'ESO. Cela leur a per-mis aujourd'hui de

réaliser un timelapsedu mouvement de

cette géante gazeuseâgée de moins de 23millions d'années.

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L’Afrique couvre 30,353 millions dekm2. La population est passée de966 millions d’habitants en 2009 àplus de 1 075 millions, mais sept

pays regroupent 51% de la population. En2020, la population africaine devrait passerà 1,3 milliard et à 2 milliards en 2040. Lespays constituant l’Afrique par zones sont:Afrique du Nord – Algérie – Égypte – Libye– Maroc – Tunisie. Afrique occidentale –Bénin – Burkina Faso – Côte d’Ivoire – Ghana– Guinée Bissau – Libéria – Mali – Maurita-nie – Nigeria – Sénégal – Togo. Afrique cen-trale – Burundi – Cameroun – Républiquecentrafricaine – République démocratiquedu Congo – Guinée équatoriale – Rwanda –Tchad. – Afrique orientale – Djibouti – Ery-thrée – Ethiopie - Kenya – Ouganda – Sou-dan – Tanzanie. Afrique australe et océan in-dien – Afrique du Sud – Madagascar – Ma-lawi – Maurice – Zambie. – Zimbabwe. Maissept pays regroupent plus de 50 % de la po-pulation. Ainsi, le Nigeria pour 2016 a unepopulation de 187 millions, l’Ethiopie 102,l’Egypte 94, la République démocratiquedu Congo 80, la Tanzanie 55, le Kenya 47, leSoudan , l’Algérie 41, le Maroc 40, le Ghana28, la Cote d’Ivoire, le Mozambique, l’Angola,le Cameron entre 23/25, le Niger 20 et le Mali18 millions d’habitants ; pour les autrespays du Maghreb, la Tunisie 11,3 et la Libyeenviron 6,3 millions d’habitants .Malgrécette diversité et ses importantes poten-tialités, l’Afrique est marginalisée au sein del’économie mondiale mais existe un avenirpromoteur comme l’atteste la majorité desrapports internationaux. Selon un rapportde la Banque africaine de développement(BAD) le commerce interafricain n’est quede 15/16% sur tout le continent, leséchanges intermaghrébins représentantégalement moins de 3%. Les raisons sontmultiples : manque de capitaux, d’infra-structures et mauvaise gouvernance. Sanscompter les taxes douanières qui coûtenttrès cher. Tous ces problèmes de logis-tiques associés au manque de compétencedes ressources humaines constituent unsérieux frein à la fluidité des échanges alorsqu’une entreprise a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée. Certes, des organisa-tions telles que la Communauté écono-mique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cé-déao) ou la Communauté économique desEtats d’Afrique centrale (Ceeac) existent.Mais plusieurs dissensions entravent leurbon fonctionnement. Il existe par ailleurs labarrière de la langue et de la culture entreles pays de la zone francophone et anglo-phone qui ne facilite pas le développementde l’intégration régionale. Rappelons que,le 23 octobre 2001, au sommet de l’Orga-nisation de l’Unité africaine (OUA) qui s’esttenu à Abuja, trois chefs d’Etat africains,constatant l’échec de tous les efforts four-nis en matière de développement enAfrique, ont pris l’initiative de proposerune nouvelle approche dans le traitementdes problèmes que vit le continent. Cette ini-tiative a été une synthèse entre deux plans: celui de l’Algérie et de l’Afrique du Sud ap-pelé «Millenium African Plan» (MAP) et celuidu Sénégal, dénommé plan Omega. Cesdeux plans sont fusionnés pour donner la«Nouvelle initiative africaine» (NIA). La NIAprendra plus tard le nom de «Nouveau par-tenariat pour le développement del’Afrique» ou Nepad (de l’anglais «New Part-nership for African Development»). LeNepad avait été conçu pour faire face auxdifficultés que connaît le continent africainactuellement. L’objectif au départ du Nepadétait, par exemple, de traduire en actesconcrets notamment le problème de l’eau

et de l’énergie. L’enjeu du développementde l’agriculture qui devait reposer plus surles cultures vivrières est un enjeu majeur ducontinent. Force est de constater que lebilan est très mitigé.

Il existe des Afriques et non pas uneAfriqueCertains pays notamment le Nigeria, leGabon, le Tchad, la République démocra-tique du Congo, l’Algérie, la Libye sont spé-cialisés dans le pétrole, le gaz et les matièrespremières, qui ont connu une forte de-mande et un prix élevé sur le marché mon-dial leur permettant une relative aisance fi-nancière mais en fonction des cours mon-diaux. A l’inverse, des pays comme le Bénin,le Malawi, l’Ile Maurice, le Swaziland, l’Ethio-pie, le Togo, le Mali, qui sont pénalisés dansdes produits qui connaissent souvent unedétérioration en termes d’échange, la mi-sère, la famine et souvent des conflits in-ternes et externes où le budget des dé-penses militaires en Afrique dépassent l’en-tendement humain au détriment del’allocation des ressources à des fins dedéveloppement.. Les dix pays d’Afrique lesplus riches par ordre décroissant sont pourle PIB courant en 2017 : Nigéria avec 581milliards de dollars, Afrique du Sud avec276 milliards de dollars, Egypte avec 264milliards de dollars, Algérie avec 170 mil-liards de dollars, Soudan avec 124 milliardsde dollars, Maroc avec 121 milliards dedollars, Angola avec104 milliards de dollars,Ethiopie avec 93 milliards de dollars, Kenyaavec 77 milliards de dollars et la Tanzanieavec 52 milliards de dollars. .Par contre lespays les plus pauvres sont par ordre dé-croissant : le Burundi -son PIB par habitantest de 285 dollars américains, Malawi avecun PIB par habitant d’ environ 300 dollarsaméricains, Niger, le PIB par habitant estd’environ 364 dollars américains, Mozam-bique, le PIB par habitant est de 382 dollarsaméricains, République Centrafricaine, lePIB par habitant est légèrement supérieurà 382 dollars américains, Madagascar, lePIB par habitant est d’environ 401 dollarsaméricains, Somalie , le PIB par habitant estd’environ 434 dollars américains, Répu-

blique Démocratique du Congo avec un PIBd’environ 444 dollars américains par habi-tant, Liberia, le PIB par habitant est d’en-viron 455 dollars américains et la Gambieavec un PIB par habitant est légèrement su-périeur à 473 dollars américains. Mais at-tention, il faut se méfier de du PIB global quivoile les disparités intra socioprofession-nelle (concentration du revenu) et interré-gionale, comme il faut utiliser pour les com-paraisons des modes de calcul similaires.Exemple en 2014,, le continent africain ap-prenait avec stupéfaction qu’à la suite d’unerévision statistique, le Nigeria été passépremière économie d’Afrique (devantl’Afrique du Sud) avec un PIB réévalué à 510milliards $ en 2013, contre 262 milliards $ en2012. Le PIB de l’Afrique du Sud étant d’en-viron 384 milliards $ cette même année.L’ampleur de cette réévaluation du PIB duNigeria suite à une révision statistique n’estpas un cas isolé en Afrique. Mais ces indi-cateurs ne sont pas suffisants pour com-prendre la situation en Afrique. Aussi, pouranalyser les blocages en Afrique, on nepeut isoler les facteurs économiques desfacteurs politiques. Le rapport conjointBAD-GFI met en relief le fait que l’Afrique apâti de sorties nettes de fonds de l’ordre etque la fuite des ressources hors de l’Afriqueau cours des trente dernières années –l’équivalent du PIB actuel de l’Afrique –freine le décollage du continent. Ainsi, les di-rigeants africains portent une lourde res-ponsabilité devant leur population et doi-vent favoriser l’Etat de droit, la bonne gou-vernance, donc, la lutte contre la corruptionet les mentalités tribales, la protection desdroits de l’Homme et s’engager résolumentdans la réforme globale, donc la démocra-tisation de leur société tenant compte del’anthropologie culturelle évitant de pla-quer des schémas déconnectés des réalitéssociales. Et se pose essentiellement le pro-blème de la sécurité et de la stabilité desEtats qui doivent se fonder sur des valeursdémocratiques. Nous avons assisté dansla région à de profondes mutations de la géo-politique saharienne après l’effondrementdu régime libyen, avec des conséquencespour la région. Aussi l’importance du poids

de l’informel en Afrique, produit de la bu-reaucratie paralysante, favorise la corrup-tion, variant selon les pays, mais dépassantd’une manière générale 50% à 60% de lasurface économique. Pour certains pays,cette sphère emploie plus de 70% de lamain-d’œuvre. Selon le Bureau internationaldu travail (BIT), ce secteur fournit 72% desemplois en Afrique subsaharienne, dont93% des nouveaux emplois créés, en com-paraison avec le secteur formel qui n’em-ploie que près de 10% des emplois sur lecontinent. Au Maghreb (voir notre étuderéalisée sous ma direction pour l’Institutfrançais des relations internationales, Paris-IFRI décembre 2013, la sphère informelle auMaghreb), elle dépasse les 50% de la surfaceéconomique et emploi plus de 30% de la po-pulation active. Le fossé entre les riches etles pauvres devient de plus en plus grand.L’écart de revenus renforce les inégalitésen matière de richesse, d’éducation, desanté et de mobilité sociale. Nous avonsune population nombreuse et jeune n'est pasun handicap pour un pays, à condition quecette population soit active et qu'elle tra-vaille dans le secteur formel et non-pas in-formel, pour que son travail puisse bénéfi-cier à la population dépendante, les trèsjeunes et les très vieux pur alimenter lescaisses de retraite. Or, 75% de l'économiesubsaharienne est informelle et les sec-teurs éducatifs dans ces pays sont aujour-d'hui sinistrés et les jeunes qui en sortentsont mal formés.

(A suivre)A.Mebtoul

contributionLa NR 6312 - Jeudi 22 novembre 2018

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«La crise migratoire en Afrique, état des lieux,défis, enjeux et perspectives»

,Cette présente contribution est une synthèse de mon intervention suite à l’invitation des organisateursdu programme prévisionnel de la 2ème édition de la Conférence internationale des ONG africaines,membres de l’Ecosoc des Nations Unies, qui se tient au Centre international de conférences Abdelatif Rahal-Alger du 19/21 novembre 2018, regroupant plusieurs organisations et personnalités africaines, Concernantles flux migratoires, il s’agira de poser les véritables problèmes pour avoir de véritables solutions loin de ladémagogie et de la surenchère car le sujet est complexe, la responsabilité étant partagée entre lesdirigeants du Nord (récemment les flux migratoires vers les USA) et concernant notre zone géographique,entre les Européens et Africains

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environnementLa NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

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C’est un camp de réfugiés oublié du mondeet des grandes célébrations pour la paix.50 000 déplacés syriens selon les chiffresde l’ONU, sont installés aux confins du dé-sert à proximité de la frontière jordanienne,dans le camp de fortune d’al-Rukban, enSyrie. Totalement enclavés, ses habitantsy survivent, certains depuis plusieurs an-nées, dans des conditions d’une précaritéextrême, vivant sous des tentes ou desmaisonnettes en terre. Le 3 novembre, unconvoi humanitaire de l’ONU et du Crois-sant-Rouge syrien a finalement réussi àl’atteindre. Les habitants du camp n’avaientplus reçu aucune aide significative depuisune livraison effectuée via la Jordanie, pardessus la frontière et à l’aide de grues, aumois de janvier 2018. Depuis plusieurs se-maines, les appels à l’aide se multipliaientdepuis l’intérieur du camp, de la part del’ONU, ou encore des travailleurs humani-taires, à mesure que la situation ne cessaitde se dégrader, la nourriture, l’eau, malgréun apport depuis la Jordanie, et les médi-caments se faisant de plus en plus rares.Selon l’ONU, alors que le camp a subi ré-cemment de multiples épisodes de pluie,qui frappent aussi la Jordanie, et de tem-pêtes de sable, et que l’hiver s’approche,des rations alimentaires, des vêtementset une assistance médicale ont été déli-vrés par le convoi. Celui-ci a finalementpu quitter Damas, après que son départ aitété retardé à de multiples reprises par legouvernement syrien. L’ONU comptait enprofiter pour vacciner les 10 000 enfants demoins de cinq ans au sein de la populationdu camp, et équiper de vêtements chauds15 000 enfants en tout.» La populationsouffre de malnutrition, de diarrhées, demaladies. Les enfants sont les plus tou-chés», constate le Dr Anas Chaker, porte pa-role de la branche française de l’Union desorganisations de secours et soins médi-caux (UOSSM), joint par Basta ! Le méde-cin qualifie la situation sur place de «ca-tastrophique». L’UOSSM, qui a pour ob-jectif d’apporter des soins à la populationen Syrie, est en contact avec des habitantsd’al-Rukban, bien qu’il soit impossible pourles ONG et les travailleurs humanitairesd’être présents directement à l’intérieurdu camp.

Echec des négociations avec le régimeCes dernières semaines, de multiples décèsy ont été rapportés, sans que des chiffresprécis n’aient été établis. «Il y a des décèstous les jours, et là encore les enfants sontles premiers affectés», alerte le Dr AnasChaker. Sur les réseaux sociaux, des vi-

déos montrent des tombes de fortune, sim-plement recouvertes de pierres. En mar-chant plusieurs kilomètres, les habitants ducamp peuvent rejoindre, au compte-goutte,une installation médicale établie du côtéjordanien. Comme le rapporte le site Irinnews, spécialisé sur les questions huma-nitaires, les cas les plus graves, s’ils par-viennent jusque-là, sont parfois pris encharge dans les hôpitaux jordaniens, maissont ensuite renvoyés au sein du camp.La situation s’est particulièrement dégra-dée au début du mois d’octobre, lorsque lerégime syrien a coupé tout accès au campdepuis la Syrie. La contrebande permettaitjusque-là d’assurer un approvisionnementminimal de ces naufragés du désert. SelonMohamad Taha, Syrien exilé en France quimaintient un contact régulier avec al-Ruk-ban, où il a notamment soutenu, à dis-tance, la création et le fonctionnementd’une école, ce blocus ferait suite à l’échecde négociations menées entre Damas etdes représentants du camp concernant ledevenir de ses habitants. Le régime syrienaurait refusé le retour des déplacés dans la ré-gion de Palmyre, dont une grande part des oc-cupants d’al-Rukban sont originaires, et pro-posé à la place leur réinstallation à Homs, lagrande ville de l’ouest du pays ravagée par lescombats et vidée d’une partie de ses habi-tants. Toujours selon Mohamad Taha, lui-même originaire de Palmyre, le refus de cetteoption aurait entraîné le blocus du camp, en

guise de moyen de pression sur ses habi-tants.Le site Irin news, de même que le média baséà Amman Syria direct, relatent en outre desnégociations menées sous l’égide de la Rus-sie depuis plusieurs semaines. Celles-ci au-raient envisagé d’évacuer une partie des ha-bitants du camp, ainsi qu’une milice rebelleprésente sur place également au centre desdiscussions, en direction de la zone contrô-lée par la Turquie dans le nord de la Syrie. Desnégociations qui n’auraient, à ce jour, pasabouti. «Le plan semble avoir calé au moisd’octobre, déclenchant les restrictions» surl’approvisionnement du camp, précise deson côté Irin news.

Beaucoup viennent de Palmyre, vidée deses habitantsCette «stratégie de la faim» rappelle les siègesinfligés à certains quartiers de Homs et d’Alep,à la ville de Daraya, ou encore à la Ghoutaorientale, la banlieue est de Damas, qui ontsystématiquement conduit à l’évacuation for-cée de la population. Nombre de déplacés d’al-Rukban ont échoué dans ce carré de désertsuite à la prise de Palmyre par Deach enmai 2015, et aux combats qui s’en sont sui-vis jusqu’à la reprise de la ville depuis to-talement vidée de ses habitants par le ré-gime, soutenu par l’armée russe, l’annéesuivante. D’autres déplacés d’al-Rukbansont originaires de la région de Homs, oubien ont fui les combats contre l’EI à Raqqa

et à Deir-Ezzor, dans l’est du pays.Malgré une situation désespérée, la pers-pective de repasser sous le joug du régimesemble loin d’enthousiasmer la popula-tion du camp. Une partie des familles au-rait ainsi été prête à accepter une évacua-tion vers le nord du pays sous contrôleturque. «Les gens d’al-Rukban sont consi-dérés comme des opposants», affirme le Dr

Anas Chaker. «La plupart des habitants ducamp sont contre le régime, estime aussiMohamad Taha. Mais même les autres ontpeur d’être tués ou enrôlés de force dansl’armée s’ils repassent sur les territoirescontrôlés par Damas.» Avant de subir l’Etatislamique, sa police des mœurs et ses exé-cutions sommaires, la population de Pal-myre avait déjà connu une brutale répres-sion de la part du régime Assad, suite à larévolution de 2011.

Les Etats-Unis ne sont pas venus en aideaux déplacés d’al-RukbanA ce jour, le camp est cependant à l’abrid’une intervention de l’armée du régime. Ilest établi à l’intérieur d’une zone militairede 55 km de rayon contrôlée par les Etats-Unis, qui ont installé à cet endroit, égale-ment tout proche de la frontière irakienne,une base destinée à la lutte contre l’EI. Wa-shington maintient aussi sa présence surcette zone stratégique afin de couper l’axereliant l’Iran à la Syrie via Bagdad, la capi-tale de l’Irak, dans le cadre de sa politiqued’opposition au régime iranien. Mais lesEtats-Unis ne sont pas venus en aide auxdéplacés d’al-Rukban, pourtant toutproche. Pas plus d’ailleurs que la Jordanie,qui a fermé sa frontière, isolant presque to-talement al-Rukban et dégradant encorela situation sécuritaire en son sein, aprèsdes attentats menés par l’EI depuis l’inté-rieur du camp en 2016. Malgré l’aide ap-portée par le convoi humanitaire, et alorsque des négociations diplomatiquesconcernant le devenir du camp sont tou-jours en cours, les déplacés d’al-Rukban,dont l’histoire apparaît comme un concen-tré des tragédies du conflit syrien, comp-tent toujours les jours et les nuits passésau milieu du désert.Source : Thomas Clerget bastamag.net

Syrie

Situation humanitaire «catastrophique» pour50 000 déplacés syriens, cantonnés en plein désert,Malgré l’arrivée récente d’unconvoi humanitaire plusieurs foisretardé, la situation reste critiquedans le camp de déplacés d’al-Rukban, enclavé aux confins dudésert syrien et presque totale-ment dénué d’infrastructures. Prisau piège entre la frontière ferméepar la Jordanie et un blocus im-posé par le régime de Damas, seshabitants manquent de tout :nourriture, eau, vêtements et mé-dicaments. Alors que des négocia-tions diplomatiques sont toujoursen cours, le devenir de ces naufra-gés du désert reste incertain.

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Deux représentants de la Fédération algé-rienne (FAF) ainsi que de la CAF avaient, ily a près d’un mois, formulé des réservessur le stade après l’avoir visité, lesquellesréserves ont été levées mais sans pour au-tant que les deux délégués en question nereviennent pour faire leur constat final, aprécisé la même source.La CAF, via la FAF, s’est contentée d’infor-mer lundi la direction de la formation dela «Mekerra» qu’elle était dans l’obligationde choisir entre les stades d’Oran et d'AïnTémouchent pour recevoir les Libériensde Ship Corporate Registry lors du matchaller du tour préliminaire qui se jouera les27 et 28 novembre.Une proposition vite rejetée par le club al-gérien qui tient à jouer dans son stade fé-tiche, surtout après la levée de toutes lesréserves, y compris l’éclairage qui vient

de subir avec succès une importante opé-ration de réfection, affirme-t-on de mêmesource.A l’USMBA, l’on table sur le concours duprésident de la FAF pour convaincre la CAFde dépêcher à Sidi Bel-Abbès et dans lesmeilleurs délais sa commission d’audit desstades afin d’homologuer le stade 24-Fé-vrier-1956, dont la capacité d’accueil avoi-sine les 50 000 places, et permettre par là

même aux Vert et Rouge d’y disputer lematch aller du tour préliminaire de laCoupe de la Confédération qui approcheà grands pas.Il s’agit de la deuxième fois de l’histoirede l’USMBA, vainqueur de la précédenteédition de la Coupe d’Algérie, que ce clubparticipe à une compétition continentaleaprès avoir joué la Coupe d'Afrique desvainqueurs de coupe (actuellement Coupe

de la Confédération) en 1992. Les gars dela «Mekerra» abordent l’épreuve continen-tale tout en étant en mauvaise posture enchampionnat où ils occupent la 14e place(troisième relégable) au classement avec12 points. Ils recevront la lanterne rougele CR Belouizdad (10 pts) jeudi dans lecadre de la 15e et dernière journée de laphase aller dans un match important dansla course au maintien.

Coupe de la CAF

sportLa NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

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nL’USMBA risque d’accueillir son adversaire loin de la ville. (Photo > D. R.)

,L’USM Bel-Abbès risque d’ac-cueillir son adversaire LiberiaShip Corporate Registry (Libe-ria) en tour préliminaire de laCoupe de la Confédération afri-caine de football (CAF) loin deson stade 24-Février-1956, nonhomologué par la commissionspécialisée de l’instance conti-nentale, a-t-on appris de la di-rection du club de Ligue 1.

Le stade 24-Février non homologué, l’USMBAdans l’embarras

Le président de la Confédération afri-caine de football (CAF), le MalgacheAhmad Ahmad n'a pas hésité à hausserle ton avec le Cameroun, pays hôte dela prochaine Coupe d'Afrique des nationsCAN-2019 (15 juin-13 juillet), réglant no-tamment ses comptes avec les médiascamerounais. «Jusqu’à maintenant, leCameroun n’a pas encore de fédération(dirigée par un comité de normalisation

depuis l’été 2017, Ndlr). Vous (la presse)avez une grande responsabilité pourpousser les gens. Tous ces grands foot-balleurs qui sont là, et on n’arrive pas àmettre en place une fédération ?», a af-firmé le premier responsable de la CAFlors d'un point de presse tenu à Accra(Ghana), en marge de la CAN-2018 fémi-nine, cité mardi par le site AfrikFoot.Ahmad Ahmad est préoccupé par

l'organisation de la CAN-2019 par le Ca-meroun. La quatrième mission d’inspec-tion de l'instance africaine menée au Ca-meroun pour évaluer définitivement lesefforts faits jusqu’ici par ce pays pouraccueillir la CAN-2019, s'est achevée jeudidernier avec l’examen des infrastructuressportives de Douala, sans que la CAF nese prononce sur le maintien ou non dela compétition en terre camerounaise.»Jeme pose la question, vous m’attaquezsouvent, la presse camerounaise attaque

le président de la CAF, mais ils oublientque chez eux, il y a beaucoup de chosesà faire ! Moi personnellement, avant deparler haut et fort, il y a un adage, il fautque je nettoie d’abord ma cour avant dedire à mon voisin que sa cour est sale.Je pense que vous devez faire ce travail»,a-t-il ajouté.La situation est devenue tendue entrela CAF et le Cameroun, à quelques joursdu verdict final de l'instance continen-tale.n

CAN-2019 Le président de la CAF règle ses comptes avec la presse camerounaise

Arbitrage

Charef et Sikazwe suspendusprovisoirement par la CAF

Le président de l'EF Constantine, RachidElgroud, s'est montré satisfait du débutde saison de son équipe au championnatd'Algérie de futsal qu'elle domine aprèsdeux victoires en autant de matchs.L'EFC (Espoir futsal de Constantine) abattu lors de la première journée à Ouar-gla l’équipe locale de Touggourt (19-14),avant de récidiver à domicile vendredidernier contre l’AS Guelma (8-1), occu-pant ainsi la tête du classement du cham-pionnat avec 6 points, contrairement àla saison dernière, quand elle a essuyéune défaite contre un match nul lors desdeux premières journées. «Notre équipea mérité d'être en tête du classement cardurant deux mois de préparation, nousavons multiplié nos efforts et concentrénotre travail sur les aspects techniqueset psychologiques afin d’assurer une en-tame en force du championnat», a confié

le président du club.Ayant terminé l'exer-cice dernier à la 3e place au classementdu championnat et perdu la finale deCoupe d'Algérie, l’EFC a renforcé son ef-fectif durant l'intersaison par le recrute-ment de sept nouveaux joueurs, dontcertains sont issus des jeunes catégoriesdu CS Constantine et du MO Constantine.«Le trophée de Coupe d’Algérie de la sai-son dernière nous a échappé de très peu,faute de moyens financiers qui auraientpu motiver nos joueurs qui n’avaient pasperçu leurs salaires depuis plusieursmois», a regretté Elgroud, rappelant quel’EFC est «le seul club de la wilaya deConstantine à avoir atteint une finale decette compétition». L'EFC se rendra le 30novembre prochain à Skikda pour affron-ter l’équipe locale du FSS pour le comptede la 3e journée de la 2e édition du cham-pionnat d'Algérie de futsal. n

Championnat de futsalLe président de l’EF Constantine satisfait

du début de saison L'arbitre algérien Mehdi Abid Charef etle Zambien Janny Sikazwe ont été sus-pendus provisoirement par la Confédé-ration africaine de football pour «mau-vaise performance» lors des matchs dela Ligue des champions, rapportent mardiplusieurs médias africains, citant un cour-rier de l'instance africaine.La sanction a été prise par le présidentdu Comité de discipline de la CAF lorsd'une réunion tenue le 6 novembre der-nier, selon la même source.Le directeur de jeu algérien avait dirigéla finale aller entre les Egyptiens d'Al Ahlyet les Tunisiens de l'Espérance de Tunis(3-1) au stade Borg Al Arabe à Alexandrie.Abid Charef avait attiré les foudres de laformation tunisienne en accordant deuxpenalties aux Egyptiens, jugées «imagi-naires» par l’EST, tout en recourant àchaque fois à la VAR (assistance vidéo àl’arbitrage). Le compte twitter de l'ESTavait qualifié de « mascarade» l’arbitrage

de Mehdi Abid Charef, pourtant considérécomme l’un des meilleurs arbitres sur lecontinent africain.Le directeur de jeu zambien Sikazwe,considéré, lui aussi, comme l'un desmeilleurs sur le continent, avait dirigé lademi-finale retour de la Ligue des cham-pions entre l'ES Tunis et les Angolais dePrimero De Agosto (4-2) disputée en oc-tobre dernier au stade de Rades. Il avaitrefusé un but aux Angolais synonyme dequalification.Le club angolais avait porté plainte contrel'arbitre zambien. D’après la note de laCAF, l’officiel zambien est soupçonnéd’avoir enfreint les articles 82, 136 et 152du Code Disciplinaire de l’instance. Il estnotamment accusé de corruption.Les deux arbitres sont suspendus provi-soirement de toute activité liée au footballjusqu’à leur audition par le Comité dediscipline de la CAF.n

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sportLa NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

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USM El Harrach :Gharbi suspenduquatre matchs

Le joueur de l'USM ElHarrach AbdennourGharbi a écopé dequatre matchs desuspension, en plusd'une amende de 40000 DA pour«comportementantisportif enversofficiel» lors de la 14e

journée de Ligue 2Mobilis, disputée le 17novembre courant etayant vu son équiperamener un précieuxnul (2-2) de sondéplacement chez le MCSaïda, a annoncé lundisoir la Ligue de footballprofessionnel (LFP).«Le carton jaune reçupar Abdennour Gharbilors du même matchsera comptabilisécomme simpleavertissement», aencore précisé la LFPdans un brefcommuniqué, publiésur son site officiel.Exclu lors du mêmematch, le joueur du MCSaïda MustaphaManallah s'en sorti avecune suspension de deuxmatchs fermes et uneamende de 20.000 DA,car la commission dediscipline de la LFP n'aretenu contre lui qu'uncomportementantisportif enversadversaire. n

E ND E U X M O T S

La JSK en appel à Bordj, duel à «sixpoints» à Sidi Bel-Abbès

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Comité de coordination :Radia Zerrouki, Amar KhelifiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger.Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax: 021 73.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Ligue 1 (15e journée)

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

Battue à la surprise générale lundià Tizi-Ouzou par le CS Constantine(0-2), la JSK (2e, 26 pts) aura uneautre occasion de réduire l'écartsur l'USM Alger (33 pts) dans l'op-tique de rester au contact du lea-der.Les «Canaris», en perte de vitesseavec deux défaites en troismatchs, seront appelés à releverla tête du côté des Hauts-plateauxface à une équipe du CABBA (13e,12 pts) sommée de s'imposerpour quitter la zone rouge. L'ESSétif (4e, 21 pts), qui reste sur

deux revers à la maison face à laJS Saoura (1-0) et le NA Husseïn-Dey (1-0), se rendra à Béjaïa pouraffronter le Mouloudia local (12e,15 pts), dont les derniers résultatsne plaident pas en sa faveur endépit de l'arrivée du nouvel en-traîneur Kheïreddine Madoui. Cette confrontation opposeradeux «bêtes blessées» qui aspi-

rent à sortir la tête de l'eau etamorcer leur redressement. LeParadou AC (5e, 20 pts), sur unecourbe ascendante grâce notam-ment à la contribution de son at-taquant Zakaria Naïdji, actuelmeilleur buteur du championnat(11 buts), effectuera un déplace-ment à l'Est du pays pour croiserle fer avec le DRB Tadjenanet (15e,11 pts), dont la victoire est plus

qu'impérative. En bas du tableau,la lanterne rouge le CRB (16e, 10pts) n'aura plus droit à l'erreurchez un concurrent direct pourle maintien, en l'occurrencel'USMBA (13e, 12 pts). Un véritableduel à «six points» entre deuxclubs qui visent la victoire pour serassurer avant la seconde partiede la saison qui s'annonce indé-cise.En ouverture de cette 15e journée,l'USM Alger, championne d'au-tomne, s'était imposée jeudi der-nier au stade Omar-Hamadi faceau CS Constantine (2-1), confor-tant sa position en tête du clas-sement avec 33 points et unmatch en moins à disputer le 29novembre à domicile face à l'ESSétif.

R.S.Programme : Jeudi 22 novembre : USMBA - CRB (16h)MOB - ESS (18h)DRBT - PAC (18h)Vendredi 23 novembre :CABBA - JSK (16h) huis closDéjà joué : USMA - CSC 2-1

n La JSK doit se racheter après sa défaite à domicile. (Photo > D. R.)

,La 15e et dernière jour-née de la phase aller de laLigue 1 de football, prévuemercredi, jeudi et ven-dredi, sera marquée par ledéplacement du dauphinla JS Kabylie à Bordj Bou-Arréridj pour défier leCABBA dans un duel desextrêmes, alors que lematch entre relégablesUSM Bel-Abbès - CR Be-louizdad sera crucial.

,Le MC Oran a commencé sapurge au sein de son effectif en ré-siliant les contrats de deux recruesestivales, en attendant une troi-sième dans les prochains jours, a-t-on appris mercredi du club deLigue 1 Mobilis.Il s’agit de Ziri Hamar, engagé à titrede prêt de l’USM Alger, et du MalienKodjo Doussi, recruté lui aussi àtitre de prêt du Real Bamako, alorsque Brahim Boudebouda, arrivéégalement cet été du MC Alger, de-vrait leur emboîter le pas, selon lamême source.En revanche, le défenseur SofianeBouchar (ex-CR Belouizdad), qui ademandé à être libéré pour éven-tuellement rejoindre un club saou-dien, a buté sur le refus du prési-dent Ahmed Belhadj qui ne veut

pas entendre parler de son départ,a-t-on précisé. Le MCO avait engagéune douzaine de nouveaux joueurslors du mercato estival, mais sanspour autant que l’équipe accom-plisse le parcours escompté avantune journée de la fin de la phasealler.Cette situation avait même conduitl’entraîneur marocain, Badou Zaki,lui aussi arrivé en juillet passé, àquitter le navire après seulementquatre journées de championnatau cours desquelles il n’a obtenuque deux points.Le président oranais avait indiquérécemment que quatre joueurs sou-haitaient changer d’air à l’occasiondu mercato hivernal qui va s’ou-vrir dans les prochains jours, sanspour autant dévoiler leurs noms.n

Le MC Oran entame sa purgeLigue 1 Mobilis

,L’entraîneur du CA Bordj Bou-Arreridj (ligue professionnelle 1 defootball), Bilal Dziri, a remis à la di-rection du club une liste de septjoueurs à libérer à «la fin de laphase aller» du championnat, a ap-

pris l'APS mardi, du président duclub, Anis Benhammadi. Il s’agit dudéfenseur Ali Guitoun, des deuxmilieux de terrain Hamza Ziad etBessam Chaouti et des attaquantsRamzi Amraoui, Yacine Athmani,

Walid Nemdil et du Malien IsmaïlaDiarra, a précisé à l’APS, Benham-madi qui n’a pas écarté la possibi-lité d’ajouter d’autres noms à laliste surtout que «plusieurs élé-ments n'ont pas eu une participa-tion régulière depuis le début de lasaison tandis que d’autres n’ontpas apporté le plus attendu d’eux».«Les joueurs à libérer sont convo-qués à compter de ce jour pourtrouver un accord à l’amiable de ré-siliation de leurs contrats», a ajoutéla même source qui a indiqué quel’entraîneur qui a eu «carteblanche» a fixé ses besoins pour laphase retour à savoir «un milieudéfensif, un meneur de jeu offensif

et un fer de lance», la réglementa-tion limitant à trois le nombre detransferts durant le mercato d’hi-ver.L’entraîneur a demandé à l’ad-ministration du club d’examiner lapossibilité de faire appel au ser-vice du gardien du NA Hussein DeyGaya Merbeh, a ajouté Benham-madi qui a indiqué que le staff tech-nique du CABBA sera renforcé pourremplacer l’entraîneur adjointKarim Messaoudi et le préparateurespagnol, Luis José. Le CABBA oc-cupe, à une journée de la fin de laphase aller, la 13e position avec 12points, soit deux longueurs seule-ment de plus que la lanterne rougele CR Belouizdad.

Sept joueurs seront libérés au mercato d'hiver CA Bordj Bou-Arreridj

,La sélection algérienne de foot-ball (dames) s'est lourdement in-clinée face à son homologue ca-merounaise 3 à 0 (mi-temps : 1-0),mardi soir à Accra en match comp-tant pour la 2e journée du groupe Ade la Coupe d'Afrique des nations2018 (CAN-2018).Les buts de la rencontre ont étéinscrits par Gabrielle Onguene(13e), Gaelle Enganamouit (54e) etAjara Nchout (60e) pour le Came-roun.Les Algériennes (0 pt) auront dé-sormais besoin d'un miracle pourespérer se qualifier en demi-finales :non seulement elles doivent battrevendredi lors de la 3e et dernièrejournée le Mali (3 pts) par 2 buts à0, mais aussi attendre en mêmetemps une défaite des Ghanéennes(3 pts) face aux Lionnes indomp-tables du Cameroun (6 pts). Dans l'autre match du groupe Adisputé plus tôt, la sélection fémi-nine du Mali de football a créé unegrosse surprise en battant son ho-mologue du Ghana (pays organi-sateur) sur le score de (2-1), mi-temps (1-0) en match comptantpour la 2e journée du groupe A de

la Coupe d'Afrique des nationsCAN-2018 disputé mardi à Accra.Les buts de la rencontre ont étéinscrits par Bassira Touré (34e

s.pen et 75e) pour le Mali et Eliza-beth Addo (71e s.pen) pour leGhana.Battues lors de la 1re journée parle Cameroun (1-2), les Maliennesse relancent dans la course pourles demi-finales, avant d'affronterl'Algérie vendredi match pour lecompte de la 3e et dernière journéedu 1er tour.

Le point après la 2e journéeGhana-Mali 1-2Cameroun-Algérie 3-0

Classement : Pts J1. Cameroun 6 22. Mali 3 2--. Ghana 3 24. Algérie 0 2Déjà joués :Ghana- Algérie 1-0Cameroun- Mali 2-1Reste à jouer23 novembre 2018Cameroun-Ghana 17h (à Accra)Algérie-Mali 17h (à Cape Coast)

CAN-2018 dames L'Algérie chute face auCameroun

Page 21: Mise en page 1lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2018-11-22/lnr.pdf · L NR 6312 - J 22 2018 5 Plus de 72,1 millions d'unités de produits pyrotechniques ont été saisies durant l'année

Et d’ajouter «j’y suis d’abord venu poursuperviser le championnat. Aujourd’huinous avons des objectifs. Je poursuisl’aventure, car je me sens bien avec lesdeux groupes. J’ai le sentiment que je n’aipas terminé mon travail.» Cet internationaldébuta ses premiers tires sur le cuir a l’âgede 20 ans lorsqu’il évoluait en première di-vision à Brest. L’année suivante, après la li-quidation judiciaire du club breton, il arriveà Auxerre. «Pas une seule minute, je n’ai étédéçu de l’avoir», dira l’ex-entraîneur bour-guignon, Guy Roux. «Corentin Martins amarqué l’histoire de l’AJA avec trois titreset une demi-finale de la Coupe d’Europe enun peu plus de quatre années. Il a réussi ledoublé Coupe-Championnat en 1996.» Onapprend par ailleurs que ce sélectionneurfrançais, Corentin Martins, a aussi fait lesbeaux jours du Deportivo Corogne en Es-pagne. Lors de la saison 96-97, il s’est im-posé comme titulaire au milieu de terraindans une formation qui aligne les starscomme un certain Rivaldo, futur ballond’or. La Corogne termine 3e du champion-nat, et avec 13 buts Martins est le deuxièmemeilleur buteur du club derrière Rivaldo.Aujourd’hui, il donne force et forme à unfootball jusque-là négligé en Mauritaniepour diverses raisons, «je veux que l’ontermine premier pour que l’on ne dise pasque la qualification est due à la CAN à 24.On a eu la chance de gagner 4 matchessur 5. Rien n’a été facile. On avait peu demarge à chaque match et pas de talents in-dividuels. On a beaucoup travaillé sur la so-lidarité, la générosité et nous avons eu laconfiance du président. Ça fait quatre ans

que l’on travaille ensemble», commenteCorentin Martins sur RFI. Il ajoute : «Quandje suis arrivé, il y avait 7 expatriés. Au-jourd’hui, il y a environ 7 locaux, et 16 ou17 expatriés. C’est grâce aux résultats de lasélection. Le joueur mauritanien est dé-sormais regardé d’un œil plus attentif.» Il estl’homme heureux, il veut pousser seschances encore un peu plus loin, surtoutpouvoir démontrer que le succès de sonéquipe est la suite logique d’un travail com-mun. Très à l’aise dans ces déclarations, ilpromet de ne pas s’arrêter à ses réalisa-tions, il poursuivra sa route vers d’autresobjectifs qui feront de cette équipe natio-nale de football mauritanienne, une équipequi sera respectée, capable de surprendreles grosses batteries et les concurrencer.Rien ne semble le freiner. Son groupe acompris son message qui passe d’ailleurs

sans encombre. La seule preuve qu’il dé-tient et qui est importante ce sont ses der-niers résultats. L’autre carte, c’est l’adhé-sion des joueurs qui forment un groupe,plein d’énergie, mais aussi à la recherchedes victoires, d’ingrédients qui manquaientlors des précédentes prestations. Aujour-d’hui, avec ce sélectionneur français c’estde l'intensité dans les duels, des combi-naisons rapides, de la fluidité au milieu deterrain... et pourquoi aller jusqu'à perturberles grandes équipes lors de cette CAN-2019. Il jouera le tout pour le tout, jusqu'à,pourquoi atteindre la Coupe d’Afrique avecune équipe qui n’est pas habituée aux exer-cices des compétitions internationales. Il amis le pied dans cette course et il a gagnéla première mi-temps. Cet ancien milieude terrain, international français, Coren-tin Martins va donc renvoyer vers «son

histoire». «Cette qualification s’expliquepar ses quatre des cinq premiers matchesen éliminatoires, dont le dernier face auBotswana (2-1), synonyme de qualificationavant même l'ultime journée». Ce sélec-tionneur des Mourabitounes entre toutsimplement dans l’histoire du football mau-ritanien. L’on se rappelle de cette phrasequ’il aime bien souvent répéter «dans la vie,je compte beaucoup sur moi».... Cettephrase, Corentin Martins l’a dite en 2000 aumoment où il allait jouer un match de Liguedes champions avec Bordeaux face à Man-chester United. Aujourd’hui, le voilà qualifiépour la prochaine CAN. Un objectif atteintavec conviction qui lui donne la satisfactionde vivre sa plus «belle émotion sportive».Et pour se qualifier, la Mauritanie n’a pasfait les choses à moitié puisqu’elle est ac-tuellement première de son groupe à l’issuedes cinq premières journées de qualifica-tion. Elle a remporté quatre rencontresdans sa poule. «Je veux que l’on terminepremier pour que l’on ne dise pas que laqualification est due à la CAN à 24. On a eula chance de gagner 4 matches sur 5. Rienn’a été facile. On avait peu de marge àchaque match et pas de talents individuels.On a beaucoup travaillé sur la solidarité, lagénérosité et nous avons eu la confiance duprésident. Ça fait quatre ans que l’on tra-vaille ensemble», commente Corentin Mar-tins sur RFI. Il ajoute : «Quand je suis arrivé,il y avait 7 expatriés. Aujourd’hui, il y a en-viron 7 locaux, et 16 ou 17 expatriés. C’estgrâce aux résultats de la sélection. Lejoueur mauritanien est désormais regardéd’un œil plus attentif.» Un résultat d’une vied’un sélectionneur qui laissera une formi-dable marque dans cette 104e nation afri-caine.

H. Hichem

AvoirnCanal Algérie : USMBA - CRB à 16h nCanal + sport : Boulogne sur Mer -Rodez à 20h20

n la Mauritanie en CAN, une première histotique… (Photo > D. R.)

Coupe de la CAFLe stade 24-Février nonhomologué, l’USMBA dansl’embarras

CA Bordj Bou-ArreridjSept joueurs serontlibérés au mercatod'hiver

en direct le match à suivre

sportLa NR 6312 – Jeudi 22 novembre 2018

CAN-2018 dames

L'Algérie chute face auCameroun

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

Le CS Constantine est en phase de conclure un accord pour re-cruter deux joueurs congolais de l'AS Vita Club, finaliste de laCoupe de Confédération de la CAF, a appris l'APS mardi, de ladirection du club de Ligue 1 Mobilis.Le manager général du CS Constantine, Tarek Arama, s'estrendu ce mardi à Casablanca (Maroc) pour conclure un accordavec les managers de deux joueurs convoités, a précisé lamême source, détaillant qu’il s’agit de l’attaquant congolaisJean-Marc Makusu Mundele (26 ans) et son concitoyen, le mi-lieu de terrain, Fabrice Luamba Ngoma (24 ans), tous deux,sociétaires de l’AS Vita Club (Congo) et présents au Maroc pourpréparer la finale de la Coupe de la Confédérations de la CAF.

Le manager général du club du CS Constantine finalisera l’ac-cord de recrutement de ces deux joueurs, en fin de contratavec leur équipe, a précisé la source, notant que les diri-geants du club ambitionnent de redonner du «sang neuf» àl’équipe en prévision de la Ligue des champions d’Afriqueainsi que pour sauver la saison. La direction du CS Constantinecompte s’offrir également les services d’un troisième joueurétranger, au mercato hivernal, a fait savoir la même source,soulignant que «le choix de la troisième recrue n’a pas encoreété arrêté». Le staff administratif et technique du club pharede l’antique Cirta procédera la semaine prochaine à la libéra-tion de quatre joueurs qui «n’étaient pas à la hauteur des es-

pérance du club» dont l’attaquant Kagoumbega Rahim Islam,libéré en octobre dernier.Le CS Constantine, qui occupe la 7e place au classement deLigue 1 Mobilis avec 19 points au compteur, a mis fin à unesérie de huit matchs sans succès, après la victoire (2-0) rem-portée lundi contre la JS Kabylie, pour le compte de la mise àjour du championnat.Pour le compte du tour préliminaire de la Ligue des cham-pions d’Afrique, le CSC, le champion d'Algérie en titre affron-tera le 27 novembre prochain au stade du Chahid-Hamlaouide Constantine le Gamtel Football Club (Gambie) au matchaller du tour préliminaire. n

CS Constantine : vers le recrutement de deux joueurscongolais

Sélection de Mauritanie

Une première, la 104e nation mondiale à la CAN,L’ancien joueur de Strasbourgaujourd’hui sélectionneur del’équipe mauritanienne disaitlors du CHAN-2018 au Maroc oùil officiait avec les A’ : «Quand jesuis arrivé, j’avais déjà vuquelques matches de la Maurita-nie».