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95'°'' Année-N° 39 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitrophes Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. En dehors des limitrophes: 22f'.60 INSERTIONS Annonces, la ligne . Réclames, 2 fr. Faits locaux, — 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éb d'Avis Divers - F O N D É EKT 1 8 4 1 PARAISSANT L.E MERCREDI ET LE SAMEDI R E D A C T I O N & ADMINISTRATION : 4- P L A C E DU IVIARCHÊ-NOIR Téléphone : 1-95 DIRECTION; GIROUÂRD & RICHOU Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A . C H I M O T , 3 , r . d ' A m b o i s e (coin r .Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 zlignesgroup. G/G/ Nantes : 154-28 DIRECTION; GIROUÂRD & RICHOU Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A . C H I M O T , 3 , r . d ' A m b o i s e (coin r .Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 zlignesgroup. Mercredi 17 Mai 1939 LE NUMÉRO 2 0 C mes Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui 1NIE IHANIFESTATION PATHÉTIÇUE DE U JEUNESSE FRANÇAISE A VERDUN E T A OOUAMONT Au nombre des manifestations qui se sont déroulées récemment, une des plus pathétiques et des plus significatives a élé le rassem- blement de la Jeunesse française à Douaumont et à Verdun, sur la convocation des Jeunes Drac. Des représentants de tous les cultes se sont trouvés côte à côte, venus de toutes les régions, de tous les milieux, pour méditer sur l'unité et la spiritualité de notre patrie, en honorant les hé- ros de la résistance. La presse a donné de larges extraits des discours prononcés ce jour-là par M. Georges Riond, président du Comité des jeûnes Drac, M. le pasteur Lauga, M. le rabbin Kaplan et le R. P. dom Moreau. Ils exaltèrent tous avec une éloquence et une conviction prenantes « les intérêts spirituels qui l'emportent sur les intérêts matériels dans un patriotisme" pur». Les jeunes firent le ser- ment de « contribuer, à leurs places respectives, à restaurer notre pays, à faire cesser la discor- de, réconcilier ceux qui les en- tourent dans l'amour de la patrie et la fierté de leur foi ». L'honneur de cette manifesta- tion, qui se renouvellera chaque année, revient aux jeunes Drac. On connaît la ligue Drac, créée en pour la Défense des Droits du Religieux Ancien Combattant. Il y a quinze ans, le Cartel des Gauches menaça la France d'une reprise de la politique monstru- euse à laquelle M. Combes a lais sé son nom. M. Edouard Herriot annonça son intention d'appli- quer à nouveau « les lois laïques» de 1901 et de 1904, dont l'effet avait été suspendu en 1914, par une circulaire de M. Malvy. Il s'agissait — tandis que des amnisties précipitées étaient mi- ses à l'étude en faveur de traîtres et de déserteurs — de poursuivre, au nom de la loi, les congréganis- tes, hommes ou femmes, qui prétendaient s'associer, hériter, posséder, enseigner... comme tous les autres citoyens. C'est alors qu'un moine béné- dictin, le R. P. dom Moreau, fon- ^a la Drac pour affirmer que non seulement les lois dites laïques étaient un contre-sens au regard des Droits de l'Homme, mais qu'elles étaient une monstruosité indigne de la France victorieuse. Les congréganistes avaient été exilés ; ils avaient continué hors de la mère-patrie à faire resplen- dir le prestige de notre pavillon ; ils étaient accourus au premier appel de la Nation en danger pour prendre leur place dans les rangs combattants ; des miliers sont morts. « Égauxcommeau Front », lança le R. P. dom Moreau, tandis qu'au mêmemomentle R. P. Don- cœur écrivait: « Nous ne partirons pas ». La vigueur d'un tel sursaut,l'é- motion qu'il souleva à travers le pays, arrêtèrent la persécution prête à éclater.^^ Bien mieux, les Anciens Combattants prirent en main la cause des religieux et, à l'unanimité, réclamèrent leur ré- intégration dans le Droit com- mun. La faiblesse des uns, l'opposi- tion sournoise des autres, a em- pêché jusqu'à maintenant i ette victoire de la justice. Les reli- gieux sont « tolérés », mais ils ne sont point « libres et égaux en droits î pour reprendre les termes traditionnels. Les Jeunes Drac se sont créés pour appuyer les revendications de la Drac. Ils ont visé en même temps plus haut que la réalisation d'une simp'e réforme législative, lisse sont donné pour mission d'entretenir le culte des généra- tions de la guerre et de conser- ver les mots d'ordre qui firent la grandeur des Combattants. Leur action — amorcée à peine — a trouvé danstoutes les régions un écho surprenant. Ils ont dans la jeunesse française une place de premier plan. La manifestatio ide Douaumont et de Verdun en a donné une preuve. Le prestige nouveau qu'ils en onlretiié, ils vont l'utiliser au service detoutes lesnoblescauses. On les relri)uvera, fraternelle- ment unis avec toutes les autres formations de la jeunesse qui gar- de un idéal, partout où ils pour- ront travailler au renouveau spi- rituel et patriotique de la France. INTER-FRANCE NOUVELLES •EXPRESS M. Jean Maria, directeur de la Flotte de commerce, remplace M. Olivier comme di-- recteur de la Compagnie Générale Transat- lantiquek ^ La Chambre a repris hier la discussion de la loi mr la réforme électorale. On ne croit pas pouvoir aboutir sur la batse du projet actuel de représentation proportionnelle. L'Empress-of-Australla. qui transporte les souverains anglais, est entré hier dans les eaux canadiennes- et est arrivé ce matin vers midi à Québec.- Le Journal Officiel, sous la forme d'un rapport au prés>iidcint de la Répubique, pu- blie aujourd'hui le bilan des cinq pre- miers mois du « plan de trois ans ». Aujourd'hui on procède en Allemagne à un grand recensement ayant surtout pour but de dépister las juifs ou les métis de juifs. iiriTnnrniiiiiiiiifiTTiiiniiiiinnTnîr Le problème de la natalité française Répétons encore cette statistique désas- treuse : lo nombre des naissances enregis- trées en France l'an dernier n'a guère dé- passé Gio.ooo et le nombre des décès lui a «^té supérieur de| li'o.ooo eiijviipn. Encoi'e tenons-nous compte dans ces chiffres des 45.000 naissances d'étrangers déclarées sur notre territoire. Ces constatations sont effrayantes sur- tout lorsqu'on les compare à celles (lui nous arrivent d'Allemagne : la natalité d'oulre-Rliin dépasse la nôtre d'un million par an. Si, en outre, on ajoute le nombre an- nuel des naissances dans les nations nou- vellement annoxées par le Keich ou passées sous son contrôle, le situation est encore plus effrayante. Le nombre annuel des naissances en Bohême et en Moravie,'est d'environ 102.000 ce qui porte à i.536.000 le nombre des nais- sances enregistrées, en 1988, sur le nou- veau territoire du Reich. En.Slovaquie pas- sée sous le protectorat hitlérien, les nais- sances annuelles se chitfrent par 82.000 en- viron, à Memel par 3.3oo, soit un total de plus de 1.670.060. L'excédent des naissan- ces sur les décès, pour l'Allemagne et la Slovaquie, n'a pas élé inférieur à 55o.ooo en 1988, Il faut que les Français soient, complètè- ment fous pour ne pas comprendre que, si la France continue .'i se dépeupler, alors qu'elle a un voisin comme le Reich d'ati- jourd'hui, une catastrophe ne peut man- quer de fondre sur eux à brève échéance. L'Allemagne a fourni un effort considé- rable pour remonter le taux de sa natalité. Qu'a tenté la France pour se protéger de la dépopulation et défendre la santé publi- que ? . Contre le premier fléau, l'effort maté:riel a été insuffisant et fragmentaire. 11 n'a été soutenu par aucune action morale. Il n'est pas étonnant que les résultats n'aient pas atteint le but souhaité. Nous n'avons pas constaté le relèvement considérable du nombre des naissances jugé nécessaire pour rendre à notre patrie une vitalité normale. Quant à la défense de la santé de la race, elle n'est pas mieux assurée. Non point que des efforts considérables et méri- toires n'aient pas été tentés pour donner à la France un sérieux armement sanitaire et combattre bien des fléaux sociaux, mor- talité infantile, tuberculose, cancer, etc... Mais ce que l'on gagne d'un côté, on le reperd de l'autre en raison des ravages de l'alcoolisme et de la diffusion des maladies dues à l'immoralité. C'est ainsi que le nom- bre dos fous augmente avec une rapidité terrifiante, que la proportion des conscrits inaptes à porter les armes s'accroît, que les individus qui ne sont que des déchets so- ciaux vont se multipliant. Au surplus, le vieillissement de la popu- lation et l'immigration d'une masse d'é- trangers indésirables, obligent à constater qu'Ji tous points do. vue, notre avenir est très gravement menacé. Il serait criminel de laisser la situation actuelle se prolonger. iiiiiiiiiiiiinniiinimiiiininuiiiiiïFf Le savant l'a emporté sur les meneurs M. Georges Claude — le célèbre inven- teur doublé d'un sociologue éminent continue avec ténacité la série de ses con- férences pour le relèvement économique de la France, devant des auditoires ouvrier? de plus en plus nombreux. Partout il esl applaudi et acclamé. L'autre jour — c'était l e i®'' m a i — M. Georges Claiide donnait une réunion à Or- léans. La C. G. T. et les révolutionnaires de toutes obédiences avaient organisé, le mf' me jour, à la même heure, une grande ma- nifestation de masses. Stupéfaction : plus de i.5oo travailleurs se pressaient à la conférence du courageux savant, tandis qu'un maigre auditoire de moins de 260 personnes composait « la ma- nifestation de masses » cégétiste. Comme on le pense, l'événement a causé une profonde sensation à Orléans. '8i!iiiiinniiiiiinniiinnm8i»iiM8iiiii M. Julien, écoutez la voix du pays Il n'est pas exagéré de dire que le pays tout entier a un peu honte de la désorga- nisation de notre radio nationale. Nous n'en voulons pour preuve que le vœu voté à l'unanimité par le conseil général de l'Ain, dont la majorité appartient au parti radical-socialiste qui est aussi celui de M. Julien : « Le conseil général de l'Ain, » Considérant que la véritable propagan- de française est do propager par les divers moyens modernes de diffusion de la pen- sée, tous les éléments d'information suscep- tibles de développer la résistance de la France et de ses amis, d'affaiblir celle des adversaires ; » Considérant que les moyens de diffusion devront permettre de propager partout, à tout moment, toutes les nouvelles, tous les fails favorables h notre pays, qui son! ac- tuellement une richesse morte ; » Considérant que la propagande française sera une arme de plus et d'une puissance exceptionnelle, qui permettra de combat- tre dans le monde entier les influences con- traires à nos intérêts et de nous acquérir les plus indispensables sympathies ; » Considérant que le moyen le plus effi- cace pour atteindre l'opinion mondiale en tous pays et en toutes langues, en dépit de toutes les censures, de toutes les interdic- tion dictatoriales, est évidemment la radio; » Einet le vœu : Que la radio fr£\nçais€ soit dotée d'un vaste édifice vraiment mo- derne et contenant ^o.ys les studios et ser- vices nécessaires, sur le modèle de ceux qui existent à Londres, New-York et Berlin; » Que la qualité intellecluplle et malé- riello de nos émissions soit cnlièremcnl re- visée. » M. Julien écoulez la voix,de nos pojjula- tions paysannes. Portez immédiatemcnl le fer rouge dans la iilaie et réformez la radio d'Etat. niininininiimimmiiiminiiiiiim Les socialistes ont-ils oublié ? EIn a o û t 1933, une grande conférence in- ternationale socialiste se réunissait ii Paris, au Palais de la Mutualité. Après de longues discussions, les délé- gués volaient une motion contre la guerre, dont il n'est pas sans utilité do rappeler aujourd'hui les principaux passages : « La conférence approuve la résolution commune de la Fédération Syndicale Tn- Jernationale Ouvrière Socialiste au sv,icl do la lutte contre la guerre. » Elle reconnaît iwur l'Allemagne l'égalité des droits. » Les ouvriers des pays démocratiques ne doivent pas se laisser tenter par l'idée de guerre, même si la guerre était présentée comme le moyen de libérer les peuples as- servis. » On peut retrouver ces textes mot îi m o t dans Le Populaire du 26 août 1983. Ainsi, en igSS, les socialistes donnaient raison à l'Allemagne qui venait précisé- ment de passer sous le régime hitlérien. Ils étaient opposés à toute guerre idéo- logique contre le despotisme. Ils étaient pacifistes et défaitistes. Et, aujourd'hui, ils viennent prêcher la guerre idéologique. 1 On no comprend plus ! iNFORMATIONS LE NOUVEL EMPRUNT L'emprunt de .'six milliards, qui avait été ouvert lundi matin, a élé couvert dès l'Or près-midi de ce même jour et l'émission en a été close en ce qui concerne les souscrip- tiions libérées en numérasires. Les souscripiions de consolidations seront reçues jusqu'au a5 mai, conformément aux dispositions de l'arrêté du 3 mai courant. * * Le succès de cet emprunt a causé à Lon- dres une impression considérable, non seu. lement dans les cercles financiers, mais aus- si dans les .'sphères polMiqutis qui y voient une preuve irrécusable de la confiance ac- cordée au gouvernement français. §§§ UNE MISSION ECONOMIQUE FftANÇAISE AUX. ETATS-UNIS Une mission économique française, con- duite par M. Etienne Fougère, ancien dé- puté, président de l'Association Nationale pour l'Expansion Economique, et se coin- posant d'une quarantaine d'industriels fran- çais, est arrivéci lundi par Normandie. §§§ LA REPONSE DE MOSCOU La réponse soviétique aux contre-proposi- tions britanniques a été remise à l'ambas- sadeur Sir William. Seeds. Dans les milimx officiels' de Londres:^ on ne prévotH pas de déclaration au sujet de la réponse soviétique dans un avenir pro- chain. La réponse de Moscou réclamerait un pac- te d'assistance mutuelle couvrant les atta- ques directes et indirectes^ non seulement

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  • 95'°'' Année-N° 39 ABONNEMENTS

    M a i n e - e t - L o i r e & Limitrophes

    Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

    E n dehors des l i m i t r o p h e s : 2 2 f ' . 6 0

    INSERTIONS

    Annonces, la ligne . Réclames, — 2 fr. Faits locaux, — 2.50

    Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éb d'Avis Divers

    - F O N D É E K T 1 8 4 1 —

    P A R A I S S A N T L.E M E R C R E D I E T L E S A M E D I

    R E D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N : 4 - P L A C E D U I V I A R C H Ê - N O I R T é l é p h o n e : 1 - 9 5

    DIRECTION; G I R O U Â R D & R I C H O U P o u r l a P u b l i c i t é e x t r a - r é g i o n a l e , s ' a d r e s s e r à l a Publicité A . C H I M O T , 3 , r . d ' A m b o i s e (coin r .Richelieu) P A R I S ( 2 e ) T é l . R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 5 1 - 7 7 zlignesgroup. G/G/ N a n t e s : 1 5 4 - 2 8 DIRECTION; G I R O U Â R D & R I C H O U P o u r l a P u b l i c i t é e x t r a - r é g i o n a l e , s ' a d r e s s e r à l a Publicité A . C H I M O T , 3 , r . d ' A m b o i s e (coin r .Richelieu) P A R I S ( 2 e ) T é l . R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 5 1 - 7 7 zlignesgroup.

    Mercredi 17 Mai 1939

    LE NUMÉRO

    2 0 C m e s Les abonnements sont payables d'a-

    vance et l'acceptation de trois nu-

    méros engage pour une année.

    La quittance est présentée à l'abonné

    sans dérangement pour lui

    1 N I E IHANIFESTATION PATHÉTIÇUE D E U J E U N E S S E FRANÇAISE

    A VERDUN E T A OOUAMONT

    Au n o m b r e des manifes ta t ions qui se sont déroulées r écemment , u n e des plus pathét iques et des p lus significatives a élé le rassem-b l e m e n t de la Jeunesse française à D o u a u m o n t et à Verdun , su r la convocat ion des Jeunes Drac.

    Des représentants de tous les cultes se sont t rouvés côte à côte, v e n u s de toutes les régions, de tous les mi l ieux , pour médi ter su r l 'uni té et la spir i tual i té de no t re patrie, en honoran t les hé-ros de la résistance.

    La presse a donné de larges extraits des discours p rononcés ce jour-là par M. Georges Riond, prés ident du Comité des jeûnes Drac, M. le pasteur Lauga, M. le r abb in Kaplan et le R. P. dom Moreau. Ils exaltèrent tous avec u n e éloquence et une convict ion p renan tes « les intérêts spir i tuels qui l ' empor tent su r les intérêts matér iels dans un patriotisme" p u r » . Les jeunes firent le ser-m e n t de « con t r ibuer , à leurs places respectives, à res taurer no t re pays, à faire cesser la discor-de, réconcil ier ceux qui les en-touren t dans l ' amour de la patrie et la fierté de leur foi ».

    L ' h o n n e u r de cette manifesta-t ion, qui se renouvel lera chaque année , revient aux jeunes Drac.

    On connaî t la l igue Drac, créée en pour la Défense des Droits du Religieux Ancien Combattant . Il y a quinze ans, le Cartel des Gauches menaça la France d ' une reprise de la pol i t ique mons t ru -euse à laquelle M. Combes a lais sé son n o m . M. Edouard Herriot annonça son intent ion d 'appli-quer à nouveau « les lois laïques» de 1901 et de 1904, dont l'effet avait été suspendu en 1914, par u n e circulaire de M. Malvy.

    Il s 'agissait — tandis que des amnis t ies précipitées étaient mi-ses à l 'étude en faveur de t raî t res et de déserteurs — de poursu ivre , au nom de la loi, les congréganis-tes, h o m m e s ou femmes , qui pré tendaient s 'associer, héri ter , posséder, ense igner . . . c o m m e tous les autres ci toyens.

    C'est alors qu ' un moine béné-dic t in , le R. P. dom Moreau, fon-^a la Drac pour aff irmer que non

    seulement les lois dites laïques étaient un contre-sens au regard des Droits de l 'Homme, mais qu'el les étaient une monst ruos i té ind igne de la France victorieuse. Les congréganistes avaient été exilés ; ils avaient con t inué hors de la mère-patr ie à faire resplen-dir le prestige de notre pavillon ; ils étaient accourus au premier appel de la Nation en danger pour prendre leur place dans les rangs combat tan ts ; des mil iers son t morts . « É g a u x c o m m e a u Front », lança le R. P. dom Moreau, tandis qu 'au m ê m e m o m e n t l e R. P. Don-cœur écrivai t : « Nous ne par t i rons pas ».

    La v igueur d 'un tel sursaut , l ' é -motion qu ' i l souleva à t ravers le pays, arrêtèrent la persécution prête à éclater.^^ Bien mieux , les Anciens Combat tants pr i rent en main la cause des religieux et, à l ' unanimi té , réc lamèrent leur ré-intégrat ion dans le Droit com-m u n .

    La faiblesse des uns , l 'opposi-tion sournoise des autres, a em-pêché jusqu ' à ma in t enan t i ette victoire de la justice. Les reli-gieux sont « tolérés », mais ils ne sont point « l ibres et égaux en droits î pour reprendre les termes t radi t ionnels .

    Les Jeunes Drac se sont créés pour appuyer les revendicat ions de la Drac. Ils ont visé en m ê m e temps plus hau t que la réalisation d ' une s imp ' e réforme législative, l i s s e sont d o n n é pour mission d 'ent re teni r le culte des généra-t ions de la guer re et de conser-ver les mots d 'ordre qui f i rent la g r a n d e u r des Combat tants .

    Leur action — amorcée à peine — a t rouvé dans tou tes les régions un écho su rp renan t . Ils ont dans la jeunesse française une place de premier plan.

    La manifestat io ide Douaumont et de Verdun en a donné une preuve.

    Le prestige nouveau qu ' i ls en o n l r e t i i é , ils vont l 'uti l iser au service detoutes lesnoblescauses . On les relri)uvera, fraternelle-men t un is avec toutes les autres fo rmat ions de la jeunesse qui gar-de un idéal, par tout où ils pour-ront travailler au renouveau spi-ri tuel et patr iot ique de la France.

    INTER-FRANCE

    N O U V E L L E S •EXPRESS

    M. Jean Maria, directeur de la Flotte de commerce, remplace M. Olivier comme di--recteur de la Compagnie Générale Transat-lantiquek ^

    La Chambre a repris hier la discussion de la loi mr la réforme électorale. On ne croit pas pouvoir aboutir sur la batse du projet actuel de représentation proportionnelle.

    L'Empress -of -Aus t ra l l a . qui transporte les souverains anglais, est entré hier dans les eaux canadiennes- et est arrivé ce matin vers midi à Québec.-

    Le J o u r n a l Officiel, sous la forme d'un rapport au prés>iidcint de la Répubique, pu-blie aujourd'hui le bilan des cinq pre-miers mois du « plan de trois ans ».

    Aujourd'hui on procède en Allemagne à un grand recensement ayant surtout pour but de dépister las juifs ou les métis de juifs.

    i i r i T n n r n i i i i i i i i i f i T T i i i n i i i i i n n T n î r

    Le problème de la natalité française Répé tons encore cette s t a t i s t ique désas-

    t r euse : lo n o m b r e des naissances enreg is -trées en F rance l ' a n de rn ie r n ' a guè re dé-passé Gio.ooo et le n o m b r e des décès l u i a «^té s u p é r i e u r de| li'o.ooo eiijviipn. Encoi 'e t e n o n s - n o u s c o m p t e dans ces ch i f f r e s des 45.000 na issances d ' é t r ange r s déclarées s u r n o t r e t e r r i to i re .

    Ces cons t a t a t i ons sont e f f rayan tes su r -tou t l o r s q u ' o n les compare à celles (lui n o u s a r r i v e n t d 'Al lemagne : la na t a l i t é d ' ou l r e -R l i i n dépasse la nô t re d ' u n mi l l i on p a r an .

    Si, en o u t r e , on a jou te le n o m b r e an -n u e l des na issances d a n s les n a t i o n s n o u -ve l l emen t annoxées pa r le Keich ou passées sous son contrôle , le s i tua t ion es t encore p l u s e f f r ayan te .

    Le n o m b r e a n n u e l des na issances en Bohême et e n Moravie , 'es t d ' e n v i r o n 102.000 ce q u i p o r t e à i.536.000 le n o m b r e des nais-sances enreg is t rées , en 1988, s u r le n o u -veau t e r r i t o i r e d u Reich. E n . S l o v a q u i e pas-sée sous le p ro tec tora t h i t l é r i en , les nais-sances a n n u e l l e s se c h i t f r e n t p a r 82.000 en-v i ron , à Memel p a r 3.3oo, soit u n total de p l u s de 1.670.060. L 'excédent des na i s san -ces s u r les décès, p o u r l 'A l l emagne e t la Slovaquie , n ' a pas élé i n f é r i e u r à 55o.ooo en 1988,

    Il f a u t q u e les França i s s o i e n t , complè tè -m e n t fous p o u r n e pas c o m p r e n d r e que , si la F r a n c e c o n t i n u e .'i se dépeup le r , a lo r s q u ' e l l e a u n voisin c o m m e le Reich d 'a t i -j o u r d ' h u i , u n e ca ta s t rophe ne p e u t m a n -q u e r de f o n d r e s u r eux à brève échéance.

    L ' A l l e m a g n e a f o u r n i u n e f fo r t considé-r ab l e p o u r r e m o n t e r le t a u x de sa na ta l i t é . Q u ' a t e n t é la F r a n c e pour se p ro t ége r de la dépopu la t ion et défendre la san té pub l i -q u e ? .

    Cont re le p r e m i e r f léau, l ' e f fo r t maté:riel a é té i n s u f f i s a n t e t f r a g m e n t a i r e . 11 n ' a é té s o u t e n u p a r a u c u n e act ion mora le . Il n ' e s t pas é t o n n a n t q u e les r é s u l t a t s n ' a i e n t pas a t t e i n t le b u t souhai té . Nous n ' a v o n s pas cons ta té le r e l èvement cons idé rab le d u n o m b r e des naissances jugé nécessaire p o u r r e n d r e à no t r e pa t r i e u n e vital i té n o r m a l e .

    Q u a n t à la défense de la s an t é de la

    race, elle n ' e s t pas m i e u x assurée . Non p o i n t q u e des e f for t s cons idérab les e t mér i -toires n ' a i e n t p a s été t e n t é s p o u r d o n n e r à la F r a n c e u n sé r ieux a r m e m e n t san i t a i re et c o m b a t t r e b i en des f l éaux sociaux, m o r -ta l i té in fan t i l e , t ube rcu lose , cancer , etc. . . Mais ce q u e l ' o n g a g n e d ' u n côté, o n le r epe rd de l ' a u t r e e n r a i son des ravages de l ' a lcool i sme e t de la d i f f u s i o n des ma lad ie s d u e s à l ' i m m o r a l i t é . C 'es t a ins i q u e le n o m -b r e dos fous a u g m e n t e avec u n e rap id i t é t e r r i f i an te , q u e la p r o p o r t i o n des conscr i t s i n a p t e s à p o r t e r les a r m e s s ' accro î t , q u e les i n d i v i d u s q u i n e son t q u e des déche ts so-c iaux von t se m u l t i p l i a n t .

    Au s u r p l u s , le v ie i l l i ssement de la popu-la t ion e t l ' i m m i g r a t i o n d ' u n e masse d 'é-t r a n g e r s indés i rab les , o b l i g e n t à cons ta te r qu'Ji tous p o i n t s do. vue, n o t r e aveni r est t r è s g r a v e m e n t m e n a c é .

    Il serai t c r imine l de laisser la s i tua t ion actuel le se p ro longe r .

    i i i i i i i i i i i i i n n i i i n i m i i i i n i n u i i i i i ï F f

    Le savant l'a emporté sur les meneurs

    M. Georges Claude — le célèbre inven-t e u r doub lé d ' u n sociologue é m i n e n t — c o n t i n u e avec t é n a c i t é la série de ses con-férences p o u r le r e l èvemen t é c o n o m i q u e de la France , d e v a n t des aud i to i re s ouvr ier? de p l u s en p l u s n o m b r e u x . P a r t o u t il esl a p p l a u d i e t acclamé.

    L ' a u t r e j o u r — c 'é ta i t le i®'' m a i — M. Georges Clai ide d o n n a i t u n e r é u n i o n à Or-léans .

    La C. G. T. et les r é v o l u t i o n n a i r e s de t o u t e s obédiences ava ien t o rgan isé , l e mf ' m e jour , à la m ê m e h e u r e , u n e g r a n d e m a -n i f e s t a t i on de masses .

    S tupé fac t ion : p l u s de i .5oo t r ava i l l eu r s se p r e s sa i en t à la con fé rence d u c o u r a g e u x savant , t a n d i s q u ' u n m a i g r e aud i to i r e de m o i n s de 260 p e r s o n n e s composa i t « la ma-n i f e s t a t i on de masses » cégét is te .

    C o m m e o n le pense , l ' é v é n e m e n t a causé u n e p r o f o n d e sensa t ion à Or léans .

    ' 8 i ! i i i i i n n i i i i i i n n i i i n n m 8 i » i i M 8 i i i i i

    M. Julien, écoutez la voix du pays

    Il n ' e s t pas exagéré de d i re q u e le pays t o u t e n t i e r a u n peu h o n t e de la désorga-n i s a t i on de n o t r e radio na t iona le . Nous n ' e n vou lons p o u r p r e u v e q u e le vœu voté à l ' u n a n i m i t é p a r le consei l généra l de l 'Ain , d o n t la m a j o r i t é a p p a r t i e n t au p a r t i radical-social is te q u i est aussi celui de M. J u l i e n :

    « Le conseil géné ra l de l 'Ain , » C o n s i d é r a n t q u e la vér i t ab le p r o p a g a n -

    de f r ança i se es t do p r o p a g e r p a r les divers m o y e n s m o d e r n e s de d i f f u s i o n de la pen-sée, t ous les é l é m e n t s d ' i n f o r m a t i o n suscep-t ibles de développer la r é s i s t ance de la F rance et de ses amis , d ' a f f a i b l i r celle des adversa i res ;

    » Cons idé ran t que les m o y e n s d e d i f fus ion devron t p e r m e t t r e de p r o p a g e r p a r t o u t , à t o u t m o m e n t , tou tes les nouvel les , t ous les fa i l s favorables h n o t r e pays, qu i son! ac-t u e l l e m e n t u n e r ichesse m o r t e ;

    » Cons idé ran t q u e la p r o p a g a n d e f rança ise sera u n e a r m e de p l u s et d ' u n e pu i s sance except ionnel le , qu i p e r m e t t r a d e c o m b a t -t r e d a n s le m o n d e e n t i e r les i n f l u e n c e s con-t ra i res à nos in t é rê t s et de n o u s acqué r i r les p l u s ind i spensab le s s y m p a t h i e s ;

    » Cons idé ran t q u e le m o y e n le p l u s effi-cace p o u r a t t e i n d r e l ' o p i n i o n m o n d i a l e en t o u s pays et en tou tes l angues , en dép i t de t o u t e s les censures , de tou tes les in te rd ic-t i o n d ic ta tor ia les , est é v i d e m m e n t la r ad io ;

    » E ine t le v œ u : Q u e la rad io fr£\nçais€ soit do tée d ' u n vaste édifice v r a i m e n t m o -d e r n e et c o n t e n a n t ^o.ys les s tud ios et ser-

    vices nécessaires, s u r le modè le de ceux q u i exis tent à Londres , New-York e t Ber l in ;

    » Que la qua l i t é in te l lec lupl le et m a l é -riello de nos émi s s ions soit c n l i è r e m c n l re-visée. »

    M. J u l i e n écoulez la vo ix ,de nos poj jula-t i o n s paysannes . Por tez i m m é d i a t e m c n l le fer r ouge d a n s la iilaie et r é fo rmez la r ad io d ' E t a t .

    n i i n i n i n i n i i m i m m i i i m i n i i i i i i m

    Les socialistes ont-ils oublié ?

    EIn aoû t 1933, u n e g r a n d e confé rence in-t e rna t i ona l e socialiste se r é u n i s s a i t ii Par is , au Palais d e la Mutua l i t é .

    Après de l ongues discussions, les délé-gués vo la ien t u n e m o t i o n con t r e la g u e r r e , d o n t il n ' e s t pas sans u t i l i t é do r appe l e r a u j o u r d ' h u i les p r i n c i p a u x passages :

    « La confé rence app rouve la r é so lu t ion c o m m u n e de la Fédéra t ion Syndicale Tn-Je rna t i ona l e Ouvr ière Socialiste au sv,icl do la l u t t e c o n t r e la gue r r e .

    » Elle r e c o n n a î t i w u r l ' A l l e m a g n e l ' éga l i t é des dro i t s .

    » Les ouvr ie r s des pays d é m o c r a t i q u e s n e do iven t pas se laisser t e n t e r p a r l ' idée de gue r re , m ê m e si la g u e r r e é t a i t p ré sen tée c o m m e le m o y e n de l ibé re r les peup les as-servis. »

    On p e u t r e t rouve r ces textes m o t îi m o t d a n s Le Populaire d u 26 a o û t 1983.

    Ainsi , en igSS, les social is tes d o n n a i e n t ra ison à l ' A l l e m a g n e q u i vena i t précisé-m e n t de passer sous le r é g i m e h i t l é r i e n .

    I ls é t a i en t opposés à t o u t e gue r r e idéo-l o g i q u e c o n t r e le despo t i sme .

    I l s é t a i en t paci f is tes et défa i t i s tes . Et , a u j o u r d ' h u i , ils v i e n n e n t p r ê c h e r la

    g u e r r e idéo log ique . 1 On n o c o m p r e n d p l u s !

    iNFORMATIONS LE NOUVEL EMPRUNT

    L'emprunt de .'six milliards, qui avait été ouvert lundi matin, a élé couvert dès l'Or près-midi de ce même jour et l'émission en a été close en ce qui concerne les souscrip-tiions libérées en numérasires.

    Les souscripiions de consolidations seront reçues jusqu'au a5 mai, conformément aux dispositions de l'arrêté du 3 mai courant.

    • * *

    Le succès de cet emprunt a causé à Lon-dres une impression considérable, non seu. lement dans les cercles financiers, mais aus-si dans les .'sphères polMiqutis qui y voient une preuve irrécusable de la confiance ac-cordée au gouvernement français.

    §§§ UNE MISSION ECONOMIQUE FftANÇAISE

    AUX. ETATS-UNIS

    Une mission économique française, con-duite par M. Etienne Fougère, ancien dé-puté, président de l'Association Nationale pour l'Expansion Economique, et se coin-posant d'une quarantaine d'industriels fran-çais, est arrivéci lundi par N o r m a n d i e .

    §§§

    LA REPONSE DE MOSCOU

    La réponse soviétique aux contre-proposi-tions britanniques a été remise à l'ambas-sadeur Sir William. Seeds.

    Dans les milimx officiels' de Londres:^ on ne prévotH pas de déclaration au sujet de la réponse soviétique dans un avenir pro-chain.

    La réponse de Moscou réclamerait un pac-te d'assistance mutuelle couvrant les atta-ques directes et indirectes^ non seulement

  • contre les Etats garantis, mais aussi contre les parties contractantes.

    LU: COMTE' CIANO A BL'RLm

    Ul visite à Berlin du comte Ciano, mi-nistre des Affaires éUangères d'Italie^ pour la signature du pacte italo-allemaïul, serait décidée pour le sâ, aG et 27 mai.

    UN Mli\'lSriiK POLONAIS A PARIS

    Le général Tliafilee Kasprzycki, minisire polonais de la défensa natiomle, est arrivé à Paris lundi, en. visite officielle.

    Le général polonais a été accueilli par le général Gamelin, chef d'étal-mafor général de l'Armée; M. Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne à Paris, ainsi que por les alta^ chés miWaire t'f de l'Air de l'ambassade

    di Pologne à Paris.

    §§§ LA POLOGNE ET LE PLEBISCITE

    La possi\bililé d'un plébiscite à DarClzig continue à préoccuper l'opinion publique à Varsorie. Plusieurs éuen-tualités sont en-visagées : l'affirmation de l'appartenance de la population de Dantzig au peuple alle-mand, ou l'expression du désir de rotoUr am Reich. Mais la conclusion reste la môme, dans lels jourimux ; l'opinion polonaise n'a pcbs à s'inquiéter; les intérêts de la Polo-gne à Dantzig sont sous bonne garde.

    UN DEMENTI

    Le ministère des Fùmnces et le ministère des Affaires étrangères communiquent :

    Contrairement à certaines informations, il est complètement inexact qu'il soit, à l'heure actuelle, question d'un emprunt espagnol à émettre sur le marché français et qu'il y eut^ à ce sujet, une réunion de bampiiers français et étrangers au Quai d'Orsay.

    AVALANCHES DANS LES PYRENEES

    Des avalanches ont causé des dégâts sé-rieux dans cerlaijies régions des Pyrénées. C'est ainsi qu'aux enmYonx de Cauterets, plusieurs ponts sur le Gave ont été détruits. D'autre jmrt, les terrasses de l'observatoire du Pic du Midi disparais.'ient encore sous 5 mètres de neige glacée. Les récentes chu-tes de neige retarderont, cette année, l'ou-verture des cols pyrénéens.

    Un remède bon marché

    Asllimaliqnos qui souffrez toujours , cs-siii^cz la Poudre I.ouis Legras, dont l 'offici-cité est alloslôe par dos milliers de malades reconnaissauts. Celle merveilleuse Poudre calnip, on moins d ' u n e m i n u t e les p'.us %io-lenls ac

  • la tendxese clo son épouse tant au foyer, que dans les affaires et au cours de ces cin-quan te fécondes années.

    Et M. l 'abbd Fonteneau de conclure coin-Lien l 'es t ime qui entoure les jubilaires, les noces d 'or heureuses au jou rd ' hu i , éveil-lent tous les espoirs p o u r demain chez ceux qui, bien affectueusement , leur apportent leurs félicitations, leurs voeux et leurs pri-ères.

    Le i)rôtre célèbre alors la Messe au cours de laquelle l ' o rgue exécute u n très beau p rog ramme musical .

    Et ensuite , à la sacristie, Mme e t M. .1. Ragain reçoivent de l 'assistance ses compli-m e n t s et ses souhaits.

    Nous nous associons bien respectueuse-m e n t à toutes ces marques d ' es t ime e t d ' ami t i é en souha i tan t à Mme et M. Ra-gain-Vaucel longue vie encore au mil ieu de ceux q u i o n t g r andemen t apprécié leur h a u t e probi té et leur inlassable activité.

    A. G. §§§

    Brevet d'aptitude mus ica le DANS L'ARMEE

    Bibliothèque Saint-Pierre Rue Basse-Saint-Pierre

    Ces examens seront passés le lund i 22 mai, à 9 heures, au bureau d u chef de mu-sique d u 65° R. I., caserne Cambronne, à Nantes.

    Les candidats seront convoqués indivi-duel lement par les soins des bureaux de recrutement .

    Voici donc fixée la date de ces examens, et les résul ta ts nomina t i f s en seront pu-bliés p rocha inement .

    Les candidats seront-ils nombreux dans la XI® région m i l i t a i r e J e l ' ignore.

    Quoi qu ' i l en soit, je dois remercier pro-fondément la Presse t ou t entière qui a bien voulu accorder son concours actif à la pour-suite d ' u n b u t à a t te indre : a Renaissance des Musiques Populaires en France ».

    Poursuivant cette tâche depuis trois mois seulement, il m ' e s t agréable de pouvoir annoncer dès m a i n t e n a n t q u ' a u x prochains examens q u i a u r o n t lieu en décembre ou janvier prochain, la 11® Région Militaire pourra s 'enorguei l l i r de présenter de 100 à 120 candidats , pa r fa i t ement préparés aux spécialités q u i sont imposées.

    Ces chiffres se passent de tous commen-taires. Les jeunes gens qui dési rent avoir la « cer t i tude » d 'accomplir l eur service mil i ta ire dans u n e mus ique régimen taire, peuvent se préparer à cet examen, par cor-respondance, en s 'adressant au chef de m u s i q u e capi ta ine Laurericeau, d u 65® R. I., à Nantes (Loire-Inf.), en joignant u n t imbre pour le p remier envoi.

    UNE BONNE NOUVELLE!

    TOUTIVIAIIM Le Grand Couturier

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    Six heures à terre » m i i i i i i i n m ! n i i i i i ï i i i i i a m i i n n n n

    Autour de la Séance du Conseil Municipal de samedi dernier

    Vilain temps, la pluie bat les petites vi-tres, chacun se recroqueville dans son coin; seuls v ingt de nos conseillers t i ennent séance.

    Le maire qui était souf f ran t lors de la réunion précédente remercie le Conseil de ses vœux de p rompt rétablissement et d ' u n ton réjoui il a f f i rme à ses collègues (( que cela lu i a fai t beaucoup de bien ». car il se sent p lus dispos que jamais et c'est t an t mieux pour les affaires municipales.

    Et , motif courant , la séance débute par la lecture d'u procès-verbal de la dernière réunion, adopté; c 'est de t radi t ion, mais c'est u n peu morne , heu reusemen t que la lecture des r appor t s b ien étudiés de M. Bruneau,. adjoint à la voirie donne u n peu d ' an imat ion et il nous est conf i rmé que la Montée du Petit-Genève est m a i n t e n a n t de-venue imprat icable; pauvre vieille Montée du Petit-Genève, tu ne f igureras plus sur le plan de S a u m u r !

    M. le Maire s ' é tonne d'avoir lu dans la presse q u ' u n e exposition aura i t lieu sous le péristyle du théâ t re alors q u ' a u c u n e de-m a n d e ne lui on ait été faite et il di t ((tout de m ê m e Messieurs vous conviendrez que la Municipalité aurai t dil fitre informée la première » et à M. Josse qui veut prendre la parole M. le Maire a joute (( vous arrivez en sauveur, mais qu 'on demande u n peu à la Municipalité qu i ne demande q u ' à en-courager les manifes ta t ions intéressant le commerce local » et l ' inc ident est clos.

    M. Bertonneau, adjoint , d o n n e lecture de son rappor t et le docteur Seigneur, rappor-t eu r de la commission des finances, nous fai t gober sans t rop de douleur une pilule u n peu amère don t il fau t subir le coût; c 'est imposé : les appoin tements de notre receveur municipal vont aller chercher une qua ran ta ine de mil le f rancs avec effet ré-troactif d 'où u n rappel de 16.000 f rancs; il est évident q u ' a u j o u r d ' h u i la situation des coïnptables du trésor est mul t iple , mais quelques conseillers on t des mouvements divers et n 'avalent pas ça tout seul. Tout comme pour certaines g randes marcjues vous verrez que l ' adminis t ra t ion exigera que f igure en tOte des exemplaires du bud-get, soumis à l 'examen des conseillers, a ta-rif imposé ». Pourquoi votons-nous i*

    La Société La Jeanne d'Arc touchera ime subvention de i.ooo francs; M. Mayaud avec quelque émotion remercie le mai re et ses collègues du Conseil. (( nouveau est ve-nu, l ' ancien a passé» écrivait. Schillor h Gœlhe en 180,I

    A l'occasion du cent c inquantena i re de la révolution, la fête du i4 juillet revêtira cette année u n éclat extraordinaire; enten-drons-nous Hoche, venant d 'a r racher le pa-pier des m a i n s de Robespierre et lire : (( Ceux qui font la guerre à u n peuple pour » arrêter les progrès de la liberté, doivent » être poursuivis par tous, non comme des » ennemis ordinaires, mais comme des es-» claves révoltés contre le Souverain de la » terre ».

    La Loterie Nationale! Le Maire dit q u ' i l fera tout son possible pour que le tirage de juil let prochain ait lieu à S a u m u r au mo-

    m e n t des fêtes du Carrousel ! Quelle b o n n e auba ine pour notre ville e t tout le com-merce; et à propos du Carrousel certaines suggestions sont émises : M. le d(x;teur Pe-tit parle de quête, alors que M. Amy dit qu ' i l interviendra encore poup obtenir qu ' i l y ai t des places payantes dans les t r ibunes municipales, et pourquoi pas .3 M. Bruneau adjoint , qui connaît l'Efcole, demande qu ' i l y ait u n peu p lus de tenue chez certains in-vités et il suggère — ce qui est approuvé — que les cartes offertes jxjr tent la men-tion (( de la par t de M. u n tel ». Nous som-mes absolument de son avis, le Carrousel de S a u m u r est u n e manifestat ion mil i taire presque mondiale, et qui ne se souvient du temps (( où l 'on se réservait et faisait toi-lette pour aller au carrousel ».

    Et la pluie cont inue à bat t re les petites vitres ; le Conseil se réuni t en comité se-cret, nous sommes invités à plier bagages.

    Pierre KIROLIL.

    • Nous conseillons aux dyspepsiques la lec-t u r e du m e n u servi à M. le Président Her-riot lors de son passage à Montsoreau, la semaine dernière; mais pourquoi n e pas nous avoir fa i t monter la g a m m e des vins s e r v i s B o n n e réclame pour notre pays !

    Les armes d u Président seraient-elles (( de gueule sur champ de table bien sorvie ».

    P. K.

    î i m i i s m u n i n i m i i i m i i n n u n m i i i n

    F R A N Ç A I S LE REDRESSEMENT FINANQER

    A ACCRU L A F O R C E

    D E LA F R A N C E ET

    LE CAPITAL DE CEUX QUI ONT FAIT CONFIANCE

    A L'ETAT S O U S C R I V E Z

    L'EMPRUNT N A T I O N A L

    SOUSCRIRE G EST CO.MB \TTRE SOUSCRIRE C'EST GAGNER

    TITRE ÉMIS A 98 Francs EiXElMPT DE TOUS IMPOTS

    PRESENTS ET FUTURS FRAPPANT LES VALEURS MOBILIERES

    I N T É R Ê T 5 7o Les souscriptions peuvent être libérées soit eti numéraire^ soit jmr remise des bons du Trésor à 6 mois et i un ; des bons de la Caisse Autonome de la Défense Nationale à i S mois^ des bons de la Dé-fense Hatiana'le à a ans; des bons 3 i % 1930, remboursables le i 5 décembre.

    u i H } i 9 i i i i i s i i i i i L i i i i i i ; i g i i s i e n i n i i i i i i

    iU PATRONAT FRANÇAIS.

    M. le Président soumet à l 'approbalion do ses collègues un ra|)port personnel ré-suman t et analysant l ' importance des nou-veaux sacrifices demandés en ce moment Ti l ' Industr ie el au Commerce français.

    a) Relèvement des allocations familiales; b) Taxe d ' a r m e m e n t ; c) Impôt sur le revenu (signesextérieurs'!. 11 conclut en demandan t que, pour parer

    \ la hausse des prix el favoriser l 'amélio-Talion de notre balance connnerciale, soil accordé aux Français la liberté' de travailler et de produire.

    Ga rapport adopté, csl t ransmis aux pou-voirs publics,

    IX. — ALI/)O^T1|ON DIC CHARBON Ar|\. EMPLOYI'S DE CHEMIN DE FER.

    La Chambre de Conunerce adopte la ré-solution suivante :

    ((La Chambre de Commerce do Saumur , » Considérant que les quant i tés de char-

    bon allouées, par les chemins de fer et cer-lainos compagnies minières, à leurs em-ployés, dépassent les besoins de ces der-niers et permet ten t u n e concurrence indi-recte il r e n c o n t r e des commerçants locaux;

    » Considérant, d ' au t re part , que ces li-vraisons n e t iennent pas compte des f ra is de t ranspor t et aggravent le déficit exis-tant n o t a m m e n t dans les Chemins de Fer.

    » Emet le vœu :

    » Qu'il soit fait retour, m ce qui concer-ne la Société Nationale des CSiemins de Fer, aux taux maxima d'allocation de charbon précédemment en vigueur sur le réseau do l 'Est;

    » Que, de plus, lesdites allocations soient proportionnelles aux charges do famille ;

    » En ce qui concerne les entreprises mi-nières, que le taux m a x i m u m des alloca-tions en charbon soit fixé dans les mêmes conditions que pour la Société Nationale des Chemins de Fer ».

    X — CRISE IMMOBILIERE ET REPRISE DE LA CONSTRUCTION EN FRANCE.

    Notre Compagnie se prononce en faveur d ' u n e refonte de la législation et d ' u n al-légement des charges fiscales q u i pèsent sur la propriété bâtie.

    XI. — CONTRIBUTION NATIONALE DE 2%

    La Cliambre de Commerce d e m a n d e : ((Que la Contr ibul ion exceptionnelle de

    ^ % sur les salaires soit perçue sans aucun abat tement à la base; qu ' à la faveur de cet élargissement do son assiette, elle soit ré-dui te à I %.

  • SOCIÉTÉ NATIONALE DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS

    Région Ouest

    GRANDE SEÇMAINE DE TOURS

    Les ol 21 mai iQSg, dos billcls spéciaiix, récluclion de 5o %, seront déliviés ail départ des gares de :

    Saiimiir-R. D.; Varcnnes-sur-Loiro : Port r.oulcl; l,a C:iiapc'llc-siir-I,oiro; Saint-Pa-trice ; Langeais ; Cinq-Mars ; Savoniiières, pour Tours.

    C'est donc une occasion de profi ter des pr ix trfts rédui ts pour visiter les stands d e l a Grande Semaine de Tours..

    • • •

    FOIRE-EXPOSITION D'ANGERS Les II , i5 el 18 J u i n 1989, des billets

    spéciaux réduction de 5o % seront délivrés en deuxième et troisième classes pour ANGERS, au départ des gares situées sur les sections de lignes de :

    Saumiir, Montreuil-Bellay, Cholet, Segré, Sablé, Ancenis à Angers.

    C'est donc ime occasion de prof i ter des prix très réduits pour visiter les s tands de la Foire-Exposition d 'Angers.

    Etes-vous sujet aux Eruptions d'Urticaire?

    On donne le n o m d 'u r t i ca i re à u n érup-tion composée d 'é léments part iculiers com-parables à ceux q u i résu l ten t d ' u n e p iqûre causée par les poils de l 'ortie, ce qui ex-plique le nom donné à cette affection. Ce n'es t pas à p rop remen t par ler u n e maladie, c'est u n symptôme q u i t r adu i t la réaction de la peau, réaction q u e peuvent provo-quer des causes ex t rêmement diverses.

    L 'érupt ion se compose d ' u n nombre ex-t r émemenl variable d 'é léments ; elle appa-ra î t subi tement en peu d ' ins tan ts , est fu-gace ou éphémère, so dissipe au bou t de quelques minu tes ou de quelques heures . La teinte rose prUit, la saillie s 'affaisse et sauf exceptions il n ' en reste aucune trace.

    Mais le caractère fondamenta l de l ' u r t i -caire est do s 'accompagner tou jours de dé-mangeaisons vives ou de fourmi l lements poussant au gra t tage de façon invincible. Ce « p ru r i t », précède souvent l 'appari t ion des éléments é rupt i f s et s 'étend su r u n ter-r i toire p lus étendu que celui de l ' é rupt ion.

    Le siège de l 'ur t ica i re est des p lus varia-bles : elle est localisée, régionale, mais peut Ctre parfois généralisée à tout le corps ! Elle at te int de préférence le t ronc et les membres , mais parfois aussi la paume des ma ins et la plante des pieds, la face et le cui r dhevelu. Aux régions où les t issus sont Iflclies, comme par exemple aux pau-pières l ' é rupt ion, sous forme d ' u n oedème ur t icar ien, est caractérisée par u n gonfle-m e n t énorme, à bords diffus, t rès effrayant , mais fugace.

    Les muqueuses peuvent être envahies, n o t a m m e n t la bouche, le pharynx, le la-rynx : on constate alors de la rougeur et de l 'œdème pouvant gêner la respiration.

    Enf in il fau t savoir que le début de cer-ta ines poussées intenses d 'ur t ica i re peut s 'accompagner de quelques phénomènes gé-néraux, consistant en une fièvre élevée mais passagère (fièvre ortiée) e l en u n e courbature , avec douleurs dans les articu-lat ions et quelques troubles digestifs plus ou moins marqués .

    Quelle est donc la cause do l 'u r t ica i re? Cette érupt ion relève en réalité de causes t rsè disparates : elle peu t être due unique-m e n t à des causes locales et directes ou bien à des causes in ternes ou indirectes. Mais, dans la majori té des cas, la cause in-terne, nécessaire et essentielle est u n état général, u n e ' sensibilité spéciale de l 'orga-n i sme qui prédispose à u n tel point la peau q u e les i r r i ta t ions locales les p lus m i n i m e s suff i sent à y faire apparaître l ' é rupt ion or-tiée.

    Pa rmi les causes occasionnelles, nous avons déjà cité la p iqûre d 'or t ie . Les piqû-res de moust iques , des punaises, do cer-taines chenilles, le contact des méduses ou de diverses plantes toxiques produisent le m ô m e effet p lus ou moins accentué chez tous les sujets.

    Mais chez certaines personnes, les mêmes condi t ions provoquent u n e érupt ion d 'u r -ticaire a iguë généralisée, p lus ou moins du-rable, ce qu i est mani fes tement dû à u n e prédisposition spéciale. Il arrive m ê m e que dans quelques cas cette prédisposition à

    l 'ur t icai re soit à u n tel point marquée que des i r r i ta t ions de la peau les plus banales, tels que le grattage, la pression des vête-ments , le contact de l 'eau, l 'action des rayons solaires, etc.. .soient capables de sus-citer u n e érupt ion localisée plus ou moins généralisée, parfois accompagnée de malai-ses généraux da divers ordres.

    Les substances médicamenteuses auxquel-les certains sujets sont sensibles et qui pro-voquent chez eux de l 'ur t ica i re quelle que soit la voie d ' appor t externe ou interne , sont innombrables . Citons s implement la quinine , l 'ant ipyr ine, les arsenicaux, les io-dures, la morph ine , etc...

    On doit considérer comme resi^onsables de l 'ur t icaire a l imentaire u n e foule d'ali-m e n t s et de boissons chez les sujets qui y sont sensibles.

    Que doit-on faire en présence d ' u n cas d 'ur t ica i re S La première chose q u e réclame le malade, c 'est de lui faire disparaî t re ses démangeaisons. Il est bon de savoir que les bains et les douches exagèrent souvent le mal, de môme que les pommades . H est préférable de recourir à des lotions tièdes avec u n e décoction de camomille, de ti l leul ou encore avec u n e solution de vinaigre, de jus de citron, d'alcool camphré .

    Il fau t s ' assurer aussi que l ' é rupt ion ne dépend pas d ' u n e i r r i ta t ion interne, para-sitaire ou autre . Bien e n t e n d u si l ' é rup-tion est consécutive à l 'absorpt ion d ' u n médicament , d ' u n a l iment avarié ou sus-pect, on devra s 'en abstenir déf ini t ivement .

    En cas de poussées récidivantes, pouvant about i r à de l 'ur t icai re chronique, il n e faut pas hési ter à aller consul ter votrei mé-decin.

    Le Gérant : P . R I G H O U .

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    — dép. Nantilly ar.

    — dép. Chacé-Var. Brézé-St-C. Montreuil. Thouars a.

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    993 785 787 769 747 737 733

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    •4 33 8 29 i l 27 12 34 16 13 4 46 8 49 11 40 12 54 16 26 5 18 9 13 11 42 15 » 16 28 5 46 9 40 11 59 15 35 16 43 6 20 10 4 12 17 16 11 1» 2 7 50 11 10 12 54 18 » 17 51

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    10 25 12 » 13 3 14 31 14 52 15 10 15 15 15 24 15 31 15 37 15 45 16 30 16 36 16 36 16 39 16 44 16 54 17 14 17 19 17 59 18 51

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    R o y a n — L a R o c h e l l e — L e s S a b l e s — B o r d e a u x — S a u m u r — P a r i s (Montp.

    STATIONS

    Royan La Rocheli» Les Sables. Bordeaux.. Saintes . . . . Niort Parthenay. Airvault . . . fhouars a.

    — dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a. Nantilly d. SAUMUR(O)

    — dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Cbàt.-la-V Ghât.-du-L Courtalain Chartres.. . Paris arr .

    784

    5 35 5 55 6 05 6 09 6 13 6 13 6 20 7 .

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    12 28 17 4 20 28 . . . . 12 50 15 17 21 20 48 14 24 16 5 17 40 21 10 16 26 17 15 • • . 18 10 18 10 19 27 19 27 .. .

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    Paris . . . 0 » "é 48

    . . 8 5 8 45 12 30 14 32 17 25 21 41 22 55 Tours . . . dép. 5 23 "é 48 8 01 io '» 10 49 13 05 14 56 17 58 ié 42 19 35 0 21 3 18 Langeais 5 46 7 14 8 22 10 20 11 28 13 31 18 18 19 8 20 8 . . . . 3 40 Port-Boulet. . 6 06 7 36 8 38 10 36 11 45 13 53 18 34 19 30 .. .. ». . . .. .. Varennes . , , . 7 43 . . . . 14 » 19 37 , . , Saumur. .arr . 6 21 7 51 8 50 io 49 i i 59 14 8 i5 50 i s 47 19 45 20 34 1 15 4 08

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    Angers St-L. Martigné.. . Doué-la-F°». lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

    .Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

    185!) 1857 1863 STATIONS 1852 1856 1868

    6 28 11 51 17 7 Poitiers 6 40 11 40 16 35 7 35 12 50 18 13 Moncontour 7 59 12 43 17 59 7 54 13 6 18 36 Loudun 8 37 13 34 18 33 8 > 13 11 18 42 Montreuil a. 9 14 2 19 02 8 6 13 17 18 48 Bxpa. 1 8 16 13 25 19 » Montreuil d. 9 30 14 7 19 22 8 16 19 »

    leVaudelnay 9 41 14 18 19 33 8 40 13 44 19 7 lesVerchers, 9 47 14 25 19 40 9 13 14 37 19 39 Doué-la-F°«. 9 52 14 30 19 46

    10 1 14 48 20 18 Mart igné. . . 10 8 14 44 20 ni 11 13 16 1 21 41 Angers St-L. 11 5 15 41 20 58

    La Direction du Journai décline toutes resconsabiiiiés pour Les erreurs matérielles qui pourraient s'être giissees dans ut horaire.

    A moins d'indication contraire, les iitures indiguées sont toujours les heures de départ.

    ( j ) Sauf le jeudi.

    (4) Jeudi seulement.

    (s) Saut le mardi et le jeudi .

    [6) L e mardi et le jeudi.

    S A U M U R A U M A N S

    Saumur dép. Vivy Longué Brion Jumi«« Baugé La Flpnhe d La Suze arr

    — dép. Le M a n s . . . .

    5 55 10 > 15 E5 8 4 10 10 16 4 6 13 10 19 16 13 6 23 10 29 16 23 6 35 11) 41 16 3b 7 2 11 6 17 » 7 42 11 48 17 40 7 52 11 49 17 41 8 6 12 5 17 57

    L E M A N S A S A U M U R

    Le Mans . . . La Suze arr

    — dép La Flèche d Baugé Brion-Jum'"« Longué > 'vy

    Sa; m ar

    7 40 12 40 7 57 12 57 8 3 12 58 8 46 13 39 9 10 14 3 9 22 14 15 9 32 14 25 9 43 14 36 9 52 14 45

    18 15 18 30 18 31 19 12 19 36 19 48 19 68 20 9 20 18

    Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant, Hôtel-de-Ville de Saumur^ le L E M A I R E .

    Certifié par l'imprimeur sonssigné,