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AZA 3000 Berne 6 Journal PP Mutations: Case postale, 3000 Bern 6 N° 12 25 juin 2015 tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: [email protected], Internet: www.sev-online.ch «Pour nos recruteurs- et nos recruteuses, le plus important ce ne sont pas les primes.» Page 7 Elena Obreschkow .. Le personnel des TPG va se rassembler jeudi à midi au Bachet pour protester contre le non-respect de l’accord qui a suivi la grève. Page 5 TPG: l’accord de la grève pas respecté Les blocages ont-ils disparu? Une percée a bel et bien eu lieu la semaine dernière dans les négociations CCT TL-LEB. La contribution individuelle est abandonnée. Page 5 Tl-LEB: percée dans les négociations En juillet et août, le rythme de parution de contact.sev change: le prochain journal (n°13) paraîtra dans quatre semaines, le 23 juillet. Le journal suivant, (n°14) paraîtra un mois plus tard, le 27 août. Puis le rythme habituel de toutes les deux semaines reprend jusqu’à la fin de l’année (parution du n°15 le 10 septembre). Ce changement permet des économies d’impression et d’envoi dans une période calme à tous les niveaux, également syndical. pmo/Hes Votre journal durant l’été Dans le domaine des transports, il n’y a que quelques entreprises qui envisa- gent de prendre des mesures au niveau du personnel en raison de la faiblesse de l’euro. Mais même ces entreprises-là ont du mal à prouver que l’évolution monétaire est le problème principal. Dans les autres branches, les entre- prises profitent aussi souvent de l’occa- sion, et se cachent derrière cet ar- gument de l’euro. Les négociations avec SBB Cargo Inter- national sont toujours en cours. Le BLS en revanche a décidé de renoncer à des mesures à court terme. La pression exercée par la base a payé. pmo/Hes Focus, page 20 L’euro, responsable de tout? La Banque nationale suisse ne change rien à sa politique mo- nétaire. Et le trafic marchandi- ses international reste sous pression. La faiblesse de l’euro entraîne un recul des bénéfices dans le transport marchandises Hes Les CFF et le BLS ne sentent les effets de la faiblesse de l’euro que dans des domaines restreints, comme dans le trafic marchan- dises international. Mais certainement pas dans le trafic voyageurs régional. Les délégué-e-s des huit sous-fédé- rations du SEV se sont rencontré-e-s le jour précédent le Congrès, pour leur assemblée des dé- légué-e-s annuelle respective, dans hu- it lieux différents. Partout, les conditi- ons de travail et d’engagement ont été discutées. Les retraités ont surtout parlé de leurs préoccupations, certes, mais se sont également montrés soli- daires avec les actifs. Vive le SEV ! Comptes-rendus pages 8 à 15 Les assemblées des délégués ont montré l’unité dans la diversité Ensemble, nous sommes plus forts Alexander Egger

Contact sev 2015 12

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Page 1: Contact sev 2015 12

AZA 3000 Berne 6Journal PP

Mutations:Case postale, 3000 Bern 6

N° 12

25 juin2015

tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: [email protected], Internet: www.sev-online.ch

«Pour nos recruteurs- et nosrecruteuses, le plusimportant ce ne sont pas lesprimes.» Page 7

Elena Obreschkow

..

Le personnel des TPG va se rassembler jeudi àmidi au Bachet pour protester contre lenon-respect de l’accord qui a suivi la grève.

Page 5

TPG: l’accord de la grève pas respectéLes blocages ont-ils disparu? Une percée a belet bien eu lieu la semaine dernière dans lesnégociations CCT TL-LEB. La contributionindividuelle est abandonnée. Page 5

Tl-LEB: percée dans les négociations

En juillet et août, le rythme de parutionde contact.sev change: le prochainjournal (n°13) paraîtra dans quatresemaines, le 23 juillet. Le journalsuivant, (n°14) paraîtra un mois plustard, le 27 août. Puis le rythme habituelde toutes les deux semaines reprendjusqu’à la fin de l’année (parution dun°15 le 10 septembre). Ce changementpermet des économies d’impression etd’envoi dans une période calme à tous lesniveaux, également syndical. pmo/Hes

Votre journal durant l’été

Dans le domaine des transports, il n’y aque quelques entreprises qui envisa-gent de prendre des mesures au niveaudu personnel en raison de la faiblessede l’euro. Mais même ces entreprises-làont du mal à prouver que l’évolutionmonétaire est le problème principal.Dans les autres branches, les entre-prises profitent aussi souvent de l’occa-sion, et se cachent derrière cet ar-gument de l’euro.Les négociations avec SBB Cargo Inter-national sont toujours en cours. Le BLSen revanche a décidé de renoncer à desmesures à court terme. La pressionexercée par la base a payé. pmo/Hes

Focus, page 20

L’euro, responsable de tout?La Banque nationale suisse nechange rien à sa politique mo-nétaire. Et le trafic marchandi-ses international reste souspression.

La faiblesse de l’euro entraîne un recul des bénéfices dans le transport marchandises

Hes

Les CFF et le BLS ne sentent les effets de la faiblesse de l’euro que dans des domaines restreints, comme dans le trafic marchan-dises international. Mais certainement pas dans le trafic voyageurs régional.

■ Les délégué-e-sdes huit sous-fédé-rations du SEV sesont rencontré-e-sle jour précédent leCongrès, pour leurassemblée des dé-légué-e-s annuelle respective, dans hu-it lieux différents. Partout, les conditi-ons de travail et d’engagement ont été

discutées. Les retraités ont surtoutparlé de leurs préoccupations, certes,mais se sont également montrés soli-

daires avec les actifs. Vive le SEV !Comptes-rendus pages 8 à 15

Les assemblées des délégués ont montré l’unité dans la diversité

Ensemble, nous sommes plus forts Alexander Egger

Page 2: Contact sev 2015 12

« Au Kursaal, j’ai senti une so-lidarité comme jamais je nel’avais sentie au SEV » a expli-qué Hans-Ruedi Schürch, pré-sident central LPV, lors de laréunion du comité. Le prési-dent central VPT, GilbertD’Alessandro, a renchéri :« Nous étions réellement unecommunauté, avec un seul slo-gan et une action communelors de la montée à la tribunedu directeur de l’OFT ». GiorgioTuti s’est joint à ces déclara-tion par ces mots: « Au SEV,nous avons maintenant unhaut degré de collégialité ».

Mise en scène appréciéeTous ceux qui se sont expriméslors du comité étaient una-nimes sur le fait que les pointsforts de la journée avaient reçuune grande attention de la partdes délégués. Le déroulementprévu a permis d’une part untraitement rapide des affairesplus formelles et d’autre partde beaux moments d’émotion,

On a usé de tous les su-perlatifs: le comité n’apas été avare de com-pliments quant au der-nier Congrès.

Le merveilleux sens de la Le comité SEV est revenu sur le Congrès du 28 mai et s’est montré très satisfait

Jörg

Mat

ter

Applaudissements lors du Congrès et applaudissements pour le Congrès: les membres du comité ti-rent un bilan très positif du Congrès qui vient de se dérouler.

ACTU ......

2contact.sevN° 12/1525 juin 2015

Impôts successions:déception■ L’USS est déçue par le netrejet de l’impôt sur les succes-sions. Le problème de larépartition grossièrementinégale de la fortune n’est de cefait toujours pas résolu. Avecune campagne de désinforma-tion menée sans interruptiondepuis plus de deux ans à coupsde millions, les adversaires del’initiative ont surtout attisé lapeur de voir les PME disparaî-tre. C’est pour cela que lerésultat de ce scrutin ne doitpas être interprété comme lesouhait du peuple d’allégerencore plus la charge desrevenus élevés et des grandesfortunes. L’USS s’opposera àtoute exigence allant dans cesens.

L’USS regrette également lerejet de l’initiative sur lesbourses d’études. Cetteinitiative aurait en effet aidébeaucoup de jeunes qui veulentcontinuer à se former profes-sionnellement après unapprentissage à recevoir desbourses d’études.

CEVA: licenciementcollectif dénoncé■ Plus de 200 travailleurs ontété informés de la fin de leurcollaboration avec Eaux VivesInfra SA (EVI) sur le principalchantier public dans le cantonde Genève. Les travailleurs,soutenus par le syndicat Unia,ont dénoncé publiquement le18 juin le licenciement collectifen cours sur plusieurs lots duCEVA. EVI semble vouloirterminer le gros œuvre sur le« chantier du siècle » sans sesoucier des obligations légalesen matière de licenciementscollectifs.

Les enjeux que cette affairerévèle – l’absence de protectioncontre les licenciementsnotamment pour des travail-leurs âgés et l’utilisationabusive du travail temporaire –rendent d’autant plus importan-tes les revendications syndica-les pour améliorer la protectionconventionnelle des travailleursde la construction. comm.

EN VITESSE

Chaque voix compte!

Les dossiers des financesont entraîné une lutte sanspitié: le programme deconsolidation et examen destâches (CRT) a été examinéavec beaucoup d’attention.Une majorité a sauvé le

programme Jeunesse et Sporten lui donnant les moyensnécessaires. L’utilité de cetinvestissement ne saurait êtreremis en cause, car il estessentiel pour les futuresgénérations.

Les paysans devraient toucher25,6 millions en plus des70 millions prévus au budget2015 au titre de la loi chocola-tière. Le crédit pour lescontributions à l’exportationde produits agricoles transfor-més a été relevé de 5,6millions. Heureusement leslobbyistes des multinationalesn’ont rien pu y faire.

Le Conseil national a voté uncrédit de 350 millions defrancs pour le parc national

d’innovation dont le réseau,outre Dübendorf et Lausanne,sera complété par les sitessecondaires du nord-ouest dela Suisse, d’Argovie et deBienne.

Pour la promotion écono-mique 2016–2019, 370millions ont été accordés,en grande partie pour letourisme. Mais le risque derécession est autre: ladécision de la BNS du15 janvier 2015 doit êtrecorrigée urgemment. Il fautau moins définir un pro-gramme de conjoncture quipuisse être sorti des tiroirs encas de besoin. Les signauxsont mauvais. Une taxe despéculation pourrait aider.

Chaque voix est importante, jel’ai bien compris ces troisdernières semaines, etStéphane Rossini, présidentdu National, en a fait l’expé-rience puisqu’il a dû trancherquatre fois durant cettesession. Le 18 octobre chaquevoix compte également, pourdécider qui s’exprimera àBerne ... Les syndicalistesvotent « pour tous, sansprivilèges!»Philipp Hadorn, conseiller national

et secrétaire syndical SEV

Initiative dite « vache àlait » – Non merci !

Contrairement au projet FAIF,pour lequel le SEV s’était en-gagé au premier front, on nepeut pas parler ici d’un con-

dr

comme la venue sur scène descollègues de Genève et la dif-fusion du film sur la grève.Beaucoup de complimentségalement pour l’équipe pré-sente dans les coulisses, res-ponsable de l’organisation etdu déroulement du Congrès.Ont été remerciés en particu-lier Christina Jäggi, secrétairede l’organisation, Sonja Heini-chen, secrétaire du Congrès, etAndré Hebler, responsablepour la première fois du maté-riel et de l’installation. Tout aparfaitement fonctionné à ceniveau-là.

Un jour suffitC’était la deuxième fois seu-lement que le Congrès du SEVse déroulait sur un jour. Il y aquatre ans, au soir du premierCongrès d’un jour, les réac-tions étaient diverses. Cettefois-ci, plusieurs membres ducomité se sont déclarés satis-faits: non seulement cette ma-nière de faire permet des éco-nomies au SEV mais celapermet aussi de travailler demanière très efficace.Il y a eu bien sûr quelques re-tours négatifs de la part de cer-tains délégués qui ont trouvé

très pénible de rester ainsiconcentrés aussi longtempsdans cette salle.Certains craignent égalementque les contacts entre sous-fé-dérations soient trop courts,sans la soirée commune. Il se-rait possible de remédier àcela puisque les assembléesdes délégués ont lieu le jourprécédent et que les déléguéssont donc déjà sur place. Leprochain Congrès se déroulera

sur deux jours, les 23 et 24mai 2017. Une petite critiqueémise par le comité: les délé-gués avaient trop peu de placepour être assis conforta-blement. Et le comité a du malà comprendre comment le Kur-saal, un lieu si connu et expéri-menté, ne réussisse pas à ser-vir le repas de midi dans letemps imparti. Peter Moor/Hes

communauté

ACTU

...... 3

contact.sevN° 12/1525 juin 2015

Une fois par année, contact.sev fait la part belleaux sous-fédérations. Celles-ci mettent sur piedleur assemblée des délégués peu ou prou lemême jour. Ainsi, plusieurs centaines de membresde la base se réunissent presque simultanémentet se penchent sur l’état du syndicat. Dans cetteédition, vous trouvez donc dès la page 8 les comp-tes-rendus des assemblées des délégués; certai-nes furent calmes, d’autres extrêmement émo-tionnelles. Toutes étaient empreintes du souci de

l’avenir de la branche. C’est le trait d’union desmembres SEV: les transports publics ne sont passeulement leur gagne-pain, mais aussi leur préoc-cupation commune. Le travail dans le rail, les bus,les bateaux n’est pour la plupart pas un job quel-conque, mais un engagement. Ils et elles ont faitconsciemment le choix du travail dans les trans-ports publics et ça ne leur est pas égal si figure surleur fiche de paie CFF, BLS, TL, TPG plutôt qu’UBS,CS, Novartis ou le nom de toute autre entrepriseimpersonnelle.Les employeurs aimeraient bien maintenir cetteforte identification de leur personnel tout en vou-lant augmenter la productivité, flexibiliser le tempsde travail, ancrer les indemnités dans le salairesans toutefois l’adapter. Les idées ne manquentpas pour économiser sur les coûts en personnel.La pilule ne passe pas: celui ou celle qui met ducœur à l’ouvrage veut certes le meilleur pour sonentreprise, mais attend aussi de ses dirigeantsqu’ils reconnaissent la qualité de son personnel.Au vu du comportement de nombre d’entreprises,il est légitime de se faire du souci pour l’avenir. Aplus forte raison lorsque l’Office fédéral des trans-ports donne l’impression d’avoir changé de camp.En tant que journaliste, lorsque je suis une assem-blée des délégués – j’entends toujours le mêmegenre d’histoires: ceux et celles qui s’investissentsont – pour des raisons peu claires – ignoré-e-s oualors on leur met des bâtons dans les roues. Lepersonnel est mécontent parce qu’on lui dit qu’ilcoûte trop cher et qu’on n’est pas satisfait de lui.Ensemble, nous sommes forts: c’est avec ce sen-timent que les délégué-e-s ont rejoint leur foyer etsont prêt-e-s à s’engager pour l’entreprise et lesyndicat. La journée dédiée aux assemblées desdélégué-e-s n’est pas seulement un jour dédié àl’avenir du syndicat, mais aussi une journée convi-viale où l’on se renforce mutuellement.

EDITO

«Le personnel est mécontent parce qu’on lui ditqu’on n’est pas satisfait de lui» .

Peter Moor, rédacteur en chef de contact.sev

cept de financement juste etéquilibré.C’est pourquoi j’ai mobilisémes collègues du Conseil na-tional avant la session et du-rant celle-ci, afin qu’on traiterapidement cette initiative etqu’on la refuse. Alors que ledéveloppement de l’infrastruc-

ture ferroviaire sera financé,en plus des contributions de laConfédération et des cantons,par des augmentations du prixdes billets, les automobilistes,eux, ne veulent pas payer pourobtenir de meilleures presta-tions. L’initiative préconise eneffet que le financement desroutes ne soit plus assuré parles utilisateurs mais que celadevienne une tâche centralede la Confédération. Ce trai-tement inéquitable n’est pasjuste, n’est pas compréhen-sible et mettrait en danger no-tre politique des transportséprouvée et coordonnée.L’initiative serait un dangerpour FAIF. L’initiative prévoitainsi que les impôts sur leshuiles minérales ne puissentplus alimenter le fonds d’infra-

structure ferroviaire. Le traficpar rails perdrait ainsi environ4 milliards de francs. Cela va àl’encontre du vote des ci-toyens et n’est pas du toutdans les intérêts du personnelet de l’environnement.Nous avons atteint notre ob-jectif: avec 123 voix contre 66et 32 contre 4, les deux cham-bres se sont prononcées, lorsdu dernier jour de session,contre cette initiative au nomtrompeur de « Pour un finan-cement équitable des trans-ports». Le peuple voteral’année prochaine: il faut donccontinuer à mobiliser contrecette initiative.

Edith Graf-Litscher, conseillèrenationale et secrétaire syndicale SEV.

CHAMBRES FÉDÉRALES – SESSION D’ÉTÉ

dr

■ Le coaching des sectionssera présent désormais égale-ment en Suisse romande,avec Baptiste Morier, qui tra-vaillait déjà au secrétariat ré-gional de Lausanne. Tony Mai-nolfi commencera quant à luile 1er septembre, en rempla-cement du secrétaire syndicalJérôme Hayoz.

■ Plusieurs membres du co-mité ont exprimé leur inquié-tude quant à la fiscalité desFVP. Ce thème sera abordélors de la prochaine séance.

■ Les membres romands ducomité ont remercié leurs col-lègues suisses-alémaniquesde leur participation à la mani-festation contre la réforme dela prévoyance vieillesse à Lau-sanne.

■ Le comité a donné le feuvert à la signature de la nou-velle convention collective detravail pour la navigation surles lacs de Neuchâtel et Mo-rat. Après une très longuephase de préparation, la con-vention a enfin pu être finali-sée ce printemps.

LE COMITÉ EN BREF

Page 3: Contact sev 2015 12

« Au Kursaal, j’ai senti une so-lidarité comme jamais je nel’avais sentie au SEV » a expli-qué Hans-Ruedi Schürch, pré-sident central LPV, lors de laréunion du comité. Le prési-dent central VPT, GilbertD’Alessandro, a renchéri :« Nous étions réellement unecommunauté, avec un seul slo-gan et une action communelors de la montée à la tribunedu directeur de l’OFT ». GiorgioTuti s’est joint à ces déclara-tion par ces mots: « Au SEV,nous avons maintenant unhaut degré de collégialité ».

Mise en scène appréciéeTous ceux qui se sont expriméslors du comité étaient una-nimes sur le fait que les pointsforts de la journée avaient reçuune grande attention de la partdes délégués. Le déroulementprévu a permis d’une part untraitement rapide des affairesplus formelles et d’autre partde beaux moments d’émotion,

On a usé de tous les su-perlatifs: le comité n’apas été avare de com-pliments quant au der-nier Congrès.

Le merveilleux sens de la Le comité SEV est revenu sur le Congrès du 28 mai et s’est montré très satisfait

Jörg

Mat

ter

Applaudissements lors du Congrès et applaudissements pour le Congrès: les membres du comité ti-rent un bilan très positif du Congrès qui vient de se dérouler.

ACTU ......

2contact.sevN° 12/1525 juin 2015

Impôts successions:déception■ L’USS est déçue par le netrejet de l’impôt sur les succes-sions. Le problème de larépartition grossièrementinégale de la fortune n’est de cefait toujours pas résolu. Avecune campagne de désinforma-tion menée sans interruptiondepuis plus de deux ans à coupsde millions, les adversaires del’initiative ont surtout attisé lapeur de voir les PME disparaî-tre. C’est pour cela que lerésultat de ce scrutin ne doitpas être interprété comme lesouhait du peuple d’allégerencore plus la charge desrevenus élevés et des grandesfortunes. L’USS s’opposera àtoute exigence allant dans cesens.

L’USS regrette également lerejet de l’initiative sur lesbourses d’études. Cetteinitiative aurait en effet aidébeaucoup de jeunes qui veulentcontinuer à se former profes-sionnellement après unapprentissage à recevoir desbourses d’études.

CEVA: licenciementcollectif dénoncé■ Plus de 200 travailleurs ontété informés de la fin de leurcollaboration avec Eaux VivesInfra SA (EVI) sur le principalchantier public dans le cantonde Genève. Les travailleurs,soutenus par le syndicat Unia,ont dénoncé publiquement le18 juin le licenciement collectifen cours sur plusieurs lots duCEVA. EVI semble vouloirterminer le gros œuvre sur le« chantier du siècle » sans sesoucier des obligations légalesen matière de licenciementscollectifs.

Les enjeux que cette affairerévèle – l’absence de protectioncontre les licenciementsnotamment pour des travail-leurs âgés et l’utilisationabusive du travail temporaire –rendent d’autant plus importan-tes les revendications syndica-les pour améliorer la protectionconventionnelle des travailleursde la construction. comm.

EN VITESSE

Chaque voix compte!

Les dossiers des financesont entraîné une lutte sanspitié: le programme deconsolidation et examen destâches (CRT) a été examinéavec beaucoup d’attention.Une majorité a sauvé le

programme Jeunesse et Sporten lui donnant les moyensnécessaires. L’utilité de cetinvestissement ne saurait êtreremis en cause, car il estessentiel pour les futuresgénérations.

Les paysans devraient toucher25,6 millions en plus des70 millions prévus au budget2015 au titre de la loi chocola-tière. Le crédit pour lescontributions à l’exportationde produits agricoles transfor-més a été relevé de 5,6millions. Heureusement leslobbyistes des multinationalesn’ont rien pu y faire.

Le Conseil national a voté uncrédit de 350 millions defrancs pour le parc national

d’innovation dont le réseau,outre Dübendorf et Lausanne,sera complété par les sitessecondaires du nord-ouest dela Suisse, d’Argovie et deBienne.

Pour la promotion écono-mique 2016–2019, 370millions ont été accordés,en grande partie pour letourisme. Mais le risque derécession est autre: ladécision de la BNS du15 janvier 2015 doit êtrecorrigée urgemment. Il fautau moins définir un pro-gramme de conjoncture quipuisse être sorti des tiroirs encas de besoin. Les signauxsont mauvais. Une taxe despéculation pourrait aider.

Chaque voix est importante, jel’ai bien compris ces troisdernières semaines, etStéphane Rossini, présidentdu National, en a fait l’expé-rience puisqu’il a dû trancherquatre fois durant cettesession. Le 18 octobre chaquevoix compte également, pourdécider qui s’exprimera àBerne ... Les syndicalistesvotent « pour tous, sansprivilèges!»Philipp Hadorn, conseiller national

et secrétaire syndical SEV

Initiative dite « vache àlait » – Non merci !

Contrairement au projet FAIF,pour lequel le SEV s’était en-gagé au premier front, on nepeut pas parler ici d’un con-

dr

comme la venue sur scène descollègues de Genève et la dif-fusion du film sur la grève.Beaucoup de complimentségalement pour l’équipe pré-sente dans les coulisses, res-ponsable de l’organisation etdu déroulement du Congrès.Ont été remerciés en particu-lier Christina Jäggi, secrétairede l’organisation, Sonja Heini-chen, secrétaire du Congrès, etAndré Hebler, responsablepour la première fois du maté-riel et de l’installation. Tout aparfaitement fonctionné à ceniveau-là.

Un jour suffitC’était la deuxième fois seu-lement que le Congrès du SEVse déroulait sur un jour. Il y aquatre ans, au soir du premierCongrès d’un jour, les réac-tions étaient diverses. Cettefois-ci, plusieurs membres ducomité se sont déclarés satis-faits: non seulement cette ma-nière de faire permet des éco-nomies au SEV mais celapermet aussi de travailler demanière très efficace.Il y a eu bien sûr quelques re-tours négatifs de la part de cer-tains délégués qui ont trouvé

très pénible de rester ainsiconcentrés aussi longtempsdans cette salle.Certains craignent égalementque les contacts entre sous-fé-dérations soient trop courts,sans la soirée commune. Il se-rait possible de remédier àcela puisque les assembléesdes délégués ont lieu le jourprécédent et que les déléguéssont donc déjà sur place. Leprochain Congrès se déroulera

sur deux jours, les 23 et 24mai 2017. Une petite critiqueémise par le comité: les délé-gués avaient trop peu de placepour être assis conforta-blement. Et le comité a du malà comprendre comment le Kur-saal, un lieu si connu et expéri-menté, ne réussisse pas à ser-vir le repas de midi dans letemps imparti. Peter Moor/Hes

communauté

ACTU

...... 3

contact.sevN° 12/1525 juin 2015

Une fois par année, contact.sev fait la part belleaux sous-fédérations. Celles-ci mettent sur piedleur assemblée des délégués peu ou prou lemême jour. Ainsi, plusieurs centaines de membresde la base se réunissent presque simultanémentet se penchent sur l’état du syndicat. Dans cetteédition, vous trouvez donc dès la page 8 les comp-tes-rendus des assemblées des délégués; certai-nes furent calmes, d’autres extrêmement émo-tionnelles. Toutes étaient empreintes du souci de

l’avenir de la branche. C’est le trait d’union desmembres SEV: les transports publics ne sont passeulement leur gagne-pain, mais aussi leur préoc-cupation commune. Le travail dans le rail, les bus,les bateaux n’est pour la plupart pas un job quel-conque, mais un engagement. Ils et elles ont faitconsciemment le choix du travail dans les trans-ports publics et ça ne leur est pas égal si figure surleur fiche de paie CFF, BLS, TL, TPG plutôt qu’UBS,CS, Novartis ou le nom de toute autre entrepriseimpersonnelle.Les employeurs aimeraient bien maintenir cetteforte identification de leur personnel tout en vou-lant augmenter la productivité, flexibiliser le tempsde travail, ancrer les indemnités dans le salairesans toutefois l’adapter. Les idées ne manquentpas pour économiser sur les coûts en personnel.La pilule ne passe pas: celui ou celle qui met ducœur à l’ouvrage veut certes le meilleur pour sonentreprise, mais attend aussi de ses dirigeantsqu’ils reconnaissent la qualité de son personnel.Au vu du comportement de nombre d’entreprises,il est légitime de se faire du souci pour l’avenir. Aplus forte raison lorsque l’Office fédéral des trans-ports donne l’impression d’avoir changé de camp.En tant que journaliste, lorsque je suis une assem-blée des délégués – j’entends toujours le mêmegenre d’histoires: ceux et celles qui s’investissentsont – pour des raisons peu claires – ignoré-e-s oualors on leur met des bâtons dans les roues. Lepersonnel est mécontent parce qu’on lui dit qu’ilcoûte trop cher et qu’on n’est pas satisfait de lui.Ensemble, nous sommes forts: c’est avec ce sen-timent que les délégué-e-s ont rejoint leur foyer etsont prêt-e-s à s’engager pour l’entreprise et lesyndicat. La journée dédiée aux assemblées desdélégué-e-s n’est pas seulement un jour dédié àl’avenir du syndicat, mais aussi une journée convi-viale où l’on se renforce mutuellement.

EDITO

«Le personnel est mécontent parce qu’on lui ditqu’on n’est pas satisfait de lui» .

Peter Moor, rédacteur en chef de contact.sev

cept de financement juste etéquilibré.C’est pourquoi j’ai mobilisémes collègues du Conseil na-tional avant la session et du-rant celle-ci, afin qu’on traiterapidement cette initiative etqu’on la refuse. Alors que ledéveloppement de l’infrastruc-

ture ferroviaire sera financé,en plus des contributions de laConfédération et des cantons,par des augmentations du prixdes billets, les automobilistes,eux, ne veulent pas payer pourobtenir de meilleures presta-tions. L’initiative préconise eneffet que le financement desroutes ne soit plus assuré parles utilisateurs mais que celadevienne une tâche centralede la Confédération. Ce trai-tement inéquitable n’est pasjuste, n’est pas compréhen-sible et mettrait en danger no-tre politique des transportséprouvée et coordonnée.L’initiative serait un dangerpour FAIF. L’initiative prévoitainsi que les impôts sur leshuiles minérales ne puissentplus alimenter le fonds d’infra-

structure ferroviaire. Le traficpar rails perdrait ainsi environ4 milliards de francs. Cela va àl’encontre du vote des ci-toyens et n’est pas du toutdans les intérêts du personnelet de l’environnement.Nous avons atteint notre ob-jectif: avec 123 voix contre 66et 32 contre 4, les deux cham-bres se sont prononcées, lorsdu dernier jour de session,contre cette initiative au nomtrompeur de « Pour un finan-cement équitable des trans-ports». Le peuple voteral’année prochaine: il faut donccontinuer à mobiliser contrecette initiative.

Edith Graf-Litscher, conseillèrenationale et secrétaire syndicale SEV.

CHAMBRES FÉDÉRALES – SESSION D’ÉTÉ

dr

■ Le coaching des sectionssera présent désormais égale-ment en Suisse romande,avec Baptiste Morier, qui tra-vaillait déjà au secrétariat ré-gional de Lausanne. Tony Mai-nolfi commencera quant à luile 1er septembre, en rempla-cement du secrétaire syndicalJérôme Hayoz.

■ Plusieurs membres du co-mité ont exprimé leur inquié-tude quant à la fiscalité desFVP. Ce thème sera abordélors de la prochaine séance.

■ Les membres romands ducomité ont remercié leurs col-lègues suisses-alémaniquesde leur participation à la mani-festation contre la réforme dela prévoyance vieillesse à Lau-sanne.

■ Le comité a donné le feuvert à la signature de la nou-velle convention collective detravail pour la navigation surles lacs de Neuchâtel et Mo-rat. Après une très longuephase de préparation, la con-vention a enfin pu être finali-sée ce printemps.

LE COMITÉ EN BREF

Page 4: Contact sev 2015 12

......

4 ACTUcontact.sevN° 12/1525 juin 2015

En trafic des voyageurs à longue distance, lesprestations du rail européen se dégradent de-puis quelques années. Il y a bien eu la phasede la grande vitesse conquérante avec les dé-veloppements du TGV en France, de l’ICE enAllemagne, puis en Espagne et encore en Ita-lie. Mais au niveau continental, pour ce qui estd’effacer les frontières, le soufflé grande vi-tesse retombe rapidement. Au niveau internedes pays aussi, l’exemple français démontrecombien les ambitions peuvent se réduire…Le TGV Est s’achève heureusement, celui duSud-Ouest avance cahin-caha. Seront-ils lesdernières réalisations d’une belle époque?En fait, la qualité des liaisons interréseauxse maintient à l’intérieur du Benelux, ainsiqu’entre la Suisse et ses voisins immédiats(merci Lyria!), peut-être aussi en Scandinavie.Partout ailleurs, sur le plan interne européen,c’est le rétrécissement, le repli sur la dimen-sion nationale, voire carrément la guerreentre les réseaux.A travers le tunnel sous la Manche, en Europecentrale et orientale, dans les liaisons avecl’Italie, l’évolution est saisissante (NZZ du1er juin). Le voyageur qui persiste à préférer letrain a beaucoup de mérite. Pour aller en An-gleterre, il y avait Thalys, une communauté deréseaux SNCF, SNCB, NS et DB qui exploitaitune flotte à grande vitesse. La communauté aéclaté. L’affrontement est direct maintenantentre SNCF et DB pour la conquête du marchédes liaisons vers Londres. Et tous les coupssemblent permis. Bien sûr, d’abord au dé-triment du voyageur fidèle au train qui sou-haiterait bénéficier pleinement de l’effetréseau au meilleur prix global. En Autriche,les OeBB ont développé un réseau Rail-Jet en-tre Vienne et quelques métropoles régionales,en concurrence féroce avec la compagnie pri-

vée Westbahn (dont la SNCF est actionnaire etl’ancien directeur des CFF le président). Lesbillets d’un opérateur ne sont pas reconnuspar l’autre et tout est fait pour que les corres-pondances ne jouent pas entre eux. Autreexemple: l’express « Vindobona » qui assuraitdepuis un demi-siècle la liaison drapeauBerlin–Prague–Vienne a été supprimé sousprétexte qu’il aurait pu perturber l’horairedans la banlieue viennoise. Il a été remplacépar un train Prague–Bratislava–Budapest quiévite soigneusement Vienne et son potentielélevé de clientèle… Dans les liaisons entre laPologne et l’Allemagne, on se regarde enchiens de faïence. La Pologne se concentre surson axe nord–sud avec des pendolinos limitésà 200 km/h. Vers l’ouest, elle supprime desliaisons ferroviaires et laisse le marché auxbus à longue distance. Le sommet de l’ab-surde semble atteint avec les liaisons Mu-nich–Rome. Vous avez le choix entre une offreICE en 15 heures et cinq changements viaKarlsruhe–Lötschberg–Milan et une en10 heures avec changement de train à Bolo-gne et une heure d’attente... Les exem-ples foisonnent. C’est ça la qualité durail européen libéralisé? Faire fuir leclient? Décidément, le temps du« Trans Europ Express », lorsque lesréseaux collaboraient pour soignerau mieux les voyageurs, faisaienttout pour leur rendre le dépla-cement agréable et assuraientde bonnes correspon-dances, semble bienrévolu. Le plus drama-tique dans cette évolu-tion: ce n’est pas laconcurrence du traficaérien low cost et des

bus longue distance qui pénalisent le rail. Lacause principale réside dans l’effondrementde la qualité de l’offre ferroviaire elle-même,due à la concurrence saignante entre réseauxpour certains bouts de lignes ici ou là, entraî-nant automatiquement le repli sur la dimen-sion nationale la plus étroite, la défense àmort des « bijoux de famille ». Pour la massedes Européens qui espéraient un réseau conti-nental efficace et exemplaire, la libéralisationest une catastrophe. Dorénavant, les exem-ples de qualité ferroviaire sont au Japon et enChine. Mais aussi en Suisse, il faut bien leconstater… Le cas de notre pays est histori-quement fondé: cinq réseaux privés s’entre-déchiraient sur notre sol à la fin du 19e siècle,comme maintenant en Europe. Ce qui a con-duit le Conseil fédéral de l’époque à proposerde nationaliser les chemins de fer en créantles CFF, l’un des premiers réseaux nationauxdu continent. Le message soumis au peupleen 1898 décrit exactement le même chaos quecelui constaté aujourd’hui au niveau euro-

péen: concurrence ruineuse, correspon-dances volontairement cassées,

multiples billets incompatibles,service à la population déplo-rable… Le peuple a accepté lanationalisation à la majorité ab-

solue des citoyens. Un héri-tage qui engage et que

la Suisse doit défen-dre contre les déri-

ves actuellesde l’Europe.Michel Béguelin

Le massacre du réseau européen des voyageursCHRONIQUE

La riposte s’organise àl’échelle européenne avec leweek-end d’action « Sauvonsles trains de nuit », inaugurépar l’action d’actif-trafiC ven-dredi 19 juin à la gare Cornavinà Genève. Dimanche 21 juin,

c’était en garede Berne queles mécontentsse retrouvaienten pyjama dès11 h.

comm.

« Sauvons les trains de nuit »La tendance est claire:chaque année, de nou-velles liaisons en trainde nuit disparaissent.

Week-end d’action européen

dr

Quelques-unes des liaisons entrain de nuit depuis la Suissequi ont disparu entre 2010 et2014 :

Genève – BarceloneBerne – RomeZurich – PragueBâle – CopenhagueLausanne – HambourgGenève – QuimperBâle – MoscouGenève – Irun

INFO

Page 5: Contact sev 2015 12

RÉGIONS ......

5contact.sevN° 12/1525 juin 2015

La pauvreté touche quatre fois plus les familles monopa-rentales que celles composées de deux adultes et deuxenfants. Rien de neuf sous le soleil dans l’étude de l’Uni-versité de Berne «Familles monoparentales et pauvretéen Suisse» commandée par Caritas qui l’a présentée le12 juin dernier.Et pourtant ces chiffres donnent le tournislorsqu’on sait qu’un foyer monoparentalsur six est confronté à la pauvreté. Ou-tre des revenus souvent insuffisants,ces ménages souffrent de problèmes desanté, logent dans des petits appar-tements ou bruyants et se voient exclusde la vie en société.A cela vient s’ajouter qu’au sein des fa-milles monoparentales ayant aumoins un enfant à charge, il y a qua-tre fois plus de «working poors» quedans le reste de la population, relèvel’oeuvre d’entraide.Il en résulte bien souvent la nécessité de faire appel àl’aide sociale. Or, celle-ci est stigmatisée depuis plus dedix ans par des partis politiques qui en ont fait une ciblepréférentielle. A l’angoisse de la pauvreté vient s’ajouterle sentiment d’injustice et de honte que l’étiquette duprofiteur suscite.Il ne fait pas bon être dans le besoin dans notre pays.Les attaques contre l’aide sociale se sont aussi matéria-lisées par des projets politiques, visant à ne plus res-pecter les normes CSIAS. La Conférence des institutionsd’action sociale (CSIAS) donne des recommandationsquant aux montants de l’aide sociale que les collectivitéspubliques devraient octroyer. Jugées trop généreuses,les aides reçues par les personnes dans le besoin dansle canton de Zurich ont été attaquées par le PLR, l’UDC etles Vert’libéraux. Début mai, le parlement a toutefois lar-gement refusé l’abandon des normes CSIAS.Il n’est pourtant pas question de crier victoire: d’une partparce que le dossier des normes CSIAS n’est pas réglépartout en Suisse, d’autre part parce que la criminalisa-tion de la pauvreté prend des formes pour le moins ab-jectes. Des musiciens de rue obligés d’avoir uneautorisation payante, aux mendiants privés de la géné-rosité des passants par le biais d’amendes abusivementperçues en cash par des pandores, l’actualité récentes’offre à nous comme une piqûre de rappel. Outre les dé-cisions du parlement zurichois et l’étude présentée parCaritas, le quotidien l’Express s’est fait l’écho début juinde l’histoire d’un jeune homme d’origine roumaine con-trôlé à Delémont par la police cantonale. Comme il amoins de deux francs en poche, il ne remplit pas les con-ditions pour l’entrée en Suisse car la loi sur les étrangersimpose de pouvoir subvenir à ses besoins. Résultat descourses: 50 francs d’amende. Auxquels s’ajoutent 10jours-amende à 10 francs avec sursis. Morale de l’his-toire: moins tu as, plus tu payes. Vivian Bologna

Hé le pauvre, t’auraispas 2 balles?

À LA SAUCE BOLÒ

Tout n’est pas encore ficelé etpaqueté, mais les négociationsCCT TL-LEB ont pris un virageplus réjouissant, notamment ence qui concerne le système sa-larial. «La progression salarialedu personnel sera composéede l’ancienneté et de la contri-bution collective pour les con-ducteurs et les conductrices. Leprojet de contribution indivi-duelle est donc abandonnépour cette catégorie profession-nelle», souligne Christian Fank-hauser, secrétaire syndical à latête de la délégation de négo-ciation.La donne est semblable pourles autres corps de métier quiconservent le mode de progres-sion actuel avec «de l’ancien-neté et de l’évaluation indivi-duelle à la compétence».«Il était important de conserverl’évaluation à la compétence.

L’employé-e propose en débutd’année les compétences qu’ilsouhaite développer. Si la per-sonne y parvient, elle obtientune hausse de salaire. C’est unsystème lisible, alors que lacontribution individuelle met-tait les employé-e-s en concur-rence car l’augmentation dechacun-e dépendait des évalua-tions des autres.»Le paquet actuel prévoit aussiun minimum de 5 semaines devacances, 40 heures de travailpar semaine, des indemnitésde polyvalence pour les con-ducteurs du M1 de220 fr./mois, une nouvellestructure salariale avec des mi-

nima et des maxima réévalués,la revalorisation des salairespour 200 personnes en-des-sous des planchers et la gra-tuité des transports étenduesur les réseaux tl et LEB.Le SEV et la direction ont négo-cié mardi et se retrouveront le9 juillet. «Le ciel s’est éclairci etil reste encore des points à né-gocier, dont l’enclassement.L’idée serait d’aboutir à un ac-cord d’ici fin septembre pourque les membres SEV aient letemps de se prononcer sur letexte. La nouvelle CCT pourraitentrer en vigueur le 1er janvier2016», conclut Christian Fank-hauser. vbo

Après des semaines deblocages, les négocia-tions de la CCT TL-LEBont connu une percéepeut-être déterminantela semaine dernière. Lacontribution individuel-le passe à la trappe.C’est le modèle salarialactuel qui va être amé-lioré.

Une percée dansles négociations

CCT TL-LEB

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Le ciel semble s’être éclairci au-dessus de Lausanne ...

Les syndicats SEV, transfair etASIP appellent leurs membreset le personnel des TPG à seréunir ce jeudi dès midi auBachet. Il s’agit de montrer sadétermination car l’accordsigné entre les parties après lagrève du 19 novembre 2014n’est pas respecté.Bien qu’il n’y ait pas eu delicenciement économique etque les mécanismes salariauxsoient appliqués jusqu’àaujourd’hui, il en va toutautrement sur les autres points.

La direction est frappéed’amnésie s’agissant dufinancement du fond desolidarité pour les pensionnés.La direction essaie de fairecroire que les TPG ne doiventpas le financer.En outre, l’entreprise est ensous-effectif de 16 postes(–16.95), un non-respect criantde l’accord du 4 décembre.La direction veut-elle jouer avecle feu concernant le maintiendes effectifs: on ne peut pass’amuser à retarder les

embauches. La directiona-t-elle bien saisi le degréd’exaspération et de colère quicouve à l’exploitation? Malgréune ouverture sur la négocia-tion des horaires, cela nesuffira pas, et de loin, àaméliorer les conditions detravail quotidiennes si leseffectifs sont en constantediminution. C’est irresponsabledans la situation actuelle alorsque le taux d’absentéisme necesse de croître à l’exploitation:8 % à ce jour! vbo

RASSEMBLEMENT À GENÈVE

L’accord de la grève aux TPG doit être respecté!

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6 SERVICEcontact.sevN° 12/1525 juin 2015

Chez CFF Cargo, il y avait desélections non tacites uni-quement à la CoPe Surface ré-gion Mitte: neuf candidats(dont six membres SEV)s’étaient annoncés pour cinqsièges. Sont élus uniquementdes mécanos (classement se-lon le nombre de voix récoltés– entre parenthèses):Beat Geisseler, mécanicien àBâle, SEV-LPV (121)Bruno Ruff, mécanicien àBerne avec une formationdans les RH, SEV-LPV (88)Urs Schweizer, mécanicien àBrigue, VSLF (85)Martin Geiger, mécanicien àMuttenz, VSLF (84)Adrian Arnold, mécanicien àErstfeld, SEV-LPV (83 – à sa-voir deux voix de plus queRoger Amsler, SEV-RPV ettrois de plus que Sandro Kä-lin, SEV-TS).

Chez CFF Infrastructure, desélections écrites ont eu lieudans cinq CoPe Surface. Iciaussi, ce sont les candidatsSEV qui se sont imposés,alors qu’ils étaient en coursecontre des candidats d’autressyndicats ou partant sanssoutien, notamment à la CoPeHoraire et design du réseauainsi qu’à la Cope Energie/Te-lecom. Dans les trois autrescommissions, la lutte se dé-

roulait entre candidats SEV.Sont élus:Horaires et design du réseau(FN):Urs Bischoff, planificateur dutrafic à Zurich, SEV-AS;Ruedi Suter, support de con-duite NRM à Olten, SEV-AS;Stéphane Ruchat, planifica-teur à Lausanne (propre liste).Les deux représentants SEV(parmi quatre candidats) sontdonc élus. Il y avait trois siè-ges à repourvoir.

Maintenance Suisse romande:Emmanuel Pierroz, chef deteam à Sion, SEV-BauValentin Schmutz, chef deteam à Neuchâtel, SEV-BauJean-Luc Hehlen, chef de teamVoie ferrée à Bienne, SEV-BauClaude Frund, responsable demandat à Bienne, SEV-Bau

Maintenance région Ost-schweiz:Yves Weitzel, régulateur dansle team lignes de contact àZurich, SEV-BauUrs Casanova, CVM à Sargans,SEV-BauPeter Müller, maître-artisan àBülach, SEV-BauRoman Graf, accompagnateurde machines de chantier à Zu-rich, SEV-Bau

Exploitation Ouest:Jean-Maurice Chesaux, régula-teur au centre d’exploitationde Lausanne, SEV-ASJean-Marc Mollard, chef circu-lation des trains à Lausanne,SEV-ASPierre Delaley, chef circula-tion des trains à Sion, SEV-AS

Achats/Supply Chain (ESP):Marco Zumstein, maître arti-san à Hägendorf, SEV-BauPeter Frei, chef monteur àSpreitenbach, SEV-BauHanspeter Roos, assistanttechnique auprès de l’impri-merie interne à Berne, SEV-ASJosef Roos, logisticien à Dulli-ken, SEV-AS

Energie/Télécom (ET):Patrick Convertini, installa-teur-électricien à Winterthour,SEV-BauUrs Wettstein, spécialiste àZurich, SEV-BauChantale Gihara, spécialiste àOstermundigen (propre liste)Harald Hüther, monteur spé-cialiste à Saint-Gall, SEV-BauLes trois représentants SEV(parmi cinq candidats) ont étéélus. Il y avait quatre sièges àrepourvoir.

Les résultats des électionsdans les CoPe Trafic Voya-geurs seront connus à fin juinet donc publiés dans con-tact.sev n°13 qui paraîtra le23 juillet. Chez Immobilier etles Services centraux, il y au-rait dû avoir une élection à laCoPe Immobilier Surface Rail-

Clean Est, mais elle n’a fina-lement pas été nécessaire,puisqu’un candidat s’est reti-ré. Markus Stampfli, membreSEV, mais inscrit sur sa propreliste, a été élu tacitement.La liste des membres des Co-Pe qui ont été élus tacitementa été publiée dans contact.sevn°8 du 30 avril. Fi/Hes

Les résultats des élec-tions CoPe chez CFF Car-go et CFF Infrastructuresont connus. Ceux duTrafic Voyageurs le se-ront à fin juin seu-lement.

CoPe Cargo Mitte: que des mécanos !CFF – Divisions Cargo et Infrastructure: résultats des élections par écrit des commissions du personnel

zVg

La CoPe Trafic Voyageurs Diagnostic des véhicules (FD) est une des CoPe qui voit sa composition tota-lement modifiée au 1er juillet, avec la CoPe préparation des trains. Lors de la dernière séance, y ontpris part (de gauche à droite): Frédéric Langsch, responsable FD; Beat Jurt, FD Berne; Martin Fischer,responsable réparations; Peter Hügli, FD Zurich; Urs von Rohr, P-OP-ZBS-HR; Jürg Hurni, secrétairesyndical SEV. Manquent sur la photo: Anton Maissen, FD Coire; Ernst Mielebacher, responsable Help-desk matériel roulant; Hanspeter Grünig, représentant invité Helpdesk.

Marcel Ruoss, président actuelde la commission du personnelGroupe et Trafic Voyageurs, nesera plus membre CoPe au débutde la prochaine période adminis-trative.

La commission d’élections a pasrejeté sa candidature puisqu’ils’est annoncé dans une circons-cription électorale où il n’a aucun

engagement, ce qui est pourtantune des conditions pour être élu.Marcel Ruoss a recouru contrecette décision, sans succès. Uneprocédure va maintenant êtreengagée au niveau du tribunalarbitral, qui prendra une décisionseulement à l’automne.

La procédure n’a pas d’effetsuspensif. pmo/Hes

CoPe: élection devant le tribunal arbitral

..

ENSEMBLE NOUS SOMMES TOUJOURS PLUS FORTS

Recrute des collègues, fais-les adhérer au SEV et tu recevras de nouvelles primes attractives !

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■ contact.sev: Une questiontoute générale : comment sepasse l’action cette année?

Elena Obreschkow : Elle fonc-tionne. De façon stable. Nousavons pu compter sur un bondébut d’année, grâce no-tamment au nouveau formu-laire d’adhésion en ligne et àla grève des TPG. Le lancement

de l’action de recrutement etles premiers jours spécifiquesdédiés au recrutement ont éga-lement contribué à la stabilitédes statistiques comparé àl’année dernière. Mais nousvoulons plus ...

■ T’étais-tu attendue à cela oues-tu quelque peu déçue?

Je ne suis pas du tout déçue.Pour l’instant, mes attentes nesont pas encore totalementcomblées, mais nos sections etnos membres sont très actifset vont, c’est certain, donnerleur maximum durant la se-conde partie de l’année. Et jesuis motivée à redonner, aveceux, encore une nouvelle im-pulsion au recrutement.

■ Cette année, la premièreprime, une petite mais ro-

buste lampe de poche, peutdéjà être acquise après troismembres recrutés. Cela de-vrait stimuler les recruteursoccasionnels. C’est le cas ?

Oui. Mais les primes ne sontpas centrales dans la motiva-tion de nos recruteurs, il en vadavantage de la force du syndi-cat et il s’agit de convaincre les

collègues que le SEV leur offri-ra, outre des prestations, uneprotection. Dans ce sens, lalampe de poche est un cadeaude remerciement mais pas lamotivation première.

■ Pour la première fois, le SEVs’est fixé cette année un ob-jectif chiffré, à savoir 1800nouveaux membres. Il y amême une prime spéciale sil’objectif est atteint. Est-ceque c’est bien parti ?

J’espère fortement que nous yarriverons. Au centre de cet ob-jectif, il y a surtout l’envie devoir l’organisation à nouveauen mode « croissance ». Il fautpour cela se fixer des objectifsambitieux.

■ Peut-être que cela stimule-rait les recruteurs si tu don-

nais une petite indicationsur la prime spéciale ...

C’est la surprise qui fait l’inté-rêt de la chose! Pour lemoment, on en reste donc àceci : soyons forts et en routeensemble vers les 1800 nou-veaux membres.

■ Actuellement, il y a des jour-nées de recrutement dansles régions. Quelle expé-rience tires-tu de cesmoments passés sur le ter-rain ?

Notre présence est très impor-tante. Elle donne la possibilitéde créer le contact avec lesmembres et les personnes in-téressées de manière infor-melle et spontanée. Lors deces journées, il s’agit d’un côtéd’être présents pour les mem-

bres SEV et de l’autre côtéd’éveiller l’intérêt chez les nonsyndiqués. Les sections y arri-vent très bien.

■ Les statistiques de l’annéedernière montrent qu’il n’y apas d’« habitudes saison-nières ». Qu’est-ce qui faitdonc que les adhésions aug-mentent ou diminuent ?

Les actions syndicales contri-buent au recrutement. Les né-gociations CCT et salariales

sont également sources denouvelles adhésions ainsi queles activités locales comme lagrève aux TPG l’automne der-nier. Pour motiver les recru-teurs, obtenir de bons chiffresmensuels aide beaucoup. Lesactions de recrutement et lesjournées spécifiques sont unsoutien, mais ne remplacentaucunement la conviction per-sonnelle de nos membres, quisont le visage officiel du SEV.

■ Il faudra encore fournir ungrand effort durant ledeuxième semestre 2015.Qu’est-ce qui est prévu ?

D’autres activités sont prévuesen collaboration avec lessous-fédérations et les sec-tions. Fin novembre, le troi-sième et dernier jour d’action

aura lieu. Je souhaite que laprésence et la participationsoient encore plus importan-tes. En matière de recru-tement, lorsqu’on parle d’ef-fort, il s’agit surtout de resteractifs. Et nous allons le faireavec tous les moyens à dispo-sition.

■ Cela aide aussi de pouvoirmontrer que le SEV obtientde bons résultats, qu’il ob-tient des choses pour ses

membres comme au BLS ac-tuellement par exemple(voir page 20). Faudrait-ildavantage de conflits pourrecruter encore mieux?

Le recrutement a besoin desuccès. Et nous pouvons tou-jours apprendre à parler denos succès, également lors desdiscussions pour recruter. Lesconflits peuvent être un ar-gument de recrutement si lesmembres concernés réussis-sent à montrer qu’ « ensemble,nous sommes toujours plusforts ».

■ « Le recrutement par lesmembres » est le leitmotivau SEV; tu es donc plutôtcelle qui donne les impul-sions. Quel appel lances-tupour la seconde partie del’année ?

Un syndicat fort est source debonnes conditions de travail etde succès syndicaux. Merci àtous ceux qui contribuent à lacroissance du SEV et au renou-vellement de son effectif.

Questions: Peter Moor/Hes

« Ensemble, nous sommes toujours plus forts », c’est le slogan de la campagne de recrutement du SEVcette année. Nous arrivons bientôt déjà à mi-parcours, et Elena Obreschkow, responsable du recru-tement, dresse un bilan intermédiaire. Elle est globalement satisfaite, mais espère une augmentationdans la deuxième moitié de l’année.

Le SEV veut recruter 1800 nouveaux membres cette année, afin de continuer à freiner le recul de l’effectif

« Recruter, c’est un travailde longue haleine ! »

« Nous pouvons toujours apprendre àparler de nos succès, également lorsdes discussions de recrutement. »

Elena Obreschkow, responsable du recrutement SEV

Jörg

Mat

ter

« Pour nos recruteurs, il en vadavantage de la force du syndicat quedes primes à recevoir : ils veulentconvaincre les collègues que le SEV leuroffrira, outre des prestations, uneprotection. »

INTERVIEW ......

7contact.sevN° 12/1525 juin 2015

■ Un flyer de l’action derecrutement 2015 est encartédans ce numéro de contact.sev.

INFO

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8 SOUS-FÉDÉRATIONScontact.sevN° 12/1525 juin 2015

La lutte contre la libéralisationa été le thème principal des ex-posés du jour. Le discours deGiorgio Tuti était axé surl’orientation stratégique 2030de l’OFT, Barbara Spalinger acité les possibilités d’actioncontre le dumping salarial etPhilipp Hadorn a évoqué lesefforts déployés par le Parle-ment pour démanteler le ser-vice public.Pour Hans-Ruedi Schürch, leprésident LPV, la lutte contre lalibéralisation est égalementune des tâches principales etle sera à l’avenir. Seule unebonne cohésion des employésmènera au succès. Il faut doncune forte solidarité entre tou-tes les catégories profession-nelles du service public. « Lacompartimentation et la divi-sion ne doit pas continuer, ilfaut renforcer la collaborationet la solidarité au SEV. Et nousdevons mieux nous définir faceaux syndicats de branche », adéclaré Schürch. Cela nécessi-te un bon recrutement et là onpèche encore un peu. A noterqu’un concept moderne est enpréparation.

PropositionsL’assemblée des délégués asuivi les recommandations dela commission centrale pourquasi toutes les propositions.La contre-proposition de lacommission centrale concer-nant les compétences linguis-tiques a engendré une longuediscussion. La contre-proposi-tion a été acceptée avec deuxmodifications. Les déléguésont également suivi la commis-sion centrale pour la plupartdes propositions en suspens età classer. Seule exception: la

proposition « Vacances égale-ment en quatre parties » estlaissée en suspens, puis-qu’elle n’a pas encore pu êtreappliquée chez Cargo.

RésolutionVu la décision de l’OFT, qui aouvert la porte au dumping sa-larial, la LPV a formulé une ré-solution, adoptée par les délé-gués. La LPV y déclare refuserd’en rester là avec ces salaires

très bas, et s’engage à utiliserles moyens nécessaires pourlutter contre ceux-ci.

ElectionsPersonne ne s’est proposépour s’occuper du domaineBLS au sein de la LPV. La placereste donc vacante. Karl Rugglia été élu membre remplaçant àla commission de gestion LPV.Comme proposé, c’est JanosJorosch qui a été choisi comme

représentant des jeunes. Lesdélégués ont également choisiAndrea-Ursula Leuzinger pourreprésenter les femmes. AminaIaschi, de La Chaux-de-Fonds,entre à la commission migra-tions.

HommagesHans-Ruedi Schürch a pris con-gé officiellement de RonaldSidler, qui quitte la CoGes se-lon le tournus établi. Peter

Mathis quitte quant à lui la Co-Pe après 13 ans de participa-tion. Adrian Hostettler qui aénormément travaillé sur lenouveau concept de recru-tement « LPV U30 », quitte safonction de responsable recru-tement pour des raisons fami-liales. Christian Meyer, quiétait jusqu’à présent le repré-sentant BLS, quitte cette fonc-tion puisqu’il retravaille auxCFF. Jörg Matter (texte et photos)/Hes

L’orientation straté-gique et la décision ré-cente de l’OFT à proposdes salaires des méca-nos ont marqué les dis-cussions de l’assem-blée des délégués.Divers orateurs en ontparlé longuement etune résolution a été vo-tée.

Dans le vent glacial de la libéralisationSous-fédération LPV

Les délégués LPV ont adopté une résolution contre le dumping avalisé par l’OFT.

Dans son exposé passionnant,Hans-Jörg Surber, chef d’interven-tion du CareGroup CFF, a présentéle travail de son équipe. Durantles dernières années, on a vécuune professionnalisation continuequi a transformé le CareGroup enune troupe d’intervention rapidetoujours à disposition lorsqu’ilfaut encadrer des individus lorsd’accidents. Ce service proposedu soutien à toutes les personnesconcernées, que ce soit le per-sonnel, les passagers ou d’autrespersonnes, comme par exempleles témoins d’un suicide.

Le CFF CareGroup entre en actionen principe après des accidentsayant occasionné des blessés oudes décès, que ce soit un suicideou un accident de l’ampleur decelui de Rafz en février dernier. Cen’est pas un dispositif purementCFF, ils sont donc présents lors dechaque accident ferroviaire. Unservice de piquet garantit un ser-vice du CareGroup 24 heures sur24 et 7 jours sur 7. Le Care Poolest composé de cinq psycholo-gues spécialisés et environ 400

collaborateurs bénévoles forméspar des professionnels.

Les tâches du CareGroup varientselon la taille de l’accident. Ellesvont du soutien psychologique despersonnes concernées (mécanos,passagers et témoins) juste aprèsles faits ou plus tard, à la collecteet l’évaluation des informationslors de gros accidents. L’encadre-ment ultérieur, tels que le service

à la clientèle, la communicationou la remise d’objets trouvés, fontégalement partie de tâches duCareGroup.

Cette organisation devra être deplus en plus professionnalisée,pour être sur le lieu de l’évène-ment le plus rapidement possibleaprès l’annonce de l’accident.C’est pour cette raison qu’uneprocédure d’annonce standardi-

sée va être introduite encore en2015.

En conclusion, Hans-Jörg Surber alancé un appel à toutes les per-sonnes intéressées, qui peuvents’adresser à lui en tout temps.Il est important que les gens quiparticipent au CareGroup connais-sent l’exploitation et la situationdes différentes catégories profes-sionnelles.

Le CareGroup CFF: soutien psychique aux personnes concernées lors d’accident

Hans-Jörg Surber a expliqué comment intervient le CareGroup lors d’un accident.

Page 9: Contact sev 2015 12

«Au sein des CFF, il y a de nom-breux changements qui se tra-duisent pour nous en nouveauxdéfis. On peut donc bien direque l’on est toujours en mou-vement. Si je devais choisir uneconstante qui distingue le per-sonnel des trains, ce serait: lechangement.» C’est avec cesmots que le président central dela ZPV, Andreas Menet, a ouvertcette édition de l’assemblée desdélégués, dirigée par le vice-pré-sident Pascal Fiscalini avec sonmordant habituel.«J’avais 16 ans quand je suis en-tré dans le monde des cheminsde fer. Un collègue – raconte An-dreas Menet – m’a montré undocument en me disant: signe.J’avais signé sans savoir ce qu’é-tait un syndicat. Pourquoi cetteanecdote? Parce qu’aujourd’hui– souligne-t-il – ce n’est plusaussi simple et évident. Un syn-dicat vit, existe parce qu’il y ades membres. Mais le recru-tement de la relève est de plusen plus prenant. Nous, de laZPV, devons continuer à cons-truire. Et devons insister sur lanécessité d’avoir des visions àlong terme.»Après avoir dressé le bilan2014, avec ses succès et ses as-pects critiques, Menet est reve-nu sur une thématique qui pré-occupe énormément lepersonnel, soit le projet «Accom-pagnement des trains 2016»(voir l’article ci-contre), maisaussi l’introduction du Swiss-Pass et toutes ses inconnues.Voici donc ces changementsévoqués en ouverture d’assem-blée. «De nos jours, les pro-blèmes sont toujours plus com-plexes, la concurrence plusféroce et les fronts se durcis-sent. Les relations entre parte-naires sociaux deviennent plusdifficiles. C’est pourquoi – a ex-horté Menet – il est important

d’être soudés.» Un appel sû-rement entendu par une catégoriequi sait combien l’unité est fonda-mentale. Car il faut rester unispour obtenir des réponses collec-tives contre les agressions au quo-tidien, contre les incertitudes, con-tre les nouveautés peu appréciéesde la clientèle. «Venez avec noussur les trains pour voir quels sontnos problèmes quotidiens», a ditun délégué du RER zurichois à Li-nus Looser. Une invitation appar-amment entendue. Il y a fort à pa-rier que le personnel des trains nerestera pas les brascroisés... Françoise Gehring/vbo

Actif, présent, combatifet surtout fier de sa pro-fession. Le personneldes trains l’a démontréaussi en cette assem-blée des délégués du27 mai.

Changements perpétuelsAssemblée des délégués ZPV à Berne

frg

Une sous-fédération très unie qui défend son métier avec détermination.

SOUS-FÉDÉRATIONS ......

9contact.sevN° 12/1525 juin 2015

L’assemblée des délégués ZPV aélu un nouveau membre à laCommission de gestion: AlanPerli (ZPV Tessin); à la Commis-sion CCT CFF: Thomas Waltheret Stefan Moser; membressuppléants à la ConférenceCCT CFF: Marianne Lütolf(Région centre), Olivier Gerber(Région ouest), Carlo Dürr(Région est).

ÉLECTIONSL’assemblée a approuvé le rapport d’activité du président central etcelui du coordinateur des RhB Roger Tschirky. Andreas Menet asouligné la qualité du travail effectué par le collègue des Grisons et aannoncé que dès l’an prochain le rapport du coordinateur serait partieintégrante du rapport d’activité. «Vous méritez la juste attention», a ditMenet aux collègues. Les délégué-e-s ont approuvé les comptes 2014et le budget 2015. En ce qui concerne les propositions des sections,trois d’entre elles ont été acceptées sans autre, trois ont été refusées(dont une en faveur de la B45) et deux propositions ont été acceptéesavec les modifications proposées par la commission centrale. Parcontre, trois propositions qui étaient prévues dans la liste à retirer ontété repêchées après des débats toujours très intéressants.

...le reste au pas de charge

Les deux résolutions concernantle projet «Accompagnement destrains 2016» ont été officiali-sées avec une poignée de mainentre le président central de laZPV, Andreas Menet (à droite)et Linus Looser, responsable adinterim du personnel des trainsaux CFF. Les délégués de la ZPVont clairement dit que «latransformation des trainsInterregio en Regio Expressn’est pas un bon signal envoyéà la clientèle», si chère aux CFF.C’est justement pour continuerà offrir un service de qualité à laclientèle que la ZPV demandeaux CFF de mettre un terme àcette politique jugée erronéeaussi d’un point de vue de la

sécurité. L’accompagnement destrains a toujours été appréciépar la clientèle, qui peutcompter sur la présencerassurante du personnel destrains. Marco Belloli, prési-dent de la ZPV Tessin, a été

limpide: «Il esttemps d’arrêterde réinventernotre travail.Vouloir enpermanenceimposer desnouveautés peutêtre contre-pro-ductif. Laissez-nous faire notretravail. L’accom-pagnement en

trafic grandes lignes et sur laligne de montagne du Gotharddoivent rester les piliers denotre travail. Nous, les agentsde trains, sommes encore unedes dernières catégories à êtreau front et c’est justement pour

ça que les usagers et lesusagères nous apprécient.»Linus Looser n’a pas pu nierqu’ils et elles sont le visage desCFF, une sorte d’ambassadeurs– dit-il – dont l’entreprise estfière et qu’elle souhaitevaloriser. «Mais dans ce cas,mettez-nous dans les conditionsde pouvoir bien faire notretravail, a rétorqué ErwinWessner de la ZPV Lucerne. Sinous sommes le visage des CFF,comme vous l’affirmez, Mon-sieur Looser, il faut nousconsidérer comme tel. Pascomme des machines.» frg/vbo

Andreas Menet: «Avec ces deux résolutions, on demande un maximum d’attention»

ACCOMPAGNEMENT DES TRAINS: DU COURRIER POUR LES CFF

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Le président central Peter Käpp-ler a réalisé un grand travail au-près des sections afin de réunirun plein contingent de déléguésà l’AD et au Congrès. Le prési-dent du jour Rolf Feier et la vice-présidente du jour Ruth Schwei-zer ont ainsi pu saluer 43délégués et de nombreux in-vités. Le caissier central AloisBucher a pu respecter sans pro-blème le budget et même réa-liser un bénéfice d’env. 25 000francs à fin 2014. La CG l’a re-mercié pour la tenue irrépro-chable des comptes. Elle a aussipassé en revue le travail du pré-sident central Peter Käppler etl’a félicité pour les tâches ac-complies. Son rapport annuelcomportant un grand nombre dephotos a donné une idée desactivités variées de la sous-fédé-ration et de l’ampleur de sonengagement.

Préparation de résolutionsLes délégués ont préparé deuxrésolutions à l’attention du con-grès SEV, en plus des huit pro-positions. Sous le titre « Ferme-ture contestée des agences devoyage CFF », la sous-fédéra-tion AS proteste contre la pro-cédure des CFF qui soulèvebeaucoup de questions. Lesdélégués qui travaillent dans lavente et les agences de voyageont expliqué de manière objec-tive et engagée que certainesprestations, comme le changedes devises ou le service de ba-gages fly, ne pouvaient pas êtrevendues de la même manière side moins en moins de clientsutilisent les guichets des agen-ces de voyage.Avec la résolution « Valoriserl’expérience professionnellespécifique aux CFF », on a de-mandé aux responsables desCFF d’octroyer davantage d’im-

portance au système dual deformation professionnelle clas-sique. Les collaborateurs forméspar un apprentissage aux CFFdoivent être encouragés et avoirles mêmes chances que les ex-ternes lors de la mise au con-cours de postes. En effet, biensouvent, lors de mises au con-cours de postes dans des posi-tions importantes, les collabora-teurs CFF qui ont fait un appren-tissage dans l’entreprise sont

devancés par des gens qui ontfait de hautes études, même sices personnes au bénéfice d’undiplôme supérieur n’ont aucuneconnaissance du monde ferro-viaire. Ceci arrive parfois pourdes positions clés où un savoir-faire spécifique des chemins defer devrait représenter une com-pétence importante.

Recrutement des membres actifsIl n’est pas nécessaire de pré-

ciser l’importance du taux d’or-ganisation du SEV et plus préci-sément de la sous-fédérationAS dans l’exploitation et l’admi-nistration. C’est donc un desdéfis principaux et une tâchepremière de Peter Käppler d’en-treprendre diverses actions surle plan du recrutement desmembres. Le contact personnelet la discussion sur la place detravail sont beaucoup plus effi-caces que des grandes actions

« sur papier » étant donné queles collaborateurs sont contac-tés sur place et surtout per-sonnellement. Les deux jour-nées de recrutement à Berne età Olten ont montré que le SEVet AS doivent prioriser le con-tact direct avec les gens. Il estaussi nécessaire d’avoir uneparticipation constructive despartenaires sociaux, ce quin’est pas toujours le cas. Il estdifficile de comprendre qu’auxCFF, il y a parfois des cadresqui sont très critiques enversles syndicats et qui refusentd’offrir au SEV les plates-formes nécessaires pour re-cruter des membres.Dans son discours, le présidentSEV Giorgio Tuti complimente lesuccès de la fusion entre la SBVet la VPV. Il s’est montré impres-sionné par la manière dont lescultures des deux sous-fédéra-tions ont été mises ensemble:« On ne ressent plus qui était àla SBV et qui était à la VPV parmiles membres. » Les discussionsspécifiques de qualité dans lesbranches et les assemblées desection montrent que les deuxsous-fédérations se complètentparfaitement bien, voire mêmequ’elles s’enrichissent l’unel’autre. Werner Amrein

Les délégués ont puconstater avec satisfac-tion, voire même avecfierté, que les deux an-ciennes sous-fédéra-tions SBV et VPV ontdonné le jour à unenouvelle organisationpuissante et efficace.

AS a trouvé une nouvelle identitéSous-fédération Administration et Services

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Rolf Feier et Ruth Schweizer ont présidé l’assemblée. Ici lors de l’introduction de Peter Käppler.

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10 SOUS-FÉDÉRATIONScontact.sevN° 12/1525 juin 2015

Le groupe d’accompagnement surla fusion AS a pu tirer un bilantrès positif. Il a recommandé detransférer ses activités à la CG.Le groupe se composait deJean-Bernard Egger, René Wolf,Urs Schopfer, Jean-PierreIsabella, et Elena Obreschkow entant qu’assistante avisée.

Jean-Bernard Egger a présenté ledernier rapport et a profité del’occasion pour faire ses adieuxdéfinitifs de l’AS. Il a reçu pourcela un chaleureux applaudisse-ment. «Jibi», comme le surnom-ment ses amis, laissera un grandvide. Il s’est montré confiant pourl’avenir d’AS car la sous-fédéra-tion peut compter sur des gensengagés dans toutes ses sectionset dans le comité. Mais mis à partl’optimisme et tous les dévelop-

pements positifs, la commissiond’accompagnement met le doigtdans son analyse sur quelquespoints d’achoppement: lasous-fédération AS doit seconcentrer de manière intensivesur la relève et couvrir lesmandats de manière durable avecdes membres jeunes. Un grandchantier subsiste avec le réseaude personnes de confiance, quidoit être mis sur pied dans lessections avec une grandeimpulsion. Si l’on réussit àdévelopper les branches pourqu’elles deviennent un organeimportant de défense des intérêtset de discussion et à étendre leréseau de personnes de confianceet sa force de frappe, alors ASpourra représenter ses membresavec succès. Les connaissances

spécifiques alliées à une longueexpérience sont de précieuxéléments qui, dans une discussionconstructive avec des propositionsconvaincantes, peuvent s’opposeravec succès aux réorganisationsconstantes et parfois insenséesdes managers des CFF. Lespropositions doivent cependant

être entendues, examinées avecrespect et prises au sérieux. Lesbranches connaissent le mondedes CFF et ont prouvé à plusieursreprises que les syndicalistes nesont pas des rigolos, mais biendes personnes sérieuses à quil’avenir des CFF tient vraiment àcœur.

Dissolution du groupe d’accompagnement

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Jean-Bernard Egger présente le rapport final.

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Les délégués, les commissionset comité ainsi que les invitésde la VPT, au total 126 per-sonnes, se sont retrouvés le27 mai dans les locaux d’Uniaà l’Egghölzli pour l’assembléedes délégués version 2015.Plus de 72 % des sectionsétaient représentées, ce quiest « une grande satisfaction etun succès » pour le présidentGilbert D’Alessandro, comme ill’a souligné dans son discours.Pour lui, cela démontre le dy-namisme de la VPT. Comme« le souhait clair de l’OFT estd’être le fossoyeur de nosconditions de travail, il faudracombattre », a-t-il expliqué.« La politique préfère le capitalà la solidarité, alors le contre-

pouvoir doit être les syndi-cats. »

Le combat syndical à GenèveLe président a rendu hommageaux collègues TPG et MartinRitschard a indiqué que 3174francs de dons ont déjà étérécoltés auprès des autres sec-tions VPT. Ueli Müller, respon-sable du recrutement, a lancéun appel aux bonnes idées decampagne pour 2016. Il a indi-qué que l’année 2014 avait étéune année record. RenéTschantz a informé qu’une en-quête sera réalisée durant l’an-née auprès du personnel de labranche rail VPT, à propos dela santé au travail. Les ré-sultats seront dévoilés lors dela journée rail du 3 mars 2016.

Journées régionalesLe règlement de gestion a étérevu et corrigé, sans questionde la part des délégués ni op-position. Il s’agissait avanttout de reformuler l’article surles journées régionales et réaf-

firmer le caractère syndical del’évènement. Ces journées ré-gionales VPT auront pourthème commun, cette année,la violence dans les transportspublics. Trois dates sont déjà

connues: la journée romandeaura lieu le 31 octobre (à Lau-sanne par la VPT Lac Léman),celle de Suisse centrale le8 novembre (à Hölstein par laVPT Waldenburg) et celle de

Suisse orientale le 21 novem-bre (à Schwytz par la VPT dumême nom). Une journée auraégalement lieu au Tessin, maisla date n’est pas encore fixée.

Henriette Schaffter

Libéralisation en Alle-magne, grève des TPG,recrutement, électionset prises de congé. L’as-semblée des déléguésVPT fut courte maisintense.

« Il faudra combattre »Assemblée des délégués VPT à Berne

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11contact.sevN° 12/1525 juin 2015

Raoul Machalet était l’interve-nant externe du jour, représentantl’association allemande mobi-fair, qui se bat pour une concur-rence fair-play dans le domainedes transports. Il a expliqué lasituation en Allemagne, où deuxentreprises privées se partagent70 % du marché dans le trafic buslongues distances. Il y a beau-coup de violations des standardssalariaux et sociaux et très peude contrôles. « Si un chauffeur atrop d’heures, il prend la carted’un autre et même souvent du

chef! » En plus, même lestableaux de service ne prévoientpas de pauses suffisantes. Auniveau du temps de travail, c’estun peu du « n’importe quoi », avecdes temps de préparation et denettoyage, entre autres, noncomptés.

Le but de mobifair est notammentd’augmenter le taux de syndicali-sation, mais cela s’avère difficilevu l’atomisation du système destransports, avec plus de 260exploitants et sous-traitants!L’association souhaite également

développer un numéro d’appelpour dénoncer les cas de dumpinget créer des conventions nationa-les concernant les salaires desconducteurs. Elle se bat engénéral pour un meilleur contrôleet soutien des collègues ainsi quepour rendre les entreprisessensibles à ces questions desalaires et de standards sociaux.L’association travaille aussi auniveau politique, pour davantagede régulation dans les transportsen Allemagne. Hes

Pour une concurrence fair-play dans les transports publics

Parce que le projet AVS 2020du Conseil fédéral présentépar M. Berset prévoit:• la suppression de l’âgelégal, remplacé par un « âgede référence » fixé à 65 ans,ouvrant la porte au travailjusqu’à 70 ans• l’augmentation de l’âge dedépart à la retraite pour lesfemmes de 64 à 65 ans• la suppression de la rentede veuve dans l’AVS• le vol des rentes de noscaisses de pension par labaisse du taux de conversion• la suppression de ladéduction de coordinationdans le 2e pilier, c’est-à-direcotisation dès le premier francet renforcement du systèmede capitalisation nourrissant laspéculation et soumis auxaléas des « marchés ».Parce que le Congrès del’Union syndicale suisse (USS),en octobre dernier, a adoptéun amendement affirmantqu’il s’oppose au projet Berset

(Prévoyance vieillesse 2020)dans sa globalité et qu’ilappelle l’ensemble dumouvement syndical àorganiser la mobilisation àl’échelle nationale pour faireéchouer ce projet.Le comité du secteur VPT BusGatu a décidé de soutenir lamanifestation du 30 mai àLausanne appelée pardifférentes unions syndicalescantonales.Le comité VPT Bus Gatu aégalement décidé de faireconnaître cette décision auxdifférentes instances de notreorganisation afin que larésistance contre ce projetdestructeur soit menée dansl’unité au niveau national, cequi est la seul voie pour fairereculer le Conseil fédéral,comme l’a indiqué le congrèsde l’USS. Olten, 20 mai 2015

Comité branche Bus-Gatu etBerne, 27 mai 2015,

assemblée des délégués

RÉSOLUTION

Deux nouveaux représentants VPTont été élus à la commissionMigrations du SEV: Fred Nouchides TPG et Armin Fronius duBLS.

Elisabeth Küng de la STI a étéélue à la commission des femmesSEV et Stefan Jutzeler, éga-lement de la STI, à la commissiondes Jeunes SEV.

Un nouveau membre de lacommission de gestion VPT faitégalement son entrée: KillianTrachsel, du RBS.

Au niveau des départs, MartinRitschard a pris congé d’AndreasHäsler, qui a présidé l’assembléeet qui termine son activitésyndicale le jour même. JohanPain a également été remerciémais était absent pour raison demaladie. Le cadeau a été remis àson fils John présent.

L’assemblée a aussi pris congé deRené Schneider, désormaisancien membre de la commissionde gestion VPT.

VPT: élections etprises de congé

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Armin Fronius (à gauche) et Fred Nouchi sont les nouveaux membres de lacommission Migrations du SEV. Ils entourent ici Arne Hegland, le secrétairesyndical responsable de cette commission.

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Le comité VPT a pris congé de René Schneider (devant avec l’enveloppe) etd’Andreas Häsler (juste derrière Schneider).

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L’assemblée des délégués, quis’est déroulée au RestaurantSchmiedstube, a permis à denombreux délégués de revenirsur le fait que les CFF n’ont pasencore proposé de postes fixesà leurs employés temporairesen place depuis plus de quatreans. Ceci malgré les pro-messes liées à la CCT 2015.Manuel Avallone, vice-prési-dent SEV, a expliqué que lesCFF, qui disposent de deux anspour mettre cela en place, sontactuellement en train de déve-lopper un système pour établirla liste des concernés.

Des retards incompréhensibleset des licenciements douteux« Mais ça ne doit pas être sidifficile que ça! » a déclaré undélégué, « chez nous il y a 5 à7 personnes qui auraient droità un poste fixe: le chef le saittrès bien. Et du travail, il y en aassez! » Un deuxième déléguéprévient: « Les temporaires àlong terme ne peuvent passimplement être vite licenciésavant de recevoir une proposi-tion de poste fixe. »C’est pourtant ce qui sembles’être déjà produit à plusieursreprises: « Chez nous, les CFFont informé un collègue engagéde façon temporaire depuis sixans qu’ils ne voulaient plus delui, car il n’était pas fiable! » ontexpliqué les Tessinois.« Et que se passera-t-il avec lescollègues qui arrivent à leurs4 ans de travail aux CFF dansquelques mois? Est-ce que lesCFF peuvent vite les virer afinde ne pas devoir les engagerde manière fixe? » a demandéun Romand. « Non, bien sûrque non, ça serait de la tri-cherie », a répondu, HanspeterEggenberger, président cen-

tral. « Les CFF nous garantis-sent qu’ils ne font pas ça, a ex-pliqué Avallone, c’est pourquoinous vous demandons de noussignaler de tels cas avec lesnoms des collaborateurs afinque nous puissions aller plusloin. Car si une telle pratiqueexistait, cela serait clairementcontraire à notre accord. »

Des contrats à durée déterminéeuniquement dans certains casDes employés temporairessont désormais parfois rempla-cés par des employés ayantdes contrats à durée détermi-née », a expliqué un délégué.« Des contrats à durée détermi-née sont prévus pour les pro-jets ou mandats d’une duréejustement déterminée, parexemple dans les Ateliers In-dustriels, mais pas pour du tra-vail qui existe à longueur d’an-nées, a expliqué Avallone, detels contrats ne peuvent êtrerenouvelés de manière conti-nue. »

« Décision 25 »Durant l’assemblée, on a re-parlé de la « décision 25 »,point toujours pas élucidé, is-su des négociations pour laCCT 2011. La question est desavoir si tous les conducteursde véhicules moteurs suiventla courbe, avantageuse, desmécaniciens de locomotive,comme le demandaient la RPVet Travaux. Une année de con-flit avec les CFF a suivi, lesdeux parties n’étant pas d’ac-cord sur la manière de pro-

céder pour déterminer qui yavait droit. Mardi 23 juin(après le délai de rédaction dece journal), un tribunal arbitralprésidé par Franz Steineggerva enfin fournir une réponse.Manuel Avallone a tempéré lesattentes: « Même si nous obte-nons gain de cause, il y auraencore beaucoup à faire. » Lesconcernés sont frustrés parcette inégalité de traitement,et certains ont même quitté leSEV. « Cela n’apporte cepen-dant pas grand-chose», a ex-pliqué Danilo Tonina, vice-pré-sident central et membre dutribunal arbitral.Hanspeter Eggenberger a parlédes élections dans les CoPe,des affaires courantes commela fermeture de la gare detriage de Däniken ou encoredes nouveaux profils profes-sionnels chez Cargo. Danscette dernière, la direction astoppé les engagements enraison du franc fort et « Caros »sera introduit seulement endécembre pour les classifica-tions (déjà en vigueur pour lecalcul du temps de travail).L’administrateur des finances,Aroldo Cambi, a vanté le mo-dèle de retraite anticipée « Va-lida ». La caisse de pension CFFreste sous pression en raisondes intérêts très bas et dessuper-actions menacent, desactions que le SEV combattra.« Soignez la collégialité, carc’est aussi très important pourle syndicat», a déclaré fina-lement Giorgio Tuti.

Markus Fischer/Hes

Les délégués RPV ontdénoncé l’attitude desCFF, qui devraient (maisqui ne font pas) pro-poser un poste fixe auxemployés temporairesaprès une période d’en-gagement de plus dequatre ans, comme con-venu avec le syndicat.

Temporaires aux CFF: pas de tricherie svpAssemblée des délégués de la sous-fédération du personnel du triage RPV

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Pour Roman Umbricht, il est clair qu’il faut soutenir financièrementles délégués tessinois, qui mettent 4 heures pour venir à Berne.

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« Antonio Gisondi (à droite) s’est montré très engagé et a amenébeaucoup d’idées », a expliqué Hanspeter Eggenberger en prenantcongé du désormais ancien membre de la commission migration.

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12 SOUS-FÉDÉRATIONScontact.sevN° 12/1525 juin 2015

Les 23 délégués ont approuvé àl’unanimité les comptes 2014de la sous-fédération, qui bou-clent avec un déficit de 593 fr. 40frs, ce qui est beaucoup mieuxque budgétisé. Même sort pourle budget 2015 qui prévoit undéficit de 14 150 fr., à savoir 700fr. de plus que le budget 2014.Mais il y a de fortes chancesque les comptes soient bouclésavec un meilleur résultat.L’effectif des membres RPV a di-minué de 10 personnes et se si-tue à 1286, ceci surtout en rai-son du transfert de lapréparation des trains de Coireaux RhB (une douzaine de collè-gues sont ainsi passés à laVPT). En 2015, le RPV a déjà en-registré, jusqu’à fin avril, 42 en-trées et 45 départs. « La discus-sion face à face reste lemeilleur moyen de recruter » arappelé Hanspeter Eggenberger,président central.Fritz Zimmermann a été élumembre suppléant de la CoGesRPV, qui est ainsi à nouveau aucomplet. En revanche, la com-mission centrale RPV chercheencore un cinquième membre.Les délégués ont donné mandatà la conférence des présidents

d’élire quelqu’un.Antonio Gisondi se retire de lacommission migration. L’assem-blée des délégués a pris congéde lui. La proposition demandantque la sous-fédération paie lamoitié des frais de nuitéedes délégués RPV Tessin aété acceptée (maximum de 200francs pour tous). Ceci afin deleur permettre de pouvoir venirle jour précédant l’assemblée.Le 25 avril a eu lieu une jour-née du personnel du triageCentre/Est sur le thème de lamise à disposition de smart-phones ou tablettes à tous lescollaborateurs CFF. La prochainejournée du genre est prévue le 9avril 2016 à Olten. La journéetessinoise est ouverte à tous etse déroulera le 20 septembre.

Fi/Hes

RPV À L’INTERNE

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Fritz Zimmermann, présidentRPV Suisse centrale et nouveaumembre CoGes.

Page 13: Contact sev 2015 12

SOUS-FÉDÉRATIONS ......

13contact.sevN° 12/1525 juin 2015

Aucune sous-fédération n’avaitson assemblée des déléguésaussi proche d’une gare quecelle de la sous-fédération TS,qui avait lieu juste à côté de lagare d’Ostermundigen. 26 dé-légués, dont une seule femme,se sont retrouvés pour discuterdu passé récent et de l’avenir.

Présent et avenirUn groupe de travail au sein deTS s’est posé la question dupositionnement de la sous-fédération: Peut-on améliorerquelque chose? Doit-on re-pousser les frontières des sec-tions ou donner une nouvellestructure à toute la sous-fédé-ration? Beat Jurt s’est fait lerapporteur du groupe de tra-vail et a expliqué qu’aucungrand changement n’était né-cessaire selon leur analyse etque les 2500 membres TSétaient en grande majorité sa-tisfaits. Le groupe de travail aété dissous suite à cette con-clusion. Peut-être qu’on se re-posera ces questions dansquelques années, mais pourl’instant le statu quo demeure.Le rapport annuel et les comp-tes ont été acceptés. Le prési-dent Werner Schwarzer a poin-té du doigt l’importance defournir des efforts toujoursplus grands en matière de re-crutement: la sous-fédérationveut encore augmenter son ef-fectif. C’est pourquoi il a de-mandé aux collègues actifsd’essayer de faire adhérer lesnon-syndiqués. La sous-fédé-ration a une grande partie deses membres qui ont un passéde migrant, par contre très peude femmes. Il faudrait davan-tage de femmes qui s’enga-gent dans la sous-fédération.Les comptes bouclent avec nonpas un déficit comme budgetémais un plus, qui est à mettreen relation avec la nouvelle

évaluation des actifs finan-ciers. Comme la sous-fédéra-tion a suffisamment de réser-ves, la cotisation de 1 fr. 60par mois reste inchangée.

Pétition adressée aux CFFLe Congrès a bien sûr fait l’ob-jet d’un point à l’ordre du jour,traité avant midi. La discussionau sujet de la résolution de lasous-fédération sur l’enga-gement fixe du personnel tem-poraire a été avancée afin depouvoir la remettre direc-tement au chef du personnelCFF, Markus Jordi.Jordi a ensuite accordé la prio-rité à Giorgio Tuti, dont le « ma-rathon » passait également parOstermundigen. Tuti est sur-tout revenu sur la stratégie2030 de l’OFT, qui va dans unedirection totalement erronéeselon le SEV. Tuti a mis enavant le danger que le systèmesuisse de transports publicsperde sa place de premier declasse si cette stratégie devaitêtre mise en place. A proposde l’affaire Crossrail, Tuti s’estexclamé que « la première lo-comotive du genre qui partirade Brigue sera bloquée aprèsun centimètre! »

Le SEV et les CFF unis face àl’OFTAvant de parler de sa théma-tique du jour, la démographie,Markus Jordi s’est tourné versTuti (tous deux viennent de

Gerlafingen/SO). Jordi a décritTuti comme un président intel-ligent et fort qui exige le maxi-mum des employeurs. « Noussommes souvent assis à lamême table, mais pas toujoursdu même côté. » En ce qui con-cerne la stratégie de l’OFT, quiinquiète aussi la direction desCFF, syndicats et entreprisesde transport ferroviaires parta-gent les mêmes intérêts. Jordia également soulevé la ques-tion de la légimité démocra-tique du papier de l’OFT.

Structure d’âge défavorableLe thème de son discours étaitl’évolution de la structure d’âgede la population et du per-

sonnel CFF. Jordi a relevé le faitqu’il avait déjà évoqué ce sujetil y a 5 ans devant les représen-tants de la sous-fédération TS.« Ce fut une bonne surprisepour moi, qu’une sous-fédéra-tion se penche sur ce sujet. »Car la démographie va devenir,Jordi en est convaincu, unthème hyper important à l’ave-nir. On sait en effet tous que lespersonnes nées dans les an-nées 50, très « prolifiques», ar-rivent maintenant à l’âge de laretraite. Les générations sui-vantes ne sont pas en mesurede combler le manque, et, mal-gré la hausse de la productivitéet l’immigration, un manque demain d’œuvre est inévitable.

Comme les CFF ont un per-sonnel plus âgé, en moyenne,que le reste du marché du tra-vail, ils seront particulièrementtouchés par cette évolution. Lasolution ne peut pas uni-quement consister en l’enga-gement du plus grand nombrepossible de jeunes. Les CFFdoivent répondre aux besoinsspécifiques des plus âgés touten restant attractifs pour lesjeunes. Jordi s’est prononcé enfaveur d’une maximisation dupotentiel et pour offrir une for-mation aux élèves plus faibles:«Celui qui a de meilleures no-tes à l’école n’est pas for-cément meilleur au travail. »Jordi a pointé diverses mesu-res d’amélioration décidéespar les CFF, notamment les mo-dèles de retraite, mais aussi unsystème salarial juste et adap-té au marché ou encore la priseen compte des besoins desjeunes en matière de flexibi-lité, de postes de travail àtemps partiel et pour une meil-leure conciliation travail et vieprivée. Les délégués ont écou-té son exposé attentivement etle président central, WernerSchwarzer, a demandé les do-cuments présentés par Jordipour que le comité central dela sous-fédération puisse sepencher sur cette thématique.La discussion animée qui asuivi a bien montré que les dé-légués savent bien différencierla théorie et la réalité. Les ef-fets par exemple du nouveausystème salarial Toco ne sontpas toujours si justes que ça.« Dans les hautes sphères desCFF, ils ont compris les pro-blèmes, mais ce n’est pas lecas partout » a déploré Jurt.Jordi s’est alors excusé: « Nousavons 3000 chefs, tous nepensent pas de la même ma-nière. » Il a dit prendre note dedifférentes questions et avoirl’intention de les approfondir.Il y avait en tous cas de quoidiscuter. Les délégués vontmaintenant veiller à ce queleurs suggestions soient étu-diées au sein de l’entreprise.

Peter Anliker/Hes

Les affaires statutairesn’ont pas pris beaucoupde temps lors de l’as-semblée des déléguésTS. La journée a été trèsriche malgré tout.

Maintenir des postes attractifsLa sous-fédération du personnel technique se préoccupe de la démographie

pan.

A la table du comité central: Gjon Kqira, Werner Schwarzer et Claude Meier.

pan.

Un cadeau, une résolution ... et quelques réflexions ont été trans-mises à Markus Jordi par Beat Jurt, de la part des délégués TS.

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14 SOUS-FÉDÉRATIONScontact.sevN° 12/1525 juin 2015

L’avenir de la sous-fédérationdes Travaux avait déjà été évo-qué il y a une année. Faut-il pro-fessionnaliser la sous-fédéra-tion, comme l’a fait AS? Ungroupe de travail avait été crééil y a une année et son respon-sable Markus Kaufmann en aprésenté les conclusions le27 mai lors de l’assemblée desdélégués: «Nous avons écrit àtous les membres de la sous-fédération pour savoir qui étaitprêt à donner un coup de mainpour la sous-fédération. Nousavons eu de nombreuses ré-ponses positives, de toutes lesrégions linguistiques. Nousavons ensuite pris contact avec

chaque personne. Certainesd’entre elles ne pouvaient tou-tefois pas s’engager au pointd’entrer à la commission cen-trale», a expliqué le vice-prési-dent des Travaux.C’est que le besoin de forces vi-ves est conséquent. A fin 2016,ils sont trois membres de lacommission centrale à quitterleur fonction pour des raisonsd’âge: le président centralChristian Suter, le secrétaireErnst Walder et la représen-tante des femmes Lea Boner. Le27 mai, c’est Jan Weber qui aété élu (voir ci-contre). L’an pro-chain, sauf cataclysme, ce sera

au tour du Tessinois GiuseppeLanini d’entrer à la commissioncentrale. «C’est réjouissant!,s’est félicité Christian Suter. Lacommission centrale va doncêtre rajeunie et la sous-fédéra-tion peut continuer à vivre. Letravail fourni par le groupe detravail méritait bien l’investis-sement pécuniaire consenti.»Mais il a aussi été question deséconomies dans l’Infrastructure.«Il faut ouvrir les yeux et lesoreilles: si vous entendez parlerd’économies ou d’externalisa-tions, nous vous prions de nousen informer», a insisté Urs Huber,secrétaire syndical responsable

de l’Infrastructure au SEV. «Il y ades plans aux CFF qui envisagentde construire sans I-H.» Cela peutêtre compréhensible dans un pe-tit secteur avec beaucoup de tra-vail et de nombreux projets, maiscela peut aussi cacher une straté-gie de fond. Huber s’inquièteaussi qu’il y ait un manque de ca-pacités chez I-H en raison d’unemauvaise planification et qu’il enrésulte une externalisation detravaux, bien que ce ne devraitpas fonctionner ainsi. Un collè-gue tessinois a par ailleurs faitremarquer que le problème se si-tue dans l’abondance de projetsau même moment. «Avec le

Gothard, il y a énormément detravail!» Il a aussi été question del’application correcte de la CCTpar Giorgio Tuti, Manuel Avalloneet Christian Suter. Et en particu-lier des temporaires licenciésavant qu’il n’aient quatre ans deboîte. Avec la nouvelle CCT, leSEV et les CFF ont en effet concluune convention qui prévoit un en-gagement durable pour les tem-poraires ayant été passé aumoins quatre ans au sein desCFF.

Vivian Bologna

L’assemblée des délé-gués de la sous-fédéra-tion des Travaux a dé-bouché sur desdiscussions passion-nantes. La relève à lacommission centrale estassurée avec un rajeu-nissement attendu.Deux propositions con-cernant le travail dansles tunnels et des in-demnités pour manquede WC ont été adoptées.

La relève est bel et bien là!Sous-fédération des Travaux

Alex

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Deux propositions ont été acceptées sans coup férir par l’assemblée.

La question des indemnitéspour le travail dans les tunnelsest revenu sur la table. Lasection Travaux du Tessin aproposé que le personnelengagé pour les travauxd’entretien du tunnel de base duGothard reçoive un supplémentde temps calculé sur la duréed’engagement à l’intérieur dutunnel. La section a demandé letraitement urgent de saproposition car le nouveautunnel sera inauguré dans uneannée. Le temps presse donc.L’un des délégués a relevé quel’importante charge physique etpsychique a été constatée il y apeu lors des premières visites

du tunnel. «Les travaux demaintenance débuteront peuaprès l’inauguration et sedérouleront les nuits du samediau mardi. Les tours de serviceseront très longs: 9 h 40 avecune pause de 30 minutes dusamedi au lundi et de 8 h 10avec 20 minutes de pause la 3e

nuit.A cela vient s’ajouter unetempérature de 30 degrés dansle tunnel et un taux d’humiditétrès élevé.» L’assemblée desdélégués a adopté la proposi-tion a une écrasante majorité etun membre a rappelé que dansle privé on gagne bien plus. Lacommission centrale va

rencontrer la section tessinoiseaprès l’été pour élaborer unestratégie dans ce dossierimportant, en y incluantd’autres tunnels, comme lesdélégués l’ont exprimés.L’assemblée des délégués aaussi adopté sans coup férir laproposition de la section Arclémanique. Celle-ci demandeque la commission centraleintervienne auprès d’Infrastruc-ture pour une indemnitémensuelle forfaitaire pour lesinspecteurs de ligne. Ceux-cicroisent en effet de moins enmoins de WC publics gratuitset doivent payer leurs besoinsde leur poche. vbo

PROPOSITIONS ADOPTÉES

Travaux dans les tunnels et WC: la base ne se laissera pas faire Le budget 2016 a été très discuté. Lapremière mouture prévoyait undéficit de quelque 49 800 fr. L’annéeprochaine étant une annéed’élections, il y aura davantage defrais de traduction si des franco-phones ou des italophones intègrentla commission centrale (voirci-dessus). D’où la question: faut-ilbaisser les dépenses ou éventuel-lement augmenter les cotisations?Le caissier Hugo Ruoss a doncproposé un budget sans l’agendaque la sous-fédération offre à sesmembres. Un cadeau qui coûte toutde même 32 000 fr. par année à lasous-fédération. Le débat a éténourri. Notamment parce qu’avecl’agenda il y a une assurance-vie de5 000 fr., versés rapidement à lafamille en cas d’accident mortel au

travail. Certains ont estimé que cecadeau était important symbo-liquement, et que sa disparitionpouvait être mal perçue. Toutefois,la majorité a estimé par 18 voixcontre 8 et une abstention quel’agenda en lui-même – à l’heuredes nouvelles technologies –n’avait plus sa raison d’être. Il adonc disparu du budget 2016 quiprésente un déficit de 19 800 fr.soit un montant proche du déficit2014 (–24 915 fr.) approuvé parl’assemblée. Les cotisations n’ontpas bougé. La commission centralerecherchera aussi d’autreséconomies, comme l’a demandéGiuseppe Lanini. Une tâche àaccomplir sur la durée selon laCoCentrale vu l’état des recettesdes cotisations. vbo

L’AGENDA À LA TRAPPE

Dès lors la commissioncentrale se compose pourl’année à venir de ChristianSuter (président central),Markus Kaufmann (vice-président), Hugo Ruoss(caissier), Ernst Walder(secrétaire),Hans-UlrichKeller (projets-divers), LeaBoner(femmes),Harald Hüther(élu en 2014,recrutement) et Jan Weber(photo, membre).

COMMISSIONCENTRALE

..

Page 15: Contact sev 2015 12

SOUS-FÉDÉRATIONS ......

15contact.sevN° 12/1525 juin 2015

Le président central RicardoLoretan s’est concentré toutspécialement sur le thème dela prévoyance vieillesse lors del’ouverture de l’assemblée desdélégués. Il a souligné que lasolution du problème ne setrouvait certainement pas dansla réforme proposée par AlainBerset mais bien plutôt dansl’initiative AVSplus, pour la-quelle les pensionnés du SEVs’étaient vivement engagés.Les conférences des régionsqui ont été introduites à l’essaiont donné lieu à de nouvellesdiscussions. Les rapports dessections ont donné une imagedécevante: cet instrument n’estpas convaincant. Le présidentde la section Vaud, représen-tant de la région Ouest, penseque deux ans ne suffisent paspour établir une nouvellestructure, alors que les deuxreprésentants de la Suisse alé-manique ont exprimé leursdoutes on ne peut plus clai-rement: le président de sectionbâlois Rolf Deller a demandéde supprimer les conférencesdes régions et le président desection zurichois Kurt Egloff adéclaré: « Nous considéronsque le projet a échoué. »Le président central RicardoLoretan a rappelé que la déci-sion à ce sujet devra être priselors de la séance du comitécentral l’automne prochain. Entous les cas, la commissioncentrale s’est déjà penchée surles résultats de l’essai et elleprésentera d’autres proposi-tions qui ne sont pas encoretout à fait mûres pour l’instant.

Tenir les coûtsPour tous les orateurs, il estbien clair que la structure de laPV doit être bon marché. Il s’a-git d’appliquer des mesuresd’économie internes avantd’envisager une augmentationde la cotisation des membres.

Le caissier central Egon Mini-kus a fait un rapport tout justepositif. Il a présenté les comp-tes annuels qui ont été boucléssur un déficit d’un peu plus deCHF 3000.–, qui ont pu êtremis sans problème au bilan de

la sous-fédération. Les visionsà brève échéance montrentaussi des attentes similaires.L’effectif des membres est des-cendu en-dessous de 15 000personnes. Mais on peut es-pérer que les chiffres remonte-

ront car ces prochaines an-nées, il y aura de nombreuxdéparts à la retraite aux CFF. Ilfaudra déployer nos effortsafin que les membres ne dé-missionnent pas du SEV aumoment de partir à la retraite.

Thème constant des FVPLa situation concernant les fa-cilités de transport FVP resteinsatisfaisante pour les pen-sionnés. Malgré des rencon-tres régulières avec la direc-tion du personnel des CFF, unerèglementation plus généreusen’est pas envisagée. Une foisde plus, la critique a été faiteau SEV en tant qu’organisationfaîtière qu’il ne s’engageaitpas suffisamment pour lespensionnés, ce que le prési-dent Giorgio Tuti a contestésans détour: en ce moment, leproblème au niveau des facili-

tés de voyage réside dans l’im-position obligatoire en tantque revenu pour les actifs. LeSEV va cependant réfléchiravec la PV pour rechercher desnouveaux taux pour les facili-tés de voyage.Le discours de Giorgio Tutiétait une sorte d’échauffementpour le congrès du lendemain,de même que l’intervention dudirecteur de l’OFT, M. Peter Fü-glistaler, qui nous a présentéla stratégie de l’Office fédéraldes transports non sans lancerquelques piques contre la po-sition critique du SEV.Les affaires statutaires n’ont passuscité beaucoup de discus-sions. Il a fallu procéder à uneseule élection: Eugen Bammertde la PV Luzern a été élu en tantque nouveau membre rempla-çant de la CG PV. Peter Moor

Les attentes ont été re-vues à la baisse: lesconférences régionalesne semblent pas être labonne voie pour le dé-veloppement de la PV.

Les questions des finances étaient au premier plan pour les pensionnés

Recherche d’une structure adaptéeFo

tos:

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Les délégués suivent avec intérêt les explications sur le thème des conférences des régions: pour la Suisse romande Jean-Pierre Genevay …

… et il prend congé de Heinz Frutig qui, après dix ans à la tête de lasection d’Uri, a remis son mandat et profite maintenant vraimentde sa retraite.

Le président central Ricardo Loretan remercie Josef Elsener pourson engagement en tant que vice-président après la maladie et ledécès du président de section d’Olten, Walter Burgherr …

… pour la région Est Kurt Egloff … et Rolf Deller pour Mitte.

Page 16: Contact sev 2015 12

AGENDA......

16contact.sevN° 12/1525 juin 2015

PensionnésJeudi 9 juillet ■ PV Jura

Groupe des marcheurs

Les responsables vous informent qu’ils ont dûmodifier le parcours prévu initialement àGoumois.Nouveau parcours : Marche facileCircuit : Creux des Biches- Le Boéchet - ChezChailat – Les Barrières (Dîner au restaurant) –Creux des Biches. Retour train Glovelier

Rdv 8h10 départ 8h23 Glovelier - Creux des Bi-ches arr 9h30Prendre ½ Glovelier AR et une ½ carte journa-lière CJS’annoncer jusqu’au lundi soir auprès de Lucienou Emile.

Jeudi 13 août9 h

■ PV Biel/Bienne

Sortie dans la vallée deWaldenburg

Notre voyage nous conduira par Oensingen etBalsthal à Waldenburg. La famille Blättler nousrecevra dans la salle du jardin du restaurant«Leue» pour un apéritif et le repas de midi. Toutest compris dans les 55 francs (apéro, repasavec dessert, boissons, café ou thé). Vous aurezégalement la possibilité de visiter le musée duvélosolex. Avec un départ à 15 h 06, le retour sefera par Liestal et Bâle, Bienne arrivée à 17 h 10.Chaque participant doit être en possession d’untitre de transport valable. Par le paiement de 55francs par personne sur le compte 25-10462,vous êtes inscrit (n’oubliez par votre partenaire).

IMPRESSUMcontact.sev est le journal du Syndicat du personnel des transports et paraît toutes les deux semaines.

ISSN 1662-8462 Tirage: 10 707 ex. (total 43 612 ex.), certifié REMP au 14.11.2014

Editeur: SEV, www.sev-online.ch

Rédaction: Peter Moor (rédacteur en chef), Peter Anliker, Vivian Bologna, Beatrice Fankhauser, MarkusFischer, Françoise Gehring, Pietro Gianolli, Anita Merz, Patrizia Pellandini, Henriette Schaffter

Adresse de la rédaction: contact.sev, Steinerstrasse 35, case postale, 3000 Berne 6; [email protected]; téléphone 031 357 57 57, fax 031 357 57 58. Abonnements et changements d’adresse:Division administrative SEV, case postale, 3000 Berne 6; [email protected], téléphone 031 357 57 57, fax031 357 57 58. Abonnement annuel pour non-membres: CHF 40.–

Annonces: Zürichsee Werbe AG, Seestrasse 86, 8712 Stäfa, téléphone 044 928 56 11, fax 044 928 56 00,[email protected], www.zs-werbeag.ch. Pré-presse: AZ Medien, Aarau; www.azmedien.ch

Imprimerie: Mittelland Zeitungsdruck AG, Neumattstrasse 1, 5001 Aarau. www.mittellandzeitungsdruck.ch

La prochaine édition de contact.sev paraîtra le 23 juillet 2015. Le délai rédactionnel pour l’agendaest fixé au 16 juillet à 10 h. Pour les annonces, le délai est fixé au 14 juillet à 10 h.

LoisirsSamedi etdimanche 18 et19 juillet

Chalet-à-Gobet

Terrains de foot-ball du Centresportif régionalvaudois

■ CSC Lausanne

11e marche populaire IVVdu CSC Lausanne

Le Club sportif des cheminots de Lausanne orga-nise les sa 18 et di 19 juillet 2015 la 11e éditionde sa désormais traditionnelle marche populaireIVV au Chalet-à-Gobet. La manifestation auralieu par tous les temps. Chacun peut y participerà son rythme en empruntant nos parcours de5, 10 et 20 km à travers les bois du Jorat car iln’y a ni chronomètre ni classement. Départ etarrivée aux terrains de football du Centre sportifrégional vaudois. Une récompense est attribuéeaux groupes les plus importants et les adeptesdu nordic walking sont les bienvenus. Une bu-vette, des grillades et une magnifique tombolavous attendent encore. Venez donc vous res-sourcer en famille ou entre amis sur les hauts deLausanne! Renseignements sur www.cscl.ch Le comité

SectionsJeudi 25 juin

de 16 h à 20 h

■ GESTL

Ouverture de la cave

Nous vous attendons nombreux pour notre pro-chaine ouverture de la cave. Le verre de l’amitiévous sera offert. Penser à vous approvisionnerpour l’été, notre pause estivale s’effectuant toutle mois de juillet. Votre comité GESTL

Dimanche26 juillet

dès 11 hCabane du Moto-Club Péry

■ ZPV Biel/Bienne

Pique-nique 2015

Lieu: voir plans surhttp://zpvbielbienne.ch souscalendrier.

Pré-annonce: l’assembléede la ZPV Ouest aura lieu le19.11.2015 au restaurantBahnhöfli à Brügg-BE (dès9 h).

Invitation à tout le personnel des trains deBienne et famille. Que tu sois «FV, RV ou FQ»,membre ZPV ou non, viens nous rejoindre aupique-nique. L’apéro, la cabane et le gril sontmis à disposition par la ZPV. Chacun apporte sonrepas selon ses goûts. Le soleil est déjà com-mandé, mais en cas de retard de livraison, lepique-nique aura tout de même lieu, car la ca-bane est assez grande.Pour ceux qui sont sans véhicule, la cabane setrouve à maximum 10 min à pied de la gare deReuchenette-Péry.Merci de vous inscrire sur la liste ci-jointe ou parmail à denis.babey@ gmail.com. Vous pouvezaussi venir sans inscription. Pour toutes autresquestions: 051 281 50 82 ou 032 481 47 80.

Gozel Michel, maître artisan, Arnex-sur-Orbe; décédé dans sa 70e année. PVVaud.

Perrinjaquet Marguerite, veuve d’Al-bert, La Sarraz; décédée dans sa 96e an-née. PV Neuchâtel.

Philipona Louise, Fribourg; décédéedans sa 83e année. PV Fribourg.

Roethlisberger Juliette, cuisinière titu-laire, Fribourg; décédée dans sa 76e an-née. PV Fribourg.

Décès

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Deine starke Gewerkschaft Ton syndicat fort Il tuo forte sindacato

Journée de la jeunesse 2015

« Es-tu (pas r)assuré/e ? ! »23 octobre 2014, 09h30–16h00, Hôtel Bern, Zeughausgasse 9, Berne

• comment suis-je assuré/e : pendant ma formation et ensuite, en tant qu‘employé/e ?

• dois-je vraiment déjà réfléchir durant ma jeunesse à ma prévoyance vieillesse ?

• que dois-je faire si je perds mon travail, si je veux suivre une formation continue ou partir pour un voyage autour du monde ?

• quelles assurances sont obligatoires et lesquelles ne le sont pas ?

• dois-je être assuré/e aussi dans le privé ? si oui, quelles assurances privées sont nécessaires et comment puis-je m‘y retrouver dans la masse d‘offres à ma disposition ?

Inscription :

jusqu‘au 31 aôut 2015 par mail auprès de [email protected] ou Facebook > Jugendtag SEV Young

S‘inscrire maintenant !

La journée est organisée et financée par :

Contenu: ce cours se concentre sur la nouvelle CCT CFF et CCF Cargo qui vient d’êtrenégociée. Les CFF et les syndicats ont pu se mettre d’accord sur une nouvelle conventioncollective. Comme toujours, les négociations ont apporté beaucoup de nouveautés et demodifications dans la CCT.

Utilité du cours: les participantes et participants prennent connaissance des contenusde la nouvelle CCT ainsi que de leur application.

Public cible: collaboratrices et collaborateurs des CFF et de CFF Cargo.

Modération: Daniel Froidevaux, Jean-Pierre Etique et Vincent Brodard, secrétairessyndicaux SEV. Dates et lieux: mercredi 2 septembre, Lausanne (SEV, secrétariatrégional, avenue d’Ouchy 9). Frais: membres = gratuit. Non-membres = 250 francs.

Inscription: secrétariat régional SEV, formation, avenue d’Ouchy 9, 1006 Lausanne. Tél.021 321 42 52, fax 021 321 42 51, e-mail [email protected].

Important: le cours aura lieu pour autant que le nombre minimum de 12 participants soitatteint. Les personnes pour lesquelles la date du 2 septembre 2015 ne convient paspeuvent s’inscrire et seront placées en liste d’attente. Un cours supplémentaire seraorganisé dès que le nombre minimum requis de participants sera atteint.

Cours CCT CFF/CCT Cargo SA

Page 17: Contact sev 2015 12

A Cornavin, notre PrésidentSerge Anet essaie de nous re-grouper au plus près de la voi-ture avec nos réservations.Bien vu! Nous apprécions leslarges portières d’accès des IC2000 (2 étages). Le crochet viaFribourg passe inaperçu. Danscette gare, le temps de corres-pondance autorise même unrapide petit café. Retour surRomont pour se diriger vers laGruyère.

A Broc, les participants separtagent en deux groupesIls sont 36 à se laisser tenter

par le chocolat et la visite deCailler. Les 55 autres partentd’un bon pas pour l’autre vi-site, celle de l’usine Electro-broc (Groupe e) où, après leschocs des électrons, l’excellentapéritif offert nous remetd’aplomb. A la sortie, nous je-tons un coup d’œil à l’architec-ture « Heimatstil » de ces bâ-timents d’exploitation ouofficiels de l’époque.A peine le temps de s’asseoirdans le train de Broc-Fabriqueà Broc-Village. Le restaurant del’Hôtel de Ville de Broc nousaccueille pour un repas trèsapprécié. La suite du voyagese fera en car TPF jusqu’àMontbovon où nous rejoin-drons le Panoramic-Golden-

Pass pour Montreux. A noter,une correspondance tenduepour la direction de Genève.Ceci induit un partage en petitsgroupes pour nos membres(les places réservées étant touten queue du train). Bonne hu-meur, bon repas, belle météoont donné les ingrédients pourune belle journée. Le comité

P.S.: nous avons dû choisir lasolution du car pour offrir unretour dans les délais à Ge-nève-Cornavin (18h28). En ef-fet, avec la sortie des écoles,le Bulle-Montbovon est trèsapprécié des jeunes voya-geurs (réserver pour un grandgroupe n’est pas possible).

Balade gruyérienneCompte-rendu de la sor-tie de section du mardi2 juin 2015, à Broc.

■ PV Genève

SERVICE ......

17contact.sevN° 12/1525 juin 2015

1. Remarque préalableLes décisions du Congrès (hormis lesélections et les décisions urgentes se-lon l’article 16, alinéa 16.6 des statutsSEV) sont soumises au référendum fa-cultatif.

2. Décisions

Le Congrès a pris les décisions suivantes:

2.1. Rapport social 2015Le rapport social 2015 a été accepté.

2.2. Textes d’orientation 2015–2017Le Congrès a adopté les positions SEVsur les thèmes suivants:■ politique contractuelle■ politique syndicale■ protection de la santé et sécurité au

travail■ politique sociale■ politique des transports■ Europe.

2.3. Révision des statuts et règlements SEVLe Congrès a adopté:■ la proposition de changement des

statuts SEV (article 20, alinéa 20.1• sous-fédérations) avec effet au1er janvier 2016

■ la proposition de changement duréglement à propos des organisa-tions partielles et des commissionsau SEV (article 1.9, alinéa 1.91 –comité central) avec effet au 1er

janvier 2016.

2.4. Nouvelles propositions au Congrès16 nouvelles propositions ont été ac-ceptées:■ K15.001: Evolution salariale trans-

parente aux CFF■ K15.003: Offres de prestations pour

les migrants et migrantes■ K15.004: Alimentation et ravitail-

lement des collaborateurs lors detours de travail irréguliers

■ K15.005: Zones de repos et de dé-tente dans les locaux de pause descollaborateurs

■ K15.007: Jour de repos et de com-pensation

■ K15.008: caisse de pension CFF: in-troduction d’un facteur de revalori-sation selon modèle AVS

■ K15.012: Retrait du permis de con-duire aux chauffeurs professionnels

■ K15.013: Valeur fiscale de l’abon-nement général FVP

■ K15.014: Indemnité pour engagementà l’extérieur pour le service d’interven-tion – management des événements

■ K15.016: Âge limite pour la conduiteprofessionnelle des autobus et cars

■ K15.018: Programmes adaptés auxtransports publics en tant que basepour l’évaluation des fonctions

■ K15.019: Adaptation de la régle-mentation des démissions pour lesmembres pensionnés VPT dans lesstatuts SEV

■ K15.021: Plus d’équité fiscale pourl’abonnement général FVP

■ K15.022: Réduction de la cotisationde membre en cas de formation encours d’emploi

■ K15.023: Forte représentation desemployés au Conseil de fondation dela caisse de pension CFF

■ K15.024: Application conforme à laloi de l’enregistrement du temps detravail.

7 nouvelles propositions ont été refusées:■ K15.006: Cotisations des membres

SEV dans les sous-fédérations pro-portionnelles au revenu

■ K15.009: Table de mortalité par géné-ration de la caisse de pension CFF

■ K15.010: Introduction suffisammenttôt du modèle de retraite Priora

■ K15.011: Négociations sur la situa-tion financière de la caisse de pen-sion CFF et les nouvelles mesuresd’assainissement décidées

■ K15.015: Modification de la procé-dure pour les démissions du SEV

■ K15.017: Gratuité de la cotisationaprès 55 ans de sociétariat au SEV

■ K15.020: Pas de désavantage fiscalavec l’abonnement général FVPaprès un divorce.

Les nouvelles propositions ont été pu-bliées dans contact.sev n°9 du 15 mai.

2.5. Décision urgenteLa proposition K15.025 de la sectionPV Zurich, transmise directement lorsdu Congrès, est intitulé « Financementtotal de l’achat d’un abonnement gé-néral FVP par les chèques Reka » a étéjugé urgente selon l’article 7, alinéa7.1 du règlement de gestion et accep-tée par le Congrès.Cette proposition n’est pas soumiseau référendum facultatif (statuts SEV,article 16, alinéa 16.6).

3. Entrée en vigueur des décisions

3.1. Entrée en vigueurLes décisions seront valables dès lafin du délai référendaire et, s’il y a ré-férendum, après le vote.

3.2. Délai référendaireLe délai référendaire court jusqu’auvendredi 25 septembre 2015.

■ Congrès SEV

Les décisions du Congrès 2015Comme prévu statutairement, nous publions les décisionsprises durant le Congrès.

dr

Ce mardi 9 juin, un premier départest donné du Parc Vélodrome, puisle car de deux étages se dirige auxCroisettes. Après embarquement detous les 85 inscrits, notre chauffeurAlexandre nous souhaite unecordiale bienvenue à bord du bus dela maison Robert Fischer.Il nous informe que notre premièreescale se déroulera à Cressier oùune visite de la cave des Lauriersest prévue avec une petitedégustation ... Nous poursuivonsnotre route pour notre destinationfinale, l’hôtel-restaurant Bel-Air àPraz-Vully. Un délicieux repas defilets de perches nous est chaleu-reusement servi et contente nosfines papilles.

Notre président Roland Bergmanns’adresse, après le repas, auxnouveaux membres pour leursouhaiter la bienvenue au club. Un

petit mot amical pour les membresd’honneur, la liste des excusés etmalades nous est énumérée pourles amis qui veulent leur faire unepetite visite. Un mot pour notreprochaine sortie dans le Jura. Unpetit moment de liberté nous estaccordé pour pouvoir admirer lesbords du lac. L’appel au départsonne à 15 h 40 environ. Sous laconduite de notre chauffeurAlexandre, nous cheminons sur laroute des écoliers passant par decharmants villages sur la routecantonale. Dans la bonne humeurnotre point de départ est atteint.Après les adieux, tous se séparentpour regagner leurs pénates, avecdans le cœur le souvenir de cettelumineuse sortie des retraités, sibien organisée par le comité, à quinous disons un grand merci.

Une participante

Course des retraités et pensionnés TPRL

Page 18: Contact sev 2015 12

......

18 SERVICEcontact.sevN° 12/1525 juin 2015

§Un mécanicien demanœuvre a eu des pro-blèmes de santé quil’ont éloigné de son mé-tier. Avec la volonté detoutes les parties, il apu retrouver la con-duite!

Angle droit

Berkan (nom d’emprunt) estentré aux CFF à 17 ans et y asuivi la formation d’employéde manœuvre. Apprécié descollègues et de la hiérar-chie, il a continué de se for-mer. C’est ainsi qu’à 35 ans,il devient mécanicien demanœuvre. Quatre ans plustard c’est le choc: il se rendchez le toubib en raison detroubles cardiaques; il subitdeux opérations suiviesd’une longue convales-

Quand la volonté est plus forteAprès cinq ans de méandres, un mécanicien de manœuvre retrouve la conduite des trains.

cence, assortie de restric-tions concernant le travail.Son activité dans la sécuritén’est plus possible pendantla prise de médicaments.Berkan n’a pourtant qu’unbut: travailler à nouveaucomme mécanicien demanœuvre.Après une année, il est me-nacé de licenciement si uneannée plus tard la situationd’inaptitude devait per-durer. Membre SEV dès sesdébuts professionnels, ils’adresse au service de laprotection juridique. Plus enfonction, Berkan peut néan-moins à nouveau exercerune activité professionnelleà plein temps, hélas pasdans son métier.Les CFF étaient prêts àl’aider et ont bien voulu voir

s’il était effectivement aussidisposé à chercher en de-hors du monde du rail; unereconversion avec le soutiende l’AI était aussi en discus-sion. Mais le cheminot vou-lait rester cheminot et étaitprêt à prendre n’importequel emploi convenable auxCFF. Au final, il a obtenu unposte au sein du service denettoyage; les pertes de sa-laires en résultant étaientcouvertes par une rented’invalidité partielle. Pour-tant, le corps n’a pas sup-porté cette nouvelle chargephysique: Berkan est à nou-veau tombé malade. Débutealors une nouvelle périodede deux ans durant laquelleles CFF et le SEV tentent detrouver des solutions, encollaboration avec un

homme quelque peu décou-ragé. Et dont le but n’avaitpas bougé d’un iota: il veutpouvoir retravailler commemécanicien de manœuvre.Bien que personne ne croieà ce scénario durant ce lapsde temps, Berkan n’a rienlâché.

Feu vert des médecinsSon dos s’est remis, soncoeur aussi. Si bien quepour les médecins tous lesfeux sont au vert. Ne man-que plus que le poste ap-proprié. En raison de chan-gements dans l’exploitation,il n’y a guère de possibilitésen tant que mécanicien demanœuvre dans sa région.Berkan accepte donc un jobde spécialiste demanœuvre, passe une nou-velle fois l’examen de con-

duite et reprend le boulot.Lorsque la protection juri-dique du SEV a voulu savoiril y a quelques semainescomment ça allait, la ré-ponse fut inattendue et ré-jouissante: Berkan a pu trèsrapidement effectuer denouvelles tâches en raisonde sa longue expérienceprofessionnelle. Depuisquelque temps, il estpresque exclusivement surune locomotive demanœuvre.La ténacité de Berkan, lesoutien du SEV et la pa-tience du service médicalont conduit à cette fin heu-reuse, qui était tout sauf évi-dente dans cette situation.

L’équipe de protection juridique SEV

Le puissant reportage deplusieurs pages, paru dans leContact SEV No 11 du 11 juin2015, a retenu mon attentionla plus soutenue.D’organisme sérieux etunanimement respecté ausein des transports publicssuisses depuis des lustres,l’OFT contemporain se mue enun sac de noeuds et perdlourdement sa crédibilité, cecien raison de ses décisionsiniques, injustes et anti-socia-les en ce qui concerne, enautres, « l’Affaire Crossrail ».Ainsi, cela est amplementvérifiable, chaque fois que l’onprône la privatisation, ladéliquescence s’approche,puis nous envahit, semblableà un ouragan non maîtrisable,laissant les petites gens senoyer dans les vaguesdévastatrices. C’est la raisonpour laquelle, les gens du

terrain sont les mieux à mêmepour savoir ce qui va ou ne vapas. Ne diriger un service ouune entreprise qu’avec undiplôme universitaire ou d’unehaute école ne suffit de loinpas; sans avoir été confrontéaux réalités de la vraie viesocio-professionnelle, il esttout simplement totalementimpossible de gouverner avecl’élémentaire et indispensablebon sens profitable à toutesles couches des collabora-teurs.Regardons ce qui ce passeavec La Poste, qui tente desupprimer la distribution ducourrier aux habitationséloignées; si l’on continue surcette course au seul profit,dictée par des actionnairesavides et cupides, cérébrale-ment «déprogrammés» par lamondialisation et l’affairismeUSA, et qui ont perdu toute

dimension humaine, il faudrapeut-être un jour acheverpurement et simplement lestravailleurs bénéficiant d’uneretraite méritée, ainsi que lesrécipiendaires malgré euxd’une rente AI ou encore lesvictimes de graves affectionsmédicales, car ce sont desprestations qui exigent uncoût, etc., etc..

Deux particularités sont àremédier le plus rapidementpossible, soit:- Les politiciens cantonaux etfédéraux ne devraient plusêtre autorisés à faire partie deconseils d’administrationd’entreprises purementprivées et basées sur le profitcar, avec cette doublecasquette politico-écono-mique, ils ne peuvent toutsimplement pas gouvernerd’une manière totalement

impartiale, «prisonniers» (tuparles) qu’ils sont d’intérêtsparticuliers.- Les communes, les cantonset la Confédération devraientdétenir un droit de regardefficace au sein de toutes lesentreprises privées ou lesorganismes d’importancenationale, tels que, parexemple, Novartis, Migros,Coop, les grandes banques,les hautes écoles, les hôpi-taux, la grande industrie etc.,qui sont essentiels au parfaitfonctionnement de notre payset garantissent ainsi unequalité de vie optimale àl’ensemble des citoyens.L’approvisionnement en eau,en électricité, en essence, enmazout de chauffage, en gaz,etc., ainsi que l’ensemble destransports et autres servicespublics doivent être garantiscontre toute tentative de

main-mise de la part definanciers sans scrupules. A cesujet, le «feuilleton» desRaffineries de Collombeyconstitue le meilleur desexemples à citer; si laConfédération s’était imposéeen temps opportun, eninvoquant l’exigence péremp-toire de garantir l’approvision-nement du pays, les raffineriesen question fonctionneraient àplein régime.Lorsque nous devons nousrendre aux urnes pour choisir«nos représentants», veillonsscrupuleusement à ce qu’ilssoient prioritairement habitéspar la dimension du bienpublic, mais qu’ils ne ressem-blent pas aux dirigeants de laFIFA !

Michel POUSAZ, Ollon VD

COURRIER DES LECTEURS

La privatisation ou la mère de tous les vices, bref le mal absolu !

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VOIE LIBRE ......

19contact.sevN° 12/1525 juin 2015

Presqu’un quart de siècleaprès que les femmes eurentfait grève pour l’égalité dessexes, la Suisse risque de raterle train international sur laquestion de l’égalité salarialeentre femmes et hommes.C’est ce que viennent de souli-gner les participants lors d’uneconférence organisée par l’USSà l’occasion du 24e anniver-saire de la grève des femmesde 1991. Avec une différencede salaire sexospécifique de18 %, la Suisse fait beaucoupmoins bien que la moyenne del’OCDE (15,2 %) et occupe,aussi au plan européen, unedes dernières places du clas-sement. Bref, les femmes ga-

gnent en Suisse toujourspresque un cinquième demoins que leurs collèguesmasculins. Lors de la confé-rence de l’USS, les interve-nants et les participants à latable ronde ont de ce fait de-mandé que les politiques met-tent rapidement en œuvre desmesures impératives, ainsi quedes contrôles et des possibi-lités de sanctionner les contre-venants, afin que la Suisse neperde pas tout contact avec lereste de l’Europe.

Logib utilisé au-delà de notrepaysDes pays comme la Suède,l’Autriche et la Belgique par-viennent aujourd’hui déjà à ré-duire les différences de salaireentre les sexes par le biais decontrôles et de mesures detransparence des salaires. Etd’autres États comme l’Alle-

magne s’y mettent aussi. L’ins-trument Logib développé enSuisse permet aux entreprisesde contrôler par une méthodesimple leurs salaires sous l’an-gle de la discrimination. Désor-mais, cet outil s’est européani-

sé: l’Allemagne, le Luxem-bourg, la Finlande, la Pologne,la Grande-Bretagne, la Franceet le Portugal utilisent aussiLogib. En conséquence, la dif-férence de salaire entrefemmes et hommes est pas-sée, dans l’Union européenne,de 17,3 % en 2008 à 16,2 % en2011. Or en Suisse, elle s’estmême remise à augmenter en-tre 2010 et 2012.Dans ce contexte, il est plusque temps pour la Suissed’agir rapidement. Toujoursest-il, cependant, qu’une révi-sion de la loi concernée estprévue. La bonne soixantainede participants à la conférencede l’USS « Contrôles efficacesdes salaires – maintenant! » aprésenté cette révision, mais laconférence a aussi permis dedévelopper des revendicationsplus ambitieuses et des amor-ces de solution pour lutter con-

tre les inégalités de salaire.Pour Regula Bühlmann, secré-taire centrale responsable del’égalité de sexes à l’USS, il estindispensable que l’on créeune commission qui puisse pu-nir les infractions au principede l’égalité salariale. Elle aaussi souligné le rôle centralqui revient ici aux syndicats:« L’état doit obliger les entre-prises à contrôler leurs sys-tèmes salariaux sous l’anglede la discrimination. Les syndi-cats doivent veiller, au plancontractuel et au niveau desentreprises, à ce que les sa-laires soient fixés de manièrenon discriminatoire et exa-miner chaque cas. » En effet,des cas isolés de discrimina-tion sont aussi possibles dansdes entreprises dont la struc-ture salariale globale n’est pasdiscriminatoire. uss

Etat des lieux de l’égalité salariale

La Suisse a raté le trainUne conférence del’USS sur le 14 juin de-mande que des mesu-res impératives soientrapidement prises

Hes

Sylvie Durrer, directrice du bu-reau fédéral de l’égalité entrehommes et femmes, était unedes oratrices du jour.

..

Deine starke Gewerkschaft Ton syndicat fort Il tuo forte sindacato

Journée de formation : Vendredi 20 novembre 2015, 09h45–16h30 (Check-in à partir de 08h30)

Life in balanceJongler entre profession et famille

Exposé par Prof. Dr. Elisabeth Zemp Stutzmédecine des genres et Directrice adjointe de l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse TPH, BâleLors de cette journée, nous nous poserons les questions suivantes :• Comment puis-je concilier vie familiale et vie professionnelle ?• Comment puis-je me ménager des espaces de détente ?• Quelle est l’importance de l’alimentation et de l’exercice physique pour ma santé ?• Comment puis-je préserver mon estime personnelle ?• Comment puis-je structurer les différentes phases de ma vie ?

Thèmes des workshops1. Zeitmanagement du point de vue des femmes2. Médecine des genres; un corps sain, un esprit sain3. Alimentation/exercice physique pour les femmes avec

des horaires irréguliers4. Fixer des limites de manière consciente –

plutôt le timeout que le burnout 5. Âge de la retraite

«Vivre dans un monde en constante mutation»

Délai d’inscription: 31 octobre 2015

Inscriptions uniquement sur internetwww.sev-online.ch (femmes > journée de formation)

Cet évènement est organisé et financé par :

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J’aimerais m’acheter un vélo électriqueafin de me rendre à la gare pour aller tra-vailler. Ai-je besoin d’une assurance spé-cifique? R. M. de K.

Chère Madame M.,Cela dépend du genre de vélos élec-triques que vous souhaitez acquérir. Jus-qu’à 25 km/h d’assistance au pédalage,vous n’avez besoin ni d’assurance spé-ciale ni de permis spécial. Ces vélos-làsont considérés comme des vélos nor-maux. Et la vignette vélo (et l’assurancequi allait avec) a été supprimée il y atrois ans.Si vous causez un accident avec un vélode ce style, les dommages à des tiers se-ront pris en charge par votre assuranceresponsabilité civile privée. Dans votreassurance ménage, il faudrait veiller à ceque vous ayez bien la couverture pour levol à l’extérieur. C’est uniquement aveccette assurance complémentaire que vosvélos, donc aussi vélos électriques, sontassurés. Il y a deux variantes: soit c’estla valeur au jour du vol qui est assurée,

donc la valeur exacte du vélo (tenantcompte des années d’utilisation) soitc’est le prix d’achat d’un tel vélo neuf aujour du vol qui est assuré. A vérifier.Une autre assurance peut être concluedans le cadre de l’assurance ménagepour les dégâts occasionnés sur le vélo,ce qui peut valoir la peine dans le cas devélos électriques ou vélos coûteux. Sivous inscrivez votre vélo dans le registrewww.veloregister.ch, vous épargnez, encas de vol, la franchise de 200 francsprise en charge par Helvetia.Si vous achetez par contre un vélo élec-trique avec une assistance allant jusqu’à45 km/h, vous devez avoir une plaquejaune avec une vignette valable (quicomprend l’assurance responsabilité ci-vile obligatoire), comme pour les vélo-moteurs, ainsi que le permis correspon-dant. Ces vélos ne sont pas inclus dansl’assurance ménage et il faut donc con-trôler si vous avez besoin d’une assu-rance casco comme pour d’autres véhi-cules à moteur.

L’équipe-conseil d’Helvetia

Conduire un vélo électriquesans risque

Les assurances pour les vélos électriques

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20 FOCUS.SEVcontact.sevN° 12/1525 juin 2015

Le concours de contact.sev

Les photos de notre concoursreprésentent un lieu ou un objeten rapport avec les transportspublics et leur environnement.

Le ou la gagnant(e) sera tiré(e)au sort parmi les réponsescorrectes et gagnera un couteaude poche Outrider aux couleursdu SEV.

Solution du concours paru danscontact.sev no 11:

fin du réseau RhB à la gare deScuol-Tarasp.

Le sort a désigné Doris Unter-berger, Hettlingen, membreAS Ost, qui reçoit les chèquesReka.

Conditions de participation :

Par carte postale Inscrivezvotre réponse, vos nom et prénomainsi que votre adresse sur unecarte postale et retournez-la-nousà : SEV, Photomystère,case postale, 3000 Berne 6.

Par e-mail Envoyez votreréponse, vos nom et prénomainsi que votre adresse par e-mailà : [email protected]

Sur Internet Rendez-vous surnotre site www.sev-online.ch,cliquez sur l’encadré Photomys-tère qui se trouve à droite sousl’agenda et remplissez leformulaire. Ce concours nedonne lieu à aucune correspon-dance.

Dernier délai de réception desréponses : mercredi 15 juillet 2015

Photomystère : « Où cette photo a-t-elle étéprise ? »

Urs

Fank

haus

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Il y a encore seulement unmois, le son de cloche étaitbien différent au BLS: il fallaitabsolument prendre des mesu-res à court terme sur le dos dupersonnel, afin d’équilibrer lespertes dues à la faiblesse del’euro. Les négociations CCTavaient même été repousséeset le résultat attendu fina-lement une année plus tard queprévu.La communauté de négocia-tions, sous la direction du SEV,a organisé des assemblées depersonnel afin d’établir des re-vendications claires et parvenirà un consensus. Le personnel aalors demandé une transpa-rence totale. Il était prêt à dis-cuter d’une augmentation tem-poraire du temps de travail,mais demandait que les cadresfassent également des sacri-fices similaires (contact.sevn°10 et 11).

Volte-face de la directionEt maintenant ce revirementde situation: mercredi dernier,le BLS a communiqué ceci àson personnel: «Le BLS et BLSCargo ont examiné ensembleles actions possibles dans unbref délai, comme par exemplel’introduction d’une augmen-tation du temps de travail, eten ont discuté avec les syndi-cats. Au vu de la structure dugroupe BLS et des diverses ca-tégories de personnel tou-chées de différentes manières,le BLS a décidé de ne pas ap-pliquer de mesures généralesà court terme pour le per-sonnel de l’entreprise. Lorsdes discussions intensives

avec les syndicats, il a été dé-montré que des mesures im-médiates ne seraient pas réali-sables pour atteindre l’objectifvisé.L’entreprise va dès lors plutôtse concentrer sur des mesuresà moyenne et longueéchéance, en visant certainesparties de la CCT et en tentantnotamment de flexibiliserles conditions d’engagement.Dans la communication com-mune de l’entreprise et de lacommunauté de négociations,Barbara Spalinger explique:« Lors des assemblées avecnotre base, on a vu que le per-sonnel accueillait les proposi-tions du BLS avec un grandscepticisme. » Les syndicatsmisent maintenant égalementsur le renouvellement de laCCT.Dans une communication pu-bliée par la suite par la com-munauté de négociations,c’est encore plus clair: sous letitre « votre engagement a por-té ses fruits », les trois syndi-cats affirment que le revi-rement de l’entreprise est laconséquence de l’attitude dé-terminée et soudée du per-sonnel. « En raison des doutesémis par son propre per-

sonnel, le BLS a décidé de re-noncer à des mesures à courtterme. Une des revendicationscentrales de la base était unetransparence totale. Il auraitété vraisemblablement difficilepour la direction du BLS deprouver que, hormis le secteurdu trafic marchandises inter-national, d’autres secteursétaient fortement touchés parla faiblesse de l’euro. Il étaitdès lors inapproprié de de-mander des concessions àl’ensemble du personnel. »

Préserver l’unitéMichael Buletti, secrétaire syn-dical en charge du BLS, expli-que: « Cela démontre une foisde plus l’importance d’unebonne organisation syndicale.Mais ça ne fonctionne qu’avecdes membres qui s’engagentet qui savent poser des reven-dications claires sur la tabledes négociations. Cela a bienfonctionné dans ce cas-ci, lerésultat le prouve. »La délégation de négociationsconclut qu’il est important deprésenter un front aussi uni etlarge que possible dès cet au-tomne, afin d’obtenir un re-nouvellement de la CCT quinous soit favorable. pmo/Hes

Des mesures concer-nant le personnel prisesà court terme seraientdifficiles à mettre enplace et ne rempliraientpas les objectifs: c’est àcette conclusion qu’estarrivé le BLS, après quele personnel eut expli-qué ses conditions.Quel revirement de si-tuation!

Le BLS renonce !Aucune mesure immédiate sur le personnel en raison du franc fort

Fi

Une présence en nombre qui a payé. Ici l’assemblée à Berne.