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Olivier Haligon : Agrandisseur de statues ! Arrivée de L’Hermione Accueil grandiose aux USA pour la frégate de La Fayette ! VISITE AU GROUPE ACCOR Le géant français de l’hôtelle- rie vient de relocaliser son quartier général à Miami LES GANGS DE MOTARDS SONT-ILS DANGEREUX ? Neuf morts au Texas, mais quid de la Floride ? Les gangs y exis- tent aussi... Page 6 Page 9 JEAN MONESTIME : L’HOMME COURTISÉ DE MIAMI élu chairman du comté de Miami-Dade cette année, l’homme politique francophone est désiré par l’équipe de campagne d’Hillary Clinton Page 2 - N°23 - Juillet 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride - Page 2 Pages 11 Page 8 Crédit photo : French Tuesdays Miami Page 14 © Loïc Bailliard / Association L’Hermione

Courrier de floride / Juillet 2015

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Le Courrier de Floride, le journal des Français, Québécois, Haïtiens, Suisses, Belges, de Miami et de toute la Floride. www.courrierdefloride.com

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Olivier Haligon :Agrandisseurde statues !

Arrivée de L’HermioneAccueil grandiose aux USApour la frégate de La Fayette !

VISITE AU GROUPE ACCORLe géant français de l’hôtelle-rie vient de relocaliser sonquartier général à Miami

LES GANGS DE MOTARDSSONT-ILS DANGEREUX ?

Neuf morts au Texas, mais quidde la Floride ? Les gangs y exis-tent aussi...

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JEAN MONESTIME : L’HOMME COURTISÉ DE MIAMIélu chairman du comté de Miami-Dade cette année, l’homme politiquefrancophone est désiré par l’équipe de campagne d’Hillary Clinton Page 2

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© Loïc Bailliard / Association L’Hermione

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Haïti, c’est là qu’il est né et agrandi - à Saint-Louis du Nord -jusqu’à l’âge de 17 ans, avant demettre les voiles vers les Etats-Unis. L’histoire de Jean Mones-time est véritablement unesuccess story à l’Américaine,construite à la force du poignet,qu’il a débuté a son arrivée auxUSA en lavant les sols dans unmagasin de donuts, avant de selancer dans l’immobilier, de de-venir realtor, de passer licenceen finances et une maîtrise engestion des affaires ! Sa persé-vérance politique est soulignéepar tous, car il a su encaisserplusieurs échecs avant de gravirégalement ces marches-là. Au-jourd’hui il est chairman d’uncomté de 3 millions d’habitantsdont le budget est plus importantque 78 pays du monde (dontHaïti).

Jean Monestime est très en-gagé dans la réduction des iné-galités. Il a par exemple lancé enjanvier dernier le Chairman’sCouncil for Prosperity Initiativesqui organise des rencontresmensuelles entre experts et ci-toyens, avec - entre autre - le butde développer la pratique dutransport en commun afin defaire réaliser des économies àtout le monde et ainsi gagner enpouvoir d’achat. “Malheureuse-ment”, explique-t-il, “parmi lesdix premiers comtés les pluspeuplés des États-Unis, l'Ameri-

can Community Survey classeMiami-Dade County commeayant la note la plus élevée pourl'inégalité des revenus. Il est toutà fait inacceptable pour notrecommunauté d'être la dernièresur une statistique qui reflète laqualité de vie de nos citoyens”.Il a également soutenu les ré-formes sur l’immigration de Ba-rack obama et soutient lespropositions d’une plus granderégularisation des immigrés auxEtats-Unis. Jean Monestime se

décrivait récemment comme un“die-hard Democrat” et son posi-tionnement pour la campagneprésidentielle est très attenducar il sera influent sur la commu-nauté haïtienne et au-delà. LeMiami-Herald indique qu’il acommencé à collecter des donspour la campagne d’Hillary Clin-ton et, ce qui est certain, c’estqu’en ce début d’été Jean Mo-nestime est très courtisé parl’équipe de la candidate Démo-crate.

C’est indéniablement elle la star de l’été ! Arrivée dans la matinéebrumeuse du 5 juin à Yorktown après sa traversée de l’Atlantique, l’Her-mione a depuis lors été accueillie par des foules ravies à Mount Vernon(maison de George Washington), Alexandria, Annapolis et Baltimore. Cetteréplique qui a mis 17 ans a être construite devait arriver le 25 juin à Phila-delphie, grande étape de cette « route de la liberté », puisqu’en 1781, lesmembres du congrès des Etats-Unis avaient été accueillis ici à bord du na-vire de La Fayette. L’Hermione devrait ensuite arri-ver à New-York le 1er juillet. Le 4 juillet, elleparadera dans la baie de New-York pour les fêtesd’Indépendance Day qui, grâce à elle, rappellerontplus particulièrement cette année l’effort de la Cou-ronne de France pour aider les Américains à deve-nir indépendants au XVIIIe siècle. EnsuiteL’Hermione sera à Newport les 8 et 9 juillet, à Bos-ton les 11 et 12, à Castine les 14 et 15, puis à Lu-nenburg (Canada) le 18 juillet, avant son retourvers Brest (France). Vous pouvez retrouver des ar-ticles, photos et vidéos sur lesétapes de l’Hermione sur le site in-ternet www.courrierdefloride.com

Editorial.

gwendal gauthierDirecteur du Courrier de Floride

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L’Hermione accueillie comme une star

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Les FrAnçAIs DoIvent AvoIrun CoMPorteMent sexueLADAPté !

Le site Bloomberg a raillé une pu-blication du Ministère des AffairesEtrangères français par ces mots :«Les Français ne devraient pas êtretrop français quand ils visitent lesEtats-Unis». Dans une sectionconsacrée aux US, le ministère a ef-fectivement mis en garde les visi-teurs français : «Il est recommandéd’adopter une attitude réservée àl’égard des personnes du sexe op-posé. Des propos, attitudes ou plai-santeries, anodins dans les payslatins, peuvent mener au tribunal.Les plaintes pour harcèlementsexuel peuvent également être dé-posées contre les mineurs.» Si Do-minique Strauss-Kahn est déjà bienrenseigné sur le sujet, les conci-toyens de Jean-Marie Bigard sontdésormais avertis !

Le ministère donne égalementdes consignes ville par ville, notantpour Miami qu’il y a « des risquesd’agressions dans les zones touris-tiques » et qu’il “est par ailleurs re-commandé d’être vigilant si l’on doitse rendre dans les quartiers deDowntown Miami après la fermeturedes bureaux.”

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/etats-unis-12311/

DenIs PIetton PrésIDentDe L’InstItut FrAnçAIs

L’ancien consul de France àMiami (entre 1992 et 1994) DenisPietton, actuellement ambassadeurau Brésil, va prendre la présidencedu conseil d’administration de l’Ins-titut Français, qui est l’agence encharge de la promotion de l’actionculturelle extérieure de la France.

Les AMérICAInsPerDent Leurs vACAnCes

«Qui a tué les vacances d’été ?»C’était la couverture de Time Maga-zine du 1er juin, qui se demandepourquoi les Américains prennentde moins en moins de vacances.Peut-être parce que les Etats-Unissont l’un des seuls pays développésoù les congés ne sont pas fixés parla loi. En plus, 61% des Américainsdisent qu’ils ont encore du travail àfaire durant leurs vacances.

L’IMMobILIerContInue sA CroIssAnCe

Selon Dodge Data & Analytics,les dépenses en projets immobiliersdans le sud de la Floride ont aug-menté de+39% entre le 1er trimes-tre de 2015 et celui de l’annéeprécédente.

AugMentAtIon DuCoût De LA vIe

La baisse du cours du pétrole adonné un coup de pouce très sé-rieux au pouvoir d’achat des mé-nages en Europe et en Amérique dunord. L’indice du coût de la vie a enconséquence diminué de 0,2% en 1an. Mais en Floride du sud (Miami-Dade, Broward et Palm Beach), aucontraire l’indice augmente de 0,5%,y compris le coût de l’essence qui aaugmenté de 10% entre février etavril !

EN BREF

Ont participé à ce numéro : Me David S. Willig, Emma & Anne-Marie

Avec toute... Monestime !

Durant le salon de l’aéronau-tique du Bourget (à la mi-juin), laFloride avait le plus grand stand,avec 17 entreprises présentes !Le gouverneur Scott avait em-mené une délégation comprenant,outre les entreprises, un bon nom-bre d’élus, comme le maire deMiami-Dade, Carlos Gimenez, oule commissionner Jean Mones-time. La chambre de commerceFACC y était aussi. Le 17 juin elleorganisait même avec le BeaconCouncil un petit-déjeûner près desChamps-Elysées avec le maire deMiami-Dade et d’autres personna-lités, afin de présenter les oppor-tunités de s’installer à Miami.

Deux jours plus tôt, le 15 juin,Juan Kuryla, Directeur du Port deMiami, et Jean Monestime,s’étaient rendus au port de Fos-Marseille pour reconduire le jume-lage avec le port de Miami qui

permet aux deux villes d’échangernon seulement les bons procédéscommerciaux, mais aussi les ex-pertises.

La Floride s’expose à Paris

Le commissioner JeanMonestime, 51 ans, a été élucette année “chairman” duComté de Miami Dade. Ils’agit d’une première pourun Haïtian-American, et lecomté porte ainsi un franco-phone à sa tête !

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Qu’est-ce qu’un “chairman” de Miami-Dade ?« Chairman » (littéralement : l’homme de la chaise), est le terme

consacré pour désigner un président de conseil. C’est autant va-lable pour un conseil d’administration d’entreprise que, pour le casprésent, d’un conseil d’élus. Miami est découpée en trois entités :une Ville de 400 000 habitants avec pour maire Tomas Regalado ;un «  county  » de 3 millions d’habitants qui regroupe tous les« miami » (beach, gardens, south, north, Hialea etc… 35 villes entout) et en plus une « aire métropolitaine » comprenant Fort Lau-derdale. Mais les deux principales instances de gestion de Miamisont la mairie et le county. Ce comté de Miami-Dade est dirigé pardeux instances élues : un maire (Carlos A. Giménez) et un« conseil des commissaires de la ville » (board of county commis-sioners). Ils sont au nombre de 13, et ils élisent eux-mêmes à leurtête un « chairman », le dernier en date étant Jean Monestime.

Glenn Cooper, co-prési-dent de la Chambre decommerce Québec-Flo-ride, et le chairman Mo-nestime lors de la réunionsur les Champs-Elysées. Le gouverneur Rick Scott

inaugurant son stand ausalon du Bourget.Photo : https://twitter.com/flgovs-cott

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3 AMERIQUES

Disney aime les Indiens, lapreuve, ses studios ont fabriqué lefilm Pocahontas. Bon, sauf que làil s’agit des Indiens d’Inde. En oc-tobre, 250 informaticiens de Dis-ney à orlando ont reçu un préavisde licenciement : ils étaient rem-placé par du personnel importéd’Inde. Début juin, le New-YorkTimes a révélé que les futurs chô-meurs avaient dû former leursremplaçants, sous peine de nepas recevoir leurs indemnités delicenciement. Ce qui est un peufort quand on sait qu’une entre-prise américaine ne peut embau-cher des étrangers que lorsquedes Américains ne peuvent pasfaire le job. Et à salaire égal.Selon Ron Hira, professeur d’ad-ministration publique, l’utilisationdes 85 000 nouveaux immigrés

dotés chaque année d’un visatemporaire permettrait néanmoinsde faire en général entre 25% et49% d’économies pour la sociétéembauchant les nouveaux venus,comparé aux salariés américains.Le porte parole de Disney a rétor-qué que la firme avait créé 30 000emplois aux Etats-Unis durant ladernière décennie.

Chaque année, un très fortpourcentage de l’ingénérie infor-matique américaine est délocali-sée dans les pays émergents. Etsur la question des ingénieurs«  importés  », pour le New-YorkTimes, « des géants de la techno-logie comme Microsoft, Facebooket Google font des pressions à ré-pétition pour que le quota annuelsoit plus élevé ».

Disney et les Indiens

En couverture de son numérode mai, The New Republic affi-chait une enquête instructive surles faux profils de réseaux so-ciaux comme Facebook et l’in-dustrie qui s’en occupe. Desentreprises fabriquent ainsi à lachaîne de faux profils sur com-mande de clients qui demandent« 20 ou 30 belles américaines ;1000 hommes gays vivant à SanFrancisco, 75 brésiliennes fansde fitness » etc. Les nouvellesentreprises du secteur disposentde logiciels afin de produire cesprofils à l’infini, et de berner Fa-cebook qui fait la chasse à cegenre de comportements. Lesdébuts de l’industrie du Spams’étaient faits comme chacun le

sait avec les emails. Mais en2009 Facebook qui commence àdevenir célèbre va apposer surses pages le fameux bouton«  like  » qui devient un enjeucommercial en soi, tout commeles millions de followers des po-liticiens ou starlettes. "KhloéKardashian gagnerait autour de13 000$ chaque fois qu'elletweete des choses comme,"Vous voulez savoir commentold Navy fait paraître vos fessesscary good ? » à ses 13,6 mil-lions de followers." Depuis lors,des «  fermes de clics  » sontainsi spécialisées dans le fauxlikes, aussi bien que dans le(plus littéraire) faux commen-taire sur Amazon ou Yelp.

The ghost in the machine

Le fils et frère des présidentsBush s’est déclaré candidat àl’élection présidentielle sur le cam-pus Kendall du Miami Dade Col-lege. "Miami est un endroitmagnifique pour une campagnequi démarre AUJOURD'HUI", adéclaré M. Bush en introduction.Cet « announcement » était trèstourné vers la communauté latino,élément déterminant de cette fu-ture élection. L'intervention de"Jeb" était précédée par des dis-cours en espagnol, y compris deson propre fils, et il a beaucoupparlé de la chance que constituaitl’immigration pour les Etats-Unis,un discours qui tranche avec celuid’autres candidats républicains.

La machine de guerre électo-rale des Bush est enclenchée, et“Jeb” devait passer la fin du moisde mai et le mois de juin à écraserses adversaires par une cam-pagne menée tambour battant,avec des annonces « choc ». Il acommencé en ce 15 juin en pro-

mettant la création de 19 millionsd’emplois s’il était élu ; genre depropositions peu communes lorsdes présidentielles américaines.M. Bush et les différents interve-nants qui l’ont précédé ont traité lecouple obama-Clinton d’ama-teurs, notamment en matièred’emploi ou de politique internatio-nale. www.jeb2016.com

Jeb Bush est candidat

Daniel Berrebi et sa sociétéBaja Ferries ont l’habitude depuisdes années de faire la traverséeentre la Floride et l’île de Cuba,mais… pour transporter des den-rées alimentaires. Néanmoins,l’armateur français de Miami as-sure avoir reçu la toute premièreautorisation de transporter despersonnes entre les deux pays àpartir du mois de septembre, et cealors même que les pays n’ontpas encore d’ambassadeurs res-pectifs. Malgré le réchauffementdiplomatique, les discussionsentre le régime communiste et laMaison-Blanche n’ont pas encoreatteint une reprise officielle des re-lations. Mais la tendance est là, et- malgré l’opposition des autoritésde Floride (dont le maire de Miamiqui y est très hostile), une norma-lisation voit réellement le jour.Néanmoins, une douzaine de rai-sons seulement justifient pour lemoment les départs des Etats-Unis vers Cuba : professionnelles,humanitaires, étudiantes ou cultu-relles (entre autres).

Daniel Berrebi prévoit d’investir1M$ dans cette nouvelle liaison, etde transporter 1000 passagerspar jour.

nouveLLes CubAInesFin mai, le président obama a

effectué une visite surprise dansune église de Miami fréquentéepar des immigrés cubains afin“d’exprimer sa sympathie enversla diaspora américano-cubainequi s'y recueille", a expliqué laporte-parole du Conseil de sécu-rité nationale, Bernadette Mee-han. Critiqué par ces dernierspour la reprise des relations diplo-matiques, le président a tenu àrendre hommage au « sacrifice »de ceux qui sont venus en Flo-ride "à la recherche de liberté etd'opportunités, ainsi qu'à leurscontributions extraordinaires" auxEtats-Unis d’Amérique.

Barack obama avait profité dece séjour pour également rencon-trer la famille de Steven Sotloff, lejournaliste assassiné par l’Etat Is-lamique.

Un Français ouvre la premièreligne de ferries Miami-Cuba !

Daniel Berrebi.

nsA : LA réForMe ADoPtéeAlors que d’autres pays (comme

la France) renforcent leurs systèmesd’écoutes des communications deleurs citoyens, Barack obama aréussi, après plusieurs semaines deblocages et de tensions avec leCongrès, à faire passer son Free-dom Act, une réforme du pro-gramme d’écoute de la NSA. LePatriot Act voté après les attentatsdu 11 septembre autorisait l’agenceà écouter la totalité des communica-tions, mais désormais il lui faudral’autorisation d’un tribunal secret afinde collecter uniquement les don-nées personnelles des personnessoupçonnées de liens avec le terro-risme. Le Congrès réclamait de plusamples réformes du Patriot Act, lesécoutes téléphoniques des citoyensaméricains n’étant pas réputéespour avoir fait leurs preuves en ma-tière de lutte anti-terroriste, et les ré-vélations d’Edward Snowden surl’ampleur des moyens et desécoutes de la NSA avaient considé-rablement choqué l’opinion publiqueaméricaine. Dernière minute : Wi-kileaks vient de dévoiler des docu-ments prouvant que la NSA avaitplacé sur écoute les 3 derniers pré-sidents français. M. Hollande a étéécouté dès la première semaine desa présidence. L’ambassadrice desEtats-Unis à Paris a été convoquée.

FrAnçAIs et burgersLes Américains sont tous persua-

dés que les Français sont les rois dela gastronomie, et qu’ils sont tousdes cuisiniers hors pair (et il ne fautsurtout pas leur dire le contraire !)mais « l’Hexagone » est dans la réa-lité devenu le 2ème plus importantmarché mondial pour les chaînes defast-foods : 1 milliard de burgers yont été consommés en 2014 ! Lachaîne miamienne Burger King y aouvert 21 restaurants en 2014, etface au succès elle prévoit d’encréer 400 d’ici 2024 afin d’y vendreson célèbre double-whoper. Le chif-fre d’affaires des fast-foods enFrance a été multiplié par 13 en 13ans et représente 146 000 emplois.

EN BREF

Le 1er octobre 2013, le qué-bécois Yvon Foisy et sa com-pagne, Nicole Gauthier seprésentent à la douane aéropor-tuaire pour un vol à destinationde la Floride. Mais on refuse àYvon Froisy l’accès au vol, aumotif qu’il a un casier judiciaire.Pourtant il s’était rendu en Flo-ride à plusieurs reprises aupara-vant. Le couple a alors engagé

des démarches pour se fairerembourser, ce qui n’a pas eulieu, et au final le tribunal des pe-tites créances a rejeté la requêteen indiquant que les faits «necorrespondent à aucune des si-tuations que couvre l’assuranceannulation de voyage et inter-ruption de voyage prévue à lapolice».

Pas d’assurance avionà cause d’un casier judiciaire

Léon, revIens à LA MAIson !Fin mai, une dizaine de chefs

d’entreprise français ont publié dansle journal Le Monde une tribune àdestination des expatriés, leurconseillant de revenir au pays.« Rappelle-toi Léon. Il y a quelquesannées le monde de demain s'in-ventait partout, sauf dans l'Hexa-gone. Aujourd'hui tout à changé. »

Motif de cette communication ?En 2015 il y aurait 3000 postes nonpourvus dans les start-ups fran-çaises, que pourraient occuper les« cerveaux » ayant quitté la Francepour se doter à l’étranger d’un ave-nir plus resplendissant. Une tournée“Reviens Léon” a même débuté finjuin à New-York et San Franciscoafin de sensibiliser les Français à unpossible retour au pays. http://reviensleon.com

entrePrIses québéCoIseset HôteLLerIe FLorIDIenne

En juin, la Chambre de com-merce du Montréal métropolitain(CCMM) a accompagné en Floridedix entreprises québécoises, activesdans les secteurs de la constructionet de la décoration, afin de leur fairerencontrer des acteurs du secteurhôtelier de Floride qui est, rappe-lons-le, le plus important des Etats-Unis.

PIerre’s restAurAnten vente Pour 15M$

Le Courrier de Floride parlait auprintemps dernier de cette magni-fique propriété d’Islamorada, TheMoorings, appartenant au FrançaisHubert Baudoin, et où Netflix atourné sa série à suspense baptisée« Bloodline ». De l’autre côté de laroute, il y a le Pierre’s restaurant,une réplique de la maison principaledes Moorings, également construitepar Pierre Baudoin. Selon le MiamiHerald, le complexe du restaurantqui inclut un autre café et des bu-reaux face à la Morada Bay, sontmis en vente pour la somme mo-deste de 15 millions de dollars. Tou-jours selon le Herald, Morada Bayaurait été acheté 1,3M$ par PierreBaudoin en 1995.

Le PArAtonnerre De MIAMICitel est une de ces belles entre-

prises françaises (née en 1937 àIssy-les-Moulineaux) et spécialiséedepuis sa création dans la protec-tion contre les surtensions provo-quées par la foudre. Evidemment,elle ne pouvait que s’implanter àMiami, capitale mondiale de l’éclairsans chocolat ! Citel domine troissecteurs : le parafoudre, le balisageaérien (éclairages permettant auxstructures d’être vues durant la nuit,comme la tour Eiffel que Citel aéquipée), et les tubes de déchargeà gaz rare (le gaz conducteur provo-quant un court-circuit qui interromptla course de la foudre).

www.citel.us

IkouLA APPorteun nuAge en FLorIDe

L’hébergeur français Ikoula quipossédait auparavant un centred’hébergement de données "cloud"à Reims, en a ouvert deux supplé-mentaires, à Singapour et Miami, enattendant New-York.

www.ikoula.com

ENTREPRISE

Page 5: Courrier de floride / Juillet 2015

5 FAITS DIVERS

Ami Forte est une banquière starchez Morgan Stanley. Elle fait partiedes 100 femmes les plus importantesdans la gestion de fortune et elle a éténommée Business Woman de l’an-née 2013. En 2012 décède RoySpeer, riche président de HomeShopping Network. Sa femme re-garde alors ses comptes, et trouve demultiples transactions avec la banque

Morgan Stanley, qui seraient même,entre 2007 et 2012, au nombre de 40000 (selon la veuve). Problème : cestransactions auraient généré plus de150M$ de commissions pour labanque… et Ami Forte auraient été lamaîtresse de l’octogénaire. Néan-moins, ni elle, ni la veuve de RoySpeer, n’ont pour le moment com-menté cette affaire.

Une banquière cavalière ?

Le célèbre chroniqueur radio EdTyll qui émet désormais depuis Satel-lite Beach, s’en est pris très violem-ment à Guy Boulianne, patron de lamaison d’édition québécoise Dédi-caces durant 10 bonnes minutes surson antenne, avec une grande inven-tivité dans les menaces de mort. Ap-paremment Tyll avait invité un écrivainde cette maison d’édition, et en direct

il s’en est pris à l’éditeur, sans le nom-mer (mais il n’y a guère de doute) etsans qu’on sache ce qui a provoquécette longue colère. Des plaintes au-raient été déposées contre l’anima-teur radio à Montréal et à SatelliteBeach.

Le tout était filmé par Ed Tyll :https://youtu.be/NzYvJq6vzpA

Ed Tyll menace un éditeur Québécois

Des tourIstes ContreLes FACtures De sunPAss

La société d’autoroute permetde rouler plus vite sur des voiesréservées, à condition de… payer,et même d’être abonné, pour lecas par exemple de l’I95. Mais lestouristes ne le savent pas, et endébattent beaucoup sur internet,surtout ceux qui se sont engouf-frés dans la voie réservée auxabonnés, sans l’être eux-mêmes.Ils sont alors débités par Sunpassqui se procure leur numéro decarte auprès de la société de lo-cation de voitures. Le coût leur estprélevé, plus une amende, et lasociété de location leur facture deson côté des frais d’administrationde dossier ! L’amende n’est cecidit pas très élevée (25$) sauf… siles touristes empruntent les voiesSunpass à plusieurs reprises.

un kényAn AveC AL-qAïDASon complice Gufran Ahmed

Kauser Mohamed avait étécondamné en décembre à 15 ansde prison pour avoir projeté d’ai-der Al qaïda, et cette fois, fin mai,c’est Mohamed Husein Said, 27ans, originaire de Nairobi, qui aplaidé coupable devant le tribunalde Miami. Les deux hommesavaient été arrêtés en ArabieSaoudite et transférés ici.

un seLFIe quI Coute CHerMalgré les frappes aériennes

internationales, l’Etat Islamiquene recule pas. Il a pris le contrôlede la magnifique ville antique dePalmyre, en Syrie, et a connu delarges succès en Libye (pays trèsproche de l’Italie…). Les ana-lystes militaires de Hurblurt enFloride ont toutefois montré le dé-calage technologique entre eux etles djihadistes amateurs. Ils onttrouvé sur un réseau social unselfie d’un djihadiste devant unimmeuble de commandement del’Etat Islamique. Immédiatementdétruit par les frappes améri-caines ! L’histoire ne dit pas si ledjihadiste a pris un second selfieaprès les frappes !

LA PoLICe AIDe Au suICIDeLes faits divers ne sont pas

rares aux Etats-Unis, concernantdes personnes au bord du suicidedont famille ou amis composent le911… mais alors que les agentsde police arrivent sur les lieux, ilsfont feu sur des suicidaires un peutrop impressionnants. Kaitlyn apour sa part appelé un numéro de« non-urgence » afin que son petitami Justin Way, qui avait des-cendu une bouteille de vodka etmenaçait de se suicider à l’aided’un couteau, soit hospitalisé à StAugustine. Mais ce sont tout demême les policiers qui ont été en-voyé. Ils sont arrivés à deux, etselon les parents de Justin Way,ils l’auraient trouvé au fond de sonlit, lui auraient demandé de lâcherle couteau… et lui auraient tirédessus. En tout cas Justin Wayest mort.

EN BREF

Le québécois (de Sher-brooke) arrêté en octobre à FortLauderdale a été condamnédébut juin à 10 ans de prisonferme. Le Canadien de 48 ansavait réservé une chambre d’hô-tel à Pompano Beach dans l’in-tention de s’offrir les servicessexuels d’un adolescent de 14ans. Mais ce dernier n’existaitpas, il s’agissait en fait d’agentsdu FBI « undercover ». Si les po-liciers ont ainsi agi, c’est parceque, selon eux, René Robergeavait fixé un rendez-vous ulté-rieur avec un autre adolescent,bien réel celui-là, de San Anto-

nio (Texas).Lors de son interpellation, sa

tablette contenait des médiaspédopornographiques. La mèreadoptive d’un des enfants figu-rant sur une vidéo a remis un té-moignage au tribunal : «quanddes gens comme le défendantcherchent, achètent, collection-nent, échangent activement cesimages horribles d’abus d’en-fants et se satisfont avec, la mé-moire de ces événements restevivante et est nourrie par cettevile maladie de l’esprit humain.Un crime sans victime? Je nepense pas.»

Tourisme sexuel en Floride :10 ans ferme pour René Roberge

Mercredi 3 juin, la juge TeresaMary Pooler du tribunal deMiami a refusé la demande deremise en liberté sous cautionde Marc Wabafiyebazu, 15 ans,fils de Roxanne Dubé, ex-consule du Canada à Miami.

« Il semble hautement impro-bable que si M. Wabafiyebazufuyait au Canada – où sa mèrea de la famille, et où son pèrehabite – que les Etats-Unis se-raient en mesure de le ramenerici », a dit la juge, citée par lequotidien Miami Herald. Elle aaussi asséné que Mme Dubéavait mal surveillé ses enfantsen ce jour tragique du 30 mars2015. quelques semaines aprèsl’arrivée de la famille à Miami,Marc Wabafiyebazu était cejour-là présent avec son frèreJean à la résidence d’un trafi-quant de drogue, lors d’unetransaction qui a mal tourné.Lors de l’échange de coups de

feu, son frère Jean, 17 ans, atrouvé la mort avec l’un des tra-fiquants de drogue du mêmeâge. Une loi de Floride dispo-sant que toute personne pré-sente lors d’un crime peut êtrepoursuivie pour ces faits, mêmes’il n’a lui-même tué personne,Marc Wabafiyebazu est depuislors poursuivi pour « meurtre ».Néanmoins rien n’indique vrai-ment qu’il ait pu ne serait-ce queplanifier avec son frère l’agres-sion. Un enregistrement devidéo-surveillance montre qu’iln’est sorti de la voiture qu’aprèsles premiers échanges de coupsde feu. Il apparait à un momentde la vidéo à l’extérieur de lamaison avec à la main ce quisemblerait être une arme, maisaucun témoignage porté à laconnaissance du public n’in-dique qu’il ait lui-même faitusage de cette arme qu’il auraitpu ramasser sur la scène de

crime. La vidéo montre enfinqu’il s’est pacifiquement rendu àla police quand cette dernièreest arrivée sur les lieux. Il avaitalors été placé en détention pro-visoire. Cette demande de miseen liberté avait nécessité deuxjours d’audience la semaine pré-cédente, lors desquels RoxanneDubé s’était déclarée absolu-ment certaine de l’innocence deson fils qui aurait été sous lamauvaise influence de son frèreaîné.

Marc Wabafiyebazu attendra son procès en prison

Sa page Facebook porte en-core les traces de son impa-tience de quitter la Floride,Franck Robert, un boulanger-pâ-tissier de Narbonne a connu unetrès mauvaise expérience dansle Sunshine State. Venu vivrecomme beaucoup le rêve améri-cain, il était arrivé pour travaillerdans un restaurant de PalmBeach le 21 mars dernier. Selonle journal L’Indépendant qui lui aconsacré un long article, desmembres de sa famille lui au-raient assuré que "les Françaistrouvaient du boulot dans la res-tauration aux États-Unis, et queles boulangers étaient particuliè-rement recherchés". Il vitquelques temps chez de la fa-mille, mais au bout d’un momentils l’auraient mis dehors. Il dortsur la plage mais, selon sonpère « il fait 50° et il pleut tout letemps » (c’est pas vrai, on a euun très joli printemps !). on luiconseille alors de contacter descousins de New-York. VoilàFranck obligé de remballer sesshorts pour aller en bus chez«  le cousin de Central Park  »qu’il connaît tout juste, et quil’héberge durant une nuit… maispas pour la vie. Et, Central Parken avril, c’est pas non plus lemeilleur endroit pour dormir à labelle étoile !

Ne se sentant guère désiré…Franck décide de revenir en Flo-ride (toujours en bus). Arrivé auchangement de ligne à Jackson-ville, il « se fait voler ses 1700$par deux hommes avec un cou-teau ». Son père arrive à lui en-voyer 200$, et il poursuit sontrajet directement jusqu’à l’aéro-port de Miami. Ayant réussi àconserver son passeport et sonbillet de retour (obligatoirequand on vient aux Etats-Unisavec un visa tourisme), il tentede le faire changer à Miami pour

un vol plus rapide, ce que refusela compagnie aérienne. Il postealors ce message public sur Fa-cebook : « Bonjour à tous, voilà,suite à mes mésaventures je nepeux pas partir avant le 8 juindonc pendant tout le mois demai je suis bloqué à Miami, jesuis livré à moi-même dans uneville que je connais pas, maisbon j'ai vu pire. Demain unelongue journée va m'attendre ; jevais déjà devoir trouver une la-verie pour laver mes affaires etpuis un job pour pouvoir manger.Je suis arrivé à 95kg au lieu de115kg, il fait chaud et je fonds.Souhaitez-moi bonne chance. »

Le journal L’Indépendantmentionne que Franck n’étaitpas très content après les ser-vices du gouvernement français(mais ont-ils pour vocation d’ai-der les travailleurs irréguliersaux Etats-Unis ?). Franck Roberta réussi à survivre et à repren-dre l’avion le 9 juin. C’est bienconnu, on est quand mêmemieux en France !https://www.facebook.com/franck.roberthttp://www.lindependant.fr/2015/05/26/la-galere-d-un-narbonnais-parti-tenter-l-aventure-aux-etats-unis,2035917.php

La galère d’un boulangernarbonnais en Floride

Franck Robert lors de sonarrivée en Floride. (Photo pu-blique de sa page Facebook. D.R)

Page 6: Courrier de floride / Juillet 2015

6 entreprise

Des bureaux flambant neufs,tout en longueur, accueillentdésormais l’équipe Accor àMiami. C’est quasiment un vil-lage, avec salles de réunion,cuisine géante et terrasse avecvue panoramique. C’est d’icique tous les hôtels du groupeen Amérique du Nord, Centrale,et dans les Caraïbes sont dés-ormais gérés. Les stratègesd’Accor sont ici, les centres deréservation aussi, tout comme lemarketing. « Le maire de Doralet celui de Miami-Dade ont étéravis de notre arrivée », préciseDominique Colliat, Coo (chiefoperating officer) d’Accor égale-ment en charge de ce déména-gement complexe en termes delogistique. Une bonne partie del’équipe était auparavant à Dal-las (Texas) et d’autres provien-nent de la direction de Sofitel àNew-York qui a également inté-gré la structure. « Ca n’a pas étéfacile pour une petite partie denotre personnel américain, enrevanche nous avons une ving-taine de Français et d’autresfrancophones dans l’équipe… eteux sont tous ravis d’être désor-mais en Floride ! Pour nousc’était important et stratégiqued’être proche de l’aéroport et auplus près de l’Amérique Cen-trale et des Caraïbes, et c’est cequi a guidé la direction dugroupe dans ce déménage-ment. » Certains ont 20 ans de« boîte » à Dallas comme cetteemployée fraîchement arrivée :

«  Ca m’a fait un peu bizarred’arriver dans cette ville où je neconnais personne, mais je suiscertaine que vous allez tousbien m’accueillir ! Miami marqueun changement d’échelle pourAccor : nous passons ici à la vi-tesse supérieure ». « Désormaisl’Amérique du Sud est gérée sé-parément », reprend DominiqueColliat dont l’entité gère 40 hô-tels entre Miami, Montréal etMexico. « Pour notre partie, lesobjectifs fixés sont assez impor-tants. Nous aurons bientôt unevingtaine d’Ibis au Mexique, etdeux Sofitel vont ouvrir : un àMexico-City dans le quartier deReforma et un au Panama dansle « Casco Viejo. Nous comp-tons renforcer toutes nosmarques, et ce sur tous lespays, avec de grandes ambi-tions pour le Mexique et lesEtats-Unis. Nous travaillons dif-

férents projets possibles qui de-vraient se concrétiser rapide-ment. » Le groupe va trèsbientôt être renforcé par l’arrivéed’un nouveau CEo, qui n’estpas n’importe qui, puisque c’estChristophe Alaux, jusqu’à pré-sent patron d’Accor-France, quivient prendre la direction deMiami.

Accor a été fondé en 1967(d’abord sous le nom de SIEH)par Paul Dubrule et Gérard Pé-lisson (actuel président del’Union des Français de l’Etran-ger). Le groupe compte 3700hôtels et 180 000 collaborateursde part le monde. Ce qui laisseprésager de ses ambitions pourl’Amérique… bientôt encoreplus d’hôtels où il sera possibled’être accueilli par un grand« bonjour » !

Accor, premier groupehôtelier français, a regroupéà l’automne trois de ses di-rections américaines àDoral (ouest de Miami), tota-lisant sur place plus de 80employés (sans compterceux de sofitel-Miami). Legroupe est clairement à laconquête de l’ouest !

Les escales littéraires de SofitelDominique Colliat, Coo d’Ac-

cor à Miami (mais aussi vice-présidente de l’Union desFrançais de l’Etranger) a lancéen 2009 une aventure particu-lière : profiter du réseau interna-tional des hôtels Sofitel afin d’enretirer une matière littéraireunique. Des écrivains franco-phones de renom sont conviéspour des séjours dans les hôtelsdurant lesquels ils écrivent desnouvelles sur leur ville d’accueilet la plupart du temps sur lethème du voyage. «  Nous enavons organisé partout dans lemonde, dont une à New-York »,relate Dominique Colliat, « mais

notre arrivée à Miami pourraitaussi être l’occasion de dévelop-per les Escales Littéraires enFloride. J’espère que nous pour-rons avoir des partenariats iciafin d’accueillir ces écrivains ! »De Philippe Besson à PatrickPoivre d’Arvor, en passant parTahar Ben Jelloun, Jean-MarieRouart, Gonzague Saint-Bris ouCatherine Enjolet, ils sont desdizaines à avoir tenté l’aventuredes Escales Littéraires…alors… ce sera peut-être bientôtle cas à Miami !

Vous pouvez lire ces nou-velles sur le site internethttp://escales-litteraires.evene.fr

MiAMi en AccoR MAjeuR

Dominique Colliat, COOd’Accor à Miami.

L'une des marques de fa-brique de Sofitel, c'est l’exporta-tion de la gastronomie françaiseà travers le monde, intégrantdans ses hôtels des restaurantsavec des chefs prestigieux. Ste-ven Jung a ainsi pris il y a un anles commandes de La Riviera àMiami, établissement bien connudes gastronomes (et de nom-breux Français qui viennent dèsle petit-déjeuner !).

Le long du Blue Lagoon, Exe-cutive Chef Steven Jung n'aurapas tardé à mettre en œuvre sontalent avec la nouvelle carte l'an-née dernière, et avec encore degros changements bios cetteannée. Julien Labays (Directorof food and beverage à La Ri-viera Restaurant, en charge dela gestion des inventions culi-naires de Steven) nous explique

comment : "Il est allé dans toutesles fermes de Homestead afinde trouver non seulement desproduits floridiens, mais quisoient également en provenancede l'agriculture biologique, etnous avons intégré tout cela nonseulement à notre menu « De-Light by Sofitel » qui est désor-mais bio et floridien - mais aussidans un grand nombre de nosautres plats ! Sofitel fait du biodepuis très longtemps, mais lagageure a toujours été le goût ;de savoir utiliser ces élémentssains afin de pouvoir être créatif,surprenant... à la hauteur de lacuisine française. Et les produitsde Floride ont permis à Stevende vraiment faire une cuisinemagnifique que nous vous invi-tons à découvrir."

Sofitel organisait justementpour la presse une dégustationde ces produits le 23 juin dernier."J'ai été très surpris par toutesles productions locales", ex-plique Chef Jung. "La Floride n'apas que des agrumes, mais elleest aussi un des premiers pro-ducteurs de concombres(pickles) par exemple, ou biende différentes variétés dementhes et de stevia qui nouspermettent d'éviter sucres et as-partame. Nos menus De-Lightsont donc dès aujourd'hui adap-tés en fonction des saisons. Etl'avantage en Floride, c'est qu'ily a moins de saisons qu'ailleurs,et même en février on peut ytrouver des avocats !" Le résultatest haut en couleur et riches ensaveurs !

voici le menu De-Light :entrées : - Salade de Floride, vinaigretteaux agrumes- Soupe de potiron- Salade de roquette, crevetteset tomatePlats : -Longe de porc au gruyère, lé-gumes de saison- Mahi Mahi vapeur au gingem-bre- Poulet au piment de Cayenne,piquée de légumes et avocatDesserts : - Mini Cheesecake au moka- Croustillant vanille

LA rIvIerA restAurAnt : soFIteL-MIAMI5800 blue Lagoon Dr, Miami,FL (305) 264-4888www.larivieramiami.com

Le chef Steven Jung et Julien Labays aux commandes durestaurant La Riviera Restaurant au Sofitel de Miami.

Révolution bio à La Riviera Restaurant

Page 7: Courrier de floride / Juillet 2015

Même si les poissons qui pas-saient par là on dû avoir une pe-tite frayeur, c’est tout de mêmele gag de l’année en Floride quis’est déroulé à Deerfield Beachdébut juin. A l’heure où on ap-prenait qu’il allait falloir retirer700 000 pneus immergés face àFort Lauderdale dans les an-nées 1970 (afin de constituer unrécif naturel), Deerfield Beacharrivait à la conclusion d’un pro-jet grandiose : mettre sous l’eau15 statues géantes semblablesà celles de l’île de Pâques. Cettemodification par la main del’homme des fonds sous-marinsn’avait pas rencontré d’obstaclemajeur ni vraiment d’opposition.La mécène de Boca Raton, Mar-garet Blume, avait donné 500000$ pour ce projet de l’artistede Pompano Beach DennisMacDonald, baptisé « récif RapaNui  ». Le 7 juin, les 15 sculp-tures de béton ont ainsi été re-morquées sur une barge afin

d’être immergées à moins d’unkilomètre du rivage. Mais la pla-teforme, apparemment surchar-gée d’un côté, a commencé às’incliner de plus en plus. Lesstatues sont tombées les unessur les autres, et le tout a fini en-glouti, gisant tête-bêche au fondde l’océan, dans un décor deruine apocalyptique ! Les promo-teurs de ce projet ont indiquéqu’en faisant un trou dans la pla-teforme, les plongeurs amateurs

pourraient certainement aller vi-siter les lieux… et c’est vrai quele site n’en est que plus extraor-dinaire ! Un plaisantin (cité parle Sun Sentinel) a demandé àMargaret Blume si elle pensaitque les esprits et dieux polyné-siens avaient joué un rôle dansle naufrage, et sa réponse fut :« Je ne pense pas qu’ils étaienten colère… mais je pense qu’ilsnous ont joué un tour mémora-ble ! ».

La comédienne canadienned’origine séfarade-marocaineEmmanuelle Chriqui fait la Unedu dernier numéro d’oceanDrive magazine qui l’a photogra-phiée à Miami face à la mer.

La francophone (qui a préférése lancer dans le cinéma anglo-saxon) est à l’affiche du film En-tourage, décliné de la série dumême nom.

Emmanuelle Chriqui encouverture d’Ocean Drive

L’un des humoristes favorisdes francophones vient d’an-noncer une tournée américainepour le mois de décembre ! Mi-chel Boujenah sera en effet surscène dans son one man show« Ma vie rêvée » à San Fran-cisco, Los Angeles et New-York,en passant par le Fillmore deMiami Beach le 8 décembre.Latournée est produite par Silver-prod et Entourage Entertain-ment Corp.

Michel Boujenah écrit lui-même tous ses one man show.originaire de Tunisie, il a débutésa carrière au théâtre en 1972,et est devenu célèbre en 1984grâce au film de Coline Serreau,“Trois Hommes et un Couffin” . Il

alterne depuis lors les comédiessur grand écran et les specta-cles seul sur scène où il décritavec tendresse et un humourdécalé les mœurs de nos socié-tés.

Boujenah à Miami !

Cinq toiles du « painter of blue »français sont visibles à la oa-kland Park Library jusqu’à mi-juillet, et il est constammentprésenté au Curator’s Voice ArtProjects du Wynwood Art Dis-trict. www.painterofblue.com

Pascal Lecoq exposé

7 Magazine

Les quADrAs exPAtrIees

La "crise du milieu de vie", c’estune chose… mais cumulée à uneexpatriation… c’en est une autre.Florence Valérie Fox (elle même ré-sidente aux Etats-Unis) racontedans ce roman «  quarantaineBlues » l’histoire de quadras fran-çais expatriés (à Londres) et la ma-nière dont ils ont vécu cette étape,cette « transition » dans leur vie ; lebesoin de liberté, d’évolution, derupture qu’ils ont rencontré à ce mo-ment-là.

Le livre est en vente sur Ama-zon.com

MIAMI LA CubAIneLe 21 juin devait sortir aux

Presses Universitaires de Rennesun livre de Violaine Jolivet intitulé :« Miami La Cubaine : GéographieRelationnelle D'une Ville-CarrefourEntre Les Amériques » dont voici lerésumé : « Une analyse sociale etgéographique de Miami soulignantl'influence démographique de Cuba.L'auteure montre le rôle de l'élite his-panophone dans le développementde la ville, ce qui se vérifie par l'ap-propriation des territoires, la pré-sence culturelle et les rapports depouvoir. » Ceux qui s’intéressent àla Magic City devraient trouver l’oc-casion de s’y informer très sérieuse-ment !

LIVRES

Des statues géantes s’explosent au fond de l’océan

Page 8: Courrier de floride / Juillet 2015

8 Magazine

La Salle est né le 22 novem-bre 1643 à Rouen. Il débarqueen Nouvelle-France à l’âge de24 ans, en 1667, et s’établit ausud-ouest de l’île de Montréal,dans une propriété qu’il baptiseSaint-Sulpice, mais que les ha-bitants affublent du surnom de« La Chine » pour se moquer delui et de ses obsessions (com-munes à beaucoup d’explora-teurs) pour trouver le passage àtravers l’Amérique vers l’Asie. Acette époque, seuls l’est del’Amérique du nord a été explo-rée et colonisée. Les Anglais for-ment leurs 13 colonies, et lesEspagnols campent en Florideet dans le golfe du Mexique.Mais 90% des territoires du nou-veau monde sont inexplorés.

Trois ans après son arrivéeen 1669, La Salle finance unepetite expédition qui part visiterles lacs ontario et Érié. Il n’arri-vera pas jusqu’au nord du Mis-sissippi qui sera dans le mêmetemps découvert par d’autresFrançais : Joliet et Marquette.Mais La Salle est de la mêmetrempe que ces grands explora-teurs. En 1674 il fonde le fortFrontenac, sur le lac ontario,avec pour mission d’établir debonnes relations avec les Iro-quois. Après un voyage enFrance, il revient avec d’autresrêves d’explorations. Il crée unpremier exploit en transportantdu matériel jusqu’aux chutes duNiagara pour y ériger un chan-tier naval, dans le but deconstruire in situ un bateauarmé de sept canons, afin deprendre le premier possessiondes grands lacs. Il faut imaginerles Indiens voyant pour la pre-mière fois les Européens etleurs canons naviguer en maî-tres. La Salle ne participa pas àce premier voyage du Griffon, etbien lui en a pris, car le navire adisparu sur le lac Michigan avec5 membres d’équipage. A tra-vers les siècles, des recherchesnombreuses n’ont jamais permisde retrouver l’épave, gisantquelque part non loin de maraisoù poussaient les oignons dé-nommés « chicagew » par lesIndiens (un lieu que les Françaisbaptiseront plus tard «  Chica-gon »). Les conditions de vie ex-

trêmes des expé-ditions de LaSalle dans lesmarais et forêtsvierges où vi-vent des indi-g è n e sparfois

p e ua m i -caux, ontconduit à plu-sieurs mutineriesdans les troupes deLa Salle. Peut-être est-cece qui s’est passé à bord duGriffon. Il fonde le Fort Crève-cœur en 1678, puis il rentre pourfonder une nouvelle expéditionincroyable : explorer le Missis-sippi. C’est en 1682 qu’ils’élance avec des équipages decanots afin de descendre le roides fleuves d’Amérique du nordjusqu’à son delta, dans le golfedu Mexique, à l’emplacement dela future Nouvelle-orléans. Le 9avril, il prend officiellement pos-session, au nom du roi deFrance, de tous les territoires al-lant du Canada jusqu’à la Nou-velle-orléans, et les baptisent«  Louisiane  ». L’œuvre de LaSalle est démesurée, et beau-coup se posent des questions.Le roi Louis XIV commenteracette nouvelle « Louisiane » enécrivant au gouverneur de laBarre que cette entreprise est« fort inutile et qu’il faut dans lasuite empêcher de pareilles dé-couvertes » ! Mais avant que lanouvelle n’arrive à Versailles, LaSalle doit remonter tout le Mis-sissippi (à contre-courant) en1683. Il s’embarque pour laFrance où il va lui-même plaidersa cause. L’Espagne ayant dé-claré la guerre à la France,Louis XIV se ravise et décide fi-

na-lement d’aider La

Salle à fortifier l’Amérique où lesEspagnols ne sont jamais loin.Le roi donne deux bateaux (LeJoly et La Belle) à La Salle quien loue deux de plus. Avec cettepetite flotte, il repart vers l’Amé-rique en juillet 1684 du port deLa Rochelle avec le titre de« gouverneur de Louisiane » et300 colons à son bord. Sesrêves de gloire sont à leur com-ble : son territoire est 10 fois ou100 fois plus grand que celui duRoi-Soleil !

DrAMe en LouIsIAneCette fois La Salle a pour mis-

sion de retourner sur le Missis-sippi, afin d’établir un fort à sonembouchure, mais en passantpar la mer, et non plus par lefleuve. L’expédition sera l’un despires cauchemars de l’histoirede la navigation. Ils enchaînentles erreurs de navigation, se fontattaquer par des pirates, volerun bateau par les Espagnols aularge d’Hispaniola, puis passentdevant le delta du Mississippisans le voir, tellement la végéta-tion y est dense. Ils ne s’en ren-dent compte que six-centkilomètres plus loin, alors qu’ilsentrent dans la baie Matagorda,

au Texas. Le 2ème bateau delocation heurte le fond et couleà pic. Le commandant du Jolyentre en conflit avec Robert Ca-velier de La Salle, et décide derentrer en France, laissant l’ex-plorateur avec son dernier na-vire, La Belle, et 180 personnes.La Salle ne se sait pas aussiloin, et après avoir érigé le FortSaint-Louis, il tente de retrouverle Mississippi en passant par

les bois ou par la mer. Maisprise dans une tem-

pête, La Bellecoule à son tourdans la baie

Matagorda en1686. Mortsa c c i d e n -

telles, at-t a q u e s

ind iennes,désertions…

après deuxans passés sur

place, au milieude nulle part, il ne

reste plus que 40habitants (dont 7 en-

fants) sur les 180 d’ori-gine. Et les bateaux ne sont

jamais revenus de France pourles aider. Mais rien n’arrête LaSalle. Il ordonne un jour à 16hommes de partir avec lui à tra-vers bois pour retrouver le Mis-sissippi. Ses hommes semutinent et le tuent le 19 mars1687. Cinq survivants de cetteexpédition atteindront le fleuve,puis Montréal. Au Texas, l’annéesuivante une attaque Indiennetuera les 20 derniers adultes duFort Saint-Louis, capturant cinqenfants. Les missions de re-cherches arriveront en 1689 etne trouveront aucun survivant.

Durant un siècle, grâce à LaSalle, la France règnera néan-moins sur tout le centre de cenouveau monde, essaimant lesforts et colonies entre Chicagonet la Nouvelle-orléans ; tissantdes liens indéfectibles avec lespopulations indiennes, et mar-quant la topographie des futursEtats-Unis d’innombrables sou-venirs français, celle d’un oi-gnon indien (comme on l’a vu) ;celle d’un « bâton rouge » quimarquait une frontière, celle« des moines » ; celle de réfé-rences aux princes de France…mais aussi des dizaines devilles, de rues, d’écoles, de sta-tues portant les noms de Mar-quette, de Joliet, et de La Salle.

Fondateur de la Louisiane, robert Cavelier deLa salle est l’un des plus incroyables décou-vreurs français. ses expéditions extrêmes enterritoires indiens ont façonné la plus fan-tastiques des légendes.

Cavelier de La Salle : le conquistador français

La Belle fut le dernier navirede l’explorateur Français RobertCavelier de La Salle, l’hommequi a conquis tout le centre del’Amérique du nord au nom duroi-soleil. Les Américains ont finipar retrouver en 1995 le navireLa Belle, qui venait de passer300 ans sous les eaux du golfedu Mexique, détenant l’un des

plus épais mystères de l’histoireaméricaine : la disparition corpset biens de l’explorateur le plusintrépide de l’histoire de France,et de son équipage tout entier,dans les bayous du Texas. Unmur gigantesque avait alors étécréé autour de la zone du nau-frage afin de mettre l’épave etles explorateurs à l’abri desvagues. Appartenant au gouver-nement français (puisque prêtée

à La Salle par le roi Louis XIV),Paris a décidé de laisser LaBelle aux Texans pour unedurée de 99 ans. A l’automnedernier, les pièces éparpilléesont enfin été rassemblées, puisinstallées dans une galerie per-manente du Bullock Texas StateHistory Museum (à Austin) for-mant un joyau des origines de

l’histoire américaine qui ouvrirases portes au public le 8 août2015 (mais on peut déjà voir LaBelle depuis les étages). LaBelle sera présentée avec unequarantaine d’autres objets re-trouvés dans son épave : desbouilloires en cuivre, des usten-siles de cuisine, des outils demenuiserie et d’agriculture met-tant en lumière à la fois la culturefrançaise, mais aussi l’implanta-tion des colonies. Des perles co-lorées et d’autres marchandisesracontent les stratégies d'inter-action avec les Indiens d'Amé-rique. Et un magnifique canonde bronze orné de symbolesfrançais (entre autre des poi-gnées en forme de dauphins)qui ont servi aux archéologues àprouver qu’il n’y avait aucundoute sur le nom de l’épavequ’ils avaient découverte. Unereproduction du bateau àl’échelle 1/12e aide à compren-dre comment il était à l’époque.Un film de 26 minutes, avec deseffets 4D, est projeté au musée.L’histoire est racontée par la voixd’un enfant de 12 ans, survivantde la dernière expédition de LaSalle.

Il convient de souligner le tra-vail magnifique et titanesque dugouvernement du Texas et desautorités fédérales américainespour la préservation et la miseen valeur de ce patrimoine com-mun.

La belle: the ship that ChangedHistory :1800 Congress Ave. Austin, tx www.thestoryoftexas.com/la-belle/the-exhibit

Il n’en reste plus grand chose, juste une étrave…mais c’est beaucoup. C’est même immense, à la hau-teur du symbole fantastique que représente pour lesjeunes etats-unis la découverte de cette épave dans labaie Matagorda au texas.

Photo du film sur La Salle pro-jeté au Bullock History Museumde San Antonio (Texas)

La Belle enfinexposée au public

Page 9: Courrier de floride / Juillet 2015

Les gangs de motards sontnés aux Etats-Unis juste après laSeconde Guerre Mondiale, dansles Motorcycle Clubs (MC) affec-tionnant les motos routières (par-ticulièrement la marque HarleyDavidson) et développant en pa-rallèle un esprit «  non-confor-miste » et libertaire. Certain clubscommençant à refuser d’adhérerà la très officielle American Mo-torcyclist Association (AMA),cette dernière les a alors décla-rés "outlaws" (hors la loi). Lesclubs outlaws se sont multipliés,mais en gardant un fonctionne-ment commun : un même clubest divisé en "chapitres" dans dif-férentes villes, avec un président,un « road captain » ou encore un« sergeant-at-arms » auquel il nefaut généralement pas trop sefrotter. Les réunions au sein deschapitres se déroulent dans unlocal surnommé «  l’église  » ou« la chapelle », sorte de templeinviolable pour le club.

Les "1 PerCenter"Il faut faire la distinction entre

les simples Motorcycle Clubs etles « 1 percenter » (ou« "1%er").Il y a plusieurs décennies,quelqu’un avait déclaré qu’il n’yavait que "1%" des bikers à êtreimpliqué dans des activités crimi-nelles. Donc les "1%" en ques-tions se sont autosurnommés« 1 percenter ». Les femmes nepeuvent généralement pas y de-venir «  full member  », et lesgangs ne pratique pas (la plupartdu temps) la mixité ethnique nonplus. Il peut y avoir des activités

criminelles au sein de chaqueclub sans que cela fasse pourautant de ce club (qui peut avoirdes milliers de membres) un"club criminel". Le FBI a seule-ment désigné 4 organisationscomme criminelles : Hells An-gels, Pagans, outlaws, et lesBandidos, surnommées les "bigfour". Le procureur de Californie(l’Etat le plus touché par lesgangs) a rajouté deux organisa-tions supplémentaires à sa listedes clubs criminels : les Mongolset les Vagos. Trafic de drogue,trafic d’armes et proxénétismesemblent être le cœur de leur ac-tivité, et les règlements decompte font de nombreuses vic-times. Il est d’ailleurs très surpre-nant de constater que, si lasécurité est devenue omnipré-sente partout aux Etats-Unis, desmilliers de personnes se procla-ment ainsi hors-la-loi et faisantpartie d’organisations ouverte-ment criminelles, le revendiquantfièrement au nez et à la barbe dela police quand ils roulent avecsur le dos leur « patch » Hells An-gels ou Bandidos.

La culture populaire améri-caine a évidemment été mar-quée par ces gangs, avec dès1966 la sortie du livre "Hell's An-gels : The Strange and TerribleSaga of the outlaw MotorcycleGangs" qui devint une référencedans le milieu, jusqu’à ces der-nières années où la diffusion dela série TV "Sons of Anarchy" aété suivie par des dizaines demillions de téléspectateurs depart le monde, et a suscité un

culte tel… que les figurines desbikers de la série sont mêmevendues dans les Toy’R’Us !Pourtant cette série fascinantedépeignait la face la plus violentequi soit des MC.

et LA FLorIDeDAns tout çA ?

Selon la police, il y en auraitaujourd’hui entre 800 et 10001%ers en Floride. Les Hells An-gels n’y sont pas présents, maisleur grand rival, les outlaws,constituent le principal MC de

Floride. Ils ont des « chapitres »à Tampa et St Petersburg, et plu-sieurs autres MC leur sont alliés,comme les Pagans, présentsdans le Pasco County (qui sontréputés spécialistes du trafic dedrogue), ou les fameux « Mon-gols » (peu nombreux mais toutde même présents à Tampa) etencore les Black Pistons.

Face aux outlaws et à leursalliés, il y a Les Warlocks d’or-lando. Ils se sont fait tuer deuxmembres en 2012. Les Sons ofSilence se sont aussi étenduspar ici. Ils sont alliés des Hell’s,et donc… ennemis des outlaws.

Rien de plus facile pour recon-naître un gang : leur moto et leur"cut" (blouson de cuir auxmanches coupées) portent le

"patch" au nom de leur MC. Ilsont également la plupart dutemps des  "inks" sur les bras :des tatouages de leur patch. Cepatch ne se choisit pas : il segagne après plusieurs mois ouannées passées au sein d’un MCet est attribué par un vote au seindu club. Autant dire que le por-teur d’un patch a fait ses preuveset a rendu des services au MC :les "full members" ne sont pasdes amateurs. Avant de porter lepatch, il est la plupart du tempsécrit "prospect" sur leur cut.Conséquence pratique : si vouslouez une Harley pour le plaisirde la route durant un weekendou des vacances, que ce soit auxUSA, au Canada ou au Mexique,évitez de faire comme ces adosfrançais à mobylette qui portentun t-shirt "Hells Angels". Ce se-rait considéré comme une usur-pation par les Hells, et commeune provocation par les autresgangs.

A noter qu’aujourd’hui, les ac-tivités criminelles des MC sontmoins affichées à ciel ouvert quedans les années 1970 ou 1980.Elles sont beaucoup plus dis-crètes, mais le style « outlaw »(hors-la-loi) n’en constitue pasmoins un "art de vivre".

A noter aussi qu’à Miami, à dé-faut d’avoir de grands MC, le plusdangereux y reste encore cesraids de centaines de jeunes bi-kers blacks durant les weekends,souvent sur des motos tout-ter-rain ou des quads, qui provo-quent régulièrement desaccidents. Ils se donnent rendez-vous via des sites internet, sur lemode « flash mob » et lorsqu’ilssont des dizaines ou des cen-taines, ils prennent ensuite toute

liberté avec les règles de circula-tion dans Miami et ses différentsquartiers.

Les 1%ers existent dans d’au-tres pays (et même en dehors del’Amérique du Nord). Au Canadails ont toujours été nombreux,avec par exemple la célèbre« Guerre des motards au qué-bec ». Entre 1994 et 2002, alorsque les Hell’s Angels tentaient des’approprier le monopole du traficde drogue au québec, il y auraiteu plus de 100 morts (dont 9 in-nocents), 9 disparus, 181 tenta-tives de meurtre et 84 incendiescriminels dans cette guerre avecles autres dealers ! La police a fi-nalement incarcéré 117 mem-bres des Hell’s Angels, mettantun terme à cette guerre.

Les gangs de motards sont-ils dangereux ?neuf bikers tués à Waco au texas, et 200 interpella-

tions il y a quelques semaines, mais quid de la Floride? Ces gangs sont-ils dangereux ? voici quelques élé-ments de réponse.

(Crédit photo :SliceofNYCCCBY2.0)

9 Magazine

“Opie” l’un des personnagescentraux de la série Sons of

Anarchy, sur sur la chaîne FX(et Netflix).

Page 10: Courrier de floride / Juillet 2015

10 SORTIES / LOISIRS

Chaque MoisMIAMIWynwood Art Walk :Le 2e samedi de chaque mois de 18hà 22h, des milliers des personnesviennent pour visiter les nombreusesgaleries d’art de Wynwood (quartiernord de Miami).http://courrierdefloride.com/2014/08/10/wynwood-lart-district-de-miamiDowntown Art night :Le premier vendredi de chaque mois,c’est ouvert au public de 18h à minuit.111 SW 3RD ST. - MIAMI, FL 33135305 206-4734 - http://www.mccor-mickplace-miami.comFirst Friday @ MoAD !Chaque premier vendredi, le Museumor Art + Design (MoAD) participe à laDowtown Art Night jusqu’à 20h, etc’est gratuit.MUSEUM oF ART + DESIGNFREEDoM ToWER : 600 BISCAYNEBLVD. MIAMI - 305/237-7700http://www.mdcmoad.orgMusees :Le Pérez Art Museum of Miami(PAMM) est gratuit le premier jeudi dechaque mois de 10h à 21h, le secondsamedi de chaque mois de 13h à 16het il organise des soirées musicales letroisième jeudi de chaque mois.http://www.pamm.orgLe Wolfsonian de Miami Beach estgratuit chaque vendredi de 18h à 21h.http://www.wolfsonian.orgFoRT LAUDERDALEgreen Market sur Las olasTous les dimanches, faites vos provi-sions de produits locaux et bios surLas olas entre 9h et 14h. www.laso-lasboulevard.comJazz brunch on Las olasChaque premier dimanche du mois,des groupes de jazz occupent 4scènes près de la rivière, entre 11h et14h.http://www.fortlauderdale.gov/events/jazzbrunch/jazzbrunch.htmWEST PALM BEACHClematis by nightConcerts entre 18h et 21h tous lesjeudis dans le Centennial Square, surle front de mer.www.clematisbunight.netnorthwood ArtWalkLe second samedi de chaque mois, lecharmant quartier de Northwood orga-nise un artwalk entre 18h et 21h.Nombreuses galeries de peintures,restaurants et commerces. http://www.northwoodartwalk.com

Le 3 juillet : terMInAtorgenIsys

« Genesys »est attendupar les fansc o m m u nréel Termi-nator 3, lesdeux der-niers opus

ayant été (au bas mot) très dé-cevant.  Dans cet épisode, KyleReese fait équipe avec SarahConnor et un Terminator vieillis-sant pour changer le futur an-noncé, à savoir l’apocalypse du« judgement day » lors duquelles machines doivent prendre lecontrole de la planète. Si lesujet vous intéresse, vous pou-vez aussi vous reporter à notredossier du mois de juin « LesAméricains et l’Apocalypse ».un film d'Alan taylor, avec Arnoldschwarzenegger, emilia Clarke, JaiCourtney, Jason Clarken.

Le 3 juillet :MAgIC MIke xxL

Trois ansaprès queMike ait ar-rêté sa viede strip-tea-seur ausommet deson art, lui et

les rescapés des Kings deTampa prennent la route deMyrtle Beach pour une dernièreperformance à couper le souf-fle. un film de gregory Jacobs, avecelizabeth banks, Channing tatum,Amber Heard

Le 10 juillet :MInIons

Comme Ter-m i n a t o r …mais enmoins dan-g e r e u x …e n c o r eque… lesM i n i o n s

Stuart, Kevin et Bob sont recru-tés par Scarlet overkill, unsuper-vilain qui, aux côtés deson mari l’inventeur Herb, pla-nifie un complot visant à pren-dre le contrôle du monde.un film de kyle balda et Pierre Cof-finLe 10 juillet :seLF/Less

Un hommee x t r ê m e -ment riche,m o u r r a n td'un cancer,subit unep r o c é d u r emédicale ra-

dicale qui transfère saconscience dans le corps d'unjeune homme en bonne santé.Mais tout ne va pas ne sepasse pas comme prévu, sur-tout quand il commence à dé-couvrir le mystère de l'originede la vie…un film de tarsem singh avec ryanreynolds, Matthew goode

Le 10 juillet :tHe bronZe

Une an-cienne mé-daillée debronze degymnastiquevulgaire lut-ter pour sonstatut de cé-

lébrité locale lorsqu’une nou-velle jeune athlète voit sonétoile briller.un film de bryan buckley avec Me-lissa rauch, gary Cole

Le 10 juillet :tAngerIne

Le soir deNoël, uneprostituée deTinsel townrecherche lep r o x é n è t equi lui abrisé le

cœur.un film de sean baker, avec kitanakiki rodriguez, Mya taylor

Le 17 juillet :Ant-MAn

Ca ressem-ble au pirescénario del’année :«  Equipéd'un super-c o s t u m eavec l'éton-

nante capacité de se rétrécir,tout en augmentant sa force,l’escroc Scott Lang doit aiderson mentor, le Dr Hank Pym, aplanifier un hold-up qui va sau-

ver le monde.  » Mais c’estquand même un via Marvel !un film de Peyton reed avec Paulrudd, evangeline Lilly

Le 17 juillet :IrrAtIonAL MAn

Un prof dephilo tour-m e n t étrouve la vo-lonté devivre alorsqu’il commetun acte exis-

tentiel important.un film de Woody Allen avec emmastone, Joaquin Phoenix

Le 17 juillet :tHe LookoF sILenCe

Une familleayant sur-vécu à ungénocide enI n d o n é s i eest confron-tée auxhommes qui

ont tué leurs frères.un film de Joshua oppenheimer

Le 17 juillet :Mr HoLMes

Un SherlockHolmes âgéet à la re-traite re-garde sonpassé ets’agrippe àune enquête

non-résolue impliquant une trèsbelle femme. un film de billCondon avec Ian Mckellen

Le 24 juillet :PIxeLs

Lorsque desextra-terres-tres mésin-t e r p r è t e n tcomme unedéclarationde guerreles flux vidéo

provenant de jeux d'arcadeclassiques, ils attaquent laTerre sous la forme… de jeuxvidéo. un film de Chris Columbusavec Adam sandler, kevin James

Le 24 juillet :PAPer toWns

Un jeunehomme etses amisembarquentdans le roadtrip de leurvie, pourtrouver une

adolescente perdue.un film de Jake schreier, avec CaraDelevingne, nat Wolff

Le 31 juillet :MIssIon : IMPossIbLe 5

« Rogue Na-tion  », voilàle nom de laplus impos-sible desmissions (la5ème entout cas)

pour Ethan Hunt et son équipequi doivent cette fois combattreune organisation criminellequ'on surnomme "Le Syndicat".un film de Christopher Mcquarrie,avec tom Cruise, Jeremy renner,simon Pegg.

Le 7 août :Les 4FAntAstIques

q u a t r ejeunes se té-l é p o r t e n tdans un uni-vers alterna-tif etdangereuxqui modifie

leur forme physique de façonincroyable. Les quatre doiventapprendre à maîtriser leursnouvelles capacités et à travail-ler ensemble pour sauver laTerre d'une ancienne amie de-venue ennemie.un film de Josh trank, avec Milesteller, kate Mara

Le 7 août :get reADyFor rICky

Une musi-cienne quiavait tout ar-rêté pour seconsacrer àson rêve derock-and-rollr e t o u r n e

chez elle célèbre, et cherche àmettre les choses en ordreavec sa famille.un film de Jonathan Demme, avecMeryl streep, sebastian stan

Le 7 août :sMALL sHeePbIg MovIe

L o r s q u eShaun dé-cide deprendre unjour decongé pourse faire plai-sir, il advient

un peu plus d'action que prévu.Une embrouille avec un agricul-teur, une caravane et une col-

line très raide emmène tout lemonde à la grande ville. Shaunet le troupeau vont devoir sedébrouiller pour rentrer à lamaison.un film de Mark burton et richardstarzak

Le 14 août :tHe MAnFroM u.n.C.L.e

Au débutdes années1960, l’agentde la CIAN a p o l e o nSolo etl’agent duKGB Illya

Kuryakin doivent participer àune mission commune contreune mystérieuse organisationqui travaille à faire proliférer lesmissiles nucléaires.une comédie de guy ritchie avecAlicia vikander, Henry Cavill

Le 21 août :HItMAn: Agent 47

Un assassins’associe àune femmeafin de l’ai-der à retrou-ver son pèreet découvrirles mystères

de ses ancêtres.un film d’Aleksander bach avec Za-chary quinto, rupert Friend

Le 21 août :grAnDMA

MisanthropeAuto-décritecomme une«  misan-thrope  »,Elle Reidvoit sa bullede protection

éclater lorsque sa petite-fille de18 ans, Sage, arrive et re-cherche de l’aide. Les deuxfemmes vont avoir un voyaged’une journée qui poussera Ellea se réconcilier avec son passéet Sage à faire face à son ave-nir.un film de Paul Weitz avec Lily tom-lin, Julia garner

Le 28 août :regressIon

Un père estaccusé d’uncrime qu’iln’a aucuns o u v e n i rd’avoir com-mis.

un film d’Alejandro Amenábar, avecemma Watson, ethan Hawke

retrouvez ce programme avec les bandes-annonces sur notre site internetwww.courrierusa.com/category/cinema/

Les soies Cinéma

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Un investissement au soleil ?

Page 11: Courrier de floride / Juillet 2015

« Je suis né à Montparnasse.Non, je n’en ai pas les originesbretonnes, mais les origines ar-tistiques. » Son père, son grandpère et son arrière-grand-pèreont tous été « agrandisseurs-ré-ducteurs » dans le quartier : rued’Alésia, rue de la Gaité… etc’est dans les ateliers où secréaient l’art parisien qu’olivierHaligon a passé sa jeunesse.Son arrière grand-père avaitcréé de toutes pièces un panto-graphe, instrument qu’on croiraittout droit sorti des machines deguerres de Léonard de Vinci,mais qui est tout à fait pacifiquequand on sait l’apprivoiser. Et ilssont peu nombreux à en avoir lamaitrise. Les artistes donnentune statuette, ou parfois mêmeun simple croquis, et la familleHaligon les reproduits à grandeéchelle, taillant dans la matièrejusqu’à ce que l’oeuvre soit par-faite.

« Mon grand-père a travaillépour Rodin, pour Carpeaux etbien d’autres. Mon père a com-mencé en 1962 avec César.Pour ma part j’ai fait des étudesd’ingénieur. Mais j’avais débutésur le pantographe à l’âge de 10ans. Une fois mon diplôme enpoche, j’ai fait mon choix, celuid’avoir une carrière plus diffi-cile. » A 42 ans, olivier Haligondémonte précieusement sonpantographe… et prend un aller-simple pour Miami. « Il y avaitbeaucoup trop de taxes enFrance pour les artisans d’art.C’était 110% du salaire des em-ployés, ce n’était plus possible.Et puis je travaillais déjà beau-coup avec les Etats-Unis. J’aiété un peu tenté par la Califor-nie, mais le potentiel créatif de laFloride était très important. Et àl’époque il n’y avait pas ArtBasel ! ». Depuis, Basel et sessatellites ont dopé le marché del’art dans la Magic City. A son ar-rivée, olivier Haligon jettera sondévolu sur Little Haïti pour créerun atelier assez grand afin d’ac-cueillir les géants qui sortent deses mains. Il ne bougera plus duquartier où d’autres artisansd’art l’ont depuis lors rejoint, àquelques encablures de Wyn-wood. Il a agrandit pour César,Armand, Miro, Dubuffet, Niki deSaint Phalle, Diego Giaco-

metti. « Aujourd’hui, une grandepartie de mes artistes sontd’Amérique Centrale, ou d’Amé-rique du sud : colombiens, véné-zuliens, brésiliens, cubains.Beaucoup préfèrent que leurspièces soient directementcréées aux Etats-Unis ». Et c’estdonc olivier qui les produit, oubien fabrique des moules en si-licone pour les reproductions. Iltravaille la fibre de verre, ou larésine polyester, et ses em-ployés prennent le relais, gom-mant les dernières imperfectionsou passant des couleurs. Sonartiste préféré du moment ? Car-lito Dalceggio. D’ailleurs c’estolivier qui lui a fait son Pinoc-chio qu’on peut voir assis sur letoit de la Ricart Gallery, à Wyn-wood.

L’agrandissement n’est doncpas nouveau dans le métier ar-tistique, et même l’original duPenseur de Rodin ne faisait audépart que 73 centimètres dehaut, avant qu’un artisan commeolivier lui donne l’ampleur qu’onlui connaît aujourd’hui. Mais lemétier est-il comme d’autres me-nacé par la technologie et l’arri-vée récente des imprimantes3D ? « Les deux se complètent,car l'impression 3D reste trèsonéreuse, surtout quand ce sontdes grandes pièces qu’il fautproduire. Il n’est pas très intéres-sant d’inverstir dans ces ma-chines qui deviennent viteobsolètes, mais c’est vrai queparfois nous y faisons appel,pour des petits modèles. » Voilà,pas de menace, donc, sur le

pantographe. A tel point qu’oli-vier a déjà passé le flambeau àla génération suivante, CarolineHaligon. “J’ai fait des études dedroit et fiscalité du marché del’art…. mais depuis l’âge de 15ans je me suis rendue compteque nous avions une tradition fa-miliale unique… et puis je venaistravailler pendant l’été avec monpère à Miami… Il y a 5 ans j’aidécidé de m’installer ici. J’ai ap-pris toutes les techniques : j’étirela résine, je pistole la peinture, jecoupe le métal… plutôt des trucsque les filles ne font générale-ment pas. Mais je ne fais pas desoudure !" En tout cas elle estsur la bonne voie, celle de sonpère qui a été fait chevalier del’ordre des Arts et des Lettrespar l’ambassadeur de Franceaux Etats-Unis.

Alors, quand vous verrez desgrandes sculptures dansMiami… quelle que soit la signa-ture apposée sur leur base, voussaurez maintenant qu’il y a degrandes chances qu’elles aientgrandi entre les mains d’olivieret de Caroline Haligon !

www.haligonfineart.com6724 ne 4th Ave, Miami, FL 33138(305) 495-7197

Caroline a aussi une société decommunication pour artistes,www.artcimiami.com

Olivier Haligon : agrandisseur-réducteur !

Il a importé à Miami en1998 une machine crééepar son arrière grand-pèrepermettant d’agrandir oude réduire les œuvresd’art. Portrait d’une in-croyable aventure artis-tique familiale.

Olivier et Caroline Haligondevant un “big foot”

d’Idan Zareski

11 SORTIES / LOISIRS

S’il était resté en Haïti, DanyLaferrière, 62 ans, aurait eu be-soin de beaucoup de magie vau-dou afin d’accéder àl’immortalité. Mais c’est enFrance qu’il l’a gagnée. Elu endécembre 2013 au fauteuil n°2de l’Académie Française (celuide Montesquieu), Dany Lafer-rière a reçu son épée d’acadé-micien le 26 mai dernier desmains de Jean d’ormesson àl’hôtel-de-ville de Paris, et a étéintronisé deux jours plus tardsous la coupole des immortels,sur les quais de la Seine. Il estle deuxième Noir (32 ans aprèsLéopold Sédar Senghor) à de-venir académicien, mais il estsurtout le premier haïtien et lepremier québécois.

Dany Laferrière est né à Port-au-Prince, ville dont son pèreétait le maire. Suite à l’assassi-nat d’un ami, il quitte Haïti pourMontréal à l’âge de 23 ans. Il y« vit comme un clochard », tra-

vaille dans des tanneries. Etpuis, un jour de 1985, il connaîtun succès foudroyant avec sonpremier livre au titre aussi pro-voquant qu’intriguant : « Com-ment faire l’amour avec unnègre sans se fatiguer », écritsur une vieille Remington. Il apassé toutes les années 1990 àMiami où il a pu retrouver un peude sérénité. Et vingt livres plustard, Laferrière n’a rien perdu desa poésie, de son élégance, deson humour impertinent et deson regard aigu sur notre siècle,et en particulier sur Haïti. DanyLaferrière a reçu le prix Médicis2009 pour L’Enigme du retour(Grasset), relatant en prose eten vers son retour en Haïti aprèsla mort de son père.

Pour Saïdou Alcény Barry,journaliste à ouagadougou,« Avec Dany Laferrière sous laCoupole, c’est un immortel ico-noclaste qui va secouer le coco-tier. » Et, effectivement, n’étantpas français, il ne se sent pas

plus engagé que cela. A TV5Monde qui lui demandait pour-quoi il écrivait en français, Lafer-rière répondait : "Pour rien, lalangue française comme toutelangue n’a aucune valeur. Cesont ses locuteurs qui donnentdes valeurs à la langue. Car lesrésistants comme le vichysteparlaient français tout autantcomme aujourd’hui les discoursde la haine contre les Noirs oules Juifs sont en français”.http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/dany-la-ferriere

Laferrière accède à l’immortalité

Photo officielle de l’Académie Française

Le nouveau film de PhilippeLe Guay (sur les écrans françaisle 19 août) , dénommé «  Flo-ride », se déroule en partie dansle Sunshine State, avec JeanRochefort et Sandrine Kiberlaindans les rôles principaux. L’ac-teur de 85 ans est l’un des pré-férés des Français.

Le résumé : « Claude Lhermi-nier n'est pas homme à faire leschoses sur un coup de tête. Il a

passé 80 années à gérer sa vieet ses affaires avec une belleélégance. Pourtant un beau jour,sans crier gare, il monte dans unavion et part vers la Floride poury retrouver, Alice, sa fille cadette,épouse d'un américain. Décol-lage imprévu et totalement inex-plicable pour son entourage. Lesquelques semaines avant cevoyage expliquent peut-être sadécision. »

Jean Rochefort s’envole pour Miami

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Page 12: Courrier de floride / Juillet 2015

ManáAmway CenterorlandoJul 01

Country and FolkDierks bentleywith kip Moore ·Maddie & tae ·Credit UnionTampaJul 02

Rock and PopManáAmericanAirlines ArenaMiamiJul 02

Alternative RockMeWithoutyouThe SocialorlandoJul 05

Rock and PopAmerican Idol- Clearwater : July 07- Sarasota : July 08- Melbourne :Jul 09- orlando : July 11- Fort Myers : July 12- Ft Lauderdale : Jul 14- Jacksonville : July 15

Alternative Rockneon trees- Fort Lauderdale : Jul09- orlando : Jul 10- St Petersurg : Jul 11

Country and FolkDelta raeThe SocialorlandoJul 09

Alternative Rockbarenaked Ladieswith Colin Hayviolent FemmesSunset CoveBoca RatonJul 10

Progressive Rockbetween the bu-ried and Me withAnimals As Lea-ders the ContortionistRevolution LiveFort LauderdaleJul 10

Alternative RockImagine Dragonswith MetricBB&T CenterSunriseJul 11

Alternative Rockbarenaked Ladieswith Colin Hayviolent FemmesAmphitheatreSt AugustineJul 11

Country and Folkrascal Flatts withscotty McCreery- West Palm Beach :Jul 11- Tampa : Jul 12

Country and FolkDelta raeParker PlayhouseFort LauderdaleJul 12

Country and Folkshania twain withgavin DegrawVeterans ArenaJacksonvilleJul 15

Progressive Rockbrit Floyd- orlando : Jul 15- Miami-Beach : Jul 16- Fort Myers : Jul 17- Pensacola : Jul 20

Hard Rock/Metalkid rock with Fo-reignerCoral SkyWest Palm BeachJul 16

Country and Folkshania twain withgavin DegrawAmericanAirlines ArenaMiamiJul 16

R&B/ SoulAriana grande withPrince royce

Amalie Arena / TampaJul 16

Alternative RockMotion CitysoundtrackThe BeachamorlandoJul 17

Hard Rock/Metalkid rockwith ForeignerCredit UnionTampaJul 18

R&B/ SoulAriana grande withPrince royceBB&T CenterSunriseJul 18

Rap and Hip-Hopnicki Minaj withMeek MillKlipsch AmphitheaterMiamiJul 20

R&B/ Soulsam smithAmericanAirlines ArenaMiamiJul 20

Rock and Popthe vampsHouse of BluesorlandoJul 21

R&B/ Soulsam smithAmalie ArenaTampaJul 21

Country and FolkLeon russellVinyl Music HallPensacolaJul 21

Rock and Popthe vampsRevolution LiveFort LauderdaleJul 22

Alternative Rockthe smashingPumpkins with Ma-rilyn MansonKlipsch AmphitheaterMiamiJul 22

Jazz and Blueskeiko MatsuiKing Center for the Per-forming ArtsMelbourneJul 23

Alternative Rockthe smashingPumpkins with Ma-rilyn MansonCredit UnionTampaJul 24

Rap and Hip-HopJake MillerThe BeachamorlandoJul 24

Country and FolkCorey smithHouse of BluesorlandoJul 24

Country and Folkkacey MusgravesFlorida TheatreJacksonvilleJul 24

Rap and Hip-HopJake MillerRevolution LiveFort LauderdaleJul 25

Rock and PopIdina Menzel

Mizner ParkBoca RatonJul 26

Alternative RockDave Matthewsband

- Tampa : Jul 29- West Palm Beach :Jul 31 et Aug 01

Rock and PopFifth HarmonyThe FillmoreMiami BeachJul 29

Dance/ElectronicMajor LazerRevolution LiveFort LauderdaleAug 01

Country and Folktoby keith

(photo : GabboT - CC BY-SA2.0)Credit UnionTampaAug 01

LatinChayanneAmericanAirlines ArenaMiamiAug 01

Country and Folktoby keith with eliyoung bandCoral Sky AmphitheatreWest Palm BeachAug 02

Rock and PopMy Morning JacketThe FillmoreMiami BeachAug 03

Hard Rock/MetalWhitesnakeHard Rock LiveHollywoodAug 05

R&B/ SoulJill scottHard Rock LiveHollywoodAug 08

Rap and Hip-Hopkevin gatesRevolution LiveFort LauderdaleAug 08

Hard Rock/MetalAlice in ChainsHard Rock LiveorlandoAug 10

Jazz and Bluessteely Dan withelvis CostelloCredit Union Amphi-theaterTampaAug 11

Hard Rock/MetalAlice in ChainsHard Rock LiveHollywoodAug 11

Jazz and Bluessteely Dan withelvis CostelloCoral SkyWest Palm BeachAug 12

Alternative RockIncubus with Def-tones · Death FromAbove 1979Credit UnionTampaAug 13

Alternative RockIncubus with Def-tones · Death FromAbove 1979Coral SkyWest Palm BeachAug 14

R&B/ SoulsoMoCulture RoomFort LauderdaleAug 15

R&B/ SoulsoMoThe orpheumTampaAug 16

R&B/ Soulrickie Lee Jones

(photo : Hugh Pickens - CCBY-SA 2.0)Parker PlayhouseFort LauderdaleAug 18

Alternative Rockbrandon FlowersThe FillmoreMiami BeachAug 19

Country and Folktim Mcgraw withbilly Currington- Jacksonville : Aug 20- West Palm Beach :Aug 21- Tampa : Aug 22

Progressive Rockumphrey's Mcgeewith J roddy Wals-ton And the busi-nessThe FillmoreMiami BeachAug 22

Progressive Rockyes with totoRuth Eckerd HallClearwaterAug 23

Rock and PopDonavon Franken-reiterCulture RoomFort LauderdaleAug 29

Rock and Poprick springfieldAmphitheatreSt AugustineAug 30

12 SORTIES / LOISIRSConcerts en JuinLes légendaires in-

terprètes d’Hotel Cali-fornia se produisent le10 juillet à l’American

Airlines Arena deMiami. Un concertunique en Floride et àne pas manquer pour

entendre ce groupeformé il y a 44 ans àL-A et la voix magiquede Glenn Frey.

The Eagles à Miami

The Eagles (Photo : Steve Alexander - CC BY-SA 2.0)

Page 13: Courrier de floride / Juillet 2015

13 SORTIES - LOISIRS / SUD FLORIDEVoici des idées pour l’été : attention, certaines expositionsen cours ont été annoncées dans nos précédents numérosque vous pouvez toujours consulter sur internet.

Jusqu’au 2 août :Miami Summer Music

Durant tout le mois de juillet et jusqu’à début août,le festival vous propose un grand nombre d’évé-nements liés à la musique classique et à l’opéra,des master classes, des rencontres etc…quatre grand opéras seront au programme : Mo-zart - Don Giovanni, Britten - Albert Herring, Mas-senet- Cendrillon, et Humperdinck - Hansel andGretel. La célèbre soprano Deborah Voigt ouvrirale festival avec entre autre du Wagner et duStrauss. Le festival se déroule dans différents en-droits de Miami.www.miamisummermusicfestival.com

Le 2 juillet :jAMeS ToRMÉ,jAZZ VocALiST

Chanteur jazz à la voix unique, James Tormé ren-dra hommage à l’histoire de la musique améri-caine. A 20h à la :CorAL gAbLes CongregAtIonAL CHurCH3010 De soto bLvD. CorAL gAbLes, FL 33134305/448-7421 - www.communityartsprogram.org

Le 9 juillet :Film : La belle vie

The Good Life est l'histoire d'une cinéaste haï-tienne-américaine, Rachelle Salnave, découvrantses racines haïtiennes en examinant les complexi-tés de la société haïtienne, en utilisant ses propreshistoires personnelles et familiales interconnec-tées, en capturant les voix des Haïtiens et des ex-perts.C’est à 18h, gratuit sur réservation. RSVP: 954-262-0204 ou courriel.nsu art museum fort lauderdale one e. Las olas blvd., Fort Lauderdale, FL 33301 954-262-0204 - http://nsuartmuseum.org

Du 10 juillet au 1er août : Acquisitions récentes

du BAcLe Bakehouse Art Complex de Miami présentecertaines de ses récentes acquisitions comprenantdes travaux de Beatriz Calderon, Jose Pita, DanaDonaty, olivier Dubios-Cherrier, Diane Hanson,Alexander Heria, Monique Lazard and, DanSchneiger.561 nW 32nD st. - MIAMI, FL 33127305 576-2828 - http://www.bacfl.org

Le 11 juillet : jim camachoet son groupe

Camacho c’est une longue histoire musicale et unson qui rappelle Ed Sheeran, Elvis Costello ouRyan Adams. C’est à 20h30 au :sMDCAC10950 sW 211tH st. - CutLer bAy, FL 33189786/573-5300 - www.smdcac.org

Du 11 juillet au 16 août : oPeRA: RiGoLeTTo

De VeRDiLe classique de Giuseppe Verdi sera joué les 11et 12 juillet au Colony Theater de Miami Beach,puis les 15 et 16 août au SMDCAC de Cutler Bay.http://www.miamiandbeaches.com/arts/colony-theatre/101273www.smdcac.org

Du 15 juillet au 9 août :unnecessary Farce

Théâtre : Dans unechambre d'hôtel éco, unmaire spécialiste en dé-tournement de fonds estsur le point de rencontrersa comptable, alors quedans la salle d'à côté,deux flics en civil atten-

dent d’enregistrer la réunion sur la bande vidéo.Mais tout ne va pas se passer comme prévu danscette pièce très drôle.ACtors' PLAyHouse At tHe MIrACLe tHeAtre280 MIrACLe MILe - CorAL gAbLes, FL 33134http://www.actorsplayhouse.org

Le 16 juillet :Taste of a nation

Des chefs du premier ordre et des meilleurs res-taurants de Miami participe à cet événement auprofit des enfants mal-nourris en Amérique. A partirde 19h au : LoeWs MIAMI beACH HoteL1601 CoLLIns Ave. - MIAMI beACH, FL 33139http://ce.strength.org/events/south-florida-taste-nation

Le 17 juillet et le 21 août :BiG niGHT

in LiTTLe HAiTi

Chaque mois c’est l’événement musical et culi-naire à ne pas manquer avec la communauté haï-tienne de Miami ! Vous pourrez y danser entre 18het 22h au son de très bon groupes haïtiens.LIttLe HAItI CuLturAL Center212 ne 59tH terrACe - MIAMI, FL 33137305/672-5202 - www.bignightinlittlehaiti.com

Le 18 juillet :Table ronde pourfemmes créatives

Si vous êtes une femme et que vous exercez dansles métiers de la création artisanale, artistique,design… le Wolfsonian organise une table rondepour vous à 10h au :WoLFsonIAn-FLorIDA InternAtIonAL unIversIty1001 WAsHIngton Ave. - MIAMI beACH, FL 33139305/535-2622 - http://www.wolfsonian.org

Du 16 au 21 juillet :Swim Fashionweek

La « swim fashion week » de Miami-Beach se dé-roule durant les 4 premiers jours à Collins Park.En parallèle, un « swim show » est organisé du 18au 21 au Convention Center de Miami Beach.http://www.funkshion.comhttp://www.swimshow.com

22 juillet et 26 août :Miami Beach Food

Truck and Music FestLe 4ème mercredi de chaque mois, de 17h à 22h,vous pouvez venir danser et dîner dans les foodtrucks. A l’angle de Collins Avenue et de la 73rd street.http://www.mbculture.com

25 juillet et 23 août :Summer cabaret

concertLe Deering Estate propose deux petits concertscet été dans son historique salle de bal. Il est re-commandé d’arriver tôt pour les places assises.Concert à 20h au :DeerIng estAte At CutLer16701 sW 72nD Ave. - MIAMI, FL 33157305/235-1668 - www.deeringestate.org

Le 25 juillet :cHicAGo RePeRToRY

BALLeT

Un très beau moment de danse cet été au :sMDCAC : 10950 sW 211tH st. - CutLer bAy, FL 33189786/573-5300 - www.smdcac.org

Le 26 juillet :Beatles Abbey Road Live

Une recréation live du fameux album des Beatles,avec entre autres les chansons Something, ComeTogether ou encore I Want You. C’est à 18h30 au:sMDCAC10950 sW 211tH st. - CutLer bAy, FL 33189786/573-5300 - www.smdcac.org

Du 1er août au 30 septembreMiAMi SPice

Miami Spice est tou-jours un succès : ilpermet de découvrirà petit prix duranttout le mois d’aoûtles meilleurs restau-rants de la ville, ycompris de célèbres

restaurants français.Il sera précédé le 28 juillet à Miami Beach parSouth of Spice (comprenant des restaurants ausud de la 5th). Le 30 juillet il y aura aussi l’IronFork, une compétition entre chefs organisée par lejournal Miami New Times qui donne le coup d’en-voi de « Spice ».www.southofspice.com - www.ilovemiamispice.com

Du 8 au 16 août :LooKinGGLASS ALice

Profitez de cette version moderne d'Alice au Paysdes Merveilles avec vos personnages préférés dé-fiant la gravité dans cette merveille de cirque pourtous les âges! Descendez dans le trou de lapin !ArsHt Center For tHe PerForMIng Arts 1300 bIsCAyne bLvD. - MIAMI, FL 33132

Du 29 juillet au 2 août :Miami Salsa

congressComme chaque été, ce congrèsannuel de la salsa permet deprofiter de 5 jours de musiques etdanses latines à Miami Beach.DeAuvILLe beACH resort6701 CoLLIns Ave. - MIAMI beACH305/220-7115 - http://www.miamisalsa-congress.com

Le 30 juillet :jASon MARSA-

LiS ViBeSQuARTeT

Jason Marsalis et son quartet for-ment une vénérable famille dujazz de la Nouvelle orléans. Cesera à 20h à la :CorAL gAbLes CongregAtIonALCHurCH3010 De soto bLvD. - CorAL gA-bLes, FL 33134 - 305/448-7421, ext.10 www.communityartsprogram.org

Du 30 juillet au 15août :

concerts auBayfront Park

Live Nation organise desconcerts au Bayfront Park cetété, avec entre autres CountingCrows, Sublime, Rebelution etbien d’autres. Live Nation orga-nise des concerts au BayfrontPark cet été, avec entre autresCounting Crows, Sublime, Rebe-lution et bien d’autres. bAyFront PArk AMPHItHeAter 301 n. bIsCAyne bLvD. MIAMI305/358-7550 - www.livenation.com

Le 9 août :"nueSTRA

cuBA"Un événement musical à 15h15au : MIAMI-DADe County AuDIto-rIuM : 2901 W. FLAgLer st. - MIAMI- 305/547-5414

Jusqu’au 13 septembre :La photo haïtienne

Sous l’intitulé «  FromWithin and Without  »,voici une expo photo(avant et après le trem-blement de terre) à tra-vers les clichés de 20célèbres photographeshaïtiens. Le célèbre ar-tiste Edouard Duval-Carrié est l’invitéd’honneur.nsu Art Museum1 e Las olas blvd, FortLauderdale, FL 33301http://nsuartmuseum.org

Le 14 août :Rey casas

Le talentueux musicien cubain Rey Casas joueraà 20H30 au : MIAMI-DADe County AuDItorIuM 2901 W. FLAgLer st. - MIAMI , FL 33135305/547-5414 - www.ticketmaster.com

Du 20 au 22 août :iFe-iLe AFRo-cuBAn

Ce festival annuel de danse afro-cubaine com-prend également une fête dans la rue et permetde découvrir les invités de la IFE-ILE Afro-CubanDance Company. koubek Center : 2705 sW 3rD st.- MIAMI, FL 33135 - 786/704-8609 - http://www.ife-ile.org

Du 29 août au 13 sept :Ballet Festival Miami

L’un des principaux festivals de danse de Floride,avec plus de 200 artistes en provenance de 20compagnies de tous les continents. Le festivalcomprend des films, de la littérature, de l’art, etbien évidemment des performances live, dans toutle comté de Miami-Dade.305/549-7711 - http://www.internationalballetfestival.org

369 $ la semaineCondos à partir de

tarifs à la journée, à la semaine,ou au mois

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service de transport gratuit en saison. Tout prèsde l'aéroport et du port de croisières de Fort

Lauderdale, des casinos, courses et restaurants

Près de MIAMI FlorideÀ HOLLYWOOD & HALLANDALE

CoMMerçAnt

Au service des francophonesen Floride depuis 25 ans.

Du 16 au 20 juillet :Miami Dance Magichttp://www.floridadance-magic.comLe 18 juillet à Jackson-ville : Jax Community &Family Awareness Expohttp://www.beaucoree-vents.combuckler Craft Fairs :Du 18 au 19 juillet à Lake-landLes 25 et 26 juillet à FortLauderdale Les 8 et 9 août à Ft MyersLes 15 et 16 août à WestPalm BeachLes 22 et 23 août à Mel-bournehttp://www.bucklercraft-fair.comDu 31 juillet au 2 août àHomosassa : West CitrusElks 2nd Annual Scallop

Festivalhttps://www.elks.org/lodges/NewsStory.cfm?Sto-ryID=96383&LodgeNum-ber=2693Du 31 juillet au 2 août :Vero Beach Pirate Festhttp://www.verobeachpira-tefest.comDu 31 juillet au 4 octo-bre : Miami Web Festhttp://miamiwebfest.comDu 31 juillet au 3 août àPensacola : Pass TheGoodhttps://www.facebook.com/events/763353610399950/Le 1er août : WausauFunday and PossumFestivalhttp://www.wausaupos-sumfestival.com

FESTIVALS EN FLORIDE

Page 14: Courrier de floride / Juillet 2015

Fort LAuDerDALeSi Miami compte de belles

fêtes pour Independance Day,en tout cas à Fort Lauderdale,comme d'habitude, rien n'estlaissé au hasard pour que la fêtesoit plus belle qu'ailleurs. Ca sepasse vers la plage, au niveaude Las olas et A1A, et ça duretoute l'après-midi, à partir de12h30, avec des animationspour les enfants, des concertsde rock… Le feu d'artifice estannoncé à 21h. Tout le pro-gramme est ici : http://www.fortlau-derdale.gov/departments/parks-recreation/special-events

Il est aussi possible de voir lafeu d’artifice à bord du bateau àroue le Liberty Belle.

https://www.facebook.com/events/452594801573301/MIAMI beACH

Sur le front de mer, entre la73rd and Collins Avenue, am-biance familiale avec un concertgratuit, et évidemment le feud'artifice sortant des flots.tHe nortH sHore - PArk bAnDs-HeLL - 73rD street AnD CoLLInsAve. MIAMI beACH - 305 674-6100http://www.miamibeachfl.govDoWntoWn MIAMI

La plus grande célébration à

Miami à lieu dans le BayfrontPark, avec un spectaculaire feud'artifice qui illumine la baie.C'est gratuit avec plein d'activi-tés pour les enfants commepour les adultes, et il y aura del'ambiance toute la journée,entre 15h et 22h, avec le débutdu feu d'artifice à 21h.bAyFront PArk301 n. bIsCAyne bLvD. MIAMIhttp://bayfrontparkmiami.com/events/July4th.htmlAu bILtMore(CorAL gAbLes)

Le célèbre palace organisedes festivités gratuites à partir

de 17h, avec un concert à 19het le feu d'artifice à 21h.bILtMore HoteL1200 AnAstAsIA Ave.CorAL gAbLes, FL 33134http://www.coralgables.com/july4LA PArADeDe key bIsCAyne

Elle débute généralement à11h par un survol d'avions, etelle continue en direction du sudsur Crandon Boulevard, depuisHarbor Drive jusqu'à West Enid.Il y aura bien entendu desthèmes patriotiques chez lesgroupes et artistes qui défilent.CrAnDon bouLevArDkey bIsCAyne, FL 33149305/361-5207 www.kb4.orgCoConut grove

Feu d'artifice spectaculaire àPeacock Park, et différentes ac-tivités dans le Grove. offresspéciales des restaurants, mu-sique live, et tout ce qu'il faut

pour toute la famille. C'est gra-tuit.PeACoCk PArk : 2820 MCFArLAneroAD - CoConut grove, www.co-conutgrovechamber.comPIque nIque trADItIonneLAu bArnACLe

Une manière très tradition-nelle de célébrer Independance

Day au Barnacle Historic StatePark, avec de la musique, nour-riture, jeux et tout ce qu'il faut.Admission: $5 ages 12 and up.$3 ages 6-11. Under 6 free. 11a.m. – 4 p.m.tHe bArnACLe : HIstorIC stAtePArk - 3485 MAIn HIgHWAyCoConut grove www.floridastate-parks.org/park/the-barnacle

C'est la naissance des etats-unis, à travers sa déclaration d'indépendance, qui est fêtéechaque 4 juillet dans chaque ville et village du pays, et à peu près partout vous trouve-rez des feux d'artifices et parades patriotiques. en Floride du sud, entre autres :

Le feu d’artificeau-dessus duBiltmore.

PARTOUT ENFLORIDEBoca Raton : au Casimir BistroLe célèbre restaurant français Casimirde Boca Raton organise commechaque année un Bastille Day le 14 juil-

let avec en invités d’honneur Marie An-toinette et Napoleon Bonaparte en per-sonne !!!! Musique live avec ManonRobert. 10% off comme tous les mardisde l’été. Voir les menus spéciaux dansla pub qui est dans ce journal !http://www.casimirbistro.comFort Lauderdale :au Sea RestaurantVenez célébrer le 14 juillet au Sea Res-taurant, près de la jolie plage de Lau-derdale-by-the-Sea. Musique live avecHélène Johnson, moules-frites à15$

ou calamars à la provençale frites 15$ ;Avec Sangria Maison !!!! + offre du mardi soir : - 50% sur lesvins ! Merci de réserver ! open Table au954.533.2580Et du 1er juillet au 30 septembre 2015 :Menu spécial 2 services à 29,50$http://www.seatherestaurant.comPalm Beach : AllianceFrancophoneComme chaque année, l’Alliance Fran-cophone organise son 14 juillet.www/francopb.org

Clearwater :Cercle FrançaisLe 11 juillet, le Cercle Français du Pinel-las County organise une « connectionvietnamienne  » au Clearwater YachtClub. https://www.facebook.com/mi-chele.cerclefrancaisMiami : BrunchLes Dames d’Escoffier (femmes dans larestauration) organisent un brunch pourBastille Day le 12 juillet à 15h à L’Epi-cerie in Wynwood. La chef CatherineArnaize parlera de l’histoire de la cui-

sine française, et il y aura de la briocheau programme ! L’Epicerie : 195 NW36th St. Miami FLhttp://lesdamesmiami.org/?p=1029orlando : deux events- Bastille Day le 12 juillet à 15h à laBeauclaire Dining Room du LakesideInn. Gratuit, avec des vins et fromagesfrançais en vente. Concert des oeuvresde Francis Poulenc.http://lakeside-inn.com- FABCo organise un Bastille Day le 14à 18h30 au Cloclo d’orlando.https://www.facebook.com/events/4854

21288280241/

Autres endroits :L’an passé les endroits suivants avaientorganisé des Bastille Days : George inthe Grove (Miami) http://georgesinthe-grove.com , Alliance Française de Na-ples http://afnaples.org - le Framco deTampa www.framco.org - L’AllianceFrançaise de Bonita Springs http://af-bonitasprings.org Le restaurant la Ci-gale a Delray Beachwww.lacigaledelray.com

Les fêtes patriotiques n’ont pasperdu de leur attrait, surtout iciaux Etats-Unis. Beaucoup desoirées sont prévues tant pour le4 juillet (Independance Day) quepour le 14 juillet (appelé « Bas-tille Day » par les Américains quiorganisent des fêtes officiellesdans une cinquantaine de villesà cette occasion). Nous vousenjoignons à regarder ci-des-sous ce qui est organisé danstoutes les villes de Floride pources occasions estivales de seretrouver ; de nombreux restau-rants français vous préparent

bien des surprises.

une grAnDe soIréebAstILLe DAy à MIAMI !A Miami Beach, il y aura unegrande soirée le 14 Juillet pourla première fois depuis long-temps, grâce aux organisateursdes French Tuesdays Miami,Cyril Kadouch et Eric Even. Lesdeux compères n’en sont pas àleur coup d’essai : en 2005 et2006 ils avaient déjà rassem-blés plus de 1500 personnes àMiami pour Bastille Day, laissantdes souvenirs mémorables aux

participants. Relancés cetteannée, les French Tuesdaysrassemblent pour leur part tou-jours entre 600 et 800 per-sonnes. Cette fois-ci la soirée sedéroule de 19h à 2h au fameuxSLS Hotel de South Beach, surCollins Avenue, un hôtel magni-fique dessiné par le célèbre des-igner français Philippe Stark.Une nuit aux couleurs de Paris,entre numéros de cabaret dontle fameux French Cancan et lesderniers hits des clubs de la ca-pitale. Plumes, Strass et Cham-pagne seront les ingrédients de

ce cocktail festif! Les places sont limitées et lestarifs progressifs en fonction desdates d’achats : regardez vitesur leur page Facebook !Bonus: pour toute place ache-tée, vous avez l’occasion de ga-gner deux billets d’avion pourParis et de nombreux autreslots. www.facebook.com/Ftmiamihttp://slshotels.com/southbeach/

une grande soirée aura lieu à Miami beach pour le 14 juillet (une première depuis long-temps) à l’initiative des organisateurs des French tuesdays.

Bastille Day avec les francais !

Ciryl Kadouch et Eric Even,des French Tuesdays

14 SORTIES / LOISIRS

Ou feter le of July ?4th

Crédit Photo : Bastille Day - French Tuesdays

Page 15: Courrier de floride / Juillet 2015

En Floride, et aux États-Unisplus généralement, on a l’habituded’avoir affaire parfois à un “notarypublic,” pour les signatures sur dif-férents actes, mais est-ce qu’il y ades notaires de style européenaux USA?

En fait, depuis seize ans, la Flo-ride s’est dotée d’une loi qui a crééune figure de notaire dit “latin.”L’origine de la désignation n’estpas très claire, mais certains pen-sent que c’est parce que les pre-miers notaires ont été nomméspar le Pape.

Ce qui est clair en revanche,c’est que l’institution du notariatexiste depuis l’âge des romains.Même si la figure du notaire estparfois critiquée, le système nota-rial perdure depuis très long-temps, donc, il n’est pasenvisageable qu’il soit aban-

donné, en tout cas, pas rapide-ment. Ce système notarial n’a passeulement une longue histoire,mais a connu aussi une expansionmondiale. Lors des premières mis-

sions espagnoles aux Amériques,par exemple, il y avait un notaire àbord. Il s’ensuit que le système no-tarial s’est répandu sur pratique-ment tout le continent del’Amérique du Sud, les pays hispa-nophones, tout comme le Brésil.

Désormais, un « Civil-Law No-tary » en Floride peut recevoir desactes authentiques, qui facilitentbeaucoup de démarches pour lesressortissants européens auxEtats-Unis. Par exemple, un acteauthentique de mandat (exemplesimple mais d’utilité fréquente)peut se faire sur place, en Floride.Même la République Française areconnu des actes émanant d’un« notaire » floridien.

A la différence de la France, oùles professions libérales de no-taire et d’avocat sont incompati-bles, en Floride, ils sont unis dans

une même personne, le «  Civil-Law Notary. » Le CLN en Florideest un avocat ayant 5 ans aumoins d’exercice professionnel,qui suit un cours supplémentairede droit notarial, et subit uncontrôle de connaissances. Cesqualifications exigées sont encoreplus rigoureuses que pour lesjuges du système judiciaires del’Etat !

Parmi les 100,000 avocats ins-crits en Floride, il n’ y en a (ap-proximativement) que 130 à êtrenotaires. La Floride n’est pas leseul état des Etats-Unis qui a re-constitué la figure du notaire, maisle texte de loi adopté en Floridefait en sorte que le système nota-rial greffé sur le système anglo-américain soit plus efficace que laloi adoptée en Alabama, parexemple.

En principe, les actes authen-tiques du « Civil-Law Notary » enFloride devront être acceptéscomme valables dans tous lespays du système notarial avec les-quels les USA maintienent des re-lations diplomatiques.Visiblement, le rapprochemententre les Etats-Unis et Cubacréera beaucoup de possibilitéspour profiter des prestations des« CLN » en Floride. Mais pour laplupart des Français, Belges,québecois et autres ressortis-sants francophones et européens,cette révolution est déjà bienavancée !

David WILLIG2837 SW 3rd Ave, Miami, FL

33129 (305) [email protected]://floridavocat.com

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en Floride, il y a notaire… et notaire

Avocat d’immigration aux barreauxde Paris et de Miami, et notaire

Par Me DAVID WILLIG

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NETWORK6 mois après leurs débuts, lesnetworks mensuels pour les pro-fessionnels francophones ontconnu un beau succès. Ils vonttoutefois marquer une pause du-rant l’été et reprendront à la findu mois d’août. Vous pourrezvoir l’invitation en metttant un likesur la page Facebook du Cour-rier de Floride !

Le Courrier de Floride lanceun guide annuel le 14 juillet. Sivous avez des publicités à pas-ser.... c’est le moment !

Les services consulaires continuentde se réformer. A partir du 1er août2015, deux consulats généraux deFrance aux Etats-Unis regrouperontl’ensemble des services d’état civil etde nationalité pour les Français rési-dant aux Etats-Unis. Le consulat gé-néral de France à Los Angeles servirales Français résidant dans les Etatsde l’ouest, celui de Washington lesEtats de l’est et du Midwest. Pourtoutes les autres démarches (déli-vrance de passeports, cartes natio-nales d’identité, visas, etc.), les postesconsulaires français aux Etats-Unisconserveront leurs compétences pro-pres sur leur circonscription consu-laire.En pratique, au 1er août 2015, si voussouhaitez faire transcrire dans les re-gistres de l’état civil français une nais-sance, un mariage, un divorce, uneadoption ou un décès survenu dansles Etats et territoires de la circons-cription du consulat général de Franceà Miami (Floride, Porto-Rico, îles Ba-hamas, îles Caïmans, îlesTurks et

Caïques et îles Vierges américaines),vous devrez adresser votre demandeau Consulat général de France àWashington.Il en ira de même pour les demandesd’acquisition, de réintégration ou derépudiation de la nationalité françaisesi vous résidez dans les états et terri-toires indiqués ci-dessus.Si l’essentiel des démarches pourras’effectuer par voie postale, certainesnécessiteront toutefois une comparu-tion en personne : enregistrement desdéclarations de nationalité (acquisitionou renonciation), établissement desactes de naissance dans les 30 jourssuivant l’événement, reconnaissancede paternité ou de maternité ou décla-rations de changement de nom.Les informations nécessaires à laconstitution des dossiers et à l’envoipar courrier postal des pièces justifi-catives seront mises en ligne sur lesite internet du consulat général deMiami au début de l’été.www.consulfrance-miami.org

Français : services de l’état civil et de la nationalitéPRESSE FRANCAISE :Vous pouvez trouver tous

les journaux français(et le Courrier de Floride) à la

LIBRAIRIE MAPOUDE MIAMI :

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INFOS EXPATSMontée des eaux : une confé-rence FACts à Miami-beachL’ambassade de France organise le28 septembre une conférenceFACTS qui portera sur la montée deseaux, en présence de l'explorateurfrançais Jean-Louis Etienne et d'AnnyCazenave, ingénieur émérite duCNES et Directrice pour les sciencesde la Terre à l'International SpaceScience Institute (Berne, Suisse) etde Philip Levine, maire de MiamiBeach. Elle se déroulera au Conven-tion Center de Miami Beach. L’actua-lité des French Ameri-Can ClimateTalks (FACTS) à l'adresse suivante :http://facts.france-science.org

En juin, les avocats des barreaux deParis et de Floride se sont rencontrés(à Paris). Il a été décidé qu’une pro-chaine réunion se déroulerait cettefois en Floride, et il a été envisagé lacréation d’un groupe de travail, vul’accroissement de la présence fran-çaise en Floride. En plus des avocatsfloridiens et parisiens étaient présentsle directeur juridique du groupe Veoliaet de la directrice de la FACC deMiami. 

Les avocats de Paris etde Floride s’organisent

Page 16: Courrier de floride / Juillet 2015

Fin mai c’était le gala de la FACC au Sofitel-Miami, ici avec le consul de France, SéverineGianèse et Pascale Villet (présidente et direc-trice de la chambre de commerce).

Le 5 juin à Boynton Beach, la France a renduhommage à 10 vétérans de l'armée américaineayant participé à la Libération de la France,qui ont reçu la Légion d’Honneur des mainsdu consul général Philippe Létrilliart.

La gagnante de l’award de la FACC fut Fran-coise Goudron (Clim’Hair), un produit quipermet de régler la température d’une per-ruque, ce qui est très utile pour les femmessouffrant du cancer. www.climhair.com

L’une des tables de l’Union des Français del’Etranger (UFE) au gala de la FACC, autourdu président Xavier Capdevielle.

Fin mai, la Societa Dante Alighieri de Miami aoffert au consulat de France une magnifiquepeinture du général Charles de Gaulle, enprésence de l’artiste, Victor Minca.

Grosse ambiance au restaurant La Tour Eiffelde Miami pour la finale du Top 14 de rugbydiffusée en direct . Rendez-vous en septem-bre et octobre pour la coupe du monde derugby !!

Plus de 50 chefs d’entreprises francophonesprésents au restaurant Casimir de Boca Ratonpour le dernier network du Courrier de Flo-ride et des chambres de commerce.

Beaucoup de nationalités (francophones), du-rant ces networks, plusieurs générations dechefs d’entreprises... et toujours beaucoupd’ambiance ! Rendez-vous à la rentrée !!!