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L’Hermione va venir en Floride ! Il faudra du temps et de l’argent, mais le projet est en route ! Un Français abattu par le SWAT à Miami Beach Ils suspectaient le sommelier d’avoir braqué une banque à côté de chez lui SARAH ABITBOL DONNE DES COURS À MIAMI Page 8 LA CRAINTE DES PARENTS D’ÉLÈVES DE MIAMI alors que la présence francophone s’accentue en Floride, deux écoles de Miami viennent de perdre leur homologation par le gouvernement français. Page 7 - N°25 - Septembre 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride - Page 9 Page 8 Page 11 WELLINGTON Capitale du cheval rencontre avec Catherine Roze, joueuse de polo à Wellington Stromae à Miami : c’est le 12 septembre ! Page 14 La réaction de Roger Pardo, président de FIPA Page 2 DES MÉGALITHES À MIAMI Et personne ne sait vraiment comment ils ont pu arriver là... Page 4 La star du patinage artistique vient d’emménager par ici !

Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

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Le journal des francophones de Miami et de Floride : Français, Canadiens, Haïtiens, Belges, Suisses...

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Page 1: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

L’Hermione vavenir en Floride !

Il faudra du temps et del’argent, mais le

projet est en route !

Un Français abattu parle SWAT à Miami Beach

Ils suspectaient le sommelierd’avoir braqué une banque àcôté de chez lui

SARAH ABITBOL DONNEDES COURS À MIAMI

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LA CRAINTE DES PARENTS D’ÉLÈVES DE MIAMIalors que la présence francophone s’accentue en Floride, deux écoles de Miami

viennent de perdre leur homologation par le gouvernement français.

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- N°25 - Septembre 2015 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride -

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WELLINGTONCapitale du cheval

rencontre avec Catherine Roze, joueuse depolo à Wellington

Stromae à Miami :

c’est le 12 septembre !

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La réaction de Roger Pardo,président de FIPA

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DES MÉGALITHES À MIAMIEt personne ne sait vraimentcomment ils ont pu arriver là...

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La stardu patinageartistique vientd’emménagerpar ici !

Page 2: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

La frégate de La Fayette,héros français de l’indépen-dance américaine, a connu unaccueil mémorable pour sa pre-mière tournée américaine. Arri-vée à Yorktown, elle a ensuiteremonté la côte Est durant lemois de juillet vers le Canada,avec des étapes saisissantes,pour Independance Day dans labaie de New-York, mais aussi àPhiladelphie, Boston, devant lamaison de George Washigton…avant de remettre le cap versBrest en Bretagne. Les autresEtats des USA en redeman-daient, voulant eux aussi lavoir… et ce sera chose faite d’iciquelques années. Brigitte vanden Hove-Smith, de Naples (Flo-ride) responsable du comité Flo-ride de l’association Friends ofl’Hermione- Lafayette in Ame-rica, s’est beaucoup investiedans cette première traversée(avec d’autres bénévoles,comme Jean Heuschen parexemple), sans perdre de vuel’intérêt des Floridiens pour - euxaussi - accueillir L’Hermione.« Tout le monde est d'accord surle principe… mais restent à défi-nir les dates et les escales de cedeuxième voyage. Il faut aussiréunir les fonds (4 millions dedollars !), et nous attendons dés-

ormais de nous réunir avec laFrance (Association Hermione-Lafayette, Ville de Rochefort,Region Poitou-Charente etc) ».Ce 2ème « US Tour » pourraitpasser par Yorktown,  les Caro-line du Nord et du Sud (dontCharleston), Savannah (Géor-gie), avant d’arriver en Floride :Jacksonville, Miami, Key West,Tampa, Pensacola, Mobile (Ala-bama), La Nouvelle-Orléans (etpas Lafayette LA, comme il a puêtre évoqué ici et là, vu qu’il n’ya ni mer ni rivière navigabledans cette bien nommée ville deLouisiane !). « Les villes men-tionnées demandent à accueillirL’Hermione, mais il faut qu’ellesparticipent financièrement  »,tempère néanmoins Brigitte vanden Hove-Smith. En tout cas ellea eu l’aval du secrétaire d’Etatde Floride pour le projet.

Vue du ciel, L’Hermione estun petit point sur l’océan. Maispour arriver à organiser ces tour-nées, ce sont des efforts gigan-tesques qui sont mis en placepar les membres de l’associa-tion. Dans toutes les villes ci-dessus il va de nouveau falloirmonter des comités d’organisa-tion et récolter des dons. Les bé-névoles sont d’ores et déjàacceptés ! www.hermione2015.com

Ainsi, l’administration Obama a repris les relations diplomatiques d’unepart avec Cuba, de l’autre avec l’Iran, tout du moins sur la question épineusedu nucléaire. Les détracteurs (nombreux en ce moment avec les élections) deces pourparlers accusent le président de « négocier avec les ennemis de l’Amé-rique ». Débuté par un Prix Nobel de la Paix, le double-mandat de Barack Obamase termine ainsi sur des discussions non moins pacifistes. Auront-elles pour au-tant un débouché pacifique ? Avec Cuba, la situation semble calme, et l’économiede l’île est d’ores et déjà dépendante du tourisme américain (voir article à côté).

Sur la question de l’Iran, la question est plus d’ordre pratique, même si elleest beaucoup plus compliquée : malgré l’embargo imposé, ce pays continue d’en-richir de l’uranium depuis des années, se contrefichant bien des mesures de ré-torsions internationales et des menaces. Que les uns ou les autres le veuillentou non, l’Iran arrive aujourd’hui à un poids critique dans sa région du monde, etil affirmera sa puissance, avec l’occident, contre l’occident, ou de manière sépa-rée, mais pas sans bouleverser les équilibres locaux. La poignée de main de cetété porte sur un accord autorisant l’Iran à enrichir de l’uranium en quantité suffi-sante pour que ce pays puisse disposer du nucléaire civil, tout en restant loin depouvoir accéder au nucléaire militaire, le tout sous contrôle de la communautéinternationale, bien évidemment. Les détracteurs de ce traité arguent que celan’empêchera pas l’Iran de contrevenir à ses engagements (comme il l’a déjà faitpar le passé), de continuer de menacer Israël de génocide, et qu’in fine d’autrespays de la région vont aussi vouloir entrer dans la course au nucléaire : l’ArabieSaoudite et bien d’autres ne souhaitant pas voir leur ennemi iranien devenir unesuperpuissance régionale à leur détriment (sans compter qu’avec une levée dessanctions, l’Iran pourrait désormais vendre légalement son pétrole et s’enrichirplus encore). Ainsi nous passerions d’une époque oùla prolifération nucléaire était à peu près maitrisée à…tout autre chose.

« La guerre » ou «  l’ultime négociation », c’était àpeu près le choix dont disposait Obama. Il a choisi lapaix provisoire. Pour le moment, la balle est donc dansle camp de l’Iran, qui finalement pourrait tout gagneren cessant de menacer le monde libre. Qui plus est,avec l’émergence de l’Etat Islamique dans les pays voi-sins, en ce moment ses ayatollahs passeraientpresque pour des modérés. N’ou-blions pas, tout de même, que… cen’est pas le cas !

Editorial.

Gwendal GauthierDirecteur du Courrier de Floride

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Ont participé à ce numéro : Me David S. Willig, Gabrielle HB Abada, An-naléa Vincent. Merci à Emma & Anne-Marie.

L’Hermione attendue enFloride en 2018!2019

L’Hermione à Manhattan le 4 juillet. (© Valérie Toebat / Association Hermione-La Fayette)

La cour d’appel de l’Ontario adécidé (par une jurisprudence)de retirer le droit de vote aux Ca-nadiens expatriés depuis aumoins 5 ans à l’étranger. Ellepense qu’il serait injuste d’accor-der les mêmes droits à ceux quihabitent le pays, qu’à ceux quin’y sont plus, et seraient ainsimoins au fait de ce qui s’ypasse. Cette loi existe depuis1993, mais elle avait été invali-dée en mai 2014, les juges esti-mant que si un tueur en sérieavait le droit de vote, les expa-triés pouvaient bien l’avoir aussi.Mais l’interdiction a donc été ré-tablie par cette décision dans lecourant de l’été 2015. Plus d’unmillion de Canadiens seraientconcernés par cette loi, dont ungrand nombre en Floride. Les

expatriés membres d’administra-tions publiques et d’organismesinternationaux dont le Canadaest membre peuvent continuerde voter, tout comme leur fa-mille.

L’élection fédérale se dérouleau Canada le 19 octobre pro-chain. Elle a pour vocation de re-nouveler le parlement et lepremier ministre, Stephen Har-per, qui est candidat à un 4èmemandat. Les autres principauxcandidats sont Thomas Mulcairpour le NPD, Justin Trudeaupour le Parti Libéral et Gilles Du-ceppe qui a repris la tête du BlocQuébécois en juin (le Bloc ne seprésente que dans la provincedu Québec). Le Parti Vert etForce et Démocratie ont égale-ment des élus sortants.

Les expats’ canadiens privés de droit de vote !

L’embargo américain surCuba n’est pas encore levé,mais les ambassades respec-tives de Washington et de LaHavane ont rouvert cet été aprèsdes décennies de guerre froideentre les deux pays.

Si des vols charters existentdéjà vers Cuba, American Air-lines vient d’annoncer qu’ellelancerait avant la fin de l’annéeune ligne régulière Los Angeles-La Havane. Les autres compa-gnies devraient suivre.

Dans le sillage du présidentHollande, venu visiter Cuba auprintemps avec des chefs d’en-treprises, les Français sont prêtsà travailler avec l’île des Ca-raïbes. Jean-Michel Caffin,Conseiller du Commerce Exté-rieur de la France à Miami réagità cette annonce : « La sectionUSA Floride-Caraibes desCCEF s’interdit, bien sur, tout ju-gement d’ordre politique sur l’op-portunité de cette décisiondiplomatique émanant conjointe-ment des exécutifs américain etcubain. En revanche, et si (etquand) les conditions seront ju-gées favorables par toutes lesparties concernées, nous oeu-vrerons proactivement en faveurdes intérêts économiques etcommerciaux français (et franco-américains), à partir de laFrance et surtout au niveau et autravers des nombreux entrepre-neurs ou groupes multinationauxfrançais deja présents en Flo-ride. En effet, compte tenu del’insuffisance actuelle à Cubades infrastructures, des moyenslogistique ainsi que de la plupartdes ressources techniques ethumaines modernes néces-saires au développement rapidedes affaires sur ce nouveau mar-ché, la position et le rôle déjàétablis de Miami comme « hub »des Caraïbes feront naturelle-ment de notre métropole la «base avancée » incontournabledes nouveaux opérateurs versce pays. Nous pourrons alorsservir de relai logistique, ban-caire, portuaire, aéroportuaireainsi que de back office adminis-tratif et d’entrepôt pour les opé-rations commerciales destinéesou en provenance de ce paysvoisin. La proximité géogra-phique exceptionnelle et la pré-sence à Miami d’unecommunauté cubaine de près de1 million de personnes parta-geant les mêmes racines et lamême culture avec le peuple cu-bain ne feront que renforcer lesatouts de Miami. Ce sont cesatouts dont nous souhaitons in-citer nos compatriotes à faireusage. »

Daniel Berrebi, PDG de Baja

Ferries, a annoncé qu’il lanceraitcet automne les premiers ferriesentre Miami et Cuba ; une pre-mière puisque jusqu’à présentles transports maritimes de per-sonnes n’étaient par autorisés.« Nous avons à la fois l’accorddes autorités américaines et cu-baines, et le port de La Havaneest en train de faire de la placepour les croisières. Cette nou-velle est un très bon pas enavant pour l’ouverture des rela-tions entre Cuba et les Etats-Unis, notamment pour lespersonnes comme nous qui tra-vaillons ici. Pour les tours opera-tors Français ou les particuliersqui viennent faire du tourisme enFloride, ça va changer beaucoupde choses. Ils pourront désor-mais visiter à la fois Miami et LaHavane, ou Orlando et La Ha-vane. »

Depuis décembre, les Améri-cains peuvent se rendre à Cubas’ils font partie de 12 catégoriesde voyages autorisés (sportifs,journalistiques, religieux, étu-diants etc…). « L’augmentationdes voyages vers Cuba est déjàde 40%, et ça va continuer », as-sure M. Berrebi. Il semble effec-tivement qu’une plus grandetolérance s’applique à cesvoyages vers Cuba, même s’ilfaut tout de même remplir l’un deces 12 critères. D’ailleurs l’éco-nomie cubaine a progressé de4,7% au premier semestre 2015,grâce à une hausse du tourismede 54% par rapport à l’an der-nier, notamment en provenancedes USA.

Cuba/USA : reprise officielledes relations diplomatiques

BECKHAM AURAIT TROUVÉSON STADE À MIAMI

Après plusieurs projets gran-dioses, mais refusés pour diversesraisons (à cause du trafic sur le portde Miami, ou bien sur un bras demer dans le centre ville, près dustade du Heat), cette fois il semble-rait qu’un accord avance entre lafranchise de David Beckham et lamairie de Miami.

Selon un porte-parole de la fran-chise : «La réunion d’aujourd’huiavec le maire Regalado a été uneautre étape positive pour apporterun club de football de classe mon-diale à Miami. Nous sommes encoredans les premières étapes de plani-fication et plusieurs options viablesexistent toujours, mais notre empla-cement préféré est l’ancien site del’Orange Bowl ». C’est à dire près duMarlins  Park. L’ancienne star dufootball anglais a besoin de ce« grand stade » afin d’y faire jouerune dream team à la hauteur de sesespérances, mais aussi des fans de« soccer » très nombreux dans laplus grande agglomération de Flo-ride qu’est Miami.

EN BREF

Page 3: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

3 AMERIQUES

Jamais très populaire dans lesmois et années précédents, le« mogul » de l’immobilier DonaldTrump a fait un bond incroyabledans les enquêtes d’opinion du-rant l’été, grâce à un langageferme et direct sur l’immigrationclandestine (notamment mexi-caine) aux Etats-Unis. Il abordaitle premier débat pour la primairedu Grand Old Party (GOP - Ré-publicains) avec 24% d’inten-tions de vote. Devançant de 10points Scott Walker puis JebBush. Durant le débat, tous lesautres candidats ont dû se maî-triser afin de ne pas tomber dansles provocations de Trump, lelaissant faire le show, et passantpour insipides face aux piqueslancées contre eux et contre lesjournalistes par M. Trump. Cedernier semble avoir mobilisé en-core un peu plus son électorat,actuellement à 26% des inten-tions de vote pour la primaire. Lapremière victime du débat sem-

ble Scott Walker, qui a totale-ment dévissé dans les son-dages. Jeb Bush reste auxalentours de 10% à 12%. Lejeune sénateur de Miami, MarcoRubio, a fait une bonne presta-tion et il conforte sa place dansles challengers. L’ex-présidented’Hewlett-Packard, Carly Fiorina,progresse pour sa part dans lessondages et devrait intégrer legroupe de tête, et donc le pro-chain débat. Logiquement, ceuxqui vont jeter l’éponge devraientdonner leurs voix à Jeb Bush.Mais Donald Trump peut avoirdes arguments (notamment fi-nanciers) pour en capter cer-tains. L’enjeu est de taille pourles Républicains : si DonaldTrump remporte la primaire, il està peu près certain qu’il perdraensuite face à Hillary Clinton,faute de pouvoir capter les voixcentristes.

Prochain débat du GOP surCNN le 16 septembre.

Républicains : Donald Trump en têteTRAM DE MIAMI-BEACH :ALSTOM EST SUR LES RAILS

Un tram entre Miami et Miami-Beach, c’est bizarre que ça n’existepas déjà… Et il est à peu près évi-dent que ça arrivera un jour, les po-litiques travaillant sur le projet. Entout cas l’entreprise française Als-tom a devancé leurs décisions avecun projet complémentaire : selon leMiami Herald, Alstom leur aurait pro-posé de construire une ligne de 8 ki-lomètres le long de Washingtonavenue (Miami Beach), du Conven-tion Center à la 5th avenue, pour uncoût de 148M$, avec un contrat degestion de 35 ans à la clé pour la so-ciété française. Cette ligne pourraitainsi se connecter avec le projet derails le long du pont MacArthur Cau-seway qui relierait Miami à l’île et àses plages. Mais les autorités préfè-reraient que l’intégralité du trajet soitréalisé par la même entreprise. Maisl’appel d’offre sera de toute manièresoumis à la concurrence. Néan-moins, Alstom est très bien position-née avec ses tramways sanscâbles, alimentés en énergie par unrail électrifié seulement au momentoù le tram est dessus.

EN BREF

Nous avions consacré undossier en avril sur la questionde la ségrégation raciale auxEtats-Unis, estimée par beau-coup d’analystes comme “supé-rieure à ce qu’elle était il y a 50ans”. Les faits-divers mortels op-posant des policiers à des Afri-can-americans ont fait le reste :une radicalisation chez un grandnombre de membres de cetteminorité. « Aux Etats-Unis, le re-nouveau du Black Power », ti-trait le 12 août le journal parisienLe monde. « Grâce à la mobili-sation d’une nouvelle générationtrès active dans les médias etsur les réseaux sociaux, leschoses évoluent aussi et le mili-

tantisme noir connaît une re-naissance. Innovation majeuredepuis la mort de Michael Brownil y a un an, c’est l’émergenced’un discours plus radical, uneredéfinition de la violence elle-même. Ils ont réussi à toucherl’opinion publique américaine,même blanche, en démontrantque la véritable violence n’estpas celle d’un magasin brûlé,mais celle de l’Etat qui suré-quipe ses forces de l’ordre pourcontrôler certains quartiers –ceux où des politiques publiquesconfinent les pauvres et les mi-norités –, violence qui amèneles Noirs américains à se recon-naître dans les traits de Michael

Brown, Freddie Gray ou SandraBland. »

Un événement a marquécette radicalisation durant l’été :la publication en juillet d’un livredu journaliste Ta-Nehisi Coatestitré « Between the World andMe », rédigé comme une lettre àson fils adolescent, dans lequelil lui raconte ses sentiments, lesymbolisme et ce qui est asso-cié au fait d’être Noir aux Etats-Unis. De grands éditorialistesont salué le livre qui est par biendes aspects très radical. Cer-tains se sont posé des ques-tions, comme ChristopherCaldwell (Weekly Standard(néoconservateur)) : qui dans unarticle titré « Civil Whites », dé-

butait par cette question :« Pourquoi les critiques sont-ils

si déférents avec le radicalismede Ta-Nehisi Coates ? », rappe-lant quelques phrases du livre,comme par exemple quand Co-ates livre son sentiment sur le 11septembre 2001 et disant qu’iln’avait pas vu de différenceentre les policiers morts ce jour-là à New-York et ceux qui onttué un de ses camarades declasse : « Ils n’étaient pas hu-mains pour moi  ». Le débatrisque de se poursuivre etmême de s’échauffer…

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/08/12/aux-etats-unis-le-renouveau-du-black-power_4721710_3232.html

http://www.weeklystandard.com/arti-cles/civil-whites_1006507.html

http://www.penguinrandomhouse.com/books/220290/between-the-world-and-me-by-ta-nehisi-coates/

Regain de "radicalisme black" aux US

C’est bien connu… tout vamal en France ! Sauf quand toutva bien. Et au niveau deséchanges commerciaux avec laFloride du sud (région deMiami)… ça se passe plutôt bien! Ainsi la France est passé du15ème rang il y a 5 ans, au13ème l’an passé, et elle vientde rentrer dans le Top10 despartenaires de la Floride, deve-nant le seul pays européen à in-tégrer ce club d’ordinaire réservéaux autres nations des Amé-riques.

Au niveau national, la Franceest le 8ème partenaire des USA,derrière l’Angleterre. Les impor-tations françaises en Floride ontaugmenté notamment dans l’aé-ronautique, ou les parfums, deuxsecteurs qui totalisent 49,87%de la valeur totale des importa-tions en Floride du Sud dansl’année écoulée. En sens in-

verse, Miami exporte aussibeaucoup vers la France dansl’aéronautique… secteur suivi(de très loin) par l’exportation…d’œuvres d’art !

Miami est néanmoins toujoursloin derrière New-York City quicapte plus de 20% du commerceFrançais aux Etats-Unis, suividans l’ordre par Cleveland, LaNouvelle Orléans, Chicago,Houston, Atlanta, Seattle, puisMiami qui, en 8ème position, seplace devant des villes commeL-A, Philadelphie ou San Fran-cisco.

A noter que cette pousséeéconomique française en Floridedu sud a également été dopéepar l’arrivée à Port Evergladesde 800 000 tonnes de fromagesSaint-Nectaire (cette dernièremention étant bien évidemmentune plaisanterie) (mais le resteest vrai !).

La France rentre dans le Top 10des partenaires de la Floride du sud !

Ta-Nehisi Coates(photo : Eduardo Montes-BradleyCC BY-SA 4.0)

LE ROI D’ESPAGNEÀ MIAMI ET ST AUGUSTINE

LaMagic Citya toujoursété hispa-nique, maiselle le seraencore unpeu plus enseptembre

avec l’arrivée du très populaire cou-ple royal espagnol, Felipe VI et lareine Letizia. Ils seront d’abordreçus à la Maison-Blanche le 15septembre par le président desEtats-Unis, puis ils gagneront la Flo-ride, d’abord à Miami, puis à St Au-gustine, première ville desEtats-Unis qui célèbre justement safondation il y a 450 ans par les en-voyés de la couronne d’Espagne.Leurs troupes s’étaient établies icidans le but d’attaquer près de l’ac-tuelle Jacksonville « La Caroline »,premier fort construit sur le territoiredes futurs Etats-Unis… par les Fran-çais (qui ont perdu la bataille). Sivous souhaitez participez à la fête,vérifiez bien les dates (qui peuventchanger) et sachez que ce déplace-ment royal sera précédé du 4 au 6septembre d’une grande fête danscette très belle ville, avec plus de 60concerts gratuits, dont Aaron Ne-ville, Mavis Staples, Emmylou Harrisou encore Rodney Crowell, et unereconstitution historique le 8 sep-tembre.www.staugustine-450.com(photo : Holger Motzkau - cc-by-sa-3.0)

150 CLANDESTINS FRANÇAISEXPULSÉS CHAQUE ANNÉE

Le magazine télé Sept à Huit (surTF1) a consacré le 16 août un repor-tage sur les Français clandestinsaux USA, en interviewant à Miami età New-York. Les journalistes affir-ment que 150 Français se font ex-pulser chaque année des USA. Il estpossible de voir le reportage ici :

www.reportagestv.com/francais-clandestins/

EN BREF

Page 4: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

On savait Miami diverse etvariée, spécialiste des bikinis etdes Cuba Grande, mais de là ày trouver des mégalithes commeen Bretagne ! Encore qu’avecles indiens séminoles, bien desmystères demeurent. Il en estun bien singulier à la frontière deHomestead et de Miami, dé-nommé The Coral Castle, et quidonne à l’endroit un air de Sto-nehenge, avec ses pierres éri-gées et ses statues étranges.Mais ce mystère est éclairci delongue date (même si d’autresdemeurent) : Coral Castle a étécréé de toutes pièces par Ed-ward Leedskalnin, un letton néen 1887 dont l’histoire est non-moins singulière : À l'âge de 26ans, il allait se marier à la jeuneAgnès, de 10 ans sa cadette,

mais elle le laissa tomber laveille du mariage. Il émigra auCanada, mais atteint de tubercu-lose, il déménagea en 1919 versla plus chaude Floride. Nes'étant jamais remis de sa sépa-ration douloureuse d'avecAgnès, il travailla durant 28 ansà la construction de cet édificemégalithique fait de pierre et decorail, et dédié à cet amour dejeunesse. A noter que Leedskal-nin mesurait 1,50m et pesait 40kilos ! Il travaillait essentielle-ment de nuit, et il n’a jamais ex-pliqué comment il avait fait pourdéplacer 1100 tonnes de pierre,dont cette porte qui pèse 9tonnes à elle toute seule et quis’ouvre sous la pression d’unseul doigt, ou encore desrocking chairs en pierre qui fonc-

tionnent tout aussi bien ! Desenfants ont contribué à la lé-gende en assurant avoir vu Ed-ward Leedskalnin bouger lesblocs de pierres lui-même aussifacilement que si ça avait été

des ballons !Un jour, Leedskalnin a

confessé à un journal qu’il avaitconstruit le château de corailpour impressionner Agnès. Maiscelle-ci a répondu aux journa-listes : "Je ne voulais pas memarier avec lui à 16 ans et je neveux pas me marier avec luimaintenant". Leedskalnin mou-rut en 1951, et son histoired’amour à inspiré la chanson deBilly Idol "Sweet sixteen". De-puis lors, le Coral Castle est de-venu une attraction touristique !

L’entrée est à 15$ par adulte(gratuit -7 ans).L’entrée est à 15$ par adulte (gra-tuit -7 ans). www.coralcastle.com28655 South Dixie HighwayMiami, FL 33033

Des mégalithes à Miami !

(photo : psyberartist CC BY 2.0)

(photo : Chris-tina Rutz CCBY 2.0)

4 MAGAZINE

Alors que le Tour de Francebattait son plein, les français de33Entrepreneurs ont décidé depasser pour leur part le mois dejuillet dans un American Tour de9 villes des USA et du Canadalors d’un trajet en bus (aux cou-leurs de la France) sur 11000 ki-lomètres, afin de trouver des

entreprises prometteuses dansle domaine de la nourriture et dela boisson. Vincent Prêtet a an-noncé que 33Entrepreneurs in-vestirait 100 000$ dans chacunedes 3 entreprises gagnantes dece projet.

Ils ont pu ainsi rencontrer lorsde ce périple nord-américain 120 start-ups qu’ils ont trouvé

dans ce domaine de la nourri-ture et de la boisson, et atten-dent ainsi d’elles qu’ellespuissent aider à la nutritioncomme certaines applications(OpenTable, Yelp…) ont contri-bué à aider les gens à trouverles meilleurs restaurants ouUber a simplifié l’usage du taxi.De la déperdition de tonnes denourriture, jusqu’à l’alimentation

plus saine des enfants améri-cains (en les aidant à découvrird’autres plats que ceux qu’ilsconnaissent déjà), beaucoup deprojets pourraient ainsi être évo-qués ; des pistes afin de ration-naliser et d’optimiser laconsommation, notammentdans les pays développéscomme les Etats-Unis où, néan-moins, un grand nombre de per-

sonnes ne mangent pas à leurfaim. Trente entreprises ont étéretenues pour participer à laconférence Focuswright qui sedéroule en novembre en Florideet BonAppétech en octobre àSan Francisco. Chaque startuprecevra 5000$ afin de participer,avant que les trois gagnantes nesoient choisies.

http://www.33entrepreneurs.fr

La marque productrice des fa-meux sacs a décidé de photogra-phier son modèle favori, AlexaChung dans le quartier des ar-tistes de Miami (Wynwood).

La « femme longchamp » esttoujours active, prête pour la jun-gle urbaine avec son sac PliageHéritage Mini !

Longchamp shoote à Wynwood

Des Français cherchent à révolutionner la nutrition !

Page 5: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

UBER DEVRAIT REVENIR ÀBROWARD ET PALM BEACH

L’été a été chaud dans le sud dela Floride pour le service de voitu-rage à la demande Uber. Ses utilisa-teurs des comtés de Broward etPalm Beach ont pu voir que l’appli-cation ne fonctionnait plus, et beau-coup en ont tiré pour conclusion qu’ilavait été interdit. Ce n’est pas le cas.En fait, les commissionners desdeux comtés ont érigé une liste decontraintes importantes pour leschauffeurs, leur rendant la vie im-possible. D’où la fermeture de l’ap-plication. Mais les utilisateurs ayantvivement protesté auprès des auto-rités, celles-ci ont commencé à fairemachine arrière à Broward, et il étaitattendu que Palm Beach fasse demême. Même si c’est à confirmer,Uber devrait probablement êtreréactivé début septembre dans larégion de Fort Lauderdale.

SUNPASS UTILISABLEDANS LES AUTRES ETATS

Il faudra attendre le printemps,mais voilà tout de même une bonnenouvelle : les sociétés d’autoroutesviennent de s’accorder afin de per-mettre l’achat des cartes dans lesautres Etats que celles qui les émet-tent. Ce qui veut dire qu’il sera pos-sible pour les Canadiens del’acheter au poste frontalier duThousand Island Bridge de l’État deNew York. Et pour ceux qui parti-raient en road trip en dehors de laFloride, ils pourront utiliser leur Sun-pass dans les Etats frontaliers (enplus de la Géorgie et de la Carolinedu Nord qui avaient déjà une réci-procité avec la carte floridienne).

EFFONDREMENTDU PRIX DE L’ESSENCE

La dégringolade continue, notam-ment avec la reprise des discus-sions entre les USA et l’Iran : le prixde l’essence qui atteignait 2,68$ au15 août, pourrait même descendre à2$ avant la fin de l’année ! Il est déjà86 cents en dessous de ce qu’il étaitil y a un an. Pourvu que ça dure !

EN BREF

Il va bientôt y avoir plus de châteaux français en Floride qu’enFrance ! Connaissez-vous celui ci ? Non, il ne s’agit pas d’une ex-

tension de Disneyland, mais bien d’une propriété de Miami (versHomestead), « The Chateau Artisan » construite en 2007 et ac-

tuellement en vente pour la modique somme de 12,8M$. Vousavez intérêt à avoir une sacrée princesse à mettre dedans !

Le flatiron est à l’origine uncélèbre immeuble plat de Man-hattan, et Miami va bientôt avoirle sien. C’est le quartier deBrickell qui va l’accueillir, dans lecentre de Miami, là où sont ras-semblées la plupart des gratte-ciels de la ville, mais aussi desendroits très sympathiques au-tour du Mary Brickel Village. Dé-veloppé par Ugo Colombo, leBrickell Flatiron a été dessinépar Luis Revuelta. Il proposedes appartements très luxueux,des équipements d’élite et unservice 5 étoiles, et de trèsbelles vues sur la baie de Bis-cayne. Piscine, spa et fitness se-ront par exemple à dispositionen plein air sur le toit de l’immeu-ble avec une vue imprenable !Les prix annoncés pour les loge-ments oscillent entre 450 000$et 2,6M$.

www.brickellflatiron.com

Un flatiron à Brickell-Miami

5 MAGAZINE

Page 6: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

6 MAGAZINE

LE COURRIER DE FLORIDE :Les investissements se main-tiennent donc bien en Flo-ride ? Commentexpliquez-vous cette ten-dance ?

VINCENT RICAUD : Oui, laplupart des investisseurs nesont pas des spéculateurs à larecherche d’un profit à courtterme mais des investisseurs delong terme.

Même si le dollar a augmenté,même si les prix progressent de-puis quelques années, il est tou-jours aussi intéressant d’investiren Floride pour plusieurs rai-sons:

- les prix restent sensiblementen-dessous de leur maxi de2006, 30% actuellement que cesoit pour l’ensemble de Miamicomme pour l’ouest de la Floride(source index Case-Schiller).Seule la moitié du rattrapage aété effectuée.

- les loyers augmentent régu-lièrement, donc le rendement lo-catif se maintient et je travaillebeaucoup dans le domaine del’investissement locatif. Nousobtenons toujours des rende-ments bruts de l’ordre de 10%pour de l’immobilier récent, voireplus pour des biens plus an-ciens. 

En net, le rendement locatifse situe dans une fourchette de6 à 8%.  Si on additionne ce ren-dement à la progression des prixactuellement constatée, un peusupérieure à 5%, la rentabilitéglobale d’un investissement lo-catif est comprise entre 10 et15% avec un risque faible. C’estun investissement qui bat n’im-porte quel autre type de place-ment, bourse ou autre. Il batlargement la rentabilité d’un in-vestissement immobilier enFrance ou au Canada. Les in-vestisseurs sont rationnels et ensont conscients.

- Une autre frange du marchéest constituée des acquéreursnon pas à la recherche d’un pla-cement financier mais d’un pied-à-terre en Floride. Un canadiensur 10 visite la Floride chaqueannée. On pense que l’année2015 en Floride va battre des re-cords avec plus de 100 Millionsde visiteurs, contre 81 Millionsen 2009/2010. Le climat, la sé-

curité, la qualité de l’accueil etdes infrastructures sont incom-parables et font que beaucoupde ces visiteurs voudront y res-ter plus longtemps, d’où la vo-lonté d’acheter. Nousconnaissons bien les snow-birdsqui viennent chaque année pas-ser l’hiver en Floride mais il y amaintenant des touristes toutel’année et de partout. Les hôtelssont pleins cet été.

- indépendamment de leurévolution, si on compare en va-leur absolue le rapport qualité-prix de l’immobilier ici avec cequi se pratique ailleurs (Côted’Azur, Californie, Caraïbes…),la Floride est extrêmement com-pétitive. On peut encore trouverdans l’ouest de la Floride unemaison récente avec piscine etun ponton au bout du jardin pouramarrer son bateau  à moins de$300 000, tout ça à 30 minutesd’un aéroport international. C’estimpossible ailleurs.

LE CDF : Quelles sont lesspécificités du moment sur lacôte ouest où vous exercez ?

V.R : La côte ouest de la Flo-ride et particulièrement autourde Sarasota et Bradenton où jevis et travaille est une zone quicumule une qualité de vie ex-ceptionnelle avec Siesta Key, laplus belle plage des Etats-Uniset un développement écono-mique équilibré. Le taux de chô-mage est très bas, aux alentoursde 5%. Cela se ressent sur laqualité des investissements et lebien-être des habitants.

Lorsqu’on investit pour 10ans, on doit être sensible àl’évolution de l’environnementglobal. Juste au Nord, Tampaest une métropole importantesur le plan commercial et indus-triel. L’ensemble de la baie deTampa représente 3 Millionsd’habitants. A 2 heures à l’est,Orlando est un pôle économiquemajeur de plus de 2 Millionsd’habitants.

L’ouest de la Floride profited’une   dynamique exception-

nelle. Amazon vient par exemplede créer 4 000 emplois  en im-plantant des centres logistiques.Sarasota a vu la création du pre-mier shopping mall de cette im-portance ouvert aux Etats-Unisdepuis 2007. 2000 emploiscréés d’un coup. C’est dire laconfiance qu’on y a dans l’ave-nir. 

La population en Floride croîtchaque année de 1,4%, ce quiest énorme (250 000 personnes,la taille d’une ville commeNantes). A Sarasota, cette crois-sance est encore plus élevée.On a besoin de construire deslogements, des commerces, desécoles, c’est un cercle vertueuxpour le développement.

LE CDF : A Miami la foliespéculative n’est-elle pas entrain de dépasser ce qu’elleétait avant la crise ?

V.R : Miami est un marchétrès particulier. Si on regardel’ensemble de Miami, les prixdepuis un an ont progressé de8%, contre 6,4% pour l’ouest dela Floride (source Case-Schil-ler). Il n’y a pas de décalage ma-jeur. Par contre, si à l’intérieur deMiami on regarde certaineszones de Miami Beach ou lescondos à Brickell, on devine unespéculation effrénée.  Beaucoupd’acheteurs placent de l’argentsur des projets de condos enconstruction sans intention deles occuper ou de les louer maispour les revendre avec plus-value. Ce micro-marché se re-tournera un jour. Les deuxdifférences avec 2007 sontd’une part que la crise était na-tionale et générale alors qu’onne parle ici que d’une partie deMiami et d’autre part, que laspéculation antérieure à 2007avait été alimentée par le créditfacile, ce qui n’est plus du tout lecas aujourd’hui. Miami a connudes crises dans le passé et enverra d’autres à l’avenir. 

Pour contacter Vincent Ricaud :+1 941 538 2010 - www.investus.fr

Immobilier : la tendance à la rentrée Vincent Ricaudprésident de la société Investus Realty

Malgré quelques frissonsavec la hausse du dollarface à l’euro et au Huardl’hiver dernier, les investis-sements immobiliers desfrancophones continuent àvitesse constante en Flo-ride. Le point avec VincentRicaud, agent immobilier enFloride. Mario J. Louis est un vrai Mia-

mien. Il est né à la Jamaïque deparents Haïtiens ; il a beaucoupde famille en France et une pas-sion pour « l’hexagone », maisla Floride, c’est chez lui, là où ila grandi et où il exerce. « Leseul moment où j’ai déménagé,c’était pour aller faire mesétudes de Droit à Georgetown(Washington). L’univers étudianty est fantastique, et j’en ai gardéune grande passion pour la poli-tique. Mais je suis revenu m’ins-taller comme avocat dans maville de Miami. » A l’époque, il n’yavait pas encore beaucoup defrancophones : les Haïtienscommençaient tout juste à arri-ver ; les premiers milliers deSnowbirds gagnaient SunnyIsles, et les Français étaient entout petit nombre. Mario Louis adonc débuté en tant qu’avocatpurement américain. « J’étaisspécialisé dans le droit criminel,puis j’ai fait également beau-coup de droit de la famille. Etpuis j’ai vu la communauté gran-dir petit à petit. Quand je décro-chais le téléphone, on me disaitde plus en plus « bonjour maî-tre » plutôt que « Hi », avecbeaucoup de dossiers d’immi-gration. Je suis passionné par ledroit, et j’ai ainsi apprécié d’évo-luer pour aider ceux qui étaientdans le besoin d’un spécialistedes lois américaines, tant pourles questions de visas qu’à l’oc-casion où nos clients se retrou-vent victimes d’un accident. »Depuis toutes ces années, MeLouis a eu le temps de voir descas bien différents. « Il y a lescas classiques : les Canadiensqui sont menacés d’expulsionsparce qu’ils n’ont pas eu le tam-pon à la frontière, ou bien des in-vestisseurs français qui ontmonté leur dossier tout seul etse retrouvent perdus dans lesméandres de l’administration ;ou bien encore les demandesd’asile politique, mais en prove-nance d’Haïti il y en a heureuse-ment bien moins. Il y a aussi lescas plus difficiles qui rejoignentparfois mes dossiers criminelsd’autrefois. L’an passé parexemple, j’avais une demandede visa d’un étranger récem-ment marié avec une améri-caine. Mais le jour de leurprésentation à l’Immigration, elle

n’était pas là. Alors ils ont or-donné de le déporter. C’est làqu’il m’a contacté : sa femme nepouvait pas être présente… carelle était en prison ! J’ai pu évitersa déportation et avoir un nouvelentretien avec l’immigration carelle était sortie de prison entretemps. Et le jour où on s’est pré-sentés, elle avait de nouveauété arrêtée ! Mais j’ai quandmême fait valider son dossier.C’est évidemment un cas margi-nal, car la plupart du temps lesdossiers de visas posent surtoutproblème à cause de leur com-plexité et des délais exigés. Unesimple petite erreur peut entraî-ner des mois de retard. »

SPECIALISTE DESDOSSIERS D’ACCIDENTS

Les accidents aux Etats-Uniscausent aussi bien souvent despoints de droits qui peuvents’avérer tout à fait « exotiques »pour des étrangers franco-phones peu habitués aux loisaméricaines. « Que vous soyezvictime ou auteur d’un accident,j’aurais d’abord tendance à vousdire de ne rien prendre à la lé-gère. Notez bien toutes lesconditions de l’accident, et sipossible prenez des photos.Surtout si vous voyez la partieadverse le faire : vous pouvezêtre certain que vous serez alorsconfronté à une procédure. EnFrance ou au Canada, on peutsouvent lire dans les journauxles cas un peu caricaturaux,comme par exemple un client deFast Food qui porte plainte pours’être brûlé la main avec soncafé. Mais ça traduit une réalité :les Américains portent plaintetrès facilement en cas d’acci-dent. Même si ce n’est pas dansvotre culture, c’est toutefoisdans vos droits de faire demême. Mais en tout cas, si vousvivez aux Etats-Unis, il faut quevous soyez prêt à vous défen-dre. Je ne vous le souhaite pas,

mais je sais qu’un jour ou l’autrenous y sommes tous confrontés.

Encore un petit exemple ré-cent : j’ai une cliente qui a glissésur un liquide savonneux pré-sent sur le sol d’un supermar-ché. Nous avons gagné 14000$.Un mois plus tard, j’ai rencontréune autre personne qui avaitdes douleurs suite à un accidentsurvenu dans des circonstancessimilaires. Elle n’avait pas prisd’avocat, elle avait accepté2000$ de dommages de la partdu magasin… et sa procédureétait coincée. Je vous laisse ré-fléchir à tout ça ! »

C’est certain, quel que soitvotre dossier (visa, accident ouautre problème de droit) : auxEtats-Unis vous aurez toujoursplus qu’ailleurs besoin d’un avo-cat compétent !

Pour le contacter : Law Offices of M.J. Louis, P.A.75 Valencia Avenue (4th Floor)Coral Gables, Florida 33134Telephone: (305) 377-9646http://www.mjlouislaw.com/

Me Mario J. Louis : "Défendreles intérêts des francophones"

Mario J. Louis, avocat à Miami.

L’avocat de Miami - spé-cialisé dans les dossiersd’immigration et d’acci-dents-blessures - est ré-puté  dans toute la Florideoù il défend depuis 1990 lesintérêts des francophones.

VINCI REMPORTE 4 CONTRATSEurovia, le pôle de travaux d'in-

frastructures routières du groupefrançais Vinci vient de remporterquatre contrats de travaux sur les in-frastructures routières en Floridepour un montant avoisinant les 200millions de dollars. Ils portent surl'élargissement de voies rapides àOrlando et la fourniture de plus d'unmillion de tonnes de bitume.

LITTLE HAVANA EN DANGER ?La National Trust for Historic Pre-

servation a rendu sa liste annuelledes 11 sites historiques les plus endanger des Etats-Unis… et l’histo-rique quartier cubain de Miami y fi-gure, a cause des changementsurbains et du « manque de protec-tion des immeubles historiques ». LeGrand Canyon figure aussi sur laliste, à cause de projet touristiqueset de l’exploration minière.

EN BREF

Page 7: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

Comme elles ont appris cettemauvaise nouvelle au début del’été, il était trop tard pour les pa-rents et pour l’association FIPA(qui gère l’enseignement dufrançais) de se réorganiser pourla rentrée. Néanmoins, c’est unvéritable cri de détresse qui aété lancé par les familles débutjuillet. La France avait dès l’an-née dernière pointé du doigt une« une situation à corriger », maissuite à une pétition signée parplus de 10 000 personnes, et àune montée au créneau du dé-puté Frédéric Lefebvre, le gou-vernement lui avait répondu finmars que les écoles seraient belet bien homologuées pour uneannée supplémentaire. Il n’en arien été. Dans un communiqué,le porte-parole de l’ambassadede France à Washington minimi-sait l’impact de cette homologa-tion, assurant que, somme toute,cela ne changerait pas grandchose à Miami. Ce à quoi le pré-sident de FIPA, Roger Pardo, ré-pondait : « Depuis la défaillancefinancière de la France il y adeux ans, c’est le Miami-DadeCounty qui paye les professeurs.Je vous ai parlé de l’impact sur

les parents d’élèves, mais pen-sez-vous que le Comté va vou-loir continuer de payer pour desformations non-homologuées ?Ca va être la débandade. Et toutça alors que ça ne coûtait rienau gouvernement français. Pourle Comté, après un tel camoufletdiplomatique, il va se dire que çalui coûtera moins cher de payerdes formations en espagnol qui,elles, seront reconnues et soute-nues financièrement par un paysqui vit actuellement une crisepire que la nôtre. Quant aux pro-fesseurs, sur eux aussi cette dé-cision à un impact. Ils sont mis àdisposition de l’Education Natio-nale pour enseigner à l’étranger,mais ils peuvent toujours coti-ser (volontairement, sur leur pro-pre argent) pour leur retraite s’ilsenseignent dans des écoles ho-mologuées. Que croyez-vousqu’ils vont faire désormaispuisqu’elles ne le sont plus ? Ac-cepter de perdre leur droit à laretraite ? Certains y cotisent vo-lontairement depuis plus de 15ans qu’ils sont en poste

ici. Enfin, avec « Label France »l’ambassade préconise "l’excel-lence” d’un enseignement enlangue française pendant 20%de l’enseignement hebdoma-daire. Je souhaite qu’on m’ex-plique où se trouve l'intérêt alorsque Sunset et Carver dispensentdéjà l’enseignement en françaispendant 50% du temps hebdo-madaire et que ces 2 établisse-ments avaient proposé en avril2015 à l’ambassade et à l‘AEFEde passer à 60% dès la rentrée.Cette décision est lamentable.Nous demandions, avec notredéputé, Frédéric Lefebvre, un àdeux ans de sursis, accompa-gné par un «  vrai dialogueguide » entre les écoles, MiamiDade County, l’AEFE et l’Educa-tion Nationale. Mais là  ils nousont laissé savoir en plein milieude l’été que  ce n’était plus lecas, que c’était terminé, prenanttout le monde au dépourvu pen-dant les vacances, alors qu’ils lesavent depuis le 25 mai.  Jecompte sur tous les franco-phones de Floride pour nous

aider à réagir et à les faire chan-ger d’avis. »

Comme tout le monde a étépris au dépourvu, il n’y a finale-ment pas eu beaucoup de chan-gements pour le moment. Aucontraire, les deux écoles non-homologuées avaient déjà reçuplus d’inscriptions pour l’immer-sion en Français que l’annéeprécédente, grâce à l’attractivitédes programmes, et à l’arrivéetoujours plus importante des fa-milles françaises. Mais, pour lesparents d’élèves, l’impact de cesdéshomologations aura bel etbien lieu.

www.fipamiami.org

Miami / Déshomologations :L’angoisse des parents d’élèves

Deux écoles publiques deMiami (sur trois) ont perdul’homologation par le gou-vernement français dontelles jouissaient depuis 25ans : la Sunset Elementaryet la Carver Middle School(près d’un millier d’élèves àelles deux), qui permettentaux enfants d’avoir un en-seignement en français.

La journée d'orientation pour les 1st Grade du 21 aoûtdernier à la Sunset Elementary School.

Du nouveau dans les écolesLa nouvelle French American

International School de BocaRaton a ouvert ses portes finaoût : c’est donc un succès pourles initiatrices de ce projet !

http://www.frenchamerican-schoolbocaraton.com

ET BROWARDCONTINUE D’AVANCER

Après son entrée dans les ma-gnifiques locaux l’an passé, leLycée Franco-Américain (LFA)de Cooper City n’en finit pas deprogresser. S’il est réputé pourson excellent niveau d’éducationen français, dorénavant le LFAdispose aussi d’une nouvelle« section anglais » pour les CE2et CM1. Lors de  de la cérémoniede fin d’année du LFA, la direc-trice Jacquelyne Hoy a reçu unesubvention de 5000 euros obte-nue par le conseiller consulaireFranck Bondrille par le biais deRobert del Picchia, sénateur re-présentant les Français établishors de France.

Chez les plus grands de l’In-ternational School of Broward(ISB, dont les locaux sont à 5mndu LFA mais néanmoins dansune autre ville, à Hollywood),entre autres bonnes nouvelles, ily a une nouvelle excellente pro-motion au BAC 2015. Et pour lapromotion qui vient juste de fairesa rentrée, non seulement l’ISBdispose comme avant d’une ac-créditation pour le bac ES, maisaussi dorénavant pour le bac S !

www.isbcharterschool.orgwww.lyceefrancoam.org

103 237 VISITEURS UNIQUESEntre le 14 juillet et le 15 août, le

tout nouveau site du Courrier de Flo-ride a dépassé la barre des 100 000visiteurs uniques en 1 mois ! Lenombre de touristes francophones apeut-être un peu aidé. Sans connaî-tre les statistiques officielles, chacunaura pu noter une «  invasion » deFrançais et de Canadiens franco-phones cet été dans les grands sites

touristiques de Floride. Et les Snow-birds sont attendus plus nombreuxencore en novembre que l’an passé(4 millions de Canadiens en 2014) !

NOUVEAUX TRADER JOE’SÀ DAVIE ET LAUDERDALE

Une septième puis une huitièmeépicerie bio vont ouvrir, d’abord àDavie le 25 septembre au 2296 S.University Drive (aux Tower Shops),puis à Fort Lauderdale, non loin deCroissantime, au 1590 N. FederalHwy.

EN BREF

Page 8: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

Zlatan ou Serena n’auront ja-mais besoin de lui vu le montantde leurs salaires…. mais biend’autres sportifs de l’ombre,« stars » du ping-pong, de lalutte bretonne ou d’aviron ga-gnent moins bien leur vie, toutcomme les praticiens de cer-tains sports célèbres mais peudéveloppés dans certaines ré-gions (le rugby dans le nord dela France ou au Canada, parexemple). Et c’est là que ceFrançais de Miami (42 ans etoriginaire de Grenoble) inter-vient : Loïc Yviquel a lancé laplate-forme de financement par-ticipatif sponsorise.me qui asoutenu plus de 3000 projetssportifs l’an passé grace à 1,2millions récoltés. En tout, 67%des projets présentés ont été fi-

nancés. Pour son fonctionne-ment, sponsorise.me garde 10 à20% des fonds, et reverse lereste aux porteurs de projets. Anoter que Coca-Cola vient d’en-trer au capital de sa société.

www.us.sponsorise.me

LE CREDIT PEERTO PEER EXPLOSE

Par ailleurs, dans son éditiondu 27 juillet, Time Magazine aréalisé un dossier sur le prêtd’argent peer-to-peer, et l’impor-tance qu’il prenait aux Etats-Unis. Ce n’est pas nouveau :des particuliers peuvent ainsiemprunter sur des plateformesinternet à des taux bien plusavantageux que celles descartes de crédit classiques auto-risées par les banques améri-caines. Ce qui est plus nouveau,ce sont les montants transféréschaque année, qui se comptentdésormais en milliards. A telpoint que les grandes banquescommencent à étudier la possi-bilité de lancer des offres simi-laires !

Loïc Yviquel sponsorise les sportifs peu connus

Grande émotion chez lesFrançais de Miami avec la dis-parition le 2 juillet dernier d’unefigure très appréciée de la com-munauté, Sébastien Tigoulet, 43ans. Originaire de la région duMans (Sarthe), Sébastien y avaitfait ses armes dans la coiffureen y ouvrant un salon, et paral-lèlement il s’adonnait à sa pas-sion pour l’accordéon. Artisteréputé (il a gagné pas mal deconcours), il avait enseigné le"piano à bretelles" à des cen-taines d’enfants. Et puis, il y ahuit ans, il avait mis les voilespour Miami où il exerçait dans lacoiffure. Il était rapidement de-venu « l’accordéoniste officiel »des soirées françaises, et il avaitsouvent joué avec le groupe The

French Horn. « Je lui dois énor-mément pour avoir été à mescôtés dès mon premier jour detravail à Miami il y a presque 5ans au French Hair Salon deBrickell», rappelle Manuela Mo-rançais, elle aussi originaire duMans. « Sébastien était un coif-feur très talentueux, passionnépar son travail, toujours àl’écoute et tellement disponiblepour ses clients. Il habitait àMiami Beach car il adorait la meret la plage. Souvent il y allait lematin avant de venir travailler.Pas une seule journée sanspenser à toi Sébastien, pas uneseule journée sans parler detoi… tu nous manques à tous ! »

Sébastien Tigoulet laisse descentaines d’amis orphelins, tant

en France qu’en Floride. Sesamis et sa famille lui ont renduhommage durant le mois de juil-let par des soirées musicales àMiami et dans son village deSaint-Christophe.

Salut l’artiste.

ADIEU SÉBASTIEN

8 EN BREF

POLAR : TORPEDO JUICE

Ce roman policier de Tim Dorseyqui vient d’être publié en français(en juin*) est la suite des aventuresde Serge et Coleman, héros de TimDorsey, écrivain de Miami quis’évertue depuis deux bonnes di-zaines de publications (peu sont enFrançais) à camper ce que lesEtats-Unis en général, et la Florideen particulier comptent de dérégle-ments sociaux et humains. Le toutavec un langage assez cru, et desraisonnements tout à fait tordus.C’est d’ailleurs pour ce dernier pointque Tim Dorsey est apprécié. Le ré-sumé du bouquin est beaucoup plusgentil : « Le « Torpedo Juice », c'estun cocktail énergisant mais traîtredont Coleman, le partenaire deSerge, est friand. Toujours aussi im-mature et porté sur les substanceschimiques et alcoolisées, Colemandécide d'aller vivre dans les« Keys ». Là, commence une sériede péripéties débridées.

Un monde peuplé de freaks hila-rants et tordus, une vision satiriquede la Floride par un spécialiste ducocktail détonnant. Les codes dufeuilleton et du roman d'aventuresassociés à une prodigieuse imagi-nation et à un sens de l'absurde leplus délirant, pour un résultat entreHarry Crews et Carl Hiaasen. »

* 23$ Editions Rivages

LIVRESGUIDE DE SURVIEALIMENTAIREAUX ETATS-UNIS

Estelle Tracy, 36 ans, habitePhiladelphie depuis une di-zaine d’années où elle rédigele blog Le Hamburger et LeCroissant. Elle vient de publierce Guide de survie alimentaireaux Etats-Unis qui sera utile àtous les francophones qui nesont pas encore familiarisésavec les Walmart et autres Pu-blix. Voici donc 48 pages de re-pères, de conseils et debonnes adresses pour bienmanger aux Etats-Unis.  Auprogramme : produits laitiers etpâtissiers, bien sûr, mais aussiviande, œufs, chocolat,pommes de terre, survivre à lapremière sortie au restaurant etla liste de toutes les bonnesadresses de l’auteur. Prix :10,99$. Vous pouvez l’acheterdirectement sur le site d’EstelleTracy :

www.tetellita.blogspot.com/2015/04/le-guide-de-survie-ali-mentaire-aux.html

LIVRES

Dix fois championne deFrance de patinage artistiquepersonne n’a oublié la nantaiseSarah Abitbol, star de sa disci-pline qu’elle avait poursuivi envedette d’Holiday on Ice. Elle atoujours été très présente àMiami où une partie de sa familleest installée depuis près de 60ans… mais cette fois c’est offi-ciel, Sarah s’est installée dans laMagic City. « Mon objectif estd'ouvrir un dîner-spectacle surglace, mais en attendant j'en-traîne à la patinoire ScotteRacow où je donne des coursparticuliers le mercredi vendrediet samedi, et bientôt à celle dePembroke Pines. N’hésitez pasà me contacter ! » Sarah Abitbolavait déjà monté un spectacle àsuccès, Rêve de Glace, qui avaittourné dans toute la France du-rant trois ans. Secrétariat deSarah Abitbol : 786 608 [email protected] www.revesdeglace .com 

Sarah Abitboldonne des cours

à Miami !

Page 9: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

9 FAITS DIVERS

BOOBA SOUTIENTLE BRAQUEUR FRANCAIS

Le rappeur Booba qui habiteMiami a réagi sur son compte Insta-gram au décès du sommelier abattuà Miaim Beach par le SWAT :« R.I.P. Que ses proches soient fiersde lui et que sa famille et ses en-fants sachent que tout ce qu’il a faitc’était pour eux. #jahbless mon potosee you de l’autre côté #forceethon-neur #fuckthepolice JULIEN JO-SEPH #92i ».

BOOBA CHANTESES ADIEUX À LA FRANCE

Tiens ça faisait longtemps qu’onn’avait pas parlé de lui ! Le rapperfrançais exilé à Miami a lancé unechanson titrée « Mon Pays » avecdes paroles du genre : « Mon amourpour cette terre n'est pas plus grandque Sarkozy / Mets toi dans l'cul tonVélib', hasta luego ». Comme d’ha-bitude quoi !https://youtu.be/AKpq2JW7Pwg

SUITES DE LAFRENCH CONNECTION

Alfred Catino, 74 ans, de Dan-bury dans le Connecticut, a été unmembre de la French Connection(très important réseau de trafiquantsde drogues entre la France et lesUSA durant des décennies (jusqu’audébut des années 1970) auquelnous avions consacré un dossier aumois de janvier). Il s’était fait arrêterde nouveau en 2012 avec 15 autrespersonnes dans une nouvelle affairede drogues, pour laquelle il avaitplaidé coupable l’an dernier. La po-lice avait précisé qu’il était « alsoknown as Alphonse Catino, FrankRoss, Frank Russo, Anthony Vi-tacco, Chico, the Old Man and Her-bie  ». La classe ! Mais cette foisAlfred Catino demande à ce qu’unepièce soit retirée du dernier dossier,et si c’était le cas, à revenir sur sonplaidé-coupable.

Alfred Catino avait été condamné3 fois aux Etats-Unis pour avoirvendu de l’héroïne, la première foisétant dans le Bronx en 1966, et ladernière, toujours à New-York, en1997. Entre temps, il avait étécondamné à 5 ans de prison enFrance pour les mêmes raisons en1978. Un journal le qualifiait récem-ment de « old school mob ». Il pour-rait certainement gagner de l’argenten écrivant un livre sur sa vie !

ISABELLE PRIME LIBÉRÉEPAR LES ISLAMISTES

Isabelle Prime, 31 ans, une fran-çaise qui avait été

enlevée au Yémenle 24 février, a étéaccueillie le 7 aoûtsur le tarmac de

Villacoublay par leprésident François

Hollande. « Au-cune ran-

çon  » n’aurait été payée enéchange, selon le ministre des Af-faires Etrangères Laurent Fabius.Isabelle Prime travaillait là-bas de-puis 2013 pour la société AyalaConsulting, basée à Hialea et Sun-rise (Miami), qui emploie plusieursFrançais, et qui développe auYémen un programme humanitairefinancé par la Banque Mondiale.Elle est originaire d’Angers (Maine-et-Loire).

EN BREF

Un adolescent s’est retrouvéemporté par le courant à IndianRocks Beach fin juillet. Alorsqu’il se débattait et était à boutde force, c’est (le bien nommé)Olivier Lachance, un touristeQuébécois, qui a nagé dans sadirection et s’est porté à son se-cours. La sœur de l’ado, et unautre Canadien, Sal Zedavarelli,sont alors arrivés en renfort àmi-chemin. Une fois ramené surla berge, l’ado s’est retournévers Olivier Lachance et lui alancé : "merci mec de m'avoirsauvé la vie" ! Il a ensuite étéemmené à l’hôpital, mais sesjours n’étaient pas comptés.

2 Québécois sauvent un ado de la noyade

La veille (selon la presse lo-cale  et la police de Miami-Beach) il serait rentré dans laRegions Bank de la très fré-quentée 41ème rue de MiamiBeach (angle de Meridian Ave),aurait bousculé deux employésavant de braquer un caissier àl’aide d’une arme factice. Aprèsavoir pris la fuite, Julien La-pierre se serait caché chez luisur la toute proche 40ème rue,avant que les SWAT ne l’ytrouve. Ils auraient négocié pen-dant 7 heures avec lui (durant lajournée et la nuit) lançant à 4 re-prises des gaz lacrymogènes,avant d’entrer par la force, ac-compagnés par un robot-ca-méra commandé à distance pardeux agents du FBI. Selon lachaîne de télévision Local 10 :«  L’équipe du SWAT a fouilléchaque pièce et chaque porte, etquand ils sont arrivés à un pla-card dans l’une des chambres,Joseph était sur le plancher et ila pointé une arme sur eux ». Ilsn’auraient eu d’autre choix quede tirer. Le Miami-Beach Police-Department (MBPD) précisedans son communiqué que « lesuspect était connu du MBPDpour des arrestations posté-rieures, incluant des arrestationspour d’autres actes de vio-lence  », avant de conclurequ’une investigation sur cet évé-nement était menée conjointe-

ment par le MBPD et le FBI«  dans un but  de transpa-rence ». 

Julien Lapierre aurait effecti-vement eu déjà affaire à la po-lice par le passé, selon Local 10,et selon une fiche de police.

L’enquête étant toujours encours (au 27 août), il convient derespecter la présomption d’inno-cence dans cette affaire.

Un Français tué par leSWAT après un braquage

(Photos : courtesy of Miami-BeachPolice - D.R)

Ils se sont retrouvés quelques jours plus tard avec lespompiers. (Olivier Lachance est à droite sur la photo.)

Harlem Suarez, 23 ans, éga-lement connu sous le nomd’Almlak Benitez a été arrêtéalors qu’il s’apprêtait à enterrerune bombe cachée dans un sacà dos sur une plage de KeyWest. Il souhaitait ensuite fairede même sur la célèbre SouthBeach de Miami Beach.

Key West est célèbre pourbien des choses, mais pas spé-cialement pour ses terroristes.Cette petite île au milieu del’océan à l’extrémité des Keysde Floride, ne compteque 23000 habitants, qui ont plu-tôt la réputation de ne pas voir lavie en noir, accueillant chaqueannée des centaines de milliersde touristes. Mais l’île d’ErnestHemingway comptait bel et bienun apprenti terroriste, HarlemSuarez, qui rêvait un peu tropfort de faire partie de l’Etat Isla-mique, à tel point qu’il en parlaittrès librement sur sa page Face-book (qui est néanmoins privée).

Il avait commandé une bombe

par téléphone à un interlocuteur,mais aussi un fusil d’assaut AK-47 sur internet. Selon le FBI ilaurait tenté à plusieurs reprisesde contacter sans succès l’EtatIslamique, et appelait à prierpour lui sur Facebook. Il étaitsuivi depuis avril par le FBI, quivient de l’arrêter au vu de sadangerosité avancée… dange-rosité surtout pour lui-mêmepour les commentateurs de cer-tains journaux qui n’ont pas tel-lement pris au sérieux soncaractère « terroriste ».

Key West : un islamiste voulaitfaire sauter une bombe sur la plage

1 millard d’euros de ta-bleaux : le montant est assezspectaculaire et constituerait unrecord de fraude fiscale enFrance (en cas de condamna-tion des protagonistes qui sontpour le moment présumés inno-cents). C’est le mensuel Chal-lenges qui a révélé cette affaire :le fisc français aurait ainsi trouvédes toiles de maîtres en grandnombre aux Bahamas. L’admi-nistration cherche depuis janvier2013 à retrouver l’héritage deDaniel Wildenstein dont unegrande part aurait (selon les ac-cusations) été dissimulé.

La famille Wildenstein est de-puis le début du XXème sièclespécialisée dans le commerced’œuvres d’art. Après le décèsde Daniel Wildenstein en 2001,son héritage avait été estimé à44M€ (entraînant 17 M€ dedroits de succession à réglerpour la famille). Mais ses fils (cé-lèbres hommes d’affaires

franco-américains) sont suspec-tés d’avoir fait disparaître l’es-sentiel de la fortune, notammentà travers des toiles de maîtres.Le fisc français avait déjà rééva-lué à 550 millions d’euros lemontant des impôts à payerpour cet héritage (sommeconstituée pour moitiéd’amendes et d’intérêts), aprèsavoir annoncé avoir découvertdes chevaux de course, des ta-bleaux de Bonnard, Courbet ouPicasso, un îlot aux îles Viergesmais aussi un ranch de 30 000hectares au Kenya où a ététourné le film Out of Africa… quin’auraient ainsi pas été décla-rés : « 472 millions de biens dis-simulés dans des trustsenregistrés dans l’île anglo-nor-mande de Guernesey et aux Ba-hamas  », assure le magazineChallenges. Et c’était doncAVANT les révélations de cemême magazine : « Au momentdu redressement, l’administra-

tion ne connaissait pas exacte-ment le contenu du Delta Trustni sa valeur totale, qui est, enfait, estimée à 1,1 milliard dedollars lors du décès de Daniel !Ce n’est qu’en décembre 2014que le juge Daïeff a obtenu denouvelles informations deRBCTC, une filiale de la RoyalBank of Canada, basée aux Ba-hamas. Gérante du trust depuis2004, la société a aussi été ren-voyée en correctionnelle. Dansune déclaration rectificative àl’IRS, le fisc américain, elle ex-plique que le trust hébergeaitnotamment des tableaux valori-sés 250 millions et considéréscomme ayant été détenus sur lesol américain, même si la plu-part ont été expédiés en Suissejuste avant la mort de Daniel. »

Par delà le redressement judi-ciaire, l’affaire a été renvoyée autribunal correctionnel pour unprocès qui devrait se tenir dansle courant de l’année 2016.

Très étonnante découverte aux Bahamas...

Page 10: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

10 SORTIES / LOISIRS

Chaque MoisMIAMIWynwood Art Walk :Le 2e samedi de chaque mois de 18hà 22h, des milliers des personnesviennent pour visiter les nombreusesgaleries d’art de Wynwood (quartiernord de Miami).http://courrierdefloride.com/2014/08/10/wynwood-lart-district-de-miamiDowntown Art Night :Le premier vendredi de chaque mois,c’est ouvert au public de 18h à minuit.111 SW 3RD ST. - MIAMI, FL 33135305 206-4734 - http://www.mccor-mickplace-miami.comFirst Friday @ MOAD !Chaque premier vendredi, le Museumor Art + Design (MOAD) participe à laDowtown Art Night jusqu’à 20h, etc’est gratuit.MUSEUM OF ART + DESIGNFREEDOM TOWER : 600 BISCAYNEBLVD. MIAMI - 305/237-7700http://www.mdcmoad.orgMUSEES :Le Pérez Art Museum of Miami(PAMM) est gratuit le premier jeudi dechaque mois de 10h à 21h, le secondsamedi de chaque mois de 13h à 16het il organise des soirées musicales letroisième jeudi de chaque mois.http://www.pamm.org

Le Wolfsonian de Miami Beach estgratuit chaque vendredi de 18h à 21h.http://www.wolfsonian.orgFORT LAUDERDALEGreen Market sur Las OlasTous les dimanches, faites vos provi-sions de produits locaux et bios surLas Olas entre 9h et 14h. www.laso-lasboulevard.comJazz brunch on Las OlasChaque premier dimanche du mois,des groupes de jazz occupent 4scènes près de la rivière, entre 11h et14h.http://www.fortlauderdale.gov/events/jazzbrunch/jazzbrunch.htmWEST PALM BEACHClematis by NightConcerts entre 18h et 21h tous lesjeudis dans le Centennial Square, surle front de mer.www.clematisbunight.netNorthwood ArtWalkLe second samedi de chaque mois, lecharmant quartier de Northwood orga-nise un artwalk entre 18h et 21h.Nombreuses galeries de peintures,restaurants et commerces. http://www.northwoodartwalk.com

Le 4 septembre :THE TRANSPOR-TER: REFUELED

Un «  re-boot  » del’histoire dutransporteurFrank Mar-tin.

Un film fran-çais de Ca-

mille Delamarre avec Ed Skrein, RayStevenson, Gabriella Wright.

Le 4 septembre :NO ESCAPE

Arrivée danssa nouvellemaison àl ' é t ranger,une familleaméricainese retrouvebientôt pris

au milieu d'un coup d’Etat, et ilscherchent alors frénétiquementà se cacher… dans un climatoù les étrangers sont immédia-tement exécutés.Un film de John Erick Dowdle avecLake Bell, Pierce Brosnan, OwenWilson.

Le 4 septembre :A WALKIN THE WOODS

Bill Brysonrevient auxEtats-Unisaprès deuxdécenn iespassées enAngleterre. Ildécide que

la meilleure manière de se re-connecter à son pays est departir en randonnée sur le sen-tier des Appalaches, avec l’unde ses plus vieux amis.Un film de Ken Kwapis avec Nick Of-ferman, Kristen Schaal, Mary Steen-burgen, Robert Redford.

Le 4 septembre :JANE GOT A GUN

Une femmedemande del’aide à sonex afin desauver sonmari hors-la-loi d’un gangqui veut le

tuer.Un western de Gavin O'Connor avecNatalie Portman, Ewan McGregor,Rodrigo Santoro.

Le 18 septembre :MAZE RUNNER :THE SCORCHTRIALS

Après s’êtreéchappés dul a b y r i n t h e(dans unp r e m i e rfilm), lesGladers sontmaintenant

sur la route, dans un paysagedésolé, et remplis d’obstaclesinimaginables.Un film d’action de Wes Ball avecDylan O'Brien, Kaya Scodelario.

Le 18 septembre :BLACK MASS

L’ h i s t o i r evraie deWhitey Bul-ger, le plusinfame etviolent crimi-nel de Bos-ton (et frère

d’un sénateur) qui est devenuinformateur du FBI afin d’élimi-ner une famille mafieuse quis’en prenait à ses propres inté-rêts. La prestation de JohnnyDepp dans les extraits sembleà couper le souffle.Un film de Scott Cooper avecJohnny Depp, Benedict Cumber-batch, Dakota Johnson.

Le 18 septembre :EVEREST

Une expédi-tion sur lemont Eve-rest est dé-vastée parune sévèretempête deneige.

Un film français de Baltasar Kormá-kur avec Jake Gyllenhaal, KeiraKnightley, Robin Wright.

Le 25 septembre :HOTELTRANSYLVANIA 2

Quand levampire trèstrès vieux-jeu Vlad ar-rive pourune réunionde familleimpromptue

à l’hôtel Transylvania, ce der-nier se retrouve au centre d’unecollision entre les pouvoir sur-naturels démodés et ceux d’au-jourd’hui.Un film d’animation de Genndy Tar-takovsky.

Le 25 septembre :THE INTERN

Ben Whitta-ker, un veufretraité, serend compteque la re-traite ne luiplaît pasbeaucoup…

il saisit alors l’opportunité dedevenir stagiaire… dans unesociété qui commercialise unsite internet de mode.

Un film de Nancy Meyers avec AnneHathaway, Robert De Niro.

Retrouvez ce programme avec les bandes-annonces sur notre site internetwww.courrierdefloride.com/category/cinema

Les sorties Cinéma Après une rétrospective desfilms d’Abdellatif Kechiche enjuillet, le Coral Gables Art Ci-nema (Miami) projette entre le21 août et le 19 septembre huitfilms de Marcel Carné et deClaude Sautet, des classiquesdu cinéma français qu’il ne fautpas manquer d’aller voir si cen’est pas encore fait. Certainsméritent d’être vus par les adoss’ils n’ont pas la chance d’avoiraccès, dans leur vie de tous lesjours, à ces chefs d’œuvres.Films de Marcel Carné : - Quai des Brumes (Jean Gabin,Michèle Morgan) - le 27 août.- Le jour se lève (Jean gabin,Jules Berry) - Les 28 août et 3septembre :Les films de Claude Sautet se-ront projetés du 11 au 17 sep-tembre :- Les Choses de la Vie (MichelPiccoli et Romy Schneider)- Max et les Ferrailleurs (MichelPiccoli)

- César et Rosalie (Yves Mon-tand et Romy Schneider)- Vincent, François, Paul… et lesautres (Yves Montand, MichelPiccoli, Serge Reggiani, GérardDepardieu)- Nelly et M. Arnaud (Emma-nuelle Béart, Michel Serrault).Enfin, vous pourrez aussi voir lapremière à Miami du film « Res-pire » de Mélanie Laurent (2014)avec Joséphine Japy, Lou deLaâge, Isabelle Carré.Coral Gables Art Cinema260 Aragon Avenue, Coral Gables, FL33134 - /www.gablescinema.com

8 classiques du cinémafrançais à Coral Gables

L’âge d’Or d’une Experte enArt. Son parcours n’a d’égal quesa motivation  et ma rencontreavec Sofia Caputo a immédiate-ment inspiré une interview entreMiami et New-York City où cettediplômée passionnée d’origineitalienne, conjugue expertise, in-fluence et management.

A l’heure où l’art est devenuun produit d’investissementconfirmé, il n’est pas moinsagréable de faire ce type de ren-contre exceptionnelle. Concilierjeunesse, élégance et connais-sance relève d’une raretécontemporaine, de celle quevous auriez pu croiser au Metro-politan Museum of Art de NewYork City, où Sofia Caputo dé-marre sa carrière comme sta-giaire dans le monde impitoyablede l’art, au coté de Gina Pam-pena, après un Bachelor Degreeà Londres, en Business Adminis-tration, Arts & Heritage Manage-ment et une thèse sur le Marchéde l’art contemporain en périodede crise / “The Contemporary Artmarket during crisis ». Afin de lierses diverses expériences entreRome, Paris et New York city,Sofia Caputo s’investit dans unerecherche approfondie surl’étude du rôle des banques enqualité de grands collectionneurs

du 21ème siècle, ce qui la mèneà s’investir professionnellementavec la Galerie Jaeger Bucher àParis, puis à la Andrea RosenGallery de New York, accédantainsi directement à un monde decollectionneurs avertis. Mais l’in-teraction de cette passionnée dé-passe les frontières, collaborantavec les artistes tout autant queles curateurs, journalistes, ex-perts et autres connaisseurs, af-futant au quotidien cette relationéconomique, non exhaustive,souvent cachée des médias etdes commissaires d’expositions.Dans sa quête d’interactivité,Sofia Caputo, se passionne pourles collectionneurs et les ventesaux enchères, là où la vérité sefait réelle en quelques instants.Trilingue et influente, Sofia Ca-puto serait-elle notre prochain«  atout cœur  » pour évaluerqu’aujourd’hui, l’art est une his-toire de comportement confron-tant un patrimoine pour le moinsloin d’une utopie économique.SOFIA CAPUTO Art expert & Eva-luator  - [email protected] 

ParGabrielleHB-ABADAcuratrice d'artspécialisée enart contempo-rain français.

ART IN MIAMI

Sofia Caputo Artexpert & Evaluator

Lui c’est Elies. Mais il est déjà plusconnu (car il est connu) sous le nom deWizdom, dans l’univers de la musiqueélectronique (même s’il a commencépar le pianio et le violon). Il a 15 ans, ilest de Miami Beach, et il mixe régulière-ment dans la région. Vous pouvez aller ledécouvrir ici : www.soundcloud.com/offi-cialwzdm

ou bien aller le voir jouer le 5 septembre à22h à la Urban Society :www.eventbrite.com/e/380-urban-tickets-18059478386 et il participera aussi au

Fun Glow 5k a Davie le 19 sept.

Au Top à 15 ans !

Rico, le DJ parisien de Miamis’est produit au TSL Lounge deWynwood et au Nuba à Paris lemois dernier au côté de Sander(photo). Mais il vient surtout desortir un maxi intitulé "Somethingfrom me" sur le label Beachsiderecords à découvrir ici : https://pro.beatport.com/release/some-thing-from-me/1584496http://www.soundcloud.com/ricofrompa-ris"

Electro :un nouveaumaxi pour Rico

Page 11: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

Votre propriété dans l’ouest de la Floride

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Hard Rock/MetalAlice CooperFlorida TheatreJacksonvilleSep 01

Rap and Hip-HopEarl SweatshirtGrand CentralMiamiSep 02

Hard Rock/MetalMötley CrüeAmericanAirlines ArenaMiamiSep 02

Rock and PopRick Springfield

Hard Rock LiveHollywoodSep 02

R&B/ SoulChris Brown withKid Ink · Fetty Wap- Miami : Sep 03- Tampa : Sep 04

Country and FolkLady Antebellumwith Hunter Hayes· Sam Hunt

- Tampa : Sep 05- West Palm Beach :Sep 06

Rock and PopEd Sheeran withChristina Perri- Orlando : Sep 08- Miami : Sep 09- Tampa : Sep 10

Rock and PopZappa Plays Zappa- Fort Laud. : Sep 10- St Petersb. : Sep 11- Orlando : Sep 12- Ponte Vedra : Sep 13

Alternative RockBest CoastGrand CentralMiamiSep 10

Dance/Electronic

Purity RingThe FillmoreMiami BeachSep 11

Rap and Hip-HopStromaeJames L Knight CenterMiamiSep 12

Rock and Pop5 Secondsof SummerCoral Sky AmphitheatreWest Palm BeachSep 13

Hard Rock/MetalVan Halen withKenny WayneShepherd

- Tampa : Sep 13- West Palm Beach :Sep 15

Dance/ElectronicFlosstradamus

Mana ProductionMiamiSep 13

Rock and PopKelly Clarksonwith Pentatonix ·Eric Hutchinson- Tampa : Sep 15- West Palm Beach :Sep 17

Punk/RockThee Oh SeesChurchillMiamiSep 16

Country and FolkLuke Bryan withRandy Houser ·Dustin Lynch- Jacksonville : Sep 17- Tampa : Sep 18- West PB : Sep 19, 20

LatinRicardo Arjona

(photo : Minelia sur Flickr -

CC BY-SA 2.0)- Miami : Sep 19- Orlando : Sep 20

R&B/ SoulJeffrey OsborneAu-Rene TheaterBroward CtrFort LauderdaleSep 19

Jazz and BluesBlues TravelerRevolution LiveFort LauderdaleSep 20

Rock and PopJanet Jackson

(photo : JoannaSRobinsonsur Wiki - CC BY-SA 3.0)- Miami : Sep 20- Orlando : Sep 23- Tampa : Sep 24

Alternative RockThe Neighbou-rhood with BadSuns

The FillmoreMiami BeachSep 22

Rock and PopBilly Idol

(photo : possan - _MG_3648sur Wiki - CC BY 2.0)- Hollywood : Sep 21- Orlando : Sep 23- Clearwater : Sep 24

LatinJ Balvin- Miami : Sep 23- Orlando : Sep 24

Dance/ElectronicKraftwerk

(photo : youtube)

Gusman PerformingArts CenterMiamiSep 29

Hard Rock/MetalMotörheadwith Anthrax- Orlando : Sep 25- Pompano Beach :Sep 26

Rock and PopNick Jonas- Orlando : Sep 26- Miami Beach : Sep 27

Hard Rock/MetalHelmetCulture RoomFort LauderdaleSep 27

11 SORTIES / LOISIRSConcerts en SeptembreLe 5 septembre à Gulf-port : GeckoFesthttps://www.facebook.com/Geckofest

Les 12 et 13 septembre :Palm Beach Auto SwapMeet (vieilles voitures)http://www.palmbeachau-toswapmeet.com

Les 12 et 13 septembreà Palm Beach : SouthFlorida Fall Boat Showhttp://www.southfloridafall-boatshow.com

Les 12 et 13 septembreà Palm beach : SeafoodFestivalhttp://feastofthesea.com

Du 17 au 20 septembreà Saint Pete Beach :Tampa Bay Classichttp://tampabayclassic.com

Les 18 et 19 septembreà Sanford (Orlando) : StJuan's Pirate Festivalhttp://www.stjuanspi-rates.com

Le 26 septembre à Or-lando : Oktoberfesthttp://www.oktoberfestor-lando.org

Du 28 septembre au 4octobre à Orlando : Glo-bal Peace Film Festivalhttp://peacefilmfest.org

FESTIVALS EN FLORIDE

Evénement rare : le championnatde boxe poids-lourds se dérouleau Hard Rock Live de Hollywood.Huit matchs sont au programme,tous dans la catégorie poids-lourds, dont un championnat dumonde pour Shannon “The Can-non” Briggs contre Mike Mar-rone. Si vous voulez duspectacle, vous allez en avoir,car une vingtaine d’ancienschampions du monde poids-lourds seront présents, dont leslégendaires Myke Tyson et Even-der Holyfield, et même WladimirKlitschko. C’est à 18h au :

Le 5 septembre :Championnats du monde de boxe anglaise

Hard Rock Live : 1 Seminole Way, Hollywood, FL 33314 - 800-745-3000 - Billets : $154, $104et $54 - www.seminolehardrockhollywood.com/hard-rock-live-events.htm

Stromae et Djal à Miami en septembreLa tournée américaine de Stro-mae l’a échappé belle : à la mi-juin il avait dû annuler tous sesconcert de l’été en raisondes effets secondairesd'un médicamentcontre le paludisme,qu’il avait dû prendreavant sa tournée es-tivale. Mais c’est dupassé, et le "for-mi-da-ble" chanteur belgesera bien à Miami le 12septembre à 20h,pour ce qui risquebien d’être le princi-pal événement

francophone de l’année. Leconcert est organisé par Entou-rage Entertainment et Silverprod

USA au James L KnightCenter (dans le centre,à côté du pont deBrickell sur la MiamiRiver : 400 SE Se-cond Avenue Miami,Florida 33131)Billets :

D’JAL LE 17 SEPTEMBREL’humoriste fran-çais avait dû an-nuler sa tournéel’hiver dernier,mais il sera bienprésent au Fill-more Theater deMiami Beach le17 septembre à19h30. Le showest également or-ganisé par Enter-tainment etSilverprod USAhttp://www.dja-

lusa.com

www.ticketmas-ter.com/event/0D004E6493077305

Page 12: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

12 SORTIES - LOISIRS / SUD FLORIDEVoici des idées de sorties : attention, certaines expositionsen cours ont été annoncées dans nos précédents numérosque vous pouvez toujours consulter sur internet.

Jour férié le 7 septembre :Labor day

Jusqu’au 30 septembreMIAMI SPICE

Miami Spice est tou-jours un succès : ilpermet de découvrirà petit prix duranttout le mois d’aoûtles meilleurs restau-rants de la ville, ycompris de célèbres

restaurants français.www.ilovemiamispice.com

Du 1er sept au 12 oct :Dine Out lauderdale

L’agglomération de Fort Lauderdale a sa versionde « spice » : durant 6 semaines, plus de 35 res-taurants renommés y servent un menu composéde trois plats au tarif fixe de 35$.http://www.sunny.org/dineout/

Du 29 août au 13 sept :Ballet Festival Miami

L’un des principaux festivals de danse de Floride,avec plus de 200 artistes en provenance de 20compagnies de tous les continents. Le festivalcomprend des films, de la littérature, de l’art, etbien évidemment des performances live, dans toutle comté de Miami-Dade.305/549-7711 - http://www.internationalballetfestival.org

Du 11 septembre au 18 octobre :Expo : You Can Not

Been Replaced

« Vous ne pouvez pas être remplacés » est uneexposition de l'artiste de Los Angeles ElizabethWithstandley. Il s’agit d’une installation vidéo surdeux canaux qui montre les 82 membres (actuelset anciens) de la chorale de rock symphonique deDallas, The Polyphonic Spree. Le projet a débutéà la fin de 2012, et il questionne sur l’unicité desmembres d’un groupe.Inauguration le 10 sept à 18h.Dimensions Variable100 NE 11th Street - Miami, FL 33132305.607.5527 - www.dimensionsvariable.net

Jusqu’au 13 décembre :Nicolas Lobo au PAMM

Commandé par le PAMM, The Leisure Pit est uneinstallation englobant un groupe de sculptures detechniques mixtes, que l'artiste a moulé à l'inté-rieur d'une piscine en utilisant un processus expé-rimental. L'ensemble se rapporte à l'intérêt deNicolas Lobo dans les intersections entre les sys-tèmes culturels, technologiques et corporels de laconsommation.Pérez Art Museum Miami1103 Biscayne Blvd. - Miami,FL, 33132305.375.3000 - www.pamm.org

Jusqu’en octobre :20 ans du Jewish Mu!

seumLe Jewish Museum of Florida-FIU présente enl’honneur de son vingtième anniversaire une ex-position spéciale qui donne un aperçu de sa col-lection de plus de 100.000 articles sur lesgénérations de familles juives dans toute la Flo-ride, et de leur rôle dans le développement duSunshine State depuis plus de 250 ans. Jewish Museum of Florida-FIU301 Washington Ave. - Miami Beach, FL 33139305.672.5044 - www.jewishmuseum.com

Jusqu’au 6 octobre :Textual Undercurrents

ArtCenter South Florida présente cette expo Tex-tual Undercurrents par l’artiste de Miami Elysa D.Batista, qui réalise des œuvres en trois dimen-sions afin d’explorer signes et textes. Batistasculpte, coupe et manipule les typographies nu-mérique ssur des matériaux allant du bois, du car-ton, du liège, du plexiglas…ArtCenter/South Florida 305.674.8278 - 924 Lincoln Road,Suite 205 - Miami Beach - www.artcentersf.org

Jusqu’au 27 septembre :Iman Issa :

Heritage Studies

Le PAMM accueille Iman Issa (Le Caire, New-York) pour présenter un nouveau corpus d'œu-vres tirées d'une grande série intitulée « études dupatrimoine ». Œuvres multimédias d'Issa explorentla relation entre l'histoire, la mémoire, le langageet les objets.Pérez Art Museum Miami1103 Biscayne Blvd. - Miami, FL, 33132305.375.3000 - www.pamm.org

Du 20 août au 6 septembre :Théâtre : Lazy Fair

Mad Cat termine sa 15e saison avec une premièremondiale, écrite et réalisée par un membre de sacompagnie, Theo Reyna. Lazy Fair dénoue lemystère d'un hold-up qui ne ressemble à aucunautre : l'aventure criminelle de l'homme les plusgourmands dans le monde. Peut-être que sonmotif n’est aussi matériel que vous pourriez pen-ser au prime abord…Mad Cat Theatre Company9806 NE 2nd Avenue - Miami Shores FL 33238305.799.2746 - www.madcattheatre.org

Jusqu’au 27 septembre : The Ruwitch

Family Collections

Page 13: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

Le Lowe Art Museum présente la première expo-sition publique d'œuvres des collections de Fran-cien C. Ruwitch et de la famille Ruwitch, quicomprennent un riche assortiment avec par exem-ple des œuvres d’Olafur Eliasson, Walker Evans,Peter Halley, Dorothea Lange, Jonathan Lasker,Helen Levitt, Manuel Neri, Tony Oursler, MaurizioPellegrin, Richard Pousette-Dart, George Segal,et d'autres.Lowe Art Museum, University of Miami1301 Stanford Drive - Coral Gables, FL 33124305.284.3535 - www.miami.edu/lowe/

Du 6 août au 13 septembre :Shorts Gone Wild 3

Shorts Gone Wild revient cette année avec 8scènes de styles très divers, avec 6 acteurs quiexplorent les orientations sexuelles, les choix devie, les trahisons…- Jusqu’au 6 septembre à l’Empire Stage- Du 10 au 13 sept au Fillmore Miami Beach305.755.9401 - www.citytheatre.com

Jusqu’au 5 septembreExpo : Bananas

Bananas rassemble le travail de Tanya Aguiniga,Fay Ray, Chloé Seibert, Emmett Moore et GeorgeWoodman. Leurs pratiques très différentes se réu-nissent « pour le plaisir d’une utopie tropicale per-verse ». Gallery Diet174 NW 23rd Street - Miami FL 33127305.571.2288 - www.gallerydiet.com

Jusqu’en octobre :Beneath The Surface

Beneath The Surface (collection de la Cruz) ras-semble une sélection d'œuvres d'une générationd'artistes qui redéfinissent les mouvements de l'artd'après-guerre. Grâce à une variété de pratiquesqui incluent la Nouvelle Abstraction et la peinturefigurative, ces artistes tentent de répondre auxconséquences de la mondialisation. Pour des rai-sons historiques, sociologiques, et conceptuelles,les œuvres sélectionnées pour l'exposition decette année sont des représentations subjectivesde notre nouveau paysage américain. De la Cruz Collection23 NE 41st St - Miami, FL 33137305.576.6112 - www.delacruzcollection.org

Le 1er septembre : Championnat de catch

La WWE revient pour la première fois depuis plusd’un an à Miami avec entre autres un match dechampionnat du monde. C’est à 19h à :AMERICAN AIRLINES ARENA601 BISCAYNE BLVD. - MIAMI800/745-3000 - www.ticketmaster.com

Le 4 septembre :Fabulous friday pour

enfantsComme chaque premier vendredi, le planétariumdu Frost Museum of Science est gratuit à 19h,suivi d’une observation depuis le toit du musée à20h30, et d’autres activités pour les enfants. Entre20h et minuit, des « shows laser musicaux » diffé-rents sont projetés toutes les heures, et ils coûtentchacun 4$ par enfant et 8$ par adulte.FROST MUSEUM OF SCIENCE3280 S. MIAMI AVE. - MIAMI, FL 33129http://www.miamisci.org

Du 4 au 8 sept :HOME DESIGN

& REMODELING SHOWTout sur l’habitat et le design dans ce Home Showqui est l’un des plus grands de la région sud-estqui met en valeur des milliers de produits et ser-vices pour la décoration résidentielle haut degamme, la rénovation et l’amélioration de l'habi-tat.MIAMI BEACH CONVENTION CENTER

1901 CONVENTION CENTER DRIVE - MIAMI BEACH, FL 305/667-9299 - http://www.homeshows.net

Les 4 et 5 sept : TANGO :

CARLA ALGERI QUINTETLa musique argentine débarque au :COLONY THEATRE1040 LINCOLN ROAD - MIAMI BEACH, FL 33139786 276-2629 - http://www.colonytheatremiamibeach.com

Le 4 septembre :

Chaque premier vendredi du mois, Black Archivesorganise un « Lyric Live ». Il s’agit d’un show ama-teur dans le style « Apollo-New-York » (la salle oùtoutes les grandes vedettes noires ont fait leursdébuts), mais à la sauce Miami. Le public vote àchaque fois pour son artiste préféré, les vain-queurs se produisant lors d’une finale “Lyric LiveAll Star”.THE BLACK ARCHIVES HISTORIC LYRIC THEATER CUL-TURAL ARTS COMPLEX819 NW 2ND AVE. - MIAMI, FL 33136786/708-4610 - http://www.theblackarchives.org

Du 5 sept au 17 oct :PHOTO :

THE WAY WE WORKEDLes Smithsonian, plus célèbres musées des USA,organisent cette expo photo itinérante The WayWe Worked, présentant la manière dont le travailest devenu un élément central de la culture amé-ricaine, et montrant les changements progressifsqui ont affecté la force de travail, l’environnementdu travail et la technologie.PINECREST GARDENS11000 S. RED RD. - MIAMI, FL 33156305/669-6990 - www.pinecrestgardens.org

Le 10 septembre :DON ROSS

A AVENTURALe guitariste classique internationalement connuse produit au :AVENTURA ARTS & CULTURAL CENTER3385 NE 188TH ST. - AVENTURA, FL 33180305/466-8002 - www.aventuracenter.org

Le 12 septembre :JUAN LUIS GUERRA

La superstar du bachata (rythme dominicain) ar-rive avec les titres d’un nouvel album. A 20h à :AMERICAN AIRLINES ARENA601 BISCAYNE BLVD. - MIAMI, FL 33132800/745-3000 - http://www.ticketmaster.com

Le 13 septembre : THE PITBULL

OF BLUES BANDNous n’en parlons pas tous les mois, mais c’esttout de même un petit événement à retenir : TheBarnacle organise régulièrement ses « BarnacleUnder Moonlight » durant lesquelles vous pouvezécouter des musiciens dans un cadre enchanteur(et tropical), à prix modique (10$ pour les adultes)et… sous la lune ! Ramenez de quoi vous assoirpar terre, un produit anti-moustique, et éventuel-lement un pique-nique ! C’est à 18h30 au :THE BARNACLE HISTORIC STATE PARK3485 MAIN HIGHWAY - COCONUT GROVE, FL 33133305/445-6866 - http://thebarnacle.org/

Du 11 au 13 septembre :DWNTWN ART DAYS

Le centre de Miami organise ses art days avecl’aide d’une centaine de galleries, artistes et insti-tutions culturelles, avec une soixantaine d’événe-ments dans tout Downtown.www.dwntwnarts.com

Du 12 au 19 septembre :BRAZILIAN FILM

FESTIVALUne autre tradition cinématographique de Miami,qui rassemble chaque année l’importante commu-nauté brésilienne de la ville, mais aussi tous ceuxqui apprécient sa culture ou cherchent à en savoirplus sur ce cinéma d’Amérique du sud. Le festivalse déroule dans plusieurs endroits de MiamiBeach. http://www.brazilianfilmfestival.com

Le 18 septembre :BIG NIGHT

IN LITTLE HAITI

Chaque mois c’est l’événement musical et culi-naire à ne pas manquer avec la communauté haï-tienne de Miami ! Vous pourrez y danser entre 18het 22h au son de très bon groupes haïtiens.LITTLE HAITI CULTURAL CENTER212 NE 59TH TERRACE - MIAMI, FL 33137305/672-5202 - www.bignightinlittlehaiti.com

Du 17 au 20 septembre :Disney on Ice :Treasure Trove

Disney on Ice revient avec un grand spectacle quiséduira les petits et les grands !BB&T Center One Panther Parkway, Sunrise - 800-745-3000 http://www.thebbtcenter.com/events/detail/disney-on-ice-treasure-trove

Du 17 au 19 septembre :FASHION FILM FESTIVAL

MIAMI BEACH CINEMATHEQUE1130 WASHINGTON AVE. - MIAMI, FL 33127305/673-4567 - http://miafff.com/

Le 19 septembre :Riverwalk Fall Festival

C’est la fête sur le Riverwalk de Fort Lauderdale.De midi à 17h sur :Esplanade park : 400 SW 2nd Street,Fort Lauderdale

Du 19 au20 septembre :

Mango Brunchau Fairchild

C’est la 16ème édition du mangobrunch dans les jardins tropicauxdu Fairchild : vous pourrez y goû-ter a des mets concoctés par unepetite dizaine de chefs, à base defruits également tropicaux. C’està 9h30 le samedi, et à 16h30 ledimanche.FAIRCHILD TROPICAL BOTANIC GAR-DEN10901 OLD CUTLER ROAD - CORALGABLES305/667-1651-http://www.aroid.org/show/

Le 26 septembre :AMERICA

INDIAN DAYChaque mois c’est l’événementmusical et culinaire à ne pasmanquer avec la communautéhaïtienne de Miami ! Vous pour-rez y danser entre 18h et 22h auson de très bon groupes haïtiens.MICCOSUKEE RESORT & GAMING500 SW 177TH AVE. - MIAMI, FL 33194305/223-8380 - http://www.miccosu-kee.com

Le 26 septembre :MARC RIBOT

L’ancien membre du groupesoul/punk Realtones, Marc Ribot,qui a joué avec les plus grands,se produit à Miami avec songroupe Ceramic Dog, à l’invita-tion de Tigertail Productions.C’est à 20h30 à : MIAMI-DADECOUNTY AUDITORIUM 2901 W. FLAGLER ST. - MIAMI , FL33135305/324-4337 - www.tigertail.org

Les 26 et 27 septembre :ENRIQUE CHIA

Y SUS INVITADOSMIAMI-DADE COUNTY AUDITORIUM 2901 W. FLAGLER ST. - MIAMI , FL 33135305/547-5414 - www.ticketmaster.com

Le 25 septembre :Metta Quintet

Ces musiciens jazz viennent faire l’ouverture dela saison. Entrée : 20$. C’est à 18h au :Bailey Concert Hall Theatre 3501 Davie Rd, Fort Lauderdale, FL 33314-1604 954-201-6884 - www.jazzreach.org/metta-quintet.html

Jusqu’au 14 septembre :Charlier : Yes We can

Les séries de pop-art dupeintre français de MiamiBeach, Claude Charlier,sont présentées à la : White Porch Gallery2727 NW 2nd Avenue - Miami 33127 - 508.246.3013www.whiteporch.comwww.claudecharlier.com

26 sept et 24 oct :Chasse au fantôme

Avez-vous jamais eu envie d'enquêter dans un bâ-timent hanté? Voici votre chance, dans l’historique(et très hanté) Fort Lauderdale Fire and SafetyMuseum ! Vous pourrez travailler avec une équipeexperte en activités paranormales qui vous ac-compagnera à travers l'enquête. L'équipe fourniravotre équipement ou bien vous pouvez aussi ap-porter le votre. Quatre chasses sont programmées(deux par jour) le 26 sept ou le 24 oct, à 19h ou à21h30. 40 $ par personne. (Les profits sont pourle musée). Fort Lauderdale Fire and Safety Museum1022 West Las Olas Boulevard, Fort Lauderdale, FL 33312 http://www.fortlauderdalefiremuseum.com

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Page 14: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

Wellington abrite l’un desplus prestigieux clubs depolo, l’International Polo

Club Palm Beach, avec poursponsors exclusifs sur les évè-nements des grands noms del’industrie du luxe tels que Pia-get, Veuve Cliquot, Rolex. MaisWellington n’est pas seulementune ville de polo. La ville pos-sède un immense pôle de sportéquestre : le Centre Équestre In-ternational de Palm Beach

(Palm Beach InternationalEquestrian Center), considérécomme le plus important auxÉtats-Unis tant par la superficiede ses équipements que par lesmanifestations qui s’y déroulent.Avec des installations qui s’éten-dent sur près de 65 hectares, cecentre dispose de douze car-rières qui accueillent toutessortes de compétitions éques-tres, du dressage au saut d’obs-tacle, du hunter aux concours

d’attelage, des concours wes-tern aux matchs de polo.

Le centre reçoit entre autresmanifestations le “FTI Consul-ting Winter Equestrian Festival”qui, organisé sous l’égide de laFédération InternationaleEquestre, accueille parmi les ca-valiers les mieux classés au pal-marès mondial. La compétitiona lieu chaque année entre jan-vier et mars. Au plus fort del’évènement, les Concours de

Saut International d’Obstacles(CSIO pour les initiés) ont lieutous les jours. Fin 2013, le “FTIConsulting Winter EquestrianFestival” a signé avec Rolex unaccord de partenariat de plu-sieurs millions de dollars sur 10ans, incluant un bonus d’un mil-lion de dollars pour le lancementde l’édition 2014 de la compéti-tion. Cet accord a accru le mon-tant de gains des concours desaut d’obstacle d’un montant de

8 millions de dollars, à partagerparmi les vainqueurs.   

Pour les cavaliers en entraî-nement ou encore en apprentis-sage, Wellington héberge aussila très luxueuse Palm Beach Ri-ding Academy, qui enseigne lesarts équestres dans une atmo-sphère digne du Grand Prix deDiane. Il est bien sûr possibled’y apprendre à monter à che-val, approfondir ses connais-sances en dressage ou à

l’obstacle mais aussi d’y avoir sapropre monture en demi-pen-sion ($750 / mois) ou en pensioncomplète ($1700 / mois, com-prenant 6 jours de monte par se-maine ainsi qu’un entraînementcomplet). En dehors du circuitdes concours de saut d’obstacle(CSO) et de dressage, la ville deWellington est mondialement re-nommée pour la pratique dupolo, dont nous avons rencontrél’un des personnages clé.

14 SPORT

Wellington : le cheval, ce roi

Vue de l’extérieur, la ville de Wellington en Floride, dans le comté de PalmBeach, révèle un plan de zone suburbaine digne d’un feuilleton : pelousesd’un vert cru tondues au millimètre, haies au cordeau, murets rectilignes, vil-las standardisées dispersées en rang d’oignons autour de lacs artificiels. Rienne pousse qui n’ait été préalablement prévu sur plans. Cependant cette ap-parente austérité cache l’un des plus grouillants pôles équestres des États-Unis. Derrière les barrières rectilignes des villas, caracolent des chevaux auxrobes luisantes, vendus à des prix inestimables.

DOSSIER REALISE PAR : DR ANNALÉA VINCENT

Rencontre avec Catherine Roze, joueuse de polo

LE COURRIER DE FLORIDE :Catherine, comment estnée   votre passion pour leschevaux ?

CATHERINE ROZE : Ma pas-sion pour les chevaux s’expliquedifficilement dans la mesure oùma famille n'a pas du tout depenchants pour eux. Aucontraire, ma mère et ma sœuren ont une peur effroyable. Mapremière rencontre avec un che-val fut vers l’âge de dix ans,avec un percheron (cheval detrait, ndlr) nommé Coquette quema tante utilisait comme chevalde travail à la ferme. Je me sou-viens être montée quelques mi-nutes sur Coquette tenue aulicol. Lors de mon adolescence,le cheval n'était que très peuprésent dans ma vie parmanque de temps et demoyens, à l’exception de

quelques randonnées occasion-nelles (la plus mémorable enCamargue). Ma passion pourl’équitation s'est vraiment accé-lérée ces dernières dix annéespar besoin de décompresser dustress de ma carrière et d’unevolonté d’un certain retour à lanature. Ma passion s’est accen-tuée lorsque j’ai découvert leschevaux de polo et que je suisdevenue cavalière d’entraîne-ment au Polo Club de BocaRaton en 2007. En 2010, j’ai faitl’acquisition de mes deux pre-miers chevaux de polo, Badgeret Mischief's Last Roll. Mischief’s(jument baie sur la photo) jouemaintenant avec Adolfo Cam-biaso, le meilleur joueur de poloau monde. J’ai aujourd’hui dixchevaux de polo que j’entraînemoi-même. Ma mère me dit queje ne vis plus que pour eux !

LE C.D.F : Pourquoi avez-vous fait le  choix de vous ins-taller en Floride ? Il sembleraitde prime abord que le climatchaud et humide soit contrai-gnant tant pour l'animal quepour le cavalier.

C.R : Après avoir fait trois ansd’études et enduré les hivers ri-goureux du Midwest (Dakota duNord), j’ai eu envie de m'installeren Floride pour vivre au soleil,près de la plage et au sein d’uneculture plus "internationale".C’est vrai que le climat chaudet  humide de la Floride, notam-ment en été peut être contrai-gnant pour l'animal comme pourle cavalier. Cependant, le polose joue habituellement surgazon. À la différence de la Flo-ride, dans les régions à climattempéré, la pratique du polo estlimitée à la belle saison, entreavril et octobre car l’herbe mouil-lée est glissante et dangereuse,bien que certains clubs possè-dent des  terrains en sable, cequi permet de jouer (et de débu-ter) au polo toute l’année, mêmepar temps de pluie ou de neige.

Contrairement à ce que l’on

pourrait penser, le climat de laFloride présente des avantages.On peut jouer au polo toute l'an-née pourvu que les précautionsadéquates soient prises pour lecavalier comme pour le cheval :ajustement des horaires (tôt lematin ou tard l'après-midi), hy-dratation, crème solaire, abri àl'ombre ou douche.

LE C.D.F : Apparu il y a envi-ron 2500 ans en Asie Centrale,le polo est un sport équestrepeu connu du grand public.Pourriez-vous  nous expliquezles raisons qui vous ont ame-née à pratiquer ce sport ?

C.R : Oui aux USA et enFrance comme dans la plupartdes pays au monde, le polo estpeu connu du grand public etdes médias. Le polo est connucomme « le jeu des Rois », sansdoute car c'est un des sports lesplus chers au monde et qui pa-radoxalement possède beau-coup moins d'enjeux financiersque d'autres sports (sauf pourles meilleurs joueurs du monde).En plus de bonnes conditionsphysiques, le polo est un sportqui demande beaucoup detemps libre et des moyens finan-ciers relatifs aux dépenses et in-vestissements nécessaires. Àtitre d’exemple, chaque joueurpossède une « ligne » de 8 à 10poneys (on parle souvent deponey pour désigner un chevalde polo, ndlr) dont la valeur mar-chande varie entre $5,000 et$200,000 en fonction de la capa-cité du cheval. Pour jouer, il fautégalement vivre dans un envi-ronnement approprié, tel queWellington avec une proximitéde clubs de polo où l’on peutjouer et s'entraîner en équipeavec des joueurs expérimentés.

Ma rencontre avec le polos’est faite de manière fortuite.J'ai découvert le polo un peu paraccident un jour où je cherchaisun endroit où monter à cheval, etje me suis rendue au Polo Clubde Boca Raton (qui est mainte-nant fermé). Ce fut le coup defoudre et le lieu était idéal. Si

j'avais habité dans une régioncomme le Dakota du Nord, jen'aurais sans doute jamaisconnu ce sport.

LE C.D.F : En quelques mots,comment joue-t-on au polo ?Parlez-nous de votre équipe etde vos chevaux.

C.R : Le polo est un sportd'équipe qui se joue à chevalentre deux équipes de 3 ou 4joueurs (hommes ou femmes).Comme le football ou le hockey,le but est de marquer des butscontre l'équipe adverse. La par-ticularité du polo est que lesjoueurs sont sur des chevauxqui ont la vitesse de chevaux decourse. La balle est par ailleurstrès petite (8,5 cm de diamètre)et est poussée par les joueurs àl’aide d’un maillet à longmanche. En général, le polo sejoue à l'extérieur sur un terrainherbeux de 274 mètres de longet de 146 mètres de large. Fauted'herbe et d'espace, le polo peutégalement se jouer sur un ter-rain en sable   (une « arena »)ayant pour conséquence desjeux sur de plus courtes dis-tances et avec moins de vitesse.Un match dure environ 2 heureset consiste en périodes appe-lées «  chukkers  » (de 6 à 8« chukkers » pour les matchs depolo professionnels). A chaquematch de polo, chaque joueuramène au moins 6 chevaux (unpar chukker) et jusqu'à 16 che-vaux pour les professionnels quijouent pour gagner et deman-dent des performances très exi-geantes à leurs chevaux. Amoins d'être un joueur amateurqui loue les chevaux pour jouer,les joueurs possèdent en géné-ral leurs propres chevaux.

LE C.D.F : Vous donnez égale-ment des leçons d'équitationà Wellington. Quel type demonte enseignez-vous  ? Àquel type de public vousadressez-vous plus particuliè-rement ?

C.R : L'entraînement pré-sente deux aspects. La première

phase est l’enseignement auxcavaliers et l’entraînement deschevaux souvent sans expé-rience dans le polo et en équita-tion en général. La deuxièmephase est d'enseigner le poloaux joueurs. Le polo est un desrares sports à réunir dans unmême jeu juniors et seniors,hommes et femmes. Savoirmonter à cheval est un avantagepour débuter le polo mais n’estpas obligatoire. Il est possibled’apprendre le polo et l’équita-tion en même temps, dans cecas les cours d’équitation sontorientés vers la monte polo quidiffère beaucoup de la monteclassique. Une fois la montemaitrisée, les joueurs ont encorebeaucoup à apprendre au ni-veau de l'utilisation du maillet,des règlements du polo et destactiques de jeu. Comme je suistrilingue (français, anglais et es-pagnol), j’ai l’avantage de pou-voir m'adresser à un publicinternational sans la barrière delangue.

LE C.D.F : Êtes-vous la seulefrançaise expatriée à évoluerdans le monde du cheval enFloride, plus particulièrementdans la région de West Palm ?

C.R : Il y a d'autres Françaisdans la région de West PalmBeach, en particulier dans la villede Wellington qui se transformeen capitale du cheval de janvierà avril chaque année. La majo-rité des Français se consacreaux autres spécialités équestrescomme le dressage et le sautd'obstacle qui sont beaucoupplus développés au niveau dugrand public. La majorité desjoueurs professionnels de polo -9 des 10 meilleurs joueurs mon-diaux - viennent d'Argentine.Aux Etats-Unis, la plupart desjoueurs professionnels sont ar-gentins, avec quelques joueursd'autres pays où le polo est pra-tiqué comme le Mexique, la Co-lombie, l'Angleterre ou l'Afriquedu Sud.Si vous voulez essayer, catherineest joignable ici : (305) [email protected]

Catherine Roze, née en Bourgogne, est installée en Floridedepuis 1995. En 2005, elle a lancé une société de consultingen informatique après avoir travaillé chez IBM pendant plus de5 ans. Quand Catherine n'est pas occupée par son travail, ellepasse la plupart de son temps avec sa passion de toujours, leschevaux. Catherine possède une équipe de dix chevaux de polo.Elle et ses chevaux participent à des matchs trois à quatre foispar semaine. Le reste du temps est réparti entre travail indivi-duel ou travail de conditionnement. Le lundi, c’est traditionnel-lement jour de repos. Catherine enseigne par ailleursl'équitation et la monte polo.

Page 15: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

Voici un sujet éminemment dé-licat, qu’il concerne soi-même ouautrui. Pour chacun d’entre nous,la fin de ses jours semble quelquechose de toujours très lointain, etquel que soit notre âge ! Mais, lavie suit son cours jusqu’à une finpourtant très prévisible…

La glace ainsi brisée, posons-nous la question de savoir ce qui,juridiquement, se passe après ledécès. Après le deuil et les larmes,les ayants droits et services pu-blics vont se confronter au règle-ment des affaires du défunt. Celapeut prendre plusieurs formes, laplus immédiate est celle du loge-ment qui servait de dernier domi-cile avant la date fatidique.

Si vous suivez les change-ments législatifs au niveau euro-péen (voir Courrier de Floride,No.22 de juin 2015), vous savezqu’en Europe, on va suivre une

nouvelle norme, celle de la der-nière résidence habituelle. Vouslisez cet article en français, maiscette publication est éditée en Flo-ride. Examinons donc rapidementce qui s’y passe après le choc ini-

tial, les funérailles, le deuil et leslarmes. En Floride - et c’est ty-pique du monde anglo-américainen matière de droit - le règlementde la succession est principale-ment une procédure judiciaire. Ledossier ne sera pas confié à unnotaire pour tout régler à l’intérieurde son étude (comme ça se passedans certains cas en France).

Mais on ne peut pas dire qu’il yaura toujours, obligatoirement,une procédure de règlement desuccession. Cette procédure estnommée en anglais « probate »du latin « prouver», car il faut prou-ver qui sont les bénéficiaires de lasuccession. S’il y a un testament,ce sont des légataires, et s’il n’y ena pas, ce sont des héritiers.

Il y a quelques cas où il n’y au-rait pas une procédure de probate.Il arrive en effet que le défunt dé-cède sans posséder de biens en

son nom. Ou bien, parfois, descomptes bancaires (ou autresbiens) sont la propriété de deuxpersonnes en alternance ; le suc-cesseur de ce bien devient alors lepropriétaire unique dès le décèsde l’autre, sans aucune autre for-malité.

Aux Etats-Unis, il y a toute uneindustrie de « estate planning »pour organiser son patrimoine demanière à éviter les procédures de« probate. » En fonction du patri-moine en jeu, cela peut inclure laconstitution d’un ou plusieurs «trusts » qui créent une sorte de «personnalité juridique » d’un bien,de façon à ce que le « trustee »devienne le propriétaire dit « légal», alors qu’il y aura aussi un ouplusieurs propriétaires « béné-fiques », c’est à dire les bénéfi-ciaires.

Ce sont souvent des structures

complexes, et parfois très cou-teuses. De plus, avec les ques-tions des biens actifs du défunt, etles biens composants sa succes-sion, il y a souvent des questionsfiscales qui peuvent peser lourd. Ala différence des droits de muta-tion qui sont appliqués aux suc-cessibles, l’impositionsuccessorale aux USA touche nor-malement les biens de la succes-sion avant la transmission auxbénéficiaires. Pourtant, bon nom-bre des techniques de « estateplanning » ont été conçues afind’éviter ou diminuer les consé-quences fiscales pour les citoyensaméricains, et assimilés.

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L’AF de Naples a organisé son Bas-tille Day au Mira Mare (photo), tou-jours sous la présidence de DenyseJenkins qui nous en dit plus : « Pourla rentrée, les membres qui travaillentauront le plaisir de pouvoir participerau Happy Hour, une ou deux fois parmois, qui permettent de rencontrerd'autres membres et de parler enfrancais ! « Nous avons aussi le cinéclub dans des résidences privéesavec buffet dinatoire qui va reprendre,les films francais avec sous-titres an-glais suivis de discussions.. et biensur en novembre le fameux Beaujo-lais Nouveau, toujours très populaireavec des hors d'oeuvre insolites et co-pieux, mais surtout le French showcase, une longue table avec des ob-

jets très français récoltés pendantl’été par les membres en vacances enFrance, et des dons des magasins deNaples. Il y a une tombola (raffletable) et nous récoltons l'argent pourles projets spéciaux de l'AllianceFrancaise ». www.afnaples.org

Du nouveau à l’Alliance Française de Naples

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Le 2 septembre à 17h, le bureaude la FACC accueille Liane San-gollo, coach professionnelle ré-putée, qui donnera uneconférence pour bien commen-cer la rentrée ! 30$ (15$ pour lesmembres).www.faccmiami.com/events/calendar-of-events/vue-detail/d/business-coa-ching-session/

Conférence d’une coach

La huitième édtion du festivalfrançais "French Weeks Miami"aura lieu du 29 octobre au 12 no-vembre 2015 et, cette année, ilfera la part belle à la gastrono-mie française et au style français Dans ce cadre, les restaurateurset chefs français sont invités à sefaire connaître afin d’y partici-per ! www.faccmiami.com

La gastronomieaux French

Weeks 2015

ALLIANCE FRANCOPHONEDes réunions presque tous les jours:Alliance Francophone of PalmBeaches : 3610, South OceanBoulevard #310 - Palm Beach, FLhttp://francopb.org - 561-228-1465

PALM BEACH

MULTILINGUAL SOCIETYDes réunions presque tous les jours:Multilingual Society - 561-228-1688 - 210 S. Olive Ave, WPB  [email protected]

PALM BEACH

Dames d’Escoffier (femmes dans larestauration) : Meeting annuel auSimpson Park le 29 septembre à19h.http://lesdamesmiami.org

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Au programme de l’Alliance Fran-çaise : - 1er septembre : ciné-club- 3 sept : open house - centre édu-catif - 14 sept : Pousse-café Conver-sation - 17 sept : Conversation de 5á 7. www.afgainesvillefl.com

GAINESVILLE

L`association des francs-maçonsfrancophones de Floride organise unereunion le lundi 21 septembre 2015.Un travail sur: ‘Quelle est laplace de la Franc-macon-nerie dans notre so-ciété d’aujourd’hui »sera le thème de laréunion. Lesfrancs-maconsde toutes obé-diences sont invitésainsi que toute per-sonne étant inté-

ressée par nos travaux. Rendez-vous  a 18h30  au restaurant "BIS-TROT 1902 » 1902 Hollywood Blvd,Hollywood, FL 33020.Tout le restau-

rant sera privatisé pour nous ce soir-là. Un verre de l’amitié offert,

nous réunira suivi pour ceuxqui le souhaitent d`un excel-

lent repas ($30).Merci de contacter Chris-

tian Guerin pour confirmervotre présence au plus tôt.(places limitées)[email protected]

Franc!Maçonnerie : réunion à Hollywood le 21 sept

MIAMIMontée des eaux : une confé-rence FACTS à Miami-BeachL’ambassade de France organise le28 septembre une conférenceFACTS qui portera sur la montée deseaux, en présence de l'explorateurfrançais Jean-Louis Etienne et d'AnnyCazenave, ingénieur émérite duCNES et Directrice pour les sciencesde la Terre à l'International SpaceScience Institute (Berne, Suisse) etde Philip Levine, maire de MiamiBeach. Elle se déroulera au Conven-tion Center de Miami Beach. L’actua-lité des French Ameri-Can ClimateTalks (FACTS) à l'adresse suivante :http://facts.france-science.org

Comme chaque année, vous allezpouvoir voir 8 films français récents,parmi les meilleurs, sortis dans les 8mois précédents ce festival auquelont assisté des milliers de franco-phones et francophiles l’an passé.Tout le programme sera dans notreprochaine édition, mais Patrick Gime-nez et ses équipes communiquent

déjà les dates pour que vous les no-tiez sur votre agenda : ce sera les 6,7 et 8 novembre, au Tower Theater deMiami.

Le France!Cinéma!Floride Festival revient !

Pour des infosquotidiennes,

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A Boca, l’école du Petit Prince s’estagrandit d’une classe. Elle double sacapacité en afterschool par rapport àl'année dernière, avec des cours defrancais (Flam et Fle) tous les joursaprès l'ecole pour les enfants de 5 ansà 15 ans. www.frenchschoolbocara-ton.com/

Page 16: Courrier de Floride N°25 / Septembre 2015

Soirée également très réussie à South Beach :près de 1000 personnes au Hyde pour le Bas-tille Day des French Tuesdays (avec Eric Evenet Cyril Kadouch à la manœuvre) !

Le Bastille Day du consul de France, PhilippeLétrilliart, était organisé au Sofitel de Miami,et il était plus placé cette année sous lethème de la protection de l’environnement,avec une projection de photos de l’AFP.

Le 3 août, l’UFE organisait un dîner à MiamiBeach sur le thème “handicap et espoir” avecle consul de France, et (au centre) MichelTessier pdt de l'Association Européenne desParents d'Elèves et jeunes Handicapés.

Miami Spice se poursuit jusqu’à fin septembre,avec des prix «  compacts  » sur les menus.Comme ces demoiselles, essayez ceux du nou-veau Bistro Cassis à Midtown : ils sont déli-cieux ! www.cassismiami.com

Pour son film “Floride” sorti cet été, le comé-dien français Jean Rochefort est bien venu àMiami. ici avec le chef Jérôme Fayolle de JFMGourmet.

Salle comble à chaque soirée française(comme Bastille Day) pour le Sea Restaurantde Lauderdale-by-the-Sea qui a eu l’excel-lente idée d’organiser un dîner en blanc(photo) le 15 août ! Une idée à renouveler !

Franck Bondrille annonce une tournée del’humoriste Jeff Panacloc (chapeau) en fé-vrier. Avec Manuel Molina et Sophie Malaquind’Entourage Entertainment, Franck assurequ’il y aura bien d’autres artistes franco-phone en Floride dans l’année à venir !

L’été, c’est la saison des footballeurs à Miami.Et ils s’arrêtent toujours au Buena Vista. IciChristophe Dugarry avec Cory Finot.

Tous les restaurants français de Florideétaient pris d’assaut pour Bastille Day, commeici à Casimir (Boca Raton) où Marie-Antoi-nette avait fière allure !