El Watan du 17.07.2013

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  • 7/22/2019 El Watan du 17.07.2013

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    N692 2 - Vingt-troisime anne - Prix : Algrie : 15 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http:/ /www.elwatan.com

    PHOTO:

    APS

    PUB

    LICIT

    BOUTEFLIKA DE RETOUR ALGER

    DITION DU CENTRE

    LIRE LARTICLE DE HACEN OUALI EN PAGE 3

    LIRE LARTICLE DE MUSTAPHA BENFODIL EN PAGES 2 ET 3

    COMMENT DEVIENT-ON CHEFDTAT EN ALGRIE ? (V)

    Ali Kafi : la famillervolutionnaire

    au pouvoir

    PHOTO:

    H.

    LYES

    El WatanLE QUOTIDIEN INDPENDANT - M er credi 1 7 jui llet 20 13

    Pourratil exercerses fonctions ?

    Abdelmalek Sellal tait hier TiziOuzou o il a annonc loctroi dunbudget complmentaire de 1000

    milliards de centimes pour dbloquerles projets en souffrance dans la rgion.

    LIRE LARTICLE DAHCNE TAHRAOUI EN PAGE 4

    SELLAL TIZI OUZOU

    LE GOUVERNEMENT METLA MAIN LA POCHE

    CEST LT

    RETROUVEZVOTRE

    SUPPLMENTCEST LT

    EN PAGES13, 14, 15, 17, 18,

    19 ET 21

    MAJORATION DES PRIX DES PRODUITS IMPORTS

    DES CONTENTIEUX DUNE VALEUR

    DE 80 MILLIARDS DE DINARS

    En trois annes, le volumedes contentieux douaniers

    lis au contrle des changesa atteint 80 milliards dedinars. La surfacturation dela marchandise importe,notamment les quipements, aatteint des niveaux inquitants.Chaque anne, des centainesde containers bourrs demarchandises sont abandonnspar leurs propritaires dansles ports.Prs de 7 milliards de dollarssont transfrs illicitementchaque anne par la majorationdes prix des produits imports.(Sui te page 4) Salima Tlemani

    LIRE LARTICLE DE HASSAN MOALI EN PAGE 11

    NOUVEAU GOUVERNEMENT EN GYPTE

    LES MILITAIRES MAINTIENNENT LE CAP

    Aprs prs de trois mois de sjour mdicalen France, le Prsident est rentr hier

    Alger pour observer une autre priodede rducation et de repos, selonun communiqu de la Prsidence.

    Abdelaziz Bouteflika ne semble pasen mesure de reprendre ses fonctions,

    ce qui relance toutes les questions sur leschances venir et le mode de prise

    de dcision dans le pays.

    Le gnral Abdelfattah Al Sissi, dj ministre de la Dfense, sest offert aussiles galons civils de vice-Premier ministre aux cts dEl Baradei.

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    Le 2 juillet 1992, Ali Kafi, patron de lONMet membre du Haut-Comit dEtat, succde

    Boudiaf la tte du HCE, tandis que RdhaMalek rejoint la prsidence collgiale pour occu-per le sige, dsormais vacant, du dfunt Si TayebEl Watani. Cest peu dire que le nouveau locatairedEl Mouradia hritait du pouvoir au plus mauvaismoment. A la crise politique induite par larrt duprocessus lectoral sajoutait laffaire Boudiaf.Ali Kafi avait, dcidment, beaucoup de pain surla planche. Dans sa livraison du mois daot 1992,Le Monde Diplomatiquersume on ne peut mieuxles termes de lquation politico-conomico-scu-ritaire que doit rsoudre le successeur de Boudiafet son quipe : Llection Alger de Ali Kafi la prsidence du Haut-Comi td Etat et la nomi-nat ion de Belad Abdesselam la tte du gouver-nement permettront-elles lol igarchie poli tico-mili tair e, qui contrle le pays depuis trente ans,de se maintenir au pouvoir ? Evi teront-ell es aurgime de sombrer dans l e chaos ? Avec l e gnralKhal ed Nezzar, mini stre de la Dfense et homme

    for t du pays, ces dir igeants constituent dsormaisun tri umvirat de choc qui n a pas droit l erreuret devra trs vite russir un tr ipl e pari : mora-li ser la vie publi que, relancer lconomie et enfinir avec le terror isme des islamistes radicaux.Grand chalas au physique imposant, la voixraille et au temprament jovial, rput pour sespenchants picuriens, Ali Kafi avait-il les paulesassez larges pour assumer une telle mission dansune conjoncture aussi dlicate ? Ce qui est certain,cest quil na jamais brigu la magistrature su-prme. Lui qui a fait lessentiel de sa carrire dansla diplomatie, il na jamais t un homme de pou-voir. Il semblerait que ce qui a jou en sa faveurfut surtout son statut dancien chef de la WilayaII historique. Un point de son long CV qui a d,en effet, peser dans la balance. Sil a t coopt,cest surtout pour confrer un soupon de lgiti-mit historique cet OVNI institutionnel questle HCE, dfaut de lgitimation par les urnes. En

    tant quex-secrtaire gnral de la puissante Orga-nisation nationale des moudjahidine, il incarnait, lui seul, la caution apporte par la famille rvo-lutionnaire au coup de force du 11 janvier 1992.Son collgue Khaled Nezzar citera, en outre, deuxautres raisons qui ont motiv ce casting : selon lui,Ali Kafi a t choisi dabord parce qui l parlaitparfaitement l arabe, c est un ancien moudjahidet aussi le plus gde tous(1). Dans sesMmoires,le gnral Nezzar explique, par ailleurs, pourquoiil na pas postul la fonction suprme la mortde Boudiaf, alors quil tait le vritable chefdorchestre de toute cette rvolution de palaissciemment provoque pour faire barrage au FIS.Je ne pouvai s, crit-il, accepter de prendre lesrnes de lEtat , ni aprs la mor t de Boudi af niaprs la fi n du mandat du prsident Chadl i, pourla simple r aison que le prsident Boudiaf a tas-sassinpendant l exerci ce de ses fonctions par unmil itair e alor s que jtai s ministre de la Dfense.

    Occuper une telle fonction aurait confor tl hypo-thse du compl ot(2)

    UN PRSIDENT SYMBOLIQUE ?Ali Kafi a ainsi la lourde tche de remettre lebateau Algrie flot, alors que le pays est prisdans une tornade. La liquidation physique deBoudiaf, en direct la tlvision, inaugurait sym-boliquement la dcennie rouge (ou dcennienoire, mme si cette formule, lorigine, taitusite pour dsigner les annes Chadli). Ds lemois daot, un terrible acte terroriste confirmela tendance qui se dessinait depuis le dbut desannes 1990 (attaque de Guemmar, attentat delAmiraut, entre autres) : cest le fameux attentatde laroport du 26 aot 1992 qui fera 9 morts et128 blesss, selon le bilan officiel. La srie noiredes premiers assassinats cibls (Djillali Liabs,Hafid Senhadri, Ladi Flici, Tahar Djaout, Mah-foud Boucebci, Mhamed Boukhobza, pour neciter queux) achve de plonger le pays dans laterreur et le chaos.Outre cette dferlante meurtrire, le pays estconfront une crise conomique des plusaigus. Les caisses de lEtat sont vides, si bienque lAlgrie finit par tomber dans lescarcelledu FMI et son impitoyable PAS (Plan dajuste-ment structurel, 1994-1998). Mais quelle taitrellement la marge de manuvre du prsidentAli Kafi ? Force est de constater quau regard delarchitecture du HCE, ses pouvoirs taient for-cment limits. Techniquement, il tait davantagedans la posture dun chef dEtat par intrim chargessentiellement de mener le mandat interrompudu prsident Chadli son terme. Celui-ci couraitofficiellement jusquau 22 dcembre 1993. De l dire quil navait quune fonction symbolique, ilny a quun pas. Il y a fort parier en tout cas queles grandes dcisions se prenaient ailleurs, avantdtre entrines par la prsidence collgiale.Vu la conjoncture scuritaire, la prminence delestablishment militaire na jamais t aussi pr-gnante. Le poids du pouvoir rel, dtenu par lesgnraux dits janviristes, crasait fatalement lepouvoir civil. Tout le monde savait que, depuisla di spari tion du prsident Boudiaf , ce HCEntai t plus qu une chambre denregistrementet un organisme de promulgation formelle dedcisions pr ises ail leurs, atteste lancien chef degouvernement Blad Abdesselam(3), nomm enremplacement de Sidi-Ahmed Ghozali quelquesjours seulement aprs linvestiture de Ali Kafi.Et dajouter : Bien des fois au cours de nos ren-contr es, le prsident Al i Kafi lui -mme me disaitque, lui comme moi, navi ons pas plus de valeurque des dessus de chemine, du point de vue dela dtenti on et de l exerci ce du pouvoir rel, mai sque, aussi, lui comme moi, nous travaillions aider l ANP dans l accomplissement de la lourdetche qu ell e stai t assigne, pour le salut del Etat et le redressement du pays.(4)

    Dans La Maf ia des gnraux, Hichem Aboudabonde dans le mme sens : Ali Kaf i sest trouv

    la tte de l Etat par accident. Il a terminlemandat du Haut -ComitdEtat, totalement effacpar la maf ia qui se mfi ai t beaucoup de cet anci en

    colonel, chef de la Wilaya I I () Il tait interdi td assemble publi que. Ses rar es apparit ions latlvi sion tai ent censures sans mnagement.(5)

    NGOCIATIONS SECRTES AVEC LE FISIl est pourtant au moins un dossier o Ali Kafidonnera toute la mesure de son habilet imposerses vues quand les circonstances lexigent. Cestlpisode des ngociations secrtes avec les chou-youkh du FIS dtenus la prison militaire de Bli-da. Peu aprs sa nomination la tte du ministrede la Dfense la place de Nezzar, Liamine Ze-roual sest rendu en dcembre 1993 Blida pourfaire une offre de dialogue Abassi Madani et AliBenhadj et obtenir deux, en contrepartie, leur ap-pui pour larrt de leffusion de sang. Ali Kafi r-vlera par la suite quil tait le vritable instigateurde ces tractations. Du temps de Zeroual , j tai s

    par ti san du di alogue, y compr is avec des lmentsdu FIS. Il fallai t ter la couverture politi que auxterroristes, avouera-t-il des annes plus tard(6).Une initiative qui mettra Nezzar en rogne. Quellefut ma surpr ise d apprendre que l ex-prsidentdu Haut -ComitdEtat admet tre celui qui futl ini tiateur des contacts avec les responsables del ex-FIS empri sonns Blida par l entremise dumini str e de la Dfense de l poque, fulmine Nez-zar dans une interview accorde Al Charq Al Aw-saten mars 2000 et largement reprise par la pressenationale. Et de confier, dans la foule, quil avaittoujours vu en Ali Kafi un bathiste. Autre sujet depolmique : Ali Kafi a toujours clam que cest luiqui avait incit, en sa qualit dex-SG de lONM,les anciens moudjahidine reprendre les armespour faire la guerre au terrorisme. Ce que Nezzardment formellement en dclarant : Cest faux.C est le gnral Mohamed Lamar i qui a donninstruction aux chefs de rgion pour qu il s sen-

    sibilisent les moudjahidine sur cette question.L opration a tlance par le gnral Djouadi,

    El Watan- Mercredi 17 juillet 2013 -2

    D O S S I E R

    COMMENT DEVIENT-ON CHEF DTAT EN ALGRIE ? (V)

    ALI KAFI LA FAMILLE RVOLUTIONNAIRE

    PH

    OTO:

    H.

    LYS

    17 OCTOBRE 1928. Naissance Msouna,

    prs dEl Harrouch (wilaya de Skikda).1946. Etudes lInstitut El Kettania deConstantine. Ali Kafi adhre au PPA-MTLD.

    1950. Ali Kafi poursuit ses tudes laZitouna de Tunis. Deux ans aprs, il estexpuls de Tunisie en raison de ses activitspolitiques. Il est emprisonn pendant sixmois Skikda.

    17 NOVEMBRE 1954. R e n c o n t r e a v e cDidouche Mourad, chef de la Zone (Nord-Constantinois).

    MARS 1955. Ali Kafi rejoint le maquis et par-ticipe loffensive du 20 aot 1955 aux ctsde Zighoud Youcef.

    20 AOT 1956. Prend part au Congrs de laSoummam comme membre de la dlgationde la Zone 2.

    AVRIL 1957. Bentobbal rejoint le CCE Tuniset Ali Kafi, promu colonel, prend le comman-dement de la Wilaya II.

    11 AOT 1959. Ali Kafi participe la runiondes dix colonels Tunis, qui dure jours.Devient membre du CNRA.

    SEPTEMBRE 1961. Ali Kafi est nomm res-ponsable de la Mission du FLN au Caire.

    1962. Lors de la crise de lt 1962, Ali Kafise range aux cts du GPRA de BenyoucefBen Khedda contre Ben Bella.

    1963. Ali Kafi entame une longue carrirediplomatique au cours de laquelle il cumeplusieurs capitales arabes en qualit dam-bassadeur (Beyrouth, Damas, Tunis, LeCaire, Tripoli, Baghdad).

    1990. Devient secrtaire gnral de lOrgani-sation nationale des moudjahidine.

    14 JANVIER 1992. Ali Kafi est coopt au seindu Haut-Comit dEtat.

    2 JUILLET 1992. Aprs l assassinat deBoudiaf, Ali Kafi est nomm prsident duHCE, fonction quil occupera jusquau 30 jan-vier 1994.

    1998-2002. Parution, en arabe, puis en fran-ais, des Mmoires de Ali Kafi sous le titre :Du militant politique au dirigeant militaire.Le livre provoque un scandale en raison desallgations dsobligeantes de lauteur surAbane Ramdane quil accuse davoir entre-tenu des contacts secrets avec lennemi,ce qui aurait justifi, selon lui, sa liquida-tion. La famille de Abane Ramdane lattaqueen justice et obtient gain de cause. En juillet2000, le tribunal de Bir Mourad Ras ordonnela suppression des passages portantatteinte la mmoire de Abane.

    16 AVRIL 2013.Dcs de Ali Kafi Genve, lge de 85 ans.

    Dates-cls

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    El Watan- Mercredi 17 juillet 2013 -3

    L A C T U A L I T

    AU POUVOIR

    PHOTO:A

    PS

    LE PRSIDENT RENTR HIER ALGER

    Bouteflika pourra-t-il

    exercer ses fonctions ?

    Un retour plutt discret. Prs de troismois aprs son hospitalisation lh-pital militaire parisien Val-de-Grce,

    suivie dune longue priode de convales-cence aux Invalides, Abdelaziz Bouteflikaest rentr hier. Et contrairement son retourbien orchestr de 2005 avec un accueilpopulaire, Bouteflika est revenu Alger,cette fois-ci, dans une totale discrtion. Toutcomme sa maladie entoure dun black-outtotal, le secret a t de rigueur galement pourson come-back. Les autorits politiques dupays nont pris soin den informer lopinionpublique nationale quaprs que le prsidenteut regagn la capitale. Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, qui tait en visite de

    travail dans la wilaya de Tizi Ouzou, a dcourter son dplacement.Linformation a t donne en premier parlAgence France presse (AFP) au momento lavion prsidentiel sapprtait dcollerde laroport du Bourget Paris. Bouteflikaa quitt Paris bord de lavion prsidentielmdicalis vers 13h30, a annonc lAFP.Peu aprs son arrive, le prsident de laRpublique a t montr la Tlvisionnationale sur un fauteuil roulant, dans unsalon, entour du prsident du Conseil de lanation, Abdelkader Bensalah, du prsident delAssemble populaire nationale, MohamedLarbi Ould Khelifa, du Premier ministre,Abdelmalek Sellal, du prsident du Conseilconstitutionnel, Tayeb Belaz, et du chefdtat-major de larme, Ahmed Gad Salah.Dans le mme temps, la prsidence de laRpublique a rendu public un communiqu

    lapidaire affirmant que le Prsident, ayantachevla priode de soins et de radaptation

    fonctionnelle qui l suivait en France, a rega-gnAlger ce jour, mardi 16 jui ll et 2013, oil poursuivra une priode de repos et de r-ducation. Victime dun accident vasculairecrbral (AVC) survenu le 27 avril pass, Ab-delaziz Bouteflika, g de 76 ans, ne sest pasremis de cette attaque. I l est ainsi contraint une autre priode de convalescence dunedure indtermine. Le mystre sur la reprisede ses fonctions demeure entier. Serait-ilencore en mesure de reprendre ses fonctionsde prsident ? Pas si vident tant ltat danslequel Abdelaziz Bouteflika est apparu, hier son arrive Alger, montre un homme trsaffaibli par la maladie.

    INCERTITUDE SUR SON RETOUR AUXCOMMANDES

    Bouteflika est en effet depuis hier dans unede ses rsidences algroises, mais pas encore El Mouradia, inoccupe depuis quatre-vingt-deux jours maintenant. Le sige de laprsidence de la Rpublique continue trevacant, huit mois de la prochaine lectionprsidentielle. La longue absence du Pr-sident a suscit de violentes polmiques tantle secret sur sa maladie est rest jalousementgard. La classe politique a remu ciel etterre pour dclarer ltat dempchement etla convocation de larticle 88 de la Consti-tution relatif la vacance du pouvoir et lorganisation dune lection prsidentielleanticipe. Emptr dans une gestion politiqueet mdiatique calamiteuse de la maladie duprsident Bouteflika, le rgime, assailli detoutes parts, a fini par cder la pression

    de lopinion publique en montrant pour lapremire fois, le 12 juin pass, les images

    du prsident de la Rpublique dans un salonde linstitution nationale des Invalides, untablissement appartenant au ministre de laDfense franais. Il tait ainsi apparu affaibli,assis dans un fauteuil, vtu dune sombrerobe de chambre et buvant un caf, entourdu Premier ministre et du chef dtat-majorde larme. Des images muettes, qui mon-traient un prsident bougeant pniblementles membres suprieurs. Cette mise en scnea eu leffet contraire de ce quattendaient lestenants du pouvoir ; elle a au contraire ren-forc le doute sur ses capacits revenir auxcommandes du pays et a ananti le discoursrassurant des officiels qui ressassaient lon-gueur de journe que le prsident conti nue

    grer les affaires et suit quotidiennementl acti on du gouvernement.Prs de trois mois aprs et malgr son retourau pays, lincertitude quant sa capacit gouverner est totale. Il est vident que faceau calendrier gouvernemental, le pays nepouvait pas supporter une absence prolongedu Prsident, au risque de bloquer le fonc-tionnement de lEtat. Des chances, commela loi de finances, exigent la prsence du chefde lEtat. Lon pourrait donc se suffire, enhaut lieu, de sa prsence symbolique pourdonner le gage que lEtat fonctionne dans lerespect de la Constitution. Car, le communi-qu de la Prsidence le reconnat, Bouteflikaa encore besoin de repos, ce qui est incompa-tible avec les lourdes charges de la fonctionprsidentielle. Sil est admis que Bouteflikane se prsentera pas un quatrime mandatprsidentiel, a-t-il la capacit de tenir jusqu

    la fin de son mandat prvu pour avril 2014 ?Hacen Ouali

    ds l affair e de Guemmar.(7) Paralllement la bataillescuritaire qui prend des allures de guerre totale contre leterrorisme, avec son lot de bavures et de dpassements,entre excutions sommaires, disparitions forces et autresdportations vers les camps du Sud, le rgime lance unevaste opration de marketing politique sous le slogan :Dialogue sans exclusive. Il sagissait de construire unlarge consensus autour dune feuille de route pour sortirle pays de la crise. Pour cela, une Commission dite dudialogue national (CDN) est institue le 14 octobre 1993.Elle est prside par Youcef Khatib, lancien chef de laWilaya IV. Abdelkader Bensalah, lactuel prsident duSnat, en est le porte-parole.

    PREMIRE PASSATION DE POUVOIRSDANS LHISTOIRELa CDN est charge de mener des consultations aveclensemble des partis politiques, y compris ceux de lamouvance islamiste favorables au dialogue, et de rdigerun avant-projet de plateforme sur la gestion de la priodetransitoire. Ce texte sera ensuite soumis dbat lors de laConfrence du dialogue national. En sous-texte, le but decette opration est de sortir les islamistes, FIS en tte, duterrain de la violence, et de les ramener sur le terrain poli-tique. Le gnral-major Mohamed Touat i, reprsentantl arme au sein de l a Commission du dial ogue national ,se dclarai t favorable une part ici pation de personnal i-ts du FIS respectueuses de la loi et de ltat aux travauxde cett e commi ssion, souligne, ce propos, le polito-logue Fawzi Rouzek(8).La Confrence du dialogue national souvre le 25 janvier1994 au Palais des nations, au Club des Pins. Cette grand-messe politico-mdiatique, qui tait cense rconciliertoutes les sensibilits politiques, sera un fiasco dans lamesure o elle est boude par tous les grands partisdopposition, FLN inclus.Deuxime revers : Bouteflika, attendu comme le messie,dclare forfait la dernire minute et dcline loffre delinstitution militaire de prendre les commandes de lEtat.La confrence clt ses travaux avec, pour seul acquis,ladoption de la plateforme portant consensus nationalsur la priode transitoire aprs de lgers amendements.Celle-ci est officiellement promulgue le 29 janvier 1994.Ce dcret n94-40 sera le dernier paraph par Ali Kafi.Le 30 janvier 1994, le Haut Conseil de scurit met finau mandat de Ali Kafi et lensemble du HCE et dsigneLiamine Zeroual prsident de lEtat. Dans sesMmoires,Ali Kafi se flicite, avec une pointe de fiert, dtre lepremier chef d Etat en Algrie remettre ses pouvoi rs son successeur.

    Mustapha Benfodil----------------------------------------------------------------

    (1) Voir larticleintitul: Khaled Nezzar rvoltpar lesaccusationsdeAli Kafi In:El Watandu 20 mars2000.(2)Mmoir es du gnral Kh aled Nezzar. EditionsChihab, 1998, P 261.(3)&(4) Voir son livre: Pour rtabl ir cer tai nes vri ts sur tr eize moi spasss la tte du gouvern ement ( ju il let 1992-aot 1993) . Lelivreestaccessiblesur son siteinternet : www.belaidabdesselam.com(5) HichemAboud.La M af ia des gnrauxJC Latts, 2002, P 236.(6) Voir larticle: Ali Kafi sort desa rserve: J eregrettedavoir tprsident du HCE. In :El Watandu 9 mars2000.(7) In :El Watandu 20 mars2000.(8) Fawzi Rouzeik. Al gri e, chroni que in tri eurein :annuairedelAfrique du Nord. Lien : aan.mmsh.univ-aix.fr/Pdf/AAN-1994-33_13.pdf

    Abdelaziz Bouteflikaregagne Alger, aprsavoir achev la priodede soins

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    Rues fermes la circulationautomobile, moyens de trans-port larrt, la visite de

    travail effectue hier Tizi Ouzou parle Premier ministre a paralys le chef-lieu de wilaya durant toute la matine.Accompagn dune forte dlgationofficielle compose des ministresde lIntrieur et des Collectivitslocales, de lHabitat et de lUrba-nisme, de la Sant, de lAgricultureet du Ddveloppement rural, desRessources en eau, des Transports,des Travaux publics, de la Jeunesse

    et des Sports et de lEnvironnement Abdelmalek Sellal a inspect sixprojets, avant de prsider une ren-contre largie aux reprsentants de lasocit civile la maison de la cultureMouloud Mammeri.Je sui s venu m enqurir de l tatd avancement de la mise en uvre duprogramme du prsident de la Rpu-blique. Si l y a des insuffisances combler, le gouvernement est lpourvous couter et voir ce qu il peut fair eavant le prochain plan quinquennal2014. En termes di nvestissement, legouvernement est prt vous accom-pagner, dit demble le Premierministre.Pour mieux faire passer son discoursdevant un aropage de personnalitstries sur le volet, il nhsite pas

    titiller la fibre patriotique des habi-tants de la rgion : On est f iers dese retrouver aujourdhui sur cetteterre qui nous est t rs chre, bastionde la Rvol ution al grienne qui aenfantdes hros comme Amirouche,Kr im Belkacem, Abane Ramdane, AtAhmed et Zamoum.Et dajouter :Personne ne peut nier l attachement

    de cette wil aya l unitnational eni douter de son algriani t. Alger,la capitale, ne peut pas survivresans l industrie de Blida et la r es-source humaine et li ntell igence deshabitants de la wil aya de Tizi Ouzou,rpute ces der nires annes pour sesexcell ents rsultats scolai res notam-ment au baccalaurat. Le meil leur in-vestissement, c est dans la ressourceet l int ell igence. Vous avez gagnlepari de lavenir, je rend hommage

    cette jeunesse et cette force.Surun autre volet, Abdelmalek Sellala estim quil ne peut y avoir dedveloppement socioconomique enKabylie sans scurit. Tout en louantles efforts consentis par larme etles forces de scurit pour le rtablis-sement de la paix, lorateur a ritrlengagement de lEtat quant la luttecontre le terrorisme. LEtat resteradebout et mett ra un terme dfi ni ti f tous ceux qui oseront toucher la sta-

    bi li tdu pays, a-t-il martel. Selonlui, si le pays na pas sombr dans lechaos, cest grce aussi cette stabi -li ttant envie et cette sol idar itentreAlgriens.Revenant sur le dveloppement local Tizi Ouzou, le Premier ministre, quia dplor les retards enregistrs parcertains projets et autres blocages,a not que le dcollage conomiquede la rgion est tributaire du rta-blissement de la scurit. Le gou-vernement sengage accompagnerle dveloppement de la wi laya.

    Dans cette optique, Il annonc unbudget complmentaire de 1000 mil-liards de centimes pour dbloquerles programmes en souffrance dansla rgion. En outre, il a voqu lins-cription de plusieurs projets, dont unCHU de 500 places, une clinique durein, 5000 nouvelles aides lauto-construction, six stades communaux,un centre social mre-enfant, 22cantines scolaires, un conservatoirede musique, la relance de la zoneindustrielle de Souama, 1000 kmde rseau lectrique ainsi que le dou-blement de la RN12 jusqu Azazga.Ce sont des instr uct ions du pr-sident de l a Rpubl ique, a soulignM. Sellal.Dans la matine, le Premier ministreet son staff ont inspect six projets

    dont le stade de 50 000 places, le pro-jet de ralisation de 5000 logementsLPL Oued Fali, le centre de cardio-pdiatrie de Dra Ben Khedda et lapntrante autoroutire devant relierla wilaya de Tizi Ouzou lautorouteEst-Ouest, dont le coup denvoi destravaux a t donn hier.

    Ahcne Tahraoui

    El Watan- Mercredi 17 juillet 2013 -4

    L A C T U A L I T

    PHOTO:

    ELWATAN

    ABDELMALEK SELLAL, PREMIER MINISTRE

    Le gouvernement va accompagner

    le dveloppement Tizi OuzouM. Sellal a annonc un budget complmentaire de 1000 milliards de centimes pour dbloquerles projets en souffrance dans la rgion.

    Abdelmalek Sellal en visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou

    CONSEIL

    DES DROITS DE

    LHOMME DE LONU

    La candidature

    de lAlgriecontesteL

    Algrie a officiellement prsentsa candidature au Conseil des droitsde lhomme de lONU. Elle figure

    parmi les 21 pays en lice aux lectionsdu remplacement de 14 des 47 sigestournants de ce conseil, dont le mandatdbutera en janvier 2014 et expirera endcembre 2016. Mais sa candidature estdj conteste, au mme titre que celledun certain nombre de pays consid-rs comme peu respectueux des droitshumains. En effet, UN Watch, une ONGinternationale, base Genve (Suisse),a dress, le 9 juillet, la pire liste de can-didats cette importante instance onu-sienne. En plus de lAlgrie, Watch cite le

    Tchad, la Chine, Cuba, la Russie, lAra-bie Saoudite et le Vietnam qui peuventdevenir, ds novembre 2013 (date delorganisation des lections), membres dela principale Organisation des droits delhomme au monde.Selon la mme source, le Conseil desdroits de lhomme de lONU pourraitgalement accueillir lIran et la Syrie,deux pays, estime lONG, qui ne sontpas de bons lves en matire de respectdes droits de lhomme. Pour contrecarrerces candidatures, UN Watch appelle lesEtats-Unis et lUnion europenne sop-poser llection de ces Etats voyous.Sans donner de dtails sur lAlgrie, laliste de la honte Watch prsente unesorte de fiche technique des pires pays aumonde en matire de violations des droitsde lhomme.

    Pour le directeur excutif de lONG,Hillel Neuer, cela ne peut qu about irun dsastre. En lisan t des paysqui violent massivement les droits del homme la tte de l organi sati on mmecharge de l es protger, l es Nat ions uni esvont aj outer encore plus d ingrdientspour ri s dans le potage. Les rsultats nedevrai ent pas nous surprendre, sou-tient-il.LONG relve galement quactuelle-ment, le Conseil comprend le Kazakhs-tan, le Pakistan, la Mauritanie, le Vene-zuela et bien dautres pays dontle bi lanen matire des droi ts de l homme estlamentable. Les candidats tels quel Algri e, la Chine, Cuba, l a Russie etl Arabi e Saoudit e ont une chose en com-mun : il s viol ent systmati quement l esdroi ts de leurs propres citoyens, prcise

    Hillel Neuer, expliquant que ces pays onttoujours vot contresens dans le cadredes initiatives de lONU destines pro-tger les droits de lhomme.Le Tchad ades enfan ts soldat s, comment peut-i l trecandi dat ?, interroge-t-il.Le responsable de Watch estime gale-ment que ces pays devraient plutt tresur le banc des accuss. Ce n est passeulement que ces gouvernements ne sontpas qual if is, mais ce sont ceux qui de-vrai ent tr e sur le banc des accuss, pasceux qui sigent en tant que procureur s etjuges. C est une insult e leurs victi mes et une dfai te pour l a cause mondia ledes droits de l homme quand l ONUpermet des pays qui viol ent gravementces droi ts d agi r en tant que dfenseurset juges universels des droi ts humains,ajoute-t-il.

    Selon lui, les Etats-Unis et lUnioneuropenne devraient encourager descandidats dignes de ce nom pour chaquergion et faire pression pour leur lectionface la li ste actuelle de tyr annie et deviol eurs des droits de l homme.

    Madjid Makedhi

    Suite de la page 1

    Les services des Douanes ont ouvert des enqutessur de nombreuses oprations dimportationqui ont abouti une dizaine de plaintes au niveaunational, pour transfert illicite de devises versltranger. Les montants de ces transactions frau-duleuses se chiffrent en centaines de millions dedollars dgrevs des rserves de change. Selondes sources au fait du dossier, linstauration depuis2009 du crdit documentaire dans les transactionslies au commerce extrieur a suscit une augmen-tation exceptionnelle des importations, notammentdquipements rnovs dclars des prix quidonnent le tournis. Le dernier exemple en date vientdu port de Bjaa.Un importateur a transfr une somme dun milliondeuros pour des ttes de forage, dont le prix relne dpasse pas les 20 000 euros sur le march. Uneaffaire similaire avait fait tache dhuile quelques

    semaines plus tt au port dAlger o une unit defabrication de gobelets (rnove), importe deFrance, par un oprateur qui la dclar 500 000euros, alors que son cot rel est compris entre12 000 et 13 000 euros. Ces cas ne sont pas isols,affirment nos interlocuteurs. Depuis presquetrois annes, des groupes maff ieux se sont spcia-

    li ss dans l a maj orat ion de val eur et ont dveloppd une manire i nquitante ce courant de fraude.Ce qui explique la hausse impor tante de la facturedimportation qui, depuis 2009, augmente de 7milli ards de dollar spar an, rvlent nos sources.Celles-ci prcisent que la marchandise vient sou-vent de Chine et transite dans la majorit des caspar la Turquie, et occasionnellement par un payseuropen, notamment la France, avant datterrir enAlgrie. En fait, ce nest pas tant la marchandise quiintresse limportateur, mais plutt les montantsquil fait transfrer vers des comptes ltranger,en majorant les valeurs des produits imports quisouvent sont abandonns sur les quais.La loi ne prconise aucune suite contre les frau-deurs lorsquune marchandise dpasse le dlai de 3mois et 21 jours.Celle-ci est tout simplement saisie et dtruite par lesservices des Douanes. Selon des sources portuaires,des centaines de containers bourrs de marchan-

    dises sont abandonns annuellement par leur pro-pritaire sur les quais et les entrepts sous douane.Il y a une grave dfai ll ance dans la gestion ducommerce extrieur. Ce sont nos rserves de changequi sont pui ses frauduleusement par des opra-teur s vreux, organi ss en bandes mafieuses quiprof itent de la moi ndre opportuni tsur l e march,

    notent nos interlocuteurs. Ils citent le cas de cetoprateur priv qui a import de Turquie de nom-breuses btonnires rnoves dclares prs de400 000 deuros lunit, alors que leur prix rel nedpasse pas les 13 000 euros. Depuis quelquesmois, l import ati on des btonnires a connu unboom vue la for te demande sur le marchde cesquipements, en rai son du programme de construc-tion de logements. Il f aut savoir que les montantstransfrs ver s ltranger ne peuvent plus trerapatris.Depuis lanne 2010, travers son service decontrle a posteriori, ladministration des Douanesa ouvert des dizaines de contentieux lis linfrac-tion au contrle des changes, dune valeur estime 80 milliards de dinars. Autant dautres enqutessont en cours et concernent de gros importateursdont les montants des transactions suscitent delourdes interrogations.Cest le cas dun oprateur priv qui, en moins

    de trois annes, a import pour 7 milliards dedinars. Ces enqutes touchent galement certainsconcessionnaires de vhicules surtout trangersqui sont souponns de majoration de valeur desprix des vhicules imports. En 2012, la facture desimportations dautomobiles a atteint 7 milliards dedollars. S. T.

    MAJORATION DES PRIX DES PRODUITS IMPORTS

    Des contentieux dune valeurde 80 milliards de dinars

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    L A C T U A L I T

    LES OPRATEURS INTERPELLENT LE PREMIER MINISTRE

    Lactivit de la scurit

    lectronique lagonie

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    Lactivit de la scurit lectroniqueest verrouille. Lacquisition de lacamra, lment essentiel de la vi-dosurveillance, constitue un vritableparcours du combattant. Du dpt de lademande de visa dimportation au niveaude la wilaya linstallation des quipe-ments de vidosurveillance en passant parla rception des camras et quipements dela vidosurveillance, leur transport et leurstockage, les oprateurs, fort nombreuxdans ce domaine, font face une lourdeuradministrative qui porte un grave prjudice leur activit.Quand tout va bien, la procdure duresix mois, de l importateur jusquau clientfinal, indique SalimBra, un oprateur quijouit dune longue exprience. Ces compli-cations et embches sont apparues depuis

    que la camra de surveillance est classecomme quipement sensible relevant de lascurit nationale. En effet, en 2009, il ya eu la promulgation discrte dun dcretexcutif fixant les rgles de scurit appli-cables aux activits portant sur les quipe-ments sensibles. La camra de surveillancey figure. Ainsi, en vertu de cette loi, lacqui-sition des quipements de la vidosurveil-lance est devenue trs complique. Cestun long parcours sem dembches et dedifficults. Dj, lagrment des oprateursest tributaire de lapprciation des autoritsconcernes sur les questions relatives lhabilitation de loprateur et ses capaci-ts professionnelles ainsi quaux conditionsde scurit des locaux et des quipements.Des munitions de guerre bien particu-lires ! Toute acquisition dquipementssensibles est soumise une autorisation

    du wali, lequel ne peut la dlivrer sanslaccord pralable des services chargs desministres de la Dfense nationale et delIntrieur. Viennent ensuite les conditionsde transport de ces quipements qui nces-

    sitent une escorte. Car, comme le soulignele dcret excutif,le transfer t des qui pe-ments sensibles par les oprateurs, dansle cadre de l exercice de leurs acti vi ts, nepeut se fai re que sous le rgime de l escorteeffectue par les socits dment agres cet effet. La mission est encore plus durequand il sagit dquipements de vido-surveillance dots dun systme de visionnocturne, lesquels figurent dans le registredu matriel de guerre, armes et munitions.Les oprateurs ne peuvent plus acqurir cegenre dquipements. Toutes ces difficultsfont que les oprateurs narrivent plus tra-vailler. Cela en dpit dune forte demandesur le march national. Pour dfendre leuractivit, ils sorganisent en crant lAsso-ciation algrienne des professionnels dela scurit lectronique (APSE). PourAbdelkader Mokhtari, un autre oprateur

    membre de cette association, pas questionde baisser les bras.De quel dr oit , il s nousinterdi sent d activer dans ce domaine ?,tonne-t-il dnonant labsence dunifor-mit de la rglementation qui est applique,

    selon lui, diffremment dune wilaya une autre.Ce dcret excutif n410/09 du13 dcembre 2009 nous exclut de fait dumarch. Au profit de qui ? De ceux qui ontle bras long et qui ont pignon sur rue ?,se demande-t-il, craignant dans ce sillageque leur expertise et leur technicit soientperdues. Selon cet oprateur,il y a des en-trepri ses qui se crent et travai ll ent grce

    la bndiction de hauts responsables.Ces oprateurs en colre considrent quecette rglementation est absurde en ce sensque cette camra, qui constitue un lmentdu systme de vidosurveillance, finit partre installe sur un mur ou un poteau, sansaucune protection, la porte de tout lemonde.

    LE MARCH INFORMEL FAVORISCela est en contradicti on total e avec le

    parcours pnible pour sa simple acquisi -tion, son stockage dans un l ieu hautementscur is, son transport avec escorte et soninstallati on dans le marchalgrien, sou-ligne-t-on dans une lettre ouverte adresse

    au Premier ministre Abdelmalek Sellal.Ces professionnels, qui sont dhonorablescontribuables, touffent et commencent disparatre en mettant au chmage leurspersonnels suite la complexit des pro-cdures administratives pour lacquisitiondes quipements de vidosurveillance,ajoute-t-on, affirmant quecet tat de fait afavor isla croi ssance du marchinformelet de la contrefaon. Pour lAPSE, ilaurait t plus appropri de classer les lieux surveiller par leur degr de sensibilit (a-roport, casernes, commissariat de police,brigades de gendarmerie, institutions desouverainet) tout en respectant les libertsindividuelles des citoyens, comme cela sefait sous dautres cieux. Aussi, cette asso-ciation rappelle que la camra en questionest devenue depuis de longues annes une

    partie intgrante des produits commerciaux usage grand public (camscope, smart-phone).N est-i l pas prjudiciable pour le secteurde fai re subi r aux oprateurs, de surcrotti tulaire d un agrment, obtenu aprs desmois de gymnastique bureaucratique etd enqutes pointues des di ffrents ser-vices de scur itnati onal e, les mmesprocdures chaque oprati on commer-ciale, sest-elle encore interroge, assu-rant encore une fois que les quipements devidosurveillance ne sont que des produitscommerciaux usage grand public. Ilsne peuvent en aucun cas tre considrscomme des quipements sensibles contrai -rement aux li eux et endroits o il s devraient

    tre installs. Il s ne sont rellement dange-reux que pour les personnes malintenti on-nes suscept ibles dtr e filmes en flagrant

    dlit !, conclut-on dans cette lettre. Cesoprateurs esprent que le Premier ministreinterviendra pour reconsidrer cette activitet revoir la rglementation en vigueur poursauver le secteur. M . A. O.

    Concernant le bilan dficitaire de lentreprise, le syndicat endosse la responsabilit au ralentissement dans les ap-provisionnements en moyens de conditionnement ayant contribu la baisse de la production.

    Une centaine de reprsentants des travail-leurs des units de lOffice national decommercialisation des produits viti-vinicoles(ONCV) ont observ, hier, un sit-in au niveau

    de la direction gnrale de lentreprise, Alger.Chapeaute par le syndicat UGTA de lentre-prise, cette action a pour objectif de rappelerl ordre les pouvoir s publi cs quant l urgencede prendre en consi drati on cet te fili re et l apri se en charge des revendicati ons sociopro-fessionnel les de prs de 1000 tr avai ll eurs. Lestravailleurs de plusieurs units de lONCV sonten grve illimite depuis 17 jours. La saisondes vendanges qui dbutera la mi-aot estsrieusement compromise. Selon le syndicat,la grve est largement suivie. Les syndicalistesdnoncent la violation de plusieurs disposi-tions de la convention de branches rgissant lesecteur agroalimentaire. Nous avons tprivsde l a prime de bnfice pour l anne 2012. Lamauvaise gestion de l entrepri se est derr ireson bil an dfici tai re qui est prsentpar ladirection comme tant la cause de la non-a ttr i-buti on de cette pr ime, accuse M. Benouhlima,

    secrtaire gnral du syndicat. Les travailleurs,qui se sont regroups sous une surveillancepolicire assez marque, estiment quil y a unevol ontde casser l ONCV. Une occasion pourles reprsentants des travailleurs de pointer dudoigt des dfaillances en matire de gestionet de stratgie commerciale qui ncessite,

    selon lUGTA, un plan de redressement.Concernant le bilan dficitaire de lentreprise,le syndicat en endosse la responsabilit leralentissement dans les approvisionnements en

    moyens de conditionnement ayant contribu labaisse de la production.Il sagit aussi, selon les reprsentants des tra-vailleurs, de l ar rt des investissements dansl acquisiti on de moyens de production, notam-ment en priode de prparation de l a campagnede vendanges et de vi nification.Le financement dinvestissements externes lentreprise tels que les fermes de pommede terre et autres investissements pour les-quels lONCV aurait dpens 400 milliards decentimes a suscit galement lindignationdes syndicalistes, qui estiment que ces sortiesdargent ne profitent pas lentreprise qui estdj en situation dficitaire. Le syndicat d-nonce aussi des campagnes de dstabilisationde syndicalistes et des mthodes de rpressionconsistant en ponctions sur salaire.

    VENGEANCE

    La direction de lONCV a rejet les accusationsdes syndicalistes. M. Belmiloud, directeurgnral de lONCV, explique que les ngo-ciati ons avec le syndicat n ont jamai s eu lieu.Le syndi cat n a j amai s daignse prsenteraux runions de concili ation l invit ation dela direction. Pour la direction gnrale, les

    points inclus dans la plateforme de revendi-cations ne sont pas du ressort de la directiongnrale. Concernant la convention de brancheset lapplication des dispositions lies au rgime

    indemnitaires, cela dpasse les prrogativesde la direction gnrale puisquelles sontngocies entre le ministre et lUGTA. M.Belmiloud estime que laction de protestationest injustifie : Le syndi cat ragi t p lu tt auxmesures pri ses par l a di recti on gnrale consis-tant rduire les dpenses inj ust ifis (f act ures,avantages) et dont certai ns syndical istes tirentprofit. La di rection de l ONCV a touchcer-tai ns privil ges personnels.Le directeur gnral explique que le dficitde lentreprise est hrit de lancienne quipedirigeante. M. Belmiloud dfend son bilan etnie avoir ordonn des ponctions sur salaire.Nous avons saisi l a justi ce pour il lgal itde lagrve. Nous n avons pas encore eu de rponse,c est ce moment- lque la l oi 90-11 rgissantles conflits soci aux ser a appl ique, expliquepour sa part M. Hattou, prsident de la Socitde valorisation des produits agricoles du terroir,

    prsidant lONCV. Selon M. Hattou, lONCVcommence reprendre sa forme. Pour lesfonds injects lextrieur, M. Hattou expliqueque cestune dci sion val ide par le Conseildes partici pations de l Etat (CPE) qui dcidedes placement s des investi ssements de ses dif f-rentes fili ales, dont l ONCV. Fatima Arab

    LES TRAVAILLEURS DE LONCV EN GRVE ILLIMITE

    La campagne des vendanges compromise

    Plus de 120oprateurs dansle domaine de lascuritlectroniquesont au bord dela faillite

    Ils dnoncentle dcret excutifn410/09 du 13dcembre 2009sur les quipe-ments sensibles

    qui verrouille lemarch

    Il y a desentreprises quise crent et tra-vaillent grce la bndictionde hauts res-ponsables

    De quel droiton interdit desoprateurs alg-riens dactiverdans ce

    domaine ? sedemandent cesspcialistes dansle domaine.

    CLS

    AADL

    Colre dessouscripteursde 2003 2005

    Les souscripteurs la formule de logement enlocation-vente entre 2003 et 2005 se sententlss et exclus du nouveau programme 2012 lan-

    c en grande pompe. Dans une lettre ouverteadresse au chef de lEtat, qui se trouve toujoursen convalescence aux Invalides en France, le col-lectif de ces souscripteurs demande son interven-tion pour rparer ce quil qualifie dinjusticeen rtablissant ces demandeurs dans leurs droits.Autrement dit, ils rclament ce que lordrechronologique dans le traitement des dossierscontinuent jusquau bout, jusquau dernier dos-sier dpos pour cette formule en 2005.Pour -quoi le traitement des anciens dossiers de sous-cr ipt ion sarrte au 31 dcembre 2002 ? Et nousqui avions dposdes dossier s aprs, nous nesommes pas Algri ens ? Nous navons pas droi tun logement ? Que devons-nous faire donc ?,tonne Massinissa Hammouche, un membre ducollectif qui en a gros sur le cur.Malgrnosdiverses dmarches, nos cour ri ers et demandesd audience sont rests sans sui te, dnonce-t-il,estimant quil est clai r et mme logique quel oprati on d actual isati on suive le mme ordre

    chronologique des dpts, savoir 2003-2004 et2005 et plus. Hors, aujourdhui, i l semblerait quecette oprat ion se limiterai t aux seules annes de2001 et de 2002. Le collectif dit avoir frapp toutes les portes sans rsultat. Les souscripteurssinterrogent sur le sort de leurs demandes.Leur espoir daccder cette formule ren il ya une anne seffiloche aujourdhui. R. S.

    Une activit dpasse par la complexit des procdures administratives

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    L A C T U A L I T

    COOPRATION ALGRO-AUTRICHIENNE

    Discussion sur la formationdes formateurs au mtier de soudeur

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    LAlgrie sintresse la coo-pration avec lAutriche dansle domaine de la formation

    professionnelle, particulirementdans la soudure.Osmane Meslouh, inspecteur gn-ral au ministre de la Formation etde lEnseignement professionnels,qui a pris part hier la conf-rence sur la formation profession-nelle la rsidence de lambassadedAutriche, a affich sa volont deconcrtiser une coopration dansle domaine de la formation desformateurs.Nous all ons tudi er la possibi li t

    de cooprat ion, a-t-il affirm. Unerunion a t provoque l issuede cette confrence, anime par ledocteur Wilhem Techt, directeurgnral de lI nstitut de formationprofessionnelle de Graz, et sonadjoint Mag Harald. A lordre du

    jour : discussion sur la formation

    dans le domaine de la soudure quisimpose comme lune des prioritsde la formation professionnelle.

    Le secteur di spose des inf ras-tr uctures, l e problme se pose auniveau du savoir -fai re, a soulign

    M. Meslouh, qui sinterroge surles modalits pratiques permet-tant de transmettre le savoir-fairetechnique dans le domaine de lasoudure au profit des formateursalgriens.Le directeur gnral de lInstitut,qui sest montr favorable lacoopration, a dclar que lins-titut quil reprsente pourra four-nir le logiciel dapprentissage etgalement assurer lapprentissagepdagogique durant 6 mois pources formateurs qui seront appels encadrer les apprentis et grer lecycle de formation.

    A ce sujet, linspecteur gnralde la formation professionnelle ainsist sur la formation rapide desformateurs, la visite des centres deformation en Algrie pour sassurerde la conformit du matriel deformation. La demande dans lemtier de la soudure semble trs

    pressante.M. Wilhem Techt a dclar quelobjectif de son dplacement vise rencontrer un groupe dinvestis-seurs privs algriens pour discuterde la possibilit de la crationdun centre de formation dans ledomaine de la soudure.Pour rappel, Bilding FreudeInclusive (BFI) est un institut privfond par deux syndicats autri-chiens : la Chambre des travailleurs(organisme o chaque travailleurdoit tre membre) ainsi que lesyndicat gnral des travailleurs.Lexprience de lAutriche dans le

    domaine de la formation profes-sionnelle est une russite.LAutr iche est le pays qui a en-registrle plus faible taux dechmage en Europe, a soulignAloisia Wrgetter, ambassadeurdAutriche Alger.

    Djedjiga Rahmani

    Dnomm Alcomsat-1, le futur satellite alg-rien ddi aux tlcommunications spatialesfournira plusieurs services, dont la tldiffusion,internet, la tlphonie, VSAT, etc. Ce projet,prvu dans le plan national spatial (PNS) laboren 2006 pour une dure de 15 ans, sera pris encharge par le Centre de dveloppement spatial(CDS) bas Oran, une des trois nouvellesentits oprationnelles dpendant de lAgencespatiale algrienne (ASAL) dirige actuelle-ment par Azzedine Oussedik, ancien directeurdu Centre national des techniques spatialesdArzew.Cet ambitieux projet succdera Alsat-1B, unautre projet en prparation dnomm ainsi, caril aura les mmes missions que son prdcesseurAlsat-1, cest--dire essentiellement la couver-ture en imagerie, mais avec une rsolution plusintressante (22 m contre 32 m auparavant).Le dmarrage de ses activits est prvu pourlanne 2014 au CDS qui saffaire aujourdhui finaliser Alsat-2B, un projet en cours visant

    dans le sillage dAlsat-2A (dj en orbite) lamise en place progressive dune comptenceindustri elle spati ale nati onale avec la rali sa-ti on de moyens mcani ques et la mise en placede capaci ts de const ruct ion aronauti que. Lesmoyens nationaux de transport arien du satel-lite et de ses sous-systmes sont galement misen avant dans le texte de prsentation rsumedu PNS. Deux satellites algriens sont dj enorbite. Le plus rcent, Alsat-2A a t lanc en2010 depuis le centre spatial SHAR (Chennai)en Inde. Il a dj, apprend-on, fourni plus de50 000 produits images, un fonds ayant texploit dans le cadre de projets denvergure :le dveloppement de lagriculture saharienne(Biskra et El Oued), la gestion des zones step-piques, la dlimitation des primtres miniers,une cartographie avec un systme dinformationgographique de la zone de Bjaa, mise jourcartographique du littoral national, etc. Uneanne peine aprs son lancement, un ateliernational intitul Alsat-2A- utilisateurs a torganis pour apprcier les rsultats obtenuset leur conformit avec les attentes et les be-soins nationaux. Ralis en partenariat avec leconsortium europen Astrium, il formera avecAlsat-2B une mini constellation pour assurer

    des missions complmentaires. En revanche, enfin de vie depuis 2010, Alsat-1, le tout premier

    satellite algrien, a servi trois ans de plus que sadure de vie normale prvue pour 5 ans. Lancen 2002 partir du centre spatial Plesetsk enRussie, il a t ralis grce un partenariat avecle Royaume-Uni via Surrey Space Technology(SSTL).

    MISSION ACCOMPLIE POUR ALSAT-1

    Le pionnier des satellites algriens a par ailleursparticip dans une constellation internationale,la Disaster Monitoring Constellation (DMC)incluant 4 autres pays : le Royaume-Uni, leNigeria, la Turquie et la Chine et dont les mis-sions sont orientes vers la surveillance et lesuivi des catastrophes naturelles. A ce titre,Alsat-1 a fourni des informations sur les feuxde fort durant la canicule de 2003 ayant touchplusieurs pays europens de la Mditerrane(France, Portugal, Espagne), ceux de la Grce en2008, les inondations survenues aux Philippines

    en 2004 et le sisme de la mme anne qui atouch lle de Sumatra, lIndonsie ainsi que leSri Lanka. Sur un plan national Alsat-1 a fournides lments pour la cartographie des zones sen-sibles la dsertification des wilayas steppiques,la surveillance des zones dintrt conomique(production agricole), notamment en prvisiondinvasion acridienne.Dans ce contexte, considr lpoque commeune exprience indite en Algrie, le transfertde savoir-faire dans le domaine spatial a teffectu au profit de 13 chercheurs nationauxdont, prcise-t-on, 11 sont toujours en activit auCDS dOran.Ce centre denvergure et de renomme afri-caine abritera lessentiel des systmes spatiauxprvus lhorizon 2020 dans le PSN qui tablitses bilans une fois tous les 5 ans pour pou-voir corriger et adapter ses programmes auxbesoins nationaux. Il est ddi la ralisationde satellites jusqu une tonne, leur intgration,lassemblage des systmes spatiaux, lintgra-tion des panneaux solaires, etc., mais aussi larecherche et au dveloppement. Ce complexe,qui a t inaugur en 2012 par le prsidentde la Rpublique en visite Oran, a t ra-lis par le groupement algro-turc, Bilyap Softal

    Construction pour un cot global de plus de 5milliards de dinars. A noter cependant que lapartie technologique, dont notamment le halldintgration HDI et sa salle blanche de classe100 000, destine aux activits dassemblagedintgration et de tests satellites, a t ralisepar Softal Construction, une socit algriennequi a ralis plusieurs salles blanches rserves l industrie pharmaceutique.

    VERS UNE CONSTELLATION DE SATELLITESAFRICAINS

    ASAL et ses filiales accordent par ailleurs unintrt particulier au potentiel humain et adopteune politique de formation, de recherche etde matrise qui fait participer les institutionsnationales, universitaires et de recherche touten intgrant dans sa dmarche les potentialitsalgriennes tablies ltranger.Les avantages quon peut tirer de la cooprationinternationale sont galement pris en compte.Ainsi, en parallle aux 13 chercheurs dAlsat-1,qui ont t forms grce la collaborationavec le Royaume-Uni pour le systme spatialet la fdration de Russie pour le lancement,

    4 PHD et 4 Masters, ont suivi des formationsacadmiques au centre spatial de Surrey. 8autres PHD et 6 Masters ont subi des formationsacadmiques dans les techniques spatiales pourle projet Alsat-2A qui a mobilis en outre 30ingnieurs pour un partenariat avec le consor-tium europen Astrium pour le systme spatialet lInde pour le lancement. En ce qui concernele partenariat Sud-Sud, un projet de constella-tion africaine est en phase de concrtisation aveclAfrique du Sud, le Nigeria et le Kenya.A noter enfin que, grce ses efforts et audynamisme de ses activits spatiales, y compris lchelle internationale (telles que la coor-dination du bureau dappui rgional dAlgerpour la prvention et la gestion des catastrophesnaturelles et des situations durgence (un spider)couvrant la sous-rgion Afrique du Nord et duSahel ou la mise disposition dimages hautersolution Alsat-2 dans le cadre de programmesinternationaux : DMCII), lAlgrie a t choisiepour prsider, durant les annes 2014 et 2015,le comit des Nations unies pour lutilisationpacifique de lespace extra-atmosphrique.

    Djamel Benachour

    TECHNOLOGIE SPATIALE

    Les satellites algriens au servicedu dveloppement durable

    Lobjectif de la dlgation autrichienne vise rencontrer un groupe dinvestisseurs privs algriens pour discuter de la possibilitde la cration dun centre de formation dans le domaine de la soudure.

    Lquipe des jeunes Algriens qui a travaill sur le satellite Alsat-2A

  • 7/22/2019 El Watan du 17.07.2013

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    IMPORTATION

    DE LAIT

    La facture enbaisse de plus

    de 4%L

    es importations algriennes de lait slevaient,entre janvier et mai de lanne en cours, 484,14 millions de dollars contre 505,99 mil-

    lions de dollars la mme priode de 2012, enbaisse de 4,32%, selon un bilan du Centre nationalde linformatique et des statistiques (CNIS), rele-vant des Douanes nationales. LAlgrie a import128 048 tonnes les cinq premiers mois de 2013contre 126 720 tonnes la mme priode en 2012,enregistrant une lgre hausse (1,05%), a prcis leCNIS, cit hier par lagence APS. Pour effectuerces achats, lAlgrie a profit de la baisse sen-sible des prix du lait sur le march internationaldurant le premier trimestre 2013, selon les explica-tions de lOffice national interprofessionnel du lait(ONIL), principal importateur public de la poudrede lait. Les importations de lait de transformationont atteint 314,8 millions de dollars, durant le pre-

    mier trimestre 2013, en hausse de 11,7% par rap-port la mme priode en 2012. Durant le 2e tri-mestre (avril, mai et juin), les prix du lait ontenregistr en revanche une forte hausse, les prixde la poudre de lait entier ayant dpass les 5000dollars la tonne et les 4000 dollars la tonne pour lapoudre de lait crm, selon Fethi Messar, directeurgnral de lONIL. La tonne de poudre de lait aaugment de 60% depuis le dbut de lanne fin

    juin dernier. Lindice FAO des prix des produits lai-tiers a bondi de 22 points en mars, 225 points, soitlune des plus fortes volutions jamais enregistres.Cette hausse marque est due au temps chaud et secqua connu lOcanie, qui a provoqu une chute dela production de lait et une baisse de la transforma-tion de produits laitiers dans la rgion. A loriginede cette hausse des prix, le DG de lONIL a voqula scheresse en Nouvelle-Zlande et un hiver trsrigoureux et plus long en Europe. La productionlaitire de la Nouvelle-Zlande, principal exporta-

    teur de produits laitiers dans le monde, qui repr-sente prs dun tiers des changes mondiaux, esttrs dpendante de la mto. Les prix lexporta-tion des produits laitiers ont galement progresspour dautres exportateurs majeurs, tels quelUnion europenne et les Etats-Unis, mais pasdans les mmes proportions. LAlgrie dbourse,pour rappel, annuellement entre environ 47 mil-liards de dinars au soutien de la filire lait pour r-duire la facture dimportation et encourager la pro-duction nationale qui se situe entre 2,5 milliards 3milliards de litres par an. En 2012, la facture du laitet des produits laitiers slevait 1,19 milliard dedollars en 2012 contre 1,42 milliard en 2011. H. L.

    AIDE LEXPORTATION

    Une associationest ne

    L association nationale Algrie conseil export estne. LACE, prside par Smal Lalmas, repr-sente les experts conseillers et les formateurs etsengage dynamiser et accompagner les entre-prises algriennes ayant pour objectif de se lancer linternational. Selon un communiqu parvenu lardaction, lAssociation ambitionne deregrouperles professionnels dans le cadre d une expertise di-versifie dans di ffrents mtiers de l expor t pour de-venir l e partenai re pri vi lgidans l accompagne-ment et la mise en uvre de la pol iti que de l exporten Algrie.Les objectifs poursuivis par lACE englobent no-tamment laide au dveloppement et au renforce-ment des capacits des entreprises linternational,la participation la mise en place dune charte natio-nale de lexportation, lencadrement et la formationdes principaux acteurs des entreprises exportatrices,la participation aux diffrentes manifestations dansle domaine de lexport et la cration de cellules derflexion avec dautres partenaires sur la rglemen-tation lie lexportation. R. E.

    El Watan- Mercredi 17 juillet 2013 -7

    C O N O M I E

    APRS LANNULATION DU CONTRAT AVECCENTROTHERM PHOTOVOLTACS

    Le projet photovoltaque

    de Rouiba va tre relanc

    PHOTO:

    D.

    R.

    Fonde en 2001 par la famille Aziez Aftis,dans la commune de Boudjellil, au sud dela wilaya de Bjaa, lUnit de fabrication demachines agricoles et de travaux publics (UF-MATP) na cess de grandir, entrane par unsecteur du btiment boost par le programmeun mil lion de logements lanc par le gou-vernement. Avec un carnet de commandesbien rempli et un stock nul, lentreprise afficheune trs belle marge de progression. Ellecompte, aujourdhui, 400 salaris et plus de 30sous-traitants qui lui fournissent des sous-en-sembles servant sa production de btonnireset de pompes bton essentiellement.Spcialise dans la fabrication de machinespour le btiment et lagriculture, lUFMATPest une entreprise de taille moyenne qui a suprofiter du contexte favorable dans le BTPpour grandir et se tailler une bonne place dansce crneau.Nous travail lons plei n temps en deuxquipes, 16 heures sur 24. Nous avons l esmoyens de crer une troi sime quipe, mai snous faisons actuellement face des pro-blmes de maintenance qui nous empchentde le faire, affirme Farid Aziez, directeur de

    lentreprise. Actuellement, lentreprise a pourpolitique de se rapprocher de sa clientle travers limplantation de plusieurs directionsrgionales et un rseau dagents agrs quiassurent un bon suivi du produit. Par rapportau march national, lUFMATP est leader enmatire de pompes bton avec 50% de partsde march. Pour la btonnire, lentrepriseaccapare prs de 30% du march de la produc-tion nationale.Aujourdhui, les possibilits dexportationsont relles.La cli entle des pays l imi trophesa expr imun grand i ntrt pour nos pr odui tsl occasion des foir es inter national es aux-quell es nous avons part ici p. Malheur eu-sement, des rti cences demeurent vi s--visdes transacti ons douanires. Les pouvoi rspubli cs doivent encore fourni r des effor ts pouraccompagner les industr iels l exportati on,soutient encore Farid Aziez.Des extensions sont ncessaires pour rali-ser les objectifs de lentreprise. Il y a unedemande nationale trs forte. A l avenir, il yaura des possibil its dexportati on, mais i l fautd abord satisfair e le marchnational . Nousne pouvons pas export er vers l es pays voisins

    o sexpr ime une for te demande avec un stocknul. I l nous faudrait d abord prvoir des exten-sions, ajoute le jeune PDG.Malgr la forte concurrence du produit impor-t, le produit local se porte bien. Avec un tauxde plus de 60% dintrants locaux et un peumoins de 40% dintrants imports, le produitlocal est trs comptitif aussi bien au niveau duprix que de la qualit. Nos ingnieurs et nostechniciens travaillent sans cesse lamliora-tion de nos produits, dit-il encore.Certains obstacles, cependant, entravent labonne marche de cette jeune entreprise.Il sagit de la non-disponibilit du foncierindustriel, des lourdeurs de ladministrationpour lapplication des lois comme pour larcupration de la TVA, lencombrement de laRN26 et la non-concrtisation des promessesde lancement de nouvelles zones dactivit ouindustrielles dans la rgion.Malgr tout, des projets dextension sont djlancs aprs lacquisition dun terrain dans unewilaya limitrophe. LUFMATP compte lancerde nouveaux projets ; il sagit notamment deproduire des grues fixes pour chantiers et desmini-centrales bton. Djamel Alilat

    MACHINISME AGRICOLE ET DE TRAVAUX PUBLICS

    LUFMATP nourrit lambitionde lexportation

    Le groupement allemand Centrotherm photovoltacs AG et Kinetics Germany GmbH avait remport leprojet de ralisation dune usine de fabrication de modules photovoltaques Rouiba (Alger)

    pour un investissement de 29,8 milliards de dinars en fvrier 2011.

    LUFMATP est leader en matire de pompes bton avec 50% de parts de march. Pour la btonnire,lentreprise accapare prs de 30% du march de la production nationale.

    Le projet de lusine de fa-brication de modules pho-tovoltaques de Rouiba

    nest pas remis en cause, malgrlannulation du contrat avec lesAllemands, selon une sourceproche du dossier. On se souvientquau mois de juin, la compa-gnie allemande Centrotherm, quiavait remport le projet en 2011dans le cadre dun consortium(Centrotherm photovoltacs AGet Kinetics Germany GmbH)

    avait annonc dans un bref com-muniqu avoir reu une lettre dela Compagnie dengineering dellectricit et du gaz (CEEG, fi-liale du groupe Sonelgaz) l infor-mant de lannulation du contratde construction dune usine demodules photovoltaques. Lemontant du contrat tait de 290millions deuros, selon Centro-therm qui a indiqu tre entrain dtudier les consquencesde cette annulation. En ralit,les ennuis de Centrotherm ontcommenc srieusement en juin2012. La compagnie, qui subis-sait la crise vcue par le secteurdu solaire, a vu sa situationfinancire devenir tendue et lesassureurs-crdit ont commenc

    lui couper les vivres. Mme lesbanques lui avaient ferm laccs des lignes de crdit. Depuis ledbut de lanne 2012, les fail-lites dentreprises spcialisesdans le solaire en Allemagne ontmarqu le secteur. La concur-

    rence des entreprises chinoisesqui fabriquent du matriel pourle solaire moins cher et la rduc-tion du soutien de lEtat lin-dustrie photovoltaque taient lesprincipales causes de la chute.Il faut rappeler que le grou-pement allemand Centrothermphotovoltacs AG et KineticsGermany GmbH avait remport

    le projet de ralisation duneusine de fabrication de modulesphotovoltaques Rouiba (Al-ger) pour un investissement de29,8 milliards de dinars en f-vrier 2011. Ce projet sinscri-vait dans le programme national

    de dveloppement des nergiesrenouvelables. Lusine devaitproduire des modules photovol-taques dune puissance de 100 120 MWc par an. A lpoque,selon les promoteurs du projet,la compagnie allemande Centro-therm tait leader mondial dansle solaire.Les diff icults financires de

    Centrotherm et lannulation ducontrat posent le problme de lapoursuite du projet, qui est quandmme important pour la filiresolaire en Algrie. Selon unesource proche du dossier, le pro-

    jet nest pas remis en cause. Lors

    de lapparition des premiresdifficults, la source a indiququeles responsabl es char gs dela rali sation du proj et avaientle choi x entre rsil ier le contratet relancer lappel doffresavec le ri sque de tomber sur unconstructeur de moindre enver-gure et qui ne serai t pas l abrid une insol vabi li t, ou profiter decette rcession et de la bai sse despri x pour amli orer l a rentabil itdu pro jet. Ils ont prfrprendr e

    leur s responsabil its et retenu ladernire var iante. Malheureu-sement, l e processus de sorti e decr ise a tpl us long que prvu.Cette socitn en est pas sorti eindemne et la rsil ia ti on a tprononce confor mment auxdispositi ons contractuell es y af-frentes. Toutefois, l es travauxde constr uction se poursuivent etla mise en service de l usine neconnatra pas plus de 15 mois deretard, selon la mme source.Des consultati ons pour l acqui-sit ion des qui pements seront re-lances et les premier s modul essort ir ont en 2014 et la rcepti onde l usine est prvue pour jui n2015.La rsi li at ion du cont ra t a

    eu lieu aux torts exclusifs duconstructeur Centrotherm photo-vol tacs AG et Ki netics GermanyGmbH, conformment aux di s-posit ions contr actuel les y af f-rentes, toujours selon la mmesource. Li es Sahar

    Unit de montage de panneaux photovoltaques

  • 7/22/2019 El Watan du 17.07.2013

    8/30

    El Watan- Mercredi 17 juillet 2013 -8

    La spculation fait rage

    CONSTANTINE INFO

    Il en est toujours ainsi durant le mois sacr, les prix saffolent, les commerants se frottent les mains,les consommateurs jasent un peu, puis achtent les yeux ferms, et tant pis pour le pauvre !...

    E n lespace de quelques jours, le prix dukilo de poulet de chair a doubl sur lesmarchs de la wilaya de Constantine. Ilest pass de 190 380 DA/kg. Une hausse ju-ge excessive et injustifie par les consomma-teurs, notamment quelle survient quelques

    jours seulement du mois de Ramadhan, etaprs une priode durant laquelle les prix dupoulet ont atteint des niveaux les plus bas. Unesituation que des spcialistes incombent, sansaucune hsitation des pratiques spculativesqui ont franchi le seuil de lentendement.Interrog sur ce phnomne qui continue dali-menter les dbats, Bilel Guechi, connaisseurde la filire avicole et dtaillant de la viandeblanche au centre commercial El Ritaj de lanouvelle ville Ali Mendjeli nous dira, cesujet : Durant quelques mois, le pri x du pouletde chai r a trel ati vement stabl e ; l es pri xaffi chs ont stagndurant une bonne priodeentre 190 et 220 DA /kg, mai s en ralitlemarchde la vol ail le demeure toujours soumisla rgle de l offre et la demande. Pour notreinterlocuteur, les mesures de facilitation prisesrcemment par lEtat, en particulier la dcisionde la suppression de la taxe sur limportationde laliment de volaille, na pas influ directe-ment et dune manire notoire sur les prix. Ilme semble que ces derni ers temps, et grce ces mesures, llevage de la volai ll e a att irbeaucoup de gens parmi les non professionnel squi ne cherchent que le gain rapi de ; mmedes mdeci ns et des bi jout iers se sont adonnsce commerce trs rentable, dira-t-il. Et depoursuivre : Certains ayant mme un capi taldpassant de l oin l es capaci ts financired un simpl e leveur se sont trop investi s dansce crneau ; et pour preuve, i l m est arr ivily a quelques temps de recevoir des coups defil de certains de ces nouveaux aviculteursqui dsirent coul er toute leur production depoul et en un temps trs court. Selon lui, cettesurproduction a eu un impact direct sur labaisse des prix du poulet pendant ces quatre

    derniers mois. Il nous est ar ri vde vendrejusqu300 poulets par jour, or d habitude onncoul ai t en moyenne que 150 poul ets quoti -diennement, notera-t-il.

    UNE FLAMBE REUE COMME UNLECTROCHOC

    Toutefois, la question qui demeure toujourssur toutes les lvres est la suivante : pourquoiaprs une priode faste o le poulet tait dis-ponible profusion et des prix jugs abor-dables, il y a eu cette flambe qui a choqu lesconsommateurs ? En posant cette question de nombreux marchands de volaille activantdans les marchs de la wilaya, ces derniers ontt unanimes dnoncer les pratiques dun gros bonnet de la volaille, trs connu aussi

    bien par les dtaillants que par les leveursde la wilaya, puisquil a touch aussi mme llevage ovin, et qui se trouve, selon leursaffirmations, derrire cette spculation. Il atout fait pour faire monter les pri x, car il sat-tendai t une ventuel le hausse l appr ochedu mois de Ramadhan ; de ce fait il a coultout son stock au pr ix dsir, tmoignentcertains commerants. Ces derniers indiquentque pour augmenter au maximum ses profitsce gros bonnet nhsitera pas conclure unmarch avec un grossiste de volaille sur la basede 170 DA/kg au prix de gros au lieu de 100DA/kg, cest--dire que le consommateur aurason poulet partir de 270 DA/kg au lieu de 190DA/kg. C est ainsi que les prix ont fluctunous assure-t-on. O. -S. Merrou che

    PHOTO:D.R.

    La cit de Zouaghi va finalement avoir son antenne adminis-trative. La dcision vient dtre entrine par la municipalitde Constantine qui ambitionne, ainsi, de mettre sur pied un bti-

    ment administratif avant la fin de lanne 2014. Les entreprisesintresses sont, de ce fait, invites se rapprocher, dans les plusbrefs dlais, du secrtariat des marchs de lAPC mre, sise auBoulevard Zighoud Youcef, et ce afin de retirer les cahiers descharges. En effet, la dcision enfin prise, il sagit de trouver, prsent, la bonne entreprise, sachant que le syndrome de l infruc-tuosit des offres est quasi omniprsent, induisant souvent des

    retards dans lexcution des projets. Cela tant, il est importantde souligner que la dotation de la cit Zouaghi dun btimentmunicipal ne date pas dhier.

    Lancien conseil communal avait dj retenu ce principe en2008, mais depuis, rien. Les annes se sont succdes sans queles habitants de cette cit grandissante puissent bnficier de lin-frastructure promise, part une annexe en prfabrique mise enplace il y a environ 3 ans. Une annexe qui a permis aux citoyensde ce quartier de ne plus se rendre au secteur urbain de la cit desmriers pour lgaliser ou extraire un document Pourtant, le pro-

    jet de crer un btiment administratif avait t inscrit dans le plandoccupation des sols (POS) durant lanne 1997 et un terrain deplus de 1000 m2 avait t retenu pour laccueillir. Cette antenne

    devrait normalement soulager les habitants de la cit Zouaghi,ceux de Zerzara, ainsi que ceux rsidant proximit de laro-port Mohamed Boudiaf. Ayant pris de lampleur ces derniresannes en abritant plus dhabitations et par voie de consquenceplus dhabitants et avec, de surcrot, lavnement du tramway, lequartier de Zouaghi a dsormais rellement besoin de certainesmises niveau. L. R.

    Une antenne administrative la cit Zouaghi

    VIANDES BLANCHES SUR LE MARCH

    Le prix du poulet est pass de 190 320 DA/kg

    La cit Boussouf submergepar les eaux uses

    Les eaux uses submergent certains endroits et routes dans la citBoussouf depuis plus dune semaine. Des habitants se sont rappro-chs de nous pour en parler. Selon eux, cette situation a t dnonceplusieurs fois sans aucun rsultat. Prat iquement, tous les boulevardset autres routes de la ci tsont submer gs par les eaux uses depui squelques jour s avant le dbut du Ramadhan, par fois i l est impossible detraverser l autr e ctde la route o d accder un i mmeuble causedu ni veau trs levde ces eaux, ont dclar certains habitants. Cesderniers ont affirm que les consquences sont catastrophiques pourlhygine. Pr incipalement ltat du rseau dassaini ssement de la citBoussouf a ttoujours inut il isable suit e aux bl ocages et aux fu ites infi nialor s que le manque d entretien par les services concerns provoquedes dgts similai res, ont dit certains locataires. Et dajouter Par

    cette chal eur nous sommes obligs de lai sser l es fentres fermes ; nousutili sons des produits anti-moustique afin de diminuer les mauvaisesodeur s dgages par ces eaux, a tmoign une femme rencontre sur lapremire tranche de la cit. A quelques mtres de ces habitations une v-ritable rivire deaux uses passe devant lentre principale du centre desant. Nous souffrons pour arri ver vacuer un malade vers ce centre,notamment l a nuit, ont dit des voisins de cette structure sanitaire. Ques-tionn sur cette situation, Tarek Boughada, charg de communication la socit dassainissement et des eaux Seaco a explique que plusieursquipes dintervention ont t engages sur place afin de rgler le pro-blme. Nos lments effectuent cycl iquement des oprati ons d entret ienet de curage suit e aux rclamati ons des citoyens, en coordi nation avecles autres secteurs r esponsables, a-t-il expliqu. Ratiba B.

    UN BUS SE RENVERSE AN SMARA:2 MORTS

    ET 30 BLESSS

    Un bus de marque Foton sest renvers hierau 13me KM, dans le territoire de An

    Smara, juste aprs lusine Profilor, a-t-on apprisauprs du colonel Souiki Mahfoud, directeur dela Protection civile de la wilaya de Constantine.Ce bus a provoqu une vritable hcatombe:deux morts, un homme et une femme gsentre 50 et 60 ans, et 30 blesss, dont 20 ont tvacus au CHU Dr Benbadis, et 10 lhpitalde la cit El Bir par les lments de la Protectioncivile. Ces pauvres gens venaient dAlger, pourrallier Annaba ; ils allaient effectuer une omra,nous prcise-t-on. Un malheur de plus causede conducteurs devenus fous force dincons-cience. A lheure o nous mettions sous presse,des secours importants sont toujours sur place.

    Y. S. et B. N.

    UN HOMME CRASPAR UN ASCENSEUR

    Un homme g de 26 ans est mort, avant-hiervers 15h, lusine Bisa de la production desbiscuits Didouche Mourad (w. de Constantine),a-t-on appris auprs de la cellule de communi-cation de la Protection civile. La victime a tcrase par lascenseur de lusine qui tait en r-paration. La dpouille mortelle a t transporte la morgue de Zighoud Youcef par les lments dela Protection civile. Yousra Salem

    LES STRUCTURESSPORTIVESOPRATIONNELLES

    EN TAucune str ucture spor ti ve ne sera ferme du-rant ces deux mois de vacances, notammentcelles de proximit, a annonc le directeur de la

    jeunesse et des sports de la wilaya (DJS), Abdel-hamid Damache. Ce dernier a donn instructionaux diffrents responsables des salles omnisportset des maisons de jeunes en prsence du directeurde loffice des jeunes, responsable du contrle deces structures de base. Le DJS a affirm que desbrigades de contrle ont t mobilises au niveaude toutes les communes de la wilaya dans lobjec-tif deffectuer un suivi des infrastructures en ques-tion. Il faut laisser les portes de ces structuresde proximitouvertes pour accueil li r les jeunesdur ant leur priode de dtente ; il faut galementproposer un programme riche, notamment enacti vits culturelles et de loisi rs qui doit ciblertoutes les couches de la socit, a-t-il prcis. Ila particulirement insist sur lapplication de cetteinstruction jusqu des heures tardives de la nuit,surtout au cours du mois de Ramadhan.Cette bonne nouvelle a suscit une grande satis-faction chez les prsidents des ligues, des direc-teurs de clubs sportifs et des prsidents dassocia-tions. En effet, cette dcision est la bienvenue pourbeaucoup de jeunes qui trouveront leur compte,surtout au vu e la raret des espaces de loisirs danscette ville. R. B.

    DERNIRE MINUTE

  • 7/22/2019 El Watan du 17.07.2013

    9/30

    El Watan- Mercredi 17 juillet 2013 -8

    Les poubelles dbordent de pain

    ORAN INFO

    NARCOTRAFIC

    Saisie de la cocane

    SOIRES RAMADANESQUESHOMMAGE NELSONMANDELA LIDRH

    ABATTAGE CLANDESTIN

    4 QUINTAUX DE VIANDESAISIS

    La consommation des stu-pfiants enregistre unehausse durant le mois deRamadhan. En fait, la ventedes boissons alcoolises tantinterdite durant ce mois sacr,la consommation de cannabiset de psychotropes monte enflche. Face cette monte,

    les services de scurit inten-sifient leurs interventions dansle cadre de lutte contre le traficet consommation des stup-fiants.Durant la premire semainedu Ramadhan, les services dePolice relevant de la BMPJ deAn el Beda mais aussi de labrigade de lutte contre le traficdes stupfiants et la Sretde wilaya et des lments desdiffrentes Srets urbaines,ont saisi la quantit de 4 kg dekif, 12 grammes de cocane et2011 comprims psychotropes travers diffrentes zones dela ville dOran. La brigade desstups a ralis la plus grosseprise, 4 kg de rsine de canna-

    bis, 12 grammes de cocane et75 comprims psychotropeschez un dealer g de 37 ans.Ce dernier a t recherchpar les lments de cette bri-gade, pour des affaires detrafic de stups notamment. La

    fouille du domicile du mis encause a permis aux policiersde rcuprer une importantesomme dargent, revenu de cetrafic, ainsi quun lot darmesblanches. La deuxime impor-tante affaire, relative la saisiede 1191 comprims psycho-tropes, est le fruit dune ronde

    routinire effectue par leslments de la BMPJ de Dar elBeda, au niveau des Gents.Les lments de cette brigadeont suspects trois jeunes bord dun vhicule en sta-tionnement. Leur fouille sestsolde par la dcouverte de lamarchandise prohibe et desarmes blanches. Par ailleurs,les lments de la 7me Sreturbaine, toujours actifs, ontarrt un dealer g de 40 ans,en possession de 500 com-prims de psychotropes. Ausecteur urbain Sid El Bachir(ex-Plateau), les lments dela 2me Sret urbaine ontintercept un autre dealer avec100 comprims psychotropes,

    alors que 90 autres comprimsont t dcouverts chez deuxjeunes au centre-ville par leslments de la 16me Sreturbaine. Un repris de justiceg de 40 ans a t galementarrt en possession de 15

    comprims psychotropes. Ledernier dealer arrt est une

    jeune femme ge de 27 ans.Celle-ci a t arrte par leslments de la 5me Sreturbaine. Elle cachait 40 com-

    prims psychotropes. Tous cesdealers ont t prsents la

    justice pour dtention et com-mercialisation de stupfiants.Ils ont t crous.H. B.

    U n vibrant hommage a t rendu dans la soire de lundi parlIDRH - Ecole de Management Nelson Mandela, unpersonnage trs modeste qui va fter ce 18 juillet 2013 ses 95ans. Il a subi durant plus de trente ans les affres et les humilia-tions de lapartheid en Afrique du Sud. La rencontre convi-viale, qui a marqu le coup denvoi off iciel des rencontresprogrammes dans le cadre de cette 5me dition des soiresramadanesques qui sont organises jusquau 5 aot prochainpar l institut de Canastel, a t anime, pendant plus de deuxheures, par des professeurs et chercheurs de lUniversit

    dOran et celle de Pontoise (France).Il sagit, respectivement, de MM. Remaoun Hassan et Bra-him Senouci. Dans son intervention, le directeur-gnral delIDRH, M. Mohamed Bahloul, na pas manqu de rappelerle compromis hi stori quequi a t tabli (une premire enAfrique) entre une classe dominante et des reprsentantsdune population victime du racisme froce, et cela, aprsplusieurs ngociations entre Nelson Mandela, emprisonnet dport pour des travaux forcs dans des pires conditionsdepuis 1963 et les dirigeants blancs les Afrikaners, issus desBoers au pouvoir depuis le 17 sicle. Ce compromis a permisde sauver le pays qui allait sombrer dans le chaos face auxsoulvements dans les citsghettosdu Bantoustan et Preto-ria ainsi que les grandes villes industrielles.Il fallait faire cesser la rpression froce entre les ouvrierset les habitants, viter la population noire de cet Etat, auxrichesses immenses, la pauvret et surtout de sombrer dansune guerre civile aux consquences dsastreuses pour la r-gion comme ce fut le cas pour plusieurs pays africains tels parexemple le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie, lAngola,

    le Congo et dautres de ce continent africain dont certainsavait accd leur indpendance dans les annes 1970. Leprofesseur et Chercheur du CRASC M. Remaoun a expos lassistance une biographie complte, trs riche en vne-ments, de 1940 sa sortie de prison en 1990. Il a dclar quela dispari ti on de ce leader trs modeste risque de basculerles choses en Afri que du Sud et crer des situati ons incontr-lables face la perce des mouvements de la nouvelle gnra-ti on. Des drapages viol ents contre les blancs qui peuvent tremens par ces groupuscules de jeunes. Il na pas manqu derappeler galement les rapports quil entretenait avec les diri-geants rvolutionnaires algriens dans les annes 1960. Poursa part, le professeur Brahim Senouci, dans cet hommage,a voqu le soutien apport par Nelson Mandela la causepalestinienne. Tegguer Kaddour

    D ans le cadre de lintensification du contrle loccasion dumois de Ramadhan, les services du commerce ont procdhier la saisie de 4 quintaux de viande provenant de labattage

    clandestin. Cette quantit de viande non estampille par les ser-vices vtrinaires a t dcouverte chez plusieurs bouchers. Lesinspecteurs de la qualit ont saisi galement de la viande hacheprpare lavance. En dpit des mesures prises pour contre-carrer le phnomne, certains bouchers continuent pratiquerlabattage clandestin au dtriment des lois qui rgissent ce volet.A titre dexemple, le march de Hassi Bounif o plusieurs car-casses sont exposes au su et au vu de tout le monde.Le constat est identique Souk Larba et autres marchs de laville. Face de tels risques, les services du commerce et ceuxde la sant tirent la sonnette dalarme sur les consquences quepeuvent engendrer la consommation de viande non contrlepar les services comptents. Certains riverains soucieux delampleur du phnomne prconisent la mise en place de bri-gades spciales de contrle au niveau de ces marchs. Dans ceregistre, un important programme a t mis en place au niveaude la direction du Commerce pour lutter contre ce flau. Lesmaires des communes ont t leur tour associs ce plandaction aprs les directives manant de la wilaya et portant surlradication du phnomne. A noter que plus de trente brigades

    sont mobilises pour assurer le contrle durant la saison estivaleet le mois de Ramadhan. F. A.

    E n ce mois sacr de Ramadhan, lemme scnario est au rendez-vousdans la plupart des foyers algriens.En plus de labsence de gestion domes-tique des courses, on peut ajouter lachatcompulsif du jeneur.Ainsi, une partie de ce quachtent lesconsommateurs durant la journe deRamadhan le jettent aprs le jene. Tardle soir ou au petit matin, les poubelles sontremplies des restes des plats et en particu-lier le pain. Des milliers de sacs-poubelles

    contenant des produits alimentaires sontsouvent jets ple-mle dans les rues,ruelles et mme dans les cages descaliers,

    offrant une image sinistre nos cits etquartiers. Du pain sous toutes ses formes(toile, rond, baguette) fait partie dudcor des poubelles depuis le dbut dumois sacr dans tous les quartiers de laville dOran.Paradoxe en ce mois dabstinence quil estdifficile pour un musulman de justifier.LIslam rprouve le gaspillage, a fortioriau mois de Ramadhan qui est un mois despiritualit et de retour aux valeurs. Lesquantits de nourriture retrouves dans

    les dtritus et les sacs-poubelles quisentassent dans les rues aprs le ftourseraient trs importantes. Cela est dautant

    plus dsolant quil existe des gens quigalrent pour faire un bol de soupe leursenfants alors que dautres ne trouventmme pas un bout de pain. Rappelonsque les reprsentants de lUGCAA ontenregistr, lanne derrire, une perte de50 millions de baguettes de pain jetes parles consommateurs.Pour faire face aux collines dordures quise forment dans les quartiers dOran enquelques heures seulement, les boueursredoublent leurs activits de jour comme

    de nuit et ont du mal faire face auvolume impressionnant dordures mna-gres jetes. Cherifa K.

    Du pain sous toutes ses formes fait partie du dcor des poubelles depuis le dbut du moissacr dans tous les quartiers de la ville dOran.

    GASPILLAGES

    Fajr 04h16Dohr 13h09Asr 16h58Maghreb 20h19Isha 21h56

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    Un faussaire dnoncpar sa femme

    Les gendarmes relevant de la localit de Bousfer ontapprhend, au courant de cette semaine, un faussaire enpossession de 32 millions de centimes en faux billets sousforme de coupures de 2 000 D.A.Le mis en cause aurait t dnonc par sa conjointe. Lesgendarmes ont dcouvert dans son domicile deux liasses defaux billets de 2 000 D.A., la premire compose de 26billets et la seconde de 70 billets. Le mis en cause a tarrt par la suite en compagnie de son prsum complice.Ils se trouvaient dans un vhicule de marque Renault Clio ettaient en possession de 64 billets du mme type. Les deuxmis en cause ont t crous. H. B.

  • 7/22/2019 El Watan du 17.07.2013

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    El Watan- Mercredi 17 juillet 2013 -9

    BATNAINFO

    Aprs les pressions du Premier ministre lors de sa rcente visite dans la wilaya, la restaurationdes lieux a t acheve dans la hte, avec les anomalies que lon ne peut imaginer.

    Le march Errahba rouvre

    en catiminiL es marchs de proximit de la communede Batna, au nombre de trois, ont touverts comme prvu. Celui du centre-ville, Errahba, datant de lpoque colonialea t ferm durant presque 3 annes pourrestauration et a ncessit une dpense quia dpass les 20 MDA. Sa rouverture, encatimini, a suscit beaucoup de doute chez lesmarchands comme chez les clients. En effetcontrairement aux rituels dinauguration, cettefois-ci tout sest pass dans la discrtion etil y avait mme de quoi tre discret. Du faux

    plafond destin gnralement aux bureauxdes administrations, un dtail qui na chapp personne. Nous navons jamai s vu ce typede faux plafond dans les marchs, nous ontrpt plusieurs marchands rencontrs surplace. Le carrelage a t refait mais les occu-pants des lieux taient unanimes soutenirque lancien carrelage tait dix fois mieux etdix fois propre. En effet, les carreaux utilisspour recouvrir le sol sont incompatibles surtous les plans, lisses, donc glissants, couleurclaire, donc salissants et mal installs puisquecertains sont dj dcolls. Les escaliers quimnent vers ltage suprieur nont pas trefaits et la plupart des commerants croientdur comme fer quils ont t facturs. La rou-verture sest faite dans la prcipitation, selonun vendeur dpices. C est la pression duPremier mini stre qui les a contraint s rouvr irle march, dit-on. Il insiste pour nous montrer

    toutes les anomalies. Il commence par nousparler de leau :Connaissez vous des mar chscouver ts qui ne sont pas al iments en eau ?,et de rpondre : De ma vie, je nai j amaisvu a ! Il nous montre un robinet lentredune choppe dpices fix 50 cm du solet sans bassin ni lavabo. A ct, une gouttirecompltement obstrue na t ni dboucheni change. Ltage suprieur destin la

    boucherie prsente dautres problmes encoreplus graves : des baies vitres qui empchentlair de circuler. Les bouchers narrivent pas sexpliquer cette ide saugrenue de concevoirdes baies vitres pour un march de fruits etlgumes ! Il s confondent ent re un mar chet

    une serr e, ironise lun des bouchers.En effet, mme si les autorits, en ractionaux remarques des bnficiaires, ont ragiet ont enlev quelques vitres, cest une vri-table serre. Autre anomalie et qui nest pasdes moindres : llectricit. Ceux qui se sontinstalls parasitent les marchands riverainsdu march. Un enchevtrement de fils quidevient menaant et qui risque de provoquer

    des incendies. Les toilettes, fermes on nesait pour quelle raison. Aucun gardien na taffect et ce sont les commerants eux-mmesqui ouvrent et ferment le portail. Pour le net-toyage, aucune personne ny a t affecte. Parailleurs, lentre principale est occupe par un

    marchand de persil qui, selon les tmoignages,est en possession dune autorisation. En fin decompte, la montagne aura accouch dune sou-ris, puisque les abords du march sont toujoursoccups par des revendeurs la sauvette et lesmarchands ne sont pas du tout satisfaits du tra-vail bcl qui a t entrepris et na fait que cau-ser des dpenses et mis des gens au chmagependant plus de 2 ans. Lounes

    Les commerants assurent eux-mmes le gardiennage des lieux

    La silicose emporte deux autres victimesLe voile macabre de la silicose sest encore abattu sur la commune deTkout (90 km au sud du chef-lieu de wilaya). Encore deux jeunestailleurs de pierre, la fleur de lge, ont t emports successivement parcette maladie, dimanche et lundi passs. Il sagit de Salim Berrhail, g de30 ans, clibataire. Il tait sous respiration artificielle en son domicile, etpesait un poids infrieur 45 Kg. Il tait lorigine de la demande din-

    tervention urgente auprs de Anand Grover rapporteur spcial aux Nationsunis (ONU) sur les droits des personnes de jouir du meilleur tat de santphysique et mental possible.Cette action a, pour rappel, t entame par Me Kouceila Zerguine, avocataux barreaux dAlgrie et membre du conseil national de la LADDH.Kamel Bezzala, un pre de famille (deux fil les en bas ge) natif de Taghit,dans la commune de Tkout, g de 35 ans, est la deuxime victime. Suite

    cette nouvelle tragdie, un deuxime appel urgent sera envoy, par lemme avocat, au groupe de travail sur les droits conomiques, sociauxet culturels, auprs de la commission africaine des droits de lhomme etdes peuples, Banjul (Gambie). Au total, le nombre de victimes est de 102morts. Par ailleurs, la situation des autres tailleurs de pierre est grave etrisque encore de causer des centaines dautres dcs si les responsables

    persistent dans leur indiffrence.En effet, au nombre de 1200, ces travailleurs de la roche sont majoritai-rement originaires de la commune de Tkout. Selon les statistiques offi-cielles, ils dcdent en silence et dans lindiffrence avec une moyennede deux victimes par mois. Trois cents soixante (360) autres sont au stadeavanc de la maladie, et 14 autres respirent artificiellement. Quel nombrefunbre est ncessaire pour que a cesse ? Sami Methni

    COUPUREDLECTRICIT EL DJEZZAR

    Une coupure dlectricit a plong la com-mune dEl Djezzar, situe 90 km duchef-lieu de Batna, dans le noir, lundi dernier,pour une dure de deux heures. Selon le com-muniqu qui nous est parvenu de la socit dedistribution de llectricit et du gaz de lEst(SDE), cest un habitant de la commune quia caus la coupure. En effet, voulant loignerdes fils lectriques quil jugeait trop proches desa maison. Pour ce faire, lhomme a utilis unbton en bois. Ce qui a endommag les cblesdu rseau lectrique et a coup lalimentationen lectricit de la ville. Les services de la SDEprcisent, dans le mme communiqu que lacommune dEl Djezzar est lune des villesqui connat les plus hautes tempratures de lawilaya de Batna. Suite cet incident, lannexede la SDE de Barika a dpos une plainteauprs du service de la Gendarmerie nationalea lencontre du citoyen. Par ailleurs, plusieurscas similaires ont t enregistrs par la SDE.Les causes ont trait selon cette dernire au

    non-respect des distances de scurit entre lesconstructions et les cbles du rseau lectrique,mais aussi labsence des services