EL-WATAN du 24-07-2013.pdf

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  • N6928 - Vingt-troisime anne - Prix : Algrie : 15 DA. France : 1. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

    PHOT

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    DR

    PHOT

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    AFP

    PUBL

    ICIT

    Le prsident de lAPN a dcid de mettre, partir dhier, tout le personnel

    administratif en cong forc, ce qui na pas cess dintriguer

    plus dun et de susciter des spculations parmi les dputs

    De lavis des observateurs, la prochaine session dautomne

    du Parlement sannonce dores et dj tumultueuse.

    Septembre donnera en effet le dpart de la campagne pour

    la prsidentielle.

    Le mouvement de protestation que les Frres musulmans ont voulu paci que au dbut commence connatre une drive violente qui menace dentraner le pays dans une guerre civile Le risque est grand dans la mesure o les ponts sont, pour lheure, coups entre les pro-Morsi et le gnral Al Sissi, le nouvel homme fort de lEgypte.

    LAPN EN CONG ESTIVALLA PROCHAINE SESSION DAUTOMNE

    SUR FOND DE PRSIDENTIELLE

    DITION DU CENTRE

    LIRE LARTICLE DE SALIMA TLEMANI EN PAGE 2

    LIRE LARTICLE DE ANISS Z. EN PAGE 11

    LIRE LARTICLE DE NABILA AMIR EN PAGE 3

    LIRE LARTICLE DE GHANIA LASSAL EN PAGE 5

    LES FRRES MUSULMANS REFUSENT LE DIALOGUE

    IMPASSE POLITIQUE DANGEREUSE EN GYPTE

    BAISSE DE VIGILANCE MEURTRIRE

    El WatanLE QUOTIDIEN INDPENDANT - Mercredi 24 juillet 2013

    AFFAIRE SONATRACH II

    Du ptrole vendu Du ptrole vendu au noir Londresau noir Londres

    COMPLEXES TOURISTIQUES ET COMPAGNIES ARIENNES

    CEST LT

    Leff et Ramadhan : baisse de lactivit

    EN PAGES 13, 14, 15, 16, 17, ET 19

    LIRE LAR

    LES ACCIDENTS DE LA ROUTE SACCROIENT DURANT LE RAMADHAN

  • El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 2

    L A C T U A L I T

    P lus de cinq mois aprs avoir t confi au ple pnal spcialis prs la cour dAlger, le dossier Sonatrach II peine avancer, alors quil avait entam sa vitesse de croisire ds son ouverture. Normal, affirment des sources judiciaires. Lavance de linstruction dpend des rponses des commissions rogatoires dlivres la justice de plusieurs pays sur plusieurs points jugs essentiels dans le dossier, expliquent nos inter-locuteurs. Nanmoins, prcisent ces derniers, le juge de la 9e chambre du ple pnal a dj reu une quantit considrable dinformations assez impor-tantes de Duba (Emirats arabes unis), de France, de Grande-Bretagne, mais aussi de la Core du Sud. Ces nouvelles rvlations concernent la vente clandestine durant les annes 1990-2000 de ptrole algrien partir de Londres, o la socit Sonatrach Petroleum Corporation BVI (SPC), une filiale du groupe Sonatrach, tait domicilie. Dans ce scan-dale, six personnes ont t inculpes et places sous mandat de dpt par le juge dinstruction. Chawki Rahal, ancien directeur gnral de SPC Londres, a t rappel Alger quelques annes plus tard pour tre nomm vice-prsident charg de la commer-cialisation. Dimportantes sommes dargent ont transit entre des comptes offshore et dautres domi-cilis Soul, avant dtre verss son compte et celui de son pouse Londres, inculpe galement et place sous contrle judiciaire. Selon certaines indiscrtions, celle-ci ntait pas au courant de ces transactions, quelle a eu connatre le jour mme de son audition par le juge dinstruction. Devant ce dernier, lex-cadre dirigeant de Sonatrach aurait t incapable, nous dit-on, de justifier la somme

    de 8 millions de dollars trouve dans ses comptes. Lautre personne inculpe dans le cadre de ce scandale est Mohamed Bayou, vivant actuellement entre Paris et Londres, et qui a lui aussi t la tte de la SPC, jusquau dbut de lanne 1998. Sa fille et son fils sont galement mis en accusation dans le scandale, mais nous navons pu avoir aucune information sur le lien entre ces derniers et laffaire ou encore les griefs retenus contre eux. Tout comme nous navons pas pu connatre les conditions dans lesquelles, Lynda Cherouati (prsente par certaines sources comme tant la fille de lancien PDG de Sonatrach, lequel PDG a dmenti formellement dans un entretien tlphonique) a t inculpe. Ces dcisions avaient t prcdes dautres ayant vis Nouria Meliani Mihoubi, la patronne du bureau dtudes priv CAD, qui avait bnfici de plusieurs marchs auprs de Sonatrach, notamment celui li la rnovation du sige de la compagnie situ au boulevard Ghermoul, Alger. Elle avait t mise sous contrle judiciaire, lors de la premire affaire, Sonatrach I, puis place sous mandat de dpt la lumire des informations contenues dans les rponses des commissions rogatoires dont ont t destinataires plusieurs pays. Celle-ci, faut-il le rap-peler, avait cit Rda Hameche, ancien homme de confiance de Chakib Khelil, et directeur de cabinet de lex-PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, (ce dernier est plac sous contrle judiciaire dans le cadre de laffaire Sonatrach I). Elle aurait avou avoir effectu des virements en devise sur son compte et sur celui de son pouse en raison de la relation amicale qui les liait. Hameche, aurait-elle ajout, laurait aid rgulariser de nombreuses

    factures restes impayes. Ainsi, Rda Hameche sest retrouv sur la liste des inculps, alors que jusqu maintenant, il na toujours pas t entendu par le juge. Ce qui na pas t le cas dAbdelmadjid Attar, lancien PDG de Sonatrach (1997-2000), auditionn, inculp et plac sous contrle judiciaire, pour une affaire lie plutt son activit en tant que patron dun bureau conseil priv agissant dans le domaine nergtique. Cette inculpation a t une surprise, dans la mesure o les griefs retenus contre cet ancien responsable de Sonatrach nont pas de lien avec ceux relatifs aux activits de la filiale SPC de Londres.Pour nos sources, il est vident que le juge a reu de nombreuses importantes informations quil est en train de passer au peigne fin et en mme temps au tamis. Le magistrat marche sur des ufs. Il ne peut plus faire marche arrire parce que les informations

    quil a entre les mains sont venues dailleurs, donc impossible de les dissimuler ou de les ignorer. Il va jouer sur le temps pour viter que dautres person-nalits ne soient clabousses. Laffaire de la filiale de Londres ne peut tre uniquement celle de Chawki Rahal ou de Bayou. Les responsabilits doivent dpasser largement celles de ces cadres. Aller jusquau bout de cette affaire, cest certainement toucher le sommet de lEtat. Un autre scandale que les dirigeants du pays nont pas besoin pour linstant. Tout le monde compte sur le temps. Ce qui explique les lenteurs actuelles, et qui nont rien avoir avec les vacances judiciaires, puisque les juges sont toujours en poste et ne risquent pas de prendre un cong de sitt, concluent nos sources. Il est enfin souligner que toutes ces personnes cites sont innocentes avant que la justice ait statu sur lissue de cette affaire. Salima Tlemani

    AFFAIRE SONATRACH II

    Du ptrole vendu au noir Londres Laffaire Sonatrach II risque de faire oublier celle qui la prcde et qui est pendante au niveau de la Cour suprme depuis plusieurs mois Les rponses de certaines commissions rogatoires revenues de ltranger font tat de vente clandestine partir de Londres de ptrole algrien Deux anciens directeurs gnraux de la filiale londonienne de Sonatrach sont inculps.

    PHO

    TO :D

    . R.

    Des tankers transportant du ptrole algrien ne pntrent parfois mme pas le march libre de Londres. La cargaison est dj vendue en haute mer

  • Le prsident de lAssemble, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a dcid de mettre de lordre dans la maison APN. Dans une instruction adres-se, il y a une semaine, aux diffrents services de lhmicycle, Ould Khelifa oblige le personnel administratif partir en cong partir dhier. Cette dmarche, qui a intrigu plus dun, suscite moult interrogations parmi les fonctionnaires qui lont diversement apprcie. Pour certains, cette dcision met fin lanarchie et la dsor-ganisation qui rgnent, depuis plusieurs annes, au sein de cette institution. Avis non partag par dautres qui estiment que cette dmarche rpond une autre logique dordre purement politique.

    Les parlementaires adhrent cette dernire hypothse. Pour les dputs, il ny a aucun doute, ce remue-mnage est fait pour mieux canaliser la prochaine session qui sannonce impor-tante au regard des projets de loi qui seront au menu, notamment (limprobable) rvision de la Loi fondamentale du pays et le projet de loi de finances 2014. La session sera galement houleuse et verra, de leur avis, une guerre de tranches entre les diffrents partis qui ambi-tionnent de prsenter un candidat pour llection prsidentielle de 2014. Les dputs exploiteront la tribune de lAPN pour faire campagne pour des candidats de leurs partis respectifs ou pour un ventuel candidat du consensus. Tous les par-tis sigeant lAPN vont exploiter les sances de dbat autour de la loi de finances et celles sur la Constitution pour passer des messages et louer les mrites de leur postulant. Les islamistes sy prparent dores et dj, explique un dput du RND. Les parlementaires dEl Islah et ceux du MSP sont pied duvre et la concurrence sera

    de mise entre eux et les proches du cercle du pou-voir reprsents par les dputs de TAJ dirig par Amar Ghoul et ceux du MPA prsid par Amara Benyouns. Les partisans dun quatrime man-dat pour Bouteflika vont peser de leur poids pour faire campagne au candidat du consensus ou dfaut celui impos par le systme. De notre ct, nous allons mener notre propre campagne, explique un lu du MSP. Cela confirme que les islamistes reprsents par le MSP, qui fait partie de lAlliance verte (MSP, El Islah et Ennahda), possde une feuille de route avec un candidat et un programme de campagne. Le FLN, qui vit une crise sans prcdent, sera somm, nous explique-t-on, de remettre ses pendules lheure de cette lection. Alors que le RND, qui a pu difficilement sur-monter la crise, demeure dans lexpectative. Pour lheure, aucun militant na prsent sa candidature, nous attendons tous la tenue du congrs pour nous positionner sur cette lec-tion, explique un dput de cette formation. A

    la question de savoir si le RND aura son candidat et si lex-SG Ahmed Ouyahia sera de la course, notre interlocuteur affirme que le parti fera campagne pour le candidat choisi ! Par ailleurs, les dputs sont persuads que la prochaine session tentera de rattraper le retard occasionn en matire dexamen des projets de loi, et ce, en raison de la maladie du Prsident. A lunanimit, lon avance la programmation de la loi de finances complmentaire qui passera par ordonnance, le projet portant sur la Constitution et un dbat autour de la loi de fiances 2014. Dans les coulisses de lAPN, les fonctionnaires com-mentent la dcision de Ould Khelifa et recon-naissent lexistence dun laisser-aller. Avec le dpart des dputs en cong, il est vident que le personnel qui laccompagne part galement. Pourquoi mobiliser, en ce moment, un personnel qui nest pas rentable, explique un responsable au sein de cette institution. Pour lui, ce personnel sera plus utile la prochaine session.

    Nabila Amir

    E n 1996, lorsque le journaliste Arezki At Larbi introduit sa demande daccrditation en tant que correspondant du Figaro, un fonctionnaire du ministre des Affaires trangres en charge du dos-sier linforme que lobtention du fa-meux ssame tait subordonne un entretien amical avec un certain commandant Fawzi du Dpartement du renseignement et de la scurit (DRS). Les mokhabarate. Entre-temps, le commandant est mont en grade en devenant colonel, bombard au centre de la communication et de diffusion du DRS. Le vritable ministre de lInfor-mation et de la Communication. Et bien videmment, ayant refus ce pro-cd, le journaliste nobtiendra jamais son accrditation. Cette histoire est emblmatique du contrle impitoyable quexercent les services sur le sec-teur des mdias dans une totale illga-lit. En dix ans de rgne, le colonel qui vient dtre dbarqu a russi faire main basse sur le champ mdiatique partir de sa tour de contrle de Ben Aknoun, un des QG du DRS. Hors de porte de tout contrle poli-tique ou juridique, le Centre de com-munication et de diffusion (CCD) fait et dfait le paysage mdiatique au gr des conjonctures politiques. Usant de son immense influence au sein des cercles dcisionnels, il a aid la cration de nombreux titres de presse crite dirigs par des copains, pen-dant que des demandes de lancement de journaux introduites par des jour-

    nalistes connus pour leur autonomie par rapport au pouvoir sont illgale-ment rejetes. Le champ mdiatique pourtant hermtiquement verrouill se trouve au bout de quelques annes noy dans une faune de journaux aux lignes ditoriales assujetties aux directives des diffrentes factions du pouvoir.

    LANEP, LA MAMELLE DUNE PRESSE AUX ORDRES 136 quotidiens sont enregistrs au ministre de la Communication, dont le tirage de la plupart ne dpassant pas les 5000 exemplaires /jour. Et pour maintenir ces journaux budg-tivores en vie, leurs patrons comptent sur les bonnes grces du colonel qui leur garantit la riche manne publici-taire publique. LAgence nationale de ldition et de la publicit (ANEP) qui gre la publicit tatique depuis lins-tauration du monopole des annonces tatiques dcide par lancien chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia, est devenue un des canaux par lesquels toute sorte de pression sexerce sur les journaux indpendants, mais aussi et surtout une mamelle de laquelle se sucrent de nombreux mdias. Alors que les titres de la presse prive jugs trop indpendants sont carrment privs de la publicit publique au point den asphyxier certains, dautres titres au trs faible tirage sont grassement arross par largent du contribuable. Dans les milieux de la presse, le colo-nel Fawzi est dsign comme lhomme

    qui assurait cette rente publicitaire des amis patrons de journaux. Mais pas que lui. Le frre cadet du prsident de la Rpublique, Sad, est donn pour tre aussi comme un des sponsors de nombreux journaux fonds ces der-nires annes et quil arrose allgre-ment de la manne publicitaire. Les grosses caisses de lANEP gres dans une totale opacit nont pas manqu de susciter des doutes sur lutilisation de cet argent. Il y a trois ou quatre ans, le budget de lauguste agence publique tait de 12 milliards de dinars, selon des sources dignes de foi. Les ministres qui se sont succd

    la tte du dpartement de la Com-munication taient presque interdits davoir un droit de regard sur la gestion de largent de lANEP. La loi Rahabi sur la publicit visant revoir la gestion des annonces publiques a t bloque au Parlement et na jamais vu le jour. Avec son rle prpondrant sur la ges-tion de la publicit publique, le Centre de communication et de diffusion a fait de lANEP un instrument de domesti-cation des titres de la presse prive et publique. Les rotatives tatiques sont aussi mises la disposition de ces journaux politi-quement corrects sans trop leur deman-

    der la contrepartie dune prestation qui aurait provoqu leur disparition. En somme, la mise la retraite du colonel Fawzi qui serait lie son incapacit grer le dluge mdiatique qui a suivi lhospitalisation de Bouteflika et accessoirement lapparition, semble-t-il, involontaire du patron du DRS le gnral Mohamed Mediene dit Toufik au JT de 20 heures de lENTV le 4 juillet sapparente beaucoup plus au sacrifice dun soldat ; indicateur, sil en est, des luttes dinfluence entre le DRS et le clan prsidentiel qui sexacerbent en ce temps de fin de rgne.

    Hacen Ouali

    El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 3

    L A C T U A L I T

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    KADIRIA (BOUIRA) Deux agents forestiers tus dans lexplosion dune bombe

    Deux personnes ont trouv la mort et une autre a t blesse, hier, dans lexplosion dune bombe de fabrication artisanale dans la localit de Slala, distante de 10 km au nord de la commune de Kadiria, une trentaine de kilomtres louest de Bouira, a-t-on appris de sources locales. Lengin explosif enfoui sous terre sur la route reliant Slala Kadiria a explos vers 10h, au passage dun vhicule de marque Nissan 4x4, appartenant lentreprise rgionale de gnie rurale (ERGR), spcialise dans les travaux forestiers, installe dans la rgion. La dflagration a caus la mort sur le coup du chauffeur et des blessures graves aux deux passagers. Evacus par les lments de la Protection civile vers lhpital de Lakhdaria, une autre

    personne a succomb ses blessures, a confirm une source hospitalire. Il sagit, selon toujours nos sources, du chef du district de la commune Aomar. Aprs cet attentat, les forces de lANP ont entam une opration de recherche dans la fort limitrophe rpute tre la zone de repli des groupes dAQMI, notamment de la phalange El Farouk. Le 13 juillet, une bombe de fabrication artisanale avait explos, vers 15h30, au passage dun convoi de lANP dans la mme localit. Lexplosion, qui na pas fait heureusement de victime, avait occasionn quelques dgts au premier vhicule de larme. Le lendemain, un autre engin avait explos au mme endroit. A. Fedjkhi

    Hors de porte de tout contrle politique ou juridique, le Centre de communication et de diffusion (CCD) du DRS fait et dfait le paysage mdiatique au gr des conjonctures politiques.

    COMMENT LE DRS TEND SON POUVOIR SUR LA PRESSE

    Le champ min des mdias

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    La publicit tatique de lANEP est distribue la tte du client par une sombre structure du DRS

    OULD KHELIFA IMPOSE LE DPART EN CONG DE TOUS LES FONCTIONNAIRES DE LAPN

    La prochaine session dautomne sur fond de prsidentielle

  • C ontrairement aux rclama-tions des nouveaux bacheliers concernant leur orientation uni-versitaire, le ministre de lEnseigne-ment suprieur a affirm, hier, que 56,47% dentre eux ont t orients vers le premier choix exprim dans la fiche de vux. La liste des choix disponibles, faut-il le souligner, est remise au bachelier ds la proclama-tion des rsultats du bac. Elle est confectionne selon les notes obtenues par les bacheliers et sa filire dtudes et surtout les capacits daccueil dans les tablissements uni-versitaires. Dans une confrence de presse tenue hier lEcole nationale de linfor-matique consacre aux inscriptions universitaires, Rachid Harraoubia a affirm que 15,58% des bacheliers ont t dirigs selon le second choix et 8,09% selon le troisime. Au total, 96,21% des nouveaux bacheliers ont t orients selon les dix premiers choix exprims. Selon le ministre, ce sont 3,79% des nouveaux tudiants qui ont t orien-ts vers des filires ne figurant pas dans la liste des choix exprims. Les tudiants, quant eux, trouvent des difficults unir dsir et capacits. Depuis quelques annes, lorientation est totalement informatise. Aucune intervention humaine dans la

    confection des listes des choix dispo-nibles pour le nouveau bachelier et la validation de son choix selon la liste des vux exprims. Les tudiants orients vers des filires ne figurant pas dans la liste des vux exprims peuvent introduire des recours du 23 au 25 juillet selon

    le calendrier des inscriptions fix par la tutelle qui rserve les derniers jours du mois pour les inscriptions finales. Selon les chiffres prsents par le ministre, 192 057 nouveaux bacheliers ont dpos leurs fiches de vux, soit 98,35% de la totalit des bacheliers de la session juin 2013.

    Concernant les modalits dorienta-tion, le ministre rappelle que celle-ci se fait selon le choix du bachelier, sa moyenne gnrale au bac et les notes exiges ainsi que les capacits dac-cueil des tablissements universitaires. Concernant le cas des lves ayant dpos des recours aprs avoir t ex-

    clus pour tricherie au bac, le ministre de lEnseignement suprieur indique que le dpartement de lEnseigne-ment suprieur prendra en charge tout nouveau bachelier enregistr selon la dcision du ministre de lEducation nationale qui a procd au traitement des dossiers au cas par cas. F. Arab

    El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 4

    L A C T U A L I T

    SELON LE MINISTRE DE LENSEIGNEMENT SUPRIEUR

    Les choix des candidats admis luniversit respects

    LE CENTRE DILLIZI DANS LE GUIDE DU NOUVEAU BACHELIER

    Le ministre de lEnseignement suprieur et de la Recherche scientifique a inclus le centre universitaire dIllizi dans le guide du bachelier 2013 pour accueillir les tudiants de cette wilaya la rentre universitaire 2013/2014, alors que le taux davancement des travaux de construction ne dpasse gure les 70%. Les futurs tudiants sont surpris de se voir orients vers trois filires, savoir les sciences humaines, le droit et la psychologie, alors quon annonait le lancement officiel du centre pour la rentre universitaire 2014-2015.Ces trois filires, gnralistes des sciences humaines, sont loin de rpondre aux attentes locales exprimes devant les autorits locales et les plus hautes instances du pays qui ont dpch des missaires pour senqurir des

    aspirations de la socit civile du Tassili nAjjer, une rgion purement touristique et ptrolire caractrise par sa richesse archologique et abritant une concentration de multinationales de lindustrie ptrochimique. La ralit conomique de la capitale du Tassili aurait voulu quaprs tant dannes dattente, soit retenue la proposition douverture dune cole suprieure nationale des hydrocarbures et dun institut national darchologie et de prservation du patrimoine qui auraient pu servir la dynamisation de cette wilaya de lextrme sud du pays, sinon un centre universitaire avec des filires classiques est en fait un grand lyce de lavis des bacheliers. La wilaya dIllizi, qui na jamais quitt, depuis lindpendance, les quatre dernires places

    lors des examens nationaux, a besoin dune vision plus srieuse et adapte sa ralit, une vision allant au-del de limplantation pour le plaisir dimplanter et acheter la paix sociale. En attendant, les bacheliers veulent que les pouvoirs publics mettent leur disposition les moyens ncessaires pour rejoindre les universits du Nord, notamment suffisamment de billets davion pour pouvoir se dplacer et apporter de nouvelles expriences leur retour. Rappelons enfin que la ralit de la scolarisation des enfants dans cette vaste wilaya du Sud est extrmement complique, vu la faiblesse des moyens et de lencadrement. Aussi, il nest pas ais de prparer et de dcrocher son bac.

    Bouda Brahim

  • ABDELGHANI HAMELRien ne peut se raliser sans la scurit

    T out passe par la scurit. Le directeur gnral de la Sret nationale (DGSN), le gnral-ma-jor Abdelghani Hamel, semble lavoir bien compris. Intervenant lors de la crmonie de com-mmoration du 51e anniversaire de la cration de la police algrienne, le gnral Hamel insiste sur le de-voir de la police de garantir et dinstaurer la scurit partout dans le pays. Aucune crativit ne peut se dvelopper sans stabi-lit et aucune relance scientifi que, conomique et sociale ne peut se raliser sans scurit, a-t-il indi-qu, avant de revenir sur le parcours de la police. La police a accompli depuis lindpendance, aux cts des autres instances scuritaires nationales, des mis-sions mritoires au service du pays et du citoyen, a-t-il affi rm. Pour le DGSN, la scurit est lune des revendications suprmes et nobles que toutes les so-cits humaines tentent de consacrer pour raliser le progrs civilisationnel. La police algrienne, a-t-il ajout, a relev le dfi au cours des diffrentes tapes du dveloppement du pays faisant face aux menaces do quelles ma-nent en consentant de lourds sacrifi ces. Le direc-teur gnral de la Sret nationale a prcis que lEtat a accord, travers les programmes tablis, un intrt constant lorganisme de la Sret natio-nale linstar des autres secteurs, semployant le dvelopper et le renforcer pour le hisser au niveau des dveloppements en cours en matire de lutte contre la criminalit, notamment ses nouvelles formes telles que le crime organis, le blanchiment dargent et la cybercriminalit. Pour une police ef-fi cace et professionnelle qui rpond aux mutations internes et externes, la DGSN a uvr, a-t-il dclar, llvation du niveau de formation de ses person-nels en adoptant un plan de formation suprieure dans diffrentes spcialits avec des supports mo-dernes. Une formation, a-t-il not, qui na rien envier celle pratique dans les hautes coles et facults s-curitaires internationales. Le gnral-major Abdel-ghani Hamel admet que beaucoup reste faire. Il ex-horte ainsi tous les lments de la DGSN dployer davantage defforts et persvrer pour assurer la scurit du citoyen et de ses biens dans le cadre du strict respect des lois du pays et des principes des droits de lhomme. R. S.

    El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 5

    L A C T U A L I T

    LES ACCIDENTS DE LA ROUTE SACCROISSENT DURANT LE RAMADHAN

    Baisse de vigilance meurtrire

    PHO

    TO :

    B. S

    OUH

    IL

    PRCISIONS

    M. Mechati, comment avez-vous lch le 1er Novembre 1954 ?

    UNE MRE ET SON FILS PARMI LES TRAFIQUANTS ARRTS

    Saisie de 60 kg de corail El Kala (El Tarf)

    L hcatombe. Depuis le dbut du Ramadhan, 98 personnes ont trouv la mort, dans 138 accidents de la circulation, qui ont aussi fait plus de 1600 blesss. Soit en seulement 13 jours, du 10 au 22 juillet, selon la Protection civile. Si la route tue tout au long de lanne, elle redouble de dan-gerosit durant le mois sacr. Statistiquement, il y a effective-ment une augmentation signifi-cative des accidents de la route durant le mois de Ramadhan. Et cette tendance sexprime aussi bien dans le nombre que dans la gravit des dommages, explique le commandant Farouk Achour, directeur de linformation au sein de la direction gnrale de la Pro-tection civile. La journe la plus meurtrire du Ramadhan de cette anne a t le deuxime jour de jene, avec un bilan de 18 morts. On enregistre gnralement le plus de sinistres durant les dix pre-miers jours de jene, pour assister une certaine accalmie par la suite, commente le commandant Achour. Si le nombre daccidents mortels est de 138, le bilan total fait tat de quelque 1300 accro-chages mineurs. De mme, il a t constat, lintrieur des ag-glomrations, une recrudescence du nombre de personnes heurtes par des vhicules. Les accidents les plus graves sont majoritaire-

    ment des collisions frontales. De mme, on a constat quil y a une rpartition horaire assez significa-tive : ils sont arrivs le plus sou-vent juste avant ou aprs lheure du ftour, analyse-t-il. Et si, en temps normal, les Algriens sont considrs comme des fous du volant, durant le carme, cest la dbandade. Tout le monde va vite et prend des risques pour ne pas rater le ftour, ce qui induit une diminution de la matrise du vhicule, surtout lorsque lon est fatigu, insiste le commandant. Mais il y a une conjugaison de plusieurs facteurs. Les longues heures de jene et le manque de sommeil affectent les conducteurs,

    qui nont plus la mme lucidit, la mme concentration et la mme efficacit dans leurs rflexes ou leur temps de raction, souligne le commandant.

    QUAND LA FATIGUE QUIVAUT LBRIT En dehors du Ramadhan, 30% des accidents sur les autoroutes sont dus la somnolence au volant. Durant le mois du carme, on veille et accumule un manque de sommeil plus important, qui a donc un impact plus que significa-tif sur leur conduite, expose lex-pert Mohamed Lazouni. Il a ainsi t calcul quune personne qui cumule 17 heures de veille et qui

    prend le volant, conduit dans un tat proche de lbrit, qui qui-vaudrait avoir 0,50 g dalcool dans le sang. Il y a aussi la mono-tonie des autoroutes qui provoque une somnolence. Conjugu , par exemple, lhorloge biologique de lorganisme, qui scrte de la mlatonine, cela provoque des micro-sommeil, de quelques se-condes, explique M. Lazouni. Un endormissement dune seconde ne semble pas norme. Seulement, il faut savoir quune voiture lance 120 km/h parcourt, en lespace dune se-conde, prs de 36 mtres. Ce qui est suffisant pour perdre le contrle de son vhicule et provo-quer une catastrophe. Si jai un conseil donner aux citoyens, cest, aprs deux heures de route, ou quand ils sont engour-dis, de descendre de leur voiture et faire quelques pas. De mme, sar-ranger pour ne pas tre seuls, pour discuter et viter les somnolences. Seulement, laccompagnateur doit se taire lorsque le conducteur doit se concentrer quand il double par exemple, numre-t-il. Mais la chose la plus importante, selon lui, est de rduire sa vitesse et tre plus prudent, quand on se sait fatigu. M. Lazouni de conclure : Il est prfrable darri-ver en retard table que de ne pas arriver du tout. Ghania Lassal

    I l y a quelques jours, un des enfants de feu Lakhdar Bentobal a expri-m, dans les rubriques du quotidien El Watan, un droit de rponse M. Mechati. Jai longtemps tergivers avant de me dcider apporter cette contribution pour rconforter la mise au point de M. Bentobal. Je voudrais, cet effet, faire rfrence un article crit par Mohamed Boudiaf, paru sur la revue El Djarida n15 de novembre-dcembre 1974. Beaucoup damis lavaient alors sollicit pour publier quelque chose loccasion du 20e anniversaire de la Rvolution du 1er

    Novembre. Alors, patiemment, et comme son habitude, en toute modes-tie, il se mit dcrire la Prparation de Novembre, titre de sa contribution. Dans la partie la runion des 22, Boudiaf crit ceci :

    Dun point de vue gographique, il y avait pour Alger : Bouadjadj Zou-bir, Belouizdad Athmane, Merzougui Mohamed et Derrich, chez qui nous tions runis. Pour Blida : Souidani Boudjema et Bouchab Belhadj, qui sont sans tre originaires de la rgion la connais-saient bien pour sy tre rfugis de-puis quils taient recherchs, travail-lant dans les fermes et tablissant des contacts avec les ouvriers agricoles. Pour lOranie : Boussouf Abdelhafi d et Ramdane Abdelmalek qui taient toujours en activit dans le parti, respectivement responsable de la da-ra de Maghnia et de celle de Nemours. Pour le Constantinois : Mechati, Hab-bachi Abdessalam, Rachid Mellah et Sad dit Lamotta, membres du comit de Constantine et sur lesquels nous comptions beaucoup pour dclencher

    laction Constantine mme. Ils nous lchrent avant le 1er Novembre. M. Mechati, cet article, publi en 1974, na jamais t dmenti. Plus grave encore, il y a quelques mois, vous aviez accus Boudiaf de dicta-teur. Je vous ai rappel ce passage et vous ne laviez pas, non plus, dmenti. Alors cessez de travestir la Rvolu-tion, cessez de modifi er et dadapter lhistoire au vide politique cr depuis lindpendance confi sque. Je vou-drais galement rappeler un autre pas-sage du mme article publi en 1974, o Boudiaf rapporte ce qui suit : Deux positions se dgagrent ( la runion des 22) : lune delles, reprsentant essentiellement les l-ments recherchs, prconisait le pas-sage immdiat laction comme seul moyen de dpasser la situation catas-trophique non seulement du parti mais

    du Mouvement rvolutionnaire dans son ensemble. Lautre orientation, sans remettre en cause la ncessit de laction, jugeait que le moment de la dclencher ntait pas encore venu. Les changes darguments furent trs durs. La dcision fut acquise aprs linter-vention mouvante de Souidani Bou-djema qui, les larmes aux yeux, fus-tigeait les rticents en dclarant : Oui ou non, sommes-nous des rvolu-tionnaires ? Alors quattendons-nous pour faire cette Rvolution si nous sommes sincres avec nous-mmes ? Cette intervention de Souidani Bou-djema fut grandement dterminante pour le cours de lhistoire, lhistoire du 1er Novembre 1954 que vous avez choisie, certainement par peur, de lcher... Nacer Boudiaf

    P rs de 60 kg de corail royal encore vivant ont t saisis hier et trois personnes arrtes, dont une mre et son fi ls, par les lments de la gendarmerie de la brigade dEl Kala, wilaya dEl Tarf, avons-nous appris du commandement national de ce corps constitu. Cet important coup de fi let a t rendu possible grce aux renseignements fournis par un citoyen sur le numro vert 1055, faisant tat dune tenta-tive de trafi c de contrebande dans la commune dEl Kala dune importante quantit de corail bord dun vhicule touristique de marque

    Renault Symbol immatricul 00.16. Aussitt, lalerte a t donne travers les diffrents check-points de la ville. Les lments de la brigade de gendarmerie de cette commune fron-talire avec la Tunisie ont russi avant le ftour intercepter et interpeller sur la RN84 A, reliant El Kala (El Tarf) Annaba, dans leur circons-cription communale, trois personnes, dont une femme (B. Z.), 58 ans, et son fi ls (B. A.), 29 ans, bord dune Symbol portant limmatriculation indique. Aprs le contrle didentit des pas-sagers et du chauffeur (M. M.), g de 28 ans,

    il sest avr quils sont originaires tous de la wilaya de Tizi Ouzou. Quant au corail, il tait soigneusement enfoui dans plusieurs caches du vhicule. A la pese, il a indiqu plus de 59 kg. A laudi-tion, les trois trafi quants ont avou leur crime. Actuellement, la mre, son fi ls et le chauffeur croupissement dans les geles de la gendarme-rie avant dtre prsents aujourdhui devant le procureur prs le tribunal dEl Kala. Le corail et le vhicule ont t remis aux Douanes alg-riennes. M. -F.G.

    La famille Drif a limmense douleur de La famille Drif a limmense douleur de faire part du dcs subit, survenu en France faire part du dcs subit, survenu en France le 21 juillet lge de 65 ans, de sa chre et le 21 juillet lge de 65 ans, de sa chre et regrett eregrett e

    LILA-NOUARA LILA-NOUARA La leve du corps se fera le jeudi 25 juillet La leve du corps se fera le jeudi 25 juillet au domicile familial, 2, rue Zirout Youcef, au domicile familial, 2, rue Zirout Youcef, Rouiba. Lenterrement aura lieu au Rouiba. Lenterrement aura lieu au cimetire de Rouiba.cimetire de Rouiba.Que Dieu accueille la dfunte en Son Vaste Que Dieu accueille la dfunte en Son Vaste Paradis.Paradis.A Dieu nous appartenons et Lui nous A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons.retournons.

    Le directeur et lensemble du personnel Le directeur et lensemble du personnel ddEl WatanEl Watan, trs aff ects par la disparition , trs aff ects par la disparition de la sur de leur collgue et amie de la sur de leur collgue et amie MMmeme Meziani Fatiha lui prsentent ainsi Meziani Fatiha lui prsentent ainsi qu son poux Ali et toute sa famille qu son poux Ali et toute sa famille leurs sincres condolances et les assurent leurs sincres condolances et les assurent en cett e douloureuse circonstance de leur en cett e douloureuse circonstance de leur profonde sympathie.profonde sympathie.A Dieu nous appartenons et Lui nous A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons.retournons.

    DCS

    CONDOLANCES

    Non-respect du code de la route, manque de sommeil en plus du jene, les chauffeurs sont de moins en moins vigilants

  • El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 7

    C O N O M I E

    IMPORTATIONS ALGRIENNES DE BL

    Benassa rfute la prfrence franaise

    A prs les explications ap-portes, il y a quelques jours, par Lad Benamor, prsident du Conseil interprofes-sionnel des crales, au sujet de limportation du bl franais et du choix fi x par lOAIC sur la vari-t franaise, cest au tour du mi-nistre de lAgriculture, lui-mme, de prendre la dfense de lOAIC et rfuter toute prfrence fran-aise dans lattribution des mar-chs. Invit lundi soir au forum de Libert, M. Benassa est revenu sur cette question en affi rmant que dans les cahiers des charges confectionns par lOAIC pour lapprovisionnement en bl, no-tamment le bl tendre, aucune clause ne fait rfrence au pays dorigine du produit import. Selon lui, il sagit tout simple-ment de critres techniques arr-ts en fonction du pain consomm en Algrie, savoir le pain blanc ou le pain baguette fait partir de farine panifi able. Le bl fran-ais est le mieux indiqu pour la fabrication du genre de pain que nous consommons. Les habitudes

    alimentaires des Algriens sont en train de changer et il viendra peut-tre un jour o nous aurons utiliser le bl dur produit loca-lement au lieu du bl tendre im-port, a expliqu le ministre. A lorigine de cette polmique, rap-pelons-le, une dclaration dun responsable de France export c-rales, selon lequel, lOAIC serait en train de favoriser limportation

    de bl franais, cher et de moindre qualit, au dtriment des bls ori-ginaires dautres pays. LAlgrie, lun des plus gros pays importa-teurs de bl, ne produit quenviron 18% de bl tendre utilis dans la fabrication de la farine et du pain. Le ministre de lAgriculture a indiqu ce propos que la fac-ture alimentaire de lAlgrie, de lordre de 8 milliards de dollars en

    2012, est particulirement alour-die par limportation des crales, mais aussi du sucre, de lhuile et du lait. Il nen demeure pas moins que les besoins alimentaires de lAlgrie sont globalement cou-verts par la production locale hauteur de 72%, ce qui nest pas chose ngligeable, a soulign M. Benassa. Pour lui, les expor-tations des produits agricoles ne reprsentent pas grand-chose et favorisent une balance commer-ciale dfi citaire. La raison en est que la politique sectorielle en la matire a pris le choix dorienter la production nationale priori-tairement vers la satisfaction des besoins nationaux, a indiqu le ministre. Elle a pris sur elle ga-lement le choix de subventionner certains produits et certaines acti-vits, bien que des correctifs aient t apports pour mieux cibler les parties concernes. Lactivit agricole est une activit risque et lEtat doit y intervenir pour la protger et cest ce qui justifi e les subventions, a expliqu M. Benassa. Lyes Mechti

    Dans les cahiers des charges confectionns par lOAIC pour lapprovisionnement en bl, notamment le bl tendre, aucune clause ne fait rfrence au pays dorigine du produit import, selon le ministre.

    FACTURE ALIMENTAIRE

    Une hausse de prs de 15% en six mois

    PTROLENouveau recul du Sahara Blend

    L e baril de brut algrien continue de subir les effets de la dcote. En juin dernier, et selon les chiffres publis par le rapport mensuel de lOrganisation des pays expor-tateurs de ptrole (OPEP), le Sahara Blend a encore perdu prs dun dollar. Ainsi le prix du baril de brut algrien est pass de 102,83 dollars en mai dernier 102,07 dollars juin, lchant par la mme occasion 76 cents. Le prix moyen du Sahara Blend au mois de juin franchit un seuil indit en se situant en dessous du cours moyen du brent de la mer du Nord cot la Bourse de Londres, estim 102,92 dollars. Le Sahara Blend perd ainsi sa prime par rapport au brent et qui fl uctuait entre 1 et 3 dollars en raison des qualits considres comme excep-tionnelles du ptrole algrien. Une baisse qui semble confi rmer une tendance qui se profi le depuis quelques mois, vu quen mai dernier, lOPEP a indiqu que le Sahara Blend avait perdu plus de 8 dollars en mars et plus de 5 en avril. Un recul des prix qui se fait ressentir sur la moyenne des cours en glissement annuel, vu que le rapport du pool ptrolier prcise que le prix moyen du brut algrien sest tabli 107,89 dollars le baril contre 113,93 dollars durant la mme priode de 2012. Une situation que lon peut attribuer divers facteurs comme les pressions que subit actuel-lement le cours du brent de mer du Nord, baril de rfrence pour les ptroles lgers, la baisse de la demande et le bouleversement des mar-chs en raison de la rvolution des schistes amricains. Cependant, lvolution des cours des ptroles constituant le panier OPEP au cours du mois de juin fait ressortir des diffi cults particulire pour le ptrole algrien qui a volu contre-courant de lvolution des principaux barils de rfrence. Selon lAPS, le Merry, le brut vnzulien, a progress de 1,35 dollar 95,37 dollars le baril, alors que le Girassol angolais a grimp 104,23 dollars le baril. Une vo-lution trs marque est galement enregistre pour les prix des principaux bruts lgers du paniers OPEP, limage du Bonny Light nig-rian, qui a enregistr une petite hausse de 29 cents 106,12 dollars le baril. Le brut nigrian est ainsi le brut le mieux cot de tout le panier OPEP. Selon lOPEP, le ptrole algrien, particulirement connu pour sa faible teneur en soufre, continue de souffrir de la dprime du march europen du Naphta, en dpit du soutien de nouvelles destinations pour le ptrole algrien en Asie. Aussi et en plus de la faiblesse des marges des raffi neurs europens, le cartel ptrolier prcise quen Europe, le march des ptroles lgers subit des pressions induites par une haute disponibilit de ce genre de bruts en raison principalement de la rorientation vers lEurope de la majo-rit des cargaisons qui sloignent dsormais du march nord-amricain. Melissa R.

    PHO

    TO :

    H. LY

    S

    L es importations de lgumes secs, de sucre et de crales, semoules et farines ont progress respectivement de 64,4%, 42% et 6,95% au 1er semestre 2013, selon les chiffres des Douanes. Une hausse importante qui se rpercute sur la facture globale des importa-tions de produits alimentaires avec prs de 15% daugmentation. Selon le bilan des Douanes algriennes, les importations des produits ali-mentaires ont cot 5,05 milliards de dollars durant le premier semestre 2013, contre 4,4 mds dollars durant la mme priode en 2012, soit une hausse de 14,96% quivalent 657 millions de dollars. Le Centre national de linformatique et des statistiques (CNIS) des Douanes prcise que la valeur des importations des lgumes secs

    est passe de 147,7 millions de dollars les six premiers mois de 2012 242,97 millions de dollars la mme priode en 2013, soit une hausse de 64,45% Le poste lgumes secs est tir la hausse, notamment par les achats de pois chiche. Un produit trs pris durant cette priode et dont les importations ont progress de 70% afi n de stabiliser localement le prix de ce produit aux alentours de 150 DA/kg, contre un pic de 300 DA/kg atteint lanne dernire, selon les explications rpercutes par lAPS. Le mme schma est observ pour les importations des sucres qui ont atteint durant le 1er semestre de cette anne 602,62 millions dollars contre 424,52 la mme priode en 2012. Les impor-tations algriennes de crales, semoules et

    farines ont aussi connu une augmentation, mais de moindre importance, soit prs de 7% 1,72 milliard de dollars contre 1,61 milliard durant la mme priode de rfrence. Selon les chiffres des Douanes, les importations dautres pro-duits alimentaires, comme le caf, le lait et les viandes, ont cependant recul durant le premier semestre 2013. La baisse la plus importante, de prs de 21%, a concern le caf et le th pour une valeur de 169,3 millions de dollars, les viandes (-15,9% 101 millions de dollars) et les laits et produits laitiers (-10,5% 639,8 mil-lions de dollars). Les importations globales de lAlgrie ont atteint 28,35 mds de dollars durant les six premiers mois de 2013 contre 24,02 mds dedollars la mme priode en 2012, en hausse de 17,99%. Zhor Hadjam

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    Rachid Benassa estime que la facture alimentaire de lAlgrie est de 8 milliards de dollars

  • El Watan Mercredi 24 juillet 2013 - 8

    ALGER INFO

    SUR LE V I F 2 4 H E U R E SFRACHEUR

    PHO

    TO :

    EL W

    ATAN

    EL BIAR : CLAIRAGE PUBLIC DFAILLANT Lclairage public dans certains quartiers dEl Biar est dfaillant, de lavis de plusieurs habitants de cette commune, situe sur les hauteurs dAlger. En effet, une vire nocturne confirme ce constat. Mis part quelques lampadaires implants sur le grand boulevard, les rues et les ruelles de plusieurs localits de cette commune restent mal claires. Cette situation pnalise les El Biarois, notamment en ce mois de Ramadhan o les veilles sallongent jusqu une heure tardive. Les responsables locaux sont mis devant leurs responsabilits pour une meilleure prise en charge de ce problme. Il est noter que lclairage public rpond plusieurs objectifs,

    notamment scuriser les espaces urbains, permettre laccroissement de la circulation et dcorer les espaces des avenues, des places publiques et parcs notamment.

    PPDRI : TRAVAUX DANS 6 COMMUNES Des projets de dveloppement rural sont lancs dans six communes de la priphrie. Ainsi, des travaux douverture de pistes, de reboisement, entre autres, sont lancs dans les communes de Doura, Baraki, Saoula, Kherassia, Sidi Moussa et Ouled Chebel, la faveur du lancement du Projet de proximit de dveloppement rural intgr (PPDRI). Ces projets ont bnfici 1600 familles habitant des haouchs des localits rurales. Les travaux sont bien

    avancs dans les localits de Ramdhania, El Hadj Yacoub et Dekakna. Ces oprations connaissent un taux dexcution moins apprciable Kherassia, Sidi Moussa et Ouled Chebal. La direction des forts, qui mne lopration, a propos 5 projets de dveloppement rural travers les communes de Tessala El Merdja et Doura.

    CIT DU 8 MAI 45 (SORECAL) BAB EZZOUAR

    Les vendeurs ambulants sont de retour

    Les habitants de cette localit dnoncent les dsagrments engendrs par le commerce informel Labsence dhygine caractrise cette cit de lAlgrois.

    Chez Amou le poisson est toujours frais condition de lattraper ! HORAIRES DES PRIRES

    Alger et ses environs

    Fadjr.. 03:55Chorouk......05:47

    MERCREDI 24 JUILLET 2013

    JEUDI 25 JUILLET 2013

    Dohr 13:20 Asser.. 16:45Maghreb..20: 01cha....... 21:43

    DIRECTION DE LHYDRAULIQUELIMINATION DE 65 000 FOSSES SEPTIQUESLa wilaya a renforc son programme dlimination des fosses septiques. En 2012, quelque 65 000 fosses ont t suppri-mes. Amnages principalement dans les nouveaux lotisse-ments et les haouchs de la capitale, surtout la priphrie de la ville, mais pas seulement, ces fosses avaient t supprimes la faveur des travaux de ralisation de rseaux dassainissement, apprend-on au service des ressources en eau de la wilaya. A la place des fosses, des rseaux deaux uses rglementaires ont t installs dans les diffrents lotissements illicites raliss sans VRD. Les autorits de wilaya veulent liminer ces fosses qui reprsentent un danger pour la sant des habitants. La prparation de la saison estivale a ncessit des travaux de rhabilitation et de rnovation de 70 fosses septiques et linstallation de 12 autres. Ces travaux ont touch 47 plages travers 12 communes de la wilaya. Il est noter quun effort est men pour liminer compltement ces fosses. En 2004, 8000 ont t supprimes. N. Iddir

    AADL DE OULED FAYETLASCENSEUR DE LA BUREAUCRATIELes locataires de lAADL de Ouled Fayet continuent de subir les affres dune administration en manque dinitiatives. Et pour cause : ils sont privs de lusage des ascenseurs, dans ces tours, de pas moins de 9 tages, qui sont en panne depuis de longs mois. L e s r s i d a n t s disent ne pas com-prendre ce lais-ser-aller dune administration bureaucratique, qui met mal tout un nombre de locataires, surtout les personnes ges, les enfants et les femmes enceintes. Car, inutile desprer un quelconque geste de ladmi-nistration de lAADL qui, dailleurs, na montr aucun signe de coopration depuis que la panne a t signale. Mais les locataires ne sont pas au bout de leur peine, puisquils ne sont mme pas autoriss, semble leur dire cette agence de lhabitat, effectuer les rparations eux-mmes, cest--dire leurs frais, pour mettre fin leur calvaire quotidien. Rduits ainsi ne plus rien attendre des autorits de lhabitat et simplement compter les jours qui dfilent sans aucune solution lhorizon, les rsidants tiennent lancer un cri de dtresse qui veut bien les entendre. R. A. I.

    PHO

    TO :

    SAM

    I K.

    L a cit du 8 Mai 45, plus connue sous le nom de Sorecal, est en passe de devenir un grand bazar, o linformel et le commerce lgal se ctoient et se com-pltent, attirant de plus en plus de clients. Une situation qui arrange merveille les com-merants, mais qui suscite la colre des rsidants. Selon des habitants, le march de proxi-mit du 8 Mai 1945, implant dans leur agglomration, ne peut plus contenir le flux de clients. Une situation aggra-ve par de nombreux ven-deurs informels qui occupent, leur tour, une partie de la cit. Consquence, les habitants sont contraints de supporter moult dsagrments, notam-ment les nuisances sonores et les odeurs nausabondes manant des montagnes de dchets de fruits et lgumes.

    Les rsidants des immeubles, situs proximit de lespace squatt par les commerants illgaux souffrent normment de cette situation, nous dira une mre de famille. Cette agglomration populaire, en proie lanarchie et lab-sence dhygine, nest, tout compte fait, quune vitrine des lacunes et des dysfonc-tionnements des ensembles urbains. Selon des habitants, la transformation de la cit Sorecal en un vritable ple commercial, a pour principale cause labsence de marchs de proximit dans les cits avoi-sinantes. Notre cit est situe au centre de plusieurs agglo-mrations qui ne disposent pas despaces commerciaux, limage de Fort de leau, la cit du 5 Juillet, Dar El Bei-da, et les Bananiers, do le nombre important de citoyens

    qui affluent vers le march de Sorecal, o les prix sont rela-tivement moins levs et la dis-ponibilit des produits est ga-rantie, prcise une rsidante. Si cela constitue une solution pour les habitants des cits voisines, ce nest pas le cas pour les habitants de la cit Sorecal, qui dplorent la d-gradation de leur cadre de vie. Cette anarchie a pous-s certains vendre leur logement et chan-ger de lieu de rsidence, ajoute notre interlocutrice. Pourtant, cette cit a t dbarrasse du commerce informel lors de lop-ration dradication lan-ce, il y a quelques mois, par les autorits publiques. La prsence permanente des services de scurit et leur intransigeance avait permis de dissuader les commerants.

    Une bouffe doxygne qui na dur que quelques semaines. Actuellement, certaines rues sont toujours libres de lemprise des vendeurs anar-chiques, mais ces derniers, nayant pas o aller, se sont redploys sur un autre espace. Faute de solution, ces jeunes chmeurs nhsitent pas squatter le moindre coin pour gagner leur argent de poche. Des habitants ont indiqu que le march de proximit de Sorecal devrait bnfi-cier de travaux dextension, qui tardent voir le jour. Ce projet permettrait dem-baucher de jeunes chmeurs et amliorerait la qualit des prestations. La cration des-paces commerciaux dans les autres cits est susceptible dallger la pression sur la cit Sorecal, estime un autre habitant. Djamel G.

    Les dchets de fruits et lgumes offrent aux passants un dcor dsolant

    PHO

    TO :

    H. LY

    ES

  • R G I O N E S T

    PHOENICICULTURE BISKRA

    El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 8

    Sehira, lden en perdition Lon ne peut laisser dprir une oasis aussi pleine de palmiers-dattiers et de lgendes, allez, vite, de leau !!

    Reportage ralis par Hafedh Moussaoui

    E n arrivant Sehira par une piste sommai-rement asphalte et aprs avoir emprunt un labyrinthe de chemins de wilaya reliant les villages des Ziban entre eux, la premire im-pression qui vous saisit est que cette localit est isole du monde moderne. Une enfilade de mai-sons en torchis, sans couleur, agrippes les unes aux autres pour ne pas scrouler, un magasin de denres alimentaires reconnaissables aux packs deau minrale entreposs devant lentre, aucun amnagement urbain, si ce nest quelques po-teaux lectriques soutenant des cbles pendulant. Plus loin, une esplanade o des enfants taquinent le cuir sous un soleil de plomb et cot une b-tisse impressionnante qui est la mosque Abou bakr Essedik. Un vieil homme, le regard hagard, comme atteint de strotropisme, y est adoss. Derrire la mosque se trouvent dimmenses palmeraies souffrant manifestement de la soif. Les palmes, coiffant de maigres rgimes de dattes encore vertes, sont sches et jaunissantes. On se dirait plonger en des lieux abandonns. Loin de l. Surgissant de nulle part, un vieil homme enturbann, habill dune gandoura blanche et portant une faucille, explique, aprs un moment de stupeur et de mfiance, que chacun de ces pal-miers a un propritaire et que les dattes de Sehira taient dune qualit sans pareille, que le manque deau dcourage dsormais les agriculteurs exploiter convenablement leurs parcelles de terre. Deux autres hommes, des quinquagnaires, re-joignent la discussion. Eux aussi sont des fellahs malades de voir les palmiers dprir faute deau. Lun deux avoue avoir recours, clandestinement, un canal de drainage duquel il ponctionne les eaux saumtres et poisseuses pour irriguer ses palmiers. Le seule solution pour rgler ce pro-blme deau est que lEtat prenne en charge la ralisation de deux ou trois forages. Leau qui est 15 ou 20 mtres de profondeur est chaude et sa-ture en sel et donc impropre la consommation de mme que pour lirrigation des palmeraies, dira son compagnon comme pour le ddouaner. Bientt, dautres gens plus ou moins gs ren-forcent le groupe et chacun tient apporter son tmoignage sur les dures conditions de vie dans cette bourgade comptant 18 martyrs de la glo-rieuse rvolution de 1954, rappellent firement nos interlocuteurs se montrant plus diserts que prvu. Sehira, littralement petit dsert, est une localit phoenicicole des Ziban-ouest, distante de 48 km du chef-lieu de la wilaya de Biskra. Rattache la commune de Lioua, elle compte quelque 5 000 mes vivant essentiellement de la culture du palmier-dattier. Lasschement des puits, principale proccupation des fellahs de ce village, a entrain une pnurie deau dirrigation et cela brche leur optimisme quant un avenir radieux.

    UNE OASIS ANCESTRALE ASSOIFFELes anciens racontent que ce village tait, il y a peine 20 ou 30 ans, un vritable petit den. Les palmeraies exhalant des parfums suaves de fruits murs, abreuves deau, croissaient dans une luxuriance paradisiaque pour le bonheur des habi-tants et des voyageurs de passage qui y trouvaient tout le bien-tre et lhospitalit des gens du sud. Leau coulait profusion, raconte-t-on. Un savant rseau de seguias, veritable systme de vasculari-sation des jardins et du noyau originel de Sehira, parcourait le lieu. La vie y tait douce et les gens dici suscitaient lenvie des gens dailleurs tellement ils taient heureux dans cette oasis. Vrit ou simple collage discursif gnr par la nostalgie dun pass magnifi ? Les anciens sont catgoriques. Mais alors, peut-on sinterroger, pourquoi ce village porte-t-il un nom tellement antinomique avec cette description paradisiaque ? Il y a bien une explication prendre avec des pincettes., avertissent des jeunes rfractaires aux histoires extraordinaires. Cest que, pour eux, le

    lieu est plus un purgatoire quun paradis. Leur rve est daller vivre sous dautres cieux. La vie, ici, ne leur sied plus. Selon une lgende colporte de gnration en gnration, le nom de Sehira lui viendrait du fait que Sidi Moussa, un saint homme matrisant lart de gurir les maux du corps et de lesprit par le truchement de la lecture du Coran et qui tait capable de lvitation, rap-portent les conteurs, a choisi, lui et des membres de son clan dabandonner la vie bdouine et de stablir, il y a des centaines dannes, sur ce qui ntait alors quun bout de dsert, aride et hostile toute vie. Certain membres du clan, habitus parcourir la contre avec armes et bagages, ne voyaient pas dun bon il cette sdentarisation force sur ce quils appelrent ironiquement le petit Sahara : Sehira. Ils commencrent dnigrer le lieu, exprimer ouvertement leurs res-sentiments envers le saint homme et conspirer pour le faire passer pour un fou, le destituer de son statut de chef et pousser le clan reprendre sa vie de nomadisme. Un beau matin, force de prires et dincantations, le vieil homme fit surgir une source deau claire. Hommes, femmes, enfants et bestiaux purent se dsaltrer nen plus pouvoir. Les fomenteurs se turent et la renomme du saint patron se renfora dfinitivement. Et ce nest pas l lpilogue de ce rcit.

    UNE JEUNESSE RALISTE ET AMBITIEUSELe soir de cette miraculeuse apparition de leau, Sidi Moussa runit le clan autour dun feu et il sortit de sous son burnous, devant lassistance mduse, une sorte de bourse contenant des noyaux de dattes. A chaque chef de famille, il en donna une dizaine et leur dit : Fini les transhumances et les nuits la belle toile. Fini la peur de se voir attaquer par les rdeurs et les coupeurs de routes. Vous planterez ces graines de palmier-dattier et vous vivrez de leurs fruits. Vous prosprerez au milieu de vos jardins. Les hommes du village naissant devinrent des pro-ducteurs de dattes, ils affinrent leurs techniques agricoles et botaniques et crrent la plus douce des dattes; la Deglet Nour qui fit leur fortune. Quand le vieil homme mourut, on construisit un mausole pour accueillir sa dpouille. Ce mausole existe toujours. Enfoui au milieu dune palmeraie, il est encore visit par des

    villageois et des citadins sexagnaires (surtout des femmes) venant chercher la bndiction du sage. Ils lui font des offrandes et qumandent un peu plus de chance dans la vie, la gurison dun proche atteint dun mal que la mdecine tradi-tionnelle na pu soigner, la russite dans telle ou telle entreprise o mme une averse salvatrice. Histoires dormir debout et subsistance dun maraboutisme inoprant , scrie un ingnieur sans emploi, qui a rejoint ce conciliabule impro-

    vis. Rejetant en bloc ce genre de balivernes. et prfrant, selon lui, tre plus terre terre, il relve que bien que cette localit ait quatre repr-sentants lAPC de Lioua, elle ne reoit que de rares projets de dveloppement. Il y a bien une petite poste, un centre de soin et une cole pri-maire. Mais cela est-il suffisant pour satisfaire les besoins de la population ?, sinterroge-t-il. La maison de jeune est dote de tout le matriel ncessaire mais elle est ferme on ne sait pour-quoi, le club de football manque cruellement de subvention, les bus du transport universitaire ne desservent pas Sehira et des dizaines dtudiants doivent aller vers Lioua ou Mekhedma pour en

    attraper un. Depuis 2008, date dinscription dun projet de raccordement de Sehira au rseau de distribution du gaz domestique, ils nen ont plus entendu parler. Chaque famille compte un ou deux chmeurs et mme le travail de la terre ne rapporte plus rien car le manque deau en hypo-thque lactivit, numrent dautres jeunes de ce village. Un universitaire poursuivant des tudes en langues anglaises lUMK de Biskra, lui, est constern par la nouvelle selon laquelle Lioua et

    Mekhadma bnficient dun projet dextension du rseau Internet tandis que Sehira, par o pas-seront les cbles, nen sera pas dote. Pourquoi cette Hogra des dcideurs. Nous aussi, nous avons besoin dtre connects pour nos tudes, pour communiquer avec le monde et pour nous divertir. Nos ordinateurs sont inertes, sourds et muets sans la connexion., prcise-t-il. En repartant de Sehira, vos bras seront chargs de prsents de toutes sortes. Votre cur sera plus riche davoir rencontr ces gens de lAlgrie dite profonde mais il sera aussi plus lourd et a, vous saurez parfaitement pourquoi. H. M.

    Nest-ce pas sacrilge den arriver cette dsolation ?

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    REPORTAGE

    Certains avouent avoir recours aux eaux saumtres et poisseuses pour irriguer les palmiers

  • El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 8

    R G I O N O U E S T

    TRAFIC DE CARBURANTS

    Les hallabas dsertent Tmouchent

    BCHAR Le projet du CHU risque dtre retard

    CHLEF Ladministration publie ses chi res lis lemploi

    Une commission qui tait en dormance depuis 2009, et qui devait veiller lapplication de la circulaire wilayale limitant la vente de

    carburant 500DA pour les vhicules lgers et 1000DA pour les poids lourds, a t ractive.

    D epuis hier, les hallaba ont dsert les stations services de la wilaya suite laction des pouvoirs publics instruits par le pre-mier ministre. Nanmoins au regard du dispositif en vigueur, lembellie a-t-elle des chances de perdurer ? Mais dabord que sest-il pass pour que le carburant redevienne disponible ? Il y a dabord la ractivation dune commission qui tait en dormance et qui devait veiller lapplication de la circulaire wilayale limitant la vente de carburant 500DA pour les vhicules lgers et 1000DA pour les poids lourds, une circulaire qui date du 30 aot2009 ! Ce sont les douaniers qui ont dmarr les premiers la chasse aux hal-laba, soit depuis le 16 juillet mais cest lorsque les autres services de scurit sy sont mis et que cinq stations sur les 43 que comptent la wilaya ont taient destinataires daver-tissements avant menace de fermeture que la dissuasion a commenc faire des effets. Si du ct de la gendarmerie, on se veut lgaliste et on sen

    tient veiller au respect de la circulaire de wilaya par des contrle inopins sur les 21 stations qui relvent de leur comptence territoriale, do les cinq avertissements suite linterception de sept vhi-cules au niveau mme de ces stations, les douaniers sy sont pris autrement. Eux, ont mis en uvre la procdure habi-tuelle de lutte contre le trafic en gnral. Ainsi, ils ont dress des bar-rages et fait circuler des pa-trouilles, lesquels prennent note du matricule des vhi-cules qui font le va-et-vient entre An Tmouchent et la wilaya de Tlemcen en pre-nant garde particulirement aux vhicules suspects tels les semi-remorques et les voitures dotes de rservoirs dont la capacit dpasse la normale (les 4x4, les R25 et R21 ainsi que les Mercds anciens mo-dles). De la sorte, chaque fois que ce type de vhicule fait plus dune rotation dans la journe, cest la preuve quil est celui dun hallab. Il est mis la fourrire pour passer devant le contrle technique. Ainsi, les douaniers ont mis

    la main sur 10 R25, 3 R21, un 4x4 et une Volkswagen qui transportaient un total de 1200 l, soit une moyenne de 80 l, ce qui dpasse le quota vis par la circulaire ainsi que la capa-cit moyenne dun vhicule de tourisme. Nanmoins, pour daucuns, cette opration va bientt rvler ses limites car le prsum hallab nencoure aucune sanction puisque la seule infraction dont il peut tre accus cest davoir trafi-qu le rservoir de son vhi-cule. Or, tous les vhicules saisis ont des rservoirs conformes la sortie dusine du vhicule, do lintrt des hallaba pour ce type de voiture. Cest dire quils ne risquent absolument rien titre personnel. Ceux qui risquent gros, ce sont plutt les propritaires de stations services qui risquent la fer-meture. Et lorsquon sait la leve de boucliers de ceux du lEst du pays, il y a de fortes chances pour que la contesta-tion gagne lOuest. Do, la ncessit de prendre dautres mesures avant un retourne-ment de situation. M. Kali

    L a localit de Sidi Ali, dans la wilaya de Mos-taganem, est sous le choc depuis lannonce de la nouvelle qui a mis sa population en moi en ce mois de Ramadhan. En effet, une jeune fille ge de 14 ans peine, originaire de la wilaya de Stif, qui jouait sur la terrasse du domicile de la famille hte, lors de sa visite Sidi Ali, a fait, hier, une chute mortelle. Les causes de cette chute fatale, nont

    pas t jusqu maintenant dtermines par les services comptents. Le corps de la jeune malheureuse a t dpos par les lments de la protection civile, au service de la mdecine lgale de ltablissement hospitalier public de proximit pour autopsie, tandis que les services de scurit ont ouvert une enqute pour dter-miner les circonstances de ce tragique accident qui a endeuill toute une famille. A. Taoui

    TLEMCEN Des familles syriennes et maliennes en dtresse

    MASCARA Remise des cls de logements 82 bn ciaires

    GHAZAOUET Portes ouvertes sur la formation professionnelle

    MOSTAGANEM

    Chute mortelle dune jeune lle

    C e mardi 23 juillet, 82 personnes ont reu les cls de leurs logements rcemment achevs travers trois communes de la wilaya de Mascara. Oued Taria, une localit distante de 40 km de Mascara, sur les 66 logements sociaux participatifs (LSP), le wali a remis les cls de 52 logements. Le reste des logements au nombre de 14 seront octroys ceux qui remplissent les condi-tions requises, a-t-il annonc. Les travaux de ralisation de ces logements, faut-il le signaler, ont connu un retard considrable. Ils ont dur plus de cinq ans, nous dira lun des bnficiaires que nous avons rencontr. Mme le wali de Mascara a tenu a rvl que vu le retard important dans lavancement des travaux, nous tions dans lobligation dappliquer la rglementation et de mettre en demeure plusieurs reprises le promoteur, en loccur-rence lURBAT (Centre dtude et de ralisation en urbanisme), afin dachever le projet. Contact par nos soins, le directeur de lURBAT, prsent sur les lieux, a refus tout commentaire en disant : je nai pas de compte rendre la presse. Quant la qualit des travaux des logements, un bnficiaire na pas hsit afficher son mcontentement, en mettant en relief ltat des lieux notamment labsence des robinets et le manque de salubrit. Les robinets nexistent pas dans nos logements. LURBAT doit prendre en charge ce problme, nous dira un citoyen. Maoussa, 10 km de Mascara, 20 personnes ont reu les cls de leurs logements de type promotionnels aids (LPA). Les travaux de ralisation de ces logements avec 12 locaux commerciaux par lAgence de wilaya de gestion et rgulation foncier urbaine (AWGRFU) de Mascara ont ncessit un budget de plus de 54 millions de dinars. La qualit des travaux des logements a t apprcie par les bnficiaires. Au chef-lieu de la wilaya, ce sont 10 citoyens qui ont galement reu les cls de leurs logements sociaux participatifs (LSP) dont les travaux de ralisation ont cot ltat une enveloppe financire de 25,2 millions de dinars. Souag Abdelouahab

    D ans le cadre des prparatifs de la rentre de la formation pro-fessionnelle (septembre 2013), le Centre de formation profes-sionnelle organise des portes ouvertes pour prsenter les diffrentes opportunits de formation, en mode rsidentiel ou par apprentis-sage, aux jeunes ayant rompu avec le cursus scolaire et dsireux dacqurir un mtier. Les inscriptions pour la session de septembre 2013 sont ouvertes depuis le dbut du mois en cours et se poursui-vront jusquau 12 septembre prochain. Par contre, la slection et lorientation des candidats voulant acqurir un mtier, aura lieu du 14 au 17 septembre de cette anne. La rentre est prvue pour le 22 du mme mois. O. El Bachir

    P rs de quatre cents ressortissants syriens et autant de Ma-liens en famille ont investi les espaces publics en ce mois de Ramadhan. Selon le Croissant rouge algrien, 90 familles maliennes et nigriennes lisent actuellement domicile au niveau de la gare routire, dans des conditions lamentables. On essaie de venir en aide ces familles en leur apportant de la nourriture en ce mois de jene, mais leur nombre et leur situation sociale sont tellement inquitantes quil faut des dcisions politiques pour rgler ce problme, indique un bnvole du CRA, avant de dplorer vous savez, ces malheureuses personnes vivent dans la promiscuit et la salet. Certaines dentre elles prsentent des symptmes de maladies, comme des toux aigus Aux pouvoirs publics de prendre en charge ce problme srieux.Cette apparition de subsahariens en familles est un phnomne nouveau, en ce sens que les migrants irrguliers existent dans cette rgion, notamment Maghnia depuis 1999. Mais ce flux de familles subit, nous interroge. Contrairement aux clandestins quon connat, ces familles ne se cachent pas au contraire, elles saffichent comme pour nous interpeller. Ces familles se sparent pour aller faire la manche, surtout devant les mosques et puis retournent sur les places publiques pour se regrouper nouveau, affirme, pour sa part, un lu. Quant aux Syriens, trs nombreux aussi, on ne les voit que devant les mosques, avec femmes et enfants. Exhibant leurs passeports en rappelant la guerre en Syrie, ces ressortissants dont les autochtones ne sont pas insensibles leurs conditions de vie, investissent les terrasses de caf pour demander la charit. C. Berriah

    Le projet de cration dun CHU Bchar annonc lan dernier risque dtre retard pour des raisons objectives lies la mise en place des structures affrentes la facult de mdecine et principalement lindisponibilit souligne des spcialistes et labsence de formation du corps ensei-gnant. Cest ce qui ressort des interventions changes entre les responsables de la Sant publique de la wilaya et les deux ministres de la Sant de la population et de la Rforme hospitalire et le ministre de lEnseignement suprieur et de la Recherche scientifique venus, il y a quelques jours, Bechar. La dcision prise par les instances centrales de crer un CHU au Sud se heurte lincontournable ralit sur le terrain. Ainsi, la proposition dun professeur en chirurgie de faire venir des spcia-listes originaires du Sud qui exercent actuellement Oran, Sidi Bel Abbs et Tlemcen pour pallier aux insuffisances dencadrement de prati-ciens manquants na pas t approuve par le ministre de lEnseignement suprieur qui a prfr la solution de la tenue dun concours national qui sera ouvert et organis au mois de dcembre prochain pour tous les spcialistes remplissant les conditions daccs au grade de maitres assistants lesquels leur tour vont pouvoir encadrer les r-sidants. Au regard de la situa-tion actuelle de lhpital de Bchar, esquisse par le di-recteur de la Sant de wilaya, les deux ministres ont recom-mand les transformations graduelles des structures de sant qui aboutiraient la ralisation progressive du CHU de Bchar.Cela pourrait prendre trois quatre ans. M. N.

    Selon un bilan de la wilaya, 4,76 milliards de dinars ont t dpenss par lEtat au titre des diffrents dispo-sitifs de soutien lemploi des jeunes. Ce montant ne concerne que lexercice coul, o 25879 emplois ont t crs, selon ce mme document. Ce sont les deman-deurs de microcrdits qui ont bnfici de la totalit de cette somme, dans le cadre des dispositifs ANSEJ, CNAC et ANGEM. Au total, les projets financs, au nombre de 5216, ont permis la cration de 7224 emplois, ajoute encore la mme source. Par ailleurs, il est fait tat du recrutement de 18655 jeunes concernant les autres formules de soutien lemploi, savoir : DAIP, PID, IAIG et TUP HIMO. A. Y.

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    DR

    LOuest du pays souffre du trafic de carburants

  • 03h50003 503 5019h44

    Horairesdes prires

    Fajr 04h00Dohr 12h40Asr 16h29Maghreb 19h51Isha 21h15

    El Watan - Mercrerdi 24 juillet 2013 - 9

    R G I O N E S T

    La spculation sur toute la ligne

    COMMERCE PENDANT LE RAMADHAN ANNABA

    Certes, cest le mois de la solidarit et la misricorde, mais pour un petit nombre de gens seulement, pour tous les autres, et, cela saute aux yeux, cest celui de tous les pchs.

    D epuis le dbut du mois de Ramadhan Annaba, lanarchie est totale dans les prix des produits alimen-taires, les viandes, les oeufs, le poisson, lhuile, fruits secs et frais, les boissons, leau min-rale Tout est disponible et mme en surplus mais la por-te de quelques rares bourses. En effet, face aux talages des produits, les consommateurs sont rares ou trs hsitants. La crie et lachalandage imposent la loi des prix sans pour autant attirer grand monde. A El Hat-tab, au march couvert, La Colonne ou Oued Dheb, le cours des affaires fait bien grise mine. Les couffins sont en majo-rit vides. Les petits vendeurs de sachets alimentaires narrivent pas couler leur produit. Les commerces de volaille et les boucheries nattirent pas grand monde. Contrairement aux ma-gasins spcialiss dans le com-merce des produits congels ou la viande frache importe, o chaque matin des files humaines composes de toutes les couches sociales de la socit se forment. A El Hattab dans les comptoirs frigorifiques des centaines de poulets plastifis attendent pre-neurs 320 DA/kg. Les prix de la viande ovine ou bovine ont atteint des cimes pour devenir vritablement indcents. Rien qu les voir, lon est pris de vertige o le kilogramme varie, selon la qualit, de 1500 2000 DA. Ce qui explique que peu de

    clients se hasardent en ache-ter. Cest la catastrophe. Alors qu la veille du ramadhan nous arrivions couler dimportante quantit, ces premiers jours de ramadhan seuls quelques-uns parmi nous auraient russi vendre chaque jour une ving-taine de poulets, avoue un des bouchers spcialiss dans la vo-laille El Hattab. Il oublie de prciser, nanmoins, que le prix du kilogramme de poulet a pris des ailes, frlant les 400 DA/kg. A cela, il faut ajouter galement larnaque la pese. Bien que nous ayons baiss les prix 340 DA/kg, les clients se font de plus en

    plus rares. Cest pourquoi nous nous sommes mis la crie pour attirer le maximum de clients que pratiquement nous harcelons pour couler notre marchandise, abonde un autre boucher. Situation similaire en ce qui concerne la viande rouge ovine et bovine. La disponibilit en quantit et en qualit de celle congele et frache dimpor-tation a fauss les calculs des maquignons. Attirs par des prix abordables, les consommateurs se sont rus sur les boucheries du congel et de la viande frache. Il va de soi lorsquon sait que le prix de la viande ovine congele est de 700 DA/kg et celle bovine

    de 600 DA/kg, alors que celui de la viande frache balance entre 1000 et 1200 DA/kg. Au pril de leur sant, dautres aux faibles bourses se dirigent vers le march de Souk Ellil de Oued Dheb o labattage clandestin fait rage. Dans ce lieu, le kilo de viande ovine est 600 DA. On peut mme prtendre quelques ctelettes 700 DA/kg. A chaque ramadhan, la flambe des prix est automatique. Certes cest lconomie de march et les prix sont libres. Mais que lon soit raisonnable pour permettre aux modestes bourses de sap-provisionner. Heureusement que la tomate, la salade, la pomme de terre, les carottes et les hari-cots verts sont disponibles des prix abordables, a affirm lun des clients de la boucherie de Leghzala. Du cot des produits agroalimentaires, la situation est peu reluisante. En effet, la spculation a mme gagn le commerce de leau minrale. Prsum infecte, leau Youkous se vend toujours dans les diff-rents commerces Annaba au mme titre que la Chamia dcla-re impropre la consomma-tion. La promotion de la marque deau minrale Guedila a profit aux revendeurs et distributeurs puisque elle scoule 170 DA la palette. Cest se poser la question de savoir o sont passs les agents de contrle de la direc-tion du commerce, qui, force dtre mouills, ne font plus leur travail. Lela Azzouz

    Malgr labondance des produits, les prix demeurent hors de porte

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    Les habitants de la grande cit-dortoir de Tabriht, trois kilomtres la priphrie ouest de la ville dEl Milia, sont, depuis larri-ve des premiers groupes de locataires, livrs des conditions de vie infernales. Dpourvus de la moindre commodit qui leur offre une vie dcente, ils ne cessent de crier tue-tte pour esprer une improbable intervention dun quelconque organisme responsable. Dsastre urbain par excellence, ce groupement dha-bitations dun millier de logements, dont une bonne partie de ses blocs sest fissure, donnant lieu des vacuations en srie de ses rsidents, est lexemple mme de ces cits qui ont pouss dans lanarchie la plus totale. Dabord, nous navons pas de gaz, pas dclairage public, pas deau, ni un rseau dassainissement qui permet lvacuation des eaux uses, ce qui pollue les lieux, en plus nous sommes livrs des conditions permanen-tes dinscurit, soffusque-t-on. Plusieurs blocs, et aprs avoir t vacus suite aux fis-sures apparues sur leurs faades, sont devenus, selon les mmes interlocuteurs, des lieux de rencontres de dlinquants. On sest plaint partout, mais personne ne semble se proccu-

    per par notre situation, enchane-t-on. Ltat des lieux, que nous avons constat de visu, est loin dtre rassurant pour les habitants, dont certains craignent dtre victimes de maladies. LAEP est lautre principale proccupation des rsidents, qui ne sabreuvent qu partir des ci-ternes. Ces conditions dsastreuses ont pouss beaucoup de citoyens envisager de quitter les lieux. Je dois partir dici, ce nest plus pos-sible pour moi de voir ma famille vivre dans toute cette misre sous mes propres yeux, la so-lution est que je dois chercher un appartement louer ailleurs, confesse voix colreuse un locataire. Cette solution nest, cependant, pas la porte du commun des habitants, dont beau-coup sont de condition modeste. Zouikri A.

    EL MILIA (JIJEL)

    Dsastre urbain la cit Tabriht

    BORDJ BOU ARRRIDJ Remous lhpital mre et enfant

    L e secteur de la sant Bordj Bou Arrridj continue de faire parler de lui, aprs la farce de lhpital de Ras El Oued et les stigmates indlbiles quelles a laisses, lhpital mre et enfant de la ville de Bordj Bou Arrridj se trouve son tour en proie des mouvements de contestations. Dans une dclaration rendue publique, dont nous dtenons une copie, des mdecins spcialistes et des sages-femmes de la structure en question qualifient les conditions de travail de ca-tastrophiques. Le bloc opratoire, le laboratoire danalyses et le mdecin ranimateur font dfaut. A cela sajoute linscurit. Le communiqu voque galement les difficults auxquelles est confronte la corporation, notamment les poursuites judi-ciaires leur encontre. Lhpital reoit les parturientes des diffrentes rgions de la wilaya, ce explique le nombre trs lev des accouchements, 30 par jour dont 6 csariennes, dira un gyncologue. Pour rappel, ce mouvement de protestation intervient suite la perte tragique dune parturiente et son bb lors de son vacuation vers lhpital Bouzidi. Un incident qui a t suivi par des poursuites judiciaire contre le personnel par la famille de la parturiente. Les protestataires exigent une commission denqute pour valuer la situation et trouver galement des solutions aux problmes rcurrents de la sant Bordj Bou Arrridj. Notons que le ministre de la sant avait dpch plusieurs commissions la demande du wali, dont une relevant du snat, mais A. D.

    SOUK AHRASCinq blesss dans une bataille range TaouraAu moins cinq personnes ont t blesses dans une bataille range qui a eu lieu dans la nuit de lundi mardi entre deux familles de la commune de Taoura. Tout a commenc par une rixe entre enfants, qui a aussitt dgnr en jets de pierres entre adolescents, pour impliquer ensuite toute une famille et allis, qui ont dcid daller corriger leurs voisins, jugs vhments et agressifs leur gard. Arrivs proximit du groupe rival, les assaillants ont t surpris par des coups de feu tirs depuis un fusil de chasse par lun des individus posts lentre de la maison assaillie. En voyant des blesss baigner dans le sang, les passants et autres paisibles citoyens ont couru dans tous les sens pour regagner leurs maisons. Certains parmi eux, suspects de sympathie envers lune ou lautre des familles ont t passs tabac. Aprs le rupture du jene, chaque tribu a mobilis les siens pour une ultime razzia. Des gourdins, des sabres et des armes feu ont t utiliss par les deux camps qui faut-il le souligner - cultivent depuis des annes des sentiments de haine lun envers lautre. Des scnes dune rare violence ont t dcrites par des tmoins oculaires, et il a fallu lintervention dun important dispositif de scurit pour mettre fin aux affrontements. Plusieurs personnes ont t arrtes, a-t-on appris auprs de sources sures. Hier en fin daprs-midi, plusieurs blesss taient encore sous contrle mdical lhpital de Souk Ahras, alors que dautres, dont les cas ont t jugs plus graves, ont t vacus vers le CHU de Annaba pour des soins intensifs. A. Djafri

    TBESSA 328 postes budgtaires pour lducationPour pallier le dficit en encadrement notamment dans les zones enclaves, le secteur dducation de la wilaya de T-bessa vient de bnficier de 328 nouveaux postes budgtaires, a-t-on appris auprs de la cellule de communication de la direc-tion de lducation. Parmi ces postes, attribus essentiellement au corps enseignant, lon compte 135 postes denseignant en primaire, et 66 pour le secondaire, alors que 119 postes budg-taires ont t attribus pour le moyen. Notons que les matires de lducation musicale et les sciences naturelles ont bnfici de 20 postes chacune. Une source proche de la direction de lducation a prcis que le dficit dans les matires de franais et des maths persiste toujours dans plusieurs au lyce o lad-ministration a recours la vacation. Lakehal Samir

    LES LAURATS DES EXAMENS

    HONORSDes laurats des examens des trois paliers dont 12 lexamen du bac, ayant dcroch des moyennes entre 16 et 17/20, ont t honors par le wali de Constantine dans la soire de ce lundi au palais de Malek Haddad, en prsence des autorits et des membres des deux chambres du Parlement. Les heureux bacheliers ont reu une mdaille de mrite et un chque de 50 000 DA. La premire classe au niveau de la wilaya, Amina Zahra Latrache du lyce Les Surs Sadane, avec une moyenne de 17,85 nous a dclar avec ferveur : je suis trs contente, je ne ressens plus la fatigue et le stress que jai vcu durant lanne scolaire. Et je compte bien suivre des tudes en mdecine. Notons que la wilaya de Constantine a t classe 5me au niveau national avec un taux de russite au bac de 55,04 %.

    Yousra Salem

    CONSTANTINE

  • El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 9

    Elus et administration se rejettent la balle

    KABYLIE INFO

    La direction de ladministration locale fait tat de 490 projets PCD qui ne sont pas encore entams.

    L a nomenclature des projets inscrits au titre des plans communaux de dvelop-pement (PCD), travers les communes de la wilaya de Boumerds, trouve toutes les peines tre excute. Sur 562 projets prvus, seulement 72 sont achevs selon la direction de ladministration locale (DAL), soit un taux de 12,8%. Lors du conseil de lexcutif de wilaya, tenu mercredi dernier, certains P/APC ont ten-t de justifier cette stagnation des programmes par le manque de srieux des entreprises engages et les oppositions des citoyens no-tamment les propritaires terriens. Toutefois, le wali, M. Kamel Abbas, ne lentend pas de cette oreille, lui qui sest donn par la mme occasion des cours sur la lgislation qui rgit les marchs publics et autres procdures rgis-sant le fonctionnement des assembles com-munales. Dans sa communication, le directeur de la DAL a indiqu que le budget destin lacquisition dengins pour le ramassage des ordures na pas t consomm depuis 7 mois par certaines APC. ce sujet, il a inform que 100 engins mcaniques seulement ont t acquis sur les 280 inscrits dont 173 camions benne tasseuse. Une situation que les P/APC justifient par linaboutissement des appels doffre et des consultations. Par ailleurs, on a soulign que mme le programme de construc-tion de 19 marchs de proximit inscrits dans le cadre du plan daction de 2011-2012 est la traine. La DAL fait tat de sept marchs seulement qui ont t raliss. Les vendeurs la sauvette trouvent toujours le moyen de saccaparer des espaces publics au moindre relchement des autorits locales, notamment des maires qui sont responsables directement des nouvelles structures commerciales. Mais lchec nincombe pas uniquement aux lus qui ont dailleurs profit de loccasion pour exposer les difficults qui entravent lexercice de leurs fonctions. Opposition, manque de

    financement, retard dans la ralisation des projets sectoriels comme les routes, le raccor-dement au rseau AEP, de lnergie lectrique, lhabitat et lassainissement etc. Afir, les lus sont proccups par le risque dendom-magement dune canalisation deau cause de travaux qui sont en cours dexcution par un particulier sur le trac de la conduite. Le maire a sollicit lintervention de la force publique face limpuissance des comits de village et de lassemble rgler ce problme. Mais le wali aurait exig de favoriser laction de proximit et le dialogue avant de recourir la force publique. Dautres lus se sont plaints des perturbations AEP et de lnergie lec-trique. Cest le cas Hammadi o la ralisation de deux postes de transformation tarde voir le jour. Ou encore Ammal o lon dplore les chutes de tension lectrique. Des carences qui

    refroidissent lenthousiasme du directeur de la Sonelgaz qui avait promis rcemment un t sans coupures ni perturbations en la matire. Le maire de la premire localit prcite a rappel que sa commune fonctionne sans secrtaire gnral depuis sept mois, ce qui complique la gestion des affaires de la col-lectivit. Le maire dit avoir dnombr 5200 fosses septiques sur son territoire et sollicite une aide de ladministration pour y faire face. Le maire de Timezrit a, quant lui, voqu le problme endmique de pnurie deau potable qui perdure ce jour malgr la dotation de la commune dun chteau deau de 1000m3. Le mme responsable na pas manqu de dnon-cer le phnomne des raccordements illicites au rseau AEP et la vtust des canalisations qui devront, selon lui, tre rnoves.

    Nordine Douici

    Travaux inachevs, gestionnaires de la cit dmissionnaires

    Le wali ordonne une enqute Une enqute a t ordonne par le wali de Boumerds afin de senqurir de plus prs de la gestion des assembles communales. Les comptes de ces municipalits seront tous soumis au contrle en raison des anomalies constates dans la consommation des budgets et les retards enregistrs dans la ralisation des projets de dveloppement, a prcis le chef de lexcutif lors du dernier conseil de wilaya. Usant un langage virulent, M. Abbas, a repro-ch a certains maires leur manque dengage-ment, leur mconnaissance des procdures juri-diques et parfois la lgret dont ils font preuve dans la gestion des affaires publiques. Dans son

    intervention, il a affirm quil ne tolrera plus les erreurs et la ngligence des lus. ce titre, il donne lexemple de la commune de Boumer-ds qui totalise 700 millions de dinars (MDA) de crances dues aux entreprises de ralisation et certains organismes de lEtat. La municipalit de Benchoud ploie, selon lui, sous une dette de 20,6 MDA, Boudouaou 100,4 MDA et Sidi Daoud 10,6 MDA. Lorateur a indiqu que cet argent tait destin pour le financement des projets de dveloppement et le paiement dautres ardoises non honores par les APC. Le wali qui avait effectu rcemment des visites inopines dans les communes de

    Khemis-El-Khechna, Ouled-Moussa et Ham-madi a assur que des poursuites judiciaires seront engages lencontre des lus et des agents coupables de malversations. Des employs de la commune de Khemis-El-Khe-chna, avec la complicit du maire ont permis aux services de la voirie de la municipalit de Rouiba (Alger) ainsi qu des particuliers de se dbarrasser de leur dchets aux abords des autoroutes et du chef-lieu de la de la commune moyennant des pots de vin. Les mis en cause seront tous poursuivis en justice, a-t-il encore prcis avec un ton menaant.

    N. Douici

    PROJETS BLOQUS BOUMERDES

    CHABET-EL-AMEUR

    At Sad sans assainissementLe village At Sad, dans la commune de Chabet El Ameur, compte prs de 450 fosses septiques. Pour le moment, la plupart des habi-tations de la localit ne sont pas raccordes au rseau dassainissement. Les autorits font du bricolage. Elles ont fait des raccordements pour certaines parties du village, mais le problme reste toujours de mise. Nous souffrons ce jour des odeurs nausabondes des eaux uses qui coulent lair libre prs de nos habitations, se plaint un villageois. Selon lui, mis part le rseau dvacuation des eaux uses ralis il y a deux ans, dans loptique dviter des contaminations de la fontaine de

    Thala Yeghrem, aucun autre projet na t inscrit pour mettre un terme au problme. Les responsables de la direction de lhydraulique nous ont promis en 2011 dinscrire un projet pour tout le village, mais rien na t fait dans ce sens, dplore un membre du comit de village. En attendant, les habitants dversent leurs rejets ce jour carrment dans la nature avec toutes les consquences qui risquent