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LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 18 septembre 2013 N°6975 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 13 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 $. . . . . IS IS IS IS IS IS IS IS IS ISS SN SN SN SN SN S S S SN SN S SN S S S SN SN S SN S SN SN SN SN SN SN N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N SN N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N N : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 1 1 1 11 11 11 1 11 11 1 1 1 1 11 11 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 11 1 11 11 1 1 11 1 1 1 11 11 1 1 11 11 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 11 1 1 1 1 11 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 11 11 1 11 1 11 1 1 1 1 11 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 11 1 11 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 11 1 1 11 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 11 11 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1- 1- 1- 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1- 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 03 03 333 33 33 - - h h h h h h h h h h h h h h h tt tt t t tt tt tt t t tt t t t t t tt t ttp: p p p: p: p p: : p p p p p p: p p: p: : : : : : // // // // //ww ww w w w w w w w w w w w w w. w. w w w w w w w w w w w w l l l el el el l l lwa wa wa a a a a a a a a a a a a a a ata ta ta ta ta t t t t ta t t t t ta t t tan. n. n. n. n. n. n. n n n co co c c co c co com m m m m m m m m 1 1 1 1 Les raisons qui ont motivé le départ de certains ministres et la nomination d’autres restent pour le moins obscures pour l’opinion Le changement à la tête des départements de l’Agriculture et de l’Industrie risque de stopper l’élan des plans d’action lancés dans ces secteurs. La grève lancée par le Syndicat des journalistes tunisiens a été largement suivie. La majorité des rédactions s’y sont ralliées. Seules les chaînes TV et les sites proches d’Ennahdha ont brisé le mot d’ordre. L ancien chef de gouvernement et candidat potentiel à la prochaine présidentielle réagit dans une déclaration aux dernières décisions prises par le pouvoir. Il réitère que l’Etat algérien est bien installé dans la dérive et la déliquescence, et appelle à la mobilisation de tous pour impulser le changement. L e développement des réserves d’hydrocar- bures non conventionnels a franchi un nou- veau pas après l’adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, en janvier dernier. Hier, dans une allocution lue en son nom par son conseiller Ahmed Mechraoui, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a annoncé que le sec- teur avait identifié des périmètres pour l’explo- ration de «shales gas» et que la demande a été faite aux autorités pour obtenir les autorisations requises pour le lancement des projets. (Suite page 7) Lies Sahar L e premier numéro du supplément Etudiant, ébauché et réalisé par une équipe de jeunes journalistes, vient étoffer la gamme des suppléments hebdomadaires qu’El Watan consacre à des segments spécifiques de la vie nationale. Il est vrai qu’il manquait à notre journal de se rapprocher des universitaires et de s’intégrer au plus près de la vie estudiantine. Chaque mercredi, ce sera chose faite. Aujourd’hui, une plongée en apnée dans les difficultés qu’ils rencontrent à l’orée de la nouvelle année d’enseignement. Dans une déclaration, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a annoncé que son département a identifié des périmètres pour l’exploration des shales gas. La grande misère des cités U LIRE L’ARTICLE DE MOURAD SELLAMI EN PAGE 11 LIRE LES ARTICLES DE LYES MECHTI, AKLI REZOUALI, MADJID MAKEDHI ET SALIMA TLEMÇANI EN PAGES 2, 3 ET 4 LIRE LA DÉCLARATION EN PAGE 2 RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT ÉTUDIANT EN PAGES 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ET 21 DES DEMANDES INTRODUITES POUR L’EXPLORATION GRÈVE RÉUSSIE DES MÉDIAS EN TUNISIE GAZ DE SCHISTE LA CLASSE POLITIQUE SE MOBILISE POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION CHOIX DES NOUVEAUX MINISTRES QUEL SORT POUR LES RÉFORMES ENGAGÉES ? PHOTO :AFP PUBLICITÉ El Watan PHOTO : SAMI K. DÉCLARATION D’AHMED BENBITOUR ANCIEN CHEF DE GOUVERNEMENT «UNISSONS NOS FORCES, BRISONS LE SILENCE» SUPPLÉMENT ÉTUDIANT

EL WATAN DU 18.09.2013

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LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 18 septembre 2013N°6975 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

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■ Les raisons qui ont motivé le départ de certains ministres et la nomination

d’autres restent pour le moins obscures pour

l’opinion

■ Le changement à la tête des départements de

l’Agriculture et de l’Industrie risque de stopper l’élan des plans d’action lancés dans

ces secteurs.

● La grève lancée par le Syndicat des journalistes tunisiens a été largement suivie. La majorité des rédactions s’y sont ralliées. Seules les chaînes TV et les sites proches d’Ennahdha ont brisé le mot d’ordre.

L’ancien chef de gouvernement et candidat potentiel à la prochaine présidentielle

réagit dans une déclaration aux dernières décisions prises par le pouvoir. Il réitère que

l’Etat algérien est bien installé dans la dérive et la déliquescence, et appelle à

la mobilisation de tous pour impulser le changement.

L e développement des réserves d’hydrocar-bures non conventionnels a franchi un nou-

veau pas après l’adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, en janvier dernier. Hier, dans une allocution lue en son nom par son conseiller Ahmed Mechraoui, le ministre de l’Energie et

des Mines, Youcef Yousfi , a annoncé que le sec-teur avait identifi é des périmètres pour l’explo-ration de «shales gas» et que la demande a été faite aux autorités pour obtenir les autorisations requises pour le lancement des projets.(Suite page 7) Lies Sahar

Le premier numéro du supplément Etudiant, ébauché et réalisé par une

équipe de jeunes journalistes, vient étoffer la gamme des suppléments hebdomadaires qu’El Watan consacre à des segments spécifi ques de la vie nationale. Il est vrai qu’il

manquait à notre journal de se rapprocher des universitaires et de s’intégrer au plus près de la vie estudiantine. Chaque mercredi, ce sera chose faite. Aujourd’hui, une plongée en apnée dans les diffi cultés qu’ils rencontrent à l’orée de la nouvelle année d’enseignement.

■ Dans une déclaration, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi , a annoncé que son département a identifi é

des périmètres pour l’exploration des shales gas.

La grande misère des cités U

LIRE L’ARTICLE DE MOURAD SELLAMI

EN PAGE 11

LIRE LES ARTICLES DE LYES MECHTI, AKLI REZOUALI, MADJID MAKEDHI ET SALIMA TLEMÇANI EN PAGES 2, 3 ET 4

LIRE LA DÉCLARATION EN PAGE 2

RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT ÉTUDIANT EN PAGES 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ET 21

DES DEMANDES INTRODUITES POUR L’EXPLORATION

GRÈVE RÉUSSIE DES MÉDIAS EN TUNISIE

GAZ DE SCHISTE

LA CLASSE POLITIQUE SE MOBILISE POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

CHOIX DES NOUVEAUX MINISTRES

QUEL SORT POUR LES RÉFORMES ENGAGÉES ?

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DÉCLARATION D’AHMED BENBITOUR ANCIEN CHEF DE GOUVERNEMENT

«UNISSONS NOS FORCES, BRISONS LE SILENCE»

SUPPLÉMENT ÉTUDIANT

La rencontre tripartite qui doit se tenir à la fin du mois en cours est censée tenir lieu de grand-messe de l’industrie. Du

moins selon les annonces officielles, réitérées à satiété ces quelques derniers mois. A la clé, promet-on, une vaste stratégie, déjà toute prête, pour industrialiser l’Algérie, relancer quelques segments viables de son écono-mie hors hydrocarbures et ouvrir la voie à des partenariats public-privé de sorte à faire naître de nouvelles entités de production. En tout, avance-t-on du côté des organisations patronales conviées à la messe de Djenane El Mithak, ce sont quelque 94 propositions et donc autant de démarches qui sont conçues par le gouvernement pour relancer l’investissement et l’industrie nationale, de préférence avant que le gonflement des importations ne vienne à remettre définitivement en cause la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques du pays. Que d’intentions louables ! Sauf que, avant même que toute cette nouvelle stratégie soit officiellement dévoilée et avalisée par le par-tenaire social et le patronat, le ministre, qui en faisait campagne depuis quelque mois, est sou-dainement remplacé par un autre. Sans égard aucun aux quelques agendas ou échéances économiques importantes ni surtout aux impé-ratifs de visibilité qui conditionnent les choix des investisseurs. De ce point de vue, des communautés d’affaires étrangères s’interrogent déjà sur la conduite à tenir face à un pouvoir politique qui annonce l’ouverture de tant de chantiers économiques, mais dont l’édifice institutionnel reste aussi instable et flou que les critères qui président aux choix des hommes qui le représentent. Pour le cas de l’industrie et de la nouvelle politique qui

devrait être mise en œuvre en vue de sa relance, le gouvernement a annoncé, entre autres dé-marches, une série de mesures pour améliorer le climat des investissements. Est-il vraiment besoin d’entendre quelque chose à l’économie pour savoir qu’aucun climat ne peut être propice aux affaires sans une stabilité avérée des institu-tions, des lois et des politiques économiques ? Plan de relance de l’industrie, projets d’inves-tissement avec des partenaires étrangers dans l’automobile, la pharmacie, la pétrochimie… autant de chantiers mis pendant un temps sous la responsabilité d’un ministre pour être ino-pinément confiés à un autre, avant même d’en finaliser les négociations et d’en fixer les objec-tifs et les échéances. Les changements récur-rents de ministres, les remaniements incongrus et les pérégrinations de personnels politiques d’un département ministériel à un autre ne sont

guère faits pour donner un signal favorable aux investisseurs. Presque encore nouveau, le gou-vernement Sellal vient tout juste d’être rénové et devra sans doute être changé à nouveau dans quelques mois. Etant donné qu’en Algérie, l’Etat demeure un acteur économique majeur, un potentiel investisseur étranger est donc réduit à être balancé d’un interlocuteur à un autre et même à revoir à chaque fois les termes de ses projets ; de même que les feuilles de route économiques sont à chaque fois réinitialisées. Au bout, une absence totale de lisibilité et de cohérence, des annonces de stratégies d’indus-trialisation et de diversification économique auxquelles personne, ou presque, n’accorde de crédit et, au grand dam des générations futures, un confinement sempiternel du pays dans un modèle économique précaire de rente pétro-lière. Akli Rezouali

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DÉCLARATION D’AHMED BENBITOUR, ANCIEN CHEF DE GOUVERNEMENT

L’industrie otage de l’instabilité

CHANGEMENTS RÉCURRENTS DE MINISTRES

«Unissons nos forces, brisons le silence»Nous avons pris connaissance des dernières décisions prises

par le pouvoir en place. Nous aimerions rappeler à cette occasion que nous avons, dès le début de la décennie écoulée, prévu que l’Etat algérien dérivera vers la défaillance entre 2001 et 2010. Il dérivera vers la déliquescence entre 2011 et 2020.Aujourd’hui, l’Etat algérien répond à tous les critères scientifiques de défaillance. Il est bien installé dans la dérive vers la déliquescence. Le pays persistera, alors, dans la situation de non-gouvernance avec la forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale et la violence terroriste. C’est alors la trappe de misère permanente et la porte ouverte à la dislocation de l’unité nationale et le danger sur l’unité du territoire.C’est pour faire face à ces dérives, qui étaient prévisibles hier et qui sont visibles aujourd’hui, que nous n’avons cessé d’appeler à un chan-gement pacifique de tout le système de gouvernance et non se conten-ter du changement des personnes. Il y va sérieusement de l’avenir de

la nation ! Nous avons proposé de faire de l’élection présidentielle de 2014 la porte ouverte pour le changement du système de gouvernance pour une Algérie de paix, de justice et de prospérité. Les changements opérés récemment dans les structures de l’institution militaire vont-elles dans ce sens ? A voir l’avenir autrement, notre armée doit jouer un rôle de partenaire avec la société pour avancer ensemble vers la modernité et la sécurité institutionnelle. Sa mission, dans cette phase cruciale, n’est pas de reproduire le passé et consacrer le statu quo, mais plutôt de «démilitariser» les esprits et contribuer, avec d’autres acteurs politiques, économiques, intellectuels ainsi que les médias, à un engagement irréversible du pays dans la voie démocratique qui, à chaque avancée de la société civile, permettra à l’institution militaire de réoccuper ses espaces naturels et constitutionnels. C’est dans cet esprit que nous avons inscrit dans notre programme politique la défi-nition d’une doctrine militaire dans le cadre d’une vision globale de modernisation de notre armée.

La situation actuelle appelle à la promotion d’une large mobilisation collective pour assurer le succès aux décisions fondamentales à ini-tier ; la mise en place des outils et des mécanismes indispensables à la réalisation de l’objectif défini ; la sécurisation du processus de chan-gement contre toute pratique de régression ou de statu quo.La sortie de crise est possible. Notre pays recèle toutes les ressources humaines et naturelles lui permettant de devenir, dans une décennie, un Etat normal à l’économie florissante et un acteur géopolitique ré-gional sans contestation. Pour conclure, j’insisterais sur notre respon-sabilité à tous devant notre peuple et le monde. Toutes les Algériennes et tous les Algériens légitimement inquiets pour l’avenir de notre pays doivent se mobiliser pour qu’en quelques mois, le souhaitable changement du système de gouvernance deviendra possible. Alors, brisons le silence, unissons nos forces et œuvrons tous ensemble en citoyens pour l’Algérie de nos martyrs d’hier et de nos enfants de demain. Ensemble, rien n’est impossible. Dr Ahmed Benbitour

Le départ de Benaïssa surprend les cadres du secteur de l’agricultureL’«éviction» de Rachid Benaïssa du gouvernement n’a pas laissé sans réaction les professionnels du secteur qui ne trouvent pas d’explication «rationnelle» à son départ. Même si les choix rationnels ne riment pas toujours avec les «méandres» de la politique, le fait de procéder à un changement dans un secteur économique aussi stratégique que l’agriculture devrait répondre principalement au souci d’apporter une meilleure visibilité pour le secteur, une continuité dans les performances réalisées, mais surtout une stabilité à même de rassurer l’ensemble des intervenants dans les différentes filières agricoles. Il faut dire, à ce propos, que le ministre sortant, un fin connaisseur du secteur depuis les années 1980, a réussi à faire retrouver aux agriculteurs cette volonté de renouer avec l’activité agricole en toute confiance, notamment après avoir assaini le dossier du foncier. Son action visait essentiellement à se rapproprier la terre et à assurer l’indépendance alimentaire. La politique de «renouveau agricole» lancée à son arrivée en 2008 n’a pas tardé, d’ailleurs, à porter ses fruits puisque le secteur agricole a enregistré, durant les quatre dernières années, une croissance moyenne de 13,8% par an. Bien que le pays reste encore dépendant des importations, l’agriculture algérienne a évolué aussi bien pour les céréales que pour les autres produits agricoles de large consommation. Pour cette dernière catégorie, un système de régulation a été également mis en œuvre pour lutter contre les différentes formes de spéculation sur ces produits, notamment la pomme de terre, et assurer par là même les intérêts des agriculteurs. En 2010, pour la première fois depuis 1967, l’Algérie a exporté de l’orge vers la Tunisie. Certes, «l’événement» était perçu alors comme étant beaucoup plus une action symbolique, mais sa réussite promettait déjà la remise en marche, à moyen terme du moins, de la machine exportatrice. Pourquoi alors change-t-on une équipe qui gagne ? Abdelwahab Nouri, le nouveau ministre en charge désormais du secteur agricole, reconnaît d’ailleurs «les résultats encourageants enregistrés dans le domaine de l’agriculture ces dernières années». Il a indiqué, lors de son installation à ce nouveau poste, qu’il s’attellera à «assurer surtout la continuité du travail accompli jusque-là, afin de garantir le développement du secteur ainsi que la sécurité alimentaire, synonyme de souveraineté nationale». Pourquoi alors n’a-t-on pas alors laissé celui qui a réalisé le travail poursuivre tout simplement sa mission ? Lyes Mechti

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Les partenaires étrangers déroutés par les changements constants au sein du gouvernement

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Des ministres partis en léguant des contentieux ingérables, d’autres, connus pour leur mau-

vaise gouvernance, nommés à des missions encore plus importantes que celles où ils ont failli. C’est la lecture que beaucoup ont faite du dernier remaniement ministériel, dont le retour de Tayeb Belaïz.Agé de 65 ans et natif de la ville de Maghnia, wilaya de Tlemcen, Belaïz ne s’attendait certainement pas à un costume aussi important que celui de ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, alors que sa gestion du secteur de la Justice, notamment sur le plan de la réforme de la justice, faisait l’objet de cri-tiques les plus acerbes, y compris de son entourage immédiat. Licencié en droit, Belaïz a rejoint le corps de la magistrature après avoir fait un petit passage dans les services de l Intérieur. Vers la fin des années 1990, il fait partie de la commission de réforme de la justice mise en place par le président Bouteflika et présidée par feu Mohand Issad et moins de deux ans plus tard (2002) et sur recom-mandation de feu Ahmed Ben Bella, il est nommé ministre de l’Emploi et de la Solidarité, puis propulsé, un an plus tard, ministre de la Justice. En 2004, il dirige l’opération «justice de la nuit», pour éliminer de l’échiquier politique la tendance FLN qui soute-

nait Ali Benflis, candidat à l’élection présidentielle. Des recommandations de la commission de réforme pour une justice indépendante, aucune ne passe. Durant son règne, plus de 600 magistrats ont été révoqués, dont plus de 70% pour des considérations poli-tiques ou règlements de comptes et la corruption dans les rangs (de la magis-trature) ne cesse de se propager. Lors du procès de l’affaire El Khalifa Bank,

en janvier 2007, un des accusés fait des révélations fracassantes : Tayeb Belaïz aurait reçu d’importantes sommes d’argent de la part de Abdelmoumen Khalifa. Ces sommes auraient transité par l’agence El Khalifa Bank de Koléa, dont le directeur est le seul parmi tous les autres directeurs d’agence à avoir bénéficié d’un non-lieu, en dépit du trou financier révélé par une exper-tise financière. Pendant ce temps, la

grogne dans les rangs des juges monte. Lors des réunions du Syndicat des magistrats (SNM), les critiques de-viennent de plus en plus nombreuses. La tension monte dans les tribunaux et les cours. En 2011, le nom du fils du ministre est cité dans une très grave affaire de drogue. Publiquement, il nie en parlant d’ho-monymes. Cependant, des sources judiciaires affirment le contraire. Quelques mois plus tard, le dossier est «clôturé» par la Cour suprême. En mars 2012, Belaïz est nommé à la tête du Conseil constitutionnel. Il laisse derrière lui une situation des plus contestées, au point de faire dire à Djamel Aïdouni, secrétaire général du SNM, lors d’une conférence de presse : «Il nous faut 10 ou 15 ans pour assainir le contentieux laissé par Belaïz.» Pour les professionnels du droit, l’Al-gérie est passée à côté de la réforme judiciaire telle que conçue par la commission Issad. Le bilan de Belaïz est peu reluisant. Mais au Conseil constitutionnel, il a une mission : celle de valider les résultats des élections législatives de mai 2012 que certains accusent d’avoir manipulé. Le 11 septembre 2013, et alors que tout le monde le considérait «bien installé dans une voie de garage», Tayeb Be-laïz reprend son costume de ministre. Et quel ministre ! Celui de l’Inté-

rieur et des Collectivités locales dont dépendent 200 000 policiers, plus de 100 000 pompiers, autant de gardes communaux, mais aussi celui qui organisera les prochaines échéances électorales, à savoir le référendum sur la révision constitutionnelle et l’élec-tion présidentielle d’avril 2014. Il est tout de même inadmissible qu’aucun ministre n’ait été tenu de rendre des comptes sur sa gestion. Beaucoup ont laissé derrière eux des secteurs sinis-trés. Nous citerons le cas de Abdelaziz Ziari, ministres de la Santé, qui n’arri-vait même pas à assurer le minimum aux malades algériens, auxquels il offrait des mouroirs en guise d’hôpi-taux, en dépit des budgets colossaux dépensés par l’Etat pour la santé. Nous citerons aussi Cherif Rahmani, parti sans être comptable de sa gestion. Il est passé de l’Environnement à l’Industrie, des départements aux pro-blèmes de plus en plus inextricables. Une pollution de plus en plus mena-çante et une petite industrie phagocy-tée par l’import-import et par des pseu-do-investissements parrainés venus des pays du Golfe. C’est le cas aussi du ministre de l’Enseignement supérieur, Harraoubia, qui a montré son inca-pacité à régler les problématiques de surcharge des amphis, des mauvaises conditions d’hébergement, de trans-port et d’absence de documentation. Salima Tlemçani

DES MINISTRES PARTIS OU PROMUS SANS RENDRE DE COMPTES

Lorsque le parrainage politique prime sur la compétence

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Les considérations politiciennes et claniques décident de la carrière des membres du gouvernement

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PORTRAIT

Ramtane Lamamra

PHOTO : D. R.

De tous les nouveaux ministres arrivés au gouvernement de Sellal, il fait figure de petite

lumière dans une équipe bien terne. Ramtane Lamamra, que beaucoup d’Algériens découvrent pour la pre-mière fois, est pourtant un «techni-cien» de la diplomatie. Un domaine qui est son jardin depuis presque quarante ans pendant lesquels il a intériorisé les subtilités du métier, soigné son dis-cours et étoffé son carnet d’adresses. Tout commença pour lui à l’Ecole nationale d’administration (ENA), où il a été formé dans la section diploma-tique. Une fois le diplôme en poche, le diplomate en herbe débarque au ministère des Affaires étrangères, où il occupe différents postes, notamment à la direction Afrique. Sa carrière au MAE culminera par sa nomination comme secrétaire général en 2005. Mais auparavant, Ramtane Lamamra a roulé sa bosse comme ministre conseiller et ambassadeur dans plu-sieurs pays. A commencer par son tout premier poste à Djibouti en 1989 et en Ethiopie. Il sera aussi accrédité auprès de l’OUA et de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA). L’Afrique est ainsi devenue son dada et sa qualité de fin négociateur lui a permis de participer à plusieurs opérations de médiation, notamment dans la crise entre le Mali et le Bur-kina Faso en 1985 et dans le différend frontalier entre le Tchad et la Libye. M. Lamamra a aussi activement par-

ticipé au règlement de beaucoup de conflits, comme celui du Liberia, en sa qualité d’envoyé spécial de l’Union africaine (UA) entre 2003 et 2007. Preuve de son talent de médiateur, il a été nommé deux fois (2008-2013) commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, son dernier poste avant d’être couronné ministre des Affaires étrangères.

RAMTANE L’AFRICAIN…

Mais Ramtane Lamamra n’est pas uniquement «Monsieur Afrique». Ce parfait polyglotte a également posé ses valises, en 1992, sur le vieux continent en exerçant notamment comme ambassadeur en Autriche et auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) auprès de l’Onudi. Il franchira l’Atlantique pour connaître sa première consécra-tion en héritant successivement des très courus postes d’ambassadeur à New York et Washington. Deux postes aussi prestigieux que stratégiques dans la carrière d’un diplomate, puisque M. Lamamra sera nommé ambassadeur d’Algérie à l’ONU entre 1993 et 1996, puis ambassadeur d’Algérie à Washington entre 1996 et 1999 sous la présidence de Liamine Zeroual. Pour le diplomate, la boucle est bou-clée. Ou presque. Retour à la «mai-son mère» en Algérie au début de 2000. Pas pour longtemps, puisqu’il a repris son vol en Afrique pour aller éteindre le feu au Liberia en 2003

sous la casquette d’envoyé spécial de l’Union africaine. Il revient une nou-velle fois à la maison en 2004 pour servir d’ambassadeur conseiller au MAE. La même année ce diplomate «globe-trotter» est dépêché au Portu-gal en qualité d’ambassadeur avant de revenir une année après aux Affaires étrangères, cette fois dans le costume de secrétaire général. Mais une fois de plus, l’appel de l’Afrique reten-tit. Ramtane Lamamra est couronné ambassadeur à disposition de com-missaire Paix et Sécurité de l’Union africaine en 2008. Une mission de «redresseurs des torts» qu’il accom-plira avec beaucoup d’engagement et de talent dans un continent miné par les conflits. Puis vint cette nomination à la tête du ministère des Affaires étrangères… Pour beaucoup d’observateurs, ce poste va comme un gant à l’enfant d’Amizour. Après s’être familiarisé avec l’épicentre du monde à Washing-ton et à New York, et avoir guerroyé diplomatiquement dans les quatre coins de l’Afrique, Ramtane La-mamra paraît très bien outillé pour mettre en application son vécu et son talent. En cela, il est l’exact contraire de son prédécesseur Mourad Medelci qui faisait office de «secrétaire diplo-matique». S’il est vrai que M. Lamamra ne touchera pas aux fondamentaux de la politique étrangère de l’Algérie qui reste le jardin secret du Président, on pourrait tout de même s’attendre à

une autre mise en musique. Sa maî-trise de plusieurs dossiers, dont les conflits en Afrique, le désarmement, le terrorisme, le nucléaire, le système des Nations unies, la bonne gouver-nance et évidemment la question sahraouie dont il était un observateur à Manhasset, le met dans de bonnes dispositions pour donner une visibilité à l’Algérie. Avec son collègue Madjid Bouguerra dont il partage le parcours à la direction Afrique, il pourrait constituer un ticket gagnant pour la diplomatie algérienne qui a perdu la boussole depuis l’époque de Moha-med Salah Dembri.

EXIT LA «DIPLOMATIE DES PETITS FOURS»

La mission du nouveau MAE devrait se traduire par un retour effectif vers l’Afrique, qui constitue la profondeur stratégique de notre pays et qui a été boudée depuis 1999. M. Lamamra devait aussi fructifier ses réseaux à Washington et à New York pour tenter de replacer l’Algérie parmi les pays qui comptent, non pas par l’épaisseur de leurs portefeuilles, mais par leur leadership. Il s’agira en fait d’en finir avec la «diplomatie des petits fours» qui a réduit l’Algérie à un simple «champion de la lutte antiterroriste» que nous servent les responsables américains et britanniques. Reste à savoir quelle sera la marge de manœuvre du nouveau ministre qui a ceci de particulier : il est un «enfant de la boîte». Hassan Moali

La commission chargée de préparer le projet de révision de la Constitution a-t-elle remis

son rapport au président Bouteflika ? Le Pre-mier ministre, Abdelmalek Sellal, répond par l’affirmative. Mais un membre de cette instance dément. Et la confusion s’installe. S’exprimant en marge d’une rencontre organisée, hier à Alger, en hommage au défunt poète syrien Sou-laymane Al Aïssa, Abdelmalek Sellal a affirmé que la commission en question a achevé son tra-vail. «La commission chargée de la révision de la Constitution a achevé son travail et a rendu son rapport au président de la République», a-t-il dit, précisant que le président Bouteflika «examinera le rapport en question et pourrait, après avoir fait des remarques, le renvoyer à la

commission». «Le Président doit maintenant l’étudier et faire ses remarques. Il ressaisira la commission, bien sûr, pour prendre en charge, éventuellement, ses remarques», ajoute-t-il. Se-lon le Premier ministre, aucune décision n’est prise pour le moment concernant la révision de la Loi fondamentale du pays. «Jusqu’à présent aucune décision n’a été prise sur la révision constitutionnelle. C’est au chef de l’Etat d’en décider au moment opportun», a-t-il déclaré. Dans une déclaration à la presse, Faouzia Ben-badis, membre de cette commission d’experts, soutient le contraire. Selon elle, la commission «a bien avancé dans son travail et qu’elle est en train de finaliser le projet qui sera remis au président à sa demande». Et de marteler :

«Le rapport n’a pas été remis au Président.»

CONSEIL DES MINISTRES : LA DATE N’EST PAS FIXÉE

Abordant la question de la tenue du Conseil des ministres qui ne s’est pas réuni depuis décembre 2012, Abdelmalek Sellal confirme qu’«une réunion de cette instance est pré-vue. Mais la date de sa tenue n’a pas encore été fixée», soulignant que plusieurs projets de loi seront abordés lors de ce Conseil, notamment la loi de finances pour 2014. A l’ouverture de la session d’automne du Parlement, le 2 septembre dernier, Abdel-malek Sellal avait déclaré que «le Conseil des ministres n’est pas nécessaire pour le moment».

Cependant, faute de Conseil des ministres, le gouvernement a été contraint d’annuler la loi de finances complémentaire (LFC 2013) et de laisser en stand by de nombreux autres projets de loi, dont celui sur l’ouverture de l’audiovi-suel. Interrogé sur la date prévue pour la reprise des activités du président de la République, tou-jours en convalescence, il rappelle encore une fois qu’il est en contact permanent avec le chef de l’Etat et qu’il le rencontre «parfois 3 à 4 fois dans la même journée». «En quoi le déroule-ment des séances de travail avec le président de la République au siège de la Présidence ou en son domicile pourrait-il poser problème ?», s’interroge-t-il. Madjid. M.

PROJET DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Le rapport de la commission est-il prêt ?

RAMTANE LAMAMRA, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

L’homme qu’il faut…

AÏN SEFRA (NAÂMA)

Saisie de TNT et d’armes, arrestation de trois terroristes

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 5

L ’ A C T U A L I T É

Le procureur près le tribunal de Aïn Sefra, relevant de la wilaya de Naâma, a ordonné, hier, la mise sous mandat

de dépôt de trois présumés terroristes dont deux de la même famille, avons-nous appris de sources judiciaires locales. Il s’agit de S. A. (30 ans), H. K. (35 ans) et M. K. (31 ans) accusés de trafic d’armes et d’explosifs, détention illégale d’armes et terrorisme. Notons que la commune de Aïn Sefra est une zone frontalière avec le Maroc. Les mis en cause ont été arrêtés cette semaine par les éléments de la Gendarmerie nationale de la brigade de Aïn Sefra, précisent les mêmes sources. Leur arrestation, dans deux opé-rations distinctes, a permis la saisie de plus d’un kilogramme de trinitrotoluène (TNT), 100 g de poudre noire, 4 kg d’engrais agri-cole, 12,5 m de mèche lente et deux fusils de fabrication artisanale (mahchoucha). Agissant sur information, les éléments de la gendarmerie ont interpellé la première per-sonne, S. A., à bord d’une Maruti dans une cité, en plein centre-ville. Après le contrôle de l’identité du chauffeur, les gendarmes ont procédé à une fouille minutieuse du véhicule où ils ont mis la main sur deux plaquettes de 500 g chacune de TNT, dissimulées sous

les sièges. Une inquiétante découverte qui a incité les enquêteurs à pousser leurs investi-gations. Auditionné, le mis en cause n’a pas tardé à divulguer l’identité de ses complices, qui lui ont permis d’acquérir cette substance explosive. Munis d’un mandat de perqui-sition, les investigateurs ont effectué une fouille du domicile parental de ses acolytes, à la cité du 1er Novembre, qui a conduit à d’autres découvertes plus importantes. En effet, les gendarmes ont interpellé deux frères, H. K. et M. K., et saisi, dans la ferme de leur père à Oued Terkounet, 100 g de poudre noire utilisée dans la fabrication des bombes artisanales, 90 g de TNT en poudre, 4 kg d’engrais agricole et deux fusils de fabrication artisanale. Selon les mêmes sources, «ce groupe est spécialisé dans la fabrication des bombes Amatol, un explosif militaire composé d’un mélange de TNT et de nitrate d’ammonium. Et il dispose de tous les ingrédients pour fabriquer des bombes artisanales (poudre de TNT et nitrate d’am-monium présent dans l’engrais agricole) ainsi que de mèche lente pour la détonation à distance. Le constat est sans appel».

M.-F. G.

UNE GRANDE AFFLUENCE N’EXPLIQUE PAS LA SITUATION, SELON UN EXPERT

Malgré les bugs, 179 761 inscriptions P

rès de 180 000 en moins de deux jours. Ce sont ainsi quelque 179 761 inscriptions

qui ont été enregistrées par l’Agence nationale de l’amélioration et du dé-veloppement du logement (AADL), selon des statistiques fournies par le ministère de l’Habitat, de l’Urba-nisme et de la Ville. Au total, et avant filtrage des doublons, ce sont plus de 262 000 demandes qui ont été intro-duites sur le site internet de l’Agence, et ce, entre sa mise en service lundi à 8h et la mi-journée d’hier. «Toute-fois, ce chiffre global inclut certaines demandes qui ont été enregistrées plusieurs fois, parfois même cinq fois», explique-t-on. «Ce sont ces demandes multiples qui ont alourdi et bloqué le site. Il y a eu une nette amé-lioration hier de la facilité d’accès et d’enregistrement, ce qui s’est traduit par l’augmentation des inscriptions», assure le ministère de tutelle. Ce que contredisent de nombreux citoyens désireux de souscrire au nou-veau programme de logements sous la formule location-vente. A l’instar de la journée de la veille, le site restait inaccessible pour de nombreux internautes. Mais que les malchanceux se rassurent : aucune date butoir n’a encore été fixée, et les inscriptions resteront ouvertes «jusqu’à ce que ce soit décidé et

annoncé», précise le ministère. «J’ai essayé sans relâche pendant deux jours, mais en vain. Je vais attendre quelques jours que la fréquentation baisse et que le site soit accessible», se résigne un père de famille, qui ajoute : «Là, on pourrait croire que des milliards de personnes étaient connectées en même temps.» Mais une grande affluence, un million de visiteurs pour la première journée, selon le ministère, peut-elle expliquer les problèmes techniques rencontrés ? «Non !», rétorque Abderrazak Bachir

Bouiadjra, doctorant et chercheur au département d’informatique de l’université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbès et instructeur Cisco au sein de l’institut de formation Microtel.

UNE OPÉRATION NON PRÉPARÉE ?

Ce dernier estime qu’un site ne peut pas se «bloquer de temps en temps», et ce, tout simplement parce que des milliers de personnes s’y connectent en même temps. «Premièrement, le site était saturé tout au long de la journée et non pas de temps en temps.

Deuxièmement, ce n’est ni normal ni logique qu’un serveur web se bloque complètement par la transmission de quelques kilobits de quelques milliers de personnes. Il n’y avait pas de transfert de données volumineuses, c’est un tout petit formulaire à rem-plir ! Avez-vous ressenti, un jour, une lenteur (ou un blocage) du ser-veur Google, YouTube ou facebook ? Savez-vous que le monde entier se connecte en même temps à ces ser-veurs en partageant photos, vidéos, discussions d’un volume incommen-

surable ?», relève le professeur. Ain-si, les différents messages d’erreurs affichés lors de l’accès à la page «http://inscription.aadl.dz/aadlform.html» n’ont qu’une seule significa-tion, explique-t-il : la saturation d’une ou de plusieurs ressources (mémoire, processeur, bande passante réseau) du serveur hébergeant le site de l’AADL. Cette saturation peut être due à une mauvaise planification et préparation de la mise en œuvre de la présente solution, et donc d’une insuffisance de la mémoire du processeur ou même de la bande passante internet (en upload et même en download) dé-diées au serveur, poursuit M. Bouia-djra. «Mais elle peut être due aussi à différentes attaques réseaux apparte-nant à la famille des attaques ‘‘déni de service (DoS)’’, ayant comme ob-jectif principal de rendre indisponible un service tel que celui de l’AADL», prévient-il. Cette opération n’a-t-elle pas été assez préparée par l’Agence ? Y a-t-il eu des études et des statistiques sur le nombre de personnes qui allaient essayer d’accéder au serveur et sur la quantité d’informations échangées ? A moins que le lancement de cette opération n’ait été fait dans la célérité afin de servir d’autres desseins… G. L.

Le Cnapest élargi énumère plusieurs «anomalies» ris-

quant de compromettre le dé-roulement de l’année scolaire.Après l’attente, la menace. Le Conseil national autonome des professeurs du secondaire et du technique élargi (Cnapest) a bran-di, de nouveau, la menace de grève, à peine une quinzaine de jours après la rentrée des classes. Dans un communiqué diffusé hier par le syndicat, un appel est lancé à l’adresse des adhérents et encadreurs de la formation pour tenir des assemblées générales et l’organisations des conseils de wilaya, en préparation d’un conseil national prévu pour le 28 septembre. Le conseil se tiendra dans un contexte marqué, selon le syndicat, par des «insuffisances intolérables». Le Cnapest élargi énumère plu-sieurs «anomalies», risquant de compromettre le déroulement de l’année scolaire. Le Cnapest

constate ainsi que les différentes réunions de négociations aux-quelles a appelé le ministère «ont été réduites à des rencontres pure-ment protocolaires» qui n’ont abouti à aucune issue concernant les revendications des enseignants quant à la révision du statut parti-culier régissant la corporation. Le Cnapest et d‘autres syndicats autonomes ont remis sur le tapis plusieurs revendications concer-nant l’introduction de nouveaux amendements relatifs à la promo-tion de certaines catégories d’en-seignants dont le processus de promotion a été bloqué malgré les nouvelles dispositions contenues dans le statut des enseignants en vigueur. Il s’agit aussi de blocages dont font objet les enseignants des lycées techniques qui subissent une véritable «discrimination» e matière de promotion et de privi-lèges Le Cnapest rappelle aussi que la prime de zone n’a toujours pas été actualisée malgré les déci-

sions de la tutelle. Les conditions dans lesquelles s’est déroulée la rentrée scolaire ont attisé la colère des enseignants qui critiquent l’inertie des responsables quant à la surcharge des classes et l’indis-ponibilité des structures dont la réception était promise pour le début de l’année. Le Cnapest dénonce aussi le li-cenciement de plusieurs ensei-gnants «une année après leur titu-larisation par voie de concours», précise la même source. Le syn-dicat rappelle aussi les dépas-sements de l’administration qui menacent la liberté syndicale. Des plaintes ont été déposées contre des membres du Cnapest élargi et des menaces de licenciement contre des professeurs syndica-listes. Ceci s’ajoute à la réduction des représentants du syndicat de-vant la commission de discipline et le non-respect de la loi régissant les conflits sociaux.

Fatima Arab

IL PRÉVOIT UN CONSEIL NATIONAL LE 28 SEPTEMBRE

Le Cnapest élargi menace de recourir à la grève

Le rêve d’accéder à un logement a intéressé des centaines de milliers d’Algériens

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21 KILOMÈTRES OUVERTS À BÉJAÏA

Le marché de la pénétrante non encore signé

● Le tracé de la pénétrante passera par 13 communes concernées par cette opération d’expropriation pour laquelle un budget de 8,1 milliards de dinars a été réservé.

Le groupe chinois CRCC, en charge avec Sapta, de la réalisa-tion de la pénétrante autoroutière

de Béjaïa, est à pied d’œuvre depuis le 27 avril dernier, date de la visite du Premier ministre dans la wilaya. Appelés à la hâte pour les besoins de la venue de M. Sellal, les Chinois ont engagé des travaux en vertu d’un mar-ché accordé de gré à gré, mais un pro-blème les empêche de faire des achats, d’acquérir du matériel et d’acheminer par voie maritime à partir de la Chine, faute de justificatif. La raison en est que le marché n’est pas encore signé à ce jour, appre-nons-nous de source officielle. 138 expatriés chinois (sur une première liste de 320 travailleurs), des cadres dans leur majorité, 200 Algériens recrutés jusque-là (parmi 662 emplois de départ) et 227 engins sont sur le terrain. Entre Amizour et Timezrit, 21 km ont été ouverts en terrassement et 14 autres le seront tout prochaine-ment à Aït Rzine et Boudjellil. Cinq bases de vie sont en construction et quatre autres le seront prochainement à proximité du tracé de la pénétrante. Le chantier de la pénétrante vient d’entrer dans la phase délicate des indemnisations avec l’affichage, de-puis quelques jours, des noms des

expropriés et des détails des terrains et autres biens concernés au niveau de dix communes (Semaoune, Amizour, Timezrit, Fenaïa El Maten, Souk Oufella, Seddouk, Akbou, Amalou, Aït Rzine, Boudjellil). Le tracé de la pénétrante passera par 13 communes concernées par cette opération d’ex-propriation pour laquelle un budget de 8,1 milliards de dinars a été réservé.

Le travail des experts est en cours pour achever les évaluations concernant le reste des expropriés au niveau des trois autres communes à savoir Béjaïa, Tala Hamza et Oued Ghir. Sa crédibilité étant entamée par les retards enregis-trés dans le lancement de ce vieux projet, l’administration semble vouloir avancer coûte que coûte et donner un gage d’assurance à l’opinion publique.

Preuve en est que les premières in-demnisations seront versées dans les tout prochains jours, bien que l’éva-luation ne soit que provisoire. «Faites les arrêtés et je les signerai dans la seconde qui suit. Qu’on commence par payer le premier exproprié», a ordonné le wali lors d’une réunion de travail avec l’exécutif, le 11 sep-tembre. Cet empressement apparaît alors qu’une objection s’est élevée dans les rangs de l’exécutif : le caractère provi-soire de l’évaluation n’a pas échappé à la direction des domaines. «L’opé-ration n’est pas encore définitive. L’enquête parcellaire est provisoire», a objecté, lors de la même réunion, le directeur des domaines. Ce qui ne devrait pas permettre, selon lui, de procéder, à cette étape de la pro-cédure, au paiement des indemnisés. «Nous avons l’habitude de travailler avec des arrêtés modificatifs. S’il y a des erreurs, nous sommes là pour les rectifier», a rétorqué le directeur des travaux publics, apportant de l’eau au moulin du wali qui exhorte son équipe à «travailler avec la loi et l’esprit de la loi». Un wali visiblement sous une pression plus forte que d’ordinaire. Inhabituelle même ! Ses propos en sont le baromètre. «Le dossier de la

pénétrante est suivi par le Premier ministre lui-même. Je serai sans pitié au sujet de cette autoroute ; je veux un compte rendu quotidien», a exigé le wali, comme pour faire partager à son exécutif le poids de la pression. Pourtant, pour le moment, aucune opposition n’a été signalée sur les 21 kilomètres ouverts, sauf peut-être celle naissant autour de l’exploitation probable par CRCC de la mine de Toudja, là où existe un site de 20 ha «difficile d’exploitation». Les Chinois ont demandé d’exploiter aussi le site d’agrégats de Guelda-mane, dans la commune d’Amalou, et de disposer de 9 sites pour le stockage des agrégats, dont 12 millions de mètres cubes de remblais. Le chantier aura besoin de quelque 6,2 millions de tonnes d’agrégats alors que la pro-duction locale est d’à peine 2 millions de tonnes. Concernant les sablières, les Chinois de CRCC ont porté leur intérêt sur deux tronçons de l’oued Soummam (de 21,5 km et 17,5 km). Pour contour-ner l’interdiction d’exploitation en vigueur, les autorités réfléchissent à la possibilité de leur octroyer une auto-risation d’extraction mais seulement pour les besoins de dragage de ces parties d’oued. K. Medjdoub

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Bitumage d’un tronçon lors de la réalisation

de l’autoroute est-Ouest

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 7

É C O N O M I E

GAZ DE SCHISTE

Des demandes introduites pour l’exploration

▼ HAUSSE DES PRIX DES CARBURANTS AU MAROC L’indexation des produits pétroliers au Maroc, annoncée début septembre, est entrée en application, entraînant une seconde hausse des prix des carburants après celle eff ectuée en juin 2012. «Le prix du super a été fi xé à 12,77 dirhams (DH) le litre, soit une augmentation de 0,59 DH ; le gasoil est vendu à 8,84 DH le litre, en hausse de 0,69 DH, tandis que le prix du fuel industriel augmente de 662,88 DH à 5328,92 DH la tonne», selon un communiqué du ministère des Aff aires générales et de la Gouvernance. L’Etat marocain continuera à subventionner ces trois produits pétroliers à hauteur de 2,6 DH/l pour le gasoil, 0,8 DH/l pour le super et de 930 DH/tonne pour le fuel N2, et ce, au titre des subventions forfaitaires de l’année 2013, a indiqué la même source citée par la presse. Bloquée depuis dix ans, l’indexation des prix des produits subventionnés, dont le pétrole, permettra, selon le gouvernement, de maintenir l’enveloppe de la compensation aux niveaux prévus par la loi de fi nances 2013, soit 42 milliards de dirhams. Suite à cette nouvelle hausse des prix, les principales centrales syndicales s’apprêtent à tenir des réunions pour débattre des mesures à prendre contre cette décision gouvernementale qui portera, selon elles, un coup au pouvoir d’achat des citoyens, à commencer par le secteur des transports.

▼ AMÉLIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES EN ALLEMAGNE Le moral des investisseurs allemands a fortement progressé en septembre : l’indice ZEW le mesurant a grimpé à son niveau le plus élevé depuis 2010, à 49,6 points, contre 42 points en août et 46% attendus par les analystes, a indiqué l’institut ZEW. Ce baromètre, qui mesure les attentes des investisseurs pour les six mois à venir en Allemagne, atteint ainsi son plus haut niveau depuis avril 2010, quand il dépassait largement les 50 points. «Les investisseurs voient de nouveau la conjoncture allemande aller de l’avant. C’est particulièrement l’amélioration des perspectives pour la zone euro qui explique ce regain d’optimisme, bien que dernièrement les indicateurs économiques pour l’Allemagne se soient situés en dessous des attentes», a commenté, dans un communiqué, Clemens Fuest, président de l’institut ZEW. La composante de l’indice qui porte sur l’appréciation de la situation actuelle en Allemagne a aussi nettement progressé de 12,3 points à 30,6 points. Après une croissance nulle au premier trimestre, l’Allemagne a renoué avec une croissance de 0,7% au deuxième trimestre.

▼ LE PÉTROLE SE REPLIE Les prix du pétrole reculaient, hier, en cours d’échanges européens, dans un marché attentiste avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (FED). Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 109,54 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 53 cents par rapport à la clôture de lundi. Les investisseurs se tournaient, hier, vers la réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la FED. La banque centrale américaine pourrait annoncer, à l’issue de cette réunion, qu’elle va commencer à réduire son programme de rachats d’actifs qui consiste actuellement à injecter 85 milliards de dollars par mois dans le système fi nancier américain.

▼ LA ZONE EURO DÉGAGE UN EXCÉDENT COMMERCIAL La zone euro a enregistré un excédent commercial de 18,2 milliards d’euros en juillet, après un excédent de 16,5 milliards en juin (chiff re révisé), selon les premières estimations publiées par l’offi ce européen de statistiques Eurostat. En données corrigées des variations saisonnières, les exportations ont baissé de 1,6% et les importations de 0,1% entre juin et juillet, précise Eurostat dans son communiqué. Un an plus tôt, en juillet 2012, la zone euro avait enregistré un excédent commercial de 13,9 milliards d’euros. L’Union européenne dans son ensemble a, de son côté, enregistré un excédent commercial de 10,4 milliards d’euros en juillet, après un excédent de 9,0 milliards le mois précédent. Sur la période allant de janvier à juin 2013, le défi cit de l’ensemble de l’UE dans le domaine de l’énergie s’est réduit (-188,4 milliards d’euros contre -211,9 milliards un an plus tôt), tandis que l’excédent pour les produits manufacturés a augmenté (+195,7 milliards d’euros contre 164,3).

Suite de la page 1

Nous sommes assez avan-cés pour proposer des projets concrets d’hy-

drocarbures non convention-nels (tight gas, shale gas et oil gas)», a indiqué Youcef Yousfi, dans l’allocution lue en son nom hier à l’ouverture des journées d’étude sur les tight & shale réservoirs. «Nous avons déjà identifié des blocs pour l’exploration des shales gas et nous avons demandé, conformément à la loi sur les hydrocarbures, les accords né-cessaires pour le lancement de ce type de projets», a-t-il ajouté lors de cette rencontre qui a regroupé à Alger environ 550 participants, selon les organi-sateurs. «L’étape suivante qui, à mon sens, reste l’une des plus im-portantes, concerne les res-sources humaines qu’il faudrait former et préparer à prendre en charge ce nouveau type de projets dans les décennies à venir. Nous aurons besoin de spécialistes et de techniciens en nombre très important», a indiqué le ministre.Il faut rappeler que la loi sur les hydrocarbures, amendée et complétée par le Parlement en janvier dernier, si elle auto-

rise l’exploitation des gaz de schiste, a introduit néanmoins la nécessité de l’autorisation des autorités pour la fractura-tion hydraulique. La loi stipule que «l’exercice des activités relatives à l’exploitation des formations géologiques argi-leuses et/ou schisteuses im-perméables ou à très faible perméabilité (gaz de schiste ou huile de schiste) utilisant les techniques de fractura-tion hydraulique est soumis à l’approbation du Conseil des ministres».Le ministre a exposé les moti-vations qui ont guidé les auto-rités pour adopter la stratégie pour les non-conventionnels, notamment «la question de la sécurité énergétique fon-damentale pour notre pays» marquée par l’augmentation du rythme de consommation énergétique, qui est prévu de doubler d’ici 2030 ou peut-être même avant, et le financement du développement économique qui doit se poursuivre et restera pour de nombreuses années lié aux exportations d’hydro-carbures. Selon le vice-pré-sident amont de Sonatrach, Saïd Sahnoun, «les études menées sur l’identification du potentiel dans le cadre des accords de coopération avec

les détenteurs de technologie ont permis de confirmer les données communiquées par l’EIA (US Energy Information Administration). Ce potentiel est d’environ 700 TCF» techni-quement récupérables selon le responsable de Sonatrach.La dernière découverte de gaz naturel a été faite à Rhourde Nouss et le débit aurait atteint près de 500 000 m3 de gaz par jour. Dans une intervention faite après la séance d’ouver-ture, le directeur de projet res-sources non conventionnelles à Sonatrach a exposé l’expé-rience des Etats-Unis dans les shales gas et les tight gas et oil. Il ressort que «le taux de récupération de gaz des argiles avoisine une moyenne de 20% ; il est de 20 à 50% pour Barnett shale, 30% pour Haynesville shale et de 20 à 40% pour Marcellus shale». Le potentiel de gaz de schiste récupérable serait de 707 TCF ou près de 20 000 milliards de mètres cubes, soit plus de 4 fois les réserves de gaz natu-rel conventionnel. Et ce, sans compter le potentiel de gaz naturel contenu dans les tight. Pour les liquides non conven-tionnels, le potentiel algérien serait d’environ 200 milliards de barils. Le calcul du potentiel

récupérable est difficile à faire car les expériences ne sont pas nombreuses. Mais il serait infé-rieur à celui du gaz.La journée d’hier s’est poursui-vie avec des exposés sur l’expé-rience de l’Inde et la situation en Afrique du Nord. Selon le directeur de l’Institut algérien du pétrole (IAP) et président du comité d’organisation, Abde-laziz Nacer, l’objectif de ces journées d’étude est d’offrir un cadre propice pour permettre à ceux qui travaillent sur le terrain et à ceux qui effectuent des travaux scientifiques et techniques de développer les échanges et le partage.Sur les 27 communications prévues, la filiale Enageo de Sonatrach en anime 3 qui ont fait l’objet de dépôt de brevets, Sonatrach et les associations10 commu-nications, les universités King Saud et RGU of Aberdeen avec l’IAP 4, les compagnies pétrolières et de services avec 10 communications.La journée d’aujourd’hui sera consacrée à des thèmes aussi importants que la chaîne logis-tique des opérations pour la production, le management de l’eau, les aspects environne-mentaux ainsi que les aspects contractuels et juridiques.

L. S.

EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES

Les dérivés du pétrole et du gaz en tête Les dérivés des hydrocarbures compo-

saient à hauteur de 93% les exporta-tions hors hydrocarbures de l’Algérie vers l’Union européenne au premier semestre 2013, selon l’Agence algérienne de pro-motion du commerce extérieur (Algex). «L’évaluation de l’impact de l’accord d’as-sociation sur les exportations algériennes hors hydrocarbures par secteurs fait res-sortir une prépondérance des exportations de dérivés d’hydrocarbures d’une valeur de près d’un milliard de dollars», a rap-porté, hier, l’agence APS, citant l’étude sur l’évolution de la balance commerciale de l’Algérie-UE. Les solvants avec une part de 69% du total industriel, l’ammoniac (19,3%) et le phosphate (3%) sont les principaux pro-duits exportés. L’exportation des produits manufacturés reste minime et à la baisse, soit 1,82% durant le premier semestre 2013 contre 3,2% en 2012. Principal produit manufacturé exporté vers l’UE, notamment l’Italie, le verre plat et trempé a enregistré une légère baisse. Les produits agricoles et agricoles transformés ont

représenté 6,2% du total des exportations hors hydrocarbures vers l’UE durant les six premiers mois de 2013. Les exportations de produits agricoles et agricoles trans-formés ayant bénéficié d’avantages préfé-rentiels ont enregistré un taux de 27% du total des exportations agricoles et agricoles transformés dont près de 95% sans limi-tation de quotas. S’agissant des produits admis sous contingent, Algex a recensé l’exportation de 597 tonnes de pomme de terre sur un contingent de 5000 tonnes, soit une consommation de 12% du contingent alors que l’exportation de l’huile d’olive a atteint 1,2 tonne sur un contingent de 1000 tonnes, soit une consommation de seule-ment 0,12%. Les exportations de produits agricoles et agricoles transformés, exclus des avan-tages préférentiels, ont représenté 73% des exportations agricoles vers l’UE. «Ils ont enregistré une augmentation de 110% par rapport à la même période de 2012, passant de 23,75 millions de dollars au premier semestre 2012 à 49,8 millions durant la même période de 2013», écrit

Algex dans son étude. Les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l’UE, représentant 4% des exportations globales, ont enregistré une hausse de 66% durant les six premiers mois de l’année en cours. En valeur, cela représente 1,4 milliard de dollars. Le volume des échanges de l’Algé-rie avec l’UE, représentant près de 61% du total des exportations, est de 39,1 mil-liards de dollars pour le premier semestre 2013, soit plus de 15 milliards de dollars d’importations et 24 milliards de dollars d’exportations. Algex relève ainsi une régression de la balance commerciale avec 7 milliards de dollars contre 14 milliards de dollars en 2012, en raison d’un prix moyen du pé-trole, au premier semestre 2013, nettement inférieur à celui à la même période de 2012 et d’une explosion des importations. «La balance commerciale de l’Algérie demeure fragilisée car elle dépend de la conjoncture internationale des matières premières, à l’export pour les hydrocarbures et à l’im-port pour les produits de base», conclut l’agence. H. L.

INDICES

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 8

9 cas de fugue d’enfants résolus

ALGER INFO

SUR LE V I F 2 4 H E U R E S

La RN24 est jonchée de sacs d’ordures le long de son parcours. L’APC de Bordj El Kiffan est habituée à ce genre de spectacle désolant.

BRIGADE DES MINEURS DE LA GENDARMERIE

● La création de la brigade a permis de traiter 767 affaires de mineurs.

BOLOGHINE : ÉCOLE SANS INSTITUTEUR

Depuis la nouvelle rentrée scolaire, les élèves des 2e et 5e années du palier primaire de l’école El Hidhab, située à la rue Ali Ouarek, (Séminaire) sont sans instituteur. Les petits écoliers se croisent les bras et leurs parents ne comprennent pas pourquoi la direction de l’éducation n’a pas pensé à affecter des enseignants dans cet établissement. «Nous avons approché la direction de l’école, mais on nous répond à chaque fois que les instituteurs partis en retraite ne sont pas encore remplacés», disent les parents d’élèves, outrés par cette situation alarmante.Ce qui reste pour le moins bizarre, et les parents d’élèves s’interrogent pourquoi la tutelle attend

la reprise de l’année scolaire pour s’apercevoir qu’il y a un manque d’instituteurs.

CITÉ PLM (BOUROUBA) : LA CITÉ LIVRÉE À LA DÉGRADATION

Les habitants de la cité PLM, dans la commune de Bourouba, déplorent l’état de dégradation de leur cité. A l’absence de l’éclairage public dans les venelles de la cité, s’ajoute l’état des routes qui sont impraticables. Outre ces deux problèmes, les résidants déplorent le manque d’espaces verts et d’aires de jeux pour les enfants. «Notre cité manque de toutes les commodités devant offrir aux habitants un cadre de vie décent. Nous lançons un appel à l’adresse des pouvoirs publics afin qu’ils se

penchent sur le cas de notre cité», diront les habitants. Par ailleurs, l’insécurité règne en maître des lieux dans cette cité populaire aux allures tentaculaires. Des vols et des agressions sont commis quotidiennement, d’où la nécessité de renforcer la présence policière. Aussi, il serait utile que des policiers patrouillent à pied afin de dissuader les délinquants de commettre leurs forfaits.

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Neuf cas de fugue d’en-fants ont été résolus par les services de la

Gendarmerie nationale durant les trois mois de la saison estivale. «Les neuf enfants qui ont fugué sont âgés entre 12 et 16 ans. Il s’agit de deux filles de 14 et 16 ans et de 7 garçons. Ces enfants sont is-sus de quartiers populaires», précise Abdelhamid Kerroud, responsable de la communi-cation à la gendarmerie, qui a lancé la brigade des mineurs au même moment que le plan Delphine, mis en place pour sécuriser les plages. Les enfants ont été récupérés par les gendarmes dans des lieux de loisirs qui ouvrent durant la saison estivale à des heures tardives. Selon M. Kerroud, les gendarmes ont procédé dans certains cas à la «rec-tification» de l’identité des enfants. «Certains enfants cachent leur vraie identité et après vérification on a pu déterminer leur filiation», précise le colonel. Six enfants ont été remis à leur famille respective, alors que trois autres ont été placés

dans un centre de rééduca-tion. Le lancement par la Gendarmerie nationale d’une brigade spécialisée dans le traitement des affaires de mineurs a permis de traiter 767 affaires de mineurs au

niveau national. D’après le bilan de la gendarmerie, 264 affaires concernent des coups et blessures volontaires, 156 atteintes à la pudeur, 96 homi-cides involontaires, 68 cas de détournement de mineurs

et 67 vols. S’agissant des affaires liées au viol, les élé-ments de la gendarmerie ont enregistré 28 affaires et cinq cas d’inceste. Par ailleurs, neuf affaires liées aux me-naces sur les personnes ont été traitées et quatre cas d’ho-micide volontaire ont été en-registrés. Outre ces affaires, la gendarmerie a traité deux cas d’association de malfaiteurs, deux autres de racolage sur la voie publique, ainsi que deux affaires qui concernent des cambriolages de domiciles, une affaire de destruction de biens d’autrui, une affaire d’escroquerie et enfin deux affaires de violence. N. Iddir/K. Saci

Certains enfants cachent leur vraie identité

NÉGLIGENCE

BACHDJERRAH JARDIN PUBLIC SQUATTÉ PAR LES «DELALATE»

La cité Bachdjerrah ne semble pas rompre avec le commerce informel. Après tant d’efforts déployés conjointement par

les services de sécurité et l’autorité locale pour chasser défini-tivement les vendeurs illicites et libérer les voies, la pratique du commerce informel reprend sous une autre forme. Des vieilles femmes appelées communément «delalate» squattent un jardin public récemment aménagé pour vendre de vieux vêtements et autres colifichets. Les représentants des habitants de la cité Bachdjerrah 1, 2 et 3 ont saisi l’opportunité pour attirer l’attention du président de l’APC et du wali délégué. Ils sollicitent à cet effet une inter-vention efficace pour mettre fin à cette pratique favorisant la clochardisation de leur cité. «Nous avons agi en commun avec une association locale pour récupérer un terrain convoité par les trafiquants du foncier. Nous avons signalé le squat du même terrain par les vendeurs de moutons à l’approche de l’Aïd. Finalement, nous avons eu gain de cause. Un jardin public y a été aménagé au grand bonheur des riverains. Actuellement, de vieilles ‘‘delalate’’ ont occupé cette aire de repos pour la transformer, contre toute attente, en lieu de vente illégale. Les représentants de l’autorité locale doivent intervenir pour mettre fin à cette situation périlleuse. Nous leur proposons de prendre en charge ces vieilles femmes. Les rapprocher d’une association locale bénéficiant d’un programme d’alphabétisation pourrait constituer une solution leur permettant plus d’occupation», a suggéré le représentant des habitants. Lamine B.

BAB EL OUEDLES EAUX USÉES ETLES RATS ENVAHISSENT LES CAVES

Les habitants de l’immeuble sis 11, rue Abderrahmane Hami à Bab El Oued, ne cessent de crier leur ras-le-bol contre

les nuisances qu’ils vivent au quotidien et cela depuis plus de cinq ans. «Les odeurs nauséabondes et autres nuées d’in-sectes générées par les eaux usées des caves empoisonnent notre vie au quotidien», disent les habitants de l’immeuble, dont la cave est envahie d’eaux usées, de rats et de détritus. «Après avoir saisi les services compétents de la commune et adressé des correspondances aux services de la daïra et de la wilaya, la situation n’a pas bougé d’un iota», soulignent-ils. «Le danger est omniprésent au regard de l’atmosphère étouf-fante et pestilentielle causée par un environnement malsain et préjudiciable pour la santé publique, de surcroît lorsque nos enfants souffrent de pathologies de la peau liées à cette insalubrité», tempêtent-ils. «Mais les services concernés communaux justifient leur inaction par le fait que la cave de l’immeuble soit murée, et donc pas d’accès», disent les locataires de l’immeuble en question qui prennent leur mal en patience. M. T.

Les gendarmes de l’escadron de sécurité routière de Réghaïa, en service de police de la route sur la RN61, reliant Alger à Boumerdès à hauteur de l’échangeur de Réghaïa, ont interpellé deux personnes à bord d’un camion en possession de 979 grammes de kif traité et la somme de 5200 DA, signale la Gendarmerie

nationale. Les gendarmes de la brigade de recherches de Rouiba (Alger) ont présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Rouiba deux personnes pour détention et commercialisation de stupéfiants. Elles ont été placées sous mandat de dépôt, signale-t-on encore. N. I.

VENTE DE STUPÉFIANTS : 2 PERSONNES ARRÊTÉES À REGHAÏA

HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs

MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2013

Fadjr……..… 05:00

Chorouk.....…. 06:32

Dohr………… 13:20

Asser……….. 16:12

Maghreb….. 18:51

Îcha……....... 20:15

BISKRALes transporteurs de Sidi Okba protestent

Des chauffeurs de minibus, G5 et autres fourgonnettes de transport en commun, assurant la liaison entre la ville de Biskra et Sidi Okba sur une distance de 18 km, ont obser-

vé, hier matin, une heure d’arrêt de travail pour protester contre la multiplication des exploitants sur cette ligne. Ils fustigent la direction du transport de Biskra laquelle, selon leurs dires, distri-bue à tire-larigot les agréments et les permis d’exploitation à tous les requérants, entraînant une surcharge de transporteurs sur cet-te ligne et une diminution drastique de leurs rotations, et de là de leurs revenus, soutiennent-ils. «Il y a des destinations qui man-quent de moyens de transport et d’autres qui en sont saturées. L’administration doit penser à équilibrer et organiser le secteur avant de donner son aval à tout nouveau transporteur», a dit l’un des protagonistes. H. M.

Un homme tué par balles à Sidi Masmodi

Le corps sans vie d’un homme, âgé de 27 ans, présentant des traces de blessures causées par une arme à feu, a été décou-

vert, hier matin, dans une maison de la localité de Sidi Masmodi, dans la commune de Meziraâ, située à 65 km à l’est de Biskra, a-t-on appris de sources concordantes. Les agents de la Protection civile sont intervenus à 6h du matin pour transporter la dépouille de la victime à la morgue de l’hôpital de la daïra de Zeribet El Oued pour les besoins d’une autopsie devant déterminer les cau-ses exactes de la mort tandis que les gendarmes, territorialement compétents, ont ouvert une enquête afin d’élucider les circons-tances et identifier l’auteur de ce probable homicide. H. M.

CONSTANTINETassili Airlines inaugure son agence

La compagnie de transport aérien Tassili Airlines, une société affiliée au groupe Sonatrach, a inauguré, hier, sa première

agence à Constantine, dont le siège est à l’aéroport international Mohamed Boudiaf, en présence de son PDG, Fayçal Kellil, et des autorités locales. Un évènement qui coïncide avec le lance-ment à partir de Constantine de 4 vols par semaine à destination d’Alger et de 3 vols par semaine vers Tamanrasset. «C’est en 2005, que Tassili Airlines est devenue propriété à 100 % de So-natrach ; depuis, elle a acquis une grande expérience. Rappelons que jusqu’à 2009, nous assurions le déplacement des milliers de travailleurs du secteur des hydrocarbures, notamment ceux exerçant à Hassi Massoud ; c’est à partir de cette date que nous avons procédé à la programmation de lignes intérieures vers le Grand Sud, comme celle à destination de Tamanrasset et Adrar», nous dit le PDG. «En 2011, nous avons procédé à l’ouverture de nos points de vente de billets dans les quatre coins du pays, et l’agence de Constantine est la 7ème, après celles d’Alger, d’Oran, de Hassi Messaoud, d’Adrar, de Ghardaïa et Tamanrasset», ajoute-il. Poursuivant à l’adresse de la presse, il dira que «la stra-tégie de la compagnie repose sur la satisfaction des clients qui auront ainsi plus de possibilités pour rejoindre leurs destinations à temps». Il précisera que le service grand public de Tassili Air-lines est une continuité des services prodigués par Air Algérie, et qu’ils ne sont pas des concurrents. O.-S.Merrouche

Cinq blessés dans l’explosion d’une bonbonne de gaz

C inq personnes ont été blessées dans une explosion de gaz survenue hier dans une bijouterie sise à la rue Hadj-

Aissa Brahim, plus connue par rue Casanova, au centre-ville de Constantine. Selon les services de la Protection Civile, il s’agit d’une bouteille de gaz placée dans l’arrière-boutique, servant à la soudure des bijoux. Toujours selon la même source, quatre parmi les blessés se trouvaient à l’intérieur du local. Les victimes répondent aux initiales de A.L., 43 ans, I.K., 39 ans, A.L., 29 ans, CH.D., 38 ans, et R.F. 33 ans. Elles ont été évacuées aux urgences du CHU Ben Badis de Constantine. Selon notre interlocuteur de la Protection Civile, à prime abord il s’agit d’une fuite de gaz émanant d’une des cinq bouteilles entreposées dans le dépôt. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer avec exactitude l’origine de cette explosion. Ratiba B.

ERRATUMContrairement à ce qui a été rapporté hier, le premier colloque de l’organisation nationale des comptables agréés se tiendra les 21 et 22 septembre 2013.

El Watan - Mercredi 18 séptembre 2013 - 8

R É G I O N E S T

Les sources thermales en exergue

MOHAMED-LAMINE HADJ SAÏD À GUELMA

● Cette région étonnante par ses sources naturelles brûlantes, ayant créé de mystérieux et étranges scènes figées, pourrait effectivement devenir un pôle touristique de premier ordre,

pour peu qu’on s’y investisse…

Des Fraîchement installé dans ses fonctions dans le gouvernement Sellal II, Mohamed-Lamine Hadj

Saïd, ministre du Tourisme et de l’Arti-sanat, a effectué hier sa première visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Guelma. C’est une coïncidence d’agenda pour certains, un message fort pour d’autres en direction de Guelma, une wilaya à po-tentialité touristique indéniable, notamment dans le thermalisme et le tourisme culturel. En effet, si Guelma est un pôle régional incontournable en terme de thermalisme avec les sources de Hammam Debagh (ex-Meskhoutine) et Hammam Ouled Ali, ces ressources naturelles restent, selon le mi-nistre, «sous-exploitées en matière d’infras-tructures hôtelières et surexploitées, dans le sens où il y a gaspillage d’eaux thermales». De ce fait, le ministre a fait clairement référence à la prochaine journée mondiale du tourisme 2013 prévue dans une dizaine de jours, sous le thème «Le tourisme et l’eau, protégeons notre avenir commun». Ainsi c’est aux abords de la cascade féeri-que pétrifiée de Hammam Debagh, com-mune située a une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu, une halte touristique incontournable de la wilaya, que le manque à gagner est devenu une évidence pour le ministre. «Même si cette zone n’avait pas le complexe thermal Chellala, la vue de la cascade, à elle seule, peut attirer des mil-liers de touristes étrangers par an à coût de devises fortes», a-t-il relevé en direction des autorités locales. En effet, le petit guichet surplombant la cascade, donne accès, pour quelques dinars, à une source d’eau chaude de renommée internationale. Il y a de quoi s’étonner. Thibilis, ville romaine, situé à 27 km au sud-ouest du chef- lieu de wilaya, dans la commune de Sellaoua Announa,

qui n’en finit pas de faire parler d’elle, a été également un point important de cette vi-site. La plus ancienne municipalité romaine de la région attend depuis le début de 2001 un projet de mise en valeur qui pourrait, au final, lui rendre ses lettres de noblesse. Il a fallut attendre 2010, nous dit-on, pour voir enfin le projet «réinscrit» pour un montant de 11 milliards de centimes sous l’intitulé de restauration et réhabilitation de la ville de Thibilis. Il est question, en 3 lots, de pro-céder aux travaux préparatoires du terrain (désherbage) réalisés à 100%, de clôturer et

protéger les 10 ha du site antique de Thibilis par une clôture et enfin de son balisage et éclairage. Mais la chose traîne depuis, car à l’exception d’un désherbage sommaire, rien n’est visible. Côté chiffres, il est attendu une augmentation du nombre de lits dans le secteur hôtelier à Guelma. Ce dernier verra sa capacité passer de 1425 à 2249 lits, soit une hausse de 824 lits. Cette amélioration entre dans le cadre du Calpiref, où 9 projets d’hôtels, nous dit-on, ont été inscrits et agréés pour une enveloppe globale de 2, 824 milliards de centimes. Karim Dadci

DES ÉLÈVES REFUSENT

D’INTÉGRER LEUR CEM À BENDAOUD

Tôt, hier matin, les élèves du collège Mohamed Bouneguab dans la commune de Bendaoud, à 70 km à l’ouest de Bordj Bou Arréridj, ont fermé le portail de l’établissement. Ils étaient excédés par la dégradation depuis des années, de la cour de leur collège, ayant été à l’origine de la chute, lundi après-midi, d’une élève qui a eu une fracture. «La cour est devenue très dangereuse, et le risque d’accident est omniprésent», nous dit un élève de 4ème AM. L’alerte est donc venue des élèves. Leurs parents n’ont pas non plus caché leur colère face à ce qu’ils considèrent comme étant de la négligence. «Nous avons demandé aux responsables du secteur la réfection de cette cour avant qu’il n’arrive malheur à nos enfants», affirme un des parents d’élèves, qui rappelle qu’ils ont organisé, l’année dernière, plusieurs opérations de force, en vain. «Ils veulent combien de blessés ou de morts pour qu’ils vous daignent intervenir ?» s’indigne un autre parent. A. B.

BORDJ BOU ARRÉRIDJJIJEL

Grève des travailleurs de l’unité céramique d’El Milia

Même s’ils ne représentent qu’une minorité qui ne dépasse pas les 20%

de l’effectif des ateliers de l’émaillage et du coulage, selon les affirmations du DG par intérim, les travailleurs grévistes qui se sont lancés, ce mardi, dans un débrayage pour la deuxième fois en une semaine, ont per-turbé l’activité de l’unité de la céramique de la ville d’El Milia. Le constat établi par la section syndicale, dont une copie d’un PV signé à cet effet nous a été présentée par le DG intérimaire, fait part du refus de ces grévistes de prendre langue avec leurs représentants syndicaux pour discuter de leurs revendications. Néanmoins, faute d’avoir rencontré les grévistes pour connaî-tre avec exactitude leurs revendications, et dont le DG par intérim nous a refusé tout contact avec eux, l’on indique que ces der-niers exigent l’application dans l’immédiat des termes de l’accord signé pour prendre en charge leurs exigences financières liées à la revalorisation de certaines primes. «Nous avons pris en compte toutes leurs revendications que nous avons d’ailleurs affichées pour les porter à leur connais-sance, mais certains persistent toujours dans leur refus de reprendre le travail, ce

qui nuit à la production», déclare le même responsable. A noter que ces grévistes avaient lancé le même mot d’ordre de grève mercredi dernier avant de reprendre le travail le lendemain. Certains travailleurs, qui ont affiché leur refus d’adhérer à ce débrayage ont fait part de leurs inquiétudes de voir l’unité subir les contrecoups de cette action, ce qui risque, selon eux, de nuire à la santé financière de cette dernière. Cependant, et contrairement à ces appré-hensions, l’on affiche une certaine sérénité, selon les assurances du même responsable, qui affirme que toutes les incidences finan-cières dues aux augmentations salariales sont soigneusement étudiées pour éviter un quelconque déséquilibre de cette nature. Le rendement de l’usine est souvent confronté aux aléas des méventes et des stocks non écoulés. «Nous avions un stock de trois mois, mais nous en avons écoulé une grande partie pour qu’il ne nous en reste que pour un mois», assure notre interlocu-teur. Conscient du rôle que cette unité joue dans la création et le maintien des postes d’emploi, le gouvernement a injecté 320 milliards de centimes pour renouveler ses équipements. Zouikri A.

Sur une dizaine de sources, seules deux font l’objet de revalorisation

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R É G I O N O U E S T

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Des élus mettent en garde contre la dilapidation des terres agricoles

SIDI BEL ABBÈS Des cultures agricoles irriguées aux eaux usées

ADRAR 3 chaînes de la radio algérienne inaudibles

● Les conclusions de l’étude d’aménagement de la wilaya à l’horizon 2030 ne font pas l’unanimité au sein de l’assemblée populaire de la wilaya, a-t-on appris

hier auprès de cette institution.

En effet, le projet confié à un bureau d’études basé à Alger a fait l’objet

d’une série de réserves quant à l’extension des grands centres urbains, la préservation des terres agricoles et la création d’activités économiques et autres. Certains élus proposent au bureau d’études de revoir l’étude d’extension de l’agglo-mération de Chettia vers la plaine ouest d’Ard El Beidha pendant que d’autres préfèrent l’option inverse, à savoir la construction dans les zones non agricoles. L’affaire de dila-pidation de terres à haut rende-ment agricole entre cette loca-lité et la ville d’Ouled Farès ne

doit pas se répéter, selon eux. D’autres membres de l’APW ont abondé dans le même en insistant sur la nécessité de pré-server également les terres de la partie sud de la wilaya, allant de Sendjas jusqu’à El Karimia et Ouled Ben Abdelkader. Il faut signaler que les res-ponsables qui se sont succédé à la tête de la wilaya depuis le séisme de 1980, n’ont pas suivi les recommandations for-mulées par des experts natio-naux et étrangers qui plaidaient ardemment pour l’extension spatiale de la «nouvelle ville» de Chlef vers Sendjas. Or, cette option s’est faite dans l’anarchie et la précipitation

autour de l’ancien tissu urbain qui est, de surcroît, fortement saturé et soumis aux risques sismiques. Il est à rappeler que la nouvelle étude d’aménage-ment du territoire de la wilaya avait été lancée en septembre 2010 par le ministre de l’Amé-nagement du territoire et de l’Environnement de l’époque. S’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du schéma national d’aménagement du territoire, elle vise à définir et arrêter la stratégie de dévelop-pement de chaque région sur la base d’une action concertée et coordonnée avec tous les acteurs de la société. A. Yechkour

AÏN TÉMOUCHENT Enigmatique disparition de mobilier d’un lycée

TINDOUF Le secteur de l’Education se dote de nouveaux équipements

TIARET

Les citoyens exaspérés par les administrations municipales

Quelques équipements réceptionnés, d’autres en cours de réa-lisation et de nombreux projets devant être délivrés dans les

prochains mois font, sans nul doute, du secteur de l’Education, celui le mieux loti de la wilaya de Tindouf en cette période. Au cours de la conférence de presse animée au niveau de la direction de l’Education, la semaine passée, un des membres de la commission de supervision de la rentrée scolaire a relevé que la surcharge au niveau du primaire a baissé de 95% au cours de cette nouvelle année scolaire. En effet, le secteur s’est enrichi d’une nouvelle école primaire (Haï Akid Lotfi) et de 14 salles en extension au niveau de 3 écoles. Le DE a ajouté qu’une autre école primaire est en voie d’achèvement à Haï El Moustakbel, une zone d’habitation récemment attribuée. Dans les projets inscrits, cette zone sera dotée d’un autre groupe scolaire de catégorie «C1» (9 salles). Quatre autres groupes scolaires font partie de ces projets dont un à Hassi Khebi ainsi qu’une extension de 17 salles de classe réparties sur 6 écoles. Il est également prévu la réalisation de 7 cantines, 3 demi-pensions ainsi que d’une UDS et 5 postes transformateurs. Par ailleurs, les travaux pour la réalisation d’un nouveau lycée (El Moggar) à Tindouf ont été déjà lancés. Parmi les projets inscrits et qui seront lancés en 2014, une salle de sport au lycée Taha Hussein, 2 CEM, 3 groupes scolaires et un lycée et une UDS à Oum Assel (la 2ème commune). Tous ces projets sont pris en charge par la DLEP (Direction du logement et des équipements publics) qui, conformément aux directives du wali et de la tutelle, semble accorder une importance particu-lière à ce secteur. En plus de ces projets, cette direction a pris en charge des aménagements (peinture, revêtement, sanitaire, etc.) dont certains ont été achevés et d’autres en cours, au niveau des établissements des 3 paliers. M. Milagh

«Des efforts au niveau de la wilaya sont entre-pris et tendent à améliorer et promouvoir les services publics au profit des citoyens à travers différentes institutions», fait savoir un commu-niqué de la wilaya qui ajoute que cela se «vérifie à travers la prise en charge réelle de la demande citoyenne et la satisfaction des besoins dans des conditions idéales». Belles paroles qui ne trouvent malheureusement pas écho dans la pra-tique de tous les jours. L’exemple nous est venu à partir d’un questionnaire collectif adressé par l’APC du chef-lieu à certains employés et même à leurs chefs hiérarchiques du fait de la fermeture avant l’heure des guichets alors que les citoyens pressés de fournir des documents administratifs restent en proie à des appréhensions légitimes dès lors qu’ils mettent les pieds dans une quel-conque administration, a fortiori celles relevant de l’état civil. La problématique reste d’ordre individuel et induite par une conscience profes-sionnelle à toute épreuve quand bien même les pouvoirs publics ont consenti de conséquentes enveloppes pour valoir un meilleur cadre de tra-

vail, comme en témoignent les nombreux projets administratifs réalisés ou en cours de l’être. Le communiqué évoque «des projets dans huit com-munes concernées par des structures neuves à réhabiliter ou pour l’extension et l’ouverture de certaines annexes d’APC pour être plus près des préoccupations des citoyens». A Tiaret, et dans un souci de soustraire les services techniques de l’APC de l’exiguïté, voire de l’insalubrité, l’as-semblée a carrément transféré ses bureaux dans le siège de l’ex-DJS en attendant la réalisation d’une administration centrale pour la mairie. En contrepartie, le personnel affecté à la délivrance de précieux documents ne mettent pas toujours de l’entrain pour s’exécuter, sans compter les nombreuses fautes d’orthographe que les prépo-sés accumulent, engendrant des désagréments aux citoyens qui recourent à la justice pour se faire rétablir dans leurs droits. Une situation qui fait perdre du temps et de l’argent aux citoyens contribuables qui espèrent une véritable révolution des mœurs que l’implant d’infrastructures. A. F.

Le lycée de Sidi Ben Adda a entamé la nouvelle rentrée sco-laire sans son proviseur. Il a été suspendu de ses fonctions le 15 juillet dernier après la fin de l’année scolaire. C’est

le proviseur d’un lycée du chef-lieu de wilaya qui supervise le fonctionnement de l’établissement, ce qui n’est pas du goût des parents d’élèves qui estiment qu’un intérim à temps partiel n’est pas fait garantir une bonne gestion pédagogique de la scola-rité de leurs enfants. Ils s’en inquiètent d’autant plus qu’aucune échéance n’est connue quant à la durée de cette situation. En effet, il faudra attendre que la justice ait tranché dans une affaire de disparition énigmatique d’une partie d’un mobilier neuf qui était entreposé au sein du lycée de Sidi Ben Adda. Le préjudice est évalué à 1 million de dinars. Le mobilier en question devait meubler une résidence devant héberger les correcteurs des examens scolaires. Le proviseur du lycée de Sidi Ben Adda, l’intendant et l’agent chargé de l’emmagasinage ont été mis en cause par une com-mission dépêchée par le ministère de l’Education. Elle a proposé une sanction du 3ème degré en attendant que l’enquête judiciaire ait réussi à faire la lumière dans cette affaire. Une telle sanction, plutôt d’ordre moral, permettait le maintien de ces fonctionnaires dans leurs postes dans la mesure où ils n’ont été pas inculpés par le parquet. Or, le directeur de l’Education a préféré infliger une sanction du 4ème degré qui, selon les «suspects», est de la compé-tence de la commission paritaire. Le proviseur déchu rappelle, pour sa part, que le mobilier en ques-tion a été déposé au lycée lors de l’année 2010/2011, du temps de son prédécesseur et que cet équipement n’a pas fait l’objet de pas-sation de consignes entre eux. Par ailleurs, autre anomalie, l’OP 3, qui fait office de magasinier, souligne que le mobilier a été déposé sans qu’il ait eu à signer une décharge et qu’il ne lui a été remis aucun bon de livraison ou de dépôt de façon à justifier sa présence d’une part et d’autre part pour en quantifier la consistance. Du côté des parents, on s’étonne que le mobilier ait pu disparaître alors qu’il n’y a eu ni porte défoncée ni vitres cassées. On se demande également comment personne ne se soit aperçu de rien dans la mesure où le volume emporté, «s’il l’a été», s’inter-roge-t-on, est de l’ordre d’un chargement de deux camions semi-remorque. «Et puis, le va-et-vient de ceux qui auraient effectué le transbordement ne pouvait passer inaperçu puisqu’il fallait descendre le mobilier du 1er étage». M. Kali

Les services de gendarmerie de Sidi Bel Abbès viennent de saisir, dans la commune de Sidi Brahim, une dizaine de motopompes servant à l’irrigation aux eaux usées de diverses parcelles agri-coles situées précisément en amont de l’oued «Mekerra». La procédure de confiscation des équipements de pom-page, qui s’est déroulée en présence des élus commu-naux, a été effectuée consé-cutivement à une information parvenue aux éléments de la gendarmerie selon laquelle des agriculteurs s’éver-tuaient à irriguer leurs lopins de terres en utilisant les eaux puisées dans le lit de l’oued «Mekerra». Les services précités ont également procédé à la sai-sie de diverses quantités de fruits et légumes récoltées sur des terres riveraines de l’oued «Mekerra», des terres probablement irriguées aux eaux usées. Selon une source communale, les produits agricoles confisqués seront systématiquement détruits par mesure de prévention, tandis que les contrevenants seront déférés devant les ins-tances judiciaires. M. H.

Cela fait quelque temps déjà que les auditeurs à Adrar, de la radio chaîne III, éprouvent le plus grand mal à suivre les émissions de cette station. La très mauvaise qualité de réception de son signal sonore en est la principale cause. Ce phénomène est ap-paru au lendemain du chan-gement volontaire, procédé par la TDA d’Adrar, de la fré-quence initiale d’émission de cette station qui était de 88.8 kHz sur actuellement 98.0 kHz. En fait, la TDA a permuté les fréquences d’émission entre la chaîne III et celles de la chaîne I. Renseignement pris auprès de cette entité de diffusion (TDA), celle-ci aurait reçu de sa tutelle l’ordre de permuter ces fréquences, car la 88.8 kHz est plus performante, afin d’assurer une large couverture de la chaîne I à travers la wilaya. Un geste qui a provoqué le courroux chez les abonnés de la chaîne III, qui se sentent lésés et méprisés. Aussi, la nouvelle station dédiée à la jeunesse «Jil FM 90.0 kHz» et la «chaîne II» sont aussi en zone de turbu-lence où il suffit de s’éloigner au-delà de 10 km pour les perdre aussi. A. A.

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Les terres agricoles sont menacées par l’extension de l’urbanisme

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BATNA INFO

● Beaucoup d’espaces aménagés à la hâte en marchés ne répondent pas aux normes requises en l’absence des commodités de base, -l’électricité, l’eau et les sanitaires-, ce qui ne résout pas le problème de l’informel.

Les attributaires préfèrent la rue

Sur les 14 marchés de proximité prévus dans la ville de Batna, quatre seulement sont en exercice. A eux seuls, ces quatre marchés

sont censés absorber tous les marchands ambulants qui sillonnent la ville et occupent ses trottoirs lais-sant chaque jour les déchets de toutes sortes dans leur sillage. Seulement sur le terrain la réalité est tout autre. A commencer par le marché de Kechida sis à la cité des 190 Logements inauguré en grande pompe par le Premier ministre Abdelmalek Sellal. En fait ce sont des locaux de l’OAIC repris par l’APC et aménagés en marché. En l’absence de courant électrique, d’eau et de sanitaires, les bénéfi ciaires préfèrent installer leur étals à l’extérieur. Plusieurs attributaires n’ont même pas rejoint leurs étals. Des demandeurs à qui on a refusé l’attribution, nous ont déclaré que beaucoup parmi les bénéfi ciaires n’ont rien à voir avec le métier de marchand de légumes ou de celui de boucher. Ils ont tenu à dénoncer la manière dont s’est faite la distribution. L’un d’eux, détenteur d’une autorisation provisoire pour le gardiennage dûment signée par un responsable de l’APC, se voit évincé au profi t d’une tierce personne. Et Abdelmalek Sellal n’y aurait vu que du feu ! Le deuxième est celui qui pendant longtemps servait de marché de gros. Restauré par l’ancienne équipe et livré aux intempéries pendant plus de 2 ans, il nécessitera une deuxième réhabilitation. Un grou-pe de jeunes habitant le quartier se sont mobilisés et ont dû recourir parfois à des actes de violence pour pousser les autorités à procéder à son ouver-

ture. Sous la pression, les autorités décident enfi n de le faire ouvrir. Seulement sa confi guration ne plaît pas à ceux qui ont été choisis, et qui préfèrent aller s’installer 200 m plus bas à l’ombre des arbres et des immeubles, en squattant les trottoirs. Face à cette situation, les responsables de l’APC ont décidé de fermer les yeux sur les loyers (5000 DA/mois pour les bouchers et 3000 DA/mois pour

les marchands de légumes), jusqu’au mois de jan-vier 2014. D’ici là, nous a déclaré le responsable, ces marchés seront dotés de tout le nécessaire et aucune justifi cation ne sera permise. A prendre ses déclarations pour argent comptant : à partir du mois de janvier prochain aucun marchand ambulant ne squattera le trottoir.

Lounes Gribissa

Quand la démagogie se mêle d’emploi

OUED CHAÂBA

Les expropriés réclament justice

Des dizaines d’habitants du village d’Oued Chaâba, se disant illégalement

expropriés de leurs terrains, sont dans l’im-passe. La réunion qui s’est tenue au mois de mai dernier dans le but de trouver une solution juste à ce problème qui dure depuis plus de 23 ans, a été un échec. Les victimes accusent ouvertement les responsables de l’APC d’avoir inséré dans le rapport de fausses déclarations les concernant, et ce, dans le but, selon leurs mots, de «biaiser l’intervention des autorités supérieures dans le règlement de la situation». Dans ledit rapport, adressé au chef de daïra et dont nous détenons une copie, il est dit que «le conflit concerne les attributions excep-tionnelles à la lisière de leurs terres (les victimes des expropriations, ndlr)», propos que les plaignants réfutent catégoriquement puisque, disent-ils, «ils sont sur nos terres et non à côté ; ils veulent tromper les res-ponsables par ces propos». Pour rappel, ces terrains acquis à l’indépendance par des personnes sous seing privé (orfi), ont été distribués à d’autres personnes par l’APC, ce qui a généré un conflit. Néanmoins les différentes étapes des transactions sont facilement contrôlables, ce qui conforte les victimes de l’expropriation dans leurs accusations contre les services techniques de l’APC qui, selon eux, n’ont pas mené une enquête détaillée sur les propriétés foncières des héritiers d’Ouled Chlih, et ont en ont de ce fait dépossédé plusieurs familles. Une expertise, dont nous détenons une copie, a d’ailleurs établi cela. Le colon français, premier propriétaire du terrain, a vendu ses biens à M. et Mme Jean-Bap-tiste Irbin-Fricard qui les ont revendus au

dénommé Okbi Ben Amara, pour qu’enfin la tribu d’Ouled Chlih s’y installe par seing privé. En outre, plusieurs parmi les présents à la réunion, que nous avons rencontrés, menacent de poursuivre le signataire du procès-verbal, Saleh Bouhmatou, P/APC de Oued Echaâba, pour diffamation. Le nouveau plan d’urbanisation de la commu-ne vient, pour sa part, accentuer le conflit, puisqu’au village de Oued Echaâba, il n’y a pas une seule assiette foncière relevant du domaine public qui ne soit contestée. Les nouveaux terrains intégrés dans le sec-teur urbain sont, pour la quasi-totalité, du domaine privé et voient le prix du foncier augmenter significativement. Transférer les lots de terrain vers un autre secteur, source de conflit, se révèle une opération des plus sensibles. Confronté à ces accusations, le P/APC nous a affirmé que cette réunion n’a aucune forme légale. Pour lui, ceux qui dé-tiennent des actes notariés sont les proprié-taires légitimes des terres. A la question de savoir si le rapport est diffamatoire, il dira qu’il ne vaut rien aux yeux de la loi et que seuls les actes comptent. «S’ils veulent por-ter plainte qu’ils le fassent», a-t-il ajouté. Par ailleurs, Belgacem Arar, responsable du service technique nous affirme que si ces habitants arrivent à prouver leurs déclarations, ils seront indemnisés mais les terrains expropriés ne leur reviendront pas, puisque l’intégration de ces lots s’est faite avant 1990, période où la loi d’expro-priation ne prévoyait pas de «négociation» avec le propriétaire du terrain. Selon des sources bien informées, un député, issu de la région entretiendrait ce conflit à des fins personnelles. Sami Methni

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AUX MARCHÉS FLAMBANT NEUFSSENSIBILISATION SUR LA TOXICOMANIE

La sûreté nationale de la wilaya de Batna, en collaboration avec l’association «El Doha», organise du 12 au 24 septembre des journées de sensibilisation pour lutter contre la drogue et la toxicomanie. Le coup d’envoi a été donné ce jeudi, lors d’une cérémonie d’ouverture au centre culturelle de la cité Lombarkia, Au programme de cette première journée, une exposition sur les dangers de la drogue et de la toxicomanie suivie d’une conférence sous le thème «Non à la drogue», pour finir par le lancement d’un tournoi de football au stade de ladite cité. Plusieurs activités sportives qui s’étaleront sur 13 jours seront proposées au public par les services de la Sûreté nationale en collaboration avec l’association «El Doha» dans le but de sensibiliser le plus de monde possible contre ce fléau planétaire. Hanane Benfl is

HADIQATE EL HOUROUF GÉRÉE PAR UN PARTICULIER

Le jardin public situé au quartier la Verdure, connu sous l’appellation «Hadiqate El Hourouf» (jardin des lettres alphabétiques) a été cédé en gérance par l’APC à un particulier pour une durée de 10 années. Cette rétrocession est soumise à un cahier des charges, selon Nouredine Belloumi, responsable des biens publics et des affaires sociales au sein de l’APC. Le contrat de gérance exige l’aménagement, l’entretien et l’animation selon les rites d’un Luna Park. Le coût de l’allocation est de 107,5 millions de dinars/an. Le contrat fixe le prix du ticket d’entrée au site à 10 DA et la gratuité pour les moins de 6 ans. Pourvu que le nouvel exploitant joue le jeu, et le jardin retrouvera sa verve et offrira le loisir aux enfants de la ville de Batna. L. G.

NOUR DOHA OFFRE DES TÉLÉVISEURS AUX ENFANTS LEUCÉMIQUES

L’association «Nour Doha» vient d’introduire un véritable rayon de soleil aux malades atteints de leucémie hospitalisés au service d’hématologie du CHU Benflis Touhami de Batna, en leur offrant 4 téléviseurs. Ce don concerne plus spécialement des enfants atteints de cette maladie et soumis à un mois d’isolement dans des boxes spéciaux en raison de leur déficience immunitaire. Ainsi donc, Samia Gasmi, présidente de l’association qui a eu à visiter le service d’hématologie à l’occasion d’une journée de sensibilisation sur les lymphomes qu’elle a organisée au mois de décembre 2012 à Batna, très sensible à la solitude que vivent ces enfants malades et astreints dans leur box respectif a décidé de faire ce don qui apportera sans aucun doute un petit soulagement aux convalescents. H. B.

UN ENQUÊTEUR DE LA PJ CRIE À L’INJUSTICE

Révoqué après avoir consacré 20 longues années de sa vie au ser-vice de la police, sans la moindre absence avec en sus plein de

certificats de bonne conduite et une note maximum (7/7) qui devait lui ouvrir une voie à la promotion, Smaïl Ben Ali, Habitant Aïn Touta, enquêteur au sein de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra de Hassi Messaoud, nous raconte, la mort dans l’âme, les injustices qu’il a subies. Il exerçait honnêtement sa profession de policier à Batna et suite à une mutation routinière vers Hassi Messaoud il se re-trouve, selon ses déclarations, dans un engrenage infernal de trafic de cartes grises, de complicité avec bande organisée à l’origine d’un vol de 26 véhicules et de corruption dans lequel sont impliqués 6 officiers, un enquêteur principal, un agent et un auxiliaire de l’ordre public. Tout ce monde, selon le rapport qu’il nous a remis, menait son travail avec la bénédiction du chef de sûreté de daïra de Hassi Messaoud et du chef de sûreté de wilaya de Ouargla, exerçant actuellement à Blida, selon le plaignant. Cela remonte, selon le même rapport à l’année 2008 lorsqu’il s’était rendu compte au cours d’un banal accident de la route que les officiers sus-cités détournaient les P.-V. dressés par lui-même, pour disculper l’auteur de l’accident qui était en état d’ivresse. Au fur et à mesure de ces agissements, il finit par découvrir le pot aux roses. Dans un rapport adressé alors au chef de sûreté de wilaya dans lequel il dénonce les manquements dont il est témoin et maintes demandes d’audience, il comprend que même le premier responsable y est impli-qué. Il décide de monter plus haut et adresse un deuxième rapport au procureur de la République et une copie à la direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Son abnégation convainc le chef de sûreté de wilaya qui le reçoit, mais, selon ses déclarations, ce dernier lui re-proche de révéler ce qu’il sait et fait pression sur lui pour l’en dissua-der. S’étonnant de ne pas être déferré devant la justice pour mensonge contre ses responsables, il décide de déposer plainte lui-même auprès du procureur de la République près la cour de Ouargla et sera plus tard convoqué par le juge d’instruction près le tribunal de Hassi Messaoud à travers le commissariat de Aïn Touta. La justice n’ayant pas joué le jeu, le relâche pour manque de preuves. Le chef de sûreté de daïra lui propose alors une somme de 2 millions de dinars et autres avantages tels qu’une mutation à sa guise contre son silence, nous a-t-il confié. Il refuse toutes les offres et opte pour faire éclater la vérité, en dépit des menaces de mort qui, selon lui, s’en étaient suivies. Une lueur d’espoir est apparue lorsqu’à sa surprise, il est reçu par Youcef Djaâfri, secré-taire général de la DGSN en présence du chef de cabinet, Zerrouk Soukhali qui l’ont écouté il y a 3 semaines et auxquels il a remis ses rapports. Un commissaire a été chargé d’ouvrir une enquête, nous a-t-il révélé. Seulement, nous dira-t-il «voilà plus de 20 jours que je suis sans suite et cela m’intrigue.» L.G.

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 9

Dans l’attente de dotation de moyens humains et matériels

CSP DE MIZRANA UN COMPLEXE DE CHOIX POURLES ATHLÈTES

Le complexe sportif de proximité (CSP), implanté en un beau milieu de la nature, à quelques mètres

du chef-lieu de la commune de Mizrana, peut devenir une destination de choix pour les sportifs de la wilaya. Le site offre en effet un cadre exceptionnel en matière d’oxygénation nécessaire pour l’endurance des athlètes, aussi bien en sports collectifs qu’individuels. Mis en service depuis deux années, le CSP accueille également une multitude d’activités profitant aux enfants de la commune. Le complexe renferme un stade en tuf, un foyer de jeunes et une salle de sports couverte. Le staff administratif en place s’appuie depuis peu sur les services de quelques bénévoles de l’association Tha-bourt, nouvellement agréée. Au mois de Ramadan der-nier, cette association a organisé des soirées, animées dans la cour de l’école primaire Tala Mayache au profit des enfants et des familles. A la veille de la rentrée sco-laire, des programmes de sensibilisation et d’informa-tion portant sur l’éducation sanitaire, l’échec scolaire, les fléaux sociaux, l’environnement, etc. ont été mis en œuvre. Dans ce contexte, les psychologues du complexe ont pu ainsi sillonner différentes écoles primaires où ils ont animé des campagnes de sensibilisation au profit des enfants. D’autres activités ayant trait à l’informatique, le théâtre, le dessin, le chant, le soutien scolaire, ont été menées aussi, suivies de sorties éducatives et récréatives à Alger (Parc zoologique de Ben Aknoun et le jardin d’Essai du Hamma). Selon le responsable du complexe, M. Aftis, des jeunes athlètes dans des arts martiaux sollicitent souvent le CSP pour notamment pratiquer le taekwan-do, le vô-viêtnam et le karaté. Des démarches sont en cours pour la création d’un club sportif amateur (CSA) dans la région en vue d’offrir un meilleur encadrement pour les nombreux jeunes sportifs locaux, indique notre interlocuteur. Smaïl Ouguerroudj

IFLISSEN VERS LA RÉOUVERTURE DE L’ÉCOLE D’IGUER’N SAR

Fermée depuis quelques années pour manque d’élèves, l’école primaire d’Iguer’n Sar, au nord-

ouest de la commune d’Iflissen, pourra rouvrir ses portes incessamment aux chérubins des villages et hameaux environnants, tels que Sidi Khaled, Tala N’Chbéha, Taghzout. En tout cas, si l’on se fie aux déclarations des élus à l’APC d’Iflissen, tout est mis en œuvre pour voir cet établissement accueillir de nouveau les élèves. «Nous avons dégagé un budget pour la réhabilitation de cette école. Nous avons reçu une trentaine d’engagements signés par les parents pour laisser leurs enfants y étudier. La balle est dans le camp de la direction de l’Education,» nous infor-mera M.Benmerrah, adjoint au maire, qui espère que le feu vert des services de la direction de la wilaya de Tizi Ouzou ne saurait tarder. Auparavant, les parents d’élèves de ces villages préféraient «envoyer» leurs enfants vers Tigzirt car, les conditions d’enseignement étaient plus favo-rables, estiment-ils. Entre temps, cette école servait «d’annexe» pour le secteur de la pêche qui assurait des sessions de formation aux pêcheurs affiliés à la chambre de la pêche et de l’aquaculture. On pou-vait éviter aux stagiaires des déplacements longs et onéreux sur Alger pour suivre ces formations. Mais depuis cette rentrée scolaire 2013/2014, les autorités locales veulent rendre «vie» à cette école primaire longtemps abandonnée. S. Ouguerroudj

KABYLIE INFOCENTRE D’HANDICAPÉS DE BOUZEGUÈNE

● La rentrée a été retardée en raison de travaux inachevés ● Les enfants handicapés sont délaissés.

Les enfants handicapés du centre psychopédagogique d’Aït Sidi Amar Oulhadj

dans la commune de Bouze-guène, 60 km, à l’est de Tizi-Ouzou, n’ont pas effectué la rentrée scolaire à la date prévue. L’association des handicapés et leurs amis de la daïra de Bouze-guène ont entrepris des travaux d’aménagement de la cour du centre qui s’est retrouvée dans un état calamiteux et qui menace les enfants de blessures en cas de chute. L’association qui survit grâce aux dons de bienfaiteurs, a entrepris des travaux à ses frais. Un entrepreneur de la localité a toutefois offert gracieusement trois camions de sable «tout venant» et du tuf pour égaliser la cour mais, l’association a pris en charge les frais de trans-port qui se sont élevés à 18000 DA, puisés des ressources des handicapés. Les travaux avaient subi des retards par manque de moyens et de l’arrivée tardive de l’engin de l’APC. La rentrée scolaire 2013/2014, a été repor-tée d’une semaine pour mener à terme les travaux. Cependant, le délaissement de cette couche de la société ne date pas d’hier. Frange traditionnellement mar-ginalisée, elle ne suscite com-passion qu’aux dates commé-morant les journées nationales et internationales des handicapés. Les enfants, en situation d’han-dicap, vivotent au gré du temps et de la bienveillance des per-sonnes charitables. Le centre qui

est une ancienne école primaire, fermée pour manque d’élèves, a été attribué gracieusement aux handicapés par la direction de l’Education de Tizi Ouzou. L’association le gère sans agré-ment; ce qui la prive d’un bud-get de fonctionnement et de roulement. Son maigre budget ne permet même pas à faire face aux déplacements et frais des démarches administratives, déplore un membre. Le capital humain de l’association qui va prendre en charge, cette année, 65 handicapés, ne susciterait-t-il pas de compassion de la part des responsables de l’APW ? «Des associations qui gèrent conjonc-turellement les fruits du terroir ou la robe kabyle, même si c’est

important, sont mieux rétri-buées que celles qui prennent en charge l’aspect humanitaire», tempête encore le responsable de l’association. Le centre fait face à des problèmes récurrents qui datent depuis 2008. En l’absence de cantine, la préparation du repas des enfants se fait dans un appartement de l’école cédé par un enseignant parti en retraite. Les conditions de préparation des repas à plus de 50 élèves, ne garantissent pas de meilleures conditions d’hygiène malgré les efforts des jeunes filles. Une fois prêt, le repas est déplacé vers la grande salle du centre pour le déjeuner. Le chauffage continue d’être assuré par des bonbonnes de gaz alors que le gaz de

ville est disponible. La prise en charge des travaux d’installation en est le principal problème. La question d’hygiène est égale-ment pose avec acuité. Les sanitaires ne sont pas rac-cordés au réseau d’AEP. Ce sont les jeunes filles qui rapportent l’eau à longueur de journée. Le transport des enfants n’a pas encore trouvé de solution. Les promesses d’affectation d’un minibus par le ministère de la solidarité n’ont pas abouti. C’est un citoyen français qui active dans la Solidarité qui, à la place de la direction de l’action sociale de la wilaya, a acheté un fourgon tout neuf pour l’asso-ciation mais qui demeure encore insuffisant. Kamel K.

En raison du manque récurrent d’eau dans les robinets, les habitants du village

Aït Sidi Amar Oulhadj, dans commune de Bouzeguène, 60 km à l’est de Tizi-Ou-zou, ont mis à exécution leur menace de suspendre le paiement des factures d’eau potable à compter de ce mois de septembre. Pour cela, les villageois n’ont pas fermé l’ADE comme cela se fait habituellement; ils sont venus restituer tous les comp-teurs d’eau qu’ils ont démantelés la veille et signifier aux responsables de l’ADE qu’aucun villageois ne paiera sa facture

d’eau et que les agents releveurs de l’ADE n’ont plus rien à faire au village. Dans une correspondance adressée au chef de daïra de Bouzeguène, les villageois lui ont exprimé leur grande déception et leur colère, à l’endroit des responsables de l’ADE qui n’ont jamais répondu à leurs doléances et tourné le dos à leurs souffrances, ont-ils écrit. «Un réservoir d’eau potable achevé depuis 2008 non mis en service et un réseau de distribution en PHD, achevée depuis 2 ans mais non raccordé aux foyers, n’ont jamais suscité inquiétude de la part des res-

ponsables de l’ADE, alors que les habitants du village souffrent le calvaire des robinets à sec pendant plusieurs jours», s’est plaint un villageois. Par ailleurs, l’ADE a été sol-licitée afin de procéder à la déviation de la conduite qui traverse le stade du village afin de procéder à son extension, mais sans suite. Face à tous ces manquements et après avoir épuisé toutes les voies possibles pour ame-ner l’ADE à satisfaire leurs revendications, les villageois ont lançant cette action, ajou-tant qu’ils la maintiendraient jusqu’à satis-factions leurs doléances. K. K.

L’axe routier, RN 25, reliant la localité de Boghni (au

sud de Tizi Ouzou), Ath Yahia Moussa et Draâ Ben Khedda, à l’ouest du chef-lieu de wi-laya, connaît des embouteil-lages monstres, notamment au lieudit «La casse-auto», situé au carrefour de liaisons entre ces chefs-lieux de daïras et de la commune de Tirmitine. Ce

tronçon routier à ce niveau est un véritable cauchemar pour les automobilistes. La situa-tion empire de jour en jour et aucune solution ne se profile à l’horizon.Les bouchons perdurent quoti-diennement depuis des années, notamment l’après midi, et ce, jusqu’à tard dans la soirée. Ceci est du essentiellement au com-

merce informel de pièces déta-chées et aux stationnements anarchiques de clients. Même les ambulances, gyrophare ac-tionné, ne peuvent pas se frayer un passage pour transporter des malades. La RN 25 est empruntée par un nombre important d’auto-mobilistes issus des daïras de Boghni, de Draâ Ben Khedda,

de Draâ El Mizan, ainsi que de la wilaya de Bouira. Cet état de fait a poussé les transpor-teurs de voyageurs à opérer des détours en empruntant d’autres itinéraires afin de s’éviter des pertes de temps. Les autori-tés ne semblent pas prêtes à prendre des mesures à même de venir à bout de ces désagré-ments. Amar Ikkour

Les villageois démantèlent leurs compteurs d’eau

Infernal axe routier

Un centre sans subventions

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DRAÂ BEN KHEDDA

El Watan

Bureau de TIZI OUZOUBoulevard Amena Mahieddine, Lotissement Hasnaoua.N°1 (axe école paramédicale - stade du 1er Novembre).

Tél./Fax : 026 21 76 86

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 9

Les listes des admis affi chées

ORAN INFOBIR EL DJIR LES HABITANTS DE HAÏ KHEMISTI EN COLÈRE

BIDONVILLE «VIRAGE» LES 247 BÉNÉFICIAIRES DU RELOGEMENT CONNUS

PROJET D’USINE RENAULT PORTES OUVERTES SUR LE RECRUTEMENT

FAIT DIVERS UN QUINQUAGÉNAIRE TENTE DE S’IMMOLER PAR LE FEU

FESTIVAL D’ORAN DU FILM ARABE

La sélection sera rendue publique jeudi

U ne trentaine d’habitants des 2000 logements des ilots 18 et 19 de Haï Khemisti de la commune de Bir el Djir ont orga-

nisé, mardi, un rassemblement de protestation dans l’enceinte du siège de la nouvelle daïra de Bir El Djir pour exprimer leur ras-le-bol face aux promesses non tenues par les autorités locales pour la réalisation du réseau d’assainissement et d’éva-cuation des eaux usées. Un avis d’appel d’offres concluant a été lancé et les entreprises chargées de travaux sont connues, a indi-qué le président du comité. Les contestataires, malgré plusieurs démarches auprès du chef de la daïra et du P/APC, avec des documents officiels à l’appui, ont sollicité une entrevue avec le responsable de la daïra qui, malgré la journée de réception qui caractérise le mardi, était absent des lieux. Les habitants de ces logements, situés en zone E à Haï Khemisti, qui se disent mar-ginalisés, vivent le calvaire face aux intempéries surtout durant les averses saisonnières en raison des inondations et surtout de la montée des eaux de pluies par manque de réseau d’évacuation et d’assainissement. Les membres du comité de ce quartier «Haddad Boumediene», devant le silence des autorités locales, ont décidé d’organiser, à partir de ce mercredi, d’autres actions de protestations. T. K.

L e bidonville «Virage» d’Aïn Beida, une des plus grandes concentrations de constructions illicites de la daïra d’Es-Se-

nia, est sur le point d’être éradiqué et l’espace récupéré servira à l’extension du cimetière. Les constructions illicites, maisons de fortune constituant ce bidonville, ont pratiquement atteint la route principale menant à cette commune. Pour cela, les ser-vices de la daïra d’Es-Senia avaient entamé une grande opéra-tion de recensement des habitants de ce bidonville. Les enquêtes et le tri des demandes de relogement ont abouti à une liste finale de 247 familles. Par contre, plus de 60 autres familles ont reçu des mises en demeure pour évacuer les lieux, en prévision d’une nouvelle opération de démolition qui interviendra après le relo-gement des familles portées sur les listes. Zekri S.

L undi passé, l’ALEM (Agence locale de l’emploi et de main-d’œuvre), en collaboration avec Renault Algérie et l’APC, a

organisé une journée portes ouvertes sur le procédé de «recru-tement par simulation». Plusieurs jeunes chômeurs de plusieurs communes de la wilaya d’Oran se sont rendus à la salle polyva-lente d’Oued Tlélat. Les responsables de Renault et de l’ANEM ont tenté d’expliquer la formule aux demandeurs d’emploi mais l’opération n’a ni convaincu ni n’a été adoptée par les chômeurs. Les demandeurs d’emploi, catégorie «Opérateur-Sénior», devront passer un test psychotechnique puis de capacité phy-sique à partir du 15 septembre jusqu’au 19 septembre en cours en groupe de 12 personnes, selon notre source. La deuxième étape concernera les manœuvres. Noureddine B.

A vant-hier en fin de matinée, un quinquagénaire s’est mis le feu après s’être aspergé d’essence aux portes de la 14ème

Sûreté urbaine. Il a été sauvé in extremis par les policiers de service. Une fois le feu éteint, il a été évacué vers le service des brûlés du CHU D’Oran. Selon nos sources, la victime s’est rendue à la 14ème Sûreté urbaine après une dispute avec un voisin qui se trouvait déjà à l’intérieur de la Sûreté urbaine pour dépo-ser une plainte contre lui. Le plaignant a mentionné que son voi-sin lui a asséné des coups à lui et à sa femme. Selon nos sources, «le quinquagénaire s’est mis le feu avant même que les policiers terminent l’enregistrement de la plainte de son voisin». Une enquête a été ouverte sur cette affaire. H. B.

L a sélection officielle du FOFA (Festival du film

arabe d’Oran, prévu à partir du 23 septembre prochain) ne sera divulguée que jeudi 19 septembre car il faudra attendre «les dernières confir-mations» de certains partici-pants. On se demande alors quel est l’intérêt d’organiser une conférence de presse (elle a eu lieu lundi 16 septembre) au Théâtre Abdelkader Al-loula, si ce n’est pour débattre de questions qui n’ont stric-tement rien à voir avec ce qui fait un festival de cinéma, c’est-à-dire les films. Il a été question de critères de col-

laboration à la gazette de l’événement (une question a été posée dans ce sens) ou de la qualité (compétents ou pas) des membres de la commission qui a été mise en place pour juger les écrits journalistiques devant couvrir l’événement. Tout un débat long et en-nuyeux a été consacré à ce genre de questions subsi-diaires qui n’intéressent en rien l’opinion qui a besoin de savoir quel type de pro-duction le festival va leur proposer. On annonce, par contre, fait inédit jusque-là, que le festival se déroule cette

année sous une thématique, «la nouvelle vague du ci-néma arabe», mais dont on ignore la portée exacte vu la faiblesse, comparée au reste du monde, de la production cinématographique de cet espace géographique. C’était en réponse à une question concernant le problème, fait avéré ou pas, de la censure. En réaction à cette préoc-cupation, pour la première fois dans l’histoire du fes-tival, une distinction a été établie entre l’Est et l’Ouest du monde dit arabe pour, tel qu’exprimé textuellement, «avantager le Maghreb sur

le Moyen-Orient». Autrefois, la marginalisation se faisait par le biais du palmarès (dis-tinctions de complaisance) mais aujourd’hui, on semble intervenir en amont, c’est-à-dire que la thématique peut être utilisée comme rempart à des films qui ne rentrent pas dans le moule. On sait néanmoins qu’il y aura 14 longs métrages, 18 courts métrages et 6 films documen-taires. La commissaire du festival n’a pas été présente à la rencontre, déléguant ses prérogatives à son directeur technico-artistique. Djamel Benachour

L’affichage des listes des candi-dats ayant réussi aux différents concours de recrutement des ensei-

gnants a pris de court tout son monde. En effet, prévu habituellement au siège de la Direction de l’Education, l’affi-chage tant attendu par ces futurs ensei-gnants s’est effectué au niveau de trois sites différents. C’est ainsi pour le cycle primaire, c’est à l’école fondamentale Benkadda Kaddour (Gambetta) que sont

affichées les listes des 224 bénéficiaires des postes budgétaires prévus. Concer-nant le cycle moyen où 207 postes ont été ouverts, c’est le CEM Ibn-Sina (ex-Petit Lac) qui renseignera ces postulants sur leur avenir. Enfin, les futurs professeurs de l’ensei-gnement secondaire doivent se rendre au lycée El Moustakbel situé à Bir El Djir pour savoir si leurs noms figurent sur la liste des 354 heureux élus. Un véritable

parcours de combattant donc pour ces universitaires qui ont opté pour la noble profession d’enseignant. «La Direction ne peut abriter un nombre aussi impor-tant de candidats. Nous avons donc dé-cidé de les dispatcher à travers ces trois établissements pour éviter tout éventuel encombrement». Telle est la justification qui nous a été donnée par une source proche de cette Direction. Hadj Sahraoui

● L’affichage des listes des candidats admis au concours de recrutement des enseignants s’est effectué au niveau de trois établissements.

Fajr 05h22Dohr 12h57Asr 16h27Maghreb 19h07Isha 20h28

HORAIRES DES

PRIÈRES

Oran abritera la 7e édition du Festival du fim arabe

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CONCOURS DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 10

Un carrefour important dans le dénuement

UN FESTIVAL POUR LA PROMOTION DE LA LECTURE CHEZ L’ENFANTLa troisième édition du festival culturel local «Lire

en fête» a débuté jeudi 12 septembre à Bouira, et ce jusqu’au 26 du mois en cours. La manifestation se déroulera au niveau de la maison de la culture Ali Zaâ-moum. Durant deux semaines, les enfants de Bouira auront droit à plusieurs spectacles, dont le théâtre, des clowns, des marionnettes, des tours de magie, etc. Il y aura également des ateliers de lecture et d’écriture de contes pour enfants, l’écriture des langues arabe, fran-çais et tamazight. Au cours de ces ateliers, les enfants qui y prendront part découvriront les techniques de dessin, de la dictée, etc. Les enfants apprendront aussi les techniques de rédac-tion d’articles de presse. Une exposition de livres pour enfants a été prévue durant tout le festival. En outre, les enfants des autres communes de la wilaya auront une occasion d’assister aux différents programmes de la manifestation. Plusieurs activités sont prévues le 17 et 24 septembre dans six communes, notamment Lâdjiba, M’chedallah, Djebahia, Sour El Ghozlane, Dirah et Bordj Khris. Plusieurs associations venues d’Oran, d’Alger, de Tipaza et de Tizi ouzou ainsi que des asso-ciations locales participeront à ce festival consacré à la promotion de la lecture chez l’enfant. Un gala de Hakim Salhi est prévu pour la clôture de la manifestation cultu-relle. Ali Cherarak

LARBAÂ NATH IRATHEN (TIZI OUZOU)LES CANTINES SCOLAIRES OUVERTES Une nouveauté cette année au secteur de l’éduca-

tion à Larbaâ Nath Irathen ; les cantines scolaires des 31 écoles primaires de la daïra ont toutes ouvert leurs portes dès le 10 septembre, soit au 3e jour de la rentrée scolaire 2013-2014. Le bonheur est on ne peut plus perceptible aussi bien chez les parents d’élèves qu’auprès des 3.766 écoliers des établis-sements scolaires des communes de Larbaâ Nath Irathen, d’Irdjen et d’Aït Aggouacha, qui se voient ainsi servir des repas complets et chauds à midi. Lors précédentes années scolaires, se rappelle-t-on, ces cantines n’ont pu fonctionner qu’après une quinzaine de jours ayant suivi la rentrée. Le taux de couverture en repas dans les cantines scolaires pour Larbaâ Nath Iraten est de 87%. Le taux des 100% sera atteint lorsque les 4 écoles sur les 31 relevant de cette circonscription auront leurs propres cantines. Les écoles ne disposant pas encore de cantines sont celles d’Ichariden, d’Ighil Tazart, d’Aguemoun et d’Azouza (filles). Leurs écoliers se restaurent cependant en repas chauds auprès des cantines d’Ait Mimoun, de l’école Khouas et de celle de garçons de Azouza.Les APC de Larbaâ Nath Iraten et d’Aït Aggouacha mettent des moyens de transport à la disposition des élèves concernés pour les y acheminer. A noter par ailleurs que le prix de la ration alimentaire par élève est de 40 DA cette année, soit 5 DA de plus par rapport à l’année précédente. Le ministère de l’Edu-cation nationale envisage de créer une sous direction chargée du suivi des cantines scolaires en collabo-ration avec les services communaux, apprend-on. A signaler en outre que les repas froids, servis jadis dans des établissements scolaires, sont désormais proscrits. Hamid Meradji

KABYLIE INFOCOMMUNDE DE BIR GHBALOU (BOUIRA)

● La commune manque de commodités vitales ● Tous les secteurs demandent à être développés.

La commune de Bir Ghba-lou, à 40 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya

de Bouira, accuse un manque criant en projets de développe-ment local. Le simple visiteur dans la région pourrait consta-ter l’absence de commodités dans la vie quotidienne des ci-toyens et les difficultés que ces derniers rencontrent en divers domaines. La population de cette commune, localité consi-dérée comme une ville liaison entre le nord et le sud du pays, ne cesse de réclamer un meil-leur cadre de vie et une prise en charge réelle de ses reven-dications socioéconomiques. Bir Ghbalou est traversée quo-tidiennement par des voyageurs dont le nombre est sans cesse grandissant, du fait notamment de sa situation géographique. Aussi, enregistre-elle, un important trafic routier, mais souffre cependant de l’absence d’une gare routière, puisque aucun projet dans ce sens n’a été prévu.Les bus et taxis de transport collectifs sont dans l’obligation de garer en bordure de route. Cette déplorable situation ne permet guère à ces derniers d’assurer un transport dans des conditions acceptables aux voyageurs, d’autant plus que le réseau routier du centre-ville est quasiment impraticable à cause du manque d’entretien. Les habitants de Bir Ghbalou souffrent aussi de l’absence de l’aménagement urbain, d’où l’insalubrité des principales ar-tères du chef-lieu, jonchées en général de déchets ménagers. En outre, malgré la récente

installation d’une nouvelle cen-trale électrique tant attendue, le phénomène des ruptures d’ali-mentation en énergie électrique n’épargne pas cette ville. «Nous avons mis beaucoup d’espoir sur ce projet. Nous croyions qu’il allait mettre fin aux cou-pures répétées de l’électricité, mais finalement la situation est restée inchangée», déplorent des habitants du centre ville, en relevant un autre phénomène qu’est l’émergence de nom-breux bidonvilles aux alentours de la commune de Bir Ghbalou. «C’est l’arbre qui cache la forêt», dira un des habitants d’un bidonville, estimant que la crise du logement est lourde-ment ressentie dans cette région où la demande dépasse de loin l’offre. Durant ces deux der-nières années, plusieurs mou-vements de protestation ont été enregistrés dans la commune,

dont la cause principale est le logement social. Les assurances de responsables de la commune et de la wilaya envers les ci-toyens mécontents ne semblent pas avoir été convaincantes. Concernant l’alimentation en eau potable, la région connaît aussi de grandes perturbations à longueur d’année. C’est ce qui contraint les citoyens à s’approvisionner par citernes. «Nous sommes obligés de nous alimenter en eau en achetant des citernes de ce liquide vi-tal qui coule rarement dans nos robinets», regrettent des habitants de Bir Ghbalou, qui s’étonnent sur la persistance d’une telle pénurie d’eau alors que le barrage de Oued Lekhel se trouve à quelques kilomètres seulement de la municipalité. Concernant le raccordement au réseau du gaz naturel dont ont bénéficié des quartiers du

chef-lieu de la commune, des villages des alentours n’en ont pas encore. Les habitants ne cessent de réclamer auprès des autorités concernées en vue d’en bénéficier eux aussi et voir enfin terminé leur désarroi de la course avec des bonbonnes de gaz butane, notamment en hiver. En matière de santé, les villageois sont obligés de se déplacer jusqu’à Aïn Bessem ou à Bouira pour la moindre consultation médicale ou en cas d’urgence. Frappée par un chô-mage endémique, la jeunesse dans cette région, par manque de loisirs et de structures spor-tives où elle pourrait organiser ses activités de prédilection, est livrée à elle-même.Les pouvoirs publics sont plus que jamais interpellés pour œuvrer dans le sens de sortir cette commune de l’ornière du sous-développement. Aziz K.

Elle est âgée seulement de 16 ans, mais affiche de grandes performances dans la

discipline sportive de la boxe féminine. Ma-lika Abbdi, originaire de la commune d’Ath Mansour, sise à 50 km à l’est de la wilaya de Bouira, ne cesse de grimper les échelons et de régner sur le podium en l’espace de 5 ans. Elle est la seule boxeuse de toute la wilaya de Bouira. Ses débuts dans la boxe remontent à l’année 2008, dans une région conservatrice. Difficile d’imaginer une fille faire de la boxe, un sport qui est dans la plu-part des cas réservé à la gent masculine de par sa violence. La jeune Malika a relevé le défi en se lançant corps et âme dans ce sport avec son entraîneur Abdelmoumene Benamara. Championne d’Algérie à plusieurs reprises, 5 fois consécutivement en plus des coupes d’Algérie de la boxe féminine. Le début a été à Boumerdès en 2010 où elle a été sacrée championne d’Algérie, comme elle a arraché le trophée de la coupe d’Algé-

rie à Tiaret en 2011 en plus de remporter le championnat. Même consécration à Bordj Bou Arreridj, la même année et aussi en 2012 à El Harrach et Zeralda à Alger. Actuellement, la boxeuse évolue dans l’équipe nationale de la boxe féminine dans

la catégorie de -48 kg cadette pour les moins de 17 ans. La championne Malika Abdi représentera l’Algérie avec ses co-équipiers lors du championnat du monde de la boxe qui aura lieu du 20 au 30 du mois en cours à Albena en Bulgarie. Le soutien et l’encou-ragement de la population d’Ath Vouali, la localité d’origine de la boxeuse Malika, est indéfectible. «C’est notre championne! Elle a honoré sa région et toute la wilaya de Bouira. Le fait qu’elle participe à un championnat mondial, c’est déjà un exploit. Notre souhait est qu’elle honore aussi l’Algérie», diront les fans de la boxeuse. Cependant, le manque de moyens matériels et financiers entravent énormément l’évolu-tion de la pugiliste. «C’est avec nos propres moyens qu’on travaille. Nous ne disposons d’aucune aide pour l’achat du matériel nécessaire pour les entrainements. La seule aide émanant de l’APC est celle du trans-port», déplore l’entraineur Abdelmoumene Benamara. Omar Arbane

Malika Abdi, une championneà encourager

Une localité rurale à promouvoir

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«Dans le cadre des efforts entrepris pour l’amélioration et la promotion des services de santé au profit des citoyens à travers les différentes structures sani-taires disséminées à travers la wilaya, un important groupe de médecins, com-posé de 15 spécialistes, a été affecté à la wilaya», fait savoir un communiqué de presse parvenu à notre rédaction. La même source ajoute que sept spécia-lités sont concernées dont la chirurgie générale avec 6 praticiens. 5 d’entre eux ont rejoint l’hôpital Ibnou Sina de Frenda et un autre Ksar-Chellala. Deux traumatologues, deux autres pour la

chirurgie infantile, deux anesthésistes et un radiologue ont été orientés vers l’hôpital Youssef Damerdji du chef-lieu de wilaya de Tiaret. Pour l’hôpital de Frenda, un autre méde-cin rejoindra prochainement son poste. Cela intervient où pas moins de 322 paramédicaux vont être affectés à leur tour dans différents services des struc-tures sanitaires pour remplacer le per-sonnel parti en retraite ou renforcer, dans d’autres cas, le manque en encadrement, dira monsieur Mohamed Chagouri, di-recteur de la santé et de la population. Le premier responsable du secteur ajoute

que «certains travaux de réhabilitation touchent actuellement certains services à l’exemple du service de médecine légale de l’hôpital de Tiaret, le lance-ment d’une étude pour la réalisation d’un service d’urologie à proximité du centre de dialyse et escompter en faire un établissement spécialisé». D’autres structures sont en bonne voie, à l’exemple du complexe «Mère et enfant» et le lancement par la centrale du centre anti-cancer dont les travaux seront confiés au gré à gré à une entreprise étrangère comme le souhaite le Premier ministre. A. Fawzi

Après neuf mois en tant que maire de Tiaret, quel est le constat que vous avez tiré ? Vous n’êtes pas sans ignorer que la ville a été dirigée par l’administration sous la hou-lette du wali en l’absence de toute l’assemblée, trois années durant. Cela a généré certains retards du fait de l’absence de délibérations. Depuis notre installation à l’hôtel de ville, on essaie de parer au plus pressé, inventorier les priorités et concrétiser sur le terrain de nombreux projets qui touchent à tous les aspects de la vie et de son développement. Et comment jugez-vous le travail jusque-là effectué sachant que vous êtes beau-

coup sollicité par vos conci-toyens ? Elaborer un projet c’est faire le parcours du combattant. Certains projets mettent cinq à six mois avant l’entame. Des fois, on repart à zéro à cause d’un code des marchés publics rigoureux et trop astreignant, et je ne vous cache pas que la plupart des entreprises qui viennent ne sont pas hau-tement qualifiées pour des raisons liées à de précédentes affaires toujours en mémoire qui font fuir les gens. Sur 171 appels d’offres, il n’y a eu que 30 attributions de marchés, c’est dire la complexité de la conduite des opérations. Avec le concours de mes pairs dont

certains sont expérimentés pour avoir touché à certains postes sensibles, nous essaye-rons d’infléchir la donne et de booster le développement avec le lancement de certains projets alors que d’autres sont en voie de lancement. A quoi a obéi le dernier changement effectué au niveau de l’exécutif com-munal ? C’est par souci d’équilibre et pour insuffler un sang nou-veau que nous avons procédé à un léger remaniement qui a touché trois commissions, à savoir l’urbanisme, le social et l’environnement confiés à des hommes animés de bonne foi. Dans la foulée, il est utile de rappeler que l’APC manque cruellement de compétences pour gérer les différents ser-vices comme les services tech-niques et surtout les finances. Quelles sont justement ces priorités dont vous faites état ? Elles sont nombreuses bien

que Tiaret a fait un grand pas en matière d’infrastruc-tures de base. Nous œuvrons à améliorer le cadre de vie des citoyens, notamment en ce qui concerne les aménagements dans de nombreux quartiers et rattraper certains retards en matière d’AEP, d’assainisse-ment et voirie dans certains lotissements sans oublier de créer des espaces de détente et améliorer enfin les conditions de travail de nos employés. C’est à ce titre que nous avons lancé une étude portant réa-lisation d’une infrastructure administrative en lieu et place de l’ex-AFCOT, en face du siège de l’APC. Sachant que 80% du budget qui se situe autour de 2 milliards de dinars sont dévolus au fonctionne-ment, vous comprenez un peu la gymnastique qu’on fait pour équilibrer la gestion mais je reste confiant et ne ménage aucun effort pour valoir de meilleures perspectives à notre commune. A. F.

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 10

Des médecins spécialistes et des paramédicaux en renfort

TIARET INFO

● Une quinzaine de médecins spécialistes ont rejoint les hôpitaux Youssef Damerdji et Ibnou-Sina de Frenda ainsi que l’établissement de la santé de Ksar-Chellala.

Pas moins de 322 paramédicaux seront également recrutés.

FORMATION PROFESSIONNELLE UN INSTITUT POUR CHAQUE COMMUNE

INVESTISSEMENT LA CAP SIGNE UNE CONVENTION AVEC L’ANDI

CÉRÉALICULTURE LE RENDEMENT À L’HECTARE RESTE MOYEN

RAHOUIA ENIGMATIQUE DÉCÈS D’UN QUADRAGÉNAIRE

RABAH BOUTHELDJA. Président de l’APC de Tiaret

«Sur 171 appels d’offres, seuls 30 marchés ont été attribués»

11 500 stagiaires et apprentis feront leur rentrée dans le secteur de la formation et l’enseignement professionnels, dimanche prochain. Cette rentrée sera caractérisée par la réception d’un institut spécialisé dans les métiers de l’eau et l’environnement, voire pour la formation en technique d’administration et de gestion et un centre à Sidi Hosni. Au total, ce sont pas moins de 28 établissements dont trois instituts spécialisés et trois annexes qui devraient couvrir les besoins. Pour la présente saison, 6 000 postes pédagogiques sont offerts et concerneront 14 branches de spécialités sur 22 qui seront développées parmi les 75 spé-cialités pour tout niveau confondu. 700 enseignants sont requis pour dispenser la formation et l’enseignement dans un secteur qui recèle, malgré lui, tous les recalés du système éducatif et de la déperdition scolaire. Prévue pour dimanche 22 septembre, la rentrée a été précédée, comme de coutume, par les inscrip-tions, closes le 12 septembre dernier, alors que les journées de sélection devraient être effectuées les 15, 16 et 17 septembre courant. Selon monsieur Makhloufi, cadre à la direction de la formation et l’enseignement professionnels, les responsables s’attellent à reconvertir le CFPA de l’artisanat et du tourisme, nouvellement créé, en un institut, sur les hauteurs de la ville de Tiaret, spécialisé bien que des équipements pour l’hôtellerie avec option restauration, cuisine des collectivités, la pâtisserie et l’informatique y ont été affectés. A. F.

Pour mieux rapprocher les potentiels investisseurs avec les organismes en charge de l’accompagnement et de l’assis-

tance, la Confédération algérienne du patronat (CAP), section de Tiaret, a signé une convention avec l’ANDI (Agence national de développement de l’investissement), a fait savoir son président monsieur Mohamed Mimouni. Cet homme d’affaires, ayant fait ses preuves à l’UGCAA, mène, à l’instar de certains de ses pairs, une grande campagne de sensibilisation à destination des adhérents et des partenaires sociaux et économiques afin d’har-moniser les rapports et atténuer les appréhensions, s’agissant de l’élaboration de certains projets de développement. A. F.

Sur une production totale de 6 millions de quintaux, la wilaya de Tiaret a collecté, à travers ses trois coopératives de

céréales et légumes secs (Tiaret, Frenda et Mahdia), 2 850 000 quintaux de céréales. Le rendement moyen à l’hectare est estimé à 17 quintaux alors que des pics de 50 voire de 60 quintaux à l’hectare ont été enregistrés dans certaines zones. «‘‘Le club des 50’’, qui comptait quelque 20 agriculteurs l’année dernière, a lui aussi augmenté cette année du fait d’un bon suivi de l’itinéraire technique et d’une bonne pluviométrie», fait savoir monsieur Bouraada, cadre à la DSA de Tiaret. Par ces chiffres, Tiaret continue d’être leader dans la céréaliculture et concourt à hauteur de 10% à la production nationale en blés. A. F.

M .M., 45 ans, demeurant au lieudit Zaouïa Cheikh Benaïs-sa, relevant de la commune de Rahouia, 36 km à l’ouest de

Tiaret, a été retrouvé sans vie au bas de la chaussée avec sur le corps des traces de violences. La dépouille a été transférée vers la morgue de l’hôpital de Mahdia. La Gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cette mort. A. F.

Les praticiens nouvellement recrutés combleront la carence en personnel P

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Neuf mois après son élection à la tête de l’as-semblée communale à majorité FLN, Rabah Boutheldja, qu’on surnomme Abdelkader, évoque les projets prioritaires de l’APC qu’il dirige.

SANTÉ PUBLIQUE

Propos recueillis par A. Fawzi

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TunisDe notre correspondant

La grève lancée par le Syndicat des journalistes tunisiens a été largement

suivie. La majorité des rédac-tions s’y sont ralliées. Seules les chaînes TV et les sites proches d’Ennahdha n’ont pas suivi le mot d’ordre. La réussite de la grève des médias a été facilitée par le ralliement des patrons des entreprises au mouvement. Le président de l’Association des directeurs de journaux, Taïeb Zahar, était sur la tribune aux côtés de la présidente du Syn-dicat des journalistes, Nejiba Hamrouni, lors du lancement de ce mot d’ordre, qui vise à tirer la sonnette d’alarme contre les tentatives du pou-voir exécutif de «reprendre» la mainmise sur les médias. Le parti Ennahdha est désor-mais parvenu à monter contre lui les syndicats du patronat et des journalistes, comme c’est le cas à l’échelle natio-nale, avec un rapprochement spectaculaire entre l’UGTT (employés) et l’Utica (patro-nat). Selon la feuille de route, diffusée par le Syndicat natio-nal des journalistes tunisiens (SNJT), les médias n’ont tra-vaillé que sur des sujets en rapport avec la grève. Pas de chroniques sportives ni cultu-relles. Une édition réduite est prévue pour la presse écrite d’aujourd’hui. Qu’en est-il de la réaction de la classe poli-

tique par rapport à tout cela ?Toute la classe politique a soutenu les réclamations des journalistes en matière de liberté d’expression. Et si le soutien de l’oppo-sition est dans la logique des choses, le parti Enna-hdha, au pouvoir, a, lui aussi, publié un communiqué pour s’opposer à la condamna-tion des journalistes à des peines privatives de liberté. Il a même trouvé inquiétant de présenter plusieurs jour-nalistes devant le tribunal durant la même semaine. Les islamistes soufflent toutefois

le chaud et le froid, alternant défense de la liberté d’expres-sion et devoir de normaliser le secteur des médias. Mais nul n’ose affirmer clairement son opposition à la liberté d’expression et au droit à la grève. Calcul politique oblige en cette phase délicate de la transition démocratique en Tunisie. L’opposition accuse toutefois le pouvoir de lancer l’ap-pareil judiciaire contre les médias à travers le ministère public. «La nouvelle chaîne pénale a été conçue de façon à ce que les affaires tou-

chant aux libertés tombent entre les mains de juges an-tidémocratiques», insiste le dirigeant de Nidaa Tounes, Lazhar Akermi. «Ce n’est pas un hasard si les affaires se multiplient ces derniers jours, alors que le pays se prépare à des échéances électorales», poursuit-il.L’attachement des journa-listes tunisiens à leurs liber-tés chèrement acquises est évident. Mais les enjeux poli-tiques sont tellement impor-tants en cette phase transitoire que les tiraillements sont très forts. Chacun veut modeler le secteur des médias selon sa volonté. «Or, il est grand temps de mettre les disposi-tifs nécessaires à l’applica-tion des décrets 115 et 116», insiste le secrétaire général du SNJT, Mongi Khadhraoui. Le secteur des médias vit, certes, dans un environnement de liberté qu’il n’a jamais connu auparavant. «Mais, il est clair que l’on veut nous faire peur et nous éloigner des sujets qui dérangent à travers ces simulacres de pro-cès montés de toutes pièces», affirme le journaliste Zied El Heni, qui vient d’être libéré après trois nuits de déten-tion et qui va être entendu le 24 septembre au tribunal de Sousse. La liberté des médias s’acquiert à travers un combat de longue haleine. La Tunisie est déjà en plein dedans. Mourad Sellami

SYRIEKPrès de 7 millions de personnes touchées par le confl it en Syrie ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, a affi rmé hier une responsable de l’ONU, en soulignant qu’il était nécessaire de rassembler 4,4 milliards de dollars à cet eff et cette année. «Près de sept millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, dont plus de deux millions qui se sont réfugiées hors des frontières (de la Syrie) et plus de quatre millions qui sont déplacées dans le pays», a déclaré Valérie Amos, coordinatrice des opérations humanitaires de l’ONU, lors d’une conférence à Koweït. «Nous faisons ce que nous pouvons mais ce n’est pas assez», a ajouté la responsable de l’ONU. Selon le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), quelque 742 000 réfugiés syriens se trouvent au Liban, 519 000 en Jordanie, 463 000 en Turquie, 186 000 en Irak et 124 000 en Egypte.

ÉGYPTEKLa police a arrêté, hier au Caire, le porte-parole des Frères musulmans, Gehad El Haddad. M. El Haddad était sous le coup d’un mandat d’arrêt comme de nombreux dirigeants et membres de la confrérie de Mohamed Morsi, président destitué par l’armée début juillet. Il a été arrêté dans un appartement de Nasr City en compagnie de cinq autres islamistes. Les sources des services de sécurité ont précisé qu’ils devaient être conduits à la prison de Tora, au Caire, où sont actuellement détenus de nombreux hauts dirigeants de la confrérie, dont son guide suprême Mohamed Badie. Ces arrestations interviennent quelques heures à peine après l’annonce du gel par la justice des avoirs des principaux dirigeants des Frères musulmans et de leurs alliés islamistes.

BAHREÏNKLes autorités bahreïnies ont annoncé hier avoir déféré devant le parquet Khalil Marzouk, un chef d’Al Wefaq, principal groupe de l’opposition chiite, convoqué selon son entourage sous l’accusation d’incitation à la violence. M. Marzouk fi gurait parmi les 18 élus d’Al Wefaq qui avaient démissionné en février 2011 de la Chambre, formée de 40 membres, pour protester contre la répression du mouvement de contestation déclenché quelques jours auparavant. Lundi, le gouvernement bahreïni avait indiqué avoir engagé une procédure judiciaire pour suspendre le Conseil islamique des oulémas, un organisme chiite, qu’il accuse d’activités politiques «sous couverture religieuse confessionnelle». Petit royaume du Golfe dirigé par la monarchie sunnite des Al Khalifa, le Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par la majorité chiite qui réclame une monarchie constitutionnelle.

IRANKLe Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé hier qu’il allait rencontrer le président américain Barack Obama à la fi n du mois et insisterait, lors de leur entretien, sur la nécessité de mettre un terme au programme nucléaire de l’Iran. «Dans une semaine et demie environ, je vais me rendre à l’Assemblée générale de l’ONU. Je rencontrerai d’abord le président Barack Obama», a-t-il dit selon un communiqué de son bureau. «J’ai l’intention de me concentrer sur la question de l’arrêt du programme nucléaire de l’Iran», a-t-il ajouté, en détaillant les quatre mesures que, selon lui, Téhéran devrait prendre : arrêter tout enrichissement d’uranium, retirer tout l’uranium enrichi de son territoire, fermer la centrale nucléaire souterraine de Fordo, située près de la ville de Qom, et stopper la construction d’un réacteur à plutonium.

BRÈVES

Des centaines de journalistes, avocats et politiciens lors d’une manifestation pour soutenir le journaliste Zied El Heni

PHOTO : AFP

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 11

I N T E R N A T I O N A L E

GRÈVE RÉUSSIE DES MÉDIAS EN TUNISIE

La classe politique se mobilise pour la liberté d’expression

Le directeur d’un journal électronique marocain a été arrêté, hier à Rabat,

à la suite de la diffusion par son site Lakome d’une vidéo attribuée à Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), incitant au terrorisme au Maroc. Ali Anouzla, directeur de la version arabophone de ce journal, a été «interpellé ce matin (hier, ndlr) pour enquête par la police judiciaire sur ordre du procureur de la Cour d’appel de Rabat», a confirmé le site. «Des élé-ments en civil de la police judiciaire de Rabat ont débarqué (…) à la rédaction de Lakome, à Rabat. Après avoir saisi les unités centrales des ordinateurs de la rédaction, ils ont interpellé le directeur de Lakome arabophone, Ali Anouzla, sur ordre du parquet général, au motif de la diffusion d’une vidéo d’AQMI appelant à commettre des actes terroristes au Maroc», a précisé la même source. Aupa-ravant, le parquet général avait annoncé avoir ordonné l’arrestation du responsable du journal électronique Lakome pour in-vestigation, suite à la diffusion par ce site d’une vidéo attribuée à AQMI incitant au terrorisme au Maroc. «Suite à la diffusion par le journal électronique Lakome d’une

vidéo attribuée à Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), comprenant un appel clair et une incitation directe à commettre des actes terroristes dans le royaume du Maroc, le parquet général a donné ses instructions à la police judiciaire pour procéder à l’arrestation du responsable dudit journal électronique pour investiga-tion», a précisé le procureur général dans un communiqué. La même source a ajouté que «les procé-dures judiciaires adéquates seront appli-quées à la lumière des résultats de l’inves-tigation». Le communiqué du procureur ne précisait pas s’il s’agissait de Lakome arabophone, dirigé par Ali Anouzla et qui a publié un simple lien vers la vidéo en question, ou s’il s’agit de Lakome fran-cophone, dirigé par Aboubakr Jamaï, qui a diffusé la vidéo sur son site, relève-t-on. Réagissant à cette arrestation, le site a indiqué que «cette décision du parquet surprend à plus d’un titre». «Dans les deux cas, Lakome arabophone et fran-cophone ont précisé dès le départ qu’il s’agissait d’une vidéo de propagande et ne prennent à aucun moment partie pour les terroristes d’AQMI», souligne le site.

Il a ajouté que «le fait même de diffu-ser une vidéo d’AQMI est une pratique constatée dans les médias internationaux », faisant observer qu’«il y a quelques mois, en mai 2013, le même groupe ter-roriste avait diffusé un message appelant les musulmans du monde entier à atta-quer les intérêts français. L’information avait alors été traitée par l’ensemble des médias français». La vidéo attribuée à AQMI diffusée la semaine dernière est intitulée «Maroc : le royaume de la corruption et du despo-tisme», selon Lakome. Lakome est un site indépendant publié en versions arabe et française. Il se concentre sur l’actua-lité politique marocaine. Ali Anouzla a eu beaucoup d’ennuis avec les autorités, no-tamment une série de procès qui lui ont été intentés en raison de ses écrits en faveur de la démocratie au Maroc. Il a créé le site d’informations indépendant Lakome arabophone en 2010, après la fermeture du quotidien Al Jarida Al Oula, dont il était le fondateur et directeur. En 2011, il est rejoint par Aboubakr Jamaï, ancien directeur du Journal Hebdomadaire, qui a créé Lakome francophone. R. I. et agences

IL LUI EST REPROCHÉ D’AVOIR DIFFUSÉ UNE VIDÉO D’AQMI

Arrestation du directeur d’un journal électronique au Maroc

Numéro 1 www.facebook.com/elwatan.etudiant [email protected]

Sur le divan L’année de toutes les perditions p17

MethodoRédiger une bonne dissertation p16

■ ÉditoAu plus près de la vie estudiantineOmar Belhouchet

La première édition du supplément hebdomadaire consacré aux étudiants est livrée aux lecteurs. C’est la grande initiative édito-riale de votre quotidien pour la rentrée. D’autres suivront dans les prochaines semaines, pour étoffer davantage le contenu du journal. Nous avions compris, après la publication du résultat de la grande enquête auprès de nos lecteurs (voir l’édition du 18 juillet 2013), qu’El Watan devait évoluer. Nous prenons acte des préoccupations de ceux qui nous lisent quotidiennement depuis 23 ans. Certes, l’enquête a fait apparaître des points forts, à porter au crédit des journalistes – le traitement de la vie politique natio-

nale et des affaires de corruption, les enquêtes, les reportages, les questions internationales, économiques, l’intérêt porté à l’histoire de la guerre de Libération nationale, l’actualité sportive… –, mais elle indique également que nos lecteurs attendent beaucoup plus de leur quotidien en s’intéressant davantage à la «vraie» vie des Algériens… Tout un programme. El Watan a besoin de s’enrichir, d’apporter des perfectionnements. Nous nous y attachons avec ferveur et enthousiasme, comme aux premiers jours de la création du journal, en 1990, porté par les mêmes valeurs humanistes et de combat pour la liberté de la presse dans notre pays. Le reniement des idées pour lesquelles se sont sacrifi és les journalistes assas-sinés par les islamistes armés durant la décennie noire n’est pas notre tasse de thé. La presse mondiale vit une crise structurelle dévastatrice. Des journaux disparaissent par centaines un peu par-tout. Comment faire face à la concurrence d’internet et que faire

pour résister à la chute des recettes publicitaires — qui continuent de diminuer — sans pour autant récupérer cette défi cience de la publicité sur le web ? Comment tirer son épingle du jeu dans notre pays, au milieu de près de 140 quotidiens dont la très grande ma-jorité est soutenue à bras-le-corps par les pouvoirs publics à coups de subventions ? Les succès et les échecs du journalisme nous enseignent qu’un contenu de qualité est la seule et unique barrière à l’érosion du lectorat. El Watan compte, pour relever ce nouveau challenge, sur une rédaction nombreuse, riche en potentialités et en spécialistes, avec des journalistes rodés au travail de terrain. Le pari est ambitieux, il est porté avec ferveur et abnégation. C’est aussi le défi de la jeune et dynamique équipe d’El Watan étudiant qui porte ce projet depuis trois mois et compte aller à la rencontre d’un public méconnu, ignoré par les médias, mais dont les besoins sont considérables.

De visu :histoire

de la réforme

Toit ?Et moi...

Et moi...

Et moi.

Côté labo La voiture du futur made in Dz p19

TIZI OUZOU/ UNE ÉTUDIANTE SE DONNE LA MORT DANS SA CHAMBRE

Le suicide d’une étudiante de 24 ans dans sa chambre universitaire du campus de Bastos (université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou) a jeté un profond émoi au sein de la communauté universitaire. Selon le chargé de la communication de la protection civile, la victime a été retrouvée sans vie, allongée sur un matelas, un drap autour du cou. Selon d’autres témoignages, l’étudiante se serait coupée les veines des deux mains. Selon des résidentes de la cité universitaire, l’acte fatal de l’étudiante serait mo-tivé par une déception amoureuse. La police a ouvert une enquête pour déterminer la cause de la mort de l’étudiante. La résidence univer-sitaire Bastos a également connu en janvier 2011 une tentative de sui-cide. Une étudiante, âgée de 22 ans, a tenté de mettre fi n à ses jours en se jetant du balcon de sa chambre. Elle s’en est sortie avec des frac-tures. Les cas de suicides tendent à se répéter dans ce campus. Un phénomène à prendre au sérieux.

S.G

EL-OUED/ DE NOUVELLES FILIÈRES POUR SATISFAIRE ÉTUDIANTS ET MARCHÉ DE L’EMPLOI

Vingt nouvelles fi lières d’enseigne-ment seront introduites à l’univer-sité d’El-Oued. Il s’agit de treize spécialités en Master et sept autres en système Licence-Master-Doc-torat (LMD), réparties entre les cinq facultés de l’université. Les 13 fi lières en Master seront dispensées au niveau des facultés de Sciences humaines et sociales, des Sciences économiques et commerciales, du Droits et sciences politiques et de la nature et de la vie. En sys-tème LMD, les fi lières introduites consistent en 4 spécialités à la faculté des Sciences de la nature et de la vie, deux autres à la faculté des Sciences humaines et sociales, et d’une fi lière à la faculté de Droit et des sciences politiques. Ces nou-velles spécialités viennent saisfaire les voeux des 3.150 nouveaux ins-crits à l’université d’El-Oued, alors que les fi lières de Master ont été retenues en fonction des besoins du marché local de l’emploi. CONSTANTINE/ CONSTANTINE « 3 » À LA RESCOUSSE DES GRANDES ÉCOLES INACHEVÉES

Cinq facultés sur les sept prévues à l’université Constantine-3 (nouvelle ville universitaire) entameront leur processus de formation pédagogique «dès la semaine prochaine» a indiqué le recteur de cette institution. Le Pr. Hosni Boukerzaza a affi rmé à l’APS que tout est fi n prêt pour recevoir

LE SOUK/ SÉANCE CINÉMA POUR LES SOURDS-MUETS

L’association « le souk » de la fa-culté de médicine d’Alger, revient à la charge . pas de répit pour ces dessinateurs de sourires sur les levres des tout petits, Ainsi, après une activité intense pendant le mois de ramadan et la saison estivale, organise aujourd’hui un « Cinésouk » à l’école des jeunes sourds-muets EJS de Rouïba à Alger. Il s’agit de la « projection de fi lms qui sera suivi d’une petite fête et une col-lation, histoire de rendre le sourire aux enfant malades, un objectif cher à notre association depuis sa créa-tion en 1995 » nous précise Oumnia Stihi, 20ans, membre de l’associa-tion et étudiante en 2ème année de littérature anglaise a l’université de Bouzareah.

I.B

CHLEF/ ÇA BOUGE À CHLEF !

«Chabab Oua Haoua El Mous-takbel» est la nouvelle associa-tion créée par des étudiants des pôles universitaires de Hai Salem et d’Ouled Farès, dans la wilaya de Chlef.Ses principaux animateurs aspirent à jouer un rôle important dans la vie associative locale, en organisant des actions culturelles, éducativeset sportives au profi t des jeunes et d’autres franges de la so-ciété. Zohra Maouche , présidente de l’association nous a souligné que les universitaires ont vite adhéré à cette initiative « Les jeunes sont plein d’énergie et d’enthousiasme, et se sentent prêts à affronter tous les défi s » a-t-elle déclaré de son bureau provisoire, précisant qu’elle s’attelle à peaufi ner son plan d’ac-tions puisque l’association vient juste de décrocher son agrément (9 septembre) .Elu le 25 mai de l’année en cours, le bureau est composé majoritairement d’étudiants mais aussi de militants acquis à la cause de l’association.

A.Yechkour

Quoi de neuf doc ?

ALGER

FAIBLE TAUX DE RÉUSSITE À LA FACULTÉ DE DROIT

14

À peine 25% des étudiants inscrits en première et deuxième année à la faculté de droit ont réussi leurs examens cette année avant la deuxième session des rattrapages et 50 % pour

ceux de la troisième et la quatrième année. Ces taux confi rment le malaise de l’université algérienne. Ainsi la faculté de droit a du consacrer ce mois de septembre à la tenue de la seconde session de rattrapages pour les étudiants contraints d’examiner afi n d’éviter de refaire l’année. « Au vu du nombre élevé des étudiants, il nous a été impossible de nous conformer à la directive ministérielle et de tenir ces examens avant la fi n juillet » nous explique le docteur Ahmia Slimane, le doyen de la Faculté de droit de Ben Aknoun. En effet, organiser les épreuves de 26 matières dans 5 amphithéâtres et pour plus de 14 000 étudiants relève du casse-tête chinois. Mais pourquoi donc le taux de réussite est-il aussi bas ? Pour les étudiants , cela s’explique par « la surcharge des programmes , la complexité des

examens ainsi que la sévérité avec laquelle les enseignants notent les étudiants » peste un étudiant de troisième année venu sauver ce qui peut l’être des cinq modules qu’il a raté. Le Doyen apporte une autre version « le faible niveau des étudiants est pour 80% du taux d’échec. Les 20% restantes sont à mettre sur le dos des enseignants tenus de maintenir le niveau à un seuil minimum et ce dans des groupes surchargés », opine-t-il. Entres les deux avis, il serait diffi -cile de situer la responsabilité de l’échec. RachatMême si le doyen annonce aux étudiants recalés, la tenue d’une réunion du comité de délibération juste après la session de rattra-page pour « pour tenter de racheter certains étudiants afi n d’éviter la surcharge des groupes à la prochaine rentrée universitaire ». D’après les explications du Doyen, l’administration encourage les enseignants à établir un seuil de rachat. « A 8, à 7 ou même 6/20 les

étudiants peuvent être repêchés. Ils passent à l’année suivante avec un ou plusieurs modules en dette. Mais à 0.5 ou 1 de moyenne que voulez-vous y faire !... et ils sont nombreux dans ce cas» déplore-t-il. Dilemme donc. En effet, la faculté de Droit se trouve obligée d’équilibrer entre le maintien d’un certain niveau d’enseignement et la gestion des « foules ». Chaque année, cet établissement accueille une moyenne de 3 200 nouveaux inscrits. « Cette année, le nombre a considérablement baissé. On a eu 1 500 inscrits. C’est une bonne chose et j’espère que cela va continuer pour les années à venir », se réjouie le doyen. Cette nouvelle donne permettrait, selon Dr Ahmia, une amélioration de la qualité de l’encadrement en réduisant le nombre d’étudiants par groupe de 45 à 25. Un objectif tant recherché par les responsables du secteur.

Samir Azzoug

quelque 7.500 étudiants provenant des universités de Constantine 1 et 2, plus précisément des facultés de sciences politiques, sciences de l’information et de la communication, d’architecture, de gestion urbaine et de génie des procédés.L’université Constantine-3 a égale-ment réservé, à titre provisoire, un quota parmi les 20.000 places péda-gogiques déjà prêtes au profi t des étu-diants d’autres grandes écoles implan-tées sur le site de la ville universitaire mais non encore achevées. De son côté, M. Bachir Ribouh, vice-recteur de l’université de Constantine-3 a fait état de la mise en fonction «im-minente» du restaurant central du campus, conçu pour 800 couverts ainsi que de la mise à la disposition des étu-diants venant d’autres wilayas de trois résidences universitaires.

BISKRA/ L’UMK MISE SUR LES HYDROCARBURES

A l’université Mohamed Khider (UMK) de Biskra, plus de 28 000 étudiants inscrits dans 22 spécialités sont attendus pour cette nouvelle an-née universitaire dont 4200 nouveaux

bacheliers. Afi n de renforcer son enca-drement pédagogique, l’UMK prévoit le recrutement d’une soixantaine d’en-seignants de rang magistral dont 10 % pour les fi lières techniques et techno-logiques. Ces deux dernières années, 50 étudiants ont obtenus des magisters et 20 autres ont décroché des doctorats dans différentes fi lières. Dans la perspective d’alimenter en personnel qualifi é les projets d’une centrale électrique à turbine à gaz, d’une raffi nerie de produits pétroliers, d’une grande cimenterie et d’une zone industrielle régionale dans la wilaya de Biskra, l’UMK annonce l’ouver-ture pour cette année, d’un institut technique des hydrocarbures. Après le tronc commun de technologie, tous les étudiants qui le désirent pourront s’y inscrire et se spécialiser dans un des métiers du secteur pétrolier où la de-mande va exploser dans les prochaines années, est-il prédit.

Hafedh Moussaoui

KHEMIS MILIANA/ DURE, DURE LA RENTRÉE

La rentrée s’annonce diffi cile pour l’uni-versité de khemis Miliana, selon le char-gé de la pédagogie, Abdelkader Kerraci. En cause, le retard accusé dans le lan-cement des travaux du projet des 8000 places pédagogiques, inscrit au titre du plan quinquennal 2009/2014. Ainsi, la pression persistera en dépit des mesures palliatives prévues par le staff pédagogique et l’administration. Pour désamorcer la situation, il est annoncé la dispense des cours les samedis ainsi que l’aménagement d’une 6eme séance au lieu des 5 habituellement programmées

BATNADes « Students » very

studieux!

Ils se nomment les Caslers en référence à CASL (cultural association of sharing language). Ils sont étudiants à Batna et militants associatifs. Ils ont décidé de faire de la langue anglaise un instru-ment d’échange et de sensibilisation. Leur but est d’améliorer le niveau linguistique et sémantique des étudiants. « C’est l’idée de quatre étudiants, deux inscrits en génie civil et les deux autres du département de langue anglaise » révèle Youcef Lakehal, 26 ans, étudiant en dernière année master en génie civil, président de l’association. Le quatuor initiateur de Casl a commencé par l’organisation de débats bimensuels entre étudiants à l’intérieur des bibliothèques des départements de génie civil, de la langue anglaise et de l’institut des sciences

médicales. L’association s’est donnée pour objectifs le partage linguistique et la sensibilisation des étudiants sur des sujets d’intérêt général, le tout dans la langue de Shakespeare. Face au succès de Casl et l’engouement des étudiants, les « Caslers » décident d’élargir leur champ

d’activité en lançant un projet de partenariat avec le magasine « Batnainfo » dès 2012 et fondent «

Batnainfo-Students ». Fruit de ce partena-riat, un magasine trimestriel dédié aux

contributions des étudiants est né. Pleine de dynamisme l’association

étend ses activités en dehors de l’uni-versité en organisant des rencontres pu-

bliques durant lesquelles sont traités des thèmes originaux. En outre, Casl se lance

dans l’audiovisuel avec la sortie prochaine d’un documentaire sur l’urbanisme à Batna

sous la direction de Zakaria Mimouni, réali-sateur et étudiant en électronique, récemment

récompensé pour son court-métrage « Wrongly ac-cused » qui a reçu le deuxième prix lors du festival

Flikerfest à Sydney en Australie. Imad Boubekri

El Watan - étudiant Mercredi 18 Septembre 2013

durant la semaine. Cette situation donne du fi l à retord à l’équipe pédagogique concernant l’établissement des emplois du temps. Notons que plus de3000 nou-veaux étudiants sont attendus au titre de la présente rentrée alors que l’adminis-tration n’en a demandé que 2000. Pour rappel, la capacité d’accueil à l’université de Khemis Miliana est de 10.000 places pédagogiques alors que le nombre d’étudiants attendu est de 18.000. Autre défi cit signalé, celui de l’encadrement dans certaines fi lières pour la langue française. On apprendra du même responsable que le projet d’ouverture du département d’anglais ne pourra pas démarrer à la rentrée, faute d’enseignants dans cette matière en dépit des avis de recrutement lancés. Paradoxalement, l’université de Khemis Miliana compte lancer de nouvelles spécialités dans les départements des sciences de la nature et de la vie et celles

de sciences de la matière.

Aziza.L

EL TARF/ LA RENTRÉE SÉRIEUSEMENT COMPROMISE

L’élan qui devait être donnée à la toute nouvelle université d’El Tarf a été brisé par les importants retards dans la livrai-son d’infrastructures qui devaient être réceptionnées il y plusieurs années. Les 2000 plages pédagogiques qui devaient être prêtes pour la rentrée 2011-2012 ne le sont toujours pas et les responsables de l’université ne cachent plus leur exas-pération et leur colère face aux délais re-portés de mois en mois pendant deux ans par la Direction du logement et des équi-pements publics (DLEP) et que la gesti-culation du Wali lors des bilans n’est pas arrivée à y mettre fi n. Le dernier engage-ment fi xait la livraison au 15 septembre, elle vient encore d’être repoussée de quinze jours. Il en découle de très sé-rieux problèmes d’ordre pédagogiques. Comment en effet répartir les 2500 places actuelles entre 5500 étudiants régulièrement inscrits pour 2013-2014 ? Un vrai casse-tête qui a empêché de débuter l’année le 15 septembre comme prévu. On cherche des solutions de fortune mais d’ores et déjà il y a généra-lisation de faire cours le samedi avec six

séances quotidiennes de 8h00 à 17h00. En fait touts les projets de l’université d’El Tarf sont en retard ce qui à limité la possibilité d’accueillir de nouveaux inscrits alors que de nouvelles fi lières ont été ouvertes comme les sciences économiques, le droit, les sciences et la technologie avec de nouvelles licences et masters. Même les accès à l’université sont en très mauvais état n’ont pas été ré-parés, ce qui l’année dernière a provoqué

des grèves sporadiques.

Slim sadki

GUELMA/ L’ÉQUILIBRE PARFAIT ENTRE ÉTUDIANTS ENTRANTS ET SORTANTS

L’université du 8-Mai 1945 de Guelma a ac-cueilli, à l’occasion de la rentrée 2013-2014, plus de 17.500 étudiants répartis sur sept facultés, a indiqué dimanche, le recteur de cet établissement d’enseignement supérieur. Le Dr. Mohamed Nememcha a souligné que le nombre d’étudiants en graduation et en post-graduation n’a pas connu d’évolution notable, ces deux dernières années, du fait de “l’équilibre entre étudiants sortants et nouveaux inscrits”.Au total, ce sont 2.484 nouveaux inscrits, ré-partis notamment sur les facultés des lettres, des langues, des sciences humaines, de l’in-formatique et des sciences mathématiques qui ont été enregistrés cette année, selon le Dr.Nememcha. Il a révélé par ailleurs, que 15 nouvelles spécialités en licence et master, ont été ouvertes au titre de cette rentrée.La formation en LMD (licence-master-doc-torat) compte, elle, sept nouvelles spéciali-tés, a encore fait savoir la même source avant

de préciser qu’en matière d’encadrement,

soixante-trois (63) nouveaux enseignants

ont été recrutés pour s’ajouter aux 820

autres déjà en poste.

El Watan - étudiant Mercredi 18 septembre 2013

« C’est la cinquième fois que je me déplace à Alger pour régler mon dossier de demande de chambre universitaire et je n’y arrive toujours pas», s’of-

fusque Naïma, 18 ans, de Aïn Defl a. En juillet dernier, elle a décroché son bac avec mention. Elle compte intégrer la faculté de médecine d’Alger car sa moyenne le lui per-met haut la main, mais pour elle, rien n’est encore gagné. Chaque année, ils sont des milliers d’étudiants à rejoindre les grands pôles universitaires, notamment ceux d’Alger, Constantine et Oran, pour y suivre un cursus universitaire. Ils sont près d’un million d’étudiants à se disputer les quelque 580 000 lits disponibles. Mais comme à l’accoutu-mée, l’indisponibilité des chambres pose problème. «Tout le monde veut étudier à Alger et trouver une chambre dans les cités universitaires situées à proximité des campus, ce que nous ne pouvons pas satisfaire. Les résidences du Grand-Alger sont saturées», nous explique un haut respon-sable au ministère de l’Enseignement supérieur. Pourtant, l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur avait promis, en août dernier, la livraison de quelque 70 700 lits supplémen-taires pour atteindre le nombre de 651 000. Pour Naïma, il s’agit de son premier contact avec le monde de la bureaucratie. «Certes, au début tout paraissait facile, notamment lors des journées d’orientation organisées à l’université pour nous accompagner dans le processus d’inscription. Hélas, nous avons été vite rattrapés par la réalité, et elle est amère, tout est compliqué. Pour obtenir une chambre, c’est un vrai parcours du combattant», af-fi rme-t-elle, accompagnée de son frère Abdellah, méfi ant, qui inspecte tout et est à l’affût de la moindre information contrariante pour persuader ses parents d’annuler la scola-rité de sa sœur à l’université. «Je ne vous cache pas, dès le départ j’étais contre cette histoire, mais mes parents la soutiennent, j’étais donc dans l’obligation de l’accompa-gner. Toute seule, elle risque d’être agressée ou violée», confi e Abdellah en protecteur. D’un bureau à l’autre, tantôt c’est le dossier qui est incomplet, tantôt ce sont des pré-textes d’ordre logistique qui sont avancés par les agents de l’administration.

Corruption«Tous les jours, ils trouvent quelque chose à redire concer-nant mon dossier, une pièce qui manque, un cachet rond mal apposé, tout pour me saboter», dénonce-t-elle. Le der-nier en date : l’indisponibilité de chambres. «Revenez dans une semaine, pour le moment nous n’avons plus de place, nous attendons que des chambres se libèrent», nous a an-noncé le préposé au guichet. Son aventure continue et elle fait le trajet Alger-Aïn Defl a tous les jours. «Je ne fais que cela et je fi nirai par l’obtenir, il est hors de question que je

laisse tomber mes études, mon rêve est de devenir médecin et je le serai avec l’aide de Dieu.»Naïma n’est pas la seule dans cette situation. Djidjiga,19 ans, originaire de Bouira, s’est inscrite à l’ins-titut de biologie de Bab Ezzouar. Pour disposer d’une chambre universitaire, ses parents n’ont pas lésiné sur les moyens. «Mon père a dû payer une connaissance de l’ONOU pour me trouver une chambre dans la cité de mon choix ; la plus proche était El Alia ou bien Rub 4, j’ai choi-si cette dernière, elle me semble beaucoup plus sécurisée et proche des commerces», révèle-t-elle. Le business des chambres universi-taires a pris de l’am- pleur ces dernières années et nombre de parents se voient dans l’obligation de donner un «bakchich» pour réserver un lit à leurs enfants. Mou-rad, 18 ans, de Djelfa, issu d’une famille modeste, veut absolument faire des études de mathéma-tiques. Pour ce faire, «y’a pas mieux que Bab Ezzouar, ma carrière se joue maintenant et rien ne m’arrêtera, quitte à dormir dehors», lance-t-il. Ses parents l’ont accompa-gné jusqu’à Alger dans l’espoir de lui trouver un toit. «J’ai tenté d’apitoyer l’agent de l’administration pour qu’il ac-célère la procédure, mais il ne voulait rien savoir», confi e la mère de Mourad. Devant cette situation et vu le coût exorbitant de la location de chambre d’hôtel, son père ab-dique. «J’ai dû payer 15 000 DA que l’un des agents m’a proposé, je n’ai pas d’autre choix» se désole-t-il.

AssocsNous avons vainement tenté de joindre la direction de l’ONOU, mais aucun des responsables n’a daigné nous ré-pondre, malgré notre insistance. Dans les différentes direc-tions de l’ONOU, les agents rejettent la faute sur le nombre élevé des demandes, selon les étudiants. Pour d’autres, ce sont les associations estudiantines qui sont sollicitées, vu leurs entrées multiples dans les administrations. Fatima de Tissemssilt est passée par là. «L’un des responsables est originaire de ma région, nous l’avons sollicité et en une semaine, j’ai obtenu le sésame, une chambre dans la

résidence de mon choix», se réjouit-elle. De nombreux témoignages corroborent et confi rment l’immixtion des associations dans la gestion administrative. «Elles sont ar-rivées au point de s’ériger comme de véritables intermé-diaires dans l’administration. Leur pouvoir, elles le tirent de leur accointance avec les milieux politiques, la plupart sont des satellites du FLN», explique le directeur d’une résidence universitaire. Devant cette situation, les agents de l’administration ne peuvent rien, «leur réseau leur per-met d’infl uer sur les décisions et aucun responsable n’ose les contredire», affi rme de son côté le directeur d’un ins-titut. Selon d’autres témoignages que nous avons recueil-lis, «certains responsables de ces associations s’adonnent aussi à la pratique de la corruption». «Ils n’hésitent pas

à demander des contreparties aux parents aisés et personne n’ose dénoncer cet état de fait», s’offusquent des étudiants rési-dents dans les différentes cités univer-

sitaires d’Alger. Le pire c’est qu’«avec le concours de l’ad-ministration, ces associations

ont déclaré des cités complètes territoires autonomes, certains étudiants avec leur appui, refusent de libérer leur chambre, c’est la raison pour laquelle l’administration est incapable d’offrir des chambres supplémentaires à chaque rentrée».

SquatFace à cette situation, les recalés semblent avoir trouvé l’astuce. Ils se débrouillent comme ils peuvent. «Grâce à la complicité de mes camarades, je me suis fait une place dans leur chambre, hélas je n’ai pas où aller, à moins que j’abandonne mes études. C’est hors de question !», se ré-volte Sofi ane, étudiant en 2e année à l’USTHB. Pour Tassadit, sa famille est venue à la rescousse : «Ma tante m’héberge chez elle, car l’année dernière je n’ai pas pu obtenir une chambre. Cette année, je ne suis pas sûre de l’avoir. Et de toutes les manières, ma tante refuse que je la quitte, elle a peur pour moi à cause de toutes ces rumeurs qui nous parviennent des cités universitaires.» Ceci est une autre affaire. A suivre.

A la recherche d’une chambre universitaire le parcours du combattant

Zouheir Ait Mouhoub

[email protected]

Elles recourent à la colocation par amour de

la liberté

Alger-Centre abrite un nombre considérable d’étudiantes en colocation. Dehya se montre intransigeante quand à sa liberté. «Je refuse de me soumettre, je rejette le couvre-feu de 20h de

la résidence universitaire», martèle-t-elle. Etudiante en 2e année de master en sciences politiques à l’ITFC, originaire de Béjaïa, elle déplore les conditions de vie dans les résidences universitaires (RU) ainsi que les règlements arbitraires subis par les étudiantes. En fait, la location d’un appartement revient trop cher pour des étudiantes comme elle. «Nous sommes quatre fi lles dans un trois-pièces et ça nous revient à 100 000 DA chacune par an», déplore-t-elle. Les agences ainsi que les locataires imposent leurs règles à ce propos. «Il faut payer une année d’avance ! Encore un obstacle», déclame-t-elle. Pour payer son loyer, la jeune étudiante dispense des cours à domicile, pratique la coiffure, travaille dans les centres d’appels après 20h, etc. Seule manière de subvenir à ses besoins. Samira est une autre étudiante qui a fait le choix de la location en dehors des RU. Elle ne partage pas tout à fait les mêmes soucis que Dehya. Son choix à elle est surtout motivé par les conditions misérables qu’elle a subies pendant 5 ans à la résidence de Bab Ezzouar. «Une chose est sûre, je ne retournerai jamais dans une résidence universitaire», promet-elle. Dans une agence immobilière près de la place Audin, le gérant lui pose quelques questions pour le moins indiscrètes : «Vous buvez ? Vous sortez ou recevez des amis le soir ?» D’après Samira et Dehya, ce genre de questions est courant pour les étudiantes qui cherchent une location à Alger…

Imad Boubekri

Le business des chambres universitaires a pris de l’ampleur ces dernières années

Foyer 15

El Watan - étudiant Mercredi 18 Septembre 2013

Tutos

Vous adorez faire les vadrouilleurs virtuels, alors glissez votre

carnet d’exposé dans la bandoulière et troquez votre ancien tour

operator Google Earth ,qui privilégie le côté « guide touristique

planétaire »par Nasa world wind qui vous permettra de

visualiser par la même occasion des phénomènes scientifi ques,

alors pourquoi pas joindre l’utile à l’agréable.

Word Wind est un logiciel qui permet à partir d’images satellites récupérées en ligne de voir la planète avec une qualité et une fi nesse de détails tout à fait remarquables. Les possibilités de cette application Open_Source( libre et gratuite) sont presque illimitées : visualisation de la totalité des paysages de la planète, observation des phénomènes naturels et météorologiques, indication des frontières et des noms des pays et des villes, etc. Worldwind est diffusé sous une licence libre. Les images sont dans le domaine public. L’interface utilisateur est une simulation en trois dimensions de la Terre et de la planète Mars et de la Lune. Sur certaines zones des États-Unis, il est possible d’identifi er jusqu’à la catégorie d’un véhicule, ou par exemple de voir distinctement les lettres de l’écriteau HOLLYWOOD...Tous les déplacements se font simplement à l’aide de la souris et de ses boutons. Par moment, la machine a besoin d’un peu de temps pour détailler une zone mais en aucun cas les déplacements ne sont bloqués, seule la défi nition de l’image change. L’affi chage des noms de ville est proposé et même des villes de petite taille sont présentes. Pour distinguer les pays, NASA World Wind leur attribue un drapeau. Le logiciel permet également de visualiser de nombreuses images de la NASA à caractère scientifi que, et propose un studio d’animation pour observer divers phénomènes. En outre, NASA World Wind étant Open Source, des extensions qui intéressent les étudiants en SCIENCES ET VIE DE LA TERRE comme

Les cartes géologiques,les anomalies gravitationnelles,les paléomaps,les cartes d’évolution du niveau de la mer,les cartes du relief des planètes (Mars, Venus...), Ces données n’étant pas accessibles avec Google Earth.Plusieurs ressources sont disponibles en français comme sur le site hermetica com ,qui est consacré au Projet Open_Source WorldWind de la NASA. Il regroupe les principales fonctions du logiciel WorldWind et des outils associés, ainsi que des informations sur les systèmes de coordonnées géodésiques employés. Le logiciel va chercher sur les serveurs de la

Nasa, les textures nécessaires à l’affi chage de la zone observée.. Les données restent en cache... c’est pratique pour la suite mais le dossier Cache de WorldWind enfl e vite ! Autre point génial, en cliquant du bouton droit de la souris, on peut d’un simple mouvement passer de la vue verticale à une vue en 3D... On s’y croirait ! On se retrouve au coeur du djurdjura ... au pied du Mont bouzegza. Bonne navigation à vous... La NASA propose en téléchargement gratuit

le logiciel WorldWind dans sa version 1.4.0, et l’actualisation des données recueillies par ces satellites. Le programme d’installation fait 15,9 Mo en version 1.4.0, et nécessite une bonne connexion internet active et l’installation préalable de Microsoft .NET Framework 2.0.pour télécharger en temps réel les textures photographiques.

Le mémoire, c’est le gros boulot de fi n de niveau qui clôt, votre licence ou votre master. Tout le reste, c’est un entraî-nement que vous avez suivi pour forger votre caractère et

charpenter vos ambitions. Le boss fi nal est la thèse mais d’ici la il va falloir aiguiser sa plume. Le mémoire, c’est un tas de 40 à 80 pages environ que vous aurez méticuleusement couvertes de petits caractères à l’encre noire. Il répond à une problématique à travers un raisonnement logique, argumenté, basé sur une réfl exion posée, censée valider, ou non, les hypothèses que tu auras formulées. Il se présente sous la forme classique introduction-développement-conclusion et peut s’appuyer sur un travail de terrain : entretiens, observations, observations participantes… ou rester théorique et s’appliquer à faire le point sur un débat scientifi que en rapportant, comparant et dépassant les thèses de plusieurs auteurs ou en les appliquant à un cas particulier. Un mémoire est censé produire une étude ori-ginale, quelque chose de nouveau ou un angle inédit. Ce travail se fait sous la direction d’un professeur en particulier, que l’étudiant aura sollicité en fonction du sujet de son mémoire et des thèmes de prédilection du professeur. Il doit généralement être rendu en fi n d’année scolaire et résulte d’un travail autonome de quelques mois qui se fait en parallèle des autres cours.

Trouver un sujet, s’y tenirAutonome, ça veut dire que la plupart du temps, vous serez seules dans votre profond trou noir. Évidemment votre encadreur est là pour vous éclairer de temps en temps, vous aiguiller s’il le faut, mais il n’est pas sur qu’il soit d’accord pour que vous mettiez son numéro en favori sur votre crédit « batel ». D’où la nécessité première, sachant que vous allez passer beaucoup de temps en tête-à-tête avec votre mémoire, d’aborder un sujet qui vous plaît vraiment. Dans la mesure du possible, choisissez un thème sur lequel cela ne vous dérangera pas de lire des tonnes d’articles, d’ouvrages ou d’essais et qu’il est possible de mettre en lien, d’une façon ou d’une autre, avec votre domaine d’études. Une fois que vous avez chopé le sujet, tenez-y vous : il est bon d’envisager plusieurs pos-sibilités de mémoire mais il faut aussi prendre une décision et le plus tôt est le mieux.Et surtout! N’ayez pas peur de choisir un sujet qui vous res-semble! C’est pas facile dans toutes les fi lières, mais si vous avez quelque chose qui vous passionne et qui est un tant soit peu en rapport avec votre cursus, n’ayez surtout pas honte d’être ju-gées, foncez! Vous avez sûrement plein d’idées intéressantes et construites sur le sujet sans le savoir.

Métho do

FAQBoite@outils

Bibliohelp

Un mémoire, Késako ?

météoworld wind est plus qu’une mappemonde virtuelle. Il peut en effet visualiser instantanément, et pour n’importe quelle région du monde, les enregistrements météo quotidiens.(couverture nuageuse, températures, pression atmosphériques, précipitations…).autant de données mises à la disposition des chercheurs et des étudiants par le programme éducatif international globe. Pour en savoir plus sur ces ressources : www.globe.gov.

Certifi Gratuit et Open source.

Qu’est ce qu’une unité d’enseignement (UE) ? Les études LMD sont organisées en UE (Unité d’Enseignement). Une UE peut être une matière ou un ensemble de matières choisies pour leur cohérence dans cet ensemble. Il y a plusieurs catégories d’UE:Les UE fondamental qui regroupent les enseignements de base.Les UE de découverte, permettant d’élargir l’horizon des connaissances de l’étudiant, et de l’aider en cas de réorien-tation.Les UE transversal qui regroupent des enseignements de langues vivantes, NTIC, …pour l’acquisition d’une culture générale et techniques méthodologiques.Une Unité d’Enseignement ou UE est dispensée semestriellement selon un programme d’études, arrêté par le ministère de tutelle. Elle est accompagnée d’une moyenne générale et d’un crédit. La moyenne générale attestera si l’UE est acquise ou non. Le crédit permettra la capitalisation de l’UE si elle est acquise. Si l’UE n’est pas acquise, l’étudiant aura la possibilité de l’acquérir en session de rattrapage. Si elle n’est toujours pas acquise, elle sera reprise totalement ou partiellement l’année d’après par l’étudiant. La progression des études dépend du nombre de crédits cumulé dans l’année. Si ce nombre est supérieur ou égal à 30, la progression de la 1ère à la 2ème Année est normale mais à charge pour l’étudiant de rattraper les UE non acquises.

Qu’est ce donc un crédit?Un crédit est une unité de mesure des enseignements. Chaque UE est accompagnée d’une valeur appelée crédits. Elle est défi nie en fonction du travail à effectuer par l’étudiant (enseignement, travail personnel, mémoire,…). Un crédit correspond donc au volume de travail pédagogique et au volume de travail personnel que l’étudiant aura à effectuer. Le crédit constitue une référence commune à tous les établissements. C’est à ce titre qu’une UE est capitalisable et transférable. Il est rarement différent. Dans ce cas et lorsqu’il s’agit d’une mobilité (transfert), l’équipe de formation de l’établissement qui vous accueillera appréciera la différence.Partant du principe qu’un semestre correspond à 30 crédits, une Licence de 6 semestres lui correspond donc 180 crédits. Après la licence, il faut encore 4 semestres d’études pour décrocher le Master. Il faut donc 120 crédits.

Étudiant en 2eme année master, science des textes

littéraires, je cherche désespéramment un ouvrage

intitulé : « L’ogresse dans la littérature orale berbère»

de Nabil Fares. Ma thèse de Master sera autour du conte

berbère, comme corpus, j’ai opté pour «Le Grain Magique

» de Taos Amrouche. Si quelqu’un possède un quelconque

document portant sur ledit sujet, (Littérature orale en

général, tradition orale en Kabylie ou même au Maghreb,

conte maghrébin des mémoires de fi n d’études sur la

littérature populaire en Français ou en arabe ...), je suis

preneur. [email protected]

Étudiant en 3eme année anglais, cherche un livre intitulé

« Multilingualism in cyberspace »: conceptualising the

virtual linguistic landscape. Je serais reconnaissant si vous

pouvez m’aider. [email protected]

A la recherche de ressources bibliographiques ? Ouvrages,

mémoires, livres, revues périodiques…

EL Watan Etudiant vous offre un espace d’annonces

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171716

El Watan - étudiant Mercredi 18 Septembre 2013

1717Sur le divan

La première année à l’université l’étu-diant se retrouve à la charnière entre deux mondes distincts, il passe d’un

système d’assisté sur le plan pédagogique et aff ectif à un système ou il est livré à lui même. Comment s’eff ectue cette transition ? Et quels sont les comportements que les premières années doivent adopter pour surmonter cette épreuve, sans l’envisager comme une rupture?Il s’agit effectivement d’une transition im-portante, mais qui doit être envisagé non pas comme une rupture, mais comme une évolution naturelle. Les diffi cultés d’intégration chez les nouveaux étudiants en première année est un problème universel, mais il faut avouer qu’il se pose avec d’autant plus d’acuité chez les groupe d’étudiants issus de sociétés traditio-nalistes. Et c’est bien le cas de la société algé-rienne, dans sa majorité. L’étudiant algérien en tant qu’individu est le produit de la pensée et de l’infl uence de son environnement. Ainsi dans son élan pour préserver la tradition la famille algérienne, à l’mage de la société traditionaliste est super protectrice .mais c’est l’excès de zèle qui prive ses membres de leurs de droits indi-viduelles élémentaires. C’est ce statut d’éternel mineur qui prolonge l’enfance chez les jeunes étudiants et de ce fait retarde transition qui doit se faire naturellement entre le statut d’assisté à celui d’autonome. Ainsi, l’étudiant qui est obli-gé de quitter le giron familial, pour poursuivre ses études, et qui se trouve incapable de sur-monter cette épreuve ,n’est pas blâmable. Car cet handicape est le produit des nos comporte-ments socioculturels. Cette incapacité d’évolu-tion ne s’explique pas uniquement au niveau

familial car on peut retrouver un schéma similaire au niveau socio-éducatif.

Si les diffi cultés liée à l’accès aux nouvelle règles de savoirs discipli-naire peuvent être prise en charge par les ensei-

gnants, quant est il de celles liée à l’appren-tissage de la vie d’adulte, quelles sont les partis susceptibles d’inculquer ce savoir ? Et en leur absence, quel eff ort d’adaptation doit l’étudiant fournir ?L’apprentissage de la vie d’adulte s’opère sur un vaste champ de la vie courante et qui s’étend de la subvention à ses besoins à la gestion du budget, l’organisation du travail et l’interaction avec autrui au processus de prise de décision, et cela requière à priori une autonomie intel-lectuelle.il est regrettable que les partis respon-sables d’inculquer ces savoirs ne remplissent pas parfaitement leur rôle, l’école algérienne ne favorise pas l’autonomie de la pensée, l’esprit critique est le parent pauvre du système éduca-tif algérien. Or pour être autonome il faut être libre, qui veut dire avoir la possibilité de choisir. L’étudiant algérien est le fruit de cette école et de cette société. Notre système de pensée est prisonnier de la pensée traditionnelle et reli-gieuse.et il reste diffi cile de s’en délivrer.L’une des solutions pour accéder à cette autono-mie de pensée est l’enseignement de la philoso-phie dans les lycées et les universités. A défaut de soutien l’étudiant est appelé à affronter ces changements et forger sa propre autonomie de pensée par ses propres lectures et à travers son expérience propre. Les étudiants qui résident encore chez leurs parents sont également confrontés à un bouleversement de leurs habitudes ; se lever plus tôt, prendre plusieurs moyens de transports, mais aussi renter plus tard, un point particulièrement gênant pour les fi lles. Cet allongement du trajet peut il être perçu comme un facteur fragilisant ? Où fait-il parti des nouveaux apprentissages de la vie d’adulte ?Les problèmes liés à la sécurité ne touchent pas uniquement les fi lles .la rentrée tardive et les marches solitaires peuvent effectivement constituer un risque potentiel, mais cela fais partie, justement de l’apprentissage de la vie d’adulte. ces nouvelle excursions urbaines sont autant des expériences fortes en renseigne-ments.L’émancipation de la femme passe par l’investissement de l’espace public .mais c’est aussi valable pour les jeunes hommes.

Libérés du contrôle parentale et de l’obli-gation présentielle aux cours, un nombre d’étudiants bascule dans intempérance ; l’excès de loisirs, et l’absentéisme contri-buent fortement à l’échec et la déperdition universitaire, quels sont les moyens propres à favoriser la prise de conscience des jeunes étudiants sur cette responsabilité nouvelle ?Effectivement, beaucoup de jeunes vivent la sur protection familiale comme une répression, et une fois libre ils ne perçoivent pas l’absen-téisme et l’excès de loisirs en tant que transgres-sion, ce n’est qu’une fois

face à l’échec que le processus de prise de conscience s’active. Le comportement idéale serait d’adopter au plus tôt l’organisation du « temps du travailleur » : bosser la semaine et se relaxer le week-end ! L’eff ritement de l’ancien réseau relationnel, par l’éloignement géographique ou la sépa-ration des anciennes amitiés est un autre bouleversement qui isole le nouvel étu-diant. Comment retisser un nouveau réseau d’amis ? Cette reconstitution est elle impor-tante pour réussir son intégration ?Absolument, je dirais plus, la reconstitution du réseau relationnelle est elle capitale. Car l’assi-

milation de la nouvelle vie d’adulte passe par la communication et l’interaction.Chaque étudiant doit fi nir par tisser de nouvelles amitiés, et selon les affi nités de chacun, re-joindre des groupes aux profi ls analogues .le tra-vail en groupe, les TD, le voisinage de chambre et d’autres lieux de socialisation peuvent garan-tir ce travail de reconstitution. Et pour fi nir sur une note positive notons que l’environnement multiculturel algérien favorise la découverte .la richesses des cultures et la disparité des régions, est similaire à une expérience à l’internatio-nale, elle crée chez l’étudiant un débat utile sur l’identité la tolérance et le vivre ensemble.

Yazid Haddar

Né en 1975 à Bejaia. Psychologue de

formation spécialisé en neuropsychologie.

Après une expérience à Alger , il part à

Lille en France ou il anime des formations

spécialisées. Parallèlement à son métier

de formateur, il prépare une thèse

de doctorat à l’université du Mons en

Belgique. Il est aussi auteur d’un roman

et d’un essai aux éditions Edilivre paru en

2009.

La première année est une année à risque. Désorientés les nouveaux étudiants se retrouvent devant un nouveau monde aux antipodes de leur milieu d’origine. Rater son

intégration signifi e, fatalement : échec , d’ailleurs le taux de déperdition universitaire en première année est des plus élevé.El watan étudiant vous invite sur le divan de yazid haddar , toute l’expérience du grand frère pour mieux préparer le passage à votre nouveau « métier d’étudiant » !

Adopter l’organisation du temps du travailleur : bosser la semaine et se relaxer le week end.

Mohamed Staifi

[email protected]

Yazid Haddar est neuropsychologue

18 Coté labo, coté beau

Si d’aventure vous vous rendiez au département robotique du centre algérien de développement destechnologies Avancées (CDTA) de Baba Hssan. Ne vous étonnez pas de croiser dans les couloires une drôle de petite voiture sans conducteur. Pas la peine de lui céder le passage, elle s’arrêtera net devant vous, car

elle n’est pas bête la machine.

RobuCar

La voiture intelligente made in Dz

« C’est la voiture du future avec

l’objectif : zéro accident de cir-

culation !» nous Lance d’em-

blée Mastapha Lakrouf, un cher-

cheur du cdta qui vient à notre rencontre

dans le hall .La RobuCar n’est pas un

concept -car sorti des laboratoires des

grands constructeurs automobiles, mais

bel et bien un véhicule algérien. Une voi-

ture robot en cours d’expérimentation à

la division robotique du centre CDTA.

Dans l’enceinte de la division étudiants

et chercheurs s’affairent entres les salles

de laboratoires, ou l’on peut voir des pe-

tits véhicule robotisés, des bras articulés

et d’autre modules automatisés de toutes

tailles. Devant leurs micro-ordinateurs des

informaticiens développent des lignes de

programmes pour commander les robots,

alors que d’autres s’échinent à les raccor-

der à leur ordinateurs avec un nombre

de câbles impressionnant de complexité.

Nous nous rendons à la salle du projet

« RobuCar », ou l’équipe de chercheurs

nous a promis une démonstration. « Le

RobuCar est une voiture intelligente, elle

est contrôlée par un système de navigation

mobile et autonome, elle assure le trans-

port automatisé des personnes dans un en-

vironnement dynamique » nous explique

la chercheuse et chef de projet Ouahiba

Azouaoui. Avant de nous traduire dans

un langage plus clair : « autonome » veut

dire tout simplement « sans chauffeur ! »,

quant à l’environnement dynamique, cela

revoie à un espace ouvert ou l’on peut bu-

ter sur des obstacle de tout genre ,que le

véhicule est censé détecter et détourner ,

y compris des obstacle mobiles, comme

un visiteur piéton, perdu dans le hall du

centre.

Démonstration « Ce robot de type véhicule est équipé de

quatre moteurs, deux pour la traction et

deux autres pour la direction. Il est éga-

lement doté de deux télémètres lasers et

une camera pour la perception de l’envi-

ronnement » explique Rachid Tiar, atta-

ché de recherche au niveau de l’équipe

de navigation et control de robots mobiles

(NCRM) de la même division. Selon le

chercheur, ce « robot est capable de dé-

tecter tous types d’obstacles rencontrés

sur son trajet et ce à une distance de plus

de 80 mètres ». Cette prouesse devient

possible grâce aux données générées en

temps réel par ses télémètres lasers et de

sa camera .Ce qui permet au système de

navigation d’obtenir une perception mé-

trique complète de l’espace. Mais quant

est il de l’utilité pratique d’un tel engin ?

« Ce genre de voiture est conçu pour rou-

ler dans les zones piétonnes des centres

villes, ses initiateurs préconisent son utili-

sation au sein des installations touristique

ou industrielles, dans les espaces d’expo-

sitions, des aéroports, des parcs d’attrac-

tion où les locaux des grandes entreprises

» répond Ouahiba Azouaoui.

«On ne prétend pas réinventer le robot,

notre objectif est de maîtriser la techno-

logie de l’intelligence artifi cielle, et per-

sonnaliser son usage à notre avantage»

observe Mustapha Lakrouf, chercheur

dans la même équipe de NCRM.

CompétitionNotons que la recherche sur ce genre de

projets est courante dans plusieurs univer-

sités du monde, à l’exemple de l’universi-

té de technologie de Belfort-Montbéliard

(UTBM) en France ou du célèbre institut

de technologie du Massachusetts (MIT)

aux états unis où des chercheurs ont ré-

cemment présenté une solution similaire

: un ordinateur en place de co-pilote

qu’ils proposent à l’industrie automo-

bile. D’autres centres de recherches pri-

vés se sont aussi lancés ces dernières an-

nées dans la compétition pour produire la

voiture autonome. Certains ont déjà com-

mencé, de nombreux constructeurs peau-

fi nent leurs propres modèles, à l’exemple

du partenariat conclu entre BMW et la

fi rme Continental pour la production des

voitures automatisées en Europe.

La RobuCar ne sera pas mise en circu-

lation de sitôt à en croire les chercheurs

puisque avant de passer au stade de la

production, un long travail de dévelop-

pement est nécessaire, un investissement

qui requiert à priori des efforts colossaux

en matière de programmation et d’ex-

périmentation méticuleuse. Dans cette

perspective, l’équipe de chercheurs lance

un appel aux étudiants spécialisés en in-

formatique, en automatisme et en élec-

tronique passionnés pour la recherche et

le développement dans les domaines des

technologies de pointe et désireux de re-

joindre le centre pour ,éventuellement ,

participer à la conception de la Robot-Car

version dz « la porte du centre est ouverte

pour les étudiants qui veulent aller plus

loin dans leurs études et tenter l’aven-

ture de la recherche .» invite Mustapha

Lakrouf.Fatma Zohra Foudil

« Maîtriser la

technologie de

l’intelligence

artificielle, et

personnaliser

son usage à notre

avantage » Mustapha Lakrouf

« Ce robot

est capable de

détecter tous types

d’obstacles et les

contourner »Rachid Tiar

« Ce genre de

voiture est conçu

pour rouler

dans les zones

piétonnes »Ouahiba Azouaoui

MarionnettesPlanche de BD

Une conversation dans un café... Ancre de chine

HonnalPortrait

Faîza Benaouda

Ecole Supérieure

des Beaux-Arts

d’Oran

[email protected]

Rym Mokhtari

Ecole Supérieure

des Beaux-Arts

d’Alger

Soumia Ouarezki

Ecole Supérieure

des Beaux-Arts

d’Alger

Fatma Zohra Foudil

The Google car!

En octobre 2010, Google annonce avoir conçu un système de pilotage automatique pour automobile, déjà installé sur huit

véhicules six Toyota Prius, une Audi TT et une qui ont parcouru plus de 200 000 km en Californie, sans avoir provoqué d’accident.Un avocat du California Department of Motor Vehicles a soulevé des inquiétudes : «La technologie est en avance sur la loi dans de nombreux domaines», citant des lois de l’État : « Seul un être humain peut conduire un véhicule». Selon le New York Times, les décideurs politiques et les régulateurs ont montré que de nouvelles lois seront nécessaires si les véhicules sans conducteur devaient devenir une réalité.Plutard ,l’état du Nevada a adopté une loi sur le fonctionnement des voitures sans conducteur, qui est entrée en vigueur le 1er mars 2012. Une Toyota Prius expérimentale, modifi ée avec la technologie sans conducteur de Google, a été autorisée par le Département du Nevada of Motor Vehicles (DMV) en mai 2012. Ce fut la première licence aux États-Unis pour une voiture auto-pilotée.

CyberGo!

Cybergo est une autre navette sans chauff eur, de fabrication française, elle peut transporter jusqu’à 8 personnes et rouler jusqu’à 20 km/h suivant un trajet préenregistré .

Camera CCD et télémètres lasers

la vision et l’ouie de la robocarPhotos : Souhil.B

El Watan - étudiant Mercredi 18 Septembre 2013

El Watan - étudiant Mercredi 18 Septembre 2013

1971

1962

2004/20052005

R é f o r m e

L M D

1990 71 500 diplômés uni-versitaires ont quitté l’Algérie entre1992 et1996.

1980 Printemps berbère .

1986 Manifestations étudiantes à

Sétif et Constantine en novembre.

Avènement de la violence.

Montée de l’intégrisme...

ouverture...

1988 (5 octobre) : le ministère de

l’Education et de la formation

incendié.

1987 la grande grève universitaire .

1982 la grande grève des étudiants

arabisés et violents affrontements

dans l’enceinte de l’université.

717171717171711171777171 11171717171111717117171 1 11717111711171111 50050000500500050050000500500500555500505000500550050550000000500050500500000000005000000000000500000000000005000500555000000000000 didididiiidiididdididididididididididididididiidddddididipplôplplôppppllôplplôplpppplplpllôllôplôôôôôplplplppplplplplpllôp ôôôômémémémémmmémésmésmésésésmémémésmésmmmmémésmémmémémésmésmésméésésééséséméméésmémémméémmmémmémmmmmmmmémémm sés ununununununununununununnunuuunuuuuuuunuuuuuuuuunuuuuuuuuuuununii-i-i-i-i-i-iiiiiiirrrrrrrrrreeeeeses s eseses es eeseesseseses ssss eeeeeeseseses onoonontonnnontntntnontonooonoooonnoontontooontnntnontntnttonnonoonttonnnnonnnnnnonnnt qqqqqqquququququqqqququuuqqqququqquqqqqqqqq ittittiittiiitiittittittiiitttittiitittittittttitttitititttittiittittittittittittiiiiitittéé léé léé lé lé lé llé llé léé llééé é léééééééé lééé lé léé lllllll’Al’AA’Al’Al’Al’AlA’AA’AlAlAAlAlAlAAlAAAAAlAAAAAAAAAlllAAAAAAAAA ggégégégéérérérgéégérggégégégégéérérégérgééééérgéégééréérgégééréégéégggggggg ieie ieieiieiieeie iieiieeAlAAlllAlAlAlAAllAAllAlAAllAAAAllggérgérgérgérgérgérgggégérggggggggggéggéréérgérgérgér9292929292929292292292929222222929222222929222 etetetetetetettttettttetetetettettteteteteeeetetettetetttett119199199199199999199119991191911919199111111199191991199999999911999991919111911111111111111 66666666666666666666666eteteteettttt119199999919919999199191919991999999199911999999111999991199111999 6.6666. 66. 6666666.6. ..

lalaaaaalalaaaaaaaaaaaaaaa vvviviviivivvvvvviviivvvivvv oleoolololeleleoleoleoleleoleoo eoleeeeeeeeeeeeeeencencencencencencenncnncnnnnnnnnnn .....ttttttttttégrégrégrégrégrégrggrégrgrégrégrgrégégrégrrismiismismismismismsmismismismismsmismsssmiis e..ee..e..e..e.e..e..ee..e..eeee .....

BONU

S 2000

Loi 99-05 1999 modifi ée en décembre 2000autorisation au

privé d’ouvrir des établis-

sements d’enseignement

supérieur .

11199999771

220000022 0404040 //2

Chaque année, 120 000 diplômés quittent les bancs des universités algé-riennes.

16,1%

Mobilité del’exellence

vers le nord.

RR é f oo r m em

LL MM DDBBOO

NNUUUSSSS222222

0000000000000000 Loi 99-051999 modifi ée en décembre 2000autorisation au

privéd’ouvrir des établis-

p

sements

Mobilité del’exellence

vers le nord.ord

Au commencement était la «dé-claration de Bologne»(1). l’EU signe, en 1999, la plus vaste et la plus importante réforme de

l’enseignement supérieur en Europe. Le but ultime, instaurer un système qui facilite la mobilité des étudiants, d’une université à l’autre ou d’un pays à l’autre, et pour les di-plômés d’être employés, selon les besoins dans n’importe quel pays européen.Le processus, encore inachevé en Europe, fut rapidement exporté sous le nom de ré

formes LMD aux systèmes d’enseignement supérieur maghrébins, notamment en Algé-rie. Cependant, la rapidité avec laquelle ce processus a été exporté semble, selon des spécialistes(2), répondre plutôt aux besoins urgents de l’UE en matière de THQ (Tra-vailleurs hautement qualifi és) appelés à re-vigorer le vivier compétent de «l’Europe de la connaissance» objectif du processus de Lisbonne (1).

entnt étaétait it lala «dé«dé-mmencen ememmmmmmmollogne»on de BBo (1)(1)1) l. ll’E’EU’EUEU la plus vaste eten 1999

forforforforforformemesmesmesmess LMLLMLMLMLMD aD aD aDD aD aD auxuxux uxuux syssyssyssyssyssystèmtèmtèmtèmmèmtèmsupérié iiér eur maa hghrghrébiébinsns,s n

LMD, La genèse

119996666666666622222222222222

Avril 2002 LMD Retour au système semestriel

(abandon du système annuel)

1999 suppression des Instituts

retour aux facultés.1998 : Loi d’orientation de l’enseignement su-périeur.

1996 : La loi n° 91-05 «réactivée» par le CNT.

1992 : La loi n° 91-05suspendue par le chef de l’Etat, Mohamed Boudiaf.

1991 : Loi n° 91-05 article 15 : L’enseigne-ment, l’éducation et la formation dans tous les secteurs, dans tous les cycles et dans toutes les spécialités sont dispensés en langue arabe.

1990 : Diminution du budget de formation de l’étudiant qui va passer de 700 dollars en 1987 à 200 dollars en 1999 .

Depuis 1989, l’arabe classique est la seule langue d’enseignement au cours du primaire et du secondaire.

1986 : Crise économique : diminution dras-tique du budget alloué à l’enseignement supé-rieur, suite à la chute du prix du pétrole.

1986 : Dissolution du CRST.Création du HCR : Haut commissariat à la re-cherche /Disolution en 1990.

1984 : Création du CRST : Commissariat à la recherche scientifi que et technique. 1984 : Arabisation totale des sciences sociales et humaines et création de l’Institut des Sciences Islamiques. 1984 Réhabilitation du système annuel (abandon du système semestriel).

1983 : Dissolution de l’ONRS : l’Organisme national de la recherche scientifi que.

1980 : Taleb Ibrahimi, président de la Commis-sion FLN de l’Education et de la Culture an-nonce un plan national d’arabisation du secteur économique et de la recherche scientifi que.

1973 : Supression de la chaire de berbère tenue à l’Université d’Alger par Mouloud Mammeri.

1974 : Introduction de l’enseignement de l’arabe dans toutes les disciplines, et arabisa-tion totale de la philosophie et de l’histoire.

1971 : Dissolution des facultéset leur remplacement par les

Instituts1971 istitution du

système semestriel ( abandon du système annuel).

1960s faculté d’Alger

système annuel Faculté d’Alger1909

Apocalypse HOW ?

HISTOIRE DEde l’université algérienne

la RÉFORME

2) Farid Cherbal : La réforme LMD et l’université algérienne : les vrais enjeux*.

2) Moulaï/ Nacer : LMD et son adapta-bilité pour la formation des licences en technologie*.

*consultable sur internet.

1) www.europa.eu

est le taux de chômage des jeunes diplômés

universitaires algériens.(CNES 2013).

Après l’échec de la grande réforme de 1971 (RES), l’université algérienne est livrée à la gestion opaque et antidémo-

cratique de la bureaucratie universitaire. Elle est laminée par les réajustements à répétitions et l’injonction de l’arabisation dictée par le sys-tème politique. L’université a fi ni par perdre sa fonction universelle, celle de produire le savoir et le transmettre pour devenir une machine à produire l’échec et les chômeurs diplômés.

A la rescousse d’une université sinistrée (voir chronologie), la réforme LMD est intervenue dans des conditions opaques, imposée d’en haut sans consulter les acteurs de premier plan. Enseignants et corps pédagogique dénoncent le fait de ne pas avoir été dans la confi dence. Critiques, certains

considèrent que la réforme présentée comme le fruit des recommandations de la CNRSE (Commission nationale de réforme du système éducatif) n’est en fait qu’un élargissement de la nouvelle politique d’enseignement supérieur de l’Union européenne.

Mohamed Staifi

[email protected]

De visu

2) Senouci / Remaoun : Le système LMD en Algérie : de l’illusion de la nécessité au choix de l’opportunité*.

Universel

auprogrammeFrance L’ethnologie et l’anthropologie …en voie de disparition ?

■ Le ministère de l’enseignement supé-rieur français compte réduire le nombre de licences à l’université. Ainsi, l’anthro-pologie et l’ethnologie ne seraient plus des cursus à part entière. L’université française regorge de licences. On dénombre 1600 di-plômes de licence générale, et pas moins de 2200 diplômes de licence profession-nelle. La ministre , Geneviève Fioraso, a prévu une réforme pour diviser par dix le nombre de licences. Ainsi l’ethnologie et l’anthropologie seraient associées dans «une licence de Sciences sociales». La ministre, défend son plan de simplifi ca-tion de l’offre universitaire «Ce n’est pas la qualité des formations qui est en cause mais leur lisibilité (...) les débouchés sont étroits et les jeunes choisissent leur cursus sans comprendre vraiment ce qu’ils vont étudier, Ils fi nissent par échouer». L’ethno-logie et l’anthropologie ont vu le nombre d’étudiants diminuer et les professeurs redoutent qu’elles soient purement suppri-mées à terme .Le ministère se veut rassu-rant et souligne que la décision sera présen-tée en septembre. Selon elle, l’ethnologie ou l’anthropologie pourraient s’avérer une composante de nombreux cursus , plus qu’une fi lière en soi.

Camroun Master es Bonne gouvernance

■ L’université camrounaise Yaoundé II et l’ l’Institut de la francophonie pour la gouvernance universitaire (IFGU ) se re-groupent pour développer un nouveau mas-ter en Gouvernance Universitaire dédié aux universités africaines. Il s’agira de former des étudiants pour qu’ils soient capables de gérer des institu-tions universitaires selon les normes mo-dernes.Après la mise sur pied de ce master suivra une formation doctorale, les cours se feront dans le campus de l’université de l’univer-sité de Yaoundé II et en ligne. Selon Ar-naud Martin, directeur de l’Ifgu, ce master est une première dans la zone francophone. Son institution s’engage donc à faire du Cameroun une vitrine dans la gouvernance

universitaire en Afrique, a-t-il indiqué.

Après avoir demandé en vain à s’inscrire à l’université d’Oslo, l‘auteur du massacre d’Utoeya a obtenu l’autorisation de suivre des cours à distance de… Sciences politiques.

Concours d’entrée AlgerConcours d’entrée à l’institut natio-nal supérieur de musique Deux sessions le lundi 23 septembre 13Jeudi 26 septembre. Avenue du 1 er Novembre, Alger.( Kittani)

Tizi OuzouLe département d’Anglais de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou organise un concours d’entrée en 1ère année magister pour l’année 2012/2013 le 21/09/2013 à 9h. Le concours (national) est ouvert aux étudiants titulaires d’une licence d’Anglais, 4ème année classique. Deux options sont retenues: di-dactique des textes littéraires et de civilisation. Le nombre de postes ouverts est 12. Le dépôt des dossiers est fi xé du 6 au 17 octobre 2013.

S.G

Conférence

Béjaïa Université Abderrahmane Mira de Béjaïa 23 septembre 2013, sémi-naire international sous le thème «L’apport des Sciences sociales à la santé».

AlgerFredrich Ebert en partenariat avec le Ministère de l’enseignement su-périeur, la faculté Alger 3 et LAN-COMNET, organise un colloque na-tional sur la question de « l’emploi des jeunes » les mercredi 25 et jeudi 26 septembre 2013.

Concert

AlgerConcert du Groupe Caméléon, jeudi 19 Septembre, 21h30 à la salle Ibn Khaldoun

Après plusieurs refus, Anders Brevik va fi nalement suivre des cours à l’Université d’Oslo. L’auteur de la

tuerie d’Utoeya qui purge actuellement une peine de 21 ans de prison ,pourra suivre des modules à distance. L’extrémiste a postulé pour pouvoir étudier certaines matières spécifi ques dont les sciences politiques!

Selon son avocate Vibeke Hein Baera, Anders Breivik a exprimé le souhait d’étudier la théorie politique, la politique internationale et la politique administrative publique, mais devrait se concentrer sur seulement deux de ces matières qui lui donneront droit à des crédits universitaires s’il réussit les examens.

Interdit de campus, Breivik passera ses examens depuis la prison d’Ila, et les échange éventuels avec ses professeurs s’ effectueront uniquement par courrier.

En mai, une première candidature refusée pour dossier incomplet avait semé un certain malaise parmi l’équipe enseignante de l’université, quand on sait que la majorité des victimes de l’extrémiste étaient justement des étudiants.

Le mois dernier, l’université d’Oslo avait

rejeté une nouvelle demande d’inscription à un cursus de sciences politiques de Breivik, en faisant valoir qu’il n’avait pas le bagage scolaire nécessaire. Anders Breivik, 34 ans, a arrêté sa scolarité au cours du secondaire. Or, en Norvège, les universités sélectionnent les candidats en fonction des notes obtenues aux examens passés à l’issue de l’enseignement secondaire. Néanmoins, «La législation norvégienne reconnaît à tous les détenus le droit d’avoir des activités et d’étudier», explique Karl Gustav Knutsen, directeur de la prison de Skien (sud-est) où le tueur est actuellement détenu sous un régime de très haute sécurité. Et le recteur de l’Université d’Oslo ,Ole Petter Ottersen, a lui aussi rappelé à l’antenne de la BBC que tous les citoyens ont le droit de poursuivre des études supérieures, tout en reconnaissant les «dilemmes moraux» de l’affaire.Pour rappel , Anders Breivik , avait tué 77 personnes le 22 juillet 2011 en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo puis en ouvrant le feu contre un camp d’été de la Jeunesse travailliste sur l’île d’Utoeya.lui ,l’assassin continue de se présenter comme un «militant nationaliste» luttant contre le multiculturalisme et «l’invasion musulmane» en Europe.

El Watan - étudiant Mercredi 18 septembre 2013

OsloL’assassin des étudiants de retour à l’université

ASIE Cherchez le savoir mémeen dehors de la chine !

■ Plus de 2,6 millions de Chinois ont fait leurs études à l’étranger entre 1978 et 2012, ce qui fait de la Chine le premier exportateur d’étudiants à l’étranger, selon des données publiées vendredi. En 2012, environ 399.600 Chinois ont poursuivi leurs études à l’étranger, soit fi nancés par le gouvernement ou leurs employeurs, soit par leurs propres moyens, a indiqué le Centre chinois de services des échanges de talents dépendant du ministère de l’Education. Le pays se trouve au premier rang mondial en terme du nombre d’élèves à l’étranger.

Les élèves chinois faisant leurs études aux Etats-Unis, en Australie, au Japon, en Angleterre ou au Canada représentent actuellement 74% du nombre total des élèves chinois outre-mer. Le nombre de jeunes élèves ne cesse d’augmenter d’année en année, a souligné le centre. Depuis le lancement de la politique de réforme et d’ouverture sur l’extérieur en 1978, environ 1,1 million d’élèves chinois ont choisi de rentrer en Chine après la fi n de leurs études à l’étranger, soit 72,38% du total. En 2012, près de 272.900 élèves chinois à l’étranger sont rentrés au pays.

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El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 23

E S P A C E D E S L E C T E U R S

Déprime des souscripteursNous sommes des acquéreurs des loge-

ments du projet logements LSP Draria, Alger, qui devait être lancé en 2008 par la société de construction et de promotion Batigec. Suite à des problèmes rencontrés qu'on ignore, les travaux ont commencé en septembre 2010. Notre joie n’a été que de courte durée puisqu'on attend toujours que nos logements nous soient livrés et qu'on continue de vivre dans le désarroi et que l'on fait face à une situation plus dramatique, causée par le non-respect du promoteur (Batigec-immobilière) de ses engagements, à savoir la livraison des

logements dans les délais prévus par la loi. Ce dernier a encaissé des sommes d'argent consi-dérables de la part des bénéficiaires. Aussi, tous les locaux commerciaux existants dans le projet, au total 508, ont été vendus. Malgré cette manne financière et l'engagement pris par le DG de Batigec immobilière, par écrit, notre bien immobilier n’a toujours pas vu le jour. Depuis le mois de septembre 2010, début des travaux, à ce jour, seulement 15 carcasses sur 93 immeubles que compte le projet ont pu voir le jour, pour une remise des clés prévue le 31 décembre 2013.

Les conséquences de cette situation sont : l'engagement de simples citoyens à payer un logement par tranches ou crédit bancaire et faire face aux charges de loyer et de rembour-sement des dettes. Nous nous sommes presque tous acquittés de la totalité des redevances financières qui nous ont été requises. Cependant, la majorité des bénéficiaires n’ont pas eu leur acte de vente sur plan, comme le stipule la loi. Nous éprouvons un profond res-sentiment de par le mépris et l’arrogance affichés par ce promoteur en charge du projet. Soltani Souad, Alger

Quiétude d’un quartier résidentiel menacée

Thala Amara, une source tarie !Suite à de longues démarches menées au niveau local

depuis plusieurs années et qui se sont avérées vaines, nous avons l’honneur de venir par la présente recourir à votre haute bienveillance pour que le problème d’AEP dont souffre notre localité soit enfin pris en charge. D’emblée, nous vous informons, Monsieur le Premier ministre, que ce problème concerne aussi bien la partie adduction que le réseau de distribution. Si le volet adduction, posé déjà en 2002, a fait objet d’une proposition de solution par les ser-vices de la direction de l’hydraulique de wilaya consistant en une nouvelle canalisation desservant la localité à partir du barrage de Taksebt, il n'en demeure pas moins que celle-ci n’est suivie à ce jour d’aucune réalisation. D’autre part, le problème est nettement aggravé par l’extrême vétusté du réseau de distribution datant de plusieurs décennies et à l’origine de fuites considérables et de pannes interminables que les services concernés n’arrivent plus à maîtriser et qui, par ailleurs, présentent un risque potentiel d’apparition de maladies et autres épidémies à transmission hydrique. Du coup, il est admis de tous, notamment des services de l’hydraulique et de l’ADE, que la réalisation d’un réseau de distribution en PEHD constitue la solution urgente et prioritaire en mesure d’assurer une distribution efficace et optimale des ressources disponibles et d’apporter une réponse satisfaisante au problème d’alimentation en eau potable de la localité. Dans cette perspective, de nom-breuses démarches ont été entreprises auprès des services de la wilaya de l’hydraulique pour l’inscription du projet dont l’étude a été finalisée depuis plusieurs années. Mal-heureusement, celles-ci sont souvent suivies de promesses non tenues, attisant à chaque fois le sentiment de déception de notre population. Le paroxysme de cette situation a été atteint en 2009, année durant laquelle le projet aurait été retenu et annulé en dernier lieu pour des raisons inex-pliquées. Par ailleurs, un ultime espoir est né à la faveur de la dernière visite de travail que vous avez effectuée dans la wilaya de Tizi Ouzou, à l’occasion de laquelle vous avez annoncé un programme complémentaire de développement local pour la wilaya avec une enveloppe conséquente destinée au secteur de l’hydraulique. Ainsi, vous admettrez, Monsieur le Premier ministre, qu’un énième rejet du projet ne trouverait aucune explication valable et acceptable aux yeux du citoyen et aurait pour conséquence naturelle et incontournable d’exacerber gravement sa colère et son sentiment de mépris. A cet effet, nous sollicitons vivement votre intervention urgente, Monsieur le Premier ministre, pour mettre fin à cette injus-tice qui a trop duré et qui porte sérieusement les germes d’un développement imprévisible et regrettable. Comptant sur votre clairvoyance et votre disposition à ne ménager aucun effort pour une issue favorable à ce problème dans le strict intérêt du citoyen et de la collectivité, recevez, Monsieur le Premier ministre, l’expression de nos profonds respects. P/ Coordination des comités de quartiers de Thala Amara. Le Président

Mes droitsF ils de chahid et de surcroît handicapé, j’ai déposé un

dossier pour pouvoir bénéficier d’une pension d’inva-lide. A ce jour, je ne vois rien venir. Mon numéro de dos-sier est 222. Nous vivions mes enfants et moi de la pension de ma mère qui était veuve de chahid, et depuis son décès, depuis bientôt une année, nous n’avons aucune aide.

Amer Yahia Kamel, Village Aït Sellane, commune de Aïn El Hammam

le nouveau locataire de la villa 34 au lotissement «E» El Dja-mila à Aïn Benian a entamé

des travaux en vue d'utiliser cette villa comme école privée (CEM et lycée), dénommée El Manel, et ce, en violation du cahier des charges du lotissement de type résidentiel qui stipule dans son article 24 : «Les construc-tions édifiées sur les lots devront être réservées uniquement et principalement à l'habitation». Cependant, une partie du rez-de-chaussée peut être utilisée pour le commerce de détail ou artisanal et des services ne présentant aucune nuisance. Exemple, un cabinet de profession libérale. Trois pétitions signées (copies ci-jointes) par les résidants du lotissement (près d'une trentaine) ont été adressées en date du 15

mai 2012, 11 octobre 2012 et le 23 juillet 2013 aux différents ministères (Premier ministère + ministère de l'Intérieur + minis-tère de l'Education) et autori-tés locales (wali d'Alger, wali délégué de Chéraga, directeur de l'éducation d'Alger et Alger Ouest - président de l'APC de Aïn Benian), mais n'ont malheu-reusement eu aucune suite à ce jour. En date du 4 octobre 2012, un agrément provisoire valable deux mois n° 54 a été délivré par le secrétaire général du ministère de l'Education, et ce, en violation du cahier des charges du lotisse-ment et également en violation du décret exécutif n° 05-432 du 8 novembre 2005 fixant les condi-tions de création, d'ouverture et de contrôle des établissements privés d'éducation et d'enseigne-

ment, notamment les articles 8 et 9 (copie ci-jointe). Il convient de signaler que cette villa aménagée en collège et lycée ne dispose ni de cour, ni de parking, ni d’aire de sport. En date du 4 décembre 2012, une autorisation d'ouver-ture signée par le directeur de l'éducation d'Alger-Ouest (Ché-raga) a été délivrée, s'appuyant sur l'avis favorable émis par la commission ad hoc prévue par la règlementation, mais ne pré-cisant pas le numéro du procès-verbal (copie ci-jointe). Une autre grave entorse admi-nistrative et réglementaire, le président de l'APC de Aïn Be-nian ou son représentant n'a jamais été consulté par ladite commission ad hoc et n'a jamais cautionné cette autorisation et même affirmation du P/APC pré-

cédent qui, d'ailleurs, s'est porté partie civile auprès des tribunaux pour annuler cette autorisation d'ouverture de cette école privée, une procédure judiciaire est éga-lement engagée par les résidants. Suite à cette démarche collective des résidants, avec l'appui de documents officiels interdisant et surtout réglementant cette acti-vité, l'administration locale et de wilaya (APC, daïra, wali) ainsi que les ministères (Premier mi-nistère, ministère de l’Intérieur, ministère de l'Education) sont interpellés afin d'annuler cette autorisation pour préserver et défendre les droits constitution-nels et légitimes de citoyens algé-riens qui s'estiment gravement lésés par ce que nous considérons comme un abus de pouvoir et du népotisme. Les signataires

Les héritiers Salhi précisentSuite au courrier paru dans

le quotidien El Watan du 3 juillet 2013 signé par la Sarl Djil El Kitab, les héritiers Salhi Salah font la mise au point suivante :1) Les murs de la librairie (ex- SNED), sise rue Zidane Amar (ex-rue de la Paix) à Tizi Ouzou sont la propriété de feu Salhi Salah en vertu d’un acte authen-tique publié à la Conservation des hypothèques de Tizi-Ouzou.2) Les biens de feu Salhi Salah et aujourd’hui de ses héritiers, à la rue Zidane Amar ou ailleurs, n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque mise sous protection de l’Etat. La seule preuve évi-dente (et que connaissent bien les gérants de la Sarl Djil el Kitab) aurait dû être le paiement

de loyers pour occupation des murs par la SNED (Alger) régu-lièrement depuis 1964 jusqu’en 1980. Depuis cette date, les héritiers n’ont jamais perçu de loyers.3) A la création de l’OPGI de Tizi Ouzou, la wilaya lui a transféré la gestion du fonds créé par l’an-cien locataire précédant la SNED et qui, seul, a été mis sous pro-tection de l’Etat. Cet amalgame entretenu entre fonds et murs a franchi, avec le courrier de cette Sarl, un autre pas. Jusque-là, simple affaire de contentieux commercial, voilà que les auteurs du courrier (après des années de-vant la justice finalisées par une décision d’expulsion) inventent l’argument de mise sous protec-

tion (avec les sous-entendus que cela entraîne) par voie de presse. Bien mieux, les héritiers Salhi Salah qui sont les propriétaires légitimes des lieux occupés indû-ment par cette Sarl Djil el Kitab en vertu également d’un acte portant transfert de propriété des murs de la librairie litigieuse en leur faveur, se trouvaient privés de la jouissance de leur bien sans qu’ils aient aucun rapport de droit de bailleur à locataire ni avec l’OPGI ni encore moins avec la société sus-citée. Ce dernier soubresaut de la Sarl Djil El Kitab est in-digne et diffamatoire et sera donc traité en conséquence. Tout le reste a été traité par la justice.

4) La procédure judiciaire enga-gée par les héritiers Salhi Salah ne peut souffrir d'aucune critique dès lors que les magistrats qui ont rendu la décision d’expulsion tant de l’OPGI que de la Sarl Djil el Kitab se sont assurés aupara-vant, par le biais d’une expertise, que les murs de la librairie n’ont jamais fait l’objet d’une quel-conque mise sous protection de l’Etat.Il s’ensuit que toutes les alléga-tions de la société Djil el Kitab qui occupait les lieux sans aucun droit ni titre sont dénuées de tout fondement. Les héritiers Salhi Salah, 5 bd Kaci Hadadene Tizi Ouzou

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El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 24

I D É E S - D É B A T S

Le LMD : un nivellement versle bas dans le contexte algérien

Par Ali Derbala

Universitaire

«Donne-moi le pouvoir, ô mon père, de rendre leur esprit accueillant au savoir et à l‘art». Athénée, fille de Zeus

Le gouvernement ne peut mettre en place de politique d’enseignement et de recherche scientifique cohérente

que s’il est en possession des informations complètes et fiables sur l’enseignement su-périeur. La mise à niveau de l’enseignement supérieur doit constituer une priorité affir-mée de l’Etat. L’éducation est un fondement de la citoyenneté, de la vie démocratique et du lien social. Elle véhicule des valeurs d’universalité et de diversité. Elle est syno-nyme de savoir, savoir-faire, savoir être, etc. L’éducation supérieure et la qualification sont devenues des éléments essentiels de l’employabilité des jeunes étudiants. Il faut mettre en place un système de formation su-périeure performant. Le MESRS revendique l’accès pour tous à l’enseignement supérieur comme un acquis inaliénable. Dans notre Université scientifique, le LMD a été intro-duit en 2004.

1. LES BAILLEURS DE FONDSDE L’ÉDUCATION

Les bailleurs de fonds pour l’éducation sont : la Banque mondiale, l’Union euro-péenne, les Banques régionales (Banque africaine de Développement, Banque Inte-raméricaine de développement, Corporation Andine de Développement, Banque Asia-tique de développement) et les différents organismes des Nations unies sous l’égide de l’Unesco. Les principaux bailleurs bila-téraux pour l’éducation sont la France et l’Allemagne, suivis des Pays-Bas, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et du Japon. D’autres intervenants tels les pays émer-gents, les fondations, les ONG, les groupes privés ou la coopération décentralisée. Ils fournissent les outils financiers et l’offre technique. Les Etats africains, soumis aux contraintes des plans d’ajustement struc-turel imposés par les créanciers étrangers, telle l’Algérie en 1992, s’avèrent souvent incapables d’augmenter leur budget édu-catif proportionnellement à la croissance de leur population d’âge scolaire. La dette extérieure, les plans d’ajustement struc-turel, les critères draconiens établis par la Banque mondiale et les lourdeurs dans les mécanismes de déboursement des fonds freineraient considérablement les efforts en vue d’accroître les dépenses dans le domaine de l’éducation. Par conséquent, et contraire-ment aux pays industrialisés qui investissent environ 3500 dollars par élève du primaire, en Afrique subsaharienne l’Etat n’investirait que 10 a 15 dollars (Afrique Espoir, 2004). La Zambie, par exemple, investirait un dollar dans l’éducation par enfant et en dépenserait six pour le remboursement de la dette. Ces chiffres démontrent que la dette publique extérieure de l’Afrique affaiblirait ses sys-tèmes d’éducation et ralentirait la réalisation des objectifs(1).

2. DE L’HISTOIRE DU LMD

Dans ce rapport(2), il est écrit que la nouvelle politique éducative extérieure de la France a d’abord exigé une phase de réflexion, animée notamment par la commission At-tali, qui a débouché sur un rapport publié en 1998 : Vers un modèle européen d’ensei-gnement supérieur. L’une des principales propositions était l’organisation des études à

l’Université française autour de trois cursus, en trois, cinq et huit ans. Cette phase pros-pective a aussi été d’origine ministérielle avec la déclaration de la Sorbonne du 25 mai 1998 prise par les ministres français, alle-mand, britannique et italien visant à «faire évoluer les structures de leurs systèmes d’enseignement supérieur pour faciliter la reconnaissance mutuelle des diplômes, tout en respectant les spécificités nationales». La déclaration de la Sorbonne a été suivie par la réunion de Bologne en juin 1999 qui a réuni 25 pays européens, puis par celle de Prague en mai 200l. A partir de 1998, les ministres français Claude Allègre, Hubert Védrine et Charles Josselin, respec-tivement ministre de l’Education nationale, ministre des Affaires étrangères et ministre délégué à la Coopération et à la Franco-phonie, ont entrepris la mise en place d’une politique éducative extérieure. Le rapport commandé par le ministre Claude Allègre à M. Jacques Attali, intitulé : «Pour un modèle européen d’enseignement supérieur» pré-cise que «les niveaux pertinents de sortie seront à trois ans, avec la licence, après des études menées principalement en groupes à effectifs réduits à cinq ans avec une Nouvelle Maîtrise ou Mastere faite d’enseignement, de stages et de recherche, et à huit ans avec le doctorat, ouvrant particulièrement la voie aux carrières de l’enseignement supé-rieur, de la recherche et des grands corps de I’Etat». Ces différents niveaux corres-pondent au système angle-saxon Bache-lor- Master- PhD. C’est le système LMD-français(2). L’Uneso, l’agence dépendant de l’ONU a pour mission d’aider à assurer une éducation de qualité à tous, a dû abandonner, faute de moyens, à la Banque mondiale le soin de définir la stratégie éducative de nom-breux pays(3) dont sûrement l’Algérie qui était presque en cessation de payement de ses dettes en 1992. Cette Banque mondiale a sûrement imposé le système LMD à l’Uni-versité. Les responsables de l’enseignement supérieur ont opté pour l’importation de ce système sans rien inventer ou modifier. Cette réforme a été introduite dans nos uni-versités d’une manière autoritaire et sans débats avec les universitaires, Elle est vue comme ne pouvant pas répondre aux besoins de nos étudiants. Le financement des études est assuré par le contribuable, quelle que soit l’origine de l’étudiant.

3. PÉNURIE D’ENSEIGNANTS QUALIFIÉS

La pénurie d’enseignants qualifiés consti-tue le principal obstacle à la réalisation des objectifs éducatifs de notre pays. Le système éducatif doit attirer un personnel enseignant bien formé, motivé et perfor-mant. Ce même système doit prendre des mesures qui favorisent une progression du système de carrière des enseignants, leur garantissent une rémunération acceptable, et qui assurent le renouvellement du personnel enseignant. La dévalorisation des ensei-gnants, la faiblesse de leurs rémunérations, la médiocrité des conditions d’enseignement et d’apprentissage et le manque d’évolution de carrière adéquate sont autant de causes de mécontentement, qui ont conduit nombre d’entre eux à quitter la profession, parfois après seulement quelques années de service. La «fuite des cerveaux» a compromis grave-ment la situation éducative en Algérie. Un grand nombre d’enseignants universitaires, où l’on dénombre plus de 20 000 titulaires d’un doctorat, quitteraient le continent africain chaque année selon l’organisation internationale pour les migrations (OGM). La cause de cet exode de cerveaux seraient les mauvaises conditions de travail. Une des voies qui semblent salutaires consisterait à

améliorer les conditions de travail encore médiocres du personnel enseignant. En outre, les conditions de travail et les mauvais salaires des enseignants sont démotivants. Dans son article au paragraphe «Le rôle des agents locaux» en page 10, et comme son titre l’indique, Khalfaoui(4) a bien identifié notre mal à l’Université qui est celui du retour à la «situation coloniale».

4. NIVELLEMENT VERS «LE BAS»DES ÉTUDIANTS DANS LE LMD

A l’université scientifique, il est faux de dire que seule la langue française poserait pro-blème aux étudiants qui normalement l’ont étudiée comme seconde langue ou première langue étrangère durant tout leurs parcours éducatifs, primaire, moyen et secondaire. Ces études ont été négligées. Les défis qui interpellent l’enseignant du supérieur en Algérie aujourd’hui sont pluriels. L’on ne peut prétendre les énumérer tous. - a) 70% des étudiants en première année des sciences exactes ne savent pas le résultat de la multiplication remarquable de 8 x 7. Beaucoup répondront 54 ou 48 ; - b) 80% des étudiants ne savent pas plier une double feuille, en mettant un bout de la feuille contre l’autre et en tirant sur la feuille ; - c) ces dernières années, on a eu parmi des étudiants «bacheliers» quelques spécimens qui ne savaient pas le résultat de 0 x 6 ; d) les étudiants n’écrivent pas sur une ligne, ils écrivent dans l’espace blanc entre deux lignes. Au collège, on ne leur inculque même pas ces notions les plus élémentaires ; e) ils ne peuvent pas lire un mot en entier. Ils le tronquent en plusieurs sous-mots ou lettres. Sans exagérer l’adverbe «soit» est lu «so, i, t» ; la fonction est lue en deux mots, «fonc, t(s)ion» ; - f) des élèves de mastere ne peuvent même pas lire couramment un texte, bien qu’ils sont présents depuis 5 années à l’Université ; - g) aucun élève d’un concours d’accès à l’école doctorale de RO n’a pu résoudre un exercice élémentaire de calcul de coûts du niveau de fin d’études de l’ancien primaire ou le primaire primitif ; - h) certains étudiants de la 3e année licence de mathématiques ne savent pas encore la définition d’une «fonction» ; - i) des étudiants de Mastère 1re année ne savent pas encore tracer une droite dans le plan, de type ax+by = c (du niveau de seconde des lycées). Dans l’espace de dimension trois, il faut qu’ils fument du thé pour avoir l’euphorie et puissent imaginer une droite dans l’espace ; - j) nos étudiants ne recopient plus, ils redes-sinent ce qu’on a écrit sur le tableau. Si vous êtes fatigué, et par exemple vous penchez une intégrale, ils la pencheront automatique-ment jusqu’à ce qu’elle devienne oblique. Le silence des étudiants nous pèse beaucoup. Ils ne répondent à rien. Il n’y a aucune communication entre les étudiants et les enseignants ; Nos étudiants ne maîtrisent ni la prononcia-tion, ni l’écriture, ni le parlé et ni... ni ... Per-sonnellement, j’incrimine les enseignants de français de tous les paliers ; - k) des étudiants ne savent pas prononcer le chiffre ou le nombre deux (2), qu’ils prononcent doux, du brouillon qu’ils pro-noncent brillant, «la mesure» que certains prononcent la «miseure» ; - l) des étudiants du génie civil lisent le «bâtiment», la «bâtimat» ; - m) ils n’ont jamais appris à conjuguer au présent de l’indicatif. Tous écrivent : je résoudre, je représenter ; - n) tous lisent par exemple l’expression ils

comptent, ils comptant. Ce ne sont que des bribes. Il n’est pas de mauvaise foi de dire que le LMD est une politique d’abaissement du niveau des connaissances. Le niveau des étudiants a régressé fortement. Durant le second semestre de l’année universitaire, nous passons plus de temps à examiner et à surveiller les examens que d’enseigner un «savoir» aux étudiants. Ce semestre n’est même pas un trimestre de dispense de cours, il est devenu un «bimestre». Pour cette année 2013, avec les grèves des travailleurs, des étudiants et l’absentéisme de ces derniers, il était réellement un peu plus long que d’un mois d’études. Comme le mensonge est au cœur du débat, a-t-on le droit de mentir pour la cause ? A mon humble avis, même si les programmes d’études sont déclarés terminés, ils ne le sont que sommairement. Les étudiants n’ont pas eu le temps néces-saire de bien assimiler et a prendre du recul vis-a-vis des cours, TD, TP, programmation, etc. L’enseignement succinct des résultats de la science n’est jamais un enseigne-ment scientifique. Si l’on n’explicite pas la démonstration ou la preuve qui a conduit au résultat, on peut être sûr que l’étudiant n’aura rien retenu. Il faut bien que l’étudiant comprenne. On ne peut retenir qu’en com-prenant. L’étudiant comprend à sa manière sachant que la réflexion demande du temps.

CONCLUSION

Les universités algériennes ne dispensent pas un enseignement pragmatique et utilita-riste. Elles sont surpeuplées d’étudiants mal informés sur les carrières à entreprendre, démobilisés, frustrés par les langues arabe, française et anglaise, qui n’attendent rien de leurs études. C’est la débandade ! Le suivi pédagogique de la part des professeurs est moindre. Parmi les étudiants, beaucoup d’entre eux ne sont pas animés d’une vo-lonté d’apprendre mais seulement par celle de gagner les modules et les diplômes sans aucune valeur. Même les associations des étudiants n’ont pas soulevé ce problème épi-neux qui les concerne en premier lieu. Cer-tains groupuscules d’étudiants brûlent leurs diplômes devant des caméras pour montrer leur mécontentement de ne pas leur fournir de postes de travail. Beaucoup parmi ces étudiants n’ont rien appris et ils n’ont rien retenu. Les employeurs ne peuvent pas leur faire confiance. Aussi, c’est par la considé-ration des étudiants qu’on peut découvrir l’enseignant. A. D.

■ RÉFÉRENCES :

1) Marcelline Djeumeni Tcramabe. Pra-tiques pédagogiques des enseignants avec les TIC au Cameroun entre politiques pu-bliques et dispositifs techno-pédagogiques, compétences des enseignants et compétences des apprenants, pratiques publiques et pra-tiques privées. Thèse pour obtenir le grade de Docteur de l’Université Paris Descartes, discipline Sciences de l’Education, 2011. 2) N°3204. Assemblée nationale (française). Rapport d’information. Déposé en appli-cation de l’article 145 du Règlement par la commission des Affaires étrangères sur la politique éducative extérieure de la France et présenté par Mme Odette Trupin, 3) Jacques Attali. Demain, qui gouvernera le Monde ? Edition Hibr, 2011, p.237. 4). Hocine Khelfaoui. Le Processus de Bologne en Afrique : globalisation ou retour à la «situation coloniale» ? JHEA/RESA, Journal of Higher Education in Africa/Revue de l’enseignement supérieur en Afrique, Vol. 7, N° 1& 2, 2009, pp. 1-20.

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 25

J E U X - D É T E N T E

HORIZONTALEMENT : IMITATION / MENOTTES / DE / ARRET / DR / TA / EH / NIO / ECU / ABO / THOR / ST / BRILLA / EN / BOA / EMET / NNE / OI / SUT / ENTURE / RE / TABASSER. VERTICALEMENT : IMMEDIATEMENT / IE / ROB / NE / TA / ETNA / OB / TOUB / AORTE / RB / IRA / ATTRACTION / ES / ITE / UHLANS / POETE / OL / EURE / NS / HARAS / TER.

SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENT :GLAISE - ERNEST BORGNINE

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IDSENVOIFUFRTBE

EMONORTSAITFBIO

INEVITABLEEIEAF

TNOITANIMONRTEL

RÈGLE DU JEU Biffer tous les mots de la liste que vous retrouverez dans la grille, en utilisant tous les sens possibles. Les lettres qui n'auront pas été cochées serviront à former le mot défini ci dessous.

DÉFINITIONDérèglement dans les conditions atmosphé-

riques (10 lettres)

Solution Biffe Tout précédent :

CHAPEAUTER

ACACIA - ASTRONOME - BEAUTE - BOUFFEE - CAPACITE - CIGARETTE - DETAIL - DOUANE - ENVOI - EPEE - FACULTATIF - FREINE - GIGOTER - GROS - HIRONDELLE - IMBATTABLE - INEVITABLE - LABRADOR - LANCIER - MENTHE - NAUSEABOND - NOMINATION - OBUSIER - OCCIDENT - PENSABLE - REPARTIE - TITUBER - TUMEFIER - SEPULCRAL - SIDERE.

Biffe Tout N° 3614

PG

Dernière épreuve avant le tirage ou le clichage.

Définitiondu mot encadré

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SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :

En vous aidant de la définition du mot encadré, com-plétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.

Fléchés Express

choisit

provenir

sansvigueur

big boss

esprit

indemnité

science del’hérédité

cavaliers

signifiées

allié

têteblonde

tel un ver partie departie

injusticesgraves

pianistefrançais

âgées

ancienneradio.

feuilleté

branché

portionde grêle

avissur un

registrepatrie

d’Abraham

facteursanguincours

espagnol

personnel

dorures

parfumde mer

tableau

aspire

réfléchi

fleur

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intervalle(... de temps)

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HORIZONTALEMENT : 1.Mammifère d’Australie 2.Tombeau. Drame d’Asie 3.Conteste. Capitale 4.Apparus. Prenions le sein 5.Note. Hirondelle de mer. Item. Préposition 6.Chaîne déchaînée par une certaine “tempête”. Femme de lettres U.S.Semblables à 7.Entre le titre et la matière. Ancienne république. Avant le capital 8.Abrège. Thymus de veau. Rêve de naufragé 9.Jeune fille. Captiver l’attention de 10.Gardé pour soi. Fin. Qui cause une dégradation 11.Le premier à voir le jour. Aride. Ville d’Italie 12.Verte contrée. Est 13.Point d’une grande question. Démonstratif. Largeur d’étoffe. Mal bien exprimé 14.Infertile. Enfreindre (... à) 15.Après bis. Sans éclat. Port en France.

VERTICALEMENT : 1.Savante. Se trouve 2.Fruit. Bavarder un instant (faire un brin de ...) 3.Sans effets. Gaz rare. Appuyer sur la gachette 4.Noeud sur la Til le . Tradit ions. Peinai. Transport parisien 5.Collations. Sur la rose des vents. Item 6.Logement modeste. Nationalise. Solution 7.Mouche. Extirper un organe après incision 8.Garder en mémoire. Pilote de lignes. Agent de liaison 9.Allonger. Rayons pour bronzer. Mis sur l’index 10.Fondateur de l’Oratoire d’Ita-lie. Chiens 11.Est tenu de. Répéter sans cesse 12.Fatiguantes. Se trouvent. Difficulté 13.Unité de mesure de vitesse. Abandonne. Ancienneté 14.Entrée en matière. Monnaies rou-maines. Refus froid 15.Gnons. Psychisme. Longue période.

Quinze sur N° 361415

SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS : HORIZONTALEMENT : 1.SUPERSONIQUES 2.AMERIQUE. URSIDE 3.NEPE. URATE. OSES 4.ESTA. NERON. US 5.UN. LATTES. AXE 6.APRES. ILEON 7.NOTEES. RELEVENT 8.ATOLL. AIRE. AMIE 9.MEURT. ALI 10.RUE. EURO. ANEES 11.ERSES. ENTASSEES 12.SI. TSAR. STE 13.NA. TRIGONES. TU 14.PERCU. ERIE. DUEL 15.CREVASSES. ANTRE.

VERTICALEMENT : 1.SANGUINAIRES. PC 2.UME. OT. URINER 3.PEPE. ATOMES. ARE 4.ERESIPELE. EN. CV 5.RI. RELUES. TUA 6.SQUALES. RU. TR 7.OUR. AS. ATRESIES 8.NEANT. RI. ONAGRE 9.TETIERE. TROIS 10.QUERELLE. AA. NE 11.UR. OSEE. ANSEE 12.ESON. OVALES. SDN 13.SIS. ANEMIEES. UT 14.DEUX. NI. SETTER 15.DESSERTES. SEULE. SOLUTION N° 3613

HORIZONTALEMENTI- CONTOURNES. II- OUIDIRE - NU. III- RAT - EN-GINS. IV- DIRE - ESSE. V - ISATIS - OMO. VI. TER - REIN. VII- LIEN - MATE. VIII- ET - DIETE. IX - REVULSE - OR. X - EMUS - SENSE.

VERTICALEMENT1- CORDILLERE. 2- OUAIS - ITEM. 3 - NITRATE - VU. 4 - TD - ETENDUS. 5 - OIE - IR - IL. 6 - URNES - MESS. 7 - REGS - RATEE. 8 - ISOETE. 9 - ENNEMIE - OS. 10 - SUS - ON - GRE.

HORIZONTALEMENTI- Combatifs. II- Approvisionner en matériel (un navire). III- Habille la main - Pilote de ligne - C’est lui. IV- A l’entendre, cela suffit ! - Sur la Tille - Ça ne s’apprend pas. V- Bouteille isolante - Pas dehors. VI- Verte répu-blique - Vieux rouge. VII- Possessif - Manière de faire. VIII- Nées . IX- Lettre adressée à quelqu’un. X- Localise - Ivre.

VERTICALEMENT1- Objets de peu de valeur. 2- Indolente - Entre trois et quatre. 3- Eau-de-vie - Qui a un savoir approfondi. 4- Occasionner - Non dit. 5- Roulement de tambour - Samarium - Pas royal quand il est triste. 6- Se déride -Entre deux options - Pronom. 7- Palmier - Virtuose .8- Parcouru à l’envers -Vautour. 9- Pomme. 10- Relatif à la lune - Dénué d’esprit.

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Mots Croisés N°3614Par M. IRATNI

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 28

T É L É V I S I O N

15:35 Quatre mariages pour une lune de miel16:25 Bienvenue chez nous17:20 Une famille en or18:05 Le juste prix19:00 Journal

17:05 Las Vegas - Championnat au Montecito17:40 Sans aucun doute18:55 Las VegasQui veut la peau de Jean-Claude Van Damme ?

15:55 Le jour où tout a basculé16:30 Dans la peau d’un chef17:15 Jusqu’ici tout va bien18:20 N’oubliez pas les paroles 18:45 Y’a pas d’âge19:00 Journal

15:35 Une saison chez les lions16:30 C à dire ?!16:45 C dans l’air18:00 C à vous19:00 C à vous, la suite19:10 Dr CAC

15:50 Harry16:30 Slam17:10 Questions pour un champion18:00 19/2019:15 Plus belle la vie

17:25 Victorious18:00 In ze boîte18:35 Le cheval c’est trop génial !18:40 Les Parent19:35 Gulli mag

15:35 Je me suis fait tout petit17:10 Le Before du Grand journal17:45 Le JT de Canal+18:10 Le grand journal19:10 Canal Champions Club

16:35 Telerealite Les Ch’tis à Hollywood19:10 Les SimpsonHuit d’un coup19:35 Soda - Ils reviennent... Madame Vergneaux, Patrick, le

16:40 Dans tes yeux - Auvergne17:05 Le lotus dans tous ses états18:00 Les coups de coeur de Sarah Wiener18:45 Arte journal

15:20 L’île des vérités 316:30 Le mag17:40 Warehouse 1318:00 Warehouse 1318:45 Telerealite19:40 Série jeune

15:20 Un dîner presque parfaitBordeaux16:35 La meilleure boulangerie de France - Bretagne17:40 100 % mag18:45 Le 19.45

16:00 MacGyverAffaire de famille16:45 MacGyverBienvenue à l’Ouest17:30 Touche pas à mon poste !19:35 D8 le JT

Esprits criminels - Soldat pour toujoursRossi et ses hommes se rendent à Santa Monica, en Californie, où quatre cadavres calcinés ont été découverts sur la jetée…

Les 100 plus grands... - Les incidents du directPour ce nouveau numéro des «100 plus grands», Jean-Pierre Foucault se penche sur les incidents du direct. Car en matière de télévision en direct…

La sourceMarie, 22 ans, étudiante, vit et travaille chez les Lacanal comme baby-sitter. Elle adore cette famille et s’y sent très bien jusqu’au jour où la DCRI…

La maison France 5Idées pratiques, conseils avisés, dernières tendances... les amateurs de décoration, mais également les profanes en la matière, vont pouvoir compter sur Stéphane Thebautt…

Des racines et des ailes - En terre de BourgognePour son émission de rentrée, Patrick de Carolis installe son plateau dans les Hospices de Beaune, en Bourgogne, célèbre pour ses toits…

L’Instit - Privé d’écoleIsabelle et Gilles Lemeur ont quitté Paris pour vivre à la campagne dans une ferme et surtout pour élever leur fils, Etienne (11 ans), hors du cadre conventionnel de l’école

Ligue des champions Marseille/ArsenalLe tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions 2013-2014 n’a vraiment pas été clément avec l’Olympique de

Enquête d’action - Chauffards et délinquants Lancés à grande vitesse sur l’autoroute, certains conducteurs n’hésitent pas à prendre tous les risques…

Soul KitchenZinos, jeune restaurateur à Hambourg, est l’heureux propriétaire du «Soul Kitchen», un restaurant ouvrier dans un quartier post industriel de Hambourg…

Anaconda 3 : OffspringÀ la demande du milliardaire Murdoch, Hammett, un mercenaire, accepte une mission des plus périlleuse : il doit partir à l’autre bout du monde…

Maison à vendre À Biarritz, Corinne et Guy se sentent un peu à l’étroit dans leur 65 m² depuis l’arrivée de leurs 2 enfants. Guy rêverait de racheter la maison où il a grandi, mais pour réaliser son…

En quête d’actualité Manger mieux, sans se ruiner.4500 / an : c’est la somme que dépensent les Français pour s’alimenter. Un budget qui pèse de plus en plus lourd…

21:25 Esprits criminels - Jeux de miroir22:15 Dr House - L’ami de Wilson

23:55 Fan des années 90Année 199100:50 Fan des années 90Année 1992

21:25 Cash investigation Les récoltes de la honte23:07 Grand public23:55 Talk-show

20:25 Silence, ça pousse !21:10 Echo-Logis23:15 Vu sur Terre - Mer Égée

21:40 Grand Soir/322:35 Les chansons d’abord23:25 Si près de chez vousLe coeur et l’argent

22:55 L’Instit Carnet de voyage en Guyane00:20 G ciné00:25 Fish’n Chips

00:00 Platane1 - La fois où il s’est embrouillé avec un arbre01:35 Voisins du troisième type

21:50 Enquête d’action Police de la route : dans l’enfer du trafic parisien23:50 Music

21:25 Beat Generation22:20 We Are Four Lions00:00 Dilemme mortel01:35 God save my shoes

21:30 Mégapython vs. Gatoroid23:15 L’attaque du requin à deux tête

21:30 Maison à vendre01:15 Sport - European Poker Tour01:05 Clips - M6 Music

21:40 En quête d’actualité Produits frais et pas chers 23:15 Sport - Ligue des champions - Marseille/Arsenal

19:50 Série

19:50 Magazine

19:45 Série

19:50 Magazine

19:45 Magazine

19:45 Série

19:45 Sport

19:50 Culture

19:50 Film

19:50 Film

19:50 Magazine

19:50 Magazine

SPHÈRE RTL9 - 19H45 BIENVENUE À ZOMBIELAND SYFY- 19H50 P.J. - VENGEANCE 23-19H50

RED MERCURY JIMMY -22H45 LES CHANSONS D’ABORD FRANCE 3-22H35LE SANG DU DIAMANT D17- 19H50

L’armée américaine a détecté au fond de l’océan Pacifique la carlingue d’un vaisseau spatial englouti depuis déjà plus de 300 ans. Elle organise très rapidement une première expédition réunissant à son bord un psychologue, un mathématicien, une chimiste, un astrophysicien et un agent des services secrets, pour explorer la mystérieuse épave. Le groupe investit le vaisseau spatial et découvre...

Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l’idée d’être dévoré... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d’un fusil d’assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre…

Desroses, parti avec sa femme à Fort de France, envoie une carte postale à la P.J. Ce qui ne rend pas le sourire à Agathe, mise à pied, qui voit Franck et Nadine enquêter sur l’agression d’un retraité. Les deux voyous lui ont volé sa sacoche. En possession des clés, ils ont ensuite cambriolé son appartement sans effraction. Le commissaire Meurteaux trouve l’affaire louche…

Trois jeunes islamistes assemblent une bombe dans un appartement londonien quand ils sont avertis de l’arrivée imminente de la police. Ils prennent la fuite et se réfugient dans un restaurant dont ils prennent aussitôt les clients en otage. Bien que réunis par la religion, les trois hommes sont très différents. Si l’un est issu de la classe ouvrière...

Natasha St-Pier, entourée de cinq espoirs de la chanson, Sonia Lacen, Lisa Angell, Dumè, Michaël Lelong et Camille Lou, mais aussi d’un groupe de musiciens dirigé par Jean-Luc Léonardon, reçoit trois invités. Gérard Lenorman, dont le dernier album, Duos de mes chansons, sorti en 2011, s’est écoulé à 300 000 exemplaires, Grégoire, qui vient de sortir un troisième album…

Deux énormes pierres précieuses d’une valeur inestimable ont été volées par un tueur à la solde d’un ancien criminel de guerre nazi. Ce dernier a également chargé son sbire de kidnapper Isaac Teller, un des meilleurs tailleurs de diamants encore en activité. Lorsque la nièce de ce dernier s’aperçoit qu’il a disparu, elle engage un détective privé renommé par son efficacité : John Shepherd…

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 29

L ’ É P O Q U E

ON VOUS LE DIT

El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61

008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet

Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er

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ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite

de tous articles sauf accord de la rédaction.

La comparution devant un tribunal britannique d’une jeune femme entièrement voilée a ravivé le débat dans

un pays fier de sa tradition de tolérance, qui devrait conti-nuer à prévaloir sur la volonté de légiférer des plus radi-caux. Tous les journaux revenaient en une, mardi, sur la décision considérée comme une première prise lundi par un juge londonien, qui a autorisé une musulmane de 22 ans à se présenter au tribunal en niqab, mais avec l’obli-gation de se dévoiler au moment de témoigner à la barre. Témoin de la tradition très tolérante dont s’enorgueillit le Royaume-Uni, le Daily Telegraph conservateur a salué une «décision de bon sens», qualifiée de «compromis» par le Guardian. Mais le tabloïd The Sun, plus gros tirage de la presse britannique, profite, lui, de l’occasion pour réclamer des «réformes vitales» et exiger une interdiction du voile à l’école, dans les hôpitaux, devant les tribunaux, dans les aéroports ainsi qu’aux guichets de banque. Ce faisant, le quotidien renvoie dos à dos «ceux qui disent qu’il faudrait bannir le niqab et la burqa partout, et leurs opposants libéraux qui estiment que les femmes musulmanes devraient être libres de les porter où elles veulent», au nom de «la fière tradition de tolérance de la Grande-Bretagne qui nous distingue des autres pays». A l’unisson du tabloïd, quelques rares députés ont appelé à légiférer sur le sujet, voire à imiter des pays comme la France ou la Belgique, où le voile intégral a été banni des espaces publics. Le secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, Jeremy Browne, a soulevé l’idée d’interdire le voile au moins aux jeunes filles mineures, soulignant qu’on leur interdisait bien l’accès à l’alcool et au tabac.

Peter Murphy, le juge qui a autorisé la femme de com-paraître en voile intégral, a, lui, espéré que le Parlement ou un tribunal plus compétent donne rapidement une «réponse définitive», le niqab étant devenu, selon lui, «un éléphant dans une salle d’audience». Mais les prin-cipaux leaders du pays refusent toute idée de légiférer et insistent sur la tradition «so british» en termes de liberté d’expression. «On est dans un pays libre et ce ne serait pas très britannique de commencer à dire aux gens ce qu’ils doivent porter», a commenté le vice-Premier ministre, Nick Clegg, qui «pense très fort qu’il ne faudrait pas imiter d’autres pays en émettant des décrets ou des lois». Le Premier Ministre conservateur, David Cameron, a également écarté l’idée de demander au Parlement «ce que les gens doivent porter dans la rue». En même temps, il appuie les initiatives «privées» visant à interdire le voile dans telle école ou tel hôpital, avec l’argument que les établissements devraient avoir le droit d’imposer leur propre «dress code». Mais sans convaincre, les élèves d’un lycée de Birmingham qui, forts d’une pétition de 8000 signatures, ont réussi à faire revenir l’école sur sa décision de bannir le voile. Le Conseil du culte musulman a lancé un appel au calme, constatant qu’«à chaque fois qu’il y a un débat sur le niqab, il s’accompagne d’une pluie de commentaires bigots au sujet de notre foi et la place de l’Islam en Grande-Bretagne». Selon Talat Ahmed, qui préside la commission des affaires sociales et familiales au conseil, «peu de personnes portent le niqab, et elles devraient être autorisées à le faire si elles ont fait ce choix librement».

Cette rentrée musicale concer-nera l’ensemble des classes de cette association culturelle. La

formation constituera l’axe princi-pal du présent et de l’avenir de Dar El Gharnatia. Des générations avaient été for-mées au sein de cette association culturelle de Koléa, à l’instar des deux autres associations musicales de la même localité (El Fen El Açil et El Bachtarzia, ndlr). Le succès dans leur production musicale et la réussite dans leurs études et leur vie professionnelle avaient fait de ces associations musicales de Koléa une référence, ce qui explique l’engouement des jeunes envers elles. L’association Dar El Gharnatia tient à mettre en œuvre ses projets durant cet exercice 2013/2014, en dépit de quelques obstacles. Certes,

la solidarité au sein du groupe et la discipline observée par les élèves, tant au niveau national qu’à l’étran-ger, auront fait leurs preuves.

AMBITIONS

Ainsi, la confection du 9e CD, l’orga-nisation de la 5e édition de Koléan-dalouse, participation aux festivals nationaux de musique andalouse et présence aux rendez-vous musicaux internationaux, notamment maghré-bins, l’acquisition des matériels audiovisuels, en plus du recrutement des jeunes filles et garçons pour constituer les chorales, tels sont les objectifs fixés par Hadj Kherrous, Labri Nordine et le maestro Saoudi Mohamed Chérif, et qui devront être atteints à la fin de l’année en cours. Dar El Gharnatia compte concréti-ser aussi un programme de confé-

rences qui seront animées par des musicologues et chercheurs, afin d’imprégner les élèves de toutes les informations inhérentes à cet uni-vers de musique andalouse. Dar El Gharnatia, c’est aussi une variété de costumes traditionnels pour femmes et pour hommes qui égayeront ses spectacles, une manière de faire découvrir aux mélomanes les tré-sors culturels vestimentaires que renferment toutes les régions de notre pays. Saoudi Mohamed Chérif se soucie de la maîtrise des instru-ments de musique. Dar El Gharnatia annonce déjà que des ateliers seront créés afin d’encourager les jeunes à aimer le violon et le oûd, pour à la fois les inciter à les maîtriser. Ambi-tieux programme qui exige des sacrifices «en musique andalouse». M’hamed H,

RENTRÉE MUSICALE À KOLÉA

GRANDE-BRETAGNE

Le voile fait débat, mais pas de loi en vue

Inauguration à Genève du buste de l’Emir Abdelkader

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, présidera aujourd’hui au centre d’accueil du Comité international de la Croix- Rouge à Genève la cérémonie officielle d’inauguration du buste de l’Emir Abdelkader, avec le

président de la CICR, Peter Maurer, a indiqué hier un communiqué du ministère de la Justice. A cette occasion, M. Louh, également président de la Commission nationale du droit international

humanitaire, rencontrera le président de la CICR pour aborder les sujets relatifs au renforcement des relations historiques de coopération entre les deux parties, précise-t-on de même source. L’inauguration du buste de l’Emir Abdelkader à Genève représente «une reconnaissance internationale franche de la pensée, des valeurs et des principes de l’Emir qui s’est illustré en 1860 par son intervention pour sauver de la mort des milliers de chrétiens», souligne le communiqué. L’Emir fut aussi l’un des fondateurs et des défenseurs des droits internationaux humanitaires avant même l’avènement des traités internationaux, tout comme il fut le fondateur de l’Etat algérien, le négociateur et le diplomate chevronné, ajoute la même source.

Changements intrigants à l’ENPI Des changements pour le moins surprenants ont été opérés au sein de la direction générale de l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI). Le directeur général de cette entreprise publique, A. Guellati, a procédé à des changements brusques qui suscitent diverses interprétations. Il a en effet mis fin aux fonctions du directeur général adjoint par intérim, au responsable de l’audit et de la comptabilité ainsi qu’à deux autres employés de la direction. Ces changements qui ont surpris des employés et cadres au sein de cette entreprise interviennent quelque temps après l’éviction du directeur général d’Alger-Est, sur instruction du ministre de l’Habitat, en raison de graves problèmes avérés dans la gestion du parc immobilier dont dispose cette direction à Bab Ezzouar.

Près de 600 enfants albanais confinés à domicile pour échapper à la vendettaPrès de 600 enfants albanais n’iront pas à l’école à la rentrée scolaire, lundi, car ils vivent retranchés chez eux pour échapper à la vendetta, «la vengeance par le sang», a déclaré à l’AFP Gjin Marku, un responsable d’une ONG locale. Cinq cent quatre-vingt-dix enfants, âgés de 3 à 15 ans, seront obligés de rester enfermés dans leur foyer dans l’espoir d’échapper aux effets de cette loi du XVe siècle qui exige systématiquement la «vengeance du sang par le sang», selon la même source. Aux termes de cette loi, tous les membres masculins d’une famille, y compris les bébés de quelques mois, sont susceptibles d’être victimes d’une vengeance quel que soit leur degré de parenté avec le meurtrier. Cette tradition meurtrière touche surtout les régions montagneuses dans le nord de l’Albanie, mais elle est également répandue dans les villes, le centre et le sud du pays.

Les Pirates envoient un drone à Merkel pour dénoncer la vidéo-surveillanceLe Parti pirate allemand a revendiqué, lundi, l’envoi d’un petit drone qui est tombé à deux mètres de la chancelière allemande Angela Merkel, lors d’un meeting de campagne dimanche, expliquant avoir voulu protester contre la vidéosurveillance policière. «Le but de cette action était de faire comprendre à la chancelière et au ministre de la Défense, Thomas de Maizière, ce que l’on ressent quand on est soi-même observé par un drone», a expliqué Markus Barenhoff, vice-président du Parti pirate, sur le site internet de l’organisation. La manifestation politique se déroulait à Dresde, en ex-Allemagne de l’Est, tout près du fief électoral de M. de Maizière. Un membre du parti, un informaticien de 23 ans, a fait voler un engin à quatre hélices, d’une envergure totale de 40 centimètres, au dessus de la foule lors d’un meeting électoral de Mme Merkel. Une vidéo amateur mise en ligne sur le site du Spiegel montre l’appareil inoffensif s’écrasant tout près de la chancelière qui semblait plutôt amusée par l’incident. «Contraint par la police, j’ai dû effectuer un atterrissage d’urgence près de la tribune, pour ne mettre personne en danger, ce qui a pu donner l’impression que le drone s’est posé de façon un peu chaotique», a expliqué le militant, qui souhaite rester anonyme, sur le site internet du Parti des Pirates.

● L’association Dar El Gharnatia, présidée par Hadj Kherrous Boualem, n’a pas failli à sa tradition, en programmant sa rentrée musicale 2013/ 2014

pour le 21 septembre à partir de 18h.

LE FIBDA S’AFFICHE

A environ trois semaines du Fibda, et comme de tradition désormais, les résultats du concours de la meilleure affiche de la manifestation seront communiqués à la presse, aujourd’hui 18 septembre, à 11h, au siège du festival (chapiteau de l’Esplanade de Riadh El Feth). Au cours de cette rencontre avec les journalistes de tous les médias et avant de révéler les lauréats du concours et de dévoiler l’affiche retenue, une synthèse de cette action sera présentée : constitution du jury, propositions reçues, sélection… Les prix prévus pour ce concours seront décernés et remis lors de ce rendez-vous convivial en prélude à la 6e édition du Fibda. Le Fibda a toujours tenu à donner leur chance à tous les créateurs algériens en les invitant à participer à l’élaboration de l’affiche du festival.

Djezzy : Les meilleurs employés primés

C’est dans une ambiance chaleureuse et conviviale, au siège de la direction générale de Djezzy, que le PDG, Vincenzo Nesci, a rendu hommage aux meilleurs employés du second trimestre 2013. Les lauréats de chaque département de l’entreprise se sont distingués non seulement en atteignant leurs objectifs, mais aussi en faisant preuve d’ingéniosité, de dynamisme et d’assiduité. Durant cette cérémonie qui rentre dans le cadre de la valorisation des ressources humaines, le PDG a mis l’accent sur les valeurs : travail, engagement et fidélité à l’entreprise. Il a exhorté, en outre, les lauréats à persévérer dans cette voie. Précisons que les employés distingués l’ont été au bout d’un processus rigoureux de sélection en interne basé sur un certain nombre de critères objectifs.

Dar El Gharnatia résonneDar El Gharnatia résonne

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El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 30

S P O R T S

LIGUE DES CHAMPIONS EUROPÉENNE

Neymar découvre l’Europe, Dortmund à l’épreuve de Naples

■ GROUPE E

Schalke 04 (GER) - Steaua Bucarest (ROM) : dans une poule où Chelsea fait figure de grand favori, le club allemand, demi-finaliste en 2011, ne peut pas se permettre de rater son entrée en scène. Il pourra compter sur sa recrue ghanéenne Kevin-Prince Boa-teng, auteur de son premier but sous ses nouvelles couleurs à Mayence (1-0) ce week-end en championnat, alors que le Steaua devra se réadapter à une compétition qu’il redécouvre après 5 ans d’absence. Chelsea (ENG) - FC Bâle (SUI) : les Blues vont se frotter à un adversaire qui leur avait bien réussi sur la route de leur sacre en Europa League la saison dernière. Les Suisses n’avaient pas fait long feu en demi-finale (2-1, 3-1), ce qui devrait théoriquement épar-gner une mauvaise surprise aux hommes de José Mou-rinho, malgré un début de championnat mitigé (6e).

■ GROUPE F

Marseille (FRA) - Arsenal (ENG) : Arsenal a peut-être trouvé avec Mesut Ozil l’élé-ment qui lui manquait ces der-

nières années pour être com-pétitif aussi bien sur la scène intérieure qu’européenne. Le meneur de jeu allemand n’a pas mis très longtemps avant de prendre ses marques dans sa nouvelle équipe et pour-rait rapidement doucher les espoirs de Marseille en Ligue des champions. Il y a deux saisons, Marseille n’avait pas pu faire grand chose face au même adversaire en phase de poules (1-0, 0-0) et ce n’est pas sa prestation sans relief à Toulouse (1-1), samedi en championnat, qui risque de le rassurer. Naples (ITA) - Borussia Dortmund (GER) : le fina-liste de la dernière édition s’at-taque à un gros morceau avec le Napoli de «Rafa» Benitez. Certes, le buteur uruguayen Edinson Cavani (Paris SG) et l’entraîneur Walter Mazzarri (Inter Milan) ont quitté le club mais avec Gonzalo Higuain comme recrue-phare et un Ma-rek Hamsik au sommet de son art, le club italien possède de solides arguments. Ce qui promet une belle ba-taille au San Paolo puisque dans le même temps le po-tentiel offensif de Dortmund

s’est encore renforcé avec les arrivées d’Aubameyang et de Mkhitaryan, venus pour épau-ler le canonnier Lewandowski.

■ GROUPE G

Austria Vienne (AUT) - FC Porto (POR) : si Porto sou-haite rééditer sa performance de la saison dernière et refaire partie du Top 16 européen, il ne devra pas perdre de points en route sur la pelouse de l’Austria, sans doute l’équipe la plus faible du groupe. Atletico Madrid (ESP) - Zenit Saint-Pétersbourg (RUS) : que vaut l’Atletico depuis le départ à Monaco de Falcao ? Avec le recrutement de l’attaquant David Villa et surtout le Brésilien Diego Cos-ta, toujours fidèle au poste, les Madrilènes restent bien pour-vus et dominent même la Liga en ce début de saison, à égalité avec le FC Barcelone (4 vic-toires en 4 rencontres). Mais gare au Zenit de Hulk et aux coups de patte d’Arshavin, de retour dans son club formateur. L’air du pays fait visiblement du bien au meneur de jeu russe, perdu de vue à Arsenal, puisqu’il a inscrit 2 buts et délivré 2 passes décisives au 3e tour préliminaire et lors des barrages.

■ GROUPE H

AC Milan (ITA) - Celtic Glasgow (ITA) : le grand club milanais (7 C1) est ren-tré dans le rang en Europe et n’a plus dépassé les quarts de finale depuis son sacre de 2007. Difficile de croire en

un renouveau cette saison pour une équipe qui ne s’est distin-guée lors du mercato qu’avec le retour d’une vieille gloire, Kaka. Mais le stratège brésilien est forfait (adducteurs) et tous les espoirs des Rossoneri repo-seront encore une fois sur les larges épaules de «Super»

Mario Balotelli. FC Barcelone (ESP) - Ajax Amsterdam (NED): tous les yeux seront rivés sur Neymar, qui va enfin découvrir la plus prestigieuse des compétitions européennes. Le prodige bré-silien de 21 ans, acheté 57 mil-lions d’euros à Santos, semble s’être bien adapté à sa nouvelle

formation et à la Liga même s’il n’a pas encore trouvé le chemin des filets en cham-pionnat. Reste à savoir quel traitement lui sera réservé par les défen-seurs de l’Ajax. Entre Neymar et Messi, les Néerlandais ne vont en tout cas pas savoir où donner de la tête.

USM ANNABAKeroum justifi e le mauvais départ

CONSTANTINERetrait du président de la Ligue

Les Rouge et Blanc recevront, ce vendredi dans le cadre de la 5e journée de la Ligue 2,

l’AS Khroub. Une rencontre qui sera très dif-ficile pour les camarades de Zemouchi, avant dernier au classement général, qui évolueront sans Kanouni et le gardien de but, Benhamou, qui a quitté le club pour non paiement de salaire. Ce dernier vient d’ailleurs de recevoir sa troisième mise en demeure. Une situation qui a poussé Abdelhadi Keroum, le premier vice-président de l’USM Annaba, à déclarer : «J’ai mis toute ma confiance sur Abdelkrim Latrèche. Il est en train de faire son travail mais le problème est lié cette année au manque d’effectif. Les dettes nous ont mis dans une situation critique. C’est pour cela que j’ai dé-cidé que Latrech sera le premier et le dernier entraîneur pour cette saison. Il faut qu’on lui donne plus de temps.» Des propos qui nous ont

été rapportés par l’attaché de presse du club, Djeloul Bensafia.Avec deux nuls à domicile et deux défaites à l’extérieur, une situation des plus aléatoires, et l’absence de joueurs expérimentés, avec le récent départ de Benhamou, l’USM Annaba part avec un handicap certain pour la rencontre de ce vendredi où elle recevra sur la pelouse du stade 19 Mai 1945 un WAT revigoré par sa dernière victoire. Malgré toute cette situation, Abdelkrim Latrèche est optimiste. Interrogé, il s’est dit confiant quant à la capacité de ses protégés à se transcender pour s’imposer. «J’ai la certitude que mes joueurs entreront sur le terrain avec un mental de vainqueurs contre le WA Tlemcen», a-t-il déclaré. Outre Benha-mou et Kanouni, l’USM Annaba sera privé du milieu défensif Zemouchi et de l’attaquant Abed. Adnene D.

Dans une décision surpre-nante, le président de la

Ligue régionale de football à Constantine a décidé de se retirer de son poste de pré-sident. D’après notre source,

la décision est purement ré-fléchie et irrévocable. La raison de ce retrait, selon notre source, est que M. De-hamchi ne peut plus assumer ses fonctions à cause d’un

problème de santé. Après 20 ans de service, l’intéressé a déposé sa demande officielle de retrait aujourd’hui lors de la réunion du bureau exécutif.

A. H.

La star brésilienne Neymar effectue ses premiers pas en Ligue des champions avec le FC Barcelone en recevant l’Ajax Amsterdam, aujourd’hui, lors d’une première journée de la phase de poules également marquée par le voyage à hauts risques du Borussia Dortmund, finaliste de la dernière édition, à Naples.

Dortmund, dernier finaliste, se rendra à Naples pour un match très attendu

El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 31

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ASO CHLEFLa piste Amri Chadli se préciseLa direction de l’ASO est en contact avancé avec le joueur Amri Chadli. Une rencontre (peut-être la dernière) était programmée, hier à Alger, entre l’ex-international algérien et le porte-parole des Lions du Cheliff , Abdelkrim Medouar. Selon une source au sein du club, les deux hommes se sont donné rendez-vous dans la capitale pour discuter des conditions de ce recrutement. On croit savoir que le milieu de terrain du FSV Frankfurt, qui avait contracté une méchante blessure au tibia, a émis le vœu de jouer à l’ASO Chlef cette saison. Nos sources précisent, par ailleurs, que le choix de Amri Chadli a été fait en fonction des besoins de l’encadrement technique. L’entraîneur en chef, Meziane Ighil, aurait souhaité voir son eff ectif se renforcer avec deux autres éléments expérimentés en milieu de terrain et en attaque. Il est vrai que le coach chélifi en ambitionne de rebâtir une formation solide et compétitive, capable de jouer les premiers rôles cette saison. Ahmed Y.

JS KABYLIE

Les Canaris affi chent leurs ambitions

La JSK version Aït Djoudi semble sur les traces de celle de 2006 avec le même coach qui avait fini sur

la plus haute marche du podium et une finale perdue en sus. Cette année encore, les Canaris sont sur un parcours de champion avec quatre matchs sans défaite, dont deux victoires à l’extérieur (El Eulma et Aïn Fekroun) et cette troisième, la première at home, réalisée face au MCO. Une victoire face au MCO qui a été fêtée comme il se doit, même en pleurs par Aouedj qui était malheureux d’être le bourreau de ses ex-équipiers en reprenant magis-tralement du gauche une remise de la

tête de Yesli. «Cette victoire est avant tout celle du cœur, mais aussi celle des supporters qui ont été remarquables», nous dira Aït Djoudi, le coach kabyle, qui reconnaîtra tout de même que son équipe «avait eu un flottement au milieu du terrain qui avait profité à cette belle équipe du MCO». Une équipe du MCO qui a été un test révélateur pour cette équipe de la JSK. Elle lui a surtout permis de jauger ses qualités psychologiques en restant dans le match, même au plus fort moment de la pression de l’adversaire mais aussi du public qui voulait voir son équipe se mettre à l’abri plus tôt que dans ces

ultimes instants avec ce second but de Béziouène. «La pression c’est juste-ment l’autre aspect que l’on doit désor-mais gérer», ajoutera Aït Djoudi qui sait que les fans de la JSK sont exigeants. Mais pour lui, «peu importe qu’ils soient exigeants. Le plus important est qu’ils aient répondu présents» en étant derrière leur équipe. Une présence massive des fans qui rassure quelque peu Aït Djoudi qui ne manquera pas à ce propos de nous dire : «J’avais promis de faire revenir le public au stade. Je crois que c’est chose faite. A nous maintenant de le fidéliser toujours plus nombreux pour nous soutenir et surtout nous pousser à plus d’audace devant des adversaires qui seront de plus en plus difficiles à jouer.» Aït Djoudi renforcera son attaque plutôt que son milieu ou sa défense, comme l’aurait fait n’importe quel autre entraîneur. Mieux, il ne s’est guère soucié de son gardien qui se tor-dait de douleur en incorporant coup sur coup Chibane, Beziouène et Belakhdar. Un coaching gagnant, puisque Chibane était à l’origine et Beziouène à la réalisation du second but libérateur. Le coach reste serein tout de même : «Il n’y a pas lieu de trop s’enflammer, car le plus dur reste à faire. Il nous reste beaucoup de travail pour atteindre notre rythme et vitesse de croisière, si bien que nous avançons à petits pas, mais sûrement.» Mohamed Rachid

USM HARRACHRéunion Charef-dirigeants aujourd’hui

Depuis la défaite concédée face à l’USMA vendredi passé, Boua-lem Charef n’a plus refait sur-

face à El Harrach. Si le coach semble revenir à de meil-leurs sentiments, c’est grâce à l’inter-vention de certains dirigeants et surtout des cadres de l’équipe qui lui ont demandé de rester pour le bien du groupe, indique-t-on de source proche du club. Selon ces derniers, Charef a posé certaines conditions pour son retour, lesquelles seront étalées lors de la prochaine réunion avec les membres du conseil d’administration qui aura lieu aujourd’hui. La direction doit prendre en charge un certain nombre de revendications qui n’ont pas eu d’écho favorable jusque-là, ce qui a apparemment porté préjudice à la bonne marche de l’équipe, selon un proche de l’entraîneur. Si le président, Laïb, est interpellé par ses dirigeants pour convaincre Charef de rester, il lui est demandé aussi de mettre fin au contrat de Laoufi, lequel n’a pas répondu présent aux entraînements qui étaient pourtant programmés à Dar El Beida afin de fuir la pression. Bechouche et Haniched, qui assurent la reprise dans un climat morose, devront axer leur travail sur l’aspect psycholo-gique, chose indispensable pour remon-ter le moral des troupes. Y. Temani

ALAIN GEIGER. Entraîneur du Mouloudia d’Alger«Il n’y aura pas de préparation spéciale»

Gagner un derby de cette taille pour le Doyen, et de surcroît face à un

adversaire belouizdadi déterminé, ne peut procurer que «de la joie et une grande satisfaction» pour le coach et les supporters. Il est évident qu’il reste des réglages à faire dans certains compartiments, notamment défensif, où il reste beaucoup de travail à faire surtout dans l’axe, cependant on peut avancer d’ores et déjà que la troupe à Geiger est sur la bonne voie. «A 1 à 1, j’ai fait rentrer un attaquant, à la place d’un autre, mais après avoir repris l’avantage, j’ai décidé de renforcer le compartiment défensif. D’où l’urgence de faire rentrer Djeghbala, un élé-ment costaud mentalement, car j’avais remarqué que mes joueurs avaient,

un petit peu, peur. Ce n’est pas facile d’opérer des changements dans les derbys. J’ai fait sortir Bouguèche parce qu’il revenait d’une blessure et il avait baissé de régime alors que Djallit faisait des rushes jusqu’à la dernière minute», a déclaré l’entraîneur suisse, Alain Geiger. Le prochain rendez-vous

face à l’USMA sera, encore une fois, déterminant pour jauger la formation mouloudéenne quant à ses potentialités réelles de jouer les premiers rôles. Pour le coach, «il n’y aura pas de préparation spéciale». «On va travailler comme on le fait habituellement, dans l’objectif de remporter les trois points». Pour ce

qui est de la domiciliation du match, l’entraîneur a indiqué qu’il n’avait pas de préférence. «Cela ne me dérangerai pas de jouer à Bologhine, mais jouer au 5 Juillet serait mieux, comme ça les supporters ne seraient pas pénalisés», a-t-il déclaré.

Abdelmadjid Riad

Le match USM Alger - MC Alger, comptant pour la 5e journée de Ligue 1, aura lieu au stade du 5 Juillet (Alger), a indiqué hier le PDG de la SSPA/MCA, Boudjemaâ Boumella. «Nous avons trouvé un accord avec nos amis de l’USMA pour jouer nos matches aller et retour au stade du 5 Juillet», a affi rmé le responsable du Doyen, précisant que «les gradins seront partagés entre les galeries des deux équipes». La direction des Rouge et

Noir avait proposé à son homologue mouloudéenne, dans un premier temps, de jouer au stade Tchaker de Blida. Le stade Bologhine ne peut accueillir les nombreux supporters des deux équipes, alors que le stade du 5 Juillet est le lieu de domiciliation du MCA. Mais cette proposition n’a pas été acceptée par les responsables du Doyen. Finalement, les deux parties se sont apparemment entendues pour jouer au stade du 5 Juillet. APS

Le match USMA - MCA se jouera au stade du 5 Juillet

La JSK prépare sérieusement le match contre le Chabab

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 18 septembre 2013El WatanLa descente aux enfers

Par Ali Bahmane

COMMENTAIRE

Comme un vol de bourdon chinois joyeux

Le Vol du bourdon , le célèbre interlude de l’opéra Le Conte du tsar

Saltan du Russe Nikolaï Korsakov, a été magistralement interprété lundi soir par l’orchestre symphonique de Zhejiang (Chine) au palais de la culture Moufdi Zakaria à Alger, à la faveur du cinquième Festival international de musique symphonique d’Alger qui se t ient jusqu’au 19 septembre. Mené par Gao Jian, c h e f d ’ o r c h e s t r e a u Philharmonic orchestra of Shangai, l’ensemble musical appuyé par la soprano Ye Wen et le ténor Wang Feng, a débuté le concert avec La petite Musique de nuit de l’Autrichien Mozart, a enchaîné avec l’immortel O mio babbino caro tiré de l ’opéra comique Gianni schicchi de l’Italien Giacomo Puccini. Avec une nouvelle orchestration, l’ensemble a repris Blue Suede shoes, la rock s o n g d e C a r l Pe r k i n s , «mondial isée» par Elvis Presley. L’orchestre de Zhejiang, qui a clôturé l’«Année de la culture chinoise en Allemagne», a repris un extrait de L’Arlésienne du Français George Bizet, puis un morceau de La Traviata de l’Italien Giuseppe Verdi, l’inégalable et joyeux Brindisi Libiamo ne lieti calici, tant

utilisé par le cinéma, le théâtre et la télévision. Cet opéra, qui figure parmi les plus joués au monde et fut créé en 1853, est une adaptation du roman La D a m e a u x c a m é l i a s d ’ A l e x a n d r e D u m a s . L’ensemble n’a pas oublié Liu Tianhua, le compositeur chinois qui a révolutionné la musique traditionnelle de l ’ empi re du Mi l i eu , en interprétant A beautiful night. Avec Marco Forgione au piano, la soprano Federica Lombardi et le ténor Alessandro Fiochetti au chant, le trio italien ART a rendu sur scène toute la profondeur mélodique et poétique de l’œuvre verdienne. Le début était avec Ernani, l’opéra à l’âme romantique

qui, à l’époque déjà, vers 1844, soulignait le rapport charnel entre littérature et musique (l’opéra est tiré d’une œuvre de Victor Hugo). Autre grandes compos i t ions de Verd i , Rigoletto et Aïda ont été «célébrées» par le trio italien avec une rare perfection. L’h i s to i r e a r e t enu que Rigoletto, qui raconte l’amour et la trahison dans une cour royale, fut censuré par l’empire austro-hongrois à Vienne. La royauté n’aimait pas qu’on fouine dans ses cuisines… même en musique. L’école italienne fut «revisitée», lundi soir, par l’orchestre Pasdeloup venu de France. Dirigé par le violoniste Patrice Fontanarosa, l’ensemble a offert à l’écoute

une composition de Marc Olivier Dupin Fantaisie sur des airs de la Traviata de Verdi. «Les violonistes aiment bien c h a n t e r a v e c l e u r s instruments», a reconnu le chef d’orchestre pour expliquer ce choix. La Sonate à quatre n°3 de Gioachino Rossini a été merveilleusement jouée par l’orchestre Pasdeloups. Au même titre que la doucereuse et néanmoins compliquée sonate Les Trilles du diable de Giuseppe Tartini. Marqué par l’art baroque, Tartini, influencé pour un temps par Antonio Vivaldi, Tartini a laissé un trésor de compositions que tous les violonistes du monde adorent.

Fayçal Métaoui

FESTIVAL INTERNATIONAL D’ALGER

Par Chawki AmariDu goudron et de l'eau, à défaut de plumes

Titre d'un rapport repris par la presse : «Un Algérien sur quatre n'a de l'eau potable qu'un jour sur deux.» Ce qui ne veut pas dire qu'un Algérien sur deux a de l'eau potable

un jour et demi par jour, mais que trois Algériens sur quatre sont heureux tous les jours en plus du quatrième tous les deux jours. Mais que peut bien faire l'Algérien sur quatre le jour où il n'a pas d'eau ? Comment gérer un peuple ? Les Romains y avaient déjà répondu : du pain et des jeux, avec vente de panini pendant l'entracte. Et à la question «Quel est le bilan de Bouteflika ?», ses partisans répondent en chœur : «De l'eau et des routes.» En 14 ans de pouvoir, il aura dessalé l'eau de mer et construit des routes, ce qui est déjà mieux que dessaler du goudron et construire de l'eau. Mathématiquement donc, si un Algérien sur quatre n'a de l'eau qu'un jour sur deux, combien sont-ils quotidiennement à applaudir au bilan de Bouteflika ? En gros, combien seront-ils à voter pour son quatrième mandat,

ou plus probablement pour la révision de la Constitution qui porterait le mandat présidentiel à 7 ans ? En théorie, 3 sur 4, 75% de oui, peut-être même 4 sur 4 (100%), si le vote se déroule le jour où il y a de l'eau pour le quatrième. Sauf que, selon un autre rapport de l'ONU sur le bonheur (oui, l'ONU s'ennuie parfois), les Algériens ne seraient ni heureux ni malheureux, à la 73e place dans le classement mondial, soit une position médiane. En gros, un Algérien sur deux serait donc heureux et le malheureux des deux doit être celui qui n'a de l'eau qu'un jour sur deux. Il en manque un ? C'est l'Algérien qui a de l'eau tous les jours et qui est malheureux. Mais vont-ils encore voter pour Bouteflika ? Tout dépend. Selon un dernier sondage, trois élections algériennes sur quatre sont truquées et une élection sur quatre n'est pas propre, avec ou sans eau. Ouf, c'est réglé. Il est temps de prendre un verre. Boire ou gouverner, il faut choisir.

POINT ZÉRO

Acte 2 du «plan de bataille pour 2014». Après la distribution des portefeuilles-clés du gouvernement aux f idèles du c lan présidentiel, commencent à s’agiter les

partis politiques sous le slogan d’«un quatrième mandat» pour Bouteflika. Deux ont déjà annoncé la couleur : le FLN version Amar Saadani, secrétaire général parachuté à la tête du parti, et la formation Tedj de l’islamo-soft Amar Ghoul, qui pourraient être rejoints par le MPA de Amara Benyounès, ex-opposant, devenu fidèle du chef de l’Etat. Sur les cendres de la défunte Alliance présidentielle incarnée par le trio Belkhadem-Ouyahia-Soltani, se dessine une nouvelle coalition que Amar Ghoul entend élargir à la pléthore de partis islamistes nés ces deux dernières années. Une aubaine pour les formations islamistes, livrées à elles-mêmes, sans ancrage populaire et incapables de s’entendre entre elles sur un programme commun, encore moins sur une candidature unique à la présidentielle 2014. Bouteflika serait de ce fait leur candidat, somme toute un retour d’ascenseur pour le maître d’œuvre de la loi sur la réconciliation nationale, qui a donné un second souffle à l’islamisme dans le pays. A ce plan de bataille 2004, a été adjoint un volet propagande pour contrer les hommes politiques, analystes et médias qui usent de leur fonction d’alerte de la population sur les graves dangers pour le pays de l’appropriation, par le clan présidentiel, de tous les leviers de décision au bénéfice exclusif du chef de l’Etat. Il s’agit d’attaquer, par le dénigrement, le déni des faits (pourtant têtus) et la menace, tous ceux qui s’émeuvent des conséquences du piétinement continuel de la Constitution ainsi que des dangers d’un quatrième mandat pour Bouteflika ou d’une prolongation de son troisième mandat par un des artifices constitutionnels dont le pouvoir possède toute une panoplie. L’autre but de cette campagne politico-médiatique (appelée à monter en puissance durant les six mois à venir) est de remodeler l’image de Bouteflika, de gommer celle d’un homme totalement usé par le pouvoir et la maladie et au bilan politico-économique désastreux, pour lui substituer l’image d’un sphinx renaissant de ses cendres, partant à la conquête «d’autres victoires». Ni plus ni moins. Cela augure d’une ambiance préélectorale bien plus dangereuse que celle des autres mandats, notamment du second avec sa justice de nuit et son harcèlement des opposants politiques et des médias indépendants. Les risques lourds viennent du fait que le régime est agonisant. Le principal pilier, le chef de l’Etat, est terrassé par la maladie et le pouvoir est exercé par son frère, comme dans une république bananière. Plus grave encore, toutes ces dernières années, des fortunes considérables ont été amassées et des situations d’autorité se sont constituées dans l’impunité la plus totale, au vu et au su de tout le monde, et cela à l’ombre du régime. Beaucoup d’enrichis et de promus dans la hiérarchie sociale et politique, ils sont nombreux, useront de tout, y compris de la terreur, pour que rien ne change et rien ne bouge. Les quelques affaires de corruption révélées à ce jour en sont un des indices. L’Algérie risque d’aller à sa perte, car rien ne vient arrêter la descente aux enfers. Et cela, dans le silence le plus total.

ALGER

ORAN

CONSTANTINE

OUARGLA

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Aujourd’hui Demain

La soprano Ye Wen et le ténor Wang Feng (Chine) lors du concert à Alger

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