El Watan 01 juin 2016

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    Runi hier Alger, le Conseil des ministresa examin et approuv deux avant-projets deloi organique qui traduiront les dispositions

    de la nouvelle Constitution, adopte en fvrierdernier. Le premier est relatif la mise en

    place de la haute instance indpendante desurveillance des lections.

    Mihoub (Mda).De notre envoy spcial

    La population de la wilaya de Mda et particulirementcelle de la rgion de Mihoub, picentre de tous

    les derniers vnements sismiques, vit au rythme dessecousses et des rpliques depuis maintenant presque

    deux mois. Ce harclement tellurique na pas rencontrune rponse politique adquate de la part des autorits.Les habitants des mechtas exposes au risque sismique sesentent aujourdhui abandonns. Reportage sur place.

    Lir e le reportage ralisparMustapha Benfodil en pages 4 et 5

    MDA : TERREURSISMIQU

    SISMIQUE

    LIRE LES ARTICLES DE MOHAMMED LARBIETZINE CHERFAOUI EN PAGE

    LIRE LES ARTICLES DEMADJID MAKEDHIET ALI BOUKHLEF EN PAGE

    DESSINSAD

    PHOTO:M.

    SALIM

    N7808 - Vingt-sixime anne - Prix : Algrie : 20 DA. France : 1 . USA : 2,15 $.

    ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.comDITION DU CENTRE

    LE QUOTIDIEN INDPENDANT - M ercre di 1 er juin 201 6

    LIRE LARTICLE DE M. MAKEDHIEN PAGE

    REMPLAC PAR LE PDG DE LA BEA LA TTE DE LA BANQUE DALGRIE

    MOHAMEDLAKSACILIMOG

    CONSEIL DES MINISTRES

    DES GAGES DETRANSPARENCE

    DES LECTIONS

    MOHAMED ABDELAZIZ EST DCD HIER

    ans deans de

    combat pourcombat pourla libertla libert

    Jai chang monadresse pour

    trouver un emploi

    La Banquemondiale fixe

    les rgles

    DISCRIMINATION TERRITORIALE

    CONFRENCE RGIONALE SURLENSEIGNEMENT SUPRIEUR

    RETROUVEZ VOTRE SUPPLMENT EN PAGES, , , ET

    E

    AVEC LES SINISTRS

    DE LA COMMUNE DE MIHOUB

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    L A C T U A L I T

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    Des candidats aubaccalaurat ont eudroit depuis dimanche,

    dbut des preuves, despropositions de partage desujets des diffrentes matires,quelques heures avant leurprogrammation off icielle.Il sagit videmment dedocuments portant len-tte delONEC distribus au niveaude certains tablissements,mais qui nont aucun rapportavec ceux labors par lOff icenational des examens etconcours (ONEC). Les lvesse larrachant dcouvrentque les copies tant convoitesne sont que de faux sujets.Lambiance nest pas du toutapaisante pour les candidats aubaccalaurat. Entre les rumeurssur les prtendues fuites desujets et la ncessit de calmerleurs enfants et les rassurer,les parents de ces candidatsne savent plus sur quel pieddanser. Une mre de deuxlves, Alger, nous dcrit,impuissante, le dsespoir de ses

    enfants aprs les folles rumeursfaisant tat de la distribution,avant-hier, du sujet de langueanglaise au niveau du lyceAbdelkrim Souissi. Dautresinformations font tat de lafuite du sujet de comptabilitpour les candidats de la filiregestion, et ce, au niveau dulyce Chetibi. LAssociationnationale des parents dlvesrapporte que le bureaunational a t destinatairedappels faisant tat de fuiteet de partage de sujets, sansquil y ait, cependant, lamoindre preuve quil sagissedes vrais sujets. Selon desmembres de cette association,des documents ont mme tachets 50 000 DA, alorsquil sagissait de faux sujets.Les techniques dimitationde len-tte de lONEC et ledveloppement du partagevia des rseaux sociauxprocurent aux auteurs de cesdocuments une opportunit dese faire de largent facilement.Lencouragement de l esprit

    de la russit e moindre effor tcontr ibue l enri chissement deceux la r echerche de se fairede l argent facile, expliqueKhaled Ahmed, prsident deladite association, qui rappelleque ce genre de pratique atoujours exist.Nous avonseu vent de faux sujets cds, i l ya quelques annes 5000 DA,mais j usquprsent, je n ai

    jamais eu de preuve attestantle contraire, explique-t-il. Et dappeler les parentsdlves ne pas encouragerce genre de pratique qui nui tdabord nos enfants qui,au li eu de se concentrer surleur prparat ion, perdent dutemps en cherchant d autreschemins de russit e. Ceux quine sont pas tents par ce genrede prati que sont gal ementper tur bs par l a tensi ongnre autour d eux.Le ministre de lEducationnationale dment formellementces informations en expliquantquil sagit de faux sujets.Il y a eu des vrifications

    sur le terrain et le ministredment toutes les informationscirculant propos de cesprtendues fuites de sujets,prcise une source proche decette institution.M. Meriane, coordinateurnational du Syndicat nationalautonome des professeurs dusecondaire et du technique,explique pour sa part que cespratiques rvlent un vritabletrabendode faux sujet. Ilsest rig en un vritablecrneau commercial, bienquillgal. Pour cet enseignant,le souci de russir sans fourni rd effo r t et la gnral isa ti onde ces pratiques dans la viequotidienne (commerce,poli tique) tendent banali serlacte de tricher. Cest toutela socitqui doi t agi r.M. Meriane appelle le ministre rendre publics les rsultatsdes commissions denquteinstalles lors des sessions desexamens prcdents autour dela triche.

    F. At Khal doun -Arab

    LE MINISTRE DE LDUCATION NATIONALE AFFIRMEQUIL NY A EU AUCUNE FUITE

    De faux sujets du bac

    DA !LAssociation nationale des parents dlves rapporte que le bureau national a t

    destinataire dappels faisant tat de fuite et de partage de sujets, sans quil y ait, cependant, lamoindre preuve quil sagisse des vrais sujets. Selon des membres de cette association, des

    documents ont t mme achets 50 000 DA, alors quil sagissait de faux sujets.

    MeBOURAYOU DNONCE LEMAINTIEN DU GNRAL BENHADIDEN DTENTION PROVISOIRE

    Nous sommes la limite du dni

    de justiceD

    ni de justi ce, vol ontd humi liati onetscandaleLavocat Khaled Bourayou ne lsine pas sur les qualifi-

    catifs pour dnoncer le sort rserv au gnral la retraite,Hocine Benhadid, maintenu en dtention provisoire depuisoctobre 2015.Il n y a aucune nouvel le. Nous sommes lali mit e du dni de justice. Un prvenu qui attend dtre jugdepuis huit moi s est une preuve supplmentai re de la situati ondans laquell e se trouve actuellement le systme judi ciai real grien, dplore lavocat. Pour Khaled Bourayou, cetteaffaire dmontre, encore une fois, quela justice est devenueun i nstrument de rpression l gard d un homme qui a osprononcer quelques noms de dcideurs dans ce pays et qui aalertsur l e fonctionnement des insti tuti ons du pays.On adiabol iscette affair e. Cest un scandal e. La dtenti on provi -soire devient la condamnation d un homme honnte qui a toutdonnpour ce pays et auquel on veut imposer un chtimentpour avoi r ci tdeux ou troi s noms, dclare-t-il. Rappelantque laffaire na pas volu dun iota depuis larrestation dugnral, dans la mesure o aucun tmoin nest entendu etaucune preuve nest confirme, lavocat estime galementquela justice est devenue un centre dhumi li ati on. Si la

    justice reste dans cette situation, les droits fondamentaux descitoyens, le droit d expression et les droits des justi ciablespar ti cul irement ne seront pas garanti s, regrette-t-il, pr-cisant que le contenu de la dernire Constitution, prsentecomme une avance, est un simpl e effet d annonce. Lesdroi ts sont menacs. Le systme judicia ir e al gri en s en prendaux innocents au l ieu de poursuivre ceux qui ont dil apidetvoll argent du peuple. Ce nest pas un rquisitoire que jefais, c est une vrit, martle-t-il. Pour rappel, les avocatsdu gnral Hocine Benhadid avaient introduit une nouvelledemande de libert provisoire de leur client qui a t rejetepar le juge dinstruction et la chambre daccusation. Arrt enoctobre 2015, tandis quil revenait dun tribunal o il assistaitau procs de son fils, Hocine Benhadid a t accus de ten-tative de dmoralisation de larme suite des dclarationsfaites la chane Radio M. Madjid Makedhi

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    Aprs des mois dabsence,Abdelaziz Bouteflika aprsid, hier, un Conseil

    des ministres consacr certains textes dapplicationdes instances qui ont dcoulde la nouvelle rvisionconstitutionnelle. Mais commelurgence du moment est plutt chercher dans le secteurconomique et social, le chefde lEtat a voqu, comme lafait le Premier ministre avantlui, la ncessi tde fonder unnouveau modle conomique.Selon le communiqu duConseil des ministres, le chefde lEtat a salu la prochainerunion de la tripartite,appelant les participants ces assises concrti serleur engagement contracten 2014 par ladoption duPacte conomique et soci alen s engageant ensemble pourlapplication du nouveaumodle conomique desti n

    dynamiser la croi ssanceet l investissement horshydrocarbures, tout enprservant la cohsion sociale

    de notre nation, dans le cadrede la justice sociale et de l Etatde droi t.Ce nouveau modleconomique sera discut lorsde la runion tripartite qui setiendra le 5 juin prochain Alger.Ce Conseil des ministres apermis, galement, de jeterles bases du nouveau Conseilnational des droits de lhomme.Le nouveau texte dfinit lacomposition de ce Conseilo sigeront notamment desreprsentants dsigns par leprsident de l a Rpubl ique,des reprsentan ts des deuxChambres du Parlement, desreprsentants d associa ti onscharges des dr oi ts del homme, de la femme, del enfant et des personneshand icapes, ainsi que desreprsentants des syndicat sdont ceux des avocats et des

    jour nal ist es, indique lecommuniqu du Conseil desministres.Un organisme qui signifie,selon Abdelaziz Bouteflika,lattachement pro fond de

    notre pays au respect des droitsde l homme, lesquels furentpart ie indissociable du combatde notre peuple pour la li bertet la justice.Ce sont ldes acqui s majeursdont le Conseil national desdroits de lhomme sera ungardien vigil ant, tout comme

    j espre, qui l en sera le tmoinimpartial auprs des instancesrgional es et internati onalesdes droi ts de l homme,a conclu le prsident de laRpublique.Ce Conseil national des droitsde lhomme remplacerala Commission nationaleconsultative de promotionet protection des droitsde l homme. L es autresdispositions, contenues dansla rvision constitutionnellede fvrier dernier, ne figurentpas dans le menu du Conseildes ministres dhier. Cest lecas de lacadmie de langueamazighe, celle de la languearabe et le conseil suprieur dela jeunesse.

    Ali B oukhlef

    BOUTEFLIKA VEUT

    UN NOUVEAU MODLECONOMIQUELe nouveau modle conomique sera discut lors de la tripartite

    qui se tiendra le 5 juin Alger.La haute instance indpendante de surveillance des lections devrait

    disposer de lautonomie administrative et financire et sera articule autourdun prsident, dun conseil plnier et dun comit permanent de dix

    membres lus par le conseil plnier, parit entre magistrats et reprsentantsde la socit civile.

    Le gouverneur de la BanquedAlgrie (BA), Mohamed

    Laksaci, est dmis de ses fonc-tions. La dcision a t prise lissue de la runion du Conseildes ministres, tenue hier sousla prsidence du chef de lEtat,Abdelaziz Bouteflika. Ledsormais ex-gouverneur de laBA est remplac, selon des sourcessres, par Mohamed Loukal,qui occupait le poste de PDG dela Banque extrieure dAlgrie (BEA). Le

    limogeage de Mohamed Laksaci, rappelons-le,avait t annonc par certains sites dinforma-tion il y a quelques semaines dj. A loccasionde la prsentation, en avril dernier, du rapportde conjoncture de la Banque dAlgrie lAPN,

    Mohamed Laksaci avait t vic-time dun vritable lynchage de lapart des dputs. Ce sont notam-ment les lus FLN qui se sontacharns contre lui en lui imputantla responsabilit de lchec cono-mique du pays et de la dvaluationde la monnaie nationale, le dinar.Amar Saadani leur a emboit lepas en qualif iant Laksaci delunedes catastrophes de l conomi enati onal e. Dans lune de ses

    multiples lucubrations, Amar Saadani accuse

    galement Mohamed Laksaci davoirtrahi laconfi ance du chef de l Etat.Mais selon cer-taines sources, le dpart de Laksacin a aucunrapport avec la diatribe du FLN; il serait d des ennuis de sant. M. M.

    Des gages

    de transparencedes lections

    De nouvelles rgles pour rgir le jeu lec-toral en Algrie. Accus par les partis delopposition davoir tritur les rsultats

    des diffrentes lections organises jusque-l,le pouvoir semble vouloir fournir de nouveauxgages de bonne volont : mettre en place unmcanisme lgislatif permettant de rtablir lacte

    lectoral. En effet, runi hier Alger, le Conseildes ministres a examin et approuv deuxavant-projets de loi organique qui traduiront lesdispositions de la nouvelle Constitution, adopteen fvrier dernier. Le premier est relatif la miseen place de la haute instance indpendante desurveillance des lections. Prvue par larticle194 de la Constitution, lit-on dans un commu-niqu du Conseil des ministres, cette instancesera compose de 410 membres. La moi tide ces membres seront des magi strats proposspar l e Conseil supri eur de la magistrature etl aut re moi tides comptences indpendantesissues de la socitcivi le, reprsentant toutes leswi layas et la communautnati onal e l tranger,ainsi que tous les acteurs de la socitcivi le,prcise la mme source. Mais les membres decette instance, comme le stipule la Constitution,seront nomms par le prsident de la Rpublique.Le prsident de la haute i nstance sera choisili ssue de consultati ons avec les parti s poli -

    tiques, ajoute le communiqu. Selon ce texte,cette haute instance disposera de l autonomieadministrat ive et fi nancire et sera art iculeautour dun prsident, d un consei l plnier etd un comitpermanent de di x membres lus parle consei l plnier, paritentre magistrats etreprsentants de la socitcivi le.En priodelectorale, linstance dploiera des permanencesau niveau des wilayas et des circonscriptionslectorales ltranger.

    LOIN DES ATTENTES DE LOPPOSITIONCette nouvelle instance ne diffre pas, visible-ment, de toutes les commissions de surveillancedes lections que les autorits installent la veilledes scrutins. A quelques dtails prs, cette ins-tance est dote des mmes prrogatives. Elle de-vra veiller, selon ce texte, la rgularit de toutesles oprations lies notamment la rvision deslistes lectorales, au dpt des candidatures,

    la remise des listes lectorales aux candidats, une rpartition quitable des moyens de cam-pagne, ainsi quau droulement de cette dernireconformment la loi. Durant le scrutin, elle seranotamment charge de garantir aux candidats leurdroit dassister au vote, de veiller la disponibili-t des bulletins de vote et au respect de leur ordre

    de classement, de veiller au respect des horairesdouverture et de clture des bureaux de vote.Ayant dj rejet cette proposition du pouvoir, lespartis de lopposition runis au sein de lISCOexigent la mise en place dune instance indpen-dante dorganisation des lections qui remplacerale ministre de lIntrieur. Selon lopposition, elleprendra en charge toute lopration, commencerpar lassainissement du fichier lectoral natio-nal qui contient un surplus de pl usieurs mil -l ions dlecteurs. Mais le pouvoir refuse cettedemande et le prsident Bouteflika, qui a prsidla runion de Conseil des ministres, a appel leParlement statuer sans dlai sur ce projetpour que cette haute instance soitoprati onnel lel occasion des lgislatives de 2017.

    NOUVELLE RVISION DE LA LOI LECTORALELe second texte adopt par le Conseil desministres est celui relatif au rgime lectoral quiintervient, selon le mme communiqu, pour

    amliorer le rgime lectoral adopten 2012.A ce tit re, l avant-proj et prvoi t notamment degaranti r la mise disposition des li stes lecto-rales au profi t des candidats et des partis poli -tiques concerns ainsi que de la haute instanceindpendante de survei ll ance des lect ions,indique la mme source. Le texte rinstaurelobligation de la collecte des parrainages pourles candidatures indpendantes et pour celles despartis nayant pas atteint les 5% des suffrageslors du prcdent scrutin. Le texte propose ga-lement decodi fi er la rpar ti tion des siges dansle cas o aucune li ste naurait obtenu le seuilmin ima de voi x f ixlors des lect ions lgisla-tives et locales. De plus, le projet noncedesdispositions en vue dastreindre l es candidats aurespect de leur pr ogramme durant la campagnelectorale et de prvenir l e nomadi sme poli tiqueparmi les dputs et l es membres du Consei l de l anat ion. Madjid M akedhi

    UN CONSEIL DES MINISTRES SEST TENU HIER

    REMPLAC PAR LE PDG DE LA BEA LA TTE DE LA BANQUE DALGRIE

    MOHAMED LAKSACI LIMOG

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    Depuis dimanche et leviolent sisme qui asecou la rgion deMihoub, dans la wilayade Mda, dont lpi-

    centre a t localis seulement 10kilomtres du chef-lieu de la com-mune, Ayache Rezgani ne dort plus.Ou si peu. A la belle toile. Lui quia pass 14 ans traner son barda dechaumire en chaumire, des masuresen toub et en trab marquesdu sceau de la fragilit, il a pu enfingoter au confort dun vrai logementen dur dans une cit flambant neuve,rue Boudjema Ahmed. Ses habitantslappellent communment cit des22 Logements comme le nombrede ses heureux locataires. Cest lunedes nouvelles cits de Mihoub, com-mune de quelque 16 000 mes (12191 au RGPH 2008), situe environ110 km lest de Mda et une cen-taine de kilomtres au sud dAlger.Pour y accder, nous quittons la RN8aprs avoir dpass Tablat, avant debifurquer gauche pour emprunterune route de montagne boise, sertiedune belle fort de pins, qui mne

    jusqu An Bessem. La petite loca-lit merge environ 25 km lestde Tablat, 10 kmde la dara dEl

    Azizia. Demble, Mihoub apparatcomme assez enclave, flanque surune crte dominant plaines et valonsboursoufls. Erig sur un terrainescarp et rugueux o il est difficilede prendre pied, le petit bourg de na-gure stend vue dil, en jugerpar le nombre croissant de nouveauxbtiments qui barrent le paysage,dont des cits encore en chantier, ungrand lyce (srieusement touchpar le sisme), un centre de sant toutneuf, une bibliothque communale(sensiblement affecte elle aussi), etqui sagglomrent dune faon chao-tique en essayant tant bien que mal defaire bon mnage avec les anciennesconstruction rurales. La cit des 22Logements participe donc de cettenouvelle dynamique urbaine.

    LOGEMENTS SOCIAUX FISSURSET JOIE DE COURTE DUREEt pour revenir Ayache, il nousexplique demble quil tait frache-ment install avec sa famille dans lacit, quand la secousse (de magnitude5,3) de dimanche dernier est venueles en chasser. Le logement social enquestion a t attribu en ralit sonpre, un vieux paysan qui aura atten-du toute sa vie pour voir la lumire.Et comme la nature a ses raisons quela raison ignore, trois mois peineaprs rception du prcieux ssame,la terre a trembl avec fracas et lacit immacule a cd la place unensemble immobilier ventr de par-tout. Ma fr ahnache biha (notre joiea t de courte dure), soupire Ayacheen nous faisant visiter le petit F3 situ

    au rez-de-chausse dun btiment dequatre tages, dsert par ses occu-pants. Mon pre a fai ll i y passer :une par tie du plafond s est effondreet il a r eu un bloc de parpai ng sur lajambe, raconte notre hte. Aucune

    des pices na t pargne par lesgrosses fissures qui lzardent lesmurs de cloisonnement, et traverslesquelles ont peu facilement voirde lautre ct. Un tas de dbris sestform au milieu dun patio, tmoi-gnant de la violence du choc.

    Nousvivons quatre dans cet apparte-ment : ma mre, mon pre, ma suret moi . Depuis le sisme, per sonnene dor t i ci. On sest amnagunpetit abri pas loin d ici. Je vais vousy conduire. Chemin faisant, le jeunehomme de 25 ans, les traits tirs,explique quil est le seul soutien de safamille. Ayache est zoufri commeil dit, un ouvrier agricole. Je suisjournal ier. Le travail ici est trs ala-toir e. Et mon pre est trs fati gu. I ltouche peine une petite all ocationde 3000 DA, du coup, cest moi quiprend en charge la famil le. A envi-ron 200 mde la cit se dresse un abride fortune rig au bord dune piste,entre deux arbres, base de couver-tures en laine et un tapis en fibre syn-thtique. Le refuge ainsi improvis,

    et qui est ciel ouvert, est rservaux femmes de la famille, tandis quele pre qui souffre de contusions estalit sur une mince couche lombredun bosquet. Le vieux paysan doitsappuyer sur une bquille. Ma mrelui a juste passde l huil e dol ive surla jambe, confie Ayache. Notre amise montre trangement serein malgrcette cascade de calamits. Je mecontente de ce quon me donne. Li

    jat marhba. J ai longtemps vgtdans des gourbi s, je ne vais pas fai rela f ine bouche. Tout ce que je veux,c est retrouver mon foyer. Commeles autres locataires de la cit, Ayachedplore la qualit du nouveau btiquil qualifie de maghchouche(corrompu) en esprant que les op-rations de tarmim, de restauration,dbutent au plus vite.

    Dailleurs, voici une quipe de lOP-GI de Mda rpartie sur plusieurspick-up Volkswagen rutilants, quifait la ronde de son parc logements.Manifestement, lquipe technique

    procde aux premires valuationsdes dgts au niveau des sites touchspar le sisme. Yamina Salhi, autresinistre, est, elle aussi, bnficiairedun logement social situ la citdes 60 Logements, quelle ne peutplus occuper. Mon l ogement est toutfl. Je ne peux pl us y habi ter. Avant,je vivais dans une baraque dlabre.J ai bnfi cide ce logement il y aseulement trois ans. Finalement, jen en ai pas prof it. Mektoub. Mai n-tenant, je ne sais plus quoi faire.Nous avons peur. Je nai ni pre, nifrre, ni mar i, ni personne. Je naiqu une seule fi ll e, elle est en classede terminal e. Elle passe son bac ElAzizia. Ell e est moralement abattue.

    Comment voulez-vous passer l e bacdans de telles conditi ons ? Au moinsqu on nous donne une tente. On napas o al ler. Tous les locataires dema citsont dehors. Aidez-nous s ilvous pl at !

    IL NOUS FAUT DES CHALETSAVANT LE RAMADHANUn climat quasi insurrectionnel rgneaux abords de lAPC o des dizainesde sinistrs de Mihoub et des mechtasvoisines sont venus exiger dtrepris en charge. Dautres groupesont occup la route pour obliger lesautorits couter leurs dolances.Nous ne sommes pas des casseurs,nous voulons simplement qu on nousvienne en aide. Contrai rement ceque disent certains journaux, nousavons protestdans le calme, etmme les gendarmes taient de not rect, tmoigne lun des participants ce mouvement social. Tout autourde lenceinte municipale, plusieurs4x4 de la Gendarmerie nationale sontmobiliss grand renfort. Egalement

    des ambulances de la Protectioncivile ainsi quune autre lenseignede ltablissement public de sant deproximit de Beni Slimane pour por-ter assistance aux personnes en d-tresse. La foule masse sur la placeattenante la mairie est telle quilest diff icile de se frayer un passage

    jusquaux bureaux des lus locaux. Ilnous fut dailleurs impossible de tou-cher le maire ou lun des vice prsi-dents pour avoir le son de cloche desresponsables locaux. Au demeurant,ils taient tous accapars par une ru-nion marathonienne avec les cadresde la wilaya. Le problme ne datepas d aujour d hui. Depuis le sismedu 10 avr il , nous sommes livrs nous-mmes. Aprs le derni er sisme,la situation est devenue intenable.Je passe la nui t dehor s avec mes en-fants. Quest-ce qu ils attendent pouragir ? On nous a promis des tentesmais ce n est pas du tout adaptpourune zone pareil le. A l a premire bour -rasque, a senvolera. Pourquoi on ne

    nous donne pas des chalets commeil s l ont fai t pour Boumerds ? Noussommes aux por tes du Ramadhan,khafou rabbi! I l nous faut des chaletsavant le Ramadhan ! fulmine Ali,enseignant dans un CEM. Ali habiteune cit Rezgui Abdallah ; il estimeque les petits immeubles de Mihoub,mme les plus rcents, noffrent plusla moindre garantie. Nous avonsessayde restaurer nos appar tementsaprs chaque sisme. Nous avonsmme mis la main la poche pourraf istoler nos maisons. Et chaquesecousse, a rechute. Le repltragene sert rien. I l faut imprat ivementdes chalets en attendant une soluti ondurable.Aprs le sisme du 10 avr il,

    nous avons passplusieur s nui ts dansla r ue puis nous avons regagnnosfoyers. Cette fois-ci , il n en est pasquestion. Nous sommes en dangerde mort.

    ON VEUT JUSTE UNEGUITOUNE !Rachid, 46 ans, ouvrier agricolecomme Ayache, habite Oued Khe-mis, un village situ proximit duchef-lieu de la commune. Rachid a lecur gros et ne mche pas ses mots.Nous sommes entasss 14 dansun taudis. Tout est enseveli souster re : les matel as, l a tl, la semoule,les ustensiles, nos effets personnels,tout ! peste-t-il. Maintenant, onna plus rien. Moi , je peux passerla nuit dehors, et l enfant, l e bbqui vient de natre, il peut dormir

    dehors ? a fait t rois jours quon estla rue. Quest-ce que je vais faire ?Vivre avec ma famill e au milieu de lafort ? Cest honteux ! O est l Etat ?O sont l es tentes promi ses ? On neles a toujours pas vues ! On veut destentes en urgence pour abriter nosfamil les dans des condit ions dignes.Vous trouvez normal quun pre defamille passe la nui t dans la natureavec ses fil les ? Les gens ne trouventri en manger, il s crvent de faimet a nmeut per sonne ! Cela fait50 jours (depuis avril, ndlr)que laterr e tremble et personne ne bouge.Les autor its nen ont cure de notresituation. Tu nas aucun droit ici.Tu ouvres ta gueule, on te ramne lagendarmeri e. Je suis prt me fai reenchaner et les suivr e Regganesi l le faut ! Je veux vivr e en hommedigne. Hna bled hogra!On n a pasde logement, pas daide l habitatrural,walou !Mme le couffi n de Ra-madhan, on l a chipau zawali !Onveut juste une guitoune pour cachernotr e misre. Est-ce trop leur deman-der ? Ce peuple a votpour toi, alor ssors et parle-l ui ! Dautres voixslvent pour crier lunisson : Mi -houb rahi m hamcha. Nous sommesmarginaliss ! ; Mihoub est le pa-rent pauvre de la wilaya de Mda ;Mihoub mankouba 100% : nousnavons ni eau, ni clairage public, nitrottoirs, ni amnagement ni rien ! Ace propos, daucuns nous ont signalcette anomalie criarde : un barragegorg deau un jet de pierre dici, enloccurrence le Koudiet Acerdoune,et des robinets secs longueur dan-

    ne. Nous avons leau une fois tousles 20 jours, voire une fois par moisalor s que le barr age alimente toutesles wilayas voisines, jusquMsila,sindigne Ali.

    El Watan- Mercredi 1 erjuin 2016 - 4

    R E P O R T A G E

    PHOTOS : M. SALIM

    AVEC LES SINISTRS DE

    MDA :

    Mihoub (wilaya de Mda)De notre envoy spcial

    RPLIQUEDE , DEGRSUne rplique de magnitude, sur l'chelle ouverte deRichter a t enregistre, hier h, dans la localit deMihoub, wilaya de Mda,indique le Centre de rechercheen astronomie astrophysiqueet gophysique (Craag) dansun communiqu. L'picentrede cette rplique a t localis 4 km au nord de Mihoub, a-t-on prcis.La wilaya de Mda a t

    frappe par un sisme demagnitude , degrs surl'chelle de Richter dans lanuit de samedi dimanchedernier. (APS)

    a

    A quelques jours du dbut duRamadhan, les familles sinistres deMihoub attendent un abri dcent de lapart des autorits

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    Parmi les difices les plus touchs Mi-houb, le lyce Belgherbi Sad, luniquetablissement denseignement secon-daire de la commune. Inaugur il y a trois ans,le lyce compte 661 lves issus principale-ment des circonscriptions de Mihoub et deMaghraoua, selon le directeur de ltablisse-ment, Ahmed Hamdaoui. 282 lves dudit

    lyce sont candidats au bac. I ls ont trpartissur deux centr es dexamen El Azizia, indiqueM. Hamdaoui. Les candidats sinistrs sont ainsicontraints de rviser sous des abris de fortune.Ils subissent ce titre une double preuve : celledu bac et celle du sisme. Certains ont d jeterlponge tant les conditions sont surralistes.Il aurait fallu tenir compte des circonstancesexcepti onnel les dans lesquell es se droulent lespreuves pour leur offr ir une seconde chance,plaide un enseignant.Il ny a pas que le dernier sisme qui a compro-mis leurs chances. Tout le troisime trimestre at pour eux un vritable calvaire vu ltat dulyce. Outre les effets du tremblement de terredu 29 mai, i l faut savoir que ltablissement asubi des dgts trs lourds provoqus par lessecousses antrieures, tout particulirement lesisme du 10 avril 2016, de magnitude 5, quiavait frapp la rgion. Le lyce a d tre fermaprs le sisme d avr il derni er. Le pr inci palbloc pdagogi que a subi des dommages impor-tants, indique le directeur.Mme si rien na t pargn pour assurer auxlves la continuit des cours, la prparation dubaccalaurat dans ces conditions savrait diffi-cile. Autant di re que tout le troisime trimestrea tsacr if ialors que c est le pl us impor tant,fait remarquer un professeur, lui-mme sinistr.M. Hamdaoui na de cesse dinspecter les lieux.Il na pas un moment de rpit. Le directeur dulyce nous fait une visite guide dans les locauxde ltablissement dvast.Un norme trou est visible demble dans lafaade dune nouvelle btisse rceptionnele 1ermars dernier, qui comprend un dortoirde 300 lits et un rfectoire. Nous avons peine organi sune rcepti on dans le nouveaurfectoir e, le 24 mai , l occasion de l a fi n del anne et le voi ldjhors service, soupirenotre guide. Le bloc pdagogique principal qui

    compte 9 classes, a t fortement secou, telleenseigne quaucun mur, aucune salle de coursne sont pargns par les fissures.Des blocs, des briques et des gravats jonchentles couloirs.Les tables et les chaises sont empiles lext-

    rieur. Sur la porte de certaines classes est tracau rouge le signe X synonyme de danger.

    LA DERNIRE LEON DANGLAISDtail mouvant : sur le tableau dune classe,un exercice danglais dat du 10 avril juste-

    ment. Rewri te the sentences using so that,peut-on lire sur le tableau. Ctait le derniercours danglais abrit par cette salle avant lecataclysme. Sur le mur dune autre classe, ceslogan enthousiaste : Yes we can, bac 2016.Un autre criteau surplombant le tableau esttout aussi euphorique : Bac 2016, on va rus-sir InchAllah. Des rves que lon nesprepas voir briss mme si le dcor est triste. Ilsauront l occasion de repasser l e bac et de ra-li ser leurs rves, ce qui compte avant tout, c estla vie, relativise le smillant directeur dans unsourire pdagogique et tellement humain.Outre le lyce, un btiment abritant des loge-ments de fonction (dont celui de M. Hamdaoui)est svrement touch. Il est dcrt inhabi-table. Nous aussi on vibr e de peur. Je loge prsent dans la viei ll e chaumire paternell e,qui est ell e-mme touche. Hi er ( dimanche) , ona passla nuit la bel le toil e, sous une bcheen plastique, confie M. Hamdaoui, avant de

    lancer, retenant stoquement son motion :On a chappau pi re. Mohamed Boukhit,gardien du lyce, a bnfici dun logementde fonction dans ce mme petit immeuble.Il nous fait visiter son appartement situ aurez-de-chausse : les dgts sont, l encore,

    innombrables. Et ce nest pas tout : Mohamednous apprend quil vient dtre mis la retraite.Je perds doublement mon logement : le sismel a dtr ui t et la mise la retrai te for ce mena dfinit ivement r etirle droi t de jouissance.Qu est-ce que je vais devenir ? O vais-j e

    habiter ? Jai 57 ans, j ai attendu davoir celogement pour me marier. Ma femme est chezses parents An Defla avec les enfants. Je nesais pas ce que je vais devenir ! rpte-t-il,catastroph. Le surveillant gnral Raki Sadscrie, de son ct, dans un lan dindigna-tion : O sont l es responsables ? Est- ce quenous sommes des Algriens comme tout lemonde ou bien des cit oyens de deuxime classequ on convoque j uste pour les lecti ons ? Onne demande pas l aumne. Si on est citoyenscomme les autres, choufou fina, donnez-nousjuste un peu de considration.

    SOMMESNOUS UNE SIMPLESTATISTIQUE ?M. Hamdaoui regrette que lon soit chichede gestes de solidarit envers Mda et seschaumires montagneuses lourdement prou-ves tantt par le terrorisme, tantt par lamisre ordinaire et maintenant par les assauts

    telluriques. LAlgrie a expr imdes gestesde sol idar itmme vis--vis de l extrieur, duSoudan l Asie, serai t-ell e avare de gnro-sitenvers ces trfonds oublis ? sinterroge-t-il. Le geste sol idaire ne doit pas tre calcul.Pourquoi r echigne-t-on distri buer de simples

    tentes ? On voit bi en dans quelles condit ionsvivent l es gens. Et de plaider : La population,ici, a besoin d assistance, il faut lui venir enaide, la soutenir. Les gens sont en dtresse, i lleur faut de l assistance psychologique. Amoins que Avec beaucoup desprit, AhmedHamdaoui convoque ces mots de Staline :La mor t d un homme, c est une tragdie ; la

    dispariti on de milli ons de gens, ce nest quunestatistique. A moins que nous ne soyons poureux quune statistique, reprend Si Ahmed.Si on n est pas une statistique et quon a pri srell ement l a mesure du dsastre, alors, qu onmontre au moi ns un peu dgards pour cesgens. Ils ont droit la vi e ! M.B.

    Il importe de souligner, en voquant cet ouvragehydraulique, quune bonne partie de lopinionlocale est persuade que ce cauchemar sismique rptition que subit Mihoub na quune seulesource et une seule explication : le barragede Koudiet Acerdoune. Nous lanons unappel aux autor its pour fai re une vri tabl eexpertise et voir dans quelle mesure la mi seen marche de ce barr age a fragi li sle sol dansla rgion, rclament plusieurs citoyens quinous ont interpell ce sujet. Au moins qu onsoit fi xs dfi ni ti vement : si le bar rage est l asour ce de cette acti vi tsismi que, qu on dcrtecette rgion inhabi table et quon nous metteaill eurs !

    HARCLEMENT TELLURIQUE

    Au-del des dgts du sisme du 29 mai, cequi inquite par-dessus tout la population deMihoub et des autres communes de la rgion,cest la persistance des secousses. Jai 66 ans,j ai vcu pas mal de sismes, jamais je nai

    connu des sismes rpti ti on comme cett e fois.Nous avons en moyenne 7 fort es rpli ques lejour et 5 6 la nuit, tmoigne Khaled Yaiche,un habitant dun hameau appel Ouled ElAoufi, dont la demeure est strie de nombreusesfissures. Eddar wellat fi ha erob (la maisonest devenue effrayante)martle-t-il. On se di ttoujours : peut-tre que la prochai ne fois je nensortirais pas vivant. Toutes les demi-heures,a bouge. C est cett e rpti ti on qui t roubl enot re quitude. Au moment mme o nousfaisions la tourne des quartiers de Mihoub,nous avons t tmoins de deux fortes rpliquesaccompagnes dun bruit sourd. C est uneactivi ttout fait normale : quand i l y a unesecousse principale, elle est toujours suiviede rpl iques, tempre un cadre du Craagrencontr fortuitement sur place, en compagniedune quipe venue installer un sismographe

    dans le lyce de Mihoub. Lappareil de dtection,aliment par un panneau photovoltaque, a sansdoute pour but daffiner lobservation delactivit sismique dans la rgion, surtout quela majorit des derniers sismes relevs dans

    la wilaya de Mda avaient pour picentrele primtre de la commune de Mihoub. Aumoment o lquipe du Craag semployait planter son sismographe, une rplique sestproduite, aux coups de 13h10.Vcu daussi prs, le grondement telluriqueest terrifiant. Je tavais di t qu il tait de 3 etquelque, lance un ingnieur son collgue,avant de lcher : Nous avons l habitudeConfirmation : la rplique, dune magnitudede 3,5 a t releve par le Craag 13h08,rapporte lAPS. Son picentre a t localis 4kmau sud-ouest de Mihoub. Ce harclementtellurique fait que la population est fortementprouve. A en juger par le grondement sourdque nous avons entendu, il nest pas ais devivre avec de telles frayeurs tous les jours. Etla peur se trouve amplifie dans le froid et lenoir des nuits sismiques. Psychologiquement,

    nos enfants sont bout, se plaint un predsempar. Une situation qui a pouss unnombre croissant dhabitants dlaisserprogressivement leur domicile pour des gtes desecours. Cela a commenc peu aprs le sisme

    du 10 avril. Cela fai t presque deux mois qu onne dort plus chez nous, tmoigne Kamel,commerant de son tat, rsidant dun quartierdlabr.A larrire dun vhicule utilitaire Hilux, deuxde ses filles ont install un matelas et unecouverture, essayant de soffrir une petite sieste,histoire de compenser les nuits puisantes desveilles antisismiques. La plus jeune, en classede terminale lettres, qui devait passer le baccette anne, a d jeter lponge la mort danslme. J ai abandonn, ce ntai t plus possibl ede prparer le bac dans ces condit ions, cestdommage ! dit-elle avec tristesse.Les voisins de Kamel ont dispos chacun unetente de camping, des tapis, des couvertures,pour samnager un abri sr quelques mtresde leur domicile.Il faut dire que mme quand les fissures ne sont

    pas trs graves, les gens prfrent la prudence.A la l imi te, moi , je peux rintgrer mon foyer.Mais tu n as pas le droit de mettre la vi e de tonenfant en danger, glisse, mu, un sinistr.

    Mu stapha Benfodil

    El Watan- Mercredi 1 erjuin 2016 - 5

    R E P O R T A G E

    DE LA COMMUNE DE MIHOUB

    Cest avec une immense tristesseque la famille Berkouk fait partdu dcs, lge de 53 ans, de sonlsKamel Berkouksurvenu vendredi 28 mai enFrance. La leve du corps se fera

    demain, jeudi 2 juin, partir dudomicile familial Birkhadem.Lenterrement est prvu le mmejour au cimetire de Ben Omar, Kouba.A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons.

    Dcs

    Le directeur et lensemble dupersonnel dEl Watan, touchspar le dcs du frre de leurcollgue Saa Berkouk,prsentent leurs sincrescondolances sa famille etlassurent de leur profonde

    sympathie en cette douloureusecirconstance.Que Dieu Tout-Puissant accueillele dfunt en Son Vaste Paradis.

    Condolances

    TERREUR SISMIQUE

    UNE DOUBLE PREUVE POUR LES CANDIDATS SINISTRS

    BAC SOUS LES SECOUSSES ET LYCE DVAST

    Une des classes du lyceBelgherbi Sad dvast par lessismes du avril et du mai

  • 7/26/2019 El Watan 01 juin 2016

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    L es chiffres recueillis par le ministre de laSant, de la Population et de la Rformehospitalire dans le cadre de la MICS4 enqute par grappes indicateurs multiplesralise par le ministre avec lappui f inancieret technique de lUnicef et une contributionfinancire du Fonds des Nations unies pourla population (UNFPA) pour recueillir desinformations actualises sur la situation desenfants et des femmes et ceux du Centredinformation et de documentation sur lesdroits de lenfant et de la femme (Ciddef)confirment cette donne. Daprs cette MICS4,lunique tude sur les mariages prcoces,dont les rsultats ont t dvoils en 2015, 3,1%des femmes ges de 15 19 ans taient djmaries, soit 47 000 femmes, dont 1500 avantlge de 15 ans. Ces femmes maries de moins

    de 19 ans sont, pour la plupart, issues du milieurural, peu aises et rsidant louest ou au suddu pays. Prs de 5% dentre elles habitent auNord-Ouest algrien, 4,4% dans les Hauts-Plateaux ouest et 4,1% au Sud.De son ct, le Ciddef na pas cach soninquitude quant ces pratiques qui menacentlavenir moral et physique de toutes ces petitesfil les. Lors dune journe dtude, organisedernirement par ce centre, sa prsidente matreNadia At Zai a annonc la prparation dun plai-doyer pour abolir un article dans le code pnalautorisant les juges donner des drogationsde mariage de mineures, notamment enleveset/ou violes. Sappuyant sur des donnes col-lectes aux services de ltat civil, elle certifielexistence de ce type de mariage mme dans la

    capitale. A titre dexemple, la commune de BabaHassen a inscrit 12 autorisations de juge en 2012,5 en 2013, 3 en 2014, 4 en 2015 et 5 dbut 2016.

    UN TABOU BRISLe fai t d en parler et den faire une cause pourune major itdes pays, notamment afr icai ns, estun grand pas vers la protecti on de ces jeunesfi ll es qu on pr end pour pouse avant mmequ elles soient capables den assumer l esresponsabi li ts, dclare Fatima-Zohra Sebaa,prsidente du Conseil national famille-femmeet rapporteur spcial auprs de lUnion africainesur le mariage des enfants.LAlgrie enregistr ecertes des taux nettement plus faibles parrapport celui de ses voisins dAfr ique du Nord,tels que le Maroc et l Egypte, qui enregistrentun taux de mari age des mineures slevant

    16% et 17%, et encore plus de celui des pays del Afri que centrale et subsahari enne, o les tauxvont au-deldes 70%. Mais cela ne veut pas dir eque l e phnomne n existe pas ou qu il ne soi tpas alarmant.Pour cette psychologue, la loialgrienne nest pas diffrente de celle des paysvoisins. Elle revient sur larticle 7 du code de lafamille qui valide la capacit du mariage lgede 19 ans pour lhomme et la femme mais ouvreune grande porte au juge qui peut, selon sonapprciation, accorder une dispense dge pourune raison dintrt ou dans un cas de ncessit,lorsque laptitude au mariage des deux partiesest tablie. Il accorde aussi au conjoint mineurla capacit de poursuivre en justice quant auxdroits et obligations rsultant du contrat dumariage. Mme si l e plus connu dans notre

    socitest l obtenti on de cett e drogati on demariage en cas de mineure enceinte, cettepor te laisse ouver te par le lgislateur peutventuellement fai re place des abus, ajoute-t-elle. Il serait i ntressant davoi r les chif fresrelati fs ces autor isati ons de mar iage r elevsauprs des insti tuti ons de la justi ce. Les chiffresde la MI CS4 restent peu f iabl es tant donnqu il s ne concernent qu un chanti ll on de foyerset datent de 2012-2013. Lobtenti on des chiffresde la justice nous aiderait mieux mesurerl ampl eur, ou le contr ai re, de ce phnomne enAl grie.Pour MmeSebaa, il suffit, dans certainscas, quun pre ait des problmes avec sa fille,de fugues ou de frivolit titre dexemple,pour quil dcide de la marier et aille voir unjuge des mineurs. Lobtention de lapprobationde ce dernier est assez facile, si ce pre use

    darguments conservateurs.

    AMENDER LES TEXTES DE LOIQue ce soit pour le Ciddef ou pour la prsidentedu Conseil national famille-femme, la rvisionde cet article est une obligation, voire uneurgence. Le lgi slateur n a pas prcislgeen dessous duquel un mari age de mineure nestpas approuv. Ce qui la isse entendre qu unepetit e fi ll e de 12 ou 13 ans peut trs bien tremar ie, si le juge en dcide ainsi,explique MmeSebaa.Certains pays africai ns l ont bien dfiniet le fi xe l ge de 16 ans. Cela veut dir e qu unepetit e fi ll e de 15 ans ne peut en aucun cas trepr ise pour pouse. Il n y a que le lgislateurtchadien qui a eu le courage de fermer toutesles portes au mariage des mineurs en le fixant

    l ge de 18 ans et n a tolraucune excepti on.Le lgislateur doit combler ce vide jur idi que nonseulement par la dfini tion de l ge minimumde la tolrance d un mar iage pour une mineuremais aussi l es conditions qui aut ori sent ce typedunion.Pour cette militante des droits desfemmes et des enfants, il est impossible de parlerde mariage de mineure sans aborder le sujet desmariages forcs. Une petite fille de moins de14 ans jusqu 17 ans et mme au-del de cetge ne peut manifester son refus du mariagedevant lofficier de ltat civil ou le juge, danscertains cas, alors quelle est entoure desmembres de sa famille et de son futur poux.Mme dans le cas contraire, le consentementde cette petite fil le est loin dtre raisonn tantdonn quelle nest pas assez mre pour prendreune telle dcision dcisive. En col laborati on

    avec le Ciddef, nous sommes en train dtudi erla possibi li tde fair e accompagner le j uge desmineurs par un psychologue ou une assistantesocial e afi n de pouvoi r r econnatre rellementle degrde consentement de ses fi ll es, parceque ce sont elles qu on force le plus. LAlgri ea dj dnormes atout s en place qui l ontaide avoi r l e taux le plus fai ble en Afr ique enmatire de mari age des mineurs, essenti ell ementla gratuitde la scolari sation. Aujourdhui,ell e doit imprati vement doubler ses efforts etcombler les vides juri diques pour arri ver untaux de 0% de mar iage des mineurs et mettrele holtoutes sortes dabus, abonde notreinterlocutrice qui ne cache pas son inquitudequant au boom probable que pourrait avoir cephnomne, si les courants conservateursprendraient les rnes du pays. Mme si certainspensent que le taux de 2% est insignifiantet demeure infime pour qualifier le mariageprcoce de phnomne, savoir que 47 000 fil lesont t maries avant 19 ans donne tout de mmedes frissons. Cette crainte saccentue avec laprise en considration que ces jeunes filles,dsormais responsables de la gestion dun foyer,sont directement orientes vers la grossesse etlducation denfants de la mme gnrationquelles. Asma Bersali

    El Watan- Mercredi 1 erjui n 2 01 6 - 6

    L A C T U A L I T

    Hpitaux sans tabac, initiativelance en 2015 par le ministrede la Sant, de la Population et dela Rforme hospitalire dans lecadre dune charte, est ignore.La consommation de tabac parles professionnels de la sant surleurs lieux de travail, voire dansles services, demeure une ralit.Linitiative vise donc interdireaux professionnels de la sant,qui doivent donner lexemple,de fumer ainsi quaux personnesvenant pour des prestations desoins. Les rsultats dune enquteralise par la Fondation nationalepour la promotion de la sant etle dveloppement de la recherche(Forem) vient encore fois confirmercet tat de fait. Linterdiction defumer dans les lieux publics est

    pourtant bien consacre par la loiqui tarde tre applique. Lenquteralise chez les professionnels dela sant dans 7 hpitaux dA lger CHU Mustapha, EPH Kouba,Bologhine, Rouiba, EHS Zemirli,CHU BEO, hpital de BenAknoun et qui a touch 1023mdecins de diffrents statuts(professeurs rsidents, assistants desant publique, matres assistants desdeux sexes). Les mdecins censsdonner des conseil s de prventi onpour lu tter contr e ce flau seretr ouvent eux-mmes pr is dans lepige du tabagisme, note la Foremqui rvle que sur un chantillondes 1023 mdecins interrogs, 57%sont de sexe masculin et 43% de sexefminin. Lenqute a rvl que 47%des hommes et 19% des femmes

    fument. La majorit des fumeursle font tous les jours (68%) et 32%fument de faon occasionnelle surles lieux de travail savoir dans lesservices mdicaux, au bureau (6%),15% fument dans les toilettes, 79% lextrieur du service. Pour lesfemmes, 16% dentre elles fumenttous les jours, contre 84% qui le fontoccasionnellement.Quant aux nombres de cigarettesconsommes, les fumeurs avouentfumer un paquet par jour pour lesdeux sexes. Lenqute a galementmontr que le tabagisme chez cespersonnes a commenc la facultpour 80% des hommes contre 14%des femmes. Les raisons de cetteconsommation sont???pour la ma-jorit, 37% lont fait par curiosit,4% pourleposeet 7% par imitation

    des parents.Le tabac est donc qualifi par cesmdecins de tranquillisant et un sti-mulant mais qui reste nuisible pourla sant. La majorit dentre eux ontlintention darrter de fumer pourdes raisons de sant.En conclusion la Foremrelve quecette enqute montre encore unefois ltendue de la consommationde tabac en milieu mdical. El leappell e des mesures urgentesdans le cadre de la sensibil isationet la p rventi on. El le exi ge enoutre des mesures rpressives, tel lesl interdi ction absolue du tabac dansles tablissements de santmai sgal ement dans les universits etles structures de lducati on nati o-nale, a recommand la Forem.

    Djamila Kourta

    DROITS DES ENFANTS EN ALGRIE

    Le mariage prcoce toujours dactualitMarie-t-on les enfants en Algrie ? Bon nombre de nos concitoyens rpondent par la ngative. Certains disent que cest une tradition

    rvolue et fait partie du pass. Pourtant, le phnomne existe toujours. Dans diffrentes rgions du pays, des jeunes filles, considres commemineures vis--vis de la loi, sont condamnes affronter toutes les responsabilits du mariage.

    Les familles Hadji, Atlili etAlioua ont la douleur de fairepart des dcs de

    Abdelkader Hadjiet Om El Kheir Atlilisurvenus les 28 et 30 mai 2016 Ouargla.

    Linhumation a eu lieu aucimetire du MsallahLes familles remercient toutes lespersonnes qui se sont associes leur deuil.A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons.

    Dcs

    Le directeur et lensemble dupersonnel dEl Watan, touchspar le dcs de loncle et lacousine de leur collgueHouria Aliouaprsentent leurssincres condolances sa familleet lassurent de leur profonde

    sympathie en cette douloureusecirconstance.Que Dieu Tout-Puissant accueillele dfunt en Son Vaste Paradis.

    Condolances

    ENQUTE SUR LE TABAGISME EN MILIEU MDICAL

    Les mdecins, premiers consommateurs de tabac

    Le Haut-Commissariat lamazighit (HCA)et la Caisse nationale des assurances socialesdes travailleurs salaris (CNAS) ont organislundi et mardi, au Centre familial de la CNAS deBen Aknoun (Alger), un symposium nationalde formation et dinformation au profit desresponsables et personnels des cellules daccueilet dorientation relevant des agences de laCNAS. Plac sous le slogan Tamazight, unepasserelle de communication, lvnementintervient dans le contexte de lofficialisationde tamazight. Dans son allocution douverture,

    Seif El Hak Chorafa, reprsentant du Premierministre, a rappel la volont politique dugouvernement dintroduire la langue amazigheet la consolider au sein de la socit et desinstitutions. Le directeur gnral de la CNAS,Hassan Tidjani Heddam, a prcis que la

    session de formation vise se rapprocher d esassurs et les ayants droit qui sexpriment entamazight, et lamlioration du service public.Rappelant la russite dans un autre contextede la session similaire organise au profit de laCaisse nationale des retraites (CNL) en , lesecrtaire gnral du HCA, Si El Hachemi Assadindique que la Constitution rehausse la place detamazight dans lchiquier institutionnel national.Elle vise lancrage de celle-ci sur le terrain de larecherche, sa promotion et son rayonnement

    sur lensemble du territoire national. Il a

    rappel que les institutions gouvernementalesprennent linitiative pour rattraper le retard li la promotion de tamazight et rendre plus concret

    son usage quotidien. Selon M. Assad, la missionde son institution est de simpliquer davantagedans laffirmation de la langue amazighe en

    tant quoutil moderne contribuant la cohsionsociale et au dveloppement et linnovationscientifique et culturelle. Le secrtaire gnraldu HCA a annonc des initiatives similaires avecdautres dpartements ministriels (ministre dela Justice, des Moudjahidine et de lIntrieur). Letravail acadmique, engag par le HCA avec lesdiffrentes institutions, permettra la ralisationde lexiques spcialiss, comme celui qui couvrirale domaine de la scurit sociale. Le secrtairegnral du HCA et le directeur gnral de la CNASbalaient dune main les craintes de rsistances

    qui se manifesteraient dans ladministrationpublique. Les rsistances sont dun autre ge etdun autre temps. Il y a une normalisation avec lareconnaissance de la langue amazighe commelangue nationale et officielle, estime M. TidjaniHadam. Nadir Iddir

    LE HCA FORME 120 AGENTS DE LA CNAS

    Tamazight dans les administrations

  • 7/26/2019 El Watan 01 juin 2016

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    El Watan- Mercredi 1 erjuin 2016 - 7

    C O N O M I E

    OLIVIER RECH.Analyste et ex-responsable des questions ptrolires au sein de lAIE

    Il parat peu probable que la surproduction mondialedisparaisse en

    Aprs avoir labor pendant troisannes les scnarios ptrolierspour le compte de lAgenceinternationale de lnergie (AIE),Olivier Rech a galement conseilldimportants fonds

    dinvestissement. Il est aujourdhuiresponsable de la recherchenergie chez Beyond Ratings.

    Propos recueillis par Ali T itouche

    LOPEP tiendra demain sa runion ordi-nairesemestrielle. Tout lemondesaccordedirequelon sachemineplutt vers un statuquo, tant est presque improbable un quel-conque changement de stratgie, sur fonddespoir quant un rquilibragedu marchvers lesecond semestre delanne. Quel estvotreavis ?Je pense effectivement que le communiqu de

    presse la fin de la runion du 2 juin ressemble-ra aux prcdents, cest--dire que lanalyse deltat du march sera lgrement positive, anti-cipant une croissance modre de la demande et,

    en parallle, le dbut du dclin de la productionnon OPEP. Ce discours justifiera de prendreune dcision visant une action coordonne derduction de la production de lensemble desproducteurs de lOPEP et confirmera le statuquo actuel, tant dans le niveau dengorgement

    du march que des positionset stratgies adoptes par lesdiffrents acteurs.

    Sil est vrai quun ventuelchangement dans la politiquesaoudienne aprs le dernierremaniement ministriel estquasiment exclu, quellesera,

    selon vous, la position delIran au sein delOPEP ?

    Le retour de lIran sur lascne ptrolire internationaleest spectaculaire, puisque, enmoins de 5 mois, la production est remontede moins de3 millions de barils par jour (mb/j) plus de 3,5 mb/jour, selon les donnes lesplus rcentes. Certes, il faudra vrifier quecette hausse apparente de production ne rsultepas des ventes de stocks accumuls au coursdes derniers mois. Mais il semble bien que lesannonces iraniennes la compagnie nationaleconservait une capacit intacte de retrouver leniveau de production de 2011, cest--dire avantles sanctions internationales ntaient doncpas du bluff. Tout porte croire que le niveau de3,7 3,8 mb/jour est raliste dici lt. LIranna donc dans limmdiat aucun intrt jouerla carte de la coopration lintrieur du cartel.

    Pensez-vous rellement quun rquili-brage du march est possible au secondsemestredelanne, alors queles pays pro-ducteurs et lindustrieptrolirepeinent seremettresur pied aprs les pertes financiresquela baissedes prix leur a fait subir ?

    Le rebond du prix du ba-ril, qui sest traduit par unehausse de 20 dollars depuis lafin du mois de janvier, a faitnatre lespoir chez les produc-teurs dun rquilibrage parles seules forces du march,contre la stratgie de surpro-

    duction orchestre par lAra-bie Saoudite. Cette hausse nersulte pourtant pas des forcesnaturelles du march, mais deplusieurs vnements imprvi-

    sibles qui ont affect simultanment la produc-tion de plusieurs pays producteurs, en particulierles incendies qui ont frapp la rgion de lAl-berta au Canada, o est concentre une grandepartie des capacits dexploitation des ptrolesextra lourds. Mais pendant que le prix du barilsest rtabli, proche de 50 dollars, les stocksptroliers dans lOCDE ont en fait continudaugmenter, au point datteindre un plus hauthistorique jamais vu, niveau suprieur de prsde 25% celui dune situation dapprovision-nement normal. La situation au Canada nestpas encore normalise et les consquences seferont peut-tre sentir pendant encore plusieurssemaines. Mais la surproduction mondiale na

    pas disparu et il parat peu probable quelle dis-paraisse en 2016.LOPEP pourra-t-ellecontinuer jouer un

    rledergulateur aprs avoir perdu unepar-tiedeson influencesur lemarch?

    La situation de surproduction qui a com-

    menc la fin de 2014 doit tre bien comprise.La majorit des observateurs considrent que lamission dun cartel consiste assurer lquilibreentre offre et demande, cest--dire empcher, tout le moins limiter, les dsquilibres quefont natre les forces de march en labsencede rgulation. Mais un cartel peut aussi aban-donner de faon temporaire son rle rgulateur

    pour atteindre dautres objectifs. En particulier,une stratgie de baisse de prix peut tre utilisecomme riposte au dveloppement de concur-rents.

    On pourrait trs bien admettre que lOPEPconsidre le dveloppement de l industrieshale aux Etats-Unis non seulement commedirectement concurrentiel mais galement d-loyal en raison des conditions de financementanormalement favorables dont cette industriea bnfici au cours des dernires annes. Labaisse de prix depuis 18 mois pourrait donc treparfaitement comprhensible, voire justifie,si elle avait t dcide par lOPEP dans sonensemble. Mais cela na pas t le cas et seulelArabie Saoudite en a dcid et certainementavec des objectifs qui dpassent le problme quepose la concurrence du shale oil. La recon-qute par lOPEP de son rle de rgulation pas-sera par la redfinition des objectifs communs

    entre les pays membres. Mais la fragilit cono-mique croissante de la majorit des membres,la vulnrabilit extrme du Venezuela, et lesdissensions entre Arabie Saoudite et Iran sontautant dobstacles la restauration rapide durle de rgulateur de lOPEP. A. T.

    RUNION SEMESTRIELLE DE LOPEP

    Vers le maintien du statu quoLa rivalit politique entre lIran et lArabie Saoudite, les deux grands producteurs de ptrole

    du Moyen-Orient, a largement contribu lchec des ngociations menes depuis le dbut delanne sur un ventuel gel de la production au niveau mondial, alors que Riyad a toujoursindiqu quil ny consentirait pas unilatralement.

    LOrganisation des paysexportateurs de ptrole(OPEP), qui se runira

    demain Vienne (Autriche),devrait nouveau opter pour lestatu quo, dans un march p-trolier qui a lentement remontla pente depuis ses plus bas dudbut de lanne. La plupartdes observateurs jugent impro-bable que lOPEP change lefusil dpaule par rapport sarunion de dcembre, alorsque la plupart des organismesinternationaux du secteur sac-cordent prdire un rquili-

    brage du march dici la finde lanne. Ils sont nombreux considrer surtout lincapa-cit des grands producteursde brut sentendre sur le pla-fonnement de leur production la mi-avril Doha (Qatar)comme le signe de labsencedune relle volont de rduirela surabondance mondiale deloffre. Aprs que les ru-nions de Doha (en fvrier et enavr il ) aient chouparveni r

    un accord sur un gel de laproducti on, il est peu probableque cette runion ordinai re del OPEP produise un rsultatdi ffrent , sur tout au moment ol Ir an cont inue de rpter qu iln a aucune intention de plafon-

    ner sa producti on de ptrole ouses expor tati ons,a jug FawadRazaqzada, analyste chez City

    Index, cit par lagence AFP.La rivalit politique entre lIranet lArabie Saoudite, les deuxgrands producteurs de ptroledu Moyen-Orient, a large-ment contribu lchec desngociations menes depuisle dbut de lanne sur unventuel gel de la productionau niveau mondial, alors queRiyad a toujours indiqu quilny consentirait pas unilatra-lement. LIran, qui a fait sonretour sur le march mondial la suite de la leve des sanc-tions occidentales en janvier,vient dannoncer quil comp-tait exporter, partir de cet t,2,2 millions de barils de ptrolepar jour, retrouvant ainsi son

    niveau dexportation davantles sanctions internationales.De son ct, lArabie Saouditenest pas prs de lcher du lestdans sa politique de maintiende ses parts de march engagefin 2014. Dautant que letout-pui ssant vice-pr ince hri -ti er semble part iculirementconcentrsur son effort derforme conomi que de grandeampleur et pas parti culire-ment affectpar l environne-ment de pri x actuel, daprsHelima Croft, qui dirige ladivision matires premires deRBC Capital Markets. De

    faon gnral e, l e march fi-ni ra bien par se rqui librer un momentdonn, ce qui ne

    devrait pas encourager lOPEP prendre une quelconque ini-tiative, alors que les prix sontredevenus plutt confortablespour la plupart des producteursde lOrganisation, a soulignpour sa part Alexander Poegl,analyste principal chez JBCEnergy. LOPEP, qui reprsente30 40% de la production et 60 70% des rserves ptrolires,a pomp quelque 32,3 millionsde barils par jour (mbj) au pre-mier trimestre 2016, soit 2 mil-lions de plus que le seuil plan-cher, tandis que la productionsaoudienne a atteint elle seule10,13 mbj de janvier avril, enhausse de 3,5% sur un an.

    H. L.

    Sige de lOPEP Vienne

    PHOTO:

    D

    R

    MARCH PTROLIER

    La hausse des coursrestera limite

    Le rebond des cours du baril de brent, ptrole de rfrence

    pour lAlgrie, restera limit 43,60 dollars en moyennesur lensemble de lanne en cours, avant de grimper 56,40dollars au cours de lanne prochaine et 64,30 dollars en2018. Cest en tout cas ce que prdisent les 33 professionnelsinterrogs dans le cadre de lenqute mensuelle de lagenceReuters, reprise hier par le quotidien franaisLes Echos. Pourle WTI, cot New York, lenqute table sur un prix de 42dollars le baril en moyenne en 2016, 54,40 dollars en 2017 et61,90 dollars en 2018. Ainsi, les experts sonds par Reutersestiment que le rebond actuel des cours ptroliers mondiaux,qui voluent actuellement autour de 50 dollars le baril, resteralimit dici la fin de lanne en cours, du fait notammentde la persistance dune offre de brut excdentaire. Pourtant,lenqute ne manque pas de mettre en vidence les multiplesperturbations dans la production, ainsi que le recul que connatactuellement le secteur amricain du ptrole de schiste.Les incendies au Canada, les troubles politiques au Venezuelaet les divers facteurs perturbant la production au Nigeria et enLibye ont rduit la production quotidienne de prs de quatremillions de barils, est-il ainsi soulign. Autant dlmentsnouveaux qui contribuent apaiser, en partie, les craintes lies

    au dsquilibre entre loffre et la demande, induisant du coupla remonte actuelle des prix autour de 50 dollars le baril pourla premire fois depuis sept mois. Un seuil que les analystesne sattendent toutefois pas voir nettement dpass dici lafin de lanne en cours.Les pertur bati ons de la product ionsont un facteur-clde soutien aux cours pour l instant . Nousne pensons pas que les cours augmenteront beaucoup plus

    parti r de maintenant, explique en ce sens Thomas Pugh,conomiste de Capital Economics. Et dinsister : En fai t,nous pensons que les cours sont vul nrabl es un retournementde tendance la baisse court terme, en cas de retour surle marchd une part ie de l a production perturbe ou si deslments montrent que la hausse des cour s favorise l aug-mentation de la production.Au demeurant, 24 heures de larunion ministrielle de lOrganisation des pays exportateursde ptrole (OPEP), prvue demain Vienne (Autriche), lesexperts interrogs restent plutt convaincus que ce sommet nedevrait aboutir sur aucune dcision majeure qui serait suscep-tible dinfluencer notablement lvolution des marchs. Cequi sera survei ll, ce sont la posit ion et les intenti ons de l Ara-

    bie Saoudite, avec le nouveau ministre de l Energie, Khali dAl Falih, rsume, ce propos, Harry Tchilinguirian de BNPParibas. Akl i Rezouali

    P

    HOTO:

    DR

  • 7/26/2019 El Watan 01 juin 2016

    8/27

    El Watan- Mercredi 1 erjuin 2016 - 8

    L A C T U A L I T

    LES SIGNATAIRES

    Diaf Hocine (Annaba), Debbah Youcef (Annaba), SalimBendjelloul Benmedkhene (Bjaa), Laskri Amokrane (TiziOuzou), Kardi Kamel (El Tarf), Hadj Smaha Yahia (Relizane),Rahli Hamid (Dra Ben Khedda), Djilali tibani (Tizi Ouzou),Teraikia Saber (BBA), Teraikia Roumassa (BBA), BourayNadir (Bjaa), Azzoune sad (Tizi Ouzou), Larbi Oucherif(journaliste, Alger), Ghaouar Mohamed (Constantine), KariAli (Kola), Hamoudi Boualem (tudiant, Tipasa), OuamaraIdir (prsident de lassociation sociale du village Belayen,Ighil Ali Bjaa), Djerbou Ahmed (Sidi Assa), AmriouAmar (Ouadhias), Ould Abdesslam Ghalia (Tizi Ouzou), AtAhcene Lydia (Tizi Ouzou), At Ahcene Cylia (Tizi Ouzou),Mezli Hmida (Sefiane, Batna), Benmakhlouf Essedik(Sefiane, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Sefiane, Batna),Khatar Haroun (Sefiane, Batna), Khatar Alaoua (Sefiane,Batna), Boukhalfa Mohamed (Sefiane, Batna), BenyahiaMessaoud (Sefiane, Batna), Filali Antar (Sefiane, Batna),Dani Hamza (Sefiane, Batna), Bitam Salah (Sefiane,Batna), Benamouma Aissa (Sefiane, Batna), GamrayteLakhdar (Sefiane, Batna), Lounassa Abdelhak (Sefiane,Batna), Guetafi Kamel (Sefiane, Batna), Guetafi Ahmed(Sefiane, Batna), Rouague Fouad (Sefiane, Batna),Bougana Nassir (Sefiane, Batna), Bougana Alaoua(Sefiane, Batna), Chaoui Adel (Sefiane, Batna), Ziti Toufik(Sefiane, Batna), Dif Toufik (Sefiane, Batna), Laouer Driss(Sefiane, Batna), Chada Said (Sefiane, Batna), HadadRamzi (Sefiane, Batna), Elamraoui Raouf (Sefiane, Batna),Hadane Walid (Sefiane, Batna), Louchane Samir (Sefiane,Batna), Daifi Mounir (Sefiane, Batna), Aouachria Zohir(Sefiane, Batna), Bitam Ouardia (Sefiane, Batna), BitamHalim (Sefiane, Batna), Bitam Messaoud, Bitam Boubeker,Bitam Youcef, Bitam Moussa, Bitam Ayache (Sefiane,Batna), Chlaghma Hamid, Chlaghma Ahmed (Sefiane,Batna), Dahmani Laala (Sefiane, Batna), DahmaniMohamed (Sefiane, Batna), Bitam Samir (Sefiane, Batna),Mezli Djameleddine (Sefiane, Batna), Selmanli Amar

    (Sefiane, Batna), Addi Ayache, Belloum Othmane (Sefiane,Batna), Ougui Abdallah (Sefiane, Batna), Belkhiri Amar,Serar Abdellah, Ougui Manaa (Sefiane, Batna), NouasarAbdelah (Sefiane, Batna), Ougui Ayache (Sefiane, Batna),Regaa Laadari (Sefiane, Batna), Bouteraa Hakou (Sefiane,Batna), Yaraoui Abdelah (Sefiane, Batna), Agaga Aziz(Sefiane, Batna) , Makhloufi Abdelhakim (Sefiane, Batna),Garchi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Garache Ahmed(Sefiane, Batna), Garache ayoub (Sefiane, Batna), GaracheAmar, Ziadi Bachir (Sefiane, Batna), Chalihi Oussama(Sefiane, Batna), Sangouga amine (Sefiane, Batna),Mohamed Karima (Sefiane, Batna), Mezli Abderahim(Sefiane, Batna), Lahili Mbarak (Sefiane, Batna), AyacheSiyakh (Sefiane, Batna), Mehamdi Ahmed (Sefiane,Batna), Bakhouche Fouad (Sefiane, Batna), ChalihiAbderahim (Sefiane, Batna), Addi Aboubakr (Sefiane,Batna), Garah khaled (Sefiane, Batna), Labrara Abdrezak(Sefiane, Batna), Merzouki Adel (Sefiane, Batna),Megaache nouredine (Sefiane, Batna), Aouni Mansour(Sefiane, Batna), Aziz Abdesalam (Sefiane, Batna),Nasereddine yahiaoui (Sefiane, Batna), Rague Salim(Sefiane, Batna), Chouma Moumen (Sefiane, Batna),Slimani Salah (Sefiane, Batna), Gasmi Garah (Sefiane,Batna), Diyaf Houcine (Annaba), Debbah youcef (Annaba),

    Salim bendjelloul Benmdekhan (Annaba), LaskriAmokrane (Tizi Ouzou), Kerdi Kamel (El Tarf), Hadj SmahaYahia (Relizane), Rahli Hamid (Tirmitine), Djilali Tibani(commerant, Tizi Ouzou, Traikia Saber (Bordj BouArreridj), Traikia Romaissa (Bordj Bou Arreridj), BourayNadir (commerant, Bjaa), Azzoun Said (Tizi Ouzou),Larbi Oucherif (journaliste, Alger), Ghouar Mohamed(Constantine), Kari Ali (Kolea), Hammoudi Boualem(Tipasa), Ouamara Idir, Djerbouaa Ahmed (entrepreneur,Sidi Aissa), Amriou Amar (Tizi Ouzou, la famille Abrous(Bouira), Boukmich Nouh (Batna), Bouhadi Rachida,Benledghem Wafa, Brahim Rachid (Oran, KessousAouicha, Benaissa Rachid (Tlemcen), Medjdoub Nabil(Tlemcen), Medjdoub Ali (Tlemcen), Benaouda Abdelaziz(Tlemcen), Benaouda Yacine (Tlemcen), BenaoudaIsmahane Chaima (Oran), Belaarbi Mohamed (Tlemcen),Benaouda Aymen (Tlemcen), Bentahar Hamza (Tlemcen),Ouahrani Lakhdar (Tlemcen), Medjdoub Abelmoumen(tudiant, Tlemcen), Medjdoub abdelkader (Tlemcen),Zaidi Karima (tudiant Tlemcen), Fatmi Omar(Boumerdes), Amireche Amar (Constantine), MezliDjameleddine (Sefiane, Batna), Selmani Omar (Sefiane,Batna), Aaddi Abbeche (Sefiane, Batna), Belloum Othmane

    (Sefiane, Batna), Aoufi Abdellah (Sefiane, Batna), BelkhiriAmar (Sefiane, Batna), Lebrara abdellah (Sefiane, Batna),Aoufi manaa (Sefiane, Batna), Nouasri Abdelhak (Sefiane,Batna), Aoufi Ayache (Sefiane, Batna), Rekkaa Laadari(Sefiane, Batna), Bouteraa Hakkou (Sefiane, Batna),Rarouai Abdellah (Sefiane, Batna), Akakba Aziz (Sefiane,Batna), Mekhloufi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Karech

    Abderrahmane (Sefiane, Batna), Karech Ahmed (Sefiane,Batna), Karech Ayoub (Sefiane, Batna), Karech Amor(Sefiane, Batna), Ziadi Bachir (Sefiane, Batna), ChlihiOussama (Sefiane, Batna) , Mezli abdelouahad (Sefiane,Batna), Sengouga amine (Sefiane, Batna), MohamedKrimil (Sefiane, Batna), Mezli Abderrahim (Sefiane,Batna), Lhili Mbarak (Batna), Ayache (Sefiane, Batna),Mehdi Mhamed (Sefiane, Batna), Bakhouche Fouad(Sefiane, Batna), Chlihi Abderrahim (Sefiane, Batna),Aaddi aboubakeur (Sefiane, Batna), Garah Khaled(Sefiane, Batna), Lebrara Abderrezak (Sefiane, Batna),Merzouki adel (Sefiane, Batna), Megaach Noureddine(Sefiane, Batna), Aoufi noureddine (Sefiane, Batna), AzizAbdeslam (Sefiane, Batna), Nasreddine Yahiaoui (Sefiane,Batna), Raked salim (Sefiane, Batna), Chouma Moumen

    (Sefiane, Batna), Slimani salah (Sefiane, Batna), Gasmigarah (Sefiane, Batna), Lerbara Oualid (Sefiane, Batna),Noureddine megaach (Sefiane, Batna), MegaachDjalaleddine (Sefiane, Batna), Fzissi Moussa (Sefiane,Batna), Lebrara khaled (Sefiane, Batna), Syaa oualid(Sefiane, Batna), Sengouga khaled (Sefiane, Batna),Sengouga Fateh (Sefiane, Batna), Farhi saaouane (Sefiane,Batna), Boudhane megaach Abdelouahab (Sefiane,Batna), Mekhloufi mokhtar (Sefiane, Batna), MezliBelkacem (Sefiane, Batna), Krimil Sahli (Sefiane, Batna),Aouafa lezhar (Sefiane, Batna), Krimil salah eddine(Sefiane, Batna), Mlizi Yacine (Sefiane, Batna), MliziMoussa (Sefiane, Batna), Mlizia mustapha (Sefiane,Batna), Mezli abdelhakim (Sefiane, Batna), MeliziMustapha (Sefiane, Batna), Selou belkacem (Sefiane,Batna), Chelihi Abdelhadi (Sefiane, Batna), MekhloufiMahmoud (Sefiane, Batna), Mekhloufi Tahar (Sefiane,Batna), Ismail Kareche (Sefiane, Batna), Lakhdar Kareche(Sefiane, Batna), Younes bakhouch (Sefiane, Batna),Kareche Salah (Sefiane, Batna), Ghezine Ismail (Sefiane,Batna), Belkacem rekaa (Sefiane, Batna), Adel Chouha(Sefiane, Batna), Hachich taher (Sefiane, Batna), Fouad(Sefiane, Batna), Souimer imane (Sefiane, Batna),

    Khadidja Souimer (Sefiane, Batna), Bouzghiba Abdelfateh(Sefiane, Batna), Bouakaz Mohamed (Sefiane, Batna),Aouafa Fethi (Sefiane, Batna), Beghdad Mohamed(Sefiane, Batna), Azize tarek (Sefiane, Batna), EnouariBouabdelhay (Sefiane, Batna), Rabah bouzghina (Sefiane,Batna), Zerrouki liamine (Sefiane, Batna), Zaaboune Amar(Sefiane, Batna), Mekhloufi Khireddine (Sefiane, Batna),Mekhloufi Slimane (Sefiane, Batna), Salaheddine Slimani(Sefiane, Batna), Messaoud krimi (Sefiane, Batna), Adelkrimi (Sefiane, Batna), Bekhouch bassem (Sefiane, Batna),Saber merzoughi (Sefiane, Batna), Berdaa abderahmane(Sefiane, Batna), Aziz Raouf (Sefiane, Batna), Karhi anouar(Sefiane, Batna), Rekkik Rachid (Sefiane, Batna),Merzoughi Abdelaziz (Sefiane, Batna), Ghoussa Halfa(Sefiane, Batna), Redouane Yahiaoui (Sefiane, Batna),Badi Aba (Sefiane, Batna), Karech Darine (Sefiane, Batna),Sami megaache (Sefiane, Batna), Megaache MohamedAmine (Sefiane, Batna), Megaach Abdelkrim (Sefiane,Batna), Sengouga Mahdi (Sefiane, Batna), Sengouga Amar(Sefiane, Batna), Megaach Fatah (Sefiane, Batna), Berdainacir (Sefiane, Batna), Ziadi Adel (Sefiane, Batna), Mezlifouzi (Sefiane, Batna), Sengouga ali (Sefiane, Batna),Ahmed Boudehan (Sefiane, Batna), Barech Firas (Sefiane,Batna), Issam Lemlizi (Sefiane, Batna), Megaach

    Abdelkrim Ben Ahmed (Sefiane, Batna), BarechAbderraouf (Sefiane, Batna), Yahiaoui Islam (Sefiane,Batna), Yahiaoui Tarek (Sefiane, Batna), Mezli Mohamed(Sefiane, Batna), Sengouga khiredine (Sefiane, Batna),Meghaach anouar (Sefiane, Batna), Raked Samir (Sefiane,Batna), Lemlizi abdeldjabar (Sefiane, Batna), LebraraMohamed (Sefiane, Batna), Lebrara Yacine (Sefiane,Batna), Saber Yahiaoui (Sefiane, Batna), Karech Sirine(Sefiane, Batna), Abdalhalim bechtettou (Sefiane, Batna),Slimani Amar (Sefiane, Batna), Yahiaoui Abbas (Sefiane,Batna), Yacine Chelihi (Sefiane, Batna), BoukhalfaNasreddine (Sefiane, Batna), Malizi Lounes (Sefiane,Batna), Mohamed Abdelfatah (Sefiane, Batna), SlimaniNejmeddine (Sefiane, Batna), Aoufi boubekeur (Sefiane,Batna), Bouakaz Charefeddine (Sefiane, Batna), KhouchIlyas (Sefiane, Batna), Khouch tarek (Sefiane, Batna),Sengouga Soheib (Sefiane, Batna), Sengouga salah(Sefiane, Batna), Behara Regaa (Sefiane, Batna), Samirregaa (Sefiane, Batna), Nasim Yahiaoui (Sefiane, Batna),Bardai Abdelaali (Sefiane, Batna), Mourad Merrouch(Sefiane, Batna), Achi Amine (Sefiane, Batna), NhiliMbarak (Sefiane, Batna), Nhili Hamza (Sefiane, Batna),Nhili Youcef (Sefiane, Batna), Nhili Amar (Sefiane, Batna),

    Nhili Doudou (Sefiane, Batna), Aziz Abdelhak (Sefiane,Batna), Louifi Amar (Sefiane, Batna), Lounanssa Adel(Sefiane, Batna), Louifi Salah (Sefiane, Batna), Nhili Ramzi(Sefiane, Batna), Merrouch Tayeb (Sefiane, Batna),Belloum Kheireddine (Sefiane, Batna), Belloum Tayeb(Sefiane, Batna), Sengouga Salaheddine (Sefiane, Batna),Akkakia abdelkrim (Sefiane, Batna), Mekhloufi Seifeddine

    (Sefiane, Batna), Belkhiri Lahcen (Sefiane, Batna),Zerrouni Khaled (Sefiane, Batna), Benmerouk Zakaria(Sefiane, Batna), Regaa Rachid (Sefiane, Batna),Sengouga Rafik (Sefiane, Batna), Karech Dahmane(Sefiane, Batna), Sengouga Abdellah (Sefiane, Batna),Mekhloufi Abdellah (Sefiane, Batna), Sahi Abdelaziz(Sefiane, Batna), Chlihi Salim (Sefiane, Batna), MekhloufiMahfoud (Sefiane, Batna), Aoufi Othmane (Sefiane,Batna), Bouzghiba Ishak (Sefiane, Batna), Chlihi Abdellah(Sefiane, Batna), Chlihi Sami (Sefiane, Batna), KarechMohamed (Sefiane, Batna), Mekhloufi Abdellah (Sefiane,Batna), Sengouga Abdelkader (Sefiane, Batna), AssadSengouga (Sefiane, Batna), Raked Amar (Sefiane, Batna),Raked noureddine (Sefiane, Batna), Megaach hamza(Sefiane, Batna), Megaach messaoud (Sefiane, Batna),

    Megaach blekacem (Sefiane, Batna), Megaach Sofiane(Sefiane, Batna), Megaach Walid (Sefiane, Batna),Sengouga Amar (Sefiane, Batna), Megaach Mehdi(Sefiane, Batna), Megaach Salah (Sefiane, Batna), ZiadiBelkacem (Sefiane, Batna), Sengouga Ayachi (Sefiane,Batna), Megaach Kacim (Sefiane, Batna), Sbaa Houssemeddine (Sefiane, Batna), Bilal barech (Sefiane, Batna),Slimani Yacine (Sefiane, Batna), Megaach islam (Sefiane,Batna), Sengouga fouad (Sefiane, Batna), Chlihi Zakaria(Sefiane, Batna), Sengouga Ramzi (Sefiane, Batna),Megaach ali (Sefiane, Batna), Sbaa Lhaoues (Sefiane,Batna), Megaach Mohamed (Sefiane, Batna), Faresabdelmalek (Sefiane, Batna), Mekhloufi Smail (Sefiane,Batna), Addi Gouaz (Sefiane, Batna), Megaach Mustapha(Sefiane, Batna), Raked kamel (Sefiane, Batna), KarechRezki (Sefiane, Batna), Chlihi Rafik (Sefiane, Batna),Sengouga Mohamed Amine (Sefiane, Batna), ChlihiLahcen (Sefiane, Batna), Megaach Ahmed (Sefiane,Batna), Belloum Youcef (Sefiane, Batna), Kili Kouider(Sefiane, Batna), Benmerzouk noureddine (Sefiane,Batna), Zerrouki lakhdar (Sefiane, Batna), Nouassar(Sefiane, Batna), Nebli Hassan (Sefiane, Batna), NebliFarouk (Sefiane, Batna), Yazid Azila (Sefiane, Batna),

    Chinar salah (Sefiane, Batna), Sengouga Abdelaali(Sefiane, Batna), Megaach Abdelhalim (Sefiane, Batna),Mekhloufi Oualid (Sefiane, Batna), Bakhouch Mustapha(Sefiane, Batna), Karech boualem (Sefiane, Batna), Chlihirahim (Sefiane, Batna), Raked Othmane (Sefiane, Batna),Chlihi abdelbaki (Sefiane, Batna), Mougas said (Sefiane,Batna), Mezli Abdelhadi (Sefiane, Batna), MegaachLamine (Sefiane, Batna), Kareche Hassan (Sefiane, Batna),Chlihi younes (Sefiane, Batna), Chlihi sofiane (Sefiane,Batna), Chouha Nassir (Sefiane, Batna), Lahcen Sengouga(Sefiane, Batna), Foudil Sengouga (Sefiane, Batna), TahiSalim (Sefiane, Batna), Saber Chelhi (Sefiane, Batna),Kadchi Abdelhamid (Sefiane, Batna), Mekhloufi Ahmed(Sefiane, Batna), Mhamedi Said (Sefiane, Batna),Sengouga hamza (Sefiane, Batna), Mlizi el-djemai(Sefiane, Batna), Abderrezak Mkhili (Sefiane, Batna),Bouakaz Mohamed (Sefiane, Batna), Mezli Othmane(Sefiane, Batna), Mhamda Mohamed (Sefiane, Batna),Sebbaa Azzouz (Sefiane, Batna), Mekloufi Mohamed(Sefiane, Batna), Sengouga houssam (Sefiane, Batna),Mekhloufi ayache (Sefiane, Batna), Bouakaz el-kheir(Sefiane, Batna), Yahi djamel (Sefiane, Batna), Megaachsalah (Sefiane, Batna), Mlizi Rabia (Sefiane, Batna),Mekhloufi abdelhamid (Sefiane, Batna), Sebbaa Kamel

    (Sefiane, Batna), Lebrara chouaib (Sefiane, Batna), Fouazmegaach (Sefiane, Batna), Mezli djamel (Sefiane, Batna),Sengouga Salaheddine (Sefiane, Batna), Sengouga Yacine(Sefiane, Batna), Yahi Belkacem (Sefiane, Batna), Megaachabdelaziz (Sefiane, Batna), Mekhloufi abdelhalim(Sefiane, Batna), Raked salim (Sefiane, Batna), SlimaniAbdelaziz (Sefiane, Batna), Mezli nasreddine (Sefiane,Batna), Megaach samir (Sefiane, Batna), Sengouga allaoua(Sefiane, Batna), Barech Abdelkrim (Sefiane, Batna), KrimilAbdelghani (Sefiane, Batna), Sengouga Riad (Sefiane,Batna), Karech Anis (Sefiane, Batna), Chlihi Moussa(Sefiane, Batna), Sengouga Bilal (Sefiane, Batna), ChlihiFouad (Sefiane, Batna), Megaach Mohamed (Sefiane,Batna), Mohamed Merzouki (Sefiane, Batna), KarechAbdelghali (Sefiane, Batna), Semmaa Abdelghani(Sefiane, Batna), Barech Redouane (Sefiane, Batna),Megaach Salim (Sefiane, Batna), Sebaai Rachid (Sefiane,Batna), Raked Aissa (Sefiane, Batna), Lebrara Oualid,Noureddine Megaach (Sefiane, Batna), MegaachDjalaleddine (Sefiane, Batna), Fzissi Moussa (Sefiane,Batna), Lebrara Khaled (Sefiane, Batna), Syaa oualid(Sefiane, Batna), Sengouga khaled (Sefiane, Batna),Sengouga Fatah (Sefiane, Batna), Farhi Saaouane

    (Sefiane, Batna), Boudehane Mourad (Sefiane, Batna),Megaach Abdelouahab (Sefiane, Batna), MekhloufiMokhtar (Sefiane, Batna), Mezli Belkacem (Sefiane,Batna), Krimil Sahli (Sefiane, Batna), Aouafa Lezhar(Sefiane, Batna), Krimil Salaheddine (Sefiane, Batna),Mlizi Yacine (Sefiane, Batna), Mlizi Moussa (Sefiane,Batna), Mlizi Mustapha (Sefiane, Batna), Adel Chlihi

    (Sefiane, Batna), Mehad Nhili (Sefiane, Batna), LemliziFatma (Sefiane, Batna), Abdelahak Chlihi (Sefiane, Batna),Mlizi Idris (Sefiane, Batna), Mlizi Amar (Sefiane, Batna),Megaach Mustapha (Sefiane, Batna), Lemlizi Abdelhak(Sefiane, Batna), Harkati Mohamed (Sefiane, Batna),Rachid slimani (Sefiane, Batna), Harkati Azeddine(Sefiane, Batna), Bakhouch Abdelouahad (Sefiane, Batna),Yahiaoui Djemli (Sefiane, Batna), Yahiaoui Said (Sefiane,Batna), Barech Djalal (Sefiane, Batna), Barech Zakaria(Sefiane, Batna), Barech Yacine (Sefiane, Batna), BelgasmiAbderraouf (Sefiane, Batna), Belgasmi Hichem (Sefiane,Batna), Bakhouch Adnan (Sefiane, Batna), Slimani tarek(Sefiane, Batna), Yahiaoui Mohamed Ali (Sefiane, Batna),Toufik aziz (Sefiane, Batna), Salah Aziz (Sefiane, Batna),Abderrahim Aziz (Sefiane, Batna), Achour Aziz (Sefiane,

    Batna), Mhamdi Abderrahmane (Sefiane, Batna),Mohamed Sengouga (Sefiane, Batna), SengougaMustapha (Sefiane, Batna), Belkhiri Samir (Sefiane,Batna), Sengouga Salim (Sefiane, Batna), MegaachRedouane (Sefiane, Batna), Megaach Hichem (Sefiane,Batna), Belkhiri Issam (Sefiane, Batna), MegaachChemseddine (Sefiane, Batna), Rekkaa Mohamed(Sefiane, Batna), Megaach Abderrezak (Sefiane, Batna),Chlihi Abdelkrim (Sefiane, Batna), Chlihi Abdeldjalil(Sefiane, Batna), Bakhouch Omar (Sefiane, Batna), ChlihiTayeb (Sefiane, Batna), Ziadi Ayache (Sefiane, Batna),Mezli Salim (Sefiane, Batna), Mhamedi Amar (Sefiane,Batna), Imad Kareche (Sefiane, Batna), Chlihi Brahim(Sefiane, Batna), Kareche Abdelaziz (Sefiane, Batna),Chlihi rafik (Sefiane, Batna), Chlihi Hamza (Sefiane,Batna), Mlizi farouk (Sefiane, Batna), Mezli Badreddine(Sefiane, Batna), Reda Sengouga (Sefiane, Batna), NhiliAbdelkrim (Sefiane, Batna), Ziadi Abdenasser (Sefiane,Batna), Benmerzouk Mohamed (Sefiane, Batna),Mekhloufi naamane (Sefiane, Batna), Abdelmalem chlihi(Sefiane, Batna), Mekhloufi Mohamed (Sefiane, Batna),Sengouga Salah (Sefiane, Batna), Mezli Lezhar (Sefiane,Batna), Mekhloufi Mebrouk (Sefiane, Batna), Mehad Ali

    (Sefiane, Batna), Nhili Fayal (Sefiane, Batna), BedjaMustapha (Bjaa), Smail Boucherkine (Bjaa),YanisMounci (Bjaa), Hannou Youcef (Tizi Ouzou), MenkhourSlimane (Relizane), Asma Aamani Talai El houriat (Alger),Hammouche Abbas (ingnieur- Bouira), Messah Oualid(universitaire, Tissemsilt), Hadj Brahim Abdelkader (oran),

    Aboud Hamdane (retrait, Tizi Ouzou), Yazid Haddar(Lille, France), Assaoun Sofiane (avocat - Tizi Ouzou),

    Abidri Khaled (avocat - Batna), Zekkan Adel, MadjidMansouri (enseignant), Khlifa Amokrane (cadre), KadjarMohand Tahar (cadre la retraite), Boudjemaa Rachid(cadre la retraite), Chafik Kouider ( Oran), AllaloucheZahreddine (Constantine), Alouache Elhachemi(retrait), Maatoub Mohamed, Maatoub Abderrahmane,

    Yaakoub Zaroual (commerant, Alger), Amari Belkacem(retrait), Khallouf Nadir (directeur dcole la retaite),Tamourt Mohamed (retrait), Bensaha Taha(universitaire, An Oussera), Errakha Abdelkader(chauffeur, An Oussera), Rouihih Belkacem(commerant, An Oussera), Errakha Lakhdar Aalaeddine(tudiant, An Oussera), Safrani Sebkhaoui (An Oussera),Boualem At Chaalal (Oran), Oulimar arezki (Tizi Ouzou),Mokhtari Amar (Tizi Ouzou), Boumali Merzouk (Tizi

    Ouzou), Aissani Ouali (Tizi Ouzou), BoubakirAbderrahmane (Tizi Ouzou), Cherid Belkacem (TiziOuzou), Abdelwahab Kouadri (Talai El Houriat, AnOulmane), El Bakhouche Khoumes (Talai El Houriat, AnOulmane), Mohamed sakri (Talai El Houriat, AnOulmane), Ali Sakri (Talai El Houriat, An Oulmane),

    Abdelhafid Sahnoune (Talai El Houriat, An Oulmane), AitAmeur (Bjaa), Djamel Bouziane (ecrivain et journaliste),Baji Brahim Taguerboust (Bouira), Kouidri Kaci, Mebarki

    Yazid (Bjaa), Ait Ouaret Lamine ( Bjaa), Slimani KadiYazid (retrait de lducation), Attout rabah (commerant,Stif), Meziane Azem (directeur technique, Paris, France),Boutliba Ali (gestionnaire), Habiche Mohamed(professeur, Laghouat), Djoudi Bouchache (ingnieur),

    Abderrezak Zouaghi (Oran, Akcil Amazigh, MohamedKhayat (cadre, Alger), Khamoum Salah (universitaire,

    Alger), Touahria Kamel (Bou Sada), Abdelhak Zzouaoui,Oueld Bouali Djilali (Tizi Ouzou), Ait Medjber Amrane (TiziOuzou), Nouh Ferradji (Hassi Messaoud), Laalem Mohand(enseignant, Bouira), Laalem Hayat, Laalem amazigh(universitaire, Chorfa), Laalem Adel ( universitaire,Chorfa), Laalem Syfax (tudiant, Chorfa), Laalem Wissem(universitaire, Boston, USA), Boucif Messaoud (Tiaret),

    Kahouadji Sid Ahmed (moudjahid, Tlemcen),Benledgham Ali (ingnieur, Tlemcen), BenledghamBoumedine (commerant, Tlemcen), Kahouadji Said(agent de securit, Tlemcen), Djaalane Abdellah (ex-militaire, Tlemcen), Benledgham Imad (Tlemcen),Benouda Abdelkader (commerant, Tlemcen)

    PTITION DEL KHABAR

    Le gouvernement a dclar, par le biais de son ministre de la Com-munication, une sale guerre contre le journal El Khabar. , A traversEl Khabar, cest une guerre qui est dclare contre les titres de la presseindpendante, la libert de la presse et les droits de lhomme en Algrie.

    Les vnements se sont acclrs en moins dune semaine et le journalEl Khabarsest retrouv dans une bataille politique sous couvert juri-dique. Le hasard a fait que cela concide avec le 3 mai, J ourne inter-nationale de la libert dexpression, un des principes fondamentauxdes droits de lhomme. Un principe quEl Khabar considre commerfrence principale de sa ligne ditoriale de laquelle il na pas dvi,quels que soient les circonstances et les chantages., El Khabar, qui est

    n dans un climat politique particulier, est lun des acquis des vne-ments dOctobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncturedifficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifi leur vie pour laconscration de la dmocratie, de la libert dopinion, de pense et

    dexpression.El Khabar

    a men, durant cette priode, des bataillescontre des groupes sanguinaires et obscurantistes et plusieurs occa-sions contre les autorits publiques (publicit, contrle et poursuitesjudiciaires, fermeture de sources dinformation et redressementsfiscaux). Grce son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabara russi gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen delAlgrie profonde. Et personne dautre. En rponse cette campagne

    froce que mne le ministre de la Communication contre le journalEl Khabar, et travers lui tout journal libre et noble et tout journalistelibre, nous, signataires de cette ptition, exprimons notre refus absolude la position du ministre de la Communication ou de toute autre

    partie visant trangler ou tuer toute presse libre. Nous dnononsavec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus detoutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, galement,que cessent tous les harclements qui visent la presse et les journa-listes. Nous uvrons amliorer les acquis de la libert dexpressionet de la presse en Algrie., Tl : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 [email protected]

    CRI DES HOMMES LIBRES POUR DFENDRE LALGRIE DES LIBERTS

  • 7/26/2019 El Watan 01 juin 2016

    9/27

    El Watan- Mercredi 1 erjuin 2016 - 9

    R G I O N S U D

    HTEL EL BOUSTANE DEL MNA

    Un fleuron de lhtellerie sahariennerouvre ses portes

    Atout seigneur, tout hon-neur. Cest Amar Ghoul,ministre de lAmnagementdu territoire, du Tourisme etde lArtisanat, qui sest dpla-c dAlger, en compagnie deAbdelkader Lamri, le PDG dela chane htelire El Aurassipropritaire de ltablissementpour procder la rouverturede lhtel El Boustane ElMna.Le ministre a dabord supervisle lancement par un promoteurpriv dun projet de ralisa-

    tion dun village touristiquerig sur un somptueux bel-vdre naturel surplombant laville dEl Mna. Il a ensuitevisit le sige de la directiondlgue du tourisme et de

    lartisanat avant de se rendreau parc dattractions et anima-lier de Hassi El Gara, cr parla Fondation nationale pourla promotion de la sant et ledveloppement de la recherche(Forem) pour les enfants dElMna.

    EL BOUSTANE

    Dernier point de sa visite etcest ce qui, en dfinitive, amotiv sa visite, lhtel ElBoustane, qui, aprs tre tomben dcrpitude trs avance

    et en dsutude au plan de lafrquentation, a pris un vri-table bain de jouvence, dumoins pour une partie de sesailes dhbergement. Fleuronsaharien des annes fastes de

    lindustrie touristique natio-nale sous Boumediene, lhtela subi une opration de r-novation et de rhabilitationqui a cibl une soixantaine dechambres. Lopration de lif-ting dun pan de ce bijou archi-tectural, uvre du lgendairearchitecte Fernand Pouillon,et qui aura vu passer de pres-tigieuses personnalits poli-tique, culturelles , sportives etautres, telles Costa Gavras ,Jean Gabin, la reine Fabiolade Belgique, Franoise Sagan,

    Daniel Balavoine et surtout unedizaine de fois la procession duParis Dakar, aura cot, selonla fiche technique, plus de 802millions de dinars. Une autreopration qui devra concerner

    une cinquantaine de chambreset une grande salle polyvalentedestine aux ftes et conf-rences est programme, selonune source de la direction dutourisme de la wilaya de Ghar-daa, pour le mois doctobre delanne en cours. Pour rappel,la chane htelire El Aurassirecouvre essentiellement lesactivits des trois units du Sudqui lui sont rattaches, savoirles htels El Boustane dElMna, El Mehri de Ouarglaet Rym de Beni Abbs. Ces

    tablissements hteliers ont trattachs en 2010 El Aurassi,transform en chane, dans lecadre dune rorganisation duportefeuille de la socit Ges-tour. K. D.

    ILLIZIOuverture dela esession criminelle

    Neuf affaires figurent au rle de la deuxime sessioncriminelle de lanne 2016 de la cour dIllizi, qui sestouverte mardi et stalera jusquau 5 juin prochain.

    Au cours des diffrentes audiences, les magistrats auront statuer sur des affaires lies essentiellement la dtentionillgale darmes et de munitions de guerre, constitutiondassociation de malfaiteurs, tentative de meurtre volontaireavec prmditation et de vol qualifi. Cette session, verra lacomparution de 23 accuss, dont 9 sont en dtention, 4 nondtenus, 5 en fuite et 5 sous contrle judiciaire. Signalons quela cour dIllizi a t cre par ordonnance n97-11 du 19 mars1997 portant dcoupage judiciaire. Bouda Brahi m

    BORDJ OMAR DRISSLes commerantsau chevet des dmunis

    En prvision du mois de Ramadhan, une belle action huma-nitaire de gnrosit et de contribution dans la vie socialea t mene, rcemment, par tous les commerants de la villede Bordj Omar Driss, au profit des familles ncessiteuses etdmunies de la rgion. Initie par le bureau communal duCroissant-Rouge algrien (CRA), cette action consiste en ladistribution de denres alimentaires aux familles ncessiteusespour leur permettre daccomplir leurs obligations de jene dansde bonnes conditions. Une initiative qui a apport de la joie etdu bonheur dans les foyers de Temassinine Tanemmirt Nawen

    Bouda Brahi m

    TAMANRASSETArrestation dun voleur

    Un individu, inculp pour vol par effraction et violation dedomicile, a t neutralis par la 2esret urbaine de la villede Tamanrasset. Laffaire remonte la fin de la semaine dernirelorsquun citoyen de la cit Tafsit, quelques encablures de laville, avait alert la police sur la prsence suspecte dun groupede malfaiteurs qui sapprtaient sintroduire lintrieur dunemaison pour commettre leur forfait. Une fois sur place, lespoliciers ont boucl le primtre indiqu avant quils ne soientsurpris par un vhicule utilitaire de marque DFSK, qui roulait plein gaz et contresens. Les voleurs ayant pris connaissancede la prsence policire ont ainsi tent de senfuir. Mais, ctaitsans compter sur la clrit et la mobilisation de policiers, quiont, aprs une courte course poursuite, fini par mettre la mainsur le conducteur, tandis que ses acolytes ont russi passerentre les mailles du filet. Conduit au commissariat pour l inter-rogatoire dusage, laccus, g de 31 ans, aurait balanc lesautres membres du gang qui sont activement recherchs.

    ... et dun trafiquant dor

    De son ct, la police judiciaire de la wilaya a trait et luci-

    d une affaire de trafic dor qui sest solde par larrestationdune personne. Le mis en cause a t apprhend la sortienord de la ville en possession de 203 g de minerai contenant80% dor et 20% de cuivre provenant de lorpaillage illicite,activit dans laquelle il se serait engag. Prsent devant le par-quet de Tamanrasset, l accus (28 ans) a t plac sous mandatde dpt en attendant sa comparution devant le juge.

    Ravah I ghil

    ILLIZI

    postes pourvoir

    dans le secteur ptrolier

    GHARDAA

    Une bande de narcotrafiquants

    neutralise

    Durant la priode du 4 au23 mai dernier, 304 postesdemploi ont t dgags parles socits ptrolires implan-tes travers le territoire de lawilaya dIllizi, a-t-on apprisauprs du directeur de lemploide la wilaya, Ahmed Amrani.Ces postes demploi ont tdgags suite une srie derencontres regroupant la com-mission de wilaya charge dela gestion et de la promotionde