36

Israël Actualités n°323

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Toute l'Information en Provenance d'Israël

Citation preview

Page 1: Israël Actualités n°323
Page 2: Israël Actualités n°323
Page 3: Israël Actualités n°323

GRATUIT - Numéro 323 - Edition du 11 Novembre au 17 Novembre Journal israélien en langue française

Page 4: Israël Actualités n°323
Page 5: Israël Actualités n°323

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Editeur2SCOM Limited50 Rehov DizengoffTel Aviv

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

Un géant vient de disparaître !Pas pour i24 NEWS ...

La semaine dernière, nous avons appris avec stupéfaction le décès d’une figure emblématique des Juifs de France, l’une des personnes les plus touchantes aussi. Celui que le Rabbi avait choisi comme Cha-liah en France, le Rav Shmuel Azi-mov Zal (69 ans) ... Autour de lui, les condoléances n’ont pas arrêté de se succéder dans l’ensemble des autorités de la communauté juive de France, ainsi que de la part des fidèles. Les média communautaires ont eux aussi apporté leur soutien à la famille. Les personnalités poli-tiques françaises ont relayé aussi les condoléances, ainsi que la presse comme le Figaro et bien d’autres, les chaines d’infos comme Bfm tv ...

Devant toute cette solidarité qui a dé-passé les frontières, une ombre vient ternir cette effusion d’émotion. Elle vient de là où nous ne l’attendions pas. I24news n’a pas relayé l’information, pas une ligne, pas un mot. Alors que cette chaine dont les responsables sont de nationalité française et Juifs n’ont pas considéré que le décès du Rav Shmuel Azimov valait la peine d’un mot sur leur Chaine. Cela me choque car que l’on soit religieux ou pas, le Rav Azimov était un géant et les Juifs de France le savent. C’est pour cela que je suis outré de la position de la chaine ayant occulté cette informa-tion. Chaine qui, par contre, n’hésite pas un instant à donner la parole aux ennemis de la communauté juive et d’Israël. Nous pouvons apercevoir en photo une mosquée en ouverture des programmes des émissions. Que dire des intervenants arabes qui cherchent par tous les moyens à trouver des ex-

plications au défoulement de haine des palestiniens ou qui revendiquent la victoire du Hamas pendant la guerre qui dura plus de 50 jours cet été où plus de 65 de nos enfants sont tombés. Rappelez-vous qu’Israel a bel et bien mit une raclée au Hamas ...

Que dire sur le non traitement des in-formations sur les événements qui se sont déroulés en France lors des mani-festations ? Bien évidement, après des appels à la rédaction, alors que toutes les chaines nationales relayaient les événements sur les cris «Morts Aux Juifs», I24news était toujours sourde et muette. La chaine préfère traiter l’information en tête de gondole sur ce qui s’est passé dans le couple de télé réalité Nabila/Thomas au lieu de parler de ce qui intéresse les Juifs francophones. Que dire sur le fait que vous refusez de passer des spots publicitaires de la communauté juive sous prétexte que celle-ci ne rentre pas dans votre ligne éditoriale ? Que dites-vous des publicités qui passent sur votre site internet comme celle de Qatar Airways ? Est-ce là votre ligne éditoriale ? Pour ce qui nous concerne, nous sommes fiers d’être droits dans nos bottes, fiers de défendre Israël et de ne pas être un media au service de nos ennemis.

Aujourd’hui, nos pensées vont direc-tement à la famille Azimov. Nous leur présentons toutes nos condoléances ainsi qu’à tous les loubavitch de France.

Am Israel Hai

Alain SAYADA

Page 6: Israël Actualités n°323

Le Rav Chmoël Moulay Azimov zatsal s’est éteint

Au sein de la très soudée commu-nauté juive parisienne, Le Rav Chmoel Moulay Azimov jouissait d’une grande considération comme émissaire du Rabbi de Loubavitch à Paris après son arrivée en 1968 dans la capitale avec son épouse. Ensemble, le couple établit à Paris le premier «Beth ‘Habad» rue La-martine en prolongement des vastes programmes éducatifs et humani-taires mis en œuvre par le mouve-ment Loubavitch depuis le début des années 1940.

Du fait de la progression de la popu-lation juive originaire d’Afrique du Nord à Paris, les Azimov élargirent leur action, pour finalement diriger un important réseau d’institutions s’adressant aux étudiants, aux tou-ristes, aux écoliers, aux femmes, aux jeunes couples et à la communauté dans son ensemble. Des centaines de personnes sont venu lui rendre hom-mage à son domicile de la rue des Vinaigriers à Paris dans le 10ème, le soir de son décès et assister au départ du convoi funéraire, qui s’est arrê-té devant le complexe éducatif Beth ‘Haya Mouchka dans le 19ème arr où là encore des milliers d’élèves et leurs professeurs ont rendu un dernier hom-mage au Rav Azimov, lequel convoi s’est dirigé vers l’aéroport pour un

vol vers Israël où le rav sera enterrée au cimetière du mont des Oliviers à Jérusalem, auprès de son épouse. Le lendemain nous apprenions que son convoi fut attaqué à coup de pierres par des arabes de Jérusalem.

Ceci dit qui ne garde pas le souvenir d’une rencontre même furtive avec le Rav Azimov?.Un homme patient au regard perçant que j’avais rencontré il y a une trentaine d’années à Darke-nou, là même où les jeunes venaient se ressourcer et écouter le rav leur expliquer (avec son accent légen-daire), l’importance des tephelin et du chabat. Le Rav Azimov tout comme le rav Pinsone, chaliah du rabbi à Tu-nis, furent des infatigables militants, des dignes serviteurs d’Achêm !.

Les membres de sa famille ont décrit un homme constamment préoccupé par le bien-être des autres. Pour ma part, je dirais que le Rav Azimov a contribué à ramener de très nombreux Juifs vers leurs racines pendant toutes ces années.

Que sa mémoire demeure pour l’en-semble de notre communauté une bé-nédiction.

Yvan LELLOUCHE

Par une circulaire du 21 juin 2013 le ministre français du budget Ber-nard Cazeneuve a donné des pré-cisions sur les modalités de lutte contre la fraude fiscale et la régu-larisation des avoirs à l’étranger. Sont concernées exclusivement les personnes physiques souhaitant régulariser leur situation de façon spontanée pour les fonds ayant une origine légale et non occulte.

Protégé par le secret bancaire, nombre de français ayant le statut de touriste (Non résident) ont ouvert des comptes bancaires en Israël, comptes qu’ils ont négligé de déclarer ainsi que la règle-mentation fiscale française leur en fait obligation. En son temps, la rémuné-ration de ces comptes en devises per-mettait de percevoir des intérêts non négligeables exempts de tout prélève-ment.

Malgré son entrée dans l’OCDE en 2010, Israël n’a pas signé la conven-tion d’assistance mutuelle des affaires fiscales de sorte qu’en vertu de ses propres règles fiscales, rien ne l’oblige à lever le secret bancaire. Par contre il n’est pas douteux qu’en cas d’enquête pénale pour fraude fiscale déclenchée par INTERPOL, la police israélienne collaborera engendrant ainsi une in-sécurité qui a poussé nombre de non

résidents à prendre la nationalité israé-lienne sur “le papier”.

Pour ceux qui ont décidé de régulari-ser la situation, il leur faudra acquit-ter les impôts éludés et non prescrits soit un rappel sur trois ans (au lieu de 10), situation favorable en raison de la protection donnée par la convention fiscale signée entre le France et Israël en juillet 1995. S’y ajoutent bien en-tendu les intérêts de retard, pénalités et amendes pour défaut de déclara-tion d’avoirs à l’étranger ce qui peut amener la facture à plus de 50 % des revenus non déclarés et environ 30 % des avoirs selon que le fraudeur est considéré comme “actif” ou “passif”.

Le tout sans préjudice de l’incidence sur l’ISF avec une prescription élar-gie à 10 ans. On sait qu’en Europe sévira à compter du 1er janvier 2015 l’échange automatique des renseigne-ments fiscaux sur les revenus finan-ciers des personnes physiques cela en vertu de la directive Epargne de mars 2014. Cette directive est applicable notamment au Luxembourg, pays connu jusqu’alors pour l’étanchéité de son secret bancaire et particulièrement prisé par les non résidents ce qui a fait sa richesse principale.

Dès mars 2016 les banques luxem-

bourgeoises vont donc communiquer à leur administration fiscale le mon-tants des intérêts versés à leurs clients en 2015, à charge pour elle de retrans-mettre l’information aux administra-tions fiscales étrangères concernées.

Rappelons que jusque là ces intérêts étaient soumis au prélèvement à la source de 30 % et que la détention d’un compte bancaire dans les pays de la CEE n’est pas interdite en vertu du principe de libre circulation des ca-pitaux, mais suppose que les revenus soient déclarés dans le pays de rési-dence fiscale.

Corrélativement, une fièvre liée à l’origine trouble des fonds a provoqué un départ massif des comptes occultes ce qui peut s’apparenter à une fuite en avant rattrapée par le jeu des législa-tions européennes voire mondiales sous la pression des Etats Unis. Ain-si les discussions sont en cours pour transposer dans tous les pays euro-péens ce qu’il est convenu de nommer le “standard de l’OCDE” notamment en Suisse, Monaco, Andorre, San Ma-rin et le Lichtenstein engendrant une disparition du secret bancaire.

UNE VERITABLE REVOLUTION

La suisse, paradis fiscal, neutralité oblige, mouille la chemise puisqu’elle a promis de passer à l’échange auto-matique d’information dès 2018, ce qui donne un peu d’air pour s’évader vers d’autres paradis fiscaux tels Sin-gapour ou Hong Kong.

Attendons néanmoins le résultat de la “votation” demandée par les par-tis de droite pour maintenir le secret bancaire en Suisse au nom de la pro-tection de la sphère privée et plus gé-néralement en protection des droits de l’homme.

Rien n’est encore vraiment décidé. Déclarez déclarez, il en restera tou-jours quelque chose !!

Fiscalité France-Israël, Pas de panique. Le point sur les comptes détenus à l’étranger et leur régularisation.

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Un certain nombre de ses pays euro-péen alliés des Etats-Unis menacent de suivre la décision du gouver-

nement suédois et de reconnaître unilatéralement un Etat palestinien si les efforts pour renouveler les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens n’aboutissent pas, révèle vendredi, le Wall Street Jour-nal qui se base sur des observations de hauts responsables américains et européens.

« On ne va pas attendre indéfiniment », a ainsi déclaré un haut responsable européen au Wall Street Journal. « D’autres pays européens sont prêts à suivre la Suède », a-t-il ajouté.

Les responsables américains et eu-ropéens ont prévenu que l’échec des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens se traduira par une nou-velle flambée de violence dans la ré-gion, en particulier à Jérusalem, en Cisjordanie et la bande de Gaza.

Selon le rapport, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a rencontré des responsables palestiniens et arabes ces derniers jours pour évoquer la situa-tion actuelle à Jérusalem et l’impasse persistante dans laquelle se trouve le processus de paix.

Des pays européens menacent de reconnaître unilatéralement l’Etat palestinien

Page 7: Israël Actualités n°323

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

La Cour pénale internationale ne poursuivra pas Israël pour le raid meurtrier mené contre une flottille humanitaire à destination de Gaza en mai 2010 même s’il est «raison-nable de penser» que des crimes de guerre avaient été commis.

«Après avoir minutieusement pris en compte tous les facteurs pertinents, jesuis parvenue à la conclusion que les affaires éventuelles qui pourraient découler d’une enquête sur cet événe-ment ne seraient pas +suffisamment graves+ pour que la Cour y donne suite», a indiqué le procureur Fatou Bensouda dans un communiqué.

Mme Bensouda avait été saisie de l’affaire par le gouvernement des Comores, un Etat partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, mais aussi l’Etat auprès duquel était enregistré le Mavi Marmara, navire amiral de la flottille internationale d’aide humanitaire.

A l’aube du 31 mai 2010, la flottille avait été arraisonnée dans les eaux internationales par un comman-

do israélien alors qu’elle tentait de rallier Gaza, sous blocus israélien. Neuf Turcs à bord du Mavi Marmara avaient été tués dans l’assaut, ce qui avait provoqué une dégradation des relations diplomatiques entre la Tur-quie et Israël.

Après analyse, le procureur a conclu «que l’on pouvait raisonnablement penser que des crimes de guerre rele-vant de la compétence de la Cour pé-nale internationale avaient été commis sur l’un des navires en cause, le MaviMarmara».

Mais ces crimes ne sont pas «suffisa-ment graves», a-t-elle ajouté : selon le traité fondateur de la Cour, la CPI «doit avant tout se concentrer sur les crimes de guerre commis à grande échelle ou dans la poursuite d’un plan ou d’une politique».

«J’en conclus que les critères juri-diques posés par le Statut de Rome pour ouvrir une enquête ne sont pas remplis et c’est pourquoi je déclare l’examen préliminaire clos», a précisé Mme Bensouda.

La CPI ne poursuivra pas Israël pour l’assaut sur la flotille pour Gaza

Le Premier ministre Benjamin Ne-tanyahu est classé à la 26e place au classement des personnes les plus puissantes du monde par le maga-zine Forbes mercredi.

Le magazine recense 72 hommes po-litiques, chefs d’entreprise, milliar-daires et philanthropes dans son rap-port annuel des « Personnes les plus puissantes au monde ». Le président russe Vladimir Poutine est en tête de liste, suivi par le président américain

Barack Obama. Le président chinois Xi Jinping arrive au troisième rang, le pape François et la chancelière al-lemande Angela Merkel complètent le top cinq.

Forbes souligne que la guerre de 50 jours contre le Hamas dans la bande de Gaza était le plus grand engage-ment militaire des trois mandats de Netanyahu au poste de Premier mi-nistre, et mentionne la critique inter-nationale, dont il a été l’objet, quant à

sa gestion du conflit.

Plusieurs autres Juifs figurent en bonne place sur la liste, y compris la présidente de la Réserve fédérale amé-ricaine Janet Yellen (n° 6), le cofon-dateur de Google Sergey Brin (n° 9), le cofondateur Mark Zuckerberg (n° 22), l’ancien maire de New York Mi-chael Bloomberg (n° 23), et le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein (n° 27).Source: http://fr.timesofisrael.com

Leaders du Monde. Combien de Juifs et d’israéliens dans le Classement Forbes ?

Mise à jour 14:44 heure de Paris : Le directeur de l’observatoire sy-rien des Droits de l’homme Rami Abdel-Rahman vient de déclarer à l’AFP que cinq chercheurs syriens ont bien été assassinés.

Rami Abdel-Rahman: « Des assassins dont nous ignorons l’identité ont tué cinq ingénieurs nucléaires qui travail-laient au centre de recherche scienti-fique de Barzeh au nord de Damas, « ajoutant que la nationalité des in-génieurs n’a pas encore été communi-quée.

Rahman a ajouté qu’il n’était pas cer-tain si l’attaque a été causée par des explosifs qui ont sauté dans le bus où voyageaient les cinq ingénieurs, ou

s’ils ont été tués par des attaquants ar-més, alors que le bus se dirigeait vers le pont qui se trouve près du centre où ils travaillent.

Premières informations :

Un média syrien rapporte il y a quelques minutes que cinq ingénieurs nucléaires ont été assassinés par des assaillants dont l’identité est incon-nue, ce dimanche après midi, près du centre de recherche scientifique situé dans la banlieue de Damas, en Syrie.

Selon certains témoignages, une bombe a explosé tuant les cinq ingé-nieurs, tandis que selon une autre ver-sion, des hommes masqués ont ouvert le feu sur eux alors qu’ils se dépla-çaient en bus près du pont qui permet de se rendre à Haran.

Aucune revendication n’a été faite pour l’instant.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Damas, cinq ingénieurs nucléaires viennent d’être assassinés

Page 8: Israël Actualités n°323

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Un « militant » du modéré Fatah poignarde un soldat israélien qui

attendait son bus

Voici la photo de Nur Aladin Khaled Saed Abu Hashiya, qui a poignardé aujourd’hui un soldat qui attendait son bus à Tel Aviv :

Nur a une bonne tête vous ne trou-vez pas ? D’ailleurs ce n’est pas un membre du Hamas, donc ce n’est pas un terroriste. Il est membre du Fatah, organisation modérée. Donc c’est un modéré.

Ce matin, à la gare centrale de Tel Aviv, il a sorti un couteau – les musul-mans modérément terroristes utilisent beaucoup le couteau – et a poignardé à plusieurs reprises un militaire de l’ar-mée de l’air qui attendait son bus.

Le soldat a été transporté à l’hôpital où il subit en ce moment une opéra-tion.

Alors que sa victime était au sol bai-gnant dans le sang, Hashiya a ten-té de lui prendre son arme pour tuer d’autres juifs. Des témoins l’en ont empêché, et il s’est sauvé, avec des citoyens à ses trousses.

Le terroriste modéré du Fatah a fina-lement été arrêté, après une course poursuite, alors qu’il se cachait dans un immeuble.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Exclu i24news: la communauté druze proteste contre «l’hospitalisa-tion» de djihadistes syriens en Israël

Des membres de la communauté druze accusent Israël de soigner des membres d’Al-Qaïda et du Front al-Nosra blessés en Syrie et se pré-parent à manifester lundi en signe de protestation.

Un communiqué publié par un groupe de militants druzes accuse le gou-vernement israélien de soutenir les factions sunnites qui combattent les forces du président syrien Bachar el-Assad en leur donnant la possibi-

lité d’être soignés dans des hôpitaux israéliens.

Les Druzes d’Israël, principalement installés près des frontières du Liban et de la Syrie, soutiennent Bachar el-Assad dans les combats qui l’op-posent aux différents groupes rebelles.

«Ce n’est pas la première fois que nous lançons un avertissement et au-jourd’hui il est clair qu’Israël soutien les groupes qui luttent contre le ré-gime syrien en fournissant des armes et en soignant leurs blessés, y com-pris lorsqu’il s’agit de combattants de l’Etat islamique et du Front Al-Nos-ra», explique le groupe druze dans

un communiqué. «Nous appelons les membres de la communauté druze à sanctionner sévèrement la politique de l’Etat d’Israël», poursuit le message.

«Au cours des deux dernières années, l’armée israélienne a fourni une assis-tance humanitaire et sauvé la vie de blessés syriens, sans tenir compte de leur identité», a affirmé un porte-pa-role de l’armée israélienne interrogé sur les accusations soulevées par la communauté druze.

Selon le ministère israélien de la San-té, près d’un millier de Syriens ont été soignés dans quatre hôpitaux is-raéliens depuis le début de la guerre civile en Syrie.

La plupart des blessés pris en charge sont des civils et d’autres servent dans les rangs de l’Armée syrienne libre.

Selon plusieurs sources anonymes contactées à l’hôpital Ziv de Safed au nord d’Israël, des blessés appartenant à des groupes rebelles radicaux sont également hospitalisés sans avoir le droit de recevoir des visiteurs.

Les sources interrogées ont déclaré à i24news que l’animosité entre les dif-férents groupes rebelles est ressentie dans l’hôpital: les blessés refusent de se parler même lorsqu’ils occupent des lits côte à côte.

Israël accusé de soigner des membres de l’EI et d’al-Nosra venus de Syrie

Après plus d’un an et des protesta-tions auprès du premier président de la cour d’Appel de Paris, le pro-cès de Valerie Trierweiler, accusée de recel de détournement de fonds publics, va enfin avoir lieu.

L’audience est prévue pour le 15 dé-cembre après midi devant la cour d’Appel de Paris.

Xavier Kemlin a déposé plainte fin 2013 avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruc-tion au Tribunal de Grande Instance de Paris pour détournements de fonds publics contre Valérie Trierweiler. « Elle n’a aucun lien juridique avec la nation » expliquait Xavier Kemlin à Dreuz info, et elle ne devrait pas, selon lui, bénéficier de l’argent de l’Etat, « surtout en ces périodes de restrictions où les Français payent de plus en plus d’impôt, et qu’ils ne comprennent pas toutes ces dépenses » ajoutait Kemlin.« D’ailleurs, selon un sondage du Midi Libre, 90.8% des Français décla-raient qu’ils ne veulent pas payer pour Madame Trierweiler, » précisait-il.

Avez-vous remarqué que les médias nationaux font le blackout total sur cette affaire, dont la gravité est impos-sible à nier ? C’est cette forme de jour-nalisme, cette façon de couvrir l’info, qui fait la fierté de la presse ?

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Valérie Trierweiler au tribunal pour recel de détournement de

fonds publics

François Fillon, bien que félon du déjeuner de cons avec Jean-Pierre Jouyet où il demandait au président français d’accélérer le cours de la justice pour « casser les pattes » de Nicolas Sarkozy, n’est que le menu fretin d’une Affaire qui dépasse sa petite carrure.

L’Affaire s’écrit d’ailleurs avec un grand A, et ce n’est pas la Fillongate…

Hier, nous apprenions que de retour à l’Elysée après son déjeuner avec Fil-lon, le 24 juin, Jouyet faisait part de sa demande d’accélérer le cours de la justice au président, lequel, face au choix, décidait finalement de ne pas

donner suite, répondant à son secré-taire : « Non, non, on ne s’en occupe pas. »

Rebondissement, BFMTV a écouté l’enregistrement de Jouyet et là…

Rebondissement, BFMTV a pu écou-ter, ce matin, l’enregistrement de l’in-terview que Jean-Pierre Jouyet a don-né aux deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, pour leur livre « Sarko s’est tuer*» (Stock).

Hollande : « Taper plus vite, on ne peut pas »

Et ce qu’a dit le président, en réponse à la demande de taper plus vite sur Sarkozy n’est pas « Non, non, on ne s’en occupe pas », mais « Taper plus vite, on ne peut pas », révélant ainsi que tout a déjà été mis en œuvre, que les ordres ont été donnés à la justice pour « taper plus vite » et plus fort sur Nicolas Sarkozy. Admirez cette confu-sion des pouvoirs entre les mains de la gauche décidément immorale.

La mainmise de l’exécutif sur la jus-tice, la manipulation des juges pour régler ses comptes, l’élimination poli-tique d’un opposant, le détournement de la justice pour s’en servir comme d’une arme ne peut pas ne pas rappeler les tribunaux politiques communistes.

L’affaire Fillon/ Jouyet est un scandale d’état qui révèle à quel point l’extrême concentration des pouvoirs (justice, médias, sénat, assemblée nationale, gouvernement) entre les mains d’un clan, quel qu’il soit, nuit à la démo-cratie. François Hollande en profitera pour en sortir sans être inquiété.

Le Mur des cons n’a pas disparu, il a été consolidé.

© Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

Israël accusé de soigner des membres de l’EI et d’al-Nosra venus de Syrie

Page 9: Israël Actualités n°323
Page 10: Israël Actualités n°323

Le scénario tant redouté semble désormais se confirmer : la bipola-risation mortifère qui avait carac-térisé les « années de plomb » sous la dictature est en train de refaire surface, laissant penser que la Tuni-sie serait irrémédiablement coupée en deux : d’un côté sécularistes, de l’autre islamistes.

Les médias français, toujours prêts à céder aux clichés faciles et aux simpli-fications, parlent d’ailleurs de «Légère avance du camp laïque sur le camp is-lamiste» (sic). Il s’agit bien sûr d’une vision totalement déformée des réa-lités sociétales tunisiennes mais qui, malheureusement domine le champ politique et électoral. Car, à y regarder de plus près, quel que soit l’ordre d’ar-rivée final, ces élections législatives tunisiennes, consacrent le triomphe de TROIS POPULISMES (et des mé-thodes clientélistes qui vont avec) et la marginalisation des forces issues de la résistance démocratique (opposition comme majorité) : le CPR, Ettakatol, El Joumhouri et le Front populaire sont laminés dans les urnes, malgré leur prestige historique tiré de leur lutte contre l’autoritarisme et la dérive mafieuse du « Benalisme».

Quels sont ces trois populismes ?En premier lieu, le populisme des nos-talgiques de l’ordre ancien, dépouillé cependant de la figure devenue gê-nante du dictateur : du «BENALISME SANS BEN ALI» en quelque sorte

ou plutôt dirons nous, du «Benalisme à visage humain». Cette version du populisme est représentée par le par-ti Nidaa Tounes qui a joué à fond sur la «politique de la peur» et la décep-tion des Tunisiens, sur la thématique «c’était mieux avant !».

En second lieu, le populisme identi-taire du parti Ennahdha qui joue sur une politique de la morale et des va-leurs. En somme, Ennahdha, en dépit de son recul électoral, conserve un fort capital politique en Tunisie, car il apparaît comme le «parti de l’ordre moral», dépositaire des valeurs ances-trales du peuple. Contrairement à une idée reçue, Ennahdha n’a rien d’un parti radical et extrémiste : c’est un parti populiste qui instrumentalise à fond l’idée que les Tunisiens devraient se réconcilier avec leur «identité ori-ginelle», tout en s’adaptant à la mo-dernité politique et économique : le pluralisme pour le système politique, le néo-libéralisme pour le système économique. Il sait fort bien d’ailleurs que la quasi majorité des tunisiens sont plutôt laïques.

En troisième lieu, un populisme clientélisme dans le premier sens du terme qui transforme les électeurs en clients et les citoyens en consomma-teurs. Ce populisme libéral est incarné aujourd’hui par l’Union patriotique libre (UPL) de l’homme d’affaires Slim Riahi, qui n’a aucun scrupule à transformer le champ politique en vé-

ritable «marché» sur lequel le leader « politico-économique » vient proposer des produits aux «clients électeurs». C’est un populisme qui s’inscrit dans la veine des businessmen américains qui utilisent leur fortune personnelle pour acheter des voix, mêlant allègre-ment politique et affairisme. Le parti de Slim Riahi est de cela.

Face au rouleau compresseur de ces trois populismes, il ne reste que peu de place pour les autres forces sociales et politiques qui font figure «d’ama-teurs» dans la démagogie électorale.«La PEUR, l’IDENTITÉ et l’ARGENT», voilà la recette miracle pour gagner les élections ou remporter des circonscriptions dans la Tunisie de 2014. En ces temps de doutes, de dé-sillusions et d’angoisses face à l’ave-nir, les citoyens tunisiens sont tentés de s’abstenir ou de se tourner vers des «magiciens électoraux» leur promet-tant monts et merveilles : la sécurité, le salut divin et la fortune, oubliant dans le même élan les partis program-matiques.

Mais le peuple tunisien est loin d’être amnésique : la magie ne marche qu’un instant et nul doute qu’il se souviendra très prochainement des artisans de la démocratie qui se sont battus pour sa dignité et sa liberté.

Yves PEREZ

Tunisie : Comprendre les résultats des élections10L’information en provenance d’Israël

Edition du 11 Novembre au 17 Novembre

Netanyahu ordonne la démolition des maisons de «terroristes» à Jérusalem

Le Premier ministre israélien Ben-jamin Netanyahu a ordonné la démolition des maisons d’auteurs d’attaques «terroristes» à Jérusa-lem-Est, a indiqué vendredi un res-ponsable israélien sous le couvert de l’anonymat.

Cette décision, soumise à l’approba-tion du ministère de la Justice, a été prise jeudi soir lors de consultations du Premier ministre avec des res-ponsables de la sécurité, a précisé la même source.

Elle ne s’applique pas aux logements

des auteurs des trois attaques des deux dernières semaines: deux attaques à la voiture bélier qui ont fait quatre morts et la tentative d’assassinat d’une figure de l’extrême droite juive réclamant le droit de prier sur l’esplanade des mos-quées, a indiqué ce responsable.

Les auteurs palestiniens de ces faits ont tous été abattus.

La décision du Premier ministre inter-vient dans un climat de vive tension à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville annexée et occupée par Israël.

Bande de Gaza: au moins dix explosions frappent des biens du Fatah

Au moins dix explosions ont frappé vendredi matin des maisons et des voitures de membres du mouvementpalestinien Fatah dans la bande de Gaza, ont constaté des témoins et l’AFP.

Aucun blessé n’a été rapporté. On ignore les motivations de ces explo-sions, condamnées par le Fatah du président Mahmoud Abbas et le mou-vement islamiste Hamas qui domine le territoire.

Les explosions sont survenues en l’es-pace de quelques heures avant 6H30.

L’une d’elles a visé une estrade

montée à l’ouest de Gaza en vue du dixième anniversaire de la mort de Yasser Arafat, principal fondateur du Fatah.

C’est la première fois depuis des an-nées que l’anniversaire de la mort d’Arafat sera marqué publiquement dans la bande de Gaza, dont le Ha-mas, islamiste, a pris le contrôle au prix d’une guerre civile avec le Fatah, laïque, en 2007.

Le Hamas a théoriquement cédé le pouvoir à Gaza au moment de la for-mation le 2 juin d’un gouvernement de personnalités indépendantes né de sa réconciliation avec le Fatah.

Il y a tout juste 3 ans, le 24 Hechvan 5772 rabbi David zal nous quitter.

Le grand Rabbin de Paris David Mes-sas, zatsal fut non seulement un grand rabbin, mais aussi un homme d’une grande bonté et au visage rayonnant comme son vénéré père, le Rav Cha-lom Messas zatsal. Au Consistoire de Paris, Rabbi David savait se mettre au service de son prochain, reflétant ainsi l’image d’un judaïsme tolérant et ou-vert, mais toutefois sans concessions. Le grand rabbin David Messas, n’a ja-

mais cessé d’étudier en se référant très souvent à l’enseignement de son père, rabbi Chalom zatsal un des piliers du judaïsme Marocain qui fut également le Grand Rabbin de Jérusalem. Rabbi David fut durant 17 ans le garant des services religieux au Consistoire de Paris. Il avait une telle conscience de sa responsabilité de Grand Rabbin de Paris, et une telle exigence de l’exem-plarité qu’avec son éternel sourire ra-dieux il avait su nous communiquer et nous faire partager sa foi dans un judaïsme tolérant et bienveillant.

Rabbi David Messas fut la cheville ouvrière de la Cacherout mais égale-ment de l’avancée de l’étude et de son approfondissement en France où il a accompagné plusieurs générations de jeunes du Talmud Torah aux cours de pensée juive et philosophique. Il fut ne l’oublions pas également un directeur chevronné de l’école Maimonide. Né de son impulsion, le Beth-Hamidrach de Paris au sein du Consistoire de Paris - qui porte désormais son nom – n’a cessé de se développer. Tous ses collègues rabbins du Consistoire de Paris vous diront que l’homme avait un cœur exceptionnel !.

Rabbi David zatsal était un homme épris de paix, un militant et un précur-seur dans de nombreux domaines. Il aimait parler d’Israël et de Jérusalem en particulier où il aimait souvent se ressourcer. Il aura marqué la com-munauté juive de son empreinte. Il aimait sa mission et avait conscience du rôle majeur de l’institution consis-toriale comme garante du judaïsme en France. Que son souvenir demeure à jamais une bénédiction.

La Hazkara du rav David Messas zat-sal aura lieu le Dimanche 16 novembre à partir de 18h en sa synagogue

Maguen David-Havat Chalom 77 Av de Versailles 75016 Paris

Yvan Lellouche

Hommage au Grand Rabbin David Messas zatsal Grand Rabbin de Paris

Page 11: Israël Actualités n°323
Page 12: Israël Actualités n°323

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Alors que la Russie a décrété un em-bargo sur les produits européens et américains, le leader israélien Tnu-va prépare une percée sur le marché russe.

Le consommateur russe mangera du fromage israélien fabriqué dans les laiteries de Tnuva : le géant israélien des produits laitiers va profiter de la tension qui règne entre la Russie d’une part, l’Europe et les États-Unis de l’autre, pour pénétrer l’immense marché russe. L’embargo imposé, depuis août dernier, par la Russie sur les importations de produits alimen-taires européens et américains, pour-rait constituer une bonne opportunité

commerciale pour les producteurs is-raéliens, Tnuva en tête.

OPPORTUNITÉ COMMER-CIALE

Prochainement, les consommateurs russes trouveront dans leurs super-marchés les fromages “Made in Is-rael”. Tnuva examine la possibilité d’exporter ses produits laitiers dans le pays dirigé par Vladimir Poutine. Il y a quelques jours, une délégation des services vétérinaires russes était en Israël pour délivrer un certificat de conformité aux laiteries israéliennes, condition indispensable pour exporter des produits alimentaires vers la Rus-

sie.

De même, les dirigeants de Tnuva ont effectué récemment une visite en Rus-sie. Objectif de cette visite de travail : s’assurer de la rentabilité économique des exportations israéliennes de fro-mage vers le marché russe. Les israé-liens ont aussi examiné la possibilité de vendre directement aux supermar-chés russes, plutôt que de s’associer à un distributeur local.

CAPACITÉS DE PRODUCTION

Tnuva produit la majorité de ses fro-mages à pâte dure jaune dans sa lai-terie de Tel-Youssef. Le fabricant is-raélien vient d’investir 240 millions de shekels (50 millions d’euros) pour accroître les capacités de production de sa laiterie, ce qui lui permettra de répondre à la forte demande du mar-ché russe.

Pour l’heure, l’essentiel de la produc-tion de Tnuva est destiné au marché israélien. Tnuva vend aussi certains de ses produits casher dans les su-permarchés américains et européens ; récemment, Tnuva a tenté une percée en Roumanie, mais ses efforts se sont soldés par un échec et par la perte de plusieurs millions d’euros.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Boycott russe sur l’Europe ? L’israélien Tnuva lorgne vers la Russie

Un Marocain a été condamné mer-credi à 10 mois de prison ferme pour avoir agressé un rabbin en juillet à Casablanca, en réaction se-lon lui à l’opération militaire israé-lienne dans la bande de Gaza, a-t-on appris de source judiciaire.

Reconnu coupable de «coups et bles-sures», Mohamed D., âgé d’une tren-taine d’années, a également écopé d’une amende de 1.000 dirhams (en-viron 90 euros), selon la même source.

En juillet, Mohamed D. avait agressé en pleine rue un rabbin de Casablan-ca, Moshe Ohayon, en faisant réfé-rence aux derniers développements du conflit israélo-palestinien.

«+Nta ihoudi? (tu es juif?). Qu’est-ce que fait Tsahal (l’armée israélienne) à nos frères?», avait lancé l’agresseur avant de frapper le rabbin et de le rouer de coups au sol, selon le récit de la victime.

Des proches avaient affirmé à l’AFP que le rabbin souffrait notamment de trois côtes cassées.

Durant le procès, l’avocat de la dé-fense, Me Abdellatif Mouaouine, a argué que son client souffrait de «troubles psychiques», s’appuyant sur une expertise médicale effectuée en

Espagne, où il a vécu de nombreuses années.

Ordonnée par le tribunal de Casablan-ca, une nouvelle expertise médicale a toutefois estimé que l’accusé était «sain d’esprit».

Me Mouaouine a dénoncé les conclu-sions de cette seconde expertise, et la famille du condamné a fait part de son intention d’interjeter appel, selon un correspondant de l’AFP.

L’incident était intervenu en plein conflit dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien. En cin-quante jours, plus de 2.100 personnes sont mortes côté palestinien, dont une majorité de civils, et plus de 70 côté israélien, pour la plupart des mili-taires.

Le Maroc compte environ 5.000 ci-toyens juifs, soit la principale com-munauté juive d’Afrique du nord. Ils étaient près de 300.000 au milieu du siècle dernier.

Maroc: 10 mois de prison pour l’agresseur d’un rabbin

Page 13: Israël Actualités n°323

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

UN DOCUMENT UNIQUE. Remi Huppert est écrivain, auteur de Destin d’un Juif de Chine. Edi-tions Michel de Maule : ”Pendant toute la première moitié du XXème siècle, une communauté juive ash-kénaze marqua de son empreinte l’histoire de Harbin, grande ville de Mandchourie, pour avoir puissam-ment contribué au développement local. Elle compta jusqu’à vingt-cinq mille membres dans les années 1920 et entretint d’exemplaires relations d’affaires avec la société chinoise.

En voici quelques exemples.Dès 1898, les frères Lopato, Juifs d’origine polonaise, fondèrent la Lopato Brothers Company. Antici-pant la demande des migrants pour le tabac russe, ils en avaient fait une imposante manufacture incorporée ensuite au sein de la British- Ameri-can Cigarette Co… Par la suite, des banques s’ouvrirent, parmi lesquelles une Banque nationale juive. Certains entrepreneurs exploitaient des mines de charbon, des scieries et des négoces de fourrures, ils en détenaient même le quasi-monopole.

L’un des hommes d’affaires les plus emblématiques était Roman Moisee-vich Kabalkin, propriétaire de la puis-sante East Trading Company. A ce titre, il négociait des céréales et, pour avoir été quatorze ans conseiller du Riazan-Ural’sk Railway, avait acquis le droit de transporter le fret de Sibé-

rie en Mandchourie, presser le soja en huile et l’exporter vers l’Europe et les Etats-Unis.

Lev Shmulevich Skidelsky, associé à ses frères Semyon et Moshe, était lui aussi un exemple de réussite. Ti-tulaire de vastes concessions, Lev approvisionnait en bois la Compagnie de chemin de fer, exploitait la mine de charbon de Mulin, connue dans la Mandchourie entière. Sur place, une cité équipée d’un hôpital, d’une école et même d’une église orthodoxe abri-tait des milliers de mineurs. L’école Talmud Torah, le Maccabi et le meil-leur quatuor de musique de Harbin leur devaient l’existence.

La mine de charbon Skidelsky près de HarbinLes trois frères Soskin, Isaac, Semyon et Nahum, avaient investi dans l’ex-ploitation du bois et la transforma-tion des denrées alimentaires. Maria, l’épouse d’Isaac, à l’origine d’une intense activité caritative, donnait dans la ville une réception annuelle, connue sous le nom de « réception Soskin », dont les recettes allaient aux œuvres de bienfaisance. Banquiers à travers la Far East Commercial Bank, les Soskin, prêtaient généreusement, garantissaient des crédits…au grand dam des banques concurrentes.

Lew Zikman arrivait, lui, de Staro-konstantinov, petite cité d’Ukraine soumise, comme d’autres, à la terreur des pogromes. Représentant de com-merce en Sibérie, il avait établi dans

le village proche de Azehe, une raffi-nerie de sucre de betterave, utile ajout à son comptoir d’importation de canne à sucre de Java et de sacs en toile de jute d’Inde. Zikman avait la ténaci-té d’un autodidacte habile. Raisa, sa sœur, Miron Moiseevich Grossman, son beau-frère, et sa belle-sœur Poli-na avaient à leur tour entrepris le long voyage depuis la Russie pour s’em-ployer à ses côtés.

Gregory Kroll, un Juif d’Ukraine, était de ces pionniers qui innovaient en brasserie, boissons gazeuses, moulins et fabrication de denrées alimentaires, unités de transformation du soja, uniques dans la région.

Ces entrepreneurs actifs côtoyaient à Harbin les industriels Krall, les frères Eskin à l’origine de la Chambre de commerce, M. Pines qui vendait des fournitures pour le tissage, M. Stein-berg, un négociant en fourrures, le banquier américain P.C. Belwin de la Kulayev Father and Son Mortgage Company, le Français Samsonovsky, arrivé dès la première heure et créa-teur d’une Chambre de commerce, M. Gilberstein représentant de la Louis Dolev Manchurian Special Products Exporting Company… et d’autres, vendeurs de voyages sur les wa-gons-lits, de machines industrielles ou de parfums.

Industriels, négociants et commer-çants se réunissaient à l’hôtel Mo-derne, fruit de l’investissement de l’entrepreneur juif Yosef Kaspe. Le palace, inauguré en 1914, reste au-jourd’hui l’un des principaux points de rencontre de la ville de Harbin. Très fière de ce passé singulier, sa mu-nicipalité est d’ailleurs engagée dans une vaste opération de rénovation des très beaux bâtiments que compte en-core l’ancien quartier juif.

La communauté juive de Harbin ou-vrit sans conteste la voie et contri-bua par la suite au développement en Chine des communautés juives de Tianjin et Shanghai. On voit par là que le brillant essor des relations actuelles entre la Chine et Israël plonge ses ra-cines dans le riche terreau historique de ces communautés pionnières.

Remi Huppert

La Chine et Israël. La communauté juive de Harbin : Naissance d’une brillante coopération

entre deux mondes

Les démêlés judiciaires d’UBS dans des affaires d’évasion fiscale s’étendent désormais au Proche-Orient. Les autorités israéliennes ont brièvement arrêté un collabora-teur de l’UBS, ainsi que treize res-sortissants de l’Etat hébreu possé-dant un compte auprès du numéro un bancaire helvétique.

Toutes ces personnes ont été libérées sous caution, a indiqué mercredi le fisc israélien. L’arrestation du conseil-ler d’UBS remonte au 26 juin, mais le tribunal avait jusqu’à présent empêché la publication de l’information.

UBS précise ne pas être visée par cette enquête. Il s’agit d’une affaire entre les autorités israéliennes et les citoyens concernés, a indiqué à l’ats Serge Steiner, porte-parole de la grande banque.

Selon les résultats d’une vaste en-quête, des milliers d’Israéliens pos-séderaient un compte auprès d’une banque suisse, pour certains dotés de centaines de millions d’euros. Les au-torités fiscales soupçonnent ces nantis de ne pas avoir déclaré tout ou grande partie de l’argent. Des investigations sont toujours en cours et il faudra compter avec de nouvelles arresta-tions.

Cette annonce intervient au surlende-main de l’acquittement de Raoul Weil aux Etats-Unis. L’ex-responsable de gestion de fortune était accusé d’avoir aidé 20’000 riches clients américains à échapper au fisc. D’autres procédures sont toujours en cours, notamment en Allemagne, en France et en Belgique.

Source: http://www.bluewin.ch

Suisse Israël - Les autorités israéliennes ont arrêté un collaborateur de l’UBS

Dans le numéro du 22 octobre du quotidien égyptien El-Youm El-Sab, Hassan Ramadan signe un article qui entend relater comment la famille Rothschild a conquis le monde… Les Rothschild ont fait l’objet de nombreuses théories de complot, d’articles et de séries télé-visées diffamatoires dans le monde arabe. Dans l’article suivant, le « complot » des Rothschild pour contrôler le monde est remis au goût du jour. L’auteur emploie ici un langage froid et factuel, confé-rant au récit un ton scientifique dé-pourvu d’émotion dont sont friands les masses arabes. Extraits : « Ro-thschild est le nom spécial d’une fa-mille juive d’origine allemande qui signifie ‘armure rouge’. Isaac Aca-nan [sic. Elchanan] est le chef spiri-tuel et fondateur de la famille. L’en-quête qui suit montre comment la famille Rothschild s’est constituée et a planifié d’étendre son emprise sur le monde, de prendre le contrôle du pouvoir et de l’argent et de réé-crire l’histoire de l’Etat juif.

La famille Rothschild a utilisé sa grande influence et son immense for-tune pour faire pression sur le gouver-nement britannique, profitant des dif-ficultés financières du Royaume-Uni, sur le point d’annoncer sa défaite face à l’armée allemande – lors de la [Pre-mière] Guerre mondiale. La famille Rothschild a accordé des prêts géné-reux à la Grande-Bretagne, en échange

de la mise en œuvre de la Déclaration Balfour, décrétée par le ministre bri-tannique des Affaires étrangères en 1917. La Déclaration Balfour est un exemple clair de l’attribution d’une chose par une personne non proprié-taire de cette chose à une personne qui n’est pas en droit de l’obtenir. Elle a permis la création d’un foyer national pour les Juifs sur la terre de Palestine. En outre, les Rothschild ont financé l’émigration des Juifs, la création des colonies juives et l’ar-mement des gangs juifs pour expulser les résidents arabes de leurs terres. La famille Rothschild est aujourd’hui considérée comme la famille la plus riche du monde. Elle contrôle environ la moitié du capital [mondial], le taux de l’or dans le monde, et les médias américains. Elle possède également de grandes banques mondiales, la chaîne CNN et Hollywood. Étonnamment, les membres de la famille se montrent rarement et n’agissent pas sous leurs vrais noms.

Les Rothschild ont financé l’émigra-tion des Juifs, nous le savions tous, par contre notre journaliste oubli sciem-ment de nous parler de l’apport des émirs du Qatar et des têtes couronnées du Moyen Orient, dans le développe-ment du terrorisme et du Djihadisme dans le Monde!

YLellouche sources Memri.fr

Dans un quotidien égyptien : Comment la famille Rothschild se serait saisie de la

fortune mondiale?

Page 14: Israël Actualités n°323

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Selon le quotidien The East African, cette société qui a préféré gardé l’anonymat va diriger un consor-tium public-privé pour recueillir des données biométriques. L’objec-tif est d’émettre des cartes d’iden-tités qui permettront d’accroître le niveau de sécurité au sein de ce pays d’Afrique de l’Est.

Un cabinet israélien anonyme a signé un accord pour aider le Kenya à déve-lopper un système de données biomé-triques pour la délivrance des cartes d’identité à tous ses citoyens, que les gouvernement espère aider dans la lutte contre le terrorisme, The East

African a rapporté samedi. Ce recueil de données est également destiné à ai-der les autorités dans leur lutte contre l’évasion fiscale, les défauts de paie-ment et la corruption ?

“La société israélienne a été choisi en raison de la réputation du pays et de ses services de sécurité», a déclaré ce mercredi Mwende Gatabaki, direc-teur général du Kenya Citizens and Foreign National Management Ser-vice. L’insécurité a significativement augmenté, notamment après l’attaque du centre commercial Westgate qui a coûté la vie à de nombreux civils.

Selon The East African, les officiels kenyans ont refusé de divulguer l’identité de la société israélienne dont le contrat avec le Kenya s’élèverait à 145 millions de dollars. L’ensemble des données sur les personnes et leurs biens doivent être recueillis avant le mois de février dans une banque de données. Le gouvernement prévoit l’émission de cartes d’identités bio-métriques pour l’ensemble de ses ressortissants d’ici le mois d’octobre 2015.

Le consortium dirigé par la société is-raélienne aura la charge de superviser le registre des données pendant une du-rée de six ans à l’issue de laquelle elle devra en remettre le contrôle complet au gouvernement. La carte d’identité que les ressortissants kenyans rece-vront, contiendra des données biogra-phiques tels que l’identité des parents de l’individu, ses actifs, ses comptes bancaires, son permis de conduire, son numéro de passeport et son numéro d’identification personnel.

«Tous les citoyens de tous âges seront tenus de se soumettre à un enregistre-ment numérique dans les centres dési-gnés à cet effet », a déclaré Mwende Gatabaki.

Avner Myers

Une Société Israélienne Lutte Contre le Terrorisme au Kenya

Pas moins de 63,5% des Israéliens sont souvent à découvert sur leurs comptes bancaires. C’est une en-quête de canal 10, réalisée avec le concours de la Banque d’Israël. L’enquête révèle que 16 % des Is-raéliens sont toujours à découvert, 17 % le sont la plupart du temps et 36% le sont parfois.

La Banque d’Israël a tenté de connaitre les raisons de ce fléau national pour pouvoir éventuellement prévenir ses dangers. Une enquête qui a essayé de déterminer le niveau de revenu et la si-tuation géographique de ceux qui sont à découvert. Il y a quatre ans, la dette des ménages s’élevait à 106,8 mil-liards de shekels. Elle a depuis aug-menté de 18% et se situe aujourd’hui à 126 milliards de shekels. La hausse

des prix des logements, ainsi que des hausses plus modérées dans d’autres domaines, sont clairement un facteur majeur des problèmes de découverts bancaires.

Cette situation touche toutes les ca-tégories de populations : Salariés, employés, locataires et propriétaires, patrons de petites entreprises, salariés à revenu faible mais aussi élevé, reli-gieux, laïcs, les familles. Les seuls ne souffrant pas beaucoup des problèmes de découvert sont les jeunes couples et les célibataires qui n ‘ont pas encore d’ hypothèque sur une maison.

Avner Myers

Source: Tel Avivre (Copyrights)

16 % des Israéliens sont toujours à découvert sur leurs comptes bancaires

Page 15: Israël Actualités n°323

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Alors que le projet de budget 2015 est en cours d’examen à la Knes-set, les syndicats s’inquiètent de la remise en cause de certains droits sociaux.

Les députés viennent d’engager un dé-bat-marathon sur le projet de budget concocté par le gouvernement pour l’an prochain. Les syndicats ont ré-agi en déposant un préavis de grève générale qui prendra effet dans trois semaines. À l’origine de ce nouveau conflit du travail : une atteinte éven-tuelle aux conditions de travail dans la fonction publique et l’exigence d’une revalorisation du salaire minimum.

ATTEINTE AUX CONDITIONS DE TRAVAIL

La Confédération générale des Fonc-tionnaires menace de paralyser le sec-teur public, sécurité sociale et agence pour l’emploi inclus. Les syndicats sont inquiets de certaines mesures contenues dans le projet de budget pour 2015 et qui constitueraient une atteinte aux conditions de travail.

Selon eux, la principale raison de ce conflit repose sur « le comportement unilatéral du gouvernement qui, dans le cadre de la loi de finances, envisage de réaliser des réformes structurelles qui remettront en cause les conven-tions salariales et les conditions de travail des salariés ».

Les syndicats israéliens sont particu-lièrement furieux de la décision du gouvernement de geler l’embauche de nouveaux fonctionnaires : « Le gouvernement fait abstraction de la charge inhabituelle de travail qui re-pose sur les fonctionnaires, ceux-ci n’ayant plus la capacité de faire face à toutes les missions qui leur sont im-posées ». De plus, les syndicats pro-testent contre la décision de couper 30% des heures supplémentaires et

primes diverses accordées aujourd’hui aux salariés du secteur public.

REVALORISATION DU SA-LAIRE MINIMUM

Parallèlement à l’examen de la loi de finances pour 2015, les syndicats ont engagé des négociations avec le ministère des Finances et avec le pa-tronat pour la revalorisation du salaire minimum. En Israël, le salaire mi-nimum est de 4.300 shekels brut par mois soit 900 euros ; sa dernière reva-lorisation remonte à octobre 2012, soit il y a plus de deux ans.

Aujourd’hui, les syndicats réclament de fixer le salaire minimum à, au moins, 4.500 shekels par mois, soit une hausse nominale de 4,6%. Du reste, le patronat se déclare favorable à une revalorisation du salaire mini-mum, mais à la condition que ce re-lèvement ait lieu dans le cadre d’un accord social tripartite réunissant le gouvernement, les syndicats et les pa-trons.

AMÉLIORATION DE LA PRO-DUCTIVITÉ

En contrepartie de la hausse du salaire minimum, les industriels réclament du gouvernement des avantages fiscaux qui leur permettraient d’améliorer la compétitivité de leurs produits.

Pour les patrons israéliens, le relè-vement du salaire minimum devrait s’accompagner d’une amélioration de la productivité du travailleur israé-lien. Selon les chiffres comparatifs de l’OCDE, un salarié israélien produi-rait 12% de moins qu’un salarié des pays développés de l’OCDE, et 38% de moins d’un salarié américain.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Budget 2015: les syndicats de fonctionnaires menacent

de grève générale

Page 16: Israël Actualités n°323

Un cambrioleur vous dépouille de votre bien, vous le récupérez, et l’on vous traite de voleur ? Il est temps que justice soit rendue au proprié-taire !

Le rapport du juge Edmond Lévi ap-pelle à légaliser les avant-postes de Judée et Samarie.

Les implantations israéliennes en Ju-dée-Samarie ne sont pas des colonies. La présence juive dans la région s’est poursuivie sans discontinuer depuis plus de 3000 ans. Il s’agit de localités juives en territoire à majorité arabe de même qu’il existe des localités arabes

en Israël. Dans leur ensemble, ces im-plantations ne représentent que 5% du territoire de Judée-Samarie.

L’ONU elle-même a utilisé les termes de Judea et de Samaria dans le texte de la résolution 181 de novembre 1947 pour désigner précisément, dans sa partie 2, les frontières des deux États, arabe et juif, à créer par le partage de la Palestine mandataire.

Les Médias et les antisémites gros producteurs de mensonges matraquent à longueur de journée la population avec le mot occupation – on finit par faire croire qu’en réalité Israël occupe

la Judée et la Samarie. Or sur le plan historique et juridique, toute cette mascarade médiatique est une falsifi-cation du droit international.

1- La Judée-Samarie est la région his-torique de la Nation Juive. Il n’y a ja-mais eu d’état de Palestine dans cette région qui ne soit pas Juif.

2- Quand Israël a retrouvé le contrôle de ces terres en 1967, elle les a non seulement libérées de l’occupation illégale d’une nation belligérante, la Jordanie qui l’avait attaquée mais elle avait agi en application des droits na-tionaux juifs reconnus par le Mandat

Britannique.

La gérance d’Israël de la Judée et la Samarie est donc juridiquement dé-fendable. Malgré les tentatives per-fides de l’ONU de rendre illégales les actions d’Israël en votant des résolu-tions ridicules. De Facto, Israël a les motifs légitimes au regard des prin-cipes juridiques reconnus pour sou-tenir l’annexion de la Judée et la Sa-marie et l’expansion des soi-disantes « colonies ».

3- La région a été annexée par la Jor-danie après la guerre de 1948, mais reconquise par Israël en 1967 lors de la Guerre des Six Jours. Avant la présence des auto-proclamés Palesti-niens, peuple qui n’existait pas avant 1967, la région était sous domination jordanienne, après la domination bri-tannique et ottomane. Jamais un « État Palestinien » n’a existé sur cette terre. JA-MAIS.

Conformément au droit international, le vide juridique qui existait pendant les dix-neuf ans à la suite de l’agres-sion hachémite (jordanienne) a été comblé par Israël, pays agressé.

C’est ce que dit le droit international :

« Un pays qui attaque un autre pour s’emparer de son territoire, sans au-cun motif valable, ne peut jamais pré-tendre exercer sa souveraineté sur un territoire acquis à la suite d’une agres-sion. »

De plus, le principe de légitime dé-fense dont bénéficie Israël en droit est consacré conventionnellement par l’art.51 de la Charte des Na-tions-Unies.

4- La Judée et la Samarie forment le cœur d’Israël. Le mont central, avec Jérusalem au centre, nous rappelle l’héritage du peuple Juif.

C’est ici qu’Abraham a marché avec son fils Isaac.

C’est ici que Jacob a bâti sa tente et c’est d’ici que les ancêtres du peuple Juif ont chassé les peuples de Canaan sous Joshua fils de Noun.

Dans les montagnes de Judée et de Sa-marie se trouvent des dizaines de sites sacrés qui sont d’une signification his-torique importante pour le peuple Juif.

Pendant dix-neuf ans, la Jordanie a oc-cupé illégalement ces territoires, et les sites juifs ont été désacralisés, le droit d’accès aux lieux de prière refusé aux juifs.

Qui a protesté ? Où étaient les indi-gnés ?

Cela fait plus de 40 ans que ces terri-toires sont redevenus sous souveraine-té israélienne, et il n’y a aucune raison pour qu’ils ne soient pas annexés offi-ciellement par l’Etat d’Israël.

L’origine ancienne de ces terres est mise en évidence par les preuves in-contestables des lieux saints juifs

comme le Tombeau de Joseph à Na-plouse, la grotte des Patriarches à Hé-bron, et Ramat Rachel près de Beth-léem.

La Judée et la Samarie sont le berceau des Juges, des rois juifs et des pro-phètes.

Il n’y a pas de Palestine dans la Bible, et de nombreux chrétiens ont été dé-tournés par la propagande arabe de leurs convictions, et ont fini par croire que la Judée et la Samarie sont pales-tiniennes.

5- Le 29 novembre 1947, les arabes refusent l’application de la résolution 181 des Nations Unies qui stipulait la partition de la Palestine en deux Etats, l’un arabe et l’autre Juif.

Ce refus a mis fin à tout fondement juridique de la résolution 181 des Nations Unies qui, de toutes façons, n’avait aucune force de loi, étant votée par l’Assemblée Générale des Nations unis et non par son conseil de sécurité.

A partir de cette situation, nous sommes en présence d’un pays qui ju-ridiquement n’a plus aucun souverain dès le moment où l’Angleterre remet son mandat aux Nations Unies, qui votent une résolution rejetée par les arabes. Il y a un vide juridique quant à la souveraineté sur les territoires de Judée et Samarie.

6- En plus des liens historiques de la Judée et la Samarie avec le peuple Juif, la revendication d’Israël sur ces terres est conforme à la Convention de San Remo de 1920.

La participation des 51 membres de la Ligue des Nations, incluant la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Canada et l’Europe, a confirmé l’ac-cord Balfour donnant toute la terre à l’ouest du Jourdain au peuple juif. L’importance de cette convention est telle – il s’agit d’un traité internatio-nal – qu’aucune résolution des Na-tions Unies ne peut la supplanter ou la changer !

Lorsque les médias et les associations pro palestiniennes nous bassinent à chaque occasion que la Judée, la Sa-marie, et l’est de Jérusalem sont des territoires occupés et qu’il y réside des colons ou des intrus, c’est qu’il y a de leur part un manque de connaissance sur la convention de San Remo, et une volonté vicieuse de délégitimer Israël. Il serait plus honnête de dire que ce sont des territoires disputés. Mais l’honnêteté n’est pas toujours au pro-gramme des médias.

7- L’alternative d’une souveraineté israélienne est la cession de la Judée et de la Samarie à une souveraineté palestinienne ou arabe.

Un tel plan serait une catastrophe stra-tégique sur le plan sécuritaire.

Dans une telle situation, Israël devien-drait otage perpétuel du terrorisme palestinien.

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Les 10 bonnes raisons qu’a Israël d’annexer ses territoires

Page 17: Israël Actualités n°323

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Les 10 bonnes raisons qu’a Israël d’annexer ses territoires. Suite ...

Une souveraineté palestinienne serait aussi une menace pour la Jordanie – qui s’y oppose d’ailleurs fermement sans qu’aucun média ne le mentionne jamais, et les pays arabes modérés. Elle deviendrait rapidement l’ar-rière-cour du Hamas et du fondamen-talisme islamique.

Pour assurer sa propre survie et sa sécurité, Israël a besoin de frontières sûres défendables. Un pays large de 15km est impossible à défendre. C’est la raison stratégique pour laquelle les Juifs doivent rester et se développer chez eux en Judée et en Samarie.

8- La Jordanie est un Etat arabe pales-tinien, implanté sur plus de 80 % de la Palestine mandataire censée consti-tuer le foyer national juif. Elle est, par ailleurs, essentiellement peuplée d’Arabes de Palestine.

Dès lors que la Palestine mandataire était censée être le lieu de création du foyer national juif, on doit rappeler qu’un partage a été effectué en 1923, au détriment de la population juive, la Transjordanie étant, ethniquement, pure de toute présence juive.

Un Etat palestinien a donc été créé en Palestine sur les terres perdues par l’Empire ottoman : la Jordanie, qui devrait s’appeler Royaume palestinien de Jordanie. Rien ne justifie la créa-tion d’un deuxième ou d’un troisième Etat palestinien si l’on compte la bande de Gaza, alors qu’il n’existe pas de peuple palestinien, sinon par fabri-cation idéologique destinée à détruire Israël, et à créer un 23eme Etat arabe à la place d’Israël.

9- Le démantèlement des camps de réfugiés faisant partie du processus de replacement, diminuera la population arabe en Judée et en Samarie ainsi que la pauvreté et la densité dans les villes.

La population arabe qui continuera à habiter dans les nouvelles frontières de l’état d’Israël, bénéficiera des droits de citoyens offerts par l’état d’Israël, mais sera de nationalité Jor-dano-palestinienne, exécutant ses droits politiques à Aman.

10- Depuis la guerre des six jours de 1967, les Nations Unies, les médias et politiciens proclament constam-ment qu’Israël occupe illégalement la « Cisjordanie », un territoire qu’ils ont gagné durant la guerre de 1948 et conservé jusqu’en 1967. Cependant, le droit international énonce claire-ment que ce qui est gagné en se défen-dant contre une agression externe peut légitimement être considéré comme un butin de guerre. L’appellation Cisjordanie est apparue après 1948 et s’emploie à « gommer » le nom juif et historique de la région. C’est du révi-sionnisme.

La Résolution 242 du Conseil de sé-

curité n’exige pas d’Israël de céder la Judée et la Samarie, bien que souvent invoquée par les dictatures islamiques et associations pro-palestiniennes pour exiger d’Israël qu’il se retire, et accepte des frontières sur la base des lignes d’armistice de 1949. De plus, le « peuple Palestinien » n’est pas concerné par la résolution 242 qui a été signée entre la Jordanie et Israël : ils n’existaient pas encore.

Plusieurs diplomates anglo-saxons (Arthur Goldberg et Eugene Ros-tow), protagonistes de la rédaction de cette résolution, ont déclaré qu’Israël n’était pas tenu d’évacuer l’ensemble des territoires occupés.

La Résolution 242 reconnaît expres-sément qu’Israël a été attaquée par la Jordanie, l’Egypte et la Syrie en 1967, et invite les parties de ce conflit à négocier « une paix juste et durable fondée sur des frontières sûres et re-connues. »

– Le traité de San Remo indique clai-rement qu’Israël possède un droit lé-gitime de posséder un territoire pour sa population dans les limites établies par cette convention.

Israël, avec la Judée et la Samarie in-cluses, a été la terre des Juifs depuis des temps immémoriaux. Judée signi-fie terre des Juifs, et c’est pour cela que les médias emploient un terme, Cisjordanie, qui n’a servi que pendant 19 ans et rappelle l’invasion et l’occu-pation jordanienne.

Jamais, dans toute l’histoire de l’hu-manité, aucun autre état autonome non juif n’a été établie sur cette terre. La diaspora juive, qui a débuté après leur défaite contre les Romains en l’an 70, n’a pas entraîné le départ de tous les Juifs.

Des Juifs ont vécu dans la vallée du Jourdain pendant des dizaines de siècles jusqu’à ce que les envahisseurs arabes les en aient chassés en 1948, lorsque les provinces de la Judée et la Samarie ont été occupées par le Royaume hachémite de Transjorda-nie, qui a abrégé son nom en Jordanie en 1950.

Les ennemis idéologiques d’Israël veulent l’effacer en tant que nation. Ils nient simplement à l’Etat Juif le droit d’exister et de vivre dans la paix, la dignité et la liberté.

Les pays européens ont bien compris la supercherie de ceux qui s’appellent maintenant les Palestiniens.

Comme toujours, Israël ne peut comp-ter que sur elle-même pour trouver une solution qui fait sens juridique, historique et moral, qui assure sa sé-curité et la continuité d’un Etat démo-cratique juif.© Jean Vercors

La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a plaidé samedi pour un Etat palestinien indépen-dant, lors de sa première visite à Gaza, où, a-t-elle prévenu, le monde « ne supportera pas » une nouvelle guerre après celle de cet été.

« Il faut un Etat palestinien, c’est l’objectif, et cette position est parta-gée par toute l’Union européenne », a-t-elle affirmé lors d’une conférence de presse à Gaza, où « le monde ne supportera pas une quatrième guerre », après trois trois offensives israé-liennes meurtrières ces six dernières années.

Lors de sa première visite en tant que chef de la diplomatie européenne en Israël, Mogherini a mis en garde ven-

dredi contre le risque d’une nouvelle escalade de violence entre Israéliens et Palestiniens sans une reprise des ef-forts pour résoudre le conflit.

« Les nouvelles colonies sont un obs-tacle à nos yeux, mais à nos yeux aussi il y a, ou il peut y avoir, une volonté politique, ainsi que le ministre vient de le dire, de reprendre les discussions », a déclaré Mme Mogherini devant la presse, dans une période de vives ten-sions à Jérusalem-est.

« Si nous n’avançons pas sur le front politique, nous risquons de sombrer à nouveau dans la violence », a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre israélien Ben-yamin Netanyahou a dit rejeter «

l’affirmation sans fondement que les implantations juives sont la racine du conflit israélo-palestinien », en ré-ponse aux déclarations de la chef de la diplomatie européenne.

« La question ne porte pas sur le ter-ritoire, mais plutôt sur notre existence même et le refus de reconnaître Israël », a-t-il dit.

« De plus », a ajouté le Premier mi-nistre, « Jérusalem est notre capitale, pas une implantation ».

« Nous sommes prêts à négocier di-rectement avec les Palestiniens, à tout moment et n’importe où », a ajouté Avigdor Lieberman.

Mogherini à Gaza: « Il faut un Etat palestinien »

Page 18: Israël Actualités n°323

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Énergie, distribution, banque, télé-coms et immobilier : cinq secteurs devraient profiter de l’embellie qui caractérise la bourse de Tel Aviv.

Le marché financier israélien a fait preuve d’une vitalité exceptionnelle: au cours des douze derniers mois, l’indice TA-25 a fait un bond de 22%, contre 5% l’an dernier. Le volume moyen des transactions s’est élevé à 1,2 milliard de shekels par jour, soit une hausse de 6% par rapport à l’an-née précédente. Les experts finan-ciers ont identifié cinq secteurs qui devraient tenir leurs promesses durant les mois qui viennent.

ÉNERGIE – Le secteur israélien du gaz naturel n’a pas encore atteint son plein potentiel de croissance. L’ex-ploitation de nouveaux gisements va permettre d’accroître la consomma-tion locale et de développer des ex-portations vers l’Égypte et la Jordanie.

Face aux revenus attendus du secteur du gaz, les compagnies étrangères vont se livrer à une rude concurrence pour accroître leurs parts de marché et multiplier leurs investissements. Les

grandes manœuvres de ce secteur ne font que commencer.

DISTRIBUTION ALIMENTAIRE – Concurrence et guerre des prix : telles sont les caractéristiques actuelles du marché de la distribution alimentaire en Israël. La baisse de la consom-mation des ménages oblige les dis-tributeurs à proposer des promotions agressives pour freiner la baisse de leur chiffre d’affaires.

Face à la concurrence des achats sur Internet, certaines grandes surfaces ont dû réduire le nombre de leurs points de vente pour abaisser leurs coût de fonctionnement (Méga et Super sol) alors que d’autres (Rami Levy) baissent les prix. Le redémar-rage attendu de la consommation fa-vorisera les distributeurs qui sauront proposer les prix les plus attractifs.

BANQUE – Les banques israéliennes continuent de bénéficier de confor-tables revenus mais le renforcement de la régulation leur impose des contrôles plus étroits. La baisse des taux d’in-térêt a porté préjudice à la rentabilité des banques et les oblige à réduire leur

coût de fonctionnement.

En revanche, les banques israéliennes agissent sur un marché peu concurren-tiel ; elles réalisent l’essentiel de leur profit par l’octroi de crédits et par les dépôts d’épargne. Durant les mois à venir, les banques devront poursuivre leurs efforts pour économiser sur leurs coûts et élargir leurs parts sur le mar-ché du crédit aux entreprises comme aux particuliers.

TÉLÉCOMS – Le marché israélien des télécommunications est un des plus concurrentiels au monde : cet avis d’expert confirme que le consom-mateur israélien bénéficie de prix attractifs, même si la rentabilité des compagnies de télécoms (téléphonie, télévision et internet) en souffre.

Les bouleversements que connaît ce secteur (notamment avec l’arrivée des fibres optiques) ainsi les grandes manœuvres auxquelles se livrent les opérateurs de téléphonie mobile, laissent espérer une nouvelle année de concurrence sauvage même si les prix semblent déjà avoir atteint leur niveau plancher.

IMMOBILIER – Le marché israélien de l’immobilier se trouve à la croisée des chemins ; la rentabilité du secteur est sur une pente descendante, mais les experts financiers estiment que c’est un marché qui a encore un bel avenir devant lui.

Des taux d’intérêt bas permettent aux promoteurs d’abaisser leurs coûts de financement alors que la hausse pré-vue de la demande de logements et de bureaux va garantir un taux de renta-bilité aux sociétés immobilières.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Le républicain Mitt Romney, grand rival de Barack Obama, et perdant des élections de 2012 face au candi-dat démocrate, s’est raillé du pré-sident « naïf » face à l’audience de Juifs américains samedi, après la prétendue lettre d’Obama à l’Aya-tollah Ali Khamenei, a rapporté di-manche le Washington Post.

Les rumeurs sur la lettre en question ont émergé la semaine dernière, et

soulevé un tollé aux Etats-Unis et en Israël, suggérant une alliance présu-mée entre l’Iran et les Etats-Unis sur une intervention contre l’Etat isla-mique en Syrie et en Irak en échange d’un accord sur le programme nu-cléaire de la république islamique.

« J’ai été franchement étonné que le président écrive une lettre de cette nature, légitimant dans les faits une nation et une direction qui violent les normes internationales et menacent le monde. Laisser entendre que nous pourrions travailler ensemble est quelque chose qui est exagéré. Je suis restée muet », a déclaré M. Romney aux 700 participants à la première Conférence nationale du Conseil israélo-américain, qui a eu lieu à quelques rues au nord de la Maison Blanche. L’ancien candidat démocrate au poste de vice-président, Joe Lieber-man était également présent.

La conférence vise à établir la com-munauté comme un « atout straté-gique » pour Israël aux États-Unis et, selon les militants juifs, une force po-litique puissante dans l’avenir. L’orga-nisation a été créée à Los Angeles en 2007, mais a connu un développement spectaculaire après la décision du ma-gnat juif des casinos Sheldon Adelson à la fin de 2013 de devenir son princi-pal financier.

« Le bon type d’approche consiste à reconnaître l’Iran à la manière de l’Afrique du Sud pendant l’apartheid. Leurs dirigeants ont été évités, ils ne sont pas invités à des organismes in-ternationaux. Nous avons exercé une emprise morale. Quelque sorte de communications avec le chef suprême de l’Iran est, à mon avis, une erreur énorme », a poursuivi Romney, accu-sant Obama d’être inepte à s’occuper des affaires étrangères du pays, ce qui « affaiblit » le pays face à ses alliés.

Investissements : les 5 secteurs prometteurs de l’économie d’Israël

Le président Obama « naïf » et dictatorial envers Israël, selon Romney

Page 19: Israël Actualités n°323

19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Salomée Kaspariantz est à la di-rection d’une agence de décoration événementielle et design d’intérieur à Paris. Cette jeune décoratrice en vogue tiendra prochainement un stand au salon « JOUR J » pour y présenter ses créations. Une ren-contre d’exception.

A presque 30 ans, Salomée Kaspariantz à réussi à s’imposer en tant que décoratrice à part entière sous le nom de Kaspariantz Design. Cette jeune professionnelle propose des services variés comme la décoration florale, la création et aménagement d’espace, jeux de lumière et location de mobilier. Mais la particularité de Kaspariantz Design réside avant tout dans son style unique. Salomée Kas-pariantz ne se cantonne pas à une marque de décoration standard : elle aime mélanger les époques et les genres. Sa signature s’apparente au chic et à l’élégant avec une gamme de produits raffinés et passe des cou-leurs vives aux couleurs pâles et poudrées. Tel un caméléon, Salomée

Kaspariantz s’adapte au cahier des charges de ses clients tout en gardant sa touche personnelle. Finalement, la décoratrice est une femme comme les autres : simple, naturelle, souriante et rassurante. C’est au Café de l’Opéra Garnier que je retrouve Salomée Kaspariantz. Un café finalement à son image, qui est totalement revisité à l’intérieur même de l’antique Opéra. Le ton est donné avec quatre couleurs dominantes: le plafond beige de l’Opéra, le rouge et le blanc du café modernisé et la transparence des vitres qui mènent sur l’extérieur. Ravie de constater que cette adepte des belles choses a choisi un endroit calme pour mener à bien cette interview, elle m’avoue d’ail-leurs qu’elle en a besoin pour réfléchir et innover. Quand je rencontre Salo-mée Kaspariantz, je m’étonne d’y voir une femme à l’apparence jeune mais dont l’expérience se ressent lorsque l’on discute avec elle, elle aborde un style classe et tendance en parfaite cohérence avec sa personnalité riche en couleur. A l’écoute, la directrice

de l’agence Kaspariantz Design fait preuve d’un total professionnalisme quand l’exercice du question réponse commence.

Bonjour Salomée Kaspariantz, que pensez-vous du salon Jour J ?

Le salon Jour J est un rendez-vous très important pour les professionnels de l’événementiel. Nous exposons nos produits et notre savoir-faire. Plus de 5000 personnes sont attendues chaque année grâce au travail rigoureux de Monsieur et Madame Sayada. C’est une formidable opportunité pour aller à la rencontre de futurs mariés ou de bar/bat-mitzvah.

Que comptez-vous faire dans ce stand ?

Exposer nos produits phares à savoir décoration florale et mobilier, pro-mouvoir notre société et notre nou-velle boutique en ligne (ndlr : www.shop-kaspariantz.com) mais égale-ment proposer un petit jeu concours avec des vrais prix à gagner.

Quels sont les prix ?

Tente de henné, centre de tables, bou-quet de la mariée mais je ne vous en dis pas plus…

Quelles sont les étapes pour organi-ser un projet de décoration ?

Nous fixons un rendez-vous pour déterminer le projet et le budget. Je suis plus à l’aise de parler déco que d’argent, mais cela permet de gagner du temps, et pour moi, et pour les fu-turs clients.J’envoie ensuite des visuels et le devis. Après validation du contrat nous restons en contact régulier pour échanger nos nouvelles idées. L’avant dernière étape consiste à revoir les clients, deux mois avant l’événement, pour faire une réunion et éclaircir les derniers points. La dernière étape, vous l’aurez compris, c’est la presta-tion en elle même le « Jour J ».

Votre plus ?

J’ai l’avantage de travailler dans les plus beaux endroits de France et dans des lieux variés passant du château au bateau à la prestigieuse salle d’hô-tel. Cela me permet de m’adapter à chaque espace et à chaque demande parfois exigeante de mes clients. Qui plus est, nous avons une formidable équipe technique et logistique qui nous permet de faire des événements sur mesure. Kaspariantz Design c’est une famille de magiciens !

Salon Jour J 201410ème Salon de la Réception JuiveDimanche 23 novembre aux Salons EquinoxeA partir de 10H

20 Rue du Colonel Pierre Avia 75015 ParisInfos & Réservations : 01 48 35 52 35 / 06 67 44 30 00

Propos recueillis par Sharon HADJADJ

DÉCORATION DE MARIAGE :LA MAISON KASPARIANTZ, LE CHOIX DE L’EXCELLENTZ

Il y a quelques mois à la salle du Pré Catelan (Bois de Boulogne), Salomée Kaspariantz disposait ses centres de table pour un mariage sur le thème féerique « Magicien d’Oz ». Elle a choisi des couleurs acidulées comme le violet et le fushia pour les hortensias, du viburnum vert et orchidées « happy valentine» en cascade. Un bel aperçu des prestations Kaspariantz Design.

Plus d’informations sur www.kaspariantz.com

Page 20: Israël Actualités n°323

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Notre paracha commence ainsi : «Voici la vie de Sarah..» Pourtant elle nous relate la mort de la ma-triarche! Le Talmud nous enseigne : Que les sages, même après leur mort, sont appelés «vivants», Par-ceque leurs enseignements se trans-mettent aux générations. Ainsi la vie et la mort de Sarah doivent servir d’exemple à toutes les femmes d’Is-raël. Mais pourquoi donc Sarah représente le modèle parfait de la femme juive? Pour répondre, nous devons d’abord comprendre ce qu’est la féminité juive, telle qu’elle est décrite dans la Thora et le Tal-mud. Contrairement au cliché, le judaïsme a un profond respect de la femme. Une des principales préoc-cupations des Sages du Talmud, fut que la femme soit toujours considé-rée. «L’homme a l’obligation d’ai-mer et de respecter sa femme plus que lui-même et de l’honorer au des-sus de ses moyens! Ainsi l’homme obtiendra des bénédictions !. C’est de cette manière que le Talmud en-visage la relation homme femme. Mais la femme dans la Thora n’est pas que l’épouse, quant bien même son rôle est de construire le foyer, et de transmettre la tradition et l’éducation aux enfants. La Bible énumère de nombreuses femmes au-devant de la scène de l’histoire du peuple d’Israël. Le Talmud affirme même que la libération d’Egypte ne s’est faite que grâce au mérite des femmes, y compris des femmes héroïques comme Myriam

et Yohévét (la sœur et la mère de Moïse). C’est sous l’impulsion de Myriam que naquit le prophète de tous les temps, Moïse et c’est grâce à l’abnégation des sages-femmes juives que le peuple grandit de fa-çon exponentielle en Egypte. C’est elles encore qui font avancer l’his-toire du Peuple d’Israël, chaque fois quelle s’obscurcie ou quelle semble dans l’impasse.

Sans ces femme battantes comme la prophétesse Dévorah, qui était juge, sans Ruth la Moabite de qui sortira Le Roi David, ou Bath Sheva (mère de Salomon) et bien sûr Esther qui fit annuler le génocide décrété par Aman contre les juifs et tants d’autres femmes encore, le peuple juif aurait disparu! Haz vechalom. Nous remar-quons que la femme dans notre tradi-tion à ce double visage de l’épouse et du précurseur. Nous retrouvons chez les matriarches ces caractéristiques et parfois même, elles iront contre l’opinion de leur époux, pour faire avancer l’histoire dans le sens désiré par D-ieu. C’est ainsi pour Sarah, lors-qu’elle décide de renvoyer Agar et son fils Ichmaël…dont elle comprend le jeu néfaste qu’il entretient avec Itsaac. Sarah qui avait compris la première, qu’Ichmaël pourrait entraîner Itsaac vers des déviances irréversibles, et qui demanda à Abraham de le chasser. Abraham hésite, il ne sait quelle posi-tion adopter, alors D-ieu va trancher : «Kol achér tomar élékha Sarah chéma békhola!» «Tout ce que te dira Sarah,

tu obéiras à sa voix, car c’est par It-saac que tu auras une postérité après toi!».

Notre paracha s’étend longuement sur le voyage entrepris par Eliezer, le serviteur d’Abraham, en vue de trouver une femme «idéale» à Isaac. Nous pourrions nous étonner de cette façon de procéder: qu’un homme et une femme s’engagent ainsi dans le mariage sans éprouver le besoin de connaitre ou même de voir leur futur conjoint…

La Thora semble vouloir nous faire passer le message que d’autres para-mètres plus surs que l’attraction phy-sique sont garants du succès d’un ma-riage… Le texte dit : «Et je t’adjure de ne pas prendre une épouse pour mon fils parmi les filles des Cananéens, au milieu desquels je demeure». Pour-quoi le patriarche Abraham était-il si inflexible vis-à-vis d’Eliezer son serviteur, pour le choix d’une épouse pour son fils Itsaac, alors que sa propre famille adorait des idoles? Le Even Ezra explique qu’il y avait en fait une différence fondamentale entre les Cananéens et les gens de Haran; les Cananéens avaient des mœurs si dépravées que la tradition les qua-lifie «d’abomination de la terre de Canaan», alors que l’idolâtrie des ha-bitants de Haran d’où Abraham était originaire, ne posait apparemment qu’un problème idéologique. En règle générale, une idéologie bien qu’elle soit souvent erronée, doit pouvoir être

corrigée, contrairement à l’immoralité qui affecte la nature profonde de l’être humain et se transmet de manière ir-rémédiable aux générations futures. Voilà pourquoi, Abraham vas être si intransigeant vis-à-vis de son fidèle serviteur, convaincu que les filles de Haran possédaient justement les qua-lités requises pour fonder une famille juive.

Le récit d’Eliezer nous apprend plu-sieurs leçons. Lorsqu’il raconte com-ment son maitre l’a chargé de sa mis-sion, Eliezer rapporte par exemple la question qu’il pose à ce moment là à Abraham : «Peut-être que la fille ne voudra pas me suivre?». Mais il oubli de dire la suite de la phrase : « ..Devrais-je ramener ton fils dans ton pays d’origine?». Chaque mot, chaque lettre de la Thora ayant un sens, nous remarquons que le mot «oulaï»-peut-être, s‘écrit malè, avec un waw. En revanche, dans le récit d’Eliezer, le mot s’écrit sans waw…Rachi nous en-seigne la signification de ce «lapsus» : «On peut lire èlaï, «vers moi». Il s’agit d’une allusion : En fait, Eliezer avait une fille et il pensait qu’elle pourrait être une épouse convenable pour It-saac. Un autre détail dans ce même récit, le serviteur d’Abraham prend d’abord des renseignements sur la fa-mille de la jeune fille et ne lui offre des bijoux qu’après. Pourtant dans le récit c’est l’inverse qui se produit… : il lui offre les bijoux avant même de savoir qui elle est!. Rabinou Be-hayè explique comment la pensée de l’homme est soumise à toutes sortes de préjugés et d’idées toutes faites. Or explique t’il de même que le champ visuel d’un homme est déterminé par sa vue, de même, dans le monde de l’esprit, il ne peut voir la vérité que jusqu’où son niveau spirituel le lui permet. Au de-là de cette limite, il ne distingue plus rien. Quiconque se trouve au-dessous d’un certain seuil ne peut saisir des concepts beaucoup plus élevé. Ainsi par exemple, il sera impossible à un égoïste qui ne s‘est pas débarrassé de sa tendance natu-relle, de comprendre l’altruisme d’un autre. Il lui attribuera sûrement des motivations égoïstes : son horizon ne lui permettant pas de pratiquer le Hessed.C’est ainsi que nous devons comprendre pourquoi Eliezer a chan-gé l’ordre des évènements lorsqu’il fit son récit à Bethouel et à Laban. En voyant le miracle que D-ieu avait fait pour lui, Eliezer ressentit une foi et une joie si intenses qu’il n’hé-sita pas une seule seconde à mettre les bracelets au bras de Rivka avant même de savoir qui était sa famille. Il savait de façon certaine ce qu’elle lui répondrait. C’est pourquoi il change la version des faits lorsqu’il est face à Laban et Bethouel, parce qu’il sait qu’à leurs yeux son comportement est jugé comme une folie et que sa crédi-bilité en aurait souffert. Celui qui a des préjugés et qui ne perçoit les choses qu’à travers un brouillard d’intérêt personnel, ne peut voir le Emeth- la vérité, dans aucun des domaines aux-quels s’appliquent ses idées. Les spé-culations et les rêves d’Eliezer étaient totalement inconscients. Mais en fai-sant son récit à Bethouel et Laban, il

comprit que l’épouse d’Itsaac avait déjà été désignée par D-ieu. Le Or Haïm Akadoch explique que le mariage idéal est considéré comme les retrouvailles «face à face» des deux moities d’un androgyne primitif. La Thora nous dit que D-ieu a crée l’homme à son image. L’homme à l’image de D-ieu est structurellement masculin et féminin, il est couple. Le couple humain constitue cette unité à l’image du D-ieu Un.

Loin d’être le fruit du hasard, de rencontres occasionnelles ou de pas-sions aléatoires, les couples réussis, résultent des retrouvailles entre les deux moities d’une âme unique, celle-ci ayant été scindée lors de sa venue en ce monde. Reconstituant la «forme androgyne» primordiale, un tel couple ne peut être que bien assorti, fécond et heureux.

Il existe trois types de mariage dit le Talmud : Celui du juste, de l’homme moyen et du méchant. Le premier est d’emblée parfait, c’est celui des re-trouvailles immédiates des deux moi-ties de la forme primitive de l’âme. Dans le cas de «l’homme moyen», avant de se retrouver ensemble et de s’unir, les deux moities se «marient» à d’autres personnes, qui ne leur sont pas appropriées, ce qui donne des couples mal assortis. Le Or haim Aka-doch explique que ce n’est qu’âpres la «disparition» de leur premier conjoint que ces âmes finissent par se re-joindre. Le troisième type de mariage concernant les méchants, ceux-ci n’obtiennent jamais de retrouver leur partenaire féminine preexistencielle.

La vie d’un homme comporte une suite ininterrompue de choix, et ce-lui-ci est, peu ou prou, à suivre une bonne direction et en fonction des sources auxquelles il obéit, et à l’héri-tage qu’il a naturellement reçu. C’est ainsi que nos ancêtres se détournèrent des pratiques des Cananéens, ayant décelé l’immoralité qui aurait pu at-teindre les générations futures. Le Roi Salomon dit à ce propos : «Le Juste marche avec intégrité, Heureux ses enfants après lui». Nos ancêtres Abra-ham Itsaac et Yaacov ont su cultivé la bonté et la générosité, ils se sont ar-demment battus pour transmettre ces valeurs essentielles aux générations futures. Nous sommes aujourd’hui les détenteurs de ces valeurs. Il est le devoir de chacun de poursuivre ce tra-vail de transmission.

A la mémoire de Morabi, Fraji François Bar Jouly zatsal

Yvan Lellouche

Parachat Haïé Sarah : Hymne à la Femme vertueuse

Page 21: Israël Actualités n°323

21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Page 22: Israël Actualités n°323

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

La vague de violence, qui déferle sur le pays, serait le signe d’une troisième Intifada palestinienne ; l’économie d’Israël a beaucoup à perdre.

Regain de violence ou troisième In-tifada ? Pour certains observateurs locaux, la vague de violences, qui se développe à Jérusalem et s’étend dans le secteur arabe, pourrait annoncer le début d’un nouveau soulèvement palestinien plus connu sous le nom d’Intifada. Israël a déjà connu deux périodes d’Intifada qui ont coûté cher à son économie.

Chacune des deux dernières Intifada (en 1987 et en 2000) a plongé l’écono-mie israélienne dans une récession qui durera près de trois ans à chaque fois. Une troisième Intifada remettrait en cause les acquis économiques de ses dernières années ; les leçons du passé permettent d’envisager les scenarios à venir.

PREMIÈRE INTIFADA (1987) : CROISSANCE CASSÉE

Au moment du déclenchement de la première Intifada en décembre 1987, l’économie israélienne connaissait un fort taux de croissance ; le PIB aug-mentait à un rythme annuel supérieur à 6%.

Or ce conflit, qui allait durer trois ans, a coûté cher à l’économie israélienne. Durant la première année du soulè-vement (1988), la croissance du PIB s’est ralentie à 3,6% ; l’année suivante (1989) la croissance s’est effondrée à seulement 1,4%.

Par chance pour l’économie israé-lienne, 1989 a vu le début de la grande immigration des juifs de l’ex-Urss, ce qui a contribué à la relance de l’acti-vité économique ; en 1990, le taux de croissance revenait a 6,6%.

DEUXIÈME INTIFADA (2000) : RÉCESSION PROLONGÉE

Même scénario au cours de la seconde Intifada : celle-ci a éclaté en sep-tembre 2000, année durant laquelle l’économie israélienne a connu un rythme de croissance exceptionnel de 8,7%. L’activité était alors tirée par

l’essor du secteur du high tech et par la vente de start-up à des investisseurs étrangers.

Les trois années qui s’en sont suivies (2001-2003) ont constitué l’une des périodes de récession les plus longues que le pays ait jamais connues ; le PIB israélien a diminué de 0,2% en 2001, et encore de 0,1% en 2002. Ce n’est qu’à la fin de 2003 que la reprise éco-nomique a commencé à se faire sentir.

Pour financer le grand bond des dé-penses militaires, le gouvernement israélien procéda à des coupes dras-tiques dans les budgets civils : la nouvelle politique néo-libérale qui fut lancée en 2003, se traduira par un re-trait de l’État des services publics et sociaux.

TROISIÈME INTIFADA (2014 ?) : REPRISE DIFFÉRÉE

Le contexte d’une troisième Intifada diffère sensiblement des deux précé-dentes : en 2014, l’économie israé-lienne se trouve déjà dans une phase de ralentissement. De plus, l’opération militaire Tsouk Eitan de l’été dernier, dans la bande de Gaza, a provoqué un nouveau bond de dépenses militaires au détriment des budgets civils consa-crés aux classes moyennes et à la lutte contre la pauvreté.

Une troisième Intifada surprendrait donc l’économie israélienne à un « mauvais moment » de son déve-loppement : la croissance est molle puisqu’en 2014, le PIB israélien aug-mentera de 2% seulement, c’est-à-dire une croissance par habitant presque nulle. La panne de croissance se tra-duit par la stagnation du niveau de vie des Israéliens, par le recul des in-vestissements et par le tourisme qui marque le pas.

Dans ce contexte, l’économie israé-lienne aura du mal à affronter un re-gain de violence qui precipiterait un approfondissement de la récession. La croissance tant attendue par le gouver-nement de Benjamin Netanyahou et son grand Argentier Yaïr Lapide pour-rait ne pas être au rendez-vous.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Troisième Intifada? Le regain de violence nuira à l’économie d’Israël

La société Israel Aerospace Indus-tries (IAI) a inauguré mardi une chaîne de production d’ailes pour l’avion de chasse F-35, évoquant une étape importante dans son partenariat de plusieurs décennies avec le groupe de défense américain Lockheed Martin, le fabricant de l’avion.

Assistaient à l’inauguration, à l’usine de la division Lahav, à Lod, le mi-nistre israélien de la Défense Moshe Yaalon, l’ambassadeur américain Dan Shapiro ainsi que le vice-président de Lockheed Martin International, Pat Dewar.

Rafi Maor, le président de IAI, a rap-pelé que des dizaines de millions de dollars avaient été investis pour la chaîne d’assemblage.

“Dès 2030, IAI aura produit plus de 800 paires d’ailes de F-35, avec un rythme de production de près de quatre paires d’ailes par mois”, a déclaré M. Maor, ajoutant que la première paire d’ailes, dont les revêtements supé-rieurs et inférieurs sont faits de maté-riaux composites qui rendent le F-35 Lightning II Joint Strike Fighter qua-siment invisible à la plupart des radars antiaériens, sera livrée à la mi-2015.

Par le passé, la division Lahav a fabri-qué des ailes pour les avions de chasse Falcon F-16 de Lockheed Martin et pour l’avion d’entraînement T-38 de l’US Air Force, ainsi que des pièces détachées pour des avions de ligne Boeing ou d’autres clients.

L’inauguration de la chaîne de produc-

tion intervient alors que la situation est tendue entre Washington et Jérusa-lem suite à l’approbation de projets de nouveaux logements à Jérusalem-Est, dans ce que certains analystes israé-liens ont qualifié de pire crise dans les relations entre les alliés depuis des décennies.

Lors de l’inauguration, le ministre de la Défense Moshe Yaalon s’est félicité de la relation entre les Etats-Unis et Israël, la qualifiant d’alliance “inalté-rable.”

Rappelant le besoin de maintenir un avantage qualitatif face à ses enne-mis régionaux, Israël a commandé 19 avions F-35 pour un contrat d’une va-leur de 2,75 milliards de dollars signé en 2012 après approbation du Penta-gone, et n’a finalisé que récemment les termes d’un contrat pour l’achat de 19 appareils supplémentaires pour un deuxième escadron, ont rapporté la se-maine dernière les médias israéliens. En avril 2013, IAI a signé un contrat d’une durée de 15 ans avec Lockheed Martin pour la production d’ailes de l’avion de cinquième génération.

http://french.xinhuanet.com

IAI (Israël) Produira des Ailes de Chasseurs F-35 avec Lockheed Martin

Page 23: Israël Actualités n°323
Page 24: Israël Actualités n°323

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Israël Actualité : Une soirée d’im-portance va se dérouler le 25 no-vembre prochain à Paris, c’est aussi une première à Paris pour le Maguen David Adom France qui organise son premier dîner de gala, comment cette soirée se prépare-t-elle ?

VW : Absolument, le mardi 25 no-vembre prochain, le MDA France organise son Grand Dîner de Gala à la Maison de la Chimie. Ce Dîner est d’autant plus important qu’il marque-ra le 85ème anniversaire du Maguen David Adom en Israël et sera l’occa-sion de célébrer les secouristes et mé-decins urgentistes qui sont intervenus parfois au péril de leur vie pour sauver des vies de soldats et de civils durant les évènements de cet été.

Israël Actualité : Cette soirée c’est donc un hommage aux volontaires du MDA, on sait que l’organisation a été extrêmement active cet été où elle a dû se déployer sous les mis-siles, on peut parler de mobilisation sans précédent ?

VW : En effet, le mois de juillet et d’août fut très éprouvant pour le Maguen David Adom. Nos milliers de secouristes et médecins urgentistes ont été sollicités 24/24 7/7 pour répondre à chaque instant aux urgences sur le terrain. Tout d’abord dans sa prise en charge des soldats blessés, l’une des missions prioritaires du MDA, c’est-à-dire apporter l’assistance médicale aux Hayalim mobilisés sur le front. Nos unités mobiles de soins intensifs ainsi que nos hélicoptères médicalisés ont joué un rôle crucial dans la prise en charge des victimes et de nombreuses vies ont ainsi été sauvées. L’efficacité du MDA lors de cette guerre a été re-marquable et le 1er ministre de l’Etat d’Israël, Benjamin NETANYAHU n’a pas manqué de le rappeler et a très chaleureusement félicité le personnel de l’organisation en insistant sur le fait qu’en cas d’urgence nationale, deux institutions protègent le pays, Tsahal pour la défense et le Maguen David Adom au chevet des civils blessés et sur le front avec les soldats pour les soigner.

Israël Actualité : Le MDA était

également très mobilisé dans le sud d’Israël, vous disposez de nom-breuses stations dans le sud du pays ?

VW : Notre mission au quotidien, c’est d’être auprès de la population civile pour toute urgence et bien en-tendu toutes nos stations du sud et du centre du pays ont été considéra-blement renforcées en hommes et en ambulances. Le MDA est intervenu pour secourir des blessés, mais surtout pour prendre en charge des personnes en été de choc. Le MDA est aussi pré-sent pour réconforter les gens en état de stress et de détresse.

Israël Actualité : Le Maguen David Adom, c’est aussi la Banque Natio-nale du Sang en Israël.

VW : Et c’est une charge colossale que le MDA rempli au quotidien. Col-lecte, traitement et distribution des unités sanguines à l’ensemble des hô-pitaux du pays. Cet été lors de l’opé-ration Bordure Protectrice, tous les hôpitaux du sud et du centre du pays, par précaution ont accrue leur stock de

poches de sang. Ces unités sanguines ont sauvé la vie de nombreux soldats grièvement blessés.

Israël Actualité : Victor WINTZ, parlez-nous de la dimension huma-nitaire du Maguen David Adom.

VW : Il y a quelques semaines le Népal a été touché par une tempête sans précédent. Parmi les blessés et les victimes pris dans les avalanches, de nombreux touristes israéliens. Is-raël est le seul pays qui a envoyé des hommes pour prendre en charge ses ressortissants blessés. En moins de 12h, une unité d’urgence du MDA était sur place pour apporter des vivres et de l’aide médicale. Mais aussi pour soigner et ramener en Eretz tous les israéliens blessés. Le travail du MDA n’a aucune frontière, comme l’a rap-pelé Eli BIN, directeur Général du MDA Israël « partout dans ce monde où un israélien est en détresse, tou-jours le Maguen David Adom partira pour le secourir. »

Israël Actualité : Le MDA est éga-lement très impliqué dans des mis-

sions sociales en Israël ?

VW : Chaque veille de fêtes, le Maguen David Adom se charge de la distribution de 30 000 colis alimen-taires. Nos stations à travers le pays se transforment en banques alimen-taires. Et pour les plus démunis qui ne peuvent se déplacer souvent des personnes âgées, nos ambulances vont leur apporter les colis directement chez eux à la maison.

Israël Actualité : Vous donnez Ren-dez-vous le 25 novembre à la Mai-son De La Chimie ?

VW : Je vous invite tous chers lecteurs à venir nous rejoindre pour ce moment de grande convivialité afin de partager tous ensemble notre amour d’Israël à travers l’une de ses plus belles orga-nisations qui méritent que vous soyez nombreux pour la soutenir.

Renseignements et réservations : MDA France 01 43 87 49 02

Interview du Magen David Adom

Page 25: Israël Actualités n°323
Page 26: Israël Actualités n°323

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Le BNVCA condamne l’agression à priori de nature antisémite commise le 6 nov 2014 contre un restaurant

kasher à Paris 17

Le BNVCA vient d’être informé par le propriétaire du restaurant cacher situé 87 avenue Niel Paris 17ème , que ce jour le 6 novembre à 4 h du matin son établissement LE ZE-KAI à fait l’objet de bris de vitres et d’un jet Cocktail Molotov

Selon Mr A.A cette agression serait à priori de nature antisémite, car la

plaque du Rabinat est visible sur la vitrine . Selon lui des individus d’ori-gine africaine et nord africaine sont souvent passes devant le restaurant en criant «sales juifs « ou effectuant le geste de la quenelle.

Le BNVCA demande à la police de tout mettre en œuvre pour identifier et interpeller les auteurs de ce crime

Le président du Beth Loubavitch français, le rabbin Shmouel Azi-mov, est décédé mercredi à Paris des suites d’un accident vasculaire cérébral, a annoncé jeudi à l’AFP le porte-parole en France de ce mou-vement orthodoxe de rejudaïsation.

Le rabbin Azimov, 69 ans, a été in-

humé jeudi sur le Mont des Oliviers à Jérusalem, a précisé le responsable, Haïm Nisenbaum.

Ses parents ayant fui l’URSS de Sta-line, Shmouel Azimov était arrivé enFrance à l’âge de quatre ans. A la fin de ses études rabbiniques à New York, le leader du mouvement Loubavitch

lui avait demandé de rentrer à Paris travailler auprès des jeunes juifs.

«On était en 1968, il a révolutionné la manière de voir et de vivre le ju-daïsme», a estimé M. Nisenbaum.

Plusieurs responsables de la commu-nauté juive de France ont rendu hom-mage à sa dépouille, et certains l’ont accompagnée à Jérusalem.

Les communautés loubavitch se ca-ractérisent par une piété mystique, l’observance rituelle minutieuse et un fort prosélytisme.

En France, le mouvement compte environ 12.000 familles et gère de nombreuses crèches ou établissements scolaires, notamment en région pari-sienne.

Entre 500.000 et 600.000 juifs vivent en France, ce qui en fait la première communauté juive d’Europe, et la troisième au monde derrière Israël et les Etats-Unis.

Décès du rabbin Azimov, chef des communautés Loubavitch de France

Le BNVCA dépose plainte contre l’auteur d’un tweet ignoble posté

sur internet, exprimant sa jubilation après l’assassinat d’un bébé de 2

mois, par un terroriste palestinien le 22/10/14 à Jérusalem

Le BNVCA a décidé de déposer plainte contre l’auteur d’un Tweet posté sur internet, intitulé JUS-TICE IS COMING signé stjaffrey, avec en légende le texte «»C’est bon de voir cette petite tête de pute. J’aurai aimé voir sa gueule quand elle est morte cette chienne

Ce tweet ignoble représente la photo du bébé de 2 mois tué lors de l’atten-tat commis par un terroriste palesti-nien qui le 22 Octobre 2014 a lancé sa voiture contre des passants juifs à Jérusalem.

Pour le BNVCA et ses requérants cette haine antisémite manifeste, résulte

de la propagande raciste pro palesti-nienne, et de la dégradation de la ré-putation des juifs et de l’Etat juif ,qui se répand dans la société française, re-layée par des mouvements politiques, des médias municipaux, des syndicats engagés , autant que par les intentions des chancelleries qui décident de re-connaitre prématurément l’état virtuel de Palestine avec Jérusalem comme capitale, déniant au peuple juif sa lé-gitimité sur cette ville et à l’Etat juif sa souveraineté sur sa capitale unifiée.

Le BNVCA rappelle que le terroriste a été félicité par le Hamas, de même que par l’autorité palestinienne qui lui a rendu hommage.

Page 27: Israël Actualités n°323

27L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Le Sénat votera le 11 décembre sur une proposition de résolution du groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) pour que la France reconnaisse un État palestinien, a indiqué le groupe jeudi dans un communiqué.

La résolution propose que le Sénat «affirme solennellement son attache-ment au principe d’un État Palestinien viable, vivant en paix aux côtés de l’Etat d’Israël et exprime le souhait que la France reconnaisse l’Etat Pa-lestinien souverain et démocratique».

Si elles n’ont pas de valeur contrai-gnante, les résolutions votées par le Sénat ou l’Assemblée nationale marquent l’expression d’un souhait ou d’une préoccupation. Leur procédure reste très encadrée.

Avec cette résolution, le groupe CRC «espère participer de manière décisive à l’enclenchement du processus qui

permettra enfin aux populations de vivre en paix et en sécurité au Proche-Orient», note-t-il dans un communi-qué.

Les sénateurs écologistes avaient dé-posé fin octobre une proposition de ré-solution similaire, pour que la France reconnaisse «sans délai» un État pa-lestinien.

A l’Assemblée, les députés Front de gauche avaient aussi demandé à sonprésident Claude Bartolone l’orga-nisation «dans les plus brefs délais» d’un vote sur la reconnaissance de la Palestine.

Les députés socialistes préparent quant à eux une proposition de résolu-tion invitant le gouvernement à recon-naître l’État palestinien qui pourrait être déposée et votée dans les pro-chaines semaines, selon des sources parlementaires.

Sénat: vote d’une résolution le 11 décembre pour que la France reconnaisse un Etat palestinien

Sa plus belle histoire d’amour, c’est elle: Charlotte Salomon, jeune ar-tiste juive assassinée à Auschwitz à 26 ans, que David Foenkinos fait revivre avec passion dans «Char-lotte», récompensé mardi par le Prix Renaudot.

Peintre allemande surdouée, et musi-cienne, Charlotte Salomon fuit Berlin et les persécutions nazies en 1939, à 22 ans, pour le sud de la France. Là, après le suicide de sa grand-mère, elle apprend que sa mère et la jeune tante dont elle porte le prénom se sont aussi suicidées.Cette révélation, la mort qui rôde en permanence autour d’elle, la poussent à entreprendre son grand oeuvre au-tobiographique intitulé «Vie? ou Théâtre?»: près de 800 gouaches époustouflantes de modernité, accom-pagnées de textes et de chants. Galli-mard va d’ailleurs publier une édition illustrée de «Charlotte».

La jeune femme confie ce trésor à un ami français, le docteur Moridis: «C’est toute ma vie», lui dit-elle. Peu après, Charlotte, enceinte, est dénon-cée par des voisins et déportée en 1943 à Auschwitz où elle seraassassinée, sans doute le jour même de son arrivée.

«Le roman ne met pas fin à mon ob-

session. C’est ma plus belle histoire d’amour d’écrivain. Je ne peux pas enchaîner tout de suite un autre livre», confiait récemment à l’AFP David Foenkinos.

«Charlotte occupe mon esprit depuis huit ans, pendant lesquels j’ai enquê-té, à Berlin, dans le Midi de la France où elle s’était réfugiée, rencontré des témoins... Et il y a des projets enthou-siasmants autour de son oeuvre aux-quels je vais prendre part.»

Sorti fin août chez Gallimard, «Char-lotte» a été écoulé à ce jour à 180.000 exemplaires. Avant le Renaudot, il avait déjà été élu «Livre préféré des libraires» en septembre. Il est encore en lice pour le Goncourt des lycéens.

Gallimard a indiqué mercredi qu’il le réimprimait immédiatement à 100.000 exemplaires.

David Foenkinos, 40 ans, a déjà douze romans à son actif, dont «La Délica-tesse», best-seller porté à l’écran.

L’accueil enthousiaste de son dernier livre, un long poème de 220 pages en vers libres a quelque peu surpris l’écrivain. «Je pensais que ce livre sur lequel j’ai travaillé démesurément resterait peut-être confidentiel. Il m’a amené de nouveaux lecteurs.»

Pourquoi avoir choisi cette forme sin-gulière? «Je voulais raconter sans pa-thos cette tragédie, trouver le ton juste pour faire découvrir Charlotte Salo-mon. C’était un récit tellement tra-gique, suffocant, y compris pour moi, que je voulais donner une respiration au texte et au lecteur.»

«C’est mon livre le plus personnel, même mon roman +Les Souvenirs+ était une fausse autobiographie», avait-il confié à l’AFP.

«Peut-être ai-je attendu d’avoir un certain écho pour publier ce livre. Et d’avoir les armes littéraires pour m’at-taquer à un tel sujet», reconnaissait-il, modeste.

L’oeuvre de Charlotte est conservée au Musée juif d’Amsterdam. Un opé-ra sur elle a été monté l’été dernier à Salzbourg. De mai à août 2015, une exposition se tiendra à Villefranche-sur-mer (Alpes-Maritimes) puis il y aura une grande rétrospective à Nice à partir de septembre et des plaques commémoratives partout où Charlotte a vécu dans le sud de la France.

«C’est ça qui me fait le plus plaisir, avoir ravivé sa mémoire et qu’un large public la découvre.» Encore davan-tage avec le prix d’aujourd’hui

«Charlotte», la plus belle histoire d’amour de David Foenkinos

EXPOSITIONS au Mémorial de la Shoah

Les engagés volontaires juifs étran-gers dans les armées françaises du-rant les deux guerres mondiales

Une très intéressante expo se tient actuellement au Mémorial. Elle re-trace les deux guerres mondiales, à l’époque où les Juifs de France vont massivement rejoindre les armées françaises. Parmi eux figurent plu-sieurs dizaines de milliers d’engagés

volontaires juifs étrangers au sein de la Légion étrangère.

Au cours de la Seconde Guerre mon-diale, ces combattants seront internés en Allemagne pour les uns, démobi-lisés et persécutés en France pour les autres. Ils seront également nombreux à rejoindre les rangs de la Résistance intérieure, de la France Libre et des armées alliées.Le Mémorial de la Shoah a décidé de leur rendre hommage et de restituer l’ampleur de leur contribution à l’his-toire de la France

L’exposition bénéficie du soutien de la Direction de la mémoire, du patri-moine et des archives (DMPA) du mi-nistère de la Défense, du Service his-torique de la Défense, du Musée de la Légion étrangère, de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), de l’Union des engagés volontaires, anciens combat-tants juifs 1939-1945, leurs enfants et amis (UEVACJ-EA), et des Archives nationales. Mémorial de la Shoah du mercredi 5 novembre 2014 au dimanche 8 mars 2015

Entrée libre niveau Crypte, entresol et salle de lecture

Yvan Lellouche

Page 28: Israël Actualités n°323

28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Les clubs du derby de Tel-Aviv dont le match lundi a été interrompu suite à de violents incidents sur le terrain seront tous deux présentés à une commission de discipline, a indiqué mercredi la Fédération is-raélienne de football.

Dix personnes avaient été arrêtés à l’issue de ce match de championnatentre l’Hapoel et le Maccabi Tel-Aviv au cours duquel un supporter d’Ha-poel a fait irruption sur le terrain à la 33e minute et agressé un joueur de l’équipe adverse, qui a écopé d’un car-ton rouge pour s’être vigoureusement défendu.

Dénonçant la décision d’arbitrage, des supporters du Maccabi s’étaient à leur tour précipités sur le terrain, provo-quant la confusion générale etl’arrêt du match.

Les deux équipes seront présentées à une commission disciplinaire pour avoir «envahi le terrain dans des cir-constances aggravantes», indique un communiqué de la fédération, sans précision de la date d’audience.

Le défenseur du Maccabi Tel-Aviv, Carlos Garcia, risque une sanction disciplinaire pour «conduite inappro-priée» après avoir encouragé par des

gestes les supporters de son équipe à déferler sur la pelouse.

La ministre de la Justice, Tzipi Livni a promis que ces incidents «seraient traités comme un délit criminel», es-timant que la violence dans le sport constituait un «fléau national».

Les heurts qui ont fait la une de toute la presse israélienne ont été qualifiés de «Journée noire pour le football» par le quotidien Yedioth Ahronoth.

Israël: audition des

deux clubs de Tel-Aviv après des heurts lors

du derby

L’app israélienne de “sagesse des foules” qui optimise les voyages en bus et métro, vient de passer les 10 millions d’utilisateurs, dont 300 000 parisiens.

Moovit c’est tout ce dont vous avez besoin pour voyager plus intelli-gemment en transports en commun. Choisissez le trajet le plus rapide et le moins bondé à tous les coups, grâce à des données des transports en temps réel sur votre smartphone. Cerise sur le gâteau : c’est totalement gratuit et généré par et pour les utilisateurs.

L’application utilise le Crowdsour-cing pour optimiser les voyages dans les transports en commun, lancée en mars 2012 en Israël, vient de passer la barre des 10 millions d’utilisateurs. Moovit est aujourd’hui disponible dans une quarantaine de PAYS, sur les

cinq continents, et dans plus de 400 villes parmi lesquelles Paris, Londres, Rome, Barcelone, New York ou en-core Sydney. La start-up lance une nouvelle ville chaque jour pour soute-nir sa croissance, forte d’un deuxième tour de table de 28 millions de dollars bouclé en décembre 2013 auprès du réputé Sequoia Capital.

Disponible gratuitement sur iPhone, Android et Windows Phone, Moo-vit combine les informations temps réel des opérateurs, comme la RATP à Paris, (horaires, alertes, info trafic, etc…) et les informations Crowdsour-cées passives (point de géolocalisa-tion, qui permet de déduire la vitesse et la localisation des bus, tram, métro, RER ou train) et actives (affluence en station, propreté, ambiance, ac-cès handicapé, etc…). L’application propose plusieurs alternatives d’iti-

néraires puis suit l’utilisateur étape par étape, quel que soit le mode de transport. Point positif : elle indique précisément la localisation de tous les arrêts de bus. Grâce aux indications données en temps réel par les utilisa-teurs, Moovit prévoit le temps d’arri-vée très précisément.

350 000 utilisateurs françaisEn France, une dizaine de villes sont disponibles, dont Paris, Mar-seille, Bordeaux, Strasbourg, Rennes, Nantes, Nancy, Aix-en-Provence, An-gers ou Avignon. Mais la plupart des utilisateurs sont pour l’instant pari-siens : 300 000 des 350 000 adeptes français de Moovit se trouvent dans la capitale. La start-up espère dépasser le million d’utilisateurs dans l’Hexagone au dernier trimestre 2015.

Source: http://siliconwadi.fr

Moovit Met l’Intelligence Collective aux Service des Transports en Commun

Yisrael Hayom, le principal quo-tidien israélien, est actuellement sous le feu des projecteurs avec une proposition de loi menaçant directe-ment sur existence.

La loi, soutenue par Tzipi Livni, vise à contraindre le journal qui détient 26.6% des parts de marché de la presse israélienne, a devenir payant.

De fait, la nouvelle loi forcerait Israël Hayom a devenir payant et son prix ne pourrait pas être moins inférieur à 70% du prix du journal le moins cher.

Ainsi, la gratuité de la presse en serait terminée.

Raison de cette loi anti-démocratique ?

Pour Livni, « Israel Hayom n’est pas un journal, c’est un outil de propa-gande électorale pour la droite. »

Pitoyable Livni qui, pendant ce temps, ne fait rien contre Haaretz…

Et pendant ce temps, on apprends ce matin que le journal Yediot Ahronot a financé une partie des « recherches » dont le contenu a été donné aux dépu-tés avant la proposition de loi.

Par Dan BIrenbaum

Une loi anti-Israel Hayom, grand quotidien israélien de droite

Page 29: Israël Actualités n°323
Page 30: Israël Actualités n°323

30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Un jeune Palestinien a poignardé lundi un soldat israélien à Tel-Aviv, gagnée à son tour par les tensions qui se sont propagées de Jérusalem au nord d’Israël ces dernières se-maines.

Le soldat a été transporté à l’hôpi-tal dans un état critique. Une vidéo montre les secours en train de prati-quer des massages cardiaques pour réanimer la victime saignant abon-damment sur les lieux de l’agression.

Un témoin a raconté sur la radio pu-blique qu’il circulait en voiture sur un pont à l’extérieur de la gare ferroviaire HaHagana lorsque, avec son passager, «on a vu un homme très costaud en sweat-shirt rouge porter deux coups à un soldat, apparemment de l’armée de l’air». «J’ai arrêté la voiture. (L’autre passager) est sorti, s’est précipité sur l’agresseur et l’a frappé à coups de poing. Il s’est alors enfui».

L’agresseur, présenté par la police comme un Palestinien de 17 ans origi-naire de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, s’est réfugié au quatrième étage d’un bâtiment où les policiers l’ont arrêté.

Le jeune homme, qui séjournait illéga-lement en Israël selon la police, a été identifié par sa famille comme étant Noureddine Abou Hachiye, du camp de réfugiés d’Askar.

C’est la première attaque du genre à Tel-Aviv dans le contexte actuel de

tensions auxquelles est en proie Jéru-salem-Est depuis l’été et qui ont ga-gné samedi les villes arabes du nord d’Israël.

Kafr Kanna toujours sous tensionLe village arabe-israélien de Kafr Kanna redoutait lundi de nouveaux heurts après ceux de la veille entre jeunes et policiers israéliens, a consta-té une journaliste de l’AFP.Kafr Kanna est l’épicentre des troubles qui ont agité les villes arabes du nord depuis samedi. C’est là que la police a tué samedi Kheir Hamdane, un Arabe israélien de 22 ans, alors qu’il s’oppo-sait à l’arrestation d’un proche.

Les images vidéo de la scène mettent à mal la version des policiers selon les-quels il représentait un danger. Elles montrent qu’il a été abattu, semble-t-il sans sommation, de plusieurs balles tirées dans le dos. Les policiers le chargent ensuite dans ménagement dans leur véhicule.

Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Yitzhak Aharonovich, qui s’est déjà illustré par des déclarations virulentes à l’égard des auteurs d’at-taques, a de nouveau défendu les po-liciers. «Nous avons été choqués de voir un manifestant armé d’un couteau menaçant des policiers venus appli-quer la loi», a-t-il dit sur la radio mili-taire. «J’accorde mon soutien total auxpoliciers qui ont agi pour se défendre et faire échec à une menace».

Les Arabes israéliens, de même que les Palestiniens, dénoncent eux une «exécution de sang-froid» et disent placer peu d’espoir dans l’enquête ouverte par le ministère israélien de la Justice.

Vingt-quatre Arabes israéliens, dont dix mineurs, accusés d’avoir participéaux violences de dimanche dans le secteur de Kafr Kanna, devaient être présentés lundi à un juge pour la pro-longation éventuelle de leur garde à vue, a indiqué la police.

Colère aux causes multiplesUn Israélien a été attaqué dimanche soir par un groupe d’habitants près de la localité arabe israélienne de Taibeh, au nord de Tel-Aviv, a indiqué la po-lice. Il a été secouru par d’autres ha-bitants.

Les Arabes Israéliens, descendants des Palestiniens restés sur leur terre lors de la création d’Israël en 1948, étaient jusqu’alors restés à l’écart de la flam-bée de violences qui secouent chaque jour Jérusalem-Est et la Cisjordanie occupée.

Ces citoyens israéliens s’estiment de longue date victimes de discrimina-tion de la part d’Israël alors qu’ils re-présentent 20% de la population.

Jusqu’à récemment, les violences s’étaient concentrées à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville annexée et occupée par Israël. L’inquiétude des Palestiniens autour du site très sen-sible de l’esplanade des Mosquées a cristallisé la colère, aux causes multi-ples: occupation, colonisation, arres-tations, guerre à Gaza...

Ces violences ont fait dix morts de-puis juillet. Deux attaques à la voiture bélier lancée sur des passants en l’es-pace de deux semaines ont tué quatre personnes, outre les auteurs, abattus.

Les incidents ont semblé bien moins violents à Jérusalem-Est. Deux jeunes Arabes ont été arrêtés dans la nuit pour avoir jeté des pierres sur la police et les gardes-frontières dans le quar-tier d’Al-Tur.

Les tensions israélo-palestiniennes gagnent Tel-Aviv: un soldat poignardé

Une délégation du Mouvement SIONA, conduite par son Président Roger PINTO, a été reçue le 5 no-vembre par le Président de l’Etat d’Israël Reuven RIVLIN.

C’est par des paroles chaleureuses que le Président de l’Etat a reçu la déléga-tion, remerciant SIONA pour toutes les actions qu’il effectue en Is-raël en faveur des familles défavori-sées et tout le soutien qu’il apporte en permanence à l’Etat d’Israël.

«Je suis très honoré de recevoir cette délégation» a insisté le Président.

«J’ai eu une relation toute particulière avec la ville de Nahariya, une des pre-mières villes sionistes et son Maire Jacky SEBAG, en ma qualité de Pré-sident de la Knesset. Je me félicite que SIONA parraine cette ville.

Nous avons des soucis de sécurité et nous nous en préoccupons avec de meilleurs résultats que d’autres pays dans le monde.

Avant que n’éclate la crise, vous avez, vous Mr. Roger PINTO et vos militants, compris que les problèmes

sociaux touchant les familles israé-liennes étaient une priorité».

A son tour, Roger PINTO prit la pa-role pour témoigner de l’attachement de SIONA à l’Etat d’Israël, à nos frères juifs dans le monde et à Jéru-salem UNE et INDIVISIBLE qui doit rester la centralité du Peuple Juif.

Les choses auraient pu en rester là, mais le Président RIVLIN, décidé-ment très détendu, a repris la parole pour nous dresser un tableau général de la situation politique vis-à-vis des palestiniens et du monde.

Il nous a confié que ses parents étaient montés très tôt en Israël où il est né et qu’il avait été élevé dans l’amour d’Is-raël et Jérusalem.

Nous nous sommes séparés avec le sentiment d’avoir vécu un grand mo-ment.

La délégation de SIONA était compo-sée de Roger Pinto, Mireille et David Pinto, Meyer et Lydia Amsellem, Da-niel Adjadj, Danielle Tordjman, De-nise Haron, Richard Lessman.

UNE DÉLÉGATION DE SIONA EST REÇUE À JERUSALEM PAR LE

PRÉSIDENT DE L’ÉTAT d’ISRAEL REUVIN RIVLIN

Page 31: Israël Actualités n°323
Page 32: Israël Actualités n°323

32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

L’industrie du cinéma locale est peut être petite par sa taille, mais elle peut revendiquer une année re-cord portée par un grand nombre de comédies à succès.

Deux soldats avec des problèmes émotionnels et un commandant face à des problèmes de management (toutes des femmes) pourraient marquer un tournant dans l’histoire du cinéma israélien. Elles sont les stars de «zéro motivation», le film à succès de Talya Lavie.

Cela n’est pas toujours rentable de faire des films en Israël, met en garde l’industrie locale. En la matière, le soutien financier de l’État est encore nécessaire. Malgré cela, les films ré-alisés localement sont plus populaires que jamais.

“Motivation Zero,” premier long mé-trage de Lavie, est le plus gros succès de l’année. 600 000 personnes se sont

déjà rendues dans les salles (sur une population de 8,9 millions, y com-pris les Palestiniens). Et comme il est toujours à l’affiche, il pourrait même battre le record du box-office détenu depuis 2010 par “This is Sodom”.

“Nous pouvons déjà nous réjouir. Le film se classe en tête du box-office, films américains inclus”, explique Yossi Ozrad, co-propriétaire de July-August, la société de production derrière “Motivation Zero”.

Les recettes au box-office en Israël ont augmenté pendant des années, mais principalement en raison du succès des films étrangers, de l’augmentation des multiplexes géants et des avancées technologiques dans l’industrie du ci-néma.

Même si se rendre au cinéma en Israël reste relativement onéreux – et nous ne mentionnerons pas le coût exorbi-tant du pop-corn – les prévisions pour

les ventes de billets en 2014 sont ex-ceptionnelles avec plus de 15 millions d’entrées. Peut-être même 16 mil-lions. Et de façon inhabituelle, envi-ron 10 pour cent des ventes de billets concernent des films israéliens. Selon Danny Kafri, directeur de l’Associa-tion de l’industrie du cinéma: “on n’a pas vu de tels chiffres depuis des dé-cennies.”

Moshe Edry, propriétaire de United King Films et de la chaîne de mul-tiplex Cinema City, pense que les chiffres définitifs seront encore meil-leurs. «Nous allons atteindre 2 mil-lions de billets vendus uniquement pour le cinéma israélien», prédit-il.

Et cette popularité croissante n’est même pas due à une augmentation de la production de film israélien. 22 films israéliens ont déjà été produits en 2014 (un peu plus sont attendus en fin d’année), tandis que en 2013, 28 nouveaux créations cinématogra-phiques étaient à l’affiche.

L’année 2010 a été une référence dans le cinéma israélien. Bien que seule-ment 17 films aient été produits loca-lement, 1,1 million de billets ont été vendus pour les films made in Israël, notamment grâce à «Sodome», qui a rassemblé à lui seul 570 000 specta-teurs et devenant ainsi le film le plus populaire en Israël depuis 25 ans.

Avner Myers

Le Cinéma Israélien a le Vent en Poupe en 2014: Fréquentation Record

Une étude, menée par une équipe de chercheurs de la faculté de Méde-cine de l’Université de Tel-Aviv, de l’Université de Harvard, de l’Hô-pital Général du Massachussetts et de l’Hôpital pour enfants de Boston a montré que des capsules de ma-tières fécales congelées s’avéraient efficaces pour venir à bout de la bactérie “Clostridium difficile” (C.diff), bacille qui s’installe dans les intestins des personnes dont la flore intestinale a été endommagée par une longue antibiothérapie, pro-voquant des diarrhées et s’avérant parfois fatale chez les personnes af-faiblies.

L’étude vient d’être publiée par la revue Journal of the American Me-dical Association.

Le “Clostridium difficile” est une bac-térie têtue, à l’origine d’une infection provoquant des diarrhées sévères, en particulier la diarrhée hospitalière. Selon les données de l’Agence gou-vernementale américaine pour la santé publique, elle entraîne chaque année la mort de 14000 Américains.

Les médecins avaient déjà découvert qu’une transplantation fécale, c’est-à-dire l’introduction dans l’intestin du malade d’un échantillon vivant de flore bactérienne humaine provenant d’un donneur en bonne santé, était susceptible de restaurer les bactéries intestinales saines capables de venir à bout de l’infection. Mais la procé-dure utilisée est laborieuse et risquée, nécessitant soit une coloscopie, soit l’insertion d’un tube nanogastrique, délivrant la matière fécale humaine dans les intestins. De plus la flore in-troduite devait être fraîche, provenant d’un donneur disponible et sain ayant subi auparavant tous les examens né-cessaires.

Pour réaliser l’étude actuelle, les scientifiques ont collecté des échantil-lons de selles provenant de donneurs sains n’ayant pas ingéré d’antibio-tiques durant six mois, et ayant subi

les examens de sang nécessaire pour dépister tout agent infectieux éven-tuel. De plus, les selles ont été exa-minées deux fois à quatre mois de distance, pour éviter tout parasite et virus, y compris le VIH et les diffé-rentes formes de l’hépatite. Ces selles humaines ont ensuite été mixées avec des matières salines, traitées, mises en gélules et congelées. Le processus de congélation permet de conserver les médicaments jusqu’à leur utilisation, les rendant facilement disponibles pour les patients nécessitant un traite-ment immédiat.

Le médicament s’est avéré efficace : les gélules, résistantes à l’acide gastrique, se dissolvent dans l’intes-tin. Après un traitement, 14 des 20 patients traités ont été guéris au bout de quatre jours. Un second traitement a eu raison de l’infection pour 5 des 6 patients restants.

D’après les chercheurs, bien qu’il s’agisse de résultats préliminaires, ils peuvent aider à “rendre les transplan-tations fécales accessibles à un plus grand nombre de patients et la procé-dure moins risquée”.

Source: http://siliconwadi.fr

R&D Université de Tel-Aviv: des Gélules Fécales pour Sauver des Vies

Le lieutenant colonel Dana Stein-feld, responsable de l’alimentation au sein de Tsahal, a décidé d’appor-ter quelques modifications dans le menu proposé aux soldats. Le but est de proposer moins de matières grasses et d’aliments malsains dans les menus des troupes : « Les soldats n’aiment pas le Gruau alors il faut arréter de leur en donner a manger.

De plus, la pâte a tartiner est trop grasse, il faut la remplacer en partie par du miel et de la halva. De plus, nous allons proposer plus de poissons dans nos plats.

Nous allons aussi bannir de leur ali-mentation les céréales trop sucrées, elles seront remplacées par des cé-réales plus light…»…

L’armée tient aussi a proposer de nou-veaux produits comme les escalopes a base de maïs ( Tivol ). Aujourd’hui, il n’y a que de la morue et de la perche du Nil et ils ne sont proposés que les jours fériés mais l’armée va ajouter au moins un poisson de mer riche en oméga-3.

Déja l’année derniere, Tsahal avait intégré des aliments a base de farine complete comme le couscous, le riz, les pâtes et les pitas. Ces produits ont connu un grand succés auprés des troupes. L’armée va introduire de nouvelles sauces à faible teneur en matières grasses. Ce n’est pas encore de la cuisine gastronomique mais il faut avouer que l’armée fait beaucoup d’efforts.

ISRAELVALLEY PLUSEn Israël, le ministère de la santé va proposer un projet de loi pour que les restaurants mentionnent sur leur carte le nombre de calories de chaque plat. Les adeptes du « manger sans culpa-biliser » bondissent déjà de leur siège. Le projet de loi initié par le ministère israélien de la santé devrait exiger

d’ici six mois que tous les restaurants du pays affichent le nombre de calo-ries de chaque plat sur leurs menus.

Cela se présenterait sous la forme d’un signe rond avec le nombre de calories inscrit à l’intérieur, celui-ci étant arrondi à la centaine au-dessus. Les israéliens seront ainsi avertis que, lorsqu’ils hésitent entre un plat de sch-nitzels et un hamburger, ils doivent en réalité choisir entre un repas à 900 ca-lories ou à 700 calories.

L’idée a été inspirée du maire de New-York qui, pour contrer la célèbre « junk food » à l’américaine, avait tenté d’imposer ce système de prévention. En Israël le ministre de la santé a sorti les arguments qui fâchent. Pour contrer les mauvaises habitudes ali-mentaires, rien de tel que de souligner que le pays a l’un des taux de surpoids les plus élevés au monde.

Ajoutez à cela quelques chiffres :

1 israélien sur 2 est en surpoids.1 israélien sur 3 est obèse.1 enfant sur 10 est obèse.

La mise en place d’un mode de régu-lation prend alors des airs d’urgence. Cependant, la loi provoque déjà la co-lère des restaurateurs et des consom-mateurs pour lesquels manger doit rester un plaisir, une manière aussi de se détendre et d’oublier.

L’éditorialiste de Yediot Aharonot, Yakir Elkariv, résume cela en une phrase : « On n’a pas besoin de tout savoir tout le temps ».

Le projet de loi sera étudié lundi 28 novembre prochain par la commission chargée de l’économie du ministère de la Santé, en même temps qu’un projet de loi très populaire sur la réglementa-tion des repas scolaires.

http://koide9enisrael.blogspot.fr

Israël, Plus de poissons dans les plats des soldats de Tsahal

Page 33: Israël Actualités n°323
Page 34: Israël Actualités n°323

34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 11 Novembre au 17 Novembre

Le ministre israélien de l’Envi-ronnement Amir Peretz, considéré comme l’un des plus modérés sur le dossier palestinien dans le gouver-nement de Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche sa démission, se-lon son porte-parole.

“Amir Peretz a annoncé son intention de démissionner lors du conseil des ministres en soulignant que le pays était en train de vivre un tremblement de terre dans tous les domaines diplo-matique, social et financier”, a indiqué ce porte-parole.

“Au lieu de chercher des solutions, Benjamin Netanyahu cherche des cou-pables”, a ajouté le porte-parole, en précisant qu’Amir Peretz avait décidé de quitter le gouvernement en raison de son opposition au projet de budget 2015 qu’il a qualifié d’»anti-social».

Cet ancien ministre de la Défense a également critiqué le refus du Premier ministre de mener des négociations avec les Palestiniens. “J’ai mené une guerre sans merci contre le terrorisme aussi bien contre le Hezbollah que contre le Hamas, mais j’ai aussi cru et fait avancer un processus politique dans le cadre d’une conception glo-bale portant sur la sécurité de l’Etat d’Israël”, a indiqué M. Peretz.

M. Peretz a été secrétaire général de la puissante centrale syndicale Hista-drout et député travailliste avant d’être ministre de la Défense durant la guerre menée par Israël en 2006 contre le Hezbollah au Liban. Il a ensuite quit-té le parti travailliste pour HaTnuha (centre) dirigé par la ministre de la Justice et responsable des négocia-tions avec les Palestiniens Tzipi Livni.

Amir Peretz a multiplié les critiques contre Benjamin Netanyahu depuis le gel des négociations avec les Palesti-niens en avril. Il écrivait dimanche sur sa page Facebook qu’il n’avait “au-cune intention de continuer à servir les politiques de Netanyahu, désormais prisonnier de l’aile droite”.

Selon les commentateurs, la démis-sion d’Amir Peretz pourrait constituer le signe avant-coureur d’une possible implosion du gouvernement, qui serait suivie de la tenue l’année prochaine d’élections anticipées.

Au début du mois, le ministre de l’In-térieur Gideon Saar, du Likoud, le par-ti de Benjamin Netanyahu avait égale-ment démissionné, officiellement pour des “raisons personnelles”.

Source: http://www.lalibre.be

Un Ministre Inutile ? En Israël, Amir Peretz, quitte le Gouvernement

Le Premier ministre polonais Ewa Kopacz et le président israélien Reuven Rivlin, en visite à Varsovie, ont indiqué mercredi que leurs pays ont convenu de renforcer les efforts visant à promouvoir la coopération bilatérale dans divers domaines. Les deux pays ont convenu de ren-forcer la coopération bilatérale dans les domaines de la recherche et du développement pour le secteur industriel, l’armée et la sécurité in-formatique, selon un communiqué de presse.

Mardi, le président polonais Bronis-law Komorowski et son homologue israélien ont participé à la cérémonie d’ouverture du Musée de l’histoire des juifs polonais. Mercredi, au cours de leur réunion, MM. Kopacz et Rivlin ont également discuté de la possibilité

de multiplier les efforts pour “récon-cilier les sociétés polonaise et israé-lienne, notamment en augmentant les échanges de jeunes entre la Pologne et Israël”. (XinHua)

ISRAELVALLEY PLUS EN 2013

i24News (Copyrights) : «L’interdic-tion polonaise de l’abattage rituel juif devrait être au centre de la visite de deux jours qu’effectue à partir d’au-jourd’hui lundi le président polonais Bronislaw Komorowski en Israël. Il sera reçu au cours de la journée suc-cessivement par le président Shimon Peres, puis par le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Komorowski a déclaré qu’il prendra « des mesures significatives» pour faire progresser la question de l’approbation de l’abat-tage rituel casher devenu hors-la-loi en Pologne depuis le début de l’année 2013.

Après la confirmation en juillet der-nier par le Parlement polonais de l’in-terdiction, le ministère israélien des Affaires étrangères a publié un com-muniqué inhabituel qualifiant cette décision d’»inacceptable» et “préjudi-ciable au processus de rétablissement de la vie juive en Pologne”. Le com-muniqué israélien ajoutait : “Nous sommes étonnés que la Pologne, parmi tous les pays de l’Union euro-péenne, soit justement celui où l’abat-tage est interdit”.

La visite de Komorowski en Israël fait suite à celle du Premier ministre Binyamin Netanyahou en juin dernier en Pologne et la proximité de dates entre les deux visites témoigne du dy-namisme et de la profondeur des rela-tions entre les deux pays.

Un responsable israélien a déclaré que l’Etat hébreu entretient “de très bonnes relations” avec la Pologne qui se ma-nifeste par une coopération sécuritaire diplomatique et sécuritaire croissante, des liens commerciaux très étroits, de nombreuses rencontres de personnali-tés et par des échanges culturels. Le président polonais entame d’ailleurs sa visite en plein festival de la gastro-nomie polonaise en Israël.

Un diplomate israélien a ajouté que la Pologne est un des plus forts sou-tiens d’Israël au sein de l’Union eu-ropéenne. Elle fut parmi les douze pays, dont trois de l’Europe de l’Est, qui se sont abstenus l’année dernière à l’ONU lors du vote attribuant le statut d’Etat non membre aux Palestiniens. Seul un pays de l’UE avait voté contre : la République tchèque.

Le président polonais Komorowski est accompagné de son épouse Anna et débutera sa visite en Israël par le Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem érigé à la mémoire des six millions de Juifs assassinés durant la Shoah dont trois millions de Juifs polonais».

La Pologne et Israël : Une coopération encore plus forte. Sécurité, militaire, économie

Page 35: Israël Actualités n°323
Page 36: Israël Actualités n°323