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LA CCIR ABANDONNE LA ROTONDE A LA MAIRIE DE PARIS ! MARCHE DE DUPES ? LES SALARIES PREMIERES VICTIMES ! Le 14 avril, une semaine après l’annonce de la suppression de 315 postes, et comme indifférent à l’ampleur du choc et au malaise suscité par ce licenciement de masse, Monsieur Guyot a informé les syndicats que l’AG des élus de la CCI-PARIS-IDF, avait approuvé la signature imminente de l’accord de cession à la Marie de Paris du prestigieux bâtiment (dit de « la Rotonde ») de la Bourse de Commerce, 2 rue de Viarmes dans le deuxième arrondissement de PARIS, dont les fresques de la voute ont été magnifiquement refaits à grand frais. En échange La Mairie de Paris, met à disposition le bâtiment de type industriel situé 11 rue Léon Jouhaux dans le dixième arrondissement de Paris. Ce bâtiment de type entrepôts, devra être totalement refondu à l’intérieur (les murs extérieurs devant être préservés) pour accueillir les services (ce qu’il en restera) et les salariés (ce qu’il en restera) actuellement à la Rotonde, à l’horizon 2020 (dixit Monsieur le Directeur Général). La principale raison donnée par la Direction Générale de la CCI-Paris-IDF, de l’abandon de la Rotonde est son coût d’exploitation et d’entretien qui se monterait à 1,7 M€ par an. Monsieur Guyot, et Monsieur Benayoun Directeur des affaires immobilières, interrogés à titre comparatif sur les coûts de maintenance et d’exploitation des sites de Tocqueville et de Champerret, ont répondu ne pas les connaître. Ce qui laisse perplexe quant aux motifs réels de l’opération. Motifs dont on aura peut être la clef une fois connue la destination et l’emploi futur (éléments également non communiqués), de la Bourse de Commerce. Aux dires de Monsieur Guyot, l’accord serait une opération blanche en termes financiers pour la CCI-Paris-IDF. Cette affirmation n’a été étayée par aucun élément ou dossier financier communiqués aux syndicats. Le planning annoncé de cet échange est le suivant : - Décembre 2016, la mairie de Paris prend possession de la Bourse du Commerce (Bâtiment de la « Rotonde ») - En 2020, les services et les salariés actuels (ce qu’il en restera) de la Rotonde emménagent au 11 rue Léon Jouhaux, Paris 10 ième . - De 2016 à 2020 les services et salariés actuels de la Rotonde sont répartis sur 4 sites : o Au 2 rue Adolphe Julien, Paris 2 ième , o Au 2, place de la Bourse, Paris 2 ième , o Au 18 rue Toudic, Paris 10 ième , bâtiment abritant le Centre de Contact, o Sur le site Champerret, paris 17ieme, - De juin à décembre 2016, les quatre sites précédemment cités réalisent les travaux nécessaires à l’accueil des services et salariés de la Bourse de Commerce.

La Ccir Abandonne La Rotonde a La Mairie de Paris

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ROTONDE CCI PARIS IDF CFE CGC RC

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LA CCIR ABANDONNE LA ROTONDE A LA MAIRIE DE PARIS !

MARCHE DE DUPES ?

LES SALARIES PREMIERES VICTIMES !

Le 14 avril, une semaine après l’annonce de la suppression de 315 postes, et comme

indifférent à l’ampleur du choc et au malaise suscité par ce licenciement de masse, Monsieur

Guyot a informé les syndicats que l’AG des élus de la CCI-PARIS-IDF, avait approuvé la

signature imminente de l’accord de cession à la Marie de Paris du prestigieux bâtiment (dit

de « la Rotonde ») de la Bourse de Commerce, 2 rue de Viarmes dans le deuxième

arrondissement de PARIS, dont les fresques de la voute ont été magnifiquement refaits à

grand frais.

En échange La Mairie de Paris, met à disposition le bâtiment de type industriel situé 11 rue

Léon Jouhaux dans le dixième arrondissement de Paris. Ce bâtiment de type entrepôts, devra

être totalement refondu à l’intérieur (les murs extérieurs devant être préservés) pour

accueillir les services (ce qu’il en restera) et les salariés (ce qu’il en restera) actuellement à

la Rotonde, à l’horizon 2020 (dixit Monsieur le Directeur Général).

La principale raison donnée par la Direction Générale de la CCI-Paris-IDF, de l’abandon de

la Rotonde est son coût d’exploitation et d’entretien qui se monterait à 1,7 M€ par an.

Monsieur Guyot, et Monsieur Benayoun Directeur des affaires immobilières, interrogés à titre

comparatif sur les coûts de maintenance et d’exploitation des sites de Tocqueville et de

Champerret, ont répondu ne pas les connaître.

Ce qui laisse perplexe quant aux motifs réels de l’opération. Motifs dont on aura peut être la

clef une fois connue la destination et l’emploi futur (éléments également non communiqués),

de la Bourse de Commerce.

Aux dires de Monsieur Guyot, l’accord serait une opération blanche en termes financiers pour

la CCI-Paris-IDF. Cette affirmation n’a été étayée par aucun élément ou dossier financier

communiqués aux syndicats.

Le planning annoncé de cet échange est le suivant :

- Décembre 2016, la mairie de Paris prend possession de la Bourse du Commerce

(Bâtiment de la « Rotonde »)

- En 2020, les services et les salariés actuels (ce qu’il en restera) de la Rotonde

emménagent au 11 rue Léon Jouhaux, Paris 10ième

.

- De 2016 à 2020 les services et salariés actuels de la Rotonde sont répartis sur 4

sites :

o Au 2 rue Adolphe Julien, Paris 2ième

,

o Au 2, place de la Bourse, Paris 2ième

,

o Au 18 rue Toudic, Paris 10ième

, bâtiment abritant le Centre de Contact,

o Sur le site Champerret, paris 17ieme,

- De juin à décembre 2016, les quatre sites précédemment cités réalisent les travaux

nécessaires à l’accueil des services et salariés de la Bourse de Commerce.

Il semble évident que ce planning (hors date d’abandon de la Bourse de Commerce), compte

tenu des éléments présentés et des dérives coutumières aux affaires immobilières est peu

réaliste.

Nous CFE CGC avons été abasourdis de l’imprécision des éléments présentés et de l’absence

totale de dossier financier sur l’opération : Coûts des travaux, coûts des emménagements

intermédiaires, couts des multiples déménagements, futurs coûts d’exploitations, les

financements, les avances en financements…..

Pas d’avantage de communication sur le nombre de personnes impactés et sur la liste des

services concernés.

Il semblait aller de soi de la part de la Direction Générale, que présenter la moindre ébauche

aux syndicats de la CCI-PARIS-IDF, quant à la faisabilité de l’emménagement du 11 rue

Léon Jouhaux en rapport aux besoins nécessaires aux missions de la CCI-Paris-IDF, était on

ne peut plus déplacée et inutile.

La CFE CGC souligne le peu d’estime qu’une telle façon de procéder reflète de la part de la

Direction général pour les syndicats et les salariés déjà fortement éprouvés de la CCI-Paris-

IDF, ainsi que la légèreté avec laquelle a été pour le moins présenté un dossier aussi

important.

Les Parcs et Activités d’expositions, HEC, l’ESCP, la ROTONDE, demain … ou va-t-on ?

Une seule certitude pour aujourd’hui et demain, les salariés sur tous les plans sont les

premiers touchés.