La Rotonde - 3 novembre 2015

7/24/2019 La Rotonde - 3 novembre 2015

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CECI EST LA FONT ET COULEURQUON DOIT UTILISER


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Gouvernance et emprise commerciale

w w w . l a r o t o n d e . c a

d i t o r i a ls e c t i o n

Didier [email protected]

Bien des gens y compris La Rotonde nt condamn le vote de Robert Head, re-rsentant des tud iant .e.s diplm.e.s,n faveur du budget 2015-2016 (et donc

e la hausse des frais de scolarit).

oyons clairs : un reprsentant tu-iant se doit de sopposer la hausse!

La GSAD a flicit Shahad Khalladi etVincent Mousseau, les deux reprsen-ants des tudiants au premier cycle,e sy tre opposs. Toutefois, il faut seappeler quau bout du compte, commeoutes les annes prcdentes, le votetudiant na rien chang.

ur le campus, nulle autre instancecisionnelle na plus de pouvoir quee Bureau des gouverneurs (BdG).

En plus de prendre toutes les d-isions financires importantes deUniversit, il nomme le recteur etixe les salaires.

lexception de deux des trois repr-entants tudiants, tous les membresnt vot pour le budget. Retour lan-e 2014 : seuls les trois reprsen-

ants tudiants opposent la hausse desroits de scolarit. Et en 2013. Et ainsie suite.

Mais qui sont tous ces gens qui ap-uient, anne aprs anne, une haussees frais?

Ne semble-t-il pas contre-intuitif quemme pas une seule personne ten-

ance plus socialiste ne se soit glisseans les rangs du BdG?

ureau but lucratif

Prs dune trentaine de membresigent Bureau des gouverneurs. Plusune vingtaine de ceux-ci sont nom-

ms par le BdG, le Snat, lUniversitOttawa et Saint-Paul, le gouverne-

ment de lOntario, etc.

Les autres sont des reprsentantslus : 3 tudiants, 2 professeurs et 2

membres du personnel de soutien.

Tous, sauf les tudiants, ont intrt ugmenter les frais.

Les reprsentants du corps professoralet du personnel de soutien ont bien srdes avantages conomiques hausserles frais de scolarit. Depuis que lesuniversits ontariennes sont devenuesdes entreprises but lucratif, leur sa-laire ne fait quaugmenter.

De 2000 2013, le salaire du person-nel non enseignant des universits delOntario a presque doubl, soit de 934$ millions 1,7 $ milliards au total.

LOntario a aussi un intrt cono-mique dfendre. Depuis les annesMike Harris, le gouvernement investitde moins en moins dans lducationpostsecondaire.

Il nomme ainsi des gens comme Law-rence Weinstein (avocat spcialisen scalit et nancement des entre-prises) et Lawrence Soloway (avocatqui dirige une socit de portefeuille)

au BdG pour sassurer que les univer-sits soient protables sans augmenter

les transferts provinciaux. Augmenterla facture des tudiants, cest plus po-pulaire chez llectorat.

Ensuite, il y a les nominations de lUdO et Saint-Paul. En plus du recteur,on y compte des comptables, des avo-

cats, des entrepreneurs, des investis-seurs et, bien sr, la prsidente-di-rectrice du Regroupement des gensdaffaires de la Capitale nationale. Etnoublions pas quelques membres desmdias, question dassurer une bonneimage.

Ces gens ne sont pas reconnus pourleurs positions idologiques ou leurengagement politique. Plutt, ils re-prsentent les intrts fiscaux et com-merciaux non seulement de lUni-

versit, mais aussi de leur industrierespective.

Puisquils sont nomms plutt qulus,

ils ne sont pas redevables la popula-tion quils prtendent desservir. Bref,

ils sont l pour faire du cash.

Vers une reprsentation plus quitable

Regardons la liste des membres, tellequelle est ache sur le site du BdG.Homme riche aprs homme riche

aprs homme riche!

En eet, sur 29 membres, il ny a que7 femmes. Pire encore, seulement 3 deces femmes sont des membres nom-ms et les seules femmes de couleursont les reprsentantes tudiantes.

Toutefois, le problme de reprsenta-tion qui nous concerne pour linstantest celui des moyens nanciers. Pour26 des 29 membres du BdG, 8 000 $,cest de largent de poche. Pour les re-prsentants tudiants par contre, cestune hypothque.

Pour 26 membres, les frais sont une

manire de faire du cash. Les troisautres absorbent les cots.

Ce nest pas que les professeurs, lepersonnel de soutien et les anciens ex-perts-conseils en aaires de Johnsonand Johnson ne mritent pas la chancede dfendre leur intrt quoiqueDane Bedward demeure un choix unpeu louche. Plutt, cest que les tu-diants mritent tout autant de repr-sentants de leur ct.

Les reprsentants de lOntario doiventdfendre laccessibilit universitaire.Pour chaque membre du conseil dad-ministration dune Banque ou de Bom-

bardier (M. Desautels) nomm paslUniversit, amenez une activiste.Pour chaque ex-consultant du Fondsmontaire international (M. Joli-coeur), invitons un reprsentant desintrts des Premires Nations. Et,pour contrebalancer un prsident quia fait carrire rendre les universits rentables , choisissons un intellec-tuel public qui dfend la justice socialeet la qute du savoir.

Le BdG doit tre divis galement enquatre parties : les entrepreneurs delU dO; les professeurs et employs;les tudiants; et de vrais reprsentantsde lintrt public. Seulement l pour-

rons-nous nous librer de lemprise duno-libralisme.

COMIT DITORIAL

Illustration : Andrey Gosse


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A C T U A L I T Ss e c t i o n

Frdrique [email protected]

LaffaireRobert Head

ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE

Rectifications

Dans labsence dun tmoignage de Head, des erreurs se sont glisses dans desarticles de La Rotonde. Les articles suivants, informs par les dpositions deplusieurs acteurs, aideront faire le point sur le dossier Robert Head.

La confusion portait principalement sur le statut demploy du reprsen-

tant Head. Larticle Portrait : Robert Head, sans queue ni tte armequil ne paie pas de frais de scolarit en fonction du Rglement 78 de lUni-

versit.

Aprs une discussion avec Head, La Rotonde a dcouvert quil est un employcontractuel et quil ne reoit donc pas les avantages sociaux. Pour linstant,ses frais de scolarit sont pays par une bourse dadmission. Toutefois, cette

bourse peut tre rvoque sil continue de travailler temps plein.

Cette erreur stend aussi dans un article du 19 octobre, Intrus aux lectionspartielles. Dans cet article, la journaliste rappelle larticle 2.b du rglement 22de lUniversit, qui arme que les conjoint.e.s des employs de lUniversitont accs au mme soutien nancier.

Plutt, cest en tant que conjoint dun membre du Bureau des gouverneursquric Chen ne paye pas de frais de scolarit, selon larticle 2.d du mme r-glement.

Il est regrettable que nous ayons publi ces erreurs. Quoique lditorial du 21septembre ft crit la lumire de cette msinformation, La Rotonde main-tient son opposition au vote de Head sur la question budgtaire et continue remettre en cause ses conits dintrts et sa capacit de reprsenter lintrtestudiantin.

EN MAI 2015, ROBERT HEAD EST DEVENU LE PREMIE R REPRSENTANT DES TUDIANT.E.S

DIPLM.E.S AU BUREAU DES GOUVERNEURS (BDG) VOTER EN FAVEUR DUNE HAUSSE

DES FRAIS DE SCOLARIT. IL SOPPOSE AUSSI LA REPRSENTATION SYNDICALE DU

SCFP 2626 ET A DMISSIONN DU CONSEIL DADMINISTRATION DE LA GSAD APRS

AVOIR AFFIRM QUE LORGANISME NEST QUUN OUTIL POLITIQUE QUI DFEND LES

INTRTS CONOMIQUES DU 2626 .

Quest-ce que le Bureau des gouverneurs?

Le Bureau des gouverneurs (BdG) est la plus haute instance dcisionnelle delUniversit.

Ses membres sont nomms par divers organismes : le Snat, lAssociation desanciens, lUniversit Saint-Paul et le BdG lui-mme. Trois reprsentants tu-

diants y sigent. Parmi ses responsabilits, le BdG prsente et approuve lebudget de lUniversit et gre limage de lUniversit .

Robert Head prsente le BdG de la mme optique que les publications delU dO : Je crois que cest merveilleux quune communaut comme lU dOpuisse puiser de lexpertise au-del du campus. [] Jaime penser que ces genssimpliquent pour les bonnes raisons, parce quils sont ddis la populationquils desservent. lU dO ladministration sert la population tudiante.

Cette position contraste avec celle adopte depuis plusieurs annes par lestudiants engags. Des tudiants ont manifest mainte reprise contre latransparence du BdG et son mcanisme dcisionnel.

Le Bdg ne reprsente pas les intrts tudiants ou universitaires , rpondBoyan Atzev, reprsentant de lcole dtude en sociologie et en anthropolo-gie la GSAD. Les membres de la communaut ne sont pas des activistes

sociaux, mais plutt des gens qui reprsentent des intrts commerciaux. I ltransforme lUniversit dune institution intellectuelle en machine revenue.

[Les tudiants internationaux] font partiedun groupe qui na historiquement pas contri-

bu aux taxes provinciale et nationale qui,en partie, sont une source de financement d elducation universitaire (nous devons tou s

payer notre part, dune faon ou dune autre,afin que a soit juste). Jai moi-mme t un

tudiant international aux tats Unis.

- Robert Head, LETTRE LA ROTONDE


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4 l a r o t o n d ea c t u a l i t s l e m a r d i 3 n o v e m b r e 2 0 1 5

siliation syndicale

Plus de SCFP l'Universit? Du moins,'est ce que Robert Head, ancien Dl-u en chef anglophone au SCFP 2626,

propose : que les tudiants rsilient leurnscription syndicale.

Selon Head, le SCFP 2626 nutilisepas ecacement ses ressources. Des688,000 $ que le SCFP 2626 projettepour ses revenus de 2015 (provenantprincipalement des cotisations payespar les tudiants diplms de lUniver-it dOttawa), 288 000 $ vont payer desalaires et des cots de main-duvrers gnreux. Seulement 11 000 $ sont

utiliss pour des frais darbitrage et de

mdiation, et un minime 38 000 $ estmis de ct dans un fond de dfensede plus dun million de $ (qui appar-

tient au SCFP National sil fallait que le

SCFP 2626 ferme boutique). [] Il nesagit pas l de petits montants; nousfaisons face de grosses organisationsqui protent des tudiants diplms.

Adam Strmbergsson-DeNora, pr-sident du SCFP 2626, rtorque que les armations faites par Robert Headne sont pas seulement problmatiques,elles sont aussi errones . Toutefois,Strmbergsson-DeNora ne corrige pasles montants en question, armantplutt que les donnes nancires nesont pas dordre public .

Toutefois, lordre du jour de lAssemblegnrale annuelle (AGA) du SCFP 2626

prsente litem 8.1.b : Prsentation dubudget . Tous les tudiants reprsentspar le syndicat taient invits cet AGA le 5

mars dernier au pavillon Tabaret et avaient

donc accs aux donnes nancires.Citant un rcent historique nancierprcaire , Head propose que la GSADsoccupe dornavant de la reprsenta-tion syndicale. La majorit du conseilde la GSAD trouve cette propositioncompltement ridicule , avoue Mat-thew Lafreniere, Commissaire aux -nances la GSAD. Nous navons nila capacit technique ni les moyens -nanciers de reprsenter entre quatre etsix mille tudiantes et tudiants.

Un quart de million par anne achtebeaucoup dexpertise , rtorque Head. En coupant les transferts au SCFP natio-

nal, les tudiants auraient plus de rsultatspour leurs dollars. Head cite entre autresle succs de lUniversit dAlberta (U

dA). Toutefois, leurs conditions de travail

ne rivalisent pas celles de lU dO. Alors queles assistants en enseignement de lU dAsont rmunrs entre 18 et 20 $ de lheure,ceux reprsents par le SCFP 2626 fontprs de 42 $ de lheure.

Les universits ontariennes qui sau-toreprsentent non pas plus de succs,orant une rmunration horaire denmoyenne 15 $ de moins qu lU dO.Cest en partie la lumire de ces sta-tistiques que le Bureau de la GSAD nepartage pas lavis de Head.

Le Bureau a exprim son dsaccord par une rsolution adopte par une qua-si-unanimit des reprsentants de recon-

naitre la section 2626 de la SCFP commele vritable reprsentant des tudiantstravailleurs lUniversit dOttawa .

Robert Head contre SCFP 2626

La dmocratie tudiante semble seulement tre respec-te par un conseil de la GSAD dom in par le SCFP 2626lorsque le me ssage tant exprim est celui qu e cette

dernire veut entendre. - Robert Head, LETTRE LA ROTONDE

La toile de fond

Le SCFP 2626 me dpeintcomme le diable , sexprime Head.Pourtant, il ny a pas si longtemps, Headtait le dlgu en chef anglophone.

Actuellement, il tente plutt de rsilierlentente avec le SCFP, y prfrant unsyndicat gr par et pour les tudiants.Cette nouvelle prise de position est-elle le produit dune riche exprienceou dune rancune personnelle?

Jai eu bien du succs en tant que d-lgu syndical , cone Head. Nousavons rsolu un nombre record degriefs en faveur des plaintifs. Toute-fois, il aurait eu des problmes de re-lations de travail lors de son mandat.

Jai absolument dpos des griefs[contre SCFP] , dclare Head, tantau niveau rgional que national . Ilcontinue : Jai dpos des griefs surla base de discrimination et de har-clement. Cest franchement compli-qu. [] [La discrimination ntait]pas seulement en fonction de monorientation sexuelle, mais sur bien

des bases.

Il nest donc pas surprenant que plu-sieurs acteurs interprtent cette cam-pagne contre le syndicat comme lacontinuation dun conit personnel.Signalant quils sont depuis longtempsdj pass autre chose, le SCFP sou-ligne que M. Head na jamais utilis lesinstances appropries celles du SCFP2626 pour discuter des nances dusyndicat et de la reprsentation des tra-

vailleuses et travailleurs sur le campus .

Toutefois, Head argumente ce nestpas une simple question de vengeance. Il ny a pas de vendetta personnelle

, prtend Head, jtais simplementdgot par ce que jai vu au 2626 .



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5l a r o t o n d ea c t u a l i t s n u m r o 8

Muslement ou vendetta?

Aprs avoir suggr que la GSADemplace le SCFP 2626, Robert Head

dnonce les salaires gonfls , les politiques dexclusion et la men-alit de confrontation de lorga-

nisme.

l devient le premier reprsentantdes tudiant.e.s diplm.e.s rendrea dmission en tant que membre du

Bureau de la direction de GSAD exofficio et membre du Conseil de laGSAD. Sous fond de polmique,ette dmission a occasionn plu-ieurs spculations.

Robert Head a propos 4 varia

lagenda de la runion du Conseil de laGSAD du 29 septembre. En plus deson rapport en tant que reprsentantau Bureau du gouverneur (BdG), Head

voulait revenir sur la condamnation deson vote au BdG en faveur du budgetet, par ce, de la hausse des frais de sco-larit.

Cette condamnation, dit-il, ntaitpasconstitutionnelle. Il propose donc quune mesure disciplinaire soit priseconcernant la violation des procdurestablies .

Le manque de procdure , explique

Head La Rotonde, dmontre que

leur attaque tait personnelle .Toutefois, selon le tmoignage de Bru-no Cournoyer-Paquin, le reprsentantde lcole dtude politique, les variade Head ntaient pas recevables. Cenest quune vendetta personnelle , adclar Cournoyer-Paquin.

Selon le procs-verbal, la question at repousse et Head a quitt les lieuxavant de prsenter son rapport et sesarguments. Toutefois, selon Head, leprocs-verbal ment . Ils montenlev de lagenda , arme Head. Tous mes points furent immdiate-

ment rays.

La raison immdiate de sa dmissionest donc de stre senti musel lorsde cette runion par une motion, quipour lui, le visait nommment et taitcomme une censure son droit de sex-primer librement.

Je suis soulag quil soit parti ,commente Boyan Atzev, reprsentantde lcole dtude en sociologie et enanthropologie la GSAD. Il na ja-mais t un associ des tudiant.e.s di-plm.e.s et jespre que nous serons

vraiment reprsents au BdG dans lefutur.

Robert Head contre la GSAD

Head contre la reprsentation tu-diante : aprs la GSAD

Si le reprsentant des tudiant.e.s di-plm.e.s participe au Bureau de la di-rection et au Conseil de la GSAD, cestpour rencontrer les tudiants quil repr-sente et couter leurs proccupations.

Aprs sa dmission, comment RobertHead pense-t-il pouvoir reprsenter cestudiants?

Je tends la main en communiquantavec les tudiants que je connais, lesgens avec lesquelles jai des cours , ar-gumente Head. Jai un rseau impor-tant sur le campus puisque jai fait mamaitrise ici.

Cependant, lorsque la taille de sonchantillon ainsi que la reprsentativitde son chantillonnage sont remises encause, Head rpond quil a un plan .

Il serait prmatur den parler main-tenant, mais je dveloppe prsentementune mthode daller rejoindre plus degens.

Head refuse pour linstant de donner lesdtails de ce plan.

Le vote budgtaire

En dix ans de hausse des frais de scolarit, jamais un reprsentant tudiant navait vot en faveur dubudget universitaire. Le vote peu orthodoxe de Robert Head a donc fait ragir.

Lors de sa runion du Conseil, la GSAD a ouvertement dnonc le vote de Head. quoi a sertdavoir un reprsentant tudiant , sexprime le reprsentant du dpartement de linguistique, silvote dans les intrts de lUniversit? . Il en a rsult une motion ocielle :

QSRQ la GSAD condamne lapprobation dun budget qui comprend une augmentation des frais descolarit approuve par le Bureau des gouverneurs de lUniversit dOttawa, le 8 mai 2015.

QSDPRQ la GSAD flicite les reprsentant.e.s du premier cycle au Bureau des Gouverneurs, pouravoir vot contre laugmentation des frais de scolarit.

QSDPRQ la GSAD condamne le reprsentant des diplom.e.s au Bureau des gouverneurs, RobertHead, de voter en faveur dun budget qui comprend une augmentation des frais de scolarit.

Robert Head se dfend : Je nai jamais vot pour une hausse des frais de scolarit. Jai vot en

faveur du budget 20152016 de lUniversit qui incluait une hausse des frais de scolarit pour unfaible ensemble de la population tudiante diplm qui comprend des tudiants internationaux an-glophones la maitrise.

Cependant, il est entirement faux que la hausse des frais de scolarit ne sapplique quaux tu-diants trangers anglophones. Les frais de scolarit ont aussi augment des 3 5 % pour les tu-diants canadiens la maitrise, peu importe leur langue dtude.

Lorsque questionn sil opposait une hausse de 5 % pour tous les tudiants diplms, Head rpondquil devra y songer. Donne-moi un document dtaill que je peux voir et alors je serai peut-tre enmesure de rpondre , a-t-il prcis. Il rajoute que le salaire dAllan Rock, quoique plus gnreux quecelui du premier ministre du Canada, rete sa valeur dans le vrai monde .

Je partagerai avec mes collgues que jai dmissionn en tant que membre duBureau de la direction de GSAD ex o fficio et membre du conseil de la GSAD.Jai t lu par des tudiants diplms que j e continuerai de reprsenter entant que membre du Bureau des gouverneurs de lUniversit dOttawa. Jassu-merai ces responsabilits en communiquant directement avec les tudiantsque je reprsente.

- Robert Head, LETTRE LA ROTONDE

Le bilinguisme est une politique dexclusion. Les reprsentants tudiantsne devraient pas avoir tre bilingues.

- Robert Head, ENTREVUE TLPHONIQUE



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Un bonbon ou un sort? Avec toi, Ro-bert, nous ne savons jamais ce quenous allons avoir. Mais soyons hon-ntes. Jusque-l, nous tavons for-tement dpeint comme un monstrequi ferait peur bien des gens.

Et il faut reconnatre ce qui est :rien nest tout noir ou tout blanc.

Aprs un mois, nous tavons nale-ment eu au tlphone et enn nousavons pu comprendre ton point de

vue. Et, nous lavons constat, deserreurs se sont glisses dans nos ar-ticles. Il est de notre responsabilitde le reconnatre.

tre journaliste, cest savoir queparfois, malgr les nombreusessources interroges, il est diciledobtenir lentire vrit.

Robert, il faut que tu comprennes,nous navons fait que notre tra-

vail. Tu le dis toi-mme, dans unelettre que tu nous as envoye il y aquelques semaines dj : [Votre

journaliste] ma appel maintesreprises [...]. Elle sest prsentedeux fois en personne mon lieude travail [...]. Mais cest un aveu

judiciaire, trs cher!

Si seulement tu avais rpondu cestentatives de harclement jour-nalistique, comme tu les qualies si

bien, toute cette mauvaise presseaurait pu tre vite!

Comprends, il est dicile de tefaire conance. Tes intentions se-raient-elles nobles? Qui sait. Mal-gr tout, des doutes subsistent et il

est de notre devoir de les explorer.Par exemple, tu nous expliquesque ton mari paye en eet ses fraisde scolarit et que nous avons faitune erreur. Nous voulons te croire.Mais cela est dicile, quand dans lerglement 22 de lUniversit, on re-lve que les conjoints des membresdu Bureau des gouverneurs nontpas, une fois encore, payer desfrais de scolarit. Qui croire? Nousne savons plus.

Robert, je ne sais pas, je ne saisplus. Qui es-tu?

C H R O N I q U E

Robert Head, es-tuun bonhomme ou

un sorcier?CLMENCE LABASSE

OPINIONSLditorial du 21 septembre aura fait ragir. La lettre ci-dessous envoye par le prsident du Bureau des gouverneurs, Robert Giroux nestpas la moindre. En lhonneur de ce retour sur laffaire Head, il semble appropri de la publier ici.

l faudrait aussi tirer avantage de cette occasion pour clarier quelques points. Au contraire de ce que stipule M. Giroux, les reprsentants

tudiants sont redevables la population quils desservent et cest le rle des mdias, en tant que quatrime pouvoir, de tenir ces gens respon-sables de leurs actions. En ce qui concerne le ton, cest prcisment la nature dun ditorial de prendre position. Dnoncer nest pas seulemente droit des mdias, cest leur devoir.


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Mystre et bilinguismeAlors que les lections partielles de la F-

ration tudiante de lUniversit dOttawaFUO) se sont termines le 23 octobreernier, un retour sur les moments forts et

aibles des lections simpose. Certes, n juger par les afches qui taient placar-es un peu partout sur le campus (avec

ne grande concentration dans le Centreniversitaire) ou encore les plateformeses candidats, les fautes de grammaire,orthographe et de traduction taient belt bien au rendez-vous. La Rotondesestonc penche sur les politiques englobant

e bilinguisme au sein de la FUO.

a Constitution de la FUO, o on peutre que la FUO se prononce en faveure la remise de certicats reconnaissant lestudiantes qui font leur tude dans les deuxangues ocielles , stipule au Rglement

que toute communication avec les tu-iants doit tre faite dans les deux languescielles. Toutefois, cette Constitutionisponible en ligne, qui selon Jesse Root,

coordinateur de la Fdration, est jour, nespcie aucunement le standard de qualitde langue. Mme cette Constitution nestpas intgralement traduite en franais :les sections 4.6.3 et 4.6.4 napparaissentquen anglais.

Le Centre du bilinguisme conrme quau-cune plainte lie la qualit de la languedans les plateformes ou les autres formes decommunication des candidats aux lectionspartielles na t reue pendant la campagne.Toutefois, en parlant aux tudiants des do-

maines langagiers, les erreurs et il sagitderreurs courantes telles que ses au lieude ces nont pas pu tre camoues.

La qualit de la langue, tout comme la qua-lit du contenu, a t approuves par ErinCallary, directrice des lections partielles.Romo Ahimakin, le vice-prsident aux ser-vices et aux communications rlu rcem-ment, nous a conrm que Callary travaillefort pour assurer la qualit des aches. Mal-heureusement, Callary ntait pas son bu-reau les quatre fois pendant ses heures debureau des jours et des heures direntes queLa Rotondesy est rendue.

Quant aux candidats aux lections et lesemploys de la FUO, ils sont soumis unexamen de bilinguisme appel CanTEST,

POLINA TARASENKO

administr par lInstitut des langues o-cielles et du bilinguisme (ILOB).

Selon le site web de lILOB, le CanTEST estcompos de quatre parties : 40 questions choix multiples pour valuer la compr-hension orale, 10 20 questions de ba-

layage et de reprage avec 400 700 motsvaluant des capacits de comprhension

Quand lorganisation nest pas au rendez-vous,la prsidente lest encore moins

l semblerait que la Fdration tudiantede lUniversit dOttawa (FUO) vive unehistoire damour avec les lections. Suite

une erreur constitutionnelle, Anne-milie Hbert devra se soumettre un votede conance en novembre prochain, ce quiignie que les tudiants seront embarqus

dans une deuxime lection partielle enmoins dun mois.

La nouvelle est tombe le 25 octobre der-nier, lors de la runion du Conseil dad-ministration de la FUO : Anne-milieHbert ne sera pas la prsidente de la Fd-ation, du moins pas pour linstant, cause

dune erreur de nature constitutionnelle.

Cette incongruit dans le processus lec-oral a t cause par une inattention de la

part de Jesse Root, coordonnateur excutif

de la FUO. Dans le cadre de son mandat,le coordonnateur devait apporter des chan-gements la Constitution de 2014. Il sest

toutefois tromp et a eectu des change-ments la Constitution de 2013, ne tenantainsi pas compte des changements amen-ds entre 2013 et 2014.

Cette erreur, dapparence ngligeable,prend tout son sens lorsquon sait que laConstitution de 2014 nautorise pas quuncandidat un poste excutif soit lu par ac-clamation, contrairement celle de 2013.

Cest seulement le jeudi quon ma indi-qu que javais fait une erreur. Il tait alorstrop tard pour faire quelque chose puisquenous en tions la deuxime journe devote , a dclar le coordonnateur. Celui-cia donc prfr laisser la poussire des lec-tions partielles tomber pour ensuite annon-

cer la nouvelle durant la runion, laquellela prsidente du moment ny tait pas.

YASMINE MEHDILe poste ne sera pas ouvert dautres can-didats et Hbert naura pas repasser sontest de bilinguisme ou participer un

dbat. Root explique galement que leConseil a dcid que puisque ctait monerreur et non celle dAnne-milie, elle nedevrait pas tre pnalise .

Anne-milie Hbert sera donc en cam-pagne partir du 1ernovembre et aura pourmission de convaincre les tudiants de co-cher la case du oui lors des lections des9 et 10 novembre prochains. En attendant,Romo Ahimakin continuera tre pr-sident par intrim, comme il la fait depuisle dpart du prsident lu aux lections g-nrales, David Gakwerere

La principale concerne, Anne-milieHbert, na pas souhait sentretenir avecLa Rotonde et a crit dans un message :

Je pense que le plus important est le faitquil y aura une autre lection qui permet-

tra aux tudiants dlire leur prsidente etde exercer leur droit de vote.

Le poste de prsidente pourrait ne pas trele seul faire lobjet dune deuxime lec-tion. Un deuxime rfrendum sur lassu-rance mdicale pourrait galement avoirlieu, aprs que de nombreuses voix sesoient leves pour dnoncer la formula-tion de la question, juge trop vague et peuinformative, et le trs faible taux de partici-pation, juste au-dessus du quorum.

Si la somme que les tudiants paierontpour leur assurance mdicale reste incer-taine, on sait cependant que les frais lis ce deuxime round des lections partiellesseront entirement leur compte. Commequoi, les erreurs dinattention peuvent par-fois couter cher.

lection partielle de la fuo

de lcrit, un test de rdaction et une en-trevue orale de quatre heures.

Des candidats qui ont pass ce test dans lepass tmoignent quun lve de 5e ou 6e

anne peut facilement le russir. Reste savoir si ce standard est trop bas pour sas-

surer que les candidats communiquent e-cacement dans les deux langues ocielles.

ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE


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l a r o t o n d ea c t u a l i t s l e m a r d i 3 n o v e m b r e 2 0 1 58


Confrence sur le pluralisme

Tunisie : o est passe la Rvolution des jeunes?

Des serveurs aux tabliers immaculs inter-ompant les conversations de diplomateshevronns pour leur proposer des hors-

duvre; voil o en est arrive la Rvolu-on des jeunes Tunisiens, quatre ans plusard. Une question demeure : les fruits de laRvolution ont-ils t rcolts par ceux quiont amorce?

a confrence

Les perspectives du pluralisme aprs lerintemps arabe : la Tunisie propose-t-ellene voie suivre? Voici la question la-

quelle les panlistes ont tent de rpondredevant une salle particulirement remplie,omme latteste un organisateur de lv-

nement : Je pense que ctait uniquementquand monsieur Ko Annan est venu quon

vait autant de monde!

Mehdi Jomaa, premier ministre tunisien de014 2015, tait linvit dhonneur de laoire. Pendant celle-ci, lancien chef dtatvoqu les raisons du succs tunisien, tout

n rappelant les dicults qui pavaient le

hemin vers la dmocratie.

Pour pallier ces dicults, Jomaa a invitla communaut internationale investirdans ce quil a quali de start-up de ladmocratie .

Marwan Muasher, ancien ministre desAaires trangres jordanien a, quant lui,prot de loccasion pour dresser un por-trait global de la politique dans les pays delAfrique du Nord et du Moyen-Orient, touten flicitant lexception tunisienne.

Et les jeunes dans to ut a?

plusieurs reprises, la dception desjeunes Tunisiens a t mentionne. La Rvolution a t mene pour que lesjeunes aient plus dopportunit s, maisquand on regarde la situation aujourdhui,on ne peut pas dire quelle est meilleurequavant , a avou Jomaa.

Ce constat est partag par Soumaya ElKamel, tudiante en science politique lUniversit dOttawa. Mme El Kamel a rap-pel que le taux de chmage tait moins le-v sous Ben Ali, tout en dplorant que plu-sieurs jeunes se retrouvent dans les cafs ne rien faire alors quils ont des doctorats .

Pour Jomaa, la solution ce dsillusionne-ment serait dexpliquer aux jeunes que le

processus dmocratique sera long et quilsdoivent tre patients. Muasher a pour sa

Yasmine Mehdi

part dclar que les jeunes devaient tre plusorganiss sils voulaient rcolter les fruits deleur Rvolution.

Cependant, pour Mohamed Ourya, expertde la politique arabe et professeur tempspartiel lUniversit dOttawa, demander lajeunesse de sorganiser serait draisonnable.

Comment la jeunesse peut-elle tre orga-nise comme une force politique ou syndi-

cale? [] a ne signie rien de mettre tousles jeunes Tunisiens dans un seul panier etde leur dire Vous ntes pas organiss, doncvous ne pouvez pas rcolter les fruits devotre rvolution .

Au-del de ces divergences dopinions, Sou-mya traduit mieux que quiconque le ressen-timent de la jeunesse tunisienne en dcla-

rant : On a limpression que la Rvolutionnous a t vole.

Le 22 octobre dernier, un forum organis par le Centre mondial du pluralisme avait lieu la Dlgation de lIsmaili imamat. Parmi les panlistes, Mehdi Jomaa, ancien premier

ministre tunisien, et Marwan Muasher, ancien ministre des Affaires trangres jordanien.

PHOTO : AYOUB BEN SASSI

Dfier les conventions

Quand la campagne de marketing laisse place celle du financement

Dfezlesconventions.ca nest plus. Prs

dune semaine aprs la publication de notrerticle Une campagne publicitaire qui de

es conventions le 28 septembre dernier, leite web qui hbergeait la campagne marke-ng de lUniversit dOttawa (U dO), lancen 2014 a cess dexister. Depuis, si les in-

ernautes tentent dy accder, ils sont auto-matiquement redirigs vers la page dappelux dons de charit.

Lannihilation totale du matriel mar-keting cr tait, il semblerait, prvue,omme lexplique Nomie Duval, ges-ionnaire des relations avec les mdias

par intrim. La dure de vie de ce site-, on savait ds le dbut, tait compte.

Il tait prvu que nous allions migrertoute linformation et les donnes de cesite-l vers le domaine de lUniversit,

bien plus standardis.

En eet, sur la nouvelle page Der lesconventions : la campagne de lUniversitdOttawa , il est possible de retrouver leshistoires et les initiatives soutenues parlinstitution, sous le volet Initiatives .

Cela tant, la version de lUniversit neconcorde pas avec les dires de Pascal deDecker, directeur gnral de lagencemarketing TAXI et directeur cratifderrire la campagne de lU dO, en en-trevue avec nous le mois dernier : Ilsnous ont ushs. Nous ne nous y atten-dions pas. En juin, on a reu une lettreannonant que lUniversit mettait

un terme notre contrat. Il ajoute : Nous avions un plan stratgique qui

Clmence Labassestalait sur trois ans.

Il faut rappeler que TAXI a t pay 500000 dollars pour la conception de la

campagne qui, quelques mois aprs sonlancement, a t reprise linterne.

Nomie Duval soutient pourtant : Lesite web a t cr linterne, et non paspar TAXI. Ils ont t engags pour nousaider crer le gros splash initial de lacampagne. Cest un contrat qui tait ou-

vert, mais qui sest termin. Les fondsont t utiliss, alors le tout est revenu linterne, comme prvu.

La gestionnaire ajoute : Maintenantque le splash a t fait, il faut rint-grer le slogan notre discours. Derles conventions, cest ce quon est. Alors

maintenant nous lintgrerons tousnos communiqus, tous nos contenus.

Il faut limporter dans la rhtorique delUniversit.

Il semblerait pourtant que lUniversit

se dirige dans une direction diamtrale-ment oppose celle quelle avait essayde prendre en lanant sa campagne.

Dernirement dans la rgion de la Ca-pitale, on peut voir sur des bus de laSTO des publicits vantant les pro-grammes de calibre international delU dO. Le slogan de 2014 ny gure pas.Ces nouvelles publicits, assez conven-tionnelles, o lon voit une jeune femmesourire alors quelle regarde ses livres,semblent bien loin de ce qui avait tdvelopp jusque-l par TAXI.

Quelle direction lUniversit prendra

-t-elle lors des prochaines annes? Pourle moment, nul ne sait le dire.


9/20



La Parenthsefranaise

CLMENCE LABASSE

BELGIQUE Une voiture fonce dansune caserne militaire Le lundi 26octobre, un homme a fonc avec sa voi-ture dans une caserne de Flawinne, prsde Namur, avant de senfuir pied. Aprsune brve chasse lhomme, lindividua t interpell par la police belge et lesnombreux militaires sur place.

ALGRIE Coupure dInternet pro-longe Du 22 au 27 octobre, plus de10 millions dinternautes algriens taientprivs de connexion internet. Algrie Te-lecom, lunique fournisseur de bande pas-sante au pays, a annonc que cette pannesoudaine de ses rseaux aurait pour causeun cble sous-marin sectionn.

QUBEC Le Nunavut refuse les pro-positions de Qubec Le gouverne-ment du Nunavut a estim quil ny a au-cune raison de ngocier une rednitionde ses frontires avec le Qubec, le 25 oc-tobre dernier. La Belle Province souhaitaiten eet que des iles ctires et une partiedes mers soient rattaches son territoire

an dobtenir une frontire plus appro-prie .

RDC Rsultats rfrendaires tru-qus? Le 25 octobre, selon les ocielsdu pays, les Congolais ont vot OUI (92,26%) pour une nouvelle constitution qui per-met au prsident Denis Sassou-Nguessodtre candidat aux prochaines lections.Autour du monde, ces rsultats indignent.En eet, alors quune forte oppositionavait appel au boycott, un taux de parti-cipation de 72,44 % a t annonc.

LIBAN Cauchemar des poubelles Beyrouth En juillet dernier, la d-charge qui desservait la capitale libanaiseet ses environs a ferm. Depuis, les dchetssamonclent dans les rues. Le 25 octobre,de violents orages ont plong le pays dansune crise sanitaire sans prcdent.

HATI Des lections tenues sansviolence, mais pointes du doigt Prs de six millions dHatiens ont tappels aux urnes le 25 octobre, pour lepremier tour de llection prsidentielle.Pierre-Louis Opont, prsident du Conseillectoral, a quali d exploit la tenuesans incident du scrutin. Pour autant, uncandidat et plusieurs mdias crient dj la corruption, alors que les rsultats d-

nitifs nont pas encore t dvoils.

franco-actu dtravers le monde

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Pavillon McEwan : le syndicat tudiant poursuit lUniversit de CalgaryThe Gauntlet, Universit de Calgary

Le syndicat tudiant de lUniversit de Calgary entend poursuivre lUniversit, car celle-ci ne reconnait pas le droit de proprit du syndicatsur le Pavillon McEwan, servant de centre universitaire pour les tudiants. Avec comme preuve plusieurs documents contenant des ententes etclauses stipulant qui revient la possession du btiment, les deux partis nont pas t en mesure de trouver un terrain dentente. LUniversit

a jusquau 9 novembre prochain pour prsenter sa dfense.

chance pour reporter un acte de violence sexuelle : lUniversit change sa politiqueThe Aquinian, Universit Saint-Thomas

Une publication du blogue du programme de journalisme de lUniversit Saint-Thomas concernant la politique sur le code de conduitenon-universitaire a certainement fait sourciller. En eet, celle-ci indiquerait que les tudiant.e.s qui ont t victimes dactes de violencesexuelle doivent le reporter moins de dix jours aprs que lincident se soit produit. Cependant, lUniversit sest vite explique, en ajoutantdeux lignes leur politique, qui dit maintenant que la date dchance peut tre allonge avec une demande faite au vice-recteur associ.

LUniversit Dalhousie dit au revoir Blackboard LearnThe Dal Gazette, Universit Dalhousie

chaque universitaire revient le choix de sa plateforme denseignement interactive. Alors que Blackboard Learn rgne toujours, lUniversitDalhousie lui tire sa rvrence ds lt prochain, en le remplaant avec Brightspace de D2L. Un systme prliminaire est dj en place pourcinq facults, question de faciliter la transition entre les deux systmes. Malgr la grande similarit entre les deux entits, Brightspace nepossde pas le mme systme de reprage de plagiat. LUniversit semble cependant en tre venu procder avec son propre systme, quisera produit par des informaticiens linterne.

Liste de la semaine

Cinq membres du Bureau des Gouverneurs

Revue de presse

FRDRIQUE MAZEROLLE

1 Allan Rock moins que vous n habitiez sous une roche ou encore lextrie ur de la rgio n de la Capi tale, vous savez que M. Rock est le recteuret vice-chancelier de lU dO. Successivement ministre de la Justice en 1993 et de la Sant en 1997 sous un gouvernement libral, il aconnu une carrire politique bien remplie. Cest aussi le mme Allan Rock qui a rencontr John Lennon, alors que ce dernier tait depassage Ottawa. Il est galement rcipiendaire du prix Mritas-Tabaret, dcern aux anciens tudiants qui se sont distingus dansleur domaine et qui ont contribu au rayonnement de lUniversit. Fin du mandat : 30 juin 2016.

2 Kathryn Butler MaletteDiplme de lU dO (1977) et de lcole de droit dHarvard (2000), o elle a obtenu un certicat en mdiation et ngociation, Mme ButlerMalette agit titre de vice-prsidente du Bureau des gouverneurs et membre du comit excutif. Elle est galement ancienne directrice g-nrale des services en ressources humaines, planication corporative et communications de la Chambre des communes du Canada de 2007 2012. Comme plusieurs, elle fut slectionne par le gouvernement de lOntario, certainement pour ses services rendus la communautontarienne et ltat.Fin du mandat : 19 septembre 2016.

3 Denis DesautelsDesautels a t vricateur gnral du Canada pendant dix ans, de 1991 2001. Collectionneur de siges dans les hautes instances dcision-nelles, il sige galement au Conseil dadministration de Bombardier et du Groupe Jean Coutu inc. Desautels fut nomm par lU dO sanstoutefois tre un ancien de lUniversit. Sa nomination, dit-on, est le fruit de la haute apprciation de lUniversit pour son travail en tant quevricateur gnral. LU dO lui a galement dcern un doctorat honorique. Fin du mandat : 15 dcembre 2016.

4 Joanne LefebvreMembre du Conseil dadministration de la Socit des loteries et des jeux de lOntario et prsidente-directrice gnrale du Regroupementdes gens daaires de la Capitale nationale (RGA), Mme Lefebvre est certainement une femme occupe. Elle trouve tout de mme le tempsde prter son expertise au BdG. Titulaire dune maitrise en administration des aaires lcole de gestion Telfer de lU dO, elle est membresous nomination de lUniversit Saint-Paul. Sa notorit semble tre ne de son engagement ainsi que de son militantisme communautairepour davantage de services en franais Ottawa. Fin du mandat : 21 janvier 2017.

5 Andre w TaylorFinalement(!), il y a eectivement des membres de la communaut universitaire qui sigent au BdG, comme Andrew Taylor, professeur temps plein au dpartement danglais de lUniversit dOttawa. Passionn de linterprtation littraire durant la priode mdivale enAngleterre, M. Taylor a travaill comme prsident de la Socit canadienne des Mdivistes en 2007. Prsentement vice-doyen des tudesdu premier cycle de la Facult des arts, cest le Snat de lU dO (lautre instance dcisionnelle, celle o il ny a pas de sandwiches pendantles runions) qui la slectionn pour siger au BdG (l o il y a des sandwiches). Fin du mandat : 29 mars 2018.

BONI GUY-ROLAND KADIO

Mais quest-ce qui se passe donc au Bureau des gouverneurs (BdG) de lUniversit dOttawa (U dO)? Est-ce une sorte dorganisation secrte et obscu re? Peu dtudiantsont au courant de ce qui sy droule et encore moins de lidentit de ceux qui y sigent. Le BdG est en fait le conseil qui prend la majorit des dcisions qui auront despercussions sur les tudiants, notamment les dcisions budgtaires de lUniversit. Eh oui, cest bien l que les budgets, y compris des hausses de frais de scolarit,

ont approuvs. La Rotondea dcid de vous prsenter cinq membres qui composent ce Bureau, trs important, pourtant mconnu des tudiants.


10/20



oc transpo

Fermeture du Transitway en plein hiver: quoi faut-il sattendre?

a plupart des usagers des transports en com-mun vous diront quhiver et autobus ne font pason mnage. quoi faudra-t-il sattendre cetiver lorsque plusieurs tronons du Transitwayeront ferms?

Le 14 octobre dernier, des reprsentantsde la Ville ont inform le grand public des

rochaines modications du service deransport en commun dans la foule des

nombreux travaux ncessaires au projet dea Ligne de la Confdration.

Dans un communiqu de presse, on peutire : Les stations Lees et Hurdman de-

meureront ouvertes, tandis que la station

LeBreton sera dplace sur la rue Albertt la station Bayview sera dplace lgre-

ment au sud.

Alors que ce message possd e une cer-aine rsonance ngative, les stations Leest Hurdman, particulirement utilisesar les tudiants, ne seront pas fermes.

Cependant, le Transitway qui les relie le

sera, ce qui allongera la dure du trajetde plusieurs minutes. Selon OC Transpo,seulement 13 % des usagers verront leur

temps de dplacement saccroitre. Reste savoir si ce pourcentage concerne plusles tudiants.

Mme si la Ville adopte un ton rassuranten faisant tat des 74 millions de dollarsinvestis en mesure dattnuation, lUniver-sit dOttawa a montr une vive inquitude leet que plusieurs tudiants nauraientplus le temps de se dplacer du campusLees au campus principal entre leurs cours,qui peuvent se donner lun aprs lautre.

Selon Daniel Spence, gestionnaire respon-sable du transport durable lU dO, lta-blissement ne sattendait pas ce que lestravaux commencent si tt dans lanne. Legestionnaire a toutefois mentionn quOCTranspo sest montr trs cooprative pouraccommoder les tudiants.

Pour OC Transpo, les tudiants sont uneclientle trs importante, alors ils ont ra-pidement trouv une faon dajouter unservice , explique M. Spence. Cette dis-cussion entre la compagnie de transporten commun et linstitution universitaire a

YASMINE MEHDI

abouti une modication du trajet de laligne 85, qui ajoutera un arrt sur lavenueKing Edward, celle-ci longeant lUniversit.

Malgr les dmarches mises en place parlUniversit, il reste que les tudiants ne serjouissent pas des modications appor-tes leurs trajets. Alexandra LeGresley,tudiante en psychologie et criminologiequi vie prs de la station Hurdman, ne sedit pas convaincue.

Ltudiante sest indigne, dclarant que [s]es inquitudes sont plus sur le fait que

Rsidence Mann

Un pion de plus dans le jeu du logemente logement tudiant de lUniversit

dOttawa tait autrefois rserv auxtudiants de premire anne. Cepen-

dant, dici septembre 2016, prs de 400tudiants de deuxime, troisime etuatrime anne, auront leur place la

oute nouvelle rsidence Mann. Suite annonce faite par lUniversit, les tu-

diants pourront ds lors se loger dans lesuites du nouveau complexe proximit

du campus.

La construction de la nouvelle rsidenceur la rue Mann, prs du complexe sportif

Minto, largit une fois de plus la priph-ie du campus de lUniversit. Dailleurs,ontrairement aux autres rsidences horsampus, il ny a pas eu de remous contre laonstruction de ce btiment.

Lapprobation du Conseil municipal re-monte dj 2014 et Action Cte-de-

able, organisme communautaire stantppos maintes reprises aux projets deonstruction de rsidence de lU dO danses derniers deux ans, na pas fait de com-

mentaire dsobligeant lgard de la nou-elle rsidence.

En parlant avec le Ottawa CommunityNews, un reprsentant dAction a dclar quil fallait savoir choisir ses batailles ,faisant rfrence au fait que la rsidence ntait pas construite au cur du quar-tier, mais bien aux bordures .

Selon Michel Guilbeault, directeur duService du logement, il est impossibledavoir une approche uniforme dans le do-maine du logement tudiant , expliquantle raisonnement derrire les multiplestypes de rsidences oertes aux tudiants. Nous essayons plutt de trouver des so-lutions cratrices qui rpondent aux be-

soins de nos tudiants .

Selon le communiqu de lUniversit du 27octobre, avec louverture des rsidencesRideau et Henderson en septembre 2015,lUniversit se trouvait rpondre la de-mande de logement pour les tudiants depremire anne .

De facto , lU dO aurait atteint son objectifprimaire, orant maintenant 4000 lits enrsidence pour les tudiants de premireanne, reprsentant environ 10 % de lapopulation tudiante. Le Service du loge-ment se concentrerait maintenant sur lademande des tudiants dautres annes.

LUniversit aura mis prs de trois ans

remdier au problme de pnurie deplaces en rsidence pour ses tudiants.

David Beaudin Hyppia

Elle compte maintenant 11 rsidences : Le-blanc (159 lits), la rsidence de choix pourles tudiants francophones et en immer-sion ; Marchand, la rsidence pour les tu-diants internationaux ; Stanton (361 lits) ;Thompson (459 lits) ; Rideau (372 lits) ;Henderson (173 lits) ; 90 Universit (632lits) ; Friel (391 lits ) ; Brooks (700 lits) ;et Hyman-Soloway (239 lits), qui donnenttoutes les deux la possibilit aux tudiantsde renouveler leur contrat de logement.

En deux ans, lUniversit aura construitquatre nouvelles rsidences, soit les rsi-

dences Rideau, Henderson (173 lits), Friel(400 lits) et nalement Mann (398 lits).

Sur ce, lU dO croit bien combler les be-soins en logement tudiant. En deux ans,le nombre de lit serait pass de 2985 4398, soit une augmentation de 47 %.Cependant, une chose est claire : ces rsi-dences ne se payent pas toutes seules et cesont bien les tudiants en premire annehabitant sur le campus qui pongent lesdpenses, en partie avec lajout dun planalimentaire obligatoire leur facture.

le trajet sera plus long . Elle ajoute avoirchoisi son appartement en fonction de son emplacement et pour le temps quea prenait pour se rendre lUniversit .

Il faut faire preuve de patience, chers tu-diants. Ces turbulences au rseau de trans-port en commun qui concident avec lapriode dexamens et le froid hivernal sontdes sacrices ncessaires pour larrive dutrain lger. En attendant de voir la lumireau bout du tunnel, noubliez pas de consul-ter le site dOC Transpo an de mieux pla-nier vos dplacements.

PHOTO : COURTOISIE

PHOTO : GABRIELLE PILLIAT


11/20


FRDRIQUE MAZEROLLE

Semaine de lecture

Il tait une fois, un semestre sans rpit

Pour la grande majorit des tudiants, lemois doctobre ne rime pas seulement aveca fte macabre de lHalloween, mais gale-ment avec une semaine de lecture bien m-ite. Cette dernire, qui prit place du 25 au

31 octobre, laisse la chance aux tudiantsde pouvoir se reposer et de rviser leursours, sans avoir y assister. Cependant, laemaine de lecture du semestre dautomnea pas toujours t ralit. La Rotonde

vous offre donc un retour sur son histoire.

Le 7 dcembre 2009 : voil quand cettedcision dajouter une deuxime semainede lecture au calendrier universitaire futprise, acclame par plusieurs avec quuneeule abstention. Avant cette date, peu

duniversits en Ontario y avaient accs, lamajorit dentre elles ayant seulement uneemaine dtude en hiver. Seules lUni-ersit Laurentienne et lUniversit Trent

pouvaient en bncier.

Question de connaitre et comprendre leontexte de cette motion,La Rotondesestntretenue avec Julien de Bellefeuille,

qui travaille prsentement au Centre desdroits tudiants depuis 2013.

ulien de Bellefeuille a t membre du Co-mit excutif de la FUO pendant deuxmandats, soit de 2005 2007, titre de

ice-prsident aux aaires acadmiquesqui a t chang depuis pour vice-pr-ident aux aaires universitaires). Ajou-er une deuxime semaine dtude en au-omne tait alors une de ses promesseslectorales.

Pour moi, a me semblait tout simple-ment logique , explique lancien tudiant.

Je me disais qutant donn que le be -oin den avoir une en hiver tait justi,a mme chose devrait sappliquer au se-

mestre dautomne.

l est important de noter que lide dajou-er une deuxime semaine dtude neient pas dhier et que plusieurs tudiantsvant lui, dont Bernard Drainville, dpu- de la circonscription Marie-Victorin,avaient propos. Cependant, aprs son

dpart de la Fdration tudiante, le pro-et est devenu plus silencieux.

Reste que la FUO a toujours inscrit songenda de tenter dobtenir ce droit pour lestudiants. Suite aux rsultats dun rfren-

dum tenu en 2006, 83 % de la populationtudiante qui a vot sest dite en faveur

dune semaine additionnelle de lecture.

Alors que les choses semblaient bougerun rythme extrmement lent, un v-

nement bien triste, voire troublant, sest

produit sur le campus et aurait, daprscertains intervenants, jou un rle dac-clrateur pour le projet. En eet, en sep-tembre 2009, un tudiant en droit sestenlev la vie sur le campus. Peu de tempsaprs, le Conseil dadministration de laFUO amena son projet au Snat, quiapprouvera lajout de la motion en no-

vembre, pour ensuite voter sur celle-ci endcembre.

Alor s que les cho ses boug ent rela tiv e-ment lentement au Snat, il reste queplusieurs personnes semblent avoirdes opinions divergentes sur les motifsqui auraient pouss le Snat voter sirapidement.

Pour Julien de Bellefeuille, il est clair

que ce nest pas la mort de ltudiant quiaurait prcipit la chose. Par contre, dit-il, cest possible que cet incident ait euun eet sur la dcision , en voquant lecas de lUniversit Trent. En eet, largu-ment de la sant mentale avait t sou-lev lorsque les tudiants de Trent ten-taient dobtenir une deuxime semainedtude. Plusieurs statistiques auraientt leves sur le taux alarmant dida-tion suicidaire chez les tudiants.

Cependant, pour Bruno Glinas-Faucher,ancien tudiant de lU dO et lun desmembres du Snat prsents lors la ru-nion du 7 dcembre 2009, ce nest pastant la mort de ltudiant qui a prcipit

les choses, mais bien la volont dun acteurimportant. Selon ce que je me rappelle,Franois Houle, le vice-recteur aux tudes,tait clairement en faveur de la semaine derelche lautomne , explique-t-il.

Les exempts

Certes, ce ne sont pas tous les tudiantsqui sont sortis gagnants de cette bataillepour obtenir leur semaine de lecture enautomne. Mme si la grande majorit destudiants taient en vacances la se-maine dernire, les tudiants inscrits enmdecine, en ducation, en droit (sectionCommon law) et les tudiants qui fontprsentement des stages nont pas accs

la semaine de lecture additionnelle.

Selon Bruno Glinas-Faucher, les tu-diants en droit civil staient mobiliss dsle dbut pour avoir accs leur semaine delecture. Beaucoup de pression avait tfaite linterne , explique-t-il. Quoiqueles programmes de droit civil et de com-mon law possdent tous les deux des ho-raires similaires, il reste que les tudiantsde common law ne peuvent toujours pasavoir leur semaine de rpit.

Daprs Amani Delbani, tudiante en droitcanadien et reprsentante au Conseil dad-ministration de la FUO, le fait que lestudiants aient un horaire si rgul parle Barreau du Haut-Canada rend trs dif-cile dinsrer une semaine de lecture en

automne. Certes, elle croit tout de mmequune semaine de ce genre ne pourraittre que bnque pour les tudiants.

Je juge quil serait juste que lon aittous accs une semaine de lecture enautomne. Les tudiants la facult tra-

vaillent extrmement fort et mritentbien une semaine de lecture en automne.


15 $Billets du CNA *

*Certaines restrictions sappliquent.Pour les tudiants temps pleinde 13-29 ans.

MDIAS PARTENAIRES

Achat admissible entre 10 h laveille et lheure du spectacleVisitez buzzendirect.capour la liste des spectaclesBuzz en direct bientt laffiche au CNA!

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ce concert

AVIS AUX tudiants

KalleMattson

NOV

5

Il demeure important de trouver lqui-libre entre les besoins des tudiants, ledroulement des semestres universi-taires et le besoin de temps de repos pourpermettre aux tudiants de se distancerdu stress, et jen suis certaine que la fa-cult de common law continuera de faireun excellent travail pour les tudiantsdans leur russite scolaire!


12/20


Art s et cu ltur es e c t i o n

Lissa [email protected]

Entretien avec Pascal Huot

Foreign Life, un deuxime album pour Pony Girl

Folk-electroindie-artrock-dreampop-pro-gressif. chantillonneurs, guitares,clarinette, violoncelle, ute, trompette,bugle, batterie, marimba et bien dautresencore. Les termes et les instruments

se multiplient sans jamais saisir parfai-ement lessence de la formation otta-vienne Pony Girl, qui lancera son deu-xime album cette semaine.

Cest lglise St. Albans, situe au454 King Edward, qui accueillera le 7novembre prochain 20 h, le lance-ment du deuxime album du groupeottavien Pony Girl. Foreign Life seradisponible sous la maison de disqueSo Sorry Records.

Avec comme point de dpart un duolectronique, cest la suite de ren-contres entre musiciens qui parta-

geaient des intrts communs que PonyGirl a vu le jour en 2012. Lorigine deeur nom provient dun dessin sign

Pascal Huot (guitares, voix et paroles). lpoque on cherchait un nom et onpassait travers un de mes cahiers dedessin. Puis, sur une des pages, javaiscrit pony girl ct de mon dessin etquand on la vu, on a trouv a drle ,a con le chanteur du groupe. En 2013,

Lissa Lger

cest la sortie de leur premier album,Show Me Your Fears, qui sest dmar-qu par des sonorits pop-rock allantchercher une musicalit beaucoup plusprofonde et recherche que la pop com-merciale. Cet album a permis au groupede faire une tourne de plusieurs spec-tacles dans lest du Canada et on a pules voir prsenter leur musique sur lesscnes de nombreux festivals locaux

comme le Cityfolk, Ottawa BluesFest etle Ottawa Jazz Festival.

Lunivers Pony Girl

Dun album un autre, les choseschangent et voluent lintrieurdun jeune groupe. Lvolution des sixmembres du groupe laisse maintenantplace une approche plus personnelle

dans lcriture de la musique et desparoles. Pascal Huot rvle que r-cemment cest devenu plus personnel.

Au lieu de tenter de recrer des exp-riences, on peut maintenant parler dece que nous avons vcu . Il ajoute que maintenant, nous sommes dans uneposition plus confortable pour partagera avec le public. Au dbut, jtais plus

gn et mal laise dcrire des chosesplus personnelles.

Les membres du groupe sont tousamoureux de la musique au sens largedu terme et cest un lment qui se re-te bien dans musicalit mixte dugroupe. Il explique que ces jours-ci, onfait du pop, du rock, du folk et de llec-tronique aussi. Cest dicile dattribuerun seul style, mais en ce moment on napas peur dexplorer plusieurs styles dif-frents.

Vous pourrez apprcier le groupe dansson entiret lors du lancement deFo-reign Life, prsent par le festival Arbo-

retum. Cest dans une acoustique auxchos religieux que Pony Girl performe-ra quelques chansons des 14 pices quise retrouvent sur lalbum. En compa-gnie de lartiste ottavienne Her Harbour(Gabrielle Giguere), vous pouvez vousattendre une soire intime [] et onplanie une surprise .

Cest dans ldice dune vieille boulangerie in-dustrielle que la cooprative dateliers EnrichedBread Artists (EBA) ouvrait leurs nombreusesportes au public. Petit got, ambiance musi-ale sur vinyles et rencontres artistiques taient

au rendez-vous.

EBA a t fond en 1992 par des diplmsde lUniversit dOttawa et est maintenanta plus grande cooprative datelier de la r-

gion dOttawa. Chaque anne EBA invite lepublic venir visitez leurs studios du lors

de leur vnement Open Studio. La coop-ative habite ce lieu depuis 23 ans et chaque

Lissa Lgerautomne, elle donne accs aux ateliers deses artistes la communaut dOttawa.

Stalant sur trois tages, chaque espaceest unique, legie de son artiste. En sepromenant datelier en atelier, on dcouvreson style personnel, mais aussi son lieu decration. De plus, on peut discuter directe-ment avec lartiste et ainsi faire aaire di-rectement avec lui.

Les portes ouvertes se drouleront jusquau8 novembre et chaque week-end lexposi-tion visuelle reste la mme, mais lart de laperformance vient se joindre eux. Ctait

Hlne Lefebvre, artiste visuel et de perfor-mance, qui a eu lhonneur dinaugur cette

srie, se promenant dun studio lautreavec deux tuyaux opaques vise vis ses yeux,

elle explore le sentiment de se retrouver de-vant un canevas. Elle nous explique : un jour

jtais tellement submerg dans mon tableauquil a fallu que je men loigne . Dautres

performeurs accompagneront le reste de laprogrammation des portes ouvertes.

PHOTO : COURTOISIE

PHOTO : GABRIELLE PILLIAT

Les portes ouvertes dEnriched Bread Artists

Loccasion de faire des dcouvertes


13/20

orsque ton horizon se limite au sous-sol de lAr-me du Rachat et que tu dois payer 600 $ enhantage ton boss pour quil te laisse gardera job comme trieur de linge dans le dit sous-sol,uand on travaille avec un alcoolique en dsin-ox Est-ce quil y a de lespoir?

As Is(Tel quel)est la glorieuse reprsentatione la vie as is , dans toute son humanit,ans ses moments dramatiques et comiques.

Cest lhistoire de gens qui travaillent lAr-me du Rachat, organisme de bienfaisance, et

ui sont arrivs l chacun avec leurs bagages,ranant les blessures de leur pass, et quiont nulle part dautre o aller.

Le personnage principal est un jeune uni-ersitaire idaliste nomm Saturnin, quiient travailler comme trieur de cossins our lt. En entrant dans ce monde o lesmites du bien et du mal sont oues, il tentee rgler les problmes quil trouve avante repartir aux tudes la n de lt. Lesersonnages vivent des jeux de pouvoir, ren-ontrent leurs prjugs entre intellectuels etuvriers et dbattent de la manire daider

es autres. Cest du thtre de citoyen ,xplique Denis Bernard, lun des comdiens,n thtre dans lequel tous les spectateursont consterns, ce qui donne un spectacleouchant et uniant.

Lauteur et le metteur en scne, SimonBoudrault, soulve beaucoup de questions.Quest-ce qui nous motive aider les autres?Est-ce que a revient montrer tout le

Sophie Sherrer

monde comment on est bon? Quest-ce quecest de vraiment aider quelquun?

Malgr tous les bons sentiments et lesbonnes intentions, parfois notre aide naide pas du tout. Boudrault compare lepersonnage principal un Casque bleu enAfghanistan, qui vient scrapper tout lesystme prcdent avec ses principes et qui

nit par faire plus de tort que de bien. FlixBeaulieu-Duchesneau, interprtant le per-sonnage de lalcoolique schizophrne, nouscone une de ses expriences de jeunesse

durant laquelle il a ctoy des itinrants : a ma beaucoup touch, un peu commeSaturnin dans la jeune vingtaine, je voulaisaller aider les itinrants. [] On est l pleinde bonnes intentions et on a limpressionquon peut rgler tous les trucs [], maison se rend compte de notre impuissance. Beaulieu-Duchesneau nous raconte uneanecdote de sa jeunesse o il invita un itin-

rant manger au restaurant avec une gangdamis : On tait tous autour de lui et onessayait de lui poser des questions et toutdun coup il dit : Je sais vous tes qui. Vous

avez des microphones et vous mcoutez.[] Et il se met dlirer. On la tu aid ouon la tu juste traumatis? Cette anecdoterete le questionnement de lauteur.

En rapport lespoir, lauteur reprendlopinion dun lve du CGEP qui se ditque peut-tre un jour ils vont pouvoir sor-tir de cet environnement et changer leur

situation. Il y a des transformations tousles instants, il ne sut que de continuer prendre des petits pas.

Thtre du CNA

As Is(Tel quel)

13l a r o t o n d ea r t s e t c u l t u r e v o l u m e 8


De retour au cur du rve amricain, dansne autre comdie de Disney fonde autour

de la division hirarchique des classes so-iales. Comme toujours, lopposition mani-henne du bien et du mal entre deux mi-eux sociaux est au centre de la scne.

Cest lhistoire dun groupe de camelotslre de la Rvolution industrielle et de

mergence du capitalisme. Les newsiesont pour la plupart des jeunes orphelins quiivent dans les rues de New York et vendentes journaux. Ils dcident de former unroupe syndicaliste et de contester leursonditions de travail alors que les prix desournaux augmentent, rduisant ainsi leurs

hires de vente.

Gabrielle PronovostLa pice nous ore un spectacle impression-nant avec des acteurs talentueux munis devoix harmonieuses. Les chorgraphies sont

la fois dynamiques et originales. Le toutse joue dans un dcor diversi et interactifalors que les accessoires font tour tour pr-valoir le luxe et la misre.

Au moment o de jeunes hommes en margede la socit sopposent aux riches pro-pritaires, Katherine, une jeune femmenew-yorkaise, tente de se forger un nom enjournalisme, un monde auparavant rservaux hommes. Celle-ci sintresse alors lacause du groupe syndicaliste an de se faireconnatre dans la presse et de prouver sesqualits de journaliste.

Un sentiment de dj-vu

Il faut noter que le spectacle sadresse unjeune auditoire ou aux adeptes de Disneypuisque laventure est trs dle au modle

de leurs lms. Le prol des personnagesest dress de faon dualiste : dun ct lesjeunes de la rue, travaillant dur et ayant lesintentions pures ; de lautre les riches pro-pritaires, nayant dintrt que pour leurprosprit. De plus, lhistoire gnrale rendhommage au fameux mythe du rve am-ricain, de lmergence de lindividu dont legrand cran abonde, nous apportant une in-trigue plutt vidente.

Il est cependant pertinent dassister une de leur reprsentation, mme si cestseulement pour admirer lenvergure de lamise en scne et des chorgraphies ainsique la qualit du jeu des acteurs. NEWS-IESa dailleurs remport, en 2012, le Tonyde la meilleure chorgraphie et de la meil-leure bande originale.

Broadway Ottawa

NEWSIESde Disney, une dualit sans nuance

PHOTO : CAROLINE LABERGE

PHOTO : DOON VAN MOOR


14/20


15/20

Semaine dapartheid isralien

Entrevue avec l'ambassadeisraelienne

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Calendrier Cultureldu 3 novembre au 9 novembre

L u n d i M a r d i M er c r e d i J e u d i V e n d r e d i S a m e d i Di m a n c h e

Loves Labours LostSalle acadmique (SNM)

20h

Un aprs-midi Paris avec David

JalbertTabaret

14h

Danse japonaise:Sankai Juku.

CNA,20h

Mehdi Cayennelance son album

Aube.Mercury Lounge,17h

Projection dePerformance

Voyage V.

Galerie Saw,20h

Gala de laFrancophonie.

Lago bar & grill,18h

Scattered Clouds,Technical

Kidman, Zoneset Heathers.

Happy GoatCoffee Co.

20h

Ottawa VintageClothing Show.Centre Shaw,

10h

Aiken & Beggs.The Hintonburg,

Public House

Projection de:Commissar.Morriset 221,

19h

Busty & The Bass,Zoo Legacy etBLAKDENIM.

Mavericks,20h

Vernissage:Vanier Then&Nowde Mawt Troode.Black Squirrel

Books and Tea,19h

Pony Girl lanceleur album Forei-gn Life avec Her

Harbour.glise St.Albans,

20h

Exposition: Sim-ply Unique.

Centre commu-nautaire du Glebe,

16h

Cest la Semainede la carrire!

JE PRE NDS MA CAR RI RE EN MAI N!

PROGRAMMATION DTAILLE

uOttawa.ca/semainecarriere

DIPLMS

TUDIANTS

EMPLOYS

PROFESSEURS

COMMUNAUT

DU 9 AU 13 NOVEMBRE 2015

Universit dOttawa | University of Ottawa

15l a r o t o n d ea r t s e t c u l t u r e v o l u m e 8

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Journalisme - Communication - Arts graphiques

Date limite : 31 dcembre 2015

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francophones.


16/20

w w w . l a r o t o n d e . c aw w w . l a r o t o n d e . c a

Rugby

Deuxime sacre daffile !

Extraordinaire! Lquipe de Rugby de lUni-versit dOttawa a remport son deuximeitre au championnat du Rseau du sport tu-

diant du Qubec aprs celui remport lannedernire. Les Gee-Gees ont ralis lexploitde gagner tous leurs matches exactementcomme lanne dernire.

Encore une fois la troupe de JenniferBoyd a domin le championnat du RSQde la tte et des paules, inigeant desdfaites crasantes la majorit de sesadversaires. Des scores tels que 80-0 et87-0 tmoignent de la domination ou-rageuse de lquipe cette saison.

Seules les Stingers de lUniversitConcordia ont donn du l retordre

aux Ottaviennes cette saison, dfaites depeu deux reprises. Cest naturellementelles qui se sont retrouves en face dIre-ne Patrinos et de ses coquipires same-di au Terrain Matt Anthony pour dispu-er la nale.

Patrinos dterminante

Trs rapidement, les Stingers ont en-cercl les Gee-Gees dans le 22. Lquipehte a sembl emprunte, ne sachantpas comment sortir de sa zone. Aprs20 minutes de pression, les joueuses de

Concordia ont trouv la brche du ctdroit des arrires ottaviennes. La trois-quarts centre Frdrique Rajotte, luepar ailleurs joueuse de lanne du RSQ,a inscrit deux essais coup sur coup pourpermettre son quipe de mener 10-0.

Sous limpulsion dIrene Patrinos, le Griset Grenat est revenu dans la rencontredans les dix dernires minutes de la pre-mire mi-temps. Suite une mle ou-verte, Danielle Erdelyi a dabord inscritun premier essai pour rduire le score 0-5. Dans les cinq dernires minutes,

Patrinos a sonn la rvolte en inscrivant

deux essais grce sa pointe de vitesse.

GHASSEN ATHMNI

s p o r t s e t b i e n - t r es e c t i o n

La buteuse a russi une de ses tentativesde transformation et a donn lavantageaux siennes 17-10.

Nous tions secoues, nous savionsque nous devions nous ressaisir, utili-ser notre vitesse et mieux communi-quer dans le jeu, a expliqu Patrinos,meilleure marqueuse de la nale et dela saison pour les Gee-Gees. Nous tionssous le choc, la suite du deuxime es-

sai, alors nous avons repris nos esprits etnotre concentration.

Au retour des vestiaires, larrire a conti-nu mener son quipe en russissanttrs rapidement une pnalit.

Sous pression

Alors quon pensait laaire plie et queles Gee-Gees multipliaient les attaques,les Stingers ont refait surface et ont re-coll au score grce un essai de Da-nielle Leonard et une transformationdAlexandra Tessier. 20-17 tout restait

possible et les htes ont d faire preuvede beaucoup de vigilance pour arrter

PHOTO : KATHLEEN APPIAH

les salves des visiteuses. La demi demle Erin Van Gulik et la centre Ash-ley Strike se sont ds lors montres in-traitables au plaquage. Ashley Strike adisput son meilleur match de rugby enSIC en cinq ans. Elle a jou avec beau-coup de dtermination.

Aprs avoir maitris les assauts delopposition, les joueuses dOttawa sesont rues vers lattaque dans les dix

dernires minutes pour conrmer leuravantage. Un bott de Brianna Millerrcupr par la trois-quarts aile PatriciMandon a donn cinq points suppl-mentaires 25-17.

Concordia a pouss dans les derniersinstants et le jeu sest essentiellementdroul dans les 22 mtres des Gee-Gees. la suite dune longue squencedans les 5 mtres lors de laquelle lesStingers ont rclam loctroi dun essai,larbitre a si la n de la rencontredonnant ainsi la victoire au Double G.

Nous sommes une quipe de deu-ximes mi-temps , a arm lentra-

neuse-chef des Gee-Gees.

Jen Boyd a par ailleurs t dsigne en-traineure de lanne au RSQ. Il sagitde la deuxime distinction en trois sai-sons. Sous son commandement, le pro-gramme a atteint la premire place auclassement SIC pour la premire fois deson histoire. Lors de la rencontre, lespartisans lui ont aussi rendu hommageen brandissant des pancartes Votez

Boyd et Boyd premire ministre .

En outre, Irene Patrinos, Erin Van Gu-lik, Simone Savary, Brianna Miller,Courtney Mastine et Emily Babcock ontt nommes dans lquipe toile.

Les Stingers et les Gee-Gees iront enn de semaine Kingston pour y dis-puter les nales du Championnat duSport interuniversitaire canadien. Unechance dont le Gris et Grenat a faitson objectif ds le dbut de saison. Lan-ne dernire lquipe avait ni au qua-trime rang. Cette anne les joueuses

doivent viser la premire place ,a rappel Jen Boyd.

Les Gee-Gees ont su renverser la vapeur pour venir bout des Stingers


17/20

Ottawa met fin huit saisons sans victoire en saison rgulire contre McGill

17l a r o t o n d es p o r t s e t b i e n - t r e n u m r o 8


Aprs leur lourde dfaite en dplacementontre les Martlets de lUniversit McGill, lesockeyeuses ottaviennes ont su tirer leurpingle du jeu vendredi au Complexe sportif,

grce, entre autres, aux exploits de la gar-dienne Maude Lvesque-Ryan.

La gardienne des Gee-Gees a en eet rus-i pas moins de 37 arrts, annihilant ainsioutes les tentatives des joueuses de McGill.anctionnes pour un surnombre en dbut

de premire priode, les Martlets ont dincliner en situation dinfriorit num-ique, encaissant un but sur un tir du poi-

net de Shanie Deschatels.

Les visiteuses sont rapidement revenuesdans le match et se sont cr plusieurs oc-asions de marquer, mais Lvesque-Ryantout de suite montr quelle tait dans un

rand jour en multipliant les interventionsudicieuses. Nous croyons que nous avonsune des meilleures gardiennes de but auays , a arm lentraineur-chef Yannick

Evola.

aurin creuse lcart

La domination de McGill a continu endeuxime priode. Le duel entre les avantsmontralaises et la gardienne ottavienne ont

ontinu de plus belle, tournant toujours enaveur de cette denire. Les Gee-Gees ontubi la pression adverse tout au long de lariode et sont parties la faute plusieurseprises. Heureusement pour elles, cela naas aect le pointage.

GHASSEN ATHMNI

Hockey fminin

Le Double G prend sa revanche

e quart de nale du championnat desSports universitaires de lOntario opposaites deux quipes ottaviennes. Les Ravenst les Gee-Gees nont pas pu se dpartagern 90 minutes, terminant le temps rgle-

mentaire 3-3. Cest en prolongation, grceun but de lincontournable Pilar Khoury,

ue lquipe de Steve Johnson sest assu-e de disputer les nales.

Les deux rencontres de saison rgulirevaient t trs fermes avec peu deuts (0- 0 pu is 2 -1) . Le nje u de c ette ren -

ontre limination directe a surementait la diffrence.

GHASSEN ATHMNIDs la huitime minute, une oensive du

Gris et Grenat a forc la dfenseure AaliyahMcPherson a cart le ballon de la maindans les 16m50. Larbitre na pas hsit sif-er le coup de pied de rparation et exclureMcPherson. Julia Francki en a prot pourtromper la gardienne, Elizabeth McDougall.

Lquipe hte a continu de dominer lesRavens, sonnes par leur infriorit num-rique au long de la premire mi-temps. Ou-blie dans le dos de la dfense, Ellie Cowan aaugment le dcit de Carleton dun plat dupied la 20eminute.

Relchement coupable

En deuxime mi-temps, les Ravens sont re-venues dtermines jouer le coup jusquaubout. Elles se sont montres plus agressives,

parfois mme trop, et ont domin dans lesduels. Les Gee-Gees ont par contre pens

soccer fminin

Le Gris et Grenat prend sa revanche face aux Ravenslaaire plie et se sont relches trop tt.

Tina Lacava a dabord rduit la marque la58eavant quun excellent tir tendu de SarahRoyer ne permette aux visiteuses de revenir galit la 69e.

la 74e, protant dun coup franc dAnikaLittlemore, Ellie Cowan a plac une reprisede la tte magistrale pour redonner lavan-tage son quipe. Mais alors quon croyaitque le plus dur tait fait, les Ravens ont en-core montr quelles ne lchaient rien. Dixminutes plus tard, cest encore Tina Lacava,cette fois en contre-attaque, qui a forc latenue des prolongations en se djouant deCynthia Leblanc.

Malgr le fait que nous ayons encaisstrois buts, je suis satisfait du rendement

dfensif. Carleton a eu beaucoup daudace etde russite , a arm Steve Johnson.

Khoury dlivre Ot tawa

Alors quelle avait tent de tirer au but cinqreprises, Pilar Khoury navait pas encorepes sur le score du match. Lattaquantevtrane aura attendu le meilleur momentpour faire parler sa technique pour marquerle but de la victoire aprs 100 minutes de jeu.

Quand on ne russit pas marquer, il nefaut pas paniquer et se mettre en colre. Ilfaut se remettre dans le bon esprit et conti-nuer tenter , a comment Khoury. Jetiens fliciter Carleton pour leur combati-vit, elles ont t menes deux fois et nontpas abdiqu.

Le Terrain Matt Anthony accueillera enn de semaine les nales du champion-nat SUO avec la participation des Golden

Hawks de Laurier, des Lions de York et desGaels de Queens.

Lattaquante de cinquime Carling Chowna surnag, se montrant son avantage surplusieurs squences de jeu. Cest le meil-leur match quelle a jou pour nous. On doit

reconnatre quelle a beaucoup de mrite au-jourdhui , a comment Evola.

Alors quil restait moins dune minute endeuxime tiers, loensive de lquipe a pro-t dun moment de tergiversation devant lebut de Taylor Hough pour subtiliser la ron-

delle. lat, Cindy Laurin a marqu le butmenant le score 2-0.

Malgr un nime sursaut dorgueil au troi-

sime tiers, les Martlets nont pas su trou-ver le chemin des lets. La rencontre sestdonc termine sur la marque de 2-0 en fa-veur des htes.

Il sagit de la premire victoire des Gee-Geescontre les Martlets en saison rgulire de-

puis 2007. Elles mettent ainsi n une sriede 44 dfaites conscutives. Sur la totalitdes confrontations entre les deux quipes,ce nest que la treizime fois quOttawa sim-

pose, contre 86 dfaites.

Le Gris et Grenat, avec une che de 3-2, seraen dplacement cette n de semaine pouraronter les Ravens de lUniversit Carletonet les Carabins de lUniversit de Montral.

PHOTO : AYOUB BEN SASSI


18/20

l a r o t o n d es p o r t s e t b i e n - t r e l e m a r d i 3 n o v e m b r e 2 0 1 518


Irene Patrinos (Rugby)

Avec 15 points sur les 27 inscrits par son quipe,larrire buteuse a grandement contribu au gain

du deuxime titre RSQ conscutif.

toiles de la semaine

Erin Van Gulik (Rugby)

La centre de cinquime anne a eu une grandeinuence sur logranisation du jeu lors de lanale RSQ contre les Stingers de Concordia.

Ellie Cowan (Soccer)

La demi offensive recrue a conrm le talententrevu tout au long de la saison avec ses deuxbuts prcieux lors du quart-de-nale des SUO.

Andrew DSouza, tudiant en kinsiolo-gie lUniversit dOttawa, est aussi lejoueur de badminton numro 1 au Ca-nada. Andrew a remport une mdailledargent aux jeux panamricains qui sesont drouls Toronto cet t. Cepen-dant, il a dcid de ne pas tenter de sequalier aux Jeux olympiques qui aurontlieu Rio de Janeiro lanne prochaine.La faute aux cots trop levs quexigentles dirents tournois de qualication.

Irene Patrinos, arrire de lquipe deRugby des Gee-Gees, est la meilleuremarqueuse de lquipe. Irene a t appe-

le pour renforcer les rangs de lquipe

du Canada lors de sa prochaine tourneen Angleterre. Elle est actuellement entrain dorganiser une collecte de fondspour couvrir les dpenses de son dpla-cement au Royaume-Uni.

Ces deux cas sont reprsentatifs dun

problme que rencontrent plusieurstudiants athltes et athltes en gn-ral. En rencontrant les clubs descrime,de badminton et daviron la questionqui est toujours revenue tait celle dunancement. Pour chacun de ces clubs,les athltes devaient dpenser de leurspoches pour disputer les championnatsnationaux.

Cela contraste totalement avec le nan-cement oert aux quipes interuniver-sitaires et ce pour toutes les universitsmais aussi en ce qui concerne les minis-tres des sports.

Les fdrations de rugby et de badmin-ton ne peuvent se permettre de couvrir

les frais des athltes parce quelles nontpas assez de fonds.

Il est vident que certains sports bn-cient dun nancement beaucoup plusgnreux en raison des retombes co-nomiques et mdiatiques. Fournir plus

deorts ou avoir de meilleurs rsultatsnest donc pas une garantie de soutiennancier tant quon nest pas dans labonne lire.

Cela vaut galement pour les comman-ditaires. Les athltes qui pratiquent dessports moins mdiatiss nont donc quetrs peu accs du soutien de la part decompagnies prives.

Il serait plus judicieux que les autoritspubliques et universitaires prennent cesdicults au srieux et repensent la dis-tribution des fonds destins aux quipessportives de manire rcompenser plusadquatement les athltes et les quipesplus performantes.

Avec tous les milliards qui sont dpen-ss dans le sport professionnel de hautniveau, il est certainement possible deconsacrer des fonds pour permettre des sportifs amateurs ou semi-profes-sionnels, qui dmontrent leur capacit faire partie des meilleurs, de participer

de grands vnements comme les JO, lesmatches des quipes nationales, ou en-core les championnats nationaux.

La proportion de ces athltes est vi-demment beaucoup plus grande dans lessports faible taux daudience, il seraitdonc ncessaire de remdier au dsqui-libre cr par le march et par lindustriedu spectacle pour que de jeunes ama-teurs soient encore capables datteindreles plus hauts niveaux de comptition.

Les tudiants athltes tout comme tous lesautres sportifs amateurs peuvent russir devritables exploits avec des moyens limits,mais ces moyens limits semblent surtouttre insusants dans beaucoup de cas.

C H R O N I q U E

Dsquilibres pallier

GHASSEN ATHMNI

Volleyball : une fiche de 4-0

Lquipe de volleyball a entam laaison sur les chapeaux de roues. En

deux semaines, les protges de LionelWoods ont conquis quatre victoires enne concdant quune seule manche.

En dplacement Toronto vendredioir, les Gee-Gees ont envoy un mes-age trs clair ladversit en battantchement les Lions de lUniversi- York 3-0 (25-16, 25-15, 25-17). Laentre Alix Durivage a inscrit 12 points,

soit un de plus que Caroline Lemay.Face aux Lakers de lUniversit Ni-pissing la rencontre a t plus ser-re, mais les Gee-Gees se sont tout demme imposes 3-0 (25-22, 25-22,25-23). Les recrues Kara Hayes et Ta-tiana Kobzenko se sont illustres endfense et au service.

Dsormais deuximes au classementSIC, les volleyeuses aronteront cetten de semaine les Mustangs de Wes-tern et les Lancers de Windsor au pa-

villon Montpetit.

Cross-Country : amlioration aux SUO

Lors des championnats des Sports uni-versitaires de lOntario qui se sont d-rouls lUniversit de Waterloo, lescoureurs de lU dO ont obtenu de meil-leurs rsultats que lanne dernire.

Chez les dames, Ruth Burrows et KatiePhilips se sont classes respectivement la 14eet 15eplace. Au classement g-nral, lquipe fminine a hrit duseptime rang parmi les dix-sept uni-

versits participantes.

Alex Berhe sest pour sa part class enseptime position, amliorant de vingt-trois places son rsultat de lan dernier.Lquipe masculine a termin dixime.

Burrowes et Berhe ont tous les deuxt nomms sur la deuxime quipetoile des SUO.

Ce sont les Gryphons de lUniversitde Guelph qui se sont imposs dans lesdeux catgories.

En bref

GHASSEN ATHMNI


19/20

DITION DU MARDI 3 NOVEMBRE 2015

109, rue Osgoode

Ottawa, Ontario

K1N 6S1

TEL: 613-421-4686

DACTION

dacteur en chefidier Pilon

[email protected]

ECRTAIRE DE RDACTION

rdric [email protected]

CORRECTEUR

Samuel Poulin

[email protected]

ACTUALITS

Clmence [email protected]

Frdrique [email protected]

Yasmine [email protected] Beaudin [email protected] Guy-Roland [email protected]

ARTS ET CULTURE

Lissa [email protected]

SPORTS

Ghassen Athmni

[email protected]

WE B

lise [email protected]

DIRECTRICE DE PRODUCTION

Gabrielle [email protected]

DIRECTRICE ARTISTIQUE

Florence [email protected]

PHOTOGRAPHE

Gabrielle [email protected]

ILLUSTRATEUR

Andrey [email protected]

VIDASTE

Antoine Simard-Legault

lise [email protected]

DIRECTION GNRALE

Ayoub Ben [email protected]

PROCHAINE PARUTION

Lundi, le 9 novembre 2015

La Rotondeest le journal tudiant de lUniversit dOttawa,publi chaque lundi par Les Publications deLa Rotonde Inc.,et distribu 2 000 copies dans la rgion dOttawa. Il estfinanc en partie par les membres de la FUO et ceux delAssociation des tudiants diplms.

La Rotondenest pas responsable de lemploi des fins diffa-matoires de ses articles ou lments graphiques, en totalitou en partie.

L

souhaite remercierles contributeurs.

trices de la semaine

KATHLEEN APPIAHMARTIN LAROCH

Gabrielle Pronovost

Sophie Sherrer

Polina Tarasenko

Merci dela part

de lquipe deLa Rotonde !

L a b y r i nt he ss e c t i o n

La Rotonde

Grande fte au Troquet ce soir-l!

Gatineau bouillait dennui, dun long marasme imputable la banalit de son architecture et la morne faade de ses bti-ments. La lune, plus par habitude que par envie, jetait ses rayons lniants sur la rgion urbaine.

Bercs par dautres plaisirs, les citoyens, comme toujours, ronaient devant le magnique spectacle spectral qui sorait eux, les uns savachissant face labattoir informatique qui leur servait tant bien que mal de divertissement, tandisquon en apercevait dautres qui, aprs avoir tt des somnifres, staient rsigns aux charmes de la lecture; plus bravesou plus dsesprs, dautres encore, sacharnaient jouir de la journe quelques minutes de plus, le temps dun rle. Etensemble ils constituaient la majorit silencieuse.

trang ces dlices exquises, le Chmeur, une des dernires mes vivantes de ce lieu spulcral suintant le confort et larussite, une des seules consciences prouve tacitement par lpouvante ambiante, siait des oracles aigus qui contras -aient avec les sonates dorgue de la quitude environnante.

Ce guide autodsign de la nonchalance zigzaguait lestement entre ces cercueils bourgeois, les mains ternies par sa fainan-ise et son got du repos et les yeux resplendissants de sommeil.

la dirence de celle de ces congnres,son abngation avait t motive par des principes suprieurs, transcendantset secrets, quil ne pouvait divulguer que sous linfluence divine de lalcool devant une table rceptive, festive et peuprompte le critiquer.

On le dduisait galement capable prdire lavenir dans les fumes du vin et dans les indices opaques du vomi, si on sevoulait se prter laumne de rassasier ses fantasmes aux creux dun verre.

Aussi trainait-il ses habits les vestiges dun jeans et dun ancien chandail jauni, comme lui, par lhabitude de baigner dansune sueur clatante de paresse sans nulle autre destination quun de ces sanctuaires la mancie gnreuse, en qualitocieuse dauguste augure et de vestale travestie et dbauche, avec pour magistrale vaticination :

Un verre tabarnak!

- LE CORSAIRE

Vox Populi

La Rotondeveut vous lire !

Envoyez nous vos textes dopinions et vos crations littraires ladresse [email protected]


20/20

dune ou dun journaliste pour 10 heurespar dition 13,77 $ de lheure.

Documents

La Rotonde - 3 novembre 2015