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SEPTEMBRE/OCTOBRE | BIMESTRIEL GRATUIT MARTINIQUE # 100 magazine Maison de Rêve à Rio : zenitude… ! Le guide de la construction Saint-Barthélémy

Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

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LA RÉUNION # 89 SEPTEMBRE/OCTOBRE | BIMESTRIEL GRATUIT MARTINIQUE # 100

magazine

Maison de Rêve à Rio : zenitude… !

Le guide de la construction Saint-Barthélémy

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4 • MARTINIQUE #100

Et voici notre 100e numéro !

Il y a quinze ans, l’aventure de notre magazine MAISONS CRéOLES

commençait. Notre concept : réaliser un magazine haut de gamme,

gratuit et à très grande diffusion, dédié à l’art de vivre dans nos

magnifiques régions créoles.

Nous avons été des précurseurs et nous avons fait beaucoup d’émules.

Grace à la fidélité de nos annonceurs et de nos lecteurs quinze ans

plus tard MAISONS CREOLES est aujourd’hui leader de la presse aux

Antilles.

Dans ce 100e numéro, vous retrouverez bien sûr vos rubriques

habituelles (Maison et Hôtel de Rêve, patrimoine, portrait, shopping

et recettes), mais surtout « le guide de la construction », un document

de plus de 30 pages pour vous aider dans votre projet de construction

ou de rénovation.

Bonne lecture à toutes et à tous

La rédaction

Maisons créoles magazineISSN : 1635-298X

EDITOEdité par Sarl TOTEM Communication (Guadeloupe / Martinique /Guyane)Centre commercial Le PAVILLONZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-MahaultT. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 [email protected]

Edité par SAS TOTEM Réunion76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-DenisTel. 02 62 21 19 09 / Fax 02 62 41 24 [email protected]

Président / Directeur de la publicationPatrick de LARROCHE

ImpressionGuadeloupe, Martinique : Rotocobrhi Réunion : Caractère Ltée (Ile Maurice)

Direction artistique et PAOFred Naoum

Contributeurs : Corinne DAUNAR - Christine MOREL Jessica LEBRAT - Angel ST-BENOIT Shutterstock - Simax Communication

Régies publicitaires

MARTINIQUEImmeuble La Yole Etang Z’Abricot Pointe des Grives97 200 Fort de FranceT. 05 96 77 49 89 / F. 05 96 63 61 [email protected] DESIR : 0696 40 05 27Béatrice PHALANSTÈRE : 0696 27 91 41

GUADELOUPECentre commercial Le PAVILLONZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-MahaultT. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 [email protected] LEGRAND : 0690 40 61 82Alice ROY : 0690 76 58 28

RÉUNION 76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-DenisTel. 02 62 21 19 09 / Fax 02 62 41 24 [email protected] Emmanuelle DELCLUZE : 06 92 67 77 96 Muriel MIREUR : 06 92 60 01 16

WEB

www.maisonscreoles.net

facebook.com/MaisonsCreoles

Tous droits de reproduction même partiels

par quelque procédé que ce soit, des textes

et illustrations, sont réservés pour tous pays.

Les informations données sont à titre

rédactionnel et ne sauraient engager la

responsabilité de l’éditeur, par erreurs ou

omissions. Les documents rédactionnels

ne sont pas renvoyés. Tous les documents

photographiques fournis sont libres de droits

et publiés sous la responsabilité unique de

celui qui les adresse à la rédaction. Toute

éventuelle réclamation ne saurait en aucun

cas engager la responsabilité de l’éditeur.

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6 • MARTINIQUE #100

SOMMAIRE 100

Art de vivre

COMMUNE 17 Saint Barth

Inspiration

HÔTEL DE RÊVE 38Hôtel Layana Resort & Spa Thaïlande

Dossier/Conseil

Le guide de la construction

BIEN ÊTRE 127

MAISONS CRéOLES Magazine SEPTEMBRE / OCTOBRE 2015 / VERSION : MARTINIQUE

MAISON DE RÊVE 26 Zénitude et nature à Rio

PORTRAIT COMEDIEN 21 Jacques MARTIAL

ART ET COMMUNE 17 Les Z’arts des villes

AFFICHAGE 44 Affichage publicitaire : Protégeons notre environnement

Etape 1 56 FINANCEMENT

Etape 2 62 LE TERRAIN

Etape 3 65 CONSTRUCTION CLÉ EN MAIN

Etape 4 69 PRÉPARATION À LA CONSTRUCTION

Etape 5 73 LA CONSTRUCTION

Etape 6 109 AMÉNAGEMENT ET DÉCORATION D’EXTÉRIEUR

DÉFISCALISATION 51

PATRIMOINE 11 Un trésor au Fort-Royal

SHOPPING 114 OBJETS INSOLITES 125RECETTES 129

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 7

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10 • MARTINIQUE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 11

PATR I MOINE

UN TRÉSOR qUI SE TRAVAILLE

Les premiers à s’épren­

dre de Fort­Royal sont

les bâtis seurs  : à partir

d’une arrête brute, c’est

Jacques Dyel du Parquet,

lieutenant général de l’île

au vent qui décide de

développer le Fort­Royal

autour d’un fortin, haut

de quelques palissades

de bois, dès 1638. Cette

presqu’ile, élancée dans

la baie et protégeant déjà

le Carénage, a encore beaucoup à

jouer. En 1672, le marquis de Baas,

premier gouverneur général de la

Martinique, renforce ces défenses

rudimentaires sous l’égide de Blon­

del. Grand bien lui en a pris puisque

les hollandais de l’amiral Ruyter,

séduits par la baie de ce Fort­Royal

et les richesses de ses navires, dé­

cident d’attaquer la capitale un cer­

tain 19 juillet 1674, où leurs quelques

1500 canons et 8000 hommes

ne rencontrent que 160 miliciens

français retranchés. D’aucuns l’im­

putent au mauvais tafia, d’autres à

l’imposante oppo sition du bastion,

toujours est­il que les assaillants

renoncent rapidement au combat

et signent là la première victoire de

ces fortifications primaires.

Texte Corine Daunar

Crédit photos iguanes Monsieur JLouis Belepaume

Il est de ces présences que l’on ne remarque plus mais qui, impassibles, habillent le quotidien et imprègnent l’inconscient d’une habitude rassurante. Le fort Saint-Louis, accroché à la mince presqu’ile rocailleuse qui ferme la baie des Flamands, continue, lui qui a présidé à l’érection de Fort-Royal, de veiller discrètement au quotidien des Foyalais, et d’attirer les curieux de toutes sortes. Et sous ses murailles imposantes, mille et un secrets, comme autant de petits trésors à déterrer, attendent celui qui sait les chercher.

Un trésor au Fort-Royal

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12 • MARTINIQUE #100

De palissades en bois aux murs en

pierres de taille, il n’y a qu’un plan,

réalisé à la Vauban par les ingé­

nieurs de Caylus et Payen. Blénac,

qui succède à Baas en tant que gou­

verneur, lance les travaux en 1680, et

s’installe sur le promontoire jusqu’à

sa mort en 1696. Dans son enve­

loppe définitive, le désormais Fort-

Louis, en hommage au monarque,

s’apprête donc à repousser les as­

sauts répétés de l’histoire et des flot­

tilles étrangères.

UN JOyAU à CONqUÉRIRVéritable joyau, protecteur d’une île

en pleine expansion, c’est désormais

la convoitise des flibustiers anglais

que le Fort­Louis va alors taquiner.

Autour de ses larges enceintes et

de ses nombreux bastions défen­

sifs, se développent le centre­ville de

Cul­de­Sac­Royal et le port de Fort­

Royal, pour devenir progressivement

la capitale administrative puis éco­

nomique de la Martinique. En 1759, il

résiste victorieusement à la première

attaque de la guerre de Sept Ans,

menée par l’amiral Rodney, avant

de capituler en 1762 au terme d’une

épique confrontation, stratégique­

ment remportée par les anglais de­

puis les hauteurs de Fort­Royal.

Consolidé, mieux armé, protégé par

un réseau de défenses établi depuis

le morne Garnier, le fort entame alors

l’une des périodes les plus mouve­

mentées de son histoire. Secoué par

de multiples rebondissements mili­

taires et autres bombardements ma­

ritimes, il change de noms comme

de bannières : d’anglophone en 1763,

le Fort Edwards devient le Fort de la

République en 1793, avant de retom­

ber dans l’escarcelle britannique en

1794, puis en 1809. Il faudra attendre

la Restauration pour déchiffrer pour

la première fois sur ses flancs l’ap­

pellation Fort Saint­Louis, qui se

confirmera finalement à la fin de la

Troisième République.

UNE PERLE qUI S’IMAGINEParc animalier au crépuscule du

XIXe siècle, sanctuaire d’un lourd

passé guerrier, annexe de la Banque

de France et éphémère gardien de

l’or de la France en pleine seconde

Guerre Mondiale, les destinées de la

base sont aussi nombreuses que les

histoires imaginées et les légendes

contées. Si son intérêt militaire

s’était quelque peu estompé avec le

développement de l’armement mo­

derne et des techniques de guerre,

le fort regagne la confiance des mi­

litaires au sortir du second conflit

mondial, et abrite l’état major de la

Marine Nationale aux Antilles. Il ac­

cueille aujourd’hui les bâtiments en

opération dans la Caraïbe, au cœur

du bassin du Carénage. Pour les

curieux et les passionnés de patri­

moine, la légende du fort reste vive :

classé monument historique en

1973, il s’offre dorénavant à tous, au

risque de troubler la quiétude heu­

reuse de nombreux iguanes com­

muns, installés là depuis le début du

siècle.

Au bout de cette quête effrénée,

véritable chasse au trésor de l’his­

toire, la destinée finale du fort  se

révèle au badaud, qu’il soit marin,

protecteur du patrimoine ou simple

curieux, celle d’être l’une des perles

de Foyal. Depuis toujours à ses co­

tés, tranquillement dressé au devant

de la mer face à la très moderne tour

Lumina de la pointe Simon, il s’af­

firme encore comme un repère im­

muable dans la pittoresque histoire

de Fort­de­France.

PATR IMOIN E

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 17

Nul ne fut donc surpris lorsqu’en 2014, deux sculp­tures zoomorphes monumentales en fer forgé firent irruption au beau milieu du Rond de Cluny. Idéalement choisi, le carrefour

est à la croisée d’un passé militaire et religieux, au cœur de la vie éco­nomique et administrative du bourg, et se devait d’héberger un ambitieux concept    : « L’art dans la ville      ».

Porté par la municipalité, sa voca­

tion visait à permettre aux citoyens

de mieux s’approprier  l’histoire,

l’identité et l’avenir de leur ville. Et

ce fut à Jean­Luc Toussaint, artiste

ferrailleur, d’apporter sa pierre à l’édi­

fice... ou plus précisément    son feu.

Son projet ? Modeler à partir du fer,

deux Ti Wara se faisant face, poin­

tant vers le ciel les prémices d’un de­

venir fécond.

Dressées au centre de Cluny, ces

étranges divinités attisent la curiosi­

té du passant.

Les Z’arts des villes

Texte : Corine Daunar

Crédit photo Jean Luc Toussaint

Depuis quelques années l’art urbain émerge dans la ville de Schoelcher. Il anime les murs des immeubles, apparait soudainement à l’orée d’une place, dort sous un pont. Il s’introduit sous toutes ses formes dans son paysage urbain, embellit le quotidien du citadin  et raconte en silence des histoires oubliées ou à venir.

Les Ti Wara de Schoelcher

Premier de la série :

ARTS & COMMUNES

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18 • MARTINIQUE #100

ENTRE LE DIRE ET LE FER

Ce Ti (pour travail) Wara (pour animal) symbole fort de l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement du peuple Bambara au Mali, présent sur les établissements bancaires, les billets d’avion ou sur les ailes de l’ancienne Air Afrique, ne pouvait que mieux servir la cité. Il incarne l’antilope, mammifère proliférant dans les champs gorgés de mil et le corps d’un fourmilier qui, tel un  laboureur, gratte le  sol  de ses longues griffes en quête de nourriture. Les cornes pointées vers le ciel, les pattes ancrées dans la terre  sont des récepteurs d’énergie et favorisent la prophétie..., Mais bien au­delà de ces promesses fertiles, Jean Luc Toussaint érige    également    un nouveau pont entre la Caraïbes et l’Afrique,    sur lequel l’on pourrait presque y voir apparaître des danseurs au corps souples tenants deux bâtons dans les mains,en imitant par leurs sauts ceux du bovidé...

Mais ce Ti Wara, exemplaire de

l’art stylisé africain donnera du fil

à retordre à son mentor. 350      kg

pièce, des heures à marteler le

métal incandescent sur la table de

l’enclume, sous les mâchoires de

l’étau, à unir dans le feu le tube,

les grosses chaînes  usinières,

les écrous géants, les manilles de

remorqueur, les engrenages et les

cardans d’autos réformées auront

été nécessaires à la réalisation de ce

passionnant monument.

Il faut dire que Jean Luc  Toussaint

n’en est pas à son premier bras de

fer avec la matière…

L’hOMME DU FER.

Né d’un père malgache et d’une

mère franco­portugaise, Jean Luc

Toussaint Pimenta da Costa grandit

en partie au Sénégal, puis en Guyane

française. Doté un caractère bien

trempé il est massif, combatif et un

brin autoritaire. En autodidacte il

s’invente dès son plus jeune âge au

contact des forgerons africains. De

ses séjours dans l’Océan indien, en

Europe de l’Est ou dans la Caraïbe

il va s’enrichir d’autres cultures

influençant les thèmes sur lesquels

il travaille depuis lors    : fétiches,

rites et croyances populaires.

Bientôt les fresques en fer à béton

laisseront leur place à des œuvres

monumentales. Entre ses mains

noircies par le labeur, les objets

délaissés, coutelas, cisailles, pelles

ou boulons abandonnés au détour

d’un «  chimen chien  » s’octroient

une seconde vie, entre masques et

traditions. On les retrouvera parfois

au creux de deux majestueux Ti

Wara, s’imposant tranquillement au

cœur de la cité.

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20 • MARTINIQUE #100

C’est en 1899, à Dizy, aux portes

d’Epernay, que Louis­Eugène

PANNIER écrit les premières pages

de l’histoire de la Maison éponyme.

Dans l’une des caves de la Maison

datant du XIIe siècle, veille un archer

gravé dans la paroi par un habile

tailleur de pierre. C’est tout natu­

rellement que la Maison PANNIER

a choisi ce symbole d’équilibre, de

maîtrise et d’adresse comme em­

blème de son savoir­faire.

La Marque bénéficie d’un rayonnement

national et international fort et affirme

sa volonté d’exception en choisissant

un réseau de distribution sélectif afin

d’affirmer la qualité et le prestige de

ses produits.

La Maison PANNIER propose 4

gammes de champagnes et un ratifia :

Les Grands Classiques, les Millésimés,

les Velours, la gamme Egérie et un

Ratafia de champagne.

Toujours guidée par une volonté

de précision et d’unicité, la Maison

PANNIER a fait le choix de limiter

sa production pour ne viser que

l’excellence.

Le champagne PANNIER est servi

sur de nombreuses compagnies

aériennes, ferroviaires et distribué

en Martinique exclusivement chez

SODIMAV (14, Jambette Village

0596 72 49 90

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Enraciné depuis 1899

PUBLI-R

EPORTA

GE

Page 21: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 21

Né en 1955 en banlieue pari­

sienne de parents gosériens,

Jacques Martial voyage au

grès des affectations de son

père militaire à Madagascar,

en Guyane, au Congo…

Dès la petite enfance, il dé­

couvre la Guadeloupe où

il reviendra régulièrement.

C’est plus tard qu’il lira Sony

Rupaire, Aimé Césaire ou en­

core Maryse Condé, etc., qui

lui permettront de disposer de

clefs pour accéder à d’autres

dimensions de la culture gua­

deloupéenne, antillaise et ca­

ribéenne.

Si le film Noir et Blanc, de

Claire Devers, première

Caméra d’Or du Festival de

Cannes en 1986 ou le Maître

d’école, de Claube Berri avec

Coluche, la série Navarro aux

côtés de Roger Hanin… ont

contribué à le faire connaître

du grand public, s’il a prêté

sa voix à de nombreux

acteurs américains :

(Denzel Washington, Laurence

Fishburn, Wesley Snipes …),

c’est surtout au théâtre que

Jacques Martial prend de

l’envergure en jouant, en

enseignant, en mettant en

scène des pièces de grands

auteurs. En parallèle, il choisit

de transmettre sa passion

pour l’oeuvre d’Aimé Césaire

aux quatre coins du monde

en jouant Cahier d’un

retour au pays natal.

Jacques Martial Un homme de convictions

JacqueS MartIal eN 7 DateS

TExTE : CHRISTINE MOREL

Au-delà de l’artiste (acteur, comédien, metteur

en scène) au talent reconnu, Jacques Martial

prend une dimension institutionnelle lors de

sa nomination par Jacques Chirac, en 2006,

à la tête de l’établissement public du parc et

de la grande halle de la Villette, une des plus

importantes institutions culturelles françaises

au budget annuel de 40 millions d’euros.

PORTRA IT

1977Prend ses premiers cours de théâtre et joue avec le Théâtre Noir

1983Fonde l’association Rond Point des Cultures

1998Porte parole du collectif Egalité

2000Créé sa compagnie de théâtre : la Compagnie de la Comédie Noire.

2003Metteur en scène et interprète de « Cahier d’un retour au pays natal » d’Aimé Césaire.

2006Directeur de la Grande Halle de la Villette.

2015Président du Mémorial ACTe.

« Le Mémorial ACTe se propose d’incarner un digne hommage du monde moderne aux millions de femmes, d’hommes et d’enfants chassés, enlevés, tués, déportés, aliénés, vendus et mis en esclavage durant plusieurs siècles ». Jacques Martial

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Jacques Martial a choisi de quitter ses

fonctions de l’établissement public et

culturel de la Villette pour devenir le

premier président du Mémorial ACTe,

le nouveau Centre caribéen d’expres­

sions et de mémoire de la traite et de

l’esclavage.

L’inauguration du mémorial, situé sur

le site de l’ancienne usine sucrière

de Darboussier, le 10 mai dernier, en

présence du président François Hol­

lande et de nombreux chefs d’états

caribéens et africains, avait donné

lieu à une lecture vibrante d’un texte

sur la traite et l’esclavage par Jacques

Martial et le comédien Alioune Cissé.

Séduit par la vocation pédagogique

du Mémorial ACTe et dans la conti­

nuité de sa réflexion sur ce qui fonde

les identités caribéennes et guade­

loupéennes, Jacques Martial s’inves­

tit dans ses nouvelles fonctions et

porte un projet qu’il a baptisé Nou­

velle naissance collective :

« Si l’esclavage remonte à l’histoire

antique de l’humanité, à partir du 16e

siècle, l’organisation de la traite né­

grière et de la mise en esclavage des

Africains a structuré le monde et les

échanges entre les peuples. En France,

ce traumatisme et cette histoire, parce

que longtemps refoulés et occultés,

dans l’espoir de leur effacement des

mémoires, ont pu continuer d’être

agissants. Afin de combler les failles

creusées par le silence et le déni de ce

passé, le Mémorial ACTe s’est donné

la mission d’étudier cette histoire, ses

conséquences mais aussi ses avatars

modernes afin de créer les conditions

d’une réconciliation entre les peuples

et de favoriser un nouvel humanisme.

Cette histoire doit devenir lisible et ac­

cessible à tous afin d’en tirer collecti­

vement et individuellement les ensei­

gnements nécessaires à l’instauration

d’un Vivre ensemble apaisé et respec­

tueux de tous et de chacun dans la di­

versité des cultures qui nous enrichit

chaque jour.

Car c’est par l’élévation des cons­

ciences et la diffusion de ce savoir que

l’on permettra à la société d’oeuvrer

utilement à l’éradication des formes

contemporaines qu’a su prendre

l’esclavage ».

PORTRA ITMembre fondateur de l’Observatoire de

la diversité dans l’audiovisuel créé par le

CSA en 2008, Jacques Martial milite pour

l’égalité des chances des minorités visibles

et la lutte contre les discriminations. Cahi

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22 • RÉUNION #89

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24 • MARTINIQUE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 25

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Page 26: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

26 • MARTINIQUE #100

MAISON DE R E VE

Plages ensoleillées, choc de la nature et des sens. .. Rio demeure fidèle à ses clichés de carte postale. Le nec plus ultra pour

vivre pleinement l’expérience carioca est sans aucun doute de séjourner dans un appartement ou une villa d’architecte

avec vue, associant minimalisme du style et symbiose avec la nature, si emblématiques de la « Ville merveilleuse ».

D’une surface totale de 2.500m2, la propriété se compose d’un édifice design de plus de 800 m2, tout en métal, verre, bois et ciment,

relié à un spa, et doté d’un splendide mur végétal avec douche­cascade. La maison elle­même est constituée de 5 chambres et

8 salles de bains, d’un bureau, d’une pièce de projection, d’un espace barbecue et de plusieurs terrasses extérieures. Elle est dotée

d’une piscine à débordement qui trône entre forêt tropicale et océan. Un cadre de rêve, véritable lieu d’apaisement.

Texte : Jessica Lebrat Photos © WhereinRio

Zénitude et nature à Rio

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 27

Nichée entre la mer, la montagne et la forêt, la villa porte en elle la quintessence de l’esprit carioca. Les murs ont été réduits à

leur plus simple expression, et d’immenses baies vitrées s’ouvrent sur une nature exubérante, qui semble ne faire qu’une avec

l’habitation. Transparence et lumière y sont les maîtres­mots.

La pièce principale offre une vue époustouflante sur l’océan. Les tonalités chaleureuses des poutres du plafond font

écho aux meubles et sculptures en bois ainsi qu’au cuir des fauteuils et des canapés. Les contrastes de couleurs

sont quasi­inexistants, pour ne pas détourner du spectacle extérieur. Les sculptures et autres pièces importées,

principalement d’Asie, donnent une ambiance rustique à ce cadre design. Dans les salles de bains, les éviers sont faits

de pierres taillées à la main.

Le mur végétal est une attraction en soi. Dans un espace vide à l’intérieur de l’entrée du mur de la maison, une mosaïque

de 6000 plantes locales différentes accueille le visiteur avec faste.

RIO

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 33

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Les ambiances sont marquées par des transitions douces entre intérieur et extérieur, souvent uniquement séparés

par une porte­fenêtre coulissante. À aucun moment la décoration ne tente de concurrencer le cadre naturel – le regard

glisse toujours sur elle pour terminer son chemin sur la ligne d’horizon de l’océan ou la montagne « Dois Irmãos ».

Site de location de Maisons à RIO : www.whereinrio.com

34 • MARTINIQUE #100

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Page 36: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

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Sun Record’s s’inscrit dans une

démarche qui vise à proposer le

meilleur rapport qualité­prix. 80 %

des produits présentés dans ses

magasins sont introuvables chez

les autres enseignes. Les robots

culinaires du fabricant Magimix,

toujours à la pointe de l’innovation,

y sont également disponibles dans

une gamme de coloris qui s’harmo­

nisent avec tous les intérieurs.

Sun Record’s est également reven­

deur agréé Canal Sat et Orange

Caraibes avec un large choix de

mobiles et accessoires.

Tous les appareils, y compris les

entrées de gammes, sont sélec­

tionnés parmi les marques les plus

réputées (De Dietrich, Hotpoint,

Indesit, Miele, Dyson, Scholtès …).

Le consommateur bénéficie ainsi

d’équipements à l’efficacité et à la

fiabilité éprouvées. Ce positionne­

ment permet, entre autres, d’as­

surer un service après­vente dans

des conditions optimales grâce à la

disponibilité des pièces détachées

chez les fabricants.

Chez Sun Record’s : pas de prix bas

au détriment de la qualité. L’en­

seigne a choisi de mettre en avant

les performances des produits, tout

en négociant les meilleurs tarifs

avec ses fournisseurs. Une straté­

gie commerciale, particulièrement

appréciée par sa clientèle, qui fait la

différence sur un marché pourtant

concurrentiel.

Choisir Sun Record’s vous permet

de bénéficier de nombreux services :

après­vente, garanties des produits,

service de livraison et montage sur

demande du client.

Trois magasins Sun Record’s sont

à votre disposition au François, à

Saint­Pierre et au Lamentin qui dis­

pose d’un très beau showroom de

plus de 300 m2 .

Le François - 05 96 54 15 00

Point de vente Orange Caraïbes

dans la galerie commerciale du

Carrefour Market du François -

0596 54 62 12

Lamentin - 0596 72 49 90

Saint-Pierre - 0596 52 82 10

Ouvert du lundi au samedi

www.sunrecords.fr

Une priorité : La satisfaction de sa clientèle

Depuis sa création en 1999, Sun

Record’s, au service des particuliers et

des professionnels, propose un vaste

choix d’électroménager, de matériel

audio et vidéo, et de téléphonie via

Orange Caraïbes. La pérennité de

l’entreprise est assurée par la qualité

des produits proposés et les conseils

avisés d’une équipe de vente très

professionnelle.

36 • MARTINIQUE #100

Page 37: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 38: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

Texte : Angel St-Benoit

HOTE L DE R E VE

38 • MARTINIQUE #100

Page 39: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

Hôtel Layana Resort & Spa ThaïlandeSur Koh Lanta Yai, la plus longue des quinze îles de

l’archipel qui composent le parc national marin de Koh Lanta, ce Boutique-Hôtel à l’architecture Thaï contemporaine appartient à des Sud-Africains. Ce joyau réservé aux adultes, repose entre des collines boisées et la plage de Phrae-Ae.

THAILAND

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 39

Page 40: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

40 • MARTINIQUE #89

Page 41: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

Après une arrivée en bateau, une

voiture vous fait traverser une majes­

tueuse allée bordée de palmiers et

de frangipaniers qui débouche près

d’une fontaine formée de sphères

métalliques ouvragées devant l’en­

trée de la réception.

La réception Dominant l’hôtel, cet espace ouvert

où l’on vous accueille avec un collier

de fleurs, est situé dans un pavillon.

Son toit en forme de pagode re­

couvre une charpente apparente où

trône une sculpture de l’artiste Pong­

satat Uaiklang. Teck et bois locaux,

sont en harmonie avec les canapés

en rotin.

La façade principale, tournée vers la

piscine d’eau de mer à débordement

privilégie les coins repos. Des tran­

sats aux toiles blanches reposent à

l’ombre de parasols placés sous des

cocotiers. La piscine jouxte la plage,

longue de trois kilomètres.

Les bâtiments sont à l’image de la

tranquillité et de la beauté des lieux,

des jardins et des terrasses exté­

rieures aménagées. Garden Rooms

(de quatre chambres), Beach Suites

et Ocean Deluxe, décorées avec goût

sont à quelques secondes à pied des

points principaux.

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 41

Page 42: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

42 • MARTINIQUE #100

L’impressionnante MaisonAvec un service personnalisé, cette ancienne résidence du premier proprié­

taire de l’hôtel est protégée par des murs. Dans ses luxueux 250 m2, s’en­

suivent un grand living, deux chambres pourvues de larges baies vitrées

agencées de lits King Size parés de coton égyptien.

Trois salles de bains dont les dessus de meubles sont en marbre noir,

abritent une baignoire ovale. Elle est placée face à des jalousies s’ouvrant

vers les jardins et jouxte une douche au sol souligné de galets.

Le plateau de table de la salle­à­manger est en verre fumé et dans le salon

privé agrémenté d’un bureau, des portes coulissantes mènent à la piscine de

6 mètres x 10 (la plus grande de l’île), équipée de transats en bois recouverts

de toile grise.

Au Bar Horizon sans Frontières, où le sol alterne marbre blanc et bois, on ter-

mine sa journée, face au coucher de soleil, au son d’une musique relaxante,

lové dans un canapé en rotin, en savourant un Coco Loco. Le bar jouxte le

Tides restaurant haut de gamme surplombant la plage, où un dress-code

est exigé en soirée. A l’intérieur, les tables sont dressées avec des nappes

en coton blanc sur un beau plancher. Dehors sur le deck, des ensembles de

meubles en résine sont disposés sous des arbres face à l’océan. Le Layana

propose une dégustation hebdomadaire de vin gratuite ainsi que des cours

de cuisine Thaï avec sculpture sur fruits.

Au Linger Longer Spa, diverses prestations se déclinent dont « The Layana

Signature Massage » qui comblera les plus exigeants.

L’Hôtel de Rêve Layana Resort & Spa a reçu de multiples récompenses et

récemment le 8 mai 2015, the « Best Luxury Destination Spa Thailand ».

Cette oasis luxueuse tournée vers les eaux émeraude de la mer d’Andaman

où il fait bon se promener près de la plage à dos d’éléphant, est un écrin de

grâce, de raffinement et d’une douceur de vivre à la Thaïlandaise.

Page 43: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 44: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

Affichage publicitaire : PROTÉGEONS NOTRE ENVIRONNEMENT !

La préservation de la qualité du cadre de vie est au cœur de la politique du paysage. La réglementation relative à la publicité extérieure s’inscrit dans le prolongement de cet objectif, cette dernière étant généralement organi­sée de manière anarchique et illégale et constituant trop souvent une pol­lution visuelle. Les professionnels de l’affichage doivent ainsi respecter la réglementation avec des installations conformes à des conditions de densité et de format.

DOSS IER

La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour

l’environ nement (Loi ENE), complétée par le décret du 30

janvier 2012 a conduit à l’élargissement des objectifs du droit

de la publicité extérieure. Tout en garantissant le respect

de la liberté d’expression, du commerce et de l’industrie, la

réglementation vise à améliorer la qualité du cadre de vie, de

lutter contre les nuisances visuelles, de favoriser la mise en

valeur du paysage et du patrimoine culturel et de participer

aux efforts d’économie d’énergie consentis dans la cadre

des enjeux de réduction de la facture énergétique nationale.

ENVIRONNEMENT

44 • MARTINIQUE #100

Page 45: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

TExTE : JESSICA LEBRAT - PHOTOS : SIMAx COMMUNICATION

DES CONDITIONS EN TERMES D’EMPLACEMENTSLa publicité est autorisée dans les

agglomérations, c’est­à­dire dans les

espaces sur lesquels sont groupés

des immeubles bâtis rapprochés.

Hors agglomération, elle est permise

uniquement dans les aéroports. Elle

peut l’être à proximité immédiate des

centres commerciaux si un règlement

local de publicité (RLP) l’y autorise.

DES CONDITIONS EN TERMES DE DENSITÉUne publicité non lumineuse doit être

apposée selon les règles suivantes :

l 2 dispositifs muraux maximum

dans les unités foncières dont la lon­

gueur bordant la voie est inférieure ou

égale à 80 m, à condition d’être super­

posés ou juxtaposés,

l ou 1 seul dispositif scellé au sol

dans l’unité foncière dont la longueur

bordant la voie est inférieure ou égale

à 40 m (2 dispositifs scellés au sol au

max entre 40 m et 80 m),

l puis 1 dispositif publicitaire supplé­

mentaire par tranche de 80 m.

DES CONDITIONS EN TERMES DE FORMATLe format imposé à la publicité dé­

pend du nombre d’habitants de l’ag­

glomération et des caractéristiques du

dispositif publicitaire :

l 12 m² maximum et 7,5 m au dessus

du sol dans les agglomérations de

plus de 10 000 habitants (et de moins

de 10 000 habitants faisant partie

d’une unité urbaine de plus de 100

000 habitants), à l’intérieur des aéro­

ports, pour la publicité non lumineuse

sur un mur ou une clôture,

l 12 m² maximum et 6 m au dessus

du sol dans les agglomérations de

plus de 10 000 habitants (et de moins

de 10 000 habitants faisant partie

d’une unité urbaine de plus de 100

000 habitants), dans les aéroports

hors agglomération, pour la publicité

non lumineuse au sol,

l 4 m² maximum et 6 m au dessus

du sol dans les agglomérations de

moins de 10 000 habitants (hors unité

urbaine de plus de 100 000 habitants)

pour la publicité non lumineuse sur un

mur ou une clôture,

l 8 m² pour les dispositifs lumineux

au sol et maximum 6 m au dessus du

sol dans les agglomérations de plus

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 45

Page 46: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

46 • MARTINIQUE #100

de 10 000 habitants (et de moins de

10 000 habitants faisant partie d’une

unité urbaine de plus de 100 000

habitants), dans les aéroports hors ag­

glomération.

La publicité non lumineuse doit être

installée à au moins 50 cm du sol,

sur un mur support ou sur un plan

parallèle, après suppression des pu­

blicités anciennes et à au moins 10 m

d’une baie d’un immeuble d’habitation

quand elle est apposée au sol.

Les publicités lumineuses doivent

respecter des normes spécifiques,

notamment être située dans un plan

parallèle à celui du mur qui la supporte,

ne pas dépasser 1/6e de la hauteur

de la façade de l’immeuble et au

maximum 2 m lorsque cette hauteur

est inférieure à 20 m et 1/10e de la

hauteur de la façade et au maximum

à 6 m lorsque cette hauteur est

supérieure à 20 m.

DÉCLARATION PRÉALABLEL’exploitant d’un dispositif de publicité,

qui souhaite installer ou modifier un

support de publicité, doit effectuer

une déclaration préalable (cerfa

n°14799*01), adressée au maire s’il

existe un règlement local de publicité

(RLP), ou au préfet en l’absence de

RLP. Le non­respect de l’obligation

de déclaration peut faire l’objet de

sanctions administratives (amende de

1 500 €) et pénales (amende de

7 500 €) si la publicité est apposée ou

maintenue après mise en demeure.

LES DISPOSITIFS MAL ENTRETENUS SONT SANCTION-NABLESDe même, les publicités et leurs sup­

ports doivent être maintenus en bon

état d’entretien. Affiches durablement

décollées, dispositifs d’affichage in­

complets ou devenus dangereux, se

trouvent donc en infraction.

AUJOURD’HUI, LA RÉGLEMENTATION N’EST PAS TOUJOURS RESPECTÉEIl n’est bien sûr pas question de sup­

primer l’affichage publicitaire, qui au

même titre que les autres médias

contribue à l’information des consom­

mateurs et au développement éco­

nomique, mais juste de respecter la

réglementation.

Malheureusement, force est de

constater que ce n’est pas le cas en

Guadeloupe comme en Martinique, et

qu’au moins un tiers des panneaux ac­

tuels sont en situation illégale.

Page 47: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

LA PROTECTION DE L’ENVIRONNE-MENT : UN ENJEU ÉCONOMIqUENos iles bénéficient d’un patrimoine

environnemental exceptionnel, dont

nous pouvons être fiers et que beau­

coup de pays dans le monde nous

envie.

Ce patrimoine est aussi une richesse

économique. Guadeloupe et Marti­

nique ont accueillis près d’un million

de touristes en 2013 (source INSEE)

apportant près d’un milliard de de­

vises, soit 8% de notre PIB.

Il serait suicidaire de laisser ces pay­

sages de rêve se détériorer.

Il est donc fondamental que les au­

torités rappellent et fassent respecter

la réglementation (la date butoir pour

la mise en conformité était le 13 juillet

2015. Dorénavant, les dispositifs de

publicité non conforme sont dans l’il­

légalité).

La plupart des professionnels de l’affi­

chage sont d’ailleurs conscients de la

nécessité de respecter ces « bonnes

pratiques » pour pérenniser leurs acti­

vités, d’autant que c’est aussi dans l’in­

térêt de leurs clients, les annonceurs.

En effet, le temps de lecture d’une af­

fiche sur le bord de la route n’est que

de quelques secondes, et plus l’atten­

tion visuelle des automobilistes sera

sollicitée, et moins la communication

sera efficace.

CONTRIBUER à LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT EST L’AFFAIRE DE TOUS !Nous sommes tous responsables

de notre environnement et chaque

citoyen peut saisir les autorités com­

pétentes (maire, services de l’état, en

l’occurrence la DEAL) sur un problème

d’affichage non réglementaire.

En matière d’instruction d’une infrac­

tion et du pouvoir de police, ils sont de

la compétence du maire s’il existe un

RLP (Règlement Local de Publicité) ou

au Préfet dans le cas contraire.

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 47

Page 48: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

48 • MARTINIQUE #100

Page 49: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 49

Page 50: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 51: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 51

CONSE I L DE l’AVOCATE

Vous souhaitez valoriser votre patri­

moine tout en faisant des économies

d’impôt ? La défiscalisation vous offre

de réduire de façon légale le montant

de votre impôt sur le revenu. Plusieurs

dispositifs sont susceptibles de dimi­

nuer le montant de l’impôt à payer. On

parle alors de déduction, réduction et

crédit d’impôt. Une déduction d’impôt

est une somme soustraite soit d’un re­

venu catégoriel (par exemple les frais

professionnels déduits avant l’impo­

sition des traitements et salaires) soit

du revenu brut global (par exemple,

une pension alimentaire versée pour

vos enfants). Une réduction d’impôt

est une somme soustraite du mon­

tant de l’impôt (par exemple réduction

d’impôt pour sommes versées pour

l’emploi d’un salarié à domicile). Un

crédit d’impôt est également une

somme soustraite du montant de l’im­

pôt (par exemple, crédit d’impôts pour

frais de garde d’enfants). Cependant,

contrairement à la réduction d’impôt, le

crédit d’impôt peut vous être rembour­

sé en totalité ou partiellement, dans les

deux cas suivants : *si son montant

dépasse celui de votre impôt ; *si vous

n’êtes pas imposable.

Le logement et l’immobilier sont des

secteurs particulièrement concernés

par les dispositifs visant à permettre

de réduire de façon légale et tout en

investissant le montant de votre impôt

sur le revenu.

LES AIDES FISCALES LIÉES AU LOGEMENT.

Le crédit d’impôt pour la transition

énergétique (Cite) qui a remplacé le

crédit d’impôt développement durable

à compter du mois de septembre 2014

permet de bénéficier d’un crédit d’im­

pôt, sous conditions, pour certaines

dépenses de rénovation énergétique

de votre habitation principale payés

entre septembre 2014 et décembre

2015 tels que l’isolation thermique

des fenêtres, murs ou toiture, la mise

en place d’équipements de produc­

tion d’eau chaude sanitaire utilisant

une source d’énergie renouvelable ou

d’équipements de production d’éner­

gie utilisant une source d’énergie re­

nouvelable.

Vous pouvez aussi bénéficier, sous

conditions, d’un crédit d’impôt pour les

dépenses réalisées dans votre habita­

tion principale jusqu’au 31 décembre

2017 pour les équipements pour per­

sonnes âgées ou handicapées et tra­

vaux de prévention des risques tech­

nologiques.

Outre ces dispositifs d’aide fiscales

liées au logement, il convient de si­

gnaler l’existence de plusieurs lois

françaises qui ont été promulguées

afin d’encourager les particuliers à in­

vestir dans divers domaines comme

l’art, l’immobilier, les vignobles, tout en

bénéficiant d’une baisse des impôts.

Céline MAYET / Avocat à la Cour, Docteur en droit0590 32 37 40

DÉFISCALISATION PATRIMOINE

Page 52: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

52 • MARTINIQUE #100

LES AIDES FISCALES CONCERNANT L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER.

Les plus connues sont la loi Girardin,

la loi Robien, la loi Malraux, la loi Bor­

loo, et la loi Duflot-Pinel. Avec l’appli­

cation de ces lois, les acquéreurs de

biens immobiliers voient leurs impôts

réduits selon un indice spécifique et

la nature du logement, qu’il soit une

résidence principale ou un logement

de location. La carence locative dans

les DOM est l’une des raisons pour

lesquelles la défiscalisation existe

en matière d’immobilier, la demande

excédant actuellement l’offre en ma­

tière de logement.

Pour pallier ce déficit, les lois en vi­

gueur offrent aux particuliers l’envie

de s’engager dans des investisse­

ments qui contribueront à relever

l’offre en matière de logement et à

promouvoir l’urbanisme.

C’est ainsi, par exemple, que la loi Gi­

rardin du 21 juillet 2003, fonctionnelle

jusqu’au 31 décembre 2017, a pour

but de promouvoir le développement

économique des DOM.

Elle offre une réduction d’impôts pour

toute personne ayant investi, spécia­

lement dans les DOM, dans l’achat ou

la construction d’un bien immobilier,

dans les travaux de réhabilitation de

logement achevé depuis plus de vingt

ans à la date d’achèvement des tra­

vaux pour en faire sa résidence prin­

cipale ou une résidence de location.

Le logement doit être occupé ou loué

pendant au mois 5 ans à titre de ré­

sidence principale pour pouvoir bé­

néficier de la réduction d’impôt de

18% appliquée aux sommes effecti­

vement payées, déduction faite des

éventuelles primes et subventions,

dans la limite de 2.448€/m2, plafond

actualisé chaque année. S’agissant

de l’habitation principale du proprié­

taire, le prix de revient ou d’acquisi­

tion n’est pris en compte que dans la

limite d’une surface habitable com­

prise entre 50 et 150 m2, en fonction

du nombre de personnes occupant le

logement.

Si le logement est donné en loca­

tion, les travaux de réhabilitation

déductibles des revenus fonciers ne

peuvent pas bénéficier de la réduc­

tion d’impôt.

La réduction d’impôt est étalée sur

dix ans quand il s’agit de l’achat ou de

la construction d’un logement neuf

affecté à l’habitation principale du

propriétaire et sur cinq ans pour tous

les autres types d’investissement.

Autre mesure, la loi PINEL outremer

qui a remplacé la loi Duflot Outremer

à compter du 1er septembre 2014 avec

des conditions qui se veulent être

plus avantageuses pour les inves­

tisseurs afin de relancer l’investisse­

ment locatif (durée de l’engagement

de location, taux de la réduction d’im­

pôt). La réduction d’impôt s’applique

à deux logements maximum par an.

Les investissements locatifs réalisés

en outre­mer dans le cadre de la loi

Pinel permettent de bénéficier d’une

réduction d’impôt qui varie selon la

durée de l’engagement locatif choi­

sie par l’investisseur : 23 % pour un

engagement de 6 ans, 29 % pour un

engagement de 9 ans et 32% pour un

engagement de 12 ans.

Cependant, les loyers appliqués pen­

dant toute la durée de location ainsi

que les ressources des locataires ne

doivent pas dépasser certains pla­

fonds. Ces mesures fiscales offrent

donc aux particuliers une véritable

opportunité d’investir tout en rédui­

sant leurs impôts. Il serait vraiment

dommage de ne pas en profiter dès

à présent, celles­ci n’étant pas recon­

ductibles ad vitam aeternam.

Page 53: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 54: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

54 • MARTINIQUE #100

Page 55: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 55

Page 56: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

56 • MARTINIQUE #100

A / LE BUDGET

1 LES RECETTES

Les revenus.

Idéalement, un organisme de

crédit acceptera un dossier de

prêt si les charges de rembour­

sement ne dépassent pas 30 à

33 % des revenus, c’est­à­dire les

salaires du foyer, les aides au

logement (APL, ALF, ALS, sou­

mises à conditions de ressources

et non cumulables) et les éven­

tuelles pensions ou rentes.

Les apports.

L’apport est le montant mobili­

sable avant tout emprunt pour

la construction. Un apport im­

portant est un élément d’ap­

préciation bien considéré par

l’établissement prêteur. Il est

généralement constitué des

économies (livret A ou compte

d’épargne logement), des écono­

mies constituées dans le cadre

professionnel pouvant être dé­

bloquées par anticipation dans

le cas de l’acquisition de la ré­

sidence principale (PEI, Perco)

et des prêts à charge de rem­

boursement nulle ­ ou presque

­ souvent de montant faibles

(prêt à taux zéro, prêt fonction­

naires, prêt de plan épargne

logement, prêt Action logement).

L’emprunt.

C’est le montant complémen­

taire aux apports devant financer

l’acquisition de la maison et les

frais correspondants (enregistre­

ment, notaire, garantie, taxes). Il

sera fourni par un ou plusieurs

organismes de crédit. Certains

courtiers ou intermédiaires

peuvent obtenir le meilleur com­

promis entre le montant em­

prunté, la durée des rembourse­

ments et leur montant mensuel.

Si vous avez un PEL, il est pos­

sible d’acheter le terrain avec le

prêt correspondant. Mais il n’est

pas recommandé de dissocier le

financement du terrain de celui

de la construction car en cas de

retard, le terrain peut «vous res­

ter sur les bras» et vous devriez

tout de même rembourser le prêt.

2 LES DÉPENSES

l Le terrain

Le terrain sera, après la cons­

truction de la maison, le poste

le plus important du budget.

Un compromis est très souvent à

trouver entre tous les critères de

sélection : le prix, l’emplacement,

la proximité des services, des

écoles, des commerces, des

transports, la configuration,

l’orientation et la superficie, la

Faire construire sa maison est le rêve de nombreuses personnes, mais cela ne s’improvise

pas. Budget, terrain, modèle, garanties… les étapes de la construction sont légion. Pour

éviter les pièges et réussir votre projet, découvrez notre grand dossier de la rentrée !

E t a p e 1 LE FINANCEMENT

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 57: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 57

nature du terrain, la viabilité. Il

faut également envisager une

construction en plusieurs étapes :

aujourd’hui vous pouvez construire

le strict nécessaire. Mais vos

besoins et les règles d’urbanisme

peuvent évoluer dans la durée

(ajouter une pièce supplémentaire,

une terrasse, une piscine).

Pour trouver votre terrain, plu sieurs

options sont possibles : vous adres­

ser directement à un particulier, à

une agence immobilière (dans les

2 cas, assurez­vous préalablement

du montant de la commission que

vous aurez à payer), à un notaire,

ou consulter les sites spécialisés

sur internet.

Pour formaliser l’achat, vous

devrez signer un contrat de vente

(en prévoyant une clause sus­

pensive d’obtention du permis de

construire si l’achat n’est pas en

lotissement) et acquitter des droits

d’enregistrement (via le notaire).

l La construction

Avant de statuer définitivement

sur l’acquisition du terrain, veillez

à ce que votre projet global soit

cohérent en évaluant rapidement

le budget de construction. Cela in­

clus les frais de conception (la pro­

cédure pour le permis de construire

est gratuite), la construction, l’amé­

nagement intérieur, l’aménage­

ment du jardin, l’assurance dom­

mages­ouvrages (2 à 3 % du prix

de la maison) et les frais financiers

de remboursement des emprunts.

l Le coût des emprunts

Une fois évalué le budget global,

vous serez en mesure de calcu­

ler vos mensualités de rembour­

sement en fonction de la durée

des prêts et du taux de crédit. Les

formes d’emprunts, leurs durées,

les taux fixes ou variables, le fait

qu’ils soient ou non capés, le mix

entre des prêts de moyenne du­

rée (5 à 10 ans) et des prêts de

longue durée (jusqu’à 30 ans)

exigent de contacter plusieurs

établissements, de faire faire

des devis, de comparer les solu­

tions et de procéder à des choix.

l Les frais annexes

Les frais liés à l’acquisition du

terrain : rémunération de l’agent

immobilier, droits d’enregistre­

ment et de publicité foncière, ré­

munération du notaire et débours

divers : frais d’hypothèque, des

pièces d’état civil, de l’état hy­

pothécaire, du certificat d’urba­

nisme, d’un extrait de cadastre…

Les frais liés aux emprunts : les

frais d’ouverture et d’instruction

de dossier, les frais d’assurance

obligatoire, les frais d’assurance

facultative, les frais de garan­

tie et les intérêts intercalaires

quand l’emprunt est débloqué

progressivement au fur et à me­

sure de l’avancement des tra­

vaux (attention aux retards…).

Les frais liés à l’aménagement

du terrain : étude de sol, bornage,

viabilisation des accès, raccor­

dements aux divers réseaux :

eau, électricité, gaz, téléphone,

câble, assainissement, déblais

et remblais du terrain, défriche­

ment, clôtures et portail d’entrée,

plantations d’arbres et arbustes.

Frais liés à la construction de la

maison : la TVA, la rémunéra­

tion de l’architecte ou du maître

d’œuvre, la taxe d’aménagement,

la taxe départementale de finan­

cement du CAUE, la taxe départe­

mentale des espaces naturels fra­

giles, une participation pour voirie

et réseaux, une participation pour

raccordement à l’égout, les options

non comprises dans le prix de

base (matériaux, aménagements),

la révision du prix si l’indexation est

prévue au contrat de construction,

l’assurance dommages­ouvrage…

B / LES PRETS

1 LES CARACTÉRISTIqUES

Le prêt conventionné,

accordé par un établissement fi­

nancier qui a passé une conven­

tion avec l’état est accordé sans

conditions de ressources sur

une durée allant jusqu’à 30

ans. Le taux d’intérêt est pla­

fonné par la convention et peut

être fixe ou variable, capé ou

non. Il varie en fonction de la

durée d’emprunt, de l’établis­

sement qui le propose, de l’état

du marché financier internatio­

nal et de la solidité du dossier.

Page 58: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

58 • MARTINIQUE #100

Laurent Janoviez, présentez-nous l’activité de

Somafi-Soguafi aux Antilles.

Somafi-Soguafi est présente aux Antilles depuis plus de

50 ans et joue un rôle important dans le développement

de l’économie locale en contribuant au financement

des projets des particuliers et des entreprises. Nous

accompagnons les clients depuis plusieurs générations

: nous avons identifié jusqu’à 4 générations de la même

famille financées par Somafi-Soguafi. Notre notoriété

vient aussi du fait que nous sommes un employeur

significatif localement. 80% de nos collaborateurs

sont originaires des DOM et nous associons leur

connaissance du terrain à l’expertise d’un des plus

grands groupes au monde.

Quels sont les projets qui peuvent être financés

par Somafi-Soguafi ?

Au-delà du véhicule qui est un important besoin de

financement de tout particulier, nous pouvons financer des

projets liés à l’aménagement ou la rénovation du domicile,

les projets de voyage, le financement des études des

enfants…

Nous développons une vraie compréhension de la

problématique spécifique à chacune de ces approches.

Notre expertise et nos produits permettent aux particuliers,

artisans, commerçants, professions libérales, moyennes ou

grandes entreprises de trouver une solution de financement

adaptée à travers un prêt personnel, un rachat de crédit, un

renouvellement de crédit, un financement d’équipement…

Pourquoi m’adresser à Somafi-Soguafi pour ma

demande de financement ?

On ne répond pas de façon identique à l’investissement

pour un outil de travail (véhicule ou matière première) et

au financement d’une piscine.Sachant qu’un prêt engage

celui qui le contracte, nous nous assurons ensemble de

sa capacité de remboursement et de la cohérence de la

mensualité qui lui est demandée. Nous pouvons proposer

parfois de racheter les crédits en cours, pour construire avec

le client un nouvel échéancier, plus adapté à sa situation.

Entre les outils numériques que nous faisons évoluer pour

permettre à nos clients d’entamer leurs démarches via

internet et les rencontres personnalisées qu’ils auront avec

nos conseillers Somafi-Soguafi, nous avons mis en place un

véritable service « sur-mesure » qui signe notre différence.

Comment entrer en contact avec un conseiller

Somafi-Soguafi ?

La mise en relation avec un conseiller Somafi-

Soguafi peut se faire par tous les moyens disponibles

actuellement à savoir le téléphone en appelant le 0596

42 67 56, internet via notre site web www.somafi.fr,

mais aussi dans nos locaux au Lamentin, où des

conseillers sauront vous accompagner jusqu’à la

mise en place de votre dossier. Nous investissons en

permanence dans les outils numériques pour favoriser

l’accès à nos services et permettre aux clients de faire

de multiples scénarii avant de nous rencontrer.

Nous devrions proposer un nouvel interface Web avant

la fin de l’année.

Somafi-Soguafi Depuis 50 ans aux cotés des Martiniquais.

ZI les Mangles 97232 Le Lamentin

0596 42 67 56 ww.somafi.fr

Laurent Janoviez Directeur Général Somafi-Soguafi

Page 59: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 59

Page 60: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

60 • MARTINIQUE #100

Le prêt immobilier classique

fonctionne selon les mêmes moda­

lités, sauf qu’il est sous conditions

de ressour ces et les taux pratiqués

sont plus faibles.

Le prêt d’accession sociale

est destiné aux ménages de re­

venus modestes. Il peut être mis

en place à taux révisable et per­

met, aussi, de plafonner les frais

de dossier, d’alléger les frais de

garantie et, quand il est cou­

plé avec un PTZ+, la taxe locale

d’équipement.

Le prêt à taux zéro - PTZ+

est un prêt destiné à l’acquisition

de la première résidence princi­

pale. Il est fourni sous conditions

de ressources, uniquement pour

un logement neuf respectant un

certain niveau de performances

énergétiques. Il vient en complé­

ment des autres prêts immobi­

liers et de l’apport personnel.

Le Plan Epargne Logement – PEL

est actuellement en perte de vi­

tesse car les taux pratiqués sur le

marché sont généralement plus

intéressants. Pour en bénéficier,

il faut d’abord constituer une

épargne préalable au projet de

construction (plafond : 61 200 €).

Le Prêt Action logement (1% logement)

et équivalents

sont des prêts qui viennent com­

pléter l’apport ou le prêt princi­

pal. Ils peuvent se cumuler entre

eux. Ils englobent le Prêt action

logement accordé aux salariés

du privé, le Prêt aux fonction-

naires accordé aux agents, ti­

tulaires ou contractuels, le Prêt

des collectivités territoriales ou

encore les Prêts des caisses de

retraite complémentaire et des

mutuelles.

Le Prêt relais et différé d’amortissement

vous permet de signer un com-

promis d’achat de votre nouvelle

maison avant d’avoir vendu le

logement actuel. C’est donc pra-

tique, mais cher !

2 / LES CARACTÉRISTIqUES VARIABLES

L’étude de vos revenus

est l’élément primordial pour

l’établissement prêteur qui fera,

entre autre, la distinction entre

les revenus fixes et variables.

Les remboursements de frais

professionnels ne seront pas

intégrés dans les revenus. Un

changement annoncé (future

augmentation de salaire) pourra

être prise en compte. Le montant

de l’apport personnel est égale­

ment un élément important pour

déterminer la qualité du profil de

l’emprunteur. L’emprunteur de­

vra toujours choisir une durée de

remboursement la plus courte

possible (taux d’intérêts plus

faibles).

Le Taux Effectif Global

est le «juge de paix» de toute offre

de crédit. Il intègre toutes les dé­

penses liées au prêt. Son mode

de calcul est normalisé, il permet

ainsi la comparaison entre les

offres de crédit, ce que ne fait que

partiellement la comparaison du

seul taux financier d’emprunt.

E t a p e 1 LE FINANCEMENT

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 61: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 61

Le taux fixe

varie selon les conditions du

marché de l’argent. Une fois le

contrat signé, il devient fixe pour

la durée de l’emprunt et peut être

à mensualités constantes ou

progressives. Lors d’un emprunt

à taux variable, l’emprunteur

accepte par avance que l’or­

ganisme prêteur recalcule à

échéances régulières le montant

des remboursements en fonction

du marché des taux financiers. Le

prêt est dit à taux capé quand la

variation de taux est encadrée.

Vous allez payer les différents

prestataires de la construction

de la maison au fur et à mesure

qu’ils interviennent. Vous n’aurez

pas besoin instantanément de la

totalité de l’emprunt. C’est pour­

quoi vous allez demander à votre

établissement prêteur de faire des

versements en plusieurs étapes.

Le remboursement du capital

ne commencera qu’une fois l’in­

tégralité des fonds versés. En

attendant, des intérêts interca­

laires proportionnels aux décais­

sements vont courir, et pendant

toute la durée allant jusqu’à la

libération totale du prêt. Ils sont

calculés au taux nominal du prêt

et s’ajoutent au coût du crédit,

mais reviennent moins cher que

la solution qui consiste à faire

libérer l’intégralité du prêt dès le

1er besoin de financement.

Le remboursement différé

peut être partiel, pendant le dif­

féré l’emprunteur ne paie que les

intérêts correspondant à la pé­

riode ­ et la prime d’assurance ­

ensuite l’emprunteur rembourse

normalement capital et intérêts,

ou total (intérêts et capital).

L’assurance décès, invalidité est

obligatoire et peut prendre en

charge les mensualités restant à

rembourser.

L’assurance perte d’emploi est

une garantie facultative. Coû­

teuse, tout le monde ne peut pas

y avoir accès. A la signature, il y a

un délai de carence, souvent de 6

à 12 mois : pendant ce délai, au­

cune garantie ne joue. Il est donc

impossible de s’assurer à la der­

nière minute ou quand le besoin

apparaît sérieusement.

L’hypothèque

est une garantie traditionnelle

qui permet à l’établissement

prêteur de se garantir. En cas de

défaut de paiement, il peut faire

saisir la maison et la vendre judi­

ciairement aux enchères pour se

rembourser.

La garantie hypothécaire rechar-

geable

est la possibilité offerte à l’em­

prunteur, alors qu’il a remboursé

une bonne partie du capital de

son emprunt, de souscrire un

nouveau prêt (à la consommation

par exemple) qui sera garanti par

la même hypothèque.

La caution

est une garantie par laquelle un

établissement cautionneur ga­

rantit à l’établissement prêteur

le remboursement de sa dette si

l’emprunteur est défaillant. Cer­

tains fonctionnaires peuvent ob­

tenir par leur mutuelle des prêts

sans garantie. L’établissement

prêteur ne peut pas s’opposer à

un remboursement anticipé. Ce

dernier peut être total, ou partiel.

La pénalité peut aller jusqu’à 6

mois d’intérêts sans excéder 3 %

du capital restant dû.

3 / LA MISE EN œUVRE

Pour confirmer les conditions

convenues lors de la négocia­

tion du prêt, l’établissement prê­

teur est tenu de vous adresser

une offre écrite, gratuite, de prêt

immobilier. Un certain nombre

de mentions sont obligatoires :

les identités des prêteurs, em­

prunteurs, éventuellement cau­

tions, la nature du prêt, l’objet

(construction d’une maison), le

montant du crédit, son coût total,

son TEG, la date de disponibilité

des fonds, les garanties exigées

en contrepartie, les conditions

de transfert du prêt à une autre

personne, les frais de dossiers et

d’études, un échéancier des rem­

boursements mensuels, une no­

tice sur les conditions et modali­

tés de variation du taux d’intérêt

pour les prêts à taux variable, la

durée du prêt et le coût total du

crédit.

La durée minimale de l’offre de

prêt est de 30 jours à compter de

la réception par l’emprunteur. Un

délai de réflexion est imposé : il

débute le lendemain de la récep­

tion de l’offre et dure 10 jours.

Page 62: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

62 • MARTINIQUE #100

A / L’ACHAT DU TERRAIN

1 / LES ÉTAPES POUR AChETER UN TERRAIN

L’offre d’achat orale

appelée aussi promesse d’achat

ou offre de prix, n’est pas obliga­

toire. Elle ne vous engage pas,

ni le vendeur (sauf mauvaise

foi, rupture brutale ou abusive

de la négociation) contraire­

ment à l’offre d’achat écrite qui

vous engage en tant qu’ache­

teur. Si le vendeur l’accepte par

écrit, on peut dire que «l’affaire

est faite». Tellement que le ven­

deur pourrait même obtenir des

dommages et intérêts si vous

vous désistiez finalement : il n’y

a pas de rétractation possible.

La promesse unilatérale de vente

c’est le vendeur qui s’engage : il

ne peut plus renoncer à la vente

ni la proposer à un autre acheteur.

Vous disposez alors d’un délai

d’option. En acceptant la pro­

messe, vous marquez votre accord

en versant un acompte (souvent

10 %). Si, au terme du délai d’op­

tion, vous renoncez, le vendeur

peut conserver l’acompte versé.

Le compromis de vente,

appelée aussi promesse (« synal­

lagmatique ») de vente, engage dé­

finitivement les 2 parties. Même en

cas de décès l’obligation s’impose

aux héritiers. Il n’y a pas non plus

de délai de rétractation. Le trans­

fert de propriété et le paiement

interviendront chez le notaire lors

de la signature de l’acte de vente

qui sera rédigé sur les bases de

cette promesse. Le rôle du notaire

est d’authentifier la transaction

pour éviter toutes contestations

ultérieures. Après signature de

l’acte de vente, le notaire procéde­

ra à toutes les formalités néces­

saires pour authentifier l’acte. Il

est tenu de conserver l’original de

l’acte de vente pendant 100 ans.

Paiement et frais.

Le notaire, le jour de la signature de

l’acte de vente procède à l’encais­

sement du montant de la vente,

des droits de mutation et des

émoluments (sa rémunération).

Le vendeur sera réellement payé

par le notaire quand toutes les

formalités auront été accomplies.

B / LES TyPES DE TERRAIN

1 / LES CRITèRES

Le prix du terrain,

premier critère de choix, doit être

en phase avec vos moyens, vos

besoins et les prix du marché

local. L’emplacement du terrain

a également son importance.

La proximité des éléments de

vie est le 1er élément de valori­

sation : transports, écoles, com­

merces. L’implantation de la mai­

son sera largement influencée

par la configuration du terrain.

C’est la maison qui s’adaptera

au terrain et pas l’inverse. L’im­

plantation pourrait aussi être

déterminée par les distances

imposées avec les propriétés

voisines ou la voie publique.

Outre que la superficie inter­

vient sur le prix, un terrain plu­

tôt petit et bien entretenu est

souvent préférable à un grand

terrain mal conçu, mal implanté,

et mal entretenu faute de temps

E t a p e 2 LE TERRAIN

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 63: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 64: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

64 • MARTINIQUE #100

ou d’énergie. En lotissement, il

n’y a pas d’incertitude sur la su­

perficie : le terrain a été borné

par un expert. En secteur diffus,

seul le bornage par un géo­

mètre expert est incontestable.

La nature du terrain

influera sur la construction. Un

sol plutôt rocheux, ou sablon­

neux, ou composé de gravier,

sera plutôt favorable. A l’inverse,

un sol argileux ou constitué de

remblai sera instable et néces­

sitera des renforts couteux. La

présence de cours d’eau, de

nappes phréatiques et le carac­

tère inondable sont également

à vérifier. Une étude de sol peut

alors être réalisée pour environ

1500€ sachant que certains ar­

chitectes l’exigent pour éviter

que leur responsabilité soit en­

gagée en cas de fissuration des

murs. De même, dans le cadre

de la réglementation parasis­

mique, il faut éviter de bâtir sur

une faille active, à proximité

d’une falaise ou d’un versant.

L’orientation

au soleil et au vent est à prendre

en considération. La vue impre­

nable peut aussi être un leurre

: votre voisin peut être tenu par

un règlement d’urbanisme de ne

pas construire au­dessus d’une

certaine hauteur, mais le règle­

ment peut évoluer et à l’horizon

rien ne protégera durablement

votre vue. En prévention des

cyclones, éviter les sites dont

les caractéristiques topogra­

phiques leur confèrent une trop

grande exposition aux vents.

La viabilité

En lotissement, le terrain est

viabilisé par le lotisseur. En

secteur diffus, vous devez vé­

rifier la présence des réseaux

d’eau, assainissement, élec­

tricité, gaz, téléphone. Adres­

sez­vous pour cela aux sociétés

concessionnaires (adresses en

mairie). Elles sont seules ha­

bilitées à intervenir sur le do­

maine public, mais à vos frais.

Que le terrain soit ou non enclavé,

il existe toujours des servitudes.

Des servitudes privées, d’ordre

légal ou d’ordre conventionnel.

Des servitudes publiques, qui

peuvent être apparentes ou non.

La taxe d’habitation et la taxe foncière

sont à acquitter chaque année. Elles

sont établies au niveau de la com­

mune et au 1er janvier de chaque an­

née. Elles sont dues par l’occupant

au 1er janvier. Selon la négociation

lors de l’achat du terrain, la taxe fon­

cière peut être répartie pour l’année

en cours prorata temporis entre l’ac­

quéreur et le cédant.

2 / LES TyPES DE TERRAINS

Un terrain à vendre est «dit»

terrain en lotissement quand il

provient d’un terrain unique divi­

sé en plusieurs lots. Le lotisseur

aura borné, viabilisé le terrain et

organisé les accès. Il se sera as­

suré également de la possibilité

de le construire. Vous connaî­

trez la surface de votre terrain

au m² près, donc il n’y a aucune

incertitude sur la taille de la mai­

son qui peut être construite. En

contrepartie, le lotisseur vous

imposera un prix plus élevé que

le même terrain en secteur diffus,

des règles d’implantation de la

maison sur le terrain, des styles

de construction, des parties com­

munes en copropriété, des types

de clôtures ou de haies, des

normes environnementales et un

règlement intérieur qui peut être

plus contraignant que les règles

locales d’urbanisme.

Un terrain à vendre est «dit»

Terrain Diffus ou Terrain isolé s’il

est hors lotissement. L’avantage

est de pouvoir choisir tout type

de maisons et n’importe quel

constructeur : les seules limites

sont celles des règlements ou

vos possibilités financières.

Un terrain à bâtir

est un terrain constructible, amé­

nagé, borné, aux accès réalisés. Il

peut faire partie d’un lotissement,

mais il peut aussi être vendu en

étant isolé. En tout cas, il est prêt à

construire. Seuls les branchements

au niveau des raccordements se­

ront à réaliser par vos soins ; ils se­

ront, bien sûr, à votre charge.

3 / LES ASPECTS ADMINISTRATIFS

Le plan local d’urbanisme

est établi au niveau de la com­

mune et indique les règles globales

d’urbanisme et d’aménagement.

Page 65: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 65

E t a p e 2 LE TERRAIN

Il comprend un diagnostic de

la situation locale, le pourquoi

des choix effectués en matière

d’aménagements et équipe­

ments, le projet d’aménage­

ment et de développement du­

rable, l’adaptation éventuelle à

certains quartiers ou secteurs,

le règlement d’urbanisme ain­

si que des annexes : les servi­

tudes publiques, l’exposition

au bruit, les réseaux d’eau po­

table et les assainissements…

Le certificat d’urbanisme indique

les règles d’urbanisme appli­

cables sur le terrain choisi, les

limitations administratives et

les différentes taxes applicables.

Gratuit, il est à demander à la mai­

rie qui a un délai d’un mois pour le

délivrer. Sa validité est de 18 mois.

Le certificat d’urbanisme

indique les règles d’urbanisme

applicables sur le terrain choisi,

les limitations administratives et

les différentes taxes applicables.

Gratuit, il est à demander à la mai­

rie qui a un délai d’un mois pour le

délivrer. Sa validité est de 18 mois.

1 / ATTENTION AUX MAISONS « COUP DE MAIN »

Sur nos îles, de nombreuses mai­

sons ont été construites sans

passer par un professionnel

et malheureusement, souvent

sans autorisation. C’est ce que

l’on appelle les maisons «coup

de main», où l’on reçoit généra­

lement l’aide de la famille et/ou

des amis. Une option qui peut

paraître économique, mais qui

peut se révélée dangereuse si

l’on ne s’est pas bien documenté

en amont. En effet, bon nombre

de ces maisons ne répondent à

aucune norme de construction

parasismique ou anticyclonique,

ce qui leur confère une vulnéra­

bilité extrêmement importante !

Sans compter que les personnes

qui apportent leur aide sur le

chantier sont souvent inexpéri­

mentées et par conséquence ex­

posées aux risques de blessures

(éclats dans l’œil, coupures,

coups de marteau, chutes).

Avant de se lancer, il est donc

important de se documenter et

si possible, de se tester en par­

ticipant sur des chantiers d’amis.

Prendre également le temps de

la réflexion, de l’observation en

allant voir des maisons témoins,

des maisons en construction.

Il est imprudent de démarrer

E t a p e 3 CONSTRUCTION CLÉS EN MAIN OU ARCHITECTE

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 66: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

66 • MARTINIQUE #100

sans avoir planifié les dépenses, les interventions complémen­taires extérieures, les délais, les marges de manœuvre sur tous ces points, car dans la vraie vie le chantier ne se passera pas exac­tement comme prévu dans l’idéal.

Comme pour toute construction,

la réglementation est à suivre.

En cas d’auto­construction, un

danger guette : le travail au noir.

Il est tentant de se faire aider

par un «ami», mais dans ce cas,

l’obligation de résultat est faible,

le travail peut être de mauvaise

qualité, il n’y a aucun recours. En

cas d’accident, le constructeur

est responsable ; cela peut coû­

ter beaucoup plus cher que l’éco­

nomie réalisée. De plus, légale­

ment, en cas de contrôle positif

c’est bien entendu punissable.

Une option peut­être de passer

par des professionnels pour les

travaux difficilement envisa­

geables (gros­œuvre, installation

électrique, gaz) et de réaliser soi­

même les travaux plus acces­

sibles (aménagements annexes,

peinture et décoration, cuisine et

salle de bains, sols).

2 / LE PRIX D’UN ARChITECTE ET SA MISSION

Le rôle de l’architecte est avant

tout de vous écouter ; à partir

de vos besoins, de vos goûts,

de votre mode de vie, de l’évolu­

tion possible de votre famille. Il

vous aide à définir votre projet

(disposition des lieux, utilisation

judicieuse des surfaces, organi­

sation des volumes intérieurs,

aspect extérieur). Il organise l’es­

pace en fonction de vos goûts

et de vos besoins et joue des

contraintes pour vous offrir une

plus grande personnalisation.

Sa valeur ajoutée, c’est le sur­

mesure. Il vous propose un pro­

jet compatible avec vos moyens

financiers, assure le suivi des

travaux et le respect des délais.

L’ordonnance du 1er décembre

1986 relative à la liberté des prix et

de la concurrence a établi le prin­

cipe de la libre concurrence. Désor­

mais les honoraires sont librement

négociés entre le maître d’ouvrage

et l’architecte. Par décisions du

Conseil de la concurrence, les or­

ganisations professionnelles ne

peuvent plus diffuser de barèmes

d’honoraires. En revanche, rien

n’interdit à l’architecte d’établir son

propre barème. Le contrat que vous

allez signer avec votre architecte

doit préciser son mode de rému­

nération, ainsi que le montant de

ses honoraires. Sa rémunération

dépendra essentiellement de trois

facteurs : le coût de l’opération, sa

complexité, et de l’étendue et de la

difficulté de la mission.

Il est impossible de connaître

le coût exact de la construction,

tant que les entreprises consul­

tées n’ont pas présenté leur devis.

En conséquence, une clause du

contrat d’architecte peut stipuler

que si le coût de réalisation dé­

passe une marge dite « de tolé­

rance « entre le montant estimé

des travaux et le coût total réel, la

rémunération de l’architecte initia­

lement prévue est diminuée. Les

honoraires peuvent être calculés

suivant trois modes principaux :

l La rémunération au forfait.

Cette formule ne peut s’appli­

quer que lorsque la mission et le

projet de construction sont par­

faitement connus à l’avance ; le

montant du forfait est alors défini

avant que la mission ne débute.

Lorsque la surface de construc­

tion est inférieure à 170 m2, la

rémunération au forfait est habi­

tuellement utilisée.

l La rémunération au pourcentage

du coût des travaux.

Elle s’applique de préférence

lorsque la mission est bien défi­

nie à l’avance, mais que le projet

de construction ne l’est pas. C’est

la solution la plus souvent rete­

nue pour une mission complète.

l La rémunération à la vacation

horaire.

Elle s’applique à des missions

courtes et bien définies, comme

une consultation, une mission

de conseil ou d’expertise. Ces

différents modes de rémuné­

ration peuvent également être

combinés entre eux.

Vous rémunérez votre architecte,

mais il est censé vous faire faire

des économies… en organisant

une véritable concurrence entre

les entreprises susceptibles

d’intervenir, en vérifiant que les

Page 67: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

PUBLI-R

EPORTA

GE

Maisons Satec

Pour les projets de ses clients, Mai­

sons SATEC utilise le contrat de

construction de maisons individuelles

loi 1990. Ce dernier impose d’inclure

dans le prix, une garantie financière

de prix et délai convenus, une garan­

tie dommages ouvrages et une ga­

rantie de remboursement d’acompte.

Construire devient une aventure maî­

trisée lorsqu’elle est confiée à un pro­

fessionnel qualifié !

Entreprise martiniquaise incontour­

nable, Maisons SATEC propose, avec

ses partenaires privilégiés, des terrains

à bâtir en exclusivité sur tout le terri­

toire. Côté financement, leurs accords

commerciaux permettent de bénéfi­

cier de l’expertise de partenaires et de

conditions particulières. Leurs conseil­

lers habitat vous répondent sur tous

les thèmes liés à la construction avec

un niveau de compétence sans égal

sur toute l’île.

Maisons SATEC s’inscrit dans le

temps, en vous accompagnant, au fil

des générations, lors de la réalisation

de votre villa personnalisée.

Leur seule devise : L’expérience garan­

tie afin que votre villa représente un es­

pace de bonheur pour longtemps !

Maisons Satec

Immeuble les cascades

Place François Mitterrand BP 539

97206 Fort De France

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fête ses 30 ans cette année.Fort de plus de 1400 mai-sons réalisées à ce jour en Martinique, Maisons SATEC n’a de cesse de se positionner dans une dé-marche qualité en termes de commercialisation ou de construction. Leur certifica-tion NF renouvelée chaque année par un organisme de métropole en apporte la garantie.

Page 68: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

68 • MARTINIQUE #100

matériaux utilisés et les tech­

niques de mise en œuvre corres­

pondent parfaitement à ce qui a

été prévu dans les marchés d’en­

treprise, en s’assurant en perma­

nence que le calendrier sera res­

pecté et en vous préservant par

sa compétence des mauvaises

surprises de constructions qui

vieillissent mal. Tout architecte

ou personne agréée en architec­

ture doit être inscrit à l’Ordre des

architectes. Vous pourrez les sé­

lectionner en fonction de leur ex­

périence et de leurs précédents

projets, même si les jeunes archi­

tectes méritent aussi pleinement

votre confiance.

3 / LES CONSTRUCTIONS « CLÉS EN MAIN »

Faire construire sa maison clé

en main peut être synonyme de

confort, si vous souhaitez ne vous

occuper que du minimum. Ce

type de contrat vous permet de

laisser au constructeur la charge

de veiller au bon déroulement du

chantier, vous ne communiquez

qu’avec une seule entreprise, qui

se charge de la conception et de

l’exécution du projet. A vous de

réceptionner ensuite la maison

en temps et en heure. Ceci facilite

énormément la gestion de votre

projet de construction. Certains

projets comprennent également

le terrain. Pour un prix de départ, la

construction de la maison, le ter­

rain et une base de finitions clas­

siques sont compris.

Le constructeur de maisons in­

dividuelles qui signe avec vous

un contrat clé en main se doit de

respecter le budget annoncé pour

la construction. Attention toute­

fois, car parfois une clause de ré­

vision de prix, est prévue lorsque

le chantier s’étale sur de nom­

breux mois. Mais la plupart des

contrats clé en main fonctionnent

sur la base d’un forfait. Ainsi, la

majeure partie des risques dus à

la construction est à la charge du

constructeur. Ce dernier se doit

aussi d’achever la construction

dans les délais impartis et selon

les termes du contrat. Des points

seront faits à certaines livraisons :

élévation, hors d’eau, hors d’air, et

ceci afin de valider que le chan­

tier est conforme à la commande,

mais aussi pour débloquer les ap­

pels de fonds auprès de la banque.

Le principal désagrément d’un

contrat de construction clé en

main est son manque de flexibi­

lité. Il vous faudra délivrer à votre

fournisseur, avant que le projet

ne débute, la description la plus

détaillée possible. Plus vous pren­

drez de temps à préparer votre

projet de construction, moins vous

vous exposez à de mauvaises sur­

prises ! Le manque de flexibilité

signifie moins de modifications

ou ajouts possibles en cours de

construction. La définition de vos

besoin est donc primordiale dans

ce type de projet, afin d’obtenir le

résultat le plus proche de vos at­

tentes.

Il est relativement difficile de

contrôler la qualité d’exécution

des travaux ainsi que le respect

de l’échéancier du projet. Rensei­

gnez­vous auprès de votre four­

nisseur, tant au niveau de son

sérieux que de sa solvabilité et

cherchez à prendre contact avec

des clients afin de s’assurer de la

bonne exécution des travaux.

E t a p e 3 CONSTRUCTION CLÉS EN MAIN OU ARCHITECTE

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 69: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 69

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

E t a p e 4 PRÉPARATION à LA CONSTRUCTION

A / LES AGRÉMENTS

1 / LES RÉGLEMENTATIONS

Le plan local d’urbanisme

s’applique aussi bien au terrain

qu’au projet de construction.

La Réglementation Thermique 2012

(RT 2012) s’applique aux cons­

truc tions neuves. Elle est am­

bitieuse mais coûteuse : l’in­

vestissement est augmenté de

7 % selon les pouvoirs publics

à 15 – 20 % selon les construc­

teurs, mais cette augmentation

est censée être récupérée par

les économies d’énergie. Ses

trois objectifs sont de mini­

miser le Besoin Bioclimatique

Conventionnel (les besoins de

la maison liés à la climatisation,

à l’éclairage), de minimiser la

Consommation conventionnelle

d’Energie Primaire (la consom­

mation énergétique de la maison

rapportée au m² et liés à l’éclai­

rage, à l’eau chaude, à la clima­

tisation…) et de minimiser la

Température Intérieure Conven­

tionnelle (assurer le niveau de

confort). Les valeurs maximales

de ces trois coefficients sont

définies en fonction de la loca­

lisation de la maison, de sa sur­

face, de ses émissions de gaz à

effet de serre et des économies

engendrées en cas d’utilisation

de systèmes énergétiques peu

émetteurs. Vous devrez vous

engager à la prise en compte

de la réglementation thermique

et serez donc quasi obligés de

faire appel à des professionnels

lors de la conception, mais aussi

lors de la construction. L’admi­

nistration sera en mesure de vé­

rifier votre engagement car vous

devrez déposer une attestation

lors de la demande du permis

de construire pour indiquer les

éléments administratifs, les ni­

veaux des trois coefficients vi­

sés, et les moyens mis en œuvre

pour les atteindre, puis déposer

une seconde attestation lors

de l’achèvement des travaux.

Le COS

coefficient d’occupations des

sols est le nombre de m² de

planchers (étages compris) de

la maison rapporté à la surface

du terrain. Il est fixé par le Plan

Local d’Urbanisme et les caves

et garages peuvent dans cer­

tains cas ne pas être comptés.

La surface habitable

correspond à la somme des

surfaces de planchers dimi­

nuée des surfaces occupées

par les murs et cloisons, les es­

caliers, les combles non aména­

gés, les caves et sous­sols, les

garages, les terrasses, loggias,

balcons, etc. et les parties de la

maison de hauteur inférieure

à 1,80m.

La surface de plancher

est celle qui fait maintenant

référence dans la réglementation.

Elle est définie comme la surface

de plancher close et couverte

avec une hauteur de plafond su­

périeure à 1,80m. C’est donc la

surface au droit des murs inté­

rieurs (hauteur > 1.8 m). Les sous­

sols et combles non aménagés,

les caves, les celliers, les locaux

techniques, les aires de stationne­

ment ne sont pas pris en compte.

Page 70: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

70 • MARTINIQUE #100

Page 71: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 71

Page 72: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

72 • MARTINIQUE #100

La SHOB

Surface hors œuvre brute est la

surface extérieure de la construc­

tion, murs inclus. Elle a été

aban donnée dans la réglementa

tion. Elle incluait : les sous-sols,

les aires de stationnement, les

auvents, loggias, balcons, les

combles, les toitures terrasses.

La SHON

Surface hors œuvre nette est la

surface précédente (SHOB) dimi­

nuée des éléments inclus : aires de

stationnement, auvents etc. Elle a

été aussi abandonnée, notam­

ment parce qu’en basant un droit

à construire murs inclus, le promo­

teur avait tout intérêt à construire

des murs peu épais, pour

maximiser les m² à vendre, au dé­

triment de la bonne isolation de

ces murs !

2 / CERTIFICATIONS ET qUALIFICATIONS

NF

(Norme Française) est une

marque collective de cer­

tification appartenant à

l’AFNOR (Association fran­

çaise de Normalisation). Elle ga­

rantit au minimum la conformité

aux normes et réglementations

en vigueur, au maximum la qua­

lité supplémentaire qu’est en

droit d’attendre le consomma­

teur. La certification NF se fait à

la demande du constructeur (ou

du prestataire). Une maison non

NF n’est donc pas forcément

de mauvaise qualité, puisque

le constructeur n’a simplement

pas fait la demande de certifi­

cation. Mais, a contrario, quand

le constructeur est certifié NF,

l’AFNOR a «tout contrôlé» selon

des règles précises : l’organisa­

tion du constructeur, la qualité

du service, la qualité technique

de la maison, sa qualité environ­

nementale.

HPE

(Haute Perfor­

mance Energé­

tique) et BBC (Bâtiment Basse

C o n s o m m a ­

tion) sont des

labels publics.

Ces labels sont décernés «mai­

son par maison» en fonction

de normes et prescriptions ré­

glementaires, à la demande du

maître d’ouvrage et en fonction

de la sécurité, de la durabilité, de

la qualité globale du bâtiment,

notamment les conditions de

production d’eau chaude sani­

taire, de climatisation et d’éclai­

rage.

Qualibat

est un organisme de droit privé

sans but lucratif (loi 1901) créé en

1949 à l’initiative des pouvoirs

publics. Il certifie, en fonction d’un

référentiel précis, les activités, les

compétences professionnelles et

les capacités des entreprises de

construction. C’est le construc­

teur, qui sollicite sa qualification

Qualibat. Il est alors soumis à

une évaluation de ses capacités

techniques, humaines, et finan-

cières. Le certificat Qualibat

est donné à 2 niveaux : une

qualification professionnelle

«générale» attribuée pour 4

ans au­delà desquels cette

qualification sera réétudiée et une

certification professionnelle par

métier, valable 1 an.

Qualitel

est une association créée en

1974. Elle certifie les programmes

de logements neufs vendus sur

plan avant leur construction, dans

les rubriques suivantes : le confort

acoustique, l’accessibilité pour

les personnes handicapées, le

confort thermique, la qualité de

la plomberie et des équipements

sanitaires, la qualité des instal­

lations électriques, la durabilité

des façades et des toitures.

Page 73: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 73

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

B / LA PROGRESSION

1 / LE PIqUETAGE

Le piquetage consiste à matéria­

liser par des piquets les limites

du terrain. C’est le géomètre qui

en sera chargé. Légalement, il n’a

pas de valeur vis­à­vis des voi­

sins : pour faire foi, il faut dans ce

cas faire un bornage contradic­

toire avec les voisins à confirmer

par accord écrit mutuel, sinon par

décision de justice.

Accessoirement, le piquetage

consistera également à détermi­

ner le point de référence (niveau

0) pour le nivellement du terrain.

Ce point sera choisi en dehors de

la zone de travaux pour pouvoir

être retrouvé facilement (le mar­

quer sur le plan du terrain) et servir

à tout moment de référence de

hauteur et de distances.

On peut aussi piqueter (ou tra­

cer à la chaux, au plâtre, ou par

des ficelles tendues entre les

piquets) les limites extérieures

de la maison : attention, en 2

dimensions, les pièces vont

paraître beaucoup plus petites

qu’elles ne le seront en réalité.

2 / LE DÉCAPAGE

Avant le terrassement, le terras­

sier va procéder au décapage :

l’enlèvement de la couche de terre

végétale qui sera ­ au moins en

partie ­ conservée à l’écart, pour

être réutilisée lors du remblaie­

ment après la construction. La

terre non conservée sera évacuée

3 / LE TERRASSEMENT

Il consiste à réaliser le chemin

d’accès, la zone de stockage des

matériaux, la zone de manœuvre

des camions du chantier, la zone

de retournement des véhicules

privés quand la maison sera

construite, à faire le nivellement

du terrain, voire du sous­sol si

une dalle est prévue, à creuser

les rigoles de fondations jusqu’à

80 cm (et prévoir l’évacuation

de l’eau des rigoles), à prévoir les

éventuels murs de soutènement

si le terrain est en pente, à réaliser

les tranchées (raccordements et

évacuation), à poser la fosse toutes

eaux (si retenue comme système

de traitement des eaux usées),

à évacue r les déblais en trop et

à remblayer en fin de chantier.

4 / LE DRAINAGE

L’évacuation des eaux est im­

portante, non seulement pour le

confort de la maison mais aussi

pendant la durée du chantier. Il

faut donc repérer les points bas

du terrain, niveler et/ou creuser

pour éviter les accumulations

d’eau de ruissellement, éventuel­

lement organiser de suite les éva­

cuations et les raccordements.

Pour cela, il faut prévoir une

pente naturelle d’évacuation d’au

moins 2 %, un potentiel de débit

qui peut varier, donc une marge

de manœuvre : un tuyau (pvc ou

béton) de 16 cm de diamètre pour

le tuyau d’évacuation semble

le minimum, des raccords bien

étanches du tuyau d’évacuation

afin d’éviter l’intrusion de racines

d’arbres proches, des regards

réguliers pour permettre la visite et

le nettoyage (débouchage…) dont

il faut repérer les positons avant

remblais pour pouvoir les retrou­

ver facilement et pour finir une

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Villar

chipe

l

Page 74: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

74 • MARTINIQUE #100

profondeur suffisante pour éviter

l’écrasement par les véhicules.

5 / LES FONDATIONS

LLa surface des fondations est

calculée par le maître d’œuvre de

telle sorte que la pression de la

maison soit inférieure à la résis­

tance du sol, afin que la maison

ne bouge pas. La résistance du sol

peut varier selon les circonstances

ou la météo, il faut donc «prévoir

large». Pour assurer la meilleure

rigidité, les semelles de fondations

sont en béton armé, solidement

ferraillées et soudées entre elles

(ou reliées par des épingles).

6 / LE SOUBASSEMENT

Dans le cas d’un terre-plein la

dalle de la maison est posée

directement sur une couche de

sable et graviers nivelée et posée

sur le sol. C’est une solution très

économique. A condition que le

sol soit stable, que le terrain ne

soit pas inondable, même par la

nappe phréatique qui remonte,

que le terrain soit de résistance

identique sur toute la surface

pour éviter des enfoncements

localisés, que la pente du terrain

soit très faible car les risques de

tassements différentiels sont im­

portants et devront être anticipés

par des techniques spéciales. Il

faut avoir prévu préalablement le

passage des câbles et gaines qui

seront enterrés, donc définitifs.

Le sous-sol est compté dans la

surface habitable, qu’il soit habi­

table ou pas. Sa destination pre­

mière n’est pas l’habitation, mais

il a une hauteur suffisante (au

moins 2 m) pour être ultérieure­

ment aménagé. Dans ce cas, des

ouvertures peuvent être prévues

et une bonne précaution est de

prévoir des arrivées (eau, électrici­

té, antennes) et des évacuations.

Le sous­sol devra être drainé pour

ne pas être humide, sinon, il y

aura des risques de condensation.

Le vide sanitaire est un volume

d’air (de 20 à 60 cm d’épaisseur

environ) situé entre le sol et le

premier plancher du bâtiment.

Sa fonction est d’isoler le plancher

de la maison du sol source d’humi­

dité latente. L’air du vide sanitaire

doit être renouvelé, des bouches

de ventilation naturelle assureront

donc le renouvellement de l’air

dans des conditions précises ré­

glées par leur dimensionnement.

7 / LES DALLAGES

Le dallage doit être mis en œuvre

soigneusement en suivant les

différentes étapes : décapage

de la terre végétale ; remblai par

du concassé par couches de 20

cm, compactage et nivellement ;

construction du coffrage extérieur,

avec des renforts (piquets) ; im­

plantation des câbles et gaines

qui seront noyés dans le bé­

ton ; isolation rigide et pare va­

peur ; armature : treillis métal­

lique maintenu à mi­hauteur de

l’épaisseur de la dalle ; coulage

du béton et lissage ; polissage.

La dalle peut être ou non flottante.

Dans ce cas, le coulage s’effec­

tue en 2 temps : d’abord une se­

melle, puis au­dessus la dalle.

8 / LES MURS, PORTES ET FENêTRES

Après les fondations, le maçon

va s’attaquer aux murs et portes

et fenêtres. Les techniques dif­

fèrent selon le type de matériaux

choisi. L’emplacement des portes

et fenêtres est réservé au fur et à

mesure que les murs s’élèvent :

les seuils (portes), les appuis

(fenêtres) sont posés, puis les

linteaux (ce sont les éléments

au-dessus des baies, portes et

fenêtres chargés de soutenir la

charge du mur ou de la dalle ou

de la charpente placés au-dessus).

Suivant le style de la maison

seuils, appuis et linteaux peuvent

être réunis par des jambages, le

plus souvent décoratifs.

Sur la porte d’entrée, le linteau

peut avoir une fonction décora­

tive ou symbolique. Les linteaux

sont le plus souvent en béton

préfabriqués ou sont des profils

métalliques en acier type IPN.

Ils doivent être chaînés avec le

reste de la structure quand la

maison doit répondre à des

normes antisismiques.

Les dimensions des ouvertures

doivent être déterminées en

fonction des huisseries, de la

présence de volets extérieurs

roulants ou non (et de leurs com­

mandes par tringle, électrique

ou sangle), ou de moustiquaires.

Page 75: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 76: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

76 • MARTINIQUE #100

Pendant cette phase de construc­

tion, le maçon va également

élever les murs de refends (ce

sont les murs porteurs intérieurs,

leur épaisseur est souvent plus

faible que celle des murs exté­

rieurs) ainsi que l’escalier inté­

rieur s’il y a un étage et s’il est

en béton. Cependant, si l’escalier

est en bois, il sera alors posé en

même temps que la charpente.

A la fin du gros œuvre, l’isolation

sera posée (si elle n’est pas incluse

avec le matériau) et les murs proté­

gés (par enduit, crépis ou bardage).

l Le béton

En zones sismiques, En zone

sismique, il est interdit d’utili­

ser du sable de rivière non lavé

du fait de la présence de boue

en fines particules. L’utilisation

du sable de mer est également

interdite. Sinon, les armatures

mises en place dans le béton

seraient corrodées. Le sable

de pouzzolane doit quant à lui

être humidifié avant usage car

à cause de sa porosité, celui­ci

absorberait une partie impor­

tante de l’eau de gâchage des­

tinée à l’hydratation du ciment.

Par ailleurs pour garantir la résis­

tance des constructions, seuls

les blocs creux à perforations ho­

rizontales de 20 cm d’épaisseur

ou les blocs pleins ou assimilés

à perforations verticales de 15 cm

d’épaisseur, sont autorisés.

Cela signifie donc que l’utili­

sation des parpaings de 15 cm

d’épaisseur est interdite pour les

murs de contreventement. Les

blocs creux quant à eux, doivent

comporter au moins une paroi

intermédiaire orientée paral­

lèlement au plan du panneau.

Le bloc de béton (parpaing)

est un bloc de béton moulé, en

forme de parallélépipède, plus

souvent creux que plein. Il est

composé de matières naturelles

(roche, sable principalement + ci­

ment) abondantes et recyclables.

De forme régulière, très résis­

tant au feu, aux effractions, aux

rongeurs, peu coûteux, c’est le

composant de base. Ses carac­

téristiques thermiques et acous­

tiques sont très faibles : il doit

être complété par un doublage

isolant extérieur ou intérieur.

l La brique

La brique, tout aussi naturelle

(écologique) que le parpaing, est

légèrement plus coûteuse. Mais

c’est un meilleur isolant. Maté

riau «respirant», elle craint moins

l’humidité. Elle est disponible

sous 3 formes, à savoir la brique

creuse classique, la brique creuse

alvéolaire et la brique monomur.

Il y a moins de constructions en

briques en Guadeloupe qu’en

Martinique où il est plus facile

de se procurer ce matériaux

qui est une production locale.

l Le bois

A condition qu’il soit bien mis en

œuvre et que les bois soient de

qualité, il représente une bonne

solution pour les constructions

antisismiques

C’est le matériau écologique par

excellence, naturel et sain. Très fa­

cile à utiliser, il permet une bonne

souplesse architecturale car dis­

ponible sous forme d’ossature

préparée en atelier ou en poteaux,

poutres, madriers assemblés sur

place. Il est aussi facile à mettre

en œuvre dans un chantier sec,

propre, à faibles nuisances. Il est

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Villar

chipe

l

Page 77: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 77

solide, vieillit bien et sans fissure

ou tassement, résiste à l’humi­

dité et au feu. Certes isolant, il

nécessite cependant l’ajout d’un

complément isolant.

Comme pour tous les autres ma­

tériaux, il convient d’être très vi­

gilant sur la qualité des bois uti­

lisés. Il faut refuser tout élément

en bois ayant des nœuds vicieux

dans leurs fibres (nœud atteint

par une pourriture rendant le

nœud plus mou que le bois avoi­

sinant). La qualité mécanique de

ces bois doit être équivalente à

la qualité des bois employés en

charpente, c’est­à­dire similaire

à celle des bois classés ST II (ou

C22) selon la norme NF B 52­001

(choix 1 ou 2 uniquement).

Nos îles sont également situées

dans une zone où les termites

font des ravages. En milieu tro­

pical, l’humidité et la chaleur

favorisent également l’attaque

biologique des bois. Les élé­

ments en bois, la charpente, le

solivage, l’ossature des pan­

neaux, peuvent être constitués

de résineux de la famille des

pins. Parmi ceux­ci, l’aubier est

facilement imprégnable, ce qui

permet de les traiter contre les

attaques biologiques. Les autres

essences telles que le sapin ou

l’épicéa sont déconseillées car

peu imprégnables.

Ces éléments de structure

peuvent aussi être constitués

de feuillus, notamment dans le

cas d’essences dotées d’une ré­

sistance naturelle aux attaques

biologiques, supérieure à celle

des résineux dont en particulier

l’amarante, l’angélique (ou bas­

ralocus ou teck de Guyane), ou

le grignon (ou louro vermelho

ou gamela). Les caractéristiques

de ces feuillus sont proches de

celles des résineux et leurs sec­

tions sont similaires pour des

emplois comparables.

Les bois résineux doivent être

traités pour des classes de

risque 3 pour les charpentes ou

4 pour les bardages et les lisses

basses ; ce traitement devra

également être efficace contre

les termites. En ce qui concerne

les méthodes de traitement, on

doit se référer aux arrêtés pré­

fectoraux (traitement autoclave

“vide et pression”).

Les feuillus doivent avoir une

résistance naturelle suffisante

pour les classes de risque 3 ou

4 et doivent être naturellement

résistants aux termites.

Les menuiseries extérieures

peuvent être constituées d’es­

sences locales, toujours de

classe 3 au minimum.

l Les menuiseries

Les menuiseries regroupent

l’ensemble des portes, fenêtres,

escaliers, portes de garage,

balustrades, volets, etc. On re­

trouve donc les menuiseries à

l’intérieur comme à l’extérieur.

Il existe un grand nombre de

portes et fenêtres, aux finitions

et propriétés variées. De ce choix

dépendra le niveau de sécuri­

té et la qualité d’isolation de la

maison, c’est donc un véritable

investissement. En moyenne,

les menuiseries extérieures

sont à changer tous les 15 à 30

ans, mais cela dépend bien sûr

de l’utilisation que l’on souhaite

en faire, ainsi que du climat.

Il faut choisir les matériaux, bois,

aluminium, PVC ou mixte, ainsi

que le type de vitrage, double,

triple ou isolation renforcée. Il

arrive que les futurs acquéreurs

se basent uniquement sur des

qualités esthétiques ou éco­

nomiques, mais mieux vaut

prendre le temps de réfléchir et

obtenir suffisamment de rensei­

gnements avant de se décider.

Les portes, et plus particulière­

ment la porte d’entrée, doivent

être choisies avec attention car

elles assurent la sécurité. La

porte en acier offre la meilleure

sécurité, y compris contre le feu,

et demande peu d’entretien. Ce­

pendant, compte tenu de ses

faibles qualités d’isolant, il est

préférable d’associer l’acier à un

autre matériau comme le bois.

Très design, l’aluminium ne de­

mande quant à lui aucun entre­

tien et est moins coûteux que

l’acier. Élégant et écologique, le

bois est le meilleur isolant. Pour

une meilleure solidité, on pourra

lui associer l’acier. Il demande

par contre un entretien annuel,

surtout si la porte donne sur

Page 78: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

78 • MARTINIQUE #100

l’extérieur. Bon isolant, le PVC

présente un bon rapport quali­

té/prix car il ne demande aucun

entretien. Il s’agit cependant

d’un matériau inflammable, dé­

formable au fil des années. Pour

une meilleure sécurité, on adop­

tera des renforts métalliques.

Dans tous les cas, des précau­

tions supplémentaires, comme

le blindage et l’ajout de verrous,

peuvent être judicieuses pour

une meilleure sécurité de la

porte d’entrée de votre maison.

Viennent ensuite les fenêtres.

Le premier choix concernant ces

dernières est celui de l’épaisseur

du vitrage. En effet, celui-ci ré­

pond à plusieurs objectifs : iso­

lation thermique, isolation pho­

nique, sécurité et esthétique. On

réfléchira ensuite au choix du ma­

tériau : bois, PVC, aluminium, ou

encore bois et aluminium. Cette

dernière solution, mixte, est par­

ticulièrement efficace puisqu’elle

combine les atouts des deux

matériaux : isolation du bois

et robustesse de l’aluminium.

Selon l’environnement, on por­

tera un soin particulier à la sé­

curité ou à l’isolation phonique.

De même, le climat peut interve­

nir dans le choix des matériaux.

9 / LA ChARPENTE ET LA COUVERTURE

Ces deux éléments sont capitaux

dans votre construction. La char­

pente, continuité de l’ossature de

la maison, doit supporter le poids

de la couverture qui, elle­même,

doit protéger l’habitation des

rayons du soleil, de la pluie et ré­

sister à des vents violents.

Il s’agit de ne pas lésiner sur la

qualité du matériau à employer.

Pour la charpente, le bois, recon­

nu pour ses nombreuses qualités,

reste le plus utilisé. Notre climat

impose des règles strictes quant à

son utilisation lors d’une construc­

tion. A l’exception du bois rouge

qui dispose de propriétés natu­

relles, les autres essences doivent

subir un traitement spécifique en

vue de résister aux attaques d’in­

sectes, de l’humidité, des champi­

gnons et des termites.

La charpente métallique

est une alternative car l’acier,

réputé pour sa légèreté et doté

de qualités anti­cycloniques et

anti­sismiques, n’impose pas de

fondations particulièrement pro­

fondes.

Préférez les bois issus de forêts

gérées durablement qui pos-

sèdent la certification PEFC, gage

de leur qualité et de leur traçabilité.

On distingue deux types de char­

pente ; La version tradition nelle

et l’industrielle.

La charpente traditionnelle

est la plus ancienne et la plus

complexe à mettre en œuvre.

C’est également la plus esthé­

tique. Cette solution permet d’uti­

liser le volume de l’habitation

pour aménager des pièces dans

les combles. La réalisation d’une

charpente traditionnelle doit être

confiée au savoir-faire d’un artisan

charpentier qui maîtrise l’art de ce

type de construction

La charpente industrielle

venue des USA dans les années

50, sa conception est plus ba­

sique. Sa solidité est assurée par

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Villar

chipe

l

Page 79: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 79

un procédé de triangulation qui

combine pièces de bois et métal­

liques.

La toiture

très exposée aux rayons du soleil,

est responsable en majorité des

apports de chaleur. C’est pourquoi,

l’isolation est une étape primor­

diale. Elle permet de réduire les dé­

perditions énergétiques et de ga­

gner en confort car vous atténuez

les nuisances sonores et réduisez

la température de 2 à 5 °C. En l’as­

sociant à une ventilation naturelle

et à des protections solaires, vous

limitez le recours à la climatisation,

vous diminuez vos émissions de

CO2 et économisez jusqu’à 50 %

sur vos factures d’électricité.

La toiture réfléchissante est un

procédé d’isolation qui empêche

la toiture d’absorber les rayons

UV. Vous limitez ainsi les apports

extérieurs de chaleur.

EDF incite les particuliers à proté­

ger leurs maisons neuves ou à ré­

nover par des primes sous réserve

de faire appel à un poseur agréé

et conventionné. La prime est dé­

duite directement de la facture de

l’installateur.

La couverture qui protège des in­

tempéries peut être constituée de

tôles, de tuiles de terre cuite ou de

bois. Chacun de ses matériaux est

adapté aux contraintes locales à

condition de veiller à respecter les

consignes de pose.

Quel que soit le matériau choi­

si, il est fortement recommandé

pour la pose, compte­tenu des

contraintes et des aléas clima­

tiques, de faire appel à un profes­

sionnel. Non seulement, vous se­

rez assuré du respect des normes

en vigueur mais vous bénéficierez

d’une garantie décennale.

Une couleur de toiture claire as­

sociée à une bonne isolation ther­

mique est un excellent moyen

de combattre la chaleur dans la

maison. Plus la toiture est claire,

plus la lutte contre le rayonne­

ment solaire est efficace. Vous

limitez alors l’apport de chaleur

à l’intérieur et vous avez besoin

d’un isolant mois résistant. A titre

d’exemple, un coloris clair (blanc,

jaune, orange, rouge clair) implique

une résistance thermique faible

alors qu’une couleur foncée (noir,

brun sombre, gris foncé) entraîne

l’équipement d’un isolant à l’effi­

cience maximale.

Les couvertures en tôles sont lé­

gion en Guadeloupe. Elles se dé­

clinent en une large gamme de

coloris. Les tuiles sont reconnues

pour leur étanchéité et leur iso­

lation thermique et phonique. Il

existe des modèles plats, d’autres

moyennement ou fortement gal­

bés qui se posent sur des toits

à pente faible ou plus forte. Cer­

taines gammes de tuiles sont dis­

ponibles en plusieurs coloris. Les

bardeaux de bois, à l’esthétique

et au confort thermique reconnus,

font leur retour sur les toits antil­

lais. Si ce type de couverture est

plus onéreux, il s’avère très résis­

tant dans le temps et limite cepen­

dant le recours à l’isolation.

Installer un toit vert

Outre son aspect écologique, la

toiture végétalisée offre de nom­

breux avantages. L’essentiel est

de disposer d’une structure por­

tante solide car le poids à suppor­

ter devient encore plus important

lorsque la toiture est gorgée d’eau.

La charpente doit être en bon état,

dotée d’une pente faible et d’une

étanchéité parfaite car il est très

compliqué ensuite de pouvoir y

effectuer des réparations.

Ce type de toiture forme un écran

thermique qui régule la tempéra­

ture de la maison et limite l’utilisa­

tion de la climatisation. Ecologie à

souhait, elle produit de l’humidité

dans l’air, filtre les poussières et

produit de l’oxygène, participant

ainsi à réduire les gaz à effets de

serre. Elle recycle une partie des

eaux pluviales grâce au substrat

qui joue un rôle de filtre et de ré­

gulateur pour un écoulement plus

régulier qui permet de réduire les

eaux de ruissellement.

A partir du support porteur, qu’il

soit en béton, en bois ou en acier,

plusieurs composants sont né­

cessaires. Un isolant, un matériau

étanche, une couche drainante,

un film géotextile, le substrat de

culture et enfin la végétation qui

doit être adaptée à notre climat.

Pour faciliter son entretien, il est

possible d’ y intégrer un système

d’arrosage automatisé à régler

Page 80: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

80 • MARTINIQUE #100

selon la saison ou doté des cap­

teurs d’humidité qui déclenchent

l’arrosage si nécessaire.

Enfin, avec ses quelques 1 400

heures d’ensoleillement annuel

aux Antilles, l’énergie solaire est

une source gratuite et renouve­

lable au potentiel considérable.

L’équipement d’un chauffe-eau

solaire est obligatoire dans les

nouvelles constructions. Il peut

être superposé sur la toiture ou y

être intégré. Là encore, EDF facilite

son installation via une prime.

Si vous souhaitez gagner en

autonomie, vous pouvez éga­

lement vous orienter vers des

panneaux photovoltaïques à

installer sur votre toiture et qui,

complétés à des batteries, vous

permettent de réduire sensible­

ment votre facture d’électricité.

10 / LA MISE hORS D’EAU ET hORS D’AIR

La mise hors d’eau

signifie que la construction est

étanche à l’eau (donc aux intem­

péries). Cette étape de la construc­

tion succède à l’élévation des

murs. Elle correspond à la pose de

la charpente et du toit (couverture).

La mise hors d’air

correspond à la pose des menui­

series extérieures. Elle succède

à la pose de la charpente et du

toit et donc à la mise hors d’eau.

Après cette étape, la construc­

tion est étanche, tant à l’eau,

qu’à l’air. De cette parfaite étan­

chéité dépend aussi la qualité de

l’isolation de l’habitation. La fin

de la mise hors d’air marque la fin

du gros œuvre et le début du se­

cond œuvre, c’est­à­dire, l’installa­

tion des équipements intérieurs,

de l’isolation, de l’électricité, des

peintures, des revêtements de sol,

de la décoration et des sanitaires.

C’est un stade où le maître d’ou­

vrage peut prendre la main pour

terminer lui­même l’achèvement

de la maison.

C’est une étape importante car

elle donne lieu généralement à un

paiement…

11 / LES CLOISONNEMENTS INTÉRIEURS

Les cloisons permettent de déli­

miter les différentes pièces de la

maison. Il existe différents types

de cloisons :

l Les cloisons en plâtre,

briques, bois ou matériau alvéo­

laire, montées grâce à une ossa­

ture métallique ou en bois. Alter­

native : un montage «à sec». Il a

l’avantage de pouvoir couvrir de

grandes surfaces d’un seul tenant

Une étude réalisée au Canada précise qu’une ville dotée de 6 % de toi­tures végétalisées en­trainerait une chute de la température de 1,5° C.Une membrane de toi­ture traditionnelle (hors toiture réfléchissante) exposée au soleil peut atteindre les 60 °C tan­dis que celle d’un toit végétalisé soumise à la même exposition at­teint 20 °C.

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 81: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

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Page 82: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

82 • MARTINIQUE #100

ainsi que des hauteurs sous pla­

fond importantes avec des pan­

neaux grand format.

l Les cloisons

« à matériaux humides », tels que

les briques, les carreaux de plâtre

ou le béton cellulaire, assemblées

au moyen de mortier ou de colle.

La mise en œuvre est relativement

facile et elle est le plus souvent

préconisée pour des petites sur­

faces. Si vous souhaitez y inclure

des canalisations ou des fils élec­

triques, des saignées sont à pré­

voir et donc un travail important

d’égalisation des surfaces.

Le choix du matériau de construc­

tion du cloisonnement a son im­

portance et peut varier selon les

pièces. Par exemple, un matériau

isolant phoniquement dans les

chambres et un matériau hydro­

fuge en salle de bains. Et pour un

couloir souvent exposé aux chocs,

rien de tel qu’un matériau résis­

tant. Le poids a aussi son impor­

tance. Un plancher à l’étage, selon

sa conception, ne pourra pas sou­

tenir tous les types de cloisons,

d’où la nécessité de prendre un

matériau léger.

Les briques

pour cloisons sont en terre cuite,

le plus souvent creuses. Elles

offrent à la fois une isolation

thermo­acoustique, la régulation

de l’humidité et une bonne résis­

tance mécanique. Ce matériau

s’adapte facilement aux besoins

(murs courbes, par exemple).

Après la pose des briques, la cloi­

son est recouverte sur ses deux

faces de plaques de plâtre ou

d’un enduit à base de plâtre. So­

lide, une cloison en briques

est insensible aux dégâts des

eaux et a une durée de vie im­

portante. Cependant, elles sont

chères et leur pose nécessite un

temps de séchage des plâtres

très long, ralentissant le chantier.

Les cloisons assurent le confort

de votre habitation par leurs

qualités d’isolation thermique et

phonique.

Quel que soit le type de cloi­

son choisi, il faudra adapter sa

technique de pose en fonction

du matériau. Ainsi, les cloisons

en plâtre, bois ou matériaux al­

véolaire seront montées à l’aide

d’une ossature métallique ou une

ossature en bois.

Les cloisons en briques seront

montées à l’aide d’un mortier. Il

existe également des cloisons

en pavé de verre, qui permettent

de conserver la luminosité dans

les pièces, et qui sont facilement

mises en place grâce à des pan­

neaux préassemblés.

Bien sûr, toutes les cloisons de

la maison ne sont pas obligées

d’être constituées de la même fa­

çon. Il est tout à fait envisageable

de n’avoir qu’une seule cloison

en verre, en brique ou en bois,

et les autres en plâtre ou en bé­

ton. L’essentiel sera de conserver

l’harmonie de la construction, et

sa solidité.

Les plaques de plâtre

sont de grands panneaux de

plâtre habillés d’un parement

en carton sur les deux faces.

Les plaques sont polyvalentes

et s’adaptent à tous les usages.

Selon l’emploi, il existe trois mo­

dèles : à bords amincis, arrondis

ou ronds amincis. Elle est égale­

ment disponible hydrofugée (ré­

sistance à la condensation et aux

projections d’eau) et ignifugée

(résistance au feu). La plupart

du temps, les plaques de plâtre

sont vissées sur une ossature

métallique. Ce système permet

de dissimuler gaines et canalisa­

tions. Faciles à découper, elles se

mettent en forme aisément pour

créer des cloisons courbes. C’est

le type de cloisons le plus facile

à mettre en œuvre. Légères, elles

ne créent pas de grosses sur­

charges. Et elles affichent un bon

rapport qualité/prix.

Les panneaux alvéolaires

sont constitués de deux plaques

de plâtre réunies par une âme

cartonnée en forme de nid­

d’abeilles. Comme les plaques

de plâtre, ils se déclinent en trois

types de joints. Ils se montent à

l’aide d’une ossature en bois ou

métallique et doivent recevoir un

revêtement de finition (enduit,

sous­couche avec peinture ou

papier peint). Cependant, cer­

tains modèles sont fournis pré­

peints. Les cloisons en matériau

alvéolaire sont relativement éco­

nomiques et leur mise en œuvre

rapide.

Page 83: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 83

Les plaques de cellulose et gypse

offrent une grande résistance aux

chocs et des qualités d’isolation

phonique. Elles sont hydrofuges

et trouvent donc leur usage dans

les pièces humides. Elles sont

aussi résistantes aux chocs. En

outre, elles autorisent l’accro­

chage d’éléments suspendus

sans montage de renfort. La mise

en œuvre est simple et ne de­

mande qu’un outillage classique.

Les plaques se fixent à l’aide de

vis, d’agrafes ou de pointes selon

le support (bois ou métal). La liai­

son des plaques se réalise bord à

bord avec une colle spéciale.

Les briques de verre

sont en verre massif ou consti­

tuées de deux demi­briques

creuses réunies par soudure à

chaud. Ces cloisons créent une

séparation tout en gardant la

luminosité. Elles sont dispo­

nibles dans différents coloris et

différents aspects. Traditionnel­

lement, elles se posent sur un

profilé rempli de mortier et sont

assemblées à l’aide de ciment ou

de colle spéciale. Mais pour faci­

liter leur mise en œuvre, il existe

des châssis modulaires en bois,

en acier ou en PVC et des pan­

neaux pré­assemblés par mo­

dule de 4, 6 ou 8 briques. D’où un

gain de temps au montage. In­

sensibles à l’eau, elles affichent

des performances thermiques et

phoniques intéressantes.

Les plaques de ciment hydrofuge

sont composées de ciment, de

minéraux, de fibres de renfort et

d’additifs. Légères, elles offrent

pourtant une très grande résis­

tance mécanique. Usage idéal

en pièces humides. elles se

fixent sur des structures métal­

liques ou bois et permettent tous

les types de finition : carrelage,

peinture, papier peint, crépi... les

plaques de ciment hydrofuge

sont aussi résistantes aux chocs

qu’au feu. Légères, elles rendent

les manipulations plus faciles et

moins fatigantes.

12 / LES ÉqUIPEMENTS ET REVêTEMENTS INTÉRIEURS

La décoration intérieure et l’ins­

tallation des équipements cor­

respondent à la dernière étape

d’une construction. Les interve­

nants sont maintenant l’élec­

tricien qui dans le respect de

normes précises, installe le ré­

seau électrique (tableau, disjonc­

teurs, prises, éclairages), le plom­

bier qui installe les canalisations

d’eau, de gaz, la baignoire et le

bac de douche, la robinetterie,

le ballon d’eau chaude sanitaire,

les évacuations etc… , le carreleur

qui pose revêtements de sols et

carrelages et le peintre qui inter­

vient pour protéger et décorer les

murs : enduits extérieurs ou cré­

pis si le maçon ne les a pas déjà

réalisés, peintures intérieures ou

papiers peints.

l CarrelageLe carrelage connaît un véritable

regain d’intérêt et s’invite partout

au mur comme au sol. Cette re­

naissance est le résultat d’une

longue évolution technologique

et esthétique. Le carrelage est

résistant à la compression, aux

chocs, aux rayures, aux intempé­

ries pour certains, aux rayons lu­

mineux avec des teintes stables.

Il est également ininflammable,

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

Eco C

onstr

uctio

n Bat

Page 84: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

84 • MARTINIQUE #100

indéformable, facile à entretenir,

sain, hygiénique, naturel, écolo­

gique et pour finir antistatique.

En fonction de la pièce à carreler,

du choix de la couleur et son as­

pect, il existe différentes familles

de carrelage.

Le carrelage en pierre naturelle

est le plus authentique, d’une

solidité remarquable, utilisable

en intérieur ou en extérieur. Il re­

groupe : le carrelage granit, parti­

culièrement durable, un des plus

coûteux ; le carrelage marbre,

noble mais fragile ; le carrelage

ardoise, la pierre calcaire, le por­

phyre... Très poreux par nature,

les carrelages en pierre reçoivent

à la fabrication des traitements

hydrofuges et anti­tâches. Leur

inconvénient, c’est leur poids, on

les réserve aux rez­de­chaussée.

Plus longs et difficiles à poser

que les autres carrelages, la pose

se confie à un professionnel.

Le carrelage terre cuite,

tomettes et carreaux de ciment

s’apprécient pour leur aspect

rustique, qui se patine avec le

temps. Ils conviennent en inté­

rieur comme en extérieur. Na­

turellement poreux et tendres,

ils nécessitent un traitement

hydrofuge et oléofuge, à appli­

quer quelques semaines après la

pose, puis un entretien régulier à

l’huile de lin ou à la paraffine.

Le carrelage en grès,

mélange d’argile et de silice, so­

lide et facile à poser. Non poreux,

il ne nécessite aucun traitement

protecteur et s’entretient fa­

cilement. Il se décline en grès

cérame qui convient parfaitement

aux lieux à fort passage, inté­

rieurs comme extérieurs, en grès

cérame poli, d’aspect très brillant,

déconseillé dans les pièces à fort

passage car il marque fort les

rayures, en grès cérame émaillé,

recouvert d’émail en surface, ce

qui permet une plus grande varié­

té de nuances colorées et facilite

le nettoyage, mais le fragilise un

peu, en grès pressé, plus résis­

tant, toujours de dimension ho­

mogène et en grès étiré, d’aspect

plus rustique, présentant parfois

quelques irrégularités de formats

; il convient moins en extérieur.

Il existe différents grades de qua­

lité dans le carrelage: Le carrelage

dit « de premier choix » est défini

par des normes qui admettent un

maximum de cinq carreaux défec­

tueux sur mille concernant les dé­

fauts d’aspect. D’autres niveaux

de qualité de carrelages existent

sur le marché tels que 2nd choix,

3e choix.

Selon l’endroit que l’on désire

carreler, il est important de tenir

compte des spécificités tech­

niques du carrelage répondant à

des normes bien précises. Pour

faciliter votre choix, plusieurs

normes existent et permettent de

classer les produits selon leurs

caractéristiques de résistance à

l’usure, aux rayures, aux impacts,

à l’eau ou encore aux produits

chimiques. Elles sont indiquées

sur les conditionnements.

l Béton ciréProduit d’inspiration industrielle,

le béton ciré est un matériau

tendance aussi bien pour la cui­

sine que pour la salle de bains. Il

s’utilise tout autant sur les sols

que les murs ou les plans de tra­

vail mais suscite aussi quelques

inquiétudes sur son installation.

Sans joints, lisse et non poreux,

il retient peu les taches et autres

saletés. En plus d’être esthétique,

le béton ciré facilite les corvées

ménagères ! Un simple balai

éponge trempé dans de l’eau

tiède et du savon noir sont suffi­

sants. Attention, le béton ciré to­

lère très mal l’ammoniaque, l’eau

de Javel ou tout autre produit

agressif.

Marié à d’autres matériaux, le bé­

ton ciré révélera son esthétisme.

Le bois réchauffera l’effet épuré

du béton ciré, le métal accentue­

ra son côté design, le carrelage

jouera la carte du bi­matière pour

un rendu structuré.

l ParquetLe parquet est constitué d’un

assemblage d’éléments en bois

massif ou en panneaux contre­

collés. Il existe plusieurs caté­

gories de parquet selon le mode

d’assemblage et de fixation des

éléments.

Le parquet massif : 100% bois.

Les lames de parquet en bois

massif sont usinées à partir d’une

seule frise de bois, c’est­à­dire une

seule

Page 85: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 86: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

86 • MARTINIQUE #100

seule planche étroite servant à

cette fabrication. C’est la raison

pour laquelle le parquet massif

«travaille» plus que les autres

types de parquet : il se dilate et

se rétracte en fonction de la tem­

pérature et de l’hygrométrie de la

pièce où il se trouve. Pour avoir un

parquet massif dans une pièce

d’eau, il faut donc choisir une es­

sence exotique imputrescible qui

résistera bien à l’eau, comme le

teck. Mais ce type d’essence est

beaucoup plus cher. Le parquet

massif peut être vendu brut de

rabotage. Dans ce cas, il faudra

prévoir de le poncer, puis le hui­

ler, cirer ou vitrifier. On trouve

également du parquet massif

pré-poncé, ou fini en usine, ayant

éventuellement subi une prépa­

ration pour lui donner un effet

vieilli ou teinté par exemple.

Le parquet contrecollé : résistance et

simplicité.

Le parquet contrecollé est

constitué de trois couches. La

couche supérieure est faite d’une

essence noble, qui donnera au

parquet son aspect. On l’appelle

«couche d’usure», ou parement,

car c’est elle qui sera poncée

pour entretenir le parquet en cas

d’usure. Elle doit faire au moins

2,5 mm d’épaisseur. Les deux

couches suivantes sont fabri­

quées avec des dérivés de bois.

Les parquets contrecollés sont

souvent traités en usine et ne

nécessitent généralement aucun

traitement après la pose. Ils sont

fréquemment vendus avec une

finition vitrifiée, qui facilite leur

entretien. Leur fabrication indus­

trielle permet d’offrir une large

variété de styles avec toutes les

essences disponibles. Si la durée

de vie d’un parquet contrecol­

lé est plus courte que celle d’un

parquet massif, vous pouvez tout

de même espérer le garder au

moins 50 ans. Ce type de par­

quet présente en outre l’avan­

tage de mieux résister à l’humi­

dité que le parquet massif, en se

dilatant moins.

Le stratifié : pratique et bon marché.

Contrairement aux deux types de

parquet précédents, le parement

du stratifié n’est pas en bois.

Il est composé d’une imitation

bois sur papier, recouverte d’une

couche de résine, collée sur un

support aggloméré ou medium.

L’imitation bois est faite de re­

productions de motifs dont la

diversité offre aujourd’hui un as­

pect irrégulier proche de la réali­

té. On en trouve dans des styles

et des couleurs très variés, ne

nécessitant pas de traitement

après la pose. La pose du revête­

ment stratifié se fait toujours flot­

tante, ce qui présente l’avantage

d’être facile et rapide. Facile à

entretenir, il résistera cependant

moins bien dans le temps que les

parquets massifs et contrecollés,

notamment aux endroits de pas­

sage. Il ne sera alors pas possible

de le rénover.

La certification NF parquet est un

gage de qualité sur les parquets.

L’écolabel FSC garantit quant à

lui, que le bois provient de plan­

tations ou forêts renouvelables,

où les arbres abattus sont rem­

placés par de nouvelles planta­

tions.

La durabilité d’un parquet va dé­

pendre de sa finition : « brute » il

pré sen tera une grande vulnérabi­

lité aux tâches (d’où de fortes

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

Page 87: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 88: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

88 • MARTINIQUE #100

contraintes d’entretien et d’usage),

« huilée » il aura une bonne du­

rabilité si le huilage ou l’encaus­

tiquage est régulier (huiles natu­

relles à privilégier), enfin, « vernie

ou vitrifiée », il aura une bonne

durabilité avec peu d’entretien

mais une rénovation périodique

(environ tous les 15 ans) sera à

envisager.

l MoquetteLa moquette donne une touche

chaleureuse à une maison. Mo­

quette intérieure, moquette ex­

térieure, moquette spéciale, à

chaque moquette son usage, sa

technique de pose et son entre­

tien. Il existe un grand choix de

matières différentes : la fibre na­

turelle, provenant du monde vé­

gétal, offre des aspects différents

en fonction du type de matière ; la

moquette coco est robuste, d’as­

pect un peu rustique et présente

un excellent rapport qualité/prix ;

la moquette sisal est élégante

mais plus délicate au niveau de

l’entretien ; la moquette jonc de

mer est douce, pratique et facile

à vivre ; la moquette laine est un

classique, une valeur sûre ; la

moquette synthétique est issue

de la pétrochimie (polyamide,

acrylique et polypropylène).

Pour des usages particuliers,

vous avez des moquettes spé­

ciales comme la moquette salle

de bain, prévue pour un usage

en pièces humides y compris

pour la cuisine. Elle est résistante

tout autant que décorative. La

moquette acoustique réduit la

propagation des bruits par le sol

lorsqu’elle est posée au sol et ré­

duit les bruits aériens lorsqu’elle

est posée au mur. La moquette

extérieure offre une grande diver­

sité d’aspect et une grande résis­

tance pour un usage aussi bien

en intérieur qu’en extérieur. La

moquette gazon présente toutes

les qualités pour tous les usages

dans une gamme variée. Usage

extérieur ou intérieur, elle se teinte

de vert, mais pas seulement !

Si poser une moquette au sol

ou une moquette murale ne de­

mande pas de compétences pro­

fessionnelles, il faut néanmoins

être rigoureux pour obtenir un bon

résultat. Un tapis d’escalier et la

moquette d’escalier vous deman­

deront du temps et de la patience.

Tous les sols souples doivent se

coller avec une colle moquette

adaptée au support sur lequel ils

sont posés. La moquette ne sup­

porte pas les défauts de surface.

Elle doit être parfaitement plane,

il ne doit pas y avoir d’interstice

entre les lés ou les dalles. Si vous

posez une moquette sur un sol

irrégulier, avec le temps, tous les

défauts se voient. L’usure est plus

importante et sa bonne tenue

n’est plus garantie. D’autre part, il

doit y avoir une barre de seuil aux

ouvertures si la moquette s’arrête

sur un autre revêtement de sol et

les plinthes doivent être posées

après la moquette.

Il existe trois modes de pose.

Dans le mode par collage sur

support pour les dalles et les

lés, les éléments sont collés soit

directement sur le plancher soit

sur un support intermédiaire, la

« thibaude ». Dans le mode par

simple pose pour les dalles plom­

bantes, les dalles sont posées

sur un support recouvert d’une

couche de préparation destinée à

les stabiliser. Enfin, dans le mode

de pose par tension pour les lés

(mode de pose traditionnel), les

lés sont posés sur un support, la

« thibaude », et fixés en périphérie

de la pièce par des bandes d’an­

crage. Cette pose est considérée

comme la plus performante.

l PeintureLa peinture est la base de la dé­

coration. C’est souvent elle qui

donnera l’ambiance, l’harmonie,

le volume à une pièce. Les pein­

tures sont généralement adap­

tées à un support. Bois, métal,

plastique, sol, carrelage, plafond,

cuisine et salle de bain, décora­

tive, magnétique, tableau noir,

hydrofuge : l’offre est gigan­

tesque ! Lisez bien les étiquettes

et faites vos choix en connais­

sant leurs propriétés et caracté­

ristiques qui sont très variables.

Sachez qu’il existe également

des primaires d’accrochage pour

le plâtre, le métal, le plastique, le

bois... elles permettent à la pein­

ture de mieux adhérer.

Peindre un plafond peut s’avérer

très délicat. Une bonne préparation

Page 89: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

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l’énergie photovoltaïque de façon op­

timale grâce à la climatisation hydride

solaire. La mise en œuvre de l’appareil

est simplifiée et facilement intégrable

sur une habitation tout en garantissant

une sécurité totale de l’installation. A

titre d’exemple, des panneaux de 650

Wc permettent de couvrir la majeure

partie de la consommation du clima­

tiseur. Le climatiseur solaire hybride

donne la priorité au solaire afin de privi­

légier l’énergie gratuite.

Le surplus peut être stocké en option

dans des batteries pour être restitué

pendant la nuit. Lorsque vous passez

en mode « PV ECO », vous privilégiez

le fonctionnement à l’énergie solaire et

l’appareil ne consomme plus sur le ré­

seau électrique. Vous utilisez ainsi une

climatisation à la fois respectueuse de

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Page 90: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

90 • MARTINIQUE #100

préalable à la mise en œuvre

ainsi qu’un bon choix de la pein­

ture seront garants d’un travail

efficace et rapide. La peinture

extérieure, doit être adaptée au

support auquel elle est destinée ;

ce support doit être sain, en bon

état et prêt à recevoir une pein­

ture c’est­à­dire préparé par une

sous­couche ou primaire d’ac­

crochage. La peinture pour sol,

à base de solvants et de résine,

est spéciale par sa dureté et son

adhérence ; elle permet de re­

couvrir les sols des pièces tech­

niques, garages, atelier, buande­

rie... mais aussi des piscines.

On distingue les peintures à

l’eau des peintures à l’huile.

Parmi les peintures à l’eau, on

retrouve : la peinture acrylique,

composée de pigments et liant,

qui s’applique en monocouche

ou bicouche dans le cas d’un

support poreux ou d’une pein­

ture de qualité médiocre. De

nombreux effets et rendus

sont possibles : marbré, fon­

du, glacis, mat, brillant, satiné…

L’application est délicate et le

séchage peut être trop rapide.

La peinture vinylique, composée

de pigments et liant acrylo­viny­

lique, est surtout utilisée en mé­

lange pour réaliser des effets ou

alors en sous­couche sur sup­

port poreux. La peinture alkyde,

composée de résines alkydes en

solution dans l’eau, s’applique

en monocouche ou bicouche.

Très résistante, elle allie les qua­

lités de la peinture à l’eau et à

l’huile. Elle a cependant une ten­

dance au jaunissement et pré­

sente une moins bonne stabilité

dans le temps que la peinture

acrylique. La peinture naturelle

(biologique, écologique) est faite

de composants naturels d’ori­

gine végétale ou minérale. Elle

s’applique, selon le support, en

1 à 3 couches. Ce produit écolo­

gique est non toxique, ne pos­

sède pas d’odeur, est très respi­

rant, son application est facile et

son prix en baisse !

Les peintures à l’huile sont quant

à elles, amenées à disparaître au

profit des peintures à l’eau, plus

saines, et des peintures éco­

logiques. Elles sont soumises

à une stricte réglementation. Il

s’agit des peintures glycérophta­

liques, époxy et polyuréthanes.

Peinture mate, brillante, satinée ou

laquée ?

La peinture mate retient peu la lu­

mière et masque les légères imper­

fections du support, mais elle est

plus sensible aux salissures et est

déconseillée dans les pièces très

utilisées (cuisine, salle de bain...).

On la recommande pour les pla­

fonds. La peinture brillante est plus

résistante que la peinture mate,

surtout utilisée pour la cuisine ou

les endroits à fort passage (couloir,

entrée...). Elle apporte de la lumi­

nosité grâce à un effet miroir. La

peinture satinée offre un effet mi­

roir reflétant la lumière et est facile

d’entretien. Elle est recommandée

dans les pièces à vivre et les pièces

soumises à la condensation (salle

de bain, cuisine). La peinture la­

quée offre encore plus de brillance

et d’effet miroir pour encore plus

de profondeur et de luminosité ;

le support doit être parfait car

la moindre irrégularité sera très

visible.

l électricitéPour installer le réseau électrique,

on commence par recenser tous

les points d’utilisation potentiels

dans la maison. On évaluera le

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

L’ESQ

UISS

E

Page 91: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 91

Page 92: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

92 • MARTINIQUE #100

nombre de prises de courant dans

les différentes pièces – sachant

qu’il en faut plusieurs pour un bon

confort au quotidien. Le plan du

mobilier prévu peut alors faciliter

cette opération.

Le tableau électrique est le point

central de l’installation. Il comprend

le compteur d’électricité, le disjonc­

teur général et le tableau de répar­

tition des différents circuits. Lors de

l’installation, on laissera de la place

sur le tableau électrique pour les

futures installations (nouvel appa­

reil électroménager, par exemple).

Pour une parfaite sécurité, on veille­

ra à ce que chaque circuit soit câblé

et protégé en fonction de la puis­

sance délivrée. De plus, un circuit

devra être consacré à une seule et

unique application. L’éclairage, les

prises de courant 10­16 A, le cumu­

lus, le lave­linge font ainsi l’objet

d’un circuit chacun. Autre norme

à respecter : le circuit dédié aux

prises 10­16A ne doit pas compter

plus de 8 points de distribution. De

même, le circuit d’éclairage ne doit

pas excéder 8 applications.

Dans le cas d’une auto­construc­

tion, les circuits et raccordements

devront être inspectés afin de

vérifier leur conformité. À moins

d’une sérieuse expertise, on préfé­

rera s’adresser à un professionnel.

L’entreprise contactée pour ces tra­

vaux doit d’ailleurs impérativement

posséder une assurance garantie

décennale, datée. Une photocopie

de l’attestation devra être jointe au

devis, avant tout accord.

Pour souscrire son abonnement

d’électricité, on évaluera au préa­

lable sa consommation électrique

potentielle.

l Plomberie

L’installation sanitaire de la mai­

son concerne l’arrivée d’eau depuis

le réseau de ville, le chauffage de

cette eau pour son usage domes­

tique, et l’évacuation des eaux usa­

gées. Un particulier peut réaliser

lui­même sa plomberie s’il est bon

bricoleur. Dans ce cas, il peut être

utile de faire vérifier son installation

sanitaire par un plombier.

Pour mettre en place le réseau sa­

nitaire, on commence par placer

la fosse dans le trou prévu lors du

creusage des fondations. Elle est

ensuite remplie d’eau aux trois

quarts, afin d’éviter tout déborde­

ment par temps de pluie. Les tran­

chées menant à la maison sont

également creusées au préalable.

La fosse est ensuite raccordée

au vide sanitaire. Avant la mise

en route de l’installation et la fer­

meture des tranchées, les travaux

doivent recevoir la validation du

service sanitaire de la mairie, qui

vérifiera la conformité avec le plan

ayant reçu le permis de construire.

On peut alors finaliser la mise en

route des sanitaires.

L’installation de la plomberie est

définie selon un plan précis. Ce plan

peut être de deux types : la pieuvre

: chaque appareil est relié à la nour­

rice, tube permettant de raccorder

plusieurs tuyaux, par une canalisa­

tion indépendante. Ce système est

le plus simple, demande moins de

raccords mais utilise plus de lon­

gueur de tuyaux. Le repiquage : la

nourrice initiale alimente, grâce à

une colonne montante, plusieurs

nourrices secondaires placées à

chaque étage du bâtiment. Un robi­

net d’arrêt est placé avant chacune

de ces nourrices secondaires. On

privilégie ce système dans les mai­

sons à plusieurs étages.

L’eau chaude sanitaire (ECS) est

utilisée dans la cuisine et les salles

de bain. Elle est produite par un

chauffe-eau indépendant ou par

un ballon d’eau chaude raccordé

à une chaudière. Le chauffe-eau

peut fonctionner à l’électricité, au

gaz ou à l’énergie solaire. La pre­

mière solution est de loin la plus

répandue.

La tuyauterie peut être principale­

ment en acier (matériau conçu pour

résister aux agressions chimiques

et mécaniques), en cuivre (bonnes

propriétés mécaniques, solide, ré­

sistant à la corrosion) ou en PVC

(résistant, un tuyau PVC se coupe

facilement avec une scie à métaux

si l’on souhaite l’adapter à une ins­

tallation). Un compteur d’eau est

très utile, puisqu’il permet, outre

le relevé des consommations, de

traquer les éventuelles fuites. On

se procurera le compteur chez un

plombier, un fabricant ou encore en

s’adressant à une société spéciali­

sée sur le conseil du service des

eaux de sa commune. Ce compteur

pourra être loué ou acheté. L’achat

est la solution la plus intéressante

financièrement, cependant la loca­

tion est plus largement adoptée.

Elle assure en effet l’entretien et le

remplacement des compteurs au

fil de l’abonnement.

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 93

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94 • MARTINIQUE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 95

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96 • MARTINIQUE #100

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

13 / LA CLIMATISATION

Sachez faire le bon choix

La climatisation apporte

un confort non négligeable

dans une habitation. De nos

jours, il est désormais pos-

sible d’optimiser la consom-

mation d’énergie grâce aux

dernières technologies. En-

core faut-il savoir faire la dif-

férence entre climatisation et

climatisation performante !

Depuis janvier 2014, seuls les cli­

matiseurs dotés de la technolo­

gie Inverter peuvent être vendus.

Cette technologie offre un confort

optimal en assurant une tempé­

rature douce et régulière et un ni­

veau sonore minimal. Elle permet

également de réaliser des éco­

nomies d’énergie en modulant la

puissance de l’appareil selon les

besoins. L’appareil fonctionne

en permanence, évitant ainsi les

phases de démarrage et d’arrêt

du compresseur qui provoquent

des pics de consommation.

Il existe également sur le marché

des équipements solaires hy­

brides qui associent l’électricité

et le solaire.

La climatisation existe sous

forme mobile, murale ou de

console. Le modèle mural est le

plus courant. Vous trouverez sur

le marché des unités intérieures

aux design divers. Il est égale­

ment possible de disposer d’un

système invisible, caché dans

un faux­plafond. L’air est alors

diffusé par un réseau de gaines,

seules les grilles de diffusion

sont apparentes au plafond.

Le système monosplit

est destiné à climatiser une seule

pièce. IL est composé d’une unité

intérieure (l’évaporateur) et d’une

extérieure (le compresseur). Le

multi­splits permet d’alimenter

plusieurs pièces avec un seul

compresseur. Les évaporateurs

sont placés dans chaque pièce

et la température peut être réglée

indépendamment.

Le choix de l’appareil influe sur

votre bien­être, votre facture

énergétique et sur l’environne­

ment. Sa puissance doit être

adaptée à la taille de la pièce et

à son orientation. Une puissance

élevée implique une consomma­

tion électrique plus importante

mais attention à ne pas sous­di­

mensionner l’appareil : Le clima­

tiseur fonctionnerait alors en sur­

régime et consommerait plus.

Un climatiseur de classe D implique

une consommation en moyen ne

supérieure de 25% comparée à

un climatiseur de classe A, soit

jusqu’à 50% de la facture d’électri-

cité. (source EDF).

Optimisez le fonctionnement de

votre climatiseur en veillant à son

entretien. Des sociétés spéciali­

sées proposent des contrats an­

nuels. Un point à ne pas négliger

qui, au­delà, d’allonger sa durée

de vie, réduit le risque de panne,

diminue la consommation élec­

trique de 25 à 30 % comparée à

un appareil non entretenu.

EDF permet de profiter d’une

prime de remplacement ou de

l’installation d’un climatiseur

sous réserve que vous fassiez

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 97: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 97

QUELQUES CONSEILS POUR CLIMATISER INTELLIGENT Climatisez après avoir fermé toutes les ouvertures (portes, fenêtres, jalou-sies). Au-delà de 5 °C d’écart avec l’extérieur, le ressenti peut être désa-gréable voir provoquer un choc thermique pour les plus fragiles.Eteignez la climatisation quand la pièce est inoccupée.Programmez l’appareil en fonction de vos horaires chaque jour de la semaine afin d’entrer dans une maison fraîche.

appel à un professionnel agréé par

la charte de Qualité Climatisation

et de souscrire un contrat de main­

tenance d’au moins 3 ans.

14 / LA CUISINE

Bienvenue dans la pièce conviviale par excellence

Finie l’ère de la cuisine, pièce aus-

tère enfermée en quatre murs dé-

diée à la femme au foyer pour les

préparations culinaires où la fa-

mille s’installait uniquement pour

prendre ses repas. Désormais, la

cuisine, épicentre de la maison,

s’expose au regard et adopte les

codes des autres pièces.

Depuis des décennies, la cuisine

a considérablement évolué en

s’ouvrant petit à petit sur le séjour

avec tout d’abord l’avènement

de la cuisine américaine dans

laquelle le coin repas fait office

à la fois de lien et de séparation

avec le séjour. Ensuite, l’îlot cen­

tral a investi les cuisines, en ver­

sion tout d’abord basique, doté

d’un coin repas pour ensuite

s’orienter vers des modèles plus

complexes équipés de l’évier, de

la plaque de cuisson, de range­

ments … qui trônent au cœur de

la pièce.

Lors de sa conception, la pièce

doit être étudiée pour corres­

pondre au rythme de vie du foyer.

Les gammes de cuisine sont dis­

ponibles dans toutes les versions

et répondent aux attentes des

plus classiques aux plusorigi­

nales avec des collections décli­

nées à l’infini. Car à chaque style

(contemporain, rustique, design,

futuriste …), viennent s’ajouter les

matériaux, les façades, les coloris,

les finitions … qui vous assurent

de disposer d’une cuisine per­

sonnalisée et unique.

Le mobilier de cuisine a adop­

té les lignes, les finitions qui

permettent de bénéficier d’un

grand espace chaleureux à

votre image. Les modèles sont

proposés en kit ou sur mesure.

La polyvalence prédomine car

la pièce se doit d’être fonction­

nelle, design et s’adapter aux

habitudes de vie de ses occu­

pants. Elle peut ainsi faire office

de bureau, de salle de jeux, salle

de lecture, de lieu de debrie­

fing de la journée pour chaque

membre de la famille, de bar

en préparant le repas … Il n’est

nullement nécessaire de dispo­

ser d’un grand espace, les fabri­

cants ont su se montrer inven­

tifs en termes d’aménagement

et de rangements.

Depuis le succès des émissions

dédiées à la gastronomie que

l’on peut découvrir sur toutes

les chaînes de télévision, chcun

rêve de mitonner des plats aus­

si savoureux que créatifs.

Les designers ont bien com­

pris cet engouement et s’at­

tachent à proposer du matériel

qui répondent à la demande.

Les matériaux tels que l’inox

et des équipements que l’on

retrouve dans les cuisines pro­

fessionnels sont à la disposi­

tion des particuliers en version

semi­professionnelle. Ils per­

mettent, en autres, de bénéficier

de cycles de lavage plus courts

pour un lave­vaisselle, d’une du­

rée de vie plus importante … afin

que votre cuisine ressemble un

véritable cuisine de chef.

15 / LA SALLE DE BAINS

Plongée en eau douce … dans la salle de bains

La salle de bains ne correspond

plus à l’image de la pièce hu-

mide reléguée dans un coin de

l’habitation. Son nouveau statut

d’espace de détente exige d’ac-

corder une attention particulière

à son aménagement.

Son emplacement doit être pré­

vu à proximité des chambres.

L’idéal étant, pour les familles,

de pouvoir disposer d’une salle

Page 98: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 99: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 100: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

100 • MARTINIQUE #100

de bains avec baignoire et d’une

salle d’eau (avec douche). Pré­

voyez au minimum, pour une

salle de bains familiale, 5 m2 et

4 m2 pour une salle d’eau sup­

plémentaire. Pour les grandes

familles, si vous avez déjà pré­

vu un WC indépendant, vous

pouvez choisir d’en intégrer un

second dans la salle de bains fa­

miliale, sous réserve de disposer

d’une surface supplémentaire

d’environ 60 x 100 cm.

A vous de créer votre propre univers orienté ou non vers le spa.

Les modèles de baignoire ou de

douche disposent de fonctions

balnéothérapie, hammam, lumi­

nothérapie, chromothérapie.

La douche est appréciée pour

son côté pratique, rapide et éco­

logique (elle consomme moins

d’eau qu’un bain). La douche

à l’italienne, dans la tendance,

s’adapte à toutes les configura­

tions et peut, à loisir, se fondre

dans le décor ou apporter la

touche déco. Qu’elle soit de plain­

pied ou avec receveur, préférez­la

ouverte afin d’évacuer plus rapi­

dement la buée. Equipez­la d’un

ciel de pluie encastré avec plu­

sieurs choix de types de jets et

de lumières pour plus de confort

mais également d’une douche de

main pour qui n’apprécierait pas

de se mouiller la tête.

Quant à la baignoire, elle peut

s’installer en angle ou en îlot.

Veillez alors à choisir la forme, la

matière, la couleur qui la mettra

en valeur.

La robinetterie se révèlera votre

meilleure alliée du matin en

version thermostatique car elle

permet d’obtenir de suite la tem­

pérature de l’eau souhaitée. La

colonne de douche peut être ap­

parente ou dotée d’une robinet­

terie encastrée.

L’éclairage est essentiel. Il est re­

commandé de prévoir une lumière

puissante mais pas agressive (fa­

çon loge d’artiste) au niveau du

miroir et une lumière d’ambiance

plus relaxante si vous installez

une baignoire.

Enfin, côté couleurs, la gamme

est vaste. Vous pouvez choisir

d’égayer vos matins avec des

couleurs vives et énergisantes

ou au contraire opter pour le bleu

plus apaisant. Le noir, le gris ne

sont plus des teintes boudées

dans les salles de bains mais

elle sont, au contraire, très pri­

sées dans les univers modernes.

Evitez le vert qui est connu pour

donner mauvaise mine. Asso­

ciez­le plutôt en petites touches

avec le bois, le bambou … avec

lesquels il s’harmonise parfaite­

ment. Dans cet esprit, installez

des plantes vertes qui apportent

élégance et fraîcheur. Toutefois,

prudence car la pièce est sou­

mise à des variations avec un

taux d’humidité important et à

des excès de chaleur.

Optez pour des végétaux ré­

sistants qui apprécient les am­

biances humides et chaudes.

16 / PISCINE ET SPA

Entre piscine et spa, votre cœur balance.

Chaque équipement dispose de

ses propres atouts. La piscine

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 101: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 101

est appréciée pour son aspect

convivial ; Elle permet de se ra-

fraîchir et de pratiquer la nage

tandis que le spa procure un ef-

fet relaxant. Mais rassurez-vous,

il existe des alternatives selon

l’espace disponible pour tous les

goûts et à tous les budgets.

La piscine, les enfants en raf­

folent, bien sur, et les plus spor­

tifs aiment y nager. L’espace

piscine se prête également aux

ambiances festives. La diversité

des modèles, des matériaux, des

formes, des couleurs, des tailles

de bassin permet de réaliser une

belle harmonie avec votre envi­

ronnement.

Entre piscine enterrée, hors sol,

en kit, en coque, sur mesure, à

débordement, à effet miroir, …

vous ne pouvez que trouver

le modèle le plus adapté à la

configuration de votre terrain

d’autant que le marché des mini

piscines pour les petits espaces

et les petits budgets s’est consi­

dérablement développé.

”Ne négligez pas le choix des acces-

soires afin de personnaliser votre bas-

sin (escalier, nage à contre-courant,

jets de massage, mur d’eau …).”Pour un instant de relaxation

optimale, le spa se révèle idéal.

L’eau chauffée entre 32 et 37 °C,

selon votre souhait et les jets

de massage, dont vous pouvez

profiter confortablement as­

sis ou allongé dans le bassin,

constituent ses meilleurs atouts.

Le spa peut être encastré ou

bien surélevé, disposer de 2 à

9 places selon l’utilisation que

vous souhaitez en faire. Son ef­

ficacité sera fonction du nombre,

du positionnement et du type de

jets de massage que vous au­

rez sélectionnés. Les fabricants

s’orientent vers des modèles de

plus en plus respectueux de l’en­

vironnement qui permettent de

réelles économies grâce à une

meilleure isolation et à des sys­

tèmes de purification optimale

de l’eau.

Si vous restez indécis car vous

souhaitez à la fois profiter des

bons côtés de la piscine et de

l’aspect relaxant du spa, plu­

sieurs solutions s’offrent à vous :

l Le spa de nage, bassin hybride

entre la piscine et le spa, est doté

de jets de massage et d’un sys­

tème de nage à contre­courant. Il

peut être de la taille d’une piscine

ou un simple couloir de nage.

l Il peut s’agir également d’un

bassin séparé en deux parties

(un pour le massage en eau

chaude et un second pour la

nage à contre­courant dans une

eau plus fraîche).

l La piscine avec spa intégré

peut être une solution sur me­

sure : Deux bassins accolés

mais indépendants pour les­

quels la température se gère

distinctement.

Ces équipements sont deve­

nus accessibles avec des mo­

dèles d’entrée de gamme. Il est

conseillé de faire appel à un

professionnel qui s’assurera

tout d’abord de l’accessibilité

pour la livraison du bassin, vous

fournira tous les conseils dans

les étapes en amont (notam­

ment pour la réalisation d’une

chape de béton si nécessaire) et

se chargera du montage. Vous

pourrez ainsi pérenniser votre

investissement et bénéficier de

garanties qui s’avèrent souvent

bien utiles au fil des ans.

17 / LE JARDIN

Aménager son jardin

Le jardin, devenu lui-aussi

“une pièce à vivre”, est sujet

à des préoccupations d’esthé-

tisme et de confort. Il est donc

conseillé de se soucier de son

aménagement avec autant de

soin que pour la construction

de la maison.

Les paysagistes proposent des

prestations variées de presta­

tions ponctuelles jusqu’à la ges­

tion complète de l’aménagement

de l’extérieur. Faire appel à leur

service vous permet de bénéfi­

cier d’une garantie décennale

et d’un accompagnement de A

à Z lorsque vous leur confiez le

chantier dans sa globalité.

La tendance est au choix de

plantations faciles d’entretien et

Page 102: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

102 • MARTINIQUE #100

PUBLI-R

EPORTA

GE

à votre service depuis 90 ansCottrell

Offrir une réponse toujours plus

professionnelle dans un environne­

ment de plus en plus exigeant, voici

le pari de Cottrell. Le changement se

remarque dès l’extérieur avec des

façades entièrement repensées. A

l’intérieur, Cottrell décline ses offres

au travers de trois univers dédiés

aux Matériaux, au Bricolage et à

l’Aménagement. Vous trouverez à

la Jambette un showroom ou les dif­

férentes gammes de carrelage, les

modèles de cuisine, de salle de bain,

de rangement et de luminaire Mo­

balpa y sont exposés, le tout com­

plété par une Matériauthèque, un

espace dédié à la mise en lumière

de vos projets. Vous y trouverez

aussi un grand choix de Spa et pro­

duits piscines.

La nécessité de changer de mode

de consommation, d’aller vers un

habitat plus économe en énergie

impose d’être attentif aux évolu­

tions des nouvelles techniques de

construction et d’équipement de la

maison. Le rôle de Cottrell est d’être

précurseur en la matière et de pro­

poser à ses clients une offre adap­

tée et innovante pour un habitat

durable. Parmi les nouveautés, des

produits qui allient économie, dura­

bilité et esthétisme à l’image de la

marque JamesHardie qui propose

des bardages innovants en ciment

composite permettant la réalisation

de façades design imitant le bois

mais sans ses contraintes.

L’enseigne mise principalement sur

sa capacité d’innovation, sa large

gamme de produits et sur le profes­

sionnalisme de ses équipes pour of­

frir une valeur ajoutée à sa clientèle.

Que vous soyez artisan, entrepre­

neur ou particulier, pour vos projets

de construction et de rénovation,

vous l’aurez compris, un seul réflexe,

pensez Cottrell !

Leader dans le négoce de matériaux de construction et de rénovation du bâtiment sur l’île, l’enseigne Joseph Cottrell devient Cottrell. Plus qu’une simple modification d’appellation, cette démarche préfigure un élargissement de sa clientèle puisque désormais Cottrell s’adresse tant aux professionnels qu’aux par-ticuliers.

7 ADRESSES à VOTRE DISPOSITION

[email protected]

l JambetteZone de la Jambette, B.P. 22997232 Le LamentinFixe : 0596 50 39 16

l Mangot VulcinQuartier Mangot­Vulcin97232 Le LamentinFixe : 0596 39 15 15

l SchoelcherRue du StadeAnse Madame97233 SCHOELCHERFixe : 0596 61 37 50

l Le MarinQuartier Mongérald97290 LE MARINFixe : 0596 50 50 45

l Sainte MarieRue Schoelcher97230 SAINTE­MARIEFixe : 0596 50 81 81

l DucosCottrell PiscineLieu­dit Habitation Cocotte97224 DUCOSFixe : 0596 77 35 97

l Mahault-AFPPetit Pré ­ Quartier Mahault97232 Le LamentinFixe : 05 96 66 60 10

Page 103: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 103

Page 104: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

104 • MARTINIQUE #100

à l’installation d’équipements

dédiés au bien­être (cuisine

extérieure, barbecue, carbet,

bassin … très en vogue actuel­

lement). Quant à la corvée d’ar­

rosage, elle peut être évitée par

l’installation d’un réseau d’irriga­

tion automatisée.

Veillez à ne pas négligez l’éclai­

rage qui vous permettra de profi­

ter du jardin lors de vos soirées.

Créez votre propre décor à l’aide

de spots, lanternes, lampadaires,

guirlandes, des pots avec leds

intégrés très design ...

Pour des ambiances plus re­

laxantes et rafraîchissantes,

vous pouvez vous orienter

vers des concepts innovants à

l’image du mur végétal ou du

mur d’eau. Ces installations se

conçoivent également en in­

térieur et s’adaptent à tous les

espaces. Au­delà de leur aspect

esthétique, ils procurent une

sensation de détente, de fraî­

cheur et disposent de propriétés

thermiques et acoustiques sur­

prenantes.

Même si vous disposez d’un tout

petit espace, le mur végétal vous

apporte un brin de verdure que

vous pouvez aménager accolé

à votre terrasse pour disposer

d’un jardin à la verticale. Quelle

que soit sa taille, ce type de mur

transforme votre environnement

en un lieu de vie unique.

Le mur d’eau, constitué de mo­

dules de pierre, de végétaux et

d’eau, est idéal pour personna­

liser votre jardin. Vous pouvez

choisir la couleur des murs, y

installer de la lumière et des élé­

ments de décoration.

C / RECEPTION

1 / LE CONSUEL

Le CONSUEL est une associa­

tion tripartite formée entre les

distributeurs d’énergie, les ins­

tallateurs électriciens et les usa­

gers sous la tutelle des pouvoirs

publics. Elle est chargée de dé­

livrer une attestation de confor­

mité de l’installation électrique.

Elle contrôle les installations par

sondages orientés quand il s’agit

d’installations réalisées par des

professionnels, systématique­

ment en cas d’auto­construction.

Dans le cas du gaz, le certificat

de conformité est établi et signé

par le professionnel qui a réalisé

l’installation. Il est ensuite validé

par Qualigaz après intervention

systématique de vérification sur

place.

2 / LA RÉCEPTION DES TRAVAUX

La réception des travaux de

constructions permet à l’ache­

teur de déclarer qu’il accepte la

maison (avec ou sans réserves).

C’est un procès­verbal signé par

le constructeur, l’acquéreur et

éventuellement, un architecte si

l’acquéreur se fait assister. La

réception déclenche le dernier

paiement et est le point de dé­

part des garanties des construc­

teurs. Si les travaux prévus ne

sont pas achevés ou tellement

mal exécutés que l’acquéreur les

considérera comme non ache­

vés, il a la possibilité de refuser

la réception. Afin de donner un

délai au constructeur pour termi­

ner les travaux. Il consignera une

partie du prix (maximum 5 %) au­

près du notaire (ou de la Caisse

des dépôts). En cas de refus de

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

L’ESQ

UISS

E

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 105

son interlocuteur, il peut s’adres­

ser au juge des référés.

3 / DÉCLARATION D’AChèVEMENT ET CONFORMITÉ

Cette déclaration doit être adres­

sée à la mairie à la fin des tra­

vaux (3 exemplaires + une attes­

tation indiquant que la maison

respecte la RT 2012). Elle atteste

de la conformité par rapport aux

règlements d’urbanisme et au

permis de construire qui a été

accordé.

L’administration peut contrôler

sur place les travaux réalisés

dans un délai de 3 mois à comp­

ter de la date de réception de la

déclaration ou dans un délai de 5

mois quand le contrôle est obli­

gatoire ; c’est notamment le cas

quand la maison est construite

dans un secteur couvert par un

plan de risques naturels. Au­de­

là de ce délai, l’administration ne

peut plus contester la conformité

des travaux. Si elle constate une

anomalie, elle peut mettre en de­

meure le maître d’ouvrage pour

qu’il effectue les travaux néces­

saires à la mise en conformité,

ou lui demander de déposer un

permis de construire modificatif

ou encore, si les deux solutions

sont impossibles, imposer la dé­

molition de la construction.

4 / LES LITIGES

l Les litiges les plus courants

Construire sa maison peut être

un parcours du combattant. Le

grand nombre de métiers qui

interviendront sur votre chantier

peut parfois entrainer des litiges

(litiges de non conformités aux

plans, litiges dus au non­respect

du cahier des charges, litiges

dus au non­respect des devis si­

gnés, litiges dus à un abandon

de chantier, litiges dus à un re­

tard de livraison, litiges dus à la

réception de travaux, litiges dus

à l’apparition de fissures, litiges

dus à des infiltrations d’eau, ou

des inondations, litiges dus à un

affaissement, litiges dus à la pré­

sence de condensation ou à des

traces de moisissures, litiges dus

à la mauvaise qualité des travaux,

litiges dus au non­respect des

DTU, litiges dus à un mauvais ap­

provisionnement du chantier, li­

tiges dus à des vols de matériaux

ou d’équipements, litiges dus à

des matériaux non conforme au

contrat de construction de mai­

son individuelle ou encore litiges

dus à des déperditions d’énergies

après la réception des travaux). Si

vous avez confié sa réalisation à

un professionnel (architecte ou

constructeur de maison indivi­

duel compétent), vos risques de

litiges sont moindre car ce pro­

fessionnel joue sa réputation.

De plus vous n’aurez affaire qu’à

un seul interlocuteur. Enfin ses

assurances professionnelles se­

ront une garantie.

l Le traitement des litiges

Malgré tout, si cela se produit,

la première chose à faire est de

contacter le constructeur. Puis,

sans réponse, ou avec une ré­

ponse non satisfaisante, une

fois que le litige est déclaré,

que les tentatives verbales de

règlement avec le constructeur

n’ont pas donné de résultats

tangibles il faut passer à des ac­

tions plus coercitives : mettre en

demeure par lettre recomman­

dée avec accusé de réception,

faire un ou plusieurs constats

d’huissiers, demander des rap­

ports d’expertises.

Quelle que soit la solution rete­

nue, elle apportera expertise et

sens du compromis pour forcer

l’entreprise ou le constructeur

défaillant à mettre en œuvre ses

obligations légales et contrac­

tuelles afin de trouver une solu­

tion au litige.

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

L’ESQ

UISS

E

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106 • MARTINIQUE #100

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108 • MARTINIQUE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 109

E t a p e 6 AMÉNAGEMENT & DÉCORATION D’ExTÉRIEUR

Faites souffler un vent de renouveau

Vous disposez d’un jardin. Pro-

fitez-en pour étendre votre es-

pace de vie sans vous limiter

au salon ou à la terrasse. Placez

cet espace dans la continuité de

l’atmosphère de votre intérieur

sans chercher à créer de démar-

cation visible.

La tendance est à l’intégration dans

la nature avec les mêmes fonctions

et équipements que dans votre ha­

bitation. Même la cuisine s’affirme

dans l’aménagement du jardin dé­

sormais. Quant aux repas, ils peuvent

être pris à l’extérieur dans le même

confort que dans la maison.

S’il fait bon profiter de sa terrasse

ou de son jardin encore faut­il avoir

cependant prévu des zones ombra­

gées, aérées et conviviales pour la

journée et un éclairage adapté pour

les soirées.

1/ LES AMÉNAGEMENTS DE LA TERRASSE

Pour profiter pleinement de votre

piscine ou de votre spa, pensez

à créer une harmonie avec le sol

de votre terrasse et l’ensemble

de l’habitation. Cependant,

au­delà des considérations es­

thétiques pour apporter un ca­

chet particulier, ce revêtement

de sol est également destiné

à un usage spécifique et, à ce

titre, il doit disposer de certaines

caractéristiques : Etre anti-dé­

rapant, résistant aux rayons du

soleil et à l’eau traitée (au chlore

ou au sel de la piscine) et facile

d’entretien. Sachez que les cou­

leurs foncées chauffent rapide­

ment au soleil et deviennent très

inconfortables pour les pieds

nus. Entre la pierre naturelle, le

béton décoratif, le bois, le bois

composite, le gazon naturel ou

synthétique … vous n’aurez que

l’embarras du choix.

Elément primordial de la ter­

rasse, le store, en version coffre,

banne, avec ou sans lambrequin,

permet de profiter de la terrasse

bien protégé du soleil et de la

pluie. Exit la manivelle, les fabri­

cants proposent des modèles

motorisés avec ou sans télécom­

mande voire automatisés qui

sont dotés de capteurs d’enso­

leillement et de vent. Certaines

marques intègrent un éclairage

pour profiter pleinement des soi­

rées à l’extérieur.

L’autre alternative, pour béné­

ficier d’une luminosité maxi­

male sur la terrasse, consiste à

s’équiper d’un système de baies

coulissantes à ouvrant caché

et aux lignes minimalistes, qui

présente également l’intérêt

d’offrir une protection contre le

vol. Comme pour les stores, cet

équipement peut être motorisé.

Accolée à la maison ou située au

cœur du jardin : la pergola est un

excellent moyen de s’assurer d’un

petit coin d’ombre à aménager en

cuisine d’été, en espace farniente,

équipé d’un spa, pour passer des

soirées en amis ou en famille …

En bois ou dotée d’une structure

métallique, avec une protection

en canisse, bambou, osier … la

pergola se décline au grès de vos

envies. Elle peut être intelligente

lorsqu’elle est dotée de lames

horizontales orientables et moto­

risée en aluminium.

© En

tre Ci

el &

Mer

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 110: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

110 • MARTINIQUE #100

La pergola version bioclimatique

permet de réguler la température

tout en profitant de la lumière

naturelle. Comme les stores et

les baies coulissantes de der­

nière technologie, elle se pilote,

grâce à une télécommande ou

via des capteurs qui orientent

les lames selon la météo entre

ombre et soleil.

Tout aussi fonctionnelle et de­

sign, la pergola en version mo­

bile, sur roulettes, et équipée de

rideaux amovibles, se déplace

facilement selon vos besoins

sans avoir à vous soucier des

nuisances des rayons du soleil

ou d’une brève averse.

Les voiles d’ombrage sont du

meilleur effet et peuvent rem­

placer un parasol, un store ou

une tonnelle. De formes, de di­

mensions et de couleurs très

variées avec possibilité de les

faire fabriquer sur mesure chez

des artisans spécialisés, elles

peuvent s’intégrer à tous les en­

vironnements. Préférez les toiles

de qualité marine qui résisteront

plus longtemps.

Cuisiner à l’extérieur représente

une alternative conviviale car

vous restez en famille ou avec vos

invités. Vous disposez de tout

l’équipement nécessaire (plan de

travail et de cuisson, évier, réfrigé­

rateur …) sans avoir à multiplier

les allers et retours à la cuisine

principale. Dans le même esprit,

des modèles de barbecues com­

pacts, électriques ou à gaz, aux

design les plus variés sont égale­

ment très fonctionnels et peuvent

s’installer facilement. Plus acces­

sibles en termes de prix mais tout

aussi conviviaux, les planchas, les

barbecues au charbon de bois

appréciés pour la saveur qu’ils

procurent, sont disponibles en

de nombreuses variantes égale­

ment.

L’époque du mobilier de jardin

en plastique blanc ou en rotin

est désormais bien lointaine. Les

designers se sont emparés de ce

marché et l’offre des fabricants se

fait de plus en plus originale avec

de nouveaux concepts. Le mobi­

lier contemporain s’installe d’ail­

leurs dorénavant à l’intérieur ou

à l’extérieur en alliant esthétisme,

résistance et facilité d’entretien.

Les nouveaux matériaux sont

à l’origine d’une diversification

considérable. Le mobilier outdoor

se présente dans des collections

très diverses car il apporte une

touche décorative essentielle

qui doit répondre à toutes les at­

tentes. Les nouveaux procédés

de fabrication sont à l’origine

d’une déclinaison de formes

entre courbes et lignes épurées,

les couleurs des plus sobres aux

plus vives, les nouveaux maté­

riaux tressés …

C’est un éventail de possibilités

qui s’offrent à vous des plus clas­

siques aux plus surprenantes à

l’image d’un salon en acier qui

emmagasine l’énergie solaire

pendant la journée pour s’allumer

à la tombée de la nuit.

2 / LES TENDANCES DÉCO

L’extérieur de votre habitation

est un espace de création que

vous devez gérer au même titre

que la décoration intérieure.

L’ambiance doit y apparaître

à votre image et laisser la part

belle à votre imagination.

Si la tendance reste à l’ambiance

zen, à vous d’opter pour le style

qui vous convient le mieux. Le

mobilier à l’aspect brut est des

plus actuels. Il s’agit pour vous

de concevoir l’aménagement qui

vous ressemble où vous aimerez

passer du temps. L’astuce princi­

pale consiste à le personnaliser

avec les accessoires qui vous

plaisent afin de vous approprier

l’espace.

Côté ambiance zen, un bassin

avec nénuphars, du mobilier en

bambou ou en teck … associés à

des teintes de gris, de taupe et de

blanc, des statues de Boudha se­

ront du meilleur effet.

Si vous souhaitez profiter d’un

cadre bucolique, privilégiez alors

les parterres fleuris, le mobilier

coloré (vert, jaune ou orange), ins­

tallez une fontaine, des poteries …

Pour une décoration ethnique,

les couleurs chaudes et accueil­

lantes sont de mises tels que les

marron, orange, rouge, prune …

et à marier avec des accessoires

(lanternes, photophores, cous­

sins …).

Page 111: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 111

PUBLI-R

EPORTA

GE

WallArt® a été créé pour donner une

dimension supplémentaire à vos in­

térieurs avec ses panneaux 3D mo­

dernes. Respectueux de l’environ­

nement, la matière première utilisée

pour la production des panneaux

est la bagasse. Matière Première

100% recyclable, compostable et

biodégradable !

WallArt® a été récemment élu

comme le produit écologique le plus

innovant de l’année par les archi­

tectes d’intérieurs des Etats­Unis.

Créé initialement pour répondre

aux besoins des professionnels

de la décoration, WallArt®s’impose

aujourd’hui dans de nombreux in­

térieurs. Il saura rendre votre déco

tendance et originale !

Facile à poser, ces panneaux

muraux ont une dimension de

50 x 50 cm et une fois assemblés

entre eux forment un motif unique

(22 designs disponibles).

Déjà disponibles dans de nom­

breux pays comme l’Australie, les

Etats­Unis ou encore le Canada, les

panneaux Wallart sont maintenant

disponibles en Martinique et distri-

bués par Yakatrading .

www.yakatrading.com

0696 96 04 13

Apporte de la vie à vos murs

Page 112: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

112 • MARTINIQUE #100

Le 12 avril 1948 naissait à Fort­de­

France une petite entreprise, la So­

ciété Martiniquaise de Commerce

et de Représentation dont le fon­

dement initial était la distribution

du gaz butane sous la marque

BUTAGAZ.

Le marché du gaz butane était alors

embryonnaire et non organisé. Les

réservoirs vides étaient expédiés

en Métropole pour être rechargés

et quelque 300 bouteilles permet­

taient de couvrir les besoins de la

population encore très marquée par

l’utilisation quotidienne du charbon

de bois et du pétrole lampant.

Dans le cadre de cette orientation

vers le confort du maximum d’indi­

vidus et pour développer la consom­

mation de gaz butane, tous les ma­

tériels fonctionnant au gaz butane

sont progressivement représentés

par la SMCR: chauffe-eau, électro­

ménager, matériel de buanderie et

de collectivité, articles de camping...

Les locaux de Fort­de­France sont

devenus trop exigus pour l’acti­

vité de l’entreprise. Dans un pre­

mier temps des entrepôts situés

à la périphérie de Fort­de­France,

à Volga Plage (stockage du gaz et

de l’électroménager) ou à la Pointe

des Nègres (centre de remplissage,

d’entretien du Camping Gaz) et à la

Pointe Simon absorbent de façon

non rationnelle les stocks et les

activités annexes jusqu’à la décision

de transférer la totalité de l’activité

dans la première zone commerciale

crée à la Martinique, à la Jambette

en 1976, sur un terrain d’une surface

de quelque 10.000 m².

En novembre 1990, une nouvelle

restructuration amène pour des

raisons commerciales à la création

de S.M.C.R. DISTRIBUTION Sarl qui

continue la fonction de grossiste

en distribuant des produits de plein

air (Camping Gaz, Coleman, articles

jetables...) des accessoires gaz (Co­

map) et des produits de mainte­

nance industrielle. A ce jour S.M.C.R

Distribution dispose d’un vaste ré­

seau de revendeurs allant des petits

‘lolos’ aux grandes surfaces et d’une

boutique dédiée aux particuliers et

aux professionnels, la Boutik SMCR.

2001 : Après avoir rapproché dans

les faits et par la volonté des diri­

geants, les différentes structures

SMCR, il est formellement décidé

de créer une structure holding en

vidant SMCR SA de l’exploitation de

la marque Butagaz par la création

de SMCR GAZ Sarl, filiale à 99% de

SMCR SA.

Pour poursuivre l’activité de stockage

du conditionné Butagaz, un terrain

de 2.500 m² est acheté et aménagé à

la Zone de la Lézarde. En septembre

2005 Butagaz cède ses activités pé­

trolières des Antilles françaises au

groupe RUBIS et les bouteilles bleu

Butagaz deviennent bleu outremer

VITOGAZ. Le rachat par RUBIS des

activités gaz d’Esso et de l’activité

globale de Texaco renforcent la posi­

tion de Vitogaz comme leader sur le

marché martiniquais.

Soixante­sept ans après, la qua­

trième génération de ROY-CAMILLE

a pris le relais dans le même esprit

et avec les mêmes motivations qui

ont déterminées l’action de leurs

aînés: Développer sainement les

affaires dans le respect de la clien­

tèle ; offrir à chacun des salariés du

groupe la possibilité de participer

dans une ambiance familiale à la

réalisation d’un projet d’entreprise.

PUBLI-R

EPORTA

GE

Les 67 ans de la S.M.C.R.

Page 113: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique
Page 114: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

114 • MARTINIQUE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 115

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116 • MARTINIQUE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 117

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118 • MARTINIQUE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 119

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120 • MARTINIQUE #100

Page 121: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

PUBLI-R

EPORTA

GE

« C’est au cœur du charmant petit centre commercial du Patio de Cluny que se situe Symphonie Antilles, un cadre idéal, calme et serein pour écouter et choisir vos instruments, c’est le magasin des instruments acoustiques classiques, et principalement du piano acoustique.Depuis plus de 30 ans Symphonie Antilles se consacre à l’entretien des pianos grâce à son expérience et la compétence de son personnel, pour assurer une longévité accrue des pianos en matière de lutte contre l’humidité et les insectes, et si besoin de la remise en état.Symphonie Antilles offre également le plus grand choix de méthodes et de partition de musique avec des conseils avisés et de qualité. Vous y trouverez également tous les instruments acoustiques et leurs accessoires, ainsi que des claviers électroniques.Le magasin est ouvert tous les jours de 09h30 à 13h00 et de 14h30 à 18h00, sauf samedi de 10h00 à 13h00 et sur rendez-vous. »

Symphonie Antilles

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122 • MARTINIQUE #100

Page 123: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 123 MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 123

Page 124: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

124 • MARTINIQUE #100

Page 125: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 125

En 1962, Havaianas créé la tong en caoutchouc, qui est au­

jourd’hui la plus aimée dans le monde. Mais saviez­vous que… au

Brésil il est de tradition, le jour de son mariage, d’offrir des tongs

à ses invités pour qu’ils puissent danser et faire la fête jusqu’au

bout de la nuit. Et au Brésil bien sûr, on offre des Havaianas ! Tout

a commencé il y a environ 10 ans, grâce à deux très célèbres pré­

sentateurs brésiliens qui, le jour de leur ma­

riage ont offert des Havaianas à leurs invités.

Depuis, dans tout le Brésil lors des mariages,

les fameuses tongs envahissent les pistes de

danse. Cette saison, cette tradition est arrivée

jusque chez nous !

HavaIaNaS WeDDINg |

le SWIMMINg Bag®|

l’acceSSoIre INDISPeNSaBle Du Week-eNDLe premier coussin

géant de piscine est

disponible en dix co­

loris, du plus sobre au

plus flashy. Ce pouf

vous permet de profiter

de votre piscine en tout confort grâce à ses milliers de billes de polystyrène

qui épousent parfaitement votre corps. Confort, élégance et qualité sont

dorénavant les maîtres mots de ce mobilier aquatique. Insubmersible, vous

vous sentez légers sur la surface de l’eau. Très résistant, il accompagne aussi tous vos jeux aquatiques. Grâce à sa

poignée, il est facile de le retirer de l’eau. Pour le faire sécher, il suffit simplement de le laisser au soleil. L’eau conte­

nue est naturellement évacuée grâce aux alvéoles de la housse.

Textes : Jessica LEBRAT

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Bag

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Bag

Page 126: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

la MoNtre la PluS folle et la PluS coMPleXe MISe au PoINt À ce JourCette montre en titane est directement inspirée du manga

Capitaine Flam et notamment du vaisseau spatial du héros, le

Comet, avec ses deux sphères reliées par une passerelle tubulaire.

Résultat : un boîtier qui ignore délibérément les angles droits

et surfaces planes, préférant les sphères et courbes tendues…

Un plaisir visuel et ergonomique, mais un défi considérable en

termes d’usinage et de finition. Une montre au design hors du

commun, disponible pour quelques 200 000 euros.

Horological Machine N°6 (HM6) « Space Pirate » a été conçue

pour fonctionner dans un environnement hostile : l’espace autour

du poignet. Elle peut donc survivre aux accélérations puissantes,

aux radiations thermonucléaires, aux variations de température

extrêmes et au risque permanent de collision. De plus, elle ne

pèse que 75 grammes, la marque ayant choisi du titane comme

matériau principal.

la MoNtre la PluS INcroYaBle

PhOTOS : © Maarten van der Ende pour MB&F

126 • GUADELOUPE #100

Page 127: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

TExTE : JESSICA LEBRAT - PHOTOS : SHUTTERSTOCK LE BIO

Impossible de passer à côté… la tendance de ces dernières années, c’est le bio ! Fruits et légumes, pro­duits laitiers, viandes, mais aussi cosmétiques, vêtements ou encore produits d’entretien, le bio fait partie intégrante de notre quotidien.

DOSS IER

Un produit issu de l’agriculture

biologique bénéficie d’un mode de

production agricole naturel, n’utilisant

aucun produit chimique de synthèse

(pesticides, herbicides chimiques,

fertilisants artificiels, hormones de

croissance), ni d’OGM. Son circuit de

distribution est également plus court.

Les adeptes du bio avancent souvent

le principe de précaution pour justifier

leurs choix de production ou de

consommation. En effet, en l’absence

de certitudes quant aux effets à

moyen ou à long terme de différentes

substances potentiellement

nuisibles, ils préfèrent, dans la mesure

du possible, les éviter complètement.

Les chercheurs sont loin de

s’entendre sur la question, mais

de nombreux producteurs et

consommateurs font valoir que les

aliments bio seraient légèrement

plus nutritifs et procureraient plus de

vitalité que les autres produits. Les

légumes bio contiennent moins d’eau

que les légumes classiques, sont plus

consistants et plus rassasiants. Les

fruits bio quant à eux, peuvent être

consommés avec leur peau, alors

que les fruits traditionnels doivent

être pelés afin d’éviter l’ingestion de

produits chimiques… et bien entendu,

c’est dans la peau que l’on trouve

nutriments et vitamines !

BIEN-ÊTRE

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 127

Page 128: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

128 • MARTINIQUE #100

L’agriculture biologique est un mode

de production très réglementé. Cette

réglementation européenne, gage

de transparence et d’harmonisation

pour les consommateurs, précise no­

tamment les principes de production,

d’élevage, de préparation, de distribu­

tion et d’importation, les listes posi­

tives de produits, additifs et auxiliaires

utilisables (pour la fertilisation, les trai­

tements, la transformation…), ainsi que

les principes de contrôle, de certifica­

tion, de sanction et d’étiquetage.

Les logos bio (européen et AB) in­

diquent que les produits sont 100%

bio ou contiennent au moins 95% de

produits agricoles bio dans le cas des

produits transformés, si la part res­

tante n’est pas disponible en bio et est

expressément autorisée.

Tous les types d’activités (production,

transformation, distribution, impor­

tation...) et tous les types de produc­

tions (végétales, animales, produits

transformés à usage alimentaire) sont

concernés. Il y a quelques années, on

ne trouvait des aliments biologiques

que dans certains magasins de pro­

duits naturels et le choix offert était

relativement réduit. Aujourd’hui, les

circuits de distribution se sont orga­

nisés et il est possible de trouver une

belle sélection de produits certifiés

biologiques dans les grandes chaînes

de distribution.

Niveau prix, le bio est en moyenne

plus cher de 25% à 35% que les pro­

duits ordinaires équivalents. Ce prix

plus élevé est attribuable au fait que

l’agriculture biologique a recours à

davantage de main d’œuvre, pour des

raisons techniques et dans le souci

d’une meilleure occupation de l’es­

pace et des territoires. La production

et la distribution sont de tailles plus

modestes ne permettant pas encore

de réaliser des économies d’échelle

et le coût du contrôle et de la certifica­

tion de l’ensemble de la filière est à la

charge des opérateurs.

En raison du prix, il est rare que l’on

puisse acheter exclusivement des ali­

ments bio. Pour déterminer lesquels

choisir, on peut privilégier ceux qui, en

agriculture industrielle, contiennent

les plus fortes concentrations de rési­

dus de pes­

ticides !

Un produit bio doit comporter le sigle AB ou la mention Agriculture Biologique ou Produit issu de l’agriculture biologique.

Page 129: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 129

C’est autour d’un apéritif dinatoire chez une amie que j’ai découvert un surprenant dessert, une verrine de ricotta aux fruits rouges. Tout en les dégustant, nous nous sommes dit qu’il pourrait être intéressant de revisiter ces verrines dans une version exotique… d’où ma recette d’aujourd’hui ! Je suis partie sur une association dont je raffole, les mangues et les maracudjas – appelés également fruits de la passion. Mais d’autres fruits exotiques tels que l’ananas ou la banane pourraient parfaitement convenir… Pour les maracudjas, je vous conseille de passer la pulpe des fruits au chinois (tamis ou passoire fine) afin de ne garder que le jus et d’ôter les graines (en quantité trop importante, elles peuvent vite devenir désagréables en bouche). Je conserve cependant les graines d’un fruit pour le croquant et l’esthétique du dessert.

à la ricotta

Découvrez les recettes de Sab sur Paris d’Épices www.parisdepices.wordpress.com RECETTE Verrines exotiques

Page 130: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

130 • MARTINIQUE #100

Verrines exotiques à la ricottaINGREDIENTS POUR 6 PERSONNES250 g de ricotta 30 g de lait de coco 30 g de sucre 500 g de mangues mûres 4 maracudjas 1 c.s d’huile de coco 2 c.s de sucre de fleur de coco (à défaut, du sucre roux) 2 c.s de rhum vieux Des crêpes dentelles (environ 4 biscuits type « Gavotte »)

Faites revenir dans d’huile de coco les mangues coupées en petits dés. Ajoutez-y le sucre, le rhum ainsi que la pulpe de maracudja et laissez compoter une dizaine de minutes. Ôtez du feu et laissez refroidir.

Dans un grand bol, fouettez la ricotta avec le sucre et le lait de coco. Réservez au frais jusqu’au montage.

Dans un petit bol, émiettez les crêpes dentelles à la main.

Pour le montage, disposez une cuillère à soupe du mélange ricotta/coco au fond de vos verrines, saupoudrez de crêpes dentelles émiettées, recouvrez d’une cuillère à soupe de fruits compotés et décorez avec de la menthe fraichement ciselée qui apportera une touche de fraîcheur.

Ne procédez au montage qu’au moment de servir, sinon les crêpes dentelles risquent de se ramollir…

RECETTE Découvrez les recettes de Sab sur Paris d’Épices www.parisdepices.wordpress.com

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Page 132: Magazine Maisons Créoles N°100 Martinique

LA RÉUNION # 89 SEPTEMBRE/OCTOBRE | BIMESTRIEL GRATUIT MARTINIQUE # 100

magazine

Maison de Rêve à Rio : zenitude… !

Le guide de la construction Saint-Barthélémy

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