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SEPTEMBRE/OCTOBRE | BIMESTRIEL GRATUIT GUADELOUPE # 100 magazine Maison de Rêve à Rio : zenitude… ! Le guide de la construction Saint-Barthélémy

Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

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Page 1: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

LA RÉUNION # 89 SEPTEMBRE/OCTOBRE | BIMESTRIEL GRATUIT GUADELOUPE # 100

magazine

Maison de Rêve à Rio : zenitude… !

Le guide de la construction Saint-Barthélémy

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 3

Et voici notre 100e numéro !

Il y a quinze ans, l’aventure de notre magazine MAISONS CRéOLES

commençait. Notre concept : réaliser un magazine haut de gamme,

gratuit et à très grande diffusion, dédié à l’art de vivre dans nos

magnifiques régions créoles.

Nous avons été des précurseurs et nous avons fait beaucoup d’émules.

Grace à la fidélité de nos annonceurs et de nos lecteurs quinze ans

plus tard MAISONS CREOLES est aujourd’hui leader de la presse aux

Antilles.

Dans ce 100e numéro, vous retrouverez bien sûr vos rubriques

habituelles (Maison et Hôtel de Rêve, patrimoine, portrait, shopping

et recettes), mais surtout « le guide de la construction », un document

de plus de 30 pages pour vous aider dans votre projet de construction

ou de rénovation.

Bonne lecture à toutes et à tous

La rédaction

Maisons créoles magazineISSN : 1635-298X

Edité par Sarl TOTEM Communication (Guadeloupe / Martinique /Guyane)Centre commercial Le PAVILLONZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-MahaultT. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 [email protected]

Edité par SAS TOTEM Réunion76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-DenisTel. 02 62 21 19 09 / Fax 02 62 41 24 [email protected]

Président / Directeur de la publicationPatrick de LARROCHE

ImpressionGuadeloupe, Martinique : Rotocobrhi Réunion : Caractère Ltée (Ile Maurice)

Direction artistique et PAOFred Naoum

Contributeurs : Corinne DAUNAR - Christine MOREL Jessica LEBRAT - Angel ST-BENOIT Shutterstock - Simax Communication

Régies publicitaires

GUADELOUPECentre commercial Le PAVILLONZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-MahaultT. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 [email protected] LEGRAND : 0690 40 61 82Alice ROy : 0690 76 58 28

MARTINIQUEImmeuble La yole Etang Z’Abricot Pointe des Grives97 200 Fort de FranceT. 05 96 77 49 89 / F. 05 96 63 61 [email protected] DESIR : 0696 40 05 27Béatrice PHALANSTÈRE : 0696 27 91 41

RÉUNION 76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-DenisTel. 02 62 21 19 09 / Fax 02 62 41 24 [email protected] Emmanuelle DELCLUZE : 06 92 67 77 96 Muriel MIREUR : 06 92 60 01 16

WEB

www.maisonscreoles.net

facebook.com/MaisonsCreoles

Tous droits de reproduction même partiels

par quelque procédé que ce soit, des textes

et illustrations, sont réservés pour tous pays.

Les informations données sont à titre

rédactionnel et ne sauraient engager la

responsabilité de l’éditeur, par erreurs ou

omissions. Les documents rédactionnels

ne sont pas renvoyés. Tous les documents

photographiques fournis sont libres de droits

et publiés sous la responsabilité unique de

celui qui les adresse à la rédaction. Toute

éventuelle réclamation ne saurait en aucun

cas engager la responsabilité de l’éditeur.

EDITO

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4 • GUADELOUPE #100

SOMMAIRE 100

Art de vivre

COMMUNE 19 Saint Barth

PORTRAIT COMEDIEN 25 Jacques MARTIAL

Inspiration

HÔTEL DE RÊVE 40 Hôtel Layana Resort & Spa Thaïlande

Dossier/Conseil

Le guide de la construction

BIEN ÊTRE 159

MAISONS CRéOLES Magazine SEPTEMBRE / OCTOBRE 2015 / VERSION : GUADELOUPE

MAISON DE RÊVE 30 Zénitude et nature à Rio

PATRIMOINE 9 Le Phare de Terre-de-Bas de la Petite-Terre

AFFICHAGE 49 Affichage publicitaire : Protégeons notre environnement

Etape 1 64 FINANCEMENT

Etape 2 70 LE TERRAIN

Etape 3 74 CONSTRUCTION CLÉ EN MAIN

Etape 4 81 PRÉPARATION À LA CONSTRUCTION

Etape 5 86 LA CONSTRUCTION

Etape 6 138 AMÉNAGEMENT ET DÉCORATION D’EXTÉRIEUR

DÉFISCALISATION 60

PATRIMOINE 13 Un trésor au Fort-Royal

OBJETS INSOLITES 146SHOPPING 148 RECETTES 161

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6 • GUADELOUPE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 7

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8 • GUADELOUPE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 9

SON HISTOIREElle est liée à la famille Thionville, dont Louis-Adrien est le premier à fouler le sol Antillais. Né à Paris en 1784, il exerce à Pointe-à-Pitre

les fonctions de Commissaire de Police. Son fils Adrien, notaire à la Désirade de 1817 à 1823, puis à Pointe-à-Pitre de 1824 à 1834 et de nouveau à la Désirade de 1850

à 1856, devient en 1826, propriétaire des deux îlets, séparés par un chenal large de 150 mètres reliant Terre-de-Haut à Terre-de-Bas.

Sur Terre-de-Bas, on fait encore pousser des cultures vivrières, du bois de gaïac, au cœur de parcelles délimitées par des murets de pierres sèches. Adrien est chargé de protéger le passage des navires aux abords de l’îlet, des dangers représentés par les hauts fonds et les récifs coralliens. Chaque soir, il fait allumer sur le rivage de grands boucans, ce qui le conduit en 1828 à demander à l’administration coloniale l’édification d’un phare sur la côte est.

Le phare de Terre-de-Bas de la Petite-Terre

Texte : Angel St Benoit et photos : Simax communication

Entre 600 et 1500 après Jésus-Christ, des Amérindiens vivent sur cet archipel corallien d’environ 148 hectares, situé au sud-ouest de la Désirade à onze kilomètres de la Pointe-des-Châteaux. En 1770, le Sieur Séaux, possède une Habitation sur l’îlet de Terre-de-Bas, des cases d’esclaves qui y cultivent pieds de coton, pois doux, légumineuses, ainsi que quelques cabris.

PATR I MOINE

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10 • GUADELOUPE #100

Une pétition de Capitaines de la

marine marchande adressée au

département de la Marine en 1833,

appuie cette demande et le 24

mars 1834, le Conseil Colonial de

la Guadeloupe accepte le projet.

Le 19 mai 1835, un crédit de 53.958

francs est ouvert à l’administration

par décret colonial et un marché

est passé avec le maitre ouvrier

Pierre Texier. Un paratonnerre sur

l’édifice et le forage d’un puits sont

également prévus.

OUVERTURE DU CHANTIERLe 2 mai 1838, Adrien donne à la

Colonie une parcelle de 50 ares où

doit être érigé le phare. Les travaux,

supervisés par le service des Ponts

et Chaussées s’échelonnent sur

trois ans. On fait acheminer des

pierres calcaires depuis le continent,

afin d’édifier la tour circulaire et à

la base, le bâtiment du phare qui

abritera les magasins

et le logement du

gardien. Haute de

vingt mètres, la tour

culmine à 35 mètres au dessus de

l’océan. Les travaux s’achèvent en

novembre 1839.

L’INAUGURATION DU « PHARE DU BOUT DU MONDE »Le phare, mis en service le 9 Juillet

1840 est pourvu d’une lanterne

visible jusqu’à 15 miles nautiques,

fabriquée à Paris sous la direction de

la surveillance de la commission des

phares, elle a coûté 13800 francs et a

été transportée démontée, dans des

caisses à bord du navire « René ».

La colonie prévoit de se rembourser

sur 10 ans, au travers d’un droit de

phare de 20 centimes par tonneau

demandé aux navires entrants

battant pavillon français ou étranger.

En 1858, vingt huit personnes vivent

encore sur l’îlet.

En 1934, un brûleur circulaire

alimenté au pétrole remplace la

lanterne. En 1942, sept familles

habitent le site, où elles vivent de

cultures et de pêche. En 1972, le

phare est automatisé et le dernier

gardien, nostalgique en referme la

porte.

Le 28 mars 2002, le plus ancien

des phares de la Guadeloupe, son

enclos, sa citerne et ses appentis

dont la cuisine, sont inscrits aux

Monuments Historiques. Le site,

classé réserve naturelle terrestre et

marine en 1998 est géré par l’ONF.

Boucans : Feux

PATR IMOIN E

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12 • GUADELOUPE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 13

PATR I MOINE

UN TRÉSOR qUI SE TRAVAILLE

Les premiers à s’épren-

dre de Fort-Royal sont

les bâtis seurs  : à partir

d’une arrête brute, c’est

Jacques Dyel du Parquet,

lieutenant général de l’île

au vent qui décide de

développer le Fort-Royal

autour d’un fortin, haut

de quelques palissades

de bois, dès 1638. Cette

presqu’ile, élancée dans

la baie et protégeant déjà

le Carénage, a encore beaucoup à

jouer. En 1672, le marquis de Baas,

premier gouverneur général de la

Martinique, renforce ces défenses

rudimentaires sous l’égide de Blon-

del. Grand bien lui en a pris puisque

les hollandais de l’amiral Ruyter,

séduits par la baie de ce Fort-Royal

et les richesses de ses navires, dé-

cident d’attaquer la capitale un cer-

tain 19 juillet 1674, où leurs quelques

1500 canons et 8000 hommes

ne rencontrent que 160 miliciens

français retranchés. D’aucuns l’im-

putent au mauvais tafia, d’autres à

l’imposante oppo sition du bastion,

toujours est-il que les assaillants

renoncent rapidement au combat

et signent là la première victoire de

ces fortifications primaires.

Texte Corine Daunar

Crédit photos iguanes Monsieur JLouis Belepaume

Il est de ces présences que l’on ne remarque plus mais qui, impassibles, habillent le quotidien et imprègnent l’inconscient d’une habitude rassurante. Le fort Saint-Louis, accroché à la mince presqu’ile rocailleuse qui ferme la baie des Flamands, continue, lui qui a présidé à l’érection de Fort-Royal, de veiller discrètement au quotidien des Foyalais, et d’attirer les curieux de toutes sortes. Et sous ses murailles imposantes, mille et un secrets, comme autant de petits trésors à déterrer, attendent celui qui sait les chercher.

Un trésor au Fort-Royal

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14 • GUADELOUPE #100

De palissades en bois aux murs en

pierres de taille, il n’y a qu’un plan,

réalisé à la Vauban par les ingé-

nieurs de Caylus et Payen. Blénac,

qui succède à Baas en tant que gou-

verneur, lance les travaux en 1680, et

s’installe sur le promontoire jusqu’à

sa mort en 1696. Dans son enve-

loppe définitive, le désormais Fort-

Louis, en hommage au monarque,

s’apprête donc à repousser les as-

sauts répétés de l’histoire et des flot-

tilles étrangères.

UN JOyAU à CONqUÉRIRVéritable joyau, protecteur d’une île

en pleine expansion, c’est désormais

la convoitise des flibustiers anglais

que le Fort-Louis va alors taquiner.

Autour de ses larges enceintes et

de ses nombreux bastions défen-

sifs, se développent le centre-ville de

Cul-de-Sac-Royal et le port de Fort-

Royal, pour devenir progressivement

la capitale administrative puis éco-

nomique de la Martinique. En 1759, il

résiste victorieusement à la première

attaque de la guerre de Sept Ans,

menée par l’amiral Rodney, avant

de capituler en 1762 au terme d’une

épique confrontation, stratégique-

ment remportée par les anglais de-

puis les hauteurs de Fort-Royal.

Consolidé, mieux armé, protégé par

un réseau de défenses établi depuis

le morne Garnier, le fort entame alors

l’une des périodes les plus mouve-

mentées de son histoire. Secoué par

de multiples rebondissements mili-

taires et autres bombardements ma-

ritimes, il change de noms comme

de bannières : d’anglophone en 1763,

le Fort Edwards devient le Fort de la

République en 1793, avant de retom-

ber dans l’escarcelle britannique en

1794, puis en 1809. Il faudra attendre

la Restauration pour déchiffrer pour

la première fois sur ses flancs l’ap-

pellation Fort Saint-Louis, qui se

confirmera finalement à la fin de la

Troisième République.

UNE PERLE qUI S’IMAGINEParc animalier au crépuscule du

XIXe siècle, sanctuaire d’un lourd

passé guerrier, annexe de la Banque

de France et éphémère gardien de

l’or de la France en pleine seconde

Guerre Mondiale, les destinées de la

base sont aussi nombreuses que les

histoires imaginées et les légendes

contées. Si son intérêt militaire

s’était quelque peu estompé avec le

développement de l’armement mo-

derne et des techniques de guerre,

le fort regagne la confiance des mi-

litaires au sortir du second conflit

mondial, et abrite l’état major de la

Marine Nationale aux Antilles. Il ac-

cueille aujourd’hui les bâtiments en

opération dans la Caraïbe, au cœur

du bassin du Carénage. Pour les

curieux et les passionnés de patri-

moine, la légende du fort reste vive :

classé monument historique en

1973, il s’offre dorénavant à tous, au

risque de troubler la quiétude heu-

reuse de nombreux iguanes com-

muns, installés là depuis le début du

siècle.

Au bout de cette quête effrénée,

véritable chasse au trésor de l’his-

toire, la destinée finale du fort  se

révèle au badaud, qu’il soit marin,

protecteur du patrimoine ou simple

curieux, celle d’être l’une des perles

de Foyal. Depuis toujours à ses co-

tés, tranquillement dressé au devant

de la mer face à la très moderne tour

Lumina de la pointe Simon, il s’af-

firme encore comme un repère im-

muable dans la pittoresque histoire

de Fort-de-France.

PATR IMOIN E

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18 • GUADELOUPE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 19

A l’instar de nombreuses îles de

la Caraïbe, son économie est

effectivement orientée vers le

tourisme. Mais au-delà de ses

paysages paradisiaques ou ses

plages idylliques, ce sont surtout ses

luxueuses villas, ses hôtels de grand

standing, ses célèbres boutiques de

luxe, ses restaurants gastronomiques,

ses prestations et services VIP, son

cachet authentique … qui séduisent

ses visiteurs haut de gamme.

Les villas proposées à la location

répondent en tous points aux

exigences de visiteurs illustres

ou très fortunés à la recherche de

quiétude et d’anonymat.

Afin de préserver la qualité de vie

de ses habitants et de ses

visiteurs, la collectivité

entretient une dynamique

économique et veille

à l’amélioration de ses

infrastructures tout en se

préservant du tourisme de

masse. Vous n’y trouverez

ni casinos, ni chaînes

hôtelières ou resorts, ni

fast-food. La collectivité de

Saint-Barthélemy, avec le soutien

de sa population, tient à conserver

son titre de haut lieu de villégiature

et de plaisance.

Texte Christine Morel - Photos : Simax Communication

En seulement quelques décennies,

Saint-Barthélemy a su sortir de son

isolement séculaire pour révéler des

atouts qui la positionnent aujourd’hui

parmi les destinations de luxe les plus

plébiscitées au monde.

Saint-Barthélemy Entre élégance discrète et décontraction

COMMUNE

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20 • GUADELOUPE #100

COMMUNE

L’arrivée par voie aérienne est, à raison,

considérée comme très spectaculaire

pour les observateurs ; Elle peut

effectivement donner des frissons

à ceux qui n’y sont pas habitués car

sa très courte piste (640 mètres)

est située entre mer et montagne.

Seuls les petits appareils, dont les

pilotes ont reçu une qualification

particulière, ainsi que les héli-

coptères peuvent y atterrir.

Rémy de Haenen, aviateur et

aventurier, est le premier à atterrir

à Saint-Barthélemy en 1946 dans

la savane à l’endroit qui deviendra la

piste actuelle. Ce personnage, dont

l’histoire est ensuite intimement

liée à l’île, a bien avant tous, pris

conscience de son potentiel. Il

participe à la vie économique en

devenant Conseiller Général puis

Maire de 1962 à 1977. Il est également

à l’initiative de la construction de

l’hôtel Eden Rock que l’on distingue

majestueux sur son promontoire

rocheux face à la baie de Saint-

Jean. Ce petit territoire français est

alors fréquenté par les stars les

plus en vue dans les années 50 à

l’instar de David Rockfeller qui y fait

l’achat d’une immense propriété

pour seulement quelques milliers de

dollars.

Gustavia accueille le Port de

Plaisance où l’on peut apercevoir

de splendides yachts et le Port de

Commerce qui représente le haut-

lieu des échanges commerciaux de

l’île. Plus de 800 navires cargos y ont

fait escale au cours de l’année 2014.

UNE îLE EN CONSTANTE ÉVOLUTION

Plus communément appelée «Saint-Barth», ce petit bout de terre français de 25 km2 si-tué au nord de l’arc antillais a opté pour le statut de collectivité d’outre-mer (COM) depuis 2007, se détachant ainsi, comme sa voisine Saint-Martin, du département de la Guadeloupe. Mais outre ce statut de COM, qui lui permet d’être dotée d’une autono-mie fiscale, l’île a évolué en 2012 en Pays et Territoire d’outre-mer (PTOM) bénéficiant ain-si également d’une certaine souveraineté en termes de fiscalité douanière.

Quelques vestiges témoignent du passé de l’île, successivement propriété anglaise, suédoise et française. Implanté à Gustavia à proximité de la sous-préfecture, le clocher datant de 1800 est un des symboles de l’ère suédoise, tout comme l’église anglicane qui a été érigée durant la se-conde moitié du XIXe siècle.

Le recensement de 2012 annonçait 9 269 habitants, tandis que l’on en dénombrait « que » 6 852 en 1999.

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 25

Né en 1955 en banlieue pari-

sienne de parents gosériens,

Jacques Martial voyage au

grès des affectations de son

père militaire à Madagascar,

en Guyane, au Congo…

Dès la petite enfance, il dé-

couvre la Guadeloupe où

il reviendra régulièrement.

C’est plus tard qu’il lira Sony

Rupaire, Aimé Césaire ou en-

core Maryse Condé, etc., qui

lui permettront de disposer de

clefs pour accéder à d’autres

dimensions de la culture gua-

deloupéenne, antillaise et ca-

ribéenne.

Si le film Noir et Blanc, de

Claire Devers, première

Caméra d’Or du Festival de

Cannes en 1986 ou le Maître

d’école, de Claube Berri avec

Coluche, la série Navarro aux

côtés de Roger Hanin… ont

contribué à le faire connaître

du grand public, s’il a prêté

sa voix à de nombreux

acteurs américains :

(Denzel Washington, Laurence

Fishburn, Wesley Snipes …),

c’est surtout au théâtre que

Jacques Martial prend de

l’envergure en jouant, en

enseignant, en mettant en

scène des pièces de grands

auteurs. En parallèle, il choisit

de transmettre sa passion

pour l’oeuvre d’Aimé Césaire

aux quatre coins du monde

en jouant Cahier d’un

retour au pays natal.

Jacques Martial Un homme de convictions

JacqueS MartIal eN 7 DateS

TExTE : CHRISTINE MOREL

Au-delà de l’artiste (acteur, comédien, metteur

en scène) au talent reconnu, Jacques Martial

prend une dimension institutionnelle lors de

sa nomination par Jacques Chirac, en 2006,

à la tête de l’établissement public du parc et

de la grande halle de la Villette, une des plus

importantes institutions culturelles françaises

au budget annuel de 40 millions d’euros.

PORTRA IT

1977Prend ses premiers cours de théâtre et joue avec le Théâtre Noir

1983Fonde l’association Rond Point des Cultures

1998Porte parole du collectif Egalité

2000Créé sa compagnie de théâtre : la Compagnie de la Comédie Noire.

2003Metteur en scène et interprète de « Cahier d’un retour au pays natal » d’Aimé Césaire.

2006Directeur de la Grande Halle de la Villette.

2015Président du Mémorial ACTe.

« Le Mémorial ACTe se propose d’incarner un digne hommage du monde moderne aux millions de femmes, d’hommes et d’enfants chassés, enlevés, tués, déportés, aliénés, vendus et mis en esclavage durant plusieurs siècles ». Jacques Martial

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Page 26: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

26 • GUADELOUPE #100

Jacques Martial a choisi de quitter ses

fonctions de l’établissement public et

culturel de la Villette pour devenir le

premier président du Mémorial ACTe,

le nouveau Centre caribéen d’expres-

sions et de mémoire de la traite et de

l’esclavage.

L’inauguration du mémorial, situé sur

le site de l’ancienne usine sucrière

de Darboussier, le 10 mai dernier, en

présence du président François Hol-

lande et de nombreux chefs d’états

caribéens et africains, avait donné

lieu à une lecture vibrante d’un texte

sur la traite et l’esclavage par Jacques

Martial et le comédien Alioune Cissé.

Séduit par la vocation pédagogique

du Mémorial ACTe et dans la conti-

nuité de sa réflexion sur ce qui fonde

les identités caribéennes et guade-

loupéennes, Jacques Martial s’inves-

tit dans ses nouvelles fonctions et

porte un projet qu’il a baptisé Nou-

velle naissance collective :

« Si l’esclavage remonte à l’histoire

antique de l’humanité, à partir du 16e

siècle, l’organisation de la traite né-

grière et de la mise en esclavage des

Africains a structuré le monde et les

échanges entre les peuples. En France,

ce traumatisme et cette histoire, parce

que longtemps refoulés et occultés,

dans l’espoir de leur effacement des

mémoires, ont pu continuer d’être

agissants. Afin de combler les failles

creusées par le silence et le déni de ce

passé, le Mémorial ACTe s’est donné

la mission d’étudier cette histoire, ses

conséquences mais aussi ses avatars

modernes afin de créer les conditions

d’une réconciliation entre les peuples

et de favoriser un nouvel humanisme.

Cette histoire doit devenir lisible et ac-

cessible à tous afin d’en tirer collecti-

vement et individuellement les ensei-

gnements nécessaires à l’instauration

d’un Vivre ensemble apaisé et respec-

tueux de tous et de chacun dans la di-

versité des cultures qui nous enrichit

chaque jour.

Car c’est par l’élévation des cons-

ciences et la diffusion de ce savoir que

l’on permettra à la société d’oeuvrer

utilement à l’éradication des formes

contemporaines qu’a su prendre

l’esclavage ».

PORTRA ITMembre fondateur de l’Observatoire de

la diversité dans l’audiovisuel créé par le

CSA en 2008, Jacques Martial milite pour

l’égalité des chances des minorités visibles

et la lutte contre les discriminations. Cahi

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 27

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28 • GUADELOUPE #100

Concept d’O Piscines, présent sur le

marché depuis plus de 13 ans, dispose

de deux points de vente (à Jarry et

Saint-François). L’enseigne guadelou-

péenne a su imposer son savoir-faire

auprès des particuliers mais égale-

ment des collectivités territoriales. Le

gérant, Fabrice Vincent, nous dévoile

les secrets de cette pérennité.

Quels sont les atouts de vos piscines ?

Nous sommes à même de propo-

ser des piscines personnalisées de

toutes formes, de toutes dimensions

en béton armé. Nos réalisations se

déclinent à l’infini au gré de l’imagi-

nation de chaque client, du modèle

standard à la forme la plus élaborée,

en passant par la piscine miroir, à

débordement ou encore le couloir de

nage, la mini piscine, très tendances

par leur capacité à s’intégrer dans les

petits espaces.

Notre méthode de construction au-

torise toutes les profondeurs de

bassins, l’installation d’escaliers sur

mesure ... pour une piscine unique qui

vous ressemble.

Avez-vous un procédé de fabrication

spécifique ?

Nous utilisons des matériaux adap-

tés à nos latitudes qui ont fait leur

preuve depuis notre ouverture. Nous

mettons, au service des particuliers,

une expérience et une rigueur aigui-

sées grâce à des collaborations avec

des bureaux d’études, des archi-

tectes dans le cadre de la construc-

tion d’équipements pour des muni-

cipalités, des SEM ... Notre expertise

concerne tant la construction que la

rénovation de piscines, tant le service

public que les particuliers.

Le client bénéficie-t-il de garanties

construction ?

Effectivement et non des moindres.

Nous disposons de l’agrément du

Centre Scientifique et

Technique du Bâtiment et

notre mise en œuvre dis-

pose de la véritable garan-

tie décennale « Génie Civil

Piscine  », garanties d’un

ouvrage pérenne et de la

tranquillité des usagers.

Nos revêtements sont en PVC d’une

épaisseur 150/100e qui s’avère bien

plus résistants que le liner d’épaisseur

75/100e mis en avant par les autres

enseignes du secteur.

Que recommandez-vous en matière

de filtration et d’entretien ?

Nous préconisons l’utilisation du filtre

à sable, méthode la plus efficace et

la moins contraignante, associé à un

traitement de l’eau par l’électrolyse

au sel. Ce procédé procure une eau

de baignade plus agréable qu’un trai-

tement au chlore.

Peut-on intégrer des options à un

bassin maçonné ?

Avec ce type de construction, tout

est possible. Nous proposons l’op-

tion balnéothérapie, la nage à contre

courant, l’intégration d’une pompe à

chaleur ...

Quel est le budget à prévoir ?

Comptez à partir de 14 000 euros

pour un bassin. L’achat d’une piscine

constitue un investissement durable

qui se doit d’être adapté à nos spéci-

ficités climatiques, sismiques et à une

utilisation tout au long de l’année.

Nos réalisations répondent parfaite-

ment à toutes ces exigences.

SérIeuX et qualIté avaNt tout !

780 rue Nobel – Jarry – 97122 Baie-Mahault – Tél. : 0590 26 80 765 Jardin de Pradel – 97118 Saint-François – Tél. : 0590 90 84 52 www.conceptdo.fr

PUBLI-R

EPORTA

GE

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 29

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30 • GUADELOUPE #100

MAISON DE R E VE

Plages ensoleillées, choc de la nature et des sens. .. Rio demeure fidèle à ses clichés de carte postale. Le nec plus ultra pour

vivre pleinement l’expérience carioca est sans aucun doute de séjourner dans un appartement ou une villa d’architecte

avec vue, associant minimalisme du style et symbiose avec la nature, si emblématiques de la « Ville merveilleuse ».

D’une surface totale de 2.500m2, la propriété se compose d’un édifice design de plus de 800 m2, tout en métal, verre, bois et ciment,

relié à un spa, et doté d’un splendide mur végétal avec douche-cascade. La maison elle-même est constituée de 5 chambres et

8 salles de bains, d’un bureau, d’une pièce de projection, d’un espace barbecue et de plusieurs terrasses extérieures. Elle est dotée

d’une piscine à débordement qui trône entre forêt tropicale et océan. Un cadre de rêve, véritable lieu d’apaisement.

Texte : Jessica Lebrat Photos © WhereinRio

Zénitude et nature à Rio

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 31

Nichée entre la mer, la montagne et la forêt, la villa porte en elle la quintessence de l’esprit carioca. Les murs ont été réduits à

leur plus simple expression, et d’immenses baies vitrées s’ouvrent sur une nature exubérante, qui semble ne faire qu’une avec

l’habitation. Transparence et lumière y sont les maîtres-mots.

La pièce principale offre une vue époustouflante sur l’océan. Les tonalités chaleureuses des poutres du plafond font

écho aux meubles et sculptures en bois ainsi qu’au cuir des fauteuils et des canapés. Les contrastes de couleurs

sont quasi-inexistants, pour ne pas détourner du spectacle extérieur. Les sculptures et autres pièces importées,

principalement d’Asie, donnent une ambiance rustique à ce cadre design. Dans les salles de bains, les éviers sont faits

de pierres taillées à la main.

Le mur végétal est une attraction en soi. Dans un espace vide à l’intérieur de l’entrée du mur de la maison, une mosaïque

de 6000 plantes locales différentes accueille le visiteur avec faste.

RIO

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32 • GUADELOUPE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 33

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34 • GUADELOUPE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 35

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36 • GUADELOUPE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 37

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38 • RÉUNION #89

Les ambiances sont marquées par des transitions douces entre intérieur et extérieur, souvent uniquement séparés

par une porte-fenêtre coulissante. À aucun moment la décoration ne tente de concurrencer le cadre naturel – le regard

glisse toujours sur elle pour terminer son chemin sur la ligne d’horizon de l’océan ou la montagne « Dois Irmãos ».

Site de location de Maisons à RIO : www.whereinrio.com

Page 39: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
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Texte : Angel St-Benoit

HOTE L DE R E VE

40 • GUADELOUPE #100

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Hôtel Layana Resort & Spa ThaïlandeSur Koh Lanta Yai, la plus longue des quinze îles de

l’archipel qui composent le parc national marin de Koh Lanta, ce Boutique-Hôtel à l’architecture Thaï contemporaine appartient à des Sud-Africains. Ce joyau réservé aux adultes, repose entre des collines boisées et la plage de Phrae-Ae.

THAILAND

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 41

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42 • GUADELOUPE #100

Page 43: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 43

Après une arrivée en bateau, une

voiture vous fait traverser une majes-

tueuse allée bordée de palmiers et

de frangipaniers qui débouche près

d’une fontaine formée de sphères

métalliques ouvragées devant l’en-

trée de la réception.

La réception Dominant l’hôtel, cet espace ouvert

où l’on vous accueille avec un collier

de fleurs, est situé dans un pavillon.

Son toit en forme de pagode re-

couvre une charpente apparente où

trône une sculpture de l’artiste Pong-

satat Uaiklang. Teck et bois locaux,

sont en harmonie avec les canapés

en rotin.

La façade principale, tournée vers la

piscine d’eau de mer à débordement

privilégie les coins repos. Des tran-

sats aux toiles blanches reposent à

l’ombre de parasols placés sous des

cocotiers. La piscine jouxte la plage,

longue de trois kilomètres.

Les bâtiments sont à l’image de la

tranquillité et de la beauté des lieux,

des jardins et des terrasses exté-

rieures aménagées. Garden Rooms

(de quatre chambres), Beach Suites

et Ocean Deluxe, décorées avec goût

sont à quelques secondes à pied des

points principaux.

Page 44: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

44 • RÉUNION #89

L’impressionnante MaisonAvec un service personnalisé, cette ancienne résidence du premier proprié-

taire de l’hôtel est protégée par des murs. Dans ses luxueux 250 m2, s’en-

suivent un grand living, deux chambres pourvues de larges baies vitrées

agencées de lits King Size parés de coton égyptien.

Trois salles de bains dont les dessus de meubles sont en marbre noir,

abritent une baignoire ovale. Elle est placée face à des jalousies s’ouvrant

vers les jardins et jouxte une douche au sol souligné de galets.

Le plateau de table de la salle-à-manger est en verre fumé et dans le salon

privé agrémenté d’un bureau, des portes coulissantes mènent à la piscine de

6 mètres x 10 (la plus grande de l’île), équipée de transats en bois recouverts

de toile grise.

Au Bar Horizon sans Frontières, où le sol alterne marbre blanc et bois, on ter-

mine sa journée, face au coucher de soleil, au son d’une musique relaxante,

lové dans un canapé en rotin, en savourant un Coco Loco. Le bar jouxte le

Tides restaurant haut de gamme surplombant la plage, où un dress-code

est exigé en soirée. A l’intérieur, les tables sont dressées avec des nappes

en coton blanc sur un beau plancher. Dehors sur le deck, des ensembles de

meubles en résine sont disposés sous des arbres face à l’océan. Le Layana

propose une dégustation hebdomadaire de vin gratuite ainsi que des cours

de cuisine Thaï avec sculpture sur fruits.

Au Linger Longer Spa, diverses prestations se déclinent dont « The Layana

Signature Massage » qui comblera les plus exigeants.

L’Hôtel de Rêve Layana Resort & Spa a reçu de multiples récompenses et

récemment le 8 mai 2015, the « Best Luxury Destination Spa Thailand ».

Cette oasis luxueuse tournée vers les eaux émeraude de la mer d’Andaman

où il fait bon se promener près de la plage à dos d’éléphant, est un écrin de

grâce, de raffinement et d’une douceur de vivre à la Thaïlandaise.

Page 45: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 46: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

46 • RÉUNION #89

Page 47: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 48: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

48 • GUADELOUPE #100

La société STOREMERAUDE est devenue

quasiment incontournable aujourd’hui pour un

particulier qui souhaite équiper son habitat en

menuiseries aluminium, en Guadeloupe. C’est

quoi son secret ?

Il n’y a pas de secret ; C’est du travail et encore du travail

! Au fil des années, nous avons énormément progressé

et changé. Vous savez, comme on dit, il n’y a que les

imbéciles qui ne changent pas.

Nous avons écouté nos clients et nous avons mis en

place ce qu’il faut pour y répondre. Et nos clients nous le

rendent tous les jours par leur fidélité et la progression

que nous avons effectivement pu constater.

C’est à dire ?

Notre métier ne consiste pas seulement à fabriquer,

notre métier est avant tout un ensemble de prestations

de services qu’il faut maîtriser du début à la fin et qui

ne s’arrête que lorsque nous sommes certains d’avoir

satisfait aux attentes de nos clients.

Très bien, mais au quotidien, ça se traduit par

quoi ?

Ce que nous avons mis en place, pour faire simple, c’est

d’optimiser et solidariser chaque maillon de la chaîne par

une communication interne de tous les instants, depuis la

prise de contact du futur client jusqu’à l’installation de ses

équipements en passant bien sûr par le service après-vente.

Nos clients font un investissement qui doit durer dans

le temps et qui doit s’inscrire dans une démarche

d’esthétique, de sécurité et de fiabilité. Ce « process »

est indispensable.

Être à l’écoute de ses clients, ça signifie quoi

concrètement ?

C’est transmettre les bonnes informations et veiller au

bon suivi des travaux qui en découlent. Nous avons

mis en place un service « Qualité » au sein même de

l’entreprise, qui nous a valu l’obtention du label ISO

9001. Concrètement, tous les rouages de l’entreprise

ont du s’adapter. C’est pour cela qu’aujourd’hui, on peut

parler d’une chaîne de process qui s’est adapté aux

attentes légitimes de ses clients.

Et si on parlait prix… Et sans langue de bois s’il

vous plait !

C’est simple, vous ne trouverez pas moins cher en

comparaison de la somme des avantages qualitatifs

qui vont avec nos prestations. Ce n’est pas un achat

impulsif, c’est un choix réfléchi que nos Clients ont bien

compris, et ça, ce n’est pas de la langue de bois !!

A.L.

POUR VISITER NOTRE SHOw-ROOM :

Lotissement AGAT, à Jarry (à coté du siège de TOTAL)

0590 38 60 10 www.storemeraude.com

L’interview confidences Entretien avec Madame Catherine Lacki, responsable du service Qualité de la société Storemeraude

PUBLI-R

EPORTA

GE

Page 49: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 49

TExTE : JESSICA LEBRAT - PHOTOS : SIMAx COMMUNICATION

Affichage publicitaire : PROTÉGEONS NOTRE ENVIRONNEMENT !

La préservation de la qualité du cadre de vie est au cœur de la politique du paysage. La réglementation relative à la publicité extérieure s’inscrit dans le prolongement de cet objectif, cette dernière étant généralement organi-sée de manière anarchique et illégale et constituant trop souvent une pol-lution visuelle. Les professionnels de l’affichage doivent ainsi respecter la réglementation avec des installations conformes à des conditions de densité et de format.

DOSS IER

La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour

l’environ nement (Loi ENE), complétée par le décret du 30

janvier 2012 a conduit à l’élargissement des objectifs du droit

de la publicité extérieure. Tout en garantissant le respect

de la liberté d’expression, du commerce et de l’industrie, la

réglementation vise à améliorer la qualité du cadre de vie, de

lutter contre les nuisances visuelles, de favoriser la mise en

valeur du paysage et du patrimoine culturel et de participer

aux efforts d’économie d’énergie consentis dans la cadre

des enjeux de réduction de la facture énergétique nationale.

ENVIRONNEMENT

Page 50: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

50 • GUADELOUPE #100

Page 51: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 51

DES CONDITIONS EN TERMES D’EMPLACEMENTSLa publicité est autorisée dans les

agglomérations, c’est-à-dire dans les

espaces sur lesquels sont groupés

des immeubles bâtis rapprochés.

Hors agglomération, elle est permise

uniquement dans les aéroports. Elle

peut l’être à proximité immédiate des

centres commerciaux si un règlement

local de publicité (RLP) l’y autorise.

DES CONDITIONS EN TERMES DE DENSITÉUne publicité non lumineuse doit être

apposée selon les règles suivantes :

l 2 dispositifs muraux maximum

dans les unités foncières dont la lon-

gueur bordant la voie est inférieure ou

égale à 80 m, à condition d’être super-

posés ou juxtaposés,

l ou 1 seul dispositif scellé au sol

dans l’unité foncière dont la longueur

bordant la voie est inférieure ou égale

à 40 m (2 dispositifs scellés au sol au

max entre 40 m et 80 m),

l puis 1 dispositif publicitaire supplé-

mentaire par tranche de 80 m.

DES CONDITIONS EN TERMES DE FORMATLe format imposé à la publicité dé-

pend du nombre d’habitants de l’ag-

glomération et des caractéristiques du

dispositif publicitaire :

l 12 m² maximum et 7,5 m au dessus

du sol dans les agglomérations de

plus de 10 000 habitants (et de moins

de 10 000 habitants faisant partie

d’une unité urbaine de plus de 100

000 habitants), à l’intérieur des aéro-

ports, pour la publicité non lumineuse

sur un mur ou une clôture,

l 12 m² maximum et 6 m au dessus

du sol dans les agglomérations de

plus de 10 000 habitants (et de moins

de 10 000 habitants faisant partie

d’une unité urbaine de plus de 100

000 habitants), dans les aéroports

hors agglomération, pour la publicité

non lumineuse au sol,

l 4 m² maximum et 6 m au dessus

du sol dans les agglomérations de

moins de 10 000 habitants (hors unité

urbaine de plus de 100 000 habitants)

pour la publicité non lumineuse sur un

mur ou une clôture,

l 8 m² pour les dispositifs lumineux

au sol et maximum 6 m au dessus du

sol dans les agglomérations de plus

Page 52: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

52 • GUADELOUPE #100

de 10 000 habitants (et de moins de

10 000 habitants faisant partie d’une

unité urbaine de plus de 100 000

habitants), dans les aéroports hors ag-

glomération.

La publicité non lumineuse doit être

installée à au moins 50 cm du sol,

sur un mur support ou sur un plan

parallèle, après suppression des pu-

blicités anciennes et à au moins 10 m

d’une baie d’un immeuble d’habitation

quand elle est apposée au sol.

Les publicités lumineuses doivent

respecter des normes spécifiques,

notamment être située dans un plan

parallèle à celui du mur qui la supporte,

ne pas dépasser 1/6e de la hauteur

de la façade de l’immeuble et au

maximum 2 m lorsque cette hauteur

est inférieure à 20 m et 1/10e de la

hauteur de la façade et au maximum

à 6 m lorsque cette hauteur est

supérieure à 20 m.

DÉCLARATION PRÉALABLEL’exploitant d’un dispositif de publicité,

qui souhaite installer ou modifier un

support de publicité, doit effectuer

une déclaration préalable (cerfa

n°14799*01), adressée au maire s’il

existe un règlement local de publicité

(RLP), ou au préfet en l’absence de

RLP. Le non-respect de l’obligation

de déclaration peut faire l’objet de

sanctions administratives (amende de

1 500 €) et pénales (amende de

7 500 €) si la publicité est apposée ou

maintenue après mise en demeure.

LES DISPOSITIFS MAL ENTRETENUS SONT SANCTION-NABLESDe même, les publicités et leurs sup-

ports doivent être maintenus en bon

état d’entretien. Affiches durablement

décollées, dispositifs d’affichage in-

complets ou devenus dangereux, se

trouvent donc en infraction.

AUJOURD’HUI, LA RÉGLEMENTATION N’EST PAS TOUJOURS RESPECTÉEIl n’est bien sûr pas question de sup-

primer l’affichage publicitaire, qui au

même titre que les autres médias

contribue à l’information des consom-

mateurs et au développement éco-

nomique, mais juste de respecter la

réglementation.

Malheureusement, force est de

constater que ce n’est pas le cas en

Guadeloupe comme en Martinique, et

qu’au moins un tiers des panneaux ac-

tuels sont en situation illégale.

Page 53: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 54: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

54 • GUADELOUPE #100

LA PROTECTION DE L’ENVIRONNE-MENT : UN ENJEU ÉCONOMIqUENos iles bénéficient d’un patrimoine

environnemental exceptionnel, dont

nous pouvons être fiers et que beau-

coup de pays dans le monde nous

envie.

Ce patrimoine est aussi une richesse

économique. Guadeloupe et Marti-

nique ont accueillis près d’un million

de touristes en 2013 (source INSEE)

apportant près d’un milliard de de-

vises, soit 8% de notre PIB.

Il serait suicidaire de laisser ces pay-

sages de rêve se détériorer.

Il est donc fondamental que les au-

torités rappellent et fassent respecter

la réglementation (la date butoir pour

la mise en conformité était le 13 juillet

2015. Dorénavant, les dispositifs de

publicité non conforme sont dans l’il-

légalité).

La plupart des professionnels de l’affi-

chage sont d’ailleurs conscients de la

nécessité de respecter ces « bonnes

pratiques » pour pérenniser leurs acti-

vités, d’autant que c’est aussi dans l’in-

térêt de leurs clients, les annonceurs.

En effet, le temps de lecture d’une af-

fiche sur le bord de la route n’est que

de quelques secondes, et plus l’atten-

tion visuelle des automobilistes sera

sollicitée, et moins la communication

sera efficace.

CONTRIBUER à LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT EST L’AFFAIRE DE TOUS !Nous sommes tous responsables

de notre environnement et chaque

citoyen peut saisir les autorités com-

pétentes (maire, services de l’état, en

l’occurrence la DEAL) sur un problème

d’affichage non réglementaire.

En matière d’instruction d’une infrac-

tion et du pouvoir de police, ils sont de

la compétence du maire s’il existe un

RLP (Règlement Local de Publicité) ou

au Préfet dans le cas contraire.

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 55

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56 • GUADELOUPE #100

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58 • GUADELOUPE #100

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 59

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60 • GUADELOUPE #100

CONSE I L DE l’AVOCATE

Vous souhaitez valoriser votre patri-

moine tout en faisant des économies

d’impôt ? La défiscalisation vous offre

de réduire de façon légale le montant

de votre impôt sur le revenu. Plusieurs

dispositifs sont susceptibles de dimi-

nuer le montant de l’impôt à payer. On

parle alors de déduction, réduction et

crédit d’impôt. Une déduction d’impôt

est une somme soustraite soit d’un re-

venu catégoriel (par exemple les frais

professionnels déduits avant l’impo-

sition des traitements et salaires) soit

du revenu brut global (par exemple,

une pension alimentaire versée pour

vos enfants). Une réduction d’impôt

est une somme soustraite du mon-

tant de l’impôt (par exemple réduction

d’impôt pour sommes versées pour

l’emploi d’un salarié à domicile). Un

crédit d’impôt est également une

somme soustraite du montant de l’im-

pôt (par exemple, crédit d’impôts pour

frais de garde d’enfants). Cependant,

contrairement à la réduction d’impôt, le

crédit d’impôt peut vous être rembour-

sé en totalité ou partiellement, dans les

deux cas suivants : *si son montant

dépasse celui de votre impôt ; *si vous

n’êtes pas imposable.

Le logement et l’immobilier sont des

secteurs particulièrement concernés

par les dispositifs visant à permettre

de réduire de façon légale et tout en

investissant le montant de votre impôt

sur le revenu.

LES AIDES FISCALES LIÉES AU LOGEMENT.

Le crédit d’impôt pour la transition

énergétique (Cite) qui a remplacé le

crédit d’impôt développement durable

à compter du mois de septembre 2014

permet de bénéficier d’un crédit d’im-

pôt, sous conditions, pour certaines

dépenses de rénovation énergétique

de votre habitation principale payés

entre septembre 2014 et décembre

2015 tels que l’isolation thermique

des fenêtres, murs ou toiture, la mise

en place d’équipements de produc-

tion d’eau chaude sanitaire utilisant

une source d’énergie renouvelable ou

d’équipements de production d’éner-

gie utilisant une source d’énergie re-

nouvelable.

Vous pouvez aussi bénéficier, sous

conditions, d’un crédit d’impôt pour les

dépenses réalisées dans votre habita-

tion principale jusqu’au 31 décembre

2017 pour les équipements pour per-

sonnes âgées ou handicapées et tra-

vaux de prévention des risques tech-

nologiques.

Outre ces dispositifs d’aide fiscales

liées au logement, il convient de si-

gnaler l’existence de plusieurs lois

françaises qui ont été promulguées

afin d’encourager les particuliers à in-

vestir dans divers domaines comme

l’art, l’immobilier, les vignobles, tout en

bénéficiant d’une baisse des impôts.

Céline MAYET / Avocat à la Cour, Docteur en droit0590 32 37 40

DÉFISCALISATION PATRIMOINE

Page 61: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

LES AIDES FISCALES CONCERNANT L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER.

Les plus connues sont la loi Girardin,

la loi Robien, la loi Malraux, la loi Bor-

loo, et la loi Duflot-Pinel. Avec l’appli-

cation de ces lois, les acquéreurs de

biens immobiliers voient leurs impôts

réduits selon un indice spécifique et

la nature du logement, qu’il soit une

résidence principale ou un logement

de location. La carence locative dans

les DOM est l’une des raisons pour

lesquelles la défiscalisation existe

en matière d’immobilier, la demande

excédant actuellement l’offre en ma-

tière de logement.

Pour pallier ce déficit, les lois en vi-

gueur offrent aux particuliers l’envie

de s’engager dans des investisse-

ments qui contribueront à relever

l’offre en matière de logement et à

promouvoir l’urbanisme.

C’est ainsi, par exemple, que la loi Gi-

rardin du 21 juillet 2003, fonctionnelle

jusqu’au 31 décembre 2017, a pour

but de promouvoir le développement

économique des DOM.

Elle offre une réduction d’impôts pour

toute personne ayant investi, spécia-

lement dans les DOM, dans l’achat ou

la construction d’un bien immobilier,

dans les travaux de réhabilitation de

logement achevé depuis plus de vingt

ans à la date d’achèvement des tra-

vaux pour en faire sa résidence prin-

cipale ou une résidence de location.

Le logement doit être occupé ou loué

pendant au mois 5 ans à titre de ré-

sidence principale pour pouvoir bé-

néficier de la réduction d’impôt de

18% appliquée aux sommes effecti-

vement payées, déduction faite des

éventuelles primes et subventions,

dans la limite de 2.448€/m2, plafond

actualisé chaque année. S’agissant

de l’habitation principale du proprié-

taire, le prix de revient ou d’acquisi-

tion n’est pris en compte que dans la

limite d’une surface habitable com-

prise entre 50 et 150 m2, en fonction

du nombre de personnes occupant le

logement.

Si le logement est donné en loca-

tion, les travaux de réhabilitation

déductibles des revenus fonciers ne

peuvent pas bénéficier de la réduc-

tion d’impôt.

La réduction d’impôt est étalée sur

dix ans quand il s’agit de l’achat ou de

la construction d’un logement neuf

affecté à l’habitation principale du

propriétaire et sur cinq ans pour tous

les autres types d’investissement.

Autre mesure, la loi PINEL outremer

qui a remplacé la loi Duflot Outremer

à compter du 1er septembre 2014 avec

des conditions qui se veulent être

plus avantageuses pour les inves-

tisseurs afin de relancer l’investisse-

ment locatif (durée de l’engagement

de location, taux de la réduction d’im-

pôt). La réduction d’impôt s’applique

à deux logements maximum par an.

Les investissements locatifs réalisés

en outre-mer dans le cadre de la loi

Pinel permettent de bénéficier d’une

réduction d’impôt qui varie selon la

durée de l’engagement locatif choi-

sie par l’investisseur : 23 % pour un

engagement de 6 ans, 29 % pour un

engagement de 9 ans et 32% pour un

engagement de 12 ans.

Cependant, les loyers appliqués pen-

dant toute la durée de location ainsi

que les ressources des locataires ne

doivent pas dépasser certains pla-

fonds. Ces mesures fiscales offrent

donc aux particuliers une véritable

opportunité d’investir tout en rédui-

sant leurs impôts. Il serait vraiment

dommage de ne pas en profiter dès

à présent, celles-ci n’étant pas recon-

ductibles ad vitam aeternam.

Page 62: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

62 • GUADELOUPE #100

PRÉSENTATION DES AD’AP Une ordonnance publiée au Journal

Officiel du 27 septembre 2014 pré-

voit l’obligation pour le propriétaire

ou l’exploitant d’un ERP situé dans

un cadre bâti existant (ou d’une IOP

existante) qui ne peut pas attester

avoir rendu accessibles ses locaux

au 1er janvier 2015 de déposer avec

la demande d’autorisation de travaux

un projet d’agenda d’accessibilité

programmée avant le 27 septembre

2015.

Cette ordonnance a été complétée

par deux décrets du 6 novembre

2014, le 1er précise la procédure d’éla-

boration des Ad’AP et le second intro-

duit une réglementation spécifique

pour la mise en accessibilité des ERP

situés dans un cadre bâti existant.

L’Ad’AP est un engagement de pro-

céder aux travaux de mise en accessi-

bilité d’un ERP/ IOP existant(e) et doit

obligatoirement être déposé avant le

27 septembre 2015. L’Ad’AP suspend

l’application de l’amende pénale de

45 000 € (portée à 225 000 € pour

les personnes morales)

La possibilité de différer le calendrier

de mise aux normes des ERP/IOP

existant(e)s grâce aux Ad’AP

Il est possible de mobiliser jusqu’à

3 ans pour effectuer les travaux de

mise en accessibilité. Chacune des

années doit comporter des travaux

visant à rendre l’ERP accessible.

Pour les ERP de 1ère à 4ème catégo-

rie, l’Ad’AP peut être exécuté sur deux

périodes de 3 ans chacune.

Pour plusieurs ERP de 5e catégorie,

la réalisation des travaux se fera sur

une durée de 3 ans. Si ce délai se ré-

vèle insuffisant et sur justificatifs de

l’importance des travaux, rapporté à la

capacité financière et à l’endettement,

il sera possible de solliciter 1 voire 2

périodes supplémentaires.

qUI PEUT RÉALISER VOS DOSSIERS AD’AP ?

Seul un professionnel peux réaliser

un état des lieux de votre ERP, vous

aider à construire le programme d’ac-

tions, à rédiger le dossier d’ Ad’AP, la

demande d’autorisation de travaux

et/ou la demande de dérogation aux

règles d’accessibilité, à réaliser la

conduite de travaux et à s’assurer de

la qualité du travail effectué, 3 types

d’acteurs sont mobilisables :

l les professionnels qualifiés “OPQIBI ”

1908 «Ingénierie relative à l’accessibili-

té des bâtiments et espaces publics au

regard des personnes en situation de

handicap»

l Les architectes inscrit au tableau

de l’Ordre des Architectes de la

Guadeloupe

l L’union des syndicats français

d’architectes (UNSFA) a créé un ré-

seau d’experts.

PUBLI-R

EPORTA

GE

Devant le retard pris pour la mise en accessibilité des ERP, le gouvernement a décidé de passer outre la date buttoir du 1er

janvier 2015 fixée par la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des chances, en créant les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP).

Didier BERGEN, Président du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes de la Guadeloupe vous informe.

Page 63: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 63

l Les bureaux d’études

et conseils en accessibi-

lité, qui se sont en partie

regroupés au sein de l’As-

sociation Française des

Professionnels pour l’Ac-

cessibilité aux Personnes

Handicapées (AFPAPH).

D’autres sont représen-

tés par le CINOV et par la

fédération Syntec.

l Les Conseils d’archi-

tecture, d’urbanisme et

d’environnement (CAUE)

et la fédération des Pact

sont des pôles d’exper-

tise sur l’accessibilité. Ils

peuvent vous conseil-

ler sur l’Ad’Ap mais ne

peuvent constituer de

dossiers auprès des au-

torités compétentes.

Les collectivités territo-

riales peuvent également s’appuyer

sur les agences techniques départe-

mentales (ATD).

Il est à noter que les contrôleurs

techniques ne sont pas autorisés à

réaliser des activités de conception,

d’exécution ou d’expertise (cf. article

L111-25 du code de la construction et

de l’habitation) : toute activité de maî-

trise d’oeuvre leur est interdite.

Tout au plus pourront-ils réaliser,

dans le cadre des Ad’AP, une mission

partielle d’état des lieux.

LES SANCTIONS EN CAS DE NON DÉPÔT D’UN AD’APEn l’absence de dépôt du projet

d’agenda d’accessibilité programmée

dans les délais requis, le propriétaire

d’un ERP de 5e catégorie encourt une

sanction pécuniaire de 1 500 €. Son

montant est porté à 5 000 € pour les

autres catégories d’ERP.

Si, au terme de l’échéancier de pro-

grammation des travaux, les engage-

ments n’ont pas été tenus, le préfet

peut prendre les mesures afin que les

travaux d’accessibilité soient réalisé,

ou fixer une sanction pour non-res-

pect des engagements de l’Ad’AP.

Cette sanction administrative peut

être comprise entre 5 % et 20 % du

montant des travaux restant à réaliser.

7 BONNES RAISONS POUR FAIRE APPEL à UN ARCHITECTE1. Un professionnel assuré en dé-

cennale : L’architecte est tenu de

souscrire une assurance profes-

sionnelle qui inclut une garan-

tie décennale pour pouvoir être

maintenu au Tableau de l’Ordre.

2. L’architecte est expert des règles

d’accessibilité depuis 2007 :

L’architecte conçoit des pro-

jets et dépose des permis de

construire en conformité avec

la réglementation accessibilité.

3. L’architecte maîtrise les exigences

de la programmation des travaux

en fonction des contraintes fonc tion-

nelles, techniques de l’immeuble

et financières.

4. L’architecte est «le» profession-

nel habilité à solliciter toutes les

autorisations administratives :

Le gestionnaire ou le propriétaire

doit transmettre à l’administration

des demandes d’autorisation que

seul un architecte (loi du 3 janvier

1977) est autorisé à élaborer pour

le compte d’une personne morale.

5. L’architecte est un expert

du suivi des travaux : Il est

aguerri à contrôler que les tra-

vaux sont réalisés dans les

règles de l’art et conformes.

6. L’architecte est apte à délivrer

l’attestation de conformité des

travaux : L’architecte qui a suivi

les travaux, peut, au même titre

qu’un bureau de contrôle délivrer

une attestation de conformité.

7. L’architecte est « le » profession-

nel qui couvre l’ensemble de la

chaîne de décision des Ad’Ap : Il

est le seul professionnel apte à

assister le gestionnaire ou pro-

priétaire depuis l’audit jusqu’à

l’attestation finale. Il propose

une vision globale et urbaine de

la mise en accessibilité de la cité.

Autrement dit, le maire de la com-

mune, qui doit répondre à l’obli-

gation de mise en accessibilité

de son patrimoine public et qui

souhaite préserver le tissu éco-

nomique de son centre- ville, peut

faire appel à ses services pour

définir le projet global de la ville.

8. L’Ordre des Architectes de la

Guadeloupe est à votre écoute pour

vous conseiller et vous aiguiller

vers un professionnel compétent.

CROAG : [email protected]él : 0590 830 259 / fax : 0590 917 170

Page 64: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

64 • GUADELOUPE #100

A / LE BUDGET

1 LES RECETTES

Les revenus.

Idéalement, un organisme de

crédit acceptera un dossier de

prêt si les charges de rembour-

sement ne dépassent pas 30 à

33 % des revenus, c’est-à-dire les

salaires du foyer, les aides au

logement (APL, ALF, ALS, sou-

mises à conditions de ressources

et non cumulables) et les éven-

tuelles pensions ou rentes.

Les apports.

L’apport est le montant mobili-

sable avant tout emprunt pour

la construction. Un apport im-

portant est un élément d’ap-

préciation bien considéré par

l’établissement prêteur. Il est

généralement constitué des

économies (livret A ou compte

d’épargne logement), des écono-

mies constituées dans le cadre

professionnel pouvant être dé-

bloquées par anticipation dans

le cas de l’acquisition de la ré-

sidence principale (PEI, Perco)

et des prêts à charge de rem-

boursement nulle - ou presque

- souvent de montant faibles

(prêt à taux zéro, prêt fonction-

naires, prêt de plan épargne

logement, prêt Action logement).

L’emprunt.

C’est le montant complémen-

taire aux apports devant financer

l’acquisition de la maison et les

frais correspondants (enregistre-

ment, notaire, garantie, taxes). Il

sera fourni par un ou plusieurs

organismes de crédit. Certains

courtiers ou intermédiaires

peuvent obtenir le meilleur com-

promis entre le montant em-

prunté, la durée des rembourse-

ments et leur montant mensuel.

Si vous avez un PEL, il est pos-

sible d’acheter le terrain avec le

prêt correspondant. Mais il n’est

pas recommandé de dissocier le

financement du terrain de celui

de la construction car en cas de

retard, le terrain peut «vous res-

ter sur les bras» et vous devriez

tout de même rembourser le prêt.

2 LES DÉPENSES

l Le terrain

Le terrain sera, après la cons-

truction de la maison, le poste

le plus important du budget.

Un compromis est très souvent à

trouver entre tous les critères de

sélection : le prix, l’emplacement,

la proximité des services, des

écoles, des commerces, des

transports, la configuration,

l’orientation et la superficie, la

Faire construire sa maison est le rêve de nombreuses personnes, mais cela ne s’improvise

pas. Budget, terrain, modèle, garanties… les étapes de la construction sont légion. Pour

éviter les pièges et réussir votre projet, découvrez notre grand dossier de la rentrée !

E t a p e 1 LE FINANCEMENT

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 65: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 65

nature du terrain, la viabilité. Il

faut également envisager une

construction en plusieurs étapes :

aujourd’hui vous pouvez construire

le strict nécessaire. Mais vos

besoins et les règles d’urbanisme

peuvent évoluer dans la durée

(ajouter une pièce supplémentaire,

une terrasse, une piscine).

Pour trouver votre terrain, plu sieurs

options sont possibles : vous adres-

ser directement à un particulier, à

une agence immobilière (dans les

2 cas, assurez-vous préalablement

du montant de la commission que

vous aurez à payer), à un notaire,

ou consulter les sites spécialisés

sur internet.

Pour formaliser l’achat, vous

devrez signer un contrat de vente

(en prévoyant une clause sus-

pensive d’obtention du permis de

construire si l’achat n’est pas en

lotissement) et acquitter des droits

d’enregistrement (via le notaire).

l La construction

Avant de statuer définitivement

sur l’acquisition du terrain, veillez

à ce que votre projet global soit

cohérent en évaluant rapidement

le budget de construction. Cela in-

clus les frais de conception (la pro-

cédure pour le permis de construire

est gratuite), la construction, l’amé-

nagement intérieur, l’aménage-

ment du jardin, l’assurance dom-

mages-ouvrages (2 à 3 % du prix

de la maison) et les frais financiers

de remboursement des emprunts.

l Le coût des emprunts

Une fois évalué le budget global,

vous serez en mesure de calcu-

ler vos mensualités de rembour-

sement en fonction de la durée

des prêts et du taux de crédit. Les

formes d’emprunts, leurs durées,

les taux fixes ou variables, le fait

qu’ils soient ou non capés, le mix

entre des prêts de moyenne du-

rée (5 à 10 ans) et des prêts de

longue durée (jusqu’à 30 ans)

exigent de contacter plusieurs

établissements, de faire faire

des devis, de comparer les solu-

tions et de procéder à des choix.

l Les frais annexes

Les frais liés à l’acquisition du

terrain : rémunération de l’agent

immobilier, droits d’enregistre-

ment et de publicité foncière, ré-

munération du notaire et débours

divers : frais d’hypothèque, des

pièces d’état civil, de l’état hy-

pothécaire, du certificat d’urba-

nisme, d’un extrait de cadastre…

Les frais liés aux emprunts : les

frais d’ouverture et d’instruction

de dossier, les frais d’assurance

obligatoire, les frais d’assurance

facultative, les frais de garan-

tie et les intérêts intercalaires

quand l’emprunt est débloqué

progressivement au fur et à me-

sure de l’avancement des tra-

vaux (attention aux retards…).

Les frais liés à l’aménagement

du terrain : étude de sol, bornage,

viabilisation des accès, raccor-

dements aux divers réseaux :

eau, électricité, gaz, téléphone,

câble, assainissement, déblais

et remblais du terrain, défriche-

ment, clôtures et portail d’entrée,

plantations d’arbres et arbustes.

Frais liés à la construction de la

maison : la TVA, la rémunéra-

tion de l’architecte ou du maître

d’œuvre, la taxe d’aménagement,

la taxe départementale de finan-

cement du CAUE, la taxe départe-

mentale des espaces naturels fra-

giles, une participation pour voirie

et réseaux, une participation pour

raccordement à l’égout, les options

non comprises dans le prix de

base (matériaux, aménagements),

la révision du prix si l’indexation est

prévue au contrat de construction,

l’assurance dommages-ouvrage…

B / LES PRETS

1 LES CARACTÉRISTIQUES

Le prêt conventionné,

accordé par un établissement fi-

nancier qui a passé une conven-

tion avec l’état est accordé sans

conditions de ressources sur

une durée allant jusqu’à 30

ans. Le taux d’intérêt est pla-

fonné par la convention et peut

être fixe ou variable, capé ou

non. Il varie en fonction de la

durée d’emprunt, de l’établis-

sement qui le propose, de l’état

du marché financier internatio-

nal et de la solidité du dossier.

Page 66: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

66 • GUADELOUPE #100

Laurent Janoviez, présentez-nous l’activité de

Somafi-Soguafi aux Antilles.

Somafi-Soguafi est présente aux Antilles depuis plus de

50 ans et joue un rôle important dans le développement

de l’économie locale en contribuant au financement

des projets des particuliers et des entreprises. Nous

accompagnons les clients depuis plusieurs générations

: nous avons identifié jusqu’à 4 générations de la même

famille financées par Somafi-Soguafi. Notre notoriété

vient aussi du fait que nous sommes un employeur

significatif localement. 80% de nos collaborateurs

sont originaires des DOM et nous associons leur

connaissance du terrain à l’expertise d’un des plus

grands groupes au monde

Quels sont les projets qui peuvent être financés

par Somafi-Soguafi ?

Au-delà du véhicule qui est un important besoin de

financement de tout particulier, nous pouvons financer des

projets liés à l’aménagement ou la rénovation du domicile,

les projets de voyage, le financement des études des

enfants…

Nous développons une vraie compréhension de la

problématique spécifique à chacune de ces approches.

Notre expertise et nos produits permettent aux particuliers,

artisans, commerçants, professions libérales, moyennes ou

grandes entreprises de trouver une solution de financement

adaptée à travers un prêt personnel, un rachat de crédit, un

renouvellement de crédit, un financement d’équipement…

Pourquoi m’adresser à Somafi-Soguafi pour ma

demande de financement ?

On ne répond pas de façon identique à l’investissement

pour un outil de travail (véhicule ou matière première) et

au financement d’une piscine.Sachant qu’un prêt engage

celui qui le contracte, nous nous assurons ensemble de

sa capacité de remboursement et de la cohérence de la

mensualité qui lui est demandée. Nous pouvons proposer

parfois de racheter les crédits en cours, pour construire avec

le client un nouvel échéancier, plus adapté à sa situation.

Entre les outils numériques que nous faisons évoluer pour

permettre à nos clients d’entamer leurs démarches via

internet et les rencontres personnalisées qu’ils auront avec

nos conseillers Somafi-Soguafi, nous avons mis en place un

véritable service « sur-mesure » qui signe notre différence.

Comment entrer en contact avec un conseiller

Somafi-Soguafi ?

La mise en relation avec un conseiller Somafi-

Soguafi peut se faire par tous les moyens disponibles

actuellement à savoir le téléphone en appelant le 0590

38 76 05, internet via notre site web www.soguafi.fr,

mais aussi dans nos locaux de Jarry, où des conseillers

sauront vous accompagner jusqu’à la mise en place

de votre dossier. Nous investissons en permanence

dans les outils numériques pour favoriser l’accès à nos

services et permettre aux clients de faire de multiples

scénarii avant de nous rencontrer.

Nous devrions proposer un nouvel interface Web avant

la fin de l’année.

Somafi-Soguafi Depuis 50 ans aux cotés des Guadeloupéens.

31, rue Henri becquerel

ZI Jarry 97122 Baie Mahault

0590 38 76 05 www.soguafi.fr

Laurent Janoviez Directeur Général Somafi-Soguafi

Page 67: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 67

Page 68: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

68 • GUADELOUPE #100

Le prêt immobilier classique

fonctionne selon les mêmes moda-

lités, sauf qu’il est sous conditions

de ressour ces et les taux pratiqués

sont plus faibles.

Le prêt d’accession sociale

est destiné aux ménages de re-

venus modestes. Il peut être mis

en place à taux révisable et per-

met, aussi, de plafonner les frais

de dossier, d’alléger les frais de

garantie et, quand il est cou-

plé avec un PTZ+, la taxe locale

d’équipement.

Le prêt à taux zéro - PTZ+

est un prêt destiné à l’acquisition

de la première résidence princi-

pale. Il est fourni sous conditions

de ressources, uniquement pour

un logement neuf respectant un

certain niveau de performances

énergétiques. Il vient en complé-

ment des autres prêts immobi-

liers et de l’apport personnel.

Le Plan Epargne Logement – PEL

est actuellement en perte de vi-

tesse car les taux pratiqués sur le

marché sont généralement plus

intéressants. Pour en bénéficier,

il faut d’abord constituer une

épargne préalable au projet de

construction (plafond : 61 200 €).

Le Prêt Action logement (1% logement)

et équivalents

sont des prêts qui viennent com-

pléter l’apport ou le prêt princi-

pal. Ils peuvent se cumuler entre

eux. Ils englobent le Prêt action

logement accordé aux salariés

du privé, le Prêt aux fonction-

naires accordé aux agents, ti-

tulaires ou contractuels, le Prêt

des collectivités territoriales ou

encore les Prêts des caisses de

retraite complémentaire et des

mutuelles.

Le Prêt relais et différé d’amortissement

vous permet de signer un com-

promis d’achat de votre nouvelle

maison avant d’avoir vendu le

logement actuel. C’est donc pra-

tique, mais cher !

2 / LES CARACTÉRISTIQUES VARIABLES

L’étude de vos revenus

est l’élément primordial pour

l’établissement prêteur qui fera,

entre autre, la distinction entre

les revenus fixes et variables.

Les remboursements de frais

professionnels ne seront pas

intégrés dans les revenus. Un

changement annoncé (future

augmentation de salaire) pourra

être prise en compte. Le montant

de l’apport personnel est égale-

ment un élément important pour

déterminer la qualité du profil de

l’emprunteur. L’emprunteur de-

vra toujours choisir une durée de

remboursement la plus courte

possible (taux d’intérêts plus

faibles).

Le Taux Effectif Global

est le «juge de paix» de toute offre

de crédit. Il intègre toutes les dé-

penses liées au prêt. Son mode

de calcul est normalisé, il permet

ainsi la comparaison entre les

offres de crédit, ce que ne fait que

partiellement la comparaison du

seul taux financier d’emprunt.

E t a p e 1 LE FINANCEMENT

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 69: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 69

Le taux fixe

varie selon les conditions du

marché de l’argent. Une fois le

contrat signé, il devient fixe pour

la durée de l’emprunt et peut être

à mensualités constantes ou

progressives. Lors d’un emprunt

à taux variable, l’emprunteur

accepte par avance que l’or-

ganisme prêteur recalcule à

échéances régulières le montant

des remboursements en fonction

du marché des taux financiers. Le

prêt est dit à taux capé quand la

variation de taux est encadrée.

Vous allez payer les différents

prestataires de la construction

de la maison au fur et à mesure

qu’ils interviennent. Vous n’aurez

pas besoin instantanément de la

totalité de l’emprunt. C’est pour-

quoi vous allez demander à votre

établissement prêteur de faire des

versements en plusieurs étapes.

Le remboursement du capital

ne commencera qu’une fois l’in-

tégralité des fonds versés. En

attendant, des intérêts interca-

laires proportionnels aux décais-

sements vont courir, et pendant

toute la durée allant jusqu’à la

libération totale du prêt. Ils sont

calculés au taux nominal du prêt

et s’ajoutent au coût du crédit,

mais reviennent moins cher que

la solution qui consiste à faire

libérer l’intégralité du prêt dès le

1er besoin de financement.

Le remboursement différé

peut être partiel, pendant le dif-

féré l’emprunteur ne paie que les

intérêts correspondant à la pé-

riode - et la prime d’assurance -

ensuite l’emprunteur rembourse

normalement capital et intérêts,

ou total (intérêts et capital).

L’assurance décès, invalidité est

obligatoire et peut prendre en

charge les mensualités restant à

rembourser.

L’assurance perte d’emploi est

une garantie facultative. Coû-

teuse, tout le monde ne peut pas

y avoir accès. A la signature, il y a

un délai de carence, souvent de 6

à 12 mois : pendant ce délai, au-

cune garantie ne joue. Il est donc

impossible de s’assurer à la der-

nière minute ou quand le besoin

apparaît sérieusement.

L’hypothèque

est une garantie traditionnelle

qui permet à l’établissement

prêteur de se garantir. En cas de

défaut de paiement, il peut faire

saisir la maison et la vendre judi-

ciairement aux enchères pour se

rembourser.

La garantie hypothécaire rechar-

geable

est la possibilité offerte à l’em-

prunteur, alors qu’il a remboursé

une bonne partie du capital de

son emprunt, de souscrire un

nouveau prêt (à la consommation

par exemple) qui sera garanti par

la même hypothèque.

La caution

est une garantie par laquelle un

établissement cautionneur ga-

rantit à l’établissement prêteur

le remboursement de sa dette si

l’emprunteur est défaillant. Cer-

tains fonctionnaires peuvent ob-

tenir par leur mutuelle des prêts

sans garantie. L’établissement

prêteur ne peut pas s’opposer à

un remboursement anticipé. Ce

dernier peut être total, ou partiel.

La pénalité peut aller jusqu’à 6

mois d’intérêts sans excéder 3 %

du capital restant dû.

3 / LA MISE EN œUVRE

Pour confirmer les conditions

convenues lors de la négocia-

tion du prêt, l’établissement prê-

teur est tenu de vous adresser

une offre écrite, gratuite, de prêt

immobilier. Un certain nombre

de mentions sont obligatoires :

les identités des prêteurs, em-

prunteurs, éventuellement cau-

tions, la nature du prêt, l’objet

(construction d’une maison), le

montant du crédit, son coût total,

son TEG, la date de disponibilité

des fonds, les garanties exigées

en contrepartie, les conditions

de transfert du prêt à une autre

personne, les frais de dossiers et

d’études, un échéancier des rem-

boursements mensuels, une no-

tice sur les conditions et modali-

tés de variation du taux d’intérêt

pour les prêts à taux variable, la

durée du prêt et le coût total du

crédit.

La durée minimale de l’offre de

prêt est de 30 jours à compter de

la réception par l’emprunteur. Un

délai de réflexion est imposé : il

débute le lendemain de la récep-

tion de l’offre et dure 10 jours.

Page 70: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

70 • GUADELOUPE #100

A / L’ACHAT DU TERRAIN

1 / LES ÉTAPES POUR ACHETER UN TERRAIN

L’offre d’achat orale

appelée aussi promesse d’achat

ou offre de prix, n’est pas obliga-

toire. Elle ne vous engage pas,

ni le vendeur (sauf mauvaise

foi, rupture brutale ou abusive

de la négociation) contraire-

ment à l’offre d’achat écrite qui

vous engage en tant qu’ache-

teur. Si le vendeur l’accepte par

écrit, on peut dire que «l’affaire

est faite». Tellement que le ven-

deur pourrait même obtenir des

dommages et intérêts si vous

vous désistiez finalement : il n’y

a pas de rétractation possible.

La promesse unilatérale de vente

c’est le vendeur qui s’engage : il

ne peut plus renoncer à la vente

ni la proposer à un autre acheteur.

Vous disposez alors d’un délai

d’option. En acceptant la pro-

messe, vous marquez votre accord

en versant un acompte (souvent

10 %). Si, au terme du délai d’op-

tion, vous renoncez, le vendeur

peut conserver l’acompte versé.

Le compromis de vente,

appelée aussi promesse (« synal-

lagmatique ») de vente, engage dé-

finitivement les 2 parties. Même en

cas de décès l’obligation s’impose

aux héritiers. Il n’y a pas non plus

de délai de rétractation. Le trans-

fert de propriété et le paiement

interviendront chez le notaire lors

de la signature de l’acte de vente

qui sera rédigé sur les bases de

cette promesse. Le rôle du notaire

est d’authentifier la transaction

pour éviter toutes contestations

ultérieures. Après signature de

l’acte de vente, le notaire procéde-

ra à toutes les formalités néces-

saires pour authentifier l’acte. Il

est tenu de conserver l’original de

l’acte de vente pendant 100 ans.

Paiement et frais.

Le notaire, le jour de la signature de

l’acte de vente procède à l’encais-

sement du montant de la vente,

des droits de mutation et des

émoluments (sa rémunération).

Le vendeur sera réellement payé

par le notaire quand toutes les

formalités auront été accomplies.

B / LES TyPES DE TERRAIN

1 / LES CRITèRES

Le prix du terrain,

premier critère de choix, doit être

en phase avec vos moyens, vos

besoins et les prix du marché

local. L’emplacement du terrain

a également son importance.

La proximité des éléments de

vie est le 1er élément de valori-

sation : transports, écoles, com-

merces. L’implantation de la mai-

son sera largement influencée

par la configuration du terrain.

C’est la maison qui s’adaptera

au terrain et pas l’inverse. L’im-

plantation pourrait aussi être

déterminée par les distances

imposées avec les propriétés

voisines ou la voie publique.

Outre que la superficie inter-

vient sur le prix, un terrain plu-

tôt petit et bien entretenu est

souvent préférable à un grand

terrain mal conçu, mal implanté,

et mal entretenu faute de temps

E t a p e 2 LE TERRAIN

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 71: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 72: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

72 • GUADELOUPE #100

ou d’énergie. En lotissement, il

n’y a pas d’incertitude sur la su-

perficie : le terrain a été borné

par un expert. En secteur diffus,

seul le bornage par un géo-

mètre expert est incontestable.

La nature du terrain

influera sur la construction. Un

sol plutôt rocheux, ou sablon-

neux, ou composé de gravier,

sera plutôt favorable. A l’inverse,

un sol argileux ou constitué de

remblai sera instable et néces-

sitera des renforts couteux. La

présence de cours d’eau, de

nappes phréatiques et le carac-

tère inondable sont également

à vérifier. Une étude de sol peut

alors être réalisée pour environ

1500€ sachant que certains ar-

chitectes l’exigent pour éviter

que leur responsabilité soit en-

gagée en cas de fissuration des

murs. De même, dans le cadre

de la réglementation parasis-

mique, il faut éviter de bâtir sur

une faille active, à proximité

d’une falaise ou d’un versant.

L’orientation

au soleil et au vent est à prendre

en considération. La vue impre-

nable peut aussi être un leurre

: votre voisin peut être tenu par

un règlement d’urbanisme de ne

pas construire au-dessus d’une

certaine hauteur, mais le règle-

ment peut évoluer et à l’horizon

rien ne protégera durablement

votre vue. En prévention des

cyclones, éviter les sites dont

les caractéristiques topogra-

phiques leur confèrent une trop

grande exposition aux vents.

La viabilité

En lotissement, le terrain est

viabilisé par le lotisseur. En

secteur diffus, vous devez vé-

rifier la présence des réseaux

d’eau, assainissement, élec-

tricité, gaz, téléphone. Adres-

sez-vous pour cela aux sociétés

concessionnaires (adresses en

mairie). Elles sont seules ha-

bilitées à intervenir sur le do-

maine public, mais à vos frais.

Que le terrain soit ou non enclavé,

il existe toujours des servitudes.

Des servitudes privées, d’ordre

légal ou d’ordre conventionnel.

Des servitudes publiques, qui

peuvent être apparentes ou non.

La taxe d’habitation et la taxe foncière

sont à acquitter chaque année. Elles

sont établies au niveau de la com-

mune et au 1er janvier de chaque an-

née. Elles sont dues par l’occupant

au 1er janvier. Selon la négociation

lors de l’achat du terrain, la taxe fon-

cière peut être répartie pour l’année

en cours prorata temporis entre l’ac-

quéreur et le cédant.

2 / LES TyPES DE TERRAINS

Un terrain à vendre est «dit»

terrain en lotissement quand il

provient d’un terrain unique divi-

sé en plusieurs lots. Le lotisseur

aura borné, viabilisé le terrain et

organisé les accès. Il se sera as-

suré également de la possibilité

de le construire. Vous connaî-

trez la surface de votre terrain

au m² près, donc il n’y a aucune

incertitude sur la taille de la mai-

son qui peut être construite. En

contrepartie, le lotisseur vous

imposera un prix plus élevé que

le même terrain en secteur diffus,

des règles d’implantation de la

maison sur le terrain, des styles

de construction, des parties com-

munes en copropriété, des types

de clôtures ou de haies, des

normes environnementales et un

règlement intérieur qui peut être

plus contraignant que les règles

locales d’urbanisme.

Un terrain à vendre est «dit»

Terrain Diffus ou Terrain isolé s’il

est hors lotissement. L’avantage

est de pouvoir choisir tout type

de maisons et n’importe quel

constructeur : les seules limites

sont celles des règlements ou

vos possibilités financières.

Un terrain à bâtir

est un terrain constructible, amé-

nagé, borné, aux accès réalisés. Il

peut faire partie d’un lotissement,

mais il peut aussi être vendu en

étant isolé. En tout cas, il est prêt à

construire. Seuls les branchements

au niveau des raccordements se-

ront à réaliser par vos soins ; ils se-

ront, bien sûr, à votre charge.

3 / LES ASPECTS ADMINISTRATIFS

Le plan local d’urbanisme

est établi au niveau de la com-

mune et indique les règles globales

d’urbanisme et d’aménagement.

Page 73: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 73

Page 74: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

74 • GUADELOUPE #100

E t a p e 2 LE TERRAIN

Il comprend un diagnostic de

la situation locale, le pourquoi

des choix effectués en matière

d’aménagements et équipe-

ments, le projet d’aménage-

ment et de développement du-

rable, l’adaptation éventuelle à

certains quartiers ou secteurs,

le règlement d’urbanisme ain-

si que des annexes : les servi-

tudes publiques, l’exposition

au bruit, les réseaux d’eau po-

table et les assainissements…

Le certificat d’urbanisme indique

les règles d’urbanisme appli-

cables sur le terrain choisi, les

limitations administratives et

les différentes taxes applicables.

Gratuit, il est à demander à la mai-

rie qui a un délai d’un mois pour le

délivrer. Sa validité est de 18 mois.

Le certificat d’urbanisme

indique les règles d’urbanisme

applicables sur le terrain choisi,

les limitations administratives et

les différentes taxes applicables.

Gratuit, il est à demander à la mai-

rie qui a un délai d’un mois pour le

délivrer. Sa validité est de 18 mois.

1 / ATTENTION AUX MAISONS « COUP DE MAIN »

Sur nos îles, de nombreuses mai-

sons ont été construites sans

passer par un professionnel

et malheureusement, souvent

sans autorisation. C’est ce que

l’on appelle les maisons «coup

de main», où l’on reçoit généra-

lement l’aide de la famille et/ou

des amis. Une option qui peut

paraître économique, mais qui

peut se révélée dangereuse si

l’on ne s’est pas bien documenté

en amont. En effet, bon nombre

de ces maisons ne répondent à

aucune norme de construction

parasismique ou anticyclonique,

ce qui leur confère une vulnéra-

bilité extrêmement importante !

Sans compter que les personnes

qui apportent leur aide sur le

chantier sont souvent inexpéri-

mentées et par conséquence ex-

posées aux risques de blessures

(éclats dans l’œil, coupures,

coups de marteau, chutes).

Avant de se lancer, il est donc

important de se documenter et

si possible, de se tester en par-

ticipant sur des chantiers d’amis.

Prendre également le temps de

la réflexion, de l’observation en

allant voir des maisons témoins,

des maisons en construction.

Il est imprudent de démarrer

E t a p e 3 CONSTRUCTION CLÉS EN MAIN OU ARCHITECTE

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 75: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 75

sans avoir planifié les dépenses, les interventions complémen-taires extérieures, les délais, les marges de manœuvre sur tous ces points, car dans la vraie vie le chantier ne se passera pas exac-tement comme prévu dans l’idéal.

Comme pour toute construction,

la réglementation est à suivre.

En cas d’auto-construction, un

danger guette : le travail au noir.

Il est tentant de se faire aider

par un «ami», mais dans ce cas,

l’obligation de résultat est faible,

le travail peut être de mauvaise

qualité, il n’y a aucun recours. En

cas d’accident, le constructeur

est responsable ; cela peut coû-

ter beaucoup plus cher que l’éco-

nomie réalisée. De plus, légale-

ment, en cas de contrôle positif

c’est bien entendu punissable.

Une option peut-être de passer

par des professionnels pour les

travaux difficilement envisa-

geables (gros-œuvre, installation

électrique, gaz) et de réaliser soi-

même les travaux plus acces-

sibles (aménagements annexes,

peinture et décoration, cuisine et

salle de bains, sols).

2 / LE PRIX D’UN ARCHITECTE ET SA MISSION

Le rôle de l’architecte est avant

tout de vous écouter ; à partir

de vos besoins, de vos goûts,

de votre mode de vie, de l’évolu-

tion possible de votre famille. Il

vous aide à définir votre projet

(disposition des lieux, utilisation

judicieuse des surfaces, organi-

sation des volumes intérieurs,

aspect extérieur). Il organise l’es-

pace en fonction de vos goûts

et de vos besoins et joue des

contraintes pour vous offrir une

plus grande personnalisation.

Sa valeur ajoutée, c’est le sur-

mesure. Il vous propose un pro-

jet compatible avec vos moyens

financiers, assure le suivi des

travaux et le respect des délais.

L’ordonnance du 1er décembre

1986 relative à la liberté des prix et

de la concurrence a établi le prin-

cipe de la libre concurrence. Désor-

mais les honoraires sont librement

négociés entre le maître d’ouvrage

et l’architecte. Par décisions du

Conseil de la concurrence, les or-

ganisations professionnelles ne

peuvent plus diffuser de barèmes

d’honoraires. En revanche, rien

n’interdit à l’architecte d’établir son

propre barème. Le contrat que vous

allez signer avec votre architecte

doit préciser son mode de rému-

nération, ainsi que le montant de

ses honoraires. Sa rémunération

dépendra essentiellement de trois

facteurs : le coût de l’opération, sa

complexité, et de l’étendue et de la

difficulté de la mission.

Il est impossible de connaître

le coût exact de la construction,

tant que les entreprises consul-

tées n’ont pas présenté leur devis.

En conséquence, une clause du

contrat d’architecte peut stipuler

que si le coût de réalisation dé-

passe une marge dite « de tolé-

rance « entre le montant estimé

des travaux et le coût total réel, la

rémunération de l’architecte initia-

lement prévue est diminuée. Les

honoraires peuvent être calculés

suivant trois modes principaux :

l La rémunération au forfait.

Cette formule ne peut s’appli-

quer que lorsque la mission et le

projet de construction sont par-

faitement connus à l’avance ; le

montant du forfait est alors défini

avant que la mission ne débute.

Lorsque la surface de construc-

tion est inférieure à 170 m2, la

rémunération au forfait est habi-

tuellement utilisée.

l La rémunération au pourcentage

du coût des travaux.

Elle s’applique de préférence

lorsque la mission est bien défi-

nie à l’avance, mais que le projet

de construction ne l’est pas. C’est

la solution la plus souvent rete-

nue pour une mission complète.

l La rémunération à la vacation

horaire.

Elle s’applique à des missions

courtes et bien définies, comme

une consultation, une mission

de conseil ou d’expertise. Ces

différents modes de rémuné-

ration peuvent également être

combinés entre eux.

Vous rémunérez votre architecte,

mais il est censé vous faire faire

des économies… en organisant

une véritable concurrence entre

les entreprises susceptibles

d’intervenir, en vérifiant que les

Page 76: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

76 • GUADELOUPE #100

Page 77: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 77

SPEED VILLA DOM s’attache à

proposer des maisons adaptées

à notre environnement caribéen

en alliant tradition et modernité,

dans la lignée de l’architecture

créole.

Si les constructions sont réalisées

dans le respect des normes environ-

nementales parasismiques et anti-

cycloniques, SPEED VILLA DOM

se veut précurseur et novateur en

anticipant les normes 2020 avec

un nouveau concept, le label Z’R.

Cette maison à énergie positive

associe au volet énergétique l’aspect

environnemental et sanitaire, la

qualité de vie et le comportement des

occupants par l’apprentissage d’éco-

attitudes.

Avec SPEED VILLA DOM, vous

bénéficiez d’un contrat de construction

de maison individuelle (CCMI). Très

encadré, ce contrat apporte aux

particuliers toutes les garanties afin

de mener à bien son projet immobilier.

Adhérent de la Fédération Française

de Construction, ce constructeur

bénéfice également de la marque

« Maison de Confiance » délivrée pour

la qualité de sa construction et la

qualité de sa relation avec le maître

d’ouvrage.

Une relation basée sous le signe de la

confiance et du professionnalisme :

SPEED VILLA DOM vous accompagne

étape par étape de l’étude de votre projet

jusqu’à la remise des clés car réussir sa

construction ne s’improvise pas.

Votre interlocuteur unique, le

conducteur de travaux, se charge du

suivi du chantier et de vous accueillir

lors de visites programmées. Vous

bénéficiez ensuite d’un service après-

vente pendant 2 années après la date

de réception de votre maison.

Les constructions s’adaptent à toutes

les familles grâce à un concept de villa,

évolutive et modulable allant du T2 au

T4 (de 87 à 114 m2), accessible à partir

de 59 000 €, terrain non compris.

Accompagnement de qualité, rigueur

professionnelle, maîtrise des techni-

ques de construction, respect de la

tradition, considération et transparence

vis-à-vis du client constituent les

valeurs qui permettent à SPEED VILLA

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de la construction

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l Garantie de livraison aux prix et délais convenus.l Garantie de parfait achèvementl Garantie de bon fonctionne-mentl Garantie de remboursementl Garanties biennale et décennalel Responsabilité civilel Dommage à l’ouvrage

Page 78: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

78 • GUADELOUPE #100

matériaux utilisés et les tech-

niques de mise en œuvre corres-

pondent parfaitement à ce qui a

été prévu dans les marchés d’en-

treprise, en s’assurant en perma-

nence que le calendrier sera res-

pecté et en vous préservant par

sa compétence des mauvaises

surprises de constructions qui

vieillissent mal. Tout architecte

ou personne agréée en architec-

ture doit être inscrit à l’Ordre des

architectes. Vous pourrez les sé-

lectionner en fonction de leur ex-

périence et de leurs précédents

projets, même si les jeunes archi-

tectes méritent aussi pleinement

votre confiance.

3 / LES CONSTRUCTIONS « CLÉS EN MAIN »

Faire construire sa maison clé

en main peut être synonyme de

confort, si vous souhaitez ne vous

occuper que du minimum. Ce

type de contrat vous permet de

laisser au constructeur la charge

de veiller au bon déroulement du

chantier, vous ne communiquez

qu’avec une seule entreprise, qui

se charge de la conception et de

l’exécution du projet. A vous de

réceptionner ensuite la maison

en temps et en heure. Ceci facilite

énormément la gestion de votre

projet de construction. Certains

projets comprennent également

le terrain. Pour un prix de départ, la

construction de la maison, le ter-

rain et une base de finitions clas-

siques sont compris.

Le constructeur de maisons in-

dividuelles qui signe avec vous

un contrat clé en main se doit de

respecter le budget annoncé pour

la construction. Attention toute-

fois, car parfois une clause de ré-

vision de prix, est prévue lorsque

le chantier s’étale sur de nom-

breux mois. Mais la plupart des

contrats clé en main fonctionnent

sur la base d’un forfait. Ainsi, la

majeure partie des risques dus à

la construction est à la charge du

constructeur. Ce dernier se doit

aussi d’achever la construction

dans les délais impartis et selon

les termes du contrat. Des points

seront faits à certaines livraisons :

élévation, hors d’eau, hors d’air, et

ceci afin de valider que le chan-

tier est conforme à la commande,

mais aussi pour débloquer les ap-

pels de fonds auprès de la banque.

Le principal désagrément d’un

contrat de construction clé en

main est son manque de flexibi-

lité. Il vous faudra délivrer à votre

fournisseur, avant que le projet

ne débute, la description la plus

détaillée possible. Plus vous pren-

drez de temps à préparer votre

projet de construction, moins vous

vous exposez à de mauvaises sur-

prises ! Le manque de flexibilité

signifie moins de modifications

ou ajouts possibles en cours de

construction. La définition de vos

besoin est donc primordiale dans

ce type de projet, afin d’obtenir le

résultat le plus proche de vos at-

tentes.

Il est relativement difficile de

contrôler la qualité d’exécution

des travaux ainsi que le respect

de l’échéancier du projet. Rensei-

gnez-vous auprès de votre four-

nisseur, tant au niveau de son

sérieux que de sa solvabilité et

cherchez à prendre contact avec

des clients afin de s’assurer de la

bonne exécution des travaux.

E t a p e 3 CONSTRUCTION CLÉS EN MAIN OU ARCHITECTE

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 79: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 79

Termite Dom

Ce diagnostic per-

met de déterminer

si le bien est infesté ou non par les ter-

mites, en cas de vente d’un immeuble

bâti ou non.

Mesurage Loi Carrez • Loi Boutin

Lors de la vente d’un logement en

copropriété il est fait l’obligation d’un

mesurage selon la loi Carrez.

Lors de la location d’un logement

vide il est fait l’obligation d’un mesu-

rage de la surface habitable selon la

loi Boutin.

Diagnostic de Perfomance

Energétique Guadeloupe (DPEG)

Le (DPEG) est obligatoire depuis 2011

dans le cadre du dispositif de régle-

mentation thermique (RTG). Il doit

être réalisé lors d’une construction,

d’une vente ou de la mise en location

d’un bien.

Le diagnostic emet des recomman-

dations qui permettent de connaître

les mesures les plus efficaces pour

économiser de l’énergie.

État des Risques Naturels, Miniers et

Technologiques (ERNMT)

Il est obligatoire pour tous types de tran-

sactions immobilière : location ou vente.

Ce document liste les risques naturels,

miniers et technologiques auxquels est

exposé le bien immobilier.

Diagnostic Electricité

Il appartient au vendeur d’un loge-

ment dont l’installation électrique a

plus de 15 ans de produire un état des

installations électriques intérieures.

Diagnostic Amiante

Avant la vente, les travaux ou la dé-

molition, le diagnostiqueur immobilier

recherche les matériaux et produits

contenant de l’amiante, dans les im-

meubles dont le permis de construire

a été délivré avant le 1er juillet 1997

ACCESSIBILITÉ DES ERP ET DE L’HABITAT

La loi accessibilité handicapés pour

« l’égalité des droits et des chances,

la participation et la citoyenneté des

personnes handicapées » impose

aux nouvelles constructions et à l’en-

semble des E.R.P. de se conformer à

certaines exigences pour faciliter

l’accès des personnes handicapées

aux parties ouvertes au public.

Depuis le 1er janvier 2015, les établis-

sements recevant du public (ERP) qui

ne sont pas accessibles, ont l’obliga-

tion de déposer un Agenda d’Acces-

sibilité Programmée (Ad’Ap) avant le

27 septembre 2015 : I de l’article L111-

7-5 du code de la construction et de

l’habitation

Le diagnostic accessibilité handica-

pés effectué par le diagnostiqueur lui

permet de rédiger l’Agenda d’Acces-

sibilité Programmé, et doit être tenu

à la disposition de tout usager de

l’établissement ou de l’installation.

Investigation • Prévention • Conseil • Coordination

70 rue Dugommier 97110 Pointe-à-Pitre Tél : 0690 06 77 [email protected]

Page 80: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

80 • GUADELOUPE #100

Page 81: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 81

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

E t a p e 4 PRÉPARATION à LA CONSTRUCTION

A / LES AGRÉMENTS

1 / LES RÉGLEMENTATIONS

Le plan local d’urbanisme

s’applique aussi bien au terrain

qu’au projet de construction.

La Réglementation Thermique 2012

(RT 2012) s’applique aux cons-

truc tions neuves. Elle est am-

bitieuse mais coûteuse : l’in-

vestissement est augmenté de

7 % selon les pouvoirs publics

à 15 – 20 % selon les construc-

teurs, mais cette augmentation

est censée être récupérée par

les économies d’énergie. Ses

trois objectifs sont de mini-

miser le Besoin Bioclimatique

Conventionnel (les besoins de

la maison liés à la climatisation,

à l’éclairage), de minimiser la

Consommation conventionnelle

d’Energie Primaire (la consom-

mation énergétique de la maison

rapportée au m² et liés à l’éclai-

rage, à l’eau chaude, à la clima-

tisation…) et de minimiser la

Température Intérieure Conven-

tionnelle (assurer le niveau de

confort). Les valeurs maximales

de ces trois coefficients sont

définies en fonction de la loca-

lisation de la maison, de sa sur-

face, de ses émissions de gaz à

effet de serre et des économies

engendrées en cas d’utilisation

de systèmes énergétiques peu

émetteurs. Vous devrez vous

engager à la prise en compte

de la réglementation thermique

et serez donc quasi obligés de

faire appel à des professionnels

lors de la conception, mais aussi

lors de la construction. L’admi-

nistration sera en mesure de vé-

rifier votre engagement car vous

devrez déposer une attestation

lors de la demande du permis

de construire pour indiquer les

éléments administratifs, les ni-

veaux des trois coefficients vi-

sés, et les moyens mis en œuvre

pour les atteindre, puis déposer

une seconde attestation lors

de l’achèvement des travaux.

Le COS

coefficient d’occupations des

sols est le nombre de m² de

planchers (étages compris) de

la maison rapporté à la surface

du terrain. Il est fixé par le Plan

Local d’Urbanisme et les caves

et garages peuvent dans cer-

tains cas ne pas être comptés.

La surface habitable

correspond à la somme des

surfaces de planchers dimi-

nuée des surfaces occupées

par les murs et cloisons, les es-

caliers, les combles non aména-

gés, les caves et sous-sols, les

garages, les terrasses, loggias,

balcons, etc. et les parties de la

maison de hauteur inférieure

à 1,80m.

La surface de plancher

est celle qui fait maintenant

référence dans la réglementation.

Elle est définie comme la surface

de plancher close et couverte

avec une hauteur de plafond su-

périeure à 1,80m. C’est donc la

surface au droit des murs inté-

rieurs (hauteur > 1.8 m). Les sous-

sols et combles non aménagés,

les caves, les celliers, les locaux

techniques, les aires de stationne-

ment ne sont pas pris en compte.

Page 82: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

82 • GUADELOUPE #100

La SHOB

Surface hors œuvre brute est la

surface extérieure de la construc-

tion, murs inclus. Elle a été

aban donnée dans la réglementa

tion. Elle incluait : les sous-sols,

les aires de stationnement, les

auvents, loggias, balcons, les

combles, les toitures terrasses.

La SHON

Surface hors œuvre nette est la

surface précédente (SHOB) dimi-

nuée des éléments inclus : aires de

stationnement, auvents etc. Elle a

été aussi abandonnée, notam-

ment parce qu’en basant un droit

à construire murs inclus, le promo-

teur avait tout intérêt à construire

des murs peu épais, pour

maximiser les m² à vendre, au dé-

triment de la bonne isolation de

ces murs !

2 / CERTIFICATIONS ET QUALIFICATIONS

NF

(Norme Française) est une

marque collective de cer-

tification appartenant à

l’AFNOR (Association fran-

çaise de Normalisation). Elle ga-

rantit au minimum la conformité

aux normes et réglementations

en vigueur, au maximum la qua-

lité supplémentaire qu’est en

droit d’attendre le consomma-

teur. La certification NF se fait à

la demande du constructeur (ou

du prestataire). Une maison non

NF n’est donc pas forcément

de mauvaise qualité, puisque

le constructeur n’a simplement

pas fait la demande de certifi-

cation. Mais, a contrario, quand

le constructeur est certifié NF,

l’AFNOR a «tout contrôlé» selon

des règles précises : l’organisa-

tion du constructeur, la qualité

du service, la qualité technique

de la maison, sa qualité environ-

nementale.

HPE

(Haute Perfor-

mance Energé-

tique) et BBC (Bâtiment Basse

C o n s o m m a -

tion) sont des

labels publics.

Ces labels sont décernés «mai-

son par maison» en fonction

de normes et prescriptions ré-

glementaires, à la demande du

maître d’ouvrage et en fonction

de la sécurité, de la durabilité, de

la qualité globale du bâtiment,

notamment les conditions de

production d’eau chaude sani-

taire, de climatisation et d’éclai-

rage.

Qualibat

est un organisme de droit privé

sans but lucratif (loi 1901) créé en

1949 à l’initiative des pouvoirs

publics. Il certifie, en fonction d’un

référentiel précis, les activités, les

compétences professionnelles et

les capacités des entreprises de

construction. C’est le construc-

teur, qui sollicite sa qualification

Qualibat. Il est alors soumis à

une évaluation de ses capacités

techniques, humaines, et finan-

cières. Le certificat Qualibat

est donné à 2 niveaux : une

qualification professionnelle

«générale» attribuée pour 4

ans au-delà desquels cette

qualification sera réétudiée et une

certification professionnelle par

métier, valable 1 an.

Qualitel

est une association créée en

1974. Elle certifie les programmes

de logements neufs vendus sur

plan avant leur construction, dans

les rubriques suivantes : le confort

acoustique, l’accessibilité pour

les personnes handicapées, le

confort thermique, la qualité de

la plomberie et des équipements

sanitaires, la qualité des instal-

lations électriques, la durabilité

des façades et des toitures.

Page 83: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 84: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

84 • GUADELOUPE #100

Page 85: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 85

BAIE MAHAULTWonche : 978 m² Wonche : 800 m² Wonche : 727 m²

LAMENTINCampagne : 1 572 m²

DESHAIESVUE MER : 802 m² VUE MER : 976 m²

BAILLIFPENTU : 1196 m²

GOSIER MATHURIN : Nous consulter LE MOULE CAMPAGNE : 1000 m² SAINTE-ANNE VUE MER : 1200 m² SAINTE-ROSE SOFAIA : 1000 m² SOFAIA 1002 m²

PETIT BOURG LOTISSEMENT : Nous consulter

SAINTE-ANNE GISSAC : 800 m²

PETIT CANAL800 m²

PETIT BOURG MONTEBELLO : 900 m² 800 m²

VIEUX HABITANTS LOTISSEMENT : Nous consulter

GOyAVE LOTISSEMENT : Nous consulter

BAIE MAHAULT LOTISSEMENT : 500 m²

SAINT-FRANÇOISCAMPAGNE : 2 000 m²

MORNE-à-L EAU BOURG : 130 m²

SAINTE-ANNEBERARD : 1 200 m² LOTISSEMENT : 827 m²

SAINT-FRANCOIS 800 m²

© VI

LLAR

CHIP

EL

Page 86: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

86 • GUADELOUPE #100

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

B / LA PROGRESSION

1 / LE PIQUETAGE

Le piquetage consiste à matéria-

liser par des piquets les limites

du terrain. C’est le géomètre qui

en sera chargé. Légalement, il n’a

pas de valeur vis-à-vis des voi-

sins : pour faire foi, il faut dans ce

cas faire un bornage contradic-

toire avec les voisins à confirmer

par accord écrit mutuel, sinon par

décision de justice.

Accessoirement, le piquetage

consistera également à détermi-

ner le point de référence (niveau

0) pour le nivellement du terrain.

Ce point sera choisi en dehors de

la zone de travaux pour pouvoir

être retrouvé facilement (le mar-

quer sur le plan du terrain) et servir

à tout moment de référence de

hauteur et de distances.

On peut aussi piqueter (ou tra-

cer à la chaux, au plâtre, ou par

des ficelles tendues entre les

piquets) les limites extérieures

de la maison : attention, en 2

dimensions, les pièces vont

paraître beaucoup plus petites

qu’elles ne le seront en réalité.

2 / LE DÉCAPAGE

Avant le terrassement, le terras-

sier va procéder au décapage :

l’enlèvement de la couche de terre

végétale qui sera - au moins en

partie - conservée à l’écart, pour

être réutilisée lors du remblaie-

ment après la construction. La

terre non conservée sera évacuée

3 / LE TERRASSEMENT

Il consiste à réaliser le chemin

d’accès, la zone de stockage des

matériaux, la zone de manœuvre

des camions du chantier, la zone

de retournement des véhicules

privés quand la maison sera

construite, à faire le nivellement

du terrain, voire du sous-sol si

une dalle est prévue, à creuser

les rigoles de fondations jusqu’à

80 cm (et prévoir l’évacuation

de l’eau des rigoles), à prévoir les

éventuels murs de soutènement

si le terrain est en pente, à réaliser

les tranchées (raccordements et

évacuation), à poser la fosse toutes

eaux (si retenue comme système

de traitement des eaux usées),

à évacue r les déblais en trop et

à remblayer en fin de chantier.

4 / LE DRAINAGE

L’évacuation des eaux est im-

portante, non seulement pour le

confort de la maison mais aussi

pendant la durée du chantier. Il

faut donc repérer les points bas

du terrain, niveler et/ou creuser

pour éviter les accumulations

d’eau de ruissellement, éventuel-

lement organiser de suite les éva-

cuations et les raccordements.

Pour cela, il faut prévoir une

pente naturelle d’évacuation d’au

moins 2 %, un potentiel de débit

qui peut varier, donc une marge

de manœuvre : un tuyau (pvc ou

béton) de 16 cm de diamètre pour

le tuyau d’évacuation semble

le minimum, des raccords bien

étanches du tuyau d’évacuation

afin d’éviter l’intrusion de racines

d’arbres proches, des regards

réguliers pour permettre la visite et

le nettoyage (débouchage…) dont

il faut repérer les positons avant

remblais pour pouvoir les retrou-

ver facilement et pour finir une

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Villar

chipe

l

Page 87: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 88: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

88 • GUADELOUPE #100

profondeur suffisante pour éviter

l’écrasement par les véhicules.

5 / LES FONDATIONS

LLa surface des fondations est

calculée par le maître d’œuvre de

telle sorte que la pression de la

maison soit inférieure à la résis-

tance du sol, afin que la maison

ne bouge pas. La résistance du sol

peut varier selon les circonstances

ou la météo, il faut donc «prévoir

large». Pour assurer la meilleure

rigidité, les semelles de fondations

sont en béton armé, solidement

ferraillées et soudées entre elles

(ou reliées par des épingles).

6 / LE SOUBASSEMENT

Dans le cas d’un terre-plein la

dalle de la maison est posée

directement sur une couche de

sable et graviers nivelée et posée

sur le sol. C’est une solution très

économique. A condition que le

sol soit stable, que le terrain ne

soit pas inondable, même par la

nappe phréatique qui remonte,

que le terrain soit de résistance

identique sur toute la surface

pour éviter des enfoncements

localisés, que la pente du terrain

soit très faible car les risques de

tassements différentiels sont im-

portants et devront être anticipés

par des techniques spéciales. Il

faut avoir prévu préalablement le

passage des câbles et gaines qui

seront enterrés, donc définitifs.

Le sous-sol est compté dans la

surface habitable, qu’il soit habi-

table ou pas. Sa destination pre-

mière n’est pas l’habitation, mais

il a une hauteur suffisante (au

moins 2 m) pour être ultérieure-

ment aménagé. Dans ce cas, des

ouvertures peuvent être prévues

et une bonne précaution est de

prévoir des arrivées (eau, électrici-

té, antennes) et des évacuations.

Le sous-sol devra être drainé pour

ne pas être humide, sinon, il y

aura des risques de condensation.

Le vide sanitaire est un volume

d’air (de 20 à 60 cm d’épaisseur

environ) situé entre le sol et le

premier plancher du bâtiment.

Sa fonction est d’isoler le plancher

de la maison du sol source d’humi-

dité latente. L’air du vide sanitaire

doit être renouvelé, des bouches

de ventilation naturelle assureront

donc le renouvellement de l’air

dans des conditions précises ré-

glées par leur dimensionnement.

7 / LES DALLAGES

Le dallage doit être mis en œuvre

soigneusement en suivant les

différentes étapes : décapage

de la terre végétale ; remblai par

du concassé par couches de 20

cm, compactage et nivellement ;

construction du coffrage extérieur,

avec des renforts (piquets) ; im-

plantation des câbles et gaines

qui seront noyés dans le bé-

ton ; isolation rigide et pare va-

peur ; armature : treillis métal-

lique maintenu à mi-hauteur de

l’épaisseur de la dalle ; coulage

du béton et lissage ; polissage.

La dalle peut être ou non flottante.

Dans ce cas, le coulage s’effec-

tue en 2 temps : d’abord une se-

melle, puis au-dessus la dalle.

8 / LES MURS, PORTES ET FENêTRES

Après les fondations, le maçon

va s’attaquer aux murs et portes

et fenêtres. Les techniques dif-

fèrent selon le type de matériaux

choisi. L’emplacement des portes

et fenêtres est réservé au fur et à

mesure que les murs s’élèvent :

les seuils (portes), les appuis

(fenêtres) sont posés, puis les

linteaux (ce sont les éléments

au-dessus des baies, portes et

fenêtres chargés de soutenir la

charge du mur ou de la dalle ou

de la charpente placés au-dessus).

Suivant le style de la maison

seuils, appuis et linteaux peuvent

être réunis par des jambages, le

plus souvent décoratifs.

Sur la porte d’entrée, le linteau

peut avoir une fonction décora-

tive ou symbolique. Les linteaux

sont le plus souvent en béton

préfabriqués ou sont des profils

métalliques en acier type IPN.

Ils doivent être chaînés avec le

reste de la structure quand la

maison doit répondre à des

normes antisismiques.

Les dimensions des ouvertures

doivent être déterminées en

fonction des huisseries, de la

présence de volets extérieurs

roulants ou non (et de leurs com-

mandes par tringle, électrique

ou sangle), ou de moustiquaires.

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 89

Page 90: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

90 • GUADELOUPE #100

Pendant cette phase de construc-

tion, le maçon va également

élever les murs de refends (ce

sont les murs porteurs intérieurs,

leur épaisseur est souvent plus

faible que celle des murs exté-

rieurs) ainsi que l’escalier inté-

rieur s’il y a un étage et s’il est

en béton. Cependant, si l’escalier

est en bois, il sera alors posé en

même temps que la charpente.

A la fin du gros œuvre, l’isolation

sera posée (si elle n’est pas incluse

avec le matériau) et les murs proté-

gés (par enduit, crépis ou bardage).

l Le béton

En zones sismiques, En zone

sismique, il est interdit d’utili-

ser du sable de rivière non lavé

du fait de la présence de boue

en fines particules. L’utilisation

du sable de mer est également

interdite. Sinon, les armatures

mises en place dans le béton

seraient corrodées. Le sable

de pouzzolane doit quant à lui

être humidifié avant usage car

à cause de sa porosité, celui-ci

absorberait une partie impor-

tante de l’eau de gâchage des-

tinée à l’hydratation du ciment.

Par ailleurs pour garantir la résis-

tance des constructions, seuls

les blocs creux à perforations ho-

rizontales de 20 cm d’épaisseur

ou les blocs pleins ou assimilés

à perforations verticales de 15 cm

d’épaisseur, sont autorisés.

Cela signifie donc que l’utili-

sation des parpaings de 15 cm

d’épaisseur est interdite pour les

murs de contreventement. Les

blocs creux quant à eux, doivent

comporter au moins une paroi

intermédiaire orientée paral-

lèlement au plan du panneau.

Le bloc de béton (parpaing)

est un bloc de béton moulé, en

forme de parallélépipède, plus

souvent creux que plein. Il est

composé de matières naturelles

(roche, sable principalement + ci-

ment) abondantes et recyclables.

De forme régulière, très résis-

tant au feu, aux effractions, aux

rongeurs, peu coûteux, c’est le

composant de base. Ses carac-

téristiques thermiques et acous-

tiques sont très faibles : il doit

être complété par un doublage

isolant extérieur ou intérieur.

l La brique

La brique, tout aussi naturelle

(écologique) que le parpaing, est

légèrement plus coûteuse. Mais

c’est un meilleur isolant. Maté

riau «respirant», elle craint moins

l’humidité. Elle est disponible

sous 3 formes, à savoir la brique

creuse classique, la brique creuse

alvéolaire et la brique monomur.

Il y a moins de constructions en

briques en Guadeloupe qu’en

Martinique où il est plus facile

de se procurer ce matériaux

qui est une production locale.

l Le bois

A condition qu’il soit bien mis en

œuvre et que les bois soient de

qualité, il représente une bonne

solution pour les constructions

antisismiques

C’est le matériau écologique par

excellence, naturel et sain. Très fa-

cile à utiliser, il permet une bonne

souplesse architecturale car dis-

ponible sous forme d’ossature

préparée en atelier ou en poteaux,

poutres, madriers assemblés sur

place. Il est aussi facile à mettre

en œuvre dans un chantier sec,

propre, à faibles nuisances. Il est

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LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Villar

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 91

solide, vieillit bien et sans fissure

ou tassement, résiste à l’humi-

dité et au feu. Certes isolant, il

nécessite cependant l’ajout d’un

complément isolant.

Comme pour tous les autres ma-

tériaux, il convient d’être très vi-

gilant sur la qualité des bois uti-

lisés. Il faut refuser tout élément

en bois ayant des nœuds vicieux

dans leurs fibres (nœud atteint

par une pourriture rendant le

nœud plus mou que le bois avoi-

sinant). La qualité mécanique de

ces bois doit être équivalente à

la qualité des bois employés en

charpente, c’est-à-dire similaire

à celle des bois classés ST II (ou

C22) selon la norme NF B 52-001

(choix 1 ou 2 uniquement).

Nos îles sont également situées

dans une zone où les termites

font des ravages. En milieu tro-

pical, l’humidité et la chaleur

favorisent également l’attaque

biologique des bois. Les élé-

ments en bois, la charpente, le

solivage, l’ossature des pan-

neaux, peuvent être constitués

de résineux de la famille des

pins. Parmi ceux-ci, l’aubier est

facilement imprégnable, ce qui

permet de les traiter contre les

attaques biologiques. Les autres

essences telles que le sapin ou

l’épicéa sont déconseillées car

peu imprégnables.

Ces éléments de structure

peuvent aussi être constitués

de feuillus, notamment dans le

cas d’essences dotées d’une ré-

sistance naturelle aux attaques

biologiques, supérieure à celle

des résineux dont en particulier

l’amarante, l’angélique (ou bas-

ralocus ou teck de Guyane), ou

le grignon (ou louro vermelho

ou gamela). Les caractéristiques

de ces feuillus sont proches de

celles des résineux et leurs sec-

tions sont similaires pour des

emplois comparables.

Les bois résineux doivent être

traités pour des classes de

risque 3 pour les charpentes ou

4 pour les bardages et les lisses

basses ; ce traitement devra

également être efficace contre

les termites. En ce qui concerne

les méthodes de traitement, on

doit se référer aux arrêtés pré-

fectoraux (traitement autoclave

“vide et pression”).

Les feuillus doivent avoir une

résistance naturelle suffisante

pour les classes de risque 3 ou

4 et doivent être naturellement

résistants aux termites.

Les menuiseries extérieures

peuvent être constituées d’es-

sences locales, toujours de

classe 3 au minimum.

l Les menuiseries

Les menuiseries regroupent

l’ensemble des portes, fenêtres,

escaliers, portes de garage,

balustrades, volets, etc. On re-

trouve donc les menuiseries à

l’intérieur comme à l’extérieur.

Il existe un grand nombre de

portes et fenêtres, aux finitions

et propriétés variées. De ce choix

dépendra le niveau de sécuri-

té et la qualité d’isolation de la

maison, c’est donc un véritable

investissement. En moyenne,

les menuiseries extérieures

sont à changer tous les 15 à 30

ans, mais cela dépend bien sûr

de l’utilisation que l’on souhaite

en faire, ainsi que du climat.

Il faut choisir les matériaux, bois,

aluminium, PVC ou mixte, ainsi

que le type de vitrage, double,

triple ou isolation renforcée. Il

arrive que les futurs acquéreurs

se basent uniquement sur des

qualités esthétiques ou éco-

nomiques, mais mieux vaut

prendre le temps de réfléchir et

obtenir suffisamment de rensei-

gnements avant de se décider.

Les portes, et plus particulière-

ment la porte d’entrée, doivent

être choisies avec attention car

elles assurent la sécurité. La

porte en acier offre la meilleure

sécurité, y compris contre le feu,

et demande peu d’entretien. Ce-

pendant, compte tenu de ses

faibles qualités d’isolant, il est

préférable d’associer l’acier à un

autre matériau comme le bois.

Très design, l’aluminium ne de-

mande quant à lui aucun entre-

tien et est moins coûteux que

l’acier. Élégant et écologique, le

bois est le meilleur isolant. Pour

une meilleure solidité, on pourra

lui associer l’acier. Il demande

par contre un entretien annuel,

surtout si la porte donne sur

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94 • GUADELOUPE #100

l’extérieur. Bon isolant, le PVC

présente un bon rapport quali-

té/prix car il ne demande aucun

entretien. Il s’agit cependant

d’un matériau inflammable, dé-

formable au fil des années. Pour

une meilleure sécurité, on adop-

tera des renforts métalliques.

Dans tous les cas, des précau-

tions supplémentaires, comme

le blindage et l’ajout de verrous,

peuvent être judicieuses pour

une meilleure sécurité de la

porte d’entrée de votre maison.

Viennent ensuite les fenêtres.

Le premier choix concernant ces

dernières est celui de l’épaisseur

du vitrage. En effet, celui-ci ré-

pond à plusieurs objectifs : iso-

lation thermique, isolation pho-

nique, sécurité et esthétique. On

réfléchira ensuite au choix du ma-

tériau : bois, PVC, aluminium, ou

encore bois et aluminium. Cette

dernière solution, mixte, est par-

ticulièrement efficace puisqu’elle

combine les atouts des deux

matériaux : isolation du bois

et robustesse de l’aluminium.

Selon l’environnement, on por-

tera un soin particulier à la sé-

curité ou à l’isolation phonique.

De même, le climat peut interve-

nir dans le choix des matériaux.

9 / LA CHARPENTE ET LA COUVERTURE

Ces deux éléments sont capitaux

dans votre construction. La char-

pente, continuité de l’ossature de

la maison, doit supporter le poids

de la couverture qui, elle-même,

doit protéger l’habitation des

rayons du soleil, de la pluie et ré-

sister à des vents violents.

Il s’agit de ne pas lésiner sur la

qualité du matériau à employer.

Pour la charpente, le bois, recon-

nu pour ses nombreuses qualités,

reste le plus utilisé. Notre climat

impose des règles strictes quant à

son utilisation lors d’une construc-

tion. A l’exception du bois rouge

qui dispose de propriétés natu-

relles, les autres essences doivent

subir un traitement spécifique en

vue de résister aux attaques d’in-

sectes, de l’humidité, des champi-

gnons et des termites.

La charpente métallique

est une alternative car l’acier,

réputé pour sa légèreté et doté

de qualités anti-cycloniques et

anti-sismiques, n’impose pas de

fondations particulièrement pro-

fondes.

Préférez les bois issus de forêts

gérées durablement qui pos-

sèdent la certification PEFC, gage

de leur qualité et de leur traçabilité.

On distingue deux types de char-

pente ; La version tradition nelle

et l’industrielle.

La charpente traditionnelle

est la plus ancienne et la plus

complexe à mettre en œuvre.

C’est également la plus esthé-

tique. Cette solution permet d’uti-

liser le volume de l’habitation

pour aménager des pièces dans

les combles. La réalisation d’une

charpente traditionnelle doit être

confiée au savoir-faire d’un artisan

charpentier qui maîtrise l’art de ce

type de construction

La charpente industrielle

venue des USA dans les années

50, sa conception est plus ba-

sique. Sa solidité est assurée par

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LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Villar

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 95

un procédé de triangulation qui

combine pièces de bois et métal-

liques.

La toiture

très exposée aux rayons du soleil,

est responsable en majorité des

apports de chaleur. C’est pourquoi,

l’isolation est une étape primor-

diale. Elle permet de réduire les dé-

perditions énergétiques et de ga-

gner en confort car vous atténuez

les nuisances sonores et réduisez

la température de 2 à 5 °C. En l’as-

sociant à une ventilation naturelle

et à des protections solaires, vous

limitez le recours à la climatisation,

vous diminuez vos émissions de

CO2 et économisez jusqu’à 50 %

sur vos factures d’électricité.

La toiture réfléchissante est un

procédé d’isolation qui empêche

la toiture d’absorber les rayons

UV. Vous limitez ainsi les apports

extérieurs de chaleur.

EDF incite les particuliers à proté-

ger leurs maisons neuves ou à ré-

nover par des primes sous réserve

de faire appel à un poseur agréé

et conventionné. La prime est dé-

duite directement de la facture de

l’installateur.

La couverture qui protège des in-

tempéries peut être constituée de

tôles, de tuiles de terre cuite ou de

bois. Chacun de ses matériaux est

adapté aux contraintes locales à

condition de veiller à respecter les

consignes de pose.

Quel que soit le matériau choi-

si, il est fortement recommandé

pour la pose, compte-tenu des

contraintes et des aléas clima-

tiques, de faire appel à un profes-

sionnel. Non seulement, vous se-

rez assuré du respect des normes

en vigueur mais vous bénéficierez

d’une garantie décennale.

Une couleur de toiture claire as-

sociée à une bonne isolation ther-

mique est un excellent moyen

de combattre la chaleur dans la

maison. Plus la toiture est claire,

plus la lutte contre le rayonne-

ment solaire est efficace. Vous

limitez alors l’apport de chaleur

à l’intérieur et vous avez besoin

d’un isolant mois résistant. A titre

d’exemple, un coloris clair (blanc,

jaune, orange, rouge clair) implique

une résistance thermique faible

alors qu’une couleur foncée (noir,

brun sombre, gris foncé) entraîne

l’équipement d’un isolant à l’effi-

cience maximale.

Les couvertures en tôles sont lé-

gion en Guadeloupe. Elles se dé-

clinent en une large gamme de

coloris. Les tuiles sont reconnues

pour leur étanchéité et leur iso-

lation thermique et phonique. Il

existe des modèles plats, d’autres

moyennement ou fortement gal-

bés qui se posent sur des toits

à pente faible ou plus forte. Cer-

taines gammes de tuiles sont dis-

ponibles en plusieurs coloris. Les

bardeaux de bois, à l’esthétique

et au confort thermique reconnus,

font leur retour sur les toits antil-

lais. Si ce type de couverture est

plus onéreux, il s’avère très résis-

tant dans le temps et limite cepen-

dant le recours à l’isolation.

Installer un toit vert

Outre son aspect écologique, la

toiture végétalisée offre de nom-

breux avantages. L’essentiel est

de disposer d’une structure por-

tante solide car le poids à suppor-

ter devient encore plus important

lorsque la toiture est gorgée d’eau.

La charpente doit être en bon état,

dotée d’une pente faible et d’une

étanchéité parfaite car il est très

compliqué ensuite de pouvoir y

effectuer des réparations.

Ce type de toiture forme un écran

thermique qui régule la tempéra-

ture de la maison et limite l’utilisa-

tion de la climatisation. Ecologie à

souhait, elle produit de l’humidité

dans l’air, filtre les poussières et

produit de l’oxygène, participant

ainsi à réduire les gaz à effets de

serre. Elle recycle une partie des

eaux pluviales grâce au substrat

qui joue un rôle de filtre et de ré-

gulateur pour un écoulement plus

régulier qui permet de réduire les

eaux de ruissellement.

A partir du support porteur, qu’il

soit en béton, en bois ou en acier,

plusieurs composants sont né-

cessaires. Un isolant, un matériau

étanche, une couche drainante,

un film géotextile, le substrat de

culture et enfin la végétation qui

doit être adaptée à notre climat.

Pour faciliter son entretien, il est

possible d’ y intégrer un système

d’arrosage automatisé à régler

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100 • GUADELOUPE #100

selon la saison ou doté des cap-

teurs d’humidité qui déclenchent

l’arrosage si nécessaire.

Enfin, avec ses quelques 1 400

heures d’ensoleillement annuel

aux Antilles, l’énergie solaire est

une source gratuite et renouve-

lable au potentiel considérable.

L’équipement d’un chauffe-eau

solaire est obligatoire dans les

nouvelles constructions. Il peut

être superposé sur la toiture ou y

être intégré. Là encore, EDF facilite

son installation via une prime.

Si vous souhaitez gagner en

autonomie, vous pouvez éga-

lement vous orienter vers des

panneaux photovoltaïques à

installer sur votre toiture et qui,

complétés à des batteries, vous

permettent de réduire sensible-

ment votre facture d’électricité.

10 / LA MISE HORS D’EAU ET HORS D’AIR

La mise hors d’eau

signifie que la construction est

étanche à l’eau (donc aux intem-

péries). Cette étape de la construc-

tion succède à l’élévation des

murs. Elle correspond à la pose de

la charpente et du toit (couverture).

La mise hors d’air

correspond à la pose des menui-

series extérieures. Elle succède

à la pose de la charpente et du

toit et donc à la mise hors d’eau.

Après cette étape, la construc-

tion est étanche, tant à l’eau,

qu’à l’air. De cette parfaite étan-

chéité dépend aussi la qualité de

l’isolation de l’habitation. La fin

de la mise hors d’air marque la fin

du gros œuvre et le début du se-

cond œuvre, c’est-à-dire, l’installa-

tion des équipements intérieurs,

de l’isolation, de l’électricité, des

peintures, des revêtements de sol,

de la décoration et des sanitaires.

C’est un stade où le maître d’ou-

vrage peut prendre la main pour

terminer lui-même l’achèvement

de la maison.

C’est une étape importante car

elle donne lieu généralement à un

paiement…

11 / LES CLOISONNEMENTS INTÉRIEURS

Les cloisons permettent de déli-

miter les différentes pièces de la

maison. Il existe différents types

de cloisons :

l Les cloisons en plâtre,

briques, bois ou matériau alvéo-

laire, montées grâce à une ossa-

ture métallique ou en bois. Alter-

native : un montage «à sec». Il a

l’avantage de pouvoir couvrir de

grandes surfaces d’un seul tenant

Une étude réalisée au Canada précise qu’une ville dotée de 6 % de toi-tures végétalisées en-trainerait une chute de la température de 1,5° C.Une membrane de toi-ture traditionnelle (hors toiture réfléchissante) exposée au soleil peut atteindre les 60 °C tan-dis que celle d’un toit végétalisé soumise à la même exposition at-teint 20 °C.

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LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

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102 • GUADELOUPE #100

ainsi que des hauteurs sous pla-

fond importantes avec des pan-

neaux grand format.

l Les cloisons

« à matériaux humides », tels que

les briques, les carreaux de plâtre

ou le béton cellulaire, assemblées

au moyen de mortier ou de colle.

La mise en œuvre est relativement

facile et elle est le plus souvent

préconisée pour des petites sur-

faces. Si vous souhaitez y inclure

des canalisations ou des fils élec-

triques, des saignées sont à pré-

voir et donc un travail important

d’égalisation des surfaces.

Le choix du matériau de construc-

tion du cloisonnement a son im-

portance et peut varier selon les

pièces. Par exemple, un matériau

isolant phoniquement dans les

chambres et un matériau hydro-

fuge en salle de bains. Et pour un

couloir souvent exposé aux chocs,

rien de tel qu’un matériau résis-

tant. Le poids a aussi son impor-

tance. Un plancher à l’étage, selon

sa conception, ne pourra pas sou-

tenir tous les types de cloisons,

d’où la nécessité de prendre un

matériau léger.

Les briques

pour cloisons sont en terre cuite,

le plus souvent creuses. Elles

offrent à la fois une isolation

thermo-acoustique, la régulation

de l’humidité et une bonne résis-

tance mécanique. Ce matériau

s’adapte facilement aux besoins

(murs courbes, par exemple).

Après la pose des briques, la cloi-

son est recouverte sur ses deux

faces de plaques de plâtre ou

d’un enduit à base de plâtre. So-

lide, une cloison en briques

est insensible aux dégâts des

eaux et a une durée de vie im-

portante. Cependant, elles sont

chères et leur pose nécessite un

temps de séchage des plâtres

très long, ralentissant le chantier.

Les cloisons assurent le confort

de votre habitation par leurs

qualités d’isolation thermique et

phonique.

Quel que soit le type de cloi-

son choisi, il faudra adapter sa

technique de pose en fonction

du matériau. Ainsi, les cloisons

en plâtre, bois ou matériaux al-

véolaire seront montées à l’aide

d’une ossature métallique ou une

ossature en bois.

Les cloisons en briques seront

montées à l’aide d’un mortier. Il

existe également des cloisons

en pavé de verre, qui permettent

de conserver la luminosité dans

les pièces, et qui sont facilement

mises en place grâce à des pan-

neaux préassemblés.

Bien sûr, toutes les cloisons de

la maison ne sont pas obligées

d’être constituées de la même fa-

çon. Il est tout à fait envisageable

de n’avoir qu’une seule cloison

en verre, en brique ou en bois,

et les autres en plâtre ou en bé-

ton. L’essentiel sera de conserver

l’harmonie de la construction, et

sa solidité.

Les plaques de plâtre

sont de grands panneaux de

plâtre habillés d’un parement

en carton sur les deux faces.

Les plaques sont polyvalentes

et s’adaptent à tous les usages.

Selon l’emploi, il existe trois mo-

dèles : à bords amincis, arrondis

ou ronds amincis. Elle est égale-

ment disponible hydrofugée (ré-

sistance à la condensation et aux

projections d’eau) et ignifugée

(résistance au feu). La plupart

du temps, les plaques de plâtre

sont vissées sur une ossature

métallique. Ce système permet

de dissimuler gaines et canalisa-

tions. Faciles à découper, elles se

mettent en forme aisément pour

créer des cloisons courbes. C’est

le type de cloisons le plus facile

à mettre en œuvre. Légères, elles

ne créent pas de grosses sur-

charges. Et elles affichent un bon

rapport qualité/prix.

Les panneaux alvéolaires

sont constitués de deux plaques

de plâtre réunies par une âme

cartonnée en forme de nid-

d’abeilles. Comme les plaques

de plâtre, ils se déclinent en trois

types de joints. Ils se montent à

l’aide d’une ossature en bois ou

métallique et doivent recevoir un

revêtement de finition (enduit,

sous-couche avec peinture ou

papier peint). Cependant, cer-

tains modèles sont fournis pré-

peints. Les cloisons en matériau

alvéolaire sont relativement éco-

nomiques et leur mise en œuvre

rapide.

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104 • GUADELOUPE #100

Les plaques de cellulose et gypse

offrent une grande résistance aux

chocs et des qualités d’isolation

phonique. Elles sont hydrofuges

et trouvent donc leur usage dans

les pièces humides. Elles sont

aussi résistantes aux chocs. En

outre, elles autorisent l’accro-

chage d’éléments suspendus

sans montage de renfort. La mise

en œuvre est simple et ne de-

mande qu’un outillage classique.

Les plaques se fixent à l’aide de

vis, d’agrafes ou de pointes selon

le support (bois ou métal). La liai-

son des plaques se réalise bord à

bord avec une colle spéciale.

Les briques de verre

sont en verre massif ou consti-

tuées de deux demi-briques

creuses réunies par soudure à

chaud. Ces cloisons créent une

séparation tout en gardant la

luminosité. Elles sont dispo-

nibles dans différents coloris et

différents aspects. Traditionnel-

lement, elles se posent sur un

profilé rempli de mortier et sont

assemblées à l’aide de ciment ou

de colle spéciale. Mais pour faci-

liter leur mise en œuvre, il existe

des châssis modulaires en bois,

en acier ou en PVC et des pan-

neaux pré-assemblés par mo-

dule de 4, 6 ou 8 briques. D’où un

gain de temps au montage. In-

sensibles à l’eau, elles affichent

des performances thermiques et

phoniques intéressantes.

Les plaques de ciment hydrofuge

sont composées de ciment, de

minéraux, de fibres de renfort et

d’additifs. Légères, elles offrent

pourtant une très grande résis-

tance mécanique. Usage idéal

en pièces humides. elles se

fixent sur des structures métal-

liques ou bois et permettent tous

les types de finition : carrelage,

peinture, papier peint, crépi... les

plaques de ciment hydrofuge

sont aussi résistantes aux chocs

qu’au feu. Légères, elles rendent

les manipulations plus faciles et

moins fatigantes.

12 / LES ÉQUIPEMENTS ET REVêTEMENTS INTÉRIEURS

La décoration intérieure et l’ins-

tallation des équipements cor-

respondent à la dernière étape

d’une construction. Les interve-

nants sont maintenant l’élec-

tricien qui dans le respect de

normes précises, installe le ré-

seau électrique (tableau, disjonc-

teurs, prises, éclairages), le plom-

bier qui installe les canalisations

d’eau, de gaz, la baignoire et le

bac de douche, la robinetterie,

le ballon d’eau chaude sanitaire,

les évacuations etc… , le carreleur

qui pose revêtements de sols et

carrelages et le peintre qui inter-

vient pour protéger et décorer les

murs : enduits extérieurs ou cré-

pis si le maçon ne les a pas déjà

réalisés, peintures intérieures ou

papiers peints.

l CarrelageLe carrelage connaît un véritable

regain d’intérêt et s’invite partout

au mur comme au sol. Cette re-

naissance est le résultat d’une

longue évolution technologique

et esthétique. Le carrelage est

résistant à la compression, aux

chocs, aux rayures, aux intempé-

ries pour certains, aux rayons lu-

mineux avec des teintes stables.

Il est également ininflammable,

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

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106 • GUADELOUPE #100

indéformable, facile à entretenir,

sain, hygiénique, naturel, écolo-

gique et pour finir antistatique.

En fonction de la pièce à carreler,

du choix de la couleur et son as-

pect, il existe différentes familles

de carrelage.

Le carrelage en pierre naturelle

est le plus authentique, d’une

solidité remarquable, utilisable

en intérieur ou en extérieur. Il re-

groupe : le carrelage granit, parti-

culièrement durable, un des plus

coûteux ; le carrelage marbre,

noble mais fragile ; le carrelage

ardoise, la pierre calcaire, le por-

phyre... Très poreux par nature,

les carrelages en pierre reçoivent

à la fabrication des traitements

hydrofuges et anti-tâches. Leur

inconvénient, c’est leur poids, on

les réserve aux rez-de-chaussée.

Plus longs et difficiles à poser

que les autres carrelages, la pose

se confie à un professionnel.

Le carrelage terre cuite,

tomettes et carreaux de ciment

s’apprécient pour leur aspect

rustique, qui se patine avec le

temps. Ils conviennent en inté-

rieur comme en extérieur. Na-

turellement poreux et tendres,

ils nécessitent un traitement

hydrofuge et oléofuge, à appli-

quer quelques semaines après la

pose, puis un entretien régulier à

l’huile de lin ou à la paraffine.

Le carrelage en grès,

mélange d’argile et de silice, so-

lide et facile à poser. Non poreux,

il ne nécessite aucun traitement

protecteur et s’entretient fa-

cilement. Il se décline en grès

cérame qui convient parfaitement

aux lieux à fort passage, inté-

rieurs comme extérieurs, en grès

cérame poli, d’aspect très brillant,

déconseillé dans les pièces à fort

passage car il marque fort les

rayures, en grès cérame émaillé,

recouvert d’émail en surface, ce

qui permet une plus grande varié-

té de nuances colorées et facilite

le nettoyage, mais le fragilise un

peu, en grès pressé, plus résis-

tant, toujours de dimension ho-

mogène et en grès étiré, d’aspect

plus rustique, présentant parfois

quelques irrégularités de formats

; il convient moins en extérieur.

Il existe différents grades de qua-

lité dans le carrelage: Le carrelage

dit « de premier choix » est défini

par des normes qui admettent un

maximum de cinq carreaux défec-

tueux sur mille concernant les dé-

fauts d’aspect. D’autres niveaux

de qualité de carrelages existent

sur le marché tels que 2nd choix,

3e choix.

Selon l’endroit que l’on désire

carreler, il est important de tenir

compte des spécificités tech-

niques du carrelage répondant à

des normes bien précises. Pour

faciliter votre choix, plusieurs

normes existent et permettent de

classer les produits selon leurs

caractéristiques de résistance à

l’usure, aux rayures, aux impacts,

à l’eau ou encore aux produits

chimiques. Elles sont indiquées

sur les conditionnements.

l Béton ciréProduit d’inspiration industrielle,

le béton ciré est un matériau

tendance aussi bien pour la cui-

sine que pour la salle de bains. Il

s’utilise tout autant sur les sols

que les murs ou les plans de tra-

vail mais suscite aussi quelques

inquiétudes sur son installation.

Sans joints, lisse et non poreux,

il retient peu les taches et autres

saletés. En plus d’être esthétique,

le béton ciré facilite les corvées

ménagères ! Un simple balai

éponge trempé dans de l’eau

tiède et du savon noir sont suffi-

sants. Attention, le béton ciré to-

lère très mal l’ammoniaque, l’eau

de Javel ou tout autre produit

agressif.

Marié à d’autres matériaux, le bé-

ton ciré révélera son esthétisme.

Le bois réchauffera l’effet épuré

du béton ciré, le métal accentue-

ra son côté design, le carrelage

jouera la carte du bi-matière pour

un rendu structuré.

l ParquetLe parquet est constitué d’un

assemblage d’éléments en bois

massif ou en panneaux contre-

collés. Il existe plusieurs caté-

gories de parquet selon le mode

d’assemblage et de fixation des

éléments.

Le parquet massif : 100% bois.

Les lames de parquet en bois

massif sont usinées à partir d’une

seule frise de bois, c’est-à-dire une

seule

Page 107: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 107

Le caractère intemporel des modè-

les, le charme du bois, le métissage

des matières nobles, l’intégration

de l’éclairage. Tout participe à faire

de l’escalier une pièce maitresse qui

impose au regard, affirme la singu-

larité de votre demeure et valorise

votre patrimoine.

La création design se définit par :

l L’escalier suspendu pour son ap-

parente légèreté : les limons, parties

qui servent à soutenir les marches,

sont supprimés pour mettre en va-

leur la structure allégée.

l L’escalier lumineux pour son au-dace : l’éclairage se fait discret pour indiquer le chemin ou multicolores pour donner une ambiance.

l Le mélange des matières : l’asso-ciation de l‘acier, du bois, du verre et des teintes crée une formidable im-pression de confort et de modernité dans la maison et invite à jouer avec les couleurs.

l Le verre pour la transparence : ce matériau est utilisé pour alléger les garde-corps. Grâce aux nouvelles technologies les marches peuvent aussi être en verre avec un éclairage à LED. Telle une sculpture, l’escalier habille votre intérieur avec discrétion et élé-gance.

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Page 108: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

108 • GUADELOUPE #100

seule planche étroite servant à

cette fabrication. C’est la raison

pour laquelle le parquet massif

«travaille» plus que les autres

types de parquet : il se dilate et

se rétracte en fonction de la tem-

pérature et de l’hygrométrie de la

pièce où il se trouve. Pour avoir un

parquet massif dans une pièce

d’eau, il faut donc choisir une es-

sence exotique imputrescible qui

résistera bien à l’eau, comme le

teck. Mais ce type d’essence est

beaucoup plus cher. Le parquet

massif peut être vendu brut de

rabotage. Dans ce cas, il faudra

prévoir de le poncer, puis le hui-

ler, cirer ou vitrifier. On trouve

également du parquet massif

pré-poncé, ou fini en usine, ayant

éventuellement subi une prépa-

ration pour lui donner un effet

vieilli ou teinté par exemple.

Le parquet contrecollé : résistance et

simplicité.

Le parquet contrecollé est

constitué de trois couches. La

couche supérieure est faite d’une

essence noble, qui donnera au

parquet son aspect. On l’appelle

«couche d’usure», ou parement,

car c’est elle qui sera poncée

pour entretenir le parquet en cas

d’usure. Elle doit faire au moins

2,5 mm d’épaisseur. Les deux

couches suivantes sont fabri-

quées avec des dérivés de bois.

Les parquets contrecollés sont

souvent traités en usine et ne

nécessitent généralement aucun

traitement après la pose. Ils sont

fréquemment vendus avec une

finition vitrifiée, qui facilite leur

entretien. Leur fabrication indus-

trielle permet d’offrir une large

variété de styles avec toutes les

essences disponibles. Si la durée

de vie d’un parquet contrecol-

lé est plus courte que celle d’un

parquet massif, vous pouvez tout

de même espérer le garder au

moins 50 ans. Ce type de par-

quet présente en outre l’avan-

tage de mieux résister à l’humi-

dité que le parquet massif, en se

dilatant moins.

Le stratifié : pratique et bon marché.

Contrairement aux deux types de

parquet précédents, le parement

du stratifié n’est pas en bois.

Il est composé d’une imitation

bois sur papier, recouverte d’une

couche de résine, collée sur un

support aggloméré ou medium.

L’imitation bois est faite de re-

productions de motifs dont la

diversité offre aujourd’hui un as-

pect irrégulier proche de la réali-

té. On en trouve dans des styles

et des couleurs très variés, ne

nécessitant pas de traitement

après la pose. La pose du revête-

ment stratifié se fait toujours flot-

tante, ce qui présente l’avantage

d’être facile et rapide. Facile à

entretenir, il résistera cependant

moins bien dans le temps que les

parquets massifs et contrecollés,

notamment aux endroits de pas-

sage. Il ne sera alors pas possible

de le rénover.

La certification NF parquet est un

gage de qualité sur les parquets.

L’écolabel FSC garantit quant à

lui, que le bois provient de plan-

tations ou forêts renouvelables,

où les arbres abattus sont rem-

placés par de nouvelles planta-

tions.

La durabilité d’un parquet va dé-

pendre de sa finition : « brute » il

pré sen tera une grande vulnérabi-

lité aux tâches (d’où de fortes

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

Page 109: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 109

Page 110: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

110 • GUADELOUPE #100

contraintes d’entretien et d’usage),

« huilée » il aura une bonne du-

rabilité si le huilage ou l’encaus-

tiquage est régulier (huiles natu-

relles à privilégier), enfin, « vernie

ou vitrifiée », il aura une bonne

durabilité avec peu d’entretien

mais une rénovation périodique

(environ tous les 15 ans) sera à

envisager.

l MoquetteLa moquette donne une touche

chaleureuse à une maison. Mo-

quette intérieure, moquette ex-

térieure, moquette spéciale, à

chaque moquette son usage, sa

technique de pose et son entre-

tien. Il existe un grand choix de

matières différentes : la fibre na-

turelle, provenant du monde vé-

gétal, offre des aspects différents

en fonction du type de matière ; la

moquette coco est robuste, d’as-

pect un peu rustique et présente

un excellent rapport qualité/prix ;

la moquette sisal est élégante

mais plus délicate au niveau de

l’entretien ; la moquette jonc de

mer est douce, pratique et facile

à vivre ; la moquette laine est un

classique, une valeur sûre ; la

moquette synthétique est issue

de la pétrochimie (polyamide,

acrylique et polypropylène).

Pour des usages particuliers,

vous avez des moquettes spé-

ciales comme la moquette salle

de bain, prévue pour un usage

en pièces humides y compris

pour la cuisine. Elle est résistante

tout autant que décorative. La

moquette acoustique réduit la

propagation des bruits par le sol

lorsqu’elle est posée au sol et ré-

duit les bruits aériens lorsqu’elle

est posée au mur. La moquette

extérieure offre une grande diver-

sité d’aspect et une grande résis-

tance pour un usage aussi bien

en intérieur qu’en extérieur. La

moquette gazon présente toutes

les qualités pour tous les usages

dans une gamme variée. Usage

extérieur ou intérieur, elle se teinte

de vert, mais pas seulement !

Si poser une moquette au sol

ou une moquette murale ne de-

mande pas de compétences pro-

fessionnelles, il faut néanmoins

être rigoureux pour obtenir un bon

résultat. Un tapis d’escalier et la

moquette d’escalier vous deman-

deront du temps et de la patience.

Tous les sols souples doivent se

coller avec une colle moquette

adaptée au support sur lequel ils

sont posés. La moquette ne sup-

porte pas les défauts de surface.

Elle doit être parfaitement plane,

il ne doit pas y avoir d’interstice

entre les lés ou les dalles. Si vous

posez une moquette sur un sol

irrégulier, avec le temps, tous les

défauts se voient. L’usure est plus

importante et sa bonne tenue

n’est plus garantie. D’autre part, il

doit y avoir une barre de seuil aux

ouvertures si la moquette s’arrête

sur un autre revêtement de sol et

les plinthes doivent être posées

après la moquette.

Il existe trois modes de pose.

Dans le mode par collage sur

support pour les dalles et les

lés, les éléments sont collés soit

directement sur le plancher soit

sur un support intermédiaire, la

« thibaude ». Dans le mode par

simple pose pour les dalles plom-

bantes, les dalles sont posées

sur un support recouvert d’une

couche de préparation destinée à

les stabiliser. Enfin, dans le mode

de pose par tension pour les lés

(mode de pose traditionnel), les

lés sont posés sur un support, la

« thibaude », et fixés en périphérie

de la pièce par des bandes d’an-

crage. Cette pose est considérée

comme la plus performante.

l PeintureLa peinture est la base de la dé-

coration. C’est souvent elle qui

donnera l’ambiance, l’harmonie,

le volume à une pièce. Les pein-

tures sont généralement adap-

tées à un support. Bois, métal,

plastique, sol, carrelage, plafond,

cuisine et salle de bain, décora-

tive, magnétique, tableau noir,

hydrofuge : l’offre est gigan-

tesque ! Lisez bien les étiquettes

et faites vos choix en connais-

sant leurs propriétés et caracté-

ristiques qui sont très variables.

Sachez qu’il existe également

des primaires d’accrochage pour

le plâtre, le métal, le plastique, le

bois... elles permettent à la pein-

ture de mieux adhérer.

Peindre un plafond peut s’avérer

très délicat. Une bonne préparation

Page 111: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 111

Page 112: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

112 • GUADELOUPE #100

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Conciliez confort de l’habitat et respect de l’environnement avec

Caribois

Si l’enseigne est réputée pour ses

villas en bois, issu de forêts gérées

durablement, le savoir-faire de son

bureau d’études lui permet de réa-

liser également des constructions

en béton ou mixtes (bois et béton)

d’autant que CARIBOIS bénéficie des

compétences techniques de la socié-

té G3C, spécialisée dans la réalisation

de charpentes.

Les Maisons CARIBOIS respectent

en tous points le code de la construc-

tion et de l’habitation par la conclu-

sion d’un contrat de construction

de maison individuelle (CCMI), régi

par la loi de 1990, qui vous garantit,

entre autres, la construction aux prix

et délais convenus ; En cas de non

respect du délai prévu à la signature

du contrat, vous percevez des péna-

lités de retard prévues par la loi. L’as-

surance dommage ouvrage vous est

systématiquement proposée. Autres

points forts, CARIBOIS, fort de son

Bureau d’Etudes Intégré, respecte

scrupuleusement les règles anticy-

clonique et parasismique ainsi que la

Règlementation Thermique Guade-

loupe – RTG.

Les villas, adaptées au climat tropical,

reprennent les règles ancestrales de

ventilation naturelle qui rendent la

climatisation confortable mais pas

impérative.

Les conseillers tiennent compte de

vos attentes, de vos habitudes de vie

afin de concevoir un intérieur fonc-

tionnel et esthétique en adéquation

avec votre budget et la configuration

du terrain. Vous êtes accompagné

jusqu’à la réalisation complète et la

remise des clés.

Construire avec CARIBOIS, c’est s’as-

surer de bénéficier d’une habitation

pérenne au prix du marché dans le

respect des normes de construction

et de l’environnement.

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Page 113: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 113

Page 114: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

114 • GUADELOUPE #100

préalable à la mise en œuvre

ainsi qu’un bon choix de la pein-

ture seront garants d’un travail

efficace et rapide. La peinture

extérieure, doit être adaptée au

support auquel elle est destinée ;

ce support doit être sain, en bon

état et prêt à recevoir une pein-

ture c’est-à-dire préparé par une

sous-couche ou primaire d’ac-

crochage. La peinture pour sol,

à base de solvants et de résine,

est spéciale par sa dureté et son

adhérence ; elle permet de re-

couvrir les sols des pièces tech-

niques, garages, atelier, buande-

rie... mais aussi des piscines.

On distingue les peintures à

l’eau des peintures à l’huile.

Parmi les peintures à l’eau, on

retrouve : la peinture acrylique,

composée de pigments et liant,

qui s’applique en monocouche

ou bicouche dans le cas d’un

support poreux ou d’une pein-

ture de qualité médiocre. De

nombreux effets et rendus

sont possibles : marbré, fon-

du, glacis, mat, brillant, satiné…

L’application est délicate et le

séchage peut être trop rapide.

La peinture vinylique, composée

de pigments et liant acrylo-viny-

lique, est surtout utilisée en mé-

lange pour réaliser des effets ou

alors en sous-couche sur sup-

port poreux. La peinture alkyde,

composée de résines alkydes en

solution dans l’eau, s’applique

en monocouche ou bicouche.

Très résistante, elle allie les qua-

lités de la peinture à l’eau et à

l’huile. Elle a cependant une ten-

dance au jaunissement et pré-

sente une moins bonne stabilité

dans le temps que la peinture

acrylique. La peinture naturelle

(biologique, écologique) est faite

de composants naturels d’ori-

gine végétale ou minérale. Elle

s’applique, selon le support, en

1 à 3 couches. Ce produit écolo-

gique est non toxique, ne pos-

sède pas d’odeur, est très respi-

rant, son application est facile et

son prix en baisse !

Les peintures à l’huile sont quant

à elles, amenées à disparaître au

profit des peintures à l’eau, plus

saines, et des peintures éco-

logiques. Elles sont soumises

à une stricte réglementation. Il

s’agit des peintures glycérophta-

liques, époxy et polyuréthanes.

Peinture mate, brillante, satinée ou

laquée ?

La peinture mate retient peu la lu-

mière et masque les légères imper-

fections du support, mais elle est

plus sensible aux salissures et est

déconseillée dans les pièces très

utilisées (cuisine, salle de bain...).

On la recommande pour les pla-

fonds. La peinture brillante est plus

résistante que la peinture mate,

surtout utilisée pour la cuisine ou

les endroits à fort passage (couloir,

entrée...). Elle apporte de la lumi-

nosité grâce à un effet miroir. La

peinture satinée offre un effet mi-

roir reflétant la lumière et est facile

d’entretien. Elle est recommandée

dans les pièces à vivre et les pièces

soumises à la condensation (salle

de bain, cuisine). La peinture la-

quée offre encore plus de brillance

et d’effet miroir pour encore plus

de profondeur et de luminosité ;

le support doit être parfait car

la moindre irrégularité sera très

visible.

l ÉlectricitéPour installer le réseau électrique,

on commence par recenser tous

les points d’utilisation potentiels

dans la maison. On évaluera le

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

L’ESQ

UISS

E

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 115

Page 116: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

116 • GUADELOUPE #100

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Page 118: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

118 • GUADELOUPE #100

nombre de prises de courant dans

les différentes pièces – sachant

qu’il en faut plusieurs pour un bon

confort au quotidien. Le plan du

mobilier prévu peut alors faciliter

cette opération.

Le tableau électrique est le point

central de l’installation. Il comprend

le compteur d’électricité, le disjonc-

teur général et le tableau de répar-

tition des différents circuits. Lors de

l’installation, on laissera de la place

sur le tableau électrique pour les

futures installations (nouvel appa-

reil électroménager, par exemple).

Pour une parfaite sécurité, on veille-

ra à ce que chaque circuit soit câblé

et protégé en fonction de la puis-

sance délivrée. De plus, un circuit

devra être consacré à une seule et

unique application. L’éclairage, les

prises de courant 10-16 A, le cumu-

lus, le lave-linge font ainsi l’objet

d’un circuit chacun. Autre norme

à respecter : le circuit dédié aux

prises 10-16A ne doit pas compter

plus de 8 points de distribution. De

même, le circuit d’éclairage ne doit

pas excéder 8 applications.

Dans le cas d’une auto-construc-

tion, les circuits et raccordements

devront être inspectés afin de

vérifier leur conformité. À moins

d’une sérieuse expertise, on préfé-

rera s’adresser à un professionnel.

L’entreprise contactée pour ces tra-

vaux doit d’ailleurs impérativement

posséder une assurance garantie

décennale, datée. Une photocopie

de l’attestation devra être jointe au

devis, avant tout accord.

Pour souscrire son abonnement

d’électricité, on évaluera au préa-

lable sa consommation électrique

potentielle.

l Plomberie

L’installation sanitaire de la mai-

son concerne l’arrivée d’eau depuis

le réseau de ville, le chauffage de

cette eau pour son usage domes-

tique, et l’évacuation des eaux usa-

gées. Un particulier peut réaliser

lui-même sa plomberie s’il est bon

bricoleur. Dans ce cas, il peut être

utile de faire vérifier son installation

sanitaire par un plombier.

Pour mettre en place le réseau sa-

nitaire, on commence par placer

la fosse dans le trou prévu lors du

creusage des fondations. Elle est

ensuite remplie d’eau aux trois

quarts, afin d’éviter tout déborde-

ment par temps de pluie. Les tran-

chées menant à la maison sont

également creusées au préalable.

La fosse est ensuite raccordée

au vide sanitaire. Avant la mise

en route de l’installation et la fer-

meture des tranchées, les travaux

doivent recevoir la validation du

service sanitaire de la mairie, qui

vérifiera la conformité avec le plan

ayant reçu le permis de construire.

On peut alors finaliser la mise en

route des sanitaires.

L’installation de la plomberie est

définie selon un plan précis. Ce plan

peut être de deux types : la pieuvre

: chaque appareil est relié à la nour-

rice, tube permettant de raccorder

plusieurs tuyaux, par une canalisa-

tion indépendante. Ce système est

le plus simple, demande moins de

raccords mais utilise plus de lon-

gueur de tuyaux. Le repiquage : la

nourrice initiale alimente, grâce à

une colonne montante, plusieurs

nourrices secondaires placées à

chaque étage du bâtiment. Un robi-

net d’arrêt est placé avant chacune

de ces nourrices secondaires. On

privilégie ce système dans les mai-

sons à plusieurs étages.

L’eau chaude sanitaire (ECS) est

utilisée dans la cuisine et les salles

de bain. Elle est produite par un

chauffe-eau indépendant ou par

un ballon d’eau chaude raccordé

à une chaudière. Le chauffe-eau

peut fonctionner à l’électricité, au

gaz ou à l’énergie solaire. La pre-

mière solution est de loin la plus

répandue.

La tuyauterie peut être principale-

ment en acier (matériau conçu pour

résister aux agressions chimiques

et mécaniques), en cuivre (bonnes

propriétés mécaniques, solide, ré-

sistant à la corrosion) ou en PVC

(résistant, un tuyau PVC se coupe

facilement avec une scie à métaux

si l’on souhaite l’adapter à une ins-

tallation). Un compteur d’eau est

très utile, puisqu’il permet, outre

le relevé des consommations, de

traquer les éventuelles fuites. On

se procurera le compteur chez un

plombier, un fabricant ou encore en

s’adressant à une société spéciali-

sée sur le conseil du service des

eaux de sa commune. Ce compteur

pourra être loué ou acheté. L’achat

est la solution la plus intéressante

financièrement, cependant la loca-

tion est plus largement adoptée.

Elle assure en effet l’entretien et le

remplacement des compteurs au

fil de l’abonnement.

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 119

Page 120: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

120 • GUADELOUPE #100

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PARQUETS

Quel est votre style ?

Nous avons défini quatre styles «de base» pour vous. Tous ces styles ont une composante historique et seront aussi d’actualité à l’avenir. Plongez dans ces univers et ces concepts avec nous afin d’y trouver votre inspiration. Amusez-vous bien en choisissant votre nouveau parquet !

4 STyLES

PURE NORDIC Design clair, minimaliste et couleurs pure, un style qui s’inspire de la douce lumière du Nord et du contact avec la nature. Les parquets clairs naturels viennent merveil-leusement compléter ce style.

MODERN RUSTICUn style décontactré et chaleureux dont les origines remontent à la vie à la campagne authentique. Cependant, le look reste contem porain. Les parquets à finitions rustiques et à la personnalité marquée sont les compagnons idéals de ce style.

URBAN CONTRASTUn style axé sur le mélange. Avec des lignes organiques, des couleurs éclatantes et des motifs graphiques. Les parquets gris ou bruns foncés viennent accentuer ce style.

CLASSIC ELEGANCEUn style raffiné, serein et équilibré. Ce style se nourrit de matières luxueuses et d’objets de qualité intemporels. L’effet de ce style sera renforcé par des parquets de bois jaune-doré à brun foncé.

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Page 121: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 121

Nos eXIGeNCes eN MAtIere De QuAlItePassionnés d’architecture d’intérieur et de parquets qui s’ac-cordent à tous les styles, nous sommes aussi très fiers de notre sa-voir-faire fort ancien. Notre entreprise se targue d’offrir des parquets de qualité supérieure produits grâce à des technologies de pointe.

STABILITE GARANTIE

Parement en bois noble Vous pouvez sélectionner le parement solide dans une gamme comprenant 11 essences de bois.

Lattage médianLe lattage médian est constitué de frises d’épicéa soigneu-sement sélectionnées. L’épicéa est une ressource qui se renouvelle rapidement. Ces frises présentent des anneaux débités sur quartier ou faux quartier et garantissent une grande stabilité dimensionnelle.

Le contreparementLe contreparement en épicéa est réalisé en une seule pièce de bois pour assurer la stabilité de la lame.

METHODES DE POSEEn règle génarale, dans des résidences privées, les parquets sont posés de manière flot-tante. Cependant, une pose collée ou clouée sur le support constituent une alternative intéressante et présentent des avantages. Dans les bâtiments publics, nous recomman-dons une pose collée sur le support.

POSE FLOTTANTESes avantages :

La méthode habituelle chez les particuliersPose rapide et facile Isolation facile contre les bruits d’impactPose possible sur la plupart des sous-couches autoportantesIsolation facile contre l’humidité produite par la sous-couche

POSE COLLEE SUR LE SUPPORTSes avantages :

Nous recommandons la pose collée dans les bâtiments publics fortement sollicitésConvient aussi très bien dans les résidences privéesStabilité accrue Bonne acoustique dans la pièceTolère mieux les écarts de température et d’humiditéConvient parfaitement aux pièces vastes: pose possible sur plusieurs pièces sans seuils

POSE CLOUEE OU VISSEESes avantages :

Pour une sous-construction en bois autoportante avec lambourdesStabilité accrue Pas de faux plancher nécessairePose possible sur plusieurs pièces sans seuilIl est possible de monter des cloisons sur le parquet

Pour de plus amples informations, consultez le site www.franceboen.eu

CoMMeNt CHoIsIr votre PArQuet

LA qUALITE BOEN

Nous produisons à un niveau de qualité très élevé. Nous nous appuyons sur les technologies les plus modernes, sur les dernières innovations et sur une vaste palette de produits haut de gamme. Nous contrôlons la qualité des produits tout au long du processus de production. C’est pourquoi nous sommes sûrs de nous et pouvons offrir une garantie de 20 ans.

CHOISIR LA TEINTE

Chaque essence de bois possède une teinte unique et caractéristique. La gamme BOEN comprend une vaste sélection de couleurs qui s’adaptent à tous les styles d’aménagement intérieur et de tendances. Nous avons classé nos produits en quatre catégories de style afin de vous aider à choisir la couleur qui vous convient. Mais s’il n’est pas question de «science exacte» ici, et vous remarquerez que certains types de parquet se retrouvent dans plusieurs styles, nous savons que ce guide facilite la prise de décision.

[email protected]

Page 122: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

122 • GUADELOUPE #100

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

13 / LA CLIMATISATION

Sachez faire le bon choix

La climatisation apporte

un confort non négligeable

dans une habitation. De nos

jours, il est désormais pos-

sible d’optimiser la consom-

mation d’énergie grâce aux

dernières technologies. En-

core faut-il savoir faire la dif-

férence entre climatisation et

climatisation performante !

Depuis janvier 2014, seuls les cli-

matiseurs dotés de la technolo-

gie Inverter peuvent être vendus.

Cette technologie offre un confort

optimal en assurant une tempé-

rature douce et régulière et un ni-

veau sonore minimal. Elle permet

également de réaliser des éco-

nomies d’énergie en modulant la

puissance de l’appareil selon les

besoins. L’appareil fonctionne

en permanence, évitant ainsi les

phases de démarrage et d’arrêt

du compresseur qui provoquent

des pics de consommation.

Il existe également sur le marché

des équipements solaires hy-

brides qui associent l’électricité

et le solaire.

La climatisation existe sous

forme mobile, murale ou de

console. Le modèle mural est le

plus courant. Vous trouverez sur

le marché des unités intérieures

aux design divers. Il est égale-

ment possible de disposer d’un

système invisible, caché dans

un faux-plafond. L’air est alors

diffusé par un réseau de gaines,

seules les grilles de diffusion

sont apparentes au plafond.

Le système monosplit

est destiné à climatiser une seule

pièce. IL est composé d’une unité

intérieure (l’évaporateur) et d’une

extérieure (le compresseur). Le

multi-splits permet d’alimenter

plusieurs pièces avec un seul

compresseur. Les évaporateurs

sont placés dans chaque pièce

et la température peut être réglée

indépendamment.

Le choix de l’appareil influe sur

votre bien-être, votre facture

énergétique et sur l’environne-

ment. Sa puissance doit être

adaptée à la taille de la pièce et

à son orientation. Une puissance

élevée implique une consomma-

tion électrique plus importante

mais attention à ne pas sous-di-

mensionner l’appareil : Le clima-

tiseur fonctionnerait alors en sur-

régime et consommerait plus.

Un climatiseur de classe D implique

une consommation en moyen ne

supérieure de 25% comparée à

un climatiseur de classe A, soit

jusqu’à 50% de la facture d’électri-

cité. (source EDF).

Optimisez le fonctionnement de

votre climatiseur en veillant à son

entretien. Des sociétés spéciali-

sées proposent des contrats an-

nuels. Un point à ne pas négliger

qui, au-delà, d’allonger sa durée

de vie, réduit le risque de panne,

diminue la consommation élec-

trique de 25 à 30 % comparée à

un appareil non entretenu.

EDF permet de profiter d’une

prime de remplacement ou de

l’installation d’un climatiseur

sous réserve que vous fassiez

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 123: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 123

Page 124: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
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Page 126: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

126 • GUADELOUPE #100

QUELQUES CONSEILS POUR CLIMATISER INTELLIGENT Climatisez après avoir fermé toutes les ouvertures (portes, fenêtres, jalou-sies). Au-delà de 5 °C d’écart avec l’extérieur, le ressenti peut être désa-gréable voir provoquer un choc thermique pour les plus fragiles.Eteignez la climatisation quand la pièce est inoccupée.Programmez l’appareil en fonction de vos horaires chaque jour de la semaine afin d’entrer dans une maison fraîche.

appel à un professionnel agréé par

la charte de Qualité Climatisation

et de souscrire un contrat de main-

tenance d’au moins 3 ans.

14 / LA CUISINE

Bienvenue dans la pièce conviviale par excellence

Finie l’ère de la cuisine, pièce aus-

tère enfermée en quatre murs dé-

diée à la femme au foyer pour les

préparations culinaires où la fa-

mille s’installait uniquement pour

prendre ses repas. Désormais, la

cuisine, épicentre de la maison,

s’expose au regard et adopte les

codes des autres pièces.

Depuis des décennies, la cuisine

a considérablement évolué en

s’ouvrant petit à petit sur le séjour

avec tout d’abord l’avènement

de la cuisine américaine dans

laquelle le coin repas fait office

à la fois de lien et de séparation

avec le séjour. Ensuite, l’îlot cen-

tral a investi les cuisines, en ver-

sion tout d’abord basique, doté

d’un coin repas pour ensuite

s’orienter vers des modèles plus

complexes équipés de l’évier, de

la plaque de cuisson, de range-

ments … qui trônent au cœur de

la pièce.

Lors de sa conception, la pièce

doit être étudiée pour corres-

pondre au rythme de vie du foyer.

Les gammes de cuisine sont dis-

ponibles dans toutes les versions

et répondent aux attentes des

plus classiques aux plusorigi-

nales avec des collections décli-

nées à l’infini. Car à chaque style

(contemporain, rustique, design,

futuriste …), viennent s’ajouter les

matériaux, les façades, les coloris,

les finitions … qui vous assurent

de disposer d’une cuisine per-

sonnalisée et unique.

Le mobilier de cuisine a adop-

té les lignes, les finitions qui

permettent de bénéficier d’un

grand espace chaleureux à

votre image. Les modèles sont

proposés en kit ou sur mesure.

La polyvalence prédomine car

la pièce se doit d’être fonction-

nelle, design et s’adapter aux

habitudes de vie de ses occu-

pants. Elle peut ainsi faire office

de bureau, de salle de jeux, salle

de lecture, de lieu de debrie-

fing de la journée pour chaque

membre de la famille, de bar

en préparant le repas … Il n’est

nullement nécessaire de dispo-

ser d’un grand espace, les fabri-

cants ont su se montrer inven-

tifs en termes d’aménagement

et de rangements.

Depuis le succès des émissions

dédiées à la gastronomie que

l’on peut découvrir sur toutes

les chaînes de télévision, chcun

rêve de mitonner des plats aus-

si savoureux que créatifs.

Les designers ont bien com-

pris cet engouement et s’at-

tachent à proposer du matériel

qui répondent à la demande.

Les matériaux tels que l’inox

et des équipements que l’on

retrouve dans les cuisines pro-

fessionnels sont à la disposi-

tion des particuliers en version

semi-professionnelle. Ils per-

mettent, en autres, de bénéficier

de cycles de lavage plus courts

pour un lave-vaisselle, d’une du-

rée de vie plus importante … afin

que votre cuisine ressemble un

véritable cuisine de chef.

15 / LA SALLE DE BAINS

Plongée en eau douce … dans la salle de bains

La salle de bains ne correspond

plus à l’image de la pièce hu-

mide reléguée dans un coin de

l’habitation. Son nouveau statut

d’espace de détente exige d’ac-

corder une attention particulière

à son aménagement.

Son emplacement doit être pré-

vu à proximité des chambres.

L’idéal étant, pour les familles,

de pouvoir disposer d’une salle

Page 127: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 128: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

128 • GUADELOUPE #100

de bains avec baignoire et d’une

salle d’eau (avec douche). Pré-

voyez au minimum, pour une

salle de bains familiale, 5 m2 et

4 m2 pour une salle d’eau sup-

plémentaire. Pour les grandes

familles, si vous avez déjà pré-

vu un WC indépendant, vous

pouvez choisir d’en intégrer un

second dans la salle de bains fa-

miliale, sous réserve de disposer

d’une surface supplémentaire

d’environ 60 x 100 cm.

A vous de créer votre propre univers orienté ou non vers le spa.

Les modèles de baignoire ou de

douche disposent de fonctions

balnéothérapie, hammam, lumi-

nothérapie, chromothérapie.

La douche est appréciée pour

son côté pratique, rapide et éco-

logique (elle consomme moins

d’eau qu’un bain). La douche

à l’italienne, dans la tendance,

s’adapte à toutes les configura-

tions et peut, à loisir, se fondre

dans le décor ou apporter la

touche déco. Qu’elle soit de plain-

pied ou avec receveur, préférez-la

ouverte afin d’évacuer plus rapi-

dement la buée. Equipez-la d’un

ciel de pluie encastré avec plu-

sieurs choix de types de jets et

de lumières pour plus de confort

mais également d’une douche de

main pour qui n’apprécierait pas

de se mouiller la tête.

Quant à la baignoire, elle peut

s’installer en angle ou en îlot.

Veillez alors à choisir la forme, la

matière, la couleur qui la mettra

en valeur.

La robinetterie se révèlera votre

meilleure alliée du matin en

version thermostatique car elle

permet d’obtenir de suite la tem-

pérature de l’eau souhaitée. La

colonne de douche peut être ap-

parente ou dotée d’une robinet-

terie encastrée.

L’éclairage est essentiel. Il est re-

commandé de prévoir une lumière

puissante mais pas agressive (fa-

çon loge d’artiste) au niveau du

miroir et une lumière d’ambiance

plus relaxante si vous installez

une baignoire.

Enfin, côté couleurs, la gamme

est vaste. Vous pouvez choisir

d’égayer vos matins avec des

couleurs vives et énergisantes

ou au contraire opter pour le bleu

plus apaisant. Le noir, le gris ne

sont plus des teintes boudées

dans les salles de bains mais

elle sont, au contraire, très pri-

sées dans les univers modernes.

Evitez le vert qui est connu pour

donner mauvaise mine. Asso-

ciez-le plutôt en petites touches

avec le bois, le bambou … avec

lesquels il s’harmonise parfaite-

ment. Dans cet esprit, installez

des plantes vertes qui apportent

élégance et fraîcheur. Toutefois,

prudence car la pièce est sou-

mise à des variations avec un

taux d’humidité important et à

des excès de chaleur.

Optez pour des végétaux ré-

sistants qui apprécient les am-

biances humides et chaudes.

16 / PISCINE ET SPA

Entre piscine et spa, votre cœur balance.

Chaque équipement dispose de

ses propres atouts. La piscine

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 129: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 129

Page 130: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

130 • GUADELOUPE #100

est appréciée pour son aspect

convivial ; Elle permet de se ra-

fraîchir et de pratiquer la nage

tandis que le spa procure un ef-

fet relaxant. Mais rassurez-vous,

il existe des alternatives selon

l’espace disponible pour tous les

goûts et à tous les budgets.

La piscine, les enfants en raf-

folent, bien sur, et les plus spor-

tifs aiment y nager. L’espace

piscine se prête également aux

ambiances festives. La diversité

des modèles, des matériaux, des

formes, des couleurs, des tailles

de bassin permet de réaliser une

belle harmonie avec votre envi-

ronnement.

Entre piscine enterrée, hors sol,

en kit, en coque, sur mesure, à

débordement, à effet miroir, …

vous ne pouvez que trouver

le modèle le plus adapté à la

configuration de votre terrain

d’autant que le marché des mini

piscines pour les petits espaces

et les petits budgets s’est consi-

dérablement développé.

”Ne négligez pas le choix des acces-

soires afin de personnaliser votre bas-

sin (escalier, nage à contre-courant,

jets de massage, mur d’eau …).”Pour un instant de relaxation

optimale, le spa se révèle idéal.

L’eau chauffée entre 32 et 37 °C,

selon votre souhait et les jets

de massage, dont vous pouvez

profiter confortablement as-

sis ou allongé dans le bassin,

constituent ses meilleurs atouts.

Le spa peut être encastré ou

bien surélevé, disposer de 2 à

9 places selon l’utilisation que

vous souhaitez en faire. Son ef-

ficacité sera fonction du nombre,

du positionnement et du type de

jets de massage que vous au-

rez sélectionnés. Les fabricants

s’orientent vers des modèles de

plus en plus respectueux de l’en-

vironnement qui permettent de

réelles économies grâce à une

meilleure isolation et à des sys-

tèmes de purification optimale

de l’eau.

Si vous restez indécis car vous

souhaitez à la fois profiter des

bons côtés de la piscine et de

l’aspect relaxant du spa, plu-

sieurs solutions s’offrent à vous :

l Le spa de nage, bassin hybride

entre la piscine et le spa, est doté

de jets de massage et d’un sys-

tème de nage à contre-courant. Il

peut être de la taille d’une piscine

ou un simple couloir de nage.

l Il peut s’agir également d’un

bassin séparé en deux parties

(un pour le massage en eau

chaude et un second pour la

nage à contre-courant dans une

eau plus fraîche).

l La piscine avec spa intégré

peut être une solution sur me-

sure : Deux bassins accolés

mais indépendants pour les-

quels la température se gère

distinctement.

Ces équipements sont deve-

nus accessibles avec des mo-

dèles d’entrée de gamme. Il est

conseillé de faire appel à un

professionnel qui s’assurera

tout d’abord de l’accessibilité

pour la livraison du bassin, vous

fournira tous les conseils dans

les étapes en amont (notam-

ment pour la réalisation d’une

chape de béton si nécessaire) et

se chargera du montage. Vous

pourrez ainsi pérenniser votre

investissement et bénéficier de

garanties qui s’avèrent souvent

bien utiles au fil des ans.

17 / LE JARDIN

Aménager son jardin

Le jardin, devenu lui-aussi

“une pièce à vivre”, est sujet

à des préoccupations d’esthé-

tisme et de confort. Il est donc

conseillé de se soucier de son

aménagement avec autant de

soin que pour la construction

de la maison.

Les paysagistes proposent des

prestations variées de presta-

tions ponctuelles jusqu’à la ges-

tion complète de l’aménagement

de l’extérieur. Faire appel à leur

service vous permet de bénéfi-

cier d’une garantie décennale

et d’un accompagnement de A

à Z lorsque vous leur confiez le

chantier dans sa globalité.

La tendance est au choix de

plantations faciles d’entretien et

Page 131: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 131

Page 132: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

132 • GUADELOUPE #100

PUBLI-R

EPORTA

GE

Spécialiste de votre bien-être

L’UNIVERS DU SPA

L’UNIVERS DU SPA Fête ses vingt ans d’existence en cette

année 2015. L’enseigne, spécialisée

dans les spas et les saunas, poursuit

son essor grâce au professionnalisme

de ses gérants : Deux Antillais, jeunes

et dynamiques qui ont apporté rigueur

et savoir-faire. Leurs compétences

techniques ont permis une montée

en gamme via un service après-

vente renforcé et la mise en place

d’un système qualité s’assurant du

suivi des produits, de leur fabrication

jusqu’à leur installation.

L’UNIVERS DU SPA Dispose d’un showroom excep-

tionnel par la diversité des modèles

exposés en termes de taille mais

également de couleurs de cuve

et d’habillage. A votre disposition

des spas, à installer en intérieur

comme en extérieur, de 2 à 6 places

jusqu’au spa de nage. Ce dernier

est un équipement performant qui

combine à la fois les bienfaits du

massage dans une eau chauffée à

la température de votre choix et la

nage à contre-courant.

Le spa supplante peu à peu la

piscine dans le cœur des particuliers.

L’hydrothérapie est, en effet,

reconnue pour ses nombreuses

vertus relaxantes appréciées

après une journée de travail. Vous

bénéficiez de programmes de

massages adaptés selon que vous

souhaitez soulager, masser ou

détendre des zones bien définies.

Contrairement aux idées reçues, le

spa s’avère simple à utiliser et ne

nécessite pas d’entretien particulier.

Des saunas (2, 3 et 3-4 places

d’angle), dotés de la technologie

infrarouge particulièrement adaptée

au climat tropical, sont également

présentés dans le showroom. Plus

efficaces qu’un sauna traditionnel,

les infrarouges sont sans danger.

Ils sont d’ailleurs utilisés pour

réchauffer les nouveau-nés placés

en couveuse. Les saunas infrarouges

agissent sur le stress, la fatigue,

soulagent les douleurs articulaires

et musculaires … Ils nettoient

également la peau en profondeur et

contribuent à éliminer la cellulite.

Les modèles sont dotés de la

luminothérapie, d’un ionisateur qui

purifie l’air pendant la séance, d’un

lecteur radio-CD et bénéficient d’une

garantie 2 ans (pièces, main d’œuvre

et déplacement).

L’UNIVERS DU SPA Dispose d’un stock permettant

une livraison rapide du modèle de

votre choix. Rendez-vous sur la

page Facebook pour découvrir des

exemples concrets de livraisons et

d’installations dans des conditions

parfois périlleuses.

L’UNIVERS DU SPA Poursuit son objectif de démocra-

tisation tout en maintenant son

niveau d’exigence en matière de

qualité avec des modèles à partir

de 4 900 euros. Les équipements

répondent à une utilisation tant per-

sonnelle que professionnelle, gage

de leur qualité et de leur fiabilité. La

satisfaction des clients constitue la

meilleure publicité pour l’entreprise

qui, forte de cette expérience posi-

tive, s’implante maintenant en Mar-

tinique.

Pour découvrir les équipements de

l’UNIVERS DU SPA, rendez-vous

au salon de l’Habitat ou dans leur

showroom situé Route de la Jaille à

Baie-Mahault.

Tél. : 0590 320 320

www.luniversduspa.net

[email protected]

Les gérants : de gche à dte Pascal JEAN-PHILIPPE et Fabrice GABRIEL

Page 133: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 133

Page 134: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

134 • GUADELOUPE #100

à l’installation d’équipements

dédiés au bien-être (cuisine

extérieure, barbecue, carbet,

bassin … très en vogue actuel-

lement). Quant à la corvée d’ar-

rosage, elle peut être évitée par

l’installation d’un réseau d’irriga-

tion automatisée.

Veillez à ne pas négligez l’éclai-

rage qui vous permettra de profi-

ter du jardin lors de vos soirées.

Créez votre propre décor à l’aide

de spots, lanternes, lampadaires,

guirlandes, des pots avec leds

intégrés très design ...

Pour des ambiances plus re-

laxantes et rafraîchissantes,

vous pouvez vous orienter

vers des concepts innovants à

l’image du mur végétal ou du

mur d’eau. Ces installations se

conçoivent également en in-

térieur et s’adaptent à tous les

espaces. Au-delà de leur aspect

esthétique, ils procurent une

sensation de détente, de fraî-

cheur et disposent de propriétés

thermiques et acoustiques sur-

prenantes.

Même si vous disposez d’un tout

petit espace, le mur végétal vous

apporte un brin de verdure que

vous pouvez aménager accolé

à votre terrasse pour disposer

d’un jardin à la verticale. Quelle

que soit sa taille, ce type de mur

transforme votre environnement

en un lieu de vie unique.

Le mur d’eau, constitué de mo-

dules de pierre, de végétaux et

d’eau, est idéal pour personna-

liser votre jardin. Vous pouvez

choisir la couleur des murs, y

installer de la lumière et des élé-

ments de décoration.

C / RECEPTION

1 / LE CONSUEL

Le CONSUEL est une associa-

tion tripartite formée entre les

distributeurs d’énergie, les ins-

tallateurs électriciens et les usa-

gers sous la tutelle des pouvoirs

publics. Elle est chargée de dé-

livrer une attestation de confor-

mité de l’installation électrique.

Elle contrôle les installations par

sondages orientés quand il s’agit

d’installations réalisées par des

professionnels, systématique-

ment en cas d’auto-construction.

Dans le cas du gaz, le certificat

de conformité est établi et signé

par le professionnel qui a réalisé

l’installation. Il est ensuite validé

par Qualigaz après intervention

systématique de vérification sur

place.

2 / LA RÉCEPTION DES TRAVAUX

La réception des travaux de

constructions permet à l’ache-

teur de déclarer qu’il accepte la

maison (avec ou sans réserves).

C’est un procès-verbal signé par

le constructeur, l’acquéreur et

éventuellement, un architecte si

l’acquéreur se fait assister. La

réception déclenche le dernier

paiement et est le point de dé-

part des garanties des construc-

teurs. Si les travaux prévus ne

sont pas achevés ou tellement

mal exécutés que l’acquéreur les

considérera comme non ache-

vés, il a la possibilité de refuser

la réception. Afin de donner un

délai au constructeur pour termi-

ner les travaux. Il consignera une

partie du prix (maximum 5 %) au-

près du notaire (ou de la Caisse

des dépôts). En cas de refus de

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

L’ESQ

UISS

E

Page 135: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 135

Votre meilleure amie vient d’appeler! Elle a

pris ses billets pour venir passer les vacances

de Noël chez vous! Avec son mari et ses trois

enfants!

Vous êtes partagée entre la joie de la revoir…

et le stress de cohabiter à 9 dans la mai-

son…l’unique salle de bains va déclencher

des tensions…impossible d’être à l’heure

dans ces conditions!

Nous avons une solution… un bungalow dans le jardin…Une chambre et une salle

de bain supplémentaires. Rien de compliqué…

Le procédé de montage de Simpex Antilles

est très simple et rapide. La structure en bois,

la charpente traditionnelle, le bardage et les

menuiseries sont fabriqués sur mesure dans

l’atelier d’Arnouville à Petit-Bourg . Il suffit

de faire une dalle en béton et ils viennent le

poser en quelques jours. Vous choisissez la

couleur des tôles, l’emplacement des menui-

series, les finitions intérieures.

Bien, il ne vous reste plus qu’à convaincre

votre mari…et à nous appeler entre 7 heures

et 14 heures du lundi au vendredi. A bientôt!

ABRIS DE JARDIN l BUNGALOWS EN BOIS

[email protected] Simpex Antilles Bungalows

Lotissement Vince, Arnouville – 97170 Petit-Bourg

242 x 242 cm

0590 26 77 59

à partir de 16 000 € TTC

PROMO3 280 €

2 980 €

Page 136: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

136 • GUADELOUPE #100

son interlocuteur, il peut s’adres-

ser au juge des référés.

3 / DÉCLARATION D’ACHèVEMENT ET CONFORMITÉ

Cette déclaration doit être adres-

sée à la mairie à la fin des tra-

vaux (3 exemplaires + une attes-

tation indiquant que la maison

respecte la RT 2012). Elle atteste

de la conformité par rapport aux

règlements d’urbanisme et au

permis de construire qui a été

accordé.

L’administration peut contrôler

sur place les travaux réalisés

dans un délai de 3 mois à comp-

ter de la date de réception de la

déclaration ou dans un délai de 5

mois quand le contrôle est obli-

gatoire ; c’est notamment le cas

quand la maison est construite

dans un secteur couvert par un

plan de risques naturels. Au-de-

là de ce délai, l’administration ne

peut plus contester la conformité

des travaux. Si elle constate une

anomalie, elle peut mettre en de-

meure le maître d’ouvrage pour

qu’il effectue les travaux néces-

saires à la mise en conformité,

ou lui demander de déposer un

permis de construire modificatif

ou encore, si les deux solutions

sont impossibles, imposer la dé-

molition de la construction.

4 / LES LITIGESl Les litiges les plus courants

Construire sa maison peut être

un parcours du combattant. Le

grand nombre de métiers qui

interviendront sur votre chantier

peut parfois entrainer des litiges

(litiges de non conformités aux

plans, litiges dus au non-respect

du cahier des charges, litiges dus

au non-respect des devis signés,

litiges dus à un abandon de chan-

tier, litiges dus à un retard de li-

vraison, litiges dus à la réception

de travaux, litiges dus à l’appari-

tion de fissures, litiges dus à des

infiltrations d’eau, ou des inon-

dations, litiges dus à un affaisse-

ment, litiges dus à la présence de

condensation ou à des traces de

moisissures, litiges dus à la mau-

vaise qualité des travaux, litiges

dus au non-respect des DTU,

litiges dus à un mauvais appro-

visionnement du chantier, litiges

dus à des vols de matériaux

ou d’équipements, litiges dus à

des matériaux non conforme au

contrat de construction de mai-

son individuelle ou encore litiges

dus à des déperditions d’énergies

après la réception des travaux). Si

vous avez confié sa réalisation à

un professionnel (architecte ou

constructeur de maison indivi-

duel compétent), vos risques de

litiges sont moindre car ce pro-

fessionnel joue sa réputation.

De plus vous n’aurez affaire qu’à

un seul interlocuteur. Enfin ses

assurances professionnelles se-

ront une garantie.

l Le traitement des litiges

Malgré tout, si cela se produit,

la première chose à faire est de

contacter le constructeur. Puis,

sans réponse, ou avec une ré-

ponse non satisfaisante, une

fois que le litige est déclaré,

que les tentatives verbales de

règlement avec le constructeur

n’ont pas donné de résultats

tangibles il faut passer à des ac-

tions plus coercitives : mettre en

demeure par lettre recomman-

dée avec accusé de réception,

faire un ou plusieurs constats

d’huissiers, demander des rap-

ports d’expertises.

Quelle que soit la solution rete-

nue, elle apportera expertise et

sens du compromis pour forcer

l’entreprise ou le constructeur

défaillant à mettre en œuvre ses

obligations légales et contrac-

tuelles afin de trouver une solu-

tion au litige.

E t a p e 5 LA CONSTRUCTION

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

L’ESQ

UISS

E

L’ESQ

UISS

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Page 137: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 137

L’ESQ

UISS

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138 • GUADELOUPE #100

E t a p e 6 AMÉNAGEMENT & DÉCORATION D’EXTÉRIEUR

Faites souffler un vent de renouveau

Vous disposez d’un jardin. Pro-

fitez-en pour étendre votre es-

pace de vie sans vous limiter

au salon ou à la terrasse. Placez

cet espace dans la continuité de

l’atmosphère de votre intérieur

sans chercher à créer de démar-

cation visible.

La tendance est à l’intégration dans

la nature avec les mêmes fonctions

et équipements que dans votre ha-

bitation. Même la cuisine s’affirme

dans l’aménagement du jardin dé-

sormais. Quant aux repas, ils peuvent

être pris à l’extérieur dans le même

confort que dans la maison.

S’il fait bon profiter de sa terrasse

ou de son jardin encore faut-il avoir

cependant prévu des zones ombra-

gées, aérées et conviviales pour la

journée et un éclairage adapté pour

les soirées.

1/ LES AMÉNAGEMENTS DE LA TERRASSE

Pour profiter pleinement de votre

piscine ou de votre spa, pensez

à créer une harmonie avec le sol

de votre terrasse et l’ensemble

de l’habitation. Cependant,

au-delà des considérations es-

thétiques pour apporter un ca-

chet particulier, ce revêtement

de sol est également destiné

à un usage spécifique et, à ce

titre, il doit disposer de certaines

caractéristiques : Etre anti-dé-

rapant, résistant aux rayons du

soleil et à l’eau traitée (au chlore

ou au sel de la piscine) et facile

d’entretien. Sachez que les cou-

leurs foncées chauffent rapide-

ment au soleil et deviennent très

inconfortables pour les pieds

nus. Entre la pierre naturelle, le

béton décoratif, le bois, le bois

composite, le gazon naturel ou

synthétique … vous n’aurez que

l’embarras du choix.

Elément primordial de la ter-

rasse, le store, en version coffre,

banne, avec ou sans lambrequin,

permet de profiter de la terrasse

bien protégé du soleil et de la

pluie. Exit la manivelle, les fabri-

cants proposent des modèles

motorisés avec ou sans télécom-

mande voire automatisés qui

sont dotés de capteurs d’enso-

leillement et de vent. Certaines

marques intègrent un éclairage

pour profiter pleinement des soi-

rées à l’extérieur.

L’autre alternative, pour béné-

ficier d’une luminosité maxi-

male sur la terrasse, consiste à

s’équiper d’un système de baies

coulissantes à ouvrant caché

et aux lignes minimalistes, qui

présente également l’intérêt

d’offrir une protection contre le

vol. Comme pour les stores, cet

équipement peut être motorisé.

Accolée à la maison ou située au

cœur du jardin : la pergola est un

excellent moyen de s’assurer d’un

petit coin d’ombre à aménager en

cuisine d’été, en espace farniente,

équipé d’un spa, pour passer des

soirées en amis ou en famille …

En bois ou dotée d’une structure

métallique, avec une protection

en canisse, bambou, osier … la

pergola se décline au grès de vos

envies. Elle peut être intelligente

lorsqu’elle est dotée de lames

horizontales orientables et moto-

risée en aluminium.

© En

tre Ci

el &

Mer

LE GUIDE DE LA CONSTRUCTION

Page 139: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 139

Angle des rues Fulton & Nobel (face à AMPG) • Baie-Mahault • 0590 25 25 43 [email protected]

Faites le choix d’une maison design

et personnaliséeSizé Tendance, présent sur Jarry depuis 8

ans, est spécialisé dans le mobilier intérieur

et extérieur. L’enseigne a déménagé depuis

janvier 2015 pour s’installer rue Nobel afin

d’offrir un plus vaste choix à sa clientèle com-

posée de professionnels et de particuliers.

Si Sizé Tendance est un magasin, pas comme

les autres, reconnu comme le spécialiste de

l’assise grâce à ses gammes de tabourets,

de chaises, de fauteuils, canapés, chaises de

bar, chaises longues, salons de jardin … Vous

y trouverez également de belles collections

de tables, meubles TV et bureaux. C’est

également l’univers de la décoration avec

des miroirs, des accessoires d’ambiance et

de cuisine, des coussins, des idées cadeaux

et une large gamme de luminaires et

guirlandes personnalisables de « La Case de

Cousin Paul ».

Venez découvrir l’univers très coloré, design,

pop et tendance de leur nouveau show-room.

Page 140: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

140 • GUADELOUPE #100

Le confort 4.0 est le confort nou-

velle génération développé par Ro-

busta, dans son usine suisse, spé-

cifiquement pour sa marque Swiss

Confort.

Après des années de recherche &

développement, Robusta a mis au

point la nouvelle technologie de

mémoire de forme Inside Up®. Son

objectif est simple, offrir une tech-

nologie garantissant à tous les dor-

meurs un couchage ergonomique

et un sommeil réparateur en assu-

rant le meilleur des soutiens.

Inside Up® intègre donc désormais

tous les matelas Swiss Confort.

Le confort de couchage inédit est

i m m é d i a t e m e n t

perceptible, il pro-

cure une sensation

d’accueil extraor-

dinaire, stabilise et

soutient de suite

les épaules et le

bassin.

Ceci est rendu pos-

sible grâce à l’utili-

sation de matières

révolutionnaires

alliant l’enveloppe-

ment parfait de la

mémoire de forme (force descen-

dante - Inside) et le soutien extrême

de la mousse technique haute rési-

lience (force ascendante - Up).

Nuit après nuit, la nouvelle techno-

logie de mémoire de forme Inside

Up® soutient de manière continue

l’ensemble du corps et accom-

pagne chaque mouvement du dor-

meur. Les points de pression sont

soulagés et le confort est mainte-

nu peu importe l’instant de la nuit

et la température ambiante de la

chambre.

Point supplémentaire et non né-

gligeable, les matelas possèdent

des propriétés anti-allergiques,

anti-acariens et sont exempts de

matières toxiques. Le couchage du

futur est donc, en plus d’avoir un

confort inédit, parfaitement sain.

Adopter un matelas du futur & Découvrir le confort 4.0

Oreiller Papillon 4.0 Oreiller Ergo massage 4.0

Page 141: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 141

Page 142: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

La pergola version bioclimatique

permet de réguler la température

tout en profitant de la lumière

naturelle. Comme les stores et

les baies coulissantes de der-

nière technologie, elle se pilote,

grâce à une télécommande ou

via des capteurs qui orientent

les lames selon la météo entre

ombre et soleil.

Tout aussi fonctionnelle et de-

sign, la pergola en version mo-

bile, sur roulettes, et équipée de

rideaux amovibles, se déplace

facilement selon vos besoins

sans avoir à vous soucier des

nuisances des rayons du soleil

ou d’une brève averse.

Les voiles d’ombrage sont du

meilleur effet et peuvent rem-

placer un parasol, un store ou

une tonnelle. De formes, de di-

mensions et de couleurs très

variées avec possibilité de les

faire fabriquer sur mesure chez

des artisans spécialisés, elles

peuvent s’intégrer à tous les en-

vironnements. Préférez les toiles

de qualité marine qui résisteront

plus longtemps.

Cuisiner à l’extérieur représente

une alternative conviviale car

vous restez en famille ou avec vos

invités. Vous disposez de tout

l’équipement nécessaire (plan de

travail et de cuisson, évier, réfrigé-

rateur …) sans avoir à multiplier

les allers et retours à la cuisine

principale. Dans le même esprit,

des modèles de barbecues com-

pacts, électriques ou à gaz, aux

design les plus variés sont égale-

ment très fonctionnels et peuvent

s’installer facilement. Plus acces-

sibles en termes de prix mais tout

aussi conviviaux, les planchas, les

barbecues au charbon de bois

appréciés pour la saveur qu’ils

procurent, sont disponibles en

de nombreuses variantes égale-

ment.

L’époque du mobilier de jardin

en plastique blanc ou en rotin

est désormais bien lointaine. Les

designers se sont emparés de ce

marché et l’offre des fabricants se

fait de plus en plus originale avec

de nouveaux concepts. Le mobi-

lier contemporain s’installe d’ail-

leurs dorénavant à l’intérieur ou

à l’extérieur en alliant esthétisme,

résistance et facilité d’entretien.

Les nouveaux matériaux sont

à l’origine d’une diversification

considérable. Le mobilier outdoor

se présente dans des collections

très diverses car il apporte une

touche décorative essentielle

qui doit répondre à toutes les at-

tentes. Les nouveaux procédés

de fabrication sont à l’origine

d’une déclinaison de formes

entre courbes et lignes épurées,

les couleurs des plus sobres aux

plus vives, les nouveaux maté-

riaux tressés …

C’est un éventail de possibilités

qui s’offrent à vous des plus clas-

siques aux plus surprenantes à

l’image d’un salon en acier qui

emmagasine l’énergie solaire

pendant la journée pour s’allumer

à la tombée de la nuit.

2 / LES TENDANCES DÉCO

L’extérieur de votre habitation

est un espace de création que

vous devez gérer au même titre

que la décoration intérieure.

L’ambiance doit y apparaître

à votre image et laisser la part

belle à votre imagination.

Si la tendance reste à l’ambiance

zen, à vous d’opter pour le style

qui vous convient le mieux. Le

mobilier à l’aspect brut est des

plus actuels. Il s’agit pour vous

de concevoir l’aménagement qui

vous ressemble où vous aimerez

passer du temps. L’astuce princi-

pale consiste à le personnaliser

avec les accessoires qui vous

plaisent afin de vous approprier

l’espace.

Côté ambiance zen, un bassin

avec nénuphars, du mobilier en

bambou ou en teck … associés à

des teintes de gris, de taupe et de

blanc, des statues de Boudha se-

ront du meilleur effet.

Si vous souhaitez profiter d’un

cadre bucolique, privilégiez alors

les parterres fleuris, le mobilier

coloré (vert, jaune ou orange), ins-

tallez une fontaine, des poteries …

Pour une décoration ethnique,

les couleurs chaudes et accueil-

lantes sont de mises tels que les

marron, orange, rouge, prune …

et à marier avec des accessoires

(lanternes, photophores, cous-

sins …).

142 • RÉUNION #89

Page 143: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

La voilerie Charlee Marines est com-

posée de trois amoureux de la mer et

marins confirmés. Cette équipe jeune

et dynamique met son savoir-faire et

les techniques de fabrication de voiles

de bateaux au service des particuliers

et des professionnels dans la création

de toiles tendues.

Sa gamme de produits s’installe à l’in-

térieur ou à l’extérieur car elle est aussi

technique que décorative : brise-vue,

brise-vent, toiles de pergola, garde-

corps, faux-plafonds tendus, voiles

d’ombrage…

Charlee Marines s’est spécialisée

dans le haut de gamme et le sur-me-

sure à l’image de ses voiles d’ombrage

qui constituent une excellente alterna-

tive à l’installation d’un parasol ou d’un

store banne.

Contrairement aux produits existants

sur le marché, les voiles d’ombrage

de Charlee Marines bénéficient d’une

excellente longévité; réalisées avec

des toiles de qualité (garanties mini-

mum 5 ans), les renforts, les courbes

et les supports nécessaires sont cal-

culés avec un bureau d’étude, un ac-

castillage en inox qualité marine, des

poteaux en bois rouge reconnu pour

être imputrescible. Les créations de

Charlee Marines couvrent autant la

décoration chez le particulier que les

projets plus complexes de couverture

de stade ou d’abris bus.

Si sa fonction première consiste à pro-

téger du soleil et de la pluie, la toile ten-

due n’en est pas moins esthétique avec

un choix de couleurs, de formes et de

matériaux pour une réalisation en har-

monie avec votre habitat et vos envies.

Pour vos projets d’aménagement ou

d’architecture, contactez Charlee Ma-

rines :

Jules: 0690 24 06 86 ;

[email protected]

Philippe : 0690 20 38 97

[email protected]

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EPORTA

GE

Charlee MarinesPour des extérieurs version tendance

Page 144: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

144 • GUADELOUPE #100

DRESSING, PLACARDNous avons ce que vous recherchez !…

LE RANGEMENT SUR MESURENous apportons de l’ordre où vous en avez BESOIN !

Votre choix, Nôtre DEFI

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Chaque chose à sa place… !Systèmes qui s’adaptent à tous les espaces

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17 Lotissement Vince Z.A Arnouville - 97170 Petit-Bourg

Page 145: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 145

En 1962, Havaianas créé la tong en caoutchouc, qui est au-

jourd’hui la plus aimée dans le monde. Mais saviez-vous que… au

Brésil il est de tradition, le jour de son mariage, d’offrir des tongs

à ses invités pour qu’ils puissent danser et faire la fête jusqu’au

bout de la nuit. Et au Brésil bien sûr, on offre des Havaianas ! Tout

a commencé il y a environ 10 ans, grâce à deux très célèbres pré-

sentateurs brésiliens qui, le jour de leur ma-

riage ont offert des Havaianas à leurs invités.

Depuis, dans tout le Brésil lors des mariages,

les fameuses tongs envahissent les pistes de

danse. Cette saison, cette tradition est arrivée

jusque chez nous !

HavaIaNaS WeDDINg |

le SWIMMINg Bag®|

l’acceSSoIre INDISpeNSaBle Du Week-eNDLe premier coussin

géant de piscine est

disponible en dix co-

loris, du plus sobre au

plus flashy. Ce pouf

vous permet de profiter

de votre piscine en tout confort grâce à ses milliers de billes de polystyrène

qui épousent parfaitement votre corps. Confort, élégance et qualité sont

dorénavant les maîtres mots de ce mobilier aquatique. Insubmersible, vous

vous sentez légers sur la surface de l’eau. Très résistant, il accompagne aussi tous vos jeux aquatiques. Grâce à sa

poignée, il est facile de le retirer de l’eau. Pour le faire sécher, il suffit simplement de le laisser au soleil. L’eau conte-

nue est naturellement évacuée grâce aux alvéoles de la housse.

Textes : Jessica LEBRAT

© H

avai

anas

© H

avai

anas

© Ju

mbo

Bag

© Ju

mbo

Bag

Page 146: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

la MoNtre la pluS folle et la pluS coMpleXe MISe au poINt à ce JourCette montre en titane est directement inspirée du manga

Capitaine Flam et notamment du vaisseau spatial du héros, le

Comet, avec ses deux sphères reliées par une passerelle tubulaire.

Résultat : un boîtier qui ignore délibérément les angles droits

et surfaces planes, préférant les sphères et courbes tendues…

Un plaisir visuel et ergonomique, mais un défi considérable en

termes d’usinage et de finition. Une montre au design hors du

commun, disponible pour quelques 200 000 euros.

Horological Machine N°6 (HM6) « Space Pirate » a été conçue

pour fonctionner dans un environnement hostile : l’espace autour

du poignet. Elle peut donc survivre aux accélérations puissantes,

aux radiations thermonucléaires, aux variations de température

extrêmes et au risque permanent de collision. De plus, elle ne

pèse que 75 grammes, la marque ayant choisi du titane comme

matériau principal.

la MoNtre la pluS INcroYaBle

PHOTOS : © Maarten van der Ende pour MB&F

146 • GUADELOUPE #100

Page 147: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 147

Le corian est un matériau

de revêtement massif, il al-

lie la robustesse du marbre à la

douceur du satin

- Un matériau solideLe Corian. Il résiste à l’usure aux

chocs, impacts, taches, U.V...

- Un matériau esthétique Le corian est façonné avec des

joints imperceptibles pour un ren-

du impeccable

Une large palette de couleurs (92)

s’offre à vous

- Un matériau hygiéniqueNon poreux, le corian est natu-

rellement hygiénique, sans join-

ture apparente, une éponge, un

détergent doux, type cif, et le tour

est joué.

- Un matériau écoloNon toxique

Aucunes traces de matériaux

lourds, de composants toxiques

ou cancérigènes ne sont pré-

sents. Ainsi, même exposé à une

forte chaleur, le corian n’émet pas

de gaz nocifs.

Thermoformable

le corian peut être transformé et

retravaillé à volonté.

Respectueux de l’environnement.

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Renseignements au0590 25 05 35 0590 95 24 24

Page 148: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

148 • GUADELOUPE #100

1

4

5

7

6

2

3

SHOPP ING

1 Table et chaises alu et plateau verre sérigraphié. ENTRE CIEL ET MER 2 Table et chaises de bar SIZÉ TENDANCE 3 Tam Tam Pop SIZÉ TENDANCE 4 Table diam. 60,5cm en polypropylène et fibre de verre ENTRE CIEL ET MER5 Gazon synthétique L’UNIVERS DU SPA6 Barbecue Napoléon. SAD7 Bain de soleil en polypropylène et fibre verre. ENTRE CIEL ET MER

Page 149: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 149

1

3

4

5

2

7

61 Couverts Laguiole, manche en cuir ERPEG. 2 Linge de lit Olivier Desforges, Marcello. KASA DIAZ3 Centrale vapeur pro express total Calor. DIGEQ 4 Porcelaine Hôtelière (Taina). ERPEG5 Fauteuil Lounge gonflable GARDEN DISCOUNT 6 Canapé Lin déhoussable (existe en 2 et 3 places, naturel et gris). NUANCES 7 Fauteuil en bois de bateau recyclé COLIBRI SPIRIT

SHOPP ING

Page 150: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

150 • GUADELOUPE #100

PUBLI-R

EPORTA

GE

40 ans de partenariat avec les professionnels des métiers de bouche

Erpeg

Situé dans la zone de Bergevin à Pointe-à-Pitre, ERPEG

dispose d’un show room de 2000 m2 doté de 8 000 ré-

férences disponibles toute l’année. Les produits, des plus

fonctionnels aux plus tendances, y sont présentés dans

divers univers :

l Les Arts de la table au travers de grandes marques

telles que Guy Degrenne, Chef & sommelier, Laguiole,

Arcoroc …

l Le matériel jetable pour l’organisation de réceptions,

de pique-nique …

l Le mobilier pour les restaurants et les particuliers à la

recherche de design

l Le matériel de cuisine (dont du matériel semi profes-

sionnel qui permet une utilisation pérenne)

l Les produits d’hygiène pour l’entretien des cuisines,

des salles de bain …

Mais au-delà de la diversification des produits exposés,

ERPEG fait la différence par la qualité de ses prestations

entre un service après-vente reconnu qui se déplace dans

les meilleurs délais, son service de livraison et une équipe

de conseillers de vente expérimentés.

ERPEG bénéficie désormais d’un bureau d’études interne

qui contribue à améliorer son offre auprès des profes-

sionnels des métiers de bouches pour qui le respect des

normes est un enjeu majeur. Le particulier peut aussi

bénéficier de ce service, lui permettant de transformer sa

cuisine traditionnelle en une vraie cuisine de chef.

En effet, avec le succès des émissions dédiées à la cui-

sine sur les différentes chaines TV, l’engouement du pu-

blic a conforté ERPEG dans sa stratégie d’ouverture aux

particuliers avec un matériel semi professionnel de quali-

té, bénéficiant de meilleures garanties.

Rendez-vous sur leur site ou sur place pour profiter des

OFFRES ANNIVERSAIRES d’ERPEG toute l’année 2015.

Leur page Facebook, très dynamique avec près de

3000 fans, permet de suivre les manifestations aux-

quelles participe ERPEG (Festival International de la

Gastronomie et divers évènements populaires (Route

du Rhum, fourniture de la vaisselle pour le repas du 27

mai du Président François Hollande …)

ERPEG - rue de la ville d’orly - Pointe à PitreOuvert du lundi au jeudi de 8h à 13h et de 14h à 17h – Le vendredi de 8h à 12h30 et de 14 à 17h – le samedi de 8h à 12h.0590 21 18 78 - www.erpeg.com

Depuis 1975, ERPEG est spécialisé dans la dis-tribution de matériels pour l’hôtellerie, la res-tauration et les collectivités. En cette année 2015, son équipe dynamique a le plaisir de fê-ter 40 années d’expérience au service des pro-fessionnels et des particuliers

Page 151: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 151

Page 152: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

152 • GUADELOUPE #100

SHOP P I NG

7

2

4

3

1

8

6

51 Parquet contrecollé TECHNOBOIS2 Portes contemporaines sur mesure fabrication locale TECHNOBOIS 3 Cabine sauna infrarouge 3 places. L’UNIVERS DU SPA 4 Cabine sauna infrarouge d’angle 3 à 4 places L’UNIVERS DU SPA 5 GPS Garmin 50S SAD6 Abattant fast’clip led. Mr. BRICOLAGE7 Banc racine de teck massif. COLIBRI SPIRIT 8 Bureau en teck massif. COLIBRI SPIRIT

Page 153: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 154: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

154 • GUADELOUPE #100

3

5

6

SHOPP ING1

2

4

1 Cuisine Light CUISINELLA 2 Luminaires et guirlandes personnalisables “La case de cousin Paul” SIZÉ TENDANCE3 Sanitaires Roca. SOPSAG 4 Robot Masterchef Gourmet Moulinex. DIGEC5 Meuble de cuisine pour accessoires Cooking Agent. CUISINELLA 6 Organisateur de blocs. CUISINELLA 7 Verre à pied Magnifico 65 cl. ERPEG

7

Page 155: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe
Page 156: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

1

4

2

1 Parure en percale de coton unie. KASA DIAZ 2 Tatouage éphémère otziparis.com 3 Linge de lit Kenzo. KASA DIAZ 4 Bergère et repose-pieds, en différents coloris NUANCES 5 Sacs en voile de bateaux recyclés made in Guadeloupe CHARLEEMARINE. (Point de vente Suntrip)6 Enceinte bluetooth Melody spéciale salle de bain Mr. BRICOLAGE

5

3

COLIBRI SPIRIT Rue Thomas Edison – Jarry 0590 86 07 74

CUISINELLA Bd Marquisat de Houelbourg – ZI Jarry 0590 98 12 12

DIGEQ Impasse Jacquard – ZI Jarry 0590 25 28 00

ENTRE CIEL & MER5-7 Place Créole Le lagon-La Marina à côté de l’aquarium - Gosier 0590 89 23 73

ERPEG 9 rue de la ville d’orly Pointe-à-Pitre 0590 21 18 78

GARDEN DISCOUNT229 impasse des Palétuviers Jarry voie verte 0590 94 95 16

KAZA DIAZ Rond Point de Grand Camp Les Abymes 0590 91 89 71

L’UNIVERS DU SPA Route de la Jaille – Baie Mahault 0590 32 03 20

NUANCES 5-7 C.C. Escale boutique Bas du fort – Gosier 0590 90 97 01

ÖTZI PARISTatouages Éphémères Boutique en ligne : www.otziparis.com

SAD Gpe : 50, rue F.Forest – Jarry 0590 26 97 97 St Martin : 25 ZAC de Bellevue Marigot 0590 51 05 40

SOPSAG Bd de Houelbourg ZI Jarry 0590 32 55 55

SIZÉ TENDANCE Angles rue Fulton et Nobel ZI Jarry 0590 25 25 43

TECHNOBOIS 4 ZAC Moudong centre– Jarry 0590 32 19 98

SHO P P I NG

Nos Partenaires

CHARLEE MARINE11 résidence marina les pieds dans l’eau - Pointe à pitre06 90 24 06 86

6

Page 157: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 157

Page 158: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

158 • GUADELOUPE #100

Page 159: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 159

TExTE : JESSICA LEBRAT - PHOTOS : SHUTTERSTOCK LE BIO

Impossible de passer à côté… la tendance de ces dernières années, c’est le bio ! Fruits et légumes, pro-duits laitiers, viandes, mais aussi cosmétiques, vêtements ou encore produits d’entretien, le bio fait partie intégrante de notre quotidien.

DOSS IER

Un produit issu de l’agriculture

biologique bénéficie d’un mode de

production agricole naturel, n’utilisant

aucun produit chimique de synthèse

(pesticides, herbicides chimiques,

fertilisants artificiels, hormones de

croissance), ni d’OGM. Son circuit de

distribution est également plus court.

Les adeptes du bio avancent souvent

le principe de précaution pour justifier

leurs choix de production ou de

consommation. En effet, en l’absence

de certitudes quant aux effets à

moyen ou à long terme de différentes

substances potentiellement

nuisibles, ils préfèrent, dans la mesure

du possible, les éviter complètement.

Les chercheurs sont loin de

s’entendre sur la question, mais

de nombreux producteurs et

consommateurs font valoir que les

aliments bio seraient légèrement

plus nutritifs et procureraient plus de

vitalité que les autres produits. Les

légumes bio contiennent moins d’eau

que les légumes classiques, sont plus

consistants et plus rassasiants. Les

fruits bio quant à eux, peuvent être

consommés avec leur peau, alors

que les fruits traditionnels doivent

être pelés afin d’éviter l’ingestion de

produits chimiques… et bien entendu,

c’est dans la peau que l’on trouve

nutriments et vitamines !

BIEN-ÊTRE

Page 160: Magazine Maisons Créoles N°100 Guadeloupe

160 • GUADELOUPE #100

L’agriculture biologique est un mode

de production très réglementé. Cette

réglementation européenne, gage

de transparence et d’harmonisation

pour les consommateurs, précise no-

tamment les principes de production,

d’élevage, de préparation, de distribu-

tion et d’importation, les listes posi-

tives de produits, additifs et auxiliaires

utilisables (pour la fertilisation, les trai-

tements, la transformation…), ainsi que

les principes de contrôle, de certifica-

tion, de sanction et d’étiquetage.

Les logos bio (européen et AB) in-

diquent que les produits sont 100%

bio ou contiennent au moins 95% de

produits agricoles bio dans le cas des

produits transformés, si la part res-

tante n’est pas disponible en bio et est

expressément autorisée.

Tous les types d’activités (production,

transformation, distribution, impor-

tation...) et tous les types de produc-

tions (végétales, animales, produits

transformés à usage alimentaire) sont

concernés. Il y a quelques années, on

ne trouvait des aliments biologiques

que dans certains magasins de pro-

duits naturels et le choix offert était

relativement réduit. Aujourd’hui, les

circuits de distribution se sont orga-

nisés et il est possible de trouver une

belle sélection de produits certifiés

biologiques dans les grandes chaînes

de distribution.

Niveau prix, le bio est en moyenne

plus cher de 25% à 35% que les pro-

duits ordinaires équivalents. Ce prix

plus élevé est attribuable au fait que

l’agriculture biologique a recours à

davantage de main d’œuvre, pour des

raisons techniques et dans le souci

d’une meilleure occupation de l’es-

pace et des territoires. La production

et la distribution sont de tailles plus

modestes ne permettant pas encore

de réaliser des économies d’échelle

et le coût du contrôle et de la certifica-

tion de l’ensemble de la filière est à la

charge des opérateurs.

En raison du prix, il est rare que l’on

puisse acheter exclusivement des ali-

ments bio. Pour déterminer lesquels

choisir, on peut privilégier ceux qui, en

agriculture industrielle, contiennent

les plus fortes concentrations de rési-

dus de pes-

ticides !

Un produit bio doit comporter le sigle AB ou la mention Agriculture Biologique ou Produit issu de l’agriculture biologique.

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MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 161

C’est autour d’un apéritif dinatoire chez une amie que j’ai découvert un surprenant dessert, une verrine de ricotta aux fruits rouges. Tout en les dégustant, nous nous sommes dit qu’il pourrait être intéressant de revisiter ces verrines dans une version exotique… d’où ma recette d’aujourd’hui ! Je suis partie sur une association dont je raffole, les mangues et les maracudjas – appelés également fruits de la passion. Mais d’autres fruits exotiques tels que l’ananas ou la banane pourraient parfaitement convenir… Pour les maracudjas, je vous conseille de passer la pulpe des fruits au chinois (tamis ou passoire fine) afin de ne garder que le jus et d’ôter les graines (en quantité trop importante, elles peuvent vite devenir désagréables en bouche). Je conserve cependant les graines d’un fruit pour le croquant et l’esthétique du dessert.

à la ricotta

Découvrez les recettes de Sab sur Paris d’Épices www.parisdepices.wordpress.com RECETTE Verrines exotiques

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162 • GUADELOUPE #100

Verrines exotiques à la ricottaINGREDIENTS POUR 6 PERSONNES250 g de ricotta 30 g de lait de coco 30 g de sucre 500 g de mangues mûres 4 maracudjas 1 c.s d’huile de coco 2 c.s de sucre de fleur de coco (à défaut, du sucre roux) 2 c.s de rhum vieux Des crêpes dentelles (environ 4 biscuits type « Gavotte »)

Faites revenir dans d’huile de coco les mangues coupées en petits dés. Ajoutez-y le sucre, le rhum ainsi que la pulpe de maracudja et laissez compoter une dizaine de minutes. Ôtez du feu et laissez refroidir.

Dans un grand bol, fouettez la ricotta avec le sucre et le lait de coco. Réservez au frais jusqu’au montage.

Dans un petit bol, émiettez les crêpes dentelles à la main.

Pour le montage, disposez une cuillère à soupe du mélange ricotta/coco au fond de vos verrines, saupoudrez de crêpes dentelles émiettées, recouvrez d’une cuillère à soupe de fruits compotés et décorez avec de la menthe fraichement ciselée qui apportera une touche de fraîcheur.

Ne procédez au montage qu’au moment de servir, sinon les crêpes dentelles risquent de se ramollir…

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LA RÉUNION # 89 SEPTEMBRE/OCTOBRE | BIMESTRIEL GRATUIT GUADELOUPE # 100

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