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80 FEV > MARS 2014 EDITION REUNION BIMESTRIEL GRATUIT WWW.MAISONSCREOLES.NET DOSSIER FACE AUX CYCLONES MAISON DE REVE VILLA MAIDO SALLES DE BAINS DETENTE EN DUO DECOUVREZ L’HOTEL COCO BODU HITHI

Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

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Nouvelle année, nouveau design, nouvelles idées… Découvrez notre magazine relooké pour toujours mieux vous servir !

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Page 1: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

80fev > mars 2014eDITION reuNIONbimestriel gratuit

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DOssIerface aux cyclONes

maIsON De revevIlla maIDO

salles De baINsDeTeNTe eN DuO

DecOuvrezl’hOTel cOcO bODu hIThI

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Maisons creoles 03

oedit.

Maisons creoles magazineISSN : 1635-298X

Chères lectrices,Chers lecteurs,

La Réunion a connu un début d’année difficile avec le passage du cyclone Bejisa.Cela faisait quelques années que nous avions éloigné de nos préoccupations cette menace, qui malheureusement reste pour notre région bien réelle. Il est donc essentiel de prendre en compte les risques cycloniques dans l’océan indien, aussi bien dans la construction que dans la prévention. C’est pourquoi nous avons décidé de maintenir notre dossier «  Cyclone  » que vous trouverez dans ce magazine.Maisons creoles a été entièrement relooké. Plus moderne, plus clair, la nouvelle maquette illustre notre ambition de conserver notre place de leader.Enfin, encore une nouveauté  ! Dorénavant, le magazine sera en ligne sur notre site, 48h avant sa distribution. Les impatients pourront donc en avant-première le découvrir et ceux qui n’auront pas pu avoir la version papier pourront désormais le consulter.

Très bonne découverte et délicieuse lecture à tous !

Edité par SAS TOTEM Réunion76 bis rue Labourdonnais / 97 400 Saint-DenisT. 02 62 21 10 09 / F. 02 62 41 24 [email protected]

Edité par SARL TOTEM Communication (Guadeloupe / Martinique / Guyane) 12, Jardins de HoeulbourgZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-Mahault T. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 32 [email protected]

Président / Directeur de la publication Patrick de LARROCHE

ImpressionRéunion : Caractère Ltée (Ile Maurice)

Guadeloupe, Guyane et Martinique : Rotocobrhi

Direction artistique et PAO

Mylène DERVILLE / Aurélien BRUSINI

Contributeurs : Corinne DAUNAR - Christine MOREL Corine TELLIER - Jessica LEBRATAngel ST-BENOIT - Olivier SOUFFLET Thierry KASPROWICZ - Dreamstine - Simax Communication - EIHRShutterstock - Cooklook.net

Régies publicitairesREUNION Muriel MIREUR : 06 92 60 01 16Emmanuelle DELCLUZE : 06 92 67 77 96

GUADELOUPECandice BERTET : 06 90 40 87 07Valentine FOURNERIE : 06 90 40 61 82

MARTINIQUETOTEM Communication MartiniqueImmeuble La Yole Etang Z’Abricot Pointe des Grives97 200 Fort de FranceT. 05 96 77 49 89 / F. 05 96 63 61 [email protected]

Responsable / Directeur commercialYann DORMOY : 06 96 40 62 29

Stéphanie DESIR : 06 96 27 91 41Virginie DORMOY : 06 96 40 05 27

GUYANETOTEM Communication Guadeloupe :T. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 32TOTEM Communication Martinique :T. 05 96 77 49 89 / F. 05 96 63 61 93

WEBwww.maisonscreoles.netfacebook.com/MaisonsCreoles

Tous droits de reproduction même partiels par quelque procédé que ce soit, des textes et illustrations, sont réservés pour tous

pays. Les informations données sont à titre rédactionnel et ne sauraient engager la responsabilité de l’éditeur, par erreurs ou omissions. Les documents rédactionnels ne sont pas ren-voyés. Tous les documents photographiques fournis sont libres de droits et publiés sous la responsabilité unique de celui qui les adresse à la rédaction. Toute éventuelle réclama-tion ne saurait en aucun cas engager la responsabilité de l’éditeur.

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7370

04 reunion 80°

64soMMaire.80

arT De vIvrepOrTraITOdile Artéon,La lumière, esprit vivant

paTrImOINeLe volcanau coeur de La Réunion

cOmmuNeLe centre ville de Sainte-Maries’embellit

shOppINg

gasTrONOmIeLe café Bourbon pointu

receTTes

maIsON De reveVilla Maïdo

hOTel De reveCoco Bodu Hithiaux Maldives

les cyclONesLa Réunion, face auxcyclones

salles De baINsDuo en salles de bains

cuIsINesLa hotte fait son show

les cahIersTechNIques Conseils C.A.U.E.

07

1828

35 54

44 60

1115

DOssIersINspIraTION

fevrier > mars 2014eDition reunion

paTrImOINe

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b2014

nouvelle anneenouvelle chartemagazine

Toute l’équipe de Maisons Créoles est très heureuse de vous présenterle nouveau magazine qui poursuit sa lancée dans le paysage créole réunionnais

guadeloupe I Mylène DERVILLE, Patrick de LARROCHE, Valentine FOURNERIE, Aurélien BRUSINI, Caroline WOLF, Christine de LARROCHE, Jessica LEBRAT, Christine MOREL, Candice BERTET - martinique I Corinne DAUNAR, Emmanuelle DESIR, Virginie DORMOY, Yann DORMOY, Stéphanie DESIR guyane

I Jeanine FHIMA - la reunion I Emmanuelle DELCLUZE, Catherine BERA, Karine MIRANVILLE, Corine TELLIER, Thierry KASPROWICZ, Muriel MIREUR.

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Maisons creoles 07

pOrTraIT

Odile Artéon vivait à Saint

Jean-de-Luz, au Pays Basque,

avec comme havre de paix

et de création la maison

de l’infante. Pour notre

bonheur, elle est venue

avec délicatesse déposer

pinceaux et feuilles d’or sur

notre île.

Ala lumIère, esprIT vIvaNT

TexTe eT phoTos © Corine Tellier

rtEonodilE

Page 8: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

08 reunion 80°

RubR

ique

Tout est lumière, la vie est lumière, l’art est lu-

mière… « Je peins en fonction de l’énergie que

je reçois grâce à la méditation. Cette énergie

positive irrigue mes œuvres, et sans en prendre

conscience, les visiteurs reçoivent en retour ces

belles ondes ».

Avec une tendresse débordante et une émotion

profonde, Odile pose délicatement ses feuilles

d’or et l’œuvre, toute en rondeur, prend forme…

Odile est autodidacte, toutefois l’année qu’elle

a passé chez Baudry, à Paris, en compagnie du

styliste Promod , aux côtés d’Ana Maria Soroza-

bal et de son extraordinaire technique picturale

a été riche d’enseignement et décisive.

Le parcours d’Odile est fait d’une succession de

préoccupations.

Après avoir réalisé des portraits de son entou-

rage, elle part en Andalousie puis aux Etats-

Unis pour réaliser de gigantesques fresques

murales, des patines, des trompes l’œil… Odile

passe d’un tableau à la décoration murale

avec une aisance déconcertante : « le mur est

pour moi un tableau

géant, je travaille en

ombre et lumière per-

chée sur des écha-

faudages. Plus les

formats sont vastes

et plus j’ai la possibi-

lité de mettre à profit

mon goût de la ma-

tière abondante ».

« J’ai eu aussi ma

période « lin », mon

atelier était alors en-

vahi d’immenses ten-

tures. A La Réunion,

j’ai posé sur du tissu

les fruits tropicaux,

les piments verts et

rouges… Le résultat

est assez attrayant,

mais je me sens plus

proche de mes sphères dorées, de la couleur du

soleil, qui inonde notre quotidien. Pour peindre

je dois être en paix avec moi-même, ressentir

l’authenticité du moment, être libérée des émo-

tions perturbatrices, me sentir libre et lâcher

prise. J’aime faire rêver… La dernière exposition

d’Odile « danse dans la lumière » avec ses écri-

tures magiques est éclatante de beauté, de fé-

minité et de spiritualité. Ses œuvres, véritables

soleils vivants nous entrainent dans un monde

aérien et intemporel.. b

pOrT

raIT

Séduite et obsédée par la lumière et la perfection sphérique, Odile Artéon traverse l’Océan pour s’installer à l’île de La Réunion, « là où la lumière est exceptionnelle » dit-elle.

Contact : odile-arteon.com

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V

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VMaisons creoles 11

Le Piton de La Fournaise, couronné de ses deux cratères, le

Bory et le Dolomieu, est un volcan de type hawaïen. Il culmine

à 2 631 mètres et sa naissance flirte probablement avec le ver-

tigineux 3 millions d’années.

La fluidité du magma basaltique permet aux gaz de s’échap-

per facilement. Les éruptions durent en général quelques se-

maines et sont signalées par l’ouverture d’une ou plusieurs

fissures de quelques centaines de mètres de longueur.

olcAnlE

au cœur De la réuNIONLaissez-vous embarquer pour une aventure dans les

entrailles de la terre, au cœur même du Piton de La

Fournaise, une découverte géologique surprenante,

trésor de notre île.

TexTe eT phoTos © Corine Tellier

paTrImOINe

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12 reunion 80°

paTr

ImOI

Ne

Le Volcan de La Fournaise émet deux types de coulées de

laves distinctives par leur aspect :

• Pahoehoe : les coulées sont faites de laves lisses ou plis-

sées, ce curieux nom nous arrive d’Hawai, il signifie rivière

de satin.

• Lave en gratton : cette appellation réunionnaise désigne les

coulées formées de blocs déchiquetés, scoriacés. Les volca-

nologues emploient plus volontiers le terme de aa, égale-

ment d’origine hawaïenne. La teneur en gaz différencie ces

deux types de coulées d’une température moyenne de 1150°

le vOlcaN au Temps Des guIDes eT Des pOrTeurs

Avant les années 60, l’exploration du volcan nécessitait la

mise en place d’une véritable expédition avec guide et por-

teurs, d’une durée de 3 à 4 jours. Les activités volcaniques

étaient rarement observées de près et il était difficile de

se faire une idée précise des phénomènes d’une éruption.

Les quelques visiteurs privilégiés attendaient plusieurs

jours sur place le réveil du volcan. Le plus ancien des

guides, Josémont Lauret né à Saint-Pierre en 1818 décou-

vrit les sources de Bras-Canot en 1869. Pris dans une re-

doutable tempête hivernale, il perdit la vie en 1887 comme

le rappelle une stèle dressée près du cratère Commerson.

Alfred Picard (1900-1978) fut également un guide coura-

geux et passionné. Dans les années 1920-1930, les guides

réquisitionnaient chevaux et porteurs. Ces derniers enfi-

laient des «souliers gonis» taillés dans la toile de jute pour

marcher sur les coulées. Les nuits glacées dans la paille

humide de la grotte, près du pas de belle combe, étaient

très inconfortables... b

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S

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Maisons creoles 15

cOmm

uNe

SAintE-MAriES’EMbEllit

dE

«par mer, par cIel, par Terre, saINTe-marIe fleurIra»

La prospérité économique de la

commune fut pendant longtemps

assurée par la culture de la canne

à sucre ainsi que par l’industrie

sucrière. En 1983, la fermeture de

l’usine de La Mare a propulsé la

ville vers un nouvel équilibre éco-

nomique résolument tourné vers

les métiers du tertiaire.

La commune de Sainte-Marie s’étend

sur près de 9 000 hectares délimités

par la Rivière des Pluies, les Remparts

du Cirque de Salazie et la Ravine des

Chèvres. Erigée en commune en 1789,

Sainte-Marie est la localité la plus an-

ciennement habitée. Aujourd’hui, on y

dénombre un peu plus de 31 000 ha-

bitants installés principalement sur la

côte dans des petits bourgs et sur les

hauteurs de la ville.

L’aménagement de plusieurs grands

pôles d’activités économiques et

commerciales situés à proximité im-

médiate de l’aéroport garantit actuel-

lement la dynamique économique et

sociale de la ville.

En mars 2002, une Convention Pu-

blique d’Aménagement pour un re-

nouvellement urbain du centre-ville de

Sainte-Marie a été signée entre la Ville

et la SEDRE.

TexTe Corine TellierphoTos © Corine Tellier

& Commune de sainTe-marie

Le périmètre d’intervention prévu dans cette conven-tion recouvre l’ensemble de la bande littorale de la Mare à la Convenance.

[ le ceNTre vIlle ]

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16 reunion 80°

cOm

muN

e

Cette opération d’aménagement d’en-

semble a pour objectif global la revita-

lisation du coeur de l’agglomération.

Le programme s’articule autour d’une

ambition urbaine majeure d’ouverture

de la ville sur la mer.

Cette orientation est déclinée en

quatre axes d’interventions qui re-

flètent l’ambition du projet en termes

d’enjeux urbains et de transversalité

des thématiques d’action :

• axe 1 : Un centre-ville ouvert sur la

mer

• axe 2 : Un centre-ville avec des es-

paces de qualité

• axe 3 : Un centre-ville qui réaffirme

sa vocation résidentielle

• axe 4 : Un centre-ville attractif et

animé

Le projet d’aménagement répond

à des objectifs très précis : ouvrir

le centre ville sur la mer, améliorer

le cadre de vie des habitants et le

confort des usagers du centre-ville,

redynamiser l’appareil commercial du

centre-ville, proposer de nouveaux

logements, requalifier les voies et les

espaces publics du front de mer, amé-

liorer le fonctionnement urbain du

centre-ville et favoriser les modes de

déplacement doux, affirmer la voca-

tion ludique et sportive de la façade

maritime, animer et redynamiser les

activités le long de l’espace littoral.

DepuIs 2002, De NOmbreux chaNTIers ONT éTé meNés

à Terme Ou sONT eN cOurs De réalIsaTION

• Endiguement de la Ravine Du-

parc et travaux de mise hors

d’eau du centre-ville,

• Requalification de la rue de la

Montée des Veuves et de la rue

de la Gare,

• Aménagements paysagers du

front de mer et restructuration du

giratoire du Verger (entrée Ouest

du centre-ville),

• Extension de la médiathèque,

• Construction de l’école mater-

nelle Anne-Marie Gaudin de la

Grange,

• Exondement du terrain Flacourt

destiné à l’accueil d’un nouveau

collège,

• Construction de nouveaux pro-

grammes de logements,

• Réalisation du lotissement artisa-

nal des Gaspards qui intègre entre

autres la nouvelle déchetterie,

• Requalification de la rue de la Ré-

publique, de la rue Noël Teissier

et du rond-point Charpentier.

En 2012-2013 la Commune de

Sainte-Marie a souhaité lancer une

nouvelle phase de requalification sur

des secteurs complémentaires à ceux

déjà aménagés. Il s’agit de l’aména-

gement de la partie basse de la rue

Martin Flacourt, de la réalisation des 5

passerelles piétonnes sur les ravines

du centre-ville, de la requalification

de la rue Emery-Talvy, du réaménage-

ment de l’ancienne place du marché.

le pOrT De saINTe-marIe, uN espace agréable,

vIvaNT eT TOurIsTIqueProchainement, le Nouveau projet

d’extension et de réaménagement du

port de Sainte-Marie sera lui aussi à

l’ordre du jour.

Opérations d’embellissement, de fleu-

rissement, d’investissements, de sé-

curisation du site, dispositif de sécuri-

sation des abords du bassin principal

de mouillage des embarcations... b

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18 reunion 80°

Bâtie sur un promontoire, en surplomb de la Ravine du

Bernica, une maison en bois au charme chic et fou embrasse

le spectacle permanent de la nature environnante.

Varangue, piscine, jacuzzi et jardin flirtent avec le bleu de

l’Océan Indien. La Villa Maïdo, une partition sur le tempo du

raffinement et de l’authenticité.

VillAAidoM

TexTe & phoTos © Corine Tellier

uNe DOuceur De vIvre...

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Maisons creoles 19

maIsON De reve

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20 reunion 80°

Depuis la réfection des ouver-

tures il y a quelques années, la

lumière des tropiques inonde

sans retenue les pièces à

vivre. Trois corps de bâtiments en bois se sont

appropriés le terrain se lovant dans le décor

végétal aux essences d’exception. Une large

varangue offre ses douces tonalités aux pièces

principales. L’entrée, joyeuse et créative, n’en

finit pas de jouer avec la lumière. Des coussins

vitaminés sur les fauteuils Club, des statues

javanaises, des objets vintage et bien d’autres

éléments de Déco, autant charmants qu’amu-

sants, donnent le ton.

le jeu Des cONTrasTesLa Déco est réellement époustouflante, ré-

sultat d’un savant équilibre entre un mobilier

de design d’auteur et des objets du bout du

monde. La scénographie est parfaite, chaque

élément est judicieusement disposé de ma-

nière à apporter raffinement, douceur et

pointe de bonne humeur. Les murs blancs du

salon sont animés par des tableaux colorés ;

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bMaisons creoles 21

dès que le soleil est couché d’imposants lu-

minaires en laiton apportent une très belle lu-

mière. Les deux canapés intemporels de part

et d’autre d’une table en bois et fer forgé d’un

célèbre designer espagnol apportent une très

agréable touche de couleur à cet espace. Dans

la vaste cuisine chic et conviviale, les baies vi-

trées laissent pénétrer une lumière abondante.

La modernité est conviée dans ce véritable la-

boratoire de goûts et de saveurs réunionnaises.

Le raffinement et la Déco n’en sont pas pour

autant absents ; l’indémodable lampe Pipis-

trello est posée sur le meuble laqué rouge, une

faïence murale d’Equateur orne un des murs.

La piscine en contrebas invite à la baignade et à

la zénitude. Une terrasse surélevée en bois avec

ses abat-jours remarquables fait office de sola-

rium ; vous êtes convié à méditer avec pour hori-

zon une vue imprenable sur la ravine et l’Océan.

elOge à pIcassO Dans chacune des 4 chambres de la Villa Maïdo,

les motifs différents, tonalités assorties, asso-

ciation de matières... se déclinent à l’envi.

maIsON De reve

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b22 reunion 80°

Dans l’une d’entre elles, tableaux et coussins présentent les œuvres de Picasso, le fauteuil revendique le style vintage.Cet univers artistique et l’équilibre des couleurs fortes en caractère lui vont bien.

La suite parentale, sobre et élégante joue sur un camaïeu de beige et marron ; dans la salle de bain attenante, la matière de la baignoire en fonte s’impose, une invitation à la relaxation.

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Maisons creoles 23

Une des chambres est presque immaculée, un véri-table hymne à la lumière; un Picasso dans les mêmes to-nalités épouse la forme du plafond et apporte à cette pièce un caractère d’excep-tion

maIsON De reve

Dans la dernière chambre, un registre totalement différent est mis en scène, elle respire la nature et les fleurs. Derrière les rideaux ajourés une terrasse en bois convie à la lecture, le mobilier de jardin haut en couleurs apporte un charme particulier.

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24 reunion 80°

maI

sON

De r

eve

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Maisons creoles 25

Villa Maïdo, tout est luxe calme et volupté…

Une architecture en bois aux formes géné-

reuses, une vue à couper le souffle sur l’Océan

Indien, des meubles de qualité, qu’ils soient

design ou d’horizons lointains, des matériaux

recherchés… le tempo est donné !  b

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26 reunion 80°

maI

sON

De r

eve

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r E S o r t & S p A

ocobodu HitHi c

Aux Maldives, il occupe à Malé Nord, l’île privée de Bodu Hithi,

à la végétation exotique traversée de sentiers menant vers des

plages au sable d’un blanc pur, face à des eaux translucides.

TexTe angel sainT-benoiT I phoTos © CoCo bodu hiThi / eihr

maldives

28 reunion 80°

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hOTel De reve

Maisons creoles 29

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30 reunion 80°

L’architecture, design, asiatique

et contemporaine, conjugue planchers

de bois, verre, résine, galets,béton ciré, et charpentes

apparentes revêtues de chaume

L’ accueil s’y fait « pieds

dans le sable  » près

de la piscine à dé-

bordement au sol in-

crusté de fibres optiques, dessinant en

soirée une pluie d’étoiles. Elle est bor-

dée d’un deck où des transats sont à

l’ombre de baldaquins.

Cent villas spacieuses, climatisées et

raffinées disposent de salon intérieur

et extérieur, lits King Size, vastes dres

sings et salles de bains.

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hOTel De reve

Maisons creoles 31

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32 reunion 80°

bLes terrasses avec douches à ciel ou-

vert et piscines privées ont vue océan

ou lagon.

Island Villas devant la plage disposent

d’une vaste pièce, où le lit précède une

baignoire ronde suivie du salon.

Water et Escape Water Villas décorées

d’objets d’art sont en trois parties et

desservies par un ponton.

Coco Palm Club est réservé aux clients

des Escape Water Résidences qui dis-

posent d’un majordome et de l’accès

exclusif au restaurant The Stars.

Au Spa sur pilotis, on se relaxe en admi-

rant le lagon grâce au sol en verre. Le soir,

la plage illuminée devient cinéma de plein air.

resTauraNTsL’Air et ses tables aux pieds de bambou

et chaises à dossiers cannés, dispose

d’une grande terrasse sur la plage, au

Breeze sont servis des barbecues, le

Latitude, surmontant le lagon a vue sur

la piscine, l’Aqua sur pilotis, est au coin

des Water Villas, au Wine Bar Altitude,

surplombant la piscine, les amateurs de

grands crus, comblés, admireront le so-

leil couchant.

L’hôtel éveillera vos sens, à l’unisson

de la nature et des étendues marines.

Entre les soirées romantiques dans un

Sala sous les étoiles, les journées de

farniente sur sable blanc, les plongées

à admirer coraux et ballets de poissons,

la pêche dans un Dhoni traditionnel…Le

Paradis est ici, au Coco Bodu Hithi. b

exClusive island hoTels & resorTsBP 34051 / 67034 Strasbourg Cedex 2 /

FranceT. 03 90 204 505 / F. 03 68 383 945

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hOTe

l De r

eve

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cpu

blI-r

epOr

Tage

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cDossierf a c e a u x c y c l o n e s

fAcE AuxyclonES

L’information de la population et la diffusion de consignes

de sécurité constituent les meilleures formes de prévention

immédiates contre les dangers que présentent les cyclones

à La Réunion.

TexTe & phoTos © Corine Tellier / meTeo FranCe reunionRemeRciements a m. PhiliPPe caROFF, ResPOnsable de la divisiOn cyclOnes à météO-FRance RéuniOn

[ la reuNION ]

Dans la zone Sud de l’Océan Indien,

la menace cyclonique est le principal

risque majeur. Phénomène météoro-

logique, le cyclone peut engendrer

d’énormes dégâts et faire de nom-

breuses victimes. Les mesures de

sauvegarde et les consignes de sécu-

rité permettent d’atténuer ce risque.

Même si l’on ne peut marquer préci-

sément le début et la fin de la saison

cyclonique, les conditions optimales

du développement des cyclones sont

habituellement réunies de décembre

à mars.

Ainsi la saison cyclonique est-elle «

ouverte » par le préfet, afin de rappe-

ler aux populations les consignes et

sensibiliser les entreprises, les élus,

les services de l’État et les opérateurs

en charge d’une mission de service

public à ce risque majeur.

qu’esT-ce qu’uN cyclONe ?

Le cyclone est essentiellement une

perturbation dépressionnaire qui se

forme sur les étendues maritimes

tropicales. Il provient de l’intensifi-

cation d’une perturbation tourbil-

lonnaire préexistante, qui se produit

quand les conditions environnemen-

tales sont favorables..

Image satellite du Cyclone Bejisa  (janvier 2014 - Photo © meTeo FranCe).

Maisons creoles 35

Page 36: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

f a c e a u x c y c l o n e s

36 reunion 80°

Une dépression tropicale se forme

alors. C’est la phase initiale, dite de

genèse (ou de « cyclogenèse »). A ce

stade, les vents moyens restent infé-

rieurs à 34 nœuds (63 km/h).

Si la dépression poursuit son dévelop-

pement et que les vents dépassent ce

seuil, elle devient alors une tempête

tropicale modérée et se voit à ce mo-

ment-là attribuer un nom de baptême,

choisi alphabétiquement dans une

liste de prénoms définie à l’avance.

C’est en 1848, que Piddington, le

premier, utilisa le mot cyclone pour

désigner ce que jusqu’alors on appe-

lait tempête, coup de vent ou oura-

gan.»Je suggère, écrivait-il, dans son

«Sailor’s Horn Book» que nous appe-

lions pour cette sorte de vent circulaire

le terme cyclone, du grec KYKLOS qui

signifie, entre autres, cercle ou l’en-

roulement du serpent ». En Asie, bien

qu’il s’agisse toujours du même phé-

nomène, on utilise les termes : typhon

(du chinois Tai Fung, de l’Indien Too-

fan), ou baguio aux Philippines. Il a été

montré que dans un cyclone tropical,

tout l’air qui entre dans la circulation

est entraîné vers le haut.

Le cyclone tropical dans son stade

de maturité possède dans son centre

un oeil.

La zone de convergence intertropicale

est une zone privilégiée de formation

des perturbations tropicales dans le

bassin océan Indien Sud. C’est là, en

effet, que les vents alizés de l’hémis-

phère nord, qui soufflent originelle-

ment du nord-est, mais sont déviés en-

suite en vents de nord-ouest après le

franchissement de l’Equateur, et ceux

de l’hémisphère sud, qui soufflent du

sud-est, entrent en conflit pour donner

naissance aux perturbations initiales.

Le dispositif opérationnel ORSEC «CY-CLONES» est un plan destiné à infor-mer la population des risques, diffuser les consignes de sécurité appropriées, mettre en œuvre les mesures de pré-caution nécessaires, prévoir et coor-donner les secours d’extrême urgence aux personnes en difficulté. En raison de l’évolution souvent rapide des cy-clones, les alertes sont déclenchées ou levées sans préavis, à l’exception du déclenchement de l’Alerte Rouge cy-clonique, annoncée avec un préavis de trois heures.

PRE-ALERTE CYCLONIQUEElle constitue pour chacun une mise en garde contre le danger cyclonique. Une perturbation cyclonique évolue sur la zone. Elle présente une menace poten-tielle pour La Réunion dans les jours qui suivent (au- delà de 24 heures) dans un délai de 72 heures.

ALERTE ORANGE CYCLONIQUEElle indique que la menace cyclo-nique se précise. Il y a un danger pour

l’île dans les vingt-quatre heures qui suivent. «L’alerte Orange cyclonique « peut être éventuellement maintenue après le passage du phénomène, si un retour de celui-ci est envisagé dans les 24 heures.Le fait de placer l’île en état de «Pré-alerte Cyclonique», voire en «Alerte Orange cyclonique «, n’implique pas que les conditions météorologiques se soient déjà notablement dégradées. Il est, en effet, très fréquent que l’arrivée d’une tempête ou d’un cyclone tropical, soit précédé de beau temps.A contrario, en « pré-alerte cyclonique » ou en « alerte orange cyclonique», l’île peut déjà connaître des conditions mé-téorologiques très défavorables, avec des pluies importantes et des vents forts sans atteindre des« valeurs cy-cloniques ». Dans ces circonstances, le dispositif spécifique météorologiques dangereux » sera activé.

ALERTE ROUGE CYCLONIQUELe danger cyclonique est imminent. La tempête ou le cyclone affectera l’île

ou sa périphérie immédiate dans les heures qui suivent, avec l’apparition des conditions cycloniques, soit des vents moyens supérieurs à 100 km/h,avec des rafales excédant les 150 km/h.Afin de permettre à l’ensemble de la population de rejoindre son domicile ou de gagner un abri, avant que toute circulation soit interdite, la décision de passage en «Alerte Rouge cyclonique» est annoncée avec un préavis minimal de 3 heures.La menace cyclonique s’éloigne, mais des dangers demeurent.La phase de « sauvegarde cyclonique » est décidée et maintenue un certain temps après le passage du phénomène et la levée de l’alerte rouge cyclonique, pour porter secours et en raison des risques et des dangers qui subsistent dans l’île (réseau routier totalement ou partiellement impraticable, arbres arra-chés, fils électriques à terre, radiers sub-mergés, éboulements...).Cette phase, comme chaque stade d’alerte, s’accompagne de consignes et de mesures de sécurité particulières.

DIspOsITIf Orsec DeparTemeNTal cyclONes valIDe par arreTe N°2420 Du 13 Decembre 2013

Page 37: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

Dossier

Maisons creoles 37

Un cyclone tropical tire son énergie de

la chaleur emmagasinée dans les eaux

tropicales et extirpée via le flux d’éva-

poration en surface. Cette chaleur est

ensuite libérée par la condensation de la

vapeur d’eau de l’atmosphère tropicale

humide en puissants nuages de type

cumulonimbus, qui deviennent alors

le moteur de la machine thermodyna-

mique fascinante que constituent les cy-

clones tropicaux. Les cyclones tropicaux

peuvent se déplacer dans n’importe

quelle direction, à une vitesse qui tend

généralement à s’accroître au fur et à

mesure qu’ils s’éloignent de l’Equateur.

Mais aux basses latitudes, le dépla-

cement en direction du sud-ouest est

naturellement privilégié.

la surveIllaNce meTeOrOlOgIque

«La Réunion accueille l’un des six

centres météorologiques régionaux

spécialisés (CMRS) dans les cyclones

tropicaux, mis en place dans chaque

bassin océanique par l’Organisation

Météorologique Mondiale - avec les

centres de Miami, Tokyo, New Delhi,

Honolulu et de Nadi aux Fidji», ex-

plique Philippe Caroff.

Page 38: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

f a c e a u x c y c l o n e s

38 reunion 80°

Ce centre a pour mission de détecter

les phénomènes dépressionnaires et

de prévoir leur trajectoire et leur inten-

sité jusqu’à leur dissipation.

Il émet alors des bulletins toutes les

six heures, à destination de tous les

services météorologiques de la ré-

gion, des usagers maritimes ou en-

core des compagnies aériennes. Les

phénomènes sont analysés essen-

tiellement grâce aux images satelli-

taires, en particulier du satellite géo-

sattionnaire Météosat 7. Mais tous

les moyens d’observation disponibles

pour estimer la force des vents et des

courants aériens qui contrôlent les

déplacements, mais aussi les évo-

lutions d’intensité des phénomènes

dépressionnaires, sont utilisés, qu’ils

proviennent de mesures de bal-

lons-sondes, de bouées dérivantes

ou fixes, etc...

L’analyse des images satellitaires

permet à Météo-France Réunion

de mettre en évidence les masses

nuageuses pré-cycloniques qui pré-

sentent des caractères très particu-

liers. En s’appuyant également sur les

prévisions issues des modèles numé-

riques (des modèles mathématiques

sophistiqués capables de simuler

l’évolution de l’atmosphère), Mé-

téo-France Réunion peut maintenant

estimer si une évolution cyclonique

est probable dans les 24 ou 48 heures

de manière assez précise. L’intensité

du cyclone est quantifiée en donnant

une vitesse estimée des vents les

plus forts et la pression au centre.

Page 39: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

Dossier

Maisons creoles 39

l’IDeNTIfIcaTIONLa dépression tropicale est identifiée

par un prénom masculin ou féminin.

S’agissant de la période cyclonique

2013/2014, les prénoms choisis sont

les suivants :

la preveNTION DaNs la cONsTrucTION

Sur le long terme, la prévention des

risques cycloniques passe par des

mesures réglementaires dans la

construction et l’urbanisme.

Dans les zones exposées aux cyclones,

les Plans de prévention des risques

(PPR) «inondations et mouvements de

terrain» peuvent s’inscrire ou recom-

mander des dispositions constructives

ou des dispositions sur l’usage du sol.

De manière générale, les constructions

doivent être implantées en dehors des

zones particulièrement sensibles (en

bordure de littoral, dans des secteurs

exposés à un aléa torrentiel ou de glis-

sement de terrain, sous les lignes élec-

triques à haute tension…).

Les bâtiments doivent êtres construits

selon les règles paracycloniques (toit

à quatre pentes avec une inclinaison

de 30°, renforcement des ouvertures)

et les abords immédiats de l’édifice

construit doivent êtres dégagés (éla-

gage ou abattage des arbres les plus

proches, suppression d’objets sus-

ceptibles d’être projetés).

Lors d’un cyclone tropical, plusieurs

phénomènes extrêmes peuvent en-

dommager, et même détruire une

construction : les rafales de vent, la

pluie diluvienne, les inondations, les

débris transportés par le vent ou les

rivières, les glissements de terrain,

l’onde de tempête près des côtes.

En général, les constructions anti-

cycloniques sont conçues pour ré-

sister aux effets directs du vent, aux

débris aériens et à la pluie. Elles ont

seulement un niveau de solidité suf-

fisant pour assurer la survie des po-

pulations, préserver les biens et les

équipements vitaux. Les inondations,

les crues, les glissements de terrain,

ondes de tempête… sont difficilement

maîtrisables par les technologies de

construction courantes.

AMARABEJISACOLINDELIWEEDILSONFOBANE GUITOHELLENIVANOEJIRANIKATUNDU

LETSOMIRANANASERIANOPANGPAYAQUERIDA

ROMANESINGANOTARUSUNAMIVUMAWAMILXOLILEYASMINEZAMILE

France (F)Malawi (N)Kenya (M)Botswana (F)Mozambique (M)Mauritius (F)South Africa (?)Seychelles (F) Swaziland (F)

Tanzania (M)Swaziland (M)Seychelles (M)Zimbabwe (F)Mozambique (M)Lesotho (M)France (M)South Africa (F)Mauritius (M)Comores (F)Malawi (M)

Botswana (M)Madagascar (F)Kenya (F)Lesotho (M)Comores (F)Tanzania (F)

Page 40: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

Dossier f a c e a u x c y c l o n e s

40 reunion 80°

On les contourne par la mise en place

d’un plan d’occupation des sols.

Il ne s’agit pas de construire des ou-

vrages résistants à tous les effets des

cyclones, mais de concevoir et réa-

liser des bâtiments ayant un niveau

suffisant pour assurer les trois fonc-

tions de base suivantes  : résistance

mécanique, abri du vent et de la pluie.

Et cela pour un coût raisonnable par

rapport au risque, donc en ne met-

tant en œuvre que des techniques de

construction courantes, avec simple-

ment quelques adaptations.

Avant l’arrivée d’un cyclone, les bâti-

ments doivent êtres préparés pour son

passage (renforcements des ferme-

tures, protection des ouvertures, mise

en place des volets, calfeutrements...).

Dispositions constructives : ingénierie

et techniques mises en oeuvre pour

les constructions cycloniques.

le venT

Les effets du vent sur un bâtiment

sont principalement mécaniques.

L’ouvrage construit doit alors résister

à des efforts de soulèvement (lestage

ou ancrage) et horizontaux (contre-

ventement).

•Couverture : resserrement des es-

paces entre pannes et chevrons, aug-

mentation des fixations des éléments

de couverture ;

•Façade et menuiserie : montants et

vitrages plus épais ;

•Contreventement : murs de refend ré-

partis régulièrement sur chaque façade ;

•Soulèvement : lestage des poteaux,

ancrage de la structure de la toiture

dans celle du bâtiment ;

•Prise au vent : éviter les grands dé-

bords de toiture, à moins de les lester.

les debris aeriens

Des solutions techniques peuvent

êtres mises en oeuvre pour résister à

l’impact des débris transportés par les

vents ;

•Mur extérieur : réalisation en maté-

riau assez solide, des maçonneries ou

des planches en bois sont en général

suffisantes ;

•Vitrage des menuiseries : protection

par des volets ou utilisation de vitres

feuilletées.

•Des arbres plantés à proximité immé-

diate d’un bâtiment constituent aussi

un risque, le sol détrempé par la pluie

associé à un vent violent peuvent

déraciner un arbre et le faire tomber

sur le bâtiment. Il suffit de planter les

arbres suffisamment loin pour qu’ils

soient hors de portée du bâtiment.

la pluie

Une pluie cyclonique est toujours

accompagnée de vents violents qui

rendent la pluie horizontale et même

ascendante. L’eau projetée à grande

vitesse sur les parois extérieures a

donc tendance à s’infiltrer dans les

moindres trous et joints existants. Les

toitures sont les premières affectées.

Page 41: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

Les façades, les aérations et les menuiseries le sont

elles aussi.

Dans un bâtiment, les passages possibles pour l’eau

sont quasi infinis, l’étanchéité à la pluie est la partie

la plus complexe à réaliser. Les solutions techniques

mises en oeuvres consistent à :

•Utiliser des matériaux peu sensibles à l’eau ;

•Imperméabiliser le mieux possible les couvertures et

façades ;

•Limiter les passages potentiels d’eau (éviter les toi-

tures en petits éléments) ;

•Récupérer l’eau et l’évacuer vers l’extérieur lorsque les

ouvertures sont nécessaires (aérations, jeux dans les

menuiseries, joints de façade, recouvrements entre élé-

ments de couverture…) ;

Ces solutions ne garantissent pas l’étanchéité parfaite

de l’ouvrage face à un cyclone tropical.

Il n’existe pas de norme unique traitant toutes les spé-

cificités des constructions anticycloniques. On utilise le

système normatif, réglementaire et législatif pour réali-

ser des constructions paracycloniques.

Les normes de construction définissent des niveaux de

sollicitation ou de résistance, avec des préconisations

sur le choix du niveau en fonction de l’exposition. Les

lois et les règlements imposent les niveaux d’exposi-

tion et de solidité par une carte des vents. Les construc-

tions anticycloniques courantes doivent êtres conçues

pour résister à des vents maximums variants de 120 à

250 km/h.

A La Réunion, des fabricants de produits dans le secteur

de la protection des biens et des personnes proposent

des volets roulants, des rideaux métalliques anticyclo-

niques. Ces entreprises contribuent à votre sécurité

tout en protégeant et valorisant votre habitat.. b

Page 42: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

S42 reunion 80°

AllESdE bAinS

La salle de bains, invitation à la détente,

au plaisir... véritable porte ouverte au bien-

être partagé. Mobilier, vasque, robinetterie

jouent la carte du duo.

TexTe Corine Tellier I phoTos © d.r.RemeRciements à RivieRe & bains, e.R.i.c.t, heldeR, sORePRO

[ DuO eN ]

Pour répondre aux dernières ten-

dances, les professionnels proposent

des salles de bain plus spacieuses

pour bénéficier à domicile d’un lieu de

relaxation à deux, moderne et élégant.

Par le passé, désuète, étriquée et hy-

giénique plus que fonctionnelle, la

salle de bains est devenue une pièce

à vivre incontournable, un second

salon ; un espace où l’eau, précieuse

pour ses bienfaits, apporte ses ri-

chesses infinies au corps comme à

l’esprit. Invitation à la détente, au res-

sourcement, avant ou après le stress

de la journée, son aménagement doit

être à la hauteur de cette recherche de

sérénité.

Elégante et intemporelle habillée de

pierre, travertins ou ardoise ou to-

nique, voire exubérante, rehaussée

de faïence colorée, de mosaïque, et

de couleurs flashy la salle de bain de

vos rêves est réalisable à La Réunion.

N’hésitez plus !

uN cONfOrT au quOTIDIeN eT a Deux

Le rush du matin est devenu inu-

tile  ! Le temps pourra s’étirer sous

la douche, être suffisant pour le ma-

quillage, comme le rasage, désormais,

c’est dans un tempo en harmonie à

deux que se vit la salle de bains.

Dossier s a l l e s d e b a i n s ©

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Page 43: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion
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46 reunion 80°

Des espaces DOuche xxlLes professionnels vous proposent

des solutions prêtes à poser, ergo-

nomiques qui vous garantissent une

détente absolue dans un environne-

ment design.

Une invitation à la relaxation à deux.

La baignoire disparaît, elle efface les

limites spatiales et laisse place à une

cabine de douche aux parois esthé-

tiques et pratiques. Bénéficiez à do-

micile d’une cabine hydromassante,

brumisante ou encore d’une version

hammam.

Transformer votre baignoire en un

espace de douche XXL est un jeu

d’enfant. Les cabines prêtes à poser,

sont d’installation aisée, rapide et en-

gagent peu de travaux.

Le montage sans joint silicone ga-

rantit une réelle étanchéité, des pa-

rois en verre à bande centrale dépo-

lie ou fumé noir apportent la touche

esthétique, et l’encadrement en alu-

minium sera de résistance optimale.

Ces nouvelles gammes de cabines,

version XXL répondent à toutes vos

envies de bien- être individuel ou par-

tagé…

La gamme de couleurs et de motifs

est large et variée, l’équilibre entre le

style et la qualité des matériaux flirte

avec la perfection, les profilés en alu-

minium chromé, combinés avec des

panneaux en verre de qualité sont du

plus bel effet.

s a l l e s d e b a i n s

Pour des momentsde détente en duo,

les modules double-têtes sont très spacieux.

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eld

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Page 47: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

Dossier

Ce spa 2 places compact est idéal pour toutes les salles de

bains. Sa qualité technique de pointe est irréprochable : châssis autoportant d’une stabilité et d’une résistance optimales, systèmes turbo

augmentant significativement la puissance du massage, ou

à l’ozone garantissant une désinfection parfaite.

pOur ceux quI reveNT De prOfITer

D’uN spaa DOmIcIle

eT a Deux…

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Page 48: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion
Page 49: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

place à la balNéOThérapIe pOur uNe expérIeNce relaxaNTe uNIque

Les récentes collections de baignoire, originales, aux

formes douces et pures sont idéales pour se ressourcer

et profitez des vertus de l’eau en duo. Les programmes

massants, d’une qualité irréprochable, vous offrent une

détente absolue. De nouvelles lignes de balnéo à compo-

ser, proposent un large choix de formes et de tailles ; rec-

tangulaire, d’angle, ronde, asymétrique ou encore double-

têtes… Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets !

Courbes élégantes, lignes épurées, les baignoires balnéo

s’adaptent à merveille au style contemporain de nos salles

de bains. Les nouveaux systèmes de balnéothérapie ul-

tra-silencieux offrent une gamme de baignoires design

équipées d’accessoires perfectionnés (fonction chromo-

thérapie et musicothérapie).

la musiCoThérapie : la musique au serviCe du bien-êTre

Reconnue pour réduire l’anxiété, favoriser le sommeil ou

encore soulager certaines douleurs, la musicothérapie ap-

porte nombre de bienfaits lorsqu’elle est associée à la bal-

néothérapie. Les baignoires sont dotées d’un système de

gestion musicale par Bluetooth permettant de connecter

vos MP3 comme vos smartphone.

DOuble vasqueAu petit matin, avec la crainte du retard, toute la famille se

retrouve au même moment dans la salle d’eau. La pièce,

souvent exiguë, dotée d’un lavabo unique ne peut qu’ac-

centuer le stress. En quelques décennies, la taille des

salles de bains a doublée voir triplée, elles sont devenues

agréables et réellement fonctionnelles.

Dossier ©

riv

ier

e &

ba

ins

Page 50: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

Dossier s a l l e s d e b a i n s

Finis les retards et les haussements

de voix, le second lavabo a fait dispa-

raître bien des mauvaises humeurs

matinales. L’espace sera ainsi person-

nalisé - coin Madame - coin Monsieur.

Le plan double-vasque suspendu

s’harmonise parfaitement avec des

intérieurs très contemporains. Plus

étroit qu’un lavabo traditionnel, il se

loge dans les pièces d’eau de taille

modeste. Sa faible épaisseur laisse

apercevoir ses deux beaux siphons

design en laiton chromé. L’entretien

du sol est facilité.

Les deux robinets muraux encastrés

qui alimentent les deux vasques ap-

portent eux aussi un gain de place

sur le plan et rendent le nettoyage

plus aisé.

Un petit meuble ou une étagère sus-

pendue sous le lavabo-plan répondra

à tous vos besoins de rangement et

votre nécessaire de toilette sera à por-

tée de main.

peTiTs Conseils

Sachez que les fournisseurs de sys-

tèmes d’évacuation d’eau ont réalisé

de gros progrès sur le design des vi-

danges, n’ayez donc plus peur de les

laisser apparents sous vos lavabos,

l’ensemble n’en sera que plus beau.

Prévoyez en complément, un ou deux

miroirs avec rangement intégrés, une

petite desserte ou un placard coulis-

sant à proximité pour vos serviettes et

différents accessoires.

Votre pièce d’eau n’attend plus qu’un

lavabo autoportant, qu’il soit angu-

leux ou cylindrique, pour vous appor-

ter une touche irrésistible de luxe et

de raffinement. La gamme de prix est

supérieure, mais le style résolument

moderne. b

Contrairement à la grande majorité des articles sanitaires proposés sur le marché réunionnais, certains lavabos-plan ou lavabos autoportants ne sont pas fabriqués en céramique mais en Solid Surface.Ce terme désigne une famille de matériaux plutôt haut de gamme, issue du mélange de matières naturelles et de résines acryliques.Fabriqué pour ses propriétés spécifiques, il combine solidité et esthétisme.Solid Surface est robuste comme l’acier,

facile d’entretien car homogène et non-poreux. Il résiste aux tâches et à l’humidité et repousse la plupart des bactéries. Il est utilisé pour des plans de cuisine, du mobilier ou des vasques de salle de bain car ses propriétés en font une matière adaptée à la décoration et l’usage quotidien.Ce matériau moins froid que la céramique, de couleur moins brillante, est d’un toucher particulier, légèrement velouté et quasi sensuel.

vOus avez DIT « sOlID surface » ?

50 reunion 80°

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Page 54: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

HDans les cuisines modernes, fer-

mées, il est indispensable d’assainir

l’air. C’est bien plus qu’une question

d’odeurs qui est en jeu. Le mécanisme

de ventilation a pour fonction de pur-

ger l’air de la cuisine des fumées qui

auraient tôt fait de la salir. Il existe

deux systèmes d’aspiration des

hottes. L’évacuation extérieure expul-

se les fumées via un conduit qui re-

joint l’air libre sur le toit ou en façade.

Un conduit dédié à cette unique fonc-

tion, indépendant d’une cheminée, si

possible à l’aplomb de la hotte pour

une extraction des vapeurs souillées

maximale.

Le mode recyclage, lui, recycle l’air à

travers deux filtres : un filtre métal-

lique retenant les graisses et un filtre

à charbon retenant les odeurs.

Par extraction d’air ou en

mode recyclage, apparente

ou cachée, décorative ou

purement fonctionnelle, de

quelle puissance ? Les facteurs

à prendre en considération dans

le choix d’une hotte aspirante

sont nombreux. Petit passage en

revue des solutions

TexTe olivier souFFleTphoTos © gaggenau & Franke sTudio

lA

fAit Son SHowottE

Dossier h o t t e d e c u i s i n e

54 reunion 80°

Page 55: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion
Page 56: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

Dossier h o t t e d e c u i s i n e

L’air revient alors dans la cuisine ex-

purgé de ses exhalaisons. L’évacua-

tion extérieure convient aux maisons

individuelles et le mode recyclage aux

appartements. Ce dernier système

est donc le plus répandu, et aussi le

moins coûteux.

la puIssaNce DépeND Du vOlume D’aIr

Mais pour être efficace, l’appareil en

mode recyclage doit être adapté au

volume d’air à traiter et ses filtres ont

besoin d’être renouvelés ou lavés ré-

gulièrement. Les filtres à graisse se

nettoient au lave-vaisselle. Les filtres

anti-odeurs sont généralement je-

tables. Cependant une évolution est

apparue avec les filtres qui peuvent

se régénérer un certain nombre de

fois en les chauffant au four.

Pour connaître la puissance de la

hotte dont vous avez besoin, vous

devez calculer le volume d’air de la

cuisine et le multiplier par 10 au mi-

nimum en mode d’extraction et 15

en mode recyclage : une hotte doit

pouvoir renouveler l’air ambiant au

moins dix fois par heure. Le volume

de la pièce est égal à sa surface multi-

pliée par sa hauteur sous plafond. En

conséquence, la puissance des hottes

se situe généralement entre 400 et

1000 m3 à l’heure. Quant au position-

nement, la distance généralement

requise est de 65 cm au dessus de la

zone de feu. Enfin, le bruit de la hotte

vient de son moteur et dépend de la

vitesse d’aspiration.

Plus la vitesse est élevée, plus la hotte

est bruyante. A ce niveau, les plus si-

lencieux sont les systèmes d’extrac-

tion avec aspiration à distance où le

moteur se situe en dehors de la cui-

sine. Un confort sonore qui a évidem-

ment un coût...

auTrefOIs gêNaNTe, aujOurD’huI DécOraTIve

Mais la grande révolution de la hotte

se révèle peut-être encore davantage

au plan esthétique. Autrefois considé-

rée comme un élément disgracieux, la

hotte a pris aujourd’hui une dimension

décorative. Tout d’abord elle peut se

faire la plus discrète possible avec les

modèles en mode recyclable en forme

de visière intégrée au meuble de cui-

sine. Ou, plus encore, avec les modèles

en tiroir, rétractables, ou escamotable

derrière une porte, qui font disparaître la

hotte de la vue quand elle ne sert pas.

Pour les cuisines ouvertes, les fabri-

cants ont imaginé des hottes en mode

recyclable qui, au lieu d’aspirer l’air au

dessus de la table de cuisson, l’attire

vers l’arrière. Sans oublier les approches

de la hotte panneau incrustée au pla-

fond et de la hotte murale en forme

d’écran qui prend place au dessus de la

table de cuisson.

A l’inverse, les grandes hottes d’éva-

cuation extérieure des îlots de cuisine,

à la cheminée bien visible, cherchent,

elles, à se montrer en mettant en valeur

leur aspect métallique. Ainsi, design et

matériaux offrent une variété de solu-

tions pour toutes les cuisines, des plus

petites aux plus spacieuses. b56 reunion 80°

Page 57: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion
Page 58: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

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60 reunion 80°

nAturElSlES

Votre jardin est envahi par de mauvaises herbes  ? Plutôt que

de dépenser des fortunes en produits de désherbage coûteux

et catastrophiques pour l’environnement, utilisez des produits

naturels et économiques. Certaines méthodes sont bien connues,

d’autres moins mais elles ont un point commun : leur efficacité.

Tour d’horizon de ces désherbants.

lImITer la pOusse Des mauvaIses herbes

• Le paillage du sol : celui-ci s’effectue

à l’aide de tontes de gazon, de fibres

de coco, d’écorces ou d’autres débris

végétaux. Une couche de paillis d’en-

viron 5 cm d’épaisseur permet de pro-

téger le sol du soleil, de le maintenir

humide et de limiter les mauvaises

herbes. Ce système est aussi bien cu-

ratif que préventif. Il est parfait pour les

massifs d’arbustes, de vivaces, pour

le potager ou pour vos bacs et jardi-

nières.

• Les plantes couvre-sol : elles limitent

la prolifération des herbes indési-

rables. Choisissez des plantes bien

adaptées à l’endroit, au type de sol,

à l’ensoleillement et aux conditions

d’humidité (ex  : roheos, aptenias, mi-

sères, etc.).

Placez les plantes suffisamment

proches les unes des autres afin d’ob-

tenir rapidement une bonne couver-

ture.

• L’occultation par film géotextile : c’est

un moyen efficace de lutter contre la

prolifération des mauvaises herbes.

Largement employé par les collectivi-

tés pour la réalisation de massifs d’ar-

bustes et de plantes, il est écologique

pour les matières biodégradables

comme le coco ou la toile de jute, pra-

tique et durable. Il suffit en effet d’éta-

ler le film au sol et de le percer là où l’on

souhaite planter pour être tranquille

durant quelques années.

le Desherbage maNuel : uN musT

Le désherbant le plus respectueux de

l’environnement et le plus classique

reste le désherbant manuel. Le sar-

clage, qui consiste à enlever les mau-

vaises herbes à l’aide d’un sarcloir,

s’avère très efficace contre les plan-

tules du potager et des allées.

Le binage, qui permet de lutter contre

les mauvaises herbes peu enracinées,

consiste à déchausser les plantes

dans la terre et à aérer ainsi le sol.

TexTe & phoTos © C.a.u.e.

ESHErbAntS

Page 61: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

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cahI

ers

Tech

NIqu

es

vOus cONseIlleLe Conseil d’Architecture, d’Urba-

nisme et de l’Environnement est

gratuitement à votre disposition

pour vous informer sur ce sujet. Pour

prendre rendez-vous avec l’un de ses

architectes-conseillers :

T. 02 62 21 60 86

www.caue974.com

L’arrachage, plus adapté aux petites

surfaces, est une méthode plus fas-

tidieuse, car elle est physiquement

éprouvante et prend du temps.

Méthode adaptée au gazon, la scari-

fication permet de libérer la pelouse

des éventuelles mousses qui l’oppri-

ment.   L’enfouissement, quant à lui,

a pour rôle de limiter la repousse des

adventices lors du désherbage des

annuelles au potager ou de la réfec-

tion du gazon.

l’eau chauDe recycleePlus précisément l’eau de cuisson

des pâtes, du riz ou des pommes de

terre. C’est un puissant désherbant

mais assez délicat à manipuler, tant il

faut éviter de le verser sur les plantes

avoisinantes sous peine de les dé-

truire également. Ce désherbant en

revanche convient bien pour les allées

et les terrasses. Il convient également

pour les mousses. Un autre désher-

bant naturel est l’eau bouillante addi-

tionnée de gros sel. Toutefois, il n’est

pas trop conseillé pour le dallage et

les terrasses. En effet, béton et sel ne

font pas bon ménage.

De plus le sel détruit les matières or-

ganiques du sol et l’appauvri. Il pé-

nètre aussi jusqu’aux nappes phréa-

tiques. Attention également à ne pas

vous ébouillanter vous même !

le Desherbeur ThermIqueIl s’agit tout simplement d’un chalu-

meau avec une buse large alimentée

par une bouteille de gaz butane. Le

choc thermique infligé aux mauvaises

herbes détruit leurs cellules et les tue.

Il convient parfaitement pour dés-

herber les allées. Cette technique ne

convient pas au désherbage des ter-

rasses en bois. Elle consiste à passer

la flamme durant 1 à 2 secondes sur

les mauvaises herbes. L’effet n’est pas

immédiat et un deuxième passage

peut s’avérer nécessaire à 10 jours

d’intervalle. Si cette solution utilise la

combustion du gaz et produit donc

de l’oxyde de carbone, elle ne dépose

toutefois aucun résidu toxique dans

le sol. Il est aussi à noter que cette

méthode a le désavantage de bles-

ser voir tuer les animaux rampant

utiles à la protection des plantes. b

le Desherbage, ce N’esTpas auTOmaTIque

Vous pouvez tolérer quelques « herbes folles » dans les allées. Le passage des voitures et le piétine-ment régulier limitent l’extension des plantes indésirables. Laisser l’herbe pousser entre les dalles peut-être très joli. Pour la coupe, utilisez des ciseaux à gazon ou un rotofil. Favorisez des fleurs vaga-bondes esthétiques entre les pavés ou dans les gravillons : elles pren-dront la place des herbes indési-rables et l’allée ou la cour devien-dront un véritable jardin.Sources : www.encyclo-ecolo.com / desherbage.fr

prOfITez Des cONseIls graTuITs D’uN paysagIsTe !Vous réalisez un nouveau jardin ou modifiez vos espaces extérieurs déjà existants ? Le paysagiste du CAUE de la Réunion est à votre disposition pour vous aider à définir les étapes qui vous permettront de mener à bien votre projet : A quoi va servir votre jardin ? Quel est le climat de votre région ? Votre terrain est-il en pente ? Quelles sont les évolutions à venir sur votre terrain ? Quelles plantes choisir ? Comment les entretenir ? Etc. Le paysagiste vous reçoit sur rendez-vous et gratuitement tous les derniers mercre-dis du mois au CAUE à St-Denis. Inscrivez-vous au 02 62 21 60 86. Faites vite, les places sont limitées.

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Fugu : in air We TrusT

Inspiré par le nom du cé-lèbre poisson-ballon Ja-ponais qui se gonfle et change de forme, l’esprit du mobilier Fugu pourrait rappeler celui du Japon : simplicité et légèreté grâce aux lignes épurées et aux formes contemporaines de sa Collection. Particu-lièrement adapté à l’out-door, ce mobilier nomade s’adapte à des aménage-ments intérieurs. FUGU a réussi le pari en alliant les avantages d’un produit gonflable (légèreté, trans-port, stockage) aux avan-tages d’un mobilier clas-sique (résistance, qualité, solidité, design maitrisé).

o bjetsins lites

fugu

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TexTe jessiCa lebraTphoTos © d.r.

62 reunion 80°

Page 63: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

inTerphone video luTaCe miroir est…un interphone ! Mains libres, présentant une façade miroir design, les touches et l’écran sont invisibles lorsque le portier est en veille. En fonction-nement, l’interphone vidéo Luta s’anime avec l’une des 16 sonneries au choix et permet de recevoir des appels de l’extérieur, de visualiser les visiteurs et de communiquer avec eux. Le moniteur est relié à une platine de rue avec façade aluminium, micro, son-nette et haut- parleur intégré.. Equipée de LED infra-rouges permettant la vision de nuit, la platine de rue de l’interphone offre une image couleur nette même avec une très faible luminosité. Technologie, design et simplicité, avec l’interphone vidéo Luta d’Avidsen, la maison réussit à conjuguer déco et sécurité.

avIDseN | www.avidsenstore.com

Maisons creoles 63

Page 64: Magazine Maisons Créoles n°80 Réunion

64 reunion 80°

HoppingS1

43

1 Chaise-longue en teck Ethimo, corail & petite table assortie I LE COMPTOIR - 2 Coffre indien en teck cérusé I SAFLA - 3 Transat chilienne Ethimo en teck I LE COMPTOIR - 4 Bains de soleil Ethimo, Italian style I LE COMPTOIR - 5 Porte-lanterne en fer forgé et luminaire marocain I SAFLA 6 Le damchaya traditionnel est recouvert de pieces en laiton et de miroirs et abrite une cache secrète I SAFLA - 7 Table et fauteuils en teck I LE COMPTOIR - 8 Miroir Sun en dentelle de bois I SAFLA - 9 Paravent quatre vantaux en dentelle de bois I SAFLA - 10 Table basse dite bajot I SAFLA.

9

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5

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AMEublEMEnt

2

3

1

shOppINg

1 Lampe bois flotté naturel I AUTOUR DU MEUBLE - 2 Tabouret de bar I AUTOUR DU MEUBLE - 3 Table massive pieds alu. Tabourets siège alu I AUTOUR DU MEUBLE - 4 Lampadaire Arc Tobia, tube en inox habillé de cuir, abat-jour en cuir et inox. H : 240 cm I ROCHE BOBOIS - 5 Tapis Luxure. Collection Les Contemporains 2013 I ROCHE BOBOIS - 6 Dessous de plat en branche de teck I IEMANJA - 7 Table basse carrée à double plateau, verre fumé, acier chromé 100 x 35 x 100cm. Collection Tribeca Les Contemporains I ROCHE BOBOIS.

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6

5 7

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4

12

51 Tente anti-UVA pour bébé, ouverture en un tour de main I P’TITS CAILLOUX - 2 Lit pliant Contour Prestige Graco avec berceuse et table à langer I P’TITS CAILLOUX - 3 Panière en teck I IN & OUT ATTITUDE - 4 Set de salon résine tressée, table basse, 2 fauteuils, canapé 6 places modulable en méridiennes, soldé -40% I IN & OUT ATTITUDE - 5 Guerrier Xian en fibre de verre et ciment I IEMANJA 6 Lit de jour I IN & OUT ATTITUDE - 7 Ganesh et Buddha en pierre I IN & OUT ATTITUDE - 8 Plat en bambou I IEMANJA.

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36

78

auTour du meuble > 0262 24 76 10334, allée des Aubépines - Bassin Plat - Saint-Pierre

iemanja > 0262 24 19 75RN 1 La Saline-les-Bains (face à la Poste)

in and ouT aTTiTude > 0262 19 93 31Boulevard des Cocotiers - L’Ermitage-les-Bains

le CompToir > 0262 55 23 20Cambaie Axe Mixte - Saint-Paul

peTiTs Cailloux > 0262 39 71 53Savanna - Saint-Paul

roChe bobois > 0692 23 55 5578, rue Juliette Dodu - 97400 St-Denis

saFla > 0262 21 04 8680, rue Jean Chatel Saint-Denis

s’priT du Cap > www.spritducap.com

noS ArtEnAirESp

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publ

I-rep

OrTa

ge

Gas

tron

omie

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Les grands chefs cuisi-

niers l’ont adopté. Les japo-

nais en sont complètement

fous. Le Bourbon Pointu, café

préféré du roi Louis XV est

une star réunionnaise dé-

licate et discrète. Pourquoi ce

café est-il si prisé ?

Petit retour sur un

grand cru réunionnais.

Gas

tron

omie TexTe & phoTos

© Corine Tellier

gasTrONOmIe

cAfEbourbon pointu

lE

NecTar De NOTre île

Maisons creoles 71

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c

72 reunion 80°

gasT

rONO

mIe

Le café Bourbon Poin-

tu apparaît en 1815 à

La Réunion. L’âge d’or

de cette boisson ex-

ceptionnelle perdure

jusqu’à la fin du XIXe

siècle. Malmenée par

des catastrophes mé-

téorologiques répé-

tées, des épidémies

et l’extension de la

canne à sucre, la pro-

duction de Bourbon

Pointu s’affaiblit pro-

gressivement pour

tomber dans les ou-

bliettes dans les an-

nées 1880. Jusqu’au

jour où le Japonais Yo-

shiaki Kawashima, di-

recteur de recherche

de la Ueshima Coffee

Company (UCC), se

met en tête de retrou-

ver ce nectar disparu,

dont il avait entendu

parler…

sauvé De l’OublIC’est dans les jardins créoles, où elles

survivaient depuis plusieurs décen-

nies, que des chercheurs ont retrou-

vées les petites cerises de ce caféier

d’exception. Une campagne de re-

plantage, sélectionnant les meilleurs

pieds et les terroirs volcaniques les

plus adaptés, a permis la création d’un

système de production extrêmement

rigoureux, impliquant une trentaine

de petits producteurs répartis sur 12

hectares de plantation.

zérO DéfauT à la TasseCette culture requiert des compé-

tences et une maîtrise particulières,

ainsi que beaucoup de rigueur. En

2007, le café est classé Premium haut

de gamme par les Japonais. Une pre-

mière reconnaissance. Il présente, en

effet, des qualités sensorielles inéga-

lées, notamment des saveurs fruitées

très originales : orange, mandarine et

même litchi, et se distingue par une

bonne acidité, une faible amertume et

surtout un faible taux de caféine.

a la DécOuverTe Du bOurbON pOINTu

La route des caféiers permet de re-

trouver le Bourbon Pointu qui, du fait

de sa rareté et des soins qu’il exige

est l’un des cafés les plus chers au

monde !

Aujourd’hui, le Bourbon Pointu est

également relancé en Guadeloupe et

en Nouvelle-Calédonie dans la pers-

pective d’une production haut de

gamme. Après bien des péripéties, ce

café d’exception retrouve aujourd’hui

ses lettres de noblesse. b

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c

Maisons creoles 73

Facile et économiquePréparation : 30 minutesCuisson : 35 minutes

ingredienTs pour 4 personnes

4 blancs de poulet1 aubergine

1 poivron rouge2 oignons

2 gousses d’ail4 cm de racine de gingembre

12 olives noires150 ml de lait de coco

2 cuillères à café de curry vert3 cuillères à soupe d’huile d’olive

Quelques feuilles de basilicGros sel

TexTe & phoTos © Cooklook.neTreceTTe

urrypoulEt dE

Laver et couper l’aubergine en cubes.Peler et hacher ail et oignon.Laver, trancher et épépiner le poivron.Faire dégorger ces légumes avec un peu de gros sel sur du papier absor-bantCouper les filets de poulet en 5 ou 6 morceaux, puis les faire dorer à l’huile, 8 à 10 minutes, dans une cocotte.

Ajouter les légumes dégorgés ainsi que les olives et le gingembre pelé et râpé. Faire revenir à feu doux tout en mélangeant, quelques minutes. Ajouter le lait de coco, le curry, bien mélanger et laisser cuire, une ving-taine de minutes.Servir chaud avec quelques feuilles de basilic, accompagner de riz blanc.

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74 reunion 80°

Facile et économiquePréparation : 40 minutesPas de cuissonRéfrigération : 4 heures

ingredienTs pour 4 personnes

1 ananas2 grenades1 citron vert

1 pamplemousse rose1 orange

1 pointe de gingembre finement haché

Une dizaine de feuilles de menthe

tArtArE AnAnAS d’

Peler et découper l’ananas en petits morceaux. Déposer dans un saladier, ajouter 5 feuilles de menthe finement ciselée, le gingembre et le miel. Mélanger, fil-mer et réserver au frais.

Peler et égrainer les grenades. Réser-ver 2 cuillères à soupe pour la déco. Mixer le reste avec le jus de l’orange.

Ajouter le citron et le pamplemousse pelés à vif et découpés en petits mor-ceaux. Mélanger, filmer et réserver au frais.Servir dans une assiette creuse en disposant l’ananas en dôme ou autre forme vous convenant.Verser le cocktail d’agrumes autour. Décorer de quelques grains de gre-nade et d’une feuille de menthe.

eT cOckTaIl D’agrumes

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