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Maisons creoles magazineISSN : 1635-298X
Edité par Sarl TOTEM Communication (Guadeloupe / Martinique /Guyane) Centre commercial le Pavillon de JarryZ.a.C. de Houelbourg II et IIIrue Becquerel et blvd de Houelbourg 97 122 Baie-Mahault T. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 32 [email protected]
Edité par SaS TOTEM réunion76 bis rue Labourdonnais / 97 400 Saint-DenisT. 02 62 21 10 09 / F. 02 62 41 24 [email protected]
Gérant Patrick de larrOCHE
Président / Directeur de la publication Patrick de larrOCHE
Direction artistique et PAO
Mylène DERVILLE
Contributeurs : Corinne DAUNAR - Christine MOREL Jessica lEBraT - angel ST-BENOIT Shutterstock - Simax CommunicationFotolia
ImpressionMartinique, Guyaneet Guadeloupe : rotocobrhiréunion : Caractère ltée (Ile Maurice)
REgIES PUbLICItAIRESMARtINIQUETOTEM Communication MartiniqueImmeuble la Yole- Etang Z’abricot Pointe des Grives 97 200 Fort de FranceT. 05 96 77 49 89 / F. 05 96 63 61 [email protected]
Béatrice PHalaNSTÈrE : 06 96 27 91 41Emmanuelle DESIR : 06 96 40 05 27
gUADELOUPEMélissa gIROUD : 06 90 40 87 07Madeline LEgRAND : 06 90 40 61 82 alice rOY : 06 90 76 58 28
REUNION Muriel MIREUR : 06 92 60 01 16Emmanuelle DELCLUZE : 06 92 67 77 96WEBwww.maisonscreoles.netfacebook.com/MaisonsCreoles
Tous droits de reproduction même partiels par quelque procédé que ce soit, des textes et illustrations, sont réservés
pour tous pays. les informations données sont à titre rédactionnel et ne sauraient engager la responsabilité de l’éditeur, par erreurs ou omissions. les documents rédactionnels ne sont pas renvoyés. Tous les documents photographiques fournis sont libres de droits et publiés sous la responsabilité unique de celui qui les adresse à la rédaction. Toute éventuelle réclamation ne saurait en aucun cas engager la responsabilité de l’éditeur.
Maisons creoles 3
Chères lectrices, Chers lecteurs,
En vacances ou au travail, nous avons la chance de vivre dans nos îles paradisiaques. Il y en a même qui pensent que nous travaillons toute l’année sous les cocotiers, les pieds dans le sable.
Pourtant, il faut bien l’avouer, même pour ceux qui travaillent en juillet et août, nos îles nous offrent, dès que l’on a un peu de temps, de multiples activités de loisirs et de détente : la mer, la forêt, la campagne, la découverte de nos patrimoines, la visite aux îles voisines… Voilà pourquoi, comme chaque année, votre magazine vous propose un grand dossier pour vous aider à organiser vos loisirs et ceux de votre famille.
Malheureusement, cette période correspond aussi au début de la saison cyclonique.Heureusement, depuis plusieurs années nous avons échappé à ces phénomènes. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’être vigilants et de prendre nos précautions. C’est le deuxième grand dossier que nous vous proposons.Réservez enfin votre prochain magazine de septembre/octobre. Ce sera un numéro anniversaire, le Centième magazine qui sera exceptionnel.
Bonne lecture à tous
inspirationmaison de revela lucia, le luxe sophistiqué
Hotel de reveCheval Blancrandheli, Maldives
CyClones Protection cyclonique
environnement la gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets
vaCanCes Profiter de la Caraïbe
bien-être 1, 2, 3, Soleil !Bien se protéger…
16
28 4434 52
69
dossiers
99 Juillet > août 2015eDitioN MartiNiques81
oMMaire.
art de vivrepatrimoine• Les Traces du Bassin• Hôtel Pichon à Dolé
portraitShuck One, pionnier du graff
objets insolites
sHopping
reCette Curry d’espadon
07
7114
74
4 Martinique 99°
T
Maisons creoles 7
patrimoine
racesbassindu
les
Si le cœur de la baie des Flamands s’est hérissé au fil du temps de ces profils désormais si reconnaissables, de la
très moderne tour de la Pointe Simon au terminal de Ferry, sans même évoquer l’immuable défense du fort Saint-
Louis, il en est une qui se veut discrète et s’efface volontiers, sans ne jamais disparaitre : le bassin de radoub du
port de Fort-de-France, fosse mystérieuse et pourtant vitale. C’est là que dans le fracas contenu des machines et
des hommes, des navires du monde entier viennent s’extraire des attaques de l’iode et retrouver la splendeur de
leurs premières années de service.
patrimoine
TexTe & phoTos Corinne daunaraveC nos remerCiemenTs pour la fondaTion
ClémenT pour son CrédiT phoTo loïs haYoTTNée des aspirations napoléoniennes et de ses
visées sur le Mexique, cet outil, déjà à la pointe
dès sa création, doit soutenir la marine impériale
et la guerre dans la péninsule.
le décret de Napoléon III du 28 juillet 1860 le
déclare d’utilité publique, et le chantier sera of-
ficiellement lancé en grande pompe le 16 mars
1864, en présence du vicaire de Fort-de-France,
l’abbé Blanger, et du gouverneur antoine Maus-
sion de Candé.
Près de 140 ouvriers se relaient sur un ouvrage
d’une ampleur inédite à l’époque en Marti-
nique et dans la Caraïbe, afin de donner corps
à un bassin alors long de 129 m, large de 34m
et profond de 8m. Il faudra tout de même at-
tendre le 6 mai 1868 pour voir son lourd « ba-
teau-porte » s’ouvrir pour la première fois à un
navire, « l’Alectron », sous l’œil attentif du baron
Mecque, commandant de la station des antilles
et contre-amiral,
8 Martinique 99°
patr
imoi
ne
et un nouveau gouverneur, Monsieur auguste
bertier. Déjà, l’histoire laisse une empreinte
particulière : la ligne très
allongée du bassin corres-
pond à celle de la coque
profilée des cuirassés de
guerre qu’il est chargé
d’avitailler et d’entretenir.
aussi, l’activité se diversi-
fie relativement peu, et se
concentre sur les besoins
de la marine française.
la fosse de brique, si elle
garde le souvenir de ses bâ-
tisseurs africains, indiens
ou chinois, héberge des in-
génieurs et techniciens mi-
litaires, jusqu’aux prémices
de la Seconde Guerre mon-
diale. Dans le courant 1942,
l’équipement s’agrandit
pourtant. Poussé par l’ou-
verture d’un canal de Pana-
ma qui a révolutionné les
échanges dans la région,
cet équipement, bientôt
fort de 180 m de long, pro-
met au bassin un avenir
bien différent : L’ouvrage
n’oublie cependant pas
ses formes passées, et
les marques de cette mue
plus récente sont toujours
visibles, là où la maçonnerie de briquettes laisse
place aux dalles plus imposantes.
Dès 1948, l’État décide de la concession des ac-
tivités à la société d’exploitation SbER. Dans
cet élan, des pompes d’épuisement neuves sont
installées dans les années 1960. Elles permettent
au bassin de se vider en quelque 6 heures, avant
de laisser un navire en cale sèche aux mains
expertes des techniciens de marine. Malheureu-
sement, ni ses capacités techniques ni le boule-
versement commercial d’un transport maritime
en explosion ne le protègeront des aléas de la
finance. Le fond se referme pour quelques an-
nées d’inactivités, avant d’être relancé par la CCI
de la Martinique et une nouvelle concession à
partir de 1981.
… à la traCe des navigateursaujourd’hui, si la fosse tourne à plein régime,
c’est bien qu’elle a retrouvé sa stature d’antan,
se targuant toujours d’être le plus gros équipe-
ment du type dans l’ensemble dans la Caraïbe,
après celui des bahamas. Du nouveau dans le
bassin : c’est la société ENA, Entreprise Nou-
velle Antillaise, présente dans les activités de
la fosse, qui en gère désormais l’exploitation
et espère pérenniser la dynamisation du site.
Et comme un ultime témoin de cette palpitante
existence de carénages, le capital humain et la
mémoire vivante de l’endroit tentent de se trans-
mettre.
Du plus averti dock-master aux apprentis pleins
d’envie, tous sont résolument prêts à se spécia-
liser dans des activités de pointe et à offrir au
bassin des compétences rares et prisées. aus-
si, entre les investissements, l’intensification
des chantiers lancés et la diversification des
savoirs-faire, il est fort à parier que le bassin de
radoub continuera d’imposer sa trace au cœur
de la baie.
Et cette marque discrète, témoin d’une histoire
déjà tellement riche, s’exprimera sans doute
encore longtemps sur les flancs du bassin où
aucun navire n’oublie de laisser une empreinte
de son passage, dans une peinture soignée, un
dessin esquissé, un message gravé et/ou une
année de visite. b
le 2 novembre 1789, les biens des reli-
gieux passent au Domaine. Le 17 août
1825, devenus Propriété de la Colonie,
ils sont morcelés et vendus aux en-
chères. Fin 1840, les baigneurs y louent
de petites cases et en 1857, seuls les
militaires et les fonctionnaires peuvent
accéder aux bassins.
les bainsle 15 février 1877, un arrêté du Conseil
Général déclare la gratuité du bassin
de Public, celui de Capès payant, sauf
si les malades présentent un certificat
médical et le bassin de la Digue payant.
On vient y soulager ses rhumatismes
et son arthrose dans un air vivifiant, à
l’abri d’une végétation de bambous,
manguiers, fougères arborescentes et
philodendrons.
un médeCin visionnaireEn 1913, andré Joseph Pichon, natif de
Niort, est nommé Médecin Major des
Troupes Coloniales et responsable du
service de Santé de la Guadeloupe, où
il crée en 1915, la société La guadelou-
péenne, afin de mieux faire connaitre
Avant la Révolution Française
dans la commune de Gourbeyre,
le long de la Route Coloniale
menant à Basse-Terre, trois
sources thermales se déversaient
en cascades au cœur d’une
végétation luxuriante. Elles
alimentaient les moulins à sucre
aux majestueuses roues à aubes
de la propriété des Carmes
lesquels exploitaient la Savane
Dolé et le Dos-d’âne. Ils avaient
échangées ces propriétés au
Sieur Beausoleil de Vermont le
10 juin 1767, contre leur Habitation
Bellevue de Marie-Galante.
TexTe & phoTos : angel sainT BenoiT
ichon doléà
hôTelPMaisons creoles 11
12 Martinique 99°
l’île et développer en chacun le goût de
la nature, de l’hygiène et du sport.
la soCiétéFermière
le 30 janvier 1917, elle signe un bail
pour l’Etablissement Domanial de
Dolé et le 24 avril 1920, débute la
construction de l’hôtel Pichon, dans
un lieu de villégiature paisible et re-
cherché avec vue sur les iles des
Saintes et de la Dominique.
l’Hôtel piCHonDe style créole avec une façade en
bardeau de bois, il est bordé d’une
haie d’hibiscus d’où s’élancent des
palmiers et jouxte la route Coloniale
empruntée par les transports en
commun de l’époque : les bombes et
Chars.
au sous-sol, dans une remise aux
fenêtres cintrées soulignées de bar-
reaux, un mécanicien entretient
les rares automobiles Chandler ou
Cleveland des clients de l’hôtel.
Des balustrades soulignent l’esca-
lier et le rez-de-chaussée, agencé de
coins repos.
Un panneau ouvragé surmonte l’en-
trée de la réception prolongée d’une
avancée, à l’ombre d’une galerie ornée
de frises.
le salon au plancher recouvert d’un
tapis, est agencé de tables, de fau-
teuils en rotin et d’un piano droit.
a l’étage, les hautes fenêtres des
chambres sont encadrées de volets
bloqués par des barres. Sur le toit des
combles, l’enseigne « Dolé-les-bains-
Hôtel », repose entre deux chiens as-
sis. la pension complète d’un mois
coûte 390 francs et l’hôtel sert aussi
de point de départ aux randonneurs
passionnés de botanique ou de faune,
lesquels de retour d’excursions se
réjouissent à l’idée de reprendre des
forces, au restaurant très réputé
les bassinsUne fois changé en cabine, on accède
au double bassin de la Digue par des
marches taillées dans le basalte. Dans
le premier se baignent les Dames en
chapeaux et robes de bains, le second
bassin est réservé aux Messieurs.
avec le temps, sans loger à l’hôtel, on
peut acheter auprès du gardien, un
ticket afin de passer la journée aux
bains, dont l’activité cesse vers 1960.
de nos jours La Digue est recouvert de végétation,
Capès et le bassin des Amours qui
forme un cœur sont en contrebas de
la route départementale, Public s’orne
d’une roue à aubes.
Bien que l’hôtel n’ait pas résisté aux
épreuves du temps, le Docteur Pi-
chon, qui périt le 16 janvier 1923, au
large de la Désirade, repose dans les
anciens jardins de ce lieu qui fut si
cher à son cœur. b
patr
imoi
ne
14 Martinique 99°
hucK ones
Pendant son enfance, Shuck One découvre les graffitis aux An-
tilles au travers des messages indépendantistes, identitaires
ou de causes culturelles. Mais c’est en 1983, à son arrivée à Pa-
ris, que l’artiste en herbe prend la mesure d’un nouvel univers
graphique qui émerge : les tags.
Le métro parisien, où fleurissent les premières œuvres urbaines,
devient sa source d’inspiration et ne tarde pas à se transformer
en terrain de jeu.
Dès 1986, l’artiste fait du sous-terrain de la capitale son support
d’expression et laisse son empreinte sur de nombreuses lignes
de métro, comme pour marquer son territoire. Par une créativi-
té sans fin et une intense activité, Shuck One voit sa légitimité
grandir et son nom marquer le street art parisien.
Il forme les collectifs « DCM » et « basalt » et exprime son art
entouré de ses acolytes.
Bien que natif de Pointe-à-Pitre, c’est à Paris que l’artiste bénéficie
d’une réputation à la hauteur de son talent. Une reconnaissance qui
lui permet désormais de figurer parmi les artistes exposés dans la
collection permanente du tout nouveau Mémorial ACTe. Retour sur
son parcours.
TexTe ChrisTine morel | phoTos seka
pionnier du graFF
sHuCk one en Cinq dates
Création des groupes dCm et Basalt
achat d’une oeuvre par le fonds national d’art Contemporain
Collection permanente de la galerie du spazio Thetis à venise.
Collection permanente du mémorial aCTe
découvre le tag du métro parisien
1983 1990 2007 2012 2015
port
rait
l’artiste antillais et ses compagnons de
graffs participent ainsi à l’affirmation, à
travers la France et l’Europe, d’une fa-
cette parisienne et d’une pratique pour-
tant originaire des Etats Unis.
au début des années 1990, Shuck
One se tourne vers la création sur
toile. Fort d’une réputation bien for-
gée, ses œuvres pénètrent les ex-
positions publiques et privées. avec
des créations exposées aux yeux
d’un public plus large, Shuck One est
devenu un acteur majeur du « graff »
et une figure du street-art français.
la marCHe de l’HistoireC’est dans l’enceinte du Mémorial
aCTe que le visiteur peut désormais
découvrir une œuvre au format XXL
de l’artiste. le bâtiment a été inaugu-
ré le 10 mai dernier, jour de la com-
mémoration de l’abolition de l’escla-
vage en métropole, par le Président
de la république française, François
Hollande et en présence de Chefs
d’Etat africains et de la Caraïbe.
Shuck One occupe un espace dans
la collection permanente du tout
nouveau centre caribéen d’expres-
sions et de mémoire de la traite et de
l’esclavage.
l’art contemporain y occupe une
place prépondérante, en autres, au
travers d’œuvres du guadeloupéen
Thierry alet, du Camerounais Pas-
cale Marthine Tayou ou de l’améri-
caine Kara Walker.
le graffeur a reconstitué la ba-
taille menée par le colonel Delgrès,
Ignace et leurs compagnons d’oc-
tobre 1801 à mai 1802 face à l’ar-
mée de Napoléon 1er envoyée pour
rétablir l’esclavage.
réalisé à base de peintures, aéro-
sols, collages, l’œuvre constitue
une fresque dont la base est re-
présentée par la carte de la Gua-
deloupe et sur laquelle des corps
démembrés sont représentés.
l’accent est porté sur la violence
des combats qui se sont déroulés
pendant cette période et la volonté
sans failles des insurgés dont le cé-
lèbre « vivre libre ou mourir » avant
qu’ils ne décident de se faire explo-
ser au Fort Matouba plutôt que de
se rendre. b
« L’artiste natif de Guadeloupe a fortement contribué à l’affirmation de l’art du graff dont la pratique est originaire des Etats Unis »
Maisons creoles 15
ucial la
l e l u x e s o P h i s T i q u é
16 Martinique 99°
Cette propriété était une perle rare : le dernier site vacant
le long du littoral de la lucia, en afrique du Sud.
maison de reve
TexTe JessiCa leBraT phoTos © SaOTa & Karl Beath
afriQue du sud
Maisons creoles 17
vue d’ensemble de la villa, dont la façade
impressionne par son design, de jour
comme de nuit.
D e la rue, la façade est un ar-
rangement de murs fermés
qui ne donnent aucune indi-
cation sur ce qui s’y trouve.
après une entrée plutôt austère, on tombe
avec surprise sur un couloir à double volume,
au splendide plafond couvert de lattes en bois
alignées avec précision. L’œil ne peut pas
s’empêcher d’être attiré par ce détail architec-
tural.
Cette villa africaine moderne est exception-
nelle. a l’étage se trouvent les chambres, dont
quatre (y compris une suite parentale avec ter-
rasse privée), bénéficient d’une vue directe sur
l’océan et s’ouvrent sur un balcon. le rez-de-
chaussée est un espace continu qui s’étend
jusqu’au deck de la piscine. On y trouve d’ail-
leurs toute une série d’espaces de vie : une
terrasse lounge et une salle-à-manger décon-
tractée, une cuisine, une salle-à-manger et un
salon plus formels.
Alors que l’ambiance n’est pas différente de
celle d’un loft, chaque section est clairement
pensée et définie, non seulement par la pré-
sence de colonnes mais aussi par l’ameuble-
ment. Cela permet aux hôtes de préserver leur
intimité tout en étant dans un environnement
propice au partage.
18 Martinique 99°
bm
aison de reve
la ligne de conduite des architectes, l’idée
d’un luxe “pieds-nus”, a guidé le choix des
finitions et de la palette de couleurs.
On retrouve ainsi un sol en béton ciré, cou-
leur sable, un bois qui fait écho aux arbres
milkwood environnants ainsi que du bois
flotté blanchi, des détails en pierre naturelle,
du cuir et des draps gris, le tout relevé par
des touches neutres et douces de charbon
de bois et d’azur.
le décor intérieur est unique avec des pièces
d’exception.
Une fluidité entre l’intérieur et l’extérieur a
été créée tout en préservant les vues.
La façade a donc été «enveloppée» avec
une série d’écrans en aluminium anodisé
qui peuvent être configurés pour cocooner
entièrement ou en partie la structure.
Bien que conçus comme une protection, les
écrans sont une des caractéristiques les
plus frappantes de la maison et affichent de
splendides reliefs graphiques inspirés par
les fameux arbres milkwood. b
Maisons creoles 19
b immenses pièces à vivre ouvertes sur l’extérieur.
les salons sont multiples et le bois omniprésent. Chambre à coucher à la décoration sobre et sophistiquée.
20 Martinique 99°
maison de reve
maison de reve
espace lounge avec vue sur la mer. de grands espaces ont été conçus pour le plus grand confort des hôtes.
les escaliers en verre apportent une touche de modernisme à la pièce ainsi que le jeu des lumières, à la fois murales, au sol et au plafond.
Maisons creoles 21
mai
son
de r
eve
22 Martinique 99°
les architectes ont joué sur la transparence avec de nombreuses baies vitrées et des espaces toujours ouverts les uns sur les autres.
Maisons creoles 23
mai
son
de r
eve
Architectes | SAOTADesign intérieur | ANTONI ASSOCIATESPhotos | © SAOTA & Karl Beath
24 Martinique 99°
R a n d h e l i • M a l d i v e scheval blanc
28 Martinique 99°
Hotel de reve
L’hôtel desservi par hydravion privé se trouve
sur l’Atoll de Noonu, au Nord de Malé, lieu ma-
gique, poignée d’îles vierges protégées par la
barrière de corail. L’architecte Jean Michel Gathy
l’a dessiné en s’inspirant de la tradition locale.
angel sainT-BenoiT Cheval BlanC randheli maldives / eihr
indonésie
Maisons creoles 29
a l’arrivée, vous êtes accueillis par
« Arch of Welcome » sculpture monu-
mentale pieds dans l’eau, création de
Vincent beaurin, dont d’autres œuvres
décorent les lieux, comme « Cou-
ronne » : 46 peintures circulaires com-
posées de résine poudrée de sable co-
loré, placées dans chaque Suites.
Trois îles sont reliées par des passe-
relles en bois au-dessus des eaux tur-
quoise. la plus grande regroupe Beach
Villas, piscine principale, restaurants,
bars, simulateur de golf, clubs ados et
enfants, centre de plongée. Sur deux
autres îles, les garden Villas sont en
partie sur pilotis.
45 villas luxueuses aveC majordome privé
et équipements HigH-teCHa l’abri des regards, les murs intérieurs
sont peints en blanc, gris/bronze avec
des touches de jaune et de vert et les
volumes sont spectaculaires : plafonds
« cathédrale », toits couverts de chaume.
les meubles sont en bois incrusté de
galuchat, en bambou, en teck. le bronze,
le cuir, la noix de coco travaillée et les co-
quillages parachèvent l’ensemble.
villa du propriétaireaccessible par ponton et jetée pri-
vés, ayant à sa disposition des ba-
teaux traditionnels : les Dhonis, elle
s’étend sur 1000 m2, abritant salons,
quatre chambres à coucher, dres-
sings, baignoire, douche intérieure et
extérieure, piscine à débordement en
granit et spa.
30 Martinique 99°
Hotel de reve
Maisons creoles 31
les restaurantsSous la houlette du chef laurent Chan-
cel, le 1947, tient son nom du prestigieux
millésime Cheval Blanc. Gastrono-
mique, chic et classique, les assiettes
sont signées Sylvie Coquet et les cou-
verts Christofle. La cave à vins abrite
690 bouteilles. On accède à la Table
de Partage par un chemin traversant le
jardin du chef, l’endroit est réservé aux
repas privés où les souhaits culinaires
s’accompagnent de cuvées spéciales.
Près de la piscine, la Barre Blanche
et son bar forment un ensemble im-
maculé, White, la brasserie contem-
poraine s’habille de murs en verre, le
Dyptique, également gastronomique,
sert en soirée des plats aux saveurs
ibériques et asiatiques. Au Deelani,
sur pilotis, on déjeune de fruits de mer
en terrasse. On peut également diner
dans sa villa ou pique-niquer sur un
banc de sable, d’un repas tiré d’une
malle Vuitton.
le spaInstallé sur une île accessible en
Dhoni, il abrite pavillons de yoga,
hammams, piscine à débordement
de 25 mètres et six villas de soins
proposant des produits Guerlain.
l’Hôtel de rêve Cheval Blanc rand-
heli, où tout est mis en œuvre pour
votre plaisir, est un sanctuaire où
le raffinement asiatique est mâtiné
d’un Art de Vivre à la Française.
En ces lieux hors du temps entre mer
d’azur, sable blanc et fine gastrono-
mie on souhaiterait que les vacances
ne finissent jamais au cœur du Para-
dis retrouvé. b
Hote
l de r
eve
Cheval BlanC Randheli • Maldives | exClusive ColleCTion - mdi inTernaTionalBp 34051 - 67034 strasbourg Cedex 2 - france | T. +33 (0)3 90 20 45 05 - F. +33 (0)3 68 38 39 [email protected] | www.secret-luxury.com
32 Martinique 99°
PDoss
iercyclones
roTecTioncycloniqueles prévisions de la saison
Selon les dernières prévisions des
chercheurs datées de début mai, l’ac-
tivité cyclonique de la saison semble
s’annoncer comme la moins active
comparée à la période 1950 -2013.
l’arc antillais pourrait être concerné
par 1 à 3 phénomènes mal dévelop-
pés ou de faible intensité considé-
rés comme de simples dépressions
ou bien des tempêtes tropicales.
Il faut toutefois rester prudent car ces
prévisions évoluent selon de nombreux
paramètres et peuvent encore être
revus tant à la hausse qu’à la baisse.
Par ailleurs, l’année 2014 annoncée
comme peu active avait pourtant vu
l’arrivée de la tempête tropicale Gon-
zalo le 13 octobre dernier qui a touché
les Collectivités de Saint-Martin et de
Saint-Barthélemy. Si Gonzalo n’a en-
gendré que des précipitations en Gua-
deloupe après être passée au Nord
de la Grande Terre, elle a provoque de
nombreux dégâts dans les îles du Nord.
C’est parti pour la saison cyclonique 2015 qui court
jusqu’à fin novembre. Les scientifiques du Tropical Storm
Risk et du Colorado State University étudient chaque
année les conditions climatiques et affinent, au fil des
semaines, leurs prévisions dès le mois de décembre.
TexTe ChRistine MoRel • phoTos © simax CommuniCaTion
le phénomène climatique el niño
l’organisation météorologique mondiale avait déjà annoncé son retour en 2014. le phénomène semble une nouvelle fois faire son apparition avec des répercussions climatiques (inondations, cyclones ou sécheresse) selon les continents.installé le long des côtes pacifiques d’amérique du sud depuis février 2015, il correspond au réchauffement constaté des eaux de surface tandis que celles près de l’asie se refroidissent provoquant des épisodes de sécheresse. Quant aux alizés, qui soufflent habituellement d’est en ouest, ils faiblissent ou bien s’inversent. el niño pourrait participer à réduire l’activité cyclonique dans l’atlantique nord et au contraire l’accentuer dans le pacifique.
34 Martinique 99°
A cet effet, il existe des normes de
construction à respecter impérative-
ment en termes de contreventement,
de prise au vent, d’ancrage au sol par
des fondations profondes qui visent
à renforcer la structure du bâtiment.
Si la couverture constitue un des
éléments qui confère du cachet à
une habitation, elle doit toutefois
être aussi résistante qu’esthétique
car elle doit non seulement proté-
ger du soleil mais également des
intempéries et des vents violents.
Une maison construite dans le
respect des règles paracyclo-
niques doit pouvoir subir des dé-
gâts d’ordres structurels plus ou
moins conséquents tout en ga-
rantissant la vie de ses occupants.
Il est donc primordial de faire ap-
pel à des professionnels afin de
s’assurer de bénéficier des bonnes
techniques de pose et des ma-
tériaux appropriés à même de ré-
sister à l’usure et à l’oxydation.
Doss
ier
Bien se préparer à l’arrivée d’un cyclone consiste à améliorer la solidité de chaque habitation
qui doit pouvoir résister à des vents extrêmes, à de fortes pluies et aux débris aériens qui
viendraient la heurter.
Contrôler et renForCer sa toiture
cyclones
36 Martinique 99°
là encore, la pose de tuiles ou de
tôles ondulées est soumise à des
normes bien définies en vue d’as-
surer une meilleure résistance aux
vents violents.
lors d’une tempête tropicale ou d’un
cyclone, l’eau ne tombe pas verticale-
ment. Elle est propulsée à l’horizon-
tale voire de façon ascendante par
les vents destructeurs.
Elle peut alors s’insinuer dans des
interstices minuscules au niveau de
la toiture, des menuiseries ou de la
façade.
Il est conseillé de faire procéder à la
vérification des joints et des fixations
de votre couverture afin de faire face
aux périodes de pluies et de vents in-
tenses.
les rajouts de toiture constituent
également un point faible tant en
termes de résistance au vent que de
l’étanchéité à l’eau.
la prise au vent d’une toiture est
réduite par la mise en œuvre de dé-
bords de 30 cm au maximum et une
pente de 30°. lors de débords de
toiture plus importants, le lestage
s’avère nécessaire.
Les chauffe-eau solaires et les pan-
neaux photovoltaïques doivent
également faire l’objet d’une pose
rigoureuse afin de ne pas créer des
infiltrations d’eau.
Ils doivent également être dotés de vi-
trage feuilleté afin de résister eux-aus-
si aux éventuels débris volants.
le nettoyage des gouttières, par le
débarrassage des déchets qui pour-
raient empêcher l’écoulement des
eaux pluviales, fait également partie
des gestes à réaliser en prévention
en début de saison cyclonique et dès
lors d’une alerte météorologique.
Maisons creoles 37
Doss
iercyclones
Sachez que les normes de construc-
tion sont prévues pour qu’un bâ-
timent soit en mesure de résister
certes à des vents violents mais
uniquement sous réserve qu’il soit
fermé hermétiquement ; Une fois le
vent engouffré, il doit immanqua-
blement en ressortir, quitte à re-
partir par la toiture en la soulevant.
Il est donc impératif de proté-
ger toutes les ouvertures pour
éviter cette situation qui entraî-
nerait des dégâts considérables
au-delà du risque extrême qu’elle
représente pour les occupants.
Si le vent parvenait à entrer, seul
le fait d’entrouvrir une ouverture
située à l’opposé pourrait évi-
ter une poussée sur la toiture
et l’effondrement de la maison.
Les fenêtres, les baies vitrées et même les portes sont des points faibles qu’il convient de
protéger car ils deviennent des éléments parmi les plus vulnérables lorsqu’ils sont soumis à
des projectiles emportés par les vents plus ou moins imposants.
les Fermetures anti-CyCloniques
phoTos © somfY - © TeChnal
38 Martinique 99°
Doss
iercyclones
Plusieurs types de menuiseries fiables
et sécurisants sont à votre disposition
afin d’éviter de tels dommages. Ces
équipements sont reconnus à ce titre
par les compagnies d’assurance.
les jalousies en lames alu ou en verre
sécurisé d’au moins 6 mm, qui asso-
cient touche créole et performances
modernes, représentent une excel-
lente protection contre l’eau, l’air ou le
vent. Un fabricant a mis au point une
jalousie dotée d’une motorisation in-
visible qui facilite les manipulations
dans les endroits les plus difficiles
d’accès.
Côté portes et volets, les déclinaisons
sont nombreuses entre les volets bat-
tants, les coulissants, les persiennes,
les formats standard, le sur-mesure,
les formes, les matériaux, les colo-
ris… pour tous les budgets et tous les
styles. le volet en bois constitue une
excellente protection et se révèle tou-
jours très esthétique de surcroît.
Quel que soit le matériau, le volet bat-
tant peut être doté d’une motorisation
discrète afin de conserver le cachet
de l’habitation tout en simplifiant son
utilisation. la dimension du volet dé-
termine la puissance du mécanisme
à installer. Seule condition, disposer
d’une menuiserie en bon état.
Plus contemporain, le volet roulant
peut se dissimuler dans un coffrage
afin de le rendre invisible lorsqu’il est
remonté. les modèles de grandes di-
mensions sont généralement dotés
d’une motorisation du fait du poids
qui complique les manipulations. Ils
doivent également être équipés de
barres de renfort afin de supporter la
poussée des vents.
En tout dernier recours, si votre ha-
bitation n’est pas équipée de volets
de protection, vous devez veiller à
renforcer vos ouvertures. la solution
d’urgence la plus efficace consiste à
fixer des planches de contreplaqué
pour protéger une fenêtre ou une baie
vitrée.
© T
ech
na
l
© S
Om
FY
40 Martinique 99°
Cependant au vu des risques liés aux
séismes et aux passages de tempêtes
et cyclone dans nos départements,
il est vivement recommandé, même
aux propriétaires, de souscrire une
assurance pour leur bien immobilier.
Cette option permet de préser-
ver votre patrimoine et offre des
garanties de responsabilité civile
en couvrant les dommages cau-
sés aux locataires ou aux voisins.
En cas de dommages importants,
il peut être très difficile financière-
ment de pouvoir réaliser des tra-
vaux et des réparations de votre
propre bien et de prendre en charge
les dégâts occasionnés aux tiers.
la multirisque habitation concerne
ainsi les propriétaires et les locataires.
Son montant varie selon le type de bien
mobilier (appartement ou maison),
de la surface, du mobilier à garantir.
Les propriétaires ne sont pas tenus de contracter une assurance logement alors que les
locataires doivent obligatoirement disposer d’une assurance sous peine de voir leur bail résilier.
quelles assuranCes ?
Maisons creoles 41
Doss
iercyclones
la multirisque habitation couvre les
risques de vol, incendie, bris de verre,
dégâts des eaux, dommages élec-
triques, tempête, catastrophe natu-
relle, responsabilité civile habitation
et responsabilité civile vie privée. En
cas de sinistre, l’assuré doit saisir
son assureur dans les 5 jours.
La garantie spécifique « tempêtes,
ouragans, cyclones » figure obliga-
toirement dans les contrats multi-
risques habitation et d’assurance au-
tomobile exceptés pour les véhicules
assurés au tiers.
attention, elle ne couvre que les dom-
mages aux biens et ne prend pas en
compte les préjudices corporels des
personnes. Ses conditions de garan-
tie sont identiques à celles du risque
incendie prévu dans votre contrat car
elle en constitue une annexe.
Certaines compagnies excluent les
bâtiments non clos ou couverts,
les panneaux photovoltaïques, les
chauffe-eau solaires, les stores, les
volets, les antennes, les clôtures… Il
vous appartient de vérifier l’étendue
de votre garantie et de l’adapter à vos
besoins.
la souscription de la garan-tie « tempêtes, ouragans, cy-clones » et d’une étendue de vos garanties ne peuvent être prises en compte par un assu-reur si le phénomène a déjà été signalé comme imminent par les services météorologiques.
Bon à savoir !
les catastrophes naturelles
« les dommages matériels di-rects non assurables ayant eu pour cause déterminante l’inten-sité anormale d’un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dom-mages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises » (Code des assurances).
Cette garantie n’intervient qu’après la parution au Journal Officiel d’un arrêté ministériel constatant l’état de catastrophe naturelle. l’Etat prend à sa charge les indemnisations.
l’assuré doit déclarer le sinistre au plus tard dans les 10 jours suivent la parution de l’arrêté. l’assureur doit l’indemniser dans un délai de 3 mois après déduction de la franchise pré-vue dans le contrat.
42 Martinique 99°
Cette procédure se décline en 6 couleurs quela population doit connaître afin de réagir en cas d’alerte :
a chaque début de saison cyclonique
défini le 1er juin aux Antilles fran-
çaises, la population est invitée à se
préparer à une éventuelle menace cy-
clonique par des actions en amont qui
permettent de limiter les dommages
liés aux vents violents, à la pluie.
les communes s’activent au net-
toyage des ravines afin de facili-
ter l’évacuation des eaux de pluie.
Pensez à faire de même sur votre pro-
priété et à élaguer les arbres proches
de votre habitation afin d’éviter
qu’ils ne tombent sur votre maison.
Il s’agit également de prévoir la phase
de confinement en constituant des
réserves de nourritures composées
de produits secs et de conserves,
d’eau potable, de piles, de bougies…
et d’une trousse de premier secours.
Pour les habitations susceptibles de
ne pas résister aux vents violents,
chaque commune tient à disposition
une liste d’abris à rejoindre lorsque
l’évacuation s’avère nécessaire.
En Martinique et en Guadeloupe, la procédure VIGILANCE METEOROLOGIQUE est en
vigueur. Elle concerne la menace cyclonique mais également les dangers liés à une météo
plus classique (mer dangereuse, forte pluie, orage).
se préparer à l’arrivée d’un pHénomène
Jaune plus de dangersoRanGe préparez-vousrouge protégez-vousvioleT Confinez-vous, ne sortez pas
gris restez prudentsveRt plus de dangers
Ne relâchez pas votre vigilance sous prétexte que nous n’avons pas connu de phénomènes dangereux au cours de ces dernières années. les réserves constituées pourront toujours être utilisées après la saison cyclonique et vous éviterez la cohue dans les magasins le jour d’une alerte. Quant aux opéra-tions effectuées au préalable autour de votre habitation, elles n’en sont que bénéfiques.
Notre conseil !
Maisons creoles 43
eDoss
ierenvironnement
une alternative néCessaire
nergiesles
Renouvelables
la Martinique dispose de potentiels
en termes de production d’énergie
fournie, bien sur, par le photovoltaïque
mais également par les biomasses
et l’éolien. Cependant sa production
d’électricité est essentiellement dé-
pendante des centrales alimentées par
le charbon et les produits pétroliers.
Malgré des conditions climatiques
particulièrement favorables avec un
taux d’ensoleillement exceptionnel
(jusqu’à 1 400 heures par an), l’éner-
gie solaire ne représente que 5 % de
la production électrique. Quant à l’éo-
lien, la filière atteint 0,1 % et l’incinéra-
tion 1,2 %). (Source EDF Martinique).
la géothermie n’est pas exploitée actuel-
lement en Martinique. Des études de pré-
faisabilité et de faisabilité sont en cours.
la loi Grenelle 1 a pour ambition de
parvenir à 50 % d’énergie renou-
velable dès 2020 et à une autono-
mie énergétique à l’horizon 2030.
Plus de 93% de l’énergie consommée pour alimenter les foyers martiniquais en
électricité provient de ressources fossiles. Un pourcentage d’autant plus faible
lorsque l’on prend conscience des possibilités offertes par la nature.
TexTe ChRistine MoRel • phoTos © simax CommuniCaTion
44 Martinique 99°
jusqu’a 80 % conoMisez
d’éleCtriCité sur votre FaCture !dès à présent aveC senr Caraibes !
La climatisation représente 60 % en
moyenne sur la facture EDF alors que le
soleil, cette source d’énergie renouve-
lable écologique est à votre disposition
gratuitement. La technologie proposée
par SENR CARAIBES permet d’utiliser
l’énergie photovoltaïque de façon op-
timale grâce à la climatisation hydride
solaire. La mise en œuvre de l’appareil
est simplifiée et facilement intégrable
sur une habitation tout en garantissant
une sécurité totale de l’installation. A
titre d’exemple, des panneaux de 650
Wc permettent de couvrir la majeure
partie de la consommation du clima-
tiseur. Le climatiseur solaire hybride
donne la priorité au solaire afin de privi-
légier l’énergie gratuite.
Le surplus peut être stocké en option
dans des batteries pour être restitué
pendant la nuit. Lorsque vous passez
en mode « PV ECO », vous privilégiez
le fonctionnement à l’énergie solaire et
l’appareil ne consomme plus sur le ré-
seau électrique. Vous utilisez ainsi une
climatisation à la fois respectueuse de
l’environnement et économique.
Avec SENR CARAIBES, vous maîtrisez vos dépenses énergétiques pour les années à venir.
eContactez-nous pour une étude personnalisée au 0696 55 30 50
publ
i-rep
orta
ge
Plusieurs solutions, disponibles pour
les particuliers, permettent de faire ap-
pel à des ressources à la fois propres,
naturelles et inépuisables.
Ainsi chaque foyer peut bénéficier
d’eau chauffée gratuitement en optant
pour un chauffe-eau solaire. L’écono-
mie ainsi réalisée est estimée à 150 e/
an par foyer comparée à la consom-
mation d’un appareil électrique.
l’équipement est d’ailleurs obliga-
toire dans les nouvelles constructions
et permet de bénéficier du prêt à taux
zéro. Son installation est également en-
couragée par EDF au travers d’une aide
qui varie selon le type d’équipement.
Vous pouvez également choisir de
produire et de consommer votre
propre électricité grâce à des pan-
neaux photovoltaïques installés sur
le toit de votre habitation, à des kits
solaires autonomes ou encore avec
une éolienne domestique, de la taille
d’un arbre, qui s’installe dans votre
jardin.
les alternatives solaires peuvent
s’envisager en dispositif de secours
lors d’une panne sur le réseau élec-
trique ou bien en autonomie totale.
Dans cette quête d’économie d’éner-
gie, il est primordial de disposer des
bons équipements, parmi lesquels,
les ampoules basse consommation.
les modèles à incandescence étant
désormais interdits, vous trouvez sur
le marché des ampoules LED ou fluo
compactes d’une excellente durée de
vie qui permettent de bénéficier d’un
éclairage performant pour lesquelles
EDF propose une prime lors de leur
achat.
la climatisation constitue un poste
important en termes de consomma-
tion électrique. la réglementation
de 2013 n’autorise désormais que
des appareils de dernière généra-
tion qui sont plus performants, plus
silencieux et beaucoup moins éner-
givores. Un climatiseur de classe D
consomme en moyenne 25% de plus
qu’un modèle de classe a, permet-
tant ainsi jusqu’à 50% d’économie
sur la facture d’électricité.
C’est pourquoi, là-encore, EDF pro-
pose une prime pour le remplace-
ment d’un appareil de 3 ans et plus
à condition de le faire installer par un
professionnel agréé et de s’engager
à souscrire un contrat de mainte-
nance de 3 ans minimum.
Consultez le site EDF Martinique
pour plus d’informations sur les mo-
dalités d’obtention des primes.
Cette dépendance aux éner-
gies fossiles nous rend res-
ponsables de rejets de gaz à
effet de serre.
a l’inverse, l’utilisation des
énergies renouvelables par-
ticipe à lutter contre le chan-
gement climatique induit
par cette pollution.
Doss
ierenvironnement
46 Martinique 99°
gCette configuration implique de faire
transiter le liquide vital au travers de
longues canalisations qui parcourent
l’île afin d’alimenter toute la popula-
tion en eau potable.
les quelques 174 000 m3 pro-
viennent pour la grande majorité de
l’eau de rivières ainsi que de cap-
tages de l’eau souterraine (pour envi-
ron 6 % du volume prélevé).
la qualité de l’eau potable est sur-
veillée régulièrement de la chaîne
de production jusqu’aux réseaux de
distribution. Mais ses réseaux de
distribution installés sur le territoire
doivent être rénovés pour améliorer
la qualité de la distribution et ainsi
éviter les tours d’eau devenus mal-
heureusement récurrents, ces der-
nières années, lors de la période de
sécheresse.
un sujet déliCat
esTionla
del’eauSi la Martinique bénéficie d’une pluviométrie conséquente, l’eau y est
cependant mal répartie car ses ressources sont concentrées au Nord
de l’île alors que les zones urbaines à forte densité sont situées plus
au Sud.
TexTe ChrisTine morelsourCes © la générale des eauxphoTos © simax CommuniCaTion
Maisons creoles 47
environnement
au cours de la distribution, près de
40 % de l’eau est perdue en raison
des fuites sur le réseau notamment
en période de Carême lorsque la terre
durcie par la sécheresse fragilise les
installations vétustes.
Ce niveau de pertes est significative-
ment plus élevé qu’en métropole où le
rendement moyen est proche de 80 %
et alors que le Grenelle de l’Environne-
ment a fixé une limite de 15 % de pertes
au maximum.
les sociétés de gestion de l’eau,
conscientes de la nécessité de réguler
cette ressource essentielle, se mobi-
lisent pour renouveler régulièrement des
portions de réseaux avec de nouveaux
matériaux pour un investissement esti-
mé jusqu’à 1 million d’euros par km.
la consommation moyenne par ménage
martiniquaise est estimée à 100 m3 par
an. La gestion de l’eau concerne chaque
habitant qui peut améliorer la situation en
adoptant les attitudes éco-citoyennes ?
Des actions qui permettent de lutter
contre les pollutions domestiques par
l’installation d’un dispositif d’assainis-
sement aux normes, en réduisant notre
consommation (limiter les fuites d’eau,
pose d’un compteur individuel).
la gestion des eaux usées et plu-
viales est une autre préoccupation
majeure car elle influe sur l’envi-
ronnement en cas de rejets dans la
nature mettant ainsi en danger la
salubrité publique et la santé des ha-
bitants.
Près de la moitié de la population
n’est pas raccordée à l’assainisse-
ment collectif et la majorité des sys-
tèmes d’assainissement non collec-
tifs (appelés également autonomes)
sont souvent défaillants voire inexis-
tants pour d’anciennes construc-
tions.
Quant aux systèmes d’assainisse-
ment collectif fonctionnent mal. les
communes ont la responsabilité du
contrôle de l’assainissement auto-
nome.
a la vente d’une habitation, le pro-
priétaire doit annexer à la promesse
de vente un rapport de diagnostic da-
tant de moins de 3 ans.
Quelques gestes éco-citoyens peuvent aider à la préservation de
l’eau d’autant lorsque l’on prend conscience que seuls 2 à 3 l d’eau
sont utilisés pour la consommation :
- prendre une douche (60 l) plutôt qu’un bain (200 l)
- fermer le robinet pendant le brossage des dents et l’équiper d’un
réducteur de débit et d’un mitigeur thermostatique (15 % d’eau éco-
nomisée),
- equiper la chasse d’eau d’un mécanisme économe en eau (3 l au
lieu de 10 l)
- opter pour des machines économes en eau et utiliser la touche
éco (100 l)
- prévoir une citerne de récupération des eaux pluviales pour l’arro-
sage du jardin, le lave-linge, les chasse d’eau, le lavage des sols et
de la voiture,
- arroser le jardin le soir afin de limiter l’effet d’évaporation.
Doss
ier
48 Martinique 99°
Doss
ierenvironnement
gEn moins d’un siècle, la production
française de déchets a été multipliée
par 6 pour atteindre 28 millions de
tonnes par an.
a titre de comparaison, elle corres-
pond à l’équivalent du Mont blanc.
la solution la plus simple a consisté,
pendant très longtemps, à les stoc-
ker dans les décharges. Pourtant,
plusieurs alternatives sont à même
de réguler cette progression d’autant
plus lorsque l’on prend conscience
que 60 % du contenu de notre pou-
belle peut être recyclé.
la valorisation des ressources de
matières premières s’impose à cha-
cun d’entre nous car notre planète ne
peut détruire naturellement la majori-
té des déchets que nous produisons.
un geste néCessaire pour la planète
esTiondécheTs
la
des
Chaque Français produit plus de 350 kg de déchets ménagers et assimilés par an. La gestion de ces dé-
chets représente une réelle priorité en termes de santé publique et de préservation de l’environnement.
TexTe ChrisTine morelsourCes © ademe
phoTos © simax CommuniCaTion
plus un pays est riche, plus il produit des déchets.
50 Martinique 99°
la mise en décharge constitue le
mode d’élimination qui vient majo-
ritairement à l’esprit de nos popula-
tions. Or, l’insularité et une surface
réduite en termes de foncier sur nos
deux îles imposent d’optimiser les fi-
lières de revalorisation et de veiller à
la prévention de ces déchets.
Des gestes simples et gratuits
peuvent venir réduire
c o n s i d é r a b l e m e n t
cette production. Ils
consistent à modifier
notre mode de consom-
mation en achetant des
produits avec moins
d’emballage, en évitant
le gaspillage alimen-
taire, en optant pour le compostage
domestique, en prolongeant au maxi-
mum la durée de vie des appareils
ménagers et des produits, en limitant
les impressions papier au profit du
numérique pour la conservation des
données.
le tri sélectif progresse régulière-
ment avec la mise en place de bornes
d’apport volontaires accessibles très
facilement dans les communes. la
collecte sélective des déchets per-
met de les recycler ou des les valo-
riser. les matériaux récupérés sont
retriés et orientés vers une filière de
recyclage. les décharges, à terme, ne
devraient recevoir que des déchets
« ultimes » non valorisables.
ainsi les magazines et journaux, les
cartons sont transformés en papier
ou carton recyclé, le verre est réutilisé
pour créer de nouveaux contenants…
a titre d’information, l’aluminium de
130 canettes permet de fabriquer un
vélo, 19 000 boites de conserves cor-
respondent à l’acier nécessaire pour
une voiture, 3 briques
alimentaires pour réa-
liser un rouleau de pa-
pier cadeau…
la politique commune
de gestion des déchets
est définie par des di-
rectives européennes.
En parallèle, à l’échelle locale, des
programmes issus de la volonté des
collectivités ont été mis en œuvre
avec le soutien de l’ADEME à l’image
des Observatoire des déchets créés
fin 2013 en guadeloupe et en Marti-
nique.
Un nouveau logo appelé le triman,
dont la couleur peut varier, a fait son
apparition depuis début 2015. Il pré-
cise que le produit ou l’emballage
doit être trié et non pas jeté dans la
poubelle. Il concerne les éléments
d’ameublement, les emballages
ménagers, les papiers graphiques,
les textiles et linges de maison, les
pneus, les piles, les équipements
électriques et électroniques…
l’enfouissement des
déchets électroniques
ou électriques ne peut
s’inscrire comme une
option pérenne car il
contribue à la pollution
des sols et des eaux
souterraines.
pour une meilleure information
de la population qui ne maîtrise
pas encore la problématique des
déchets, des campagnes de sen-
sibilisation sont mises en place ;
Chaque année en novembre, l’ademe
organise la semaine de prévention afin
de sensibiliser les habitants aux gestes
éco-citoyens en vue de réduire la pro-
duction de déchets.
Maisons creoles 51
dDossier
Vacances99
Si vous avez choisi de profiter de la période estivale pour partir
à la découverte de la région Caraïbe, ce dossier vous concerne.
Nous avons décidé de vous donner un aperçu du potentiel
séducteur des îles et pays qui nous entourent et qui, vous
allez le constater, n’ont pas fini de vous surprendre par leurs
contrastes, bien loin du simple cliché de carte postale.TexTe ChrisTine morelphoTos © simax CommuniCaTion
l’arc antillais est accessible par des liai-
sons maritimes et aériennes au départ
des îles sœurs.
Des vols réguliers sont opérés par Air
antilles Express entre la Martinique, la
Guadeloupe, Saint-Martin, Porto rico,
la République Dominicaine, la Domi-
nique, Saint-Barthélemy, Sainte-lucie,
la guyane. Air Caraïbes propose les
destinations Guadeloupe, Martinique,
Sainte-lucie, république dominicaine,
Haïti. Quant à la Liat, elle permet de
rayonner dans toutes les îles des Petites
antilles de Trinidad jusqu’ à anguilla.
Saint-Barth Commuter opère des rota-
tions régulières entre Juliana Sint Mar-
tin, Grand Case Saint-Martin, antigua
et Saint-Barth. Plusieurs compagnies
proposent des vols affrétés dans l’en-
semble des antilles sur demande avec
des avions adaptés pour atterrir sur des
pistes courtes telles que Saint-Barthé-
lemy ou encore Saba.
Côté liaisons maritimes, l’Express
des îles et Jeans disposent de rota-
tions à bord de vedettes rapides vers
la Martinique, la Guadeloupe, les
Saintes, Marie-galante, la Dominique
et Sainte-lucie.
Ce moyen de transport permet de
voyager avec votre véhicule, excep-
té sur les îles interdites à la circula-
tion à l’image des Saintes. (seuls les
scooters et les voitures électriques
peuvent circuler). Ces compagnies
maritimes proposent également
des forfaits incluant l’hébergement
et le transfert aller-retour ou encore
des journées thématiques ponc-
tuelles sur d’autres destinations de
la Caraïbe.
D’autres compagnies maritimes sont
présentes sur les liaisons entre la
Martinique et Sainte-lucie, Saint-
Kitts et Nevis, antigua et Barbuda,
anguilla et Saint-Martin…
se
ePlacerdans la Caraïbe h
52 Martinique 99°
hle type d’hébergement et sa quali-
té varient sensiblement car chaque
destination peut faire le choix de
s’orienter vers un tourisme de masse
avec des offres attractives et abor-
dables ou à l’inverse, opter pour une
clientèle de luxe qui impose des in-
frastructures de standing dont les
prestations ne sont pas accessibles
à tous.
Notre conseil : après avoir choisi
votre destination, faites une sélection
d’hébergements et intéressez-vous
aux tarifs proposés via les sites
internet.
Vous pourrez ainsi bénéficier d’offres
plus intéressantes qu’en réservant par
téléphone.
Les agences de voyage bénéficient
de tarifs intéressants qui permettent
de bénéficier de packages attrac-
tifs incluant le transport aérien et
l’hébergement.
les antilles Françaisesla Guadeloupe et la Martinique dis-
posent d’un vaste choix accessible
à tous les budgets entre les hôtels,
les resorts, les résidences hôtelières,
les gîtes, les bungalows, les villas
et appartements à la location, les
chambres d’hôtes …. Certains com-
plexes hôteliers proposent la formule
« All inclusive ».
les îles du nordSaint-Barthélemy s’est spécialisée
dans le tourisme de luxe et ses hé-
bergements sont à la hauteur des
prestations attendues par ce type
de clientèle. Toutefois, quelques hô-
tels et structures plus modestes pro-
posent des tarifs aux alentours de
100 euros par nuit.
Saint-Martin dispose d’une palette
d’hôtels classés jusqu’en 5 étoiles.
l’île est réputée pour ses locations
de villas de luxe situées sur Terres
Basses ou la Baie orientale. Elle pro-
pose également des guesthouses et
des chambres d’hôtes.
les
ébeRgeMents
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ôt
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Maisons creoles 53
54 Guadeloupe 99°
la partie française doit faire face à
l’émergence constante des resorts, ré-
sidences hôtelières et time-share de
la partie hollandaise (Sint Marteen).
Ces nouveaux complexes viennent
s’ajouter aux Guest-houses et aux
nombreux appartements et villas dis-
ponibles à la location saisonnière.
Pour les autres îles (Saba, aruba &
Bonaire, Curaçao), ne cherchez pas
de grandes enseignes internatio-
nales sur place. Vous trouverez des
hôtels à taille humaine, des lodges,
des chalets et des villas avec des
prestations de qualité.
les îles anglaises au sud de la Marti-
nique (Sainte-Lucie, Saint-Vincent &
les Grenadines, Trinidad & Tobago …)
Vous y trouverez une kyrielle de
structures s’orientant ver le haut de
gamme ou le luxe et offrant la pos-
sibilité d’opter pour le « tout inclus ».
Ces îles restent cependant acces-
sibles à tous les budgets avec des
petits hôtels de charme, des bunga-
lows, des villas…
HaïtiLe pays, qui souhaite figurer parmi les
destinations touristiques de la Caraïbe
à l’avenir, dispose d’une belle gamme
d’hôtellerie qui n’a rien à envier à ses
voisins dans des zones privilégiées
tels que Pétionville, Cap-Haïtien, la
Côte des Arcadins, l’îlet à Vache…
la république dominiCainela destination est fort bien pourvue
en hébergements très diversifiés.
les complexes hôteliers sont parti-
culièrement présents sur le littoral
avec des formules « All inclusive ».
Dans la capitale Santo Domingo,
plusieurs hôtels de gammes di-
verses sont répartis dans la Zone
Coloniale sur le boulevard maritime.
Une situation idéale pour découvrir la
vie nocturne au rythme du mérengué.
l’île de la dominiqueEntre les Guest-houses, les éco-
lodges, les hôtels, les auberges…
vous trouverez forcément le type
d’hébergement qui vous convient
que vous optiez pour le bord de mer
ou de rivières, la montagne ou bien
la ville. Certains établissements ont
conservé un style très « british » tan-
dis que d’autres se sont orientés vers
un style plus moderne.
porto riCo, les îles viergesCes destinations ciblent plus particu-
lièrement la clientèle américaine. les
hébergements sont assez haut de
gamme surtout dans les îles Vierges.
On peut toutefois trouver quelques
Guest-houses abordables à Porto
rico à condition de s’éloigner des
secteurs les plus touristiques.
Dos
sier Vacances99
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54 Martinique 99°
Si les destinations de la Caraïbe ont
l’avantage de bénéficier de littoraux
tous plus exceptionnels les uns que les
autres, certaines n’en demeurent pas,
pour autant, dénuées de sites naturels,
de musées, d’activités … à découvrir lors
de votre séjour.
Si vous souhaitez profiter de vos va-
cances pour vous familiariser avec l’arc
antillais dans son ensemble, vous pou-
vez opter pour affréter un voilier afin
de découvrir la Caraïbe à votre rythme.
l’autre solution, plébiscitée par les an-
tillais, consiste à profiter d’une croisière
dans la Caraïbe. Ces différents sauts
de puce dans les îles, certes sont limi-
tés dans le temps mais ils permettent
d’avoir un aperçu de chaque destina-
tion et de pouvoir ensuite décider de
revenir apprécier pleinement lors d’un
prochain voyage celle qui vous corres-
pond le mieux.
Pour ceux qui souhaitent exclusive-
ment s’adonner au farniente pendant
la période des vacances, les complexes
hôteliers disposant de formules tout
compris demeurent la solution idéale.
Cependant comment concevoir de se
rendre dans une destination inconnue
sans prendre le temps de rencontrer sa
population, de découvrir sa culture et
son patrimoine ?
Sur une même île, les paysages peuvent
être variés et contrastés à l’image des
antilles françaises qui allient splen-
dides plages bordées de cocotiers dont
la teinte du sable varie du blanc au noir
et des sites patrimoniaux d’exception.
Dans la Caraïbe, les activités et les loi-
sirs foisonnent pour le plus grand bon-
heur des visiteurs. Impossible de ne pas
dénicher celle qui vous tient à cœur par-
ticulièrement.
Pour les plus proches, le Nord de la
Martinique ainsi que la Basse-Terre de
la Guadeloupe sont de réels paradis
pour les amateurs de randonnées entre
forêts luxuriantes, volcans, cascades
et rivières. Dans le même esprit, Saba
dispose d’un fort potentiel avec sa forêt
tropicale ou encore aruba avec le Parc
national arikok.
activitésdeloisirs
Maisons creoles 55
la plupart des destinations sont pourvues de parcours
de golf, de spots de plongée dont certains bénéficient
d’une renommée internationale.
les loisirs aériens (baptême ou balade en avion, en hé-
licoptère, en ULM) se sont démocratisés grâce à des
circuits touristiques plus abordables.
Si certaines îles sont plus orientées vers le balnéaire
et les activités nautiques, elles n’en demeurent pas
moins intéressantes à visiter pour le charme de leur
architecture locale.
D’autres constituent le paradis du shopping avec des
boutiques Duty free notamment à Saint-Martin, Sint
Marteen, les îles Vierges… ou encore Saint-barthéle-
my mais en version encore plus luxueuse. Ces deux
îles sont sans conteste les plus réputées pour leur
gastronomie internationale de très haut niveau.
le savoir-faire local et la diversité des matériaux consti-
tuent une véritable valeur ajoutée pour chaque desti-
nation (bijoux en graines, objets en bois flotté, coco,
sable…, produits de la gastronomie antillaise entre pu-
nch, miel, épices, confitures, cacao, café… vêtements,
broderies, tissus…
les marchés et les villages artisanaux permettent la
mise en valeur d’artisans et artistes de la Caraïbe et
doivent impérativement être inscrits dans votre pro-
gramme.
Enfin, si vous figurez au nombre des noctambules
qui souhaitent allier vacances et vie nocturne in-
tense, les destinations pourvues de casinos ou en-
core réputées pour leur ambiance festive leur sont
alors plus conseillées.
s
sla martinique
Plusieurs musées sont consacrés à
la Montagne Pelée entre la Maison
régionale des volcans située à Morne-
rouge ou le Centre de découverte des
sciences et de la terre, le musée vol-
canologique de la ville de Saint-Pierre
qui fut dévastée en 1902 par l’éruption
du volcan.
A ne pas manquer ; Les pitons du
Carbet, son parc naturel régional, ses
fonds blancs, les gorges de la Falaise
et le bassin…
l’arCHipel de la guadeloupeEn Grande Terre
la pointe des châteaux située à l’ex-
trémité Sud-Est est une longue bande
littorale achevée par une falaise érodée
par les vagues qui offre un point de vue
superbe.
au Nord, la Porte d’Enfer est constituée
de plateaux calcaires séparés par des
dénivellations, dont la plus importante
correspond à cette faille d’orientation
ouest/nord-est.
la plage ouvre sur un lagon aux eaux
calmes. au Nord extrême, la Pointe de
la vigie représente l’un des sites les plus
sauvages des antilles avec ses vagues
impressionnantes qui viennent s’explo-
ser dans des nuages d’écumes le long
de la falaise. a votre disposition, de
nombreux musées et le tout nouveau
Mémorial aCTe, consacré à l’abolition
de l’esclavage et à la traite négrière,
inauguré le 10 mai par le président F.
Hollande.
En Basse Terre
au Sud de l’île, c’est la végétation qui
prime. le parc national et ses 300 km
de sentiers pour la découverte d’es-
pèces animales et végétales endé-
miques en sont le plus bel exemple.
Parmi les immanquables ; Le volcan
la Soufrière, les chutes du Carbet, la
cascade aux écrevisses, la réserve na-
turelle de Bouillante (spot de plongée
le plus réputé), les sources chaudes, le
Fort Delgrès…
àiTes
visiteRNous avons choisi de vous fournir un aperçu des quelques sites que
nous avons classés parmi les incontournables de chaque destination.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter les sites des offices
de tourisme car le choix est considérable entre les sites naturels, les lieux
historiques, les musées…
Dossier Vacances99
Maisons creoles 57
Les Saintes
L’île figure dans le club des plus
belles baies au monde. Ne vous li-
mitez pas à Terre-de-Haut, la plus
touristique. Prenez la navette ma-
ritime pour explorer Terre-de-Bas,
plus sauvage.
Marie-Galante
Son surnom, l’île aux cent moulins,
précise la thématique des visites à
effectuer sur place. A ne pas man-
quer, gueule grand gouffre à Saint-
louis, une arche creusée par la mer
dans la falaise.
La Désirade
les sentiers de randonnées sont la
meilleure façon de découvrir cette
petite île restée authentique.
a voir également la léproserie en
fonction jusque dans les années 50
et une ancienne filature de coton.
Petite-Terre
Cette réserve naturelle surveillée 7/7
par l’ONF ne s’approche que lors
d’une excursion par bateau. Idéale
pour apercevoir des tortues, des dau-
phins, des requins citrons…
Dos
sier Vacances99
58 Martinique 99°
Dos
sier Vacances99
les îles au sudde la martinique
au-delà de ses plages, Trinidad force
la curiosité avec son lac d’asphalte qui
fait la richesse de l’île. Il s’agit du plus
grand gisement naturel au monde si-
tué paradoxalement dans un des plus
petits pays du monde.
L’île de la Dominique
le Waitukubuli national Trail repré-
sente le plus long itinéraire de ran-
donnée de la Caraïbe (185 km). Il tra-
verse l’île de Soufrière au Sud jusqu’à
Cabrits au Nord.
le morne Trois Pitons national Park
abrite les chutes Trafalgar, le lac bouil-
lant et la vallée de la désolation ainsi
que l’Emerald Pool.
le Carib Territory constitue un terri-
toire de 1800 ha où sont installés les
seuls descendants du peuple Carib.
Ils vivent de l’artisanat, de la pêche et
du tourisme.
A ne pas manquer : l’observation des
cachalots entre novembre et mars.
les îles du nordSaint-Martin
le Fort louis dispose d’un superbe pa-
norama. Il surplombe la baie de Marigot
et fait face à anguilla.
la réserve naturelle de Saint-Martin
constitue un véritable sanctuaire de la
faune et de la flore. Elle inclut une zone
marine de plus de 3 000 hectares et
une zone terrestre de 150 hectares. Pic
Paradis, point culminant de l’île à 424
m et la lotery Farm, qui comprend plu-
sieurs kilomètres de sentiers au cœur
de la forêt.
l’îlet Pinel sur lequel on accède par un
système de navettes. Parfait pour pas-
ser une journée entre balade, décou-
verte du sentier marin pédagogique et
un déjeuner sur place.
Intéressant également, le site archéo-
logique de Hope Estate, la ferme aux
papillons…
Saint-Barthélemy
Pour les amateurs de shopping, le Carré
d’Or à gustavia où toutes les marques
de luxe sont présentes, constitue un
passage obligé.
Pour autant, de sa période suédoise,
Gustavia a conservé quelques bâti-
ments typiques qui méritent le détour
(l’église anglicane, l’horloge…).
Côté balade, le Morne du Vivet, point
culminant de l’île, offre un panorama de
toute beauté.
Saint-Barth se distingue des autres
destinations de la Caraïbe, bien sûr,
par ses 22 plages sublimes mais sur-
tout par une atmosphère unique qui lui
confère ce charme si particulier.
Sint Maarten
le centre de la capitale Philisburg, n’est
pas dénué d’intérêt car sa promenade
de bord de mer, longée de restaurants,
bars et boutiques, permet d’admirer les
bateaux de croisière et de profiter de
la plage. a proximité immédiate, Front
Street abrite toutes les boutiques en
Duty free.
le musée de Sint Maarten (Philisburg)
présente l’histoire de l’île depuis les in-
diens arawaks jusqu’à nos jours.
60 Martinique 99°
Dos
sier Vacances99
Anguilla est l’une des plus petites îles
de la Caraïbes avec ses 102 km2 sur
laquelle les tortues viennent pondre
d’avril à novembre sur les 33 plages de
sable blanc.
a voir également, les grottes dont
celles de Big Spring dont les parois ont
été gravées par les amérindiens et le
musée qui abrite les vestiges de cette
même période.
Composée de falaises de toutes parts,
Saba ne dispose pas de plages mais
elle a bien d’autres atouts dont un spot
de plongée de renommée internatio-
nale, des vestiges coloniaux et une fo-
rêt tropicale qui s’arpente par plusieurs
pistes pour parvenir jusqu’au sommet
de l’île pour les plus sportifs.
la capitale de Curaçao, partagée entre
les influences hollandaises et espa-
gnoles, a été classée au patrimoine
mondial de l’Unesco. A ne pas man-
quer, la visite de la distillerie qui produit la
célèbre boisson du même nom. Bonaire
est réputée pour ses récifs coralliens
classés sanctuaires marins. l’île dispose
également d’un parc national doté, entre
autres, d’un lac occupé par des flamands
roses. a découvrir également les marais
salants au sud.
Aruba
le parc national arikok abrite des es-
pèces endémiques animales et végé-
tales sur la façade Est. l’île se prête à
de nombreuses activités entre golf, ran-
donnée, équitation, sports nautiques…
la capitale, située à l’Ouest, accueille
un ancien fort militaire et plusieurs mu-
sées dont un consacré à l’archéologie.
Haïti
le pays, tout en contrastes, dispose de
nombreux atouts dispersés aux quatre
coins de son territoire. le Musée du
Panthéon national (Mupanah) abrite
la dépouille de Toussaint louverture
et d’autres personnalités d’Haïti. Son
exposition relate les faits historiques
ayant mené à la naissance du pays.
l’observatoire de Boutilliers, situé à 970
mètres d’altitude, offre une vue panora-
mique de la baie de Port-au-Prince et de
ses environs.
Dans le Nord, les vestiges du passé
sont nombreux car le secteur a forte-
ment contribué aux grandes périodes
de l’histoire haïtienne. A quelques ki-
lomètres du Cap Haïtien se trouvent
le Palais du Sans-Souci et la Citadelle,
œuvres du roi Henri Christophe, ancien
esclave, auto proclamé roi en 1811.
la côte des arcadins, à 45 minutes de
Port-au-Prince, constitue une longue
étendue de plages à l’eau turquoise où
sont implantés de nombreux hôtels de
standing.
62 Martinique 99°
Porto Rico et les îles vierges
Si ces destinations sont réputées
comme escale shopping lors d’une
croisière, il fait bon de s’y intéresser
également pour leurs plages et leur
histoire au travers de vestiges de la
colonisation espagnole pour Porto
rico et de la Compagnie danoise des
Indes pour les îles vierges.
La République dominicaine
C’est dans la vieille ville de Santo
Domingo, baptisée Cité Coloniale
et classée au patrimoine culturel de
l’humanité par l’Unesco, que l’on peut
visiter la plus ancienne cathédrale du
monde : Santa Maria achevée en 1541.
La République Dominicaine offre une
diversité de paysages vierges parmi
ses 4 chaînes de montagnes qui di-
visent l’île d’Ouest en Est. la cordil-
lère centrale accueille le plus haut
sommet des Antilles, le Pico Duarte
(3175 m). au Sud-Ouest, en lisière de
la frontière avec Haïti, se trouve le
parc national Jaragua. le lac Enriquil-
lo, dont les eaux trois fois plus salées
que la mer, est situé à 40 m sous le
niveau de la mer. Face à la pointe
Sud-Est de l’île, Isla Saona fait partie
du parc national del Este.
Plus haut, la baie de la Samanà est
traversée par la cordillère du même
nom dont les montagnes plongent
dans l’océan atlantique où se
donnent rendez-vous les baleines à
bosse pour s’y reproduire. b
Dos
sier Vacances99
Dos
sier Vacances99
La période estivale est propice à l’organisation de manifestations et
des fêtes patronales dans bon nombre de communes qui sont l’oc-
casion de faire découvrir ou redécouvrir le terroir et le savoir-faire des
artisans locaux. Notre liste n’étant pas exhaustive, n’hésitez pas à
consulter l’office du Tourisme de votre lieu de résidence pour obtenir
le calendrier des évènements.
Juil
let
AOÛ
t
04 juillet : Fêtes des communes de Deshaies et de Port-louis
9 au 14 juillet : Festival de Gwo-Ka à Sainte-anne
11 juillet : Fête de Goyave
11 juillet au 19 juillet : Tour de Guadeloupe en voile traditionnelle
17 juillet au 19 juillet : rendez-vous des coureurs des bois à Trois-rivières
18 juillet : Fête patronale de Sainte-anne
20 juillet au 26 juillet : Festival International de la Gastronomie à Pointe-à-Pitre
21 juillet : Fête Victor-Schoelcher
24 juillet au 26 juillet : Festival Carrefour des arts à Deshaies
25 juillet : Fête de Capesterre de Marie-Galante
25 juillet au 2 août : Festival international du Zouk à Petit-Bourg
31 juillet au 9 août : Tour cycliste de la Guadeloupe
8 aout : Fête des cuisinières à Pointe-à-Pitre Fête de Baillif
14 et 15 août : Fête des marins à Saint-François
15 aout : Fête des marins pêcheurs à Terre-de-Haut (aux Saintes), Fête de bouillante, l’île de la Dési-rade, Petit-Bourg, Trois-rivières et Grand Bourg (Marie-Galante).
22 août : Fête à Caspesterre-Belle-eau et Saint-louis de Marie-Galante
22 août : Fête patronale du Gosier
29 août : Fête de Saint-Claude
GuADelOuPe
10 août : Fête de lamentin
15 août : Fête de Case-Pilote
15 août : Fête de Sainte-Marie et Case-Pilote
16 août : Fête du lorrain
23 août : Fête du robert
25 août : Fête patronale de Fort-de-France
29 aout : la ronde des Caps à Sainte-anne
30 août : Fête de Morne-rouge
1er au 31 juillet : Fête de la fin de la récolte de la canne à sucre, à Sainte-Marie
2 juillet : Fête patronale des anses-d’arlet
3 au 25 juillet : Festival culturel de Fort-de-France
4 et 5 juillet : les vacances de la rI CHaCHa aux Trois-Ilets
4 au 12 juillet : Tour cycliste de Martinique
5 juillet : Trempage Show (traditions culinaires) à la Trinité
14 juillet : Manjé Kreyol au Marin
21 juillet : Fête de Saint-Pierre
25 juillet : Fête du Carbet
26 juillet au 2 août : Tour des Yoles et fête de Ma-couba
27 juillet : Fête patronale de Sainte-anne
MARtiNiQue
66 Martinique 99°
s
oleil !1, 2,3,s
bien CHoisir son soin proteCteurle choix de la crème variera en fonction du phototype de la peau, de la catégo-
rie de protection ou de la puissance de l’exposition solaire. Huile, crème, spray,
stick, à chacun la formule qui lui correspond. SPF 15, 30, 50, on fait bien attention
d’opter pour une protection adaptée à sa carnation. Et on se souvient de com-
mencer en douceur avec une protection plus élevée en début d’exposition, puis
de baisser doucement sa garde en optant pour un SPF plus faible une fois la
peau dorée et accoutumée au soleil.
Il est fortement déconseillé de réutiliser des produits solaires d’une année sur
l’autre, les propriétés protectrices risquant d’être altérées 6-8 mois après ouver-
ture…
L’été approche et en attendant il est impératif de se procurer les
indispensables « beauté » pour préparer sa peau avant les premiers
rayons du soleil ! Protéger sa peau lors d’une exposition solaire, c’est
préserver sa qualité et sa jeunesse, pour un bronzage réussi et durable.
TexTe JessiCa leBraT | phoTos shuTTersToCk
bien-être
Maisons creoles 69
une proteCtion spéCiFique pourles nourrissons et les enFants
Choisissez une protection solaire comportant
la mention « bébé-enfant » (moins d’agents
chimiques et une protection UVA-UVb opti-
male), comprise entre 40 et 50+, si possible
sans paraben. renouvelez les applications
toutes les deux heures.
Quant aux lunettes de soleil, elles sont indis-
pensables. les yeux des tout-petits sont très
sensibles aux UV, ne prenez surtout pas de
modèles fantaisie. Choisissez des lunettes
comportant la mention CE et assurez-vous que
l’indice de protection est de type 3 ou 4. Si elles
comportent un élastique, c’est encore mieux !
En ce qui concerne les femmes enceintes, at-
tention au phénomène hormonal lié au soleil,
le fameux « masque » (appelé aussi chloasma)
qui risque de se poser sur le visage pendant
la grossesse. l’écran total est de rigueur, sous
forme de crème à indice IP 40.
a CHaque partie du Corps,son soin spéCiFique
les crèmes et protections solaires doivent
être adaptées à chaque partie du corps et
chaque zone du visage. Il est recommandé
d’utiliser des crèmes pour le visage et des
laits, gels ou sprays pour le corps. les sticks
sont conseillés pour les lèvres, le nez et
les yeux. les lèvres sont très sensibles aux
rayons du soleil, elles nécessitent une haute
protection solaire afin d’éviter le dessèche-
ment et les lésions induites par les UV.
Pensez à bien appliquer une protection so-
laire avant chaque exposition, à renouveler
ces applications toutes les deux heures
environ, ou plus régulièrement en cas de
transpiration ou de baignade.
Une fois de retour à la maison, les soins
après-soleil ne sont pas à négliger… ils at-
ténuent efficacement les sensations d’in-
confort dues à une exposition excessive
et favorisent les mécanismes naturels de
renouvellement cellulaire. Véritables soins
hydratants, ils procurent rapidement une
intense sensation d’apaisement.
Enfin, on n’oublie pas : le capital soleil de la
peau ne se renouvèle pas, il est donc impératif
de bien se protéger. b
bien
-êtr
e
70 Martinique 99°
Voici une petite merveille de cocotte 100% italienne. Entièrement transpa-rente, elle comble un rêve de foodista en permettant d’observer la cuisson des aliments comme si on y était !
Le verre borosilicate est un verre peu dilatable résistant au choc thermique. Il garde longtemps sa brillance carac-téristique.
Tout cela rend cette cocotte très po-lyvalente : véritable 3-en-1, elle peut être utilisée aussi bien pour la cuisson que pour le service ainsi que pour la conservation au réfrigérateur.
de la transparenCe dans la Cuisine | © kn industrie
mojito set | © Zak !designs
mojito party, un vent de fraîcheur et d’audaceva envahir toutes vos fêtes !ZAK !designs nous invite à la fête avec sa nouvelle créa-tion : un set design et coloré, parfaitement adapté à la confection et la dégustation de nombreux cocktails et particulièrement du Mojito. Le Mojito set respire le soleil, la détente, la fraîcheur et les amis.
Il s’adapte à toutes les situations : pi-que-nique, jardin, terrasse, piscine, il sera de tous les instants et tous les lieux grâce à son plastique incas-sable.
Maisons creoles 71
sCoop, la cuillère complice des dé-gustations givrées…
Après le Tartineur high-tech qui uti-lise la chaleur corporelle pour faire fondre le beurre, la jeune marque américaine That ! Inventions dévoile Scoop, une cuillère à glace origi-nale, fruit d’un développement au-dacieux… Scoop recèle dans son manche un fluide haute performance dont les propriétés chauffantes se pro-longent jusqu’aux extrémités de la cuillère. Même le plus dur des blocs glacés ne lui résiste pas !
sCoop | © glop studio
72 Martinique 99°
nos arTenairesP
c
Vous avez dû le remarquer… j’utilise beaucoup le lait de coco dans mes différentes préparations. Véritable symbole de la cuisine exotique, il se marie à merveille avec les épices tout en apportant onctuosité et douceur. Ici, il vient sublimer un curry de poisson, mais pas que… En effet, j’accompagne ce curry avec du riz complet et j’ajoute du lait de coco à l’eau de cuisson, afin d’obtenir un riz tendre, subtilement parfumé !
reCette
esPadond’urryc
Maisons creoles 81
reCe
tte
Dans une sauteuse, faites revenir l’oi-gnon émincé et l’ail pilé dans 1 c.s d’huile de coco (cette dernière peut être rem-placée par une autre huile supportant la cuisson, comme l’huile d’olive).
ajoutez ensuite le gingembre fraîche-ment râpé ainsi que la citronnelle cise-lée en biseau. Mouillez le tout avec le bouillon de légumes et le jus des citrons. Ajoutez le cumin et le curry en poudre, salez et laissez mijoter pendant une di-zaine de minutes.lavez, pelez et coupez la carotte en biseau. Faites blanchir les rondelles de carotte en les plongeant dans une
casserole d’eau bouillante pendant 3 minutes, puis transférez-les dans un bol d’eau glacée. Egouttez et réservez.Passez la sauce au chinois afin de ne récupérer que le bouillon dans une cas-serole. Versez-y le lait de coco et laissez réduire une dizaine de minutes. Pen-dant ce temps, coupez l’espadon en cubes que vous saisirez dans une poêle très chaude avec de l’huile de coco.
Placez les morceaux de poisson ainsi que les carottes dans la sauce et laissez mijoter quelques minutes. Saupoudrez de coriandre ciselée et servez aussi-tôt avec du riz !
ingredienTs
Pour 2 personnes600 gr d’espadon
1 oignon1 c.c d’ail pilé
2 c.s de gingembre frais râpé1 bâton de citronnelle
1 litre de bouillon de légumes2 citrons verts
1 pincée de fleur de sel1 c.c de cumin1 c.c de curry
200 ml de lait de coco1 carotte
Huile de cocoCoriandre fraîche
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curryd’esPadon
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