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J-21 FÊTE DE L’HUMANITÉ GIRONDE Jeudi 2 mai 2013 - N° 1992 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N°1992

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Nouvelles N°1992 du 2 mai 2013

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Page 1: Nouvelles N°1992

J-21fête de l’humanité gironde

Jeudi 2 mai 2013 - N° 1992 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 2 mai 2013

Amnistie socialeRespecter le vote du SénatJusqu’au 16 mai, tous ensemble pour réclamer justice pour tous ceux qui se battent pour l’avenir du pays, contre l’austérité

ActUAlité

Budget6 ans d’investissement mais combien de renoncements ?le 26 avril, le conseil de cUB adoptait le programme pré-visionnel d’investissement (PPi) de 2,7 milliards d’euros, marqué par une diminution de 10% sur tous les grands investissements et une enveloppe de crédit figée sur les 6 prochaines années. Pourtant avec « de bonnes orientations », pour le groupe com-muniste et apparenté, puisque ce programme « maintient, voire renforce les efforts sur le logement social pour répondre à l’urgence à laquelle une majeure partie de la population est confrontée ». Satisfaction dans le domaine des transports éga-lement puisque « la ligne de ceinture ferrée pourrait passer de la catégorie études à la phase réalisation ».Pour le groupe, Jean-Claude Galan interrogeait : « Mais qu’en sera-t-il quand le gouvernement aura mis en application son intention de baisser de 4,5 milliards d’euros les dotations ver-sées aux collectivités locales ? Qu’en sera-t-il si dans le même temps, l’Etat continue de se désengager de grands enjeux comme les infrastructures routières et ferroviaires, la politique de la ville ou encore l’enseignement supérieur ? »Et il soulignait les terribles conséquences de la suppression de la taxe professionnelle par le précédent gouvernement « un impôt économique qui doit être rétabli ».Quant à la rigueur budgétaire et aux contraintes de l’austérité imposée par le gouvernement aux collectivités locales « avec le gel des dépenses courantes de fonctionnement, l’écrêtement des investissements importants, l’application d’une enveloppe de crédits figée sur le mandat », il rappelle que son groupe les a toujours refusées : « Et nous ne sommes plus les seuls puisque, après plusieurs ministres, c’est l’ancien président d’un grand groupe du Cac 40 promu commissaire à l’investissement, Louis Gallois, qui alerte sur les dangers que nous font courir les politiques d’austérité. »Car en l’absence du retour d’une fiscalité plus juste sociale-ment « c’est sur les budgets des ménages et des usagers des services publics que pèseront ces politiques ».S’abstenant sur ce PPI « sans agressivité » mais comme « une alerte en particulier en direction de nos camarades de gauche » afin de faire entendre que   «  la voie de la rigueur n’est pas la bonne pour sortir de la crise et donc pour faire réussir la gauche », le groupe communiste et apparenté souhaite que la prise en compte annoncée des délais réels de livraison du pont Jean-Jacques Bosc soit effective, relayant « l’inquié-tude de ceux qui œuvrent à cette nouvelle jonction entre les deux rives, comme l’association Alliance 2 Rives (voir Sud-Ouest du 26/04) qui prévient des difficultés à venir si ce pont prend du retard alors que la liaison LGV elle, arrivera à l’heure prévue ». Association qui prévient aussi que le coût de l’ouvrage trouve ses justifications dans les urgences sociales et de déplacement sur les territoires. Les élus communistes et apparentés «  ne seront pas de ceux qui tenteront de trouver 10% de dépenses soi-disant superflues dans ce type de projets ».

FloiracPas de logement accessible = pas de famille = pas d’école !C’est l’incroyable équation sur la zone d’aménagement des Quais de Floirac qui, avec à peine 11% de logements sociaux, reste inaccessible aux familles modestes, alors que les logements des mal nommés «investisseurs» restent vides. Résultat  : le groupe scolaire attendra, faute d’un nombre d’enfants suffisant. Un véritable gâchis dénoncé par le conseiller municipal com-muniste de Floirac, Jean-Claude Galan, alertant sur l’orientation des opérations d’aménagement  : « Sous prétexte de faire de la mixité à l’envers sur la rive droite, l’opération des quais de Floirac plafonne à 11% de logements sociaux alors même que la dernière modification de cette ZAC, en 2006, prévoyait 25 à 30% de PLUS dans les opérations de la CUB. » « Quand on connaît par ailleurs l’urgence sociale en termes de logement, cette situation doit nous amener à réfléchir à une sérieuse réorientation de nos ambitions sur la rive droite. Afin de répondre aux besoins de ceux qui y vivent et pas dans le but de contenter quelques investisseurs. » Ce qui a amené le groupe communiste et apparenté à s’abstenir.

Cub

Christophe Miqueu (PG), Fran-cis Daspe (PG), Jean-Jacques Pa-ris (PCF) ont décortiqué l’acte III de la décentralisation devant un public pas du tout déstabilisé par la technicité et la complexité du texte. Réflexions, interven-tions et questionnements ont nourri le débat tout au long de la soirée .Quels objectifs ?- Moderniser l'action publique en faisant des économies budgétaires (en évitant les « gabegies ») et en allégeant le « millefeuille » insti-tutionnel.- La France est le 1er investisseur public local en Europe : 40 mil-liards d'euros d'épargne et 53 mil-liards d'euros d'investissement en 2012 : une baisse de ces investisse-ments aurait des répercussions sur la croissance européenne.Quels moyens ?- Supprimer les communes, rem-placées par les intercommunali-

tés en milieu rural, et les dépar-tements. Concentrer les compé-tences et pouvoirs de décision au sein de grandes régions et de mé-tropoles1.Une métropole est un méga-en-semble urbain avec pour but es-sentiel une compétitivité attractive pour les capitaux. On retrouve là le concept européen de concurrence libre et non faussée. Discussion :De grandes régions mises en concurrence tels d'immenses su-permarchés, des régions subor-données à des métropoles (au-jourd'hui, il n'y a aucune hié-

rarchie entre les collectivités terri-toriales), qui concentreront tous les pouvoirs de décision, un éloigne-ment de la sphère politique et dé-cisionnelle du citoyen notamment par la suppression des communes, seuls lieux encore intacts de démo-cratie locale... tous les ingrédients sont réunis pour faire de l'Etat une Entreprise.Un Etat non plus démocratique, mais bureaucratique assis sur l'ex-pertise et répondant aux exigences du standard européen prescrit par l'Allemagne et subi par la France et les autres pays de l'UE. Allons-nous nous organiser en « länders » avec des lois propres différentes d'une région à l'autre, directement subordonnés à Bruxelles ?Au contraire de cette décentralisa-tion, il est urgent de redonner du pouvoir aux assemblées élues, de faire revivre la représentation et la place des citoyens aujourd'hui dessaisis de tout. C'est tout l'enjeu de la lutte pour une VIème République fondée sur l'Humain d'Abord et le pou-voir au citoyen dans la Cité comme dans l'Entreprise, dont la marche du 5 mai à Paris sera le préambule.

Cécile BernièsSection PCF

du Canton de La Brède

• Lundi 6 mai, 19h. Conseil d’Espaces Marx, Athénée Municipal de Bx•  Mercredi 8 mai. Salon du livre A Parentis en Born (40)• Vendredi 17 mai, 18h30. Rencontres Philosophiques avec Yvon Quiniou, librairie « La Machine à Lire » • 24, 25 et 26 Mai. Fête de l’Humanité 33. Courréjean• Lundi 27 mai, 19h. Bistrot politique d’Espaces Marx « Faut-il désespérer de la politique ou en changer ? » Restaurant Le Gambetta à Talence

Espaces MarxRendez-vous de mai

Décentralisation Acte iii en débatRedonner du pouvoir aux assemblées éluesLe 23 avril, 27 participants ont débattu à Léognan

Le gouvernement a décidé de ne pas voter la proposition de loi d'amnistie sociale et syndi-cale. Cette décision est un dé-saveu cinglant de sa majorité de gauche au Sénat, un nou-veau coup pour les nombreux salariés et syndicalistes qui se battent pour leur emploi.Cette proposition de loi constitue pourtant un acte de justice à leur

égard à l'heure où le chômage at-teint un record dramatiquement historique. Comble du calendrier, la discus-sion dans l’hémicycle de l'As-semblée des propositions de loi du Front de gauche sur l'amnis-tie sociale et sur les licenciements boursiers interviendra le 16 mai, quelques jours après le vote défi-nitif de l'ANI.

Le PCF appelle à ne pas laisser faire ce mauvais coup. La pa-role doit revenir aux députés de gauche qui peuvent, comme leurs collègues du Sénat, voter cette loi le 16 mai. Il appelle à la levée d'un mouvement pétitionnaire de sou-tien à la proposition de loi des par-lementaires du Front de gauche. Cette mobilisation doit venir ren-forcer les cortèges du 1er mai, la marche citoyenne du 5 mai et se prolonger jusqu'au 16 mai, jour du vote des propositions de loi du Front de gauche, où le PCF appelle au rassemblement.Seule la mobilisation citoyenne et populaire pourra contraindre le gouvernement à faire ma-chine arrière et à respecter le vote du Sénat.

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Les Nouvelles 2 mai 2013 • 3

ActUAlité

Assises nationalesPour un nouveau contrat politiquePartout, là où nous vivons, construisons une nouvelle RépubliqueLa marche citoyenne du 5 mai «Contre l’austérité et la finance pour la VIe République » est une première étape, qui doit avoir une suite. Dans cet esprit, le PCF pro-

pose à ses partenaires du Front de gauche, à toutes les forces, aux hommes et aux femmes qui ont voulu le changement, de prolon-ger cette marche avec des « Assises

pour une refondation sociale et démocratique» à Paris le 16 juin 2013.Partout, dans tout le pays, sous toutes les formes possibles, assem-blées citoyennes, comités citoyens, débattons de la politique que nous voulons voir réalisée, ensemble élaborons un nouveau contrat politique pour le pays autour de plusieurs priorités :• Lutter contre la domination de la finance, avec une réforme fis-cale d’ampleur, contre l’évasion scale, un contrôle public et dé-mocratique sur les banques et la finance...• Donner la priorité aux salaires, à la sécurisation de l’emploi, à la protection sociale, aux services pu-blics, à l’investissement industriel et écologique.• Aller vers une VIe République, pour une refondation démocra-tique de nos institutions, pour redonner le pouvoir aux citoyens, donner de nouveaux droits aux salariés, pour une démocratisa-tion des élections avec la propor-tionnelle, pour en finir avec les conflits d’intérêts, pour une réelle indépendance de la justice.Evasion fiscale :Rapatrier 60 à 80 milliards d’euros en France, 1 000 mil-liards d’euros au niveau euro-péen ! Un rapport de la commission d’enquête sénatoriale et ses recom-mandations :blog.senat.fr/evasion-fiscale

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24, 25, 26 maiFaisons-en une éape girondine des Assises

l’intégralité des interventionshttp://www.pcf-fdg-carbonblanc.org/

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Mairie de carbon-BlancAbstention ? plus de délégation !Aucun élu ne doit rester prisonnier de la pensée uniqueElu dans sa commune depuis bientôt 30 ans, Jean-Luc Flipo s’est vu retirer par le maire sa délégation d’adjoint parce qu’il s’est abstenu avec son groupe en sur la date de mise en place des rythmes scolaires en 2013, sug-gérant de la reporter à la rentrée 2014 - choix, soit-dit en passant qui a été partagé par plus de 80% des communes dans le pays et 76% en Gironde.Lors du conseil du 25 avril, Jean-Luc Flipo a rappelé quelques prin-cipes sur la représentation plu-raliste : « A chaque fois qu’entre PCF et PS un accord a été conclu pour construire une liste, c’est en sachant que nous ne pensons pas pareil sur tout ! Toujours nous avons exprimé les nuances, ou les

désaccords, concernant notre ana-lyse et motivant nos choix. Régulièrement nous rappelons qu’au sein de la majorité munici-pale il y a un groupe PCF et ap-parentée, avec une opinion spé-cifique. »« Les projets à mettre en œuvre, n’ont-ils pas besoin de débats dé-mocratiques intégrant les diffé-rences pour construire la réflexion commune ? Les communistes ont des propo-sitions et font des choix. Minori-taires sur une liste d’union, on ne peut exiger d’eux qu’ils deviennent prisonniers d’une pensée unique, et interdits d’expression publique concernant les décisions gouverne-

mentales, en particulier dans leurs déclinaisons communales. Ce se-rait contraire à la démocratie. »Depuis, après beaucoup de débats entre PS et PC, la préparation d’une conférence de presse du PCF 33, l’élu s’est vu réintégré dans sa responsabilité d’adjoint, réélu à l’unanimité lors du conseil muni-cipal du 25 avril.Comme le dit Michel Becerro « il y a vraiment autre chose à faire : comme se préparer à défendre le budget de la commune contre la volonté de l’Etat de poursuivre la réduction de la dotation globale de fonctionnement des collectivités territoriales. »

Editorial1er, 5 mai…ce n’est qu’un début !

Les mobilisations de cette semaine du 1er et 5 mai, sont l’occasion pour le peuple de gauche d’expri-mer sur la place publique son « ras-le-bol » !

Ras-le-bol de s’entendre dire que le peuple doit consentir à toujours plus de sacrifices et être les victimes de la crise. Ras-le-bol d’être exclus de toute démarche représentative, participative et décisionnaire.

C’est le sens de la marche du 5 mai contre l’aus-térité, la dictature de la finance et pour une VIe République.

Au moment où sont écrites ces lignes, nous ne savons pas encore si cette mobilisation sera de nature à susciter de l’intérêt pour la population, pour ces citoyennes et citoyens fortement frappés par l’austérité et qui luttent déjà pour leur survie.

Toujours est-il que cette manifestation voulue par le Front de Gauche comme une initiative ouverte et populaire va permettre de déplacer le débat pu-blic de la scène médiatique à la scène du forum et de la place publique.

Dans la foulée de cette journée, le PCF a fait la proposition d’organiser des Assises citoyennes pour la refondation sociale et démocratique, le 16 juin à Paris.

Il s’agit de donner la parole à celles et à ceux qui ne se font pas entendre, de permettre aux identi-tés nombreuses qui constituent notre société de se rencontrer, de se reconnaître en égale dignité et de contribuer à fabriquer du commun, de l’hu-main d’abord.

Localement, toutes nos assemblées citoyennes doivent se multiplier afin de faire converger des propositions et des objectifs concrets lors de ces Assises nationales.

Notre objectif est bien de réaffirmer le rassemble-ment possible des forces sociales et politiques disponibles en vue de faire émerger un nouveau contrat politique, de réaffirmer la puissance de la souveraineté populaire, notamment face à la finance.

Comme le dit Pierre Laurent dans son appel pour le 5 mai : « Ne restez pas spectateurs du désastre annoncé ! »

Alors succès ou pas le 5 mai, notre défi à nous, communistes, est bien de faire prendre conscience au peuple de France qu’il ne doit plus se considé-rer comme témoin impuissant devant les événe-ments dus aux volontés de minorités privilégiées.

Ainsi toutes nos initiatives, qu’elles soient locales ou nationales, doivent continuer, s’amplifier avec un mot d’ordre :

Maintenant prenez le pouvoir !

Maryse Montangonmembre de l’exécutif du PCF 33

et du conseil national du PCF

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4 • Les Nouvelles 2 mai 2013

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected]é : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

« Sauvons les riches ! »La société n’est pas partagée entre riches et pauvres. Elle est divisée en exploiteurs et exploités. Néanmoins, ce n ‘est évidemment pas par hasard que la richesse est accumulée (et donc privatisée) par les exploiteurs et les possédants flanqués de toutes de sortes de clercs poli-tiques et médiatiques, idéologues multicartes et préten-dus philosophes chargés de propager la bonne parole de la soumission à l’argent. M. Pascal Bruckner est de ceux-là. Avocat sensible de toutes les causes désespé-rées, il se devait de participer à l’opération « Sauvons les riches ! » (Tribune « N’en déplaise aux donneurs de leçons, la richesse n’est pas un crime », le Monde, 21/22.04.2013). Noble tâche que celle de défendre les opprimés ! Car, figurez-vous que, de l’avis général, les riches sont persécutés, on a même parlé à l’UMP de « chasse aux riches ». Et M. Bruckner de reprendre les inévitables poncifs de la « haine » française de l’argent, etc. Il recourt surtout à la rhétorique spécieuse consis-tant à produire un contradicteur imaginaire dont il va pouvoir dénoncer le comportement qu’il lui prête -il « vocifère »- et à qui il va attribuer un argument stupide inventé de toutes pièces - « la richesse est un crime »-. Ayant aisément réfuté cette sottise que, pour ma part, je n’ai vu nulle part énoncée, M. Bruckner triomphe à bon compte d’un adversaire ainsi disqualifié...Il serait absurde de prétendre que la richesse en soi est un crime. Il est par contre légitime de s’interroger sur les conditions de son acquisition, lesquelles sont bien souvent douteuses et plus encore celles de sa conser-vation. Je parle bien entendu de ces fortunes incom-mensurables, immorales, illégitimes et parfois illégales dont on peut apercevoir quotidiennement les mani-festations obscènes. M. Bruckner s’efforce de biaiser avec des niaiseries du genre « l’argent est à la fois cor-rupteur et nécessaire », « s’il y a de l’argent sale, il y a aussi de l’argent juste », « l’esprit d’entreprise, l’appât du gain (l’amalgame est de M. Bruckner, GLS) n’ont en soi rien de honteux ». Des propos de comptoir après le troisième whisky ! On a évidemment droit aux lieux communs défraîchis : « on décourage les jeunes... on pousse les plus talentueux à s’exiler... » Car le « talent » ne se mesure qu’à la rémunération qu’il suscite. Idéo-logie libérale rancie et farce pieuse d’un enrichissement individuel qui se fonderait seulement et vertueusement sur le travail, le « mérite » et le « talent » de la personne. Des vertus parcimonieusement dispensées par la Na-ture, le Destin ou la Providence à une poignée d’élus et légitimant leur domination sur une masse de paresseux incapables, sans qualités ni disposition autre que celle à obéir et que l’on appelle indifféremment les pauvres.Nantis de cette prédestination, les riches se croient tout permis. Le mensuel Capital, magazine du business, d’avril 2013 consacre 22 pages à détailler les bons plans de la fraude fiscale sans la moindre conscience du sordide de l’affaire. L’article essaye de mouiller tout le monde, gros et petits : petites combines visant à déclarer moins que ce que l’on gagne, « malaisé pour les salariés, convient le magazine, puisque leur décla-ration est déjà préremplie », ce serait en revanche un « sport national pour les artisans, les commerçants ou les coiffeurs ». Mais qu’est-ce que cela à côté de ce que l’article appelle les « techniques sophistiquées des gros contribuables » : monter un trust dans un paradis fiscal, se faire verser son salaire à l’étranger, ne pas déclarer ses comptes bancaires à l’étranger, monter des sociétés en série pour ne pas payer la TVA, faire semblant de donner des actions à ses enfants ou les « montages savants à la limite de la légalité » : déguiser son salaire en plus-values boursières exonérées, oublier de déclarer une donation, escamoter ses plus-values d’entrepreneur... La fraude représente ainsi, selon Ca-pital, 100% du produit annuel de l’impôt sur le revenu et de l’ISF réunis, 100% de la masse salariale de l’Etat, 92%du déficit public, six fois le « trou » de la Sécu... Le plus cynique, c’est que, dans le même numéro, tout un article est consacré aux « sacrifices » qu’il va « falloir faire dans la protection sociale », une série de mesures toutes plus mesquines les unes que les autres sur les retraites, la CSG, les prestations familiales, etc. Et à Ca-pital on ne se rend même pas compte de l’incongruité qu’il peut y avoir à organiser la fraude fiscale chez les exploiteurs en même temps que l’on planifie des « sa-crifices » pour les exploités !

annonces légalesavis de constitution

Aux termes d’un acte SSP en date du 22 avril 2013 il a été constitué une société dont les caractéristiques sont les sui-vantes :Dénomination sociale : AWAMSiège social : 192 Rue Sainte Catherine 33000 BORDEAUXForme : SASObjet : Agence de CommunicationCapital : 1 000 €Durée : 99 ans à compter de son imma-triculationPrésident : M. Alexandre SANNA demeu-rant, 192 rue Sainte Catherine 33000 BordeauxImmatriculation au RCS de BORDEAUX en cours

Pour avis,

LE PANIER FUTESARL au capital de 2 000 €

Siège social : 26 avenue Jean Moulin33610 CESTAS

Siren 538051640 RCS BordeauxAux termes d’une AGE en date du 4 avril 2013 , l’associé unique a approuvé les comptes définitifs de liquidation Déchargé M.BOUTEKHEDOUST NAOU-FAL de son mandat de liquidateur à compter de ce jour, donné à ce dernier quitus de sa gestion, et prononce la clô-ture de la liquidation.La société est radié du RCS de Bordeaux

Pour avis,

avis de clôture de liquidation

BiganosRéunions publiquesSamedi 4 mai, 10h, siège de la section*le travail est d’abord une richesse ! ce que nous coûte le capital ! avec la partici-pation d’Ivan Lavallée à partir de son dernier ouvrage « Pour le communisme, la liberté et la France ».

*61 bis, av. de la Libération

Samedi 11 mai 2013 (10 h) - Club House* les collectivités locales et l’acte lll de la décentralisation : Offensive contre la re-présentation populaire. avec la participation de Claude Mellier, conseillère municipale à Mérignac, conseillère communautaire.Secrétaire de l’ADECR 33.

*Rue de la Verrerie

PcF MédocAssemblée des adhérents Vendredi 3 mai, 8h30, à Castelnau

PcF BordeauxAssemblée générale Jeudi 16 mai, 18h30, au 15-17 rue Furtado

Assemblées citoyennesBèglesVendredi 3 mai, 18h30, salle Jean Lurçat- Marche du 5 Mai- Mobilisations contre l’austérité, projet alternatif

Bordeaux Sud (6e canton)

Jeudi 16 mai, 19h, Athénée municipal- compte rendu des manifestations du 1er et 5 mai- Actions en cours sur le canton- Municipales 2014

landesMise a péage de la Nationale 10Manifestation particulière, mardi 7 mai, 17h, place de la Mairie à castets pour vol de bien publicOfferte en cadeau à une société privée qui va ainsi pouvoir faire du fric sur le dos des usagers de cet axe routier qui n’ont pas d’autre alternative : 26 000 véhicules/jours + des dizaines de milliers de camions.Loin d'abandonner le combat, loin de se résoudre à cette situation, Alain Baché, secrétaire du PCF 40, conseiller régional d’Aquitaine PCF / Front de Gauche, et les communistes landais appellent à participer massivement à une action sous forme de rassemblement puis cortège de véhicules pour aller au péage de castets pour payer par chèque.

Le 9 mai, les Jeunes Com-munistes Girondins (ly-céens-nes, étudiants-tes, salariés-es…) prennent le pouvoir sur Les Nouvelles et font leur numéro !

DANS vOS AgENDAS CHRONIQUENOUVELLES IDÉES REÇUESpar Gérard Loustalet Sens