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Travailleurs saisonnier s c’est pa s une vie de chât eau Jeudi 25 juillet 2014 - N° 2056 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N° 2056

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Nouvelles N° 2056 du 24 juillet

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Travailleurs saisonniers c’est pas une vie de château

Jeudi 25 juillet 2014 - N° 2056 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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Avec l’équivalent de 11 700 temps pleins, l’Aquitaine est en 2010 le plus grand utilisateur de travailleurs occasionnels agricoles (saisonniers et prestataires de services). Elle emploie 13% du volume de travail national de ce type de main-d’œuvre. Les Entre-prises de travaux agricoles (ETA) et Coopératives d’utilisation de maté-riel agricole (CUMA) connaissent un véritable essor. Ces prestataires ont élargi leur offre de service, et apportent travail salarié et matériel.

3 exploitants sur 4 emploient de la main-d’œuvre occasionnelle

Les trois quarts des exploitants aquitains ont recours à la main-d’œuvre occasion-nelle, en embauchant des salariés saison-niers, ou en faisant appel aux services des ETA ou des CUMA. L’agrandissement et la spécialisation des exploitations ont favorisé le développement du travail occasionnel, car ce type d’emploi per-met de faire face aux pics de travaux (récolte, taille, semis…). La plupart des exploitants sollicitent seulement de la main-d’œuvre occasionnelle. 5 500 exploitants recourent à la fois aux salariés permanents et saisonniers.

Des saisonniers surtout en Gironde

Avec 96 800 saisonniers, l’Aquitaine emploie 12% du travail saisonnier de France. Presque la moitié travaille dans les exploitations viticoles. Les exploita-tions spécialisées en fruits ou maraîchage se partagent, après la viticulture, la plus grande part du salariat saisonnier. La

Gironde et le Lot-et- Garonne comptent ainsi 70% du volume de travail aquitain.

Deux tiers des exploitations emploient moins de 5 saisonniers. Les exploitations de plus de 50 saisonniers emploient à elles seules un quart des effectifs.

« Saison »Alibi de l’érosion des droits des salariés

Dans la revue Plein Droits en 2008, Nicolas Duntze, de la confédération paysanne, décrivait le développement de la précarité de l’emploi agricole comme une conséquence directe de l’agriculture intensive, de la concentration des bassins de production qui nécessite l’organi-sation de la « mobilité » d’une main d’œuvre peu onéreuse et docile.

La « saison » correspond simplement « à la période, la plus longue possible, pendant laquelle un employeur espère profiter d’une force de travail docile, malléable et bon marché. La saison s’est annualisée, aboutissement du rêve totalitaire du productivisme et des capi-taines d’industrie : la soumission des lois naturelles aux « règles » du marché. Elle reste l’alibi de l’érosion des droits des tra-vailleurs dans le champ de l’agriculture. »

« Il a donc fallu mettre en place un arsenal de mesures légales et divers contrats visant à organiser la flexibilité du travail en révisant à la baisse les normes imposées par la législation et le code du travail. »

Main d’œuvre temporaire en Aquitaine

De plus en plus, ce ne sont plus les châteaux, les propriétaires, qui em-ploient les travailleurs occasionnels de la viticulture mais des sociétés qui, autrefois, pourvoyaient les propriétés en matériel et ont élargi leur activité en apportant un travail salarié pour répondre aux besoins des pics de travaux (récoltes, tailles, etc).

Les propriétaires ont donc de moins en moins de raisons de s’encombrer de per-sonnel permanent, ils paient une société qui procède aux différents travaux de la vigne, matériel et main d’œuvre compris.

Les salariés de ces sociétés alternent période de chômage et contrats à durée déterminée ou saisonniers (les conditions et les droits ne sont pas les mêmes), sans aucune garantie, bien sûr, d’être recrutés au prochain pic d’activité. Ils habitent parfois le secteur et n’ont eu d’autre choix que d’accepter cette vie de précarité. D’autres sillonnent la France, 8 mois sur 12, et passent de travaux agricoles en récoltes, d’une région à une autre, s’installant dans une vie de nomadisme,

plus ou moins choisie, plus ou moins assumée, à l’origine de laquelle il y a la nécessité de travailler pour vivre.

Une main d’œuvre mobile, parfois mal informée de ses droits et qui ne suffit pas à répondre aux besoins.

S’y ajoute, pour le plus grand bénéfice des employeurs, une main d’œuvre européenne qui fuit le chômage, la dégradation économique et sociale de ses conditions de vie. C’est le cas des jeunes Espagnols qui affluent en Gironde depuis la catastrophe économique de 2008 (lire article ci-contre).

Bien sûr, toutes les propriétaires viticoles ne croulent pas sous les bénéfices mais ce n’est sans doute pas aux viticulteurs les plus en difficulté que profite le plus cette précarisation, qui, de manière générale dans l’agriculture, est une conséquence directe de la concentration et de la pro-duction intensive.

Christelle Danglot

Précarité galopante dans les vignobles girondinsQuand on vit dans le Sud et qu’on parle « saison », on pense au flot de touristes qui arrivent avec l’été, les animations, la restauration, les hôtels qui vont avec… Mais dans l’agriculture, et en particulier en viticulture, se cache derrière ce mot une précarisation incessante du travail.

Depuis trois ans, ils débarquent en Gironde de plus en plus nombreux, avec leur camionnette pour seul toit et un objectif : travailler dans la vigne, de mars à novembre. Avant la catastrophe économique de 2008, qui a plongé 26 % des actifs espagnols dans un chômage de longue durée, les jeunes vendangeaient sur les terres ibériques. Mais, très vite, le taux horaire a dégringolé. « Pour le même boulot en Espagne, je touche 5 euros de l’heure alors qu’en France c’est 9,50 euros. C’est vite vu », raconte Carolina, vingt-sept ans, originaire de Melilla. Installée sur une aire des gens du voyage de Saint-Pierre-d’Aurillac, à quelques kilomètres de Langon, cette jeune femme symbolise à elle seule une génération de jeunes précaires confrontés à une des crises les plus violentes jamais vécues par les Espagnols.

En fin d’après-midi, Maïtena, Carolina, Jésus et quelques autres se retrouvent autour d’un verre, sous une tente, pour décompresser. Des chiens slaloment entre les cinq fourgonnettes. Un point d’eau se trouve à l’entrée du mini-camping et une douche bricolée à l’écart chauffe avec le soleil, lorsqu’il y en a. « On cotise, on parti-cipe à l’économie française. On devrait pouvoir s’installer sur des terrains décents et avoir accès à la Sécurité sociale, dit Carolina. L’an dernier, mon compagnon a eu un accident du travail. Il a passé trois semaines à l’hôpital. Sans la mutuelle agricole, on aurait perdu toutes nos économies. »

Signer un contrat est une protection. En Espagne, c’est une denrée rare. Le travail au noir a explosé : plus de 4 millions de personnes ne sont pas déclarées et l’économie souterraine représenterait 21,5 % du PIB. « Je préfère vivre dans mon fourgon avec mon chien, gagner l’équivalent de 1 200 euros par mois et mettre un peu d’argent de côté, plutôt que de trimer sans aucune sécurité. En Espagne, il n’y a que du travail au noir. En plus, il faudrait dépendre des banques qui ont fait plonger le pays ? Je refuse. » Maïtena, éducatrice de formation, écoute avec attention les propos de Carolina. Elles se sont rencontrées sur cette minuscule aire. « J’ai

vingt-cinq ans et le secteur du travail social est ruiné en Espagne. Nous sommes tous ici par obligation. Tout est plus cher, l’alimen-tation, les loyers, les transports… Avec un salaire à 800 euros, tu ne peux pas vivre », lâche-t-elle. Carolina se souvient d’une jeune mère de famille espagnole, croisée l’an passé et venue dans la région pour nourrir ses enfants. « Comment a-t-on pu en arriver là ? Des gens crèvent de faim et d’autres jettent de la bouffe à la poubelle, c’est ça, la réalité de l’Europe ! » s’emporte-t-elle, révoltée.

Des champs de vigne défilent de part et d’autre des routes. Entre les petites exploitations et les grands crus, comme le très réputé château d’Yquem, la demande de récolte manuelle est énorme. Levée à 6 heures du matin, Carolina commence l’épamprage de la vigne à 7 h 30 jusqu’à 15 h 30. Sept heures de travail accroupie, le dos plié pour débarrasser le cep des rameaux et favoriser la maturation des branches fruitières. Sept heures sans véritable équipement : pas de gants, pas d’eau, pas de lunettes, pas de protection pour la pluie et le vent. « Si tu ne les amènes pas, certains châteaux ne fournissent rien », insiste-t-elle en montrant ses mains et ses ongles noircis par le raisin. Jésus, vingt-huit ans, est un habitué de la région, qu’il sillonne depuis trois ans. Les raisons de sa migration sont claires : « Je suis ici pour ma famille. Mes parents sont tous les deux au chômage. Je leur envoie ce que je gagne. On fait le travail que les jeunes Français ne veulent pas faire. »

« C’est une région où tout le monde sait et où personne n’ose dire ».

Ces jeunes Espagnols, nouveauxforçats des grands crus bordelaisDu Médoc au Sauternais, le marché de la vigne emploie en masse des saisonniers, dont une moitié constituée de jeunes migrants en provenance majoritairement d’Espagne. Ixchel Delaporte, pour L’Humanité, est allée à leur rencontre.

TRAVAILLEURS SAISONNIERS C’EST PAS UNE VIE DE CHÂTEAU

Données chiffrées

Source : site de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt d’Aquitaine

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Forçats de la vigne, nomades du travail dit « occasionnel », qui s’en soucierait s’il n’y avait la question du logement et ces camions qui fleurissent sur des terrains autorisés ou pas et dont ils sont parfois chassés. À Pauillac avec l’Union locale CGT ou à Saint-Pierre-d’Aurillac avec la municipalité, on organise la solidarité de travailleurs. Mais il serait temps d’en finir avec ces conditions de vie indignes, en impliquant ceux à qui profitent cette précarité du travail. Et si les exploiteurs étaient aussi les payeurs ?

Il semble loin le temps où les « saisonniers » débarquaient au château où on leur assurait le gîte et le couvert. Comme en témoignent les jeunes Espagnols, c’est déjà tout juste si on leur fournit le matériel pour travailler.

On peut évoquer, à décharge des proprié-taires, les normes, les réglementations tou-jours plus nombreuses et exigeantes pour régir l’hébergement collectif. Même si les aides publiques financières existent, c’est beaucoup de tracas. Et puis quand le foncier ou la location rapporte tant, laisser vacants toute une partie de l’année ces logements…

Alors qu’ils soient de France ou d’Espagne, ces travailleurs qui acceptent des conditions de travail difficiles pour essayer de « gagner leur vie » se débrouillent. Ils se déplacent et dorment donc pour la plupart en camion, plus ou moins aménagés. Mais même trouver un terrain est une galère : être autorisé à y séjourner est déjà rare alors qu’il soit équipé de sanitaires, d’assainissement et d’électricité, ils n’en rêvent même plus.

A Pauillac, dans le Médoc, à deux pas des châteaux Lafite-Rotschild et Latour, Alain Curot, secrétaire de l’union locale CGT, tient la barre de la solidarité de travailleurs, non sans difficultés tant les demandes d’aides sont nombreuses.

Familier des dossiers de travailleurs viticoles sous-

payés, surexploités, le syndicaliste s’est trouvé confronté aux situations spécifiques des saison-niers étrangers de la viticulture, il y a un an.

Deux jeunes femmes s’adressent à la permanence juridique de la CGT, elles

sortaient des urgences après avoir été frap-pées pour avoir réclamé des douches sur leur lieux de travail. « Lorsque l’on travaille dans la vigne en période de traitement à la bouillie bordelaise, explique Alain Curot, c’est un minimum, d’autant que ce droit était inscrit dans leur contrat de travail. » Ces jeunes femmes ont engagé depuis une démarche en correctionnelle mais elles sont espagnoles et n’ont donc pas droit à l’aide juridictionnelle. Le syndicat cherche encore des solutions pour qu’elles puissent aller au bout de leur démarche.

Outre ce cas extrême, il se rend compte que ces salariés, à l’époque espagnols, portugais, italiens et marocains, rencontrent des diffi-cultés par manque d’adresse administrative en France : pas de possibilité d’ouvrir un compte bancaire donc difficulté pour encais-ser leur salaire, pas d’accès à la MSA… Alain Curot cherche des solutions de domiciliation auprès d’associations, des collectivités… Agacé par le manque de réponses, il décide de prendre les choses en main, instaure un système de boîte aux lettres, négocie avec une agence bancaire pour qu’elle accepte d’ouvrir des comptes aux travailleurs saisonniers qui se domicilient à l’Union locale. En un an, 51 personnes ont ainsi été domiciliées à l’union locale CGT.

« Ce sont de vrais saisonniers qui voyagent d’une région à une autre, explique Alain Curot. Leur présence est liée à la situation économique de leur pays. Les sociétés de service en viticulture sont friandes de cette main-d’œuvre. »

Pour le syndicaliste, « il est anormal qu’il n’y ait pas de réflexion pour proposer des solutions comme les maisons de saisonniers pour les salariés du tourisme sur le littoral. »

Comme la municipalité n’a pas manqué de le rappeler au syndicat, la domiciliation propo-sée par la CGT n’a pas de valeur légale et ne permet donc pas aux travailleurs saisonniers du secteur d’avoir accès à toutes les presta-tions sociales et démarches administratives. « En fin d’année dernière, la député Pascal Gau avait réuni des élus et des associations pour travailler un projet de foyer d’accueil pour les saisonniers, débat public au cours duquel la CGT n’a pas pu intervenir. Depuis, c’est le statu quo. »

Le responsable syndical redoute, pour cette année, un afflux des demandes auquel il ne pourrait faire face.

« Solidarité de travailleurs » aussi à Saint-Pierre-d’Aurillac où de jeunes espagnols se sont installés sur une petite aire d’accueil des gens du voyage. « Nous tenons à rappeler aux habitants que ce sont des travailleurs, explique le maire, Stéphane Denoyelle. Ce ne sont pas juste des jeunes qui ont choisi un mode de vie marginal. Ils ont un regard lucide, politique sur leur situation. On peut d’ailleurs se demander si c’est parce que ceux-là ne sont pas invisibles que leurs contrats n’ont pas été renouvelés après les interviews dans l’Humanité. Heureusement, ils ont, depuis, tous retrouvé du travail. »

À Saint-Pierre d’Aurillac, c’est la municipa-lité, avec le CCAS, qui domicilie quand il y a une demande. Mais ces actions de solidarité mettent mal à l’aise le maire, elles lui donnent l’impression de participer « à un système qui exploite et précarise toujours plus ». « Il y a parfois un paradoxe entre la solidarité humaine et le combat politique », ajoute-t-il.

Le maire n’est pas convaincu par des solu-tions d’hébergement en dur pour ces jeunes qui ont adapté leurs installations à un mode de vie itinérant, avec un parti pris décroissant et qu’il a consulté sur la question. Il va donc proposer au sous-préfet et à la commune voi-sine d’engager une réflexion sur les solutions à apporter. « L’État est garant du shéma d’aires d’accueil pour les gens du voyage. Il doit donc apporter des solutions pour l’accueil de ces nouvelles populations ».

Car en l’état actuel, elles se trouvent en quelque sorte en concurrence avec la popula-tion des gens du voyage pour laquelle ces aires avaient été mises en place. « Il faut peut-être envisager un nouveau type d’hébergement en plein air pour lequel les municipalités pourraient céder du foncier mais il me paraîtrait normal que les employeurs qui, par leurs choix, précarisent cette main d’œuvre prennent en charge l’aménagement de ces terrains. »

Logement en dur ou hébergement plein air adapté, il n’y a probablement pas une solution maiplusieurs. Par contre il y a une décision politique à prendre, sur le plan national car cette précarité n’est pas propre à la viticulture, pour qu’on en finisse d’imposer ces conditions de vie indigne à des salariés qui participent, de surcroît, à des productions qui font parfois le prestige de notre pays à travers le monde et qui surtout font les immenses fortunes de quelques-uns.

C.D.

En finir avec ces conditions de vie indignes

TRAVAILLEURS SAISONNIERS C’EST PAS UNE VIE DE CHÂTEAU

Marche des Gueux jusqu’au château Yquem, qui était allrs la propriété de Bernard Arnault,première fortune de France. Février 2012.

Stéphane Denoyelle,maire deSaint-Pierre-d’Aurillac

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Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected] paritaire de presse : 0113 C 85932

CULTURES

ConVersatoire d’Uzeste Musical école du rythme et de l’improvisationTous niveaux entremêlés du néophyte au pratiquantUn processus « initiacteur » réfléchi et « uzestusagé » par Bernard Lubat, les artistes œuvriers de la Cie Lubat et Michel Ducom (GFEN Groupe Français d’Éducation Nouvelle)Un concept qui s’articule autour de deux expressions :Rythme : comme moyen de transport (sens du dansant du rebondi de la continuité)Improvisation : passeport pour l’imaginaire (sens de l’intuition, de la narration, de l’inventivité)Improvisation relative (variation sur un cadre établi)Improvisation affranchie (engagement à l’imparfait du subjectif)À partir de ces notions fondamentales (comme on apprend à respirer, à marcher, à courir, à sauter, à plonger, à nager, à pen-ser) : laissons (les sons) pousser les oreilles… petites merveilles, découvrir le plaisir de (se) découvrir, désobéir à la fatigue d’obéir.Et dans la foulée, sensibilisation à la pratique instrumentale, verbale, vocale, gestuelle.Tous les matins  tous en rythme, tous en voix, tous en verbe, tous en geste, tous ensemble9h30 - 10h30 Uzeste (Patio l’Estaminet) Réveil corporel doux et puissant.Entraîneur joueur : Sylvie Gravagna• Adultes / adolescents10h30 - 11h30 salle des fêtes d’Uzeste : Des pieds des mains de la voixEntraîneurs joueurs  : Bernard Lubat, Fabrice Vieira, Pierre Lambla11h30 - 12h30 salle des fêtes d’Uzeste : Danse du gesteEntraîneurs joueurs : Raphaëlle Camus, Mathilde Olivarez• Enfants (7 à 14 ans)10h30 - 11h30 Uzeste (Patio l’Estaminet) Danse du gesteEntraîneurs joueurs : Raphaëlle Camus, Mathilde Olivarez11h30 - 12h30 Uzeste (Patio l’Estaminet) Des pieds des mains de la voixEntraîneurs joueurs : Louis Lubat, Thomas Boudé, Jules Rousseau

Tous les après-midis tous en improvisation, tous ensemble, et tous tout seul• Adultes / adolescents14h - 16h30 Proposition 1 : Uzeste (Patio l’Estami-net) : Écriture, improvisation poétique orale et voix. S’ima-giner s’écrire à dire à s’entendre parler pour comment direEntraîneurs joueurs : Michel Ducom, Méryl MarchettiProposition 2 : salle des fêtes de Villandraut : Atelier danse contemporaineEntraîneurs joueurs : Raphaëlle Camus, Mathilde Olivarez17h - 18h30 Uzeste (Théâtre l’Estaminet) Improvisation vocale et instrumentaleEntraîneurs joueurs : Bernard Lubat, Fabrice Vieira, Pierre LamblaProposition 3 : 14h - 18h Uzeste (Grange Chao) : Atelier radio UzEntraîneur joueur : Antoine Chao• Enfants (7 à 14 ans)14h - 16h30 salle des fêtes d’Uzeste : Atelier Arts plastiques « Trafiquons la matière »

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