Trait d’union-13Bulletin de la délégation-13 de l’Unafam

www.unafam13.org/Mars 2012

Edito Ce Trait d’Union aborde beaucoup de sujets importants concernant le handicap psychique. J’en profite pour remercier Marie-Françoise Pillard, responsable du Trait d’Union, pour son enthousiasme et son efficacité.

Handicap psychique et Emploi : il ne faut pas en effet oublier que la maladie psychique étant différente selon chacun, l’aptitude au travail l’est également. Il faut éviter, comme je l’entends souvent, faire de son cas particulier une généralité. L’éventail va de celui qui passera une grande partie sa vie à l’hôpital ou en clinique à celui qui travaillera en milieu ordinaire.L’expérience des pairs-aidants fait couler beaucoup d’encre. Il s’agit de reconnaître la capacité des patients guéris (stabilisés) à comprendre les malades, et de faire un essai en les incluant dans l’équipe soignante. Attendons. Je participe à la première réunion du Comité de Pilotage sur ce sujet à l’ARS début mars.Saluons le travail fait par Pierre Dada à la MDPH. Il a réussi à faire accepter à la MDPH l’élaboration de dossiers beaucoup plus orientés sur le handicap psychique et de tester leur efficacité dans l’antenne d’Arles.

Enfin venez nombreux au film débat que nous organisons dans le cadre de la Santé Mentale: «Un monde sans fous ?». C’est un instant d’échange et convivialité.

Bon courage à vous tous et au 24 mars.

Marie-Odile Meyer, votre Présidente déléguée.

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Sommaire

Editorial (p.1) Coup de projecteur: Handicap psychique et emploi (p.2-5) Lʼexpérience des pairs-aidants (p.5) La 23° SISM (p.6) Dossier Handicap à la MDPH dʼArles (p.6) Deux dispositifs dʼinformation et de formation des familles (p.7) Séjour de vacances REPIT (p.8) Institut de Neurosciences de la Timone (p.8) Un livre pour les jeunes enfants: quand un proche est malade (p.8) En bref (p.8)

Coup de projecteur : Handicap psychique et Emploi

«Le handicap psychique implique certaines limitations, mais pas nécessairement l’incapacité de travailler» Bernard Pachoud, enseignant-chercheur en psychiatrie.

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La revue Unafam «Un autre regard» a consacré son n°3-2011 à l’emploi. En complément, les bénévoles d’Aix sont allées visiter trois structures des Bouches-du-Rhône.

En effet, il ne s'agit plus seulement de traiter la maladie (atténuer les symptômes et prévenir des rechutes); mais de prendre en charge les conséquences sociales de la maladie, et d'optimiser la possibilité pour les personnes de retrouver une vie active et sociale et donc une intégration au travail. La sphère des activités collectives, principalement le travail, où l'individu est reconnu pour sa contribution au groupe, pour l'utilité sociale de son activité permet de reconquérir l’estime de soi. B. Pachoud, «Un autre regard»

Une passerelle vers l’emploi: l’Atelier Thérapeutique en Milieu Professionnel Ordinaire (ATMPO) du CHS Montperrin

Dans le cadre de la sociothérapie, le CHS Montperrin d’Aix propose, une structure originale qui permet après la rupture de la maladie, à ceux qui le peuvent de reprendre pied et d’aller en douceur vers le monde du travail.Nous avons rencontré Catherine GIRAUD-HERAUD et Agnès CAMUS, les infirmières coordonnatrices de cet atelier, dans les locaux de l’ATMPO, à côté de la cafétéria. Cet atelier existe depuis 1994 et Catherine GIRAUD-HERAUD, infirmière en secteur psychiatrique, passionnée par le travail qu’elle y fait en assure la responsabilité depuis de nombreuses années.-A qui s’adresse l’ATMPO?A des personnes qui ont été soignées en psychiatrie, pas obligatoirement hospitalisées, et qui sont suivies en CMP, ou usagers des SAVS ou résidents en foyer... - Il y a un petit flottement pour définir ceux qui participent aux ATMPO et c’est le terme «bénéficiaire» qui s’est imposé durant l’entretien. - Le prescripteur est soit le médecin, soit une personne de l’équipe de soins ou de suivi: il s’agit d’un projet thérapeutique orienté principalement vers la réinsertion professionnelle et la réadaptation sociale.-Quelle est la marche à suivre pour y participer?Après la proposition de départ, le bénéficiaire va s’approprier du projet: c’est lui-même qui en fera la

demande à son médecin avec lequel nous travaillons en concertation; puis il devra s’engager à participer régulièrement à l’atelier du mardi.-En quoi consiste cet atelier? C’est un premier temps de préparation qui nous permet d’évaluer les capacités du bénéficiaire à retisser du lien social et à accepter les contraintes liées à la vie en entreprise: d'abord, tout simplement la ponctualité et l’assiduité. L’atelier du mardi de 10h à midi est animé par une formatrice du GRETA (formation permanente de l’Education nationale): lecture d’articles de presse, puis commentaire et débats. Il s’agit de remobiliser des capacités (concentration, compréhension, mémorisation) mises à mal par la maladie. Une fois par mois, un atelier d’écriture fait davantage appel à la créativité.Cette activité nous permet de mieux cerner les possibilités d’insertion vers le travail et les projets de chacun, voire d’accompagner «le deuil du travail» lorsque nous nous rendons compte que c’est irréalisable.-Quelle est la suite de l’atelier du mardi?Une mise en situation professionnelle en milieu ordinaire de travail en adéquation avec les souhaits de chacun, L’insertion se fait très progressivement: une demi-journée d’abord jusqu’à 20h au maximum. Le bénéficiaire n’est pas laissé à lui-même puisqu’une

fois par semaine, nous lui rendons visite sur son lieu d’accueil.-Quels sont vos partenaires et les contacts avec eux? C’est très divers: aussi bien des artisans que des collectivités. Par exemple en ce moment: une cantine scolaire, des ateliers de couture, un centre de documentation, des pépiniéristes, des centres équestres, un boulanger, des commerçants... Comme nous avons bien cerné les profils des stagiaires au départ, que les partenaires sont volontaires et que nous avons beaucoup de contacts avec eux, les choses se passent bien.Ce qui nous demande le plus de travail et de doigté, c’est de trouver de nouveaux partenaires et les convaincre!-Les bénéficiaires sont-ils rémunérés?Non, puisqu’il ne s’agit ni d’un emploi, ni d’un stage au sens classique. Mais, via l’association Habilis de Montperrin, un défraiement modeste leur est versé pour couvrir frais de transport, de repas, d’habillement. Quant aux employeurs, ils peuvent faire un don à cette association.-Qu’est-ce que cela leur apporte?Outre le fait de recouvrer des capacités cognitives mises en veilleuse le temps de la maladie, les participants reprennent confiance en eux et dans leur capacité à évoluer dans le monde de travail (sans stress excessif puisqu’ils ont accompagnés et soutenus). Il y a aussi la fierté de retrouver un statut social, de se rendre «utiles», de recevoir en échange de leur travail un chèque, si minime soit-il: bref de se réinsérer dans la société. Pour certains, c’est le regard de l’entourage qui change.

-Combien de temps, cet accompagnement dure-t-il?Il s’agit d’un accompagnement à moyen/long terme de 4/5 ans toujours en contact avec les interlocuteurs institutionnels (dont les médecins) pour une trentaine de personnes.Après la période de «stage», nous accompagnons la demande de RQTH qui débouchera soit sur un emploi en ESAT, soit sur une recherche d’emploi via Cap-Emploi ou Isatis.Mais d’autres bénéficiaires, plus âgés, ne souhaitent pas aller au-delà d’une activité d’une ou deux demi-journées: cette activité représente pour eux une «aide à vivre» suffisante.-Votre activité est très discrète, quel souhait formulez-vous?Evidemment que l’ATMPO perdure malgré les restrictions budgétaires!Mais, nous voudrions profiter de cet article pour lancer un appel aux employeurs travaillant dans tous les secteurs qui dépendent de Montperrin: nous sommes toujours à la recherche de lieux de «stage» variés, faites-vous connaître et nous viendrons à votre rencontre vous expliquer nos attentes!

Catherine GIRAUD-HERAUD - Infirmière secteur psychiatrique Agnès CAMUS- Infirmière

04.42.16.18.07 - 06.16.43.21.39. s 19_atmpo_socio_infirmiers@ch-montperrin.fr

Voir fiche sur le site web unafam13: Ressources / Nos fiches

Travail en ESATLes ESAT (Etablissement et Service d'Aide par le Travail) ont pour objectif

l'insertion sociale et professionnelle des adultes handicapés. Deux ESAT dans le pays d’Aix s’occupent du handicap psychique.

Nous avons rencontré M. Valles, directeur de 2 structures: l'ESAT ELISA (à La Duranne) et l'ESAT OPEN (à Vitrolles).

ESAT 13 ELISAParc de la Duranne 13793 Aix-en-Provence

04 42 90 81 81

Cet établissement d’une capacité d'accueil de 84 personnes se trouve à La Duranne, nouvelle zone d'activités à côté d'Aix-en-Provence et est spécialisé pour le handicap psychique. C’est une structure classique en milieu protégé qui propose plusieurs

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activités réparties dans 7 ateliers: restauration et service en salle, petite mécanique, lavage auto, publipostage industriel avec conditionnement et reconditionnement, repassage, cordonnerie, prestations de service pour particuliers, collectivités locales et entreprises et un tout nouveau : entretien jardins

Le temps de travail est de 35 h hebdomadaires pour une rémunération comprise entre 55% et 110% du Smic. Elle peut se cumuler avec l'AAH, mais avec un plafond de 100% du Smic brut.Il y a 25 jours ouvrés de congés annuels.Ces activités favorisent l'acquisition de l'autonomie dans de nombreux domaines (transports, gestion vie quotidienne, hébergement...) pour une intégration sociale et professionnelle la plus satisfaisante possible.L’équipe de 14 personnes dont 7 moniteurs d'ateliers professionnels comprend une assistante sociale, une psychologue à plein temps, une éducatrice (soutiens sociaux) et un éducateur en charge du projet personnalisé.

ESAT OPEN75/77, Bd de l’Europe 13127 Vitrolles

04 42 890 890

Il accueille 55 personnes reconnues travailleurs handicapés (handicaps divers et pas seulement psychiques).Il a la particularité de proposer un suivi individuel des travailleurs handicapés dans le milieu ordinaire en les accompagnant dans leur projet de réinsertion sociale et professionnelle. L'objectif à terme est une intégration en entreprise ordinaire.

La reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH)

Faire reconnaître son handicap en demandant une RQTH permet d'accéder à différentes mesures :

- cette reconnaissance peut constituer un élément favorable à l'embauche puisqu'elle permet à l'entreprise de satisfaire à une obligation légale : tout employeur du secteur public ou privé, employant 20 personnes et plus, est tenu d'avoir dans son effectif, au moins 6% de personnes handicapées

- recruter une personne handicapée permet aussi de bénéficier des aides de l'Agefiph (secteur privé) ou du Fiphfp (secteur public).- bénéficier du soutien du réseau de placement spécialisé Cap Emploi qui a des programmes d'intégration ou du Sameth pour le maintien dans l'emploi ; - demander une orientation vers un établissement d'aide par le travail (ESAT) ; - accéder à un emploi dans une entreprise adaptée en milieu ordinaire, - accéder à des stages de formation professionnelle ou de rééducation professionnelle ;

Comment demander cette reconnaissance de travailleur handicapé ?Cette reconnaissance relève de la compétence de la Commission des droits et de l'autonomie CDAPH. Il faut donc déposer un dossier à la Maison DPHL'orientation dans un établissement ou service d'aide par le travail (ESAT) vaut reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.

Des bénévoles de l’Unafam au restaurant de l’Esat Elisa

ADMISSIONToute admission doit passer par le dépôt d’un dossier à la MDPH. La RQTH (Reconnaissance Qual i té de Travai l leur Handicapé) es t indispensable pour toute demande d'admission en milieu protégé (le temps d'instruction varie entre 4 et 6 mois). Une fois l'accord obtenu, la candidature peut être déposée auprès de l'ESAT qui recevra la personne pour constitution de dossier avec visite des locaux, entretien de pré-admission et peut être une période d'essai de 6 mois.A noter : liste d'attente d'environ 3 mois.

Carte variée Menu (un plat à partir de 9.50 € )Ouvert à TousDu L. au Vendr.de 12 à 15 h Sur réservation

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«D'anciens malades à la rescousse des psys »

titre l'hebdo Marianne du 21 janvier 2012

De quoi s'agit-il ?

D'une expérimentation mise en place dans trois régions dont la région PACA qui vise à recruter d’anciens patients stabilisés en vue de les intégrer dans les équipes soignantes comme médiateurs en santé mentale. Ils seront employés et rémunérés au salaire d'un infirmier débutant, après une formation u n i v e r s i t a i r e d e q u e l q u e s s e m a i n e s . L'expérimentation s'appuie sur le modèle des pairs-aidants qui existe au Québec ou aux Etats-Unis.

Leur rôle selon les autorités sera de faciliter l'accès aux droits, à la prévention et aux soins des usagers de services de santé mentale. Leur mission est de soutenir, d'informer et d'accompagner les patients.

Quinze hôpitaux se lancent dans l'expérimentation dont Sainte-Marguerite à Marseille : « Notre pari est simple, le médiateur se sert de son expérience pour aider d'autres malades à retrouver une vie autonome » dit le Pr Christophe Lançon.

Les réactions syndicales sont vives qui craignent de voir cette nouvelle profession empiéter sur des budgets serrés. Pour l'instant, il n'en est rien: l'expérimentation ayant été dotée de fonds propres. Celles de certains professionnels également qui dénoncent une confusion des genres. Il est vrai qu'on impose à ces médiateurs des responsabilités qu'ils ne

pourront pas forcément assumer sur le plan psychologique, car ils restent, bien que stabilisés, foncièrement fragiles et de plus, cette activité ne leur permet pas de sortir du milieu de la psychiatrie. Voilà pourquoi, la FNAPSY (Fédération nationale des patients en Psychiatrie) s'est montrée réticente et que le Dr Patrick Chemla qui dirige une unité à Reims va jusqu'à écrire: « Avec ce courant de la psy nord-américaine, on met les malades dans une sorte de réserve indienne et on laisse les indiens se débrouiller entre eux. »

Mais on peut espérer que ces médiateurs, patients stabilisés, auront précisément quelque chose à apporter en matière d'humanisation du système de soin. Les anciens patients ont souvent acquis un savoir, différent mais aussi précieux qu'un savoir d 'origine universitaire. Florence Vaillant, psychologue qui a participé à la sélection du premier médiateur de Sainte-Marguerite : « Il est superexpert dans la maladie ; moi, je peux en parler, lui, il l'a traversée. Moi, je suis la parole, lui, c'est la preuve.» L'assistante sociale du service, Carole Finiels complète: « On pense qu'ils peuvent apporter un espoir de réinsertion pour ceux qui commencent le parcours ».

Citations extraites de l'article de Marie Huret, Marianne 21-28 janvier 2012

Et quand l’emploi n’est pas, pas encore ou plus possible?

Des activités sont alors proposées soit en lien avec le soin: CATTP ou Hôpital de Jour soit par le biais des GEM (Groupes d’Entraide Mutuelle). Ces activités, avec le lien social, qu'elles génèrent sont primordiales pour éviter aux malades les perpétuelles ruminations auxquelles l’inactivité les renvoie.

Dans le prochain numéro, nous parlerons de ces structures et des visites que nous avons rendues aux deux GEM gérés par Espoir-Provence: Parenthèse à Marseille et Evidence à Aix

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Accueil à l’Esat Elisa

23e Semaine d’information sur la santé mentale 12 au 24 Mars 2012

Colloque à l’Alcazar de Marseille, vendredi 23 Mars 9h-17h30organisé par Arpsydemio

«La crise en Psychiatrie,la Psychiatrie en crise»

Le matin, on débattra de la crise et de l’urgence avec une intervention des familles: « la crise psychiatrique au domicile, dans la cité: quelles réponses?»Programme complet: SISM 2012-madehok.com

Dans le cadre de la SISM, samedi 24 marsprojection d’un film suivi d’un débat

organisée par l’Unafam-13«Un monde sans fous?» de Philippe Borrel

Une heure pour comprendre la place de la maladie mentale dans notre société: de la solitude aux pratiques humanisantes, de l’appauvrissement de l’hôpital public aux dérives inquiétantes autour d’un concept de Santé Mentale pour tous.Le film sera suivi d’un débat avec la salle auquel sont invités le réalisateur et deux praticiens hospitaliers: le docteur Spataru de Montperrin et le docteur Padovani de Sainte-Marguerite: « Quelle place notre société réserve-t-elle à la maladie mentale ? Et que signifie l’émergence d’un idéal de Santé mentale pour tous ?»

Samedi 24 mars, Auditorium du CHS Montperrin 109 ave du Petit-Barthélémy Aix-en-Provence de 15 à 17 h

L'entrée est libre mais le nombre de places est limitéContact:UNAFAM 04 91 66 19 03 / 06 84 81 39 73

Dossier handicap:un dispositif expérimental à l’annexe MDPH d’Arles

CCAS, 2 rue Aristide Briand - 04 90 18 46 80.

Les dossiers existant jusqu’à présent dans les MDPH ne sont pas très pertinents pour le handicap psychique. En nous appuyant sur le travail de Madame Roselyne Touroude, Unafam des Yvelines, nous avons fait ajouter des questionnaires spéciaux afin que les équipes pluridisciplinaires constatent plus facilement les problèmes quotidiens de toutes les personnes souffrant de handicaps dits ''invisibles''. Deux avancées: démontrer que - au moins pendant toute la période du déni- les malades doivent être sollicités ou surveillés pour l'accomplissement des tâches quotidiennes de la vie. Ce qui les fait entrer directement dans le cadre du décret 1574 du 06 Nov. 2007, et de ce fait leur fait accorder le 80%. Ce que nous obtenons rarement en CDA. Le deuxième avantage très important c'est la désignation par le malade d’un interlocuteur privilégié pour la MDPH. Cet interlocuteur recevra les doubles de tous les

courriers. Ainsi, les proches pourront enfin suivre de près les notifications, les rendez-vous, les renouvellements d’AAH. Une période d'essai a lieu à l'annexe de la MDPH d'ARLES pendant deux mois, pour éventuellement ajuster ces questionnaires selon vos remarques. Nous devons absolument faire que ce projet réussisse pour le bien de nos proches et de leur entourage. Pierre Dada

On peut retirer les dossiers tous les jours. Accompagnement par un agent administratif de la MDPH: les Lundis et Mercredis de 8H30 à 12H30 et de 13H30 à 16H30. Pour une demande de PCH (prestation de compensation du handicap) voir l’assistante sociale de la MDPH qui siège tous les vendredis matin de 9H30 à 12H306

Deux dispositifs d’information et de formation des familles

PROSPECTPublic concerné:

Toute personne concernée directement par la maladie psychique d’un proche et qui éprouve le besoin d’échanger et de prendre du recul par rapport à la situation qu’elle vit.

Objectifs :

-prendre du recul par rapport à l’incidence de la maladie sur notre vie

- prendre conscience des savoirs que l’expérience de la maladie nous a fait acquérir

- identifier des stratégies pour faire face dans la durée

- développer un réseau qui nous soutienne dans l’avenir

- développer confiance et estime de soi

Forme :

Travail effectué sous forme d’ateliers structurés autour de thématiques successives où la participation du public est primordiale.

Animateurs :

Bénévoles de l’UNAFAM,engagées dans la formation continue et confrontées aux mêmes situations que les participants

Durée :Deux sessions de deux jours

PROFAMILLEPublic concerné:

Toute personne ayant un proche souffrant de schizophrénie, qui souhaite obtenir des informations sur cette maladie et apprendre à mieux faire face.

Rem: Des programmes de psycho-éducation concernant les patients bipolaires existent aussi dans plusieurs hôpitaux.

Objectifs :

-connaître la maladie : ses causes, ses manifestations, son pronostic, son traitement

- apprendre à communiquer avec le malade et à poser des limites

-développer des habilités pour gérer la culpabilité et l’anxiété, pour gérer ses émotions, ses pensées parasites et avoir une bonne estime de soi.

-développer des habilités pour avoir des attentes réalistes et savoir demander de l’aide efficacement

-développer un réseau social.

Forme :

Cours magistraux et pratique d’exercices.

Animateurs : professionnels du soin

Animateurs permanents : Infirmiers travaillant au contact de malades atteints de troubles psychiques

Intervenants occasionnels : Psychiatre , Assistante sociale, Responsable d’association

Durée : Deux modules consécutifs: le premiers comprend 14 séances hebdomadaires de 4 heures chacune; le deuxième comprend 6 séances sur un an.

PROSPECT peut être assimilé à un programme thérapeutique. Il permet aux participants de s’exprimer sur leur ressenti, de prendre du recul par rapport à leur histoire, de réfléchir à l’expérience que la maladie leur a fait acquérir, d’identifier des stratégies pour faire face dans la durée. Ces ateliers n’ont pas pour ambition de parler de la maladie ou du malade, ils ne concernent que le ressenti des familles

PROFAMILLE est un programme psychoéducatif et non pas thérapeutique. Son but n’est pas de faire parler pour soigner ou soutenir. C’est un programme de formation et d’information. Il part d’un double constat :

-la schizophrénie est une maladie compliquée et très mal connue. Ceci peut induire des jugements et des comportements qui nuisent au malade et à la famille.

-la maladie perturbe très fortement le fonctionnement des familles. Elle favorise de nombreux sentiments négatifs et l’isolement.

Ces deux programmes sont donc parfaitement complémentaires , Chacun à leur niveau apporte une aide précieuse aux participants Toutefois la rencontre avec les autres familles reste incontestablement une de leur richesse essentielle.

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Unafam Marseille: prochain stage Prospect à l’automne

(encadré par Anouck Marion)Inscrivez-vous à la délégation

ArlesCycle de conférences-débats

organisé par l'association Entrego en partenariat avec l'Unafam, antenne d'Arles .

Conférences annoncées sur le site www.unafam13.org

AixLes résidents du Foyer l’Orée du Jour proposent

une exposition de leurs réalisations à la galerie Aix-Position 29 rue Lisse des Cordeliers

30 et 31 Mars 2012

Aix -Marseille - SISM Lire page 623e Semaine d’information sur la santé mentale

12 au 24 Mars 2012 «La crise en Psychiatrie, la Psychiatrie en crise»

Projection d’un film suivi d’un débat à Aixorganisée par l’Unafam-13, Samedi 24 mars à 15h

MarseilleMarie-Odile Meyer nommée correspondante Unafam

pour la recherche dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse

Site webwww.unafam13.org

Dernières fiches à consulter:Dossier complet AAH mis à jour en janvier 2012Fiches ATMPO (lire article page 2)

Commission-communication -UNAFAM, Délégation 13 - 28 rue Bérard - 13005 Marseille 04 91 66 19 03 - Adresse-mail 13@unafam.org Site: www.unafam13.org/

Petite-Oursonne et son papaClaire Frossard

En bref

Séjour de vacances REPIT

Quatrième séjour R.E.P.l.T. II se tiendra du 9 au 15 septembre 2012, au Domaine de Grand'Maison à Ste Montaine en Sologne.

Au cours des séjours R.E.P.I.T 2 0 1 2 , l e s familles et aidants n a t u r e l s d e p e r s o n n e s e n s o u f f r a n c e psychique trouvent détente, échanges entre pairs, ateliers Bien Etre et Prospect® et sont encouragées à rejoindre un groupe de parole UNAFAM à leur retour à domicile.Nouveauté 2012 : afin que les aidants vivent ce temps en toute tranquillité, notre partenaire, l'Oeuvre Falret, organise aux mêmes dates, non loin en Sologne, un séjour pour les personnes en fragilité psychique. Information complémentaire au 06 78 73 86 19 ou à repit.info@gmail.com

Institut de Neurosciencesde la Timone (INT) Marseille

Histoire dʼune petite oursonne dont le Papa-Ours souffre de troubles psychiques. Cet ouvrage édité par lʼUnafam pour de jeunes enfants constitue un point de départ précieux pour évoquer avec ses enfants, sans tabou, ce sujet difficile à aborder: la maladie psychiatrique dʼune personne de la famille ou dʼun ami. A commander sur le site www.unafam.org (rubrique publications de lʼUnafam) 5 €

Inaugurée en Novembre 2011, cette unité mixte de recherche (CNRS et Université de la Méditerranée) a pour objectif de faire tomber les frontières entre recherche clinique et recherche fondamentale sur les mécanismes cérébraux de la perception, des émotions et de la motivation. Il s'agit d'accroître notre compréhension de la façon dont le cerveau fonctionne et de concevoir de nouvelles stratégies pour les soins et le traitement des patients souffrant de troubles neurologiques et psychologiques (dont schizophrénies et troubles bipolaires).

L e s N e u ro s c i e n c e s r e g r o u p e n t l ’ en semb le de s d i s c ip l i ne s qu i s’intéressent aux fonctionnements (normaux et pathologiques) des neurones et du système nerveux. Elles étudient le développement, la structure et le fonctionnement du système nerveux au travers des sciences biologiques, médicales, psychologiques et des sciences de l’ingénierie, de l’information et des mathématiques.