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Bulletin interne du Comité d’Entreprise 99 SEPTEMBRE DECEMBRE 2008 d’Union Trait

Trait d'Union N°99

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Magazine du Comité d'Entreprise du journal L'Alsace

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Bulletin internedu Comité d’Entreprise

99SEPTEMBREDECEMBRE

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avec nos agences HUBERT STRAUEL

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HUBERT STRAUEL

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« Vive la crise ! » proclamait Yves Montand en 1984,dans une émission emblématique d'une certaine télé auxordres, qui pourrait être remise au goût du jour 25 ansplus tard. Comment ne pas être subjugué par les mira-cles annoncés, jour après jour, au nom du sauvetage dece sacro-saint système qui, décidément, doit survivre,quel qu’en soit le prix à payer. Une vrai métamorphoseéconomique. Rappelons-nous les caisses vides (Sarkozy) dedébut d’année, et même l’État en faillite (Fillon). Il afallu le désastre boursier et bancaire pour que des cen-taines de milliards d’euros pleuvent sur le capitalisme enperdition. 360 milliards d’euros pour les banques, 26 aut-

res pour l’économie « réelle », telles sont les sommesastronomiques injectées par le gouvernement de notre beaupays. Sans compter les robinets de la banque centrale euro-péenne — ce cénacle de gens si prompt à nous infligerles critères de bonne gestion — qui s’ouvrent à hautdébit. Et on ne parle pas des 1700 milliards d’eurosinjectés à travers le monde, une paille. Pour quel résultat ?Au regard des perspectives catastrophiques pour 2009qui nous sont annoncées de tout bord, on est en droitde douter de l’efficacité de ces choix. Seule certitude,c’est une sévère cure d’amaigrissement qui nous seraservie, si l’on en croit les thuriféraires de l’ordre établi.

Le 9 décembre dernier, les délégués FIL-PAC-CGT des entreprises de presse ont faitle point sur l'avancée des travaux des Etatsgénéraux de la presse écrite, engagésdepuis le mois d'octobre 2008.Entre défense du pluralisme, avenir destitres, situation économique, avenir del'emploi, des statuts et des acquis, lessujets de préoccupations ne manquentpas, alors que les travaux doivent trouverleur conclusion fin janvier, avec le discoursde Nicolas Sarkosy en personne. Sans vou-loir anticiper sur les décisions qui serontprônées, il ne fait aucun doute que la pres-se va changer d'époque. Ce ne sera pasforcément dans le sens des propositionsformulées par les organisations syndicales,et particulièrement de la FILPAC-CGT, seulsyndicat présent dans tous les titres, etsignataire de toutes les conventions collec-tives.

Tour d'horizon et perspectivesN'en déplaise aux Institut Montaigne et aut-res fossoyeurs de la chose imprimée, tousles intervenants sont d'acord sur un point:la pressse écrite et imprimée a un avenir. Cequi est loin d'être un détail, par les temps

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qui courent. L'acte de décès des quoti-diens payants, malgré les évolutions dumarché, les changements d'habitude, lapresse gratuite, internet, n'est pas signé.Tenant compte des contraintes nouvelles,certains préconisent de revoir les règles envigueur pour aboutir à la constitution degroupes de presse de taille mondiale. Cequi passe obligatoirement par une remiseen cause du cadre législatif actuel, héritierde la loi Bichet de 1948 et des aides spé-cifiques à la presse, garant du pluralisme,de l'indépendance et de l'existence destitres. Pour les milieux d'affaires, l'avenirs'écrit donc avant tout par sa rentabilité,dans une vision purement libérale, dansune logique de rupture.Une telle démarche signifie que, loin de seralentir, les concentrations et restructura-tions risquent bien de s'amplifier.Concernant le groupe Ebra et, plus large-ment les titres relevant du Crédit Mutuel,cette stratégie est déjà en œuvre, avec ladisparition de la Liberté de l'Est et de l'é-dition vosgienne de l'Est-Républicain, rem-placés par un hypothétique Vosges-Matin,ainsi que les suppressions d'éditions auRépublicain Lorrain et à L'Alsace-Le Pays.

Dans leur logique, la guerre aux coûtsoccupent une place particulière. Et, bienévidemment, ces privilèges exorbitantsdont bénéficient les "ouvriers du Livre",principales cibles des milieux bien-pen-sants (Alain Minc et consorts). Bien évi-demment, il va falloir continuer à éradiquerle mal à la racine, en poursuivant les plansde suppressions de postes. Un nouveauPMS fera bien l'affaire et complétera idéa-lement les plans de départs volontairestant prisés.Pour boucler la boucle, pourquoi ne pasrevoir ces satanés statuts qui nous empoi-sonnent l'exitence: tirer un trait sur lesdroits d'auteur et la clause de cesssion desjournalistes (rapport Giazzi), déplacer lecentre de gravité des négociations collec-tives de la branche vers les groupes et lesentreprises, avec les conséquences sur l'a-venir des conventions collectives.A notre niveau, la perspective de voir l'in-vestissement Eidos devenir le cheval deTroie de l'accès des correspondants à lapage doit être pris avec le plus grandsérieux. D'autant plus que Eidos seradéployé dans tous les titres, avec l'éven-tualité de pages communes.

Etats généraux de la presse écrite

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3Ceux qui vont souffrir de la crise ne sont pas ceux qui l'ontenfantée. La réalité, c’est que le système n’arrête pas decrouler sous le poids de sa propre obésité. Loin d’être unedérive du capitalisme, cette crise est le fruit des politiquesvoulues et menées dans le cadre de la mondialisation libérale :pression sur les salaires, affaiblissement des protections dessalariés au nom de la compétitivité, casse de la protectionsociale. Ces choix, s’ils font le bonheur des boursicoteurset autres détenteurs de parachutes dorés (quand ça marche),ont un prix social élevé et permanent : fermeture d’entreprise,licenciements, chomage massif, précarité, pauvreté, restrictionsbudgétaires, pouvoir d’achat en berne. C’est bien dans l’accep-

tation de cette situation qu’il faudrait avaler le discoursmédiatique dominant : faites le dos rond en attendantque l’orage passe. Et, surtout, il est essentiel de continueret d’amplifier les réformes, plus utiles que jamais : travaillertous les jours, même le dimanche, 65 heures par semaine,jusqu’à 70 ans ! Le bel avenir qui nous est promis, ainsi qu’à nosenfants ! Problème, nos enfants justement, n’ont pas envie d’untel avenir. Et l’on bien fait sentir au ministre Darcos qui s’estempressé de remiser (provisoirement) sa réforme au placard.Cet événement, car il s’agit bel et bien d’un événement, doitêtre salué comme il se doit et met la question de la mobilisa-tion à l’ordre du jour, avec une acuité particulière liée à la

crise. L’unité de toutes les confédérations syndicales, qui appel-lent les salariés, retraités et privés d’emploi à une journéede mobilisation et d’action le 29 janvier prochain, est unencouragement à faire valoir les exigences du monde du travail.A l’heure où des sommes astronomiques sont dilapidées, il esttemps de demander des comptes au gouvernement, au patronat,pour la défense des emplois, la revalorisation des salaires et desretraites, la pérennité de la protection sociale, la sauvegardedes services publics. Bref, d’injecter les moyens nécessairesà la contruction d’une société moderne, solidaire, respectueusede l’être humain. Nous sommes tous concernés.Pour que 2009 démarre… en fanfare !

Autant dire que l'emploi sous statut dans le sec-teur éditorial risque de subir des coupes sombresjamais connues.Que l'environnement global de la presse ait chan-gé, personne ne peut le nier. La révolution numé-rique porte en elle de nouvelles contraintes dont ilfaut tenir compte. La dilution du marché publicia-tire en est une. Pourtant, le vrai débat, il faudrabien un jour l'aborder : savoir reconnaître que cen'est ni en comprimant les effectifs en permanen-ce, ni en précarisant l'emploi, ni en filialisant etsous-traitant l'activité, que nous donnerons auxquotidiens les moyens de leur développement ;aborder la révolution numérique sous l'angle despotentiels de développement et de diversificationéditoriale. Ce n'est pas non plus en se faisant lerelais de la pensée libérale universelle que nousassurerons le pluralisme, tant nécesaire au débatd'idée et à la vie démocratique.Pour la FILPAC-CGT, la crise actuelle ne trouvera desolution que dans une cadre social rénové,respectueux des salariés de la presse, de leursemplois, de leurs qualifications. Elle entend déve-lopper, avec toutes les catégories de salariés, unestratégie basée sur la revendication, la mobilisationet la négociation, à tous les niveaux, de la

branche à l'entreprise, avec plusieurs objectifs encapacité de rassembler :1. Accès pour tous aux nouvelles qualifications et

aux nouveaux métiers, sur la base d'un ambi-tieux plan de formation assuré par des finance-ments de haut niveau ;

2. Créer une Sécurité sociale professionnelle debranche pour garantir l'avenir des salariés dontl'emploi est appelé à évoluer et gérer les éven-tuels sureffectifs;

3. Création d'un champ conventionnel unique dela presse ;

4. Négociation d'une grille de qualification et declassification des postes intégrant les nouveauxmétiers ;

5. Encadrer l'évolution de l'outil industriel (centresd'impression) et établir une carte de l'impres-sion.

Les fonds publics, si généreusement débloquéspour financer des licenciements qui ne disent pasleur nom, doivent être mis au service du dévelop-pement des qualifications et de l'accès aux nou-veaux métiers.C'est le sens de l'action que la FILPAC-CGT entenddévelopper au service de tous les salariés, pourque personne ne reste au bord de la route.

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L'édition de Saint-Louis, c'est bienconnu, est la première édition lancéesur les rotatives. Avec des lecteurs exigeants,bon nombre se rendant dans la Suisse voisinepour travailler très tôt, la livraison s'effectue large-ment dans les temps dans les boîtes aux lettresfrontalières avec un taux de réclamations de plusen plus faible.

L'édition de Saint-Louis, dirigée par Jean-FrançoisSorbe, représente quelque 9000 exemplaires dis-tribués dans les boîtes aux lettres, chiffre en déve-loppement lié à l'instauration d'une politique de

vente de qualité depuis un peu plus d'un an,auquel s'ajoutent environ un millier de journauxvendus en kiosque.

Six journalistes (Jean-François Sorbe, Jean-LouisMossière, Detlev Juppé, Jean-Christophe Meyer,Nadine Muller et Gilles Legeard) et une secrétaired'édition (Marie-Reine Haentzel) travaillent à l'éla-boration, en moyenne, de dix pages par jour,avec un pic déjà atteint de 13 pages, aidés dansleur tâche par une secrétaire à la rédaction (MagaliMeuris). Une vingtaine de correspondants contri-buent à l'animation de ces colonnes frontalières.

L'agence compte également un vendeur (GérardZerafa), un inspecteur (Vincent Arntz), une com-merciale (Stella De Vivo) et deux agents d'accueil(Virginie Weyers et Sabine Biehler), ce qui génèreun travail d'équipe en parfaite symbiose.

Si le présent se conjugue de belle manière,l'avenir reste flou. Une politique de desk Sudentre les agences de Saint-Louis et d'Altkirchtarde à voir le jour, alors que Jean-François Sorbeest affecté à cette mission depuis plus de cinqans, non sans être une force de propositions,pour un résultat sans suite à ce jour. Si ce n'estvisiblement une volonté farouche de construirel'avenir sans ce dernier…

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et pourtant...

Parmi les départs à la retraite en 2009figure Jean-Louis Mossière, dont la sortieofficielle de l'entreprise s'effectuerale 31 décembre.

Rien n'est donc acquis, malgré une santéflorissante, pour cette édition qui concer-ne 44 communes.

Mais cette situation n'est que le refletd'une politique d'entreprise, où les salariésrestent dans l'interrogation, ne possédantpas de véritable feuille de route.

Virginie et Sabineunissent leurs efforts

Jean-François alimentela réflexion de la locale

Magali se réjouitd’épauler la rédaction

Gilles en pleine actionlors d'un cyclo-cross

Detlev met à profitson bilinguisme

GILLES LEGEARDse porte bien

Vincent n’hésite pasà donner de la voix

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espour les15 ans

GILLES SANTALUCIA

La stèle érigéeen mémoire

de Roland Esslinger,à quelques pas

de sa chute fatale,près du cimetière

de Leimbach

C'était il y a quinze ans, le 14 octobre 1993, au départde la première sortie officielle de la section cyclo

15 ans déjà que " Titi " et son inséparable " Roless ",mollet d'or de tous les temps de la section, ont unileur sens de la convivialité et de l'effort pour créercette dynamique section.

Qu’elle est loin, et pourtant si présente dansles cœurs, cette première sortie à six avec DanySchnoebelen, Jean-Louis Palat, Denis Sollier, HubertStrauel, complices de la première heure.

Et que dire de cette première expédition en 96sur deux jours sur les pentes du Galibier et de l'Alped'Huez. Que de souvenirs, que de plaisir qui ontpris corps, ensuite, par cette sortie annuelletrès prisée. Les Alpes françaises, italiennes, suisses,l'Ardèche, les grands cols mythiques et d'autresencore. Quels périples !

Le plaisir, tout le monde songeait donc à en prendreencore une bonne dose, en ce 14 octobre.Sauf que la suspicion régnait dès les premiers toursde roues, sur le " cadeau " réservé par le présidentde toujours, à ceux qui, malgré la fin de saison,n'ont pas hésité à se joindre à ce coup de pédaleanniversaire.

Soucieux de recharger en énergie toute sa troupepour quinze années encore et de prévenir toutedéfaillance, " Pierrot " a dirigé tout son monde vers…la centrale nucléaire de Fessenheim. La renomméedes cyclos de " L'Alsace-Le Pays " ayant depuislongtemps dépassé les frontières de l'Hexagone,(qui en doute ?), la population allemande a eu l'im-mense privilège d'être concernée par cet anniversai-re et, surtout, de découvrir l'un des secrets de lon-gévité du groupe.

Outre la résistance à l'effort, l'élégance sur la petitereine, la rectitude d'un peloton toujours bien aligné,ce groupe a forcé sa réputation grâce à son soucide combattre avec ferveur, l'hypoglicémie. Du côtéde Breisach, la pause casse-croûte, (casse-croûteayant un sens très large), a émerveillé l'œil dubadaud d'outre-Rhin, séduit par cette idée du

cyclisme et convaincu que l'Apfelstrudel à la chantilly,accompagné d'une bonne bière aurait pu avoirun effet plus bénéfique sur la carrière de Ian Ullrichque les petits cachets blancs ou autres intra-veineuses.

Mais le cycliste de " L'Alsace-Le Pays " ne redoute rien.Pas même une digestion active du côté du Bannstein,seul sommet de la journée et suffisantpour replacer les corps dans le sens du vent,dans la descente, et filer avec émotion se recueillirdevant la stèle d'un Roland Esslinger plus présentque jamais en cette journée anniversaire.

Cette séquence à forte émotion, évidemment,a plongé toute la troupe dans la certitude de devoirprofiter sans retenue du moment présent.

Après 180 km, l'heure était donc venue de chanter" joyeux anniversaire " autour d'une bonne tableet de quelques photos souvenirs.

Pas de doute la section a déjà bien vécu mais,à 15 ans, ne demande encore qu'à s'émanciper.

Lancement de la sectioncyclo dans le TUde septembre 1993

tous les joursOn n'a pas tous les jours15 ans ! L'anniversaire de la sectioncyclo ne pouvait donc pas passerinaperçu et surtout offrir une simplebalade à travers la campagne alsacienne.

Il fallait que ces corps qui suent à chaquesortie, que ces mollets qui souffrentau plus profond de leurs fibres, ressentent,en ce 14 octobre, le jour exceptionnel.

Mais comment douter, après tant d'années,tant de parcours dessinés, reconnus,contrôlés, de convocations expédiées,que Pierre Thirion, l'un des géniteursde cette active section, ne puisse êtreà la hauteur de l'événement.

Avec l’arrivée de l‘automne,du froid, de la neigeet de la gadoue, la section decourse à pied du journal a retrouvé les« joies » du championnat du Haut-Rhinde cross-corpo.Mais pourquoi, cinq ou six samedisaprès-midi, des centaines de coureurscomme ceux de L’Alsace se retrouventdans des courses où il n’y a rien àgagner (rien à perdre non plus, l’ins-cription est gratuite), peu de specta-teurs, des retombées médiatiquesfaméliques, et l’assurance de rentrercrotté jusqu’aux oreilles ?Parce qu’aux « corpos » chacun seconnaît, chacun se tutoie, chacun s’en-quière de la forme de l’autre, de cequ’il a fait sur d’autres courses, de cequ’il prépare. Et puis, que dire desambiances d’après course où on refaitmaintes et maintes fois la course, unverre de vin chaud ou de thé à la main,en goûtant d’excellentes pâtisseries,histoire de redonner du tonus à desjambes qui, du premier au dernier, nemanquent jamais d’être lourdes. Cen’est pas branché, pas tendance (outrendy) mais ça marche de plus enplus, au point qu’à l’ouverture de lasaison, à Wintzenheim, le pelotoncomptait plus de 400 coureurs, pour300 au Waldeck et à Lutterbach, lestrois premières courses du champion-nat qui en compte six.Quoi de neuf sous les couleurs dujournal ? Une bonne nouvelle, avecl’arrivée de deux nouveaux coureurs.Véronique Hauser et Alain Wamsteront en effet rejoint l’équipe du duo

Denis Sollier-Karine Erhart et leur enviesur les épreuves fait plaisir à voir. Enfindes nouvelles têtes qui ne sont pasclassées en vétéran… A propos de vétérans justement, on aretrouvé avec plaisir l’ancien présidentet jeune retraité Richard Schneider, quiavait un peu levé la semelle l’annéedernière. Carrément cinquième de sacatégorie le Richard, et toujours lamême gentillesse pour encourager lescopains (et surtout les copines…).Côté piliers, Arnaud Buffler, DenisSollier, Karine Erhart, l’inusable Jean-Marie Ziss et Laurent Gentilhomme,continuent de faire de leur mieux, alorsque le service icono devient gros four-nisseur de coureurs avec le retour(oui, oui, il a déjà couru pour L’Alsacedans des temps immémoriaux) deMathieu Lerch. Côté résultat ça donne, pour l’instant,une 14e place au classement qualité sur24 et une 16e place au nombre. C’estévidemment encore un peu loin dutop 10 (objectivement, face aux arma-das, Peugeot, Clemessy, BA 132, etc.on fera pas mieux) mais c’est trèsencourageant.Avec un ou deux coureurs en plus,on ne serait pas si loin et les volontai-res sont attendus, en 2009, du côtéd’Orbey le 24 janvier, d’Oberentzenle 31 janvier et de Soultzmattle 14 février.Ensuite, on préparera sérieusementune belle virée vers une destinationde rêve pour courir un 10 km ou unsemi-marathon.Cela fait partie des bonnes résolutions2009 du président Sollier !

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LAURENT GENTILHOMME

quand lespointesremplacent les

Ambiance festive pour les participants deL'Alsace à la “Ronde des crèches” de Masevaux

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-- 28 février --1. Visite de l'agence de Belfort.Rez-de-chaussée : à voir les infiltrations au plafond, tous les blocsde secours HS ; prévoir de l'anti-dérapant sur les marches ; jeter leséchoir et le matériel de film au WC du rez-de-chaussée.Monsieur l'inspecteur de la CRAM préconise de revoir le position-nement des postes de travail, ainsi que l'isolation phonique.1er étage : fixer la rambarde en aluminium ; supprimer les câbles ausol au bureau du secrétariat 2e étage : à revoir les stores HS.3e étage : à changer ou à réparer : tous les stores des Velux à larédaction ; à prévoir du film solaire adapté pour les vitres ; à chan-ger un volet à la rédaction, plus un siège ; à nettoyer les toiles d'a-raignées.

2. Statistiques et commentairesdes AT du 4e trimestre 2007

3. Plan de prévention 2008 Au mois de mars la médecine du travail a prévu d'effectuer des ana-lyses et des mesures sur les laveurs en fin de production à la rota-tive. Le plan de prévention pour 2008 est adopté, avec des rajoutséventuels en cours d'année

4. Point sur les travaux en cours(agences de Mulhouse et Colmar)

Colmar : voir finition de l'agence, ainsi que la mise à dispositiondes vélos. En attente la mise en place de la borne Wifi.Mulhouse : à voir avec l'architecte, la mise en place d'un WC han-dicapé.

5. Avis du CHSCT sur le projetde charte informatique

Après discussions, le CHSCT convient d'une réunion spécifique surla charte informatique, à programmer dans les semaines à venir.

6. DiversUn stage de la prévention routière est prévu courant avril par laCRAM.A voir : le stationnement des véhicules privés sur le parking del'entreprise en journée.A prévoir : le remplacement du véhicule de relivraison qui afficheenviron 400 000 km au compteur.A revoir : tous les diffuseurs HS dans les toilettes et vestiaires ; leremplacement des bancs dans celui-ci ; la mise à disposition d'unFennwick à gaz, en cas de panne, pour le cariste.A livrer : deux sièges neufs à l'agence de Wittelsheim et prévoir leremplacement de trois néons.

-- 18 septembre --1. Visite du hall d'expédition La visite du hall d'expédition et du quai de chargement a été effec-tuée en présence des membres du CHSCT. Pas de problème particu-lier, la signalisation au sol est à refaire.

2. Approbation du PV du 28 février 2008.Le PV du 28 février 2008 a été approuvé.

3. Statistiques et commentairesdes AT du 1er et 2e trimestre 2008

1er trimestre 2008 : un accident de trajet avec 12 jours d'arrêt.

4. Validation de la charte informatiqueLecture est faite de la charte. Un débat est engagé sur les problè-mes de sécurité et notamment des spams et virus qui occasionnentune gêne lors de l'utilisation des messageries. Il est annoncé lechangement du prestataire d'ici la fin 2008, ce qui devrait résou-dre tous ces problèmes. La charte informatique est adoptée par les membres présents duCHSCT.

5. Point sur les travaux en cours - Agence de STRABOURG : des travaux de réaménagement sont

prévus en 2009.- Agence de COLMAR : un ajustement de l'enseigne est à prévoir. Un

rapport a été effectué par la médecine du travail concernant l'é-clairage des postes de travail de la rédaction. Suite aux infiltra-tions d'eau survenues au 3e étage, des panneaux sont à changerà l'étage de la vente.

- Agence Saint-Louis : des infiltrations d'eau ont été constatéesaprès les orages. Le rideau de fermeture de la porte, côté rédac-tion, est à revoir.

- Agence de Mulhouse : des problèmes électriques ont été consta-tés à la locale. Des armoires de rangement supplémentaires sontà prévoir. Le carrelage dans les toilettes est à revoir. Une discus-sion est engagée à propos du 2e WC qui a été supprimé du projetinitial à la rédaction.

- Agence de Thann : le matériel informatique est vétuste .Un renouvellement de 120 postes est prévu sur l'ensemble des sitesen 2009. Une centaine de postes ont été changées en 2008.Un point sera fait sur les travaux engagés dans les différentesagences avec M. Dominique HEBINGER.

6. DiversLes horaires de nettoyage du hall d'entrée par la société chargée del'entretien sont à revoir (trop tardifs).D'un point de vue sécurité, il faudrait réfléchir à un dispositif designalement des personnes travaillant seules tardivement dans lesagences.

Comptes rendus des 28 février et 18 septembre 2008

8Tout droit sorti de l'école, c'est avec sondiplôme de mécanicien d'entretien en pocheque Julien entre au Journal L'Alsace, en août 1972,avenue Aristide-Briand à Mulhouse.

Entré comme mécanicien auto, Julien, vite reconnu poursa conscience professionnelle et son savoir-faire, devientrapidement mécanicien linotype, puis un peu plus tard,mécanicien roto.

En 1982, Julien participera à l'installation et à la mise en routede la nouvelle rotative Creusot-Loire " La Gazette " au 18 ruede Thann à Mulhouse . Une roto " dernier cri " qui annonçaitune révolution en matière d'impression : le système offset,au détriment du système typographique. Julien se souvientde certaines journées bien remplies partagées entrela mécanique le matin et chauffeur-coursier l'après midi.

Avide de nouvelles connaissances et toujours avec l'aide de samaîtrise, de son adresse et de sa dextérité devenues légendai-res, Julien sera promu bobinier puis aide-rotativiste de nuit.

Et là encore, reconnu pour ses compétences, il sera nomméau poste de rotativiste. Profession qu'il validera par un CAPconducteur-offset obtenu haut la main en cours du soir .

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Julien entouré de sescollègues, lors de

son pot de départ

un beauparcours

Et c'est donc au pupitre de la Wifag, en tant que chefd'équipe rotativiste, que Julien a fini sa brillante carrièrecet automne 2008.

Des moments difficiles il en a vécu, les plus durs à ses yeuxont été lorsqu'il a fallu dégager, et ceci plus d'une fois, un col-lègue dont la main ou le bras était coincé entre les rouleauxd'impression de la rotative. Mais Julien retiendra essentielle-ment les bons moments de franches rigolades lors des repaset des sorties entre collègues.

Statut de retraité potentiel en poche, et plus que jamais pas-sionné par le monde qui l'entoure, les hobby ne manquentpas pour occuper son temps... Le ski, les champignons,l'électronique, les langues comme l'alsacien, l'anglais, le théâ-tre, le bricolage, la photo, etc. Julien est un touche-à-tout.

Ajoutons les voyages, car après avoir foulé plusieurs îlescomme le Sri Lanka, la Guadeloupe, Tahiti ou encorela Martinique, Julien a déjà d'autres projets en tête.

Et enfin, n'oublions pas les balades dans les montagnesvosgiennes, surtout dans sa belle vallée de la Doller,son berceau qu'il affectionne tout particulièrement.

Si ce cher journal L'Alsace/LePays, que tu estimes tantet que tu as tant de nuits patiemment fabriqué, pouvait parler,il est certain qu'il te remercierai infiniment pour tout le tempspassé à ses côtés.

Agréable retraite à toi !

Sàlü Schüliä vu Sickert

BINDLER

LAURENT BELTZUNG

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Né le 22 décembre 1949 àMulhouse, mais originaire deReiningue, René est un authentique Gipsykind.

Néanmoins, ce beau bébé a grandi et passé saprime jeunesse au Drouot, à Mulhouse, un quartiervéritable école de la vie, un quartier qui savait ceque voulait dire les mots solidarité, camaraderie,respect.

A l'issue de sa scolarité, et bien qu'il aurait aimédevenir boulanger, il a choisi d'entrer dans la vieprofessionnelle comme apprenti-mécanicienà Colmar. C'est aussi la période au cours de laquelleil " coursa " avec sa mobylette, à traversle vignoble, celle qui allait devenir son épouse.

Après avoir réussi son CAP et s'être fait la mainquelques années au garage Rullion à Illzach, c'est le1er avril 1971, après son service militaire, qu'il entracomme chauffeur-mécanicien à " L'Alsace " où il ren-contra quelques anciens " Drouotwackes ".

Un grave accident du travail, au volant d'une estafette,le marqua profondément dans sa chair, ce qui ne l'em-pêcha nullement de continuer son métier et à assouviet approfondir sa passion pour les voitures anciennesavec une préférence pour la Fiat Balilla. N'est-il pasle président, apprécié, du Club de voitures anciennesde Mulhouse ?

Si vous lui demandez combien de voitures et de piècesde rechange il possède, sa seule réponse est un largesourire et des yeux qui pétillent de malice. Sachez seule-ment qu'il est (ou a été) à la recherche d'un grand hangarpour stocker…

Autre passion de notre gipsy : parcourir l'Europe en cara-vane. Sur ce sujet, il est intarissable. Accordéoniste,hé oui, René a un cœur d'or. Pour preuve, il a offertson accordéon pour une cause humanitaire.

Mais René ce n'était pas que ça. Engagé syndicalement,il était une cheville ouvrière du CE et CHSCT, et ce durantde longues années. Il était également représentant syndi-cal de la Sécu. La FILPAC-CGT, ainsi que les salariés dujournal, ont pu mesurer, concrètement, son engagement.Secrétaire-adjoint du CE, membre du conseil de sur-veillance, il impulsa tout ce qui touchait au social,aux conditions de travail et aux loisirs des salariés. Peuexpansif, René, une fois les décisions prises, ne variaitpas au gré du vent ou des humeurs. Nous pouvionscompter sur lui en toutes circonstances. Toutes ces acti-vités, il les menait de pair avec un parcours professionneldont le fil rouge était le travail bien fait. Aussi rigoureuxque sérieux, c'est comme chef d'équipe qu'il termina,le 4 avril 2008, sa vie professionnelle.

Fidèle en amitié, pour peu qu'il vous ai à labonne, il est discret et réservé. Heureusement,car son bureau, souvent, servait de confes-sionnal pour celles et ceux qui y déposaientou récupéraient les clés de leur voiture. Et direque physiquement il ressemble plus à Péponequ'à Don Camillo. Comme quoi les apparen-ces peuvent être trompeuses !

René, de longues années durant, s'est dévouécorps et âme pour soutenir son épouse dansle combat qu'elle menait contre une sournoisemaladie qui a finalement pris le dessus.Le départ précoce d'Astrid a été un chocqu'il encaissa avec courage et dignité.

Papa de deux enfants, Papy de quatre petits-enfants il pourra dorénavant leur consacrerbeaucoup plus de temps et s'adonner pleine-ment à bichonner ses voitures ancienneset ranger ses innombrables pièces de rechan-ge, car chez notre pote, rien ne se perd. @+

DANY MULLER

roi de la bielleet du piston

Une des nombreuses activités de René, fonda-teur et président de la section, le ball-trap

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Jérôme Gill (à droite) fait admirer sa technique.

Fabien Rouschop,dit la « gâchette noire »

La mise en place tactique quelques instantsavant le coup d’envoi.

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A l’arrivée, elle a donc réalisé un magnifique car-ton plein avec neuf succès décrochés en autantde rencontres. Talonnés de près par l’équiped’Intersports, composée dans son intégralitéde joueurs évoluant en clubs, Fabien Rouschop,Marc Calogero, Nicolas Lobjoie et consorts n’ontjamais baissé la garde.Bien organisés tactiquement, rigoureux en défenseet réalistes en attaque, ils ont bouclé le champion-nat invaincus, mais avec aussi la meilleure défenseet la meilleure différence de buts. Seul le titrehonorifique de « meilleure attaque » a, en fait,échappé à « L’Alsace », mais ce fut en raison duforfait de Kunegel lors de la dernière journée(courte victoire 3-0). « On ne fera pas la fine bou-che pour autant », a néanmoins assuré l’heureuxprésident de la section Fabien Rouschop : « Nousne pensions déjà pas pouvoir viser la premièremarche du podium, car la grande majorité d’entrenous ne joue plus au football en extérieur.On a finalement compensé notre manque de ryth-me par la solidarité, la détermination et la rigueur.On est super contents d’avoir fait parler de nousde la sorte ! »L’équipe de « L’Alsace » le sait, elle sera désormaistrès attendue lors de ses prochaines sorties à Ile-Napoléon. Mais on peut compter sur elle pourrépondre présente lors des futures échéances.Un nouveau championnat « inter-entreprises »devrait être lancé aux alentours du mois de marset quelque chose nous dit que « L’Alsace »n’a pas l’intention de perdre son titre.

Durant deux mois s’est disputé,au complexe « Evad-Sports » del’Ile-Napoléon, le premier championnatinter-entreprises de foot 3 contre 3.Et ce n’est autre que l’équipe de «L’Alsace-LePays» qui a inauguré le palmarès après avoir réaliséun impressionnant sans-faute. Désireuse avant toutde « prendre du plaisir » sur le terrain et de semesurer à d’autres équipes du secteur haut-rhinois,la formation, emmenée par l’inoxydable AlainWamster, s’est rapidement prise au jeu de la com-pétition, au fur et à mesure de ses succès.

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mmet

L’équipe victorieuse : (débout de gaucheà droite) Marc Calogero, Nicolas Lobjoie,Pierre Chatelus, (accroupis de g. à d.)Jérôme Gill, Alain Wamster, Fabrice Calogero.Absent sur la photo : Fabien Rouschop.

Le classement final1. L'ALSACE 36 pts2. INTERSPORTS 33 pts3. ENDRESS ET HAUSER 22 pts4. KUNEGEL 22 pts5. SOLINEST II 22 pts6. DOMIBUS 21 pts7. RICHERT 19 pts8. SOLINEST I 18 pts9. TRESCH 17 pts10. UNI-VERT 12 pts

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RECH

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l’équipe de « L’Alsace »l’équipe de « L’Alsace »

Le parcours de L’ALSACEL'ALSACE - Uni-vert 48-15Endress Hauser - L'ALSACE 17-22Tresch - L'ALSACE 17-34Solinest 1 - L'ALSACE 18-53Weigel Sports - L'ALSACE 24-31L'ALSACE - Richert 45-14Domibus - L'ALSACE 19-31Solinest 2 - L'ALSACE 14-30L'ALSACE - Kunegel 3-0 (forfait)

bientôtvacances . . .les

11

Oubliez la rigueur et le froid de cet hiver !Préparez vos vacances d’été ! Pensez aux sites proposéspar la commission vacances du comité d'entreprise.

Appartements ou mobil-homes, ils disposent tous de cinq couchages,de situations agréables et de prix défiants toute concurrence !A vous de choisir la destination qui vous fera plaisir !

Détente, reposet dépaysementdans le Verdon

www.camping-coteau-marine-montegnac-montpezat.federal-hotel.com

Les pré-réservations des vacances d'été sont enregistrées jusqu'au 15 février 2009. Les attributions sont fai-tes en fonction des demandes déposées à cette date. Au-delà, elles sont faites au fur et à mesure desdemandes. Le personnel des filiales (AP, Virgin, Médiaportage) peut également déposer une demande,mais celle-ci ne sera prise en compte qu’à partir des disponibilités au 15 février 2009.Réservations et renseignements au secrétariat du CE, poste 7034.

(1) fé

vrie

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Janvier Jusqu’au 1er juin et après le 1er octobre Juin et septembre Juillet et aoûtcongés scolaires hors congés scol.

ANTIBES 130 240 200 240 340

ARDÈCHE - 180 160 240 340

AVORIAZ 220 4001 - 2802 240 120 180

BALARUC 160 160 140 220 300

MALBUISSON - 160 140 180 200

PORT BOURGENAY 120 240 200 240 340

VERDON - 180 160 220 300

VIAS - 180 160 220 300

TARIF 2009Appartement à Port Bourgenay dans le village Pierre et Vacanceswww.pierreetvacances.com : Port Bourgenay

➥➥

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" C'est quand qu'on voit le Père Noël ? "Avant même l'arrivée à l'Espace 110 à Illzach,nombreux sont les parents qui ont entendus la question,ce dimanche 14 décembre.

Arrivé sur place, d'autres surprises attendaient tout ce petit monde,notamment le spectacle proposé par les clowns de la compagnieLes Fratellis. Les éclats de rire ont fusé quand ils ont promené leurchien imaginaire ou quand ils se sont permis de casser la vaisselle…

Les stands ont rencontré eux aussi un franc succès. Les maquilleusesn'ont pas eu une minute de répit, les bambins défilant afin d'arborersur leur visage les couleurs d'un tigre, d'une princesse ou d'un pira-te. Que dire aussi de la queue devant le sculpteur de ballons :ses souris et ses petits chiens ont fait le bonheur des enfants.Petits et grands ont également dégusté avec plaisir les crêpesservies à volonté ou encore le pop corn.

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ELISE GUILLOTEAU

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Pendant ce temps, les plus grands se sont retrouvés entrecollègues, en amis. Ils ont échangé des nouvelles et parléde l'entreprise, mais pas trop !

Car la fête de Noël du personnel du journal, c'est avant toutun moment convivial. Hubert Strauel, secrétaire du CE,et Jean-Dominique Pretet, président du Directoire, sontd'ailleurs allés dans ce sens au cours de leur allocution.

Puis vint l'heure des cadeaux, les " grands " ayant la primautéavec la tombola richement garnie, dont le gros lot étaitun voyage en Bulgarie. Places de cinéma ou pour un matchà Sochaux, cafetière ou grille-pain, ont été distribuésaprès le tirage au sort des tickets par une jeune mainforcément innocente.

Vers 16h, ce fut l'apothéose pour les enfants : le Père Noëlest arrivé à l'Espace 110. Il n'a pas fallu leur dire deux foisde monter sur la scène pour recevoir un sachet bien garnide friandises et embrasser le vieil homme à la barbe blan-che. Ces choses-là font toujours leur effet ! Pendant cetemps, les parents ont reçu le cadeau pour les enfants,une belle serviette de bain «Lotto». Même les adosne devraient pas bouder leur plaisir.

Un dernier café ou un dernier manala et tout le mondeest rentré chez lui, heureux de cette belle journée.

" C'est quand qu'on revient ? " ont demandé les plus jeunes.Une année, c'est long !

1414

Déclaration commune, propositionset revendications des organisationssyndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU,Solidaires, UNSA

La crise économique, amplifiée par la crise financière inter-nationale, touche durement une grande partie des salariésdans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sonten rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi etretraités, sont les premières victimes de cette crise. Ellemenace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion socialeet les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risquesde précarité. Les seules lois du marché ne peuvent réglertous les problèmes.Face à cette situation, et considérant qu’il est de leurresponsabilité d’agir en commun, en particulier lors de lajournée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorablesaux salariés, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé d’inter-peller les entreprises, le patronat et l’Etat.Surmonter la crise implique des mesures urgentes enfaveur de l’emploi, des rémunérations et des politiquespubliques intégrées dans une politique de relance écono-mique.

1 – Donner la priorité au maintien des emplois dansun contexte de crise économiqueDe nombreuses entreprises mettent la pression sur lessous-traitants et fournisseurs, faisant supporter à leurs sala-riés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Parailleurs, des salariés sont contraints à des durées du travailélevées, tandis que les salariés temporaires, en intérim ouen CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d’ac-tivité. Des entreprises utilisent la crise pour opérer des res-tructurations tout en maintenant la rémunération de leursactionnaires.

C’est intolérable et inadmissible.Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisentdes mesures de sauvegarde d’emplois comme le chôma-ge partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes cesmesures doivent être négociées dans l’objectif de préser-ver l’emploi et les salaires. Les aides publiques doiventaussi y être conditionnées. Les entreprises doivent amélio-rer l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariésdoivent pouvoir en bénéficier. Ces périodes de baissed’activité doivent être utilisées pour développer la forma-tion professionnelle et renforcer les compétences dessalariés.Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation,c’est notamment en investissant dans la formation et le tra-vail qualifiant et en réduisant la précarité que la performan-ce sera assurée.Dans la fonction et les entreprises publiques, il estindispensable de répondre aux besoins de notre sociétéet de la population, et de leur attribuer les moyens néces-saires. Dès 2009, le gouvernement doit renoncer aux30 000 suppressions de postes. Il faut abandonner unepolitique aveugle de suppression d’emplois et penserautrement l’évolution des services publics, dont la qualitéet l’emploi constituent une question centrale.La situation des salariés précaires du public appelle desmesures de justice sociale.

2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat,réduire les inégalitésLes exigences des actionnaires ont conduit, dans beau-coup d’entreprises, à l’accroissement des inégalités. Ellesse sont aussi traduites par une redistribution des richessesprivilégiant le versement de dividendes au détriment dessalaires et de l’investissement.Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques,les négociations salariales doivent assurer au moins unmaintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégali-tés. Les allégements de cotisations sociales doivent êtreconditionnés à la conclusion d’accords salariaux

3- Orienter la relance économique vers l’emploi et lepouvoir d’achat.Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’UnionEuropéenne de décider de politiques d’interventionspubliques coordonnées favorisant une relance écono-mique. Celles-ci doivent viser à la fois :• Une relance par la consommation en améliorant le pou-

voir d’achat, en priorité des revenus les plus modestes

parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs d’em-ploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.

• Une politique de développement de logement social àla hauteur de l’urgence, un encadrement des loyers et unaccès au crédit dans des conditions excluant les tauxusuraires.

• Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadrecollectif et solidaire

• Des investissements ciblés, en particulier en matière d’in-frastructures, d’équipements publics et de servicespublics, en favorisant la recherche, le développement,l’éducation et la formation.

Les investissements publics et privés doivent notammentêtre orientés en faveur d’une économie du développe-ment durable mettant en œuvre les principes adoptés auGrenelle de l’Environnement.• Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et

faire l’objet de contreparties. Elle doit être conditionnéeà des exigences sociales, en particulier en matière d’em-ploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avispréalable des élus représentant les salariés. Dans le casspécifique du secteur bancaire, l’utilisation des aidespubliques doit donner lieu à un contrôle direct parl’Etat.

4 – Préserver et améliorer les garanties collectivesLes conditions de vie et de travail pour les salariés dessecteurs privé et public, passent par l’amélioration ducadre collectif. C’est pourquoi il faut :abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettreen cause la réduction du temps de travail, retirer la propo-sition de loi sur le travail du dimanche, respecter le dialo-gue social sur tous les projets et propositions de loi quitouchent à la réglementation du travail. Face à la révisiongénérale des politiques publiques (RGPP), mettre en oeu-vre des réformes porteuses de progrès social

5 – Réglementer la sphère financière internationaleCette réglementation doit mettre un terme à la spéculation,aux paradis fiscaux, à l’opacité du système financier inter-national et encadrer les mouvements de capitaux. L’Unioneuropéenne doit être au premier plan pour l’exiger.Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux etsociaux et des normes internationales de l’OIT dans tousles échanges internationaux. L’aide publique au dévelop-pement doit être maintenue et améliorée. C’est ce quedemande le mouvement syndical international.

Le 5 janvier 2009

du 29 janvier2009l'ap

pel

INTERSYNDICALE

15

Un bonnet bien enfoncé sur la têteet les mains enfilées dans de chaudesmoufles, telle était la « tenue de combat »que la plupart des enfants avait adoptéepour combattre le froid de ce samedi 27 décembre 2008.

A l’initiative du Comité d’Entreprise, les enfants du person-nel du journal L’ALSACE/LE PAYS avaient rendez-voussalle Gérard-Philippe à Wittenheim avec Alex le lion,Marty le zèbre, Melman la girafe, Gloria l'hippopotame,le Roi Julien, leurs potes pingouins et plein d’autres person-nages, se retrouvant joyeusement dans Madagascar 2.

Bonnets, moufles et autre grosse veste vite enlevés,une énorme bouffée de chaleur envahit la salle obscure, un soleil éclatant remplissant le grand écran, réchauffant les quelque 150 spectateurs.

Durant une bonne heure et demie, le froid d'Alsace fut vite oublié,laissant place aux péripéties loufoques de nos amis de Madagascarfaisant escale, malgré eux, en Afrique... pour le plaisir de nos charmantsbambins et des plus grands aussi, dont les rires résonnaient dans la salle.

Les bruits de couloir entendus à la sortie : un petit gars: « génial »,une petite fille: « les musiques sont très cool et l'histoire sympa »,un autre petit: « on a beaucoup rigolé tellement qu'c’était bien »,témoignaient de la réussite de cette matinée, achevée parla traditionnelle distribution de chocolats.

Mais bien vite les températures équatoriales retombèrent, les mamans attentionnées (comme elles le sont toutes)le rappelant « Mets bien ton bonnet et tes moufles,il fait froid dehors ».

solei

l et chaleurLAURENT BELTZUNG

en décembre !

Sport, loisirs,vacances, achats:le comitéd’entreprisevous proposeun large éventailde tarifs réduits.Certainespossibilitéssont connues,d’autres moins.Voici une listeréactualiséedes activités,spectacles, etc.bénéficiantd’une réduction.La billetteriemarquéedu signe �est accessibleaux retraités.

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� MULHOUSE Cinéma Kinépolis ...................................... 6,20€

� WITTENHEIM Salle Gérard-PhilipeRéduction sur présentation de la carte du CE

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Du 4 avril au 1er novembre 2009Tarif unique à partir de 4 ans .................................................................................. 27 €

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� 3 heuresAdulte .................................................................................................................................... 6,80€

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� Adulte journéeDu lundi au vendredi.................................................................................... 7,70€

Samedi, dimanche ou férié ........................................................ 8,05€

� Enfant journéeDu lundi au vendredi .............................................................................. 5,95€

Samedi, dimanche ou férié ........................................................ 6,30€

� BILLETTERIE SPECTACLE� Abonnement spectacle 20% sur présentation

de l’abonnement

� MUSCULATION� Complexe CMCAS EdF/GdF

à ZimmersheimIndividuel « L’Alsace/Le Pays » à l’année ......................60€

Couple « L’Alsace/Le Pays » à l’année............................105€

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MULHOUSE / STRASBOURG / SOCHAUX2 billets/an, 15€ maxi par personne

� Autres rencontres sportives2 billets /an ou 20% sur présentationde l’abonnement rencontres sportives

� TICKETS RESTAURANTSJusqu’à épuisement du budget, limité à 1 carnet/mois :valeur du chèque : 3,20€, avec participation du salarié de50% par chèque.Conditions : uniquement personnel des agences. Cartesrestaurant d’entreprise Clemessy disponibles au CE : équi-pes de jour, administration et personnel travaillant toute lajournée.

� ZOOS� MULHOUSE

Tarif réduit sur présentation de la carte du CE

� BÂLEAdulte ............................................................................................................................................7,50€

Enfant (6 à 12 ans) ............................................................................................2,50€

Bulle

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Livr

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- ABC

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Horaires CERenseignements

complémentaires :Gisèle Fawer 03 89 32 70 34

Lundi 8 h 30 à 11 h - Mardi 14 h 30 à 17 h 15Jeudi 8 h 30 à 11 h - Vendredi 14 h 30 - 17 h

Le CE est fermé le mercredi18, rue de Thann, TSA 68001

68945 MulhouseCedex 9@ Retrouvez votre Trait d’Union sur le site :

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