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No. 32 – 18 octobre 2012, Hôtellerie et Gastronomie Hebdo, le journal spécialisé le plus lu de la branche de l'hôtellerie-restauraton suisse
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cXXVIIe année Fr. 2.80lausanne, le 18 octobre 2012 Édition romande www.hotellerie-et-gastronomie.chno 32
entreprises
les priorités de ramseier suisseCEOdeRamseier Suisse SA, Christian Consoni parledes opportunités et des risques sur lemarché des
boissons. L’occasion de faire le point sur la stratégiede l’entreprise qui emploie 300 collaborateurs, etqui a décidé de centrer son action sur la Suisse.
terroir
les produits vaudoisà l’assaut de la suisse
alémanique
olympiades d’erfurt
lesmilitaires suissesdécrochent le titreQuatre ans après sonpremier sacre, le SwissArmed Forces CulinaryTeam réédite son exploit.
D epuis la création en 2009 d’une base dedonnées commune à tous les centres de
congrès helvétiques, Suisse Tourisme dispose d’un outil statistique qui permet d’évaluer la santé du marché MICE, acronyme correspondant aux différentes facettes d’un mêmesecteur (meetings, incentives, congrès, expositions). Grâce à la collecte systématique d’informations (18500 manifestations répertoriéesen 2011), Suisse Tourisme a pu mesurer pour la
première fois l’impact de cette niche sur l’hôtellerie et l’économie suisses, réalisant une estimation des retombées du tourisme de congrèsà l’échelle nationale. Selon les résultats quiviennent d’être publiés, le secteur MICE a généré en 2011 environ 19% des nuitées globales,soit 6,6 millions sur un total de 35,4. En termesde ventes, les événements réunissant au moins10 participants sur une ou plusieurs journéesauraient généré quelque 2,2 milliards de francs.
L’analyse de Suisse Tourisme confirme également l’importance des congrès pour les villes –qu’elles soient grandes ou petites –, où ils représentent plus du tiers des nuitées. «Ces donnéesmontrent qu’il est essentiel que la Suisse puisseintensifier ses efforts de promotion à l’étranger,notamment à travers le SwitzerlandConventionand IncentiveBureau qui est désormais actif surdes marchés comme la Chine, l’Inde et l’Asie duSudEst», commente Jürg Schmid, directeur
l’importance des congrès
Les grandes villes suisses sont les premières à profiter du tourisme de congrès et d’incentive, qui génère environ un tiers des nuitées.swiss-image.ch/martin ruetschi
de Suisse Tourisme. Reste toutefois à savoir sila Suisse est en mesure de résister à la concurrence internationale dans un contexte difficilemarqué par le franc fort. Et si les bons résultats de 2011 pourront être répétés en 2012 endépit du ralentissement économique ressenti àl’échelle mondiale. Réponse avec Urs Eberhard,vicedirecteur de Suisse Tourisme, et responsable de la divisionMarchés&Meetings.
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lausanne, le 18 octobre 2012
HetGH no 32
ii atrium
dansce numéro
J usqu’au 21 octobre se tient la 70e Olma de StGall, dont les invités d’honneur sont les can
tons de Zoug et de Glaris. Réunissant chaqueannée quelque 400000 visiteurs, la foire suissede l’agriculture et de l’alimentation de StGallest un événement incontournable outreSarine,en témoigne la présence de la présidente de laConfédération Eveline WidmerSchlumpf lorsde l’inauguration officielle. Les Romands, toutefois, ne sont pas en reste: une délégation vaudoise emmenée par Art de Vivre participe en effet pour la cinquième annéeconsécutive à la manifestation par lebiais d’un stand situé dans la hallegourmande. L’occasion pour le cantonde promouvoir quelquesuns de ses produits phare du terroir, à l’instar du Vacherin Montd’Or AOC, du GruyèreAOC (de plaine et d’alpage), de L’EtivazAOC, du Maréchal, de la tomme Fleurette et du Sapalet, sans oublier la charcuterie vaudoise IGP (saucisson vaudois, saucisse aux choux, boutefas, etc.).
L’histoire d’amour entre le Pays deVaud et StGall remonte en 2008. Cetteannéelà, le canton est l’invité d’honneur de lagrande foire stgalloise. «Une importante délégation vaudoise avait alors participé au traditionnel défilé d’ouverture, articulé autour del’hôte d’honneur.Nous avions également occupéune halle entière et l’accueil réservé par les visiteurs, en provenance de toute la Suisse, avaitété chaleureux», commente Eliane PinardBaumgartner d’Art de Vivre, présente il y a cinq ansdéjà à l’Olma. Pilotée par Art de Vivre, qui est reconnu par le Conseil d’Etat du Canton, et qui représente à StGall l’Office du tourisme, l’Officedes vins vaudois et la Fédération Pays de Vaud,la présence vaudoise à StGall a pour but de promouvoir l’attractivité et les richesses du canton. «Nous communiquons beaucoup sur la provenance des produits, sur les accords entre vinset mets, et sur les activités touristiques. Grâce ànotre fidélité à la manifestation, nous avons pu
page
consolider la notoriété de nos produits, et en assurer la visibilité parmi une offre pléthorique.»Cette année, comme lors des quatre dernièreséditions, la présence vaudoise sera plus discrète– environ 50 m2 dans la halle 9.1 –, mais la tailledu stand n’a pas véritablement d’impact sur laqualité des liens noués sur place. «Durant la dizaine de jours que dure la foire, les visiteurs sedéplacent à plusieurs reprises, avant de revenirfaire leurs courses à la toute fin. Et si notre ac
tion se limite à la promotion des produits, et non à leur vente qui est assuréepar les producteurs euxmêmes, notreprésence contribue largement à la promotion de nos spécialités.»
Œuvrant pour le compte de l’Officedes vins vaudois, Art de Vivre sert ausside plateforme aux crus du canton. Unemanière de les promouvoir à la clientèle alémanique, et aux consommateurs allemands, voire autrichiens, quisont très friands de nouveautés. C’est laraison pour laquelle les grands crus occupent une place de choix sur le stand,tout comme les vins portant label Ter
ravin, reconnu et particulièrement appréciédes Alémaniques. L’action ne se limite pas auxproduits du terroir. Art de Vivre se charge également de mettre l’accent sur les atouts touristiques du canton par le biais de nombreuses brochures thématiques. Un travail utile à plus d’untitre: «Certains visiteurs ont de la peine à situer géographiquement notre canton, dont ilsne connaissent pas les particularités. A ce titre,nous jouons un rôle important en présentant lesdifférentes régions du canton, les nombreusespossibilités de randonnées et les activités sportives et familiales qu’on peut y pratiquer», complète Eliane PinardBaumgartner. Laquellesouligne le caractère unique de la démarche,réunissant trois partenaires sous unmême toit,et qui pour l’heure reste une initiative isolée àl’échelle romande, les autres cantons n’ayantpas emboîté le pas des Vaudois. patrick claudet
olma / r. kühne
La foire st-galloise accueille quelque 400000 visiteurs.
artdevivre
est présent àl’Olma pourla cinquièmeannée consé-cutive pour
promouvoir lecanton deVaud,hôte d’honneur.de l’édition2008.
No 32
pays devaud: offensive de charmeà l’olmadest-gall
atrium
ii le terroir vaudois outre-sarinePour la cinquième année consécutive, une délégation vaudoise emmenée par Art de Vivre estprésente à l’Olma de StGall
actuel
iii lesmilitaires suisses triomphentQuatre ans après son premier sacre à Erfurt, leSwiss Armed Forces Culinary Teamdécrocheune nouvelle fois le titre olympique
Éclairage
iV migros s’étendenallemagneMigros Zurich vient de racheter la chaîne allemande Tegut qui compte environ 300 supermarchés dans tout le pays
V hrs lance sonlabeldequalitéApartir de novembre, les utilisateurs du portailhôtelier de réservation en ligneHRS pourrontguider leur choix grâce à un labelmaison
l’hôtelmisani innoveenligneHuit hôtels sur dix ont leur site Internet, maisseuls trois sur dix offrent la possibilité de réserver en ligne
tendances
Vi les congrèsdopent letourismeEn 2011, le secteurMICE a généré 19% desnuitées globales et 2,2milliards de chiffred’affaires, selon Suisse Tourisme
Viii lesmots aussi fortsque l’imageInternet n’a pas sonné le glas de l’écriture, dontlamaîtrise est au contraire devenue un enjeumajeur en termes de communication
hotel &gastrounion
iX à larencontredes apprentisPar le biais deNicolas Scheuch, Hotel &GastroUnion est parti fin septembre à la rencontre desapprentis neuchâtelois
mosaïque
X ramseiermise sur la suisseCEOdeRamseier Suisse SA, Christian Consoniévoque les opportunités et les risques sur lemarché des boissons
cahier allemand
2 zweihotels für jüngstesdirektorenpaar in zürichWeshalb Anina undRemoHugi dieHerausforderung annahmen
3 swissnessWie viel Schweizmuss in einemSchweizer Produkt sein?
5 100 jahre «suvrettahouse»Geschichte und Zukunft des GrandHotels inden Bündner Bergen
6 grösstes tagungshotelder schweizAmZürcher Flughafen hat das «Radisson Blue»seinKonferenzzentrum vergrössert
7 neuheiten im schaufenster
8 toptenDie zehn höchstenHotels derWelt
9 serie «wendepunkte»Diesmal das GasthausMayor in Scharl
11 worldskills 2013DieHetGZ stellt die beiden Frauen vor,die unser Land vertretenwerden
12 gratulationDieHotel &GastroUnion freut sich über dieErfolge an der Olympiade der Köche
prix nobel en chocolat«Plus la population d’un paysmange de chocolat, plus ilcompte de prixNobel.» C’est laconclusion d’une étude publiéedans la très sérieuse revuemédicale américaineNewEngland Journal ofMedicine,et qui place la Suisse au premier rang «à la fois en nombredeNobel et en quantité dechocolat consommé». Corrélation fantaisiste?Difficilede trancher, quoique selonun expert interrogé dans lequotidien vitaminé «il n’existepas de données disponiblesmesurant les fonctionsmentales de toute unenation». Aquoi répond avec une pointed’humour l’auteur de l’étude:«Puisque le chocolat peuthypothétiquement améliorerles fonctions cognitives chezles individus et a fortiori dansl’ensemble d’une population, jeme suis demandé s’il pouvaity avoir une corrélation entrela consommation de cacaodans unpays et les capacitésmentales de ses habitants.»Si la corrélation semble avoirfonctionné sur plusieurs pays,ce n’est pas le cas de la Suède:«Alors qu’avec 6,4 kilos dechocolat consommépar an etpar tête elle aurait dû produirequelque 14 prixNobel, elle ena compté 32.» Explication duresponsable de l’étude: soit lecomité de Stockholm favoriseles nationaux, soit les Suédoissont particulièrement sensibles aux effets du chocolat.
ogm: qui croire?«La controverse sur les organismes génétiquementmodifiés n’est pas prête de s’estomper», liton dans les pages duquotidien romand. Raisonà cela, les résultats d’uneétude française sur l’effet dumaïs transgénique ontmis enévidence le fait suivant: «Desrats nourris avec dumaïs Btauraient développé – audelàdes troismois de test prescrits pour l’homologation desproduitsOGM–des tumeurscancéreuses. Et ce dans uncontexte où le Programmenational de recherche (suisse)a conclu, le 28 août 2012, quelesOGMneprésentent «aucunrisque, que ce soit pour la santéou pour l’environnement».
++ r e v u e d ep r e s s e
l e c h i f f r e
2C’est enmillion le nombre detonnes de nourritre gaspilléepar la Suisse chaque année.Soit l’équivalent par personned’un repas complet quotidien,Au premier rang des gaspilleurs, les consommateurseuxmêmes, les plus disposés àacheter pour... la poubelle!
HetGH no 32
lausanne, le 18 octobre 2012 iiiactuel
Le titre olympique fait oublier la déception de 2010.
J eanMichel Martin était aux premières loges pour assister la se
maine dernière au sacre du SACT àErfurt, en Allemagne. Champion dumonde en 2006 et champion olympique en 2008, l’adjudantchef et président de Hotel & Gastro Union Romandie officiait en qualité de membredu jury. Et si l’issue de la compétitionle ravit, le suspense est resté totaljusqu’au dernier moment. La veillede la finale, en effet, la menace anglaise et allemande était encore forte,d’où sans doute les quelques larmesversées sur le podium au moment oùl’hymne national a retenti. Grâce àcette excellente performance, le SACTa ainsi pu renouveler l’exploit de 2008,et surtout oublier la déception vécueen 2010 à Luxembourg, où le titre dechampion du monde lui avait été soufflé par la Suède.
Un parcours sans faute
L’une des clés de la victoire helvétique tient àla bonne prestation livrée lors de l’expositiond’art culinaire. Une épreuve durant laquelle leteam conduit par Daniel Marti (seul militairede carrière de l’équipe) a décliné la thématiquedu chocolat suisse sous la forme d’une impressionnante forteresse et séduit le jury par sescréations froides en gelée. Parmi cellesci figuraient un potaufeu de lapin servi en gamelle,un dessert avec chocolat tricolore, panna cottaet pralinés aux amandes en forme de lingots d’or,
ainsi qu’un plat national constitué d’une fondueau fromage et d’une assiette bernoise.
Lors de l’épreuve du menu chaud, le SACTs’est attelé pendant six heures à la préparationd’unmenu à trois plats pour 150personnes, dontle budget ne devait pas excéder 10 euros par tête.A cette occasion, l’équipe a mitonné une variation de saumon avec ris de veau et chanterelles,une poularde accompagnée d’un biscuit au sarrasin et de légumes, ainsi qu’une composition auchocolat servie avec des framboises. Un menu
non pas destiné à la troupe,mais préparé dans l’optiqued’un dîner de gala.
Au final, le team s’est imposé de quelques points devant l’Angleterre, le podiumétant complété par l’Allemagne. Le reste du classement comprend dans l’ordreles EtatsUnis, la Hongrie, laSlovénie, l’Afrique du Sud etla Pologne. A noter qu’en plusdu titre olympique remportéà Erfurt, le SACT s’est vu attribuer deux médailles d’orpour ses prestations dans lecadre des épreuves d’exposition d’art culinaire et de cuisine chaude, selonun systèmede notation permettant de départager les concurrents sansque l’obtention d’une médaille ne soit pour autant déterminante. Cette victoire enAllemagne permet au SACT
de compléter son prestigieux palmarès, lequelcomprend le titre de champion du monde 2002,en plus du titre de champion dumonde 2006, dechampion olympique 2008 et de vicechampiondu monde 2010. Un parcours sans faute, donc,pour cette équipe fondée en décembre 1999, etconstitué de 14 membres dont la mission est dereprésenter la Suisse lors de concours nationauxet internationaux.
jörgruppeltadaptation: patrick claudet
Taux d’insolvabilitéélevé dans la brancheLe nombre des faillites d’entreprisespar insolvabilité a augmenté de 6% enSuisse lors des neuf premiers mois del’année pour se fixer à 3320 cas. Les cantons romands, à l’exception de Neuchâtel et Fribourg, affichent des taux supérieurs à la moyenne nationale. A noterque le niveau d’insolvabilité le plusélevé affecte le secteur de l’hôtellerierestauration. Avec 373 dossiers entrejanvier et août, il présente un risque 2,2fois supérieur à la moyenne nationale.Derrière, on trouve les transports terrestres et la logistique, le bâtiment etl’artisanat. Les procédures d’insolvabilité sans ouverture de faillite ont deleur côté progressé de 4% sur neufmoiscette année à 1586 cas. (ats)
Lignes ferroviairesmenacées en SuissePlus d’une ligne ferroviaire régionalesur deux en Suisse risque d’être remplacée par des bus: selon des plans del’Office fédéral des transports (OFT), letrafic régional sur rails doit atteindre àl’avenir une couverture des coûts d’aumoins 50%. De 300 lignes ferroviairesrégionales, environ 175 se trouvent endessous de ce seuil. En Suisse romande,plusieurs itinéraires seraient menacés(StGingolphBrigue, MontreuxLesAvants, MorgesBière, NyonLa Cure,PalézieuxRomont, GenèveLa Plaine,AllamanLausanne), dumoins si l’on encroit «20 Minutes» qui s’est procuré laliste de l’OFT. (ats)
claudia link
Du bonheur àchaque gorgée.
Cela me rend heureusede pouvoir aller travailler
chaque jour.Fernanda, cueilleuse, Brésil
a n n o n c e
Lesmilitaires suisses remportent le titreauxOlympiades d’Erfurt
quatre ans après son premier triomphe à erfurt, le swiss armed forcesculinary team (sact) s’est de nouveau imposé lors de la finale des olym-
piades des cuisiniers, devançant la grande-bretagne et l’allemagne.
lausanne, le 18 octobre 2012
HetGH no 32
iV Éclairage
A la recherche de relais de croissance, Migross’étend en Allemagne. Sa coopérative zuri
choise s’empare des 290 filiales de Tegut. Cettechaîne de supermarchés, qui a réalisé l’an passéun chiffre d’affaires de 1,17milliard d’euros (1,42milliard de francs), emploie quelque 6400 collaborateurs. Les magasins sont sis dans les Laender de Hesse et de Thuringe, au nord de la Bavière, ainsi qu’à Göttingen (BasseSaxe) et àMayence (RhénaniePalatinat). Le siège del’entreprise, qui soufflera ses 65 bougies en novembre, se trouve, lui, à Fulda (Hesse).
Ce rachat ne constitue pas une surprise, Migros Zurich avait confirmé, la semaine dernière,mener des discussions avec Tegut. Jeudi passé,
à Zurich, les protagonistes ont officialisé leurunion. Ils ne pipent mot sur le montant de l’opération. Un prix «juste», s’est contenté de dire ledirecteur de Migros Zurich, Jörg Blunschi, auquel s’ajoutent des investissements nécessairesd’une somme en millions à deux chiffres. «Pasune petite affaire.»Mais «un rêve, nous sommesfiers». Ce rêve doit se concrétiser en janvier,sous réserve de l’approbation du conseil d’administration de la Fédération des coopératives Migros et des autorités de la concurrence.
Migros ne cache pas son objectif de se développer hors des frontières helvétiques. Legroupe semble avoir épuisé son potentiel enSuisse, selon les observateurs. Vigueur du franc,
tourisme d’achat et rude concurrence des «hard discounters» enSuisse mettent à mal sa rentabilité et sa croissance. «L’expansionen Suisse pour Migros n’est encorepossible que de manière relative», aadmisEdiClass, président deMigrosZurich. Seul le segment bio présenteencore des opportunités. Fin août,le groupe s’est d’ailleurs allié avecla chaîne allemande Alnatura pourinaugurer, à Zurich, un premier supermarché exclusivement bio.
Les articles bio occupent, justement, uneplace de choix dans les rayonsdeTegut. Les deux
Des produitsMigros chez Tegut enAllemagne et non le contraire.
Depuis la sortie du nouveau système d’exploitation iOS 6, l’horloge de gare des CFF est devenueune icône planétaire. Déjà bien connue des pendulaires helvétiques et des touristes étrangers,elle s’est en effet retrouvée dans les iPhone etautres iPad des millions d’individus qui ont effectué la dernière mise à jour d’Apple, et ce sansque les CFF aient préalablement donné leur autorisation. L’affaire vient toutefois de trouverson épilogue: les CFF et Apple se sont mis d’accord sur l’utilisation de la fameuse horloge en signant un contrat de licence dont les modalitéset le montant de la contrepartie financière n’ontpas été dévoilés. Développée en 1944 par l’ingénieur et designer Hans Hilfiker pour les CFF,l’horloge est considérée comme une icône du design, d’où l’émoi ressenti lors de son apparitioninattendue sur les appareils de la firme américaine. Sa particularité tient à l’aiguille rouge dessecondes qui a la forme d’une ancienne palettede départ des trains. Elle est un symbole fortde l’innovation et de la fiabilité des CFF et de laSuisse, dixit l’exrégie fédérale. (pcl)
Accord entre lesCFF et Apple
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a n n o n c e
migros faitmain basse sur lessupermarchés allemandstegutmigros zurich a annoncé racheter les supermarchés allemands tegut, pour unprix non précisé. cette chaîne compte environ 300 succursales réparties entrelahesse, la thuringe et le nord de la bavière.
acteurs cultivent, de plus, des philosophies d’entreprise similaires. Theo Gutberlet s’est en effetinspiré des principes du père de Migros, GottliebDuttweiler, pour fonderTegut en 1947. TheoGutberlet a toujours observé les idées du fondateur de Migros pour diriger sa société, a confiéson filsWolfgang lors de la conférence de presse.
La transaction ne concerne que ses affairescommerciales (quelque 4900 postes). Ses activités industrielles et agricoles (1400 employés environ) demeurent enmains de la famille Gutberlet. Migros Zurich proposera ses produits dansles supermarchés allemands. En revanche, lesconsommateurs suisses ne pourront remplirleur chariot d’articles estampillés Tegut.
Audelà de ce canal supplémentaire, cette acquisition représente plus globalement pour Migros une chance de croître outreRhin, où il estdéjà présent du côté de Bâle. Le marché allemand du commerce de détail progresse plus fortement qu’en Suisse. «Nous allons rendre Tegutd’attaque pour une expansion», a déclaré JörgBlunschi. En dehors du territoire d’origine deTegut, il existe des possibilités d’extension dansle BadeWurtemberg, a poursuivi Jörg Blunschi.Le détaillant allemand s’est pour sa part félicitédu renforcement futur de ses filiales et de sa capacité concurrentielle. Migros Zurich ne lorgnepas seulement sur le secteur allemand de la distribution. A Munich, la coopérative ouvrira ennovembre un fitness premium. (ats)
Vi lausanne, le 18 octobre 2012
HetGH no 32
tendances
U ne bonne nouvelle pour commencer. Aucours du premier semestre, lademande dans le secteur des
meetings, incentives, congrès et expositions (MICE) est demeuré stable parrapport à la période correspondante de2011. Une tendance qui semble confirmer le dynamisme de cette niche incluant «les manifestations qui réunissent au moins 10 participants surune ou plusieurs journées en un lieuet à un moment donnés», selon les critères choisis par Suisse Tourisme aumoment de créer une base de donnéesstatistique pour évaluer l’impact descongrès sur le tourisme et l’économiesuisses. Le franc fort et la fébrilité de lazone euro n’ont donc pas pénalisé outremesure la destination, en partie grâce àl’attrait qu’elle exerce sur les marchésémergents tels que le Brésil, l’Inde etla Chine, où le Switzerland Conventionand Incentive Bureau (SCIB) a ouvert en 2011de nouvelles représentations. «Dans ces pays oùla croissance économique est encore soutenue,nous avons pu constater que la Suisse est considérée comme une destination de rêve par beau
coup, et qu’elle dispose d’un excellent potentieldans le domaine des voyages de motivation, plus communément appelés incentives. Pour les collaborateurs d’entreprises actives dans ces régions, unséjour en Suisse est de fait une récompense très prisée», explique Urs Eberhard, vicedirecteur de Suisse Tourisme, et responsable de la divisionMarchés&Meetings.
Croissance continue au coursdes trois dernières années
De manière plus générale, ce trend positif montre que la Suisse est en mesure d’attirer des manifestations endépit de la conjoncture économique actuelle. «La présence de nombreuses institutions et organisations internationales, de sièges d’entreprises et de sitesde recherche scientifique de renommée
mondiale fait de la Suisse une plateforme attractive. Parmi les atouts figurent aussi la diversitéculturelle et la richesse naturelle d’un pays politiquement stable et aisément accessible, et dontla qualité de service est réputée.» Mais les ef
forts déployés par le SCIB jouent également unrôle déterminant: en 2011, l’organisme chargépar Suisse Tourisme de promouvoir la Suisse entant que destination MICE est parvenu à attirer pas moins de 445 manifestations internationales de plusieurs jours, ce qui représente unehausse de 6% par rapport à 2010. «De par sonaction promotionnelle, le SCIB a ainsi contribué à l’acquisition et à l’organisation de 43% desquelque 1000 congrès de cette catégorie répertoriés dans la base de données statistique descongrès suisses», poursuit Urs Eberhard, confirmant que le nombre et la taille des congrès internationaux organisés en Suisse ont augmenté demanière continue au cours des trois dernièresannées. Un constat confirmé par les opérateursprivés, qui, à l’instar du département Destination Switzerland de Kuoni, connaissent de bonsrésultats depuis le début de l’année. «Le premiersemestre a tenu toutes ses promesses, et, s’il estencore un peu tôt pour tirer un bilan du second,nous constatons avec plaisir que les réservations continuent d’affluer», commente Sonja Bütikofer, responsable de projet chezKuoni.
Pression accrue sur les opérateursqui doivent semontrer flexibles
Le second semestre, justement. Chez SuisseTourisme, les indicateurs sont au vert, mais laconcurrence s’intensifie dans un contexte économique toujours aussi tendu. «A première vue,nous enregistrons moins de réservations de lapart des marchés européens qu’au second semestre de l’année passée, exception faite despays nordiques (Suède, Norvège, Danemark etFinlande), oùnousnotonsuneaugmentationdesdemandes d’offres. Cette tendance est contrebalancée par le volume des dossiers en provenanced’Inde, deChine et d’Asie du SudEst (Indonésie,Singapour, Malaisie et Thaïlande) est en nettehausse.» Conséquence: les opérateurs helvétiques sont contraints de faire preuve d’une plusgrande flexiblité en termes de prix, tout en rivalisant de créativité pour séduire la clientèle internationale. «Les offres doivent être réaliséesdans des délais toujours plus courts, sans que laqualité enpâtisse, et elles doivent de plus enplussouvent inclure le transport, l’hébergement, lesmeetings, les repas et un programme d’activitésparallèles. Par ailleurs, nous constatons que lesclients cherchent de plus en plus fréquemment àtraiter directement avec les prestataires, faisantl’impasse sur les intermédiaires.»
Les perspectives n’en sont pas moins réjouissantes. Le tourisme de congrès bat son plein durant les périodes debasse saison (mars,mai, juinet novembre), ce qui en fait un relais de croissance important pour l’économie helvétique.
patrick claudet
Dans les petites villes, les congrès génèrent 39% des nuitées.swiss-image.ch/lucia degonda
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a n n o n c e
quelques projets en coursde développement dans lesecteur des congrès
Hilton Garden Inn, DavosOuverture fin 2012 du premierHiltonGarden Inn de Suisse, situé enface du centre de congrès, et dotéde 148 chambres, de cinq salles deconférence et d’un spa. Projet devisé à 50millions de francs.
Swiss Tech Convention Center,LausanneOuverture en novembre 2013 d’unnouveau centre de congrès sur le campus de l’EPFL, d’une capacité de 3000personnes. Projet estimé à 225millionsde francs, avec la particularité d’être lepremier centre de congrès en Suisse eten Europe à être équipé d’une technologie permettant d’adapter automatiquement la configuration des salles enfonction des besoins des organisateurs.
Meilenwerk, HorgenOuverture en 2013 d’un complexesur trois niveaux et d’une superficie de 20000m2 aménagé dans uneancienne fabrique demétiers à tisser, et qui comprendra unhôtel de 100chambres (KStarDesignHotel) etplusieurs salles de conférence pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes.Chantier devisé à 35millions de francs.
Palazzo dei Congressi, LuganoOuverture en septembre 2013 d’unpalais des congrès entièrement rénové et agrandi dans le cadre du projet LAC (LuganoArti Contemporanee), qui comprendnotammentunmusée d’art de 2360m2. Chantier devisé à 200millions de francs.
The Circle, ZurichOuverture en 2017 à proximité del’aéroport du plus grand bâtimentde Suisse avec 200000m2 de surface utile, deux hôtels (Hyatt Regency etHyatt Place) d’une superficietotale de 45000m2 et totalisant 550chambres, et un centre de congrès de1500 places. Début des travaux en 2013.
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quième roue du char. La formule est de RositaOppizzi, licenciée en sciences politiques, en sociologie et en philologie romane de l’universitéallemande de Münster, membre de l’Association suisse des traducteurs, terminologues et interprètes (ASTTI), et fondatrice de l’agence decommunication Les Lettres d’Or basée à Savigny (VD). Son constat: les entreprises n’hésitent
dr
Bien que très attachée à la forme écrite, Rosita Oppizzi mise aussi sur l’image àtravers son agence, pour laquelle elle a réalisé une vidéo promotionnelle.
la Vaudoise d’origine tessinoise prêche évidemment pour sa paroisse. Mais grâce à son parcours professionnel dans le management, la négociationpolitique et la gestiond’entreprise, ellea pu se rendre compte de l’importance de l’écriture dans tous les domaines où elle a été active(culture, droits humains, finances, politique internationale, affaires, etc.).
Adapter sa communication quand onse présente via les réseaux sociaux
Pour avoir collaboré avec Saveurs Contemporaines du chef pâtissier Philippe Blondiaux,ainsi qu’avec plusieurs entreprises de l’hôtellerierestauration, Rosita Oppizzi est aussi spécialisée dans la gastronomie. Au sein de l’agenceLes Lettres d’Or, elle propose plusieurs «coffrets» taillés sur mesure selon les besoins duclient, que ce dernier opte pour une simple correction d’orthographe, de grammaire et de syntaxe («La retouche»), une création de textes («Lapièce unique») ou l’élaboration de textes spécifiques destinés à créer le buzz sur Internet («Lebuzz»). «L’émergence des réseaux sociaux place les entreprises face à un nouveau défi.Certes, il est extrêmement aiséde communiquer sur Facebooket Twitter, mais encore fautilque lemessage soit adapté à cesplateformes nouvelles. Ici, pasquestion de diffuser un communiqué de presse comme onle ferait sur son site Internet;les réseaux fonctionnent surun mode plus intimiste, le butétant de s’adresser à un individu plutôt qu’à un public cible.D’où la nécessité de privilégierle style conversationnel, afinde générer des clics et d’encourager les internautes à rédigerdes commentaires.»
Sur la question des traductions, Rosita Oppizzi relève la difficulté à passer de l’allemandau français. «Pour avoir lu beaucoup de philosophes allemands dans le texte pendant mesétudes en Allemagne, j’ai compris qu’il existeune différence fondamentale entre les deux langues. En allemand, on fait volontiers se succéder deux idées différentes d’une phrase à l’autre,comme si entre les deux existait un vide qu’ilconvenait de combler soimême. En français, enrevanche, on va rechercher d’abord la fluidité entravaillant les enchaînements et en évitant lesredondances. Malheureusement, les textes traduits de l’allemand le sont trop souvent de manière littérale, ce qui a un impact négatif sur lemessage que l’entreprise aimerait délivrer. Pourque le lecteur ait du plaisir à lire, il est donc impératif que la traduction soit effectuée par unepersonne dont le français est la langue maternelle, elle seule capable d’adapter le texte si besoin est», précise celle qui traduit de l’allemand,de l’anglais et de l’italien vers le français.
L’écriture également au service de lacommunication numérique
En dépit de son attachement à la forme écrite,Rosita Oppizzi mise aussi sur l’audiovisuel. Aumoment de lancer sa campagne promotionnelle,elle s’est ainsi adressée à une agence de communication digitale pour réaliser une vidéo visiblesur la page d’accueil de son site, et racontant defaçon visuelle la création d’un contenu rédactionnel. Une manière de créer une passerelleentre le mot et l’image, dont elle se dit convaincue de la complémentarité. «Les mots sontaussi importants que l’image et le graphisme,et, lorsque ces trois éléments sont au diapason,le message a clairement plus d’impact.» C’estla raison pour laquelle Les Lettres d’Or a lancéfin septembre une nouvelle offre baptisée «Lavidéo», dans le cadre de laquelle Rosita Oppizzise charge d’élaborer un film retraçant l’histoirede l’entreprise. «En collaboration avec des partenaires issus du monde de l’audiovisuel et de lamusique de film, nous supervisons le projet deA à Z. A travers l’écriture d’un scénario insoliteet personnalisé, il s’agit de donner un coup deprojecteur original sur l’entreprise. Une formede storytelling qui colle avec l’air du temps, etqui permet de créer un lien émotionnel avec leclient», conclut Rosita Oppizzi, qui, plus que jamais amoureuse desmots, planche d’ores et déjàsur son deuxième roman.
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Communication: lesmots aussiimportants que l’image et le graphismel’avènement d’internet n’a pas sonné le glas de l’écriture, dont lamaîtriseest au contraire devenue un enjeumajeur pour réussir sa communication.
Lemarchémondialdu luxe en plein essorLe marché mondial du luxe devraitcroître de 10% en 2012 et atteindre212 milliards d’euros (256 milliards defrancs), selon la dernière étude du cabinet Bain & Company réalisée pourla Fondation Altagamma, qui réunitles grands noms du luxe italien. Bain& Company a ainsi relevé sa prévisionpour l’année, lui qui prévoyait en mai6 à 7% de croissance en 2012. Sa nouvelle prévision pour le marché desproduits de luxe personnels est «lescénario le plus timide»: dans le meilleur des cas, la croissance pourrait atteindre 12%à215milliards. L’Asie restele principal moteur de croissance en2012, dopé par l’appétit des Chinois quiachètent aussi bien dans leur pays quelors de voyages à l’étranger, générant unquart des ventes d’articles de luxe dansle monde en 2012. De leur côté, les Européens représentent 24% du marché,les Américains 20% et les Japonais 14%,les autres Asiatiques (hors Chine etJapon) plafonnant quant à eux à 11%, etle reste dumonde à 6%. (ats)
Goûts et Terroirs:jour J-13 à BulleDu mercredi 31 octobre au dimanche4 novembre 2012, la 13e édition du Salonsuisse des Goûts et Terroirs se tiendraà Espace Gruyère, à Bulle (FR). Rendezvous incontournable de l’automnedont le coup d’envoi sera donné par leConseiller fédéral Alain Berset en personne, la manifestation accueilleraplus de 40000 visiteurs et trois invités d’honneur: la Régie Fédérale des Alcools et les spiritueux suisses, la 5e édition du Swiss Bakery Trophy, ainsi quel’Auvergne. De son côté, l’Arène Gourmande rassemblera jusqu’à 250 personnes pour assister, en direct, auspectacle donné par de nombreux virtuoses de la cuisine, dont plusieurs cuisiniers issus d’émissions culinaires, etcinq chefs de la Guilde Suisse des RestaurateursCuisiniers dont les créations seront dégustées, en plat du jour,au restaurant du 1er étage. Ludiques etdidactiques, les Ateliers du Goût permettront quant à eux aux adultes dese familiariser avec les spiritueux, lescocktails ou les épices, tandis que lesplus jeunes (de 6 à 12 ans) s’initierontaux mystères de la cuisine et aux recettes traditionnelles dans le cadre del’Ecole du Goût. Ecrivain et chroniqueur culinaire, JeanPierre Coffe seralui aussi de passage au Salon le samedi3 novembre, où il dénichera ses «Dixproduits coups de cœur». (réd.)
pas à investir beaucoup d’argent pour se forgerune identité visuelle ou créer un site Internet,mais rechignent parfois à la dépense lorsqu’ils’agit d’élaborer le contenu des pages. «Or, untexte truffé de fautes d’orthographe à la syntaxeboiteuse a un effet rédhibitoire, tout commeles textes dont on devine au premier coup d’œilqu’ils sont des traductions», lance Rosita Oppizzi. Passionnée par l’écriture depuis l’âge de 12ans, auteure d’un premier roman paru en 2011,
rositaoppizzitravaille encollaborationavec des profes-sionnels de lacommunicationdigitale et del’audiovisuel.
dr
iXlausanne, le 18 octobre 2012
HetGH no 32
hotel & gastro union
C ’est Nicolas Scheuch, collaborateur au secrétariat romandde Hotel & Gastro Union, qui
s’est rendu en septembre dernier auCPLN dans deux classes d’apprentisde 1re année de cuisine et de service.Au menu de son intervention, qu’ildonne dans toutes les écoles professionnelles de Suisse romandependantl’année, l’explication aux apprenantsde leurs droits et de leurs devoirsselon la convention qui régit leur travail et leur rémunération (d’ailleurs,depuis 2005, l’hôtellerierestaurationest une des seules branches en Suissequi bénéficie d’une convention dédiéeaux apprentis).
Anticiper certains problèmes
Réservées aux apprentis de 3e annéepar le passé, ces présentations declasse ont comme objectif de fairetoute la lumière sur la législation envigueur et la protection des employés.Récemment, ces séances se sont ouvertes aux apprentis de 1re année afinde pouvoir anticiper certains problèmes auxquels ils peuvent faire facesur leur lieu de travail. Des présentations qui ont également reçu l’aval desassociations patronales cantonales.En leur prêtant conseil, Hotel & Gastro Union remplit une de ses missionscentrales qui consiste à assurer la relève de demain dans l’hôtellerie et larestauration: «Nous nous sommesrendus compte que le fait d’informerles apprentis sur leurs droits et leursdevoirs au début de leur cursus de formation contribuait à éviter le fait quecertains d’entre euxne quittent lemétier enfind’apprentissage, découragés
par d’éventuels soucis rencontrés surleur lieu de travail et n’ayant pas étéinformés de leurs droits plus tôt», expliqueNicolas Scheuch.
Des conseils ciblés pour lesapprentis
Vacances, heures supplémentaires,horaires de nuit ou durée de travail pour les jeunes travailleurs demoins de 16 ans, autant de thématiques soulevées et décortiquéespar Nicolas Scheuch lors de son passage dans les classes d’apprentis deSuisse romande. Objectif final, lesapprentis auront pris consciencedu partenariat social de la branchemais également des avantages qu’ilspeuvent tirer d’une adhésion à Hotel& Gastro Union, comme bénéficierde conseils ciblés (par exemple, juridiques ou dans le domaine de la formation). Un travail dédié à la relèved’ailleurs salué par certains parentsd’apprentis qui ont nouvellement adhéré à l’association (ils sont de plusen plus nombreux à le faire suite auxprésentations de classe), comme la familleWüthrich, qui a remercié les collaborateurs du secrétariat romand del’association par cesmots en avril dernier: «Nous souhaitons vous remercier pour l’accueil que vous avez réservé à notre fils et pour ce que vousfaites en faveur des apprentis. Nousprenons également note qu’il est possible de vous contacter pour toutequestion relative à l’apprentissage.»Souhaitons que tous les apprentis quise lancent dans une formation en hôtellerierestauration entendent cemessage! lararossi
les apprentis qui ont nouvellement adhéréà hotel & gastro union témoignent
M embre du comité romand deHotel & Gastro Union de
puis 2010, Christian Cart est responsable du centre de subsistancede la place d’arme de Savatan dansle canton de Vaud, depuis 2007. Ilgère les équipes de cuisine, la planification et la facturation d’unrestaurant pas comme les autres:en effet, ce centre est fréquentépar l’armée suisse bien sûr, mais ilcompte également comme clientsexternes les membres de l’école depolice de Savatan.
Un gestionnaire qui n’apas quitté la cuisine pourautantCuisinier de formation, ChristianCart a gravi tous les échelons de lacuisine depuis l’obtention de sonCFC en 1986 à l’Hôtel Sylvana deLeysin. Même s’il ne s’affaire plusaux fourneaux dans le cadre de safonction d’aujourd’hui et s’occupeplutôt de gestion, la cuisine resteun élément principal dans son travail: «La satisfaction de mes hôtesest très importante. Même si je necuisine plus, je suis d’une manièreou d’une autre toujours près dupiano!» Parti d’une première expérience en boulangerie tout jeune(sonpère l’avait en effet envoyé passer un weekend dans une boulangerie pour le décourager de fairece travail car il le considérait tropcontraignant), Christian Cart n’apas du tout été arrêté par la duretédu métier, mais plutôt par… la routine qu’il avait ressentie dans cettediscipline! Conquis par les métiersde bouche très tôt (il s’était inscritaux cours d’école hôtelière au détriment des travauxmanuels donnés alors à l’école primaire, et yavait pris goût), fervant admirateurdes talents de sa mère en cuisine, ildécide d’embrasser une carrière encuisine «pour la variété offerte parce métier» et entreprend son apprentissage de cuisinier à Leysin en1982.
Le tour de la Suisse pendantquatorze ans
Son CFC en poche, il étaye son expérience professionnelle dans plusieurs hôtels cinq étoiles et dans denombreux restaurants et aubergesde Suisse (il quadrillera littéralement notre pays du nord au sud, etde l’ouest à l’est, tant dans des emplois fixes que saisonniers), jusqu’àsa place actuelle à Savatan. Pendantcette période – quatorze ans en tout– il endossera plusieurs responsabilités dans les cuisines des établissements où il travaillera (commecommis, chef de partie et sous
chef), et apprendra parfaitement lesuisseallemand, une compétenced’ailleurs très utile pour lui au seind’une région bilingue de Hotel &GastroUnion comme le Valais!
Défenseur de toutes lescuisines
Cuisinier de cœur, Christian Carts’applique à la défense de la cuisinedans tous ses états, de la cuisine decollectivité jusqu’à la cuisine personnalisée «à la carte». En effet,dans le cadre de ses responsabilités actuelles à la Confédération oupar son engagement au sein du comité de Hotel & Gastro Union Romandie (il est également membrede la Société suisse des cuisiniers),il souhaite insuffler le «feu sacré» àtous les cuisiniers, qu’ils travaillentdans n’importe quel type d’établissement. «Dans mon métier, l’enviede faire quelque chose de bon doitprimer», explique Christian Cart.Il ajoute: «La cuisine n’a pas besoin d’être chère pour satisfaire lesclients!»
En lice pour rejoindre lecomité national de la Socié-té Suisse des CuisiniersMembre de Hotel & Gastro Unionet de la Société suisse des cuisiniers depuis 1993, Christian Carta été élu au comité romand en 2010et est aujourd’hui candidat au comité national de la Société suissedes cuisiniers. S’il a adhéré à Hotel& Gastro Union, c’est dans l’optique de «faire partie d’un réseaude professionnels» et de s’engager pour sa profession. En 2010, età la demande du président JeanMichel Martin, il accepte d’entrerau comité de l’association et d’animer le réseau valaisan. Aux vues deses compétences linguistiques etde sa très bonne connaissance dela Suisse alémanique, cette fonction était taillée pour lui! Dans lecadre de cette fonction, ChristianCart s’implique pour la défense deson métier et souhaite égalementmieux promouvoir la formation etla formation continue en Valais.«Je constate que beaucoup d’employés (et notamment ceux qui alternent un job d’été et un job d’hiver) ne sont pas suffisamment aucourant des possibilités qui leursont offertes pour évoluer dans lemétier, en cuisine tout commedansle domaine du service.» Souhaitons à Christian Cart plein succèspour les défis qui sont les siens dansle cadre de son engagement enversson métier et la branche de l’hôtellerierestauration dans son ensemble! lararossi
HetGH: Commentest accueilli Hotel&GastroUniondans les classesd’apprentis?Nicolas Scheuch:Les apprentis de1re année viennentpour la plupart depasser dumondede l’école à celuidu travail, ce quiimplique desmodifications impor
tantes dans leur vie, d’autant plusque les horaires dans notre branchesont difficiles! Par conséquent,il est important de leur apporterun soutien et des réponses à leursquestions pendant cette période, cequi est aussi le rôle deHotel &GastroUnion.Moimême au bénéfice d’unapprentissage et d’une expérienceprofessionnelle de sommelier, j’aiun très bon contact avec eux étant«aussi passé par là».
HetGH: Quels sont les conseils debase pour les apprentis ?Scheuch: Certains points quej’aborde lors des présentationsde classe sont parfois difficiles àadapter à toutes les situations et àtoutes les entreprises formatrices.Hotel &GastroUnion est là pourtrouver des solutions et encourager le dialogue entre apprentis etpatrons. Si le dialogue ne passe pas,les jeunes en formation peuvent faireappel aux structures des cantonsqui s’occupent de la surveillance del’apprentissage. Si cela ne fonctionnetoujours pas, ils peuvent s’adresserdirectement à nous. Comme dernierconseil, j’ajouterai qu’il est important pour les apprentis de noterleurs heures de travail. D’ailleurs,la convention des apprentis de labranche hôtellerierestauration envigueur leur en donne la responsabilité. En cas de problème, ces données serviront de preuve afin qu’ilspuissent faire valoir leurs droits àjuste titre.
HetGH: Pensezvous qu’il soit opportun pour un apprenti de réclamer,en plein service, deux semaines devacances ou ses heures supplémentaires à son patron?Scheuch: Clairement non. Ce typede demande doit être faite en dehorsdu coup de feu. À contrario, en cas deproblème, ne rien dire pendant deuxà trois ans d’apprentissage est à coupsûr l’assurance d’être découragé parlemétier. Si un apprenti se sent àl’aise dans son entreprise, il pourraévoluer, apporter une plusvalueà l’établissement et apprécier sonmétier à sa juste valeur!
nicolasscheuchcollaborateurdeHotel &
Gastrounion.
Si un apprenti se sentà l’aise dans sonentreprise, il pourraapprécier sonmétierà sa juste valeur»
le «feu sacré» en cuisinemembre du comité dehotel &gastrounion romandie,christian cart a troqué son uniforme de cuisinier aveccelui de gestionnaire au sein de l’armée suisse.même s’il n’exerce plus sonmétier en cuisine aujourd’hui,il n’a jamais coupé les liens avec sa discipline, bien aucontraire.
hotel & gastro unionà la rencontre desapprentis de suisseromandele 28 septembre dernier, le bureau romand dehotel &gastrounion est allé à la ren-contre d’apprentis de 1re année au centre professionnel du littoral neuchâtelois (cpln).une occasion de faire connaissance et de leur parler de leurs droits et de leurs devoirsau sein de leurs entreprises formatrices.
«Je ne connaissais pasHotel&GastroUnionavant la visite deNicolasScheuch en septembre dernierdansma classe.J’ai été réellement séduit parsa présentation!Après un premier apprentissage d’horticulteurpaysagiste
à 16 ans que je n’ai pas terminé, j’aitravaillé plusieurs années commeserveur, gérant etmaître d’hôteldans de nombreux hôtels et restaurants, deCortaillod àNeuchâtel, en passant par Paris. Jeunemarié et futur papa d’un 2e enfant,j’ai décidé de passer à la cuisineafin d’être polyvalent et completdansma branche, et d’assumerun jour un poste à responsabilités. À terme, je vise le brevet fédéral de cuisine et j’ai donc choisiHotel &GastroUnion pour sesconseils, son offre et les rabaisqu’elle propose dans le domainede la formation et de la formation continue, afin de continuerà évoluer dansma carrière!»
«Je connaissaisHotel &GastroUnion avantd’entamermonapprentissageactuel, ayant étémembre de l’organisation par lepassé. Après unpremier apprentissage de cuisinièreCFC à 15ans àNeuchâtelque je n’ai pas terminé, j’ai souhaité
«roulerma bosse» et je suis partiepourGenève, où j’ai travaillé dansplusieurs établissements commeemployée de cuisine, cuisinièresansCFC, puis comme cheffe decuisine. Il y a peu, j’ai décidé derevenir àNeuchâtel et de passermonCFCde cuisine. Reprendremes études à 28 ans n’a pas étéun choix facile, surtout financièrement! Jeme suis réinscriteà l’association pour les conseilset les rabais qu’elle offre dans ledomaine de la formation et de laformation continue. Je suis eneffet convaincue que ces prestations pourrontm’aider à atteindremon objectif final, qui est de devenir formatrice pour adultes.»
sébastienvogel30 ans,
apprenti de1re année encuisine aucPln.
marylinbeguin28 ans,
apprentiede 1re annéeen cuisine au
cPln.
dr
Christian Cart, responsable du centre desubsistance de Savatan depuis 2007.
lausanne, le 18 octobre 2012
HetGH no 32
mosaïqueX
HetGH:Christian Cosoni, vous êtes depuis plusd’un anCEOdeRamseier Suisse SA, quel bilantirezvous aujourd’hui?Christian Consoni:Avant tout, j’ai réussi àm’entourer d’une équipe qui travaille en harmonie. Tous tirent aujourd’hui à lamême cordeetmettent toute leur énergie dans leur travail.Ensemble, nous avonsmis au point une stratégie pour les prochaines années.
HetGH:Qu’estce qui a changé du point de vuestratégique?Consoni:Nous avons diminué lesecteur de l’exportation. Nous pensonsque notre potentiel est en Suisse avanttout.
HetGH: L’étranger n’est plusd’actualité?Consoni:Notre champ d’action sesitue très clairement en Suisse; nostraditions viennent d’ici, nous connaissons lemarché, et cela va égalementêtre ainsi à l’avenir.
HetGH:Quels sont vos principauxobjectifs dans les cinq prochainesannées?Consoni:Nous voulons poursuivrenotre croissance avec lamarque Ramseier, etj’y vois un énorme potentiel. Avec lesmarquesSinalco et Elmer Citro nous voulons axer notrepublicité demanière plus soutenue sur la jeunesse, ce qui faisait défaut ces dernières années.
HetGH:Vous avez réussi à augmenter le chiffred’affaires de 5% en 2011, une année de crisepourtant…Quel est le secret de ce succès?Consoni:Pour des raisons propres aumarché,d’une part, un de nos concurrents ayant disparudu paysage, ce qui nous a naturellement offertun gros potentiel de croissance. D’autre part,
notre produit Ramseier Schorle a tapé dans lemille et s’est très bien vendu.
HetGH:Quelles sont les opportunités et lesrisques que vous voyez dans le futur?Consoni:Pour nous, le dernier automne a étéune aubaine, nous avons encore beaucoup deconcentré que nous pouvons encore vendremaintenant. Cela nous laisse de quoi respirer.Et notre grande diversification nous libère de ladépendance à unemarque unique. Le seul fac
teur d’insécurité auquel nous sommesconfrontés chaque année réside danslamétéo.
HetGH:Et quel est votre rapport aufranc fort?Consoni:Nous étant retirés dumarchéd’exportation l’année passée, notredépendance au franc fort est très faible.Et notrematière première provientpour l’essentiel de Suisse, ce qui faitque nous sommes relativement autonomes. Nous redoutons néanmoinsle fait que les touristes sontmoinsnombreux à venir en Suisse que par lepassé. Et la restauration semontre trèsprudente dans ses achats.
HetGH:Comment une entreprise comme lavôtre se situetelle dans ce climat d’insécuritééconomique?Consoni:Nous sentons cette insécurité avanttout dans le comportement des restaurateurs.Et s’il est vrai que, parmi eux, nous n’avonspasmoins de clients qu’avant, ils commandentnéanmoins sensiblementmoins. Ce qui nousaide en revanche: nous proposons desmarquesde tradition et c’est un fait connu qu’en périodede crise les gens préfèrent acheter des produitséprouvés qu’ils connaissent bien.
HetGH:Comment voyezvous lemarché desboissons évoluer en Suisse?Consoni:Pourmoi, il y a deux perspectives dedéveloppement: il y a une tendance favorableauxmarques fortes, déjà très bienpositionnées.Et une autre, à l’inverse, sur les produits bonmarché.
HetGH:Vos produitsmis à part, quelles tendances distinguezvous actuellement?Consoni: Je vois un engouement clair sur lesthés rafraîchissants. Enmême temps, je penseque cette tendance aura disparu d’ici un ou deuxans. Par ailleurs la tendance «moins de sucre»devrait nous accompagner ces prochainesannées. L’eauminérale quant à elle est et resteune boisson «tendance». Les eauxminéralesétrangères en revanche devraient perdre enimportance, un phénomène àmettre en relationavec l’empreinte écologique.
HetGH:Ramseier Suisse SA vatelle lancer desnouveautés?Consoni:Nous avons effectivement des nouveautés dans le pipeline. Et il s’agira certainement d’un produit à la pomme. Nous essayonsici de nous connecter à nos traditions, à savoirque lamarque Ramseier représente un goût etun plaisir issus de la nature et durable. Si noustravaillons soudain avec une autrematièrepremière, cela ne sera pas crédible.
HetGH:Elmer Citro, qui fête cette année son 85anniversaire, est une boisson culte. Commentl’expliquezvous?Consoni:ElmerCitro, c’est dupur suisse.Chezungrandnombrede consommatrices et deconsommateurs, lamarquedéclenchedes sentimentsnostalgiques. Il y a 85 ans,ElmerCitroétait l’unedespremières boissons sucrées suisses.Depuis samise aupoint, rienn’a été changénidans sa recetteni dans sonnom.Denombreuxclients apprécient cette constancedans la qualité.Par ailleurs, lamarque s’est rapidementdistinguée et fait connaître par des actionsdemarketing originales. Jepensepar exemple aux«ElmerGirls» dans les années60et 70.A l’époque, enSuisse, personnen’a puy échapper. Aujourd’huinous constatonsque lesmarquesde traditionsuisses commeElmerCitro sontnon seulementappréciées dans la restauration classiquemaiségalement sur la scènede la restaurationurbainecontemporaine et demeurent fortementdemandéesdans le commerce.
HetGH: Lemarché des boissons sucrées estfortement concurrentiel. Et Elmer Citro enparticulier doit faire face à des concurrentsinternationaux plus puissants financièrement.Comment lutter?Consoni:Avec Elmer Citro, nous avons fait lechoix de la continuité. Ce qui est bon, le reste.Les consommateurs chérissent les produitssuisses et les valeurs qui y sont associées. Dansle cas d’Elmer Citro, nousmarquons des pointsen terme de qualité et de naturel. Le lien avecElm (GL) est un atout supplémentaire, qui nousrend unique. C’est une boisson qui est danslamémoire d’un grand nombre de personnes.C’est unemarque qui déclenche des émotions.
HetGH:Comment dans lemarketing utilisezvous votre atout, à savoir le «Swissness»?Consoni:Nous nous appuyons avant tout surle lien avec la région d’Elm. Aujourd’hui encore,il y a les sources qui sont à l’origine de l’ElmerCitro de l’ElmerMineral. Le lien avec la Suissene saurait être plus direct. Par ailleurs, VreniSchneider, qui véhicule notremessage, incarneparfaitement nos valeurs et celles de la Suisse.
HetGH:Quel regard portezvous sur l’évolutiond’Elmer Citro durant tout ces années?Consoni:Cette évolutionme ravit etm’étonneenmême temps. Ce qui, il y a 85 ans, étaitdistribué dans des bouteilles aux hôtes ducentre de cure à Elm, est aujourd’hui l’une deslimonades préférées sur lemarché suisse desboissons sucrées. Le plus étonnant étant quele produit d’origine, Elmer Citro, a perdurémalgré les nombreux produits imaginés par laconcurrence.
HetGH:Quels sont vos objectifs pour lamarqueElmer Citro?Consoni:Nous sommes convaincus qu’ElmerCitro est unique en son genre. Cela, tout commenos valeurs, nous voulons les transmettre demanière plus constante aux consommateurs. Lamarque doit être vécue, ressentie. Elmer Citroest très ancrée régionalement. Nos objectifs àmoyen terme sont une notoriété croissante surle plan national et une légère augmentation duniveau des ventes. christiangreder
adaptation: laurent schlittler
Ramseier Suisse SA dispose de quatre sites de production à Sursee(LU), Kiesen (BE), Hochdorf (LU) et Elm (GL).
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300 collaboratrices et collaborateurs engagés contribuent chaquejour au succès deRAMSEIERSuisse SA. Ce qui fait de l’entreprise l’un des plus importantsproducteurs suisses de boissons.RAMSEIERSuisse SA existe sousce nomdepuis l’année 2008. Lasociété est née du regroupementd’entreprises de tradition. Un développement qui s’est étendu sur plusieurs décennies. Ramseier SuisseSA fait partie du groupe fenaco. Ellecompte des entreprises de production et de presse sur six sites répartis en Suisse. Son siège principalse trouve à Sursee dans le cantondeLucerne. L’entreprise constitue aujourd’hui l’un des plus importants producteurs de boissonsen Suisse. Elle produit des jus defruits, des boissons sucrées, de l’eauminérale, du sirop et de la bière.
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Concours pour uneanimation estivaleLe conseil communal de la ville de Fribourg met au concours l’organisation,à partir de 2014, d’une manifestationculturelle durant le mois de juillet. Lesorganisateurs intéressés ont jusqu’au 11janvier 2013 pour soumettre un projetculturel de qualité accessible à un largepublic. Les projets seront sélectionnéspar un jury constitué de sept membres,dont trois représentants de la ville, Daniel Rossellat, directeur du Paléo Festival de Nyon (VD) et Christophe Valley,directeur de Charmey Tourisme et fondateur de Festi’Neuch. Le prix de 5000francs sera réparti entre les trois meilleurs projets.
«LaDame du Léman»s’apprête à recevoirL’automotrice «La Dame du Léman»a accompli son voyage inaugural, reliant Genève à Villeneuve (VD) et retour. L’engin rénové, construit en 1938en partie aux ateliers genevois de Sécheron, proposera des voyages gastronomiques sur l’arc lémanique. La vénérable automotrice revenait pourla première fois en terres genevoisesaprès une carrière dans plusieurs compagnies alémaniques, a expliqué AlainPrimatesta, initiateur de la CompagnieFerroviaire du Léman (CFDL). Celleci a récemment obtenu un accès au réseau ferré suisse émis par l’Office fédéral des transports (OFT). Roulantà 70 km/h en moyenne, «La Dame duLéman (DDL)» parcourra la rive suissedu lac en un peu plus de trois heures allerretour. L’obtention d’un accès à laligne CFF de l’arc lémanique est d’autant plus remarquable que ce tronçonest un des plus chargés du pays, a souligné M. Primatesta. Il n’existait pas enSuisse romande d’offre de restaurationdans un ancien véhicule ferroviaire.
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Source : Sirha 2011
LE SALON MONDIAL DETOUTES LES RESTAURATIONS
Sous le Haut patronage de
annonce
E n Europe, le site HRS.com est l’une des plus
importantes plateformesde réservation en ligne etd’évaluation d’hôtels, avecun catalogue de plus de250000 établissementsdans 180 pays. Chaque mois,ce ne sont pas moins de 11millions de visiteurs uniquesqui fréquentent le portail; il s’agitaussi bien de voyageurs individuelsque de voyageurs d’affaires, plus de 30000entreprises utilisant cet outil pour réserver des chambres à leurs collaborateurs endéplacement.
Une transparence accrue
Pour s’y retrouver dans l’offre pléthorique, oupour s’y présenter de manière avantageuse,les internautes et les hôteliers disposent deplusieurs outils. Ainsi, les visiteurs peuventaiguiller leur choix en consultant les appréciations faites en ligne par les hôtes à la suitede leur séjour, tout en se fiant au taux de recommandation. De leur côté, les hôteliersont accès à ces mêmes fonctionnalités via unaccès réservé aux professionnels, tout en bénéficiant à partir de novembre du nouveaulabel «Top Quality Hotel». Ce dernier mettraen avant les établissements qui:× ont reçu des commentaires positifs et bénéfi-cient d’un taux de recommandation élevé;
× offrent des conditions de réservation flexibles(possibilité d’annuler sans frais jusqu’à 18h lejour d’arrivée, par exemple);
× se distinguent par une grille tarifairetransparente (prix inférieur ou auminimum
similaire à celui proposévia les autres canaux dedistribution);×proposent gratuitementaumoins deux prestationscomplémentaires (wi-fi,parking, late check-out,apéritif de bienvenue, etc.).«Selon notre expérience,
le prix n’est de loin pas l’uniquecritère de choix de la clientèle,
pour qui la qualité des prestations joueun rôle toujours plus important», expliqueTobias Ragge, directeur de HRS. A ses yeux,l’introduction de ce nouveau label permettra aux hôteliers de jouir de retombées positives en raison d’une transparence accrue,élément déterminant pour bâtir une relationde confiance avec les hôtes.
A fin septembre, les 250000 hôtels affiliés à la plateforme ont reçu les informations relatives au nouveau label, de manièreà pouvoir se classifier euxmêmes, HRS sechargeant par la suite de contrôler si les critères sont respectés. «La vérification s’effectuera aussi par l’entremise des clients, dontles commentaires pourront le cas échéantconduire au retrait du label», ajoute AnjaKlein, responsable de la communication chezHRS. Mais le premier objectif de la plateforme en ligne est de soutenir l’effort des hôteliers qui souhaitent élever leur niveau deprestations. Dans cette optique, une liste devérification sera envoyée aux hôtels au coursdes prochains jours, afin de guider le travaildes partenaires, notamment lorsqu’il s’agitde se présenter en ligne.
riccarda freiadaptation: patrick claudet
H uit hôtels sur dix disposent de leurpropre site Internet. Mais seuls
trois hôtels sur dix offrent la possibiltéde réserver des chambres sur leur site.Un manque à gagner dans la mesureoù un certain nombre de réservationspassent ainsi sous le nez des hôteliers.
D’une part, cela empêche les réservations spontanées. Raison à cela: l’inconfort lié au fait que le client prêt à réserver doit d’abord envoyer un emailou téléphoner. Une démarche qui engage et le temps du client et celui del’hôtel, sur la question de savoir s’il y ades chambres libres aumoment voulu.
D’autre part, cela augmente lerisque que le client se décide pour un autreétablissement ou se détourne vers une plateforme en ligne pour réserver sa chambre.Pour le client, cela ne fait pas la moindre différence, s’il réserve sur le site Internet del’établissement ou sur une plateforme. Ce quin’est pas le cas de l’hôtelier, dont une partiedu prix de la chambre part dans la commission dûe à la plateforme de réservation enligne.
Enfin, cela rend laborieux une gestion actualisée des prix et des offres en fonction dela demande et des saisons.
Un hôtelier qui a pris le taureau par lescornes: Jürg Mettler, directeur des hôtelsMisani et Lej da Staz à Celerina/StMoritz(GR). Depuis une année, il a implémenté unefonction de réservation directe sur le site deses établissements. Et il ne s’est pas arrêtéen si bon chemin. «Nous disposons d’un nouvel outil de réservation, qui communique leprix de manière totalement transparente»,relèvetil. Jusquelà, le client qui désiraitréserver plusieurs nuits, voyait s’afficher leprix pour le total de ses nuits. Soit la somme,
basée sur les différentes catégories de prix(weekend, milieu de semaine, haute saison,basse saison, etc.). Désormais, le prix affichédissèque chaque nuit et est constamment actualisé selon les offres du moment. Le clientpeut dès lors comparer et préférer réserver àen des tempsmeilleurmarché. Dans lemêmetemps, l’hôtelier n’a pas besoin de faire de publicité particulière pour une période à tarifpréférentiel. Mais cet outil n’est pas nouveau.Les compagnies d’aviation le connaissentbien. Du nom de «BookingButton», «l’outilest facile à installer, très bon marché et s’intègre parfaitement à notre site Internet»,commente JürgMettler. Un coût de 65 francspar mois environ pour le bouton sur le sitemais aussi pour la version sur Smartphone. Anoter que le «BookingButton» est un produitde l’entreprise anglaise SiteMinder, qui peutégalement fonctionner comme «Channel Manager», administrant les canaux de distribution. Autrement dit: le client peut, outre sachambre, réserver différentes activités etse concocter un séjour bien rempli en toutetransparence de prix. (rif)
zVg
Le «Misani» vient demettre en placeun «BookingButton».
Un site de réservation en ligne lanceson propre label de qualitéa partir de novembre, les utilisateurs du portail hrs pourrontguider leur choix grâce à un nouveau labelmaison.
L’hôtelMisanimise sur un nouveloutil de réservation en lignele nombre de réservations effectuées par internet ne cesse decroître. d’où l’utilité d’avoir son propre système de réservation.
Fr. 2.80ausgabe: Deutsche schweiz / Tessin www.hotellerie-et-gastronomie.chcXXVII. Jahrgangluzern, den 18. Oktober 2012 no 32
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nachwuchs
frauenpower an denworldskills 2013NoemiKessler (Restauration) und Julia Scheuber (Küche)
vertreten unser Land an denBerufsweltmeisterschaftWorldskills 2013 inDresden.
Im exklusivenHetGZInterview reden die zweijungen Frauen über ihreNervosität und Improvisation.
hotellerie
das grösstetagungshotelder schweiz
lebensmittel
dauerthemaswissness2009 hat der Bundesratentschieden, dass das Projekt«Swissness» auch Lebensmittel erfassen soll. EinUpdate.
erscheintjeweils donnerstags
A ls Anton Bon am 5. April 1854 geborenwurde, ahntenochniemand, dass er einst zu
den wichtigsten Schweizer Hotelpionieren desausgehenden 19. Jahrhunderts zählen würde.Im Verlauf seiner bemerkenswerten Karrierebewies er eine gute Hand für Geschäfte undzeigte viel Mut darin, Neues zu wagen. Dabeiging es Bon nicht nur darum, Geld zu verdienen.
Er wollte mit seinem Unternehmen auch die Zukunft seiner Familie und somit ihre Solidaritätsichern. Nicht zuletzt aus diesem Grund befindet sich die Aktienmehrheit der AG SuvrettaHaus auch hundert Jahre später immer nochmehrheitlich in Familienbesitz, mittlerweile invierter Generation. 1981 in den Verwaltungsratdes «SuvrettaHouse» gewählt, präsidiertMartin
Candrian seit 1993 dieses Gremium. Seine Familie ist Grossaktionärin der AGSuvrettaHaus.Er ist der Sohn von Rudolf und Lili CandrianBon und damit der Urenkel des SuvrettaGründers Anton Bon. Ausgebildet an der Hotelfachschule inLausanne, erlernte der 1945 inVitznaugeboreneMartin Candrian dasMetier des Hoteliers in verschiedenen Hotels rund um den Glo
100 Jahre grandezza
Das Luxushotel Suvretta House, das in derWintersaison 2012/2013 sein 100-Jahr-Jubiläum feiert, wurde 1911 vomHotelpionier Anton Bon erbaut.zVg
bus. Seit 1979 leitete er das Bahnhofbuffet in Zürich, das 1999 zur Firma Candrian Catering AGumfirmierte, heute eines der bedeutendstenSchweizer Gastrounternehmen. Zudem ist mitReto Candrian auch die jüngste Generation imVerwaltungsrat derAGSuvrettaHaus vertreten.
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atrium luzern, den 18. Oktober 20122
HetGZ no 32
HotellerieGastronomie ZeitunG
et
diesmalin der
E igentlich ist es alles ein bisschen viel aufeinmal für das junge Ehepaar aus Zürich.
Doch Anina und Remo Hugi strahlen. Nichtnur, weil kürzlich ihr zweiter Sohn gesund zurWelt gekommen ist, sondern auch, weil sie ihreTraumstelle gefundenhaben. SeitOktober leitetdas Direktionspaar die beiden DreisternehotelsSeehof und Rössli in der Stadt Zürich. Während das «Rössli» in der Altstadt über27 Zimmer in zwei gegenüberliegendenHäusern verfügt, sind es im «Seehof»deren 20. Das im Bauhausstil erbauteHotel Seehof liegt im Zürcher Seefeld,ungefähr einenKilometer entfernt vomHotel Rössli. Diesem Hotel gehört aucheine beliebte Bar an. Beide Häuser gehören derMeili UnternehmungenAG.
«Es war schon immer unser Ziel,einmal eine Direktionsstelle anzutreten», sagt RemoHugi. Doch das dies bereits in so jungen Jahren der Fall seinwird, damit haben der 29Jährige undseine 30jährige Frau nicht gerechnet.Das Paar hat nicht bewusst nach einemgemeinsamen Arbeitsplatz gesucht.Doch als sie für die freie Direktionsstelle sogar empfohlen wurden, habensie nicht gezögert. «Wir haben riesigGlück gehabt. Es ist schwierig, einenDirektionsjob in einem so lässigen Betrieb zu finden», sagt Remo Hugi. VieleHotels seien ihnen zu gross und anonym. Die Hotels Seehof und Rössli sagen ihnenzu, weil sie über Charme und Potenzial verfügen. In ihnen könne man, anders als in durchgestylten Fünfsternehäusern, noch etwas bewirken. Grosse Änderungen stehen indes keine an,doch das Paar hat vor, die Häuser zu «schminken». Die Zimmer sollen gestrichen werden,Treppenhäuser ausgebessert und Räume multifunktional genutzt werden. So soll der Frühstücksraum im «Rössli» künftig auch als Aufenthaltsraumdienen.
Remo und Anina Hugi haben beide die Hotelfachschule in Luzern absolviert und sich dortauch kennen gelernt. Während er unter anderem im Hotel Eden Roc in Ascona an der Réception und im «Suvretta House» in St. Moritz
seite
in der Küche gearbeitet hat, stand Anina während ihrer Ausbildungszeit in Hongkong an derRéception des «Peninsula» oder war im «Ascot»am Tessinerplatz im Stadtzürcher QuartierEnge tätig. Dort sammelte sie Erfahrung imMarketing und leitete die Réception. In ihrerneuen Direktionsfunktion wird sie schwergewichtig für Administration, Organisation, Bud
getierung und personelle Anliegenverantwortlich sein. Das Paar ist überzeugt: «Wir ergänzen uns auch beruflich bestens, auch wenn das jetzt etwaskitschig tönt.» RemoHugi ist derMannan der Front, der den Gästekontaktpflegt. Es macht ihm nichts aus, dassseine Präsenzzeit derzeit enorm langist: «Ich fühlemichwahnsinnig wohl inHotels.»
Auch ein Restaurant gehört zudenHotels
Remo Hugi hat in seiner Ausbildungszeit auch mitgeholfen, das Restaurantund Boutiquehotel Helvetia am Zürcher Stauffacher aufzubauen. Dort hater unter anderem das Restaurant geleitet. Diese Erfahrung kommt ihm nunzugute: Das Hotel Seehof verfügt überein kleines Restaurant mit 30 Plätzen.Dieses gilt es nun, neu aufzubauen undzu strukturieren. Als Koch hat das Di
rektionspaar Jérôme Baschung engagiert. Aufseiner Karte stehen etwa Siedfleisch und Pulpoauf Couscous.
Die Arbeitsplätze im Restaurant sind dieeinzigen, die neu besetzt wurden. Sonst wurden alle 20 Angestellten übernommen. «In beiden Häusern arbeiten gut funktionierendeTeams», sagt der junge Hotelier. Derzeit erlerne er die Abläufe der Hotels und schaue, wiedie Angestellten wirken. Falls es Änderungengeben sollte, würden diese mit ihnen besprochen. Er sei kein Patriarch und gebe guten Leuten gerne Verantwortung ab. «Freiraum hilftmir, vorwärts zu schauen.» Dies habe er von seinem Vater gelernt, der ebenfalls als Hotelier im«Belvoir» in Rüschlikon tätig war. sarah sidler
zVg
Das «Rössli» liegt nahe der Limmat, der «Seehof» beimBellevue.
remoundaninahugiwollennichtsüber-
stürzen:«DieHotelsrössli undseehof sollenerstmit derzeit unsereHandschrifterhalten.»
No 32
Zürichs jüngstesHoteldirektorenpaarhat gleich zweiHäuser übernommen
atrium
2 zweihotels für jüngstesdirektorenpaar in zürichWeshalb Anina undRemoHugi dieHerausforderung annahmen
aktuell
3 swissnessWie viel Schweizmuss in einemSchweizer Produkt sein?
6 grösstes tagungshotelder schweizAmZürcher Flughafen hat das «Radisson Blue»seinKonferenzzentrum vergrössert
titel
5 100 jahre «suvrettahouse»Geschichte und Zukunft des GrandHotels inden Bündner Bergen
produkte
7 neuheiten im schaufenster
mosaik
8 toptenDie zehn höchstenHotels derWelt
lebensart
9 serie «wendepunkte»Diesmal das GasthausMayor in Scharl
11 worldskills 2013DieHetGZ stellt die beiden Frauen vor,die unser Land vertretenwerden
hotel &gastrounion
12 gratulationDieHotel &GastroUnion freut sich über dieErfolge an der Olympiade der Köche
13 kurseundveranstaltungen
pagina italiana
15 comevengonovalutati in svizzerai diplomidegli altri paesi?
profil
die stellen- und immobilienbörsefürhotellerie, gastronomieundtourismus
cahier français
ii le terroir vaudois outre-sarinePour la cinquième année consécutive, une délégation vaudoise emmenée par Art de Vivre estprésente à l’Olma de StGall
iii lesmilitaires suisses triomphentQuatre ans après son premier sacre à Erfurt, leSwiss Armed Forces Culinary Teamdécrocheune nouvelle fois le titre olympique
iV migros s’étendenallemagneMigros Zurich vient de racheter la chaîne allemande Tegut qui compte environ 300 supermarchés dans tout le pays
V hrs lance sonlabeldequalitéApartir de novembre, les utilisateurs du portailhôtelier de réservation en ligneHRS pourrontguider leur choix grâce à un labelmaison
l’hôtelmisani innoveenligneHuit hôtels sur dix ont leur site Internet, maisseuls trois sur dix offrent la possibilité de réserver en ligne
Vi les congrèsdopent letourismeEn 2011, le secteurMICE a généré 19% desnuitées globales et 2,2milliards de chiffred’affaires, selon Suisse Tourisme
+ p r e s s e s p i e g e l +
steht das «atlantis» baldwieder leer?DieNeueHotel Atlantis AGwill ihreUmbaupläne für dasehemalige Luxushotel raschvorantreiben.Die Bauherrschaftwill das geplanteFünfsternehaus bereits 2014eröffnen.Die Zimmer desGebäudekomplexeswerdenderzeit allerdings noch vonrund 180Personen alsWohnraumgenutzt – 150 von ihnensind Studenten.WernerHofmann, gegenwärtigerMieterdes «Atlantis» und Initiatordieser Zwischennutzung, hatsie für heute,Mittwochabend,zu einer Informationsveranstaltung eingeladen. «Ichwillsie fragen, ob sie dasRisikoeingehenwollen, schlimmstenfalls innerhalbwenigerWochenumziehen zumüssen,oder ob sie bereits Ende Jahrausziehenwollen», erklärt er.
die beste armee derweltDie Schweiz habe die besteArmee derWelt. DiesenWahlspruch vonVerteidigungsministerUeliMaurer haben dieeidgenössischenMilitärköcheeindrücklich untermauert. Ander inErfurt ausgetragenenOlympiade lieferte sich dasSwiss ArmedForcesCulinaryTeameinKopfanKopfRennenmit dembritischenTeam.AmSchluss hatte die SchweizdieNase vorn. TrotzHeimvorteil landeten die deutschenArmeeköche nur auf demdrittenPlatz.
einemahlzeit pro tag landetim chübelPro Jahr landen in der SchweizzweiMillionenTonneneinwandfreier LebensmittelimAbfall – einDrittel derproduziertenMenge!Das gehtaus einer heute publiziertenETHStudie hervor. Demnachschaffen es 13Prozent desEssens gar nie richtig vomAcker: Viele Früchte undGemüse bleiben liegen,weil sie zugross, zu klein oder unförmigsind.DieHauptschuld an derVerschwendung tragen jedochentgegen derweit verbreitenMeinungnichtHandel(7 Prozent) oderGastronomie(5 Prozent), sondern die privatenHaushalte.
z a h l d e r w o c h e
6262GaultMillauPunkte für dieGourmetKöche inLiechtenstein. Schade, dass es keineeigeneAuszeichnung für dieGenussdichte eines Landesgibt. Auf nur 160QuadratkilometernLandesfläche konntengleich vier Restaurants im«GaultMillau» 2013wiederkräftig punkten. Allen voranKlaus Schatzmann vomHotelSchatzmann inTriesen, der dieliechtensteinischeBestmarkevon 17Punktenmit seinenhervorragendenKochkünstenseit Jahren verteidigt.
aktuellluzern, den 18. Oktober 2012 3
HetGZ no 32
D ieMarke Schweizmuss geschütztwerden.KönnenProduktedoch bis zu 20 Prozent teurer verkauft werden, wenn sie als
Schweizer Fabrikat beworben werden. Damit erzielt die Schweizer Wirtschaft nach Schätzung des Bundesrats einen Mehrerlösvon jährlich rund sechsMilliarden Franken.
Damit die Marke Schweiz nicht missbraucht wird, hat derBundesrat in einer Vorlage gefordert, dass ein verarbeitetes Naturprodukt wie etwa Schinken oder Fruchtsaft nur dann alsSchweizer Produkt beworbenwerden kann, wennmindestens 80Prozent der verarbeiteten Rohstoffe aus unserem Land kommen.Zudem muss das Produkt seine wesentlichen Eigenschaften inder Schweiz erhalten haben.
Der Nationalrat war mit diesem Vorschlag nicht ganz einverstanden. Er will zwischen stark und schwach verarbeitetenProdukten unterscheiden. Für stark verarbeitete Produkte wieetwa Suppen und Biskuits würde ein Mindestanteil an Schweizer Rohstoffen von 60 Prozent gelten, für schwach verarbeitetewie etwa Käse, ein Anteil von 80 Prozent. Die Abgrenzung zwischen «stark» und «schwach»müsste der Bundesrat auf Basis derZolltarife vornehmen. Dies würde dazu führen, dass ein Erdbeerjoghurt als schwach verarbeitet gälte, während ein Rhabarberjoghurt wegen der gekochten Früchte als stark verarbeitetes Produkt behandelt würde.
Kompromiss für Economiesuisse
DieVariante desNationalrats ist für die Föderation der Schweizerischen NahrungsmittelIndustrien ein Kompromiss, sagt Werner Hug. Er ist Präsident des Verwaltungsrates und Geschäftsführer der HUGAG und vertritt die Nahrungsmittelindustrie imDachverband der Schweizer Wirtschaft Economiesuisse. «Wirsträuben uns gegen den Vorschlag des Bundesrates, weil in derSchweiz nicht alle benötigten Rohstoffe vorhanden sind, die Verfügbarkeit der notwendigen Rohstoffe nicht garantiert ist oderderen Qualität den Anforderungen des Produktes nicht entsprechen. Diese scharfe Regulierung bedeutet auch mehr administrativen Aufwand und differenzierte Lagerhaltung.» Wichtig sei,dass Wertschöpfung und Herstellung in der Schweiz geschehen.
Weiter muss vom Bund eine Rechtsgrundlage geschaffen werden,insbesondere, um gegen Nachahmer aus dem Ausland vorgehenzu können. «Swissness ist zentral für alle, die in der Schweiz produzieren und ins Ausland exportieren», sagtWernerHug.
Doch der Ständerat war nicht der Meinung des Nationalrates.Er konnte sich aufgrund der zahlreichen Änderungsanträge seiner Mitglieder nicht über die Details der SwissnessVorlage einigen. Im Spiel sind zahlreiche unterschiedliche Interessen: diejenigen der Landwirtschaft, der verarbeitenden Industrie und derKonsumenten. So ging die Vorlage wieder zurück in die vorberatende Ständeratskommission. Diese tendiert dazu, weitgehenddie Bundesvorlage zu übernehmen, die besagt, dass alle Schwei
zer Produkte mindestens 80 Prozent Schweizer Rohstoffe beinhaltenmüssen.
Es gibt reine Schweizer Produkte
Die Schweizerische Vereinigung der AOCIGP ist nicht ganzglücklich über den Entscheid des Ständerates, die Gesetzesvorlage zum Thema Swissness an die zuständige Kommission zurückzugeben. Die Vereinigung vertritt Schweizer Spezialitätenwie etwa die St.GallerBratwurst, diemit der geographischen geschütztenAngabe IGP versehen ist, oder denGruyère, dermit dergeschützten Ursprungsbezeichnungen AOC versehen ist. «Wirverlieren erneut Zeit», sagt Alain Farine, Direktor der Schweizerischen Vereinigung AOCIGP. Seit drei Jahren werde über dasThema Swissness diskutiert. Zudem fürchtet sich die Vereinigung vor einem schlechten Kompromiss. Sie setzt sich dafür ein,dass bei den verarbeitetenLebensmittelnmindestens 80Prozentder Rohstoffe aus der Schweiz stammen, sofern sie in genügender Menge erhältlich sind. Weiter soll die Gesetzgebung verlangen, dass mindestens 60 Prozent der Herstellungskosten in derSchweiz anfallen.
Die Vereinigungmacht darauf aufmerksam, dass es Produktegibt, die 100 Prozent in der Schweiz und mit Schweizer Rohstoffen hergestellt werden. Bestes Beispiel dafür sind die AOCIGPSpezialitäten. Der AOCSchutz verhilft nicht nur zu einem besseren Absatz der Produkte, er verhindert auch, dass alte Sortenwie etwa der Rheintaler Ribelmais AOC verschwindet. Durchdie Registrierung erlebte die alte Maissorte einen regelrechtenAufschwung, wie auch das Walliser Roggenbrot AOC. Der AOCund der IGPSchutz geben der Sortenorganisationen zudem eineRechtssicherheit, um gegen Nachahmer und Fälschungen vorzugehen. «Viele wollen vom Schweizerkreuz profitieren, ohne vieldafür zumachen», sagt Farine.
Selten wurde für eine Vorlage dermassen viel lobbyiert wiefür die Marke Schweiz. Diesen Monat noch soll die Rechtskommission einen Vorschlag erarbeiten, der dann in der Wintersession vomStänderat behandelt wird. Damit endlich klar wird, wasSwissness wirklich bezeichnet. sarah sidler
wie viele schweizerrohstoffemachen ein schweizerprodukt aus?nicht nur das parlament, auch vertreter der nahrungsmittel-industrie und vereinigungen sind unterschiedlichermeinung.
Esmacht michglücklich, dass ich
jeden Tag Arbeit habe.Fernanda, Pflückerin, Brasilien
Denn jeder Schlucktut Gutes.
a n z e i g e
aoc-igp in kürze
Spezialitätenmit einer geschütztenUrsprungsbezeichnung (Appellation d’orgine contrôlée –AOC)
und einer geschützten geografischenAngabe(Indication géographique protégée – IGP) haben
einen starkenBezug zu ihrerUrsprungsregion.Meistwerden sie schon seit Generationen hergestellt.
Bei Produktenmit einer AOCkommt vomRohstoffüberHerstellung bis zurVeredelung alles aus einerklar definiertenUrsprungsregion. Eine Spezialitätmit einer IGPwird imHerkunftsland entwedererzeugt, verarbeitet oder veredelt. Ein Sechstel derlandwirtschaftlichenBetriebe in der Schweiz, dasentspricht rund 10.000, produzierenRohstoffe fürAOCIGPProdukte. 1.300VerarbeitungsbetriebeveredelnAOC oder IGPSpezialitäten. 75.000TonnenAOC oder IGPProduktewerden jährlich hergestellt. 700.000.000Franken beträgt derUmsatzbei der Produktion vonAOC und IGPProdukten.
luzern, den 18. Oktober 20124 titel
HetGZ no 32
W ährend der Wintersaison 2012/2013feiert das Suvretta House sein100JahrJubiläum und gibt ein auf
wändiges, eigens für das Hotel konzipiertesBuch heraus. Zusätzlich realisiert der deutscheProduzent Nicolas Doldinger einen mit neuster Technik hergestellten Imagefilm. Die Musikstammt dabei von Nicolas’ Vater Klaus Doldinger, einem international bestens bekanntenMusiker/Komponisten – und Suvretta HouseStammgast –, der unter anderem die Filmmusikzu «DasBoot» und «Die unendlicheGeschichte»komponierte. Für die HetGZ ist das 100jährigeJubiläum der Hotellegende in St. Moritz Anlass,in denGeschichtsbüchern zu stöbern.
Die Vision des SchweizerHotelpioniers Anton Bon
Der einfallsreiche Geschäftsmann Anton Bonwar felsenfest davon überzeugt, mit dem aufkommenden Wintertourismus ein neues Geschäftsfeld erschliessen zukönnen.Undals er inSt. Moritz den Engländer Sydney Goldman kennen lernte, der ebenfalls daran interessiert war,ein Hotel zu errichten, gab es kein Halten mehr.Im Dezember 1910 fanden die ersten Verhandlungen statt; im Januar 1911 folgte schon der definitive Entscheid, das Hotel zu erbauen. DieKosten inklusiveMobiliar und Innendekorationwurden auf 7,5Millionen Franken veranschlagt– ein für die damalige Zeit beachtlicher Betrag.Nachdem Bon und Goldman weitere Investorenfanden, gründeten sie im April 1911 die AG SuvrettaHaus. Gleichzeitig lagen auch bereits dieBaupläne vor – erstellt vom bekannten Schweizer Architekten Karl Koller, der bereits andere
Grandhotels erbaut hatte. Am 22. April 1911 erfolgte der Spatenstich. Bereits imDezember desgleichen Jahres wurde die Aufrichte gefeiert.
Ein prächtiges Refugiummiteinzigartiger Architektur
Im Gegensatz zu anderen Grand Hotels wurdedas «SuvrettaHouse» bewusst so erbaut, dass esnicht aus der Landschaft herausstach, sondernsich nahtlos in eine Hügelmulde und in die umgebenden Wälder einfügte. Die Rechnung ging auf: Pünktlich zu den Eröffnungsfeierlichkeiten am 16. Dezember1912 hatte der Schnee das «SuvrettaHouse» in ein weisses Traumschlossinmitten eines märchenhaft winterlichen Parks verwandelt. Und die Gästewaren auch von der so noch nie dagewesenen Infrastruktur des Meisterwerkszeitgenössischer Hotellerie begeistert:Diese umfasste 250 Zimmer, 370 Betten sowie 110 Badezimmer – ein für diedamalige Zeit unvergleichlicher Luxus –Räume für Bridge und Billard, für Raucher und Teetrinker, eine Bibliothek,ein Musikzimmer und grosszügig gestaltete, elegant dekorierte und miteinander verbundene Fest und Speisesäle. Die Architektur war geprägt vonverschiedenen Stilen. So entsprach dieäussere Erscheinung einer imposantenVilla inmitten der Natur. Zugleich erinnerte der barock anmutende Mitteilteil an eineeher klösterliche Bauart. Die Hauptfassade erhielt durch die zweimarkantenRundtürme undihrem Zentralgiebel eine schmuckvolle Erschei
nung. Im Innern gleicht das «Suvretta House»zugleich einem Schloss, einer Kathedrale undeinem gemütlichen Heim. Viele Details drücken historisches Lokalkolorit aus, vegetabileOrnamentik verbindet heimische Elemente mitfremden Pflanzen. Das Grand Restaurantmutetwiederum kirchlich, Schnitzereien auf den Cheminées jedoch bäuerlich an. Auch heute nochTreffpunkt für die Gäste ist die grosszügigeHalle mit ihrem spektakulären Ausblick. EineKassettendecke, breite Arkaden, die repräsenta
tive Treppe mit mächtigem Holzgeländer und zwei Cheminées lassen das Ambiente eines Landschlosses entstehen.Der lang gestreckte Speisesaal wurdevöllig mit Eichenholz eingekleidet undmit einer Kassettendecke sowie aufwändig geschnitzten, grossen Säulenentlang denWänden ausgeschmückt.
Der ErsteWeltkrieg bricht aus
Nach einem erfolgreichen ersten Betriebsjahr zeigten sich 1914 dunkleWolken am Horizont. Im Juli desselben Jahres gingen die Hotelbuchungenleicht zurück, aber niemand glaubteernsthaft an kriegerische Auseinandersetzungen. Und als diese am 1. August1914 dann doch ausbrachen, verliessenviele Gäste und Mitarbeiter fluchtartigSt. Moritz. Das «Suvretta House» bliebjedoch weiterhin geöffnet und beher
bergte die verbliebenen Gäste. Die Übernachtungen gingen zwar laufend zurück, trotzdemkonnte das Geschäftsjahr 1914/15 mit einemBruttogewinn abgeschlossen werden. In den
folgenden drei Jahren schrieb jedoch auch das«Suvretta House» Verluste. Nach dem Ende desErsten Weltkrieges im November 1918 fandendie Gäste langsam wieder den Weg zurück insEngadin.
Die Goldenen Zwanzigerjahre sorgenfür gute Geschäfte
Nach und nach kehrte der alte Glanz von St. Moritz wieder zurück – die Goldenen ZwanzigerJahre standen vor derTür, undmit ihnenkamenauch wieder die Prominenten und Reichen ausder ganzenWelt. Darunter fanden sich zum Beispiel die Könige von Griechenland und Jugoslawien, der Prince of Wales, die Fürsten Metternich und Bismarck, der Maharadscha vonHyderabad, König Faruk von Ägypten sowieweitere Monarchen aus dem Nahen und Mittleren Osten. Für Glanz sorgten Filmstars wie Gloria Swanson und Charly Chaplin. Der neue Höhenflug des Engadins wirkte sich auch auf dieBilanzen des «Suvretta House» äusserst vorteilhaft aus. Schloss das Hotel das Jahr 1920 nochohneGewinn ab, durftemanbereits im 1924miteinem sechsstelligen Profit und der erstmaligenAusschüttung einer Dividende ein Rekordjahrfeiern. Aufgrund der erfreulichen Zahlen wurdennach langer Sparphase Investitionsprojektelanciert. Zum Beispiel die Modernisierung derangrenzenden Villa Suvretta und des grossenFestsaals sowie die Installation einer Telefonanlage für sämtliche Zimmer. Eine weitere Ideewar die Gründung der hoteleigenen SkischuleSuvretta im Jahr 1925. Und der Verwaltungsrat entsprach ausserdemeinemHerzenswunschder HotelSeniorchefin Maria Bon. Er bewil
Die Etikette wird in diesem eleganten Abendrestaurant auch heute noch gewahrt. So dinieren im aufwändig restaurierten Speiseraummit seinen erhabenen Eichensäulen ausder Gründerzeit sowie im anliegenden Salon Venise dieHerren immer noch ganz traditionell in dunklemAnzugmit Krawatte oder im Smoking.
zVg
ein fels in der brandungder kurzlebigkeit
amanfang der geschichte des «suvrettahouse» stand der traum eines grandhotels in den bergen.aber der wagemutige schweizerhotelpionier anton bonwollte sich nichtmit träumen begnügen,
er realisierte sie auch. und so entstand zwischen januar unddezember 1911 einmonumentaleshotel,das auch heute, 100 jahre später, mit seiner grandezza verzaubert.
vicundhelenJacobleiten seit
Mai 1989 alsGastgeberundDirekti-
onsehepaar dasluxuriöseHotel«suvrettaHouse»
st.Moritz.
luzern, den 18. Oktober 2012 5titel
HetGZ no 32
ligte einen Kredit, um unterhalb des Hotels dieKapelle «Regina Pacis», in der auch heute nochGottesdienste gefeiert werden, samt Pfarrhauszu bauen.
Schwierige 1930er- und 1940er-Jahre,Aufschwung in den 1950er-Jahren
Bis zum Ende der «Roaring Twenties», die 1928mit der Durchführung der Olympischen Winterspiele in St. Moritz ihre Krönung erfuhren,liefen die Geschäfte glänzend. Doch der Höhenflug wurde mit dem New Yorker Börsencrashvom 24. Oktober 1924 jäh gebremst. Die Jahresrechnung 1931/32 schloss das «Suvretta House»mit einemVerlust ab, ein Jahr darauf betrug derSchuldenberg bereits mehrere Millionen Franken. Trotzdem liess sich derHoteldirektorHansBon, zweiter Sohn des Hotelgründers, nicht unterkriegen. Er eröffnete 1935 den ersten grossenSkilift der Schweiz, der vom USFilmstar Douglas Fairbanks eingeweiht wurde. Das Hotelkonnte bis 1941 durchhalten, dann musste esaufgrund des Zweiten Weltkrieges die Pfortenvorübergehend schliessen. Nachdem Ende des Krieges im Mai 1945lief das Geschäft langsamwieder an,und so konnten im folgendenWinterdie Villa Suvretta und im Sommer1946 das gesamte «Suvretta House»wieder geöffnet werden. Die erstenprominenten Gäste, darunter Marlene Dietrich, der Herzog von Windsor und Thomas Mann – der im Suvretta House wohnte – begannenwieder ins Engadin zu reisen. FürweiterenAuftrieb sorgte ferner auchdie erneute Austragung der Olympischen Winterspiele im Jahr 1948.Zu Beginn der 1950erJahre befandsich das Hotel innen und aussennicht mehr auf dem besten Stand.Viele neueGäste – darunter auch derjapanische Kronprinz und heutigeKaiser Akihito – logierten im «Suvretta House». Prägte zuerst noch eine sehr vorsichtige Investitionspolitik das Bild, kehrte derMut zu neuen Taten mit den sich Jahr für Jahrverbessernden Ergebnissen zurück. So liess derdamalige Hoteldirektor Rudolf Candrian zumBeispiel einen Skilift vom Hotel zur TalstationSuvretta Randolins bauen, damit die Skipisten für die Gäste direkt und bequem erreichbarwaren.
Die getätigten Investitionen begannen sichauszuzahlen, Schulden konnten abgebaut wer
den. Parallel dazu investierte das Hotel erneutin die Infrastruktur. Es wurden 127 Bäder renoviert und 60 neu erbaut sowie ein Hallenbad, eine Sauna, Kegelbahnen erstellt. 1968 entschloss sich der Verwaltungsrat ausserdem, dieVilla Suvretta an seinen langjährigen Gast Mohammad Reza Pahlavi, Schah von Persien, zuverkaufen. Dieser rückte das «Suvretta House»in der Folge in den Fokus derWelt.
Wegweisende Investitionen ab 1990bis heute
In den 1990erJahren investierte das «SuvrettaHouse» unter der Leitung des neu ernanntenVerwaltungsratspräsidenten Martin Candriankontinuierlich weiter. Die bekannte ZürcherArchitektin Tilla Theus wurde beauftragt, dieZimmer dreier Stockwerke umzubauen. Anschliessend folgten die Eröffnung des neuen«Teddy Club» KinderRestaurants und der GolfDriving Range sowie die rundum erneuerteWellnesszone «Suvretta Sports & Pleasure». Danach erarbeiteten Martin Candrian und das Di
rektionspaarHelenundVic Jacobmit den renommierten ZürcherArchitekten Werner Oberholzerund Daniel Brüschweiler einenMasterplan zur umfassendenweiteren Erneuerung des Hotelsaus. Der Startschuss zum Umbauvorhaben erfolgte im Herbst1998unddauerte bis 2003. Zuerstwurde die gesamte Hauptküchevollständig umgebaut, danachfolgten der Neubau des FestsaalEnsembles ConBrio und derAnton’s Bar, der Komplettumbauder Badelandschaft, des Boutiquengeschosses und der Hotelhalle mit Eingangsbereich, Réception undBüroteil.
Ferner wurde die gesamteHaustechnik erneuert und einmodernes Lüftungssystem ein
gerichtet. Das ehemalige Pächterhaus mit Ökonomiegebäude wurde zu Mitarbeiterunterkünften umgebaut, das Grand Restaurant unddie Zimmer im Nordostflügel umfassend renoviert. In 2003 wurde der Ostflügel entkernt und48 neue Zimmer und Suiten erstellt. 2006 folgten dann die Auskernung des Westflügels undder Bau von 44 neuen Zimmern, inklusive Suiten sowie im Sommer 2009 dieModernisierungvon45weiterenZimmernundSuiten.Das letzteGrossprojekt in 2011 beinhaltete Erneuerungen
auf der SuvrettaClubEtage sowie den Umbauvon Skiraum, Skishop und der Infrastruktur derSkischule. Insgesamt flossen seit Ende der 80erJahre rund 220 Millionen Franken in Investitionen undUnterhalt desHotels.
«Suvretta Vision»
Vor dem Hintergrund der stetig wachsenden und sich verändernden Gästebedürfnissewurde vom Verwaltungsrat im April 2008 einMasterplan mit dem Ziel verabschiedet, die Attraktivität des Hauses weiter zu steigern unddessen Position als führendes LuxusResortder Schweizer Alpen nachhaltig zu festigen. Umeine dauerhafte Sicherstellung der Hotelnutzung zu gewährleisten, beschloss der Verwaltungsrat, einen Teil der in der Villenzone liegenden Grundstücke in eine neu zu schaffende«Hotelzone Suvretta House» umzonen zu lassen. Zu diesem Zweck wurde eine Teilrevisionder Ortsplanung vorgenommen, die im September 2009 den Stimmberechtigten der GemeindeSt. Moritz vorgelegt, von diesen angenommenund imAnschluss auch durch die Regierung desKantonsGraubünden genehmigt wurde.
ImWesentlichen sieht der SuvrettaMasterplan sechsTeilprojekte, die inEtappen realisiertwerden sollen, vor: zusätzliche Zimmer im «Suvretta House»; Bau eines Suiten und eines Sporthotels sowie einer AllSeason Sports School;zudem soll derWellness und SpaBereich völligneu gestaltet und das anhaltende Parkplatzpro
blemmit einer Tiefgarage gelöst werden. Die aussergewöhnlich schöne Lage in der einmaligenLandschaft zählt zum wertvollsten Kapital des«Suvretta House». Deshalb sind das Erhaltenund Stärken dieser Qualitäten wichtige Projektziele. Notwendige Eingriffe sollen genutzt werden, um das Landschaftsbild nachhaltig zu verbessern. Wie im «Suvretta House» üblich, mussjede Investitionsetappe verantwortbar und ihreWirtschaftlichkeit gegeben sein. Dies betrifftauch die künftige Energieversorgung, bei derdie Nutzung von Erdwärme und Solarenergienäher geprüft werden soll. Die Investition zurUmsetzung des Masterplans wird auf 300 Millionen Franken geschätzt.
Vor hundert Jahren, im Dezember 1912,wurde das «Suvretta House» eröffnet. ErbauerAnton Bon schrieb damals in einem Dokument,das er in der Kugel auf dem Westturm des Hotels hinterlegte: «Ich persönlich habe mich mitMut und Ausdauer der Gründung und Arbeit unterzogen, ummeinen Söhnen ein neues Feld derTätigkeit zu eröffnen und in der Hoffnung, demeinen oder anderen derselben eine Stellung zuverschaffen.Wenn, wie wir alle hoffen, das neueUnternehmen gelingt, so ist es den vereintenKräften und Bemühungen der Familie Bon zudanken. Das Gebäude in Gottes Obhut gestellt.»Jetzt machen sich seine Ururenkel daran, dasbedeutendste Vorhaben seit der Gründung des«Suvretta House» an die Hand zu nehmen. So,wie sich das Anton Bon gewünscht hätte.
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Seit 1912 pflegt das «SuvrettaHouse» eine Gastfreundschaft, diedem gehobenen Lebensstil anspruchsvollerMenschen entspricht.
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T agen am Flughafen Zürich ist beliebt.Aus diesem Grund hat das RadissonBlu Hotel, Zurich Airport seit seiner
Eröffnung am 1. August 2008 nun bereitszum zweiten Mal seinen Veranstaltungsund Seminarbereich vergrössert. Ursprünglich standen den Gästen auf der 7. Etage 19multifunktionale Konferenzräume und einBallsaal mit insgesamt 2.400 Quadratmetern zur Verfügung. Nur neun Monate nachder Hoteleröffnung wurde die erste Erweiterung vorgenommen. Das Hotel konnte aufder 8. Etage 1.320Quadratmeter dazumieten.Hier entstanden 23 weitere Meetingräume.Da ein Drittel der Etage bereits von der Unternehmensberatungsfirma McKinsey belegt war, konnte das Radisson BluHotel nichtgleich den ganzen 8. Stock übernehmen. Nunhat sichMcKinsey ein neues Domizil gesuchtund damit den Weg frei gemacht für einenweiteren Ausbau des Tagungsraumangebots.
4.232 Quadratmeter Seminarräume
«Wir sind sehr glücklich, dass wir nun zweikomplette Tagungsetagen anbieten können»,freut sich Werner Knechtli. Der General Manager des «Radisson Blu, Zurich Airport» istvon den sechs zusätzlichen Meetingräumenbegeistert. Und das will bei einem Hoteliermit 45 Jahren Berufserfahrung in der internationalen TopHotellerie schon etwas heissen. Wie bei den bereits vorhandenen Räumen haben der Architekt Tasos Kalfopoulosund sein Team auch bei den neuen Meetingrooms viel Wert auf Behaglichkeit und Design gelegt. Ohne jedoch zu übertreiben.Tasos Kalfopoulos hielt sich bei der Raumge
staltung an folgende Regel: «Design darf dasMeeting nicht stören.»
Diesem Credo entsprechend sind dieRäume mit edlen, teilweise massgeschneiderten Möbeln aus exklusiven Materialieneingerichtet, aber ausser ein paar wenigenFotokunstbildern, einem Sideboard mit NespressoKaffeemaschine und einer Designerlampe lenkt nichts die Aufmerksamkeit derMeetingteilnehmer ab. Dennoch herrscht inden jeweils ganz individuell eingerichtetenRäumen eine luxuriöse und gleichzeitig entspannte Atmosphäre. Dies ist einem ausgeklügelten Farb, Licht und Materialkonzeptzu verdanken.
Schlau essen
Gut durchdacht ist auch das neue FoodKonzept für Seminargäste. Sie werden mit speziellem «Brain Food» verwöhnt. Die Speisen sind so zusammengesetzt, dass sie leichtund bekömmlich sind. Gleichzeitig sind KaffeepausenSnacks und Lunch so aufeinanderabgestimmt, dass Hungerängste und Leistungstiefs durch raschen Blutzuckerabfallverhindert werden. So gibt es statt Salznüssligeröstete Kürbiskerne mit Wasabi oderSchokoladeOrangenAroma und statt üppigenRahmdesserts leichteFruchtdessertsmitungezuckerten Joghurts.
Werner Knechtli ist zuversichtlich, wasdie Auslastung des grössten Seminar undTagungshotels der Schweiz betrifft. «DasJahr 2011 war für uns sehr gut, das 2012 istmittelmässig , und für das 2013 zeichnet sichein Zuwachs ab. Wir sind dafür nun bestensgerüstet.» riccarda frei
«Zagreb» ist ein wohnzimmerähnlicherMeetingraum für acht Personen.Seine Einrichtung spiegelt die Stimmung der Stadt, nach der er benannt ist.
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AdresseRadissonBlueHotel, ZurichAirportPostfach 295, 8058ZürichFlughafen
Hotellerie330FirstClassZimmer und Suiten invier verschiedenenDesigns sowie eine Präsidentensuite und hoteleigener 24 Stunden geöffneter Fitness und Saunabereich
GastronomieZwei Restaurants und eineBarmit einem 16Meter hohen gläsernen «WineTower». Dieser istmit 4.000Weinflaschen bestückt, die von schwebendenArtistinnen, den so genannten«WineAngels», gereichtwerden.Weltweit gibt es nur drei solcherWeinschränke. Der grösste steht in Zürich.
Veranstaltungsbereich×Ballroom (700Quadratmeter)für Bankettemit 400 Personen
× 52multifunktionale Tagungs- undMeetingräume, teilweisemit Blickaufs Rollfeld
×Videokonferenzraum×Gästebüros×Business Service Centermit dreiComputerstationen
×Day-Rooms für Referenten oderTeilnehmer, die sich nach einem langenFlug etwas hinlegenmöchten
×Exklusive Duschräume für Seminar-besucher oder Reisende, die sich nacheinemFlug erfrischenmöchten
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radissonblu ist jetzt das grösstetagungshotel der schweizdas radisson bluhotel, zurich airport hat sein konfe-renzzentrum umweitere 512 quadratmeter vergrössert.
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Aligro kommt in dieDeutschschweizDer Westschweizer Grosshändler der Gastronomie Aligro eröffnet in Schlieren seinen fünften Markt und wagt sich dabei erstmals in dieDeutschschweiz vor. Die Unternehmen aus demGastgewerbe erwartet auf 7.000 Quadratmetern ein Frischeangebot aus mehr als 20.000Artikeln in den Kategorien Metzgerei, Fisch,Obst und Gemüse, Milchprodukte, Bäckerei, Getränke und Weine, Tiefkühl und NonFood. In den 60erJahren hat das Familienunternehmen als Pionier das Prinzip des Cash &Carry eingeführt, welches den Profis der Gastronomie eine preiswerte Alternative zum herkömmlichen Liefersystem bietet. Heute zähltdas Schweizer Unternehmen, das in der dritten Generation von den Brüdern Dominiqueund Etienne Demaurex geführt wird, rund 500Mitarbeiter. Bei Aligro findet der Kunde die garantierte Frische: über 500 Frischfischartenund Schalentiere, ein breitgefächertes und ausserordentliches Sortiment in der professionellenMetzgerei wie auch handgefertigtes Brot ausder eigenen lokalen Bäckerei. Profikunden kommen in denGenuss besondererVorzügewie zumBeispiel ausserordentlich wettbewerbsfähigerEinkaufskonditionen im Vergleich mit anderenCash&CarryMärkten, schneller Kassen, Jahresboni, reservierter Parkplätze und speziellerÖffnungszeiten für Profikunden, wöchentlicherSpezialaktionen und Zugang zur VIPLounge.
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Wunderschön kaltZartschmelzende Kühle auf der Zunge, kombiniert mit feinsten Aromen wie TahitiVanille,Zimt oder einem Schuss Likör: WinterlicheGlacekreationen – ob klassisch oder exotisch –vollenden jedes festlicheMenüundBankett.Derbrandneue VEGA Weihnachtskatalog widmetdem winterlichen Glacevergnügen gleich dreiDoppelseiten und zeigt, wie wunderschön mankalte Desserts auch im Winter anrichten kann.Porzellanteller mit markanter Formgebung,kombiniert mit Glasschälchen oder Clochenregen die Fantasie an und sorgen für Überraschungseffekte. Kreatives Eisvergnügen bietenMiniSchälchen, PorzellanShowpieces, kolorierte Glasschälchen oderMiniKasserollenmitDeckel. Die Kombinationen eignen sich nichtnur für den Auftritt beim Dessert, sondern machen auch bei weiteren Menügängen eine guteFigur. Garantiert ein Blickfang auf jedem Tisch.VEGA – immer eine Idee mehr: Unter diesemMotto ist das Unternehmen europaweit fürseine Kunden tätig, natürlich stets im engen Erfahrungsaustausch und damit ganz nah an derPraxis. Die zur E. M. Group Holding AG gehörende VEGA ist ein führender B2BVersenderfür Qualitätsprodukte aus dem Bereich Gastronomie, Hotellerie undCateringEquipment.
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I n der Schweiz kommt bestes Trinkwasserdirekt aus der Leitung. Da bleibt die Frage:
Warum transportieren wir Wasser in Flaschen rund um die Welt? Die ÖkoBilanz vonFlaschenwasser ist katastrophal. Die Ökobilanz von stillem Flaschenwasser ist etwa1.000mal schlechter als die von Leitungswasser. Was ist mit kohlensäurehaltigemWasser? Auch dafür gibt es eine Lösung – ein festinstallierter, leitungsgebundener Trinkwasserspender. Gekühltes, ungekühltes, stillesoder sprudelndes Wasser direkt aus der Leitung. Ob zu Hause oder im Büro – die Anschaffung hat sich schnell amortisiert. Diesessind die Vorteile regionaler Trinkwasserversorgung. Trinkwasser: Bestes Trinkwassersprudelt aus jedem Wasseranschluss in beliebiger Menge, bester Qualität und zu einem un
schlagbaren Preis. Leitungswasser ist das amintensivsten kontrollierte Lebensmittel in derSchweiz. Ökonomisch: LeitungsgebundeneTrinkwasserspender sparen Geld. Leitungswasser ist ausgesprochen preiswert, so amortisiert sich die Anschaffung eines leitungsgebundenen Trinkwasserspenders bereits nacheinem Jahr. Ökologisch: LeitungsgebundeneTrinkwasserspender reduzieren den logistischen Aufwand der Flaschenbeschaffungund lagerung und reduzieren so den CO2Ausstoss. Darüber hinaus werden durch denWegfall der Produktion von PETEin oderMehrwegFlaschen Ressourcen gespart. Gesund: Allein die Verfügbarkeit von sauberem, gesundem Wasser animiert dazu, mehrzu trinken. Die SodaMasterAnlagen werden mit zusätzlichen BritaFiltern geliefert,
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DieMarkeWasserwasser wurde gerade in den letzten jahren immermehr zurmarke.es wird in flaschen quer über denglobus transportiert.wenn nichtvon den fidschi-inseln, aber dochmindestens aus frankreichmussdaswasser schon kommen.
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H ätten Sie es gewusst? In Mekka befindet sich nicht nur dieheiligste aller muslimischen Pilgerstätten, sondern aktu
ell auch das höchste Hotel derWelt. Schade nur, dass es als nichtmuslimischer Tourist schwer ist, überhaupt ins Land zu kommen – denn dazu bedarf es einer Einladung eines Saudis selbst.Wer es dennoch geschafft hat, kann das Royal Clock Tower Hotelbestaunen, das mit 601Metern tatsächlich an denWolken kratzt.Während der Hotelgast über sich nur noch den Sternenhimmelaus «Tausend und einerNacht» hat, kann ermit einemBlick nachunten in der Zeit der «Haddsch» die traditionelle Pilgerreise zurKaaba – einem der wichtigsten Heiligtümer aller Muslime – verfolgen. Denn auf dieMoschee sind diemeisten Zimmer ausgerichtet. Für umgerechnet etwa 2.600 Schweizer Franken die Nachtbekommtman die PräsidentenSuite.Wer hier seinenUrlaub verbringt, muss nicht einmal zum Shoppen das Gebäude verlassen:Sage und schreibe an die 4.000 Geschäfte laden im Komplex zurEinkaufstour ein. Im gleichen Komplex kannman übrigens auchSchweizer Gastfreundschaft geniessen, denn das Swissôtel Makkah befindet sich ebenfalls dort. Vor allem arabische und asiatische Metropolen überbieten einander mit architektonischenMeisterwerken und setzen sich sprichwörtlich moderne Denkmäler. Alle zehn aufgelisteten Hotels befinden sich auf dem asiatischen Kontinent. In China bauen die fleissigen Arbeiter Stockwerk um Stockwerk hoch hinaus: Auf Platz zwei mit 481 Metern– bereits ganze 117 Meter kleiner als der «Royal Clock Tower» –liegt das «RitzCarlton» in Hongkong. Im exklusiven Fünfsternehotel (für rund 6.000 Franken gibts die KingSuite) kann derUrlauber das chinesische Wirtschaftstreiben mit einem kühlenCocktail von oben bestaunen – denn hier befindet sich eine derhöchsten Bars der Welt: Für umgerechnet 17 Franken pro LongDrink liegt einem Hongkong zu Füssen. Allen voran geht je
doch der bekannteste Staat auf der arabischen Halbinsel: Dubai.Gleich die nächsten vier Plätze belegen Hotels des Emirats amPersischen Golf. Um die Geschäftsstrasse «Sheikh Zayed Road»reiht sich einWolkenkratzer an den nächsten. Der «Rose Tower»erhält mit 333 Metern praktisch die Bronzemedaille. 72 Stockwerke bieten Platz für 482 Hotelzimmer. Mit dieser Höhe liegtdas Hotel noch vor dem weltberühmten «Burj al Arab», welchermit 321Metern Platz vier belegt. Das segelförmige «Burj al Arab»ist das einzige Siebensternehotel der Welt und wurde schon als
Kulisse für zahlreiche HollywoodFilme verwendet. Sogar Tennisturnierefindenhier in luftigerHöhe statt. AufPlatz fünf findetman die «Jumeirah Emirates Hotel Towers» – zwei Geschäftshochhäuser, die bis in 309 Meter Höhe ragen. Wer nach dem Besuch eines der sieben Restaurants des «Address Downtown»,Platz sechs der höchsten Hotels der Welt, Sport treiben möchte,kann dies im hauseigenen, fünf Stockwerke hohen Schwimmbadtun. Über 306Meter ragt das im Schatten des «Burj Khalifa» stehendeHotel in denOrienthimmel.
Für Platz sieben muss der Tourist weiter gen Osten reisen.Der «Baiyoke Tower» in der thailändischen Hauptstadt Bangkok ist ebenfalls mit über 300 Metern eines der grössten Hotelsder Welt. Ganz oben befindet sich der «Skywalk», eine sich drehende Aussichtsplattform, die einen spektakulären Blick aufdas nächtliche Treiben der asiatischen Metropole bietet. Kurios:Hier finden sich kleine Mehrfamilienhäuser direkt neben einemder grössten Gebäude der Welt. Platz acht geht an das beeindruckende «Grand Lisboa» nach Macao in China. 261 Meter ist dasGebäude in Form einer aufgehenden Blüte hoch. Wer Platz neunund zehn bestaunenmöchte, reist nach Singapur. Das «Swissôtelthe Stamford»misst 226Meter und erinnert an einen schlichtenBau der ersten Wolkenkratzer New Yorks. Spektakulärer hingegen ist der 191Meter hohePlatz zehn, das «MarinaBay Sands». Esist Teil eines riesigen Unterhaltungszentrums und erinnert mitseinen Casinos an Las Vegas. Auf drei Türmen befindet sich einarchitektonisch einzigartiger Bau, der wie ein Schiffsrumpf aufliegt. Der «Sky Park» ist öffentlich zugänglich und bietet auf 1,2Hektaren 250 Bäumen und einem atemberaubenden Aussenpool Platz. Wer hier seine Bahnen zieht, geniesst gleichzeitigden faszinierenden Ausblick auf die Skyline der «Löwenstadt».
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w i s s e n v e r m i s c h t e s b e r ü h m t h e i t e nb e r ü h m t -h e i t e n
maria sharapova magsganz süss
Bei denOlympischen Spielen inLondonerkämpfte sichTennisAssMaria Sharapova eine Silbermedaille. Nunhat die25Jährige einweiteres Spielfeld für sichauserkoren – einweniger sportliches: Siehat eine eigene Süssigkeitenlinie auf denMarkt gebracht. Die schöneRussin stelltedie süsseKollektionmit demNamen«Sugapova» vor. Laut «LosAngeles Times»befinden sich darunter FruchtgummiLeckereien inFormvonTennisbällen, Lippenoder Sonnenbrillen. (chg)
blake lively steigt für essenins flugzeug
Für eine anständigeMahlzeit istUSSchauspielerinBlakeLively («GossipGirl»)derWegnie zuweit. «Manchmal fliege ichnur durch dieGegend, um irgendwo exotisch essen zu gehen», sagte die 25JährigedemMagazin «Joy».Falls es danndochmal einEssen zuHause sein soll, sorgt dieFrau von Schauspieler RyanReynolds aufihren zahlreichenReisen vor und kauftGewürze. Die ins Land zu schmuggeln,ist Lively bereits gewohnt. «Ich bin dabeisehr raffiniert, damit der Zollmich nichterwischt.» (sda)
reis stammtaus südchina
DieGeburtsstätte desGrundnahrungsmittels Reisliegt imSüdenChinas. DiesberichtenForscher nach einergenetischenAnalyse unterschiedlicher Sorten.DemnachkultiviertenBauern vor vielentausend Jahren denWildreis in dermittlerenRegiondes Perlflusses in Südchina.Fachleute gehen davon aus,dass der heute gebräuchlicheKulturreis einst aus demWildreis (Oryza rufipogon) hervorgegangen ist.Wie undwodas genau passierte, war aberbisher unklar. Die ForscherumXuehuiHuang vonderChinesischenAkademie derWissenschaften in Shanghaibestimmtennun zunächst dieGensequenz von446 SortenWildreis aus unterschiedlichengeografischenRegionen. Sieverglichen diese anschliessendmitGensequenzen vonmehrals 1.000 verschiedenenKulturreisvarietäten. So konntensie die Entwicklung der Sortenwährend derDomestizierungverfolgen.DasErgebnis: Auseiner kleinenPopulation desWildreisesOryza rufipogonentstand in Südchina zunächstReis derUnterartOryza sativajaponica. JaponicaReis umfasstMittel undRundkornsorten, zumBeispiel Kleb undMilchreis. DurchEinkreuzunglokalerWildreisPopulationenentwickelte sich denForschernzufolge bei derAusbreitungdesKulturreisesRichtungSüdasien und Südostasien diezweite heute verbreiteteUnterart: Oryza sativa indica. Dasist LangkornreiswieBasmati.Ihre Studie erhelle nicht nurdenUrsprung des domestiziertenReises, sondernwerde auchbei der Züchtungneuer Sortenhilfreich sein, schreiben dieWissenschaftler.Heute gibt esunzähligeReissorten. (sda)
zürcher kürbiswiegt über 768 kilo
Der grössteKürbis der Schweizkommt auch in diesemJahraus Pfungen/ZH:Mit seinem768,5KilogrammschwerenPrachtexemplar gewannBeniMeier erneut die SchweizerMeisterschaft imKürbiswiegen in Seegräben/ZH.Titelverteidiger BeniMeier hatmit seinemKürbis nicht nurseinen letztjährigen SchweizerRekord gebrochen, sondernstellte auch gleich noch einenneuenEuroparekord auf, wiedieVeranstaltermitteilten.Letztes JahrwogMeiersKürbis 702Kilogramm.DiesesJahr sei in jederHinsicht einRekordjahr, heisst esweiter:DieTop 5 derRiesenkürbissewarennochnie so schwer.Manch einZüchter habeseinen persönlichenRekordgebrochen. (sda)
sieger stirbt nachkakerlaken-essen
Der Sieger einesKakerlakenWettessens imUSStaatFlorida ist gestorben, nachdemerDutzende lebendeKüchenschabenundWürmer verzehrthatte. Die genaueTodesursache desMannes sollemit einerAutopsie ermittelt werden.DerVeranstalter Ben Siegel sagte,der spätere Sieger sei «dieSeele der Party» gewesenundhabe denHauptpreis, eine Python, noch an seinenFreundverkauft. Vor demLaden sei erdann tot zusammengebrochen,sagte ein Polizeisprecher. DerAnwalt desVeranstalters teiltemit, alle Teilnehmer hätteneineErklärung unterschrieben,wonach sie dieVerantwortung «für ihreTeilnahme indiesemWettbewerb» übernehmen. (sda)
brangelina trifftauf jamie oliver
BradPittmöchte seineFamilieanWeihnachten ganz besonders verwöhnenundholt sichdafür dieUnterstützung vonTVKoch JamieOliver.Dass der Starkoch persönlicherscheint, hat Tradition beiPitt: 2004 liessen er und seinedamalige Frau Jennifer Aniston ihrenFreund extra nachLosAngeles fliegen, damit erfür sie kochen konnte.Dasmöchte der Star nunwiederholen: «Jamie undBradsindFreunde, seit BradmitJennifer verheiratetwar. Alsowird Jamie zu ihnennach Surrey kommenundhelfen, dasWeihnachtsessen vorzubereiten», enthüllte ein Insider denPlan des Schauspielers in derbritischen «Sun». Anscheinendhat BradPitt seine Leidenschaft fürs Essenneu entdeckt:Vor einigenMonaten schonwurde berichtet, dass der FrauenschwarmKochunterrichtbeiOliver nimmt. Gerüchtenzufolge tragen diese Sessionsnurwenig Früchte. «Jamie hatversucht, ihmeiniges beizubringen, aber Brad ist in derKüche einfach nicht zu gebrauchen», lachte der Insider. BradPitt, seineFrauAngelina Jolieund ihreKinder leben derzeitinEngland. (chg)
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Mit 601Metern das höchste Hotel derWelt:das Royal Clock TowerHotel inMekka.
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luzern, den 18. Oktober 2012 9lebensart
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F ast dreiviertel Stunden dauert die Fahrtmit dem Postauto von Scuol nachScharl, einem der wohl abgelegensten
Orte der Schweiz. Nach dem das Fahrzeug denKurort hinter sich gelassen und eine kleine Brücke passiert hat, windet es sich durch einen lichten Wald den Berg hinauf und der Grenze desNationalparks entlang. Nach jeder Kurve eröffnen sich neue Ausblicke – mal auf kantige Felswände, mal auf liebliche Auenlandschaften,mal auf dunkle Wälder, mal auf den sprudelnden Bergbach Clemgia und mal in eines der vielen Seitentäler oder auf die schneebedecktenBerggipfel. Zwar ist Scharl nur 13 Kilometer
von Scuol entfernt, dennoch hat man währendder Fahrt das Gefühl, weit weg vom hektischenAlltag zu sein. Dieses Gefühl bleibtauch bei der Ankunft am Ziel erhalten. Das autofreie Dorf mit seinen prächtigen Engadinerhäusernund den drei Gasthäusern liegtsanft eingebettet auf demTalbodendes Val Scharl zwischen Piz Madlain, Piz Mezdi und Piz Sesvenna.Im Sommer ist es Ausgangspunkt– oder Ziel – für Wanderer undMountainBiker; imWinter für Skitourenfahrerund Schneeschuhläufer. Wobei die Wintergäste
für ihre Anreise auf das Postauto verzichtenmüssen. Die Strasse ins Val Scharl ist im Win
ter für den Autoverkehr gesperrt.Für Dominique Mayor, InhaberundHotelier desGasthausesMayor– es hat als einziges auch imWintergeöffnet –, ist das kein Problem. Erarbeitet eng mit dem Reitstall SanJon zusammen. Dieser führt täglich Pferdeschlittenfahrten ins ValScharl durch und bringt Gäste,deren Gepäck, Frischprodukte und
die Post fürs Gasthaus mit. «Diese Zusammenarbeit funktioniert bestens. Die Pferdeschlit
ten übernehmen die gleichen Aufgaben wie diePostautos. Nur die Passagierfrequenzen sindmit demPostauto natürlich viel höher», sagtDominique Mayor. Der in Scharl aufgewachseneHotelier ist eine von drei Personen, die ganzjährig im Dorf wohnen. Bei den beiden anderenhandelt es sich um seine Lebensgefährtin undum eine Klosterschwester. «Unsere Gemeindeversammlungen finden bei einem Glas Wein imRestaurant statt undder offizielle Teil ist jeweilsrecht kurz», lacht Dominique Mayor, der dasAmt des Gemeindevorstands innehat. Auch
fortsetzung seite 10
hotel mit dorfanschlusshotelier ist ein abwechslungsreicher beruf. besonders imdörfchen s-charl imunterengadin.
hier leben das ganze jahr über nur drei personen. dominiquemayor, besitzer des gleichnamigenhotels, ist einer davon.
…
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Nur das Postauto fährt auf denDorfplatz. PWsmüssen amDorfrand parken.Das GasthausMayor ist ein Zwei-Saison-Betriebmit Kiosk und Velostation.
MesserscharfeArgumentedie ziehen…
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In der Serie «Wendepunkte»stellen wir in loser Folge
Gasthäuser, Berghotels undAusflugsrestaurants vor,die sich amEndpunkt einerPostautolinie befinden undsich durch eine Besonder-
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luzern, den 18. Oktober 201210 lebensart
HetGZ no 32
sonst ist er im Dorf sehr engagiert. Er ist fürs Läuten der Kirchglocke und fürs Rasenmähenim Dorfkern zuständig. Ausserdem ist er der hiesige Feuerwehrkommandant. Deshalb werdenalle Mitarbeitenden im GasthausMayor von ihm regelmässig in Sachen Feuerbekämpfung geschult.Jeder muss wissen, wie der Spritzenwagen zu bedienen ist, wo dieWasserhydranten im Dorf stehenund wie die Gäste als Hilfskräfteeingeteilt werden sollen. Was sichwitzig anhört, hat letzten Silvester dasDorf vor einerKatastrophebewahrt. In einemderHäuser, dasals Feriendomizil genutzt wird,brach ein Kaminbrand aus. Dominique Mayor, seinen Mitarbeitenden und den Hotelgästen gelanges, den Brand so in Schach zu halten, dass er nicht auf andere Gebäude überspringen konnte.
Trotz seiner zahlreichen Nebenaufgaben ist DominiqueMayor vor allem eines – Koch mitLeib und Seele. Seine Spezialitätsind Wildgerichte. Diese sind inseinem Gasthaus das ganze Jahrüber aus einheimischer Jagd erhältlich. «Ich kaufe die Tiere direkt von den Jägern. Abund zu beliefern mich auch die Wildhüter,wenn sie verletzte Hirsche oderRehe erlösenmüssen.»
Tiere, welche die Jäger ebenfalls gerne imGasthaus Mayor abgeben, sind die Munggen.Weil dieMurmeltiere sich in den letzten Jahrenso stark vermehrt haben, dass sie die Bergwiesen zu sehr schädigen, muss ihr Bestand konstant reduziert werden. Diese Aufgabe übernehmen Jäger, die dafür eine Sonderbewilligunghaben.
Murmeli gut zuzubereiten ist eine kniffligeSache. Dominique Mayor erklärt: «Die Munggen haben ein sehr penetrant riechendes Fett.Wenn man das vor dem Kochen nicht vollständig vom Fleisch löst, wird das Gericht unge
niessbar. Auchmussman dasFleisch gut wässern. MeineGrossmutter legte dasMunggenfleisch sogar ein paarTage in Milch ein.» Von derKonsistenz und den vielenkleinen Knochen her ähneltMurmeltierfleisch dem Kaninchenfleisch. Nicht jedoch,wenn es um den Geschmackgeht. «Munggen leben dieHälfte des Jahres unter derErde. Das schmeckt man. IhrFleisch hat so einen erdigen,
leicht modrigen Unterton,wie man ihn von Randenher kennt», beschreibt derpassionierte WildKoch dasFleischaroma. Er serviertsein hausgemachtes Murmeltierragout mit ebenfalls hausgemachten Butterspätzli und Rotkraut. «DieItaliener sind ganz verrücktnach diesem Ragout. Anscheinend ist das in Norditalien eine bekannte Spezialität. Die Schweizer sind
dem Munggenfleisch gegenüberetwas zurückhaltender. Deshalbbieten wir vom Murmeltierragout auch kleine Degustationsportionen an.» Neben Klassikernwie Hirsch, Reh oder Gämspfeffer sind auf der Speisekarteauch etwas speziellere Wildgerichte wie Hirschleber an Kräutersauce, Gämsmedaillons imSpeckmantel, Steinbockgulaschoder Hirschcarpaccio zu finden.Besonders beliebt bei den Gästen ist aber der «Sesvenna Rundgang», ein Gericht, bestehendaus vier verschiedenen Wildspezialitäten und Zubereitungsarten, sowie das «Weidmannsfondue», ein Fondue Bourguignonnemit vier Wildfleischsorten. Wieein altes Sprichwort sagt, soll man«nach dem Essen ruhn oder tausend Schritte tun». Beides ist in Scharl möglich. Zum Ruhen stehenden Gästen im Gasthaus Mayor17 Zimmer mit 36 Betten zur Verfügung. «Der Winter ist zwar vonder Anzahl Gäste her schwächerals der Sommer. Dafür ist er aberstärker, was die Aufenthaltsdauerbetrifft», sagt Dominique Mayor.Während die Gäste im Sommerim Schnitt eine Nacht in Scharlbleiben, verbringen die Wintergäste jeweils eine Woche im abge
schiedenen Tal. Auch kommen im Winter eherGruppen, so dass die Bettenanzahl im Haus zuknapp war. «Nunmiete ich imWinter halt nochvier Ferienhäuser an und erhöhe die Bettenkapazität dadurch um 28 Betten», schmunzelt derfindige Hotelier. Zurzeit denkt er gerade darüber nach, wie er seinen Gästen im Winter dieAbende oder einen Schlechtwettertag angenehmer machen kann. «Ich überlege mir gerade, obich eine Sauna oder doch lieber einen HotPotbauen soll.» Holz zum Anfeuern hätte Dominique Mayor genug. Der Hotelier, dessen GasthausmitHolz beheizt wird, ist in seiner Freizeitnämlich auch nochHolzhacker. riccarda frei
Wareneingangskontrolle: Der Kochbegutachtet die angelieferten Tiere.
Hirschsteakmit Pilzsauce, Safran-risotto und RotkrautmitMarroni.
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zahlenund
faktenAdresse
GasthausMayor7550 Scharl
Angestellte5 imWinter
10 imSommer
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mit je 45Stüblimit 30Saalmit 60
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luzern, den 18. Oktober 2012 11lebensart
HetGZ no 32
N oemi Kessler gewann an den diesjährigen SwissSkills die Goldmedaille in ihrem Fach. Eine Über
raschung für die 21jährige Restaurationsfachangestellte desWidderHotels inZürich.
H etGZ: NoemiKessler, wiehaben Sie sich auf die SwissSkills an der ZAGG inLuzernvorbereitet?Noemi Kessler: Ich habemitmeinemCoach, demRestaurantleiter desWidderHotels Sebastian Seubert,viel geübt. EinDossier gabAuskunft darüber, wasmichan der SchweizerMeisterschaft Restauration ungefähr erwartet. So habe ichbeispielsweise Servietten gefaltet, flambiert, tranchiertund Buffets eingekleidet.Während einige Aufgaben aneine Repetition der Lehrabschlussprüfung erinnerten,waren andere eher ungewohnt undmusstenmehrgeübt werden.
HetGZ: Wie viel Zeit vomTagesgeschäftnehmen dieWettbewerbsvorbereitungen inAnspruch?Kessler: Für die SchweizerMeisterschafteigentlich keine.Wir trainierten in derFreizeit. Da gab es schon Tage, an denenwir von 9 bis um 1Uhr übten. Besonders diezweiWochen vor derMeisterschaft warenintensiv. Ich habe viel gelernt in dieser Zeit.Für denWettbewerb habenmein Coachund ich eineWoche Ferien genommen.
HetGZ: Wie hat dasWidderHotel sieunterstützt?Kessler:MeinCoach unterstütztemichauf freiwilliger Basis. DasWidderHotel hat
uns dieMöglichkeit gegeben, imHaus zutrainieren. Es stellte uns die Lebensmittelsowie die Infrastruktur zur Verfügung.
H etGZ: Entsprach die Situation an derMeisterschaft Ihren Vorstellungen?Kessler: Ich hatte denVorteil, dass ichzumViertelfinal erst amMontag antretenmusste. So konnte ichmir amVortag einBildmachen. Das gabmir Sicherheit. Ichbin einMensch, der gerneweiss, was aufihn zukommt. Trotzdem stand ich imFinal
einer unerwarteten Situationgegenüber: Ichmusste anstatt eines Poulets eine Entetranchieren. Dasmachtemichnervös. Zudemwar die Kameradirekt aufmeine Finger gerichtet – ich hatte das Gefühl, siezitterten.
H etGZ: Was bring Ihnen derSchweizerMeistertitel?Kessler: Er öffnetmir einigeTüren. Der Titel zeigt, dassichmit speziellen Situationenklarkomme, doch er lässt auchdie Erwartungen anmich steigen.Was esmir bringt, offizielldie beste Restaurationsfachfrau der Schweiz zu sein, wirddie Zukunft zeigen. Fürmichpersönlich ist der Titel eine
schöne Bestätigung für eine gute Arbeit.
H etGZ: Wie bereiten Sie sich auf dieWorldSkills 2013 in Leipzig vor?Kessler:Der Chefexperte der SwissSkillsMartin Erlacher stehtmir als Coach zurVerfügung. Ich kann fünfWochen lang ineinemHotel in Thailand trainieren. SchonSabrinaKeller, welche im letzten Jahrdie Goldmedaille an den SwissSkills undWorldSkills gewann, hatte dort trainiert.Weiter arbeite ich in einem reinenMännerteam etwa zweiWochen lang, umdort denklassischen Service kennen zu lernen. InLeipzig habe ich dieMöglichkeit, Produktekennen zu lernen, die an derWeltmeisterschaft vorkommen könnten.
interview: sarah sidler
J ulia Scheuber gewann an den diesjährigen SwissSkills, die im Rahmender ZAGG durchgeführt wurden, die
Goldmedaille für die Küche. Damit habe sienicht gerechnet, so die 19jährige Köchindes Restaurants Linde in Stans.
H etGZ: Julia Scheuber, wie haben Sie sichauf die SwissSkills an der ZAGG, der Fachmesse für Gastronomie, Hotellerie undRestauration in Luzern, vorbereitet?Julia Scheuber:ZuBeginn habe ich einDossiermit der Aufgabe erhalten. Dannsetzte ichmichmitmeinemCoach zusammen und gingmit ihmdenWettbewerbSchritt für Schritt durch. Ichhabe die Rezepte zusammengestellt und anschliessendmitKochen angefangen. Danachmachte ich auchmehrereProbedurchläufe, bei denenichmit der Stoppuhr gearbeitet habe. Dank dieser Vorbereitung hatte ichwährend desWettbewerbs nie Problememit der Zeit.
H etGZ: Wie viel Zeit vomTagesgeschäft nehmen dieWettbewerbsvorbereitungenin Anspruch?Scheuber: Ich habemich ausschliesslich inmeiner Freizeitvorbereitet. Das Tagesgeschäft wurde davon nicht tangiert. Ich habejeweils viel in der Zimmerstunde für denWettbewerb gearbeitet. Ich hätte das auchnicht anders gewünscht. Unser Betrieb istsehr klein, da wollte ich ihn nicht belasten.
H etGZ: Wie hat das Restaurant Linde Sieunterstützt?Scheuber: Ich konnte viele ProdukteübermeinenVorgesetzten bestellenwiebeispielsweise spezielle Gemüse. Das hatmir viel geholfen. Leider habe ich aber dieWarenliste der Produkte, die imWettbewerb verfügbar waren, nicht ausführlichgenug studiert. Dadurch konnte ich einigeProdukte gar nicht verwenden.Wir als
Wettbewerbsteilnehmer durften keineeigenen Produktemitnehmen.
H etGZ: Entsprach die Situation ander SchweizerMeisterschaft IhrenVorstellungen?Scheuber:Da ich über wenigWettbe
werbserfahrung verfüge,habe ichmir gar nicht allzuviele Gedanken gemacht.Aber es war schon eine sehrungewohnte Situation. All dieLeute, die genau im unpassendstenMomentmitmirredenwollten. Kameras, dieausgerechnet jene Situationeinfingen, in dermir etwasmisslang. Die ganzeWettbewerbssituation brachtemichaber nicht aus der Ruhe. ImGegenteil, ich habe es sogarsehr genossen. Ein besonderer Aufsteller war auch, dassPascal Schmutzmir gleich zuBeginn ein grosses Komplimentmachte. Das hatmichnatürlich beflügelt.
HetGZ:Was bringt Ihnen derSchweizerMeistertitel?Scheuber:Der Sieg kam fürmich völlig überraschend. Ichwerde an denWorldSkills in Leipzig teilnehmen können.Da ich gerneNeues sehe und lerne, eröffnetmir der Sieg neueHorizonte.
HetGZ: Wie bereiten Sie sich auf dieWorldSkills 2013 in Leipzig vor?Scheuber:Die Teilnahme an denWorldSkills wird von derHotel &Gastroformation durchDaniel Ineichen organisiert. Ichwerde einige Praktika absolvierenkönnen. Das konkrete Vorgehenwerdenwiraber noch besprechen. Das ist zurzeit nochoffen. interview: bernadette bissig
a n z e i g e
weltmeisterschaften restaurant und küchefinden in leipzig statt
HierwerdenWeltmeister gemacht.Bei denWorldSkills Leipzig 2013 treten die bestenAuszubildenden und jungenFachkräfte aus der ganzenWeltan, umChampion zuwerden. Alle zweiJahre kämpfenTeilnehmerinnen undTeilnehmer unter 23 Jahren bei derWMderBerufe umdie Titel. Gastgeber ist jedesMal ein anderes Land:2009 fanden dieWorldSkills inKanada, 2011 inGrossbritannien statt.Die spannendenWettkämpfemachenLust auf Ausbildung – ob in traditionellenBerufen oder jungenDisziplinen, obalsKoch,Mechatroniker oderWebdesigner. Bei demgigantischenEvent treffensich internationale Fachleute aus Berufsbildung,Wirtschaft undPolitik. Ihr Ziel:die Standards beruflicher Bildung immer
weiter zu verbessern. Dafür setzen sie sichein und tauschen ihreErfahrungen aus.
Hinter derWMderBerufe stehtWorldSkills Internationalmit einemNetzwerk, demderzeit 61 Länder undRegionen angehören.
www.worldskillsleipzig2013.com
Noemi Kessler würde für dieWorldSkills imAusland arbeiten.
Julia Scheuber genoss dieAtmosphäre an den SwissSkills.
gina folly gina folly
«An derSchweizer
Meisterschaftmusste ichanstatt einesPoulets eineEnte tranchie-ren. Da wurdeich nervös.»
«Während desWettbewerbsgab es auchSituationen,in denen ichimprovisierenmusste. Das hatmich aber nichtaus der Ruhegebracht.»
zwei frauenvertreten dieschweiz an denworldskills 2013noemi kessler und julia scheuber haben die schweizer
meisterschaft restaurant undküche gewonnen.nun beginnen die vorbereitungen fürdieweltmeisterschaft in leipzig.
luzern, den 18. Oktober 201212
HetGZ no 32
Schweizer KochnationalmannschaftSilber warmeKüche und Silber kalte Küche
5. Platz in der Gesamtwertung aller Nationalteams
× × ×
Junioren-KochnationalmannschaftGold warmeKüche und Silber kalte Küche
3. Platz in der Gesamtwertung aller Juniorennationalteams
× × ×
An der «Deutschen Junioren-Meisterschaft Restaurant 2012»anlässlich der Olympiade der Köche in Erfurt gewinnt
Daniela JaunGold, Stefanie Freiburghaus holt Silber undKatalinaMitterer erzielt den geteilten 4. Platz.
wir gratulierenDie Erfolge der Schweizer Kochnationalmannschaften
und die der Restaurationsfachfrauen erfüllen den Schweizer Kochverband,den BerufsverbandRestauration sowie dieHotel &GastroUnionmit grossemStolz.
Wir freuen uns, zu folgendenOlympia-Medaillen gratulieren zu dürfen:
iKa
hotel & gastro unionluzern, den 18. Oktober 2012 13
HetGZ no 32
Kurse undVeranstaltungen
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BerufsverbandHotellerie-Hauswirtschaft
Tel. 041 418 22 50info@unionhauswirtschaft.chwww.unionhauswirtschaft.ch
professionellesarbeiten in der
wäscherei/lingerie
In diesemKurs lernen Sie,wie die Arbeitsabläufe in derWäscherei/Lingerie professionalisiertwerden.Dies erhöhtdie Zufriedenheit derGäste,Bewohner unddie der Leitung.MehrMotivation durch eigeneArbeitszufriedenheit.
i n H a lt♦ Sortieren und kontrollieren♦ Waschen♦ An oder fertig trocknen♦ Vorbereiten zumMangen♦ Mangen♦ Falten, verräumen♦ KleineFlickarbeiten
ausführen♦ Feinwäsche bearbeiten♦ Gästewäsche annehmenundweiterleiten
♦ Formteile bügeln
Z i e l p u B l i k u mPersonen, die in derWäscherei/Lingerie tätig sindoder seinwerden, sowieInteressierte.
r e f e r e n t i nEsther Lüschereidg. dipl.HauswirtschaftsleiterinPräsidentin desBerufsverbandesHotellerieHauswirtschaft
Dat u m / Z e i t / O r tFreitag, 2. November8.00–17.00UhrAusbildungszentrumWäBi,Wädenswil
kO s t e nCHF 190.–Mitgliedermit BRCHF210.–MitgliederCHF350.–Nichtmitglieder
a n m e l D e s c H lu s s19. Oktober
Regionen
• region bern •
Hinter denKulissen einesMedienhauses
Datum: Montag 22. Oktober 2012ab 13.30Uhr
Ort: Berner Zeitung BZDammweg 9, 3001 Bern
Programm: Wir besichtigen dasMedienhausvon EspaceMedia und dieMediengattung «Berner Zeitung».Zu EspaceMedia gehörenTageszeitungenwie die «BernerZeitung» und «Der Bund», diePeopleZeitung «Bernerbär»sowie die Anzeiger »BantigerPost» und «BümplizWoche».MitseinemMedienangebot informiert EspaceMedia dieMenschen in denKantonen Bern undSolothurn sowie im deutschsprachigenTeil desKantons Freiburgüber alle wichtigen Ereignisse.Erleben Sie einen eindrücklichenEinblick in dieWelt der Lokal
medien und staunen Siemit uns,wie eine der grössten Zeitungendes Kantons Bern gedruckt wird.
Kosten: Gratis!Anmeldung: Per SMS bis 20. Oktober
mit «BZ» sowie denVor undNachnamen an 077 454 62 54
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Datum: Montag, 12. November15.00–18.00Uhr
Ort: «LänggassTee»Länggassstrasse 47, 3012 Bern
Inhalt: >Was genau ist Tee?> Von der Plantage in die Tasse> LänderspezifischeZubereitungsarten
Programm: Machen Sie eine Zeitreise zudenWurzeln desHigh Teas. Diebeliebte englischeNachmittagsmahlzeit wirdgemeinsamdegustiert.
Kosten: CHF25.–MitgliederCHF 35.–Nichtmitglieder
Die Degustationwird von derHotel &GastroUnion übernommen.Max. 15 Teilnehmende.
Anmeldung: BeatriceHeriKaro076 413 77 81restaurationbern
@hotelgastrounion.ch
Kochenmit demChrüter-Oski
Datum: Montag, 22. Oktober15.00–18.00Uhr
Ort: Bildungszentrum Interlaken bziObere Böningenstrasse 213800 Interlaken
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ProfessionellerUmgang amGästetisch imFlambieren undTranchieren.
i n H a lt♦ ProfessionellerUmgangmit
demPowerFire vonKisag♦ AllgemeineRegeln beimFlambierenundTranchieren
♦ Zubereiten diverserFlambées vonpikant bis süss
♦ Diverse Fleischstücketranchieren
♦ Rezeptvorschläge
Z i e l p u B l i k u mAlleRestaurationsprofis
r e f e r e n t i n n e nManuela Beyeler-LinderRestaurationsleiterinEFASabrinaKellerWeltmeisterinRestaurantService 2011
Dat u m /O r tDienstag, 13.NovemberHotel Balsthal AGFalkensteinerstrasse 14710Balsthal
kO s t e nCHF310.–Mitgliedermit BRundLernendeCHF410.–MitgliederCHF710.–Nichtmitglieder
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r e f e r e n tRinaldoManferdini, lic. phil.Mentaltrainer SASP, Sportlehrer ETH, SchnellleseTrainer
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lucerna, 18 ottobre 2012 pagina italiana 15
HetGZ no 32
impressumherausgeberin
Hotel &Gastro UnionAdligenswilerstrasse 22
6002 LuzernTel. 041 418 22 22 (Geschäftsstelle Luzern)
Tel. 021 616 27 07 (Geschäftsstelle Lausanne)[email protected]
verlagHotellerieetGastronomie Verlag
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Tel. 041 418 24 44 Fax 041 418 24 71info@hotellerieetgastronomie.chwww.hotellerieetgastronomie.ch
verlagsleitungPhilipp Bitzer
Michael Gollong (stv. Verlagsleitung)
chefredaktionChristian Greder (chg)
Mario Gsell (stv. Chefredaktion; mgs)Blaise Guignard (Leitung Lausanne; blg)
Jörg Ruppelt (Leitung Booklets/Magazin Spezial; rup)
verkaufJörg Greder (Leitung)
Gabriel TinguelyJosefWolf
Nicole Kälin (Kundendienst Anzeigen)
redaktionBernadette Bissig (beb)Patrick Claudet (pcl)Riccarda Frei (rif)
RuthMarending (rma)Rosaria Pasquariello (pas)Laurent Schlittler (lsc)
Sarah Sidler (ssi)Gabriel Tinguely (gab)
redaktionellemitarbeitRechtsanwälte Froriep Renggli (Recht)
Reto Fries (Richemont)Bernhard Bösch (Richemont)
Julia Gollong (Hotel &Gastro Union)Bettina Schraml (Hotel &Gastro Union)BeatWaldmeier (Hotel &Gastro Union)
Giuseppe Pennisi (Pagina italiana)
gestaltungMichael Gollong (Creative Direction)
Luka BeluhanUrsula ErniLeupiNatalie SchmidMoritz Ulrich
gestalterischemitarbeitfotografie
PierreMichel DelessertGina Folly
Cindy JauninBarbara Kern
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produktionHansruedi Läng (Technik)
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Ringier PrintAdligenswil AG,CH6043Adligenswil/LU
druckRingier Print Adligenswil AG,CH6043 Adligenswil/LU
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hotellerie etgastronomiezeitungDie Hotellerie etGastronomie Zeitung ist die auflagenstärkste und meistgelesene Wochenzeitung im Schweizer Gastgewerbe. Mit einer von der Werbemedienforschung(WEMF)beglaubigtenAuflagevon25.044verkauften Exemplaren (21.478 deutsch und 3.566 französisch) und ihren ausgewiesenen Mehrfachlesernerreicht die Hotellerie etGastronomie Zeitung in derganzen Schweiz wöchentlich über 100.000 Fachpersonen aus dem Gastgewerbe und seinen artverwandtenBranchen. Die Druckauflage variiert je nachWoche undaufgrund eines zielgruppenorientierten Zielversandeszwischen 26.000 (Basisauflage) und 60.000 (Messeauflage) Exemplaren. Die detaillierten Zahlen und Ziel
gruppen entnehmen Sie denMediadaten unterwww.hotellerie-et-gastronomie.ch/mediadaten.
fachbeilagenDas Hotellerie etGastronomie Spezial erscheint vierteljährlich in deutscher Sprache und ist gemäss derWerbemedienforschung (WEMF) die auflagenstärkste Gastronomiezeitschrift der Schweiz. Sie erreicht mit einer beglaubigten Auflage von 41.544 Exemplaren nahezu alleBetriebe der Hotellerie und (Gemeinschafts)Gastronomie. Der Inhalt einer jeden Ausgabe wird zusätzlichzum eigenständigen Versand auch dem Hotellerie et
Gastronomie Magazin beigeheftet. Dieses erscheintvierteljährlich in deutscher Sprache in einer Auflage von 12.500 Exemplaren und richtet sich an Kader des Schweizer Gastgewerbes und seiner artver
wandten Berufe.
Mit der Sonderbeilagenserie «Booklets» betritt der Hotellerie etGastronomie Verlag verlegerisches Neuland.Die Ausgaben dieser neuen Reihe von hochwertigen, monothematischen Gastrozeitschriften kommen wie LifestyleMagazine für den Endkonsumenten daher, richten sich aber ausschliesslich an den Branchenprofi. JedeAusgabe fokussiert auf ein bestimmtes Fachthema. DieBooklets werden in deutscher und französischer Sprache aufgelegt und der Hotellerie et Gastronomie Zeitungbeigelegt. Dadurch werden sie zielgruppenorientiert inder Branche diffundiert. Die Auflage variiert je nachThema und Zielgruppenversand zwischen 30.000 und
45.000 Exemplaren.
Come vengono valutati in Svizzerai diplomi degli altri paesi?
nonostante gli adattamenti internazionali, ogni paese ha deipercorsi formativi diversi per lo svolgimento delle varie professioni.
se qualcuno dall’estero fornito di diploma viene in svizzera a lavorare,in quale categoria salariale è da classificare? il servizio giuridico
della hotel &gastrounion conosce la risposta.
N onostante gli adattamenti internazionali,ogni paese ha dei percorsi formativi diversi
per lo svolgimento delle varie professioni. Sequalcuno dall’estero fornito di diploma viene inSvizzera a lavorare, in quale categoria salarialeè da classificare? Il servizio giuridico dellaHotel&GastroUnion conosce la risposta.Per i cittadini stranieri che arrivano in Svizzera per lavorare, ci si pone la domanda di comevalutare il loro diploma conseguito all’esteroall’interno del sistemadei salariminimi previstidai diversi contratti collettivi di lavoro (CCL).Il CCL della panetteriapasticceria e quello delsettore gastroalberghiero rispondono alla domanda di cui sopra in modo differente. Eccocome.
ccl panetteria-pasticceria-confetteriaCondizioni per l’applicabilità del CCL panetteriapasticceriaconfetteria: il CCL in vigore stabilisce dei salari minimi per i collaboratori neireparti produzione e vendita con apprendistato,con diploma federale e con diploma superioresecondo la legge sulla formazione professionale;nella vendita anche per i collaboratori con attestato federale di capacità. Questi salari minimivalgono solamente per collaboratori qualificatiimpiegati presso un datore di lavoro associatoin una delle organizzazioni padronali che ha firmato il CCL panetteriapasticceriaconfetteria.Si tratta dell’Associazione svizzera mastri panettieripasticcieri (ASMPP) e dell’Unione svizzera deimastri pasticciericonfettieri (USMPC).Per contro, non è necessario che il collaboratore sia socio di una delle organizzazioni dei lavoratori che ha firmato il CCL. Può dunque approfittare dei salariminimi, senza che lui stessoabbia dovuto contribuire al raggiungimento diquesti obiettivi. Lo straniero che adesso viene in
Svizzera per lavorare munito di diploma conseguito nel suo paese d’origine, potrà anche lui farvalere il salario minimo previsto dal CCL se haun impiego nel settore?
Formazione negli Stati membridell’UE e dell’AELS
A livello di attestato federale di capacità, le organizzazioni padronali degli Stati membridell’UE e dell’AELS hanno regolato la questioneall’unanimità. I colleghi che hanno concluso laloro formazione in uno di questi Stati, possonorichiedere nel loro paese d’origine il certificatoprofessionale internazionale dell’Union internationale de la boulangerie e de la boulangeriepâtisserie (UIB). Questo certificato gli vienerilasciato qualora la loro formazione viene equiparata ad un apprendistato svizzero che si conclude con un attestato federale di capacità. Dietro presentazione del certificato UBI, i colleghistranieri hanno diritto in Svizzera al salariominimo del CCL della panetteriapasticceriaconfetteria artigianale svizzera. Questo dirittoè fra l’altro previsto all’articolo 6 capoverso 2del detto CCL. Lo stesso CCL non dice nulla invece per quanto riguarda altri tipi di formazioneo diplomi esteri. In questo caso, i collaboratoriinteressati devono inoltrare una domanda diequipollenza con un titolo di formazione professionale all’Ufficio federale della formazione professionale e della tecnologia (UFFT) a Berna. Laprocedura non è gratuita,ma costa qualcosa.
Formazione al di fuori degli Statimembri dell’UE e dell’AELS
Non esistono accordi in proposito con gli Statiche non sono membri dell’UE e dell’AELS. I colleghi che vengono da paesi extraeuropei non potranno pertanto far valere il pagamento del sa
lariominimoCCL,madovrannodi volta in voltanegoziare la loro retribuzione con il datore dilavoro.
la soluzione nel ccnl gastro-alberghieroPer le professioni gastroalberghiere con attestati federali di capacità (cuoco, addetto alla ristorazione, e così via), certificati internazionalicome quelli rilasciati dall’UBI non ne esistono.Le parti sociali, attenendosi alla prassi seguitadall’Ufficio federale della formazione professionale e della tecnologia, partono dal presuppostoche una formazione di due anni con certificatofederale di formazione pratica è paragonabile aduna formazione triennale con attestato federaledi capacità. Si tratta tuttavia solamente di unasemplice regola, non sempre valida. Nei singolicasi, allorché fra datore di lavoro e lavoratoresi pone la questione del riconoscimento o menodi un titolo straniero, l’UFFT potrà verificarnel’equipollenza con un diploma svizzero. La domanda all’UFFTnon è gratuita. mariogsell
www.ufft.admin.ch
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DieGewinnerin aus AusgabeNr. 30/2012 ist Ruth Seitz, Cazis.
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H O T E L & G A S T R OU N I O N
SERVI Z
I O G I U R I DI C
O
cittadine e cittadini dell’uein svizzera
Gli accordi bilaterali fra la Svizzera e l’UEsono entrati in vigore il 1° giugno 2002.Uno di questi, e cioè l’accordo sulla liberacircolazione delle persone, permette aicittadini dell’UE e ai cittadini svizzeri diaccedere almercato dei servizi e del lavoro di tutti gli Stati parti dell’accordo.Questa libertà è stata inoltre estesa ai paesi dell’AELS, l’Associazione europea dilibero scambio (oltre alla Svizzera,Islanda, Liechtenstein eNorvegia). Conl’accordo sulla libera circolazione dellepersone, la Svizzera ha adottato il sistemacomune di riconoscimento dei diplomi.L’accordo riguarda solo i diplomi statali.Un diploma è statale quando è rilasciatodirettamente dallo Stato o da entità adesso subordinate, oppure riconosciutida organismi statali. Le disposizioni stabilite tra la Svizzera e gli Statimembridell’UE e dell’AELS per il riconoscimentodei diplomi valgono esclusivamente perattestati di capacità che danno l’accessodiretto alla pratica della professione. Diregola un richiedente ha il diritto di farverificare i contenuti del suo diploma equindi di ottenerne il riconoscimento.Non è però sufficiente che i titoli professionali siano paragonabili. Decisivi perl’attestazione di equipollenza del diplomasono pure la durata e i contenuti della formazione. (gpe)
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