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CXXVII e année Fr. 2.80 LAUSANNE, le 18 octobre 2012 Édition romande www.hotellerie-et-gastronomie.ch N o 32 ENTREPRISES LES PRIORITéS DE RAMSEIER SUISSE CEO de Ramseier Suisse SA, Christian Consoni parle des opportunités et des risques sur le marché des boissons. L’occasion de faire le point sur la stratégie de l’entreprise qui emploie 300 collaborateurs, et qui a décidé de centrer son action sur la Suisse. TERROIR LES PRODUITS VAUDOIS à L’ASSAUT DE LA SUISSE ALéMANIQUE OLYMPIADES D’ERFURT LES MILITAIRES SUISSES DéCROCHENT LE TITRE Quatre ans après son premier sacre, le Swiss Armed Forces Culinary Team réédite son exploit. D epuis la création en 2009 d’une base de données commune à tous les centres de congrès helvétiques, Suisse Tourisme dis- pose d’un outil statistique qui permet d’éva- luer la santé du marché MICE, acronyme cor- respondant aux différentes facettes d’un même secteur (meetings, incentives, congrès, expo- sitions). Grâce à la collecte systématique d’in- formations (18 500 manifestations répertoriées en 2011), Suisse Tourisme a pu mesurer pour la première fois l’impact de cette niche sur l’hô- tellerie et l’économie suisses, réalisant une es- timation des retombées du tourisme de congrès à l’échelle nationale. Selon les résultats qui viennent d’être publiés, le secteur MICE a gé- néré en 2011 environ 19% des nuitées globales, soit 6,6 millions sur un total de 35,4. En termes de ventes, les événements réunissant au moins 10 participants sur une ou plusieurs journées auraient généré quelque 2,2 milliards de francs. L’analyse de Suisse Tourisme confirme égale- ment l’importance des congrès pour les villes – qu’elles soient grandes ou petites –, où ils repré- sentent plus du tiers des nuitées. «Ces données montrent qu’il est essentiel que la Suisse puisse intensifier ses efforts de promotion à l’étranger, notamment à travers le Switzerland Convention and Incentive Bureau qui est désormais actif sur des marchés comme la Chine, l’Inde et l’Asie du Sud-Est», commente Jürg Schmid, directeur L’IMPORTANCE DES CONGRèS Les grandes villes suisses sont les premières à profiter du tourisme de congrès et d’incentive, qui génère environ un tiers des nuitées. SWISS-IMAGE.CH/MARTIN RUETSCHI de Suisse Tourisme. Reste toutefois à savoir si la Suisse est en mesure de résister à la concur- rence internationale dans un contexte difficile marqué par le franc fort. Et si les bons résul- tats de 2011 pourront être répétés en 2012 en dépit du ralentissement économique ressenti à l’échelle mondiale. Réponse avec Urs Eberhard, vice-directeur de Suisse Tourisme, et respon- sable de la division Marchés & Meetings. NESTLÉ FRISCO FINDUS La meilleure qualité et les meilleures prestations pour les glaces et les produits surgelés 071 844 85 30 www.frisco-findus.ch Suite en page VI Page X Page III Page II Paraît le jeudi Abonnements 041 418 22 41/43, Fax 041 412 03 72 Annonces 041 418 24 44, Fax 041 418 24 45 Rédaction 021 616 27 07 E-mail [email protected] Avenue des Acacias 16 1006 Lausanne AZA 6002 LUZERN Il fait battre plus fort le cœur des bons vivants. Le meilleur riz long grain Uncle Ben’s A chaque café, un Lotus.

HetG-Hebdo 32/2012

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No. 32 – 18 octobre 2012, Hôtellerie et Gastronomie Hebdo, le journal spécialisé le plus lu de la branche de l'hôtellerie-restauraton suisse

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cXXVIIe année Fr. 2.80lausanne, le 18 octobre 2012 Édition romande www.hotellerie-et-gastronomie.chno 32

entreprises

les priorités de ramseier suisseCEOdeRamseier Suisse SA, Christian Consoni parledes opportunités et des risques sur lemarché des

boissons. L’occasion de faire le point sur la stratégiede l’entreprise qui emploie 300 collaborateurs, etqui a décidé de centrer son action sur la Suisse.

terroir

les produits vaudoisà l’assaut de la suisse

alémanique

olympiades d’erfurt

lesmilitaires suissesdécrochent le titreQuatre ans après sonpremier sacre, le SwissArmed Forces CulinaryTeam réédite son exploit.

D epuis la création en 2009 d’une base dedonnées commune à tous les centres de

congrès helvétiques, Suisse Tourisme dis­pose d’un outil statistique qui permet d’éva­luer la santé du marché MICE, acronyme cor­respondant aux différentes facettes d’un mêmesecteur (meetings, incentives, congrès, expo­sitions). Grâce à la collecte systématique d’in­formations (18500 manifestations répertoriéesen 2011), Suisse Tourisme a pu mesurer pour la

première fois l’impact de cette niche sur l’hô­tellerie et l’économie suisses, réalisant une es­timation des retombées du tourisme de congrèsà l’échelle nationale. Selon les résultats quiviennent d’être publiés, le secteur MICE a gé­néré en 2011 environ 19% des nuitées globales,soit 6,6 millions sur un total de 35,4. En termesde ventes, les événements réunissant au moins10 participants sur une ou plusieurs journéesauraient généré quelque 2,2 milliards de francs.

L’analyse de Suisse Tourisme confirme égale­ment l’importance des congrès pour les villes –qu’elles soient grandes ou petites –, où ils repré­sentent plus du tiers des nuitées. «Ces donnéesmontrent qu’il est essentiel que la Suisse puisseintensifier ses efforts de promotion à l’étranger,notamment à travers le SwitzerlandConventionand IncentiveBureau qui est désormais actif surdes marchés comme la Chine, l’Inde et l’Asie duSud­Est», commente Jürg Schmid, directeur

l’importance des congrès

Les grandes villes suisses sont les premières à profiter du tourisme de congrès et d’incentive, qui génère environ un tiers des nuitées.swiss-image.ch/martin ruetschi

de Suisse Tourisme. Reste toutefois à savoir sila Suisse est en mesure de résister à la concur­rence internationale dans un contexte difficilemarqué par le franc fort. Et si les bons résul­tats de 2011 pourront être répétés en 2012 endépit du ralentissement économique ressenti àl’échelle mondiale. Réponse avec Urs Eberhard,vice­directeur de Suisse Tourisme, et respon­sable de la divisionMarchés&Meetings.

NESTLÉ FRISCO FINDUSLa meilleure qualité et les meilleures prestations pour

les glaces et les produits surgelés

071 844 85 30 www.frisco-findus.ch

suite en page Vi

page Xpage iiipage ii

Paraîtle jeudi

abonnements 041 418 22 41/43, Fax 041 412 03 72annonces 041 418 24 44, Fax 041 418 24 45

rédaction 021 616 27 07e-mail

[email protected] des acacias 16

1006 lausanneaza 6002 luzern

Il fait battre plus fortle cœur des bons vivants.

Le meilleur riz long grain Uncle Ben’s

A chaque café,un Lotus.

lausanne, le 18 octobre 2012

HetGH no 32

ii atrium

dansce numéro

J usqu’au 21 octobre se tient la 70e Olma de St­Gall, dont les invités d’honneur sont les can­

tons de Zoug et de Glaris. Réunissant chaqueannée quelque 400000 visiteurs, la foire suissede l’agriculture et de l’alimentation de St­Gallest un événement incontournable outre­Sarine,en témoigne la présence de la présidente de laConfédération Eveline Widmer­Schlumpf lorsde l’inauguration officielle. Les Romands, tou­tefois, ne sont pas en reste: une délégation vau­doise emmenée par Art de Vivre parti­cipe en effet pour la cinquième annéeconsécutive à la manifestation par lebiais d’un stand situé dans la hallegourmande. L’occasion pour le cantonde promouvoir quelques­uns de ses pro­duits phare du terroir, à l’instar du Va­cherin Mont­d’Or AOC, du GruyèreAOC (de plaine et d’alpage), de L’EtivazAOC, du Maréchal, de la tomme Fleu­rette et du Sapalet, sans oublier la char­cuterie vaudoise IGP (saucisson vau­dois, saucisse aux choux, boutefas, etc.).

L’histoire d’amour entre le Pays deVaud et St­Gall remonte en 2008. Cetteannée­là, le canton est l’invité d’honneur de lagrande foire st­galloise. «Une importante dé­légation vaudoise avait alors participé au tra­ditionnel défilé d’ouverture, articulé autour del’hôte d’honneur.Nous avions également occupéune halle entière et l’accueil réservé par les vi­siteurs, en provenance de toute la Suisse, avaitété chaleureux», commente Eliane Pinard­Bau­mgartner d’Art de Vivre, présente il y a cinq ansdéjà à l’Olma. Pilotée par Art de Vivre, qui est re­connu par le Conseil d’Etat du Canton, et qui re­présente à St­Gall l’Office du tourisme, l’Officedes vins vaudois et la Fédération Pays de Vaud,la présence vaudoise à St­Gall a pour but de pro­mouvoir l’attractivité et les richesses du can­ton. «Nous communiquons beaucoup sur la pro­venance des produits, sur les accords entre vinset mets, et sur les activités touristiques. Grâce ànotre fidélité à la manifestation, nous avons pu

page

consolider la notoriété de nos produits, et en as­surer la visibilité parmi une offre pléthorique.»Cette année, comme lors des quatre dernièreséditions, la présence vaudoise sera plus discrète– environ 50 m2 dans la halle 9.1 –, mais la tailledu stand n’a pas véritablement d’impact sur laqualité des liens noués sur place. «Durant la di­zaine de jours que dure la foire, les visiteurs sedéplacent à plusieurs reprises, avant de revenirfaire leurs courses à la toute fin. Et si notre ac­

tion se limite à la promotion des pro­duits, et non à leur vente qui est assuréepar les producteurs eux­mêmes, notreprésence contribue largement à la pro­motion de nos spécialités.»

Œuvrant pour le compte de l’Officedes vins vaudois, Art de Vivre sert ausside plateforme aux crus du canton. Unemanière de les promouvoir à la clien­tèle alémanique, et aux consomma­teurs allemands, voire autrichiens, quisont très friands de nouveautés. C’est laraison pour laquelle les grands crus oc­cupent une place de choix sur le stand,tout comme les vins portant label Ter­

ravin, reconnu et particulièrement appréciédes Alémaniques. L’action ne se limite pas auxproduits du terroir. Art de Vivre se charge éga­lement de mettre l’accent sur les atouts touris­tiques du canton par le biais de nombreuses bro­chures thématiques. Un travail utile à plus d’untitre: «Certains visiteurs ont de la peine à si­tuer géographiquement notre canton, dont ilsne connaissent pas les particularités. A ce titre,nous jouons un rôle important en présentant lesdifférentes régions du canton, les nombreusespossibilités de randonnées et les activités spor­tives et familiales qu’on peut y pratiquer», com­plète Eliane Pinard­Baumgartner. Laquellesouligne le caractère unique de la démarche,réunissant trois partenaires sous unmême toit,et qui pour l’heure reste une initiative isolée àl’échelle romande, les autres cantons n’ayantpas emboîté le pas des Vaudois. patrick claudet

olma / r. kühne

La foire st-galloise accueille quelque 400000 visiteurs.

artdevivre

est présent àl’Olma pourla cinquièmeannée consé-cutive pour

promouvoir lecanton deVaud,hôte d’honneur.de l’édition2008.

No 32

pays devaud: offensive de charmeà l’olmadest-gall

atrium

ii le terroir vaudois outre-sarinePour la cinquième année consécutive, une délé­gation vaudoise emmenée par Art de Vivre estprésente à l’Olma de St­Gall

actuel

iii lesmilitaires suisses triomphentQuatre ans après son premier sacre à Erfurt, leSwiss Armed Forces Culinary Teamdécrocheune nouvelle fois le titre olympique

Éclairage

iV migros s’étendenallemagneMigros Zurich vient de racheter la chaîne alle­mande Tegut qui compte environ 300 super­marchés dans tout le pays

V hrs lance sonlabeldequalitéApartir de novembre, les utilisateurs du portailhôtelier de réservation en ligneHRS pourrontguider leur choix grâce à un labelmaison

l’hôtelmisani innoveenligneHuit hôtels sur dix ont leur site Internet, maisseuls trois sur dix offrent la possibilité de réser­ver en ligne

tendances

Vi les congrèsdopent letourismeEn 2011, le secteurMICE a généré 19% desnuitées globales et 2,2milliards de chiffred’affaires, selon Suisse Tourisme

Viii lesmots aussi fortsque l’imageInternet n’a pas sonné le glas de l’écriture, dontlamaîtrise est au contraire devenue un enjeumajeur en termes de communication

hotel &gastrounion

iX à larencontredes apprentisPar le biais deNicolas Scheuch, Hotel &GastroUnion est parti fin septembre à la rencontre desapprentis neuchâtelois

mosaïque

X ramseiermise sur la suisseCEOdeRamseier Suisse SA, Christian Consoniévoque les opportunités et les risques sur lemarché des boissons

cahier allemand

2 zweihotels für jüngstesdirektorenpaar in zürichWeshalb Anina undRemoHugi dieHerausforderung annahmen

3 swissnessWie viel Schweizmuss in einemSchweizer Produkt sein?

5 100 jahre «suvrettahouse»Geschichte und Zukunft des GrandHotels inden Bündner Bergen

6 grösstes tagungshotelder schweizAmZürcher Flughafen hat das «Radisson Blue»seinKonferenzzentrum vergrössert

7 neuheiten im schaufenster

8 toptenDie zehn höchstenHotels derWelt

9 serie «wendepunkte»Diesmal das GasthausMayor in S­charl

11 worldskills 2013DieHetGZ stellt die beiden Frauen vor,die unser Land vertretenwerden

12 gratulationDieHotel &GastroUnion freut sich über dieErfolge an der Olympiade der Köche

prix nobel en chocolat«Plus la population d’un paysmange de chocolat, plus ilcompte de prixNobel.» C’est laconclusion d’une étude publiéedans la très sérieuse revuemédicale américaineNewEngland Journal ofMedicine,et qui place la Suisse au pre­mier rang «à la fois en nombredeNobel et en quantité dechocolat consommé». Cor­rélation fantaisiste?Difficilede trancher, quoique selonun expert interrogé dans lequotidien vitaminé «il n’existepas de données disponiblesmesurant les fonctionsmen­tales de toute unenation». Aquoi répond avec une pointed’humour l’auteur de l’étude:«Puisque le chocolat peuthypothétiquement améliorerles fonctions cognitives chezles individus et a fortiori dansl’ensemble d’une population, jeme suis demandé s’il pouvaity avoir une corrélation entrela consommation de cacaodans unpays et les capacitésmentales de ses habitants.»Si la corrélation semble avoirfonctionné sur plusieurs pays,ce n’est pas le cas de la Suède:«Alors qu’avec 6,4 kilos dechocolat consommépar an etpar tête elle aurait dû produirequelque 14 prixNobel, elle ena compté 32.» Explication duresponsable de l’étude: soit lecomité de Stockholm favoriseles nationaux, soit les Suédoissont particulièrement sen­sibles aux effets du chocolat.

ogm: qui croire?«La controverse sur les orga­nismes génétiquementmodi­fiés n’est pas prête de s’estom­per», lit­on dans les pages duquotidien romand. Raisonà cela, les résultats d’uneétude française sur l’effet dumaïs transgénique ontmis enévidence le fait suivant: «Desrats nourris avec dumaïs Btauraient développé – au­delàdes troismois de test pres­crits pour l’homologation desproduitsOGM–des tumeurscancéreuses. Et ce dans uncontexte où le Programmenational de recherche (suisse)a conclu, le 28 août 2012, quelesOGMneprésentent «aucunrisque, que ce soit pour la santéou pour l’environnement».

++ r e v u e d ep r e s s e

l e c h i f f r e

2C’est enmillion le nombre detonnes de nourritre gaspilléepar la Suisse chaque année.Soit l’équivalent par personned’un repas complet quotidien,Au premier rang des gaspil­leurs, les consommateurseux­mêmes, les plus disposés àacheter pour... la poubelle!

HetGH no 32

lausanne, le 18 octobre 2012 iiiactuel

Le titre olympique fait oublier la déception de 2010.

J ean­Michel Martin était aux pre­mières loges pour assister la se­

maine dernière au sacre du SACT àErfurt, en Allemagne. Champion dumonde en 2006 et champion olym­pique en 2008, l’adjudant­chef et pré­sident de Hotel & Gastro Union Ro­mandie officiait en qualité de membredu jury. Et si l’issue de la compétitionle ravit, le suspense est resté totaljusqu’au dernier moment. La veillede la finale, en effet, la menace an­glaise et allemande était encore forte,d’où sans doute les quelques larmesversées sur le podium au moment oùl’hymne national a retenti. Grâce àcette excellente performance, le SACTa ainsi pu renouveler l’exploit de 2008,et surtout oublier la déception vécueen 2010 à Luxembourg, où le titre dechampion du monde lui avait été souf­flé par la Suède.

Un parcours sans faute

L’une des clés de la victoire helvétique tient àla bonne prestation livrée lors de l’expositiond’art culinaire. Une épreuve durant laquelle leteam conduit par Daniel Marti (seul militairede carrière de l’équipe) a décliné la thématiquedu chocolat suisse sous la forme d’une impres­sionnante forteresse et séduit le jury par sescréations froides en gelée. Parmi celles­ci figu­raient un pot­au­feu de lapin servi en gamelle,un dessert avec chocolat tricolore, panna cottaet pralinés aux amandes en forme de lingots d’or,

ainsi qu’un plat national constitué d’une fondueau fromage et d’une assiette bernoise.

Lors de l’épreuve du menu chaud, le SACTs’est attelé pendant six heures à la préparationd’unmenu à trois plats pour 150personnes, dontle budget ne devait pas excéder 10 euros par tête.A cette occasion, l’équipe a mitonné une varia­tion de saumon avec ris de veau et chanterelles,une poularde accompagnée d’un biscuit au sar­rasin et de légumes, ainsi qu’une composition auchocolat servie avec des framboises. Un menu

non pas destiné à la troupe,mais préparé dans l’optiqued’un dîner de gala.

Au final, le team s’est im­posé de quelques points de­vant l’Angleterre, le podiumétant complété par l’Alle­magne. Le reste du classe­ment comprend dans l’ordreles Etats­Unis, la Hongrie, laSlovénie, l’Afrique du Sud etla Pologne. A noter qu’en plusdu titre olympique remportéà Erfurt, le SACT s’est vu at­tribuer deux médailles d’orpour ses prestations dans lecadre des épreuves d’exposi­tion d’art culinaire et de cui­sine chaude, selonun systèmede notation permettant de dé­partager les concurrents sansque l’obtention d’une mé­daille ne soit pour autant dé­terminante. Cette victoire enAllemagne permet au SACT

de compléter son prestigieux palmarès, lequelcomprend le titre de champion du monde 2002,en plus du titre de champion dumonde 2006, dechampion olympique 2008 et de vice­championdu monde 2010. Un parcours sans faute, donc,pour cette équipe fondée en décembre 1999, etconstitué de 14 membres dont la mission est dereprésenter la Suisse lors de concours nationauxet internationaux.

jörgruppeltadaptation: patrick claudet

Taux d’insolvabilitéélevé dans la brancheLe nombre des faillites d’entreprisespar insolvabilité a augmenté de 6% enSuisse lors des neuf premiers mois del’année pour se fixer à 3320 cas. Les can­tons romands, à l’exception de Neuchâ­tel et Fribourg, affichent des taux supé­rieurs à la moyenne nationale. A noterque le niveau d’insolvabilité le plusélevé affecte le secteur de l’hôtellerie­restauration. Avec 373 dossiers entrejanvier et août, il présente un risque 2,2fois supérieur à la moyenne nationale.Derrière, on trouve les transports ter­restres et la logistique, le bâtiment etl’artisanat. Les procédures d’insolva­bilité sans ouverture de faillite ont deleur côté progressé de 4% sur neufmoiscette année à 1586 cas. (ats)

Lignes ferroviairesmenacées en SuissePlus d’une ligne ferroviaire régionalesur deux en Suisse risque d’être rem­placée par des bus: selon des plans del’Office fédéral des transports (OFT), letrafic régional sur rails doit atteindre àl’avenir une couverture des coûts d’aumoins 50%. De 300 lignes ferroviairesrégionales, environ 175 se trouvent endessous de ce seuil. En Suisse romande,plusieurs itinéraires seraient menacés(St­Gingolph­Brigue, Montreux­LesAvants, Morges­Bière, Nyon­La Cure,Palézieux­Romont, Genève­La Plaine,Allaman­Lausanne), dumoins si l’on encroit «20 Minutes» qui s’est procuré laliste de l’OFT. (ats)

claudia link

Du bonheur àchaque gorgée.

Cela me rend heureusede pouvoir aller travailler

chaque jour.Fernanda, cueilleuse, Brésil

a n n o n c e

Lesmilitaires suisses remportent le titreauxOlympiades d’Erfurt

quatre ans après son premier triomphe à erfurt, le swiss armed forcesculinary team (sact) s’est de nouveau imposé lors de la finale des olym-

piades des cuisiniers, devançant la grande-bretagne et l’allemagne.

lausanne, le 18 octobre 2012

HetGH no 32

iV Éclairage

A la recherche de relais de croissance, Migross’étend en Allemagne. Sa coopérative zuri­

choise s’empare des 290 filiales de Tegut. Cettechaîne de supermarchés, qui a réalisé l’an passéun chiffre d’affaires de 1,17milliard d’euros (1,42milliard de francs), emploie quelque 6400 colla­borateurs. Les magasins sont sis dans les Laen­der de Hesse et de Thuringe, au nord de la Ba­vière, ainsi qu’à Göttingen (Basse­Saxe) et àMayence (Rhénanie­Palatinat). Le siège del’entreprise, qui soufflera ses 65 bougies en no­vembre, se trouve, lui, à Fulda (Hesse).

Ce rachat ne constitue pas une surprise, Mi­gros Zurich avait confirmé, la semaine dernière,mener des discussions avec Tegut. Jeudi passé,

à Zurich, les protagonistes ont officialisé leurunion. Ils ne pipent mot sur le montant de l’opé­ration. Un prix «juste», s’est contenté de dire ledirecteur de Migros Zurich, Jörg Blunschi, au­quel s’ajoutent des investissements nécessairesd’une somme en millions à deux chiffres. «Pasune petite affaire.»Mais «un rêve, nous sommesfiers». Ce rêve doit se concrétiser en janvier,sous réserve de l’approbation du conseil d’admi­nistration de la Fédération des coopératives Mi­gros et des autorités de la concurrence.

Migros ne cache pas son objectif de se dé­velopper hors des frontières helvétiques. Legroupe semble avoir épuisé son potentiel enSuisse, selon les observateurs. Vigueur du franc,

tourisme d’achat et rude concur­rence des «hard discounters» enSuisse mettent à mal sa rentabi­lité et sa croissance. «L’expansionen Suisse pour Migros n’est encorepossible que de manière relative», aadmisEdiClass, président deMigrosZurich. Seul le segment bio présenteencore des opportunités. Fin août,le groupe s’est d’ailleurs allié avecla chaîne allemande Alnatura pourinaugurer, à Zurich, un premier su­permarché exclusivement bio.

Les articles bio occupent, justement, uneplace de choix dans les rayonsdeTegut. Les deux

Des produitsMigros chez Tegut enAllemagne et non le contraire.

Depuis la sortie du nouveau système d’exploita­tion iOS 6, l’horloge de gare des CFF est devenueune icône planétaire. Déjà bien connue des pen­dulaires helvétiques et des touristes étrangers,elle s’est en effet retrouvée dans les iPhone etautres iPad des millions d’individus qui ont ef­fectué la dernière mise à jour d’Apple, et ce sansque les CFF aient préalablement donné leur au­torisation. L’affaire vient toutefois de trouverson épilogue: les CFF et Apple se sont mis d’ac­cord sur l’utilisation de la fameuse horloge en si­gnant un contrat de licence dont les modalitéset le montant de la contrepartie financière n’ontpas été dévoilés. Développée en 1944 par l’in­génieur et designer Hans Hilfiker pour les CFF,l’horloge est considérée comme une icône du de­sign, d’où l’émoi ressenti lors de son apparitioninattendue sur les appareils de la firme améri­caine. Sa particularité tient à l’aiguille rouge dessecondes qui a la forme d’une ancienne palettede départ des trains. Elle est un symbole fortde l’innovation et de la fiabilité des CFF et de laSuisse, dixit l’ex­régie fédérale. (pcl)

Accord entre lesCFF et Apple

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Junge Kochtalente aufgepasst!

Jeunes talents culinaires suisses,à vos marques!

natIonaleR KochWettBeWeRB fÜRKochleRnenDe Im 2. unD 3. lehRJahRLust auf einen spannenden Kochwettbewerb? Auf viele neue Kontakte, lehrreiche Erfahrungen, ein bisschen Ner-venkitzel – und vielleicht eine Reise auf die Philippinen? Das und noch viel mehr gibt’s bei «gusto13» zu gewinnen.Jetzt mitmachen und profitieren! Weitere Infos auf www.gusto13.ch

concours national pour les apprentiscuisiniers en 2 e et 3 e annéeEnvie de participer à un concours culinaire passionnant? De nouer de nouveaux contacts, de faire des expériencesenrichissantes, d’avoir le frisson et peut-être de gagner un voyage aux Philippines? Ce prix et bien d’autres encoreattendent les participants du «gusto13». C’est le moment d’y prendre part et d’en profiter! De plus amples informa-tions sur www.gusto13.ch

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ption vadu 1.8 a

u 5.12.2012!

a n n o n c e

migros faitmain basse sur lessupermarchés allemandstegutmigros zurich a annoncé racheter les supermarchés allemands tegut, pour unprix non précisé. cette chaîne compte environ 300 succursales réparties entrelahesse, la thuringe et le nord de la bavière.

acteurs cultivent, de plus, des philosophies d’en­treprise similaires. Theo Gutberlet s’est en effetinspiré des principes du père de Migros, Gott­liebDuttweiler, pour fonderTegut en 1947. TheoGutberlet a toujours observé les idées du fonda­teur de Migros pour diriger sa société, a confiéson filsWolfgang lors de la conférence de presse.

La transaction ne concerne que ses affairescommerciales (quelque 4900 postes). Ses activi­tés industrielles et agricoles (1400 employés en­viron) demeurent enmains de la famille Gutber­let. Migros Zurich proposera ses produits dansles supermarchés allemands. En revanche, lesconsommateurs suisses ne pourront remplirleur chariot d’articles estampillés Tegut.

Au­delà de ce canal supplémentaire, cette ac­quisition représente plus globalement pour Mi­gros une chance de croître outre­Rhin, où il estdéjà présent du côté de Bâle. Le marché alle­mand du commerce de détail progresse plus for­tement qu’en Suisse. «Nous allons rendre Tegutd’attaque pour une expansion», a déclaré JörgBlunschi. En dehors du territoire d’origine deTegut, il existe des possibilités d’extension dansle Bade­Wurtemberg, a poursuivi Jörg Blunschi.Le détaillant allemand s’est pour sa part félicitédu renforcement futur de ses filiales et de sa ca­pacité concurrentielle. Migros Zurich ne lorgnepas seulement sur le secteur allemand de la dis­tribution. A Munich, la coopérative ouvrira ennovembre un fitness premium. (ats)

Vi lausanne, le 18 octobre 2012

HetGH no 32

tendances

U ne bonne nouvelle pour commencer. Aucours du premier semestre, lademande dans le secteur des

meetings, incentives, congrès et expo­sitions (MICE) est demeuré stable parrapport à la période correspondante de2011. Une tendance qui semble confir­mer le dynamisme de cette niche in­cluant «les manifestations qui réu­nissent au moins 10 participants surune ou plusieurs journées en un lieuet à un moment donnés», selon les cri­tères choisis par Suisse Tourisme aumoment de créer une base de donnéesstatistique pour évaluer l’impact descongrès sur le tourisme et l’économiesuisses. Le franc fort et la fébrilité de lazone euro n’ont donc pas pénalisé outremesure la destination, en partie grâce àl’attrait qu’elle exerce sur les marchésémergents tels que le Brésil, l’Inde etla Chine, où le Switzerland Conventionand Incentive Bureau (SCIB) a ouvert en 2011de nouvelles représentations. «Dans ces pays oùla croissance économique est encore soutenue,nous avons pu constater que la Suisse est consi­dérée comme une destination de rêve par beau­

coup, et qu’elle dispose d’un excellent potentieldans le domaine des voyages de moti­vation, plus communément appelés in­centives. Pour les collaborateurs d’en­treprises actives dans ces régions, unséjour en Suisse est de fait une récom­pense très prisée», explique Urs Eber­hard, vice­directeur de Suisse Tou­risme, et responsable de la divisionMarchés&Meetings.

Croissance continue au coursdes trois dernières années

De manière plus générale, ce trend po­sitif montre que la Suisse est en me­sure d’attirer des manifestations endépit de la conjoncture économique ac­tuelle. «La présence de nombreuses ins­titutions et organisations internatio­nales, de sièges d’entreprises et de sitesde recherche scientifique de renommée

mondiale fait de la Suisse une plateforme attrac­tive. Parmi les atouts figurent aussi la diversitéculturelle et la richesse naturelle d’un pays poli­tiquement stable et aisément accessible, et dontla qualité de service est réputée.» Mais les ef­

forts déployés par le SCIB jouent également unrôle déterminant: en 2011, l’organisme chargépar Suisse Tourisme de promouvoir la Suisse entant que destination MICE est parvenu à atti­rer pas moins de 445 manifestations internatio­nales de plusieurs jours, ce qui représente unehausse de 6% par rapport à 2010. «De par sonaction promotionnelle, le SCIB a ainsi contri­bué à l’acquisition et à l’organisation de 43% desquelque 1000 congrès de cette catégorie réper­toriés dans la base de données statistique descongrès suisses», poursuit Urs Eberhard, confir­mant que le nombre et la taille des congrès inter­nationaux organisés en Suisse ont augmenté demanière continue au cours des trois dernièresannées. Un constat confirmé par les opérateursprivés, qui, à l’instar du département Destina­tion Switzerland de Kuoni, connaissent de bonsrésultats depuis le début de l’année. «Le premiersemestre a tenu toutes ses promesses, et, s’il estencore un peu tôt pour tirer un bilan du second,nous constatons avec plaisir que les réserva­tions continuent d’affluer», commente Sonja Bü­tikofer, responsable de projet chezKuoni.

Pression accrue sur les opérateursqui doivent semontrer flexibles

Le second semestre, justement. Chez SuisseTourisme, les indicateurs sont au vert, mais laconcurrence s’intensifie dans un contexte éco­nomique toujours aussi tendu. «A première vue,nous enregistrons moins de réservations de lapart des marchés européens qu’au second se­mestre de l’année passée, exception faite despays nordiques (Suède, Norvège, Danemark etFinlande), oùnousnotonsuneaugmentationdesdemandes d’offres. Cette tendance est contreba­lancée par le volume des dossiers en provenanced’Inde, deChine et d’Asie du Sud­Est (Indonésie,Singapour, Malaisie et Thaïlande) est en nettehausse.» Conséquence: les opérateurs helvé­tiques sont contraints de faire preuve d’une plusgrande flexiblité en termes de prix, tout en riva­lisant de créativité pour séduire la clientèle in­ternationale. «Les offres doivent être réaliséesdans des délais toujours plus courts, sans que laqualité enpâtisse, et elles doivent de plus enplussouvent inclure le transport, l’hébergement, lesmeetings, les repas et un programme d’activitésparallèles. Par ailleurs, nous constatons que lesclients cherchent de plus en plus fréquemment àtraiter directement avec les prestataires, faisantl’impasse sur les intermédiaires.»

Les perspectives n’en sont pas moins réjouis­santes. Le tourisme de congrès bat son plein du­rant les périodes debasse saison (mars,mai, juinet novembre), ce qui en fait un relais de crois­sance important pour l’économie helvétique.

patrick claudet

Dans les petites villes, les congrès génèrent 39% des nuitées.swiss-image.ch/lucia degonda

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quelques projets en coursde développement dans lesecteur des congrès

Hilton Garden Inn, DavosOuverture fin 2012 du premierHil­tonGarden Inn de Suisse, situé enface du centre de congrès, et dotéde 148 chambres, de cinq salles deconférence et d’un spa. Projet de­visé à 50millions de francs.

Swiss Tech Convention Center,LausanneOuverture en novembre 2013 d’unnouveau centre de congrès sur le cam­pus de l’EPFL, d’une capacité de 3000personnes. Projet estimé à 225millionsde francs, avec la particularité d’être lepremier centre de congrès en Suisse eten Europe à être équipé d’une techno­logie permettant d’adapter automati­quement la configuration des salles enfonction des besoins des organisateurs.

Meilenwerk, HorgenOuverture en 2013 d’un complexesur trois niveaux et d’une superfi­cie de 20000m2 aménagé dans uneancienne fabrique demétiers à tis­ser, et qui comprendra unhôtel de 100chambres (K­StarDesign­Hotel) etplusieurs salles de conférence pou­vant accueillir jusqu’à 400 personnes.Chantier devisé à 35millions de francs.

Palazzo dei Congressi, LuganoOuverture en septembre 2013 d’unpalais des congrès entièrement ré­nové et agrandi dans le cadre du pro­jet LAC (LuganoArti Contempo­ranee), qui comprendnotammentunmusée d’art de 2360m2. Chan­tier devisé à 200millions de francs.

The Circle, ZurichOuverture en 2017 à proximité del’aéroport du plus grand bâtimentde Suisse avec 200000m2 de sur­face utile, deux hôtels (Hyatt Re­gency etHyatt Place) d’une superficietotale de 45000m2 et totalisant 550chambres, et un centre de congrès de1500 places. Début des travaux en 2013.

www.myswitzerland.com/scib

urseberhardconfirme la

bonne santé dusecteurMIceen suisse,même si laconcurrence

accruecontraintles opérateurs à

s’adapter.

congrès et incentive: un relais decroissance pour le tourisme suisseen 2011, le secteurmice a généré 19% des nuitées globales et 2,2milliardsde francs de chiffre d’affaires, selon suisse tourisme. quid de 2012?

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HetGH no 32

A l’instar de la pâtisserie il y a 15 ans, l’écri­ture est souvent considérée comme la cin­

quième roue du char. La formule est de RositaOppizzi, licenciée en sciences politiques, en so­ciologie et en philologie romane de l’universitéallemande de Münster, membre de l’Associa­tion suisse des traducteurs, terminologues et in­terprètes (ASTTI), et fondatrice de l’agence decommunication Les Lettres d’Or basée à Savi­gny (VD). Son constat: les entreprises n’hésitent

dr

Bien que très attachée à la forme écrite, Rosita Oppizzi mise aussi sur l’image àtravers son agence, pour laquelle elle a réalisé une vidéo promotionnelle.

la Vaudoise d’origine tessinoise prêche évidem­ment pour sa paroisse. Mais grâce à son par­cours professionnel dans le management, la né­gociationpolitique et la gestiond’entreprise, ellea pu se rendre compte de l’importance de l’écri­ture dans tous les domaines où elle a été active(culture, droits humains, finances, politique in­ternationale, affaires, etc.).

Adapter sa communication quand onse présente via les réseaux sociaux

Pour avoir collaboré avec Saveurs Contempo­raines du chef pâtissier Philippe Blondiaux,ainsi qu’avec plusieurs entreprises de l’hôtelle­rie­restauration, Rosita Oppizzi est aussi spé­cialisée dans la gastronomie. Au sein de l’agenceLes Lettres d’Or, elle propose plusieurs «cof­frets» taillés sur mesure selon les besoins duclient, que ce dernier opte pour une simple cor­rection d’orthographe, de grammaire et de syn­taxe («La retouche»), une création de textes («Lapièce unique») ou l’élaboration de textes spéci­fiques destinés à créer le buzz sur Internet («Lebuzz»). «L’émergence des ré­seaux sociaux place les entre­prises face à un nouveau défi.Certes, il est extrêmement aiséde communiquer sur Facebooket Twitter, mais encore faut­ilque lemessage soit adapté à cesplateformes nouvelles. Ici, pasquestion de diffuser un com­muniqué de presse comme onle ferait sur son site Internet;les réseaux fonctionnent surun mode plus intimiste, le butétant de s’adresser à un indi­vidu plutôt qu’à un public cible.D’où la nécessité de privilégierle style conversationnel, afinde générer des clics et d’encou­rager les internautes à rédigerdes commentaires.»

Sur la question des traductions, Rosita Op­pizzi relève la difficulté à passer de l’allemandau français. «Pour avoir lu beaucoup de philo­sophes allemands dans le texte pendant mesétudes en Allemagne, j’ai compris qu’il existeune différence fondamentale entre les deux lan­gues. En allemand, on fait volontiers se succé­der deux idées différentes d’une phrase à l’autre,comme si entre les deux existait un vide qu’ilconvenait de combler soi­même. En français, enrevanche, on va rechercher d’abord la fluidité entravaillant les enchaînements et en évitant lesredondances. Malheureusement, les textes tra­duits de l’allemand le sont trop souvent de ma­nière littérale, ce qui a un impact négatif sur lemessage que l’entreprise aimerait délivrer. Pourque le lecteur ait du plaisir à lire, il est donc im­pératif que la traduction soit effectuée par unepersonne dont le français est la langue mater­nelle, elle seule capable d’adapter le texte si be­soin est», précise celle qui traduit de l’allemand,de l’anglais et de l’italien vers le français.

L’écriture également au service de lacommunication numérique

En dépit de son attachement à la forme écrite,Rosita Oppizzi mise aussi sur l’audiovisuel. Aumoment de lancer sa campagne promotionnelle,elle s’est ainsi adressée à une agence de commu­nication digitale pour réaliser une vidéo visiblesur la page d’accueil de son site, et racontant defaçon visuelle la création d’un contenu rédac­tionnel. Une manière de créer une passerelleentre le mot et l’image, dont elle se dit convain­cue de la complémentarité. «Les mots sontaussi importants que l’image et le graphisme,et, lorsque ces trois éléments sont au diapason,le message a clairement plus d’impact.» C’estla raison pour laquelle Les Lettres d’Or a lancéfin septembre une nouvelle offre baptisée «Lavidéo», dans le cadre de laquelle Rosita Oppizzise charge d’élaborer un film retraçant l’histoirede l’entreprise. «En collaboration avec des par­tenaires issus du monde de l’audiovisuel et de lamusique de film, nous supervisons le projet deA à Z. A travers l’écriture d’un scénario insoliteet personnalisé, il s’agit de donner un coup deprojecteur original sur l’entreprise. Une formede storytelling qui colle avec l’air du temps, etqui permet de créer un lien émotionnel avec leclient», conclut Rosita Oppizzi, qui, plus que ja­mais amoureuse desmots, planche d’ores et déjàsur son deuxième roman.

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Communication: lesmots aussiimportants que l’image et le graphismel’avènement d’internet n’a pas sonné le glas de l’écriture, dont lamaîtriseest au contraire devenue un enjeumajeur pour réussir sa communication.

Lemarchémondialdu luxe en plein essorLe marché mondial du luxe devraitcroître de 10% en 2012 et atteindre212 milliards d’euros (256 milliards defrancs), selon la dernière étude du ca­binet Bain & Company réalisée pourla Fondation Altagamma, qui réunitles grands noms du luxe italien. Bain& Company a ainsi relevé sa prévisionpour l’année, lui qui prévoyait en mai6 à 7% de croissance en 2012. Sa nou­velle prévision pour le marché desproduits de luxe personnels est «lescénario le plus timide»: dans le meil­leur des cas, la croissance pourrait at­teindre 12%à215milliards. L’Asie restele principal moteur de croissance en2012, dopé par l’appétit des Chinois quiachètent aussi bien dans leur pays quelors de voyages à l’étranger, générant unquart des ventes d’articles de luxe dansle monde en 2012. De leur côté, les Eu­ropéens représentent 24% du marché,les Américains 20% et les Japonais 14%,les autres Asiatiques (hors Chine etJapon) plafonnant quant à eux à 11%, etle reste dumonde à 6%. (ats)

Goûts et Terroirs:jour J-13 à BulleDu mercredi 31 octobre au dimanche4 novembre 2012, la 13e édition du Salonsuisse des Goûts et Terroirs se tiendraà Espace Gruyère, à Bulle (FR). Ren­dez­vous incontournable de l’automnedont le coup d’envoi sera donné par leConseiller fédéral Alain Berset en per­sonne, la manifestation accueilleraplus de 40000 visiteurs et trois invi­tés d’honneur: la Régie Fédérale des Al­cools et les spiritueux suisses, la 5e édi­tion du Swiss Bakery Trophy, ainsi quel’Auvergne. De son côté, l’Arène Gour­mande rassemblera jusqu’à 250 per­sonnes pour assister, en direct, auspectacle donné par de nombreux vir­tuoses de la cuisine, dont plusieurs cui­siniers issus d’émissions culinaires, etcinq chefs de la Guilde Suisse des Res­taurateurs­Cuisiniers dont les créa­tions seront dégustées, en plat du jour,au restaurant du 1er étage. Ludiques etdidactiques, les Ateliers du Goût per­mettront quant à eux aux adultes dese familiariser avec les spiritueux, lescocktails ou les épices, tandis que lesplus jeunes (de 6 à 12 ans) s’initierontaux mystères de la cuisine et aux re­cettes traditionnelles dans le cadre del’Ecole du Goût. Ecrivain et chroni­queur culinaire, Jean­Pierre Coffe seralui aussi de passage au Salon le samedi3 novembre, où il dénichera ses «Dixproduits coups de cœur». (réd.)

pas à investir beaucoup d’argent pour se forgerune identité visuelle ou créer un site Internet,mais rechignent parfois à la dépense lorsqu’ils’agit d’élaborer le contenu des pages. «Or, untexte truffé de fautes d’orthographe à la syntaxeboiteuse a un effet rédhibitoire, tout commeles textes dont on devine au premier coup d’œilqu’ils sont des traductions», lance Rosita Op­pizzi. Passionnée par l’écriture depuis l’âge de 12ans, auteure d’un premier roman paru en 2011,

rositaoppizzitravaille encollaborationavec des profes-sionnels de lacommunicationdigitale et del’audiovisuel.

dr

iXlausanne, le 18 octobre 2012

HetGH no 32

hotel & gastro union

C ’est Nicolas Scheuch, collabo­rateur au secrétariat romandde Hotel & Gastro Union, qui

s’est rendu en septembre dernier auCPLN dans deux classes d’apprentisde 1re année de cuisine et de service.Au menu de son intervention, qu’ildonne dans toutes les écoles profes­sionnelles de Suisse romandependantl’année, l’explication aux apprenantsde leurs droits et de leurs devoirsselon la convention qui régit leur tra­vail et leur rémunération (d’ailleurs,depuis 2005, l’hôtellerie­restaurationest une des seules branches en Suissequi bénéficie d’une convention dédiéeaux apprentis).

Anticiper certains problèmes

Réservées aux apprentis de 3e annéepar le passé, ces présentations declasse ont comme objectif de fairetoute la lumière sur la législation envigueur et la protection des employés.Récemment, ces séances se sont ou­vertes aux apprentis de 1re année afinde pouvoir anticiper certains pro­blèmes auxquels ils peuvent faire facesur leur lieu de travail. Des présenta­tions qui ont également reçu l’aval desassociations patronales cantonales.En leur prêtant conseil, Hotel & Gas­tro Union remplit une de ses missionscentrales qui consiste à assurer la re­lève de demain dans l’hôtellerie et larestauration: «Nous nous sommesrendus compte que le fait d’informerles apprentis sur leurs droits et leursdevoirs au début de leur cursus de for­mation contribuait à éviter le fait quecertains d’entre euxne quittent lemé­tier enfind’apprentissage, découragés

par d’éventuels soucis rencontrés surleur lieu de travail et n’ayant pas étéinformés de leurs droits plus tôt», ex­pliqueNicolas Scheuch.

Des conseils ciblés pour lesapprentis

Vacances, heures supplémentaires,horaires de nuit ou durée de tra­vail pour les jeunes travailleurs demoins de 16 ans, autant de théma­tiques soulevées et décortiquéespar Nicolas Scheuch lors de son pas­sage dans les classes d’apprentis deSuisse romande. Objectif final, lesapprentis auront pris consciencedu partenariat social de la branchemais également des avantages qu’ilspeuvent tirer d’une adhésion à Hotel& Gastro Union, comme bénéficierde conseils ciblés (par exemple, juri­diques ou dans le domaine de la for­mation). Un travail dédié à la relèved’ailleurs salué par certains parentsd’apprentis qui ont nouvellement ad­héré à l’association (ils sont de plusen plus nombreux à le faire suite auxprésentations de classe), comme la fa­milleWüthrich, qui a remercié les col­laborateurs du secrétariat romand del’association par cesmots en avril der­nier: «Nous souhaitons vous remer­cier pour l’accueil que vous avez ré­servé à notre fils et pour ce que vousfaites en faveur des apprentis. Nousprenons également note qu’il est pos­sible de vous contacter pour toutequestion relative à l’apprentissage.»Souhaitons que tous les apprentis quise lancent dans une formation en hô­tellerie­restauration entendent cemessage! lararossi

les apprentis qui ont nouvellement adhéréà hotel & gastro union témoignent

M embre du comité romand deHotel & Gastro Union de­

puis 2010, Christian Cart est res­ponsable du centre de subsistancede la place d’arme de Savatan dansle canton de Vaud, depuis 2007. Ilgère les équipes de cuisine, la pla­nification et la facturation d’unrestaurant pas comme les autres:en effet, ce centre est fréquentépar l’armée suisse bien sûr, mais ilcompte également comme clientsexternes les membres de l’école depolice de Savatan.

Un gestionnaire qui n’apas quitté la cuisine pourautantCuisinier de formation, ChristianCart a gravi tous les échelons de lacuisine depuis l’obtention de sonCFC en 1986 à l’Hôtel Sylvana deLeysin. Même s’il ne s’affaire plusaux fourneaux dans le cadre de safonction d’aujourd’hui et s’occupeplutôt de gestion, la cuisine resteun élément principal dans son tra­vail: «La satisfaction de mes hôtesest très importante. Même si je necuisine plus, je suis d’une manièreou d’une autre toujours près dupiano!» Parti d’une première ex­périence en boulangerie tout jeune(sonpère l’avait en effet envoyé pas­ser un week­end dans une boulan­gerie pour le décourager de fairece travail car il le considérait tropcontraignant), Christian Cart n’apas du tout été arrêté par la duretédu métier, mais plutôt par… la rou­tine qu’il avait ressentie dans cettediscipline! Conquis par les métiersde bouche très tôt (il s’était inscritaux cours d’école hôtelière ­ au dé­triment des travauxmanuels ­ don­nés alors à l’école primaire, et yavait pris goût), fervant admirateurdes talents de sa mère en cuisine, ildécide d’embrasser une carrière encuisine «pour la variété offerte parce métier» et entreprend son ap­prentissage de cuisinier à Leysin en1982.

Le tour de la Suisse pendantquatorze ans

Son CFC en poche, il étaye son ex­périence professionnelle dans plu­sieurs hôtels cinq étoiles et dans denombreux restaurants et aubergesde Suisse (il quadrillera littérale­ment notre pays du nord au sud, etde l’ouest à l’est, tant dans des em­plois fixes que saisonniers), jusqu’àsa place actuelle à Savatan. Pendantcette période – quatorze ans en tout– il endossera plusieurs responsa­bilités dans les cuisines des établis­sements où il travaillera (commecommis, chef de partie et sous­

chef), et apprendra parfaitement lesuisse­allemand, une compétenced’ailleurs très utile pour lui au seind’une région bilingue de Hotel &GastroUnion comme le Valais!

Défenseur de toutes lescuisines

Cuisinier de cœur, Christian Carts’applique à la défense de la cuisinedans tous ses états, de la cuisine decollectivité jusqu’à la cuisine per­sonnalisée «à la carte». En effet,dans le cadre de ses responsabili­tés actuelles à la Confédération oupar son engagement au sein du co­mité de Hotel & Gastro Union Ro­mandie (il est également membrede la Société suisse des cuisiniers),il souhaite insuffler le «feu sacré» àtous les cuisiniers, qu’ils travaillentdans n’importe quel type d’établis­sement. «Dans mon métier, l’enviede faire quelque chose de bon doitprimer», explique Christian Cart.Il ajoute: «La cuisine n’a pas be­soin d’être chère pour satisfaire lesclients!»

En lice pour rejoindre lecomité national de la Socié-té Suisse des CuisiniersMembre de Hotel & Gastro Unionet de la Société suisse des cuisi­niers depuis 1993, Christian Carta été élu au comité romand en 2010et est aujourd’hui candidat au co­mité national de la Société suissedes cuisiniers. S’il a adhéré à Hotel& Gastro Union, c’est dans l’op­tique de «faire partie d’un réseaude professionnels» et de s’enga­ger pour sa profession. En 2010, età la demande du président Jean­Michel Martin, il accepte d’entrerau comité de l’association et d’ani­mer le réseau valaisan. Aux vues deses compétences linguistiques etde sa très bonne connaissance dela Suisse alémanique, cette fonc­tion était taillée pour lui! Dans lecadre de cette fonction, ChristianCart s’implique pour la défense deson métier et souhaite égalementmieux promouvoir la formation etla formation continue en Valais.«Je constate que beaucoup d’em­ployés (et notamment ceux qui al­ternent un job d’été et un job d’hi­ver) ne sont pas suffisamment aucourant des possibilités qui leursont offertes pour évoluer dans lemétier, en cuisine tout commedansle domaine du service.» Souhai­tons à Christian Cart plein succèspour les défis qui sont les siens dansle cadre de son engagement enversson métier et la branche de l’hô­tellerie­restauration dans son en­semble! lararossi

HetGH: Commentest accueilli Hotel&GastroUniondans les classesd’apprentis?Nicolas Scheuch:Les apprentis de1re année viennentpour la plupart depasser dumondede l’école à celuidu travail, ce quiimplique desmodi­fications impor­

tantes dans leur vie, d’autant plusque les horaires dans notre branchesont difficiles! Par conséquent,il est important de leur apporterun soutien et des réponses à leursquestions pendant cette période, cequi est aussi le rôle deHotel &GastroUnion.Moi­même au bénéfice d’unapprentissage et d’une expérienceprofessionnelle de sommelier, j’aiun très bon contact avec eux étant«aussi passé par là».

HetGH: Quels sont les conseils debase pour les apprentis ?Scheuch: Certains points quej’aborde lors des présentationsde classe sont parfois difficiles àadapter à toutes les situations et àtoutes les entreprises formatrices.Hotel &GastroUnion est là pourtrouver des solutions et encoura­ger le dialogue entre apprentis etpatrons. Si le dialogue ne passe pas,les jeunes en formation peuvent faireappel aux structures des cantonsqui s’occupent de la surveillance del’apprentissage. Si cela ne fonctionnetoujours pas, ils peuvent s’adresserdirectement à nous. Comme dernierconseil, j’ajouterai qu’il est impor­tant pour les apprentis de noterleurs heures de travail. D’ailleurs,la convention des apprentis de labranche hôtellerie­restauration envigueur leur en donne la responsabi­lité. En cas de problème, ces don­nées serviront de preuve afin qu’ilspuissent faire valoir leurs droits àjuste titre.

HetGH: Pensez­vous qu’il soit oppor­tun pour un apprenti de réclamer,en plein service, deux semaines devacances ou ses heures supplémen­taires à son patron?Scheuch: Clairement non. Ce typede demande doit être faite en dehorsdu coup de feu. À contrario, en cas deproblème, ne rien dire pendant deuxà trois ans d’apprentissage est à coupsûr l’assurance d’être découragé parlemétier. Si un apprenti se sent àl’aise dans son entreprise, il pourraévoluer, apporter une plus­valueà l’établissement et apprécier sonmétier à sa juste valeur!

nicolasscheuchcollaborateurdeHotel &

Gastrounion.

Si un apprenti se sentà l’aise dans sonentreprise, il pourraapprécier sonmétierà sa juste valeur»

le «feu sacré» en cuisinemembre du comité dehotel &gastrounion romandie,christian cart a troqué son uniforme de cuisinier aveccelui de gestionnaire au sein de l’armée suisse.même s’il n’exerce plus sonmétier en cuisine aujourd’hui,il n’a jamais coupé les liens avec sa discipline, bien aucontraire.

hotel & gastro unionà la rencontre desapprentis de suisseromandele 28 septembre dernier, le bureau romand dehotel &gastrounion est allé à la ren-contre d’apprentis de 1re année au centre professionnel du littoral neuchâtelois (cpln).une occasion de faire connaissance et de leur parler de leurs droits et de leurs devoirsau sein de leurs entreprises formatrices.

«Je ne connais­sais pasHotel&GastroUnionavant la vi­site deNicolasScheuch en sep­tembre dernierdansma classe.J’ai été réelle­ment séduit parsa présentation!Après un pre­mier apprentis­sage d’horticul­teur­paysagiste

à 16 ans que je n’ai pas terminé, j’aitravaillé plusieurs années commeserveur, gérant etmaître d’hôteldans de nombreux hôtels et res­taurants, deCortaillod àNeuchâ­tel, en passant par Paris. Jeunemarié et futur papa d’un 2e enfant,j’ai décidé de passer à la cuisineafin d’être polyvalent et completdansma branche, et d’assumerun jour un poste à responsabili­tés. À terme, je vise le brevet fédé­ral de cuisine et j’ai donc choisiHotel &GastroUnion pour sesconseils, son offre et les rabaisqu’elle propose dans le domainede la formation et de la forma­tion continue, afin de continuerà évoluer dansma carrière!»

«Je connaissaisHotel &Gas­troUnion avantd’entamermonapprentissageactuel, ayant étémembre de l’or­ganisation par lepassé. Après unpremier appren­tissage de cuisi­nièreCFC à 15ans àNeuchâtelque je n’ai pas ter­miné, j’ai souhaité

«roulerma bosse» et je suis partiepourGenève, où j’ai travaillé dansplusieurs établissements commeemployée de cuisine, cuisinièresansCFC, puis comme cheffe decuisine. Il y a peu, j’ai décidé derevenir àNeuchâtel et de passermonCFCde cuisine. Reprendremes études à 28 ans n’a pas étéun choix facile, surtout finan­cièrement! Jeme suis réinscriteà l’association pour les conseilset les rabais qu’elle offre dans ledomaine de la formation et de laformation continue. Je suis eneffet convaincue que ces presta­tions pourrontm’aider à atteindremon objectif final, qui est de de­venir formatrice pour adultes.»

sébastienvogel30 ans,

apprenti de1re année encuisine aucPln.

marylinbeguin28 ans,

apprentiede 1re annéeen cuisine au

cPln.

dr

Christian Cart, responsable du centre desubsistance de Savatan depuis 2007.

lausanne, le 18 octobre 2012

HetGH no 32

mosaïqueX

HetGH:Christian Cosoni, vous êtes depuis plusd’un anCEOdeRamseier Suisse SA, quel bilantirez­vous aujourd’hui?Christian Consoni:Avant tout, j’ai réussi àm’entourer d’une équipe qui travaille en har­monie. Tous tirent aujourd’hui à lamême cordeetmettent toute leur énergie dans leur travail.Ensemble, nous avonsmis au point une straté­gie pour les prochaines années.

HetGH:Qu’est­ce qui a changé du point de vuestratégique?Consoni:Nous avons diminué lesecteur de l’exportation. Nous pensonsque notre potentiel est en Suisse avanttout.

HetGH: L’étranger n’est plusd’actualité?Consoni:Notre champ d’action sesitue très clairement en Suisse; nostraditions viennent d’ici, nous connais­sons lemarché, et cela va égalementêtre ainsi à l’avenir.

HetGH:Quels sont vos principauxobjectifs dans les cinq prochainesannées?Consoni:Nous voulons poursuivrenotre croissance avec lamarque Ramseier, etj’y vois un énorme potentiel. Avec lesmarquesSinalco et Elmer Citro nous voulons axer notrepublicité demanière plus soutenue sur la jeu­nesse, ce qui faisait défaut ces dernières années.

HetGH:Vous avez réussi à augmenter le chiffred’affaires de 5% en 2011, une année de crisepourtant…Quel est le secret de ce succès?Consoni:Pour des raisons propres aumarché,d’une part, un de nos concurrents ayant disparudu paysage, ce qui nous a naturellement offertun gros potentiel de croissance. D’autre part,

notre produit Ramseier Schorle a tapé dans lemille et s’est très bien vendu.

HetGH:Quelles sont les opportunités et lesrisques que vous voyez dans le futur?Consoni:Pour nous, le dernier automne a étéune aubaine, nous avons encore beaucoup deconcentré que nous pouvons encore vendremaintenant. Cela nous laisse de quoi respirer.Et notre grande diversification nous libère de ladépendance à unemarque unique. Le seul fac­

teur d’insécurité auquel nous sommesconfrontés chaque année réside danslamétéo.

HetGH:Et quel est votre rapport aufranc fort?Consoni:Nous étant retirés dumarchéd’exportation l’année passée, notredépendance au franc fort est très faible.Et notrematière première provientpour l’essentiel de Suisse, ce qui faitque nous sommes relativement auto­nomes. Nous redoutons néanmoinsle fait que les touristes sontmoinsnombreux à venir en Suisse que par lepassé. Et la restauration semontre trèsprudente dans ses achats.

HetGH:Comment une entreprise comme lavôtre se situe­t­elle dans ce climat d’insécuritééconomique?Consoni:Nous sentons cette insécurité avanttout dans le comportement des restaurateurs.Et s’il est vrai que, parmi eux, nous n’avonspasmoins de clients qu’avant, ils commandentnéanmoins sensiblementmoins. Ce qui nousaide en revanche: nous proposons desmarquesde tradition et c’est un fait connu qu’en périodede crise les gens préfèrent acheter des produitséprouvés qu’ils connaissent bien.

HetGH:Comment voyez­vous lemarché desboissons évoluer en Suisse?Consoni:Pourmoi, il y a deux perspectives dedéveloppement: il y a une tendance favorableauxmarques fortes, déjà très bienpositionnées.Et une autre, à l’inverse, sur les produits bonmarché.

HetGH:Vos produitsmis à part, quelles ten­dances distinguez­vous actuellement?Consoni: Je vois un engouement clair sur lesthés rafraîchissants. Enmême temps, je penseque cette tendance aura disparu d’ici un ou deuxans. Par ailleurs la tendance «moins de sucre»devrait nous accompagner ces prochainesannées. L’eauminérale quant à elle est et resteune boisson «tendance». Les eauxminéralesétrangères en revanche devraient perdre enimportance, un phénomène àmettre en relationavec l’empreinte écologique.

HetGH:Ramseier Suisse SA va­t­elle lancer desnouveautés?Consoni:Nous avons effectivement des nou­veautés dans le pipeline. Et il s’agira certaine­ment d’un produit à la pomme. Nous essayonsici de nous connecter à nos traditions, à savoirque lamarque Ramseier représente un goût etun plaisir issus de la nature et durable. Si noustravaillons soudain avec une autrematièrepremière, cela ne sera pas crédible.

HetGH:Elmer Citro, qui fête cette année son 85anniversaire, est une boisson culte. Commentl’expliquez­vous?Consoni:ElmerCitro, c’est dupur suisse.Chezungrandnombrede consommatrices et deconsommateurs, lamarquedéclenchedes sen­timentsnostalgiques. Il y a 85 ans,ElmerCitroétait l’unedespremières boissons sucrées suisses.Depuis samise aupoint, rienn’a été changénidans sa recetteni dans sonnom.Denombreuxclients apprécient cette constancedans la qualité.Par ailleurs, lamarque s’est rapidementdistin­guée et fait connaître par des actionsdemarke­ting originales. Jepensepar exemple aux«ElmerGirls» dans les années60et 70.A l’époque, enSuisse, personnen’a puy échapper. Aujourd’huinous constatonsque lesmarquesde traditionsuisses commeElmerCitro sontnon seulementappréciées dans la restauration classiquemaiségalement sur la scènede la restaurationurbainecontemporaine et demeurent fortementdeman­déesdans le commerce.

HetGH: Lemarché des boissons sucrées estfortement concurrentiel. Et Elmer Citro enparticulier doit faire face à des concurrentsinternationaux plus puissants financièrement.Comment lutter?Consoni:Avec Elmer Citro, nous avons fait lechoix de la continuité. Ce qui est bon, le reste.Les consommateurs chérissent les produitssuisses et les valeurs qui y sont associées. Dansle cas d’Elmer Citro, nousmarquons des pointsen terme de qualité et de naturel. Le lien avecElm (GL) est un atout supplémentaire, qui nousrend unique. C’est une boisson qui est danslamémoire d’un grand nombre de personnes.C’est unemarque qui déclenche des émotions.

HetGH:Comment dans lemarketing utilisez­vous votre atout, à savoir le «Swissness»?Consoni:Nous nous appuyons avant tout surle lien avec la région d’Elm. Aujourd’hui encore,il y a les sources qui sont à l’origine de l’ElmerCitro de l’ElmerMineral. Le lien avec la Suissene saurait être plus direct. Par ailleurs, VreniSchneider, qui véhicule notremessage, incarneparfaitement nos valeurs et celles de la Suisse.

HetGH:Quel regard portez­vous sur l’évolutiond’Elmer Citro durant tout ces années?Consoni:Cette évolutionme ravit etm’étonneenmême temps. Ce qui, il y a 85 ans, étaitdistribué dans des bouteilles aux hôtes ducentre de cure à Elm, est aujourd’hui l’une deslimonades préférées sur lemarché suisse desboissons sucrées. Le plus étonnant étant quele produit d’origine, Elmer Citro, a perdurémalgré les nombreux produits imaginés par laconcurrence.

HetGH:Quels sont vos objectifs pour lamarqueElmer Citro?Consoni:Nous sommes convaincus qu’ElmerCitro est unique en son genre. Cela, tout commenos valeurs, nous voulons les transmettre demanière plus constante aux consommateurs. Lamarque doit être vécue, ressentie. Elmer Citroest très ancrée régionalement. Nos objectifs àmoyen terme sont une notoriété croissante surle plan national et une légère augmentation duniveau des ventes. christiangreder

adaptation: laurent schlittler

Ramseier Suisse SA dispose de quatre sites de production à Sursee(LU), Kiesen (BE), Hochdorf (LU) et Elm (GL).

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ramseier suisse sa

300 collaboratrices et collabora­teurs engagés contribuent chaquejour au succès deRAMSEIERSuisse SA. Ce qui fait de l’entre­prise l’un des plus importantsproducteurs suisses de boissons.RAMSEIERSuisse SA existe sousce nomdepuis l’année 2008. Lasociété est née du regroupementd’entreprises de tradition. Un déve­loppement qui s’est étendu sur plu­sieurs décennies. Ramseier SuisseSA fait partie du groupe fenaco. Ellecompte des entreprises de produc­tion et de presse sur six sites répar­tis en Suisse. Son siège principalse trouve à Sursee dans le cantondeLucerne. L’entreprise consti­tue aujourd’hui l’un des plus im­portants producteurs de boissonsen Suisse. Elle produit des jus defruits, des boissons sucrées, de l’eauminérale, du sirop et de la bière.

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Concours pour uneanimation estivaleLe conseil communal de la ville de Fri­bourg met au concours l’organisation,à partir de 2014, d’une manifestationculturelle durant le mois de juillet. Lesorganisateurs intéressés ont jusqu’au 11janvier 2013 pour soumettre un projetculturel de qualité accessible à un largepublic. Les projets seront sélectionnéspar un jury constitué de sept membres,dont trois représentants de la ville, Da­niel Rossellat, directeur du Paléo Festi­val de Nyon (VD) et Christophe Valley,directeur de Charmey Tourisme et fon­dateur de Festi’Neuch. Le prix de 5000francs sera réparti entre les trois meil­leurs projets.

«LaDame du Léman»s’apprête à recevoirL’automotrice «La Dame du Léman»a accompli son voyage inaugural, re­liant Genève à Villeneuve (VD) et re­tour. L’engin rénové, construit en 1938en partie aux ateliers genevois de Sé­cheron, proposera des voyages gastro­nomiques sur l’arc lémanique. La vé­nérable automotrice revenait pourla première fois en terres genevoisesaprès une carrière dans plusieurs com­pagnies alémaniques, a expliqué AlainPrimatesta, initiateur de la CompagnieFerroviaire du Léman (CFDL). Celle­ci a récemment obtenu un accès au ré­seau ferré suisse émis par l’Office fé­déral des transports (OFT). Roulantà 70 km/h en moyenne, «La Dame duLéman (DDL)» parcourra la rive suissedu lac en un peu plus de trois heures al­ler­retour. L’obtention d’un accès à laligne CFF de l’arc lémanique est d’au­tant plus remarquable que ce tronçonest un des plus chargés du pays, a sou­ligné M. Primatesta. Il n’existait pas enSuisse romande d’offre de restaurationdans un ancien véhicule ferroviaire.

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E n Europe, le site HRS.com est l’une des plus

importantes plateformesde réservation en ligne etd’évaluation d’hôtels, avecun catalogue de plus de250000 établissementsdans 180 pays. Chaque mois,ce ne sont pas moins de 11millions de visiteurs uniquesqui fréquentent le portail; il s’agitaussi bien de voyageurs individuelsque de voyageurs d’affaires, plus de 30000entreprises utilisant cet outil pour réser­ver des chambres à leurs collaborateurs endéplacement.

Une transparence accrue

Pour s’y retrouver dans l’offre pléthorique, oupour s’y présenter de manière avantageuse,les internautes et les hôteliers disposent deplusieurs outils. Ainsi, les visiteurs peuventaiguiller leur choix en consultant les appré­ciations faites en ligne par les hôtes à la suitede leur séjour, tout en se fiant au taux de re­commandation. De leur côté, les hôteliersont accès à ces mêmes fonctionnalités via unaccès réservé aux professionnels, tout en bé­néficiant à partir de novembre du nouveaulabel «Top Quality Hotel». Ce dernier mettraen avant les établissements qui:× ont reçu des commentaires positifs et bénéfi-cient d’un taux de recommandation élevé;

× offrent des conditions de réservation flexibles(possibilité d’annuler sans frais jusqu’à 18h lejour d’arrivée, par exemple);

× se distinguent par une grille tarifairetransparente (prix inférieur ou auminimum

similaire à celui proposévia les autres canaux dedistribution);×proposent gratuitementaumoins deux prestationscomplémentaires (wi-fi,parking, late check-out,apéritif de bienvenue, etc.).«Selon notre expérience,

le prix n’est de loin pas l’uniquecritère de choix de la clientèle,

pour qui la qualité des prestations joueun rôle toujours plus important», expliqueTobias Ragge, directeur de HRS. A ses yeux,l’introduction de ce nouveau label permet­tra aux hôteliers de jouir de retombées po­sitives en raison d’une transparence accrue,élément déterminant pour bâtir une relationde confiance avec les hôtes.

A fin septembre, les 250000 hôtels af­filiés à la plateforme ont reçu les informa­tions relatives au nouveau label, de manièreà pouvoir se classifier eux­mêmes, HRS sechargeant par la suite de contrôler si les cri­tères sont respectés. «La vérification s’effec­tuera aussi par l’entremise des clients, dontles commentaires pourront le cas échéantconduire au retrait du label», ajoute AnjaKlein, responsable de la communication chezHRS. Mais le premier objectif de la plate­forme en ligne est de soutenir l’effort des hô­teliers qui souhaitent élever leur niveau deprestations. Dans cette optique, une liste devérification sera envoyée aux hôtels au coursdes prochains jours, afin de guider le travaildes partenaires, notamment lorsqu’il s’agitde se présenter en ligne.

riccarda freiadaptation: patrick claudet

H uit hôtels sur dix disposent de leurpropre site Internet. Mais seuls

trois hôtels sur dix offrent la possibiltéde réserver des chambres sur leur site.Un manque à gagner dans la mesureoù un certain nombre de réservationspassent ainsi sous le nez des hôteliers.

D’une part, cela empêche les réser­vations spontanées. Raison à cela: l’in­confort lié au fait que le client prêt à ré­server doit d’abord envoyer un e­mailou téléphoner. Une démarche qui en­gage et le temps du client et celui del’hôtel, sur la question de savoir s’il y ades chambres libres aumoment voulu.

D’autre part, cela augmente lerisque que le client se décide pour un autreétablissement ou se détourne vers une plate­forme en ligne pour réserver sa chambre.Pour le client, cela ne fait pas la moindre dif­férence, s’il réserve sur le site Internet del’établissement ou sur une plateforme. Ce quin’est pas le cas de l’hôtelier, dont une partiedu prix de la chambre part dans la commis­sion dûe à la plateforme de réservation enligne.

Enfin, cela rend laborieux une gestion ac­tualisée des prix et des offres en fonction dela demande et des saisons.

Un hôtelier qui a pris le taureau par lescornes: Jürg Mettler, directeur des hôtelsMisani et Lej da Staz à Celerina/St­Moritz(GR). Depuis une année, il a implémenté unefonction de réservation directe sur le site deses établissements. Et il ne s’est pas arrêtéen si bon chemin. «Nous disposons d’un nou­vel outil de réservation, qui communique leprix de manière totalement transparente»,relève­t­il. Jusque­là, le client qui désiraitréserver plusieurs nuits, voyait s’afficher leprix pour le total de ses nuits. Soit la somme,

basée sur les différentes catégories de prix(week­end, milieu de semaine, haute saison,basse saison, etc.). Désormais, le prix affichédissèque chaque nuit et est constamment ac­tualisé selon les offres du moment. Le clientpeut dès lors comparer et préférer réserver àen des tempsmeilleurmarché. Dans lemêmetemps, l’hôtelier n’a pas besoin de faire de pu­blicité particulière pour une période à tarifpréférentiel. Mais cet outil n’est pas nouveau.Les compagnies d’aviation le connaissentbien. Du nom de «BookingButton», «l’outilest facile à installer, très bon marché et s’in­tègre parfaitement à notre site Internet»,commente JürgMettler. Un coût de 65 francspar mois environ pour le bouton sur le sitemais aussi pour la version sur Smartphone. Anoter que le «BookingButton» est un produitde l’entreprise anglaise SiteMinder, qui peutégalement fonctionner comme «Channel Ma­nager», administrant les canaux de distribu­tion. Autrement dit: le client peut, outre sachambre, réserver différentes activités etse concocter un séjour bien rempli en toutetransparence de prix. (rif)

zVg

Le «Misani» vient demettre en placeun «BookingButton».

Un site de réservation en ligne lanceson propre label de qualitéa partir de novembre, les utilisateurs du portail hrs pourrontguider leur choix grâce à un nouveau labelmaison.

L’hôtelMisanimise sur un nouveloutil de réservation en lignele nombre de réservations effectuées par internet ne cesse decroître. d’où l’utilité d’avoir son propre système de réservation.

Fr. 2.80ausgabe: Deutsche schweiz / Tessin www.hotellerie-et-gastronomie.chcXXVII. Jahrgangluzern, den 18. Oktober 2012 no 32

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vertreten unser Land an denBerufsweltmeisterschaftWorldskills 2013 inDresden.

Im exklusivenHetGZ­Interview reden die zweijungen Frauen über ihreNervosität und Improvisation.

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das grösstetagungshotelder schweiz

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dauerthemaswissness2009 hat der Bundesratentschieden, dass das Projekt«Swissness» auch Lebensmit­tel erfassen soll. EinUpdate.

erscheintjeweils donnerstags

A ls Anton Bon am 5. April 1854 geborenwurde, ahntenochniemand, dass er einst zu

den wichtigsten Schweizer Hotelpionieren desausgehenden 19. Jahrhunderts zählen würde.Im Verlauf seiner bemerkenswerten Karrierebewies er eine gute Hand für Geschäfte undzeigte viel Mut darin, Neues zu wagen. Dabeiging es Bon nicht nur darum, Geld zu verdienen.

Er wollte mit seinem Unternehmen auch die Zu­kunft seiner Familie und somit ihre Solidaritätsichern. Nicht zuletzt aus diesem Grund befin­det sich die Aktienmehrheit der AG Suvretta­Haus auch hundert Jahre später immer nochmehrheitlich in Familienbesitz, mittlerweile invierter Generation. 1981 in den Verwaltungsratdes «SuvrettaHouse» gewählt, präsidiertMartin

Candrian seit 1993 dieses Gremium. Seine Fa­milie ist Grossaktionärin der AGSuvretta­Haus.Er ist der Sohn von Rudolf und Lili Candrian­Bon und damit der Urenkel des Suvretta­Grün­ders Anton Bon. Ausgebildet an der Hotelfach­schule inLausanne, erlernte der 1945 inVitznaugeboreneMartin Candrian dasMetier des Hote­liers in verschiedenen Hotels rund um den Glo­

100 Jahre grandezza

Das Luxushotel Suvretta House, das in derWintersaison 2012/2013 sein 100-Jahr-Jubiläum feiert, wurde 1911 vomHotelpionier Anton Bon erbaut.zVg

bus. Seit 1979 leitete er das Bahnhofbuffet in Zü­rich, das 1999 zur Firma Candrian Catering AGumfirmierte, heute eines der bedeutendstenSchweizer Gastrounternehmen. Zudem ist mitReto Candrian auch die jüngste Generation imVerwaltungsrat derAGSuvretta­Haus vertreten.

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HetGZ no 32

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et

diesmalin der

E igentlich ist es alles ein bisschen viel aufeinmal für das junge Ehepaar aus Zürich.

Doch Anina und Remo Hugi strahlen. Nichtnur, weil kürzlich ihr zweiter Sohn gesund zurWelt gekommen ist, sondern auch, weil sie ihreTraumstelle gefundenhaben. SeitOktober leitetdas Direktionspaar die beiden DreisternehotelsSeehof und Rössli in der Stadt Zürich. Wäh­rend das «Rössli» in der Altstadt über27 Zimmer in zwei gegenüberliegendenHäusern verfügt, sind es im «Seehof»deren 20. Das im Bauhausstil erbauteHotel Seehof liegt im Zürcher Seefeld,ungefähr einenKilometer entfernt vomHotel Rössli. Diesem Hotel gehört aucheine beliebte Bar an. Beide Häuser ge­hören derMeili UnternehmungenAG.

«Es war schon immer unser Ziel,einmal eine Direktionsstelle anzutre­ten», sagt RemoHugi. Doch das dies be­reits in so jungen Jahren der Fall seinwird, damit haben der 29­Jährige undseine 30­jährige Frau nicht gerechnet.Das Paar hat nicht bewusst nach einemgemeinsamen Arbeitsplatz gesucht.Doch als sie für die freie Direktions­stelle sogar empfohlen wurden, habensie nicht gezögert. «Wir haben riesigGlück gehabt. Es ist schwierig, einenDirektionsjob in einem so lässigen Be­trieb zu finden», sagt Remo Hugi. VieleHotels seien ihnen zu gross und ano­nym. Die Hotels Seehof und Rössli sagen ihnenzu, weil sie über Charme und Potenzial verfü­gen. In ihnen könne man, anders als in durchge­stylten Fünfsternehäusern, noch etwas bewir­ken. Grosse Änderungen stehen indes keine an,doch das Paar hat vor, die Häuser zu «schmin­ken». Die Zimmer sollen gestrichen werden,Treppenhäuser ausgebessert und Räume mul­tifunktional genutzt werden. So soll der Früh­stücksraum im «Rössli» künftig auch als Auf­enthaltsraumdienen.

Remo und Anina Hugi haben beide die Ho­telfachschule in Luzern absolviert und sich dortauch kennen gelernt. Während er unter ande­rem im Hotel Eden Roc in Ascona an der Ré­ception und im «Suvretta House» in St. Moritz

seite

in der Küche gearbeitet hat, stand Anina wäh­rend ihrer Ausbildungszeit in Hongkong an derRéception des «Peninsula» oder war im «Ascot»am Tessinerplatz im Stadtzürcher QuartierEnge tätig. Dort sammelte sie Erfahrung imMarketing und leitete die Réception. In ihrerneuen Direktionsfunktion wird sie schwerge­wichtig für Administration, Organisation, Bud­

getierung und personelle Anliegenverantwortlich sein. Das Paar ist über­zeugt: «Wir ergänzen uns auch beruf­lich bestens, auch wenn das jetzt etwaskitschig tönt.» RemoHugi ist derMannan der Front, der den Gästekontaktpflegt. Es macht ihm nichts aus, dassseine Präsenzzeit derzeit enorm langist: «Ich fühlemichwahnsinnig wohl inHotels.»

Auch ein Restaurant gehört zudenHotels

Remo Hugi hat in seiner Ausbildungs­zeit auch mitgeholfen, das Restaurantund Boutiquehotel Helvetia am Zür­cher Stauffacher aufzubauen. Dort hater unter anderem das Restaurant gelei­tet. Diese Erfahrung kommt ihm nunzugute: Das Hotel Seehof verfügt überein kleines Restaurant mit 30 Plätzen.Dieses gilt es nun, neu aufzubauen undzu strukturieren. Als Koch hat das Di­

rektionspaar Jérôme Baschung engagiert. Aufseiner Karte stehen etwa Siedfleisch und Pulpoauf Couscous.

Die Arbeitsplätze im Restaurant sind dieeinzigen, die neu besetzt wurden. Sonst wur­den alle 20 Angestellten übernommen. «In bei­den Häusern arbeiten gut funktionierendeTeams», sagt der junge Hotelier. Derzeit er­lerne er die Abläufe der Hotels und schaue, wiedie Angestellten wirken. Falls es Änderungengeben sollte, würden diese mit ihnen bespro­chen. Er sei kein Patriarch und gebe guten Leu­ten gerne Verantwortung ab. «Freiraum hilftmir, vorwärts zu schauen.» Dies habe er von sei­nem Vater gelernt, der ebenfalls als Hotelier im«Belvoir» in Rüschlikon tätig war. sarah sidler

zVg

Das «Rössli» liegt nahe der Limmat, der «Seehof» beimBellevue.

remoundaninahugiwollennichtsüber-

stürzen:«DieHotelsrössli undseehof sollenerstmit derzeit unsereHandschrifterhalten.»

No 32

Zürichs jüngstesHoteldirektorenpaarhat gleich zweiHäuser übernommen

atrium

2 zweihotels für jüngstesdirektorenpaar in zürichWeshalb Anina undRemoHugi dieHerausforderung annahmen

aktuell

3 swissnessWie viel Schweizmuss in einemSchweizer Produkt sein?

6 grösstes tagungshotelder schweizAmZürcher Flughafen hat das «Radisson Blue»seinKonferenzzentrum vergrössert

titel

5 100 jahre «suvrettahouse»Geschichte und Zukunft des GrandHotels inden Bündner Bergen

produkte

7 neuheiten im schaufenster

mosaik

8 toptenDie zehn höchstenHotels derWelt

lebensart

9 serie «wendepunkte»Diesmal das GasthausMayor in S­charl

11 worldskills 2013DieHetGZ stellt die beiden Frauen vor,die unser Land vertretenwerden

hotel &gastrounion

12 gratulationDieHotel &GastroUnion freut sich über dieErfolge an der Olympiade der Köche

13 kurseundveranstaltungen

pagina italiana

15 comevengonovalutati in svizzerai diplomidegli altri paesi?

profil

die stellen- und immobilienbörsefürhotellerie, gastronomieundtourismus

cahier français

ii le terroir vaudois outre-sarinePour la cinquième année consécutive, une délé­gation vaudoise emmenée par Art de Vivre estprésente à l’Olma de St­Gall

iii lesmilitaires suisses triomphentQuatre ans après son premier sacre à Erfurt, leSwiss Armed Forces Culinary Teamdécrocheune nouvelle fois le titre olympique

iV migros s’étendenallemagneMigros Zurich vient de racheter la chaîne alle­mande Tegut qui compte environ 300 super­marchés dans tout le pays

V hrs lance sonlabeldequalitéApartir de novembre, les utilisateurs du portailhôtelier de réservation en ligneHRS pourrontguider leur choix grâce à un labelmaison

l’hôtelmisani innoveenligneHuit hôtels sur dix ont leur site Internet, maisseuls trois sur dix offrent la possibilité de réser­ver en ligne

Vi les congrèsdopent letourismeEn 2011, le secteurMICE a généré 19% desnuitées globales et 2,2milliards de chiffred’affaires, selon Suisse Tourisme

+ p r e s s e s p i e g e l +

steht das «atlantis» baldwieder leer?DieNeueHotel Atlantis AGwill ihreUmbaupläne für dasehemalige Luxushotel raschvorantreiben.Die Bauherr­schaftwill das geplanteFünfsternehaus bereits 2014eröffnen.Die Zimmer desGebäudekomplexeswerdenderzeit allerdings noch vonrund 180Personen alsWohn­raumgenutzt – 150 von ihnensind Studenten.WernerHof­mann, gegenwärtigerMieterdes «Atlantis» und Initiatordieser Zwischennutzung, hatsie für heute,Mittwochabend,zu einer Informationsveran­staltung eingeladen. «Ichwillsie fragen, ob sie dasRisikoeingehenwollen, schlimms­tenfalls innerhalbwenigerWochenumziehen zumüssen,oder ob sie bereits Ende Jahrausziehenwollen», erklärt er.

die beste armee derweltDie Schweiz habe die besteArmee derWelt. DiesenWahl­spruch vonVerteidigungsmi­nisterUeliMaurer haben dieeidgenössischenMilitärköcheeindrücklich untermauert. Ander inErfurt ausgetragenenOlympiade lieferte sich dasSwiss ArmedForcesCulinaryTeameinKopf­an­Kopf­Ren­nenmit dembritischenTeam.AmSchluss hatte die SchweizdieNase vorn. TrotzHeim­vorteil landeten die deutschenArmeeköche nur auf demdrittenPlatz.

einemahlzeit pro tag landetim chübelPro Jahr landen in der SchweizzweiMillionenTonneneinwandfreier LebensmittelimAbfall – einDrittel derproduziertenMenge!Das gehtaus einer heute publiziertenETH­Studie hervor. Demnachschaffen es 13Prozent desEssens gar nie richtig vomAcker: Viele Früchte undGe­müse bleiben liegen,weil sie zugross, zu klein oder unförmigsind.DieHauptschuld an derVerschwendung tragen jedochentgegen derweit verbreitenMeinungnichtHandel(7 Prozent) oderGastronomie(5 Prozent), sondern die priva­tenHaushalte.

z a h l d e r w o c h e

6262GaultMillau­Punkte für dieGourmet­Köche inLiechten­stein. Schade, dass es keineeigeneAuszeichnung für dieGenussdichte eines Landesgibt. Auf nur 160Quadratkilo­meternLandesfläche konntengleich vier Restaurants im«GaultMillau» 2013wiederkräftig punkten. Allen voranKlaus Schatzmann vomHotelSchatzmann inTriesen, der dieliechtensteinischeBestmarkevon 17Punktenmit seinenhervorragendenKochkünstenseit Jahren verteidigt.

aktuellluzern, den 18. Oktober 2012 3

HetGZ no 32

D ieMarke Schweizmuss geschütztwerden.KönnenProduktedoch bis zu 20 Prozent teurer verkauft werden, wenn sie als

Schweizer Fabrikat beworben werden. Damit erzielt die Schwei­zer Wirtschaft nach Schätzung des Bundesrats einen Mehrerlösvon jährlich rund sechsMilliarden Franken.

Damit die Marke Schweiz nicht missbraucht wird, hat derBundesrat in einer Vorlage gefordert, dass ein verarbeitetes Na­turprodukt wie etwa Schinken oder Fruchtsaft nur dann alsSchweizer Produkt beworbenwerden kann, wennmindestens 80Prozent der verarbeiteten Rohstoffe aus unserem Land kommen.Zudem muss das Produkt seine wesentlichen Eigenschaften inder Schweiz erhalten haben.

Der Nationalrat war mit diesem Vorschlag nicht ganz ein­verstanden. Er will zwischen stark und schwach verarbeitetenProdukten unterscheiden. Für stark verarbeitete Produkte wieetwa Suppen und Biskuits würde ein Mindestanteil an Schwei­zer Rohstoffen von 60 Prozent gelten, für schwach verarbeitetewie etwa Käse, ein Anteil von 80 Prozent. Die Abgrenzung zwi­schen «stark» und «schwach»müsste der Bundesrat auf Basis derZolltarife vornehmen. Dies würde dazu führen, dass ein Erdbeer­joghurt als schwach verarbeitet gälte, während ein Rhabarber­joghurt wegen der gekochten Früchte als stark verarbeitetes Pro­dukt behandelt würde.

Kompromiss für Economiesuisse

DieVariante desNationalrats ist für die Föderation der Schweize­rischen Nahrungsmittel­Industrien ein Kompromiss, sagt Wer­ner Hug. Er ist Präsident des Verwaltungsrates und Geschäfts­führer der HUGAG und vertritt die Nahrungsmittelindustrie imDachverband der Schweizer Wirtschaft Economiesuisse. «Wirsträuben uns gegen den Vorschlag des Bundesrates, weil in derSchweiz nicht alle benötigten Rohstoffe vorhanden sind, die Ver­fügbarkeit der notwendigen Rohstoffe nicht garantiert ist oderderen Qualität den Anforderungen des Produktes nicht entspre­chen. Diese scharfe Regulierung bedeutet auch mehr adminis­trativen Aufwand und differenzierte Lagerhaltung.» Wichtig sei,dass Wertschöpfung und Herstellung in der Schweiz geschehen.

Weiter muss vom Bund eine Rechtsgrundlage geschaffen werden,insbesondere, um gegen Nachahmer aus dem Ausland vorgehenzu können. «Swissness ist zentral für alle, die in der Schweiz pro­duzieren und ins Ausland exportieren», sagtWernerHug.

Doch der Ständerat war nicht der Meinung des Nationalrates.Er konnte sich aufgrund der zahlreichen Änderungsanträge sei­ner Mitglieder nicht über die Details der Swissness­Vorlage eini­gen. Im Spiel sind zahlreiche unterschiedliche Interessen: dieje­nigen der Landwirtschaft, der verarbeitenden Industrie und derKonsumenten. So ging die Vorlage wieder zurück in die vorbera­tende Ständeratskommission. Diese tendiert dazu, weitgehenddie Bundesvorlage zu übernehmen, die besagt, dass alle Schwei­

zer Produkte mindestens 80 Prozent Schweizer Rohstoffe bein­haltenmüssen.

Es gibt reine Schweizer Produkte

Die Schweizerische Vereinigung der AOC­IGP ist nicht ganzglücklich über den Entscheid des Ständerates, die Gesetzesvor­lage zum Thema Swissness an die zuständige Kommission zu­rückzugeben. Die Vereinigung vertritt Schweizer Spezialitätenwie etwa die St.­Galler­Bratwurst, diemit der geographischen ge­schütztenAngabe IGP versehen ist, oder denGruyère, dermit dergeschützten Ursprungsbezeichnungen AOC versehen ist. «Wirverlieren erneut Zeit», sagt Alain Farine, Direktor der Schweize­rischen Vereinigung AOC­IGP. Seit drei Jahren werde über dasThema Swissness diskutiert. Zudem fürchtet sich die Vereini­gung vor einem schlechten Kompromiss. Sie setzt sich dafür ein,dass bei den verarbeitetenLebensmittelnmindestens 80Prozentder Rohstoffe aus der Schweiz stammen, sofern sie in genügen­der Menge erhältlich sind. Weiter soll die Gesetzgebung verlan­gen, dass mindestens 60 Prozent der Herstellungskosten in derSchweiz anfallen.

Die Vereinigungmacht darauf aufmerksam, dass es Produktegibt, die 100 Prozent in der Schweiz und mit Schweizer Rohstof­fen hergestellt werden. Bestes Beispiel dafür sind die AOC­IGP­Spezialitäten. Der AOC­Schutz verhilft nicht nur zu einem bes­seren Absatz der Produkte, er verhindert auch, dass alte Sortenwie etwa der Rheintaler Ribelmais AOC verschwindet. Durchdie Registrierung erlebte die alte Maissorte einen regelrechtenAufschwung, wie auch das Walliser Roggenbrot AOC. Der AOC­und der IGP­Schutz geben der Sortenorganisationen zudem eineRechtssicherheit, um gegen Nachahmer und Fälschungen vorzu­gehen. «Viele wollen vom Schweizerkreuz profitieren, ohne vieldafür zumachen», sagt Farine.

Selten wurde für eine Vorlage dermassen viel lobbyiert wiefür die Marke Schweiz. Diesen Monat noch soll die Rechtskom­mission einen Vorschlag erarbeiten, der dann in der Winterses­sion vomStänderat behandelt wird. Damit endlich klar wird, wasSwissness wirklich bezeichnet. sarah sidler

wie viele schweizerrohstoffemachen ein schweizerprodukt aus?nicht nur das parlament, auch vertreter der nahrungsmittel-industrie und vereinigungen sind unterschiedlichermeinung.

Esmacht michglücklich, dass ich

jeden Tag Arbeit habe.Fernanda, Pflückerin, Brasilien

Denn jeder Schlucktut Gutes.

a n z e i g e

aoc-igp in kürze

Spezialitätenmit einer geschütztenUrsprungsbe­zeichnung (Appellation d’orgine contrôlée –AOC)

und einer geschützten geografischenAngabe(Indication géographique protégée – IGP) haben

einen starkenBezug zu ihrerUrsprungsregion.Meistwerden sie schon seit Generationen hergestellt.

Bei Produktenmit einer AOCkommt vomRohstoffüberHerstellung bis zurVeredelung alles aus einerklar definiertenUrsprungsregion. Eine Speziali­tätmit einer IGPwird imHerkunftsland entwedererzeugt, verarbeitet oder veredelt. Ein Sechstel derlandwirtschaftlichenBetriebe in der Schweiz, dasentspricht rund 10.000, produzierenRohstoffe fürAOC­IGP­Produkte. 1.300VerarbeitungsbetriebeveredelnAOC­ oder IGP­Spezialitäten. 75.000Ton­nenAOC­ oder IGP­Produktewerden jährlich her­gestellt. 700.000.000Franken beträgt derUmsatzbei der Produktion vonAOC­ und IGP­Produkten.

luzern, den 18. Oktober 20124 titel

HetGZ no 32

W ährend der Wintersaison 2012/2013feiert das Suvretta House sein100­Jahr­Jubiläum und gibt ein auf­

wändiges, eigens für das Hotel konzipiertesBuch heraus. Zusätzlich realisiert der deutscheProduzent Nicolas Doldinger einen mit neus­ter Technik hergestellten Imagefilm. Die Musikstammt dabei von Nicolas’ Vater Klaus Doldin­ger, einem international bestens bekanntenMusiker/Komponisten – und Suvretta House­Stammgast –, der unter anderem die Filmmusikzu «DasBoot» und «Die unendlicheGeschichte»komponierte. Für die HetGZ ist das 100­jährigeJubiläum der Hotellegende in St. Moritz Anlass,in denGeschichtsbüchern zu stöbern.

Die Vision des SchweizerHotelpioniers Anton Bon

Der einfallsreiche Geschäftsmann Anton Bonwar felsenfest davon überzeugt, mit dem auf­kommenden Wintertourismus ein neues Ge­schäftsfeld erschliessen zukönnen.Undals er inSt. Moritz den Engländer Sydney Goldman ken­nen lernte, der ebenfalls daran interessiert war,ein Hotel zu errichten, gab es kein Halten mehr.Im Dezember 1910 fanden die ersten Verhand­lungen statt; im Januar 1911 folgte schon der de­finitive Entscheid, das Hotel zu erbauen. DieKosten inklusiveMobiliar und Innendekorationwurden auf 7,5Millionen Franken veranschlagt– ein für die damalige Zeit beachtlicher Betrag.Nachdem Bon und Goldman weitere Investorenfanden, gründeten sie im April 1911 die AG Suv­retta­Haus. Gleichzeitig lagen auch bereits dieBaupläne vor – erstellt vom bekannten Schwei­zer Architekten Karl Koller, der bereits andere

Grandhotels erbaut hatte. Am 22. April 1911 er­folgte der Spatenstich. Bereits imDezember desgleichen Jahres wurde die Aufrichte gefeiert.

Ein prächtiges Refugiummiteinzigartiger Architektur

Im Gegensatz zu anderen Grand Hotels wurdedas «SuvrettaHouse» bewusst so erbaut, dass esnicht aus der Landschaft herausstach, sondernsich nahtlos in eine Hügelmulde und in die um­gebenden Wälder einfügte. Die Rech­nung ging auf: Pünktlich zu den Eröff­nungsfeierlichkeiten am 16. Dezember1912 hatte der Schnee das «SuvrettaHouse» in ein weisses Traumschlossinmitten eines märchenhaft winterli­chen Parks verwandelt. Und die Gästewaren auch von der so noch nie dagewe­senen Infrastruktur des Meisterwerkszeitgenössischer Hotellerie begeistert:Diese umfasste 250 Zimmer, 370 Bet­ten sowie 110 Badezimmer – ein für diedamalige Zeit unvergleichlicher Luxus –Räume für Bridge und Billard, für Rau­cher und Teetrinker, eine Bibliothek,ein Musikzimmer und grosszügig ge­staltete, elegant dekorierte und mitei­nander verbundene Fest­ und Speise­säle. Die Architektur war geprägt vonverschiedenen Stilen. So entsprach dieäussere Erscheinung einer imposantenVilla inmitten der Natur. Zugleich erin­nerte der barock anmutende Mitteilteil an eineeher klösterliche Bauart. Die Hauptfassade er­hielt durch die zweimarkantenRundtürme undihrem Zentralgiebel eine schmuckvolle Erschei­

nung. Im Innern gleicht das «Suvretta House»zugleich einem Schloss, einer Kathedrale undeinem gemütlichen Heim. Viele Details drü­cken historisches Lokalkolorit aus, vegetabileOrnamentik verbindet heimische Elemente mitfremden Pflanzen. Das Grand Restaurantmutetwiederum kirchlich, Schnitzereien auf den Che­minées jedoch bäuerlich an. Auch heute nochTreffpunkt für die Gäste ist die grosszügigeHalle mit ihrem spektakulären Ausblick. EineKassettendecke, breite Arkaden, die repräsenta­

tive Treppe mit mächtigem Holzgelän­der und zwei Cheminées lassen das Am­biente eines Landschlosses entstehen.Der lang gestreckte Speisesaal wurdevöllig mit Eichenholz eingekleidet undmit einer Kassettendecke sowie auf­wändig geschnitzten, grossen Säulenentlang denWänden ausgeschmückt.

Der ErsteWeltkrieg bricht aus

Nach einem erfolgreichen ersten Be­triebsjahr zeigten sich 1914 dunkleWolken am Horizont. Im Juli dessel­ben Jahres gingen die Hotelbuchungenleicht zurück, aber niemand glaubteernsthaft an kriegerische Auseinander­setzungen. Und als diese am 1. August1914 dann doch ausbrachen, verliessenviele Gäste und Mitarbeiter fluchtartigSt. Moritz. Das «Suvretta House» bliebjedoch weiterhin geöffnet und beher­

bergte die verbliebenen Gäste. Die Übernach­tungen gingen zwar laufend zurück, trotzdemkonnte das Geschäftsjahr 1914/15 mit einemBruttogewinn abgeschlossen werden. In den

folgenden drei Jahren schrieb jedoch auch das«Suvretta House» Verluste. Nach dem Ende desErsten Weltkrieges im November 1918 fandendie Gäste langsam wieder den Weg zurück insEngadin.

Die Goldenen Zwanzigerjahre sorgenfür gute Geschäfte

Nach und nach kehrte der alte Glanz von St. Mo­ritz wieder zurück – die Goldenen ZwanzigerJahre standen vor derTür, undmit ihnenkamenauch wieder die Prominenten und Reichen ausder ganzenWelt. Darunter fanden sich zum Bei­spiel die Könige von Griechenland und Jugos­lawien, der Prince of Wales, die Fürsten Met­ternich und Bismarck, der Maharadscha vonHyderabad, König Faruk von Ägypten sowieweitere Monarchen aus dem Nahen und Mittle­ren Osten. Für Glanz sorgten Filmstars wie Glo­ria Swanson und Charly Chaplin. Der neue Hö­henflug des Engadins wirkte sich auch auf dieBilanzen des «Suvretta House» äusserst vorteil­haft aus. Schloss das Hotel das Jahr 1920 nochohneGewinn ab, durftemanbereits im 1924miteinem sechsstelligen Profit und der erstmaligenAusschüttung einer Dividende ein Rekordjahrfeiern. Aufgrund der erfreulichen Zahlen wur­dennach langer Sparphase Investitionsprojektelanciert. Zum Beispiel die Modernisierung derangrenzenden Villa Suvretta und des grossenFestsaals sowie die Installation einer Telefon­anlage für sämtliche Zimmer. Eine weitere Ideewar die Gründung der hoteleigenen SkischuleSuvretta im Jahr 1925. Und der Verwaltungs­rat entsprach ausserdemeinemHerzenswunschder Hotel­Seniorchefin Maria Bon. Er bewil­

Die Etikette wird in diesem eleganten Abendrestaurant auch heute noch gewahrt. So dinieren im aufwändig restaurierten Speiseraummit seinen erhabenen Eichensäulen ausder Gründerzeit sowie im anliegenden Salon Venise dieHerren immer noch ganz traditionell in dunklemAnzugmit Krawatte oder im Smoking.

zVg

ein fels in der brandungder kurzlebigkeit

amanfang der geschichte des «suvrettahouse» stand der traum eines grandhotels in den bergen.aber der wagemutige schweizerhotelpionier anton bonwollte sich nichtmit träumen begnügen,

er realisierte sie auch. und so entstand zwischen januar unddezember 1911 einmonumentaleshotel,das auch heute, 100 jahre später, mit seiner grandezza verzaubert.

vicundhelenJacobleiten seit

Mai 1989 alsGastgeberundDirekti-

onsehepaar dasluxuriöseHotel«suvrettaHouse»

st.Moritz.

luzern, den 18. Oktober 2012 5titel

HetGZ no 32

ligte einen Kredit, um unterhalb des Hotels dieKapelle «Regina Pacis», in der auch heute nochGottesdienste gefeiert werden, samt Pfarrhauszu bauen.

Schwierige 1930er- und 1940er-Jahre,Aufschwung in den 1950er-Jahren

Bis zum Ende der «Roaring Twenties», die 1928mit der Durchführung der Olympischen Win­terspiele in St. Moritz ihre Krönung erfuhren,liefen die Geschäfte glänzend. Doch der Höhen­flug wurde mit dem New Yorker Börsencrashvom 24. Oktober 1924 jäh gebremst. Die Jahres­rechnung 1931/32 schloss das «Suvretta House»mit einemVerlust ab, ein Jahr darauf betrug derSchuldenberg bereits mehrere Millionen Fran­ken. Trotzdem liess sich derHoteldirektorHansBon, zweiter Sohn des Hotelgründers, nicht un­terkriegen. Er eröffnete 1935 den ersten grossenSkilift der Schweiz, der vom US­Filmstar Dou­glas Fairbanks eingeweiht wurde. Das Hotelkonnte bis 1941 durchhalten, dann musste esaufgrund des Zweiten Weltkrieges die Pfortenvorübergehend schliessen. Nachdem Ende des Krieges im Mai 1945lief das Geschäft langsamwieder an,und so konnten im folgendenWinterdie Villa Suvretta und im Sommer1946 das gesamte «Suvretta House»wieder geöffnet werden. Die erstenprominenten Gäste, darunter Mar­lene Dietrich, der Herzog von Wind­sor und Thomas Mann – der im Su­vretta House wohnte – begannenwieder ins Engadin zu reisen. FürweiterenAuftrieb sorgte ferner auchdie erneute Austragung der Olym­pischen Winterspiele im Jahr 1948.Zu Beginn der 1950er­Jahre befandsich das Hotel innen und aussennicht mehr auf dem besten Stand.Viele neueGäste – darunter auch derjapanische Kronprinz und heutigeKaiser Akihito – logierten im «Suv­retta House». Prägte zuerst noch eine sehr vor­sichtige Investitionspolitik das Bild, kehrte derMut zu neuen Taten mit den sich Jahr für Jahrverbessernden Ergebnissen zurück. So liess derdamalige Hoteldirektor Rudolf Candrian zumBeispiel einen Skilift vom Hotel zur TalstationSuvretta­ Randolins bauen, damit die Skipis­ten für die Gäste direkt und bequem erreichbarwaren.

Die getätigten Investitionen begannen sichauszuzahlen, Schulden konnten abgebaut wer­

den. Parallel dazu investierte das Hotel erneutin die Infrastruktur. Es wurden 127 Bäder re­noviert und 60 neu erbaut sowie ein Hallen­bad, eine Sauna, Kegelbahnen erstellt. 1968 ent­schloss sich der Verwaltungsrat ausserdem, dieVilla Suvretta an seinen langjährigen Gast Mo­hammad Reza Pahlavi, Schah von Persien, zuverkaufen. Dieser rückte das «Suvretta House»in der Folge in den Fokus derWelt.

Wegweisende Investitionen ab 1990bis heute

In den 1990er­Jahren investierte das «SuvrettaHouse» unter der Leitung des neu ernanntenVerwaltungsratspräsidenten Martin Candriankontinuierlich weiter. Die bekannte ZürcherArchitektin Tilla Theus wurde beauftragt, dieZimmer dreier Stockwerke umzubauen. An­schliessend folgten die Eröffnung des neuen«Teddy Club» Kinder­Restaurants und der GolfDriving Range sowie die rundum erneuerteWellnesszone «Suvretta Sports & Pleasure». Da­nach erarbeiteten Martin Candrian und das Di­

rektionspaarHelenundVic Jacobmit den renommierten ZürcherArchitekten Werner Oberholzerund Daniel Brüschweiler einenMasterplan zur umfassendenweiteren Erneuerung des Hotelsaus. Der Startschuss zum Um­bauvorhaben erfolgte im Herbst1998unddauerte bis 2003. Zuerstwurde die gesamte Hauptküchevollständig umgebaut, danachfolgten der Neubau des Fest­saal­Ensembles ConBrio und derAnton’s Bar, der Komplettumbauder Badelandschaft, des Bouti­quengeschosses und der Hotel­halle mit Eingangsbereich, Ré­ception undBüroteil.

Ferner wurde die gesamteHaustechnik erneuert und einmodernes Lüftungssystem ein­

gerichtet. Das ehemalige Pächterhaus mit Öko­nomiegebäude wurde zu Mitarbeiterunter­künften umgebaut, das Grand Restaurant unddie Zimmer im Nordostflügel umfassend reno­viert. In 2003 wurde der Ostflügel entkernt und48 neue Zimmer und Suiten erstellt. 2006 folg­ten dann die Auskernung des Westflügels undder Bau von 44 neuen Zimmern, inklusive Sui­ten sowie im Sommer 2009 dieModernisierungvon45weiterenZimmernundSuiten.Das letzteGrossprojekt in 2011 beinhaltete Erneuerungen

auf der Suvretta­Club­Etage sowie den Umbauvon Skiraum, Skishop und der Infrastruktur derSkischule. Insgesamt flossen seit Ende der 80er­Jahre rund 220 Millionen Franken in Investiti­onen undUnterhalt desHotels.

«Suvretta Vision»

Vor dem Hintergrund der stetig wachsen­den und sich verändernden Gästebedürfnissewurde vom Verwaltungsrat im April 2008 einMasterplan mit dem Ziel verabschiedet, die At­traktivität des Hauses weiter zu steigern unddessen Position als führendes Luxus­Resortder Schweizer Alpen nachhaltig zu festigen. Umeine dauerhafte Sicherstellung der Hotelnut­zung zu gewährleisten, beschloss der Verwal­tungsrat, einen Teil der in der Villenzone lie­genden Grundstücke in eine neu zu schaffende«Hotelzone Suvretta House» umzonen zu las­sen. Zu diesem Zweck wurde eine Teilrevisionder Ortsplanung vorgenommen, die im Septem­ber 2009 den Stimmberechtigten der GemeindeSt. Moritz vorgelegt, von diesen angenommenund imAnschluss auch durch die Regierung desKantonsGraubünden genehmigt wurde.

ImWesentlichen sieht der Suvretta­Master­plan sechsTeilprojekte, die inEtappen realisiertwerden sollen, vor: zusätzliche Zimmer im «Suv­retta House»; Bau eines Suiten­ und eines Sport­hotels sowie einer All­Season Sports School;zudem soll derWellness­ und Spa­Bereich völligneu gestaltet und das anhaltende Parkplatzpro­

blemmit einer Tiefgarage gelöst werden. Die au­ssergewöhnlich schöne Lage in der einmaligenLandschaft zählt zum wertvollsten Kapital des«Suvretta House». Deshalb sind das Erhaltenund Stärken dieser Qualitäten wichtige Projekt­ziele. Notwendige Eingriffe sollen genutzt wer­den, um das Landschaftsbild nachhaltig zu ver­bessern. Wie im «Suvretta House» üblich, mussjede Investitionsetappe verantwortbar und ihreWirtschaftlichkeit gegeben sein. Dies betrifftauch die künftige Energieversorgung, bei derdie Nutzung von Erdwärme und Solarenergienäher geprüft werden soll. Die Investition zurUmsetzung des Masterplans wird auf 300 Mil­lionen Franken geschätzt.

Vor hundert Jahren, im Dezember 1912,wurde das «Suvretta House» eröffnet. ErbauerAnton Bon schrieb damals in einem Dokument,das er in der Kugel auf dem Westturm des Ho­tels hinterlegte: «Ich persönlich habe mich mitMut und Ausdauer der Gründung und Arbeit un­terzogen, ummeinen Söhnen ein neues Feld derTätigkeit zu eröffnen und in der Hoffnung, demeinen oder anderen derselben eine Stellung zuverschaffen.Wenn, wie wir alle hoffen, das neueUnternehmen gelingt, so ist es den vereintenKräften und Bemühungen der Familie Bon zudanken. Das Gebäude in Gottes Obhut gestellt.»Jetzt machen sich seine Ururenkel daran, dasbedeutendste Vorhaben seit der Gründung des«Suvretta House» an die Hand zu nehmen. So,wie sich das Anton Bon gewünscht hätte.

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aktuell luzern, den 18. Oktober 20126

HetGZ no 32

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T agen am Flughafen Zürich ist beliebt.Aus diesem Grund hat das RadissonBlu Hotel, Zurich Airport seit seiner

Eröffnung am 1. August 2008 nun bereitszum zweiten Mal seinen Veranstaltungs­und Seminarbereich vergrössert. Ursprüng­lich standen den Gästen auf der 7. Etage 19multifunktionale Konferenzräume und einBallsaal mit insgesamt 2.400 Quadratme­tern zur Verfügung. Nur neun Monate nachder Hoteleröffnung wurde die erste Erwei­terung vorgenommen. Das Hotel konnte aufder 8. Etage 1.320Quadratmeter dazumieten.Hier entstanden 23 weitere Meetingräume.Da ein Drittel der Etage bereits von der Un­ternehmensberatungsfirma McKinsey be­legt war, konnte das Radisson BluHotel nichtgleich den ganzen 8. Stock übernehmen. Nunhat sichMcKinsey ein neues Domizil gesuchtund damit den Weg frei gemacht für einenweiteren Ausbau des Tagungsraumangebots.

4.232 Quadratmeter Seminarräume

«Wir sind sehr glücklich, dass wir nun zweikomplette Tagungsetagen anbieten können»,freut sich Werner Knechtli. Der General Ma­nager des «Radisson Blu, Zurich Airport» istvon den sechs zusätzlichen Meetingräumenbegeistert. Und das will bei einem Hoteliermit 45 Jahren Berufserfahrung in der inter­nationalen Top­Hotellerie schon etwas heis­sen. Wie bei den bereits vorhandenen Räu­men haben der Architekt Tasos Kalfopoulosund sein Team auch bei den neuen Meeting­rooms viel Wert auf Behaglichkeit und De­sign gelegt. Ohne jedoch zu übertreiben.Tasos Kalfopoulos hielt sich bei der Raumge­

staltung an folgende Regel: «Design darf dasMeeting nicht stören.»

Diesem Credo entsprechend sind dieRäume mit edlen, teilweise massgeschnei­derten Möbeln aus exklusiven Materialieneingerichtet, aber ausser ein paar wenigenFotokunstbildern, einem Sideboard mit Nes­presso­Kaffeemaschine und einer Designer­lampe lenkt nichts die Aufmerksamkeit derMeetingteilnehmer ab. Dennoch herrscht inden jeweils ganz individuell eingerichtetenRäumen eine luxuriöse und gleichzeitig ent­spannte Atmosphäre. Dies ist einem ausge­klügelten Farb­, Licht­ und Materialkonzeptzu verdanken.

Schlau essen

Gut durchdacht ist auch das neue Food­Kon­zept für Seminargäste. Sie werden mit spe­ziellem «Brain Food» verwöhnt. Die Spei­sen sind so zusammengesetzt, dass sie leichtund bekömmlich sind. Gleichzeitig sind Kaf­feepausen­Snacks und Lunch so aufeinanderabgestimmt, dass Hungerängste und Leis­tungstiefs durch raschen Blutzuckerabfallverhindert werden. So gibt es statt Salznüssligeröstete Kürbiskerne mit Wasabi­ oderSchokolade­Orangen­Aroma und statt üppi­genRahmdesserts leichteFruchtdessertsmitungezuckerten Joghurts.

Werner Knechtli ist zuversichtlich, wasdie Auslastung des grössten Seminar­ undTagungshotels der Schweiz betrifft. «DasJahr 2011 war für uns sehr gut, das 2012 istmittelmässig , und für das 2013 zeichnet sichein Zuwachs ab. Wir sind dafür nun bestensgerüstet.» riccarda frei

«Zagreb» ist ein wohnzimmerähnlicherMeetingraum für acht Personen.Seine Einrichtung spiegelt die Stimmung der Stadt, nach der er benannt ist.

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AdresseRadissonBlueHotel, ZurichAirportPostfach 295, 8058Zürich­Flughafen

Hotellerie330First­Class­Zimmer und Suiten invier verschiedenenDesigns so­wie eine Präsidentensuite und ho­teleigener 24 Stunden geöffne­ter Fitness­ und Saunabereich

GastronomieZwei Restaurants und eineBarmit ei­nem 16Meter hohen gläsernen «WineTower». Dieser istmit 4.000Wein­flaschen bestückt, die von schweben­denArtistinnen, den so genannten«WineAngels», gereichtwerden.Welt­weit gibt es nur drei solcherWein­schränke. Der grösste steht in Zürich.

Veranstaltungsbereich×Ballroom (700Quadratmeter)für Bankettemit 400 Personen

× 52multifunktionale Tagungs- undMeetingräume, teilweisemit Blickaufs Rollfeld

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radissonblu ist jetzt das grösstetagungshotel der schweizdas radisson bluhotel, zurich airport hat sein konfe-renzzentrum umweitere 512 quadratmeter vergrössert.

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Aligro kommt in dieDeutschschweizDer Westschweizer Grosshändler der Gastro­nomie Aligro eröffnet in Schlieren seinen fünf­ten Markt und wagt sich dabei erstmals in dieDeutschschweiz vor. Die Unternehmen aus demGastgewerbe erwartet auf 7.000 Quadratme­tern ein Frischeangebot aus mehr als 20.000Artikeln in den Kategorien Metzgerei, Fisch,Obst und Gemüse, Milchprodukte, Bäcke­rei, Getränke und Weine, Tiefkühl­ und Non­Food. In den 60er­Jahren hat das Familienun­ternehmen als Pionier das Prinzip des Cash &Carry eingeführt, welches den Profis der Gast­ronomie eine preiswerte Alternative zum her­kömmlichen Liefersystem bietet. Heute zähltdas Schweizer Unternehmen, das in der drit­ten Generation von den Brüdern Dominiqueund Etienne Demaurex geführt wird, rund 500Mitarbeiter. Bei Aligro findet der Kunde die ga­rantierte Frische: über 500 Frischfischartenund Schalentiere, ein breitgefächertes und au­sserordentliches Sortiment in der professionel­lenMetzgerei wie auch handgefertigtes Brot ausder eigenen lokalen Bäckerei. Profikunden kom­men in denGenuss besondererVorzügewie zumBeispiel ausserordentlich wettbewerbsfähigerEinkaufskonditionen im Vergleich mit anderenCash­&­Carry­Märkten, schneller Kassen, Jah­resboni, reservierter Parkplätze und speziellerÖffnungszeiten für Profikunden, wöchentlicherSpezialaktionen und Zugang zur VIP­Lounge.

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I n der Schweiz kommt bestes Trinkwasserdirekt aus der Leitung. Da bleibt die Frage:

Warum transportieren wir Wasser in Fla­schen rund um die Welt? Die Öko­Bilanz vonFlaschenwasser ist katastrophal. Die Öko­bilanz von stillem Flaschenwasser ist etwa1.000­mal schlechter als die von Leitungs­wasser. Was ist mit kohlensäurehaltigemWas­ser? Auch dafür gibt es eine Lösung – ein festinstallierter, leitungsgebundener Trinkwas­serspender. Gekühltes, ungekühltes, stillesoder sprudelndes Wasser direkt aus der Lei­tung. Ob zu Hause oder im Büro – die An­schaffung hat sich schnell amortisiert. Diesessind die Vorteile regionaler Trinkwasserver­sorgung. Trinkwasser: Bestes Trinkwassersprudelt aus jedem Wasseranschluss in belie­biger Menge, bester Qualität und zu einem un­

schlagbaren Preis. Leitungswasser ist das amintensivsten kontrollierte Lebensmittel in derSchweiz. Ökonomisch: LeitungsgebundeneTrinkwasserspender sparen Geld. Leitungs­wasser ist ausgesprochen preiswert, so amor­tisiert sich die Anschaffung eines leitungsge­bundenen Trinkwasserspenders bereits nacheinem Jahr. Ökologisch: LeitungsgebundeneTrinkwasserspender reduzieren den logis­tischen Aufwand der Flaschenbeschaffungund ­lagerung und reduzieren so den CO2­Ausstoss. Darüber hinaus werden durch denWegfall der Produktion von PET­Ein­ oder­Mehrweg­Flaschen Ressourcen gespart. Ge­sund: Allein die Verfügbarkeit von saube­rem, gesundem Wasser animiert dazu, mehrzu trinken. Die SodaMaster­Anlagen wer­den mit zusätzlichen Brita­Filtern geliefert,

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mosaik luzern, den 18. Oktober 20128

HetGZ no 32

H ätten Sie es gewusst? In Mekka befindet sich nicht nur dieheiligste aller muslimischen Pilgerstätten, sondern aktu­

ell auch das höchste Hotel derWelt. Schade nur, dass es als nicht­muslimischer Tourist schwer ist, überhaupt ins Land zu kom­men – denn dazu bedarf es einer Einladung eines Saudis selbst.Wer es dennoch geschafft hat, kann das Royal Clock Tower Hotelbestaunen, das mit 601Metern tatsächlich an denWolken kratzt.Während der Hotelgast über sich nur noch den Sternenhimmelaus «Tausend und einerNacht» hat, kann ermit einemBlick nachunten in der Zeit der «Haddsch» die traditionelle Pilgerreise zurKaaba – einem der wichtigsten Heiligtümer aller Muslime – ver­folgen. Denn auf dieMoschee sind diemeisten Zimmer ausgerich­tet. Für umgerechnet etwa 2.600 Schweizer Franken die Nachtbekommtman die Präsidenten­Suite.Wer hier seinenUrlaub ver­bringt, muss nicht einmal zum Shoppen das Gebäude verlassen:Sage und schreibe an die 4.000 Geschäfte laden im Komplex zurEinkaufstour ein. Im gleichen Komplex kannman übrigens auchSchweizer Gastfreundschaft geniessen, denn das Swissôtel Mak­kah befindet sich ebenfalls dort. Vor allem arabische und asia­tische Metropolen überbieten einander mit architektonischenMeisterwerken und setzen sich sprichwörtlich moderne Denk­mäler. Alle zehn aufgelisteten Hotels befinden sich auf dem asia­tischen Kontinent. In China bauen die fleissigen Arbeiter Stock­werk um Stockwerk hoch hinaus: Auf Platz zwei mit 481 Metern– bereits ganze 117 Meter kleiner als der «Royal Clock Tower» –liegt das «Ritz­Carlton» in Hongkong. Im exklusiven Fünfster­nehotel (für rund 6.000 Franken gibts die King­Suite) kann derUrlauber das chinesische Wirtschaftstreiben mit einem kühlenCocktail von oben bestaunen – denn hier befindet sich eine derhöchsten Bars der Welt: Für umgerechnet 17 Franken pro LongDrink liegt einem Hongkong zu Füssen. Allen voran geht je­

doch der bekannteste Staat auf der arabischen Halbinsel: Dubai.Gleich die nächsten vier Plätze belegen Hotels des Emirats amPersischen Golf. Um die Geschäftsstrasse «Sheikh Zayed Road»reiht sich einWolkenkratzer an den nächsten. Der «Rose Tower»erhält mit 333 Metern praktisch die Bronzemedaille. 72 Stock­werke bieten Platz für 482 Hotelzimmer. Mit dieser Höhe liegtdas Hotel noch vor dem weltberühmten «Burj al Arab», welchermit 321Metern Platz vier belegt. Das segelförmige «Burj al Arab»ist das einzige Siebensternehotel der Welt und wurde schon als

Kulisse für zahlreiche Hollywood­Filme verwendet. Sogar Ten­nisturnierefindenhier in luftigerHöhe statt. AufPlatz fünf findetman die «Jumeirah Emirates Hotel Towers» – zwei Geschäfts­hochhäuser, die bis in 309 Meter Höhe ragen. Wer nach dem Be­such eines der sieben Restaurants des «Address Downtown»,Platz sechs der höchsten Hotels der Welt, Sport treiben möchte,kann dies im hauseigenen, fünf Stockwerke hohen Schwimmbadtun. Über 306Meter ragt das im Schatten des «Burj Khalifa» ste­hendeHotel in denOrienthimmel.

Für Platz sieben muss der Tourist weiter gen Osten reisen.Der «Baiyoke Tower» in der thailändischen Hauptstadt Bang­kok ist ebenfalls mit über 300 Metern eines der grössten Hotelsder Welt. Ganz oben befindet sich der «Skywalk», eine sich dre­hende Aussichtsplattform, die einen spektakulären Blick aufdas nächtliche Treiben der asiatischen Metropole bietet. Kurios:Hier finden sich kleine Mehrfamilienhäuser direkt neben einemder grössten Gebäude der Welt. Platz acht geht an das beeindru­ckende «Grand Lisboa» nach Macao in China. 261 Meter ist dasGebäude in Form einer aufgehenden Blüte hoch. Wer Platz neunund zehn bestaunenmöchte, reist nach Singapur. Das «Swissôtelthe Stamford»misst 226Meter und erinnert an einen schlichtenBau der ersten Wolkenkratzer New Yorks. Spektakulärer hinge­gen ist der 191Meter hohePlatz zehn, das «MarinaBay Sands». Esist Teil eines riesigen Unterhaltungszentrums und erinnert mitseinen Casinos an Las Vegas. Auf drei Türmen befindet sich einarchitektonisch einzigartiger Bau, der wie ein Schiffsrumpf auf­liegt. Der «Sky Park» ist öffentlich zugänglich und bietet auf 1,2Hektaren 250 Bäumen und einem atemberaubenden Aussen­pool Platz. Wer hier seine Bahnen zieht, geniesst gleichzeitigden faszinierenden Ausblick auf die Skyline der «Löwenstadt».

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maria sharapova magsganz süss

Bei denOlympischen Spielen inLondonerkämpfte sichTennis­AssMaria Sha­rapova eine Silbermedaille. Nunhat die25­Jährige einweiteres Spielfeld für sichauserkoren – einweniger sportliches: Siehat eine eigene Süssigkeitenlinie auf denMarkt gebracht. Die schöneRussin stelltedie süsseKollektionmit demNamen«Sugapova» vor. Laut «LosAngeles Times»befinden sich darunter Fruchtgummi­Le­ckereien inFormvonTennisbällen, Lippenoder Sonnenbrillen. (chg)

blake lively steigt für essenins flugzeug

Für eine anständigeMahlzeit istUS­SchauspielerinBlakeLively («GossipGirl»)derWegnie zuweit. «Manchmal fliege ichnur durch dieGegend, um irgendwo exo­tisch essen zu gehen», sagte die 25­JährigedemMagazin «Joy».Falls es danndochmal einEssen zuHause sein soll, sorgt dieFrau von Schauspieler RyanReynolds aufihren zahlreichenReisen vor und kauftGewürze. Die ins Land zu schmuggeln,ist Lively bereits gewohnt. «Ich bin dabeisehr raffiniert, damit der Zollmich nichterwischt.» (sda)

reis stammtaus südchina

DieGeburtsstätte desGrundnahrungsmittels Reisliegt imSüdenChinas. DiesberichtenForscher nach einergenetischenAnalyse unter­schiedlicher Sorten.DemnachkultiviertenBauern vor vielentausend Jahren denWild­reis in dermittlerenRegiondes Perlflusses in Südchina.Fachleute gehen davon aus,dass der heute gebräuchlicheKulturreis einst aus demWild­reis (Oryza rufipogon) her­vorgegangen ist.Wie undwodas genau passierte, war aberbisher unklar. Die ForscherumXuehuiHuang vonderChinesischenAkademie derWissenschaften in Shanghaibestimmtennun zunächst dieGensequenz von446 SortenWildreis aus unterschiedlichengeografischenRegionen. Sieverglichen diese anschliessendmitGensequenzen vonmehrals 1.000 verschiedenenKul­turreisvarietäten. So konntensie die Entwicklung der Sortenwährend derDomestizierungverfolgen.DasErgebnis: Auseiner kleinenPopulation desWildreisesOryza rufipogonentstand in Südchina zunächstReis derUnterartOryza sativajaponica. Japonica­Reis um­fasstMittel­ undRundkorn­sorten, zumBeispiel Kleb­ undMilchreis. DurchEinkreuzunglokalerWildreis­Populationenentwickelte sich denForschernzufolge bei derAusbreitungdesKulturreisesRichtungSüdasien und Südostasien diezweite heute verbreiteteUn­terart: Oryza sativa indica. Dasist LangkornreiswieBasmati.Ihre Studie erhelle nicht nurdenUrsprung des domestizier­tenReises, sondernwerde auchbei der Züchtungneuer Sortenhilfreich sein, schreiben dieWissenschaftler.Heute gibt esunzähligeReissorten. (sda)

zürcher kürbiswiegt über 768 kilo

Der grössteKürbis der Schweizkommt auch in diesemJahraus Pfungen/ZH:Mit seinem768,5KilogrammschwerenPrachtexemplar gewannBeniMeier erneut die SchweizerMeisterschaft imKürbiswie­gen in Seegräben/ZH.Titel­verteidiger BeniMeier hatmit seinemKürbis nicht nurseinen letztjährigen SchweizerRekord gebrochen, sondernstellte auch gleich noch einenneuenEuroparekord auf, wiedieVeranstaltermitteilten.Letztes JahrwogMeiersKürbis 702Kilogramm.DiesesJahr sei in jederHinsicht einRekordjahr, heisst esweiter:DieTop 5 derRiesenkürbissewarennochnie so schwer.Manch einZüchter habeseinen persönlichenRekordgebrochen. (sda)

sieger stirbt nachkakerlaken-essen

Der Sieger einesKakerlaken­Wettessens imUS­StaatFlorida ist gestorben, nachdemerDutzende lebendeKüchen­schabenundWürmer verzehrthatte. Die genaueTodesursa­che desMannes sollemit einerAutopsie ermittelt werden.DerVeranstalter Ben Siegel sagte,der spätere Sieger sei «dieSeele der Party» gewesenundhabe denHauptpreis, eine Py­thon, noch an seinenFreundverkauft. Vor demLaden sei erdann tot zusammengebrochen,sagte ein Polizeisprecher. DerAnwalt desVeranstalters teiltemit, alle Teilnehmer hätteneineErklärung unterschrie­ben,wonach sie dieVerantwor­tung «für ihreTeilnahme indiesemWettbewerb» überneh­men. (sda)

brangelina trifftauf jamie oliver

BradPittmöchte seineFamilieanWeihnachten ganz beson­ders verwöhnenundholt sichdafür dieUnterstützung vonTV­Koch JamieOliver.Dass der Starkoch persönlicherscheint, hat Tradition beiPitt: 2004 liessen er und seinedamalige Frau Jennifer Anis­ton ihrenFreund extra nachLosAngeles fliegen, damit erfür sie kochen konnte.Dasmöchte der Star nunwiederholen: «Jamie undBradsindFreunde, seit BradmitJennifer verheiratetwar. Alsowird Jamie zu ihnennach Sur­rey kommenundhelfen, dasWeihnachtsessen vorzuberei­ten», enthüllte ein Insider denPlan des Schauspielers in derbritischen «Sun». Anscheinendhat BradPitt seine Leiden­schaft fürs Essenneu entdeckt:Vor einigenMonaten schonwurde berichtet, dass der Frau­enschwarmKochunterrichtbeiOliver nimmt. Gerüchtenzufolge tragen diese Sessionsnurwenig Früchte. «Jamie hatversucht, ihmeiniges beizu­bringen, aber Brad ist in derKüche einfach nicht zu gebrau­chen», lachte der Insider. BradPitt, seineFrauAngelina Jolieund ihreKinder leben derzeitinEngland. (chg)

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luzern, den 18. Oktober 2012 9lebensart

HetGZ no 32

F ast dreiviertel Stunden dauert die Fahrtmit dem Postauto von Scuol nachS­charl, einem der wohl abgelegensten

Orte der Schweiz. Nach dem das Fahrzeug denKurort hinter sich gelassen und eine kleine Brü­cke passiert hat, windet es sich durch einen lich­ten Wald den Berg hinauf und der Grenze desNationalparks entlang. Nach jeder Kurve eröff­nen sich neue Ausblicke – mal auf kantige Fels­wände, mal auf liebliche Auenlandschaften,mal auf dunkle Wälder, mal auf den sprudeln­den Bergbach Clemgia und mal in eines der vie­len Seitentäler oder auf die schneebedecktenBerggipfel. Zwar ist S­charl nur 13 Kilometer

von Scuol entfernt, dennoch hat man währendder Fahrt das Gefühl, weit weg vom hektischenAlltag zu sein. Dieses Gefühl bleibtauch bei der Ankunft am Ziel er­halten. Das autofreie Dorf mit sei­nen prächtigen Engadinerhäusernund den drei Gasthäusern liegtsanft eingebettet auf demTalbodendes Val S­charl zwischen Piz Mad­lain, Piz Mezdi und Piz Sesvenna.Im Sommer ist es Ausgangspunkt– oder Ziel – für Wanderer undMountain­Biker; imWinter für Skitourenfahrerund Schneeschuhläufer. Wobei die Wintergäste

für ihre Anreise auf das Postauto verzichtenmüssen. Die Strasse ins Val S­charl ist im Win­

ter für den Autoverkehr gesperrt.Für Dominique Mayor, InhaberundHotelier desGasthausesMayor– es hat als einziges auch imWintergeöffnet –, ist das kein Problem. Erarbeitet eng mit dem Reitstall SanJon zusammen. Dieser führt täg­lich Pferdeschlittenfahrten ins ValS­charl durch und bringt Gäste,deren Gepäck, Frischprodukte und

die Post fürs Gasthaus mit. «Diese Zusammen­arbeit funktioniert bestens. Die Pferdeschlit­

ten übernehmen die gleichen Aufgaben wie diePostautos. Nur die Passagierfrequenzen sindmit demPostauto natürlich viel höher», sagtDo­minique Mayor. Der in S­charl aufgewachseneHotelier ist eine von drei Personen, die ganz­jährig im Dorf wohnen. Bei den beiden anderenhandelt es sich um seine Lebensgefährtin undum eine Klosterschwester. «Unsere Gemeinde­versammlungen finden bei einem Glas Wein imRestaurant statt undder offizielle Teil ist jeweilsrecht kurz», lacht Dominique Mayor, der dasAmt des Gemeindevorstands innehat. Auch

fortsetzung seite 10

hotel mit dorfanschlusshotelier ist ein abwechslungsreicher beruf. besonders imdörfchen s-charl imunterengadin.

hier leben das ganze jahr über nur drei personen. dominiquemayor, besitzer des gleichnamigenhotels, ist einer davon.

bilder gina folly

Nur das Postauto fährt auf denDorfplatz. PWsmüssen amDorfrand parken.Das GasthausMayor ist ein Zwei-Saison-Betriebmit Kiosk und Velostation.

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In der Serie «Wendepunkte»stellen wir in loser Folge

Gasthäuser, Berghotels undAusflugsrestaurants vor,die sich amEndpunkt einerPostautolinie befinden undsich durch eine Besonder-

heit auszeichnen.

luzern, den 18. Oktober 201210 lebensart

HetGZ no 32

sonst ist er im Dorf sehr enga­giert. Er ist fürs Läuten der Kirch­glocke und fürs Rasenmähenim Dorfkern zuständig. Ausser­dem ist er der hiesige Feuerwehr­kommandant. Deshalb werdenalle Mitarbeitenden im GasthausMayor von ihm regelmässig in Sa­chen Feuerbekämpfung geschult.Jeder muss wissen, wie der Sprit­zenwagen zu bedienen ist, wo dieWasserhydranten im Dorf stehenund wie die Gäste als Hilfskräfteeingeteilt werden sollen. Was sichwitzig anhört, hat letzten Silves­ter dasDorf vor einerKatastrophebewahrt. In einemderHäuser, dasals Feriendomizil genutzt wird,brach ein Kaminbrand aus. Domi­nique Mayor, seinen Mitarbeiten­den und den Hotelgästen gelanges, den Brand so in Schach zu hal­ten, dass er nicht auf andere Ge­bäude überspringen konnte.

Trotz seiner zahlreichen Ne­benaufgaben ist DominiqueMayor vor allem eines – Koch mitLeib und Seele. Seine Spezialitätsind Wildgerichte. Diese sind inseinem Gasthaus das ganze Jahrüber aus einheimischer Jagd er­hältlich. «Ich kaufe die Tiere di­rekt von den Jägern. Abund zu be­liefern mich auch die Wildhüter,wenn sie verletzte Hirsche oderRehe erlösenmüssen.»

Tiere, welche die Jäger ebenfalls gerne imGasthaus Mayor abgeben, sind die Munggen.Weil dieMurmeltiere sich in den letzten Jahrenso stark vermehrt haben, dass sie die Bergwie­sen zu sehr schädigen, muss ihr Bestand kons­tant reduziert werden. Diese Aufgabe überneh­men Jäger, die dafür eine Sonderbewilligunghaben.

Murmeli gut zuzubereiten ist eine kniffligeSache. Dominique Mayor erklärt: «Die Mung­gen haben ein sehr penetrant riechendes Fett.Wenn man das vor dem Kochen nicht vollstän­dig vom Fleisch löst, wird das Gericht unge­

niessbar. Auchmussman dasFleisch gut wässern. MeineGrossmutter legte dasMung­genfleisch sogar ein paarTage in Milch ein.» Von derKonsistenz und den vielenkleinen Knochen her ähneltMurmeltierfleisch dem Ka­ninchenfleisch. Nicht jedoch,wenn es um den Geschmackgeht. «Munggen leben dieHälfte des Jahres unter derErde. Das schmeckt man. IhrFleisch hat so einen erdigen,

leicht modrigen Unterton,wie man ihn von Randenher kennt», beschreibt derpassionierte Wild­Koch dasFleischaroma. Er serviertsein hausgemachtes Mur­meltierragout mit eben­falls hausgemachten Butter­spätzli und Rotkraut. «DieItaliener sind ganz verrücktnach diesem Ragout. An­scheinend ist das in Nord­italien eine bekannte Spe­zialität. Die Schweizer sind

dem Munggenfleisch gegenüberetwas zurückhaltender. Deshalbbieten wir vom Murmeltierra­gout auch kleine Degustations­portionen an.» Neben Klassikernwie Hirsch­, Reh­ oder Gäms­pfeffer sind auf der Speisekarteauch etwas speziellere Wildge­richte wie Hirschleber an Kräu­tersauce, Gämsmedaillons imSpeckmantel, Steinbockgulaschoder Hirschcarpaccio zu finden.Besonders beliebt bei den Gäs­ten ist aber der «Sesvenna Rund­gang», ein Gericht, bestehendaus vier verschiedenen Wildspe­zialitäten und Zubereitungsar­ten, sowie das «Weidmannsfon­due», ein Fondue Bourguignonnemit vier Wildfleischsorten. Wieein altes Sprichwort sagt, soll man«nach dem Essen ruhn oder tau­send Schritte tun». Beides ist in S­charl möglich. Zum Ruhen stehenden Gästen im Gasthaus Mayor17 Zimmer mit 36 Betten zur Ver­fügung. «Der Winter ist zwar vonder Anzahl Gäste her schwächerals der Sommer. Dafür ist er aberstärker, was die Aufenthaltsdauerbetrifft», sagt Dominique Mayor.Während die Gäste im Sommerim Schnitt eine Nacht in S­charlbleiben, verbringen die Winter­gäste jeweils eine Woche im abge­

schiedenen Tal. Auch kommen im Winter eherGruppen, so dass die Bettenanzahl im Haus zuknapp war. «Nunmiete ich imWinter halt nochvier Ferienhäuser an und erhöhe die Bettenka­pazität dadurch um 28 Betten», schmunzelt derfindige Hotelier. Zurzeit denkt er gerade dar­über nach, wie er seinen Gästen im Winter dieAbende oder einen Schlechtwettertag angeneh­mer machen kann. «Ich überlege mir gerade, obich eine Sauna oder doch lieber einen Hot­Potbauen soll.» Holz zum Anfeuern hätte Domi­nique Mayor genug. Der Hotelier, dessen Gast­hausmitHolz beheizt wird, ist in seiner Freizeitnämlich auch nochHolzhacker. riccarda frei

Wareneingangskontrolle: Der Kochbegutachtet die angelieferten Tiere.

Hirschsteakmit Pilzsauce, Safran-risotto und RotkrautmitMarroni.

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faktenAdresse

GasthausMayor7550 S­charl

Angestellte5 imWinter

10 imSommer

Sitzplätzezwei Terrassen

mit je 45Stüblimit 30Saalmit 60

Zimmer17 Ein­, Zwei­ undVier­bettzimmer imHotel;imWinter zusätzlichvier Ferienhäusermitinsgesamt 28Betten

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luzern, den 18. Oktober 2012 11lebensart

HetGZ no 32

N oemi Kessler gewann an den dies­jährigen SwissSkills die Goldme­daille in ihrem Fach. Eine Über­

raschung für die 21­jährige Restaurations­fachangestellte desWidderHotels inZürich.

H etGZ: NoemiKessler, wiehaben Sie sich auf die Swiss­Skills an der ZAGG inLuzernvorbereitet?Noemi Kessler: Ich habemitmeinemCoach, demRestaurantleiter desWidderHotels Sebastian Seubert,viel geübt. EinDossier gabAuskunft darüber, wasmichan der SchweizerMeister­schaft Restauration unge­fähr erwartet. So habe ichbeispielsweise Servietten ge­faltet, flambiert, tranchiertund Buffets eingekleidet.Während einige Aufgaben aneine Repetition der Lehrab­schlussprüfung erinnerten,waren andere eher unge­wohnt undmusstenmehrgeübt werden.

HetGZ: Wie viel Zeit vomTagesgeschäftnehmen dieWettbewerbsvorbereitungen inAnspruch?Kessler: Für die SchweizerMeisterschafteigentlich keine.Wir trainierten in derFreizeit. Da gab es schon Tage, an denenwir von 9 bis um 1Uhr übten. Besonders diezweiWochen vor derMeisterschaft warenintensiv. Ich habe viel gelernt in dieser Zeit.Für denWettbewerb habenmein Coachund ich eineWoche Ferien genommen.

HetGZ: Wie hat dasWidderHotel sieunterstützt?Kessler:MeinCoach unterstütztemichauf freiwilliger Basis. DasWidderHotel hat

uns dieMöglichkeit gegeben, imHaus zutrainieren. Es stellte uns die Lebensmittelsowie die Infrastruktur zur Verfügung.

H etGZ: Entsprach die Situation an derMeisterschaft Ihren Vorstellungen?Kessler: Ich hatte denVorteil, dass ichzumViertelfinal erst amMontag antretenmusste. So konnte ichmir amVortag einBildmachen. Das gabmir Sicherheit. Ichbin einMensch, der gerneweiss, was aufihn zukommt. Trotzdem stand ich imFinal

einer unerwarteten Situationgegenüber: Ichmusste an­statt eines Poulets eine Entetranchieren. Dasmachtemichnervös. Zudemwar die Kameradirekt aufmeine Finger gerich­tet – ich hatte das Gefühl, siezitterten.

H etGZ: Was bring Ihnen derSchweizerMeistertitel?Kessler: Er öffnetmir einigeTüren. Der Titel zeigt, dassichmit speziellen Situationenklarkomme, doch er lässt auchdie Erwartungen anmich stei­gen.Was esmir bringt, offizielldie beste Restaurationsfach­frau der Schweiz zu sein, wirddie Zukunft zeigen. Fürmichpersönlich ist der Titel eine

schöne Bestätigung für eine gute Arbeit.

H etGZ: Wie bereiten Sie sich auf dieWorldSkills 2013 in Leipzig vor?Kessler:Der Chefexperte der SwissSkillsMartin Erlacher stehtmir als Coach zurVerfügung. Ich kann fünfWochen lang ineinemHotel in Thailand trainieren. SchonSabrinaKeller, welche im letzten Jahrdie Goldmedaille an den SwissSkills undWorldSkills gewann, hatte dort trainiert.Weiter arbeite ich in einem reinenMänner­team etwa zweiWochen lang, umdort denklassischen Service kennen zu lernen. InLeipzig habe ich dieMöglichkeit, Produktekennen zu lernen, die an derWeltmeister­schaft vorkommen könnten.

interview: sarah sidler

J ulia Scheuber gewann an den dies­jährigen SwissSkills, die im Rahmender ZAGG durchgeführt wurden, die

Goldmedaille für die Küche. Damit habe sienicht gerechnet, so die 19­jährige Köchindes Restaurants Linde in Stans.

H etGZ: Julia Scheuber, wie haben Sie sichauf die SwissSkills an der ZAGG, der Fach­messe für Gastronomie, Hotellerie undRestauration in Luzern, vorbereitet?Julia Scheuber:ZuBeginn habe ich einDossiermit der Aufgabe erhalten. Dannsetzte ichmichmitmeinemCoach zusammen und gingmit ihmdenWettbewerbSchritt für Schritt durch. Ichhabe die Rezepte zusammen­gestellt und anschliessendmitKochen angefangen. Danachmachte ich auchmehrereProbedurchläufe, bei denenichmit der Stoppuhr gearbei­tet habe. Dank dieser Vorbe­reitung hatte ichwährend desWettbewerbs nie Problememit der Zeit.

H etGZ: Wie viel Zeit vomTagesgeschäft nehmen dieWettbewerbsvorbereitungenin Anspruch?Scheuber: Ich habemich aus­schliesslich inmeiner Freizeitvorbereitet. Das Tagesge­schäft wurde davon nicht tangiert. Ich habejeweils viel in der Zimmerstunde für denWettbewerb gearbeitet. Ich hätte das auchnicht anders gewünscht. Unser Betrieb istsehr klein, da wollte ich ihn nicht belasten.

H etGZ: Wie hat das Restaurant Linde Sieunterstützt?Scheuber: Ich konnte viele ProdukteübermeinenVorgesetzten bestellenwiebeispielsweise spezielle Gemüse. Das hatmir viel geholfen. Leider habe ich aber dieWarenliste der Produkte, die imWettbe­werb verfügbar waren, nicht ausführlichgenug studiert. Dadurch konnte ich einigeProdukte gar nicht verwenden.Wir als

Wettbewerbsteilnehmer durften keineeigenen Produktemitnehmen.

H etGZ: Entsprach die Situation ander SchweizerMeisterschaft IhrenVorstellungen?Scheuber:Da ich über wenigWettbe­

werbserfahrung verfüge,habe ichmir gar nicht allzuviele Gedanken gemacht.Aber es war schon eine sehrungewohnte Situation. All dieLeute, die genau im unpas­sendstenMomentmitmirredenwollten. Kameras, dieausgerechnet jene Situationeinfingen, in dermir etwasmisslang. Die ganzeWettbe­werbssituation brachtemichaber nicht aus der Ruhe. ImGegenteil, ich habe es sogarsehr genossen. Ein besonde­rer Aufsteller war auch, dassPascal Schmutzmir gleich zuBeginn ein grosses Kompli­mentmachte. Das hatmichnatürlich beflügelt.

HetGZ:Was bringt Ihnen derSchweizerMeistertitel?Scheuber:Der Sieg kam fürmich völ­lig überraschend. Ichwerde an denWorldSkills in Leipzig teilnehmen können.Da ich gerneNeues sehe und lerne, eröffnetmir der Sieg neueHorizonte.

HetGZ: Wie bereiten Sie sich auf dieWorldSkills 2013 in Leipzig vor?Scheuber:Die Teilnahme an denWorldSkills wird von derHotel &Gastroformation durchDaniel Ineichen organi­siert. Ichwerde einige Praktika absolvierenkönnen. Das konkrete Vorgehenwerdenwiraber noch besprechen. Das ist zurzeit nochoffen. interview: bernadette bissig

a n z e i g e

weltmeisterschaften restaurant und küchefinden in leipzig statt

HierwerdenWeltmeister gemacht.Bei denWorldSkills Leipzig 2013 tre­ten die bestenAuszubildenden und jun­genFachkräfte aus der ganzenWeltan, umChampion zuwerden. Alle zweiJahre kämpfenTeilnehmerinnen undTeilnehmer unter 23 Jahren bei derWMderBerufe umdie Titel. Gast­geber ist jedesMal ein anderes Land:2009 fanden dieWorldSkills inKa­nada, 2011 inGrossbritannien statt.Die spannendenWettkämpfemachenLust auf Ausbildung – ob in traditionel­lenBerufen oder jungenDisziplinen, obalsKoch,Mechatroniker oderWebdesi­gner. Bei demgigantischenEvent treffensich internationale Fachleute aus Berufs­bildung,Wirtschaft undPolitik. Ihr Ziel:die Standards beruflicher Bildung immer

weiter zu verbessern. Dafür setzen sie sichein und tauschen ihreErfahrungen aus.

Hinter derWMderBerufe stehtWorldSkills Internationalmit ei­nemNetzwerk, demderzeit 61 Län­der undRegionen angehören.

www.worldskillsleipzig2013.com

Noemi Kessler würde für dieWorldSkills imAusland arbeiten.

Julia Scheuber genoss dieAtmosphäre an den SwissSkills.

gina folly gina folly

«An derSchweizer

Meisterschaftmusste ichanstatt einesPoulets eineEnte tranchie-ren. Da wurdeich nervös.»

«Während desWettbewerbsgab es auchSituationen,in denen ichimprovisierenmusste. Das hatmich aber nichtaus der Ruhegebracht.»

zwei frauenvertreten dieschweiz an denworldskills 2013noemi kessler und julia scheuber haben die schweizer

meisterschaft restaurant undküche gewonnen.nun beginnen die vorbereitungen fürdieweltmeisterschaft in leipzig.

luzern, den 18. Oktober 201212

HetGZ no 32

Schweizer KochnationalmannschaftSilber warmeKüche und Silber kalte Küche

5. Platz in der Gesamtwertung aller Nationalteams

× × ×

Junioren-KochnationalmannschaftGold warmeKüche und Silber kalte Küche

3. Platz in der Gesamtwertung aller Juniorennationalteams

× × ×

An der «Deutschen Junioren-Meisterschaft Restaurant 2012»anlässlich der Olympiade der Köche in Erfurt gewinnt

Daniela JaunGold, Stefanie Freiburghaus holt Silber undKatalinaMitterer erzielt den geteilten 4. Platz.

wir gratulierenDie Erfolge der Schweizer Kochnationalmannschaften

und die der Restaurationsfachfrauen erfüllen den Schweizer Kochverband,den BerufsverbandRestauration sowie dieHotel &GastroUnionmit grossemStolz.

Wir freuen uns, zu folgendenOlympia-Medaillen gratulieren zu dürfen:

iKa

hotel & gastro unionluzern, den 18. Oktober 2012 13

HetGZ no 32

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Z i e l p u B l i k u mBerufsleute, die das Prozess­denken als Erfordernis für denAlltag erkannt haben, sowiediejenigen, die ihre Prozesseoptimierenwollen.

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verlagsleitungPhilipp Bitzer

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Ringier PrintAdligenswil AG,CH­6043Adligenswil/LU

druckRingier Print Adligenswil AG,CH­6043 Adligenswil/LU

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hotellerie etgastronomiezeitungDie Hotellerie etGastronomie Zeitung ist die auflagen­stärkste und meistgelesene Wochenzeitung im Schwei­zer Gastgewerbe. Mit einer von der Werbemedien­forschung(WEMF)beglaubigtenAuflagevon25.044ver­kauften Exemplaren (21.478 deutsch und 3.566 fran­zösisch) und ihren ausgewiesenen Mehrfachlesernerreicht die Hotellerie etGastronomie Zeitung in derganzen Schweiz wöchentlich über 100.000 Fachperso­nen aus dem Gastgewerbe und seinen artverwandtenBranchen. Die Druckauflage variiert je nachWoche undaufgrund eines zielgruppenorientierten Zielversandeszwischen 26.000 (Basisauflage) und 60.000 (Messeauf­lage) Exemplaren. Die detaillierten Zahlen und Ziel­

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fachbeilagenDas Hotellerie etGastronomie Spezial erscheint viertel­jährlich in deutscher Sprache und ist gemäss derWerbe­medienforschung (WEMF) die auflagenstärkste Gastro­nomiezeitschrift der Schweiz. Sie erreicht mit einer be­glaubigten Auflage von 41.544 Exemplaren nahezu alleBetriebe der Hotellerie und (Gemeinschafts­)Gastrono­mie. Der Inhalt einer jeden Ausgabe wird zusätzlichzum eigenständigen Versand auch dem Hotellerie et

Gastronomie Magazin beigeheftet. Dieses erscheintvierteljährlich in deutscher Sprache in einer Auf­lage von 12.500 Exemplaren und richtet sich an Ka­der des Schweizer Gastgewerbes und seiner artver­

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Mit der Sonderbeilagenserie «Booklets» betritt der Ho­tellerie etGastronomie Verlag verlegerisches Neuland.Die Ausgaben dieser neuen Reihe von hochwertigen, mo­nothematischen Gastrozeitschriften kommen wie Life­style­Magazine für den Endkonsumenten daher, rich­ten sich aber ausschliesslich an den Branchenprofi. JedeAusgabe fokussiert auf ein bestimmtes Fachthema. DieBooklets werden in deutscher und französischer Spra­che aufgelegt und der Hotellerie et Gastronomie Zeitungbeigelegt. Dadurch werden sie zielgruppenorientiert inder Branche diffundiert. Die Auflage variiert je nachThema und Zielgruppenversand zwischen 30.000 und

45.000 Exemplaren.

Come vengono valutati in Svizzerai diplomi degli altri paesi?

nonostante gli adattamenti internazionali, ogni paese ha deipercorsi formativi diversi per lo svolgimento delle varie professioni.

se qualcuno dall’estero fornito di diploma viene in svizzera a lavorare,in quale categoria salariale è da classificare? il servizio giuridico

della hotel &gastrounion conosce la risposta.

N onostante gli adattamenti internazionali,ogni paese ha dei percorsi formativi diversi

per lo svolgimento delle varie professioni. Sequalcuno dall’estero fornito di diploma viene inSvizzera a lavorare, in quale categoria salarialeè da classificare? Il servizio giuridico dellaHotel&GastroUnion conosce la risposta.Per i cittadini stranieri che arrivano in Sviz­zera per lavorare, ci si pone la domanda di comevalutare il loro diploma conseguito all’esteroall’interno del sistemadei salariminimi previstidai diversi contratti collettivi di lavoro (CCL).Il CCL della panetteria­pasticceria e quello delsettore gastro­alberghiero rispondono alla do­manda di cui sopra in modo differente. Eccocome.

ccl panetteria-pasticceria-confetteriaCondizioni per l’applicabilità del CCL panette­ria­pasticceria­confetteria: il CCL in vigore sta­bilisce dei salari minimi per i collaboratori neireparti produzione e vendita con apprendistato,con diploma federale e con diploma superioresecondo la legge sulla formazione professionale;nella vendita anche per i collaboratori con atte­stato federale di capacità. Questi salari minimivalgono solamente per collaboratori qualificatiimpiegati presso un datore di lavoro associatoin una delle organizzazioni padronali che ha fir­mato il CCL panetteria­pasticceria­confetteria.Si tratta dell’Associazione svizzera mastri pa­nettieri­pasticcieri (ASMPP) e dell’Unione sviz­zera deimastri pasticcieri­confettieri (USMPC).Per contro, non è necessario che il collabora­tore sia socio di una delle organizzazioni dei la­voratori che ha firmato il CCL. Può dunque ap­profittare dei salariminimi, senza che lui stessoabbia dovuto contribuire al raggiungimento diquesti obiettivi. Lo straniero che adesso viene in

Svizzera per lavorare munito di diploma conse­guito nel suo paese d’origine, potrà anche lui farvalere il salario minimo previsto dal CCL se haun impiego nel settore?

Formazione negli Stati membridell’UE e dell’AELS

A livello di attestato federale di capacità, le or­ganizzazioni padronali degli Stati membridell’UE e dell’AELS hanno regolato la questioneall’unanimità. I colleghi che hanno concluso laloro formazione in uno di questi Stati, possonorichiedere nel loro paese d’origine il certificatoprofessionale internazionale dell’Union inter­nationale de la boulangerie e de la boulange­rie­pâtisserie (UIB). Questo certificato gli vienerilasciato qualora la loro formazione viene equi­parata ad un apprendistato svizzero che si con­clude con un attestato federale di capacità. Die­tro presentazione del certificato UBI, i colleghistranieri hanno diritto in Svizzera al salariominimo del CCL della panetteria­pasticceria­confetteria artigianale svizzera. Questo dirittoè fra l’altro previsto all’articolo 6 capoverso 2del detto CCL. Lo stesso CCL non dice nulla in­vece per quanto riguarda altri tipi di formazioneo diplomi esteri. In questo caso, i collaboratoriinteressati devono inoltrare una domanda diequipollenza con un titolo di formazione profes­sionale all’Ufficio federale della formazione pro­fessionale e della tecnologia (UFFT) a Berna. Laprocedura non è gratuita,ma costa qualcosa.

Formazione al di fuori degli Statimembri dell’UE e dell’AELS

Non esistono accordi in proposito con gli Statiche non sono membri dell’UE e dell’AELS. I col­leghi che vengono da paesi extraeuropei non po­tranno pertanto far valere il pagamento del sa­

lariominimoCCL,madovrannodi volta in voltanegoziare la loro retribuzione con il datore dilavoro.

la soluzione nel ccnl gastro-alberghieroPer le professioni gastro­alberghiere con attes­tati federali di capacità (cuoco, addetto alla ri­storazione, e così via), certificati internazionalicome quelli rilasciati dall’UBI non ne esistono.Le parti sociali, attenendosi alla prassi seguitadall’Ufficio federale della formazione professio­nale e della tecnologia, partono dal presuppostoche una formazione di due anni con certificatofederale di formazione pratica è paragonabile aduna formazione triennale con attestato federaledi capacità. Si tratta tuttavia solamente di unasemplice regola, non sempre valida. Nei singolicasi, allorché fra datore di lavoro e lavoratoresi pone la questione del riconoscimento o menodi un titolo straniero, l’UFFT potrà verificarnel’equipollenza con un diploma svizzero. La do­manda all’UFFTnon è gratuita. mariogsell

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H O T E L & G A S T R OU N I O N

SERVI Z

I O G I U R I DI C

O

cittadine e cittadini dell’uein svizzera

Gli accordi bilaterali fra la Svizzera e l’UEsono entrati in vigore il 1° giugno 2002.Uno di questi, e cioè l’accordo sulla liberacircolazione delle persone, permette aicittadini dell’UE e ai cittadini svizzeri diaccedere almercato dei servizi e del la­voro di tutti gli Stati parti dell’accordo.Questa libertà è stata inoltre estesa ai pa­esi dell’AELS, l’Associazione europea dilibero scambio (oltre alla Svizzera,Islanda, Liechtenstein eNorvegia). Conl’accordo sulla libera circolazione dellepersone, la Svizzera ha adottato il sistemacomune di riconoscimento dei diplomi.L’accordo riguarda solo i diplomi statali.Un diploma è statale quando è rilasciatodirettamente dallo Stato o da entità adesso subordinate, oppure riconosciutida organismi statali. Le disposizioni sta­bilite tra la Svizzera e gli Statimembridell’UE e dell’AELS per il riconoscimentodei diplomi valgono esclusivamente perattestati di capacità che danno l’accessodiretto alla pratica della professione. Diregola un richiedente ha il diritto di farverificare i contenuti del suo diploma equindi di ottenerne il riconoscimento.Non è però sufficiente che i titoli profes­sionali siano paragonabili. Decisivi perl’attestazione di equipollenza del diplomasono pure la durata e i contenuti della for­mazione. (gpe)

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