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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°156 - Semaine du 5 au 11 juillet 2012 PP. 2-3 IPW - FOCANT COULEUR BOURBON SPA Château Annonces Dans ce supplément, 6 pages pour trouver le bien de votre choix. PP>6-11 Ce week-end, Westerlo sera à la fête. Partez à la découverte de son château. pages 4-5 D.R. PP. 6 > 15

La Libre immo du 5 juillet 2012

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Page 1: La Libre immo du 5 juillet 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°156 - Semaine du 5 au 11 juillet 2012

PP.2-3

IPW-FOC

ANT

COULEURBOURBONSPA

Château AnnoncesDans ce supplément,6 pages pour trouver le biende votre choix. PP>6-11

Ce week-end, Westerlo sera àla fête. Partez à la découvertede son château. pages 4-5

D.R.

PP. 6 > 15

Page 2: La Libre immo du 5 juillet 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

l Patrimoine

h L’ancien hôtel de Bourbonà Spa a été restauré etinauguré la semainedernière.

hC’est un bel exemple debâtiment classé soumis à unemodernisation équilibrée.

On vient d’inaugurer à Spa le retour à lavie d’une très belle bâtisse datant de1774. Il s’agit de l’hôtel Bourbon, ap­pelé à devenir une résidence abritantsix logements sociaux. La réaffectationde cette demeure dequalité imposa uneétude approfondie du bâti avant de selancer dans une restauration­réaffecta­tion lourde à tous points de vue. Lebudget a presque atteint le million etdemi d’euros. L’IPW a pris 80 pc desfrais à sa charge.Spaméritait cet effort tant la ville évo­

lue superbement depuis presque dixans, grâce en partie à la recréation desbains au sommet de la colline qui do­mine l’agglomération ardennaise. Maisrestaurer ne veut pas dire faire n’im­porte quoi, surtout sur un bâtimentclassé. La Charte de Venise datant de1964, réévaluée en 1975 à Amsterdamsous l’égidede l’Icomos, vient baliser lesobjectifs.Il faut que les interventions sur les zo­

nes classées soient visibles et identifia­bles. Cela peut engendrer des polémi­ques, mais ce ne fut pas le cas ici à Spa.Le milieu des architectes et des protec­teurs du patrimoine est souvent con­fronté à la question de savoir quoi fairepour lemieux du bâtiment. Tout refairecomme le prônait Viollet­le­Ducdont lechefs­d’œuvre se situe au château dePierrefonds, ne rien faire du toutcomme le suggérait l’historien de l’artJohn Ruskin ou trouver un accommo­dement entre modernité et souvenirsanciens comme le conseillait CamilloBoito (le plus bel exemple de ceci étantla château des Nassau à Vianden ou laHalle aux viandes de Liège, exceptionfaite des lucarnes) ?Des conflits peuvent naître entre pou­

voirs subsidiant et propriétaires de bienclassés pour de simple double vitrage

refusés pour des raisons esthétiques(mais alors, que les pouvoirs publicspayent le surcoût de chauffage !), lechoix d’un type de couverture (ardoi­ses, tuiles, et de quelle couleur) ou la re­construction d’une cheminée exté­rieure.Le bureau d’architectes Lejeune­Gio­

vanelli à Pepinster fut chargé de réin­venter l’immeuble spadois. Pari tenu enunifiant apports contemporains et res­pect du bâti ancien (voir par ailleurs).Parler d’une maison de Spa c’est for­

cément appréhender un brin de l’his­toire de la ville d’eau. C’est égalementévoquer des gens qui y passèrent pourprendre le breuvage ferrugineux passa­blement infect, depuis le XVIIe siècle aumoins. On sait que Pierre le Grand, em­pereur de toutes les Russies y fit un sé­jour demeuré célèbre en 1714. Le Pou­hon qui porte son nom vient lui aussid’être restauré. Pierre le Grand ne futpas le seul prince souverain à résider àSpa et la famille de Bourbon, notam­ment les princes d’Orléans au XIXe siè­

cle, y vint pour se soigner, d’autant plusfacilement que notre première reineétait des leurs. La deuxième reine deBelgique, Marie­Henriette de Habs­bourg­Lorraine, épouse de Léopold II yvécut souvent et ymourut en 1902.Tout cela faisait de Spa une ville de cu­

res chic et romantique à l’égal de BadenBaden qui avait en plus un opéra alorsque Spa possédait son champ de cour­ses et deux casinos dont l’un, le Vaux­Hall appartient également à l’IPW, sousemphytéose dans les mains de la ville

de Spa.Ces têtes couronnées amenèrent du

monde, unmonde fou en saison et l’en­gouement pour des séjours de soins etde plaisirs imposèrent la constructiond’hôtels et d’auberges.Parmi ces hôtels on trouvait celui de

Bourbon, belle bâtisse de cinq travéesqui fut érigé en 1774. Lors de l’inaugu­ration du bâtiment restauré, ce 27 juin2012, l’inamovible mayeur de Spa Jo­sephHoussa évoqua la présence de centétablissements de ce type en ville. Voilàde quoi prouver la vitalité historique dela cité,même si les hôtels étaient parfoispetits; ici on ne compte que 342m² uti­les sur trois niveaux.Mais après la Seconde Guerre mon­

diale, l’esprit s’en alla vers d’autrescieux et Spa périclita sauf quand les bo­lides se rendaient à Francorchamps.L’hôtel Bourbon en paya le prix commed’autres. Il fut abandonné et ne servitque de restaurant (Le Clair­Obscur) aurez­de­chaussée et de boîte de nuit encaves (Le Bourbon), jusqu’il y a unegrosse dizaine d’années.

La qualité de la bâtisse, qui en pluspossède une sœur jumelle (l’hôtel d’Ir­lande) exactement en face, au sort àpeine plus avantageux mais resté enmains privées, faisait tachedans le cœurde la cité. Il y eut donc des projets derestauration, de réaffectation, depuis lafin des années nonante (pour les deuxédifices). Mais rien ne bougea vraimentdu côté Bourbon avant que l’IPW (Insti­tut du Patrimoine wallon), ne fasse legeste salvateur de racheter le bien enl’an 2000 et de le laisser en bail emphy­téotique à l’office public Logivesdredont le site internet est d’une pauvretéétonnante; l’hôtel Bourbon n’y figuremême pas ! Six logements sociaux debelle qualité ont donc été aménagés au­dedans de lamaison spadoise. Et c’est lavie qui y reprend.Philippe Farcy

http://www.international.icomos.org/charters/venice_f.pdf; Pour s’y rendre :32 rue Félix Delhasse à 4900 Spa; IPW :Téléphone : 081 654 154 Fax :081 654 144 E-mail : [email protected]

L’hôtel Bourbonest une fleur de

plus au chapeau dela ville de Spa quiretrouve de son

lustre comme il y acent ans.

Allier l’empreinte contemporaine au bâti ancienh Le bureau d’architecture Lejeune­Giovanelli à Pepinster fut chargé du dossier spadois.

Thierry Lejeune et Giuseppina Giovanelli sont lesdeux architectes qui furent chargés par l’IPW etLogivesdre pour remettre à flot ce navire vacillant duXVIIIe siècle. On ne reviendra pas sur les péripétiesqui émaillèrent ce dossier dont le dénouement heu­reux est un bon présage pour le patrimoine wallonmême si cette unité architecturale limitée à cinqtravées et trois niveaux, ne peut être un symbolemajeur.L’hôtel Bourbon est une pierre de plus dans uneréhabilitation constante du patrimoine sous l’aileprotectrice de l’IPW qui nemanque pas de projetspour rendre de la vie à des bâtiments en péril. PourSpa, Thierry Lejeune nous a expliqué la complexitédu travail accompli tout en signalant d’emblée queles implications de la Charte de Venise en un tel lieufurent limitées.En effet, : “si le bien est classé depuis 1999, il n’endemeure pas moins que la protection officielle estlimitée à la toiture et aux façades. Pour l’intérieur, ensachant que nous devions transformer la totalité de labâtisse, il n’y avait pas à respecter un code quel qu’ilsoit. D’autant plus que l’intérieur était ravagé, hormisle rez et les deux caves voûtées de part et d’autre de latravée centrale. Les voûtes sont en schiste et nous lesavons conservées intégralement. Par contre il n’y avaitplus d’escalier, les carreaux des baies étaient tous cassésou presque et les planchers étaient pour la plupartaffaissés. La toiture, sa ferme et donc la charpenteétaient en bon état, eu égard à l’abandon des lieux. Ilnous restait cela plus les murs porteurs en briques etpierre. Les cloisonnements anciens étaient en lattis ettorchis avec le réseau de colombage de chêne, tradi­tionnel. Il fallait donc réinventer l’immeuble en fonc­tion de sa nouvelle mission d’accueillir des familles ou

des couples. En gardant la trame ancienne, nous avonsrétabli tous les éléments pour la sécurité des résidants.L’intérieur a donc été démoli puis remonté en étançon­nant. Pour accéder à la cave on a imaginé un escalierhélicoïdal. Les niveaux 1 et 2 possèdent un escaliercommun en béton. Le troisième niveau dispose deduplex sous toiture avec un escalier en bois. Tous lesescaliers sont inscrits dans la même zone. En façade,nous avons placé un double vitrage alors qu’il n’étaitpas prévu dans les premières études et dans le certificatde patrimoine. Mais il se fait qu’entre­temps, nousvivons une révolution énergétique qui amène à recon­sidérer certains points qui n’auraient pas été admis surdes chantiers plus anciens”.La Charte de Venise qui aime pourtant montrer lesinterventions contemporaines afin que tout unchacun puisse identifier les changements d’aspectsau cours du temps, a été par ici quelque peumalme­née, mais à bon droit. Pourquoi faudrait­il toujoursfaire en sorte qu’une restauration soit effectuée àtravers un apport contemporain visible, au risque deheurter la vue comme c’est le cas avec la tour enbéton armé tout près du portail renaissance de lacathédrale Saint­Paul à Liège ?La question se posait en effet pour les vitrages de latravée centrale. Les maîtres d’œuvre voulaient larestitution des quatre baies du rez, y compris deleurs espagnolettes. Cela fut fait.On appliqua l’idée aux deux portes superposées.“Pour réaliser des copies parfaites nous disposions dedocuments anciens, photos, gravures, dessins, et sinon,nous avions les traces laissées sur les ouvrants desbaies. L’attique que l’on nomme aussi l’imposte au­des­sus de la porte d’entrée a donc été recréé à l’identique.Ce fut un travail compliqué à cause des courbures.

L’œuvre a été exécuté par Pascal Dethier àWaimes­Ovifat. Les châssis sont neufs également, aux troisquarts, refaits à l’ancienne, comme au Vaux­Hall quidate lui aussi de 1774. On a simplement épaissi leschâssis pour poser le double vitrage. A l’arrière nousavons disposé les salles d’eau. Elles profitent de petitesbaies neuves avec des plats en acier débordant à cadredroit”.Pour ce qui est du respect de la Charte de Venise,notre interlocuteur nous signalait que tout se fit enbonne intelligence lors des réunions préparatoires.“Mais il est vrai que le travail inventif des architec­tes est vite bridé car les intérêts en jeu sont parfoistrès différents. Dans un processus de création surdes immeubles classés de grande ampleur, on peutrapidement en arriver à dénaturer le projet pouratteindre le compromis qui satisfera tout le monde.Il faut toujours rester modeste, mais il y a des inter­ventions géniales qui n’affectent pas les bâtimentsanciens et qui même lui ajoutent de l’intérêt (NdlR:comme à la Halle de Durbuy). Ce n’est pas le propospour Spa où les interventions extérieures furentmodestes. Par ailleurs, nous avons livré il n’y aguère encore la restauration de la Grand­Poste àVerviers, où a pris place le Forem. Avec sa tourhaute de 80mètres, c’est la plus haute poste dupays. Nous avons entre autres proposé des lucarnesqui respectaient le travail éclectique de l’architectegantois Alphonse Van Houtte, qui fit également laposte de Spa et celle de Louvain. Le travail sur l’ap­port de la lumière fut primordial”. Les Lejeune etGiovanelli ont également restauré le château deRuyff près de Plombières. On y viendra sans douteun jour.Ph. Fy.IP

W-GIOVA

NELLI

Le bâtiment de 1774 a été divisé en sixlogements. Dehors on ne se rend compte derien sinon de l’harmonie des lignes de lavénérable bâtisse.

Charte de Venise, un exemple spadois

IPW-FOC

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Page 3: La Libre immo du 5 juillet 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3Le dossierSEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

l Patrimoine

de Spa.Ces têtes couronnées amenèrent du

monde, unmonde fou en saison et l’en­gouement pour des séjours de soins etde plaisirs imposèrent la constructiond’hôtels et d’auberges.Parmi ces hôtels on trouvait celui de

Bourbon, belle bâtisse de cinq travéesqui fut érigé en 1774. Lors de l’inaugu­ration du bâtiment restauré, ce 27 juin2012, l’inamovible mayeur de Spa Jo­sephHoussa évoqua la présence de centétablissements de ce type en ville. Voilàde quoi prouver la vitalité historique dela cité,même si les hôtels étaient parfoispetits; ici on ne compte que 342m² uti­les sur trois niveaux.Mais après la Seconde Guerre mon­

diale, l’esprit s’en alla vers d’autrescieux et Spa périclita sauf quand les bo­lides se rendaient à Francorchamps.L’hôtel Bourbon en paya le prix commed’autres. Il fut abandonné et ne servitque de restaurant (Le Clair­Obscur) aurez­de­chaussée et de boîte de nuit encaves (Le Bourbon), jusqu’il y a unegrosse dizaine d’années.

La qualité de la bâtisse, qui en pluspossède une sœur jumelle (l’hôtel d’Ir­lande) exactement en face, au sort àpeine plus avantageux mais resté enmains privées, faisait tachedans le cœurde la cité. Il y eut donc des projets derestauration, de réaffectation, depuis lafin des années nonante (pour les deuxédifices). Mais rien ne bougea vraimentdu côté Bourbon avant que l’IPW (Insti­tut du Patrimoine wallon), ne fasse legeste salvateur de racheter le bien enl’an 2000 et de le laisser en bail emphy­téotique à l’office public Logivesdredont le site internet est d’une pauvretéétonnante; l’hôtel Bourbon n’y figuremême pas ! Six logements sociaux debelle qualité ont donc été aménagés au­dedans de lamaison spadoise. Et c’est lavie qui y reprend.Philippe Farcy

http://www.international.icomos.org/charters/venice_f.pdf; Pour s’y rendre :32 rue Félix Delhasse à 4900 Spa; IPW :Téléphone : 081 654 154 Fax :081 654 144 E-mail : [email protected]

Allier l’empreinte contemporaine au bâti ancienh Le bureau d’architecture Lejeune­Giovanelli à Pepinster fut chargé du dossier spadois.

Thierry Lejeune et Giuseppina Giovanelli sont lesdeux architectes qui furent chargés par l’IPW etLogivesdre pour remettre à flot ce navire vacillant duXVIIIe siècle. On ne reviendra pas sur les péripétiesqui émaillèrent ce dossier dont le dénouement heu­reux est un bon présage pour le patrimoine wallonmême si cette unité architecturale limitée à cinqtravées et trois niveaux, ne peut être un symbolemajeur.L’hôtel Bourbon est une pierre de plus dans uneréhabilitation constante du patrimoine sous l’aileprotectrice de l’IPW qui nemanque pas de projetspour rendre de la vie à des bâtiments en péril. PourSpa, Thierry Lejeune nous a expliqué la complexitédu travail accompli tout en signalant d’emblée queles implications de la Charte de Venise en un tel lieufurent limitées.En effet, : “si le bien est classé depuis 1999, il n’endemeure pas moins que la protection officielle estlimitée à la toiture et aux façades. Pour l’intérieur, ensachant que nous devions transformer la totalité de labâtisse, il n’y avait pas à respecter un code quel qu’ilsoit. D’autant plus que l’intérieur était ravagé, hormisle rez et les deux caves voûtées de part et d’autre de latravée centrale. Les voûtes sont en schiste et nous lesavons conservées intégralement. Par contre il n’y avaitplus d’escalier, les carreaux des baies étaient tous cassésou presque et les planchers étaient pour la plupartaffaissés. La toiture, sa ferme et donc la charpenteétaient en bon état, eu égard à l’abandon des lieux. Ilnous restait cela plus les murs porteurs en briques etpierre. Les cloisonnements anciens étaient en lattis ettorchis avec le réseau de colombage de chêne, tradi­tionnel. Il fallait donc réinventer l’immeuble en fonc­tion de sa nouvelle mission d’accueillir des familles ou

des couples. En gardant la trame ancienne, nous avonsrétabli tous les éléments pour la sécurité des résidants.L’intérieur a donc été démoli puis remonté en étançon­nant. Pour accéder à la cave on a imaginé un escalierhélicoïdal. Les niveaux 1 et 2 possèdent un escaliercommun en béton. Le troisième niveau dispose deduplex sous toiture avec un escalier en bois. Tous lesescaliers sont inscrits dans la même zone. En façade,nous avons placé un double vitrage alors qu’il n’étaitpas prévu dans les premières études et dans le certificatde patrimoine. Mais il se fait qu’entre­temps, nousvivons une révolution énergétique qui amène à recon­sidérer certains points qui n’auraient pas été admis surdes chantiers plus anciens”.La Charte de Venise qui aime pourtant montrer lesinterventions contemporaines afin que tout unchacun puisse identifier les changements d’aspectsau cours du temps, a été par ici quelque peumalme­née, mais à bon droit. Pourquoi faudrait­il toujoursfaire en sorte qu’une restauration soit effectuée àtravers un apport contemporain visible, au risque deheurter la vue comme c’est le cas avec la tour enbéton armé tout près du portail renaissance de lacathédrale Saint­Paul à Liège ?La question se posait en effet pour les vitrages de latravée centrale. Les maîtres d’œuvre voulaient larestitution des quatre baies du rez, y compris deleurs espagnolettes. Cela fut fait.On appliqua l’idée aux deux portes superposées.“Pour réaliser des copies parfaites nous disposions dedocuments anciens, photos, gravures, dessins, et sinon,nous avions les traces laissées sur les ouvrants desbaies. L’attique que l’on nomme aussi l’imposte au­des­sus de la porte d’entrée a donc été recréé à l’identique.Ce fut un travail compliqué à cause des courbures.

L’œuvre a été exécuté par Pascal Dethier àWaimes­Ovifat. Les châssis sont neufs également, aux troisquarts, refaits à l’ancienne, comme au Vaux­Hall quidate lui aussi de 1774. On a simplement épaissi leschâssis pour poser le double vitrage. A l’arrière nousavons disposé les salles d’eau. Elles profitent de petitesbaies neuves avec des plats en acier débordant à cadredroit”.Pour ce qui est du respect de la Charte de Venise,notre interlocuteur nous signalait que tout se fit enbonne intelligence lors des réunions préparatoires.“Mais il est vrai que le travail inventif des architec­tes est vite bridé car les intérêts en jeu sont parfoistrès différents. Dans un processus de création surdes immeubles classés de grande ampleur, on peutrapidement en arriver à dénaturer le projet pouratteindre le compromis qui satisfera tout le monde.Il faut toujours rester modeste, mais il y a des inter­ventions géniales qui n’affectent pas les bâtimentsanciens et qui même lui ajoutent de l’intérêt (NdlR:comme à la Halle de Durbuy). Ce n’est pas le propospour Spa où les interventions extérieures furentmodestes. Par ailleurs, nous avons livré il n’y aguère encore la restauration de la Grand­Poste àVerviers, où a pris place le Forem. Avec sa tourhaute de 80mètres, c’est la plus haute poste dupays. Nous avons entre autres proposé des lucarnesqui respectaient le travail éclectique de l’architectegantois Alphonse Van Houtte, qui fit également laposte de Spa et celle de Louvain. Le travail sur l’ap­port de la lumière fut primordial”. Les Lejeune etGiovanelli ont également restauré le château deRuyff près de Plombières. On y viendra sans douteun jour.Ph. Fy.

Le bâtiment de 1774 a été divisé en sixlogements. Dehors on ne se rend compte derien sinon de l’harmonie des lignes de lavénérable bâtisse.

Charte de Venise, un exemple spadois

IPW-FOC

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Vie de Château SEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château 631

Westerlo, plus que jamais Merode

h Le château ancien est le symboleparfait de l’entité. Symbiose populairece week­end. A partager.

EN CES SEMAINES DE PRINTEMPS ET D’ÉTÉ, danscette Campine anversoise si riche de châteaux, il nefait pas de doute que Westerlo fait figure de prouedans l’art de vivre en région flamande. Il y a moinsd’un mois, la municipalité et des acteurs culturelsprivés avaient monté trois spectacles réunissant entrois lieux différents (dont les deux châteaux Me­rode) et en six soirées des centaines de figurantspour célébrer lesMerode et surtout leur chère com­tesse Jeanne (1853­1944), fille du comte Charles etde la princesse Anne d’Arenberg.Elle avait fait construire vers 1911 le château neuf

qui sert de mairie. Jeanne fut un personnage géné­reux, aimé, créant écoles, églises, chapelles et autreslieux de bienfaisance pour les gens de son village etdes environs.Ce week­end, Westerlo sera encore à la fête et unevisite sur place s’impose car le château se visiteramême de l’intérieur et que des dizaines de standsfestifs feront du domaine “the place to be”, tant dupoint de vue du folklore que de l’art de vivre. Larobe de mariée de la princesse Claire de Belgique(par Natan), sera exposée.La jeune génération assumée entre autres par Si­

mon de Merode prend lentement le pouvoir et

anime les vieux murs avec un souci de qualité quifait plaisir à voir. Comme ses frères et sœurs Thierry,Edouard et Eliane, il provient des environs de Char­leville­Mézières et tous ont “découvert” récemmentce qu’était la vie dans cette zone de notre pays. Et cefut une révélationde sentir le respect qu’ont les genspour le patrimoine et l’histoire puis la fierté de tousde posséder tant de beaux bâtiments (on n’est pasloin de l’abbaye de Tongerlo et du superbe châteaude ce nom au comte deM.).Les Merode sont bien convaincus de posséder un

outil magnifique. Ils sont déterminés à en faire pro­fiter l’ensemble de la population locale mais aussiinternationale. Le château est un phare, classé biensûr, ce qui fait le contentement entre autre duprince Simon, toujours prêt à travailler avec les res­ponsables du patrimoine de la région flamande.Westerlo est une montagne d’histoire inscrite surchaque pierre. C’est une cascade de gens importantsperpétués par des tableaux accrochés aux cimaises.C’est une rivière (la Nèthe) qui alimente les douveset les étangs, ce sont des alignements d’allées quidonnent un brin de monumentalité en attendantqu’un jour le jardin à la française soit reconstitué.Une Nèthe qui était jadis la frontière entre la prin­

cipauté de Liège à travers le comté de Looz et lemar­quisat d’Anvers. Construire un donjon au service dumarquisat et du duché de Brabant était donc auXIIIe siècle d’une importance majeure. Dès lors, àvoir les poutres immenses (au moins 25 m de long)qui ornent les plafonds du donjon, on se dit avec Si­mon que ces pièces de bois sont nées presque du

temps de Charlemagne. Et l’on sait que tout débutasans doute vers l’an 1000 à partir d’un donjon debois posé sur une motte. Puis on construisit en dur,avec ce grès ferrugineux que l’on retrouve dans labasilique d’Aarschot et au portail d’accès de l’ab­baye de Tongerlo, célèbre pour sa bière et sa “Der­nière Cène” de l’atelier de Léonard de Vinci.Le donjon en son île fut ensuite assorti de quatre

ailes disposées en diagonale (idée similaire à Viane)ce qui donne un caractère étonnant au bâti. C’étaitau XVIe siècle. Un mariage en septembre 1701 avecMarie­Thérèse Pignatelli, fille du prince de Noia, vi­ce­roi de Sardaigne et de Sicile, duc de Monteleonepermit à Eugène­Philippe comte de Merode, mar­quis de Westerloo et comte de Montfort, né en1674 etmort en 1732, d’augmenter le tout avec desailes bien ouvertes sur l’extérieur, au XVIIIe siècle.Au XIXe siècle il y eut des apports intérieurs nom­breux et un peu à l’extérieur, par les architectesSuys, Claes et Langerock. Le domaine arriva au Me­rode suite au mariage le 11 novembre 1357 du ba­ron Richard de Merode, avec Marguerite de Wese­mael, dame d’Oelen et d’Huslhout dont le père étaitsire de Westerloo et la mère, Jeanne de Beauffortétait dame de Fallais, caillou brabançon en pleineprincipauté de Liège. Ce lien avec les Wesemaelepermit aux Merode de revendiquer la terre, aprèsque Jean II deWesemaele eu donnéWesterlo et Fal­lais au duc de Bourgogne en 1468. Lequel ducdonna Westerlo à son conseiller Guy de Brimeu.Mais Brimeu fut exécuté par les Gantois en 1477 etles Merode firent valoir leurs droits. En 1478 puisen 1483, le Grand­Conseil de Brabant à Malines lesrendit pleinement propriétaires. Les Merode sontdonc ici depuis 529 ans !http://www.kasteelfeesten­westerlo.be/; de 10 h à

19h.Philippe Farcy

PH.FY.

Westerlo est un château immense accroché à un puissant donjon. On y fait la fête ce week-end dans toutle parc et y compris sur l’eau.

PH.FY.

En bref

Libre Immo. Supplément hebdomadaire àLa Libre Belgique. Coordinationrédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29

13 - [email protected]) Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeurresponsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard.Rédacteur en chef: Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint:Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert(responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique LeClercq (00322 21127 64 - [email protected])

Le Portugal souffreLe secteur portugais de la construction est confronté àdes faillites et un taux de chômage en forte hausse quipourraient compromettre le remboursement de 38milliards d’euros de dette au secteur bancaire, a avertile leader de la confédération portugaise de la cons­truction et de l’immobilier.Manuel Reis Campos amisen garde contre ce qu’il qualifie d’inaction du gouver­nement face à une “catastrophe imminente”. ”Le sec­teur (de la construction) doit 38milliards d’euros auxbanques, les créances douteuses sont en nette hausse,bien plus forte que prévu, tout comme les faillites.Nous nous attendons à ce que 13000 entreprises s’ef­fondrent cette année et à ce que le secteur perde140000 emplois”, a­t­il dit à des journalistes lors d’unpoint presse. Contrairement à l’Espagne voisine, lePortugal n’a pas connu de bulle immobilière avant lacrise financière de 2008. (Reuters) e

Question time

Le contre­préavisdu preneur

En principe, lorsqu’une personne décide de louerun bien pour en faire sa résidence principale, lesparties sont engagées pour une durée de neuf ans(hormis les hypothèses de bail de courte durée). Untel délai peut paraître contraignant pour ces parties,qui pourraient être bloquées s’il leur venait l’enviede se lancer dans un nouveau projet (comme l’achatou la vente d’un bien).La loi a donc prévu différentes hypothèses dans les­quelles les parties peuventmettre fin, avant les neufans, au contrat de bail.Pour le bailleur, il peut le faire pour les motifs sui­vants :­ pour occupation personnelle (ou par un membrede sa famille) ;­ pour réaliser des travaux de construction, de réno­vation ou de transformation de l’immeuble ;­ sansmotif, maismoyennant le paiement d’une in­demnité.De son côté, le preneur a également la possibilité demettre fin à ce contrat,moyennant le respect de cer­tains délais et l’éventuel paiement d’une indemnité.Ce qui peut également être intéressant pour ce der­nier, c’est qu’il bénéficie aussi de la possibilité de ré­pliquer au congé donné par son bailleur, en don­nant un contre­préavis, d’un mois et sans devoirpayer d’indemnité.Ce droit est toutefois limité et ne peut être exercéque dans l’une des hypothèses visées ci­avant (oc­cupation personnelle, travaux ou sans motif). Ledroit au contre­préavis n’existe donc pas si le bailprend fin pour d’autres motifs tels que la résiliationamiable entre les parties ou la résolution prononcéepar le tribunal.Pour être complet, précisons enfin que le contre­préavis ne peut être d’application dans l’hypothèsed’un bail de courte durée. e

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Biennale

Les 44e“Kasteelfeesten”àWesterlo. UnmustPar Ph. Fy.

Ces 7 et 8 juillet, Westerlo sera à la fête. Etcomme le temps quoiqu’incertain sera plutôtbeau, c’est l’occasion pour qui aime le patri-moine mais aussi s’amuser à toutes sortesd’activités, de se rendre dans ce parc grand deprès de septante hectares pour participer àdes fêtes dont nos compatriotes flamandsdétiennent le secret. Brueghel n’est jamaistrès loin, du moins en esprit et il y a destraditions qui sont tenaces. Celle voulue parles princes de Merode d’accueillir leurs conci-toyens proches ou éloignés en leur domainetient autant du sens de la convivialité que decelui de l’entreprise. Les châteaux, surtout decette taille, sont des charges immenses pourqui les supportent. Faire venir le grand publicest doncune idée heureuse, comme aux Musicales deBeloeil ou aux Nuits de Seneffe. Les Merodeinstallés au château de Merode près de Aix-la-Chapelle agissent depuis peu de la mêmemanière. Et c’est toujours pour maintenir ici,sauver et restaurer là, un patrimoine quidépasse ses seuls propriétaires.A Westerlo samedi et dimanche de 10h à 19h,il y aura de quoi festoyer entre folklore,amusements médiévaux et tablées diversespour goûter aux spécialités locales et pourboire de la cervoise des moines tout proches.Des barbecues sont prévus en divers endroitsdu parc.L’artisanat sera à l’honneur avec des céramis-tes, des tailleurs de pierre, des souffleurs deverre, des séances de maquillages, afin decontenir les humeurs des enfants.L’eau qui baigne le domaine sera utilisée àdivers escients, comme des promenadesromantiques en barques sur des miroirs d’eauqui ne sont pas grands comme à Courances oupour des combats dignes du folklore vénitien,voire pour faire du pédalo. On pourra sepromener à cheval ou en calèche, on pourraregarder des rapaces attraper des proies,admirer le dressage des chiens; il sera mêmepermis de monter aux pieds des toitures pourse jeter dans le vide comme des para-com-mandos (2 €). Pour ces derniers un parcourssera spécialement conçu. D’autres activitéssportives sont annoncées (VTT, pêche, tir).Plusieurs “bourses” de brocantes sont égale-ment prévues. Et pour ceux qui aiment lesbelles demeures, une visite des appartementsest possible. Voilà qui va en changer quel-ques-uns de Walibi ! Et on ne paye qu’une fois.

UEntrée à 8 €. Gratuit jusque 14 ans inclus.Prévoyez de la menue monnaie et des habitsde rechange. Château de Merode, Polderstraat51 à 2260Westerlo. Les personnes à mobilitéréduite auront un parking spécialementréservé dans la “Hovenierstraat”.

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5En pratiqueSEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château 631

Westerlo, plus que jamais Merodetemps de Charlemagne. Et l’on sait que tout débutasans doute vers l’an 1000 à partir d’un donjon debois posé sur une motte. Puis on construisit en dur,avec ce grès ferrugineux que l’on retrouve dans labasilique d’Aarschot et au portail d’accès de l’ab­baye de Tongerlo, célèbre pour sa bière et sa “Der­nière Cène” de l’atelier de Léonard de Vinci.Le donjon en son île fut ensuite assorti de quatre

ailes disposées en diagonale (idée similaire à Viane)ce qui donne un caractère étonnant au bâti. C’étaitau XVIe siècle. Un mariage en septembre 1701 avecMarie­Thérèse Pignatelli, fille du prince de Noia, vi­ce­roi de Sardaigne et de Sicile, duc de Monteleonepermit à Eugène­Philippe comte de Merode, mar­quis de Westerloo et comte de Montfort, né en1674 etmort en 1732, d’augmenter le tout avec desailes bien ouvertes sur l’extérieur, au XVIIIe siècle.Au XIXe siècle il y eut des apports intérieurs nom­breux et un peu à l’extérieur, par les architectesSuys, Claes et Langerock. Le domaine arriva au Me­rode suite au mariage le 11 novembre 1357 du ba­ron Richard de Merode, avec Marguerite de Wese­mael, dame d’Oelen et d’Huslhout dont le père étaitsire de Westerloo et la mère, Jeanne de Beauffortétait dame de Fallais, caillou brabançon en pleineprincipauté de Liège. Ce lien avec les Wesemaelepermit aux Merode de revendiquer la terre, aprèsque Jean II deWesemaele eu donnéWesterlo et Fal­lais au duc de Bourgogne en 1468. Lequel ducdonna Westerlo à son conseiller Guy de Brimeu.Mais Brimeu fut exécuté par les Gantois en 1477 etles Merode firent valoir leurs droits. En 1478 puisen 1483, le Grand­Conseil de Brabant à Malines lesrendit pleinement propriétaires. Les Merode sontdonc ici depuis 529 ans !http://www.kasteelfeesten­westerlo.be/; de 10 h à

19h.Philippe Farcy

En bref

Libre Immo. Supplément hebdomadaire àLa Libre Belgique. Coordinationrédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29

13 - [email protected]) Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeurresponsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard.Rédacteur en chef: Vincent Slits. Rédacteur en chef adjoint:Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert(responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique LeClercq (00322 21127 64 - [email protected])

Le Portugal souffreLe secteur portugais de la construction est confronté àdes faillites et un taux de chômage en forte hausse quipourraient compromettre le remboursement de 38milliards d’euros de dette au secteur bancaire, a avertile leader de la confédération portugaise de la cons­truction et de l’immobilier.Manuel Reis Campos amisen garde contre ce qu’il qualifie d’inaction du gouver­nement face à une “catastrophe imminente”. ”Le sec­teur (de la construction) doit 38milliards d’euros auxbanques, les créances douteuses sont en nette hausse,bien plus forte que prévu, tout comme les faillites.Nous nous attendons à ce que 13000 entreprises s’ef­fondrent cette année et à ce que le secteur perde140000 emplois”, a­t­il dit à des journalistes lors d’unpoint presse. Contrairement à l’Espagne voisine, lePortugal n’a pas connu de bulle immobilière avant lacrise financière de 2008. (Reuters) e

Question time

Le contre­préavisdu preneur

En principe, lorsqu’une personne décide de louerun bien pour en faire sa résidence principale, lesparties sont engagées pour une durée de neuf ans(hormis les hypothèses de bail de courte durée). Untel délai peut paraître contraignant pour ces parties,qui pourraient être bloquées s’il leur venait l’enviede se lancer dans un nouveau projet (comme l’achatou la vente d’un bien).La loi a donc prévu différentes hypothèses dans les­quelles les parties peuventmettre fin, avant les neufans, au contrat de bail.Pour le bailleur, il peut le faire pour les motifs sui­vants :­ pour occupation personnelle (ou par un membrede sa famille) ;­ pour réaliser des travaux de construction, de réno­vation ou de transformation de l’immeuble ;­ sansmotif, maismoyennant le paiement d’une in­demnité.De son côté, le preneur a également la possibilité demettre fin à ce contrat,moyennant le respect de cer­tains délais et l’éventuel paiement d’une indemnité.Ce qui peut également être intéressant pour ce der­nier, c’est qu’il bénéficie aussi de la possibilité de ré­pliquer au congé donné par son bailleur, en don­nant un contre­préavis, d’un mois et sans devoirpayer d’indemnité.Ce droit est toutefois limité et ne peut être exercéque dans l’une des hypothèses visées ci­avant (oc­cupation personnelle, travaux ou sans motif). Ledroit au contre­préavis n’existe donc pas si le bailprend fin pour d’autres motifs tels que la résiliationamiable entre les parties ou la résolution prononcéepar le tribunal.Pour être complet, précisons enfin que le contre­préavis ne peut être d’application dans l’hypothèsed’un bail de courte durée. e

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Les 44e“Kasteelfeesten”àWesterlo. UnmustPar Ph. Fy.

Ces 7 et 8 juillet, Westerlo sera à la fête. Etcomme le temps quoiqu’incertain sera plutôtbeau, c’est l’occasion pour qui aime le patri-moine mais aussi s’amuser à toutes sortesd’activités, de se rendre dans ce parc grand deprès de septante hectares pour participer àdes fêtes dont nos compatriotes flamandsdétiennent le secret. Brueghel n’est jamaistrès loin, du moins en esprit et il y a destraditions qui sont tenaces. Celle voulue parles princes de Merode d’accueillir leurs conci-toyens proches ou éloignés en leur domainetient autant du sens de la convivialité que decelui de l’entreprise. Les châteaux, surtout decette taille, sont des charges immenses pourqui les supportent. Faire venir le grand publicest doncune idée heureuse, comme aux Musicales deBeloeil ou aux Nuits de Seneffe. Les Merodeinstallés au château de Merode près de Aix-la-Chapelle agissent depuis peu de la mêmemanière. Et c’est toujours pour maintenir ici,sauver et restaurer là, un patrimoine quidépasse ses seuls propriétaires.A Westerlo samedi et dimanche de 10h à 19h,il y aura de quoi festoyer entre folklore,amusements médiévaux et tablées diversespour goûter aux spécialités locales et pourboire de la cervoise des moines tout proches.Des barbecues sont prévus en divers endroitsdu parc.L’artisanat sera à l’honneur avec des céramis-tes, des tailleurs de pierre, des souffleurs deverre, des séances de maquillages, afin decontenir les humeurs des enfants.L’eau qui baigne le domaine sera utilisée àdivers escients, comme des promenadesromantiques en barques sur des miroirs d’eauqui ne sont pas grands comme à Courances oupour des combats dignes du folklore vénitien,voire pour faire du pédalo. On pourra sepromener à cheval ou en calèche, on pourraregarder des rapaces attraper des proies,admirer le dressage des chiens; il sera mêmepermis de monter aux pieds des toitures pourse jeter dans le vide comme des para-com-mandos (2 €). Pour ces derniers un parcourssera spécialement conçu. D’autres activitéssportives sont annoncées (VTT, pêche, tir).Plusieurs “bourses” de brocantes sont égale-ment prévues. Et pour ceux qui aiment lesbelles demeures, une visite des appartementsest possible. Voilà qui va en changer quel-ques-uns de Walibi ! Et on ne paye qu’une fois.

UEntrée à 8 €. Gratuit jusque 14 ans inclus.Prévoyez de la menue monnaie et des habitsde rechange. Château de Merode, Polderstraat51 à 2260Westerlo. Les personnes à mobilitéréduite auront un parking spécialementréservé dans la “Hovenierstraat”.

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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

AVIS ÀNOSANNONCEURSLe jeudi 12 juillet prochain aura lieu la dernière pa-rution de ”La Libre Immo” avant l’interruption desvacances d’été (reprise des parutions le jeudi 16août).Nous vous rappelons que vous pouvez faire paraîtrevos annonces dans nos différents quotidiens pendantcette interruption. N’hésitez pas à nous contacter.Le matériel doit nous parvenir le lundi avant la paru-tion pour 12h00 au plus tard.

L’équipe immobilière

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

21-98979502-02

MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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21-99063607-07

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21-99044804-04

21-99063315-15

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21-99063608-08

MAISONS À VENDREprix non précisé

21-99063702-02

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21-99044802-02

21-99063605-05

21-98523310-10

21-98523302-02

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

21-99063313-13

21-99063303-03

21-99063305-05

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

21-99063706-06

21-98973507-07

21-98973506-06

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

21-99063603-03

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

21-99063317-17

21-98973505-05

APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

21-99044807-07

21-99044806-06

21-99063707-07

21-99063701-01

21-99063302-02

21-99044805-05

21-99063308-08

21-99063307-07

21-99063306-06

21-99063705-05

21-99063710-10

APPARTEMENTSÀ VENDREprix non précisé

21-98523301-01

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VIAGER

21-86748901-01

21-83200403-03

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MAISONSà louer

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APPARTEMENTSà louer

21-99082601-01

21-99082602-02

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-98973501-01

GARAGE BOX

21-99060601-01

ÉTRANGERà vendre

21-98950001-01

21-98979501-01

LITTORALà vendre

21-98250701-01

BUREAUXà vendre

21-99063601-01

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 5 AU 11 JUILLET 2012 LIBRE IMMO

VENTES DE GRÉ À GRÉ

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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