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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°161 - Semaine du 6 au 12 septembre 2012 PP. 2>5 PLATE-FORME MAISON PASSIVE EN MODE ACTIF LE PASSIF Château Question time Annonces Dans ce supplément, 7 pages pour trouver le bien de votre choix. PP Comment régler les conflits dans le cadre d’une copropriété ? Page 5 Lede près d’Alost possède un domaine. Jadis superbe, aujourd’hui chancre. Page 4 DR > 8-14

Libre Immo du 6/09

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°161 - Semaine du 6 au 12 septembre 2012

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ENMODEACTIFLE PASSIF

Château Question time AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix. PP

Comment régler les conflitsdans le cadre d’unecopropriété ? Page 5

Lede près d’Alost possède undomaine. Jadis superbe,aujourd’hui chancre. Page 4

DR

> 8-14

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Salon l Passive House

Habitat passif : 10 questions… pour passer à l’action ?

h En marge du salon Passive Housequi ouvre ce week­end à Tour&Taxis,La Libre Immo fait le tour de laquestion passive en synthétisant 10des questions les plus actuelles et lesplus fréquemment posées.

Eclairage mêlant témoignages et analyses.

Réponses Olivier Standaert

Le Salon Passive House, ouvert les 8 et 9 septembre au grandpublic, à Tour&Taxis, se consacre exclusivement à la cons­truction et à la rénovation passives et très basse énergie; il estconsidéré comme le plus grand salon de ce genre au Benelux.Quelque 140 exposants y montrent leurs produits ou servi­ces. Programme et inscriptions au salon sur : http://www.pas­sivehouse.be

Une maison passiveinduit des habitudes

différentes des autres,mais pas aussi contrai-gnantes qu’on le croit.

h 5. Peut­on rénover un bien et lui conférer le standardpassif ?

C’est tout à fait possible, même si les statistiques belges en matière de PEBprouvent à l’envi qu’il y aura sans doute pas mal de boulot ! En effet, nosbâtiments affichent dans l’ensemble de piètres performances en matièred’isolation, d’étanchéité et de récupération de chaleur. Bref, pour attein­dre les exigences du standard passif, c’est parfois compliqué. Mais rienn’est infaisable, et les rénovations lourdes devront, elles aussi, se plier auxexigences futures en matière de PEB. Les rénovations sur des espacesrestreints seront plus complexes. “Et une architecture basique, de typerectangulaire, facilitera la tâche par rapport à un habitat aux contours plusatypiques”, ajoute Sebastian Moreno­Vacca. Autre exemple, des habitatscomme les maisons de maître, de plus en plus souvent divisées en appar­tements, ou des maisons classées, posent quelques problèmes spécifiquessi on souhaite conserver le look original et/ou la valeur patrimoniale dubien. Il faut alors isoler par l’intérieur, opération plus délicate. “Il mesemble important de faire passer unmessage au niveau des rénovations : vules évolutions à venir en termes d’exigence et l’arrivée proche ou lointainedu standard passif partout, il est capital de rénover de façon à être déjàpassif. Dans le cas contraire, il faut s’assurer que les éléments rénovés per­mettront aumoins un passage ultérieur au standard passif sans devoirfinancer une seconde lourde rénovation, ce qui équivaudrait à jeter sonargent par la fenêtre lors des premiers travaux, assure Sebastian Moreno­Vacca. C’est un enjeu de taille et je suis déjà tombé souvent sur des biensrénovés de telle façon à ce qu’on doive tout recommencer, ou presque, si ondevait rénover avec les futures exigences.”

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h 4. Le standard passif peut­il s’appliquer à un autrebien qu’une maison ?

Tours de logement, villas, appartements, crèches, hôpitaux, maisons derepos, écoles ou bâtiments industriels : le passif est possible partout, àcondition de s’en donner les moyens. Il n’y a donc aucune exclusive. Ilexiste même (de plus en plus) de quartiers passifs. La Région de Bruxel­les­Capitale, citée en exemple un peu partout à l’étranger, tant pourl’avancement de sa législation que pour ses projets exemplatifs, en fournitde nombreuses preuves. Du reste, la voie du futur est déjà toute tracée :dès 2015, tout nouveau bâtiment bruxellois, quel qu’il soit, devra corres­pondre aux normes passives. Les deux autres régions ne sont pas aussivolontaristes que la capitale, et ont opté pour un calendrier moins con­traignant.

h 3. Qu’en est­il des surcoûts ?

Opter pour le passif ne veut pas nécessairementdire payer plus cher que pour une constructionnormale. Plusieurs exemples concrets ont déjàprouvé qu’il était possible de s’en tirer avec moinsde 1 200 euros par mètre carré (hors TVA), soit sousla moyenne nationale pour une construction classi­que. Les surcoûts se calculent en fonction de la tailledu projet, de son ambition et des finitions souhai­tées. Quels sont les paramètres influant sur la fac­ture ? Le fait de construire en ville et de profiter desmurs voisins (moins d’isolant nécessaire); profiterdes plafonnages en plâtre pour l’étanchéité, trèscourants et moins chers que les membranes com­mercialisées par défaut; exploiter un autre atoutbelge, à savoir le savoir­faire en matière de préfabri­qué (murs, etc.). Cela permet de faire avancer les

travaux plus vite. Plus on construit grand, plus onpeut négocier de bons prix sur les matériaux. “Il n’ya pas de secret : en dessous de 500mètres carrés, lesurcoût de 10 à 20 % est inévitable car on se situedans une trop petite échelle pour pouvoir négocier”,explique Sebastian Moreno­Vacca, architecte spé­cialisé dans le passif et membre de la Plate­formeMaison passive. Mieux vaut éviter les constructionsen bois, elles aussi à la base d’un surcoût. “En réalité,poursuit Sebastian Moreno­Vacca, beaucoup deconsidérations liées à la question des coûts relèvent dedémarches qui dépassent le cadre du standard passif,et qui sont autant de bonnes pratiques du secteur dela construction en général. Un de nos challengesrevient donc à exploiter les acquis qu’on a parfoistendance à oublier.”

h 2. Est­ce qu’une maison passive peut se passer de toute forme de chauffage ?

Autre question récurrente, vu les efforts d’isola­tion qu’exige le standard passif et le surcoût glo­bal qu’engendre fréquemment ce projet (voir plusloin à propos du budget). Une nouvelle fois, cha­que projet, chaque cas de figure va influer sur lesbesoins en énergie de chauffage. “Nous consom­mons un peu plus que ce qui était théoriquementprévu pour le chauffage”, note Raphaël Tilman.“Ce qui ne nous empêche pas, au bout du compte,d’afficher une facture de moins de 400 euros paran pour le chauffage et l’eau chaude, dérisoire parrapport à celle d’une maison classique.” Pour rap­pel, le besoin en énergie de chauffage d’une mai­son passive doit être inférieur ou égal à 15 kWh/m²/an, “soit l’équivalent de 1,5 litre de mazout parmètre carré et par an”, précise Marion Bandin,porte­parole de la Plate­forme Maison passive.

“Nous avons choisi d’installer une petite chaudièreau gaz qui sert pour l’eau chaude sanitaire et deuxradiateurs, dont l’un sert de chauffe serviette dansla salle de bains”, explique Raphaël Tilman. “Lechauffage par air aurait exigé une augmentationde la ventilation et un inconfort acoustique”, ajou­te­t­il. Ici aussi, la pose de deux petits radiateursrelève d’un choix. “Certains optent pour un grospull en laine”, ajoute notre interlocuteur. Sontémoignage fait aussi état du rôle important deshabitats voisins, dans ce cas­ci, mitoyens : “Nosdeux radiateurs n’ont pas suffi lors des journées lesplus froides d’hiver. C’est dû au fait que nos voisinsont fait des travaux et n’ont pas chauffé leur bien.Nous avons par conséquent consommé bien plusque prévu et avons investi dans un petit radiateurélectrique.”

h 1. Vit­on bien dans une maison passive ? Est­ce contraignant ?

Voilà une question qui revient souvent, sous­en­tendant que la maison passive induit des habitudesdifférentes des autres. Il est évidemment vain devouloir répondre pour tous les types de maisonsexistants. Même si un cas n’est pas l’autre, un peude vécu permet déjà d’apporter des éléments deréponse. Voici le témoignage de Raphaël Tilman,qui habite avec son épouse une maison mitoyennepassive depuis deux ans et demi, à Boitsfort(Bruxelles). Il s’agit d’une rénovation (lourde) d’unbien datant des années 1960. “Il faut s’adapter à unnouvel environnement quel qu’il soit, passif ou non,introduit­il. Nous avons choisi de ne pas tenircompte du fait que nous vivons dans un bien répon­dant à ces normes, pour ne pas se sentir prisonnierde règles ou d’obligations. Ce qui veut par exempledire que nous ouvrons les fenêtres quand nous lesouhaitons, alors que nous sommes équipés d’un

système de ventilation mécanique. Ce système fonc­tionne bien, avec un bémol cependant : il est audibles’il fonctionne à plein rendement. C’est d’ailleurs unedes raisons pour lesquelles nous ouvrons nos fenêtres.Nous ne souffrons d’aucune surchauffe, mais sommesvigilants à ne pas faire trop monter la températurede la maison, qui développe beaucoup d’inertie. Nousavons pourtant rénové avant l’introduction desobligations PEB concernant la surchauffe.”Une foisles premiers frimas arrivés, la maison passive deRaphaël Tilman étale toute son armada anti­froid :“on peut s’asseoir juste à côté d’un châssis sans sentiraucun frisson. Il n’y a en fait aucun endroit de l’habi­tat qui ne soit pas confortable au niveau de la circu­lation de l’air et de la chaleur”. Bref, la prise demarques et les gestes quotidiens, à l’exception despoints évoqués ci­dessus, ne changent pas grand­chose à ce qui se passe dans une maison standard.

h 6. Les entreprises de construction sont­ellessuffisamment compétentes pour construire passif ?

A ce sujet, Sebastian Moreno­Vacca insiste avant tout sur le “background”du secteur belge de la construction, “qui permet d’obtenir en général unniveau de qualité qu’on ne trouve pas systématiquement ailleurs, bien qu’ilfaille admettre aussi que la main­d’œuvre coûte plus cher que chez nosvoisins”. Au­delà de ce constat, la profession commence à suivre de plusen plus de formations spécifiques liées à la construction durable et sestechniques, “comblant ainsi un retard au niveau des compétences les plustechniques”, explique Marion Bandin, porte­parole de la Plate­formeMaison Passive. La Confédération construction et la Plate­forme Maisonpassive collaborent en ce sens. L’effet boule­de­neige est automatique­ment garanti, puisque les hommes formés vont à leur tour enseigner leursavoir­faire à leurs apprentis et collègues.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

3Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Salon l Passive House

Habitat passif : 10 questions… pour passer à l’action ?

Eclairage mêlant témoignages et analyses.

Réponses Olivier Standaert

Le Salon Passive House, ouvert les 8 et 9 septembre au grandpublic, à Tour&Taxis, se consacre exclusivement à la cons­truction et à la rénovation passives et très basse énergie; il estconsidéré comme le plus grand salon de ce genre au Benelux.Quelque 140 exposants y montrent leurs produits ou servi­ces. Programme et inscriptions au salon sur : http://www.pas­sivehouse.be

h 5. Peut­on rénover un bien et lui conférer le standardpassif ?

C’est tout à fait possible, même si les statistiques belges en matière de PEBprouvent à l’envi qu’il y aura sans doute pas mal de boulot ! En effet, nosbâtiments affichent dans l’ensemble de piètres performances en matièred’isolation, d’étanchéité et de récupération de chaleur. Bref, pour attein­dre les exigences du standard passif, c’est parfois compliqué. Mais rienn’est infaisable, et les rénovations lourdes devront, elles aussi, se plier auxexigences futures en matière de PEB. Les rénovations sur des espacesrestreints seront plus complexes. “Et une architecture basique, de typerectangulaire, facilitera la tâche par rapport à un habitat aux contours plusatypiques”, ajoute Sebastian Moreno­Vacca. Autre exemple, des habitatscomme les maisons de maître, de plus en plus souvent divisées en appar­tements, ou des maisons classées, posent quelques problèmes spécifiquessi on souhaite conserver le look original et/ou la valeur patrimoniale dubien. Il faut alors isoler par l’intérieur, opération plus délicate. “Il mesemble important de faire passer unmessage au niveau des rénovations : vules évolutions à venir en termes d’exigence et l’arrivée proche ou lointainedu standard passif partout, il est capital de rénover de façon à être déjàpassif. Dans le cas contraire, il faut s’assurer que les éléments rénovés per­mettront aumoins un passage ultérieur au standard passif sans devoirfinancer une seconde lourde rénovation, ce qui équivaudrait à jeter sonargent par la fenêtre lors des premiers travaux, assure Sebastian Moreno­Vacca. C’est un enjeu de taille et je suis déjà tombé souvent sur des biensrénovés de telle façon à ce qu’on doive tout recommencer, ou presque, si ondevait rénover avec les futures exigences.”

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h 4. Le standard passif peut­il s’appliquer à un autrebien qu’une maison ?

Tours de logement, villas, appartements, crèches, hôpitaux, maisons derepos, écoles ou bâtiments industriels : le passif est possible partout, àcondition de s’en donner les moyens. Il n’y a donc aucune exclusive. Ilexiste même (de plus en plus) de quartiers passifs. La Région de Bruxel­les­Capitale, citée en exemple un peu partout à l’étranger, tant pourl’avancement de sa législation que pour ses projets exemplatifs, en fournitde nombreuses preuves. Du reste, la voie du futur est déjà toute tracée :dès 2015, tout nouveau bâtiment bruxellois, quel qu’il soit, devra corres­pondre aux normes passives. Les deux autres régions ne sont pas aussivolontaristes que la capitale, et ont opté pour un calendrier moins con­traignant.

h 6. Les entreprises de construction sont­ellessuffisamment compétentes pour construire passif ?

A ce sujet, Sebastian Moreno­Vacca insiste avant tout sur le “background”du secteur belge de la construction, “qui permet d’obtenir en général unniveau de qualité qu’on ne trouve pas systématiquement ailleurs, bien qu’ilfaille admettre aussi que la main­d’œuvre coûte plus cher que chez nosvoisins”. Au­delà de ce constat, la profession commence à suivre de plusen plus de formations spécifiques liées à la construction durable et sestechniques, “comblant ainsi un retard au niveau des compétences les plustechniques”, explique Marion Bandin, porte­parole de la Plate­formeMaison Passive. La Confédération construction et la Plate­forme Maisonpassive collaborent en ce sens. L’effet boule­de­neige est automatique­ment garanti, puisque les hommes formés vont à leur tour enseigner leursavoir­faire à leurs apprentis et collègues.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Le dossier SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO 5Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Carte blanche

Mais où s’arrê tera la construction passive ?Bernard Deprez, ing. arch. ma., chargéde cours à la Faculté d’Architecture del’ULB.

Conseiller du Président pour l’environ-nement.

Coordinateur Architecture EcologieDurabilité.

http://archi.ulb.ac.be

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h 10. Quelles sont les responsabilités de l’architecte dansun chantier passif ?

La question pourrait être posée pour chaque corps de métier, ainsi que pourl’entrepreneur. Chaque partie concernée se réfère à ses devoirs comme s’ils’agissait d’un chantier classique. L’architecte doit assumer une obligation demoyens, c’est­à­dire faire tout ce qui est en son pouvoir pour que l’entrepre­neur puisse accomplir son travail conformément aux objectifs fixés. Ici aussi, lathématique du passif s’intègre dans un cadre plus large et cette obligation demoyens concerne aussi, par exemple, la législation au niveau de la protectionincendie ou l’acoustique du bâtiment. Pour contrôler la bonne marche destravaux, de plus en plus d’architectes vérifient régulièrement les performancesavec la thermographie pour les ponts thermiques ou le “blower door” pourl’étanchéité à l’air. Il n’est pas inutile de noter que le taux d’échec dans leschantiers passifs en Belgique demeure jusqu’à présent sous la barre des 5 %.

h 7. Peut­on construire passif n’importe où ?

Oui, et même si on insiste souvent sur l’orientation de la maison, le standardpassif n’est pas incompatible avec tel ou tel environnement. Certains endroitsexigeront des aménagements plus importants, au contraire d’autres, mais iln’y a pas d’endroits interdits au passif. Dans le même ordre d’idée, le passifn’impose pas une architecture particulière non plus. “On n’est pas obligé deplacer des meurtrières au nord et une grande baie vitrée au sud, ironise Sebas­tian Moreno­Vacca. Les envies esthétiques et de matériaux spécifiques peuventparfaitement aller de pair avec une construction passive.”

h 8. Où en est­on dans les primes et autres aides ?

Côté fédéral, c’en est fini de la réduction fiscale octroyée pendant 10 ans auxpropriétaires d’un habitat passif. Le secteur l’a regretté et l’a fait savoir, maisrien n’a bougé. C’est évidemment regrettable du point de vue des stimulants.Si vous achetez un logement passif (ou basse­énergie ou zéro­énergie) à l’étatneuf en 2012 et que le certificat de ce logement a été délivré en 2011, vousbénéficiez toutefois encore de la réduction fiscale pour les 9 années restantes.Reste à voir du côté des Régions : celle de Bruxelles offre 80 euros au mètrecarré pour les constructions neuves, et 140 pour les rénovations. Ces aidessont modulées en fonction des revenus, et prévoient aussi des bonis en fonc­tion de l’usage de certains matériaux. En Wallonie, une aide de 6 500 eurosest accordée aux constructions de maisons passives unifamiliales. Un autredispositif est prévu pour les appartements passifs. Le site de Bruxelles­Envi­ronnement et le Portail de l’énergie en Wallonie donnent tous les détails(notamment administratifs) nécessaires.

h 9. Construire passif veut­il dire aussi utiliser desmatériaux écologiques ?

Non, pas nécessairement. On peut très bien être certifié passif et recevoirles aides disponibles en réalisant tout le processus avec des matériauxconventionnels. Il ne faut donc pas amalgamer l’écoconstruction et la cons­truction passive. Ce qui ne veut pas dire que les deux ne peuvent pas colla­borer : c’est la raison pour laquelle certaines aides sont augmentées en casd’utilisation de matériaux naturels. “Les matériaux comme les plumes ou lalaine de mouton possèdent plein de qualités mais ils requièrent une vraiecompétence de la part du professionnel. Si on opte pour eux, il faut passer parles services d’un homme de métier spécialisé. Dans le cas contraire, je ne peuxque conseiller de recourir aux matériaux conventionnels, simples d’usage, bienconnus de tous les professionnels et performants”, juge Sebastian Moreno­Vacca. Associer l’écoconstruction au passif relève donc pleinement d’unedémarche volontaire, et non obligatoire.

h Bernard Deprez signe unecarte blanche sur le sujet desmaisons passives.

DIEU EST­IL PASSIF ? J’EN DOUTE CAR ila donné toute son énergie pendant sixjours, pour se reposer le septième. Avecle passif, c’est l’inverse : réduire les be­soins de chauffage de 85 % par rapportaux standards actuels revient à consom­mer comme tout le monde un seul jourpar semaine, et rien pendant les sixautres jours !

Si ce n’est pas miraculeux, c’est pas maltrouvé ! Enfin, si on considère que l’éner­gie est un vrai problème pour le budgetdes ménages aujourd’hui et plus encoredemain. En effet, soit le pétrole viendra àmanquer (c’est la thèse du “pic du pé­trole”, avec le tarissement des gisementsconventionnels), soit on en aura encorepour plus de cent ans (avec l’exploitation

des pétroles non conventionnels, plus sa­les et plus coûteux), mais les énergies dedemain resteront de plus en plus chères.

Cela étant, les critères exigeants dustandard passif secouent tellement lestraditions de la construction que chacunpeut en effet se demander s’il s’agit d’unemode ou d’une solution d’avenir. On voitbien que les choses sont compliquées etqu’il est difficile de se faire une opinion.Il n’est pas surprenant que les profes­sionnels cherchent à sauvegarder leur“core­business”.

Les entreprises voudraient une labelli­sation “rigoureuse” en même temps quedes standards plus faciles à atteindre (lepassif serait trop “sévère”). Les architec­tes regrettent l’excès de réglementa­tions, mais savent que leur métier a tou­jours été complexe – le passif n’y chan­gera rien – et que cette complexitégarantit leur emploi. Ils rappellent quel’énergie ne touche pas que le bâtiment,mais aussi l’aménagement du territoire,qui encourage la dispersion et les distan­

ces. Pour les chercheurs, l’évolution desbâtiments vers plus de qualité énergéti­que permet de financer des rechercheset de concevoir des méthodes et des logi­ciels qui ravissent les administrations etdésespèrent les praticiens… Quant auxclients­constructeurs, ils se plaignentdes coûts et construisent à 90 % en in­fraction aux impositions thermiques,mais ils déposent des milliards en ban­que et en dépensent autant pour leursvacances…

Une chose encore m’apparaît para­doxale : bien qu’encore marginal, le suc­cès que connaît le passif sur le terrain adépassé tout le monde, alors que la re­cherche porte sur des typologies souventdépassées, les optimum économiquesaussi, et que les entreprises tardent à seformer, etc. Bref le passif est vraiment enavance, et pourtant ceux qui le freinentaiment prédire qu’il ne serait qu’unesimple “étape” vers l’indépendanceénergétique, la maison à énergie positive,etc. A les entendre, le passif serait déjà

“dépassé” par d’autres bâtiments, bardésde technologies qui capteraient et reven­draient des énergies durables.

Pouvez­vous m’expliquer comment cet“au­delà­du­passif” sera plus accessibleque le passif lui­même ? Car le surcoûtde ces technologies est largement supé­rieur au coût du passif, pour une duréede vie bien moindre. Leur rentabilitééconomique tient en outre à des monta­ges complexes qui poussent à la consom­mation (et aux effets rebonds) et dont ona vu, avec l’abandon des défiscalisationsfédérales, toute la fragilité.

L’idée même qu’un lieu de vie puisse semuer en centrale de production énergé­tique interroge : l’autosuffisance énergé­tique devient­elle une responsabilité in­dividuelle, et non collective ? Ces solu­tions seront­elles opérantes en ville, làoù vit la majorité de la population ?Comment altéreront­elles les paysages ?Les pouvoirs publics n’ont­ils d’autre so­lution que de forcer chacun – s’il peut sele permettre – à s’auto­équiper ? Cela

n’entraînera­t­il pas une surconsomma­tion d’installations fonctionnant le plussouvent à faible rendement ? Enfin, sil’architecture est affaire de matière, delumière et d’espace – les ressorts de basedu passif –, survit­elle à l’envahissementtechnologique ?

Personnellement, c’est au passif que jem’arrête : parce qu’il confie son efficacitéentièrement à la matière même de l’ar­chitecture, celle qui accompagne mesjours et mes nuits. Si au premier abordses exigences contrastent avec les prati­ques traditionnelles, il en parle pourtantle même langage : celui des murs et destoits, des sols et des fenêtres, des diffé­rences d’ambiance, du chaud et du froid,du soleil et de l’ombre. Pour le reste, jepense qu’il faudra développer de nouvel­les solutions énergétiques collectivesqui, seules, éviteront le gâchis du suré­quipement individuel, piège tendu par laculture de la consommation. Si Dieun’est pas passif, il n’est en tout cas pasconsumériste…

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

5Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

Mais où s’arrê tera la construction passive ?des pétroles non conventionnels, plus sa­les et plus coûteux), mais les énergies dedemain resteront de plus en plus chères.

Cela étant, les critères exigeants dustandard passif secouent tellement lestraditions de la construction que chacunpeut en effet se demander s’il s’agit d’unemode ou d’une solution d’avenir. On voitbien que les choses sont compliquées etqu’il est difficile de se faire une opinion.Il n’est pas surprenant que les profes­sionnels cherchent à sauvegarder leur“core­business”.

Les entreprises voudraient une labelli­sation “rigoureuse” en même temps quedes standards plus faciles à atteindre (lepassif serait trop “sévère”). Les architec­tes regrettent l’excès de réglementa­tions, mais savent que leur métier a tou­jours été complexe – le passif n’y chan­gera rien – et que cette complexitégarantit leur emploi. Ils rappellent quel’énergie ne touche pas que le bâtiment,mais aussi l’aménagement du territoire,qui encourage la dispersion et les distan­

ces. Pour les chercheurs, l’évolution desbâtiments vers plus de qualité énergéti­que permet de financer des rechercheset de concevoir des méthodes et des logi­ciels qui ravissent les administrations etdésespèrent les praticiens… Quant auxclients­constructeurs, ils se plaignentdes coûts et construisent à 90 % en in­fraction aux impositions thermiques,mais ils déposent des milliards en ban­que et en dépensent autant pour leursvacances…

Une chose encore m’apparaît para­doxale : bien qu’encore marginal, le suc­cès que connaît le passif sur le terrain adépassé tout le monde, alors que la re­cherche porte sur des typologies souventdépassées, les optimum économiquesaussi, et que les entreprises tardent à seformer, etc. Bref le passif est vraiment enavance, et pourtant ceux qui le freinentaiment prédire qu’il ne serait qu’unesimple “étape” vers l’indépendanceénergétique, la maison à énergie positive,etc. A les entendre, le passif serait déjà

“dépassé” par d’autres bâtiments, bardésde technologies qui capteraient et reven­draient des énergies durables.

Pouvez­vous m’expliquer comment cet“au­delà­du­passif” sera plus accessibleque le passif lui­même ? Car le surcoûtde ces technologies est largement supé­rieur au coût du passif, pour une duréede vie bien moindre. Leur rentabilitééconomique tient en outre à des monta­ges complexes qui poussent à la consom­mation (et aux effets rebonds) et dont ona vu, avec l’abandon des défiscalisationsfédérales, toute la fragilité.

L’idée même qu’un lieu de vie puisse semuer en centrale de production énergé­tique interroge : l’autosuffisance énergé­tique devient­elle une responsabilité in­dividuelle, et non collective ? Ces solu­tions seront­elles opérantes en ville, làoù vit la majorité de la population ?Comment altéreront­elles les paysages ?Les pouvoirs publics n’ont­ils d’autre so­lution que de forcer chacun – s’il peut sele permettre – à s’auto­équiper ? Cela

n’entraînera­t­il pas une surconsomma­tion d’installations fonctionnant le plussouvent à faible rendement ? Enfin, sil’architecture est affaire de matière, delumière et d’espace – les ressorts de basedu passif –, survit­elle à l’envahissementtechnologique ?

Personnellement, c’est au passif que jem’arrête : parce qu’il confie son efficacitéentièrement à la matière même de l’ar­chitecture, celle qui accompagne mesjours et mes nuits. Si au premier abordses exigences contrastent avec les prati­ques traditionnelles, il en parle pourtantle même langage : celui des murs et destoits, des sols et des fenêtres, des diffé­rences d’ambiance, du chaud et du froid,du soleil et de l’ombre. Pour le reste, jepense qu’il faudra développer de nouvel­les solutions énergétiques collectivesqui, seules, éviteront le gâchis du suré­quipement individuel, piège tendu par laculture de la consommation. Si Dieun’est pas passif, il n’est en tout cas pasconsumériste…

Page 6: Libre Immo du 6/09

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 Vie de château SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO 7En pratiqueSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château l 635

Messines, le poison de Lede

h La petite ville de Ledepossède un domaine en sonsein, jadis superbe. C’est unchancre aujourd’hui.

CURIEUSE VISION QUE CELLE DE LApetite ville de Lede, proprette et agré­mentée de belles maisons, piquée en sonsein d’un chancre. Nous sommes à 5 kmau nord d’Alost. Lede possède, entremairie et gare, un ancien marquisat, do­maine partiellement muré, qui fut unendroit brillant. De nos jours le château,transformé au XIXe siècle en usine (dis­tillerie, tabac et sucre), puis en collège etpensionnat géré par les chanoinesses deJupille (Liège), traîne une misère indigned’une Flandre prospère et fière. Ce sontles Liégeoises qui firent construire en1900 l’aile orientale et le secrétariat eten 1906 l’aile sud et la chapelle. L’Insti­tution royale de Messines vint de Ypres àLede en 1919 et acheta le domaine. Lacommune est propriétaire depuis 1999.Cela fait plus de trente ans que le site estabandonné. Le classement de la totalitédu bien, lancé en 1975 déjà, n’aboutit ja­mais totalement. Le parc fut classé luiaussi.

Et pourtant un projet d’édification demaison de retraite fut accepté à 40 mè­tres du vieux château. Les travaux sonten cours. En 2010 pour faire place, à côtédu château, à des bâtiments neufs on dé­truisit toute une partie des ailes de 1905(à voir sur youtube : “kasteel van me­sen”). La destruction est à l’arrêt. L’idéeserait de garder le site en l’état pour enfaire une ruine romantique. Curieuseidée du romantisme il faut le dire.

A ce que l’on sait, Lede était une sei­gneurie très ancienne dont les sires con­trôlaient le fief depuis les environs del’an mille. Cette famille gardera Ledejusqu’en 1542 quand arriva Jean deGrutere. Sa fille Isabeau épousa en 1549Jacob de Bette, fils d’Adrien, notablegantois. Les Bette devinrent sires deLede à la mort de Jean de Grutere en1556, nous apprend Hubert Topke, pré­sident du cercle historique local.

Et à partir d’ici jusqu’à la fin de l’An­cien Régime, leur ascension sociale futimpressionnante tant par les positionsacquises que par les mariages. Le por­trait d’une abbesse Bette se trouve àFlône.

Jacob et Isabeau eurent cinq enfants.Le dernier, Jean, reprit Lede à la mort deson père en 1591. Il fut fait chevalier en1598 et devint baron en 1607. En 1598il avait épousé Jeanne de Berghes et il

décédera en 1620. Deux fils naquirentde cette union.

L’un fut capucin et l’autre, Guillaume,sera fait marquis de Lede le 3 août 1633,et baron de Péronne. Militaire, lieute­nant­colonel au service de l’Espagne, ilsera gouverneur du pays de Limbourg etde Dunkerque. Guillaume épousa, le24 janvier 1633, Marie de Hornes deBaucignies. Ils eurent une fille et quatrefils. On doit à Guillaume le maître­autelde l’église de Saint­Martin à Lede.

L’aîné, Ambroise, fut colonel et mourutsoldat en Hollande en 1677. Il reprit lestitres et terres et avait épousé, en 1671 àCondé, Dorothée de Croÿ­Solre dont lamère était une Gand­Vilain. Ce coupleeut quatre enfants. Un fils fut célèbremilitaire et marié à une cousine Croÿ­Roeulx. Il s’agissait de Jean­François, néen 1667, époux depuis le 11 décembre1722 d’Anne­Marie de Croÿ née à Mons

en 1706 et morte en 1792; son frère Fer­dinand­Gaston de Croÿ allait aménagerle Roeulx tel qu’on le voit aujourd’hui;grandiose !

Jean­François de Bette mourut le11 janvier 1725 à Madrid. Il eut les hon­neurs de la Cour de d’Espagne et mêmede Versailles car sa femme était demoi­selle d’honneur d’une princesse deFrance, ce qui lui valait un appartementdans l’aile des Ministres. Homme deguerre, il était dit Saint­Simon doté d’unbel esprit mais accablé d’une laideur in­signe. Grand d’Espagne de premièreclasse, il fut vice­roi de Sicile, comme lefurent les Ligne et les Croix. Il fut encorevice­roi de Majorque, gouverneur dePalmas, président du Conseil de laGuerre, et lieutenant­général. Un fils na­quit quand même, le 13 janvier 1724. Ils’agissait d’Emmanuel­Ferdinand,grand d’Espagne lui aussi et maréchal deFrance.

C’est à lui que l’on dut ce châteauLouis XV aux lignes dépouillées com­mandé à l’architecte florentin Jean­Ni­colas Servandoni. Ce dernier travailla àParis, créant l’église Saint­Sulpice et ilavait construit près du canal de Bruxel­les le château de Haecht (détruit vers1930). Surtout, c’est lui qui a dessiné lechâteau de Sterrebeek que les Solvayprotègent avec délicatesse. Emmanuel­Ferdinand fut le dernier marquis deLede et mourut sans enfant en 1792. Ilavait épousé une chanteuse de La Mon­naie, Rosalie du Tarte (1740­1788). Untiers des biens des Lede échurent auxCroÿ et deux tiers aux cousins Joigny dePamele. Emmanuel­Ferdinand fit cons­truire l’église de Wanzele en 1775 surles plans du frère augustinien PhilippeGobert, d’Enghien.Philippe Farcy

Servandoni, illustre architecte florentin, avait dessiné un château sobre et classiquemagnifié parune colonnade sommée d’un fronton armorié affichant trois T. Comme Terrible sans doute.

PH.FY.2SEPTEM

BRE20

12

H.TO

PKE Lede, petite cité de Flandre orientale est un ancien marquisat constitué pour les

Bette. Le parc de près de 8ha, classé, et certains bâtiments eux aussi classés sont àl’abandon depuis 30 ans. De la gabegie ou de l’incurie pure.

PH.FY.

l Construction

MM Palette et Bétonen campagne

h La campagne “Sécurité livraison”veut attirer l’attention sur lesdangers de la manutention desmatériaux de construction.

L’INSTITUT DE PRÉVENTION POUR LE secteurde la construction (navb­cnac Constructiv) alancé fin de semaine dernière la campagne deprévention “Sécurité livraison” afin d’attirer l’at­tention sur les dangers de la manutention desmatériaux de construction. La campagne viseraparticulièrement les négociants en matériaux deconstruction et les entrepreneurs. Deux person­nages accompagneront l’ensemble des visuelsdurant la campagne : Pol Palette et Benoît Béton, aexpliqué l’institut. “Selon les statistiques de l’année2010, nous remarquons que 24 % des accidents detravail dans la construction concernent le manie­ment de matériaux. Nous voulons diminuer les ris­

ques grâce à un travail de prévention en rapportavec la livraison dematériaux” a déclaré Carl Heyr­man, directeur général du navb­cnac Constructiv.Cette action de sensibilisation et d’information sedéroulera en deux grandes phases. Jusqu’enaoût 2013, l’institut focalisera son attention sur lasécurité du processus de livraison et de manuten­tion des matériaux de construction depuis le dé­pôt du négociant jusqu’au chantier. Le déplace­ment de ces matériaux par les ouvriers sera aussisupervisé. Ensuite, une phase de maintien d’uneannée suivra. Des chartes ont également été pré­vues afin de permettre à chacun, partenaires, em­ployeurs et travailleurs, de ratifier leur engage­ment concret dans la campagne. L’institut de pré­vention pour le secteur de la construction va doncs’atteler à sensibiliser les personnes actives dansce secteur sur un certain nombre de situations àrisques bien précises, parmi lesquelles, le déchar­gement de palettes en hauteur, le risque d’élec­trocution lié aux pompes à béton ou l’utilisationd’instruments de levage inadaptés. (Belga)

En bref

24es Journéesdu patrimoine :piqûre de rappelC’est ce week­end des 8 et9 septembre que se tient, enWallonie, la 24e édition desJournées du Patrimoine, sous lethème des “Grandes figures enWallonie”. Hommes de guerre,femmes de sciences, artistes etsportifs seront mis à l’honneurdans 161 communes wallonneset lors des 433 activités propo­sées. Parmi eux, figurent, entre

autres, le saxophoniste AdolpheSax à Dinant, l’artiste peintre etgraveur Armand Rassenfosse àLiège et la députée IsabelleBlume à Dour. L’inaugurationdes Journées du Patrimoineaura lieu le vendredi 7 septem­bre à partir de 20 heures à l’an­cienne abbaye de Bonne­Espé­rance à Estinnes avec un concertgratuit de Scala. En 2013, l’évé­nement traitera du “patrimoineexceptionnel, caché et inédit”ainsi que du patrimoine rural.En 2014, le patrimoine mémo­riel sera mis en valeur à l’occa­

sion de la commémoration de lapremière guerre mondiale.

A Bruxelles, les Journées du Pa­trimoine à Bruxelles sous le si­gne de “L’art de construire”, setiendront le week­end suivant,des 15 et 16 septembre. Cette24e édition met l’accent surl’ingénierie et les solutionstechniques pour les problèmesde construction qui ont rendupossible l’évolution de l’archi­tecture à travers les siècles. Lepublic pourra faire connais­sance avec le monde des struc­

tures, des matériaux et des for­mes dans 83 lieux ouverts deBruxelles. Le Palais de justice,les maisons communales deSaint­Gilles, Schaerbeek, Mo­lenbeek et Woluwe­Saint­Pierre, les galeries Saint­Hubert,la galerie Bortier et l’ancien ma­gasin Old England, l’entrepôtroyal de Tour et Taxis, la piscined’Ixelles, les halles Saint­Géry,les halles de Schaerbeek, le Bo­tanique ou encore le Muséeroyal de l’Armée et d’HistoireMilitaire, seront entre autressous les projecteurs, tout

comme la cathédrale saints Mi­chel et Gudule, l’église Notre­Dame du Sablon et la collégialedes saints Pierre et Guidon.Comme les années précédentes,il y a, à côté de l’accès gratuitaux bâtiments, plus de 70 acti­vités organisées par les servicescommunaux et les associationsactives dans le domaine du pa­trimoine. Une huitième éditiondu Lundi du Patrimoine auralieu le lendemain des Journéesdu Patrimoine, le 17 septembre.Ce jour est réservé aux écolesbruxelloises.

Question time

Copropriétéet règlementdes conflitsLa vie en communauté n’est pas chose aisée. Bien quegénéralement très détaillées, les règles fixées parl’acte de base et le règlement de copropriété ne per­mettent pas toujours d’éviter les conflits. C’est pourcela qu’un cadre légal prévoit le mode de règlementdes litiges qui peuvent naître au sein d’une telle orga­nisation.Si un copropriétaire s’estime lésé ou constate une ir­régularité, il dispose du droit, à certaines conditions,de demander au juge de paix l’application de la loi.Quelles sont ces possibilités ?­ Lorsque le syndic refuse ou néglige abusivement detenir une assemblée, un copropriétaire peut saisir lejuge afin qu’il ordonne la convocation d’une assem­blée. A cette occasion, il précise le point qu’il souhaitevoir délibéré.­ Lors d’une assemblée, il peut arriver qu’une majo­rité ne se dégage pas quant à la question de savoir sitels ou tels travaux doivent être exécutés dans lesparties communes. Dans ce cas, un juge peut ordon­ner l’exécution des travaux demandés par un copro­priétaire.­ L’annulation d’une décision irrégulière, frauduleuseou abusive de l’assemblée générale peut être deman­dée au juge par un seul copropriétaire. L’action doitêtre introduite dans les quatre mois à compter de ladate à laquelle l’assemblée a eu lieu.­ Tout copropriétaire peut demander au juge de recti­fier la répartition des quotes­parts dans les partiescommunes (les “millièmes”) si elle devenue inexacteen raison de modifications apportées à l’immeuble. Ilpeut aussi demander de rectifier le mode de réparti­tion des charges si celui­ci lui cause un préjudice (parexemple : participation aux frais d’ascenseur pour unoccupant du rez­de­chaussée).­ La dissolution de la copropriété peut être ordonnéepar le juge de paix, pour un juste motif. Celui­ci peutêtre invoqué par un copropriétaire ou par tout tiersintéressé. e

UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq

(00322 21127 64 - [email protected])

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

7En pratiqueSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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MM Palette et Bétonen campagne

h La campagne “Sécurité livraison”veut attirer l’attention sur lesdangers de la manutention desmatériaux de construction.

L’INSTITUT DE PRÉVENTION POUR LE secteurde la construction (navb­cnac Constructiv) alancé fin de semaine dernière la campagne deprévention “Sécurité livraison” afin d’attirer l’at­tention sur les dangers de la manutention desmatériaux de construction. La campagne viseraparticulièrement les négociants en matériaux deconstruction et les entrepreneurs. Deux person­nages accompagneront l’ensemble des visuelsdurant la campagne : Pol Palette et Benoît Béton, aexpliqué l’institut. “Selon les statistiques de l’année2010, nous remarquons que 24 % des accidents detravail dans la construction concernent le manie­ment de matériaux. Nous voulons diminuer les ris­

ques grâce à un travail de prévention en rapportavec la livraison dematériaux” a déclaré Carl Heyr­man, directeur général du navb­cnac Constructiv.Cette action de sensibilisation et d’information sedéroulera en deux grandes phases. Jusqu’enaoût 2013, l’institut focalisera son attention sur lasécurité du processus de livraison et de manuten­tion des matériaux de construction depuis le dé­pôt du négociant jusqu’au chantier. Le déplace­ment de ces matériaux par les ouvriers sera aussisupervisé. Ensuite, une phase de maintien d’uneannée suivra. Des chartes ont également été pré­vues afin de permettre à chacun, partenaires, em­ployeurs et travailleurs, de ratifier leur engage­ment concret dans la campagne. L’institut de pré­vention pour le secteur de la construction va doncs’atteler à sensibiliser les personnes actives dansce secteur sur un certain nombre de situations àrisques bien précises, parmi lesquelles, le déchar­gement de palettes en hauteur, le risque d’élec­trocution lié aux pompes à béton ou l’utilisationd’instruments de levage inadaptés. (Belga)

En bref

24es Journéesdu patrimoine :piqûre de rappelC’est ce week­end des 8 et9 septembre que se tient, enWallonie, la 24e édition desJournées du Patrimoine, sous lethème des “Grandes figures enWallonie”. Hommes de guerre,femmes de sciences, artistes etsportifs seront mis à l’honneurdans 161 communes wallonneset lors des 433 activités propo­sées. Parmi eux, figurent, entre

autres, le saxophoniste AdolpheSax à Dinant, l’artiste peintre etgraveur Armand Rassenfosse àLiège et la députée IsabelleBlume à Dour. L’inaugurationdes Journées du Patrimoineaura lieu le vendredi 7 septem­bre à partir de 20 heures à l’an­cienne abbaye de Bonne­Espé­rance à Estinnes avec un concertgratuit de Scala. En 2013, l’évé­nement traitera du “patrimoineexceptionnel, caché et inédit”ainsi que du patrimoine rural.En 2014, le patrimoine mémo­riel sera mis en valeur à l’occa­

sion de la commémoration de lapremière guerre mondiale.

A Bruxelles, les Journées du Pa­trimoine à Bruxelles sous le si­gne de “L’art de construire”, setiendront le week­end suivant,des 15 et 16 septembre. Cette24e édition met l’accent surl’ingénierie et les solutionstechniques pour les problèmesde construction qui ont rendupossible l’évolution de l’archi­tecture à travers les siècles. Lepublic pourra faire connais­sance avec le monde des struc­

tures, des matériaux et des for­mes dans 83 lieux ouverts deBruxelles. Le Palais de justice,les maisons communales deSaint­Gilles, Schaerbeek, Mo­lenbeek et Woluwe­Saint­Pierre, les galeries Saint­Hubert,la galerie Bortier et l’ancien ma­gasin Old England, l’entrepôtroyal de Tour et Taxis, la piscined’Ixelles, les halles Saint­Géry,les halles de Schaerbeek, le Bo­tanique ou encore le Muséeroyal de l’Armée et d’HistoireMilitaire, seront entre autressous les projecteurs, tout

comme la cathédrale saints Mi­chel et Gudule, l’église Notre­Dame du Sablon et la collégialedes saints Pierre et Guidon.Comme les années précédentes,il y a, à côté de l’accès gratuitaux bâtiments, plus de 70 acti­vités organisées par les servicescommunaux et les associationsactives dans le domaine du pa­trimoine. Une huitième éditiondu Lundi du Patrimoine auralieu le lendemain des Journéesdu Patrimoine, le 17 septembre.Ce jour est réservé aux écolesbruxelloises.

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Copropriétéet règlementdes conflitsLa vie en communauté n’est pas chose aisée. Bien quegénéralement très détaillées, les règles fixées parl’acte de base et le règlement de copropriété ne per­mettent pas toujours d’éviter les conflits. C’est pourcela qu’un cadre légal prévoit le mode de règlementdes litiges qui peuvent naître au sein d’une telle orga­nisation.Si un copropriétaire s’estime lésé ou constate une ir­régularité, il dispose du droit, à certaines conditions,de demander au juge de paix l’application de la loi.Quelles sont ces possibilités ?­ Lorsque le syndic refuse ou néglige abusivement detenir une assemblée, un copropriétaire peut saisir lejuge afin qu’il ordonne la convocation d’une assem­blée. A cette occasion, il précise le point qu’il souhaitevoir délibéré.­ Lors d’une assemblée, il peut arriver qu’une majo­rité ne se dégage pas quant à la question de savoir sitels ou tels travaux doivent être exécutés dans lesparties communes. Dans ce cas, un juge peut ordon­ner l’exécution des travaux demandés par un copro­priétaire.­ L’annulation d’une décision irrégulière, frauduleuseou abusive de l’assemblée générale peut être deman­dée au juge par un seul copropriétaire. L’action doitêtre introduite dans les quatre mois à compter de ladate à laquelle l’assemblée a eu lieu.­ Tout copropriétaire peut demander au juge de recti­fier la répartition des quotes­parts dans les partiescommunes (les “millièmes”) si elle devenue inexacteen raison de modifications apportées à l’immeuble. Ilpeut aussi demander de rectifier le mode de réparti­tion des charges si celui­ci lui cause un préjudice (parexemple : participation aux frais d’ascenseur pour unoccupant du rez­de­chaussée).­ La dissolution de la copropriété peut être ordonnéepar le juge de paix, pour un juste motif. Celui­ci peutêtre invoqué par un copropriétaire ou par tout tiersintéressé. e

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

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MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

21-99885705-05

21-99879813-13

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21-99879810-10

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21-99902201-01

21-99894905-05

21-99894904-04

21-99879816-16

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

21-99892508-08

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

21-99842105-05

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

21-99885703-03

21-99879818-18

21-99894907-07

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

21-99892501-01

21-99879811-11

21-99842102-02

21-99885702-02

APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

21-99892504-04

21-99885701-01

21-99879809-09

21-99885707-07

21-99885706-06

21-99885710-10

21-99892503-03

21-99894908-08

21-99879804-04

21-99879806-06

21-99842108-08

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21-99885704-04

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21-99879801-01

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12 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

21-99842106-06

APPARTEMENTSÀ VENDREprix non précisé

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21-99892502-02

21-99579709-09

21-99579706-06

21-99579703-03

21-99579704-04

21-99579710-10

21-99579702-02

LOFTSvente & location

21-99579701-01

21-99879805-05

VIAGER

21-86748901-01

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21-67470110-10

21-99893305-05

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IMMEUBLESDE RAPPORT

21-99579705-05

21-99842303-03

COMMERCESà louer

21-99842307-07

21-99842302-02

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14 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO

VENTES PAR NOTAIRESBrabant

21-99594001-01

21-99804701-01

21-99663002-02

VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

21-99746101-01

RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

21-99893901-01

21-99893902-02

21-99749801-01

21-99749802-02

21-99749803-03

21-99749804-04

21-99749805-05

21-99749806-06

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21-99749808-08

21-99749809-09

21-99749810-10

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