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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ C est parce que l’équipe de rédaction de Ré à la Hune vit pleinement l’île de Ré, parce ce qu’elle a su garder intacte sa capacité d’étonnement ou d’émerveillement face à ses trésors humains, culturels et environnementaux… tout simplement parce qu’elle aime profondément ce petit bout de terre insulaire que vous, lecteurs, ressentez la spécificité de ce journal gratuit, unique en son genre. Et n’avez de cesse de nous encourager en nous disant encore et encore combien vous appréciez nos articles, notre regard sur l’actualité et nos portraits. D’aucuns diront qu’un bon « pigiste » doit garder de la distance à l’égard de son sujet. Que nenni ! L’empathie nous permet d’aller plus au fond des êtres et des choses, pour partager avec vous le meilleur de ce qui, mis bout à bout, constitue l’âme de l’île de Ré. 10 8 ÉDITION DU 20 AOÛT 2014 www.realahune.fr Notre île enchantée Nathalie Vauchez Réf. : B-0297S9 – Sainte-Marie-de-Ré Villa Calme et Grands Espaces PARC PAYSAGER de plus de 4 000 m² Maison de famille de 350m² 7 chambres, 5 salles d’eau - Piscine Prix : Nous consulter Réf. : B-E028JC – Maison avec Piscine La Flotte centre village Propriété Centre village - Grand séjour - Cuisine indép. - 3 chambres (1 suite parentale) terrasse - Dépendance (2 chambres, cellier), cour, piscine - Prix : Nous consulter

Ré à la Hune n° 108

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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N GRATUIT D E L’ Î L E D E R É

C’est parce que l’équipe de rédaction de Ré à la Hune vit pleinement l’île de Ré, parce ce qu’elle a su garder intacte sa capacité d’étonnement ou d’émerveillement

face à ses trésors humains, culturels et environnementaux…tout simplement parce qu’elle aime profondément ce petit bout de terre insulaire que vous, lecteurs, ressentez la spécificité de ce journal gratuit, unique en son genre. Et n’avez de cesse de nous encourager en nous disant encore et encore combien vous appréciez nos articles, notre regard

sur l’actualité et nos portraits. D’aucuns diront qu’un bon « pigiste » doit garder de la distance à l’égard de son sujet. Que nenni ! L’empathie nous permet d’aller plus au fond des êtres et des choses, pour partager avec vous le meilleur de ce qui, mis bout à bout, constitue l’âme de l’île de Ré.

10 8édit ion du

20 AOÛT 2014

w w w . r e a l a h u n e . f r

Notre île enchantée

Nathalie Vauchez

Réf. : B-0297S9 – Sainte-Marie-de-RéVilla Calme et Grands EspacesPARC PAYSAGER de plus de 4 000 m² Maison de famille de 350m² 7 chambres, 5 salles d’eau - Piscine Prix : Nous consulter

Réf. : B-E028JC – Maison avec Piscine La Flotte centre villagePropriété Centre village - Grand séjour - Cuisine indép. - 3 chambres (1 suite parentale)

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy LandonRédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Lolita Prieur, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud – Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Valérie Darcy (06 14 29 47 21) - Nathalie Vauchez (06 71 42 87 88) - [email protected] Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

L ’ Î L E A U X L I V R E S 2 0 1 4

Des auteurs fort bien accueillis dans la « bulle rétaise »Cette 8ème édition de l’île aux Livres a de nouveau fait le plein de visiteurs les 8 et 9 août avec près de 14 000 entrées au compteur électronique des bénévoles et des conférences très suivies, certaines comme celle de Gisèle Casadesus – invitée d’honneur – Gonzague Saint-Bris, Patrick Poivre d’Arvor et, côté économie, Philippe Dessertine & Christian Saint-Etienne, ou encore Michel Godet, ayant fait salle comble. Mais l’essentiel de ce salon devenu une institution de la vie culturelle et sociale de l’île de Ré en été ne réside pas tant dans les chiffres que dans l’état d’esprit qui y règne, favorisant de belles rencontres entre les auteurs et leurs lecteurs, en face à face lors des dédicaces, mais aussi à l’occasion des conférences et des tables rondes.

Or même en période de crise et d’érosion des ventes des livres, les gens viennent aux

Salons du livre justement pour se faire plaisir lors de moments rares et privilégiés avec leurs auteurs pré-férés. Les auteurs présents semblent par ailleurs très satisfaits des ventes réalisées lors de cette édition, ce qui prouve que qualité et quantité ne sont pas toujours antinomiques.Joschi Guitton et Stéphane Guillot tiennent à souligner le très bon niveau des tables rondes et des débats et le remarquable travail des animatrices Marie-Madeleine Rigopoulos, Karine Papillaud et Elisabeth Chavelet, journalistes lit-téraires pour les deux premières et rédacteur en chef à Paris Match

coiffant la politique et l’économie pour la troisième, contribuant lar-gement à cette qualité d’ensemble.

Une alchimie s’opère entre tous les auteurs et avec les visiteurs

Le secret de l’île aux Livres tient aussi à l’alchimie qui s’opère entre tous les auteurs, qui se côtoient dans une ambiance très « bon enfant » : têtes d’affiche de grandes maisons d’éditions, auteurs indépendants, débutants ou confirmés, bénévoles de l’organisation – près de 90 béné-voles dont les membres du Lions Club – tous se côtoient au salon, un peu comme « dans cette bulle qu’est l’île de Ré, tout le monde se connaît, se parle ou encore se peint » selon PPDA.

À l’heure de la remise des prix, samedi 9 août au soir, les très beaux portraits des lauréats peints par Marie Marie ont fait leur effet, même si l’histoire ne dit pas si PPDA s’est regardé et plu « seul dans sa chambre d’hôtel » ayant toujours évité de s’admirer au Journal de 20 heures et en photos… Les reliures spéciales réalisées à l’ancienne par l’Atelier Quillet du premier roman de PPDA, « Les Enfants de l’Aube » – PPDA ayant reçu un « prix spécial » pour l’ensemble de son œuvre et son soutien indéfectible au Salon – du roman de Clélia Anfray « Monsieur Loriot » – prix « île aux Livres La Petite Cour » – et du magnifique ouvrage d’Étienne « Sculptures » avec des textes signés de Dan Franck et Isabelle Pirot – prix île de Ré – ont soulevé l’admiration des auteurs, tant elles subliment les ouvrages.Si chaque année l’ensemble des auteurs – certes transportés, logés et nourris pour tous ceux qui viennent de l’extérieur – se déplacent gracieu-sement sur l’île aux Livres, contrai-rement à d’autres salons qui les rétribuent pour leur prestation de dédicace, c’est qu’ils y retrouvent une ambiance à nulle autre pareille, propre à l’île de Ré et farouchement

préservée par les organisateurs, qui « même s’ils en avaient les moyens ne les rétribueraient pas », pour évi-ter toute dérive. Joschi et Stéphane jonglent avec un budget tout juste équilibré les meilleures années, grâce aux partenaires institutionnels – CdC de l’île de Ré et Mairie du Bois-Plage – et privés, fort nombreux.Prévue les 7 et 8 août, l’édition 2015 devrait maintenir une formule qui a fait ses preuves, en introduisant peut-être quelques nouveautés, comme par exemple des stands de dédicaces à différents endroits clé du Bois-Plage, afin de valoriser l’au-thenticité du village…

Nathalie Vauchez

Patrick Poivre d’Arvor a reçu un « prix spécial » pour l’ensemble de son œuvre littéraire, son portrait peint par Marie Marie et son premier roman relié à l’ancienne par l’Atelier Quillet

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Lionel Quillet et Gonzague Saint-Bris, tout de rose vêtus

Patrick Poivre d’Arvor, Lionel Quillet, Jean-Pierre Gaillard, Jean-Louis Debré, Madeleine Chapsal, Joschi Guitton, Patrice Déchelette, Léon Gendre, Stéphane Guillot,

Patricia Friou et Jean-Louis Olivier

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SAMUEL SUTRA TONTON ET SA BANDE ONT FAIT LE DÉPLACEMENTSamuel Sutra présente cette année le quatrième opus de sa série contant les aventures de Tonton et son équipe de bras cassés. Dans Le bazar et la nécessité (Tonton sème le doute), Tonton, le héros, chef d’une bande de truands, découvre qu’il a un fils de 30 ans, jeune lieutenant prometteur et plein d’ambition. Et la première de ses ambitions n’est pas d’organiser de joyeuses retrouvailles familiales, mais d’envoyer son géniteur derrière les barreaux. S’en suit un rapport de force entre le père, et le fils, narré avec le ton humoristique qui a fait le succès des œuvres précédentes. Le roi de la truande, gangster de la vieille école, est bien décidé à donner une leçon à son rejeton, et à lui montrer qui commande. Et pour ça quoi de mieux que de rappeler sa bande et de monter un nouveau coup. Avec son langage, inspiré de la « gouaille » des films des années 70, on s’attendrait presque à voir surgir Lino Ventura et sa bande de flingueurs. Et le lecteur ne sait cacher son étonnement quand apparaissent dans l’histoire des objets bien contemporains, tel un téléphone portable. Samuel Sutra compare son style à celui d’Audiard, et de Frédérique Dard, dont le fils, Patrice, préface d’ailleurs son dernier livre. On se laisse entrainer dans ce polar non conventionnel, avec délice, un sourire aux lèvres, cherchant à démêler l’intrigue, rondement menée.

Lolita Prieur

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A C T U A L I T É

L ’ Î L E A U X L I V R E S 2 0 1 4

Gisèle Casadesus, une joie de vivre communicative Invitée d’honneur de l’île aux Livres 2014, Gisèle Casadesus a donné samedi 9 août une conférence devant une salle archi-comble puis dédicacé jusqu’à 16 heures son livre « Cent ans, c’est passé si vite… ».

Plutôt que d’emprunter une forme classique, ses mémoires reviennent sur « une succes-

sion d’éclats de vie, d’étincelles de réflexion égrenés au fil des souve-nirs, en toute liberté », ordonnés alphabétiquement.Née en 1914 dans une famille de musiciens, Gisèle Casadesus a mené une très belle carrière à la Comédie-Française, au cinéma et à la télévi-sion, tout en élevant ses 4 enfants – le plus petit a 18 ans d’écart avec l’aîné Jean-Claude – devenus tous artistes à leur tour, avec Lucien, l’ « Amour de sa vie ». L’un de ses petits-fils est lui-même aujourd’hui grand-père ! Avec quatre enfants, huit petits-enfants, neuf arrière-petits-enfants, un arrière-arrière-petit-fils… et les conjoints, on imagine combien la famille est cen-trale dans son existence !Son attachement à l’île de Ré, sur laquelle elle vient depuis l’âge de huit ans, est intime et profond. À l’origine son père était propriétaire du moulin d’Ars, avant de le vendre en raison de « finances fluctuantes ». Ses enfants Jean-Claude et Martine y ont une maison et Lucien et Gisèle y ont acheté un vieux chai qu’ils ont aménagé. « C’est tout petit avec juste deux pièces et un jardinet, mais j’aime beaucoup m’y rendre en été. Lucien est enterré sur cette île et ma place y est également réservée. »Elle avait plus de 90 ans et 60 ans de carrière quand elle a décidé d’arrêter le théâtre, sur la pièce de Bernard Murat « À chacun sa vérité », avec pour partenaire principal Niels

Arestrup « acteur inoubliable ». Et décidé de se consacrer uniquement au cinéma et à la télévision ! Quoiqu’il semble qu’elle ait depuis de nouveau succombé aux sirènes du théâtre avec un nouveau projet à la rentrée.

L’anagramme de Gisèle Casadesus, « Sa sagesse du ciel »

À propos de son fils aîné, Jean-Claude, célèbre chef d’orchestre qui a aujourd’hui plus de 70 ans mais est resté son « petit garçon » elle évoque « un caractère bien trempé qui s’est révélé avant même ses trois ans » et a valu des « scènes de famille mémo-rables » dont les « héros » étaient invariablement « mon mari Lucien et notre fils ». « Lucien avait une grande admiration pour Jean-Claude dont il disait “C’est un cheval de race, un pur-sang qui ne s’attelle pas”. »

Si la fidélité dans son couple lui paraît « normale » elle reconnaît que « la souffrance que nous a infligée mon père en vivant une double vie conjugale » l’a peut-être conduite à en faire une règle d’or mais que

c’était « facile » pour elle qui a « eu la chance de vivre sa vie amoureuse avec un homme passionnément amoureux… ». « Quand on s’aime vraiment » ce n’est pas une difficulté, même si on l’a « beaucoup courtisée et qu’on lui a même couru après ».De l’anagramme de ses prénom et nom trouvé par une de ses camarades de la Comédie-Française « Sa sagesse du ciel » elle en a tiré un précepte pour ses enfants « Ne vous couchez jamais fâchés » qui vient directement du Nouveau Testament « Que le soleil ne se couche pas sur votre colère ».Si ces cent ans l’étonnent « je n’ai pas l’impression d’avoir cent ans… Puis je me regarde dans la glace, et là, je suis bien obligée de reconnaître que j’ai cent ans », ils lui inspirent aussi de l’hu-mour pudique « N’empêche ! Je suis à un âge où les bougies reviennent bien plus cher que le gâteau ».Elle s’est rapprochée tardivement de son demi-frère Bernard, après le décès de leurs parents. « Lorsque Bernard est né dans l’autre foyer, le coup a été très rude. Mais ma mère a dit ensuite “s’il arrivait quelque chose à cette femme, à cette mère, j’adopterais son enfant sans aucune hésitation !” »… « Pendant longtemps, je ne voulais pas le connaître. Puis, je l’ai aimé. On gagne beaucoup à laisser grandir en soi la bonté, la générosité, l’amour. Pour cela il faut du temps... C’est vrai-ment là une leçon reçue de ma mère... Même si elle souffrait dans une par-faite discrétion, elle trouvait, au-delà de sa blessure d’épouse amoureuse, le moyen d’être grande et belle. »

« Rien n’est jamais acquis ni perdu »

« L’avantage premier de vivre long-temps, et ainsi de donner du temps au temps, c’est de constater qu’avec un peu de bonne volonté, rien n’est jamais totalement acquis ni perdu. Il faut laisser la porte ouverte. Et le cœur aussi ! »Elle « biblote » comme disait genti-ment son père car « c’est pour moi un réflexe tout naturel... la Bible fait partie de ma vie, et même de ma respiration... Lorsque les enfants étaient petits, je leur parlais de Dieu ; aujourd’hui qu’ils sont grands, je parle de mes enfants à Dieu ! ». « Les peurs et les angoisses peuvent surgir, mais la lecture de la Bible m’apaise toujours. »Elle n’a arrêté le vélo qu’en 2010 et avoue qu’il « est difficile de prendre conscience qu’on ne peut plus faire telle ou telle chose ». Sur l’interdiction que lui ont faite ses enfants de voya-ger seule elle explique avec humour « il vient un temps où les parents

doivent obéir à leurs enfants » : ce qui les motive est toujours l’amour et « c’est finalement rassurant de savoir que l’on vous aime ». « Aujourd’hui trop de parents imaginent prouver leur amour en laissant tout faire à leurs enfants, alors qu’ils sent en train de rater le cœur même de l’éducation. »La comédienne – qui fut un court moment tentée de se laisser griser par le théâtre de boulevard qui la « mettait plus en valeur, augmentait rapidement sa notoriété et sa popula-rité » mais s’en est finalement tenue à la discipline de la Comédie-Française – porte un regard lucide sur sa pro-fession : « je suis une spectatrice amusée de mon milieu... Le talent, c’est avant tout de se connaître soi-même... Le comédien de talent joue, et il pense “jeu” ; le comédien médiocre surjoue, et il pense ”je” ».Sur sa longévité, un brin agacée qu’elle soit devenue un sujet central de conversation de ses interlocuteurs car « si je m’écoutais, je ne serais pas centenaire ; ce sont les autres qui me vieillissent », elle n’a pas de secret à dévoiler. Tout juste avoue-t-elle – du moins dans ses mémoires car lors de sa conférence elle l’a nié ! – « trente minutes de vrai repos par jour, pour faire le vide total, dans le noir », ainsi qu’éviter les conflits, ce qui préserve selon elle la santé mentale. Et évoque les cinq étages de son immeuble parisien montés à pied toute sa vie, paquets et enfants sur les bras !Gisèle Casadesus parle de « sa peur de la fin... ce qui m’effraie... ce sont surtout les souffrances qui peuvent l’accompagner…mais au moment des épreuves on reçoit une force insoupçonnée pour les traverser ». Pour l’heure elle déborde de projets et de propositions qu’elle entend bien honorer !

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Gisèle et Jean-Claude Casadesus, son fils aîné, très fier de sa maman

Gisèle Casadesus, très élégante, lors de sa conférence à l’île aux livres, le 9 août dernier

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FRANÇOIS GIBAULT LES MÉMOIRES D’UN HOMME AUX MULTIPLES FACETTESFrançois Gibault, grand avocat, homme de lettres, commandeur de la légion d’honneur, et j’en passe, revient sur sa vie, avec un dictionnaire, énumération de moments de son existence.

On navigue dans cet abécédaire d’une vie, comme on le désire, sans voie imposée, en sautant du coq à l’âne, d’une époque à une autre. Dressant le portrait de personnes qui l’ont marqué, connues ou inconnues, il célèbre les morts et les vivants. François Gibault nous emmène dans ses souvenirs, ses lieux, ses mots, ses anecdotes, ses idées, ses impressions, de manière inhabituelle, sans jamais nous lasser.

Comme il le dit « il y a à boire et à manger ». On le lisant, on ne peut s’empêcher de penser au « Avec mon meilleur souvenir », de celle qu’il qualifie de « fleur des champs », Françoise Sagan. Ce ne sont peut-être pas uniquement ses meilleurs (souvenirs), mais ces « instantanés » sont ceux qui le définissent. Car ce sont des tableaux qu’il nous dresse. Des scènes de sa vie qu’il nous peint dans ses descriptions, qui ne manquent ni d’humour, ni de poésie, et sont parfois sans concession. Ainsi, nous décrit-il Arletty comme « mitraillant ses amis autant que ses ennemis avec une précision de tireur d’élite ». Revenant sur certains de ses procès qui ont marqué l’Histoire, comme celui où il a défendu Kadhafi, il le fait sans regrets. Comme pour dire j’assume, je ne me repentirai pas : « Oui, j’ai été l’avocat du colonel Kadhafi, et j’ai gagné son procès ». L’avocat est un homme de convictions, et de causes, qu’elles soient politiques ou artistiques. Fervent défenseur de l’oeuvre de Céline, il ne lui consacre pourtant que cinq lignes dans l’entrée qui porte son nom. Mais ce n’est que pour mieux en parler là où on s’y attend le moins. Il doit à Dubuffet, dont il préside la fondation, d’avoir « refait son éducation », à Saumur la plus belle année de sa vie. Et à son petit-neveu, créateur de la marque, la question « le slip français c’est vous ? ». Dans son alphabet, atypique, drôle, émouvant, François Gibault se livre pour notre plus grand plaisir, sans jamais en dévoiler plus que nécessaire.

Lolita Prieur

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F E S T I V A L B D – 5 È M E É D I T I O N

F E S T I V A L D E M O D E

« Bulles de Ré » : 17 heures de bonheur

Fashion Night Couture : une édition « haut de gamme »

La météo s’est montrée clémente le 7 août pour accueillir sur le Port de Saint-Martin, 17 heures d’affilée, les 17 prestigieux dessinateurs du festival Bulles de Ré. Olivier Poirier et son équipe de « Mille Sabords », organisateur de cette manifestation prisée par tous les fondus de BD, pouvaient partager cette réussite avec les très nombreux visiteurs.

Philipe Noël et Millénium Concept ont la « baraka » : la météo tourmentée de ce début août s’est montrée clémente pour les trois soirées de Fashion Night Couture. Le public se bousculait à l’entrée de l’hôtel de Clerjotte pour applaudir les somptueux défilés d’une édition 2014 qui a tenu toutes ses promesses.

Dédicace promise à qui savait patienter

Dès l’ouverture, de la librairie aux tivolis de dédicaces, les files d’at-tente s’allongeaient pour les férus de BD, heureux de faire dédicacer leurs albums par des dessins origi-naux de leurs auteurs et dessinateurs préférés. Les meilleurs étaient là, réunis autour de l’incontournable parrain du festival : Didier Crisse. Avec le sourire et pour le plus grand plaisir de leurs fans, Olivier Jolivet, Georges Abolin, Olivier Ledroit,

André Chéret, Emmanuel Roudier, Thierry Coppée, Christophe Picaud, Laurent Véron, Frédéric Brémaud, Andréas et Isabelle Cochet, Luc Turlan, Jacques des Portes, Frank Margerin, Dominique Marick, François Boucq, Bilout et Ludo, des-sinaient sans relâche.

Des enchères généreuses pour une bonne cause

La Ligue contre le Cancer, et spécifi-quement ses actions en faveur des enfants, a bénéficié de l’initiative généreuse de Bulles de Ré. Avec la complicité des 14 dessinateurs qui firent don d’un dessin original, Olivier Poirier anima, en commis-saire-priseur averti, une vente aux enchères qui mobilisa de très nom-breux connaisseurs vers 18 heures. L’œuvre de Laurent Véron, un dessin au crayon de Boule et Bill, fût adjugé pour 2500 e. De superbes dessins de Didier Crisse et André Chéret, atteignirent respectivement 1600 e

et 1500 e. Au total, les 14 dessins

offerts par les dessi-nateurs permirent de signer un gros chèque de 13 050 e pour l’action de la Ligue contre le Cancer des enfants. Un geste très apprécié du profes-seur Jean-Marie Piot.

Un concert de clôture apprécié

Les Évadés de la Zic, en costumes de bagnard rayés jaune et noir, furent rejoints sur scène par des dessinateurs qui troquèrent avec bon-heur le crayon contre un instrument de musique. Le public conquis en rede-mandait encore ! Vivement la 6ème édition de ce rendez-vous de l’été rétais devenu incontour-nable.

Michel Lardeux

Rebecca Ayoko, radieuse et très à l’aise sur le tapis rouge, devant un public qui l’adore, et Philippe

Noël, producteur de cet événement, ont présenté des couturiers stylistes très inspirés, qui représentent bien la haute couture artisanale. La presse, les photographes, les télévisions et un nombreux public se pressaient en bout du tapis rouge pour avoir les meilleures images de cette édition rythmée, avec des collections origi-nales et sublimes. « Hommage à Mandela » le 9 août : cette première soirée a ouvert une édition 2014 haut de gamme. Lecy Créa-Lecinady avec sa collection « Rêve » a donné le ton de cette pré-sentation ponctuée par les danseuses Maryline’s. Marie Yolande Style et sa collection « Illumination » affirmait son originalité. Pascal Koloko avec sa collection « No made Art » a séduit par des modèles épurés très élégants. Romuald Bertrand nous a fait voya-ger dans le temps avec sa très belle collection « Le fil du temps ». Rétrospective du défilé de Paris le 10 août : Les robes en bois de la collection Fleur de peau de Christophe Reyre-Arko, les modèles des collections présentées par Florian Chalvin, Mariah Bocoum et Romain Thevenin ont séduit le public averti de ce festival de mode.

Le grand final le 11 août était à la hauteur de cette belle édition 2014. Le président de la CdC, Lionel Quillet, et le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette, assistaient à la présentation des superbes collec-tions « Comme un papillon » de Hindi Mahdi , « So diamond weed » de Negafa Afrah, « Douceurs éphé-mères » de Pluri’elles by Leefa et Pimsy et « Idées folles » de Stéphanie Saunier. Rebecca Ayoko et Philippe Noël détendus, savouraient les chaleureux applaudissements d’un public ravi, remerciaient tous les partenaires fidèles qui soutiennent ce festival, les couturiers, stylistes et accessoiristes mis en valeur par des

mannequins appliqués, l’éclairage et les musiques très recherchés, ainsi que tous ceux qui accompagnent cette réussite, coiffeuse, maquilleuse, hôteliers, restaurateurs... Vous pourrez voir ou revoir le festival sur Fashion Night Couture TV, sur le web, et en streaming sur smartphone www.fashionnightcouturetv.frUn moment de grâce, de beauté et d’élégance en symbiose parfaite avec la magie du cadre prestigieux de l’hôtel de Clerjotte à Saint-Martin, prolongé chaque soir par un agréable cocktail offert par les exposants, au cœur du village installé dans le parc.

Michel Lardeux

André Chéret, le père de Rahan Bilout et Ludo en dédicace

Olivier Poirier passionné par l’album de Bilout et Ludo

Rebecca Ayoko, Philippe Noël et les Maryline’s lors du final

Rebecca Ayoko

Une princesse des mille et une nuits

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A C T U A L I T É

S C I E N C E P A R T I C I P A T I V E

Faire toujours plus en matière d’environnementEn ce week-end du 15 août, moment le plus fort de la saison, quelque 130 000 personnes sont venues s’ajouter aux 18 000 résidents permanents, sur ce territoire insulaire exigu et fragile qu’est l’île de Ré. Si pour protéger cet espace, Ré bénéficie de la manne financière d’une écotaxe que chaque touriste paye avant de passer le pont, le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, Lionel Quillet, a tenu à rappeler la façon dont cet argent était dépensé.

Ré, c’est 80 % d’espaces non constructibles, donc tout un environnement qu’il est néces-

saire de bien gérer pour le protéger ».

Ce que l’écotaxe a permis…

À cet effet, une politique spécifique de transport a été mise en place. Deux millions d’euros sont ainsi alloués aux seuls transports par véhicules électriques. Protéger un territoire nécessite une surveillance qu’assurent 8 écogardes en sillonnant les bois et l’estran. Il leur incombe par ailleurs de sensibiliser les plus jeunes en interve-nant dans les écoles et au collège. Surveillance et prévention également à l’occasion des grandes marées où des actions fortes, des opérations coup de poing sont menées pour rappeler à certains pêcheurs à pied des régle-mentations à respecter.Ont été lancés récemment 6 inven-taires de biodiversité, lesquels ont déjà révélé la présence sur Ré d’es-pèces rares voire extrêmement rares dont un papillon, « l’azuré

du serpolet » (protégé à l’échelle européenne), repéré à Rivedoux, et certains macrophytes (végétaux aquatiques ou amphibies) trouvés dans les marais, etc.La gestion de cet environnement, au travers des subventions allouées à divers organismes comme l’ONF, le Conservatoire du littoral ou bien encore la LPO, représente une part importante prélevée sur le budget

écotaxe.Des actions ciblées sont également à mettre à l’actif de la CdC : la lutte contre la prolifération de l’ailante (campagnes d’arrachage), contre les chenilles proces-sionnaires (distribu-tion d’écopièges et de

nichoirs à mésanges), contre le frelon asiatique (13 nids détruits cet été), etc.

Mise en place d’un programme de science participative

En « fil rouge » depuis deux ans, la réintroduction du homard dans les eaux du Pertuis breton. Après le suc-cès pédagogique remporté auprès des enfants et le nombre d’adoptions

de petits homards (plus de 2 000 à ce jour), un programme de science participa-tive pour l’observation des homards et des paysages sous-marins de l’île de Ré faisant appel à du bénévo-lat vient d’être lancé. Piloté par Sarah Chabaud, étudiante en Master 2 (Sciences de l’Environnement, spécialité géographie appliquée à la gestion des littoraux) à l’Université de La Rochelle, des fiches d’obser-vations destinées aux plongeurs, aux pêcheurs à pied et aux plaisanciers ont été réalisées et présentées dans les divers clubs et associations ayant un rapport avec la mer.

Ré, futur pivot du futur Parc Naturel Marin ?

Le président Lionel Quillet a pendant l’été songé au fait que l’île de Ré pourrait très bien, de par sa situa-tion géographique et son expérience en matière de politique environne-mentale, « devenir, dans le cadre du

futur PNM, le pivot, le laboratoire de celui-ci en matière de qualité des eaux ». Une proposition qu’il compte bien transmettre après la saison à madame le Ministre de l’Environne-ment, Ségolène Royal.« Il s’agirait de mener une gestion terre-mer au sein d’un milieu naturel protégé, où sur un même secteur du territoire peuvent se côtoyer jusqu’à 6 ou 7 activités différentes. L’objectif étant que les diverses études menées dans ce cadre puissent être utiles et bénéfiques pour tous et servir d’exemples à d’autres territoires. »

Jean-Pierre Pichot

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L’environnement à la CdC

L’azuré du serpolet

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A C T U A L I T É

V I E P E R M A N E N T E

Fête des Associations : rencontres, initiations et animations La fête des associations de l’île de Ré se déroulera cette année le dimanche 14 septembre sur l’esplanade des Gollandières, au Bois-Plage. À ce jour, près de 80 associations se sont inscrites qui proposeront des démonstrations de chants, danses ou arts martiaux sur la scène entre 11h et 18h, des activités et des initiations en continu toute la journée – beach-volley, ateliers de cirque, concours de tirs, matchs, initiations aux sports nautiques, animations pour les petits – ou encore des initiations de 30 minutes à des horaires précis.

Parmi les animations, outre les promenades à poney du Poney Club des Gouillauds, qui

remportent toujours un vif succès (lire aussi page 10) et le terrain de squash gonflable, qui constitue une nouveauté, le « Manège sans fil » par l’artiste Léo Paul et le spectacle « Mademoiselle Orchestra » par la fanfare de filles de la Compagnie Jacqueline Cambouis sont pro-grammés pour cette édition 2014.Le « Manège sans fil » fabriqué et animé par Léo Paul est un manège à propulsion parentale où petits et grands évoluent dans une sorte de ménagerie constituée d’animaux tout à fait singuliers. Il est composé d’une

quinzaine «d’animaux engins» sur les-quels les enfants font un tour, comme sur un manège traditionnel, mais il n’y a pas de moteur car ce sont les parents qui poussent. Le manège sans fil, c’est de l’art brut, issu du recyclage et de récupérations diverses. Le Spectacle « Mademoiselle Orchestra » par la fanfare de filles de la Compagnie Jacqueline Cambouis s’annonce décoiffant. « Ras le pompom du quotidien ! Sous l’impulsion de Mme Lienara, leur chef de file, ces voisines déterminées ont

sorti de leurs placards, des valses et des tangos, des rocks, des funks ou encore des discos afin de poursuivre sans relâche leur objectif : devenir de vraies femmes d’extérieur ! ». Plus qu’une simple fanfare, c’est un vrai spectacle de théâtre de rue interprété par huit comédiennes qui prendra place sur la fête des associations à

plusieurs moments de la journée.Au-delà de ce programme chargé, cette désormais traditionnelle jour-née des associations représente un moment unique et marquant de la rentrée, où chacun prend plaisir à renouer avec les fondamentaux de la vie permanente rétaise, après la parenthèse estivale au cours de laquelle l’île de Ré n’appartient plus vraiment à ses habitants. Les Rétais et visiteurs de septembre prennent un réel plaisir à se retrouver, échan-

ger, flâner en famille tout en choisissant les acti-vités sportives, de loisirs ou sociales que petits et grands pratiqueront tout au long de l’année. L’offre associative rétaise, très dense et variée, constitue aussi un moyen privilégié pour tous de s’intégrer dans la vie sociale rétaise.

Nathalie Vauchez

Tout le programme surwww.realahune.fr et renseignements au 05 46 09 00 97Restauration sur place et buvette associative assurée par le Club de Pétanque au Bois-Plage (sandwichs, boissons, goûters).

Dimanche 14 septembre de 10h à 18hEsplanade des Gollandières au Bois-Plage (avenue des Gollandières)

Le « Manège sans fil » Des animaux singuliers...

9 maires sur 10 et le Député sont venus inaugurer l’édition 2013 à Loix

L’édition 2012 au Parc de Montamer (Sainte-Marie) avait été très appréciée

La fanfare de filles de la Compagnie Jacqueline Cambouis

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T E R R O I R

T R A D I T I O N

Règis Léau : « Le lait d’ânesse est rare et précieux ! »Véritable institution rétaise, «  Les ânes en culotte  » sont connus en France et à l’étranger. Rétais et touristes connaissent tous les célèbres promenades à dos d’âne du parc de la Barbette à Saint-Martin, face visible depuis plusieurs générations des activités de cet élevage familial qui joue un rôle important pour l’image et l’économie rétaises.

Éleveur, un métier passion, un investissement à long terme

« Le Baudet du Poitou était une race menacée d’extinction. Avec 80 nais-sances de Baudet de race pure depuis notre début d’activité, notre élevage tient une place importante dans le sauvetage d’une race qui ne compte que 400 individus dans le monde. » Avec passion et ténacité, l’élevage indépendant de Régis Léau a acquis

une connaissance, un savoir-faire, que les médias du monde entier rapportent aujourd’hui dans leurs émissions ou leurs articles. Cette notoriété méritée n’est cependant que la vitrine d’une diversification d’activités engagée et nécessaire à l’économie d’une entreprise agricole et commerciale qui nourrit de nom-breux projets pour se développer.

Le lait d’ânesse, une production qui demande de l’attention et de la confiance

Après une gestation de 375 jours environ, une ânesse donne nais-sance à son premier ânon autour de sa 4ème année. On comprend mieux que le lait d’ânesse soit rare et précieux. La durée de vie d’un âne est d’environ 30 à 40 années. « Pas de lait d’ânesse sans ânon. Avec 15 ânesses en âge de procréer, nous comptons sur 4 à 8 naissances selon les années pour notre production » dit Régis Léau. « Associé depuis 2008 à la savonnerie de Loix, nous livrons 300 litres de lait par an pour cette fabrication exclusive sur l’île de Ré. Pour obtenir ce lait, deux mois après la naissance, nous devons séparer chaque jour à midi, les ânesses de

leurs ânons. Six heures après, nous pouvons procéder à la traite manuelle de 1 litre de lait sur chaque ânesse qui a besoin de garder 8 litres de lait pour nour-rir son petit. Et ne trait pas une ânesse qui veut, il faut établir une rela-tion de confiance avec l’animal ! » dit Régis en se rappelant l’émission de télévision japonaise tournée dans son élevage. « Mon fils Jérémiah est incontestablement le préféré des ânesses ! »

Les applications cosmétiques

L’usage cosmétique du lait d’ânesse remonte loin dans le temps. Il est bien connu que Cléopâtre, reine d’Égypte antique, prenait son bain dans du lait d’ânesse. Riche en oligo-éléments, phospholipides, acides gras essentiels et céramide, le lait d’ânesse possède des proprié-tés exceptionnelles et uniques pour la peau, des enfants comme des adultes. Purificateur de la peau, revitalisant, régénérant, fortifiant et hydratant le lait d’ânesse est égale-ment un tenseur pour la peau, précieux allié de la lutte antirides ! « J’ai commencé ma production de lait d’ânesse en 2006 et travaillait avec une petite savonnerie poitevine » se rappelle Régis. « Aujourd’hui, mon élevage fournit exclusivement le lait d’ânesse à la Savonnerie de Loix, qui fabrique un savon à 8 % de lait d’ânesse, por-tant le logo exclusif de la marque ”ânes en culotte”. Avec un litre de lait d’ânesse, très blanc et très fluide, on fait 125 savons. Demandez en boutique notre marque de savon, garantie et facilement repérable par

le logo “L’âne en culotte”. D’autres savons commercialisés, qui ne sont pas fabriqués par la Savonnerie de Loix, ne peuvent titrer que 3 % de lait d’ânesse. » Crème hydratante, lait pour le corps, gel douche, sham-pooing, viendront bientôt enrichir la gamme de produits cosmétiques.

Utilisation alimentaire et médicale du lait d’ânesse

Les peuples anciens connaissaient les vertus alimentaires et médi-

cales du lait d’ânesse. Excellent remède pour les Grecs, boisson de luxe pour les Romains, Hippocrate le recom-mandait pour soigner de nombreux maux et Buffon en reconnait les vertus dans son histoire naturelle !Les délicieux caramels

fondant au lait d’ânesse et au sel de Ré d’ « île de Ré Chocolats », livré en lait d’ânesse par Régis, vendus aussi par le magasin « The place to Be », à côté de la Savonnerie de Loix, est un bon début pour cette utilisation ali-mentaire que Jérémiah et Loïs déve-lopperont le temps venu. L’élevage de Régis Léau étudie actuellement des projets innovants et importants, alliant pédagogie, tradition et envi-ronnement. Nous en reparlerons.

Michel Lardeux

L’ânon et sa maman

La présentation commerciale

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G É O B I O L O G I E

C O M I T É D E J U M E L A G E L E B O I S - P L A G E – L A Z Z A T E

Jean-Jacques Bréluzeau, le thérapeute de l’habitat

Des échanges musicaux et conviviaux sur l’île de Ré

Expert reconnu en géobiologie, fondateur et directeur de l’Institut Santé de l’Habitat, le Rétais Jean-Jacques Bréluzeau parcourt l’Europe et le monde depuis 20 ans pour répondre à de nombreuses demandes d’harmonisation bioénergétique de l’habitat et de l’environnement. Avec 20 ans de retard sur l’Orient, la culture occidentale s’intéresse à l’énergie des lieux, aux effets nocifs des pollutions cosmo-telluriques, électromagnétiques et énergétiques.

Du jeudi 4 au dimanche 7 septembre, le Comité de jumelage Le Bois-Plage – Lazzate recevra sur l’île de Ré 56 Italiens.

Au pays de Descartes, rationnel et irrationnel

peuvent être complémentaires

Hippocrate, 377 avant J-C, conseillait déjà aux jeunes médecins de s’infor-mer sur l’environnement du malade avant de le soigner. Culture orien-tale ancestrale fondée sur l’obser-vation plusieurs fois millénaire de la nature, le Feng-Shui prescrivait déjà des règles pour faire circuler les éner-gies dans les lieux de vie. L’action du Feng-Shui intervenait dans le choix de l’implantation du lieu de vie : il était impensable de construire sur les « veines du dragon » ! Certains souriront et pourtant, aujourd’hui avec les avancées technologiques, la géobiologie moderne est enfin prise en considération pour l’étude de l’ensemble des influences de l’environnement sur le vivant, et

notamment des ondes liées aux champs magnétiques et électromagnétiques, courants d’eau souterrains, réseaux dit « géobiologiques », failles géo-logiques, etc. Elle porte aussi des solutions de protection.

Rendre le lieu de vie biocompatible

Les anciens avaient compris l’importance de l’énergie dans les lieux de vie et ne construi-saient pas leurs habitations au hasard. Aujourd’hui, surtout

dans les pays industrialisés, avec les normes d’urbanisme on construit là où c’est autorisé légalement. Et le site peut se révéler pathogène, parce qu’il est situé sur des failles, des cours d’eau souterrains, près de transfor-mateurs ou de lignes à haute ten-sion… L’énergie du lieu est alors perturbée, le champ électromagné-tique environnant est déstructurant. Après un diagnostic, le géo-biologue Jean-Jacques Bréluzeau procédera à un rééquilibrage du lieu, une harmo-nisation réalisée avec des systèmes de pro-tection adaptés qu’il conçoit et développe lui-même depuis 15

ans dans sa gamme de produits biotiques Terres Sens.

Les professionnels de différents milieux font appel

à son expertise

Architectes, médecins, thérapeutes, artistes, avocats, etc. font appel aux compétences de Jean-Jacques Bréluzeau. Le chirurgien philippin « aux mains nues » Alex Orbito, mondialement célèbre, lui a confié l’implantation géobiologique pour la réalisation d’une pyramide de lumière au cœur de la forêt Mabini aux Philippines. Jean-Jacques collabore aussi avec le professeur neurologue Francisco Barnosell à Barcelone. À Paris, Londres et Barcelone, ses confé-rences et son travail sont très suivis.Les nombreux témoignages de per-sonnalités et de particuliers accumu-

lés depuis 20 ans sont convaincants et recon-naissent sans complai-sance les bienfaits de l’harmonisation de leur lieu de vie, et leur mieux être. Avec entre autres pollutions déjà citées : l’accrois-sement exponentiel des ondes électroma-gnétiques dans notre environnement, de plus en plus de méde-cins et de scientifiques

brisent la loi du silence, conscients que les personnes exposées longue-ment peuvent développer de graves problèmes de santé.

Une compétence encore rare en France

Membre professionnel du SNR « Syn-dicat National des Radiesthésistes » et du SGE « Sourciers et Géobiologues d’Europe », Jean-Jacques Bréluzeau est un professionnel expert qui maî-trise des spécialités complémentaires. Il est radiesthésiste depuis l’âge de 13 ans, thérapeute et bio-énergéticien. Les revues scientifiques Nexus (juillet - août 2014) et Oxygène, ainsi que de nombreux reportages télévisés se font l’écho de ses résultats et de sa noto-riété, en France comme à l’étranger.

Michel Lardeux

Pilotée par l’USB, la Banda Loups composée d’une trentaine de musiciens du Bois-Plage et des

autres communes rétaises, et le Comité de jumelage cette visite fait suite au voyage des Rétais à Lazzate il y a deux ans, où ils avaient été superbement accueillis.Ce jumelage qui fêtera ses 10 années en 2015 a pour objectif de

promouvoir les échanges culturels entre ce petit village situé au nord de Milan et le Bois-Plage. En l’oc-currence, les échanges seront très conviviaux et musicaux avec notam-ment deux soirées de concerts.Accueillis dans les familles des 80 adhérents du Comité, les italiens pourront découvrir l’île de Ré à vélo, avec la visite de marais salants, de la

cave coopérative avec dégustation, puis de Saint-Martin et la pré-sentation du Bagne.Vendredi 5 sep-tembre, à partir de 20h30 aura lieu à la salle polyvalente du Bois Plage la soirée officielle avec les élus. En première partie de soirée sera donné le concert de la Banda Loups, suivi de l’échange des

cadeaux (pendant l’entracte) avec les officiels. Le moment fort de la soirée sera le spectacle de San Cecilia, formation des musiciens ita-liens, spécialement conçu pour l’occa-sion. En fin de soi-rée un buffet sucré/salé sera offert par la municipalité.Samedi 6 septembre à 18h30 les deux for-mations musicales de Lazzate et du Bois-Plage donneront un concert sur le parvis de l’église d’Ars-en-Ré (salle des fêtes en cas de mauvais temps). L’apéritif sera offert aux musiciens par la commune d’Ars et sera suivi par un dîner.Enfin, le dimanche 7 septembre à 19h30 les convives pourront assis-ter au concert Harmony Swing salle

des Oyats ou en extérieur. Ce pro-gramme d’échanges se clôturera par un dîner salle des Oyats avec un barbecue dans le jardin.Ce sont ainsi de superbes moments d’échanges culturels et amicaux en perspective, pour fêter dignement ce jumelage.

Nathalie Vauchez

À la lecture de cet article, serez-vous encore sceptique ou bien cherche-rez-vous à en savoir davantage sur le métier de ce Rétais qui parcourt le monde ? Vous pouvez rencontrer Jean-Jacques Bréluzeau à l’Institut Santé de l’Habitat au 4 rue des Caillotières, au village commercial de La Croix Michaud à La Flotte, et découvrir en boutique la gamme des protections biotiques Terres Sens.

Tamago « maestro », protection biotique « Terres Sens » contre

les ondes telluriques

Jean-Jacques Bréluzeau

Les Italiens de Lazzate devant le Moulin du Morinand, lors d’un précédent voyage d’échange

Les produits italiens à l’honneur au Bois-Plage

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I L S B O U G E N T !

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T R A V A U X D E P R O T E C T I O N D U P O R T D E L A F L O T T E

« Il n’est pas concevable d’aller à l’encontre de la position de l’État »

À la suite des dégâts engendrés par Xynthia à La Flotte – 15 rues et 300 maisons touchées et deux

décès – et aux recommandations d’Egis mandaté par l’État, la protection de La Flotte passe par la mise en place des dispositifs suivants : porte étanche et muret anti-submersion dans le quartier de l’école de voile, talus en enroche-ment couronné d’un mur chasse-mer dans le quartier du marais, murets anti-submersion de part et d’autre de la passe d’entrée assortis de batardeaux et porte anti-tempête au niveau de la passe, pour le quartier du port. La porte coulissante dite « brouette » glisse à l’intérieur du môle, au lieu de s’ouvrir comme une porte classique.Les travaux du quartier de l’école de voile ont été réalisés en 2011, dans le cadre du plan d’urgence 2 et ceux du quartier du marais débutent. Pour ceux du port chiffrés selon Léon Gendre à 2,5 millions d’euros (et non 4 mil-lions), intégrés au PAPI de l’île de Ré (programme d’actions et de prévention des inondations), et donc financés à 40 % par l’État et à 20 % par le Conseil général, la Région et la CdC, « la confi-guration retenue est la seule possible. Ce projet présenté au conseil munici-pal par l’Architecte des Bâtiments de France, Max Boisrobert, et par Bernard Wagon, Architecte urbaniste, a rem-porté l’assentiment des élus à une très forte majorité. Ce projet a fait l’objet

d’une étude approfondie de Créocéan mandaté par le Conseil général qui en assure la maîtrise d’ouvrage, dans le cadre d’une Déclaration d’intérêt géné-ral (DIG) et d’une concession d’utilisa-tion du Domaine public maritime ». Le registre de recueil des observations du public mis en place en août 2013 à la mairie de La Flotte dans le cadre du PAPI de l’île de Ré fait état de quelques rares réactions. L’A2RSM (Amis des rues du Secteur de la Maladrerie) s’inquiète de savoir si – compte-tenu des incerti-tudes du PPRL et en fonction de la côte NGF atteinte par ces travaux – l’ouvrage répondra bien aux attentes de protec-tion de l’aléa Xynthia + 20 cm et à plus long terme Xynthia + 60 cm. Deux avis négatifs émanent de Pierre Leclerc, pré-sident de l’association des usagers du port (AUPLF) et de Jean-Claude Aymé, retraité, avis relayés dans Ré à la Hune N° 107.

Max Boisrobert : « ma position serait très défavorable »

Surtout, pour Léon Gendre, « il n’est pas concevable d’aller à l’encontre de la position de l’État ». Or Max Bois-robert s’est positionné le 31 janvier 2014 contre le projet alternatif d’une construction d’une digue en conti-nuité de la digue existante, projet qui « remettrait en cause la présentation du site et couperait brutalement et de manière irréversible la perception du

grand paysage marin qui caractérise le pertuis breton. Ma position sur ce projet serait évidemment très défavorable ». Par une note au maire de La Flotte datée du 16 juillet 2014, l’ABF enfonce le clou en précisant notamment « ces murets remettraient en cause l’usage traditionnel (NDLR : de pêche) des ports et leur caractère patrimonial particulier et singulier ». Son rapport à la Préfète de Charente-Maritime daté du 21 juillet 2014 précise « le dossier présenté par le Conseil général… est incontestable-ment le plus abouti des quatre projets examinés par la Commission départe-mentale de la Nature des Paysages et des Sites. »L’Architecte urbaniste Bernard Wagon également favorable au projet retenu précise de son côté en date du 6 mars 2014 que seul le muret en pierre (et non les projets en béton) permettra aux ouvrages de s’inscrire dans le paysage, et sans être « datable ».L’enquête publique s’est achevée à la mi-juillet 2014 et le maire attend l’avis du Commissaire enquêteur, Bernard Alexandre, pour début septembre au plus tard.Les travaux doivent démarrer en sep-tembre 2015 et sont programmés sur 9 mois, mais le maire Léon Gendre espère pouvoir resserrer ce planning pour qu’ils soient achevés au printemps 2016, avant la saison.

Nathalie Vauchez

S O I R É E D U G R O U I N

Loix ne se laisse pas abattre par la météo... La Fête de la Saint-Jean du mois de juin a été reportée au mois d’août...

Dimanche 24 août, rendez-vous sur la plage du Grouin pour célébrer vos voix. En effet, une

soirée karaoké acoustique inégalable vous attend à Loix, ouverte à tous.Pierre et Stéphane de Plaisirs acous-tiques viennent avec leur piano sur roulettes et les partitions sous le bras. Ensuite ce sera à vous de jouer ! Face à la mer, vous pourrez en fin vous permettre de chanter comme des cas-seroles ou pas...Commencez dès à présent à répéter vos chansons favorites sous la douche ou à vélo et prévenez vos copines et copains pour cette soirée chantée et enchantée sur la plage du Grouin à Loix. Concert gratuit, buvette et grillades sur place.

Pierre et Stéphane de Plaisirs acoustiques

A N I M A T I O N E S T I V A L E

Le SWOB fait danser RivedouxLe SWOB (Salsa and West On Beach), comme l’appelle les initiés, sera présent, du 23 au 31 août, pour la troisième année consécutive à Rivedoux.

Cet événement, labellisé CBC et parrainé par le maire de Rivedoux, sans qui rien n’aurait

été possible, évolue et grandit d’année en année. Le budget a été multiplié par 2,5 en trois ans. Ce qu’aimerait développer à l’avenir Achille Dinga, l’organisateur, ce sont les partenaires locaux, car « cela pêche un peu de ce côté-là ». Avis aux intéressés. Reconnu pour la qualité de ses pres-tations, qu’elles soient gratuites ou payantes, et pour son ambiance convi-viale, le SWOB accueille des participants venus de toute l’Europe et de toute la France. 450 personnes sont déjà inscrites pour cette troisième édition.

De la danse… Des cours de Salsa, de West Coast, de Bachata, de Kizomba, de Ragga Jam, et d’autres, seront proposés pour tous les niveaux, et dispensés par des professeurs renommés internatio-nalement. La grosse nouveauté de cette année est la venue de Guillaume Lorentz, danseur hip-hop et membre du groupe Hey Crew, avec qui il rem-porta en 2012 l’émission La Meilleure Danse sur W9. Cette pointure, au par-cours atypique, qui officia également en tant qu’assistant des directeurs artistiques de The Dancers sur TF1, apporte une nouvelle médiatisation et

un gage de qualité supplémentaire à la manifestation rivedousaise.

Mais pas seulement…Le SWOB, c’est aussi un état d’esprit. De la bonne humeur, de la détente, de la convivialité, et des soirées jusqu’au bout de la nuit. Une spéciale Caraïbes, un barbecue géant, un tournoi de pétanque, et plein d’autres anima-tions à découvrir pour passer de vraies vacances en dansant. Pour la deu-xième année, le SWOB privatisera un bateau pouvant accueillir près de 300 personnes pour une croisière jusqu’à l’île d’Aix, durant laquelle vous pourrez vous exercer sur la piste aménagée à cet effet.

Lolita Prieur

Cours de danse gratuit, face à la mer lors du SWOB

Infos : http://salsawestonbeach.jimdo.com

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I L S B O U G E N T !

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C E N T R E S É Q U E S T R E S

L E P O N E Y C L U B « L E S G O U I L L A U D S » A U B O I S - P L A G E

Comment débuter l’équitation dans un cadre idylliqueAvec le Poney Club « Les Gouillauds » au Bois-Plage, Ré à la Hune continue sa série sur les centres équestres de l’île de Ré. Depuis la fin des années 80, le nom de Brigitte Geslain est associé à la création de tous les centres équestres qui, au fil des ans, se sont montés dans l’île. Ainsi, en 1987, au « Centre équestre en Ré » de Saint-Clément-des-Baleines où elle est restée un an avant de rejoindre les « Écuries du Moulin Moreau » de M. Corbinus, d’abord au Bois-Plage (de 1988 à 1993), puis à La Flotte en 1994. C’est également Brigitte Geslain qui, plus tard, mettra en route le Centre équestre des « Évières », le temps que Sophie Fenioux passe son diplôme.

Aujourd’hui, le Poney Club « Les Gouillauds », que Brigitte a ouvert en 1994, vient de

fêter ses 20 ans. « En créant ce club, il fallait que je me différencie “des autres”. C’est pour cela que j’ai choisi de ne faire que du poney, un créneau peu prisé par “les autres” ».

Le Poney Club « Les Gouillauds », une institution dans l’île

Pour les enfants, le Poney Club « Les Gouillauds », ouvert à l’année, sauf

à Noël, c’est un peu comme le manège de Donin à Ars, une véri-table institution.« Cela peut surprendre, mais ma clientèle est toujours composée à 90 % de jeunes enfants entre 3 ans et demi et 10 ans venus passer leurs vacances chez des grands-parents installés

dans l’île. Des enfants qui reviennent très souvent plusieurs années de suite en stage. Ainsi, on les voit grandir, on les connaît bien, et certains, des années plus tard, devenus parents à leur tour, viennent inscrire leur progéniture ! »

La formule estivale

Aux « Gouillauds », Brigitte Geslain et Emilie Zély, aidées de Carole et Juliette Verret en saison, accueillent les enfants en leçon l’après-midi et

en stage le matin. Des cré-neaux horaires bien évidem-ment inversés à la Toussaint et en février pour des raisons météorologiques.« Les horaires proposés pour nos stages, de 9h30 à 12h30, du lundi au samedi matin inclus, répondent à la demande des familles. Les enfants au club, cela leur permet d’aller faire tranquillement leur marché ; quant au samedi matin, il leur offre la possibilité de remettre sereinement en bon ordre la location avant de quitter l’île. De plus, les après-midis étant libres, les enfants peuvent en famille, profiter de la plage et des plaisirs de la baignade. »Dans cette formule d’été, la première heure de stage est consacrée à un peu de théorie et aux soins à appor-ter aux poneys (brossage, habillage, etc.) avant de passer à la pratique. Suivent deux heures d’équitation (entrecoupées d’un petit goûter) afin de montrer aux enfants en six jours, tout ce que l’on peut faire avec un cheval : voltige, attelage, randonnée, conduite, jeux, etc.« Le premier jour, on essaie de lais-ser l’enfant choisir lui-même sa monture parmi les 14 poneys, l’âne et la mule que possède le club. Puis on conseille, on n’oblige pas ! Toutefois, la règle est de changer d’animal chaque matin pour que les enfants se rendent compte qu’ils sont différents, qu’ils réagissent dif-féremment, comme eux. Et à la fin du stage, chaque cavalier recevra un petit diplôme fédéral, cela sans avoir eu à passer un examen quelconque. L’objectif du stage restant la décou-verte pure et simple de l’équitation ».

Le hors saison

« Il n’y a pas que l’été ! Alors, hors sai-son, les inscriptions se font sous forme d’un forfait annuel, ce qui écarte toute contrainte de date. On a le droit d’être malade, on a le droit de se rendre à l’anniversaire d’un ou d’une amie. Et hors saison, même les 3 ans et demi peuvent venir monter les tous petits poneys. Et pour tous, les balades à la plage sont au programme.

Jean-Pierre Pichot

Poney Club « Les Gouillauds » Chemin des Eridolles Route de Sainte-Marie Le Bois-Plage-en-RéTél. : 05 46 09 24 88 ou 06 30 69 24 88E-mail : [email protected] Site internet : www.les-gouillauds.ffe.com

Une véritable thalassoL’équipe très féminine des Gouillauds

Jeux d’adresse sur poney

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R E N C O N T R E

P O R T R A I T

Nathalie Pottier : un électron libre dans l’espace !« Depuis l’école maternelle, je regarde les avions et leurs panaches blancs dans le ciel, j’ai toujours eu envie d’aller plus haut. Pourquoi ? » s’interroge Nathalie Pottier, les yeux plein d’étoiles. Ingénieur de lanceurs et de systèmes spatiaux, elle a tenu le 2 août à Loix en plein air une remarquable conférence sur « Les approches et techniques des grandes nations du secteur spatial », dans le cadre de la nuit des étoiles, organisée par le club Ré-astronomie.

Pour les nombreux passionnés qui participaient à cet événement, ce fût une belle rencontre avec une

grande spécialiste de l’espace dont le parcours professionnel déjà hors du commun est encore plein de projets.

« Réaliser mon rêve d’enfant »

À 40 ans, Nathalie Pottier est sur la bonne trajectoire et souhaite pouvoir faire partie d’une expédition à bord de la station spatiale internationale. Il faut dire que son profil, présenté avec modestie et simplicité l’en autorise et a étonné plus d’un auditeur. Avec le bac C obtenu en 1991 à Dreux, Nathalie part en Ukraine suivre une formation de physique puis s’oriente vers l’institut d’aviation de Moscou. Elle participe en 1997 aux 40 ans du Spoutnik en présence du Président Jacques Chirac et en 1998, sa thèse de master en russe en poche, reçoit les honneurs de l’Institut d’Aviation de Moscou. En 1999, départ pour les États-Unis où Nathalie travaille en étroite collaboration avec la NASA, au centre de recherche de Hunstsville en Alabama. Une bonne manière de comparer les méthodes de travail et de se frotter à la géopolitique de l’es-pace. Elle ajoute alors une dimension

supplémentaire à son profil en étant admise à la prestigieuse université de Yale et à Paris 2 pour se former en droit de l’espace et se donner la compétence de travailler sur la pro-blématique des débris spatiaux et la résolution des contentieux.

Un électron libre

Ce parcours étonnant est tout à fait naturel pour Nathalie, qui s’adapte aux environnements sans concession sur ses valeurs humanistes. Sa maîtrise de six langues : anglais, russe, ukrai-nien, espagnol, italien, arabe littéraire, y participe et sera bientôt complétée par le chinois qu’elle apprend. En Russie, Nathalie est une per-sonne respectée et impliquée dans des projets autour du programme Soyouz. Elle a développé entre autre un appareil photo stéréoscopique, des labos d’analyse biologiques qui sont à bord de la station internatio-nale. Elle a volé sur MIG et Soukhoï, navigué sur le plus grand voilier du monde le Sedov, passé avec succès les tests médicaux des astronautes russes. Elle est accréditée pour accé-der au saint des saints de l’espace russe sur la base de Baïkonour et au centre de contrôle de Moscou. Elle

se souvient avec émo-tion de sa première liai-son téléphonique avec les astronautes de la station spatiale MIR : « Je n’avais que 23 ans et je pense souvent à cette conver-sation qui montait et redescendait de l’espace par un simple combiné téléphonique. Les Russes me font confiance, ils encouragent la créati-vité. Les Américains m’ont apporté un autre regard et une autre culture sur l’espace... » précise cette grande femme brune qui a collaboré aussi avec le centre technique de l’agence spa-tiale européenne, sur le programme Ariane. Mais comme beaucoup de milieux professionnels, le monde de l’espace n’est pas tendre. Se faire une place dans un univers masculin et une concurrence qui ne s’embarrasse pas toujours de principes ou de loyauté n’est pas simple. Nathalie est une pionnière atypique, et se bat avec toutes ses compétences pour accom-plir son rêve : voler dans l’espace.

En attente de nouvelles missions, Nathalie a apprécié l’île de Ré au côté de son ami Xavier Plouchart, anima-teur scientifique de Ré-astronomie. C’est bénévolement qu’elle a répondu à son invitation, pour partager sa pas-sion et communiquer son enthou-siasme aux jeunes générations.Une étoile a particulièrement brillé sur Loix, cette nuit-là devant des auditeurs admiratifs. Une belle rencontre !

Michel Lardeux

Nathalie Pottier, en blanc à droite, en discussion avec Sophie Biguet au centre, présidente de Ré-astronomie

et Xavier Plouchart, animateur scientifique

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Z A P ’ A R T S

Mardi 26 août à 11h : L’Histoire de Babar, le petit éléphantTarif : entrée participative au profit de l’association La Vague BleueTexte de Jean de Brunhoff Musique de Francis Poulenc

Voici l’histoire de Babar, le jeune pachy-derme qu i découvre les bienfaits de la civilisation avant de re-tourner dans la jungle où il est

couronné roi des éléphants, joyeusement contée par Donin et finement agrémentée par le piano d’Elizabeth Herbin. Les décors sont réalisés par les résidents du Centre Départemental d’Accueil de l’île de Ré.Les bénéfices de ce spectacle seront rever-sés à l’association La Vague Bleue.

Vendredi 29 août à 20h et 22h : Avant-première de « Gemma Bovery » d’Anne Fontaine

En présence de Fabrice Luchini

C U L T U R E

Programmation La Maline

J O U R N É E D E S P E I N T R E S

M A R Y S E B O U C H E T , É M A I L L E U R D ’ A R T

Promenons-nous… à Loix !

L’émaillage, un art séculaire

Dès le début de matinée ce 15 août les peintres ont envahi la place de l’Église et le port de Loix, pour la 18e Journée des Peintres. Cette «  promenade artistique » désormais très prisée, tant par les artistes (près d’une centaine) que par les visiteurs, constitue un moment fort et convivial de l’été rétais.

Ils ne sont au total qu’une petite quarantaine en France à exercer le métier d’émailleur d’art. Maryse Bouchet, diplômée d’État à Limoges, est l’un d’eux. Vous la trouverez dans son atelier du 18, rue du Havre à Ars où elle vous parlera avec passion de son métier et des arts du feu.

Certains artistes réalisent des œuvres tout au long de la jour-née, exposent voire proposent

un atelier : la « route des ateliers d’art » permet à tous les amateurs de découvrir les secrets des artistes peintres. D’autres, simplement, exposent et vendent leurs tableaux.

Lors de l’accrochage des toiles sur le marché en fin de journée, le public a pu voter pour son coup de cœur, dans une ambiance musicale et très animée, grâce au concert donné par « Sweet chorus ». Philippe Desfontaines, concurrent N° 37, qui a gagné le « Coup de Coeur du Public »,

s’est vu remettre son diplôme par le maire, Lionel Quillet, et un chèque de 500 € par le président de l’office de tourisme, Frédéric Guerlain. Ce tableau est actuellement exposé à l’Office de Tourisme de Loix. Dans la catégorie des enfants, le pre-mier prix décerné par un jury com-posé d’Emilie Chauvet, Denis Delalle, BOS et Philippe Desfontaines, est revenu à Théophile Enel, âgé de 8 ans, qui a gagné un sac de voyage Winamax et une crêpe à la Route du Sel.Jean-Marc Goubin de Tours a quant à lui gagné par tirage au sort le « carnet de croquis voya-geur » sur lequel chacun des artistes a pu, tout au long de la journée, dessiner un croquis. Un bien joli souvenir d’une journée artistique et ludique très fréquentée, d’autant que le beau temps était enfin revenu en ce 15 août sur l’île de Ré.

Nathalie Vauchez

Maryse Bouchet réalise des bijoux (des vrais, et non de la paco-tille comme beaucoup en pro-

posent), des tableaux et des sculptures contemporaines en cristal de Limoges sur cuivre qu’elle associe selon son ins-piration à divers matériaux tels le verre fusing, le bois, l’or ou autres métaux.

Un cristal invité à la table des rois

Ce cristal qui participa à la réputation de la ville de Limoges du XIe au XVIIIe siècle est encore aujourd’hui fabriqué par Franc Dufour à la cristallerie Saint-Paul Emaux Soyer de Condat-sur-Vienne (87). Il s’agit de l’émail dit des bijoutiers utilisé par les orfèvres et les émailleurs, bien dif-férent de l’émail industriel (bon marché) ou de l’émail de verre. Ainsi, jusqu’au 18e siècle, il fut utilisé principalement dans la création de l’art de la table et pour la fabrication d’objets religieux.« C’est cette même matière première que j’utilise, un produit d’exception et de très grande qualité, qui a pour base la silice, la soude, le carbonate de potasse, le borax et le minium de plomb. Ce que j’aime plus particulièrement dans ce travail très méticuleux, c’est la calcination du cuivre qui permet d’obtenir des rouges naturels jusqu’au vert en passant par l’oranger. L’oxyde d’or nous amène des couleurs chaudes alors que l’oxyde d’argent nous livrera quant à lui des couleurs froides. »

Des techniques multiplesLe métier en lui-même consiste à dépo-ser la poudre de cristal sur un support métallique (cuivre) qui se transformera par fusion à 850° C.Ces matériaux nobles vont alors s’expri-mer à travers différentes techniques : l’émail peint (« Attention ! On n’utilise pas de peinture mais des grains de cris-tal. Ainsi reproduisait-on des portraits peints qu’un client apportait, d’où le nom d’émail peint. »), l’émail cloisonné (dans le style des émaux bressans), la grisaille (pour réaliser des noirs et blancs), le champlevé (une technique utilisée jadis par les Égyptiens : métal creusé), et le plique-à-jour, une technique peu prati-quée de nos jours, laquelle donne un effet vitrail aux pièces réalisées. Les Espagnols étant les maîtres de ce type d’émaillage.

Un métier aux multiples facettes

En fait, le métier d’émailleur d’art est la synthèse de plusieurs activités : celle du dinandier (travail et mise en forme du cuivre), du fondeur et du joailler (travail de l’or et de l’argent), du graveur, du dessinateur, de l’émailleur (application de l’émail) et finition à l’enluminure. « Quant à l’inspiration, je la trouve dans la nature et je l’exprime dans les décors de mes créations dont chaque pièce est unique et signée à l’or. »

Jean-Pierre Pichot

Un tableau signé Maryse Bouchet

Maryse Bouchet

Maryse Bouchet – Expositions et points de ventes : Exposition permanente : Galerie de la Maison de l’Email 18/20, boulevard de la Cité 27000 Limoges Tél : 05 55 34 37 68Atelier, boutique de vente (d’avril à fin septembre) : 18, rue du Havre 17590 Ars-en-Ré Tél : 06 899 42 553 Courriel : [email protected] Site internet : www.amaux-marysebouchet.fr

Chantal Gousseau présente à la Journée des Peintres de Loix

Sur le port de Loix

Sur la place de l’Église de Loix

Remise des récompenses par le maire aux gagnants du « Coup de Cœur du Public », de la « catégorie

enfants » et du « carnet de croquis voyageur »

Le tableau de Ledoeufre ayant fait la couverture du programme et l’affiche de

l’île aux Livres

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Z A P ’ A R T S

E X P O S I T I O N – S A I N T - M A R T I N - D E - R É

F E S T I V A L J A Z Z E N R É

Les « carnets de voyage » d’Aurélia Rostand

Greg Zlap et David Enhco reviennent mettre l’ambiance

Après la mégapole new yorkaise de Barreau, l’explosion de couleurs d’un Gordon Hopkins et l’art urbain de Cherif & Geza la Galerie Glineur nous propose à partir du mercredi 20 août de venir découvrir la douzaine d’œuvres originales faites de toiles, papiers, photos, tôles et bois, relatant le voyage d’Aurélia Rostand en Patagonie.

La 17e édition de Jazz en Ré se tiendra du vendredi 22 août au lundi 25 août inclus, avec des formations qui évolueront sur un nouveau plateau de 70 m². Comme le dit l’initiateur de ce festival, Daniel Lagarde « 17 ans que le port de Saint-Martin-de-Ré et le jazz sont tombés amoureux. Durant quatre jours, ce sont toutes les composantes du genre qui vous seront proposées à raison de deux concerts par soir ».

Sur cette terre de désolation, hos-tile et habitée d’un des climats les plus rudes, Aurélia Rostand a

trouvé ce qu’elle était venue chercher : la solitude, l’introspection et accessoire-ment l’inspiration. « J’avais dans la tête de remplir des carnets de voyage. Pour cela, j’avais emporté dans mes bagages

mon appareil photo, de la peinture et des crayons. »Dans ces contrées du bout du monde, au terme d’un chemin ne menant nulle part, l’artiste rochelaise a posé ses valises dans une estancia perdue au beau milieu de la steppe, balayée par les vents, et dans laquelle elle s’engagea comme

volontaire afin d’y observer le travail quotidien fascinant des gauchos.« Désireuse de travailler sur le senti-ment de solitude, ces hommes qui ne possèdent rien, ces hommes coupés du monde et qui n’ont de compagnon que leurs chiens pour surveiller le bétail et traquer le puma dans ces immen-sités steppiques, furent pour moi des ”modèles” tout trouvés. »S’ils n’ont rien qui leur appartienne réel-lement, ils n’ont à partager et à offrir que le maté. « A Tomar Mate » un geste d’hospitalité patagonne préparé dans de vieilles bouilloires noircies. « C’est que dans ces pays, rien ne se perd, rien ne se jette. Tout a une utilité, un sens, une place. Alors, j’ai commencé par photographier ces bouilloires cabos-sées toujours sur le feu et ces boites de conserve servant de tasses improvisées qui semblent irréelles et figées dans le temps. J’ai laissé une partie du contenu

de ma valise pour rapporter des bouts de tôle qui là-bas servent à tout, sont des objets du quotidien. J’avais à l’esprit de les insérer dans mon futur travail.De retour, j’ai alors commencé à peindre, mélangeant les techniques : la photo, le dessin, la peinture, le collage ; mélan-geant les supports : toiles, papiers, pho-tos, tôles, bois. J’ai cherché à donner l’illusion de ne plus savoir, sauf à s’ap-procher de près, s’il s’agit de peintures ou de photos. »

Jean-Pierre Pichot

L’objectif de ce festival reste avant tout de « faire découvrir cette musique que certains ne

connaissent pas bien » au plus grand nombre. Pour Daniel Lagarde « cette édition 2014 reste fidèle à ce que l’on a toujours souhaité faire. À savoir offrir gratuitement, aux touristes et à tous les Rétais, une programmation jazz très clas-sique, un jazz tous publics. Mais aussi, et j’y tenais, de présenter au public des groupes insulaires et rochelais qui vont enfin pouvoir montrer ce qu’ils savent faire et bien faire. »Vendredi 22 août, « Didier Conchon », déjà venu il y a une dizaine d’années, revient cette fois avec un trio : le « Gypsygang ». Ils laisseront la scène aux alentours de 22h15 à « Audrey et les Faces B », qui en 2012 remportèrent le Challenge Jazz au Phare, et qui, récem-ment, ont fait la première partie du spec-tacle de Sanseverino.Samedi 23 août, la chanteuse Karine Gil Yakero, présente l’an passé, revient avec l’ensemble de son groupe, « Kover » pour chanter le blues. À 22h15, de retour des USA où il était en tournée avec Johnny Hallyday, l’harmoniciste Greg Zlap retrouvera la scène rétaise qu’il avait enflammée en 2011. Devenu l’un des plus grands harmonicistes de la scène internationale, Greg Zlap aime le blues, à qui il doit sa rencontre avec le rocker français. Il chante et joue de l’harmonica dans l’Europe entière.... Dimanche 24 août, dès 18 heures, le « Jazz Band 007 » animera les rues de

Saint-Martin et drainera les spectateurs vers la grande scène de La Courtine où se produira, en première partie, le « Casties Jazz Group », un groupe rochelais bien connu des Martinais. Richard Gouloumes et sa planche à laver seront là pour faire swinguer le public. Vers 22h15, « David Enhco » et son Quartet rendront un hommage à Louis Armstrong. Depuis cinq générations la famille Casadesus compte dans ses rangs des musiciens, compositeurs, poètes, comédiens, chefs d’orchestre. David Enhco (fils de Caroline Casadesus et de Didier Lockwood), 27 ans, est lui trompettiste entouré de trois musiciens exceptionnels.

Lundi 25 août, le festival se clôturera avec le big band tonitruant des « Oyster Brothers » qui interprétera les grands standards du jazz New Orleans.Volontairement programmé tardivement en été, Jazz en Ré draine chaque année des milliers de spectateurs sur le port de Saint-Martin et contribue à dynamiser la vie culturelle et commerciale de fin de haute saison, dans la convivialité et une ambiance très « bon enfant ».

Nathalie Vauchez et Jean-Pierre Pichot

« La bouilloire jaune », Aurélia Rostand Galerie Glineur Place de l’Église – Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 09 10 90 Port. : 06 80 43 70 63 www.galerieglineur.com

Aurélia Rostand : exposition du 20 au 30 août 2014

www.jazzenre.fr Tous les concerts sont gratuits

Entre 1500 et 2000 spectateurs par soirée

Greg Zlap

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A S S O C I A T I O N SS P O R T S À L A H U N E

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R E N T R É E S P O R T I V E

USV Ré-basket : une équipe NM2 renforcée ! Ce club structuré et bien géré se prépare pour une nouvelle saison parmi l’élite du basket français en nationale N2. Pour ce club historique, cher à Albert Profilet son président d’honneur, et à toute l’équipe qui entoure le président Philippe Giraudeau, chaque nouvelle saison est un défi sportif, avec la fierté de représenter au haut niveau un petit territoire comme l’île de Ré.

Un rôle éducatif avec la Coopération Territoriale de Club« Avec 80 à 90 licenciés, nous avons un niveau de licenciés correct » selon le président Philippe Giraudeau. « La coopération territoriale des clubs rétais que nous animons est impor-tante dans la vie de notre club et pour l’ensemble du basket rétais. La N2 rallie derrière elle la coopération territoriale, fédère les clubs de l’île de Ré : USV Ré-Basket, US Ars, Sainte-Marie Basket et Saint-Martin Basket. Elle n’est pas l’équipe d’un club, mais celle de tous les clubs de l’île. Nous souhaitons porter haut les couleurs de la coopération et symboliser cette identité rétaise. C’est important pour nous de donner du sens à nos ren-contres et que les gens soient fiers de nous soutenir. »

La salle fétiche du Godinand

« Depuis plusieurs années, la muni-cipalité de Saint-Clément a fait de nombreux travaux pour rendre la salle du Godinand compétitive et accueillante. Parquet refait, nouveau marquage à 6m75 pour les paniers à 3 points, vestiaires arbitres, salle

de contrôle antidoping et infirme-rie, éclairage... nous sommes au niveau de la N2 avec un des plus beaux parquets ! » précise Philippe Giraudeau qui mesure l’importance de ce soutien fidèle et indispensable. Tout comme le sont les partenariats financiers qui permettent de réunir les 290 000 e nécessaires au bud-get de fonctionnement du club, dont 180 000 e (62 %) proviennent des collectivités territo-riales : Conseil régio-nal, Conseil général, Communauté de Communes de l’île de Ré..., complétés par les fidèles sponsors, les abonnés du club et le public. « Nous aurons 3000 km de déplacements à effec-tuer cette saison, » souligne Philippe Giraudeau, « qui nous conduiront de Sète (Frontignan) en passant par Angers, Toulouse, Marmande, Dax, Pau, Angers, Clermont, Luçon, Castelnau, Garonne, Aubance... ».

Une équipe N2 renforcée par deux nouvelles recrues

Les coaches Christophe Beaufils et François Albert souhaitaient renforcer l’équipe pour pallier les points faibles de la saison précédente. C’est chose faite avec les signatures de Johwé Casseus et de Kamel Ammour, qui s’intégreront à des joueurs expéri-mentés. L’USV Ré-basket fera souf-frir plus d’une équipe cette saison

en comptant sur : Johwé Casseus 24 ans, un gabarit hors norme avec 2m11 pour 125 kg. Bosseur acharné, bon défen-seur et rebondeur, agile et endurant, il vient de Saint-Brieuc, son dernier club. Vous le remarquerez vite dans la raquette à son poste de Pivot et Kamel Ammour 23 ans, 2m02 sous la toise. Il vient du

club de Kaysersberg (N2). C’est un ailier shooter adroit qui tourne à une moyenne de 12 points par match. L’équipe de nationale 2, saison 2014/

2015, aura belle allure sur le parquet, ou l’on retrouvera les deux nouvelles recrues associées à Louis Iglesias, Maël Poiroux, Frédéric Beuzelin, Marvin Moulart, Daniel Aultman, Brian Moultrie, Aurélien Blanchard, Charles Albert.

Un travail collectif qui porte ses fruits

Le conseil d’administration, les béné-voles, les entraîneurs, les éducateurs, les joueurs, les arbitres référents, ne ménagent pas leurs efforts pour que l’USV Ré-basket tienne son rang de locomotive du basket rétais. Le tra-vail au niveau des jeunes est impor-tant. École de basket, U11, U13, U17, l’équipe-réserve, managée par Jean-Marie Pajot, constituent des pépinières de talents sportifs dévelop-pés par des éducateurs compétents. Pratiquer le basket, c’est bon pour la santé ! Et les soirs de match à la salle du Godinand, venez nombreux encourager ce club remarquable qui dynamise le territoire hors saison tou-ristique. Spectacle sportif et ambiance « villageoise » garantis !

Michel Lardeux

Johwé Casseus dans ses œuvres

U L T I M A T E F R I S B E E

RFO, un club au topAprès sa victoire en championnat de France beach, sa montée en outdoor nationale 1, et sa qualification de club phare de la discipline par l’Équipe magazine, les RFO ont reçu une nou-velle reconnaissance, puisque dix de leurs licenciés ont revêtu le maillot national à Lecco.

En juillet se déroulait en Italie les championnats du monde en moins de 20 ans, et d’Europe

en moins de 17 ans d’Ultimate. Cinq joueurs de l’équipe des moins de 20 ans, et deux pour les moins de 17 sont issus du club dirigé par Raphaël Mathé. Et deux membres des RFO, ont également fait le déplacement, en tant qu’intendants.

Une équipe U17 menée par le dirigeant du club

Raphaël Mathé a envisagé son travail de coach sur deux ans. En 2013, le but était de préparer ses joueurs aux compétitions internationales. Pour 2014, il visait une médaille. C’est dans cet esprit qu’il a dirigé, entre autres, Valentin Laveau et Marius Depierris. Ce dernier qui portait le maillot tricolore pour la première fois, nous fit part de la façon dont il fut impressionné par le niveau des joueurs présents. Il nous confie que le match où il a le mieux joué fut le dernier, contre l’Allemagne, car moins stressé. En effet, l’équipe toute entière a su rentrer dans le match et gagner ainsi la troisième place, notamment grâce à leur coach qui a su les remotiver.

Des éléments incontournables en U20

Antoine Liron, annoncé comme remplaçant, a su gagner, lors de la compétition sa place parmi les cadres de l’équipe, aux côtés de Victor et de Sacha Poitte-Sokolsky. Ils font tous les trois partie des cinq joueurs ayant le plus joué. Loïc Delval, ancien capitaine des U17, bénéficie lui aussi de statistiques honorables pour sa première fois dans l’équipe, puisqu’il figure 10ème, au classement du temps de jeu. Tony Dimnet, décrit comme un créateur, fut plus ménagé par les coaches, en raison de sa blessure récente.

Sacha, stressé au début par son rôle de co-capitaine de l’équipe nationale, a su s’imposer quand cela était nécessaire à ce poste où il fut élu par ces coéquipiers. Il nous parle du plaisir fou qu’il a pris à jouer contre des joueurs parfois profes-sionnels. Bien qu’un peu déçu, il reste optimiste sur le potentiel des joueurs présents, qui ont su mettre

en difficulté le Canada, qui gagna la compétition.

Lolita Prieur

Les 10 RFO présents à Lecco

LA FRANCE MONTE DANS LE CLASSEMENT La France devient une valeur sûre en Ultimate et ce grâce à des clubs formateurs comme les RFO. La France devient 3ème européen sur 19 en U17 en 2014, une place de plus qu’en 2013 et, 6ème mondial sur 24 en U20 en 2014, alors que l’équipe de France n’était que 8ème à la précédente compétition.

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J E U X D E L’ É T É

Solutions des jeux

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123456789101PARTENAIRE2OLEAGINEUX3PIANOANTI4USTTRAIT5LISERESL6ALOSESCAP7TERATHENA8ITALEETU9OVINEUDES10NARSESASE

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Sudoku

Quiz Gentilé : 1 : B. – 2 : C. – 3 : A. – 4 : C 5 : C – 6 : B – 7 : A – 8 : C 9 : B et C – 10 : B – 11 : C

Station-service

Route de Sainte-Marie LE BOIS-PLAGE, en libre-service 24h/24

Ouvert en continu du lundi au samedi de 8h à 20h

LE BOIS-PLAGEPlace Raymond Dupeux – 05 46 09 22 82

Ouvert le dimanche de 8h à 13h et de 16h à 20h

les dimanches suivants : 3, 10 et 17 août

LA COUARDE-SUR-MER27 avenue du Mail – 05 46 29 83 11

Ouvert le dimanche de 8h à 13h (fermé l’après-midi)

Les mots croisés de JPP

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Horizontalement : 1. Sponsor. 2. Riches en lipides. 3. Droit, à bretelles, etc. Contre. 4. A chaque jourle sien. Corde d’attelage. 5. Rubans. 6. Pondent dans les cours d’eau. Direction. 7. Rappel flatteur.Protectrice d’Athènes. 8. Meurtrie. Familier. 9. Brebis, mouton. Comte puis roi. 10. Général byzantin.Résine.Verticalement : 1. On l’analyse en pyramides. 2. Gendre de Mahomet. Elément d’Açores. Convient. 3.Réalimenter. 4. Sœurs de père. Ils passent trop vite. 5. Moi. Avait cours en Espagne. 6. Conjonction.Tentées. 7. Noir est leur couleur. Marque le doute. 8. Ville sur la Saale. Démonstratif. Ok. 9. Brillentd’un vif éclat. 10. Sortie. Café à l’occasion.

Horizontal : 1. Sponsor. 2. Riches en lipides. 3. Droit, à bretelles, etc. Contre. 4. À chaque jour le sien. Corde d’attelage. 5. Rubans. 6. Pondent dans les cours d’eau. Direction. 7. Rappel flatteur. Protectrice d’Athènes. 8. Meurtrie. Familier. 9. Brebis, mouton. Comte puis roi. 10. Général byzantin. Résine.

Vertical : 1. On l’analyse en pyramides. 2. Gendre de Mahomet. Élément d’Açores. Convient. 3. Réalimenter. 4. Sœurs de père. Ils passent trop vite. 5. Moi. Avait cours en Espagne. 6. Conjonction. Tentées. 7. Noir est leur couleur. Marque le doute. 8. Ville sur la Saale. Démonstratif. Ok. 9. Brillent d’un vif éclat. 10. Sortie. Café à l’occasion.

Mots croisés de JPP

GRILLE SUDOKU 騁

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Sudoku par ML

par Philbar