28
LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré 130 Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur : realahune.fr Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…) ABONNEZ-VOUS à NOTRE NEWSLETTER Une île bienveillante ! C ette première édition de l’année 2016 de Ré à la Hune fourmille de tout ce qui fait la vie de l’île de Ré. Les associations, dont les activités sont vitales à la convivialité et à la vie sociale rétaise, y ont la part belle aux côtés des projets économiques et des élus. Ah les élus !, si souvent décriés, alors qu’en France 420 000 d’entre eux (sur 550 000 élus au total) sont totalement bénévoles. Certes, il y a parfois à redire sur leurs discours et leurs actions (notamment au niveau national), mais ils abattent un travail phénoménal. Elus communaux, délégués communautaires, conseillers départementaux et député sont sur l’île de Ré des maillons de proximité de la démocratie qu’ils font vivre au quotidien sur le terrain, sans clivages politiques forts. En ce début d’année, dans un environnement brutal à bien des égards, souhaitons que les Rétais et résidents secondaires, interdépen- dants les uns des autres, fassent preuve de bienveillance entre eux et vis-à-vis des élus, afin que l’île de Ré collectivement, et chacun de ses habitants individuellement, puissent enfin avancer dans le bon sens. Toute l’équipe de Ré à la Hune espère que chacun de ses lecteurs trouvera en 2016 sur l’île de Ré son « petit coin de paradis » et que le soleil y brillera pour tout le monde… ÉDITION DU 19 JANVIER 2016 Nathalie Vauchez pleine de voyages... cette nouvelle année 2015 pleine de voyages... pour 2015 leurs meilleurs vœux ette nouvelle année 2 vous présentent meilleurs vœux Virginie, Laure et Lisa, vous présentent Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 le samedi de 10h à 12h30. et de 14h30 à 18h30, samedi de 10h à 12h30 4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20 www.revasion.com - E-mail : [email protected] www.revasion.com - E-mail : [email protected] - E 2016 05 46 09 23 49 6 rue Charles de Gaulle BP 70031 17580 LE BOIS PLAGE-EN-RÉ L’équipe de l’Agence du Fier vous présente tous ses vœux pour

Ré à la Hune n° 130

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: Ré à la Hune n° 130

L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

130

Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur : realahune.fr

Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

AbonnEz-vouS

à notRE nEwSlEttER

une île bienveillante !

Cette première édition de l’année 2016 de Ré à la Hune fourmille de tout ce

qui fait la vie de l’île de Ré. Les associations, dont les activités sont vitales à la convivialité et à la vie sociale rétaise, y ont la part belle aux côtés des projets économiques et des élus. Ah les élus !, si souvent décriés, alors

qu’en France 420 000 d’entre eux (sur 550 000 élus au total) sont totalement bénévoles. Certes, il y a parfois à redire sur leurs discours et leurs actions (notamment au niveau national), mais ils abattent un travail phénoménal. Elus communaux, délégués communautaires, conseillers départementaux et député sont sur l’île de Ré des maillons de proximité de la démocratie qu’ils font vivre au quotidien sur le terrain, sans clivages politiques forts.

En ce début d’année, dans un environnement brutal à bien des égards, souhaitons que les Rétais et résidents secondaires, interdépen-dants les uns des autres, fassent preuve de bienveillance entre eux et vis-à-vis des élus, afin que l’île de Ré collectivement, et chacun de ses habitants individuellement, puissent enfin avancer dans le bon sens.

Toute l’équipe de Ré à la Hune espère que chacun de ses lecteurs trouvera en 2016 sur l’île de Ré son « petit coin de paradis » et que le soleil y brillera pour tout le monde…

édit ion du

19 janvier 2016

Nathalie Vauchez

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

403 c157 c

pantones

Spécial Départ de la rOcHEllEvErS ténérifE

les canaries du 22 au 29 mars 8 jours, 7 nuits en 1/2 pension - Hôtel club callao 4HHHH

Supplément “option tout compris” à 98€ par personne

969 € ttc

par personneen demi pension Trois autres destinations

au départ de La RocheLLe

- FLoRence le 3 mai 2015- MaLTe le 14 Mai 2015- RoMe le 4 Juin 2015

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

Virginie, Laure et Lisa,vous présentent

leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015

pleine de voyages...

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30,

le samedi de 10h à 12h30.

403 c157 c

pantones

4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20www.revasion.com - E-mail : [email protected]

2016

05 46 09 23 496 rue Charles de Gaulle

BP 70031 17580 LE BOIS PLAGE-EN-RÉ

L’équipe de l’Agence du Fier vous présente tous ses vœux pour

Page 2: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 02 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

MAAF Pro soutient les bâtisseurs d’éclusesVous aussi, apportez votre soutien aux bâtisseurs d’écluses en achetant le calendrier 2016 « Les écluses à poissons », proposé par notre partenaire, l’Association des Écluses à Poissons de l’île de Ré (ADEPIR).

Renseignements auprès de l’ADEPIR sur simple appel au 06 07 31 72 82.

MA

AF

Ass

uran

ces

SA -

RC

S N

iort

542

073

580

- 1

2/20

15

Phot

o : N

atha

lie V

auch

ez -

à la

Hun

e

L’île de Ré fait bien partie des sites pré-sélectionnés par l’UFEA et parmi les équipes susceptibles de

séjourner sur Ré, la « Roja » (l’Espagne), double tenante du titre, une des équipes favorites de l’Euro 2016 en France, serait intéressée par les condi-tions de préparation et d’hébergement réunies avec l’Institut Relais Thalasso de Sainte-Marie de Ré et le complexe sportif de Saint-Martin de Ré, terrain de foot et gymnase, déjà appréciés par des équipes professionnelles.Le président de la Communauté de Communes et les maires de Sainte-Marie et de Saint-Martin ont de nouveau ces derniers jours lors des cérémonies des vœux dit leur « fierté que l’île de Ré ait été choisie », tout comme le président de Charente-Maritime Tourisme sur Facebook. Mais les fédérations ont officiellement jusqu’au 31 janvier pour effectuer leur choix et il convient de rester prudent. D’autant que çà et là, on croit com-prendre que les « exigences » des hôtes espagnols ont parfois dues êtres modérées. Dès confirmation, est pré-vue la création d’une commission spé-ciale à la CdC pour préparer et suivre cet évènement.« Aucune décision n’est prise par les équipes susceptibles de résider pen-dant l’EURO 2016 à Sainte-Marie de Ré. Des options ont été prises mais, à ce jour, aucune confirmation n’a encore été reçue au lendemain du tirage au sort du samedi 12 décembre.

On croise les doigts pour que ces déci-sions nous soient favorables, d’autant que le tirage au sort a désigné les stades de Toulouse, Bordeaux et Nice pour les matches de l’équipe espa-gnole, villes accessibles sans difficulté depuis l’île de Ré, bien située ». On le comprendra, Didier Gireau, direc-teur de l’Institut de thalassothérapie – hôtel – restaurant de Sainte-Marie de Ré a une obligation de discrétion, comme tout chef d’Entreprise tant qu’un contrat n’est pas signé. Un choix résidentiel et sportif qui confirmerait la qualité des équipements hôteliers et des infrastructures rétaises nécessaire à une préparation optimum des joueurs. Avec neuf victoires et une défaite pendant les phases de quali-fication, les hommes de Vincent del Bosque veulent défendre leur titre et faire oublier leur élimination au premier tour en coupe du monde. Après 1964, 2008 et 2012, un quatrième titre de champion d’Europe récompenserait une équipe en pleine reconstruction et comblerait de bonheur une grande nation de football.

L’île de ré est prête à accueillir les délégations de l’euro 2016 dans les meilleures conditions

L’EURO 2016 se déroule du 10 juin au 10 juillet 2016. Les délégations sportives arriveraient sur l’île de Ré quelques jours avant l’ouverture de

la compétition pour finaliser la pré-paration des joueurs. Des séjours préalables ne seraient pas exclus. Les rencontres avec la presse internatio-nale qui épiera les faits et gestes des stars, ainsi que les celles avec les sup-porters amateurs de football seront sous contrôle avec un cahier des charges strict pour garantir la tran-quillité des joueurs, leur préparation et leur sécurité. Les entraînements se dérouleront probablement à huis clos, à l’abri des regards, sur le stade de Saint-Martin de Ré.Si ces options résidentielles se confir-maient, ce serait une aubaine pour l’île de Ré. Avec son accessibilité et l’engouement sportif autour de cette compétition suivie par plus de 8 mil-liards de téléspectateurs, la ferveur sportive pourrait booster tout le sec-teur du tourisme et de l’économie locale en avant saison. Comme le pense Lionel Quillet qui suit le dos-sier avec optimisme : « La présence d’une des plus grandes équipes de football du monde sur l’île de Ré sera un formidable coup de projecteur sportif et en terme d’image dont on peut attendre des retombées écono-miques importantes en matière de nuitées hôtelières et locatives, avec la présence de tous les médias inter-nationaux et de nombreux supporters et curieux. Il y aura une belle ambiance sur l’île au printemps ».Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, en charge du tourisme à la

CdC est aussi mobilisée, tout comme le maire de Saint-Martin de Ré, Patrice Déchelette qui accueillerait sur sa com-mune la partie sportive du séjour sur le terrain de football et le gymnase : « l’UEFA est venue inspecter et agréer les installations de notre complexe sportif Marcel Gaillard. Toutes les dis-positions seront prises dès la signature officielle des délégations sportives qui choisiront de se préparer pour l’EURO 2016 sur l’île de Ré ». Un évènement qui constituerait un véritable projet de territoire et qui devrait aboutir très prochainement.

Michel Lardeux

L’équipe espagnole de football, l’une des meilleures du monde.

l’île de Ré sur la planète foot ?E v è n E m E n t

Si la venue de l’équipe espagnole sur l’île de Ré en juin n’est plus un mystère, la prudence reste de mise jusqu’à la signature officielle au plus tard le 31 janvier 2016.

eUrO 2016 : les matchs de l’équipe espagnole (Groupe D, phase éliminatoire)13 juin (15h00) : Espagne – République Tchèque au Stadium Toulouse17 juin (21h00) : Espagne – Turquie à l’Allianz Riviera Nice21 juin (21h00) : Croatie – Espagne au Matmut Atlantique Bordeaux

Page 3: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

3

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directr ice de la Publ icat ion : Nathal ie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valér ie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Jacques Buisson, Jean-Baptiste Le Proux, Jocelyne Chrétien, Nathalie Le Chalony, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philbar / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarket ing. f r / Imprimeur : Impr imer ie Rochela ise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

nissan MiCRaà partir de

99 € / MOis (1)

sans appORt - sans COnditiOn (3) 4 ans d’entRetien inClus (4)

Innover autrement. *Modèles concernés : Nissan MICRA, Nissan NOTE, Nissan PULSAR, Nissan JUKE, Nissan QASHQAI et Nissan X-TRAIL. **Dans cadre opérations d’entretien ; conditions sur nissan.fr/promesse-client (1) Exemple pour une Nissan MICRA Visia 1.2L 80 neuve en Location Longue Durée sur 49 mois, 40 000 km maximum, premier loyer de 2 312 €(3) puis 48 loyers de 99 € entretien inclus(4). Modèle présenté : Nissan MICRA Connect Edition N-TEC 1.2L 80 avec option peinture métallisée, premier loyer de 2 295 €(3) puis 48 loyers de 155 € entretien inclus(4). (2) Exemple pour une Nissan NOTE Visia 1.2L 80 neuve en Location Longue Durée sur 49 mois, 40 000 km maximum, premier loyer de 3 618 €(3) puis 48 loyers de 139 € entretien inclus(4). Modèle présenté : Nissan NOTE N-TEC 1.2L 80 avec option peinture métallisée, premier loyer de 3 420 €(3) puis 48 loyers de 203 € entretien inclus(4). Restitution du véhicule chez votre Concessionnaire en fin de contrat avec paiement des frais de remise en état standard et des kilomètres supplémentaires. Sous réserve d’acceptation par Diac - RCS Bobigny 702 002 221. (3) Premier loyer pris en charge par votre Concessionnaire NISSAN. (4) Comprenant les prestations d’entretien et pièces d’usure (hors pneumatiques selon conditions contractuelles sur 49 mois / 40 000 km (au premier des deux termes échus), incluses dans le loyer financier pour 1 € / mois. Offres réservées aux particuliers, non cumulables avec d’autres offres, valables jusqu’au 31/01/2016 chez les Concessionnaires participants. NISSAN WEST EUROPE SAS au capital de 5 610 475 € - RCS Versailles B 699 809 174 - Parc d’Affaires du Val Saint-Quentin - 2, rue René Caudron - CS 10213 - 78961 Voisins-le-Bretonneux Cedex.Nissan MICRA : consommations gamme cycle mixte (l/100 km) : 4,1 - 5,4. Émissions CO2 (g/km) : 95 - 125.Nissan NOTE : consommations gamme cycle mixte (l/100 km) : 3,6 - 5,1. Émissions CO2 (g/km) : 93 - 119.

nissan nOteà partir de

139 € / MOis (2)

sans appORt - sans COnditiOn (3) 4 ans d’entRetien inClus (4)

la Rochelle angoulins - ZA les Fourneaux - 17 690 05 46 27 99 27

Les terres cultivées s’amenuisent régulièrement. Là où il y a 30 ans l’île de Ré comptait près de 1000

ha de vignes, la surface n’était plus que de 613 ha en 2006 et a encore perdu près de 50 ha en dix ans, avec un peu moins de 570 ha en acti-vité actuellement, aux mains de 60 exploitants. La pomme de terre est, elle, exploitée par 22 agriculteurs, dont seulement 2 ne font que de la pomme de terre.A cette réduction sensible des sur-faces cultivées s’associe certes un changement dans la façon de travail-ler, désormais plus axée sur la qualité que sur la quantité. Il n’en reste pas moins qu’Uniré a dû se pencher sur la recherche de solutions visant à pallier cette importante déperdition au fil des ans. Non seulement toutes les terres d’agriculteurs partant à la retraite ne sont pas redistribuées, mais même quand elles le sont, ce n’est souvent que partiellement. Face à cela, le sou-hait d’installation de jeunes agricul-teurs, de l’île de Ré ou du continent, se heurte à la lourdeur des investisse-ments, à la difficulté de se loger et de trouver des bâtiments agricoles.

« Sagiterres » vise à faciliter l’installation

de jeunes agriculteursAinsi, à l’instar de ce qu’il se pratique déjà sur d’autres territoires, Uniré a décidé d’intervenir via la société Sagiterres (Société pour l’acquisi-tion et la gestion immobilière de terres agricoles rétaises), créée le 4 décembre 2013 sous forme de société civile agricole (SCA), dont le capital est détenu à 99 % par Uniré et à 1% par le président d’Uniré, Jean-Jacques Enet. Sagiterres rachète des terres - idéale-ment en zone AOP - et les met à dis-position de jeunes désirant s’installer, sous forme de fermage, les dispensant

ainsi du gros investissement de départ. Le bail de 9 ans, reconductible, peut déboucher sur une acquisition.Pour le moment, un seul jeune, Adrien Medeau (lire N° 113 et sur realahune.fr) sélectionné sur le volet notamment eu égard à son sérieux et à sa motivation, a pu bénéficier de cette opportunité, présenté à Sagiterres par Christian Amelin, exploitant à Saint-Clément et qui par-tait à la retraite. Adrien a réalisé en 2015 sa pre-mière année de pomme de terre.Si Sagiterres est en veille permanente sur les opportunités de rachat, afin d’étendre ce système, « elle n’a pas vocation à marchander ni surenchérir sur les prix des terrains, les terres nues sont rache-tées à un prix prédéterminé, pour les vignes il est tenu compte de leur âge, sur la base unitaire de 15 à 18 000 €, est appliqué un amortissement sur 30 ans, intégrant la décote de la vigne. La population des agriculteurs vieillis-sante permet de tabler sur dix à quinze départs (au-delà de 65 ans) dans les dix prochaines années. Certaines coopé-ratives en France, qui ont développé ce système depuis plusieurs années, détiennent près de la moitié de la superficie agricole de leur territoire… »

une activité agricole très viable sur l’île de ré, le

marché offrant de larges débouchés

Sans anticiper sur l’annonce officielle des résultats lors de l’AG, Uniré aime-rait à terme arriver à une production de pommes de terre entre 1500 et 2000 tonnes, correspondant au potentiel de l’île de Ré ; cette année

la production moindre de 1250 tonnes (1400 tonnes en 2014) a été com-pensée par un prix plus élevé, lié à la rareté du produit. Pour la vigne, il est déjà possible d’affirmer que la récolte 2015 est (très légèrement) meilleure que celle de 2014 avec 36 000 hecto-

litres, alors que jusqu’ici les volumes étaient sur un trend descendant, et la production affé-rente (qui sera écoulée sur l’exercice 2016) sera sensiblement équivalente. Les prix de vente de cognacs sur les marchés interna-tionaux ont eux baissé et retrouvé un niveau plus « normal », à la suite de quatre excel-lentes années, du fait de stocks gonflés. Sur

l’exercice août 2014/juillet 2015, objet de l’AG de janvier 2016, la part des ventes de bouteilles de cognacs est de l’ordre de 20 %, les bouteilles de vins, pineaux représentant 80 % de ces ventes. Pour rester dans les grandes masses, sans dévoiler les chiffres, l’activité viticole repré-sente en gros 72 % du chiffre d’af-faires d’Uniré, le maraîchage 19 %, les approvisionnements (ventes d’engrais, phytosanitaires, plants de pommes de terre, etc, sans marge, aux agriculteurs) 9 %.

une commercialisation sous le label « Bio » effective en 2018

A la suite de la volonté de quelques producteurs d’Uniré, deux d’entre eux travaillant déjà toute leur exploitation comme si elle était agréée Bio, d’autres voulant faire du Bio sans mettre leur exploitation en Bio et ayant créé à cet effet une société, Christophe

Barthère a regardé ce qu’il se fait sur d’autres territoires et a pu consta-ter que d’autres coopératives sont parfaitement parvenues en termes d’organisation, à gérer une double activité conventionnelle et bio. Uniré est désormais en mesure d’épauler « la volonté d’une minorité, sans pour autant que le Bio se fasse au détriment des exploitants traditionnels ».Sur l’île de Ré, les premières vendanges bio ont été réalisées sur la saison 2014/2015, destinées à un Rosé Merlot Bio (200 hectolitres produits, environ 20 000 bouteilles) qui pourra être commercialisé sous la dénomination « en conversion Bio » en 2016 et 2017, avant de pouvoir prendre l’appellation Bio officielle à partir de 2018. L’objectif est ensuite d’élargir à d’autres vins, et la marque Bio en cours de création est pensée dans ce sens.Toujours dynamique, Uniré est atten-tive à la pérennisation d’une activité agricole qui reste très viable sur l’île de Ré, avec des débouchés supérieurs à l’offre, tout en étant à l’écoute des marchés et des souhaits d’innovation de ses adhérents.

Nathalie Vauchez

L’AG Uniré se tiendra vendredi 29 janvier à 9h, à la salle des Oyats au Bois-Plage, suivie du traditionnel déjeuner.

Adrien Medeau est le premier à louer des terrains

agricoles à Sagiterres.

© D

R

Christophe Barthère, directeur d’Uniré, et les packaging de pommes de terre.

© O

utdo

o

uniré œuvre pour le maintien d’une agriculture rétaise dynamique

A c t i v i t é s p r i m A i r E s - î l E d E r é

Alors que l’AG de la Coopérative uniré se profile (29 janvier) Ré à la Hune a rencontré son directeur, Christophe barthère, pour faire un point sur l’activité agricole rétaise.

Page 4: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 04 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

une magnifique expo « la défense des côtes sur l’île de Ré du moyen-âge à nos jours »

50 Entreprises rétaises viennent à la rencontre des « saisonniers »

p r o t E c t i o n l i t t o r A l E

E m p l o i s A i s o n n i E r

Préparée durant trois mois par la Communauté de Communes de l’île de Ré (services Communication, Mer et littoral, Patrimoine), avec le conseil scientifique de Jacques boucard et conçue par Instant urbain, cette exposition inaugurée le 17 décembre est en libre accès à Saint-Martin de Ré.

Pôle Emploi organise le jeudi 11 février prochain, en partenariat avec la Communauté de Communes de l’île de Ré, la 3ème édition du salon du recrutement saisonnier de l’île de Ré.

Composée de 22 panneaux et d’une borne numérique et complétée par un guide spécia-

lement conçu pour les enfants, cette exposition pédagogique sera présen-tée aussi en visite commentée tous les mercredis sur réservation, en couplage avec la visite de l’un des quatre chan-tiers en cours : Digue du Boutillon, travaux des Doreaux à Saint-Clément, Porte du port de La Flotte, et bientôt chantier de Loix. Le tourisme de tra-vaux rencontre en effet un vif succès comme on a pu le constater avec la visite du Boutillon lors des Journées Européennes du Patrimoine.Très fier de cette expo, « qui résulte de six ans de travail et la réalité de terrain », Lionel Quillet estime qu’elle contribue à « présenter une tradi-tion insulaire, à entretenir le devoir de mémoire et de préparation aux nouveaux évènements qui arriveront forcément, sans oublier son volet de « communication politique » se faisant l’écho des 60 millions d’€ de travaux effectués qui font de l’île de Ré le ter-ritoire le mieux défendu de France ».

Le panneau introductif explique bien le déroulé de

cette exposition : « La vulnérabilité de nos litto-raux face au risque de submersion marine est indiscutable. Les sources

documentaires existantes, aussi anciennes soient-elles, attestent de la capacité d’adaptation des hommes, qui ont appris à vivre avec ce risque et à s’en protéger. Le parcours de l’exposition est un voyage à travers le temps. Du Moyen Âge à aujourd’hui, il retrace l’histoire de la protection des côtes rétaises, en mettant en perspective le contexte his-torique, politique et économique, avec l’évolution des techniques et la gestion humaine des ouvrages de protection. D’abord assurée par les habitants pendant toute la période médiévale, la construction des digues a ensuite été réalisée par l’État aux XVIIIe et XIXe siècles, avec une grande cam-pagne d’édification d’ouvrages. Au fil du temps, l’entretien des digues se révèle complexe. Dans la deuxième

moitié du XXe siècle, celles-ci ne sont plus entretenues et leur état se dégrade pro-gressivement. À cette même période, les grandes tempêtes se raréfient. La culture et le souvenir du risque se font alors plus diffus. Jusqu’à cette nuit du samedi 27 au dimanche 28 février 2010 où la

tempête Xynthia ravive les mémoires. Assurer la sécurité des personnes et des biens devient alors un impératif quotidien des élus rétais. C’est tout le linéaire des côtes qui doit être conti-nuellement défendu et les popula-tions qui vivent à l’arrière protégées. Les digues ont prouvé leur effica-cité en la matière. Leur intérêt a pourtant été négligé pendant plus de cinquante ans alors que de l’avis des experts, l’impact aurait été bien moindre si l’entretien des ouvrages avait été assuré régulièrement. Depuis 2010, c’est donc un pro-gramme complet de défense des côtes qui est mis en place par la Communauté de Communes avec pour objectifs la reconstruction des ouvrages endommagés, leur renfor-cement et leur entretien régulier. Les

dunes, les marais et les plages qui jouent un rôle essentiel face au risque de submersion, font aussi l’objet de mesures de sauvegarde et d’entre-tien. Des actions de prévention sont menées auprès des habitants pour cultiver et entretenir la mémoire du risque. Enfin, l’étude et le suivi de l’évolution du trait de côte et du climat visent à améliorer la connais-sance du risque et à mieux en antici-per les effets. Devant la spécificité insulaire et face aux enjeux à venir liés au réchauffe-ment climatique, les Rétais ont fait le choix de poursuivre les efforts menés par les anciens depuis des siècles, pour réduire la vulnérabilité du territoire et continuer à y vivre ».

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

CRéDITS PHOTOGRAPHIQUES DE L’ExPO - Yann Werdefroy - Jacques Boucard - André Diedrich - François Blanchard - Mickaël Morin / Planète sports et loisirs - Musée Ernest Cognacq, ville de

Saint-Martin de Ré - Archives Départementales - Bibliothèque Nationale de France - Office National des Forêts - Rhéa Marketing - Direction Départementale des Territoires

et de la Mer 17

En relation directe avec Pôle Emploi, ayant répondu à l’invi-tation de Dominique Chevailler,

responsable d’équipe de Pôle Emploi sur l’île de Ré et de ses collègues, une cinquantaine d’entreprises devraient être présentes de 10h à 17h30 dans la salle polyvalente du Bois-Plage pour proposer comme lors des éditions pas-sées environ 1500 offres d’emplois saisonniers sur l’île de Ré et recevoir les candidats. Les principaux secteurs professionnels représentés seront l’hôtellerie-restauration, le commerce alimentaire, les services et aides à la personne, les locations saisonnières…

un succès grandissant d’année en année

Les entreprises et les candidats pour-ront s’entretenir individuellement, même s’il est fort à parier qu’il faudra s’armer de patience devant les queues des candidats, ce salon rencontrant un beau succès, prouvant par là-même son utilité. Dans les critères de sélection, une adresse sur l’île de

Ré ou proche de l’île est un véritable atout pour les candidats. Si de plus en plus d’employeurs se préoccupent du logement de leur futur salarié, le logement en saison reste une diffi-culté récurrente et dissuasive pour le salarié, à cause du coût et de la réti-cence des loueurs. Ce sont souvent les entreprises qui s’investissent dans cette recherche, avec ou sans possibi-lité d’aider financièrement leurs sala-riés. Le deuxième atout est d’avoir un moyen de locomotion pour se dépla-cer. Sans oublier les compétences et le savoir-être indispensables ! De plus en plus de stations de tou-risme logent leurs saisonniers dans des foyers logements de qualité, des foyers de jeunes travailleurs, à tarif très modéré, pour faciliter le recrute-ment de compétences. « Ce n’est pas encore le cas sur Ré, mais il faudra y venir et rechercher une réponse collec-tive à cette difficulté, car nous avons tous le problème ! » estiment nombre d’employeurs. Il n’en demeure pas moins que les candidats du continent

sont aussi les bienvenus, ils contri-buent très largement à satisfaire l’im-portante offre d’emplois saisonniers. La Communauté de Communes de l’île de Ré mettra à cet effet des navettes en circulation au départ du Belvédère à 9h30, 13h et 15h.

un partenariat renforcé entre Pôle emploi et la CdC

La Collectivité territoriale a cette année souhaité renforcer son parte-nariat avec Pôle Emploi, dans le but de

développer des salons professionnels. La CdC prend à sa charge l’envoi des courriers de pré-inscription des entre-prises au salon, l’affiche, un flyer afin de communiquer sur les moyens de transport destinés aux travailleurs sai-sonniers et l’édition des questionnaires de satisfaction destinés au public et aux entreprises. Toute la logistique liée à l’installation et à l’accueil du public et des entreprises sera assurée par elle. La CdC tiendra également un stand afin de mettre en avant ses activités qui peuvent intéresser le public et les entreprises présentes. Dans la salle attenante des Eridolles seront pro-bablement proposées des interven-tions de la Maison départementale de l’emploi saisonnier (11h et 15h) et de la Mission Locale (à confirmer) à destination du public saisonnier. Le bilan des deux premiers forums de 2014 et 2015 a été positif, avec la mise en relation instantanée de l’offre de 1500 emplois saisonniers et de plusieurs centaines de demandeurs d’emploi.

Nathalie Vauchez

22 panneaux composent cette exposition.

Le salon du recrutement saisonnier répond à un vrai besoin sur le marché de l’emploi rétais.

Page 5: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

5

tourisme, PluI, logement et droit de préemption urbain aux ordres du jour

c o n s E i l s c o m m u n A u t A i r E s d u 1 7 E t d u 2 2 d é c E m b r E 2 0 1 5

les conseils communautaires se suivent et ne se ressemblent pas tous. Ainsi, après le Conseil du mois d’octobre au cours duquel le débat entre lionel Quillet et léon Gendre avait été très tendu, ceux de ce mois de décembre ont été beaucoup plus feutrés, même si les divergences de vue « politique » entre ces deux figures rétaises sont bien décelables en filigrane.

Est-ce du fait de son heure inhabi-tuelle, en soirée ? En tout cas le conseil communautaire du jeudi

17 décembre a été mené tambour battant et le débat peu dense. Après avoir délibéré en faveur de l’intégra-tion dans le budget principal du bud-get annexe des ordures ménagères, afin notamment d’avoir une vision plus juste et des ratios plus réelle-ment significatifs – ceci tout en main-tenant une présentation analytique de l’activité des OM – les délégués communautaires ont approuvé la souscription d’un emprunt bancaire d’un montant maximal de 2 millions d’€, afin de pouvoir financer la nou-velle compétence tourisme.

La nouvelle taxe de séjour, plus juste, devra être

acquittée par tous, au service d’un projet commun

En effet, la CdC devra verser une contribution financière à la SPL « Destination île de Ré » (l’office de tourisme de pôle île de Ré), dans le cadre d’un contrat de délégation de service public, ceci dès le mois de janvier 2016, et financer ses besoins de trésorerie. Or la taxe de séjour ne sera réellement perçue par la CdC qu’à partir de l’été 2016. Les rémunérations des 33 salariés issus des offices de tourisme et d’île de Ré Tourisme, devront elles bien être ver-sées chaque mois et le nouveau projet touristique pour l’île de Ré également rapidement lancé.Le président Lionel Quillet en a profité pour rappeler que la nouvelle taxe de séjour forfaitaire n’augmentait pas le tarif pour tous ceux qui déclaraient leur activité correctement, d’autant qu’elle sera bien perçue uniquement sur la période d’ouverture de chaque structure touristique. Ainsi les 2678 meublés recensés ont tous reçu un courrier explicatif, les plus de 100 appels ont tous été traités ainsi que les 200 demandes de précisions for-mulées par mails.Par contre tous ceux qui jusque-là ne déclaraient pas leur activité d’héber-gement touristique – y compris les particuliers – vont désormais devoir s’acquitter de la taxe de séjour, ayant

beaucoup moins de chance de pas-ser entre les mailles du filet de la CdC dont un agent a déjà en trois semaines repéré sur Internet un grand nombre de plannings de réservation « non déclarés ». Ainsi quand cette « chasse aux fraudeurs » sera à son plein régime, Lionel Quillet pense que le nombre de meublés va doubler, ce qui sous-entend qu’environ 2600 meublés ne sont pas déclarés, que ce soit de la part des particuliers comme des professionnels, à l’instar de « cet agent immobilier qui loue 140 mai-sons et n’a jamais payé de taxe de séjour ! ».Au cours de ce même Conseil ont été approuvés le principe et les termes du projet de délégation de service public confiée à la SPL « Destination île de Ré » pour gérer le service public du tourisme intercommunal. La gestion directe par la CdC n’aurait pas permis une réelle coopération territoriale, notamment avec le Département.

Collaboration, concertation et prescription

de l’élaboration du PLuiL’autre sujet essentiel concernait le Plan Local d’Urbanisme Inter-communal (PLUI) : les modalités de collaboration entre la CdC et les 10 communes membres, la prescrip-tion de l’élaboration de ce PLUI et la fixation des modalités de concer-tation. La collaboration entre la CdC et les communes se fera au sein de la « conférence intercommunale » des maires qui se réunira a minima deux fois, conformément à la loi, au travers d’un « Comité de Pilotage du PLU intercommunal » qui réu-nira les adjoints à l’urbanisme des dix communes ainsi que les délé-gués communautaires. Il associera les représentants de l’Etat et d’autres partenaires acteurs de l’aménage-ment du territoire. Enfin un « Comité technique du PLUI » assurera le pilo-tage technique. Des réunions secto-rielles par entité géographique ou par thématique seront organisées en tant que de besoin.Les élus ont également délibéré en faveur de la prescription de

l’élaboration d’un PLUI sur l’intégra-lité du territoire de la CdC, devant répondre aux enjeux d’un aménage-ment durable de l’île de Ré. Ils ont approuvé les modalités de concer-tation avec le public : réunions publiques, registres d’observations, expositions temporaires, commu-nications dans la presse, lettre d’information…Les toilettages des POS (Plans d’oc-cupation des sols) en cours, comme ceux d’Ars en Ré, du Bois-Plage et de Sainte-Marie approuvés lors de ce conseil, iront à leur terme, à titre exceptionnel.

Logements : un dossier unique d’enregistrement

Le Conseil a validé la Convention entre le Préfet de Charente-Maritime et la CdC définissant les conditions et modalités de mise en œuvre du dossier unique d’enregistrement des demandes de logements sur le ter-ritoire de l’île de Ré. Si les Mairies restent les interlocuteurs premiers des personnes à la recherche d’un loge-ment, la centralisation dans le respect de la confidentialité doit permettre d’optimiser les procédures. L’occasion pour Lionel Quillet de rappeler la très importante demande : ainsi pour les 21 logements sociaux de Loix il a reçu 173 demandes, dont 123 émanent de Rétais habitant sur l’île, sans oublier les Rétais qui souhaitent y revenir et les personnes souhaitant venir s’y installer… « Le critère social » est central à l’instruction des dossiers, a précisé le Président qui a martelé « il n’y a aucun passe-droit, contrai-rement à ce que l’on entend encore trop souvent ».Les conventions d’objectifs plurian-nuelles de la CdC avec l’ARDC-La Maline, l’Ecole de Musique et l’USV Ré Basket ont été approuvées, tout comme les conventions cadre plurian-nuelles avec l’ONF pour des études et des travaux de restauration des

dunes et pour la valorisation et la préservation de la forêt domaniale de l’île de Ré, celles-ci dans le cadre de l’Ecotaxe.

Le droit de préemption urbain est devenu de facto

de compétence communautaire avec le PLui

Le Conseil communautaire du 22 décembre, réuni dans un délai très court, a rassemblé malgré tout 19 délégués communautaires (22 votants) qui ont délibéré sur deux points qui pourraient paraître anec-dotiques car étant la conséquence directe du transfert de la compétence Plan local d’urbanisme à la CdC. En effet, les délégués communautaires n’avaient sans doute pas tous perçu que les communes perdaient de fait leur exercice du droit de préemption urbain au profit de la CdC, du moins leurs droits pour les préemptions simples et renforcées, celles concer-nant les commerces et les Espaces Naturels Sensibles relevant toujours de la compétence communale.Ainsi, pour que la Commune de Rivedoux-Plage puisse acquérir un bien situé 351 avenue Albert Sarrault, d’une surface de 180 m2, apparte-nant à Jeanine Bonnin, dans les délais qui lui sont impartis (d’ici mi-janvier 2016), il fallait que le Conseil com-munautaire lui délègue l’exercice du droit de préemption, ce qui fut fait ce 22 décembre. Une seconde délibé-ration a permis de déléguer au pré-sident de la CdC l’exercice du droit de préemption urbain et de signer tout acte ou document inhérent à l’exer-cice de celui-ci, afin d’être réactif dans le cadre du délai d’instruc-tion d’une Déclaration d’Intention d’Aliéner qui est de deux mois. Ceci est possible dans le cadre d’une confiance mutuelle entre les com-munes et la CdC…

Nathalie Vauchez

Le conseil communautaire s’installe avec en toile de fond un immense panneau de l’exposition sur l’histoire des digues.

Béton poreux gris ou couleurs - Maçonnerie et carrelage - Devis gratuits - Déplacements sur le 17, 79 et 85.

¹ Tél. 05 46 35 54 53 et 06 81 02 45 31. [email protected]

SARL R.J.B.À votre service

Béton poreux gris ou couleurs - Maçonnerie et carrelage - Devis gratuits - Déplacements sur le 17, 79 et 85.

¹ Tél. 05 46 35 54 53 et 06 81 02 45 31. [email protected]

SARL R.J.B.À votre service

Page 6: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 06 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

Le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, le maire du Bois-Plage, Jean-Pierre

Gaillard - accompagné de nombreux adjoints et conseillers municipaux de la commune -, la directrice Développement de Le Foyer- Action Logement, Catherine Chargelègue, et l’architecte-concepteur, Lionel Coutier ont ainsi présenté le projet à la presse locale.Pour les élus, « travailler et habi-ter sur l’île de Ré à l’année pour les jeunes ménages salariés devient possible ». En effet, face à la forte pression locative sociale existante sur l’île de Ré, impliquant une grande difficulté de logement pour les jeunes ménages travaillant à l’année sur l’île de Ré, la CdC a décidé la réalisation de 400 loge-ments aidés d’ici 2020 (lire notre article complet sur Ré à la Hune 128 et sur www.realahune.fr). Pour ce faire, dans le cadre du SCOT, dix projets ont été identifiés, un par commune. Les logements intercommunaux des Brises Marines ont été livrés début 2015, ceux de Loix seront livrés au second semestre 2016, ceux du Bois donc fin 2017, tout comme ceux de Saint-Martin ; si les projets de St Clément, Les Portes et La Couarde sont suspendus et liés à la révision du PPRL, le projet

intercommunal de 40 logements de Sainte-Marie se ra i t p roche d e l ’ a b o u t i s -sement, se lon Lionel Quillet, et celui de Rivedoux avance.Aux projets inter-c o m m u n a u x viennent s’ajou-ter les projets communaux (infé-rieurs à 20 logements) tel celui de Rivedoux-Plage qui vient de démar-rer et ceux du Bois, de La Couarde et de La Flotte qui sont dans le « pipe ».L’île de Ré dénombre aujourd’hui 758 logements sociaux existants, intercommunaux, communaux ou des 4 bailleurs sociaux présents sur l’île, et 337 sont encore à réaliser. Ainsi, en 2017, le territoire comptera 1095 logements sociaux, à rappro-cher d’une population permanente de 18 000 habitants.

un beau projet, qui s’intégrera parfaitement

à l’architecture rétaise

Concernant le projet situé au « Hameau de Rochefort », via l’Etablissement Public Foncier de Poitou-Charentes la CdC a acquis un terrain de 16 800 m3 environ,

Petite rue de Rochefort, à proximité du centre-bourg (à côté des Pompes Funèbres Dorin).Le permis de construire ayant été enfin obtenu en décembre 2014, après nombre de lourdeurs adminis-tratives, les travaux démarreront au 1er trimestre 2016, pour une livrai-son des logements prévue fin 2017.Prêts de la Caisse des Dépôts et Consignations et d’Action Logement Nord, subventions de l’Etat, du Département de Charente-Maritime, de la CdC de l’île de Ré, de la Région Poitou-Charentes ainsi que les Fonds Propres de la SA Le Foyer permettent de financer le coût prévisionnel de 5 857 723 €.Les 40 logements individuels seront organisés en 8 îlots autour d’une place centrale végétalisée : d’une surface comprise entre 50 et 92 m2, ils seront composés de 4 T2, 14 T3, 20 T4, 2 T5, avec stationnements

individuels et stationnements visi-teurs répartis sur le site. Des rues, ruelles et chemins piétons seront créés sur le terrain pour la circula-tion et l’accès au logements. Ceux-ci seront labellisés RT2012 Effinergie +, le chauffage et la production d’eau chaude seront produits à l’aide de pompes à chaleur double fonction.Avant Aide Personnalisée au loge-ment (APL), hors charges et hors stationnement, les tarifs moyens des loyers sont évalués à 280 € pour les T2 ; de 393 à 555 € pour les T3, de 459 à 649 € pour les T4…Lionel Quillet a tenu à préciser que contrairement aux rumeurs mul-tiples, il n’y a aucun laisser-passer dans l’attribution de ces logements, qui se fait selon des critères très précis, en commission et en grande transparence et que les dossiers des Rétais sont privilégiés.

Nathalie Vauchez

40 logements sociaux au bois-Plage : c’est parti… ou presque !Mercredi 9 décembre les élus rétais ont souhaité communiquer, au moyen d’un point presse, sur le démarrage prochain du chantier de construction d’un programme de 40 logements à loyers maîtrisés au « Hameau de Rochefort » au bois-Plage en Ré.

p r o g r A m m E d E l o g E m E n t s s o c i A u x i n t E r c o m m u n A l

Une perspective des futurs logements, agencés autour d’une grande place centrale.

Remise à l’état naturel du dépôt des Charbonnières à Rivedoux-Plage

E n v i r o n n E m E n t

lundi 21 décembre 2015, lionel Quillet président de la Communauté de Communes, et Patrice Raffarin, maire de Rivedoux-Plage présentaient la remise à l’état naturel du dépôt de la rue des Charbonnières.

Il s’agit d’une ancienne carrière de pierres de pays dans les années 1950-1960, devenue à la fin de son

exploitation, un terrain d’ordures ménagères, de dépôt de déchets verts et de gravats à ciel ouvert pour le vil-lage de Rivedoux-Plage.

une réalisation qui s’inscrit dans la politique environne-mentale de la Communauté de Communes de l’île de ré

« Devenue déchetterie en 1982, cette décharge a été fermée le 12 décembre 1994. Mais les habitudes avaient été prises et la décharge n’était pas tota-lement nettoyée. Après sa fermeture en 1995, nous avons enlevé plus de 1000 m3 de gravats qui provenaient de dépôt de chantiers et d’entreprises. C’était une vraie verrue dans notre environnement » rappelait Patrice Raffarin.Pour Lionel Quillet : « C’était un site à reconquérir et nous avons sur sept communes de l’île des dépôts

s e m b l a b l e s à remettre à l’état naturel : à La Flotte, en face de la Croix-Michaud, au Bois-Plage à la Croix Blanche... L’ o p é r a t i o n de Rivedoux-P lage s ’ ins -cr i t dans la politique envi-ronnementale conduite par la CdC avec le concours financier de l’écotaxe, très encadrée. Par convention tripartite, le coût des travaux d’un montant de 175 000 euros a été réparti par tiers entre le Conseil départemental, la CdC et la Commune de Rivedoux ».Deux mois de travaux ont été néces-saires pour évacuer 2700 tonnes de déchets avec 160 camions et remettre à l’état naturel les 5500 m2 de cet ancien

dépôt des Charbonnières, en bordure de la piste cyclable qui relie Rivedoux à La Flotte. « Symboliquement, nous avons planté un arbre de l’es-pèce « Sorbier aux oiseaux », car à Philippsburg, ville allemande jumelée avec l’île de Ré, chaque commune rétaise est représentée par un arbre différent ; pour Rivedoux : c’est le Sorbier aux oiseaux » a précisé Patrice Raffarin.

un appel au civismeLa fermeture pourtant ancienne de ce site, et la volonté clairement exprimée par cette remise en état naturel, n’ont pas empêché des délinquants de déposer sauva-gement des gravats, à quelques mètres, dans les bois qui bordent la rue des Charbonnières. Un geste d’une imbécillité déprimante de la part de résidents peu respec-tueux de l’environnement, et qui ne peuvent ignorer l’existence des déchetteries. Une enquête est en cours et les écogardes

seront très vigilants pour faire ces-ser ces agissements inadmissibles. Lionel Quillet précisait cependant « Avec l’action des écogardes, le nombre de dépôts sauvages est en nette régression et les anciens dépôts cartographiés sont en cours d’enlèvement ». Attention, les contrevenants s’ex-posent à de lourdes peines !

Michel Lardeux

Patrice Raffarin présente à Lionel Quillet les 5500 m2 remis à l’état naturel.

Page 7: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

7

Celui-ci comprend deux lots, la porte du port et les murets de protection.

Les travaux en cours

Les principales étapes du chan-tier respectent le planning initial, confirme Didier Henry. Les travaux de la porte du port avancent à un rythme soutenu depuis l’installation de la base opérationnelle du chan-tier fin septembre. Les engins de chantier sont entrés en action début octobre et, depuis le 6 novembre 2015, la mer ne rentre plus dans le port de la Flotte, après la mise en place des batardeaux extérieur (côté mer) et intérieur (côté port) qui isolent la zone des travaux. La déconstruction des môles Nord et Est a été suivie de leur consolidation en béton armé. Ils sont en phase de reconstruction avant de recevoir leur habillage en pierres prévu de février à fin avril. Actuellement, les techniciens de l’entreprise CODA, en charge des travaux d’infras-tructures de la porte, ont coulé la semelle béton du radier en cours de ferraillage. 300 tonnes de béton seront nécessaires avec 10 camions-toupies à l’heure ! Une opération importante, préparée avec soin et

prévue pour le jeudi 14 janvier 2016.Côté murets de protection, jusqu’à l’Arnérault, les techniciens de l’en-treprise Bonnet réalisent un ouvrage sérieux, ancré profondément et fer-raillé, avant le coulage du béton en coffrage, au rythme de 20 m coulés tous les deux jours. Déjà les trois quarts de la longueur prévue sont réalisés. La pose des parements et l’habillage en pierre côté maison suivront dans la continuité.

un chantier suivi et observéPour les amateurs de génie civil, le site web de la commune de La

Flotte présente le suivi du chantier actualisé par étape avec photos explicites à l’appui. Le chantier a reçu la visite d’élèves ingénieurs du BTP de l’ISA BTP d’Anglet, dont des cadres des entreprises interve-nantes sont issus. Même les oiseaux observent ce chantier, qui va devenir de plus en plus spectaculaire, avec en apogée, la pose délicate de la lourde porte métallique qui devrait intervenir dans la deuxième quin-zaine d’Avril. Léon Gendre, maire de La Flotte et Francis Gousseaud, Directeur des services techniques de la Communauté de Communes

de l’île de Ré, participent aux réu-nions de chantier et accompagnent le bon déroulement des différentes étapes pour que le port et son envi-ronnement gardent leur caractère. Même les canons servant de bittes d’amarrage seront conservés !

Michel Lardeux

la porte métallique du port de la Flotte arrivera en avril !Guidé par Didier Henry, responsable de l’Agence territoriale d’Échillais du Conseil départemental à la Direction des infrastructures, qui assure la maîtrise d’œuvre, et accueilli par le staff du chantier, Ré à la Hune a visité le chantier de protection contre les submersions marines de la Flotte.

c h A n t i E r p A p i î l E d E r é

Ferraillage du radier en cours.

Le parapet avance de 20 m tous les deux jours.

A Saint-Martin, les cours d’anglais pour les enfants entre 4 et 15 ans - structurés en six tranches d’âges - sont proposés en

soirée tout au long de l’année scolaire, ou sous forme de stages intensifs lors des vacances.Pour la formation des adultes, un partenariat a été mis en place avec les financeurs de forma-tion de différents branches profes-sionnelles telles le tourisme et les campings (Agefos), l’hôtellerie-restau-ration (FAFI H), les ostréiculteurs (Agefos) ou encore les commerces et la distribution (Forco). Les salariés dans ces activités peuvent bénéficier de formation totalement financées par ces orga-nismes. Ainsi des formations en groupe seront organisées entre fin février et mi-avril 2016, en anglais, espagnol et allemand, les groupes pouvant être Interentreprises ou intraentre-prises, et les thématiques définies en fonction des besoins professionnels. Des formations individuelles sont aussi proposées.inlingua est aussi très impliqué dans le nouveau dispositif de formation « CPF », qui permet à

tout salarié de bénéficier de 150 heures de formation, en cumulé sur les thèmes de son choix, et dispense des formations certifiantes : Il est le centre public certifié de la région pour faire passer les diplômes TOEIC et BULATS et enseigne plus de 15 langues.

inlingua île de ré recherche des familles d’accueil pour cet été

inlingua La Rochelle-île de Ré développe dès cette année 2016 une activité tout à fait nouvelle d’organisation de séjours linguis-tiques pour les étrangers voulant apprendre le français : à La Rochelle pour les adultes et étu-diants, mais aussi au travers d’un programme jeunes sur l’île de Ré, composé de cours de français sur ½ journée et d’activités sportives en partenariat avec les associations locales sur

l’autre ½ journée. inlingua île de Ré recherche par ailleurs des familles d’accueil pour les 14-17 ans du 15 juin au 30 août, ayant l’envie de découvrir une autre culture. Ces familles, accueillant chacune un ou deux jeunes, seront rémunérées ou pourront si elles le préfèrent utiliser un crédit pour un séjour linguis-

tique à l’étranger. De jeunes Suisses, Allemands, Espagnols, Turques, Russes, Brésiliens, Britanniques… pourront ainsi apprendre le français en immersion, découvrir l’île de Ré, et y pratiquer de nombreuses activités.Jean Labeyrie, directeur général d’inlingua La Rochelle-île de Ré, qui peut se prévaloir de près de 10 années

d’expérience dans le séjour linguistique, entend aussi impliquer les associations rétaises qui le souhaitent dans la recherche de famille d’ac-cueil, associations qui pourraient ainsi financer ensuite certains de leurs projets et actions.*inlingua La Rochelle-île de Ré fait partie du réseau des 340 centres présents dans 40 pays.

Contact : www.inlingua-larochelle.frTél : 05 40 000 200 [email protected]

inlingua développe des séjours linguistiques sur l’île de Ré pour de jeunes étrangers

inlingua la Rochelle-île de Ré* - implanté depuis dix ans à la Rochelle et trois ans sur l’île de Ré - poursuit ses activités de formation et développe une nouvelle activité de séjours linguistiques pour les étrangers sur notre île.

Page 8: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 08 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

une extension du périmètre syndical vitale pour les marais rétais

un troc de livres pour promouvoir la lecture

A E m A - A s s o c i A t i o n d E s E t A n g s E t m A r A i s

E v è n E m E n t - s A i n t E - m A r i E d E r é

la procédure d’extension du périmètre syndical de l’Association Syndicale Autorisée des Etangs et Marais à l’ensemble des zones humides de l’île de Ré, suit son planning.

Surfant sur une tendance fortement émergente en France dans de nombreux domaines, la Marmite* organise le samedi 23 janvier un troc de livres. Cet échange gratuit s’adresse à tous les Rétais, petits et grands.

En vous proposant pour la pre-mière fois ce troc, toute l’équipe de la Marmite souhaite pro-

mouvoir la lecture auprès de tous les enfants, dans une ambiance riche en partages, rencontres, et convivialité.Pour participer, nul besoin de s’inscrire

au préalable, il suffit de se rendre samedi 23 janvier salle d’Antioche, à Sainte-Marie de Ré, de 14h à 18 heures avec tous les livres que vous avez lus, mais ne souhaitez plus gar-der, pour les échanger. Ils doivent être en bon état et les revues sont exclues.

Chaque participant recevra une carte de troqueur après avoir déposé ses livres. Les troqueurs pourront alors choisir autant (ou moins, mais pas plus !) de livres qu’ils en auront apportés.Les livres déposés ne pourront être repris à la fin du troc, ils seront don-nés à la bibliothèque du centre péni-tentiaire de Saint-Martin. Les livres jeunesse seront donnés à la biblio-thèque de l’école de Sainte-Marie.

Par ailleurs, une boutique proposera des livres à un euro.

Les enfants pourront profiter d’un coin rien que pour eux et de belles histoires leurs seront contées par Hélène Tratz de la médiathèque de Sainte-Marie.

Des boissons et gourmandises seront vendues au profit de la Marmite et pourront être dégustées dans un espace dédié au partage et à la convi-vialité où petits et grands s’installe-ront confortablement.

Informations recueillies par NV

* L’association La Marmite a créé et géré la cantine bio de l’école de Sainte-Marie de Ré, jusqu’à ce que la mairie ait décidé de gérer en direct la cantine. Les parents d’élèves ont souhaité maintenir cette association, à côté des Drôles de Maritais, APE de l’école de Sainte-Marie. La Marmite est axée sur des actions éco-citoyennes, le «bien manger»...

Elle arrive à l’étape de consultation de la totalité des propriétaires de marais, non adhérents et adhé-

rents actuels de l’AEMA. Une étape déterminante pour réaliser ensuite une enquête publique dans les com-munes concernées.

1000 hectares à intégrerUne association syndicale autorisée comme l’AEMA, regroupe des pro-priétaires de marais qui mutualisent leurs moyens afin d’entretenir dans l’intérêt général, les parties com-munes du territoire couvert par les parcelles des adhérents de l’associa-tion. Le périmètre syndical suit les contours exacts de la zone humide dans le secteur de marais. L’AEMA a compétence pour intervenir dans les limites fixées par son périmètre syndical et regroupe plus de 200 pro-priétaires de marais sur 600 hectares. Un périmètre syndical fragmenté qui ne couvre pas l’ensemble des zones humides de l’île de Ré, et près de 1000 hectares ne sont pas encore intégrés au périmètre syndical de l’AEMA.

de multiples enjeux

L’hydrologie des marais, le boire et le déboire, est un enjeu important pour l’île de Ré. Autant sur le plan

environnemental, par la préservation de ces paysages typiques, que sur le plan économique, avec des marais qui s’ouvrent aujourd’hui à de nouvelles activités : le renouveau de la salicul-ture, mais aussi l’élevage de crevettes, de dorades, l’affinage d’huîtres...

Les propriétaires décideront

L’AEMA n’est pas subventionnée. Ce sont les travaux réalisés qui sont éli-gibles aux subventions.

Depuis sa création en 1973, l’AEMA, œuvre à la demande de ses adhé-rents et s’est progressivement éten-due, développée, professionnalisée, investissant aussi dans du matériel spécifique pour réaliser de nombreux

travaux hydrau-liques, de terrasse-ment etc... avec des prescriptions fortes dans l’environne-ment protégé des zones humides. Les propriétaires qui paient une adhésion, bénéficient de prise en charge financière avantageuse pour mettre en exploita-tion ou réhabiliter leur marais, à des

fins professionnelles ou de loisirs.

L’extension du périmètre syndical à l’ensemble des zones humides de l’île de Ré, souhaitée lors des assemblées des propriétaires des 27 juin 2014 et 26 juin 2015, présente plusieurs intérêts. « Cette extension de péri-mètre permettrait à l’association de dégager des financements destinés à entretenir ou restaurer les marais privés et ainsi encourager les activités primaires de l’île de Ré, en poursui-vant l’entretien des chenaux, levées et prises d’eau engagé par la CdC de l’île de Ré.

Mais aussi de fédérer et de défendre les intérêts de tous les propriétaires de marais » rappellent Jean-Bernard Ansoud, président, et Benjamin Courtadon,

directeur, rejoints par Patrick François qui lui succèdera lors de son absence pendant un an.

une consultation déterminante pour l’avenir

La majorité qualifiée ayant été obte-nue lors de l’étape N°2 de consul-tation, effectuée par la préfecture, auprès des propriétaires non adhé-rents, qui se sont déclarés favorables à l’extension du périmètre syndical, l’étape n°3 de cette procédure régle-mentée est lancée par l’AEMA.

La totalité des propriétaires de marais, non adhérents et adhérents actuels, recevront d’ici fin janvier un courrier leur demandant de se prononcer pour ou contre l’extension du péri-mètre syndical à l’ensemble des zones humides de l’île de Ré. Ils auront un mois de délai pour transmettre leur réponse (par LRAR). L’absence de réponse dans le délai d’un mois vau-dra acceptation.

Des réunions publiques d’informa-tion seront organisées le 20 janvier à 18h30 à Ars-en-Ré, salle des asso-ciations, et le 25 janvier à 17h30 à la Couarde-sur-Mer, salle du conseil, puis en février dans les autres communes concernées.

Michel Lardeux

Le président Jean-Bernard Ansoud avec à ses côtés Benjamin Courtadon et Patrick Francois (de gauche à droite).

Page 9: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

9

nautic international 2015 à Paris : un climat pesant !n A u t i s m E

Du 5 au 13 décembre 2015, le rendez-vous de fin d’année des passionnés et amoureux de la mer, a été fortement contrarié par le choc des attentats de novembre, le déroulement de la CoP 21 et des élections régionales.

De nombreux visiteurs étran-gers et de province ont choisi à contrecœur de ne pas se

rendre à Paris, jouant la carte de la sécurité. Dans un contexte très dés-tabilisant, autorités et organisateurs ont d’ailleurs hésité avant de prendre la décision d’ouverture de cet évène-ment très attendu par les profession-nels du nautisme et de la mer.

un bilan de fréquentation entre deux eaux

Selon les organisateurs, la baisse de fréquentation s’est limitée à moins 10% et 200 000 visiteurs auraient arpenté les allées du parc des expositions de la porte de Versailles. Côté exposants, il y a eu aussi des défections. Leur estimation de fréquentation du

public est beaucoup plus sévère car pour la première fois, les plus anciens exposants voyaient des allées désertes, dès 17 h jusqu’à la tombée de la nuit.

Vers une reprise du marché ?

Présents comme les années pré-cédentes sur les stands Jeanneau, Rhéa Marine et Wauquiez, Motte Marine confirme l’ambiance pesante sur le salon. Mais, malgré la baisse du nombre de visiteurs, Vincent Motte relève la fidélité des clients aux constructeurs qu’il représente et finalement des contacts inté-ressants. Même tonalité teintée d’optimisme pour la saison 2015/ 2016 chez Bénéteau et les équipe-mentiers, avec une bonne tenue des bateaux à moteurs, des voiliers, et surtout la bonne santé de la glisse sur cette édition du salon. Le multi-coque continue son développement et les petits bateaux séduisent de plus en plus.

un carrefour d’animations, d’idées et d’évènements

Le salon s’est aussi penché sur le recyclage des matériaux composites de l’industrie nautique et de son impact environnemental, lors d’une conférence de l’European Boat Industry. La compétition, les grandes courses et les fêtes maritimes ont mobilisé l’attention du public, tout comme les 500 champions de Stand Up Paddle, en course sur la Seine le dimanche d’ouverture.

Paris sera t-il toujours Paris ?

Incontestablement, les salons à flot comme le Grand Pavois et Cannes conviennent bien à l’intérêt des exposants et plaisent au public. La prochaine édition du Salon Nautique International de Paris, qui se dérou-lera du 3 au 11 décembre 2016, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, apportera des réponses aux organisateurs qui travaillent déjà à sa réussite.

Michel Lardeux

Le Rhéa Open au large de l’île de Ré.

Ré-Clé-Ré ouvre un nouveau dispositif aux Rétaisc l é s d E s s A v o i r s c i t o y E n s

Ce dispositif intitulé « Clés des Savoirs Citoyens » propose des parcours personnalisés de formation aux Rétais, hommes et femmes, demandeurs d’emploi ou non, qui souhaitent acquérir les connaissances et compétences de base pour mieux s’intégrer socialement ou professionnellement.

La nouveauté 2016 Les personnes non inscrites à Pôle Emploi ou à la Mission Locale ont accès au parcours N°1 « Clés des Savoirs Citoyens » pour se former gratuitement, en entrées et sorties permanentes. Il leur suffit de prendre contact avec l’association Ré Clé Ré qui expliquera les démarches à effectuer. Ceux qui sont inscrits à Pôle Emploi ou à la Mission Locale doivent se rapprocher de leur conseil-ler, comme auparavant.

Quatre parcours individualisés

n ° 1 Pa r c o u r s d e s s a v o i r s citoyens : il est ouvert aux personnes non inscrites au Pôle Emploi, à des salariés, aux bénéficiaires du RSA, et aussi aux demandeurs d’emploi

inscrits au Pôle Emploi ou à la Mission Locale. Au programme : l ire, écrire, compter, se sen-sibiliser à l’informatique, acquérir de l’autonomie et de la méthodologie dans les apprentissages, apprendre le français pour les personnes d’ori-gine étrangère, élaborer des objectifs à atteindre au plan individuel, per-sonnel et ou profes-sionnel, développer des compétences sociales et civiques...

n°2 Parcours des savoirs numé-riques : il concerne les personnes principalement demandeurs d’em-ploi inscrits à Pôle Emploi ou Mission Locale, qui souhaitent maîtriser les outils informatiques, la bureautique, la messagerie et utiliser Internet pour des usages professionnels et les risques associés.

n°3 Parcours langues étrangères : il permet aux demandeurs d’emploi d’acquérir des compétences linguis-tiques en anglais, de l’initiation à la maîtrise orale et écrite.

n°4 Parcours premiers gestes pro-fessionnels : conçu pour découvrir des métiers et des secteurs d’activités, réaliser en situation des gestes pro-fessionnels, découvrir des plateaux

techniques, rencontrer des profession-nels et/ou des personnes en formation en lien avec le(s) projets d’orienta-tion, participer à des modules décou-vertes de métiers, gestes de premiers secours...

Les lieux et les horaires

Parcours N°1, 2, 3, 4 : Le Bois-Plage, locaux de Ré Clé Ré, 5b rue de la Blanche. Les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h.

Parcours N°1et 4 : Ars-en-Ré, les Brises Marines, 3 rue de Graffaud. Mardi 14h30 à 17h30.

Parcours N°1 : Saint-Martin, locaux de la Communauté de Communes. 1er et 3ème lundi de chaque mois de 14h à 17h.

Financé par la Région, l’accès à ce dispositif Clés des Savoirs Citoyens est entièrement gratuit.

Michel Lardeux

Les intervenantes professionnelles de Ré-Clé-Ré. De gauche à droite, Guylaine Eybraly, formatrice, Aude Juin-Le Reun,

coordinatrice et responsable de formation, Christine Legoupil, formatrice et Jean-Claude Bonnin, président.

Contact : Ré-Clé-Ré Tél : 05 46 00 30 40 Mail : [email protected] Site: www.reclere.fr

Page 10: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a s s o c i a t i o n se n v i r o n n e m e n t

10

Chenilles processionnaires ou professionnelles ?

« le sapin, le recyclage, ça le branche… »

p r o t E c t i o n E t l u t t E c o n t r E l E s c h E n i l l E s

p r o t E c t i o n d E s d u n E s

Généralement observé entre février et avril, l’extrême douceur des températures du mois dernier a favorisé le réveil précoce des rampantes qui ont commencé à quitter leur abri.

Que faire de son sapin de noël après les fêtes ? une vraie question à laquelle la récente association Dunes Attitudes du bois-Plage propose une réponse simple et d’actualité…

Dame Thaumetopoea compense t-elle le couperet d’une vie de papillon de nuit éphémère par

sa nombreuse et invasive descen-dance ? Sortie de terre en été sa vie courte n’en est pas moins intense car toute entière dédiée à la repro-duction de son espèce. Après une parade sexuelle élaborée valses d’antennes incluses, les papillons énamourés peuvent s’accoupler. Un temps fort de leur existence qui durera plusieurs heures, laissant le mâle à l’agonie ! Il ne reste alors à Madame qu’à peine le temps de trouver le repaire idéal pour y dépo-ser par paquet de 150 à 300 ses œufs sur les aiguilles de nos pins, avant de disparaître. Mais on est loin du conte de fées, Monsieur et Madame Papillon vécurent très peu de temps mais eurent beaucoup d’enfants, le registre est davantage dans « Mars attaque ! » période à laquelle elles ont coutume de s’affranchir.On les voit ces cocons de soie qui pullulent en prévision des premiers froids… signe que la relève est là. Au terme d’une succession de 5 mues (qui dure de 3 à 6 semaines) les che-nilles sont formées, bien au chaud dans leur épais abri, servant de véri-table radiateur solaire. Elles n’en sor-tiront que la nuit pour se nourrir, reliées à leur nid par un fil de soie et affaiblissant au passage consi-dérablement leur hôte. Les squat-teuses attendent ainsi paisiblement

le redoux pour prendre congé sans préavis. Menée par une femelle, la procession se met en quête d’un nouveau nid au printemps (en principe), cette fois sous terre, où devenir chrysalide et par là boucler le cycle. En file indienne, la colonie cherche dans nos jardins un endroit ensoleillé et assez meuble pour s’y enterrer à 10 ou 20 centimètres de profondeur. Cette phase migratoire peut durer plusieurs jours, durant lesquels la longue ficelle de poils est particulièrement nuisible pour l’humain et peut s’avérer fatale pour les animaux.

des mesures de prévention mises à disposition par la

Communauté de Communes pour maîtriser

leur prolifération

éruptions douloureuses, déman-geaisons, éternuements, difficultés respiratoires : mieux vaut ne pas approcher la bestiole décidément très irritante ! Chez les animaux domestiques des dommages sani-taires du même ordre que chez les humains apparaissent, auxquels on ajoutera la très redoutée nécrose de la langue. Alors comment se prému-nir ? Depuis que l’épandage aérien (de toutes façons très aléatoire) a fort heureusement cessé sur l’île, La CdC finance la lutte contre les processionnaires et conseille aux

particuliers quatre dispositifs alter-natifs gratuits. Distribué en sep-tembre et octobre sur demande, l’écopiège est un système innovant, écologique et très efficace. Facile à poser, il permet de capturer les chenilles à leur descente dans un sac, grâce à une collerette qui ceint l’arbre et ne laisse aucune échappa-toire. La Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles propose également une intervention sur inscription. Dès la fin de l’été, les pins d’une hauteur inférieure à 8 mètres peuvent bénéficier d’un trai-tement par voie terrestre à base d’un insecticide biologique. Moins redoutables mais néanmoins actifs, phéromones et nichoir à mésanges peuvent compléter ces moyens de

lutte. Les premières sèment une confusion qui empêche la reproduc-tion, tandis que les gracieux oiseaux insectivores peuvent en une seule journée dévorer une quarantaine de chenilles, prélevées directement dans l’abri de soie. Aussi, propriétaires, n’attendez pas oisifs de constater les dégâts de ces redoutables défo-liateurs pour vous en plaindre. S’en protéger tout en respectant la biodi-versité est une affaire commune !

Marie-Victoire Vergnaud

Le jeter au coin de la rue en attendant que les services techniques de la commune s’en

charge peut valoir une amende peu sympathique…Certaines villes proposent des points de collecte afin d’en faire du com-postage ou de donner ces arbres de Noël en nourriture d’appoint l’hiver pour certains élevages (chèvres…). Des recettes culinaires existent même avec les épines d’épicéa…Sur l’île de Ré, l’association Dunes Attitudes du Bois-Plage, créée durant l’été 2014, a eu une autre idée. Dans le contexte très présent de défense de nos côtes, il s’agit de récupérer ces sapins afin de les disposer en ordre, notamment au niveau des « dents creuses » des dunes afin de favoriser le captage du sable éolien et ainsi de recharger en sable et conforter le pied de dune.Une idée simple, une mise en œuvre relativement facile, à laquelle s’est immédiatement associée l’Office National des Forêts, gestionnaire de ces espaces, à travers son agent, Philippe Pouvesle.

Partie en 2014 du Bois-Plage l’opération s’est étendue cette

année au nord de l’île de réAprès une première expérience au Bois-Plage suite à Noël 2014, où les résultats positifs sont déjà locale-ment visibles, c’est l’effet boule de neige ! Noël 2015, ce sont des points de collecte organisés sur les com-munes du Bois-Plage, de La Couarde, de Saint-Clément-des-Baleines et des Portes-en-Ré.En effet, pour le bout de l’île, c’est

l’Association de Valorisation de Saint-Clément-d e s - B a l e i n e s (AVSCB) qui a repris l’idée et lancé l’opération « Ton sapin pour ma dune » . La collecte s’est orga-nisée en partena-riat avec les deux municipalités.Le RPI St-Clément - Les Portes s’est immédiatement

associé à la démarche et Philippe Pouvesle, technicien ONF est inter-venu auprès des élèves de CE2-CM1-CM2 afin de les informer, les sensibiliser avant l’opération de ter-rain du vendredi 15 janvier.Environ 4 à 5 m3 de sapins ont été récoltés sur ces deux communes. En présence de France 2 et du Maire de Saint-Clément, les élèves sont venus mettre en place ces arbres en pied de dune juste en aval du Pas de Zanuck. Ce lieu a été choisi

par M. Pouvesle en raison des enjeux locaux et des actions déjà menées en ce sens en partenariat avec la Communauté de Communes.« L’été dernier des enfants jouaient dans les dunes ! Alors je suis allée leur expliquer qu’il ne fallait pas faire ça » dixit une élève de l’école.Dimanche 24 janvier, c’est au Bois-Plage et en présence des ânes de Léau, que l’association Dunes Attitudes mènera cette action et disposera plusieurs dizaines de m3 de sapins de Noël !

Une action encadrée dont les bénéfices en termes de sensibilisa-tion, d’éducation, de recyclage de déchets, de gestion et de protection environnementale seront à apprécier à plus ou moins long terme. Mais attention, il est bien entendu que tout ne peut pas être déposé sur la dune : les filets plastiques entourant les sapins, les boules et guirlandes comme les branchages issus d’es-pèces envahissantes ne peuvent pas être utilisés !

Nathalie Le Chalony

Dans ce cocon de soie près de 300 chenilles dorment au chaud.

Au nord de l’île, l’opération lancée par Dunes Attitudes au Bois, a été relayée par l’AVSCB, en présence du Maire.

En procession, elles se dirigent vers la collerette de l’écopiège.

Les formulaires sont téléchargeables sur le site de la CdC :www.cdciledere.fr dans l’onglet environnement.05 46 09 00 97

Page 11: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

s o c i a l à l a h u n e

11

Des groupes de parole et des lieux d’encadrement se mettent en place

m A l A d i E d ’ A l z h E i m E r s u r l ’ î l E d E r é

lucie Pauvert, psychologue spécialisée en gériatrie, vit sur l’île de Ré depuis trois ans et exerce son métier en partageant son emploi du temps entre la maison de retraite d’Ars et l’hôpital de Saint-Martin de Ré.

Elle est partie prenante dans la prise en compte des patients souffrant de la maladie

d’Alzheimer. Aussi, vient-elle de lancer l’idée de groupes de parole au sein de la structure accueillant les retraités d’Ars. A son initiative, le 18 décembre dernier, plusieurs personnes se sont réunies. Des aides à domicile ou à la maison de retraite, des membres de l’asso-ciation France Alzheimer de La Rochelle ont échangé différents points de vue sur le vieillissement d’un proche (d’un voisin ou d’un parent) et ont débattu sur l’appa-rition des premiers troubles de la maladie.

Cette première rencontre a été riche et les participants ont l’intention d’instaurer ce genre d’initiative selon un rythme mensuel.

200 rétais concernés par la maladie d’alzheimer

Près de 200 résidents rétais seraient - a minima - concernés par la maladie d’Alzheimer. L’hôpital de

Saint-Martin s’est sensibilisé à ce problème depuis trois ans et vient de proposer le projet d’un accueil de jour. Jusqu’à trois personnes seront accueillies à la journée du lundi au vendredi de 10h à 17h. L’encadrement sera assuré par une aide médico-psychologique qui s’efforcera de faire participer les patients à différentes activités de la vie quotidienne (mettre le couvert, faire la vaisselle etc…), ainsi qu’à des « jeux intellectuels » (mots croisés par exemple). Il s’agit, avant tout, de prendre le relais de l’aidant familial.Au sein de l’EHPAD de Saint-Martin, il existe un lieu de vie adapté, pro-tégé et sécurisé pour les malades atteints des troubles les plus sévères, notamment ceux présentant des problèmes de déambulation. Dans cette unité, grâce notamment au projet initié dès 2010 par le docteur Blanchard, avec le financement du Lions Club de l’Ile de Ré, qui suit de près et continue de s’investir dans cette initiative, est ouverte depuis le premier trimestre 2011 une salle « Snoezelen ».

Ce mot vient du néerlandais « snuf-felen » qui signifie sentir et de « doezelen » qui veut dire : somno-ler. C’est une salle obscure où l’on pratique une simulation sensorielle contrôlée visant à éveiller les sens. On va inciter une personne agitée à s’allonger sur un lit, à se reposer et à éveiller ses sens. Sur le plafond, il y a des lumières étoilées, on entend des bruits d’eau qui coule. Dans la salle, on écoute de la musique et on peut sentir différents parfums grâce à des diffuseurs d’huiles essentielles.Celle-ci est régulièrement utilisée surtout le soir et parfois la nuit pour apaiser certains résidents parfois agi-tés (lire sur realahune.fr notre article « Une salle Snoezelen à l’EHPAD »).

une conférence sur la maladie d’alzheimer

à Saint-martin de ré

Sur l’île de Ré, un encadrement s’ins-talle minutieusement pour répondre aux besoins des malades. Par ailleurs, par une heureuse coïncidence, une conférence sur la maladie d’Alzhei-mer sera tenue par Bernard Meunier, Président de l’Académie des Sciences et spécialiste dans la recherche sur ce problème, le vendredi 12 février à 18h30 dans la salle de la mairie à Saint Martin de Ré.

Jacques Buisson

Une salle Snoezelen est installée depuis le 1er trimestre 2011 au sein de l’EHPAD de Saint-Martin de Ré.

Présentation de Bernard Meunier, Président de l’académie des Sciences

Bernard Meunier est né à Poitiers en 1947. Aussitôt avoir quitté le collège, sa famille s’est déplacée vers Rochefort où il a passé son baccalauréat. Il a suivi un cursus universitaire classique et a obtenu une thèse de troisième cycle à Montpellier en novembre 1971. Deux années plus tard, il est entré au CNRS en tant que stagiaire de recherche, il a ensuite gravi dans les échelons : attaché, chargé, maître, directeur de recherche pour terminer directeur de classe exceptionnelle. Le 27 juin 1977, Bernard a soutenu une thèse de doctorat d’Etat à Paris XI (Orsay) sous la direction de Hugh Felhin.

De 1993 à 2006, il est nommé enseignant au département de chimie de l’école polytechnique (maître de conférences puis professeur chargé de cours). Il a été nommé professeur sur la chaire d’innova-tion technologique au prestigieux Collège de France, pour l’année 2014-2015.

Il est président de l’Académie des sciences depuis 2015 après avoir occupé la vice-présidence en 2013 et 2014. Bernard Meunier, après avoir abordé des domaines très variés, s’est lancé dans des recherches sur la maladie d’Alzheimer. Il viendra donner une conférence sur ce sujet, le 12 février prochain, à 18h30, à Saint-Martin de Ré, dans la salle de la mairie.

InTervIew de Bernard MeunIer- ré à la Hune : Qu’est-ce qui vous a motivé pour vous lancer dans des recherches sur la maladie d’alzheimer et depuis combien de temps ?- Bernard Meunier : Ayant travaillé sur le mécanisme d’action de différents médicaments depuis mon arrivée au CNRS à Toulouse en 1979, et également sur le rôle des ions métalliques dans les métallo-enzymes, il m’a semblé naturel de m’intéresser à la maladie d’Alzheimer au début de l’année 2003-2004. D’autant plus que cette maladie n’a toujours pas de traitements efficaces à ce jour.

- Quel est l’état de vos recherches ?Nous avons validé l’activité pharmacologique de chélateurs spécifiques du cuivre à l’aide de souris non-transgéniques depuis 2012. Ceci nous permet de travailler au développement d’un de ces candidats-médicaments avec un partenaire chinois.- Quels sont les espoirs qui vous animent aujourd’hui ?Je souhaite que les efforts financiers soient, maintenant, plus focalisés sur la recherche de nouveaux médicaments et un peu moins sur la description de la maladie elle-même. Il faut aider à la fois les soignants et les familles des patients, également les créateurs de médicaments qui prennent des risques dans un domaine très difficile, celui des maladies neurodégénératives.

Propos recueillis par Jacques Buisson

Bernard Meunier, Président de l’Académie des Sciences, animera

une conférence sur la maladie d’Alzheimer le 12 février 2016,

à Saint-Martin de Ré.

Page 12: Ré à la Hune n° 130

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.frR é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0

g a s t r o n o m i e

12

Non pas que le menu y soit farfelu, bien au contraire ! Mais pour les rencontres que

l’ambiance intimiste et décontrac-tée ne manquent pas de créer… Accueillant, c’est le mot qui vient spontanément à l’esprit lorsqu’on pousse la porte du restaurant. Délaissée habituellement les soirs d’hiver, la place de l’église reprend des couleurs depuis que Sébastien Boutet et Frédéric Mallet tiennent les rênes de cet incroyable endroit emprunt d’une histoire forte. Attenant à l’église, le dernier étage de ce bâtiment atypique, encadré par deux escaliers majes-tueux, offre une lucarne secrète sur la Nef. Aujourd’hui obstruée, elle rappelle le passé de ce lieu dont on dit qu’il fût un repaire de Francs-Maçons et dont on se sou-vient qu’il était l’épicerie de nos grands-mères.

Dans les années 2000, Le Perroquet Noir, rôtisserie aux accents de taverne moyenâgeuse s’y est ins-tallé avant d’être mis en vente il y a 6 ans. Bien qu’exceptionnellement situé, le lieu est resté longtemps déserté du fait de son prix « inso-lite ». Le temps ayant fait son che-min, tout début juin, les nouveaux

propriétaires en ont changé l’es-prit et l’enseigne tout en gardant recoins boisés et alcôves propices à une atmosphère feutrée. On y ren-contre aussi bien des habitués que des couples en villégiature. Avec sa vaste terrasse où refaire le monde à toutes heures, L’Insolite confirme le potentiel de cette adresse qui s’affranchit joyeusement du brou-haha du port.

une cuisine franche et directe, pensée « à la queue du marché »

Si Frédéric Mallet, bien que Rétais d’adoption est la plupart du temps retenu à Paris, son associé

Sébastien Boutet est bien connu à Saint-Martin pour avoir off ic ié au Boucquingam puis au Bistrot Marin. Autant dire qu’il sait répondre aux attentes d’une clien-tèle locale autant qu’aux fantaisies des amis de pas-sage. À L’Insolite on goûte une cuisine spontanée, vivante et sans esbroufe,

agrémentée d’une carte des vins qui ne comporte pas moins de 87 références ! Après une fermeture de trois semaines, le restaurant vous accueillera dès mer-credi 27 janvier avec un nouveau chef en cuisine. Anthony qui vient de passer deux ans derrière les four-neaux de L’Océan au Bois-Plage, travaille déjà à nous concoc-ter des surprises de saison. Ne cherchez pas le congélateur à

L’Insolite : il n’y en a pas ! Ici on émince, on blanchit, on saisit les petits légumes qui accompagnent les filets de rouget safranés ou la côte de bœuf maturée. Les plus fes-tifs auront peut-être la chance de découvrir la salle à l’étage et son raffinement très anglais, tandis que les hauteurs au second seront réser-vées à des occasions très spéciales.

Marie-Victoire Vergnaud

où dîner hors saison ?s é r i E r E s t A u r A n t s

Quand la salle est pleine…

…On peut aussi migrer en terrasse.

Ré à la Hune vous propose chaque mois une sélection des bonnes tables de l’île, ouvertes quasiment toute l’année. Parmi elles, l’Insolite à Saint-Martin porte bien son nom.

L’insolite pour boire un café, déjeuner, dîner ou prendre l’apéro : 11 Cours Bailly des Écotais à Saint-Martin.05 46 00 52 11.Ouvert de 9h à 1h45.

12

F l E u r i s t E

un peu de coquetterie dans nos vies !

Rosalie, jeune rétaise de 17 ans, nous fait partager depuis quelques mois dans cette nouvelle rubrique ses découvertes, coups de cœur, étonnements, réflexions.

la boutique de Michael Coquet (le bien nommé) à la noue est sans doute l’une des plus adorables de toute l’île de Ré. les fleurs sont parfaitement mises en valeur par le décor délicat et un peu rétro de l’endroit qui nous plonge dans un univers romantique.

Michael Coquet est avant tout un amoureux de la nature. Après avoir commencé une

formation en BTS pour apprendre à la protéger, son chemin a croisé des fleuristes qui lui ont transmis le goût du métier. Il a alors abandonné son BTS pour l’école des fleu-ristes de Paris ou il a suivi une forma-tion de trois ans. Aujourd’hui cela fait dix ans que Michael exerce ce métier et qu’il est toujours pas-sionné. Ce qu’il aime en tant que fleuriste c’est la beauté des fleurs bien sur mais surtout l’œuvre éphé-mère que représente un bouquet.

En effet, comme il le dit si bien, pré-parer la mise en valeurs des fleurs pour un évènement peut prendre

des mois tandis que le résultat lui, rayonnera quelques jours seule-ment. Parmi les joies de son métier, Michael Coquet éprouve également

un grand plaisir à réaliser des bou-quets uniques qui répondent à la demande des clients. Si l’ami des fleurs se distingue des grandes chaînes grâce à ses précieux conseils, le petit côté « champêtre » de sa boutique fait aussi la différence. En effet, après avoir longtemps réalisé d’imposants et classiques décors floraux pour l’hôtellerie de luxe, le fleuriste aime maintenant ajouter de la spontanéité à ses bouquets et pour cela il les complète parfois avec des fleurs fraîchement cueillies dans la nature. Les fleurs sont indémodables, elles étaient là avant nous et le seront peut être après ! Cela est certes un produit de luxe, mais nous avons toujours besoin de leur beauté dans nos vies, que ce soit pour la rendre plus colorée ou tout simple-ment faire plaisir à ceux qui nous entourent, alors haut les cœurs réveillons-nous ! La clientèle de

Michael se compose principalement de femmes, qui selon lui se laissent plus guider par leur sensibilité. Indignez-vous Messieurs ! Les fleurs ne se reçoivent pas avec joie qu’à la Saint-Valentin ! Et si vous vous demandez d’où proviennent celles de votre nouveau fleuriste préféré, apprenez qu’elles sont toutes du marché de gros de La Rochelle ou de Hollande et qu’il essaye de faire marcher au maximum le commerce équitable.

Vous voilà maintenant convaincu ! Mais si vous hésitez sur votre futur choix, sachez qu’en plus des indé-modables roses, les renoncules en mai et les pivoines en hiver sont des valeurs sures.

La boutique de Michael se situe au rond-point de La Noue, à côté de la boulangerie.

Rosalie Ferrara

L’univers romantique de la boutique de Michaël.

L e c O i n d e r O S a L i e

12

Page 13: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

p o l i t i q u e à l a h u n e

13

Ré à la Hune : Comment se positionne le Département de Charente-Maritime au sein de la nouvelle grande Région et dans le cadre la loi NOTRe, promul-guée le 7 août dernier ?Dominique Bussereau : La Charente- Maritime est le 3ème département par sa population, et ressemble beau-coup aux Pyrénées-Atlantiques, montagnes en moins. Une nouvelle répartition des compétences entre les différentes collectivités (Région, Départements, Intercommunalités) va progressivement se mettre en place et chacun devra apprendre à travailler avec les autres. Pour notre part, nous pensons que nos rela-tions seront bien meilleures avec la nouvelle grande Région Aquitaine qu’avec la Région Poitou-Charentes, les relations étaient très moyennes. Alain Rousset, président de la nou-velle grande Région, est de plus un ami que j’ai connu sur les bancs de Sciences Po, tout comme François Hollande. Je ne partage pas ses orientations politiques, mais j’ap-précie beaucoup l’homme avec qui j’entretiens des relations amicales. De plus nous avons décidé avec mes collègues des autres Départements d’installer une représentation com-mune à Bordeaux, constituée d’une petite équipe qui sera chargée de suivre les dossiers avec les services de la Région, en appui des élus départementaux.

Dans la cadre de la Loi NOTRe, le Département est chef de file des soli-darités sociales et territoriales, autre-ment dit toute l’action sociale, il aura désormais des compétences limitées dans le domaine économique, la Région étant chef de file. Celle-ci pourra re-déléguer au Département, par voie de convention, les aides à l’immobilier d’Entreprise et le Département pourra aussi continuer à assurer un accompagnement éco-nomique, en appui à l’action de la Région et des Intercommunalités. Surtout, le Département garde sa compétence Tourisme, clé de voûte du développement économique sur notre territoire.

La nouvelle Région a la taille d’un pays comme le Danemark ou l’Au-triche, des structures intermédiaires sont nécessaires pour assurer la soli-darité territoriale. Avec des majorités politiques claires, les Départements sortent renforcées face à des Régions dont les majorités sont fondées sur la proportionnelle, avec une percée forte du Front National. Certaines Régions n’ont pas de représentation

PS, alors qu’il s’agit du parti par-lementaire majoritaire… Ceci dit, nous avons beaucoup de liens histo-riques avec Bordeaux, une partie de la Charente-Maritime est enclavée en Aquitaine et un tiers de celle-ci est bordée par la Gironde et la Dordogne. Le sud du Département est à moitié tourné vers Bordeaux.

Le Port de La Rochelle dont le trafic est supérieur à celui de Bordeaux a de plus vocation à devenir le port principal de cette nouvelle Région, accessible 24 h sur 24 en eaux profondes.

Quels sont les enjeux du Département de la Charente-Maritime et les principaux dossiers cette année ?Les dépenses sociales augmentent très fortement et les Départements se retrouvent dans une impasse budgétaire sans précédent. En tant que Président de l’Assemblée des Départements de France j’ai ren-contré le Premier Ministre et il était convenu de trouver avant mars prochain une issue à la grave crise financière des Départements due à cette croissance des dépenses sociales qui ne sont plus financées. Je lui ai adressé un courrier en date du 11 janvier 2016, lui faisant part de mon extrême inquiétude devant l’imminence de l’échéance de vote

des budgets départementaux, tandis que les négociations en cours se font sur des bases peu réalistes. Je ne suis guère optimiste sur leur issue.

La mise en œuvre du Plan Digues constitue une action très impor-tante, au lendemain de la COP21, et fera de la Charente-Maritime le terri-toire le plus protégé de France. Ainsi

le montant des crédits alloués passe de 12 millions € au budget primitif 2015 à 24,6 millions € en 2016. Sont concernés sur l’île de Ré en 2016 Les Doreaux (St Clément), la Fosse de Loix, le Boutillon et le port de La Flotte.

Le Schéma départemental d’amé-nagement numérique, voté en juin 2015, a pour objectif d’équiper en très haut débit (fibre optique) tous les habitants de Charente-Maritime d’ici dix ans, et 60 % d’entre eux avant fin 2020. Il est chiffré à 450 millions d’€ et sera cofinancé par l’Etat, la Région et l’Europe, le Département et les Intercommunalités. Dans l’île de Ré, la desserte de la popula-tion nécessite la construction de deux nœuds de raccordement optique, 25 points de mutualisa-tion et 22 225 prises. Une première phase prévoit de construire les deux nœuds situés à Ars et Saint-Martin et de retenir principale-ment la desserte de la commune

de Saint-Martin (2700 prises).

En matière d’aménagement du ter-ritoire et des transports, 2016 est la dernière année de travaux sur la LGV, qui arrivera à Bordeaux dès l’été 2017. Concernant les trajets directs Paris-La Rochelle, les discussions avec la SNCF continuent… L’aéroport La Rochelle-île de Ré aurait pu fermer au 1er janvier si nous n’avions pas décidé la mise en place d’un Syndicat Mixte gérant les aéroports rochelais et rochefortais. Son financement sera assuré par le Département de Charente-Maritime, la CdA de La Rochelle, la CdC de l’île de Ré et la CARO (CdA de Rochefort Océan). Il faudra que la Région se penche rapidement sur une carte aéropor-tuaire régionale, il y a trop de petits aéroports, or un aéroport s’équilibre à un million de passagers, celui de Mérignac en draine 5 millions par an. Compte-tenu de la géographie de la Région, un aéroport doit être main-tenu sur le nord, celui de La Rochelle (300 000 passagers) ne pourra s’étendre, l’idée d’implantation à Rochefort à terme reste d’actualité.

Après l’abandon du projet de l’A 831, le Premier Ministre s’était engagé à prendre des mesures de compensation, avec notamment un projet intégrant le contourne-ment de Marans, dont les enjeux en matière économique et de sécurité sont vitaux pour notre territoire et sa population. Je lui ai adressé un courrier le 14 janvier, lui faisant part de mon inquiétude devant l’absence de suite à ce jour.

Quelles sont vos ambitions et pourquoi avez-vous décidé de soutenir la candidature d’Alain Juppé aux primaires des Républicains ?Dans le cadre du non cumul, je devrai au printemps 2017 choisir entre ma fonction au Département ou la Députation. J’ai quitté mes fonc-tions ministérielles en 2010, après 9 années de responsabilité, pour souffler et reprendre de l’oxygène, et présider la Charente-Maritime.

Je soutiens effectivement Alain Juppé avec qui j’entretiens des relations amicales depuis 30 ans, sans oublier notre proximité géo-graphique. J’appartiens à la famille politique Giscardienne, de la droite modérée, j’apprécie la tempérance, la modération d’Alain Juppé et son engagement politique.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

i n t E r v i E w d o m i n i q u E b u s s E r E A u

« la Charente-Maritime a toute sa place dans la nouvelle grande Région »Au lendemain des élections régionales et de la création de la nouvelle grande Région Aquitaine-limousin-Poitou-Charentes, Ré à la Hune a rencontré le président du Conseil départemental de Charente-Maritime, Dominique bussereau, afin de faire le point sur les enjeux de notre territoire.

Je ne suis guère optimiste quant à l’issue des négociations avec le 1er Ministre sur le financement des dépenses sociales croissantes.

Dominique Bussereau dans son bureau au Département, devant des tableaux de Richard Texier, son « cousin Pacsé » comme il aime le présenter.

Page 14: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr14

f ê t e s à l a h u n e

unE îlE JEunE Et FEStIvERé à la Hune vous propose un retour en images et en mots sur les temps forts des fêtes de fin d’année sur l’île de Ré.

A n i m A t i o n s - l E b o i s - p l A g E

Patinoire et marché de noël du bois-Plage ont attiré les familles

Le marché de Noël et la patinoire du Bois-Plage ouverts du 19

au 30 décembre ont attiré de nombreuses familles rétaises et vacancières.Les animations pour les enfants ne sont pas très nombreuses à la période de Noël sur l’île de Ré, aussi il convient de saluer la belle initiative de la Commune du Bois-Plage qui pour la troisième année a installé une patinoire au milieu de son village de Noël. Même s’il ne s’agissait pas de glace mais d’un revêtement spécial pour la glisse, les enfants ont apprécié de pouvoir découvrir leurs premières sensations de glisse (pour les plus jeunes) ou de se défouler entre eux. L’accès à la patinoire était gratuit tout comme la mise à disposition des patins. Pour les plus petits des patins spéciaux étaient même proposés et les parents pouvaient accompagner les premiers pas de leurs chérubins sur la pati-noire, avant que ceux-ci ne prennent

rapidement de l’assurance… et leur autonomie. Pendant qu’ils glissaient et… prenaient quelques gadins, les parents pouvaient faire du shopping auprès de la douzaine de cabanes joli-ment achalandées, ou se réchauffer à la buvette du Ré Handball. Juste à côté, le manège (payant) n’a pas désempli et a contribué à cette bonne ambiance festive. De quoi passer de bons moments en famille sur l’île de Ré.

Nathalie Vauchez

La patinoire a remporté un beau succès.

m A r c h é F E s t i F d ’ A r s E n r é

un rendez-vous très fréquenté

Cette 8ème édi-tion, qui se déroulait les

29 et 30 décembre, a connu sur les deux journées une fréquentation en hausse par rapport à 2014. Avec plus de quarante exposants et des produits haut de gamme proposés à la dégusta-tion et à la vente, les affaires étaient bonnes. Dans une belle ambiance conviviale et les odeurs de cannelle du vin chaud , les visiteurs prenaient plai-sir à faire leur marché et à se retrouver autour d’une table pour apprécier les huitres, la traditionnelle omelette aux champignons, les galettes, un bon vin et le café. Sur le parvis de la salle des

fêtes, les musi-ciens d’Ars ont donné un concert joyeux et réussi, sous la direction complice d’Alain Héreaudeau. La tombola riche-ment dotée par tous les commer-çants faisait des

heureux, sous l’oeil attentif de Marcel Rault et de toute l’équipe de l’office du tourisme d’Ars. Avec la nouvelle organisation intercommunale du tourisme, les organisateurs s’interro-geaient sur l’avenir de cet événement, qui fidélise de nombreux Rétais et tou-ristes en fin d’année depuis 8 ans.

Michel Lardeux

Pierre et Corinne préparent l’omelette aux champignons.

m A r c h é à l o i x

la louche d’or à loix, pour les gourmets

4ème concours de la « Louche d’or » le 28 décembre à Loix. Les gourmets se sont préci-

pités, nombreux sur la place du marché pour déguster… et élire la

meilleure soupe. C’est le « nectar des butineuses », un velouté pré-paré par Anaïs et Charline qui a remporté le premier prix…

Jacques Buisson

m A r c h é d E n o ë l i n t E r - A p E – s A i n t E - m A r i E d E r é

un franc succès pour le « grand marché de noël » des associations

Le grand marché de Noël des asso-ciations de parents d’élèves des dix communes de l’île de Ré, organisé

cette année par Les Drôles de Maritais, APE de Sainte-Marie de Ré, a attiré beau-coup de familles samedi 12 décembre.Les stands des 9 APE ainsi que ceux de La Tête dans les Nuages, de l’école Sainte-Catherine et de la Marmite étaient tous très joliment conçus et proposaient à des prix tout doux les objets réalisés en classe par les enfants des dix communes avec leurs enseignants ainsi que d’autres réalisations autour du thème de Noël. Chacun proposait également une animation : pêche à la ligne, ateliers créatifs pour concevoir sa carte de Noël personnalisée ou des décorations pour le sapin, coloriage d’une grande fresque murale composée de dessins de Noël, tir à la balle… sans oublier la séance maquillage de Blandine qui

a enchanté les petits.En fin de matinée, le président des Drôles de Maritais, Cédric Valadon, accompagné du Bureau de l’associa-tion a prononcé un discours inaugu-ral, en présence du président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, de la maire de Sainte-Marie de Ré, Gisèle Vergnon et de plusieurs autres maires rétais. Il a tenu à rap-peler qu’au-delà de l’abondance de Noël, l’esprit de cette fête « c’est aussi l’occasion de penser aux autres. A ceux qui n’auront pas de tables gar-nies, à ceux qui verront plus le sapin sur la montagne que la montagne des cadeaux sous le sapin ».

Passer des moments festifs mais aussi penser aux autres

« C’est aussi un moment propice pour se soucier de ceux qui n’ont pas les mêmes droits, les mêmes libertés

que nous. Ici, nos enfants sont libres et reçoivent une éducation qui les ouvre à l’esprit d’égalité et de fraternité » a-t-il continué, en regrettant que les enfants de La Tête dans les Nuages, associa-tion rétaise qui prend en charge au sein d’une classe des « enfants différents » et présente sur un stand du marché de Noël, ne puissent se mélanger aux autres, juste parce que l’association n’est pas (encore ?) reconnue par l’Edu-cation Nationale.Tandis que les allées de la salle d’An-tioche n’ont guère désempli, les attractions proposées à l’extérieur, place d’Antioche ont aussi été très pri-sées : combats de sumos pour petits et grands, balades à poneys. En début d’après-midi, les contes animés par Marie-Ange Frey se sont déroulés dans une petite salle attenante.Le clou de la journée fut sans conteste l’arrivée du Père-Noël à 16 heures, qui s’est volontiers prêté au jeu des pho-tos avec chacun des petits enfants qui se pressaient autour de l’estrade. Avec une jolie et joyeuse cohue à la clé, mais surtout des étoiles plein les yeux pour tous ceux qui ont pu l’approcher et de beaux clichés souvenirs pour les parents.Au final, ce grand marché de Noël, chaleureux, joyeux et très bien organisé, a offert de bons moments

aux familles. Preuve que l’île de Ré active, jeune, enthousiaste constitue une réalité sociologique, avec près de 1240 élèves scolarisés sur les dix com-munes, sans oublier les plus de 520 collégiens de Saint-Martin. Une île de Ré que l’on aime.

Nathalie Vauchez

L’APE de Sainte-Marie Les Drôles de Maritais a organisé ce marché de Noël

inter-APE 2015.

L’APE de Loix.

L’APE de La Flotte.

L’APE de Saint-Martin.

Page 15: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr 15

f ê t e s à l a h u n e

n o ë l à s A i n t - m A r t i n

un parcours festif à Saint-Martin

Pendant les fêtes de fin d’année, qui ont connu une affluence inhabituelle du fait de la météo

notamment, Saint-Martin a pro-posé trois points d’animations très appréciés avec la crèche de Noël, les spectacles pour enfants de Donin et Justine, et le marché de Noël.Salle Vauban nombre d’enfants se sont pressés pour assister à l’un des six spectacles de Donin ou de Justine Devin qui les ont enchan-tés à l’image de « Manège oublié » donné le mardi 23 décembre par trois comédiens – dont le célèbre Donin – trois marionnettes et rythmé par une dizaine de chansons ou encore « Une Vache sur un mur » qui a clôt cette série de spectacles donnés devant une salle toujours bien remplie.Puis un petit tour au pied de l’église s’imposait, où était installée la fameuse crèche vivante de Mr Léau et d’Yvette Llorca. Dans un très beau décor de Noël, vache, oies, moutons,

âne veillaient autour du nouveau-né. Après plus de 22 ans, la crèche et ses personnages hauts en couleurs remportent toujours autant de suc-cès auprès des petits et des grands. Beaucoup de visiteurs ont ensuite pénétré dans cette belle église martinaise ou sont montés au som-met du clocher, pour une vue panoramique sur la capitale rétaise et sur le large.

Enfin, rendez-vous sur le port, où une dizaine de chalets attendaient les chalands pour des idées de cadeaux ou pour se restaurer. Cette année, l’incontournable attrac-tion a été le bateau de Tony Fricot, baptisé « Ben-Hur char à huîtres »

posé sur le quai et qui proposait de déguster du matin au soir, à prix tout doux, des assiettes d’huîtres, de saumon fumé, de foie gras, de soupe de poisson ou encore des plats du jour tels les vanets à la plancha ou les crevettes sau-tées pimentées, sans oublier son habituel vin chaud et ses chichis. Bonne nouvelle, Ben-Hur devrait, en plus de la période des fêtes de fin d’année, rester amarré sur le quai d’avril à la Toussaint, dès 2016, s’il obtient les autorisations nécessaires ! Une fois réchauffé, le manège Fricot, une autre institu-tion martinaise, constituait l’étape incontournable.

De quoi passer un bon après-midi, dans une ambiance conviviale et décontractée, et dans le décor sublime de l’église et du port de Saint-Martin…

Nathalie Vauchez

« Le Manège oublié » de Donin a ouvert la série des 6 spectacles proposés aux enfants pendant les fêtes.

Le Ben Hur - Char à huîtres de Tony Fricot sur le port a été l’une des attractions du marché de Noël.

s p E c t A c l E d E d A n s E d u F o y E r d u b o i s - p l A g E

« la Magie de noël », une formidable réussite

Dimanche 13 décembre au soir le Foyer du Bois-Plage, présidé par Annick Delalleau qui a fina-

lement accepté de renouveler son mandat, organisait son spectacle de danse de Noël. Il fut fabuleux, et la magie de Noël a opéré à plein, grâce à l’énorme travail et l’implication des bénévoles de l’association.Plus de 500 personnes, venues de toutes les communes de l’île de Ré, ont pu admirer les enfants, qui répartis par tranches d’âge, ont cha-cun réalisé trois tableaux chorégra-phiques et le final, dans des costumes somptueux et de très beaux décors,

entièrement conçus par les bénévoles. Des petites et grandes filles très concen-trées et à l’aise tout à la fois, et un seul garçon, chez les petits, tout auss i décontracté.Les enfants ont impres-s i o n n é l e

public par leur maîtrise, leur par-faite coordination, leur grâce et Bérengère, Amandine, Ingrid… pro-fesseures de danse bénévoles qui les ont fait répéter depuis la rentrée de septembre étaient aux anges devant cette superbe réussite, tant due au talent des enfants qu’à leur profes-sionnalisme et leur implication à elles.Le Père-Noël, arrivé en traîneau, a participé au final du spectacle, avant de se la isser photogra-phier avec les petits, eux aussi aux anges. Une très belle fête qui a réchauffé les cœurs des enfants, parents et grands-parents, tant

par la beauté du spectac le que par l’état d’esprit insufflé par le Foyer du Bois-Plage, fait de partage, de joie et entière-ment basé sur le bénévolat.La tombola et les nombreux lots gagnés ont parachevé cette soirée.Quant à Annick, la présidente, elle ne regrettait pas d’avoir accepté de cont inue r cette belle aven-ture, et rayonnait à l’issue de la soi-rée, comme tous les enfants dont les yeux conti-nueront de briller longtemps.

Nathalie Vauchez

Concentration et précision, pour les plus « grandes ».

Les professeures de danse bénévoles du Foyer du Bois-Plage, qui entraînent les enfants toute l’année, sont montées sur scène.

Les 4/6 ans, fières de leurs jolis costumes de scène, ont parfaitement maîtrisé leur chorégraphie.

Tableau final, avec le Père-Noël.Des robes lumineuses (LED) du plus bel effet.

Page 16: Ré à la Hune n° 130

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a s s o c i a t i o n s

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 016

v œ u x 2 0 1 6

L I O N E L Q U I L L E T – P R É S I D E N T D E L A C O M M U N A U T É D E C O M M U N E S D E L ’ î L E D E R É

l’île de Ré, entre enjeux d’avenir et humour potache !

Après avoir martelé l’objectif à atteindre d’une population permanente de 20 000 per-

sonnes (18 300 aujourd’hui, contre 13 000 au moment de la construc-tion du Pont), et l’importance de l’équilibre à maintenir entre rési-dents secondaires (qui apportent 2/3 des finances) et permanents (à qui l’on doit le maintien des écoles, crèches, vie associative, services en hiver) pour garantir la viabilité de l’île, Lionel Quillet s’est lancé dans une sorte d’inventaire à la Prévert.

L’île de Ré ce sont dix écoles, cinq crèches et une sixième en prépa-ration, un collège, des transports réguliers vers La Rochelle (11 allers-retours par jour et 7 AR scolaires), des services médicaux, un hôpital, 25 médecins généralistes, 10 spé-cialistes, 15 dentistes, 27 infirmières, 23 kinés, 18 ostéopathes, 8 pharma-cies, un cabinet de radiologie, un EHPAD, des CCAS, un Centre dépar-temental d’accueil, 17 gendarmes à l’année (70 en renfort l’été), trois casernes de pompiers, 250 associa-tions, un musée, une médiathèque, une salle de spectacle, dix services postaux, de nombreuses entreprises.

Le logement constitue le fer de lance de la politique communau-taire, et si déjà 1600 personnes (9 % de la population rétaise) vivent dans un logement à loyer modéré, le programme de logements commu-nautaires est encore ambitieux avec ceux imminents de Loix, de Saint-Martin, du Bois-Plage, puis ceux de, Sainte-Marie, Rivedoux… sans oublier les logements communaux.

Rappelant que 170 conseillers muni-cipaux ont récemment accepté d’abandonner la compétence com-munale d’urbanisme dans le cadre du POS au profit d’un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, Lionel Quillet a assuré qu’il ne s’agirait pas d’un « PLUI rouleau compresseur » mais élaboré dans la concertation (entre élus et avec la population) sur une période de plus de trois ans.

« respect et bienveillance », deux thèmes récurrents

dans les discoursLe développement agricole, épine dorsale de l’île, qui se heurte aux problèmes du foncier et des bâti-ments, fait l’objet d’une étude

dont la resti-tution au 1er trimestre 2016 sous forme de carte avec deux calques, l’un pour le d é v e l o p p e -ment agricole, l’autre pour la protection environnemen-tale, permettra de définir les besoins et zones d’expansion.

B i e n s û r l a protection des côtes (50 mill ions d’€ de travaux lancés) demeure une priorité. Reste le PPRL, qui « a valu de grands moments aux élus et aux Rétais depuis 5 ans » et pour lequel il fau-drait enfin qu’un principe de précau-tion cohérent prédomine, alors que « la justice prend le relais et que l’on constate un affolement au plus haut niveau de l’Etat » ; la finalisation des PPRL serait de facto repoussée au 1er trimestre 2017 (juste avant les présidentielles). Si la rencontre de Lionel Quillet avec le nouveau Préfet, Eric Jalon, a été très « courtoise », le président de la CdC n’en a pas moins demandé au Député Olivier Falorni de remonter au créneau dans les Ministères…

La CdC espère trouver une solu-tion pour l’extension de La Maline, pour laquelle un projet est prêt, et souhaite que cet équipement inter-communal reste à la Couarde : « il s’agit du seul situé dans le nord

de l’île ». Les travaux de la crèche parentale de Sainte-Marie seront lancés cette année, la déchetterie du Morinand sera fermée et installée aux Gachettes, tandis qu’un projet sera élaboré pour la mise en place au Bois-Plage des services administra-tifs de la CdC, des services sociaux, le bâtiment actuel de Saint-Martin ayant vocation à accueillir le CIAP et le Service patrimoine, et le bâti-ment de la DDE à Ars les services liés à l’environnement et à des projets pédagogiques dans ce domaine. Le Président de la CdC a aussi annoncé sa volonté de créer une pépinière d’Entreprises, projet qui fut large-ment évoqué en son temps par le Club d’Entreprises.

Enfin, Lionel Quillet a souhaité que ce territoire exceptionnel puisse évoluer dans le cadre d’une certaine bienveillance entre tous.

Nathalie Vauchez

vendredi 15 décembre, le Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré a rappelé les fondamentaux de l’île de Ré et les enjeux à venir, avant de projeter devant une salle comble et ravie un montage animé parodiant gentiment et tour à tour les dix Maires (voir illustrations).

Patrice Raffarin, 3 millions de véhicules, et le Raffafrin.

Gisèle Vergnon, les Labels environnementaux et la jungle en folie.

Lionel Quillet, le complexe sportif et l’arbitre olympique.

Patrice Déchelette, la seule descente/montée de l’île, et la station de ski

martinaise.

Jean-Louis Olivier, l’un des plus beaux villages de France, son clocher, bâtisseur

des Temps Modernes.

Léon Gendre, l’esprit Bonapartiste et Gaullien, la Belle Epoque.

Jean-Pierre Gaillard, les plages, les dunes, et le Naturisme.

Michel Auclair, la première destination touristique historiquement,

et la Riviera des Portes.

Patrick Rayton, la douceur de vivre insulaire, le Peu Ragot et la gondole à

Venise-sur-Couarde.

Gilles Duval, son Phare, ses 5 villages, sa convivialité, Saint-Clément-Les Gaulois.

L’île de Ré, l’esprit insulaire, la bonne entente ou le Banquet des dix Gaulois.

© Il

lust

ratio

ns S

YM

AES

Page 17: Ré à la Hune n° 130

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.frR é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 17

v œ u x 2 0 1 6

Cérémonies des MairesRé à la Hune a assisté aux vœux des dix Maires de l’île de Ré et vous présente l’essentiel des discours, en mettant l’accent sur les réalisations 2015 et les projets 2016. nous reprenons aussi dans un article unique l’essentiel des discours du Député olivier Falorni, présent auprès de la grande majorité des Maires et du Président de la CdC.

Olivier Falorni, présent à quasiment toutes les céré-monies de vœux des com-

munes rétaises, ainsi qu’à celle du président de la Communauté de Communes, a rendu hommage à l’engagement fort de l’île de Ré.L’engagement de ses élus au feu 365 jours par an, des équipes inter-communales et communales et des bénévoles de la vie associative expliquent cet esprit de convivialité spécifique que l’on trouve sur l’île de Ré. Il a aussi souligné l’engage-ment de ceux qui nous protègent et nous secourent, gendarmes, poli-ciers, pompiers… « L’île de Ré je l’aime en été, je la préfère en janvier, elle représente l’idée que je me fais du combat politique, pour que l’île ait une vie toute l’année ».« Notre responsabilité d’élus est de travailler ensemble, dans le cadre d’un Etat de guerre (terrorisme) ». Il a dit sa fierté d’être député de cette circonscription, « de ce que notre territoire porte ensemble, qu’il fasse bloc, la communauté étant l’un des plus beaux mots. Le

Patriotisme c’est l’amour des siens, le Nationalisme c’est la haine des autres ».

« Sans laïcité, il n’y a pas de république »

« L’année 2015 a été trop violente, il nous faut en 2016 être unis autour des valeurs républicaines,

qui ont été attaquées, qui sont au nombre de quatre : Liberté, Egalité, Fraternité… et Laïcité. Cette der-nière constitue un antidote au fanatisme et à l’obscurantisme, et en tant qu’enseignant cela fait longtemps que je souhaitais faire introduire dans la Constitution cette 4ème valeur ». Le Député a ainsi cosigné il y a quelques jours, avec les membres de son groupe parlementaire, une proposition de loi constitutionnelle relative à la devise de la République : « La laï-cité réunit et rassemble. Elle fédère. Elle renforce l’unité de la Nation… d’où notre proposition de loi pour inclure la laïcité à la devise de la République ».Toutefois si le symbole est néces-saire pour combattre le terrorisme, « l’efficacité » est indispensable. Olivier Falorni a ainsi le 12 janvier interpellé le Premier Ministre sur les moyens pour mettre hors d’état de nuire les djihadistes : « J’ai proposé d’étendre désormais aux crimes de terrorisme la peine de perpétuité incompressible, avec si nécessaire l’application de la

rétention de sécurité ». « Face au fanatisme barbare, l’essentiel ce n’est pas de déchoir ou de ne pas déchoir. L’essentiel c’est de ne pas échouer ».Le Député a aussi souhaité qu’une autre trilogie prévale en 2016 : « dignité, fermeté et unité ». Dignité pour enfin avoir le droit de finir sa vie dignement, fermeté car nous sommes en guerre contre le terro-risme et qu’il n’y a pas de liberté sans sécurité, jusqu’en milieu carcé-ral (il a obtenu que les « casinos » de la prison de Saint-Martin soient détruits, lire sur realahune.fr), et enfin l’unité chère à Georges Clémenceau, une union sacrée fondamentale est nécessaire.Il a aussi souligné sa fierté d’avoir obtenu que l’un des trois centres de service militaire volontaire de France ait ouvert à La Rochelle le 13 janvier, qui permettra à des jeunes en perte de repères, voire en rup-ture, de retrouver des règles de vie collective et de bénéficier d’une for-mation professionnalisante.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

o l i v i E r F A l o r n i - d é p u t é l A r o c h E l l E - î l E d E r é

« Ah ! Ça ira ! Ça ira ! Ça ira ! » en 2016

g i s è l E v E r g n o n - m A i r E d E s A i n t E - m A r i E d E r é

un accueil en fanfare pour une commune attractive et dynamique !

Dimanche 10 après-midi, les cuivres et les percussions de la célèbre formation de Sainte-

Marie ont lancé la cérémonie dans la salle du Gymnase. Gisèle Vergnon a tout d’abord remercié tous les inter-venants qui contribuent à renforcer le dynamisme de Sainte-Marie, à com-mencer par les associations grâce auxquelles pas moins de 146 anima-tions ont eu lieu en 2015. Dynamisme également sur la place des Tilleuls, avec ces commerces présents à l’an-née et l’ouverture en juin dernier du bistrot de Nicolas, Le Bar à Quai. Le travail des viticulteurs a également été mis à l’honneur et notamment l’implication de la « nouvelle géné-ration » pour la création du rosé bio. Avec 260 élèves « un effectif en-viable » a souligné Madame le maire, l’école de Sainte-Marie est le reflet de l’attractivité du village. Une mention spéciale était délivrée à cette occasion à l’association La Marmite et à Yannick Lefevre qui ne cuisine pour les enfants que du bio. Parmi les temps forts de l’année Gisèle Vergnon est revenue sur la restauration de l’église et le beau travail des artisans sélectionnés par Anne Pawlak, adjointe au patrimoine. La municipalité a été soutenue dans ce projet par l’association des « amis de l’église » et la Fondation du Patrimoine.

travaux : des aménagements cohérents et des mises aux normes nécessaires

L’année 2015 a été marquée par d’importants travaux de voirie indispensables à la mise en confor-mité des réseaux d’assainissement. L’axe qui relie la Place d’Antioche aux Tilleuls est terminé et s’en trouve embelli, mais Gisèle Vergnon s’est dite très contrariée du retard annoncé sur le Cours des écoles. Pour éviter que la prolongation des travaux ne vienne entamer la saison d’été, cette dernière a pris la déci-sion de les différer à septembre. Parmi les belles réalisations, le parking naturel mis en place à Montamer a permis d’augmenter de 50 places la capacité de sta-tionnement. L’ancienne menuise-rie Dazelle située Cours des écoles a été entièrement réhabilitée et accueille d’ores et déjà cinq arti-sans d’art. D’autres aménagements sont prévus : une nouvelle salle associative et culturelle verra le jour début 2017 et l’ancienne école de La Noue est en cours de rénovation. Le volet social n’est pas en reste, puisque le récent achat de la zone des Fougeroux permettra de pro-poser 40 nouveaux logements à la location.

une commune très attachée à la préservation

de l’environnement

Village étoilé depuis 2013, Sainte-Marie poursuit son engagement pour préserver la diversité paysagère et écologique qui fait son identité. De nombreuses actions sont menées tout au long de l’année par L’Adepir et Ré Nature Environnement (dont

l’implication fût là encore saluée) pour sensibiliser chacun et plus par-ticulièrement les enfants au respect de la nature.Avant que les traditionnels Trophées de la Commune ne soient remis aux personnalités du village, Lionel Quillet a clos l’intervention de Gisèle Vergnon en soulignant l’excellence des infrastructures maritaises et

la qualité du travail de « Gisèle ». Prenant sur lui d’annoncer la future venue de l’équipe d’Espagne de foot, qui devrait loger au relais Thalasso, le président de la CdC a suggéré que sa binôme se concentre sur les joueurs, tandis qu’il aura à cœur de faire visiter l’île à l’envou-tante Shakira !

Marie-Victoire Vergnaud

Gisèle Vergnon et les lauréats des Trophées de la Commune.

Les Trophées de la commune ont distingué cette année :Irène Roussel, doyenne des bénévoles (96 ans) qui ouvre et ferme le cimetière chaque jour.Dominique Jacquenet, Atsem à l’école mater-nelle depuis 35 ans vient de prendre sa retraite.Dominique Constancin, Patrick Petit et Pierre-Yves Barbier pour leur présidence à l’office du tourisme.L’ensemble des pompiers de Sainte-Marie pour leur courage et remarquable travail.

Olivier Falorni, ici aux vœux du Président de la CdC, a fait un discours dans quasiment

toutes les communes de l’île de Ré.

Page 18: Ré à la Hune n° 130

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a s s o c i a t i o n s

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 018

v œ u x 2 0 1 6

Devant une belle assistance venue malgré une météo qui n’invitait pas à sortir, Léon

Gendre, maire de La Flotte présentait ses vœux aux Flottais, dimanche 3 janvier dans la salle de la base nau-tique. Des vœux communaux qui nous interpellent sur l’évolution de la gouvernance territoriale de notre république !

Les souvenirs, l’avenir, et les regrets aussi !

Le maire de la Flotte se pose des questions en ce début 2016. Après le récapitulatif des actions et travaux communaux de 2015 effectué par son premier adjoint Roger Zélie, il remercia son conseil municipal et ses collaborateurs municipaux, avant de s’interroger sur ces temps de disette !

Avons-nous les moyens nécessaires pour gérer nos collectivités ? Nos projets souffriront ils des restrictions de crédits ? La baisse des aides de l’Etat aura-t-elle des conséquences sur la fiscalité communale ? Et le maire de rappeler sa vision, ses

inquiétudes sur l’évolution de la société française, son respect des institutions républicaines, tout en pointant « les erreurs de gou-vernance qui ont conduit à une situation de désordre, de violence et d’insécurité qui menace notre

civilisation occidentale ! » Le maire qu’il est depuis 39 années fait des constats tranchants : « Nous vivons sur l’île de Ré une période en appa-rence heureuse, mais je peux témoi-gner des difficultés que rencontrent certaines familles et des disparités au sein même de la société rétaise. Bénéficier d’un emploi stable et d’un logement décent, c’est encore aujourd’hui l’espoir de nombreuses familles... »

La Flotte est un village qui retrouve une légère hausse de sa population, nourrit de nombreux projets étudiés et votés par le conseil municipal qui se réalisent : réseaux, assainisse-ments, logements, développement ostréicole et agricole, équipements sportifs, entretien du patrimoine communal...

Cette politique municipale volon-tariste doit maintenant s’inscrire dans un cadre intercommunal, et la commune voit ses compé-tences réduites au profit de la Communauté de Communes. C’est le cas en 2016 avec la création de l’office de Tourisme de Pôle, le plan local d’urbanisme intercommunal

(PLUI), qui se substituera au plan d’occupation des sols (POS). La loi NOTRe régit cette nouvelle organi-sation territoriale de la République. « Une erreur historique » selon Léon Gendre, qui ne ménage pas les « éminents énarques », préférant la réalité et l’efficacité du pouvoir de proximité qui a fait nos villages, notre vie sociale...

« C’est en cela que ces nouvelles réformes sont inquiétantes, car les élus imaginatifs, précurseurs et novateurs auront du mal à faire valoir leur point de vue au sein d’as-semblées indifférentes, voire hostiles à leur vision d’avenir de leur propre commune ».

Pessimiste ou réaliste, le maire de La Flotte ? Optimiste, quand il croit en la faculté de l’homme à corriger ses erreurs ! Mais rassurez-vous, le spectacle pyro-musical annoncé pour le 14 août 2016 sur le thème de « 1900, la Belle Epoque », redonnera à tous le sourire.

Michel Lardeux

l é o n g E n d r E - m A i r E d E l A F l o t t E

Requiem pour le rôle de Maire !

Léon Gendre avec Olivier Falorni.

C’est la Philarmonie d’Ars qui ouvrit la soirée, avant que le Maire ne présente ses vœux.

Citant les travaux réalisés en matière de voirie, notamment l’aménage-ment de la rue de la Grange, de la venelle des Marais, il a précisé que pour le Village des Sauniers, le lotissement de bâtiments à usage professionnel, seules les activités nécessitant la proximité de l’eau légitiment les autorisations de construire. En 2015, un arrêt de bus, a été aménagé sur la Départementale. Les travaux de réfection des réseaux souterrains ont été menés, financés en totalité par le Syndicat départe-mental d’assainissement. En 2016, ce sont les travaux de réfection de surface qui seront menés pour ces rues par la Commune.

Les maisons communales en voie d’achèvement

De gros travaux sont prévus au marché couvert : installation d’une ventilation haute avec un système d’aérateurs permettant la circulation de l’air et l’évacuation de l’air chaud, une nécessité durant la période estivale et réfection des peintures intérieures. Les maisons commu-nales Caillaud et des Docteurs sont en voie d’achèvement ainsi que les bâtiments attenants. Les nouveaux

locaux de l’office de tourisme seront abrités dans la Maison Caillaud qui continuera également d’accueillir les expositions, à la plus grande satis-faction des artistes. Les locaux de la nou-velle mairie rejoin-dront la Maison des Docteurs, garage et chaufferie étant installés dans les dépendances et la salle des mariages faisant l’objet d’une construction neuve. Le montant des tra-vaux de cette entité s’élève à 140 K€ HT, y compris les dispo-sitifs de mise aux normes d’acces-sibilité (dont un ascenseur) et les aménagements paysagers. Dans les écoles, l’aménagement d’un bureau pour la directrice de l’ALSH et son adjointe, est prévu, sachant que les classes maternelles ont été rénovées suite à un dégât des eaux. En 2016, de petits travaux de peinture sont programmés.

des travaux prévus aux abords de l’eglise

Les locaux de la gendarmerie et les logements ont été refaits en 2015, avec mise aux normes électriques. Des travaux sont nécessaires pour

l’église qui est classée Monument Historique, ce qui signifie demande d’autorisations aux Monuments de France et à la DRAC. Il faut savoir

que, pour les travaux réalisés sur l’église en 2005, Ie dossier avait été déposé en 1997 ! Des travaux de première urgence pour étanchéité ont déjà été réalisés au niveau de l’escalier en pierres. Le bureau d’études en charge du dossier a préco-nisé de drainer au pourtour de l’église. Cette tranche ferme de travaux qui com-prend les enduits

extérieurs, la réfection des chai-neaux plomb et la pose de gout-tières cuivre est acceptée pour la somme de 292 000 € HT avec une subvention à venir. Trois autres tranches conditionnelles de travaux sont prévues, pour le bas-côté Nord, pour le bas-côté central et pour le bas-côté Sud, pour un montant de 1,143 millions d’€HT. Un finance-ment de la DRAC est assuré, sans que le montant en soit connu, de même que du Département à hau-teur d’environ 25%. Le solde serait à la charge de la commune, étalé sur trois exercices pour l’ensemble

des travaux. Enfin, un agenda des travaux d’ac-cessibilité des lieux publics est pro-grammé. Le dossier a été confié à un cabinet spécialisé. Le montant des travaux est estimé à environ 200 K€ HT ; une partie pourra, tou-tefois, être réalisée par le personnel municipal. Des travaux de rénovation du bureau du port et mise aux normes d’acces-sibilité sont à prévoir pour 90 K€ HT. Une pré-étude pour dragage des bassins doit être lancée. Ces tra-vaux seraient réalisés en concerta-tion avec l’AUPAR (Association des usagers du Port d’Ars en Ré) et le CNAR (Cercle Nautique d’Ars en Ré) dont l’école de voile fonctionne par-ticulièrement bien.S’agissant du camping municipal, la convention signée avec l’ONF va s’achever en 2017. D’énormes travaux étant à prévoir, on ne peut envisager une convention d’une durée inférieure à 15 ou 10 ans. La commune d’Ars continue de bien se porter selon le maire qui a conclu en rappelant que nous devons rester optimistes et être conscients de la qualité de vie et de l’environnement exceptionnel dont nous bénéficions, sur l’île de Ré.

Jocelyne Chrétien

J E A n - l o u i s o l i v i E r – m A i r E d ’ A r s - E n - r é

une Commune qui se porte bien

Jean-Louis Olivier a fait part de son optimisme.

Page 19: Ré à la Hune n° 130

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.frR é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 19

v œ u x 2 0 1 6

J E A n - p i E r r E g A i l l A r d – m A i r i E d u b o i s - p l A g E E n r é

p A t r i c k r A y t o n – m A i r E d E l A c o u A r d E - s u r - m E r

l’esprit village du bois

« l’optimisme de volonté » de Patrick Rayton

Dans le cadre rénové de la salle polyvalente remise aux normes, la Banda loups et

le twirling-bâton représentaient le dynamisme de la vie associative boitaise devant une nombreuse assistance.

Le lien social En ouvrant son discours sur la vie associative, le maire exprima son attachement et sa reconnaissance au bénévolat qui est pour lui « au centre de la vie de la Commune et du vivre ensemble ». Il rappela le bon fonctionnement des associa-tions et des clubs, la formidable réussite de la fête des lumières, du spectacle du Foyer etc… Il remercia tous ceux qui s’investissent au quo-tidien citant aussi les commerçants, les services municipaux, de sécurité, qui participent à la vie harmonieuse du village.

L’environnementEn se félicitant de l’unité de l’île de Ré inscrite dans un seul canton, le maire dit sa vigilance pour la grande Région, « de la surface de l’Autriche », et rassura ses admi-nistrés sur le transfert de la com-pétence tourisme et le PLUI, entre

Commune et Communauté de Communes. Il évoqua le programme de protection digues de l’île de Ré et l’action de Lionel Quillet. « Le Bois se distingue par son cordon dunaire qui protège le littoral et dont il faut prendre soin », soulignant l’action de Dunes attitudes et de l’ONF, et la nécessité d’enrayer la circulation

des véhicules à moteur sur ces zones fragiles, comme le secteur des Gouillauds par exemple.

Le développement

Le Bois a fait une bonne saison touristique et se développe. Le rythme des permis de construire est soutenu. Les logements locatifs du hameau de Rochefort sont très attendus et seront livrés en 2017 (lire article page 6). La salle poly-valente vient d’être rénovée, mise aux normes, avec le concours finan-cier de la CdC et du Département : « c’est la colonne vertébrale de la vie associative ». Puis le maire évoqua la construction du hangar municipal, la rénovation du groupe scolaire et l’extension du club-house du club de football. Des réalisations impor-tantes pour la vie villageoise.

La vie de nos familles

« Quinze décès ont endeuillé la commune et onze naissances sont enregistrées sur 2015. Vingt familles se sont installées et le maintien de nos sept classes est assurée, voire peut-être l’ouverture d’une 8ème. Le centre de secours a effectué 180 interventions et il

est urgent de recruter des jeunes. Patrouilles et contrôles de la gen-darmerie sécurisent le Bois-Plage et le taux de délinquance est faible ».

2016, un nouveau cap à franchir

Jean-Pierre Gaillard veut maintenir l’équilibre du budget communal par une bonne gestion, sans recourir à l’emprunt, par des arbitrages perti-nents dans le choix des travaux. Les taux de la taxe foncière et d’habi-tation ne seront pas augmentés par la Commune. L’action sociale et l’entretien général de la com-mune, l’investissement communal indispensable pour les commer-çants et artisans, seront soutenus malgré la baisse des subventions de l’Etat. Le projet du centre-bourg intégrant la nouvelle mairie, sept logements et trois commerces est en attente de la décision du tribunal administratif suite au recours d’un riverain. Le transfert de la déchet-terie du Morinand aux Gachets est programmé... « Autant de raisons d’être confiants pour 2016 » a conclu Jean-Pierre Gaillard.

Michel Lardeux

Ce sont des vœux « familiaux » que Patrick Rayton a pré-senté vendredi 10 janvier aux

nombreux Couardais présents qui venaient d’entendre les rythmes de la banda Saint-Louis : car, a-t-il dit après s’être associé au « mou-vement général de colère et de consternation » contre les « actes répugnants » des attentats de Paris, l a commune est la « cellule élémentaire de notre démocra-tie ». Ces vœux « de fraternité, d e c h a l e u r humaine, d’es-poir » il a sou-haité les étendre aussi à « ceux qui sont en souf-france ». Précisant, « c’est dans les périodes difficiles » qu’il faut « des vœux pour renverser et vaincre les difficultés », maintenir la vie du vil-lage et « mieux-vivre ensemble ».

une « situation intenable » liée au PPrL

Au bilan de 2015, le dossier des digues qui est « sur le bureau du préfet et de la commission des sites

pour validation ». Les amendements faits par la commune devraient être acceptés, et octobre 2016 devrait voir le début des travaux pour 18 mois, et un budget de 4,5 millions d’euros. La phase d’étude d’un second rideau devrait se finaliser

dans les prochains mois.Sur le Plan de Prévention des risques littoraux, Patrick Rayton a martelé que l’état continue à « ne tenir compte que de ses cartes », et pas de celles de la Communauté de Communes. De sorte que 20 dossiers de permis de construire sont en cours d’instruction, avec des conséquences importantes et défavorables pour La Couarde : une « situation intenable » selon le maire qui a cité les 30 000 euros de

frais d’avocats déboursés en 2015, mais aussi les conséquences éco-nomiques pour les artisans locaux du bâtiment, l’insécurité pour les professionnels de l’immobilier, les familles et les contribuables. D’où le vœu de sortir de cette impasse en maintenant la sécurité, certes, mais aussi le patrimoine des Couardais et l’économie locale.

des projets en 2016

Concernant l’aire du Mail, fruit de « 12 ans de réflexions » a-t-il rappelé, les chantiers sont quasi-achevés pour le marché, et pour les logements sociaux qui seront mis à la location en avril 2016. En souhai-tant que « cet outil s’inscrive dans la vie de tous les Couardais, per-manents ou de passage », il voulait aussi, a dit l’édile, « tordre le cou à un préjugé » : « nous n’avons pas l’intention de supprimer le marché du centre et ne l’aurons jamais ».Rappelant la baisse, comme partout en France, des dotations de l’état aux communes, Patrick Rayton a néanmoins salué une situation financière saine : l’endettement municipal correspondant à 4 années de résultats pour La Couarde, ce qui est « une bonne moyenne », même si l’objectif est de ramener ce ratio à 3 ans pour 2020.

En 2016, au-delà du dossier des digues, La Couarde devra notam-ment finaliser son plan de réfé-rence, le dernier datant de 2003, avec pour objectif de déterminer les lignes d’action municipales pour les 10 prochaines années. Et il s’est longuement expliqué sur un dossier important de 2016 : la res-tructuration de La Maline. « C’est La Couarde qui devra délivrer le permis de construire ». La nécessité d’une seconde salle de projection pour le cinéma, essentielle pour l’équilibre financier de la structure, devra répondre aux contraintes techniques, notamment pour la hau-teur du bâtiment, en raison des exi-gences d’aération. S’il est conscient que le projet ne fera pas l’unanimité, pour Patrick Rayton l’enjeu se pose en ces termes : « qu’est-ce qui est le plus important : avoir une structure culturelle même si l’architecture ne fait pas l’unanimité ? Ou laisser partir l’activité ailleurs ? ».

Avant de passer la parole à Lionel Quillet qui l’a félicité de « faire des projets », Patrick Rayton a voulu citer le philosophe Alain : « le pes-simisme est d’humeur, l’optimisme de volonté ».

Jean-Baptiste Le Proux

Les petits mariés ont eu du succès.

Patrick Rayton, un maire déterminé.

Page 20: Ré à la Hune n° 130

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a s s o c i a t i o n s

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 020

v œ u x 2 0 1 6

g i l l E s d u v A l – m A i r E d E s A i n t - c l é m E n t d E s b A l E i n E s

l i o n E l q u i l l E t – m A i r E d E l o i x

2016, une grande année pour Saint-Clément ?

un discours réaliste et optimiste

Le maire de Saint Clément a convié les Villageois, le 9 jan-vier après-midi, à la cérémonie

des vœux suivie du partage de la galette des rois.Il a abordé le bilan de l’année 2015, au travers des joies et des peines apportées à la commune, non sans replacer celles-ci dans le contexte dramatique des attentats qu’a connus la France. Au titre des joies : le début des travaux à la Digue des Doreaux et, pour cela, ses remer-ciements vont à Lionel Quillet ; les travaux d’enfouissement des réseaux ; l’aménagement de l’aire de loisirs multisports qui est un réel succès. Au titre des peines : l’annulation du SCOT et la ferme-ture de la salle polyvalente pour des raisons de sécurité des personnes. L’Amicale de la Moufette qui connait des difficultés face aux travaux

nécessités par quelques brèches sévères dans l’écluse à poissons s’est vue remerciée pour son implication, Lionel Quillet a d’ailleurs évoqué l’éventualité de subventionner plus fortement l’ADEPIR, au titre de la préservation du patrimoine.

en 2016, la face du village va changer Le ton devint plus optimiste à

l’évocation des projets pour l’an-née 2016 « qui peut être une grande année…, une année de travaux gigantesques qui vont changer la face du village » : 1600 mètres de digues aux Doreaux ; l’aménagement du parking du Phare (projet lancé en 1993 !), de la pointe du Phare et de la rue du Phare, début des travaux en 2016, voire début 2017. « Ces travaux couvrent un cinquième de la super-ficie de la Commune », précisera le Président de la CdC, en confirmant ces travaux ; le réaménagement du carrefour de la route des Portes, « actuellement, le carrefour le plus bête d’Europe », note le maire ; réfection de la salle polyvalente et, se tournant vers le Président de la CdC, « il va falloir aller à la pêche aux subventions… » ; le projet de la Zone du Moulin Rouge, lequel

passe à la CdC. C’est l’occasion, pour le maire, de préciser que Saint-Clément des Baleines est la seule commune de l’île à n’avoir aucun logement social. Or, en quatre ans, la commune a perdu 70 habitants. En 2015, elle a connu dix décès, deux naissances et… six mariages. Ce projet, à travers la partie loge-ments sociaux, est « l’urgence des urgences pour la commune ». Le président de la CdC donnera, dans son discours, sa garantie pour ce projet ; l’ouverture d’une zone artisanale, projet soutenu égale-ment par la CdC ; enfin, le maire, rappelant que la commune est en contentieux avec l’Etat pour dix projets immobiliers, dénonce « le PPRL de l’Etat, c’est la mort du village ».

Jocelyne Chrétien

Mercredi 6 janvier, dans une salle des fêtes comble, Lionel Quillet, maire de

Loix a rendu hommage à Jean René Girolet (maire de Loix de 1983 à 1995) décédé le 3 janvier 2016, avant de présenter ses vœux à ses administrés. En précisant que cette cérémonie s’inscrivait dans un contexte particulier (qui ressemble fort à celui de l’année dernière), un contexte de violence lié aux atten-tats terroristes.Malgré ce climat d’insécurité sur le plan national, son discours a fait part d’une volonté optimiste. Evidemment, les Rétais sont conscients des menaces et tout à fait solidaires des victimes et de ceux qui vivent dans l’angoisse dans les grandes cités de l’hexagone. Mais force est de reconnaître que l’île de Ré est un endroit « privilégié ».A loix plus précisément, depuis 8 ans, les impôts n’ont pas augmenté. Le budget s’équilibre entre les dépenses et les recettes (fiscalité, aides de

l’Etat, mise en place des droits de mutation réalisés lors des ventes de maisons, grâce au surclassement de la commune). Plusieurs autres sources de bénéfices : le loyer du camping, les droits de places sur le marché, les loyers du centre bourg.

de nombreux projets en 2016La création de 21 logements sociaux, rue de la Colonie, résulte d’un choix politique ; Lionel Quillet a insisté sur l’importance d’avoir 21 familles de plus dans le village. Les travaux devraient être terminés pour le mois de septembre prochain et, d’ores et déjà, on compte 170 demandes (dont 56 demandes loidaises). Le maire a rappelé que 1650 Rétais vivaient dans des logements sociaux, soit 9% de la population de l’île.D’autre part, l’arrêt de bus sera refait au cours de l’année pour plus de sécurité. Lionel Quillet s’est ensuite félicité de tous les projets réalisés depuis 1995 (date à laquelle le vil-lage comptait 483 habitants, alors

que l’on frise aujourd’hui la barre des 700) : l’école sauvegardée et à ce jour en parfaite santé, le centre-bourg, les travaux de voirie, le village artisanal, enfin un complexe sportif très vivant. Des tournois y sont réguliè-rement organisés. Pendant la saison estivale, les cours de tennis et les deux salles de squash affichent complets. Hors saison, les amateurs sont nombreux : pour l’exemple, 32 enfants viennent régulière-ment le mercredi, prendre des cours sous la direction de leur professeur Cédric Corpechot. Un boulodrome verra le jour au cours de l’année.Pour ce qui concerne la digue de Loix, les travaux débuteront le 25 janvier prochain pour se terminer début 2017. Ce « rempart » face aux éven-tuels assauts de la mer, devrait mesu-rer plus de 900 mètres de longueur. Près de 40 000 tonnes de pierres

seront nécessaires à sa réalisation.Le dernier point abordé fut celui de la voirie. Des travaux de réfection sont prévus pour 12 des 56 rues que compte la commune, en trois temps et par quartier, d’ici la fin décembre.

Jacques Buisson

Gilles Duval espère voir aboutir des projets phare en 2016.

m i c h E l A u c l A i r – l E s p o r t E s - E n r é

un avenir en point d’interrogation pour les Portes-en-Ré

Le 9 janvier, le maire a pré-senté ses vœux à près de 120 Portingalais, dégustant

la galette des rois. Michel Auclair a souligné la chance ou le choix exprimé d’habiter le village le plus au nord de l’île et remercié l’ensemble des associations et des bénévoles, qui ne comptent pas leur temps et contribuent à tisser un lien social permanent. Il a également insisté sur le maintien indispensable des services publics et remercié les enseignants, la police municipale, les pompiers, les actions sociales qui

permettent le maintien à domicile de nombreux habitants. Il ne s’est pas livré – contrairement à la plupart des autres Maires de l’île de Ré – à l’exercice de présentation du bilan des actions de la Commune et des projets à venir, ayant déjà eu l’oc-casion de le faire devant une salle comble lors de la réunion publique organisée le 9 novembre dernier. Lionel Quillet a confirmé l‘enjeu du maintien d’une population per-manente, à l’échelle de l’île de Ré, et plus encore des communes du nord dont l’avenir est hypothéqué

par les lourdes incertitudes liées au PPRL. Le PLUI est « le dernier train qui passe » pour Loix, Saint-Clément, Les Portes et l’accent doit être mis sur la protection des côtes et sur la construction de logements sociaux afin de favoriser l’installa-tion de familles à l’année. Ces trois « petites communes » doivent se grouper et mutualiser leurs efforts. « C’est le dernier train qui passe et il va falloir le saisir au passage. Ou c’est le Midnight Express ou c’est le TGV », a t-il conclu.

Nathalie Le Chalony

Les Portingalais attablés autour de la galette des rois ont écouté Michel Auclair,

Lionel Quillet, Olivier Falorni.

Lionel Quillet a présenté les projets de la commune, devant une salle comble.

Page 21: Ré à la Hune n° 130

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.frR é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 21

v œ u x 2 0 1 6

p A t r i c E d é c h E l E t t E – m A i r E d E s A i n t - m A r t i n d E r é

la « Capitale » espère atteindre un seuil d’habitants satisfaisant en 2017

Beaucoup de Martinais sont venus à la céré-monie des vœux de

Patrice Déchelette, entouré de son conseil municipal.

Le département, échelon de proximité renforcé au sein de la

« grande région »Gisèle Vergnon a pris la parole pour la première fois en tant que Conseillère départementale de l’île de Ré. Elle a présenté le rôle et les compétences du Département qui s’ap-puient sur un budget 2016 de 946 millions d’€. Les principaux efforts du Département porteront cette année sur le plan digue avec un budget de 25 millions d’€. La voi-rie départementale représente une ligne budgétaire de 35 millions d’€. Le Département accompagne les communes de l’île, via des subven-tions, avec notamment actuellement une aide à la mise en sécurité des lieux pour le Collège de St-Martin, les aides possibles pour toutes les communes en faveur de la mise en valeur du petit patrimoine, le loge-ment social dont le projet de Saint-Martin, sans oublier la revitalisation des centres bourg. La réparation, l’entretien, la mise aux normes des écoles, les crèches intercommunales,

les salles de sport ou encore cultu-relles bénéficient de ce soutien, et le Département « interviendra pro-chainement dans la réfection des terrains de foot de Saint-Martin qui vont accueillir l’équipe nationale de foot espagnole » a-t-elle affirmé.Toutefois la première mission du Département concerne le social et l’insertion (budget de 367 millions d’€), et l’ « île de Ré n’est pas que l’île des riches » présentée dans les médias.

equilibre de gestion et inversion de la courbe

démographiqueLe Maire a mis l’accent sur « les économies à réaliser, impliquant un choix difficile dans les priori-tés ». Cette situation résultant de

la « réduction sans précédent des dotations de l’Etat, des normes contraignantes et coûteuses, des charges nouvelles transférées sur les communes (TAP) » a conduit la municipalité à renégocier les emprunts, à maîtriser les dépenses salariales (départs à la retraite non compensés) et à une réflexion sur l’éclairage public. La clôture des exercices 2014 et 2015, laissant apparaître un solde positif, « indique la qualité de la gestion ». La baisse de la population martinaise passée de 2617 habitants en 2012 à 2435 en 2015, et le risque de fer-meture de classes, font que le Maire « attend avec impatience la sortie de terre des logements à loyers maî-trisés » (construction de mars 2016 à septembre 2017) nécessaires au maintien de la vie permanente et à la survie des écoles martinaises.Parmi les travaux, le réensable-ment de la plage de la Cible avec 1000 m3 de sable rivedousais et la réhabilitation du restaurant ont contribué à revaloriser ce pôle de vie extra-muros. La jeunesse fait l’objet de toutes les attentions, avec un stage de voile pour les CM2 financé par la commune, l’aménagement des activités dans le cadre des TAPE, sans oublier l’ALSH « Les Petits Mousses » le club des pré-ados…

un évènement exceptionnel dont Saint-martin peut être fièrePour 2016, le Maire a annoncé comme acquis « un évènement fédérateur pour l’île de Ré et le département, la venue de l’équipe de football d’Espagne dans le cadre de l’Euro 2016, permise par la qualité de nos installations et de leur entretien et des années de partenariat avec l’hôtel Atalante de Sainte-Marie ». Celui-ci générera des « retombées économiques non négligeables en mi-saison ».En matière patrimoniale et cultu-relle, le travail de débroussaillage et l’entretien de la végétation se pour-suivront avec les brigades vertes d’AI 17 et La Verdinière. La restauration des fortifications se fait au travers d’un chantier de réinsertion avec La Verdinière, et à la suite de l’ouver-ture du centre de Service Militaire Volontaire de La Rochelle en janvier 2016, 50 hommes et femmes vont être affectés pendant une semaine au débroussaillage à Saint-Martin. Station classée jusqu’en 2018, Saint-Martin attire nombre de visi-teurs : ainsi l’office de tourisme a accueilli 140 000 personnes en 2015. Le maire s’est enfin félicité de la poursuite de la mutualisa-tion intercommunale, devenue indispensable.

Nathalie Vauchez

Le Maire, Patrice Déchelette, plaisante avec Olivier Falorni et Lionel Quillet.

p A t r i c E r A F F A r i n - m A i r E d E r i v E d o u x - p l A g E

Garder confiance pour construire un avenir dans une société plus juste et plus solidaire

La traditionnelle cérémonie des vœux du Maire dimanche 10 janvier était, comme toujours,

précédée par l’accueil des nou-veaux Rivedousais, qui sont chaque année de plus en plus nombreux. Les familles ont pu découvrir grâce à la présence des associations, les multiples activités qui leurs sont proposées tout au long de l’année. À 11 heures la salle des fêtes (dont Lionel Quillet a rappelé qu’elle est la plus grande de l’île) s’est emplie presque instantanément. Environ 400 personnes se sont rassemblées pour entendre les vœux de Patrice Raffarin, qui en préambule a donné la parole à ses invités. Avant de lui passer le micro, le président de la Communauté de Communes a salué la présence sur le terrain d’un maire qui connaît tous ses administrés allant même (plaisantant) « jusqu’à décliner leur arbre généalogique »…

En écho aux récents évènements, Patrice Raffarin a tout d’abord choisi de réconforter les Rivedousais, leur assurant que le village met tout en œuvre pour accompagner l’épanouissement des jeunes et

contribuer à leur donner des repères et des valeurs fortes. À ce titre, il a tenu à remercier tout le personnel de l’école de leur aide dans cette tâche fondamentale.

rivedoux : un village repensé pour « bien vivre ensemble »

Le maire a ensuite évoqué les temps forts de 2015 et dessiné les contours des projets municipaux pour celle à venir. Les travaux du centre-bourg sont terminés, le nouveau marché couvert inauguré le 20 juin ayant d’ores et déjà une clientèle fidèle. Tous les élus furent remerciés pour être parvenus à mener à bien ce « projet fou » dont Patrice Raffarin s’est dit très fier. Cette réussite a conduit à l’installation de nombreux commerces de proximité qui sont autant de lieux de vie. Le site des Charbonnières tout à fait au Nord de la commune, vient d’être entiè-rement nettoyé et remis à l‘état naturel. Il a fallu deux mois pour éradiquer cette « verrue du paysage naturel ». Sorte de décharge à ciel ouvert (cf. p.6), le site « retraçait à lui seul l’histoire de la gestion des

déchets du village avant la création d’un service d’enlè-vement des ordures ménagères ».

« une commune qui bouge et se

fait remarquer de manière positive »R i v e d o u x s e concentre à présent sur la création de logements à voca-tion sociale. Les 11 maisons à loyer modéré des Breuils seront dispo-nibles en fin d’année tandis que le chantier du quartier du Château, derrière le manoir va débuter. De nombreux logements y verront le jour dans le cadre d’un programme relevant de la compétence de la Communauté de Communes. Pour compléter cette offre, un complexe sportif sera édifié sur les 8800 m2 de parcelles acquises derrière le camping des Tamaris. Le nouvel ensemble comprendra des courts de tennis couverts, un gymnase et un espace au profit des amis boulistes.

Toujours en vue du développement de la vie sociale, les 45 associations du village auront bientôt un nouvel espace, rue du comte d’Hastrel pour se réunir. Dans le cadre de l’aména-gement du port, la commune vient d’acquérir une maison juste à côté de l’hôtel La Marée, destinée à doter le village d’une capitainerie. Sans cesse à l’écoute des attentes de ses habitants, l’équipe municipale confirme son engagement pour que l’histoire de Rivedoux se conjugue au futur.

Marie-Victoire Vergnaud

Patrice Raffarin, un élu sur le terrain.

Page 22: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a s s o c i a t i o n sa s s o c i a t i o n s à l a h u n e

22

le lions Club île de Ré fête ses 30 ans d’entraide, toujours au service des autres

s o l i d A r i t é

le lions Club de l’île de Ré fêtera cette année ses 30 ans, l’occasion de présenter l’ensemble des actions de cette équipe très dynamique. Pour cela, Ré à la Hune a rencontré quatre de ses membres historiques, toujours très actifs, et son actuel président.

Créé en 1985 sur l’impulsion de Maurice Plaçais (Lions Club de Marennes-Oléron), en relation

avec Léon Gendre qui lui a indiqué les premières personnes à aller solli-citer sur l’île de Ré et qui firent ainsi partie du noyau de départ : Charles Montanari, Bernard Verez, Jacques Breuilh, Jacques Prud’hon, Alain Murgalet, Guy Faussier, Alexandre Ruault, Jean-Pierre David et Jean-Jacques Massé, le club rétais est aujourd’hui composé de 25 membres, dont deux femmes. Issus de tous les métiers et couches de la société, appartenant à toutes les tranches d’âges (moins de 40 ans à plus de 80 ans), les Lions ne parlent jamais de politique, ni de religion, mais s’engagent à « servir les autres ». Si leur dévouement est sans faille, la convivialité n’est jamais loin non plus, avec un repas mensuel. L’un d’eux avoue d’ailleurs volontiers « Le Lions Club permet de se faire des amis d’enfance à 40 ans ! »

Les créations de ré-Clé-ré et de ré Solidarité,

deux actions pérennes

Parmi les actions de long terme, deux initiatives sont devenues pérennes, avec le succès que l’on connaît : La création de Ré-Clé-Ré, association qui lutte durablement sur l’île contre l’illettrisme (lire notre article sur les 20 ans de Ré-Clé-Ré sur realahune.fr) et celle de Ré Solidarité, qui gère la Banque Alimentaire de l’île de Ré, dont le premier président-fonda-teur fut respectivement Jean-Claude Artus et Christian Goumard. Au fil du temps, ces associations se sont autonomisées, après avoir bénéficié du soutien humain et financier du Lions Club, qui n’hésite jamais à pas-ser le relais une fois que les projets sont sur les rails.

Différentes initiatives ont été menées depuis 30 ans, tels ce convoi de trois camions remplis de vêtements et de

médicaments mené en Pologne en 1986, la plantation de 5000 arbres en coopération avec l’ONF dans la forêt du Lizay, la participation à l’opération don d’organes initiée par Marie-Claude Giraudeau, avec deux conférences données par le Professeur Cabrol, ou encore lors du lancement du Téléthon en 1990. Pendant dix ans, le Lions Club rétais a ainsi organisé le Téléthon dans l’île. Les bénévoles du Lions de l’île de Ré sont d’ailleurs toujours impli-qués au cœur du centre d’appels (promesses de dons) régional.

Un jeune myopathe domicilié à Saint-Ouen d’Aunis bénéficie depuis des années de l’accompagnement du Lions Club rétais. Sur l’île de Ré, un contact suivi avec les CCAS des dix communes permet de repérer les familles ou personnes ayant besoin d’un soutien financier. Il y a quelques années, par exemple, une collégienne n’ayant rien à se mettre (signalée par la Principale) avait ainsi pu bénéficier d’achats de vêtements…

Action sans doute la plus média-tique, l’opération « Tulipes contre le Cancer » organisée chaque année, permet de reverser 60 % des béné-fices à la lutte contre le cancer (Professeur Piot), dans le cadre d’une convention avec la Ligue contre le cancer. Bulles de Ré, festival de BD organisé par Olivier Poirier depuis quelques années maintenant fait aussi don chaque année – en coor-dination avec le Lions Club rétais – de l’intégralité du produit de la vente aux enchères des dessins des parti-cipants à la ligue contre le cancer…

Par une convention avec l’hôpi-tal de Saint-Martin, le Lions Club a financé la création d’une salle « Snoezelen » de détente pour les malades Alzheimer et participera au fonctionnement et à l’animation de la structure d’accueil de jour en cours de finalisation (lire page 11).

de multiples initiatives menées en toute discrétion

L’ensemble des actions du lions peuvent être socio-culturelles : Ré-Clé-Ré, partenariat avec le col-lège pour le financement de voyages scolaires, participation à un projet commun du collège et de La Maline, concours d’affiches avec les jeunes du collège, accompagnement pendant 5 ans d’une jeune Brésilienne sur l’île de Ré, financement de vacances en centre de plein air pour 4 à 5 jeunes Rétais par an, jumelages avec d’autres Lions Club (Guadeloupe, Guyanne, Cayenne…), aide à la logistique de l’île aux Livres ; de lutte contre la maladie : participation à la Bibliothèque Sonore de Charente-Maritime (Bernard Verez en est le président), Téléthon, lutte contre la mucoviscidose, opérations de dépistage du diabète à Leclerc et lors des 15 km de la Mer, aide à l’organisation du tournoi de tennis handisport ; opérations avec l’hôpital de Saint-Martin ; environnementales : plantation d’arbres, opération halte aux sacs plastique, nettoyage des plages et arrière-plages, concours d’affiches ; ou humanitaires : opé-ration lunettes de vue et de soleil (collecte, réparation, redistribution dans des pays africains), intervention lors de catastrophes naturelles telle xynthia, à Haïti ou lors de cyclones en Guadeloupe…

Chaque Lions Club fait son bilan annuel sur le Livre Blanc des Lions Club. Avec seulement 22 membres, celui de l’île de Ré est classé en 2015 dans les deux premiers du district centre-ouest (6 départements) pour le montant des dons versés (36 840 €) et par le nombre moyen d’heures des bénévoles (218 h en moyenne par Lions x 22 = 5000 heures par an).

Mais l’essentiel n’est pas tant dans les chiffres que dans l’état d’esprit fait d’entraide et de solidarité qui guide chacun des membres du Lions Club île de Ré. Pour les soutenir, cha-cun peut s’inscrire et participer à la soirée de bienfaisance qui aura lieu le 5 mars 2016 à partir de 20 heures au restaurant Les Grenettes (dîner, animation musicale et soi-rée dansante : 50 € par participant) et dont l’ensemble des bénéfices, tout comme ceux de la plaquette annuelle, servent à financer des opé-rations d’entraide.

Nathalie Vauchez

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons

fumés, assiettes de fromages

Alex Ruault (1er trésorier il y a 30 ans), Christian Bourgne (actuel président), Bernard Verez (1er président), Jean-Claude Artus et Jean-Pierre David (1er membre).

Contacts : Christian Bourgne (président) Tél : 06 67 44 42 35 Mail : [email protected]érard Marieau (secrétaire) Tél : 06 66 06 6798 ou 05 46 09 26 16 Mail : [email protected]

Page 23: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a s s o c i a t i o n s à l a h u n e

23

RéCréation, l’association « boîte-à-malices » du nord de l’île de Ré

A c t i v i t é s p o u r E n F A n t s E t A d u l t E s

Créée il y a trois ans en décembre 2012, l’association RéCréation a deux objectifs : créer du lien social et de la dynamique dans le nord, en dehors de la saison estivale, et partager des savoir-faire.

L’association tenait son assem-blée générale annuelle dans la salle des fêtes d’Ars, mardi

15 décembre. C’est Nathalie Le Chalony, sa trésorière, qui a fait le bilan de l’année écoulée. Des comptes positifs grâce aux coti-sations et aux subventions des mairies de Saint-Clément et des Portes qui mettent aussi leurs salles à disposition, comme celles d’Ars. Coté adhérents, l’association a le vent en poupe : elle compte désor-mais 67 membres, contre 50 en 2013. 54 % sont de Saint-Clément, 24% des Portes, 21 % d’Ars, le reste venant d’autres communes. Paradoxalement, la proportion d’enfants a, en revanche, baissé, probablement car de nombreuses autres activités leur sont déjà propo-sées : dans le cadre de l’école avec l’instauration des TAP ou en dehors. Mais demeurent quelques ateliers réguliers ou ponctuels pour eux. Au total, le rapport est désormais de 40 adultes pour 27 enfants.

un dynamisme salué par Gilles duval

Le maire de Saint-Clément est venu à l’AG manifester le soutien de sa com-mune et assurer qu’il se poursuivrait. L’atelier contes pour enfants animé

par la présidente, Eve Fontaine, qui existait depuis le début avec une fréquentation de 7 à 8 enfants en moyenne, et a connu un grand succès, ne devrait pas reprendre en 2016, sauf si de bonnes volontés se présentent. Un appel a été lancé. L’objectif étant de faire entrer les enfants dans les bibliothèques, pour y vivre quelque chose, et pas seule-ment pour prendre un livre. L’atelier jardin, lui, se développe, sous la hou-lette de Cyril, Hedwige et Arlette, qui recherchent d’autres jardiniers disponibles. Il dispose d’une par-celle bien entretenue octroyée par la mairie de Saint-Clément, permettant d’initier les enfants à la culture, avec 62 variétés de plantes cultivées, et de les investir dans les différentes

tâches : choix des graines, semailles, arrosage, etc. Ceux-ci se révèlent très contents de venir. Y compris pour des pique-niques le dimanche. Si le projet d’avoir des poules a été abandonné, celui des ruches est envisagé : un apiculteur a déjà été contacté. La chasse aux œufs de Pâques, un grand succès avec près de 60 enfants de 2 à 15 ans, aura à nouveau lieu cette année sur le camping de la côte sauvage.Côté ateliers permanents, le théâtre continue de se développer, avec deux réunions par mois à Ars ou aux Portes. L’activité recherche des candidats comédiens masculins. Le premier spectacle est prévu le 12 mars dans la salle des fêtes d’Ars. Quant à l’atelier couture, il a des

projets de développement dans le domaine du crochet et de la dentelle. L’atelier conversation anglaise permet de se remettre dans le bain, en pratiquant et s’amusant, de façon convi-viale, la langue de Bouquingant (Buckingham en patois rétais !). L’atelier cuisine envisage une collaboration avec le chef Daniel Massé ! Un atelier peinture pour-rait aussi voir le jour, pour des ini-tiations à l’aquarelle, l’huile, etc.Car RéCréation a aussi des nou-veaux projets pour 2016 : relancer l’atelier jeux de société, avec une première soirée pour la galette des rois, le vendredi 29 janvier ; dyna-miser les opérations de ramas-sage des ordures sur les plages ; inviter la Ligue de Protection des Oiseaux ; créer des événements pour les estivants. Et doter l’asso-ciation d’un sigle pour son iden-tité graphique !

Le secret de ce dynamisme et de cette diversité a été rappelé par Nathalie Le Chalony : l’association agit comme facilitatrice des ini-tiatives des membres, avec une philosophie, les promouvoir sans s’y substituer.

Jean-Baptiste Le Proux

Les promenades en poney pour les tout-petits, l’un des succès de RéCréation !

Edouard ParilusyanTailleur de pierre

Cheminées neuves et anciennesEncadrements - Fontaines

Dallage neuf - Pavé d’écurieMoellons - Tuiles de Gironde

Carreaux de terre cuiteToute taille de pierre

Ouvert du lundi au samedi de 8h à 12h et 14h à 17hZA La Couarde-sur-Mer

06 15 11 63 01 / 05 46 07 16 [email protected]

www.edouardparilusyan.com

DEsToCkaGE MassiF

Page 24: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a s s o c i a t i o n sa s s o c i a t i o n s à l a h u n e

24

une association dynamique au service de l’enfance en difficulté

Içi « un bateau pour Ré ! » Appel aux plaisanciers

l A t ê t E d A n s l E s n u A g E s

s o l i d A r i t é

Il y a un peu plus de trois ans, trois mamans rétaises élevant chacune un « enfant différent » se sont rencontrées dans le but de créer une structure scolaire adaptée aux besoins de leurs enfants.

Faire vivre les plaisirs de la mer en embarquant des personnes en situation de handicap, est une volonté initiée par tonia de turckheim en 2005, grâce au bateau de Jacques lemoine, le fameux “Kukulcan”, créant “un bateau pour Ré” à l’occasion du Défi Découverte voile.

Face à l’absence d’une classe spé-cifique pour les élèves en diffi-cultés sur l’île de Ré, et tout à

fait conscientes des désagréments entraînés par l’éloignement d’un lieu de vie, elles ont constitué l’associa-tion « La Tête dans les Nuages » : « ce nom nous plaît beaucoup car il est très poétique » nous confient Stéphanie Taconet et Amélie Rollandeau, les deux co-présidentes.En effet, il était astreignant de se rendre chaque matin, dans l’une des CLIS(1) de La Rochelle et l’idée de se rassembler autour d’un projet est née… Dès la rentrée de septembre 2012, une classe à effectif restreint, recevant jusqu’à dix élèves âgés de

6 à 12 ans a ouvert ses portes au sein du groupe scolaire Jules Ferry de Saint-Martin de Ré.Cette classe est gratuite et s’adresse à des enfants présentant des retards cognitifs, des problèmes de dyslexie (trouble de la lecture), de dysor-thographie (trouble de l’apprentis-sage de l’acquisition de la maîtrise de l’orthographe), de dysgraphie (difficulté à accomplir des gestes graphiques). Des cas de troubles autistiques légers sont également accueillis.

une classe « légitime » avec des objectifs bien précis

Redécouvrir le plaisir d’apprendre, s’éloigner des situations d’échecs, prendre en compte les besoins de chacun et tendre vers la réintégra-tion du « cursus standard » sont les principaux buts que les initiateurs de cette ambitieuse entreprise se sont fixés. Cette structure n’ap-partient pas au système de l’Edu-cation Nationale. C’est une classe hors-contrat. L’association salarie l’enseignante et l’éducatrice. Ses ressources financières proviennent des adhésions, des dons et surtout des subventions de la Communauté de Communes de l’île de Ré et du Conseil Départemental de Charente-Maritime.

Une enseignante, Stéphanie Labbé (actuellement en congé elle est rem-placée par Thomas Henry) assure les cours et est assistée de Marion Baud, monitrice-éducatrice. L’emploi du temps est celui d’une classe tra-ditionnelle mais les horaires sont légèrement décalés par rapport à ceux des quatre classes de l’école Jules Ferry.Il ne s’agit « en aucun cas » d’une structure médico-pédagogique, cependant la classe est encadrée par un « comité médical » composé d’un médecin neurologue, d’un psy-chologue et de deux orthophonistes (tous bénévoles) ayant pour tâche de superviser le dossier et le suivi de chaque élève et de vérifier que la classe répond aux besoins de chacun.Un projet pédagogique commun a été mis en place avec des pro-grammes individualisés, adaptés aux besoins particuliers mais basés sur le socle commun des compé-tences (mis en place par les auto-rités ministérielles pour l’ensemble du cycle II - cycle des apprentissages fondamentaux). L’enseignante tient compte du rythme propre de pro-gression de chaque cas en fonc-tion des troubles ou handicaps spécifiques.

une classe ouverte vers l’extérieur

Si le lien entre la classe et l’enca-drement thérapeutique est un atout majeur de la réussite, la participa-tion, l’investissement des familles permettent une meilleure adapta-tion et compréhension des besoins de l’enfant.Les élèves de « La Tête dans les Nuages » proposent à chaque fin d’année scolaire une fête. Trois inter-venants extérieurs (professeurs de musique, de danse et d’art-thérapie) assurent l’encadrement.Des journées « portes ouvertes » sont régulièrement organisées(2) et l’association était présente le samedi 12 décembre au marché de Noël inter APE ayant eu lieu cette année à Sainte-Marie de Ré.

Jacques Buisson

1) Classe pour l’inclusion scolaire, transformée en ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire) depuis la rentrée de septembre 2015.

2) Il y en a deux de prévues prochainement : jeudi 28 janvier de 17h à 19h et samedi 30 janvier de 10h à 17h.

De cet événement est née en 2008 l’association présidée par Paul Reb, bien épaulé par

son épouse Dominique, accompa-gné d’une équipe solide et engagée. Son but : offrir l’opportunité de faire tout au long de l’année, des sorties adaptées aux capacités de chacun.

une association qui change le regard sur le handicap

Depuis son adolescence, Paul Reb vit les difficultés d’une personne en situation de handicap. Avec une volonté hors norme et un huma-nisme généreux, il a fait de sa vie un combat pour mener une vie normale. Très tôt, il s’investit sans compter pour faciliter l’intégration à la société des personnes en situation de handicap. Son crédo : « accéder, c’est exister ! ». Et la loi sur l’égalité des chances voulue par le président Chirac lui donnera les moyens légaux pour agir. Positif et convainquant, avec derrière lui la notoriété de l’as-sociation « Un bateau pour Ré », Paul a rallié les élus de l’île de Ré à la cause des handicapés. Suite à son tour de l’île de Ré en fauteuil et à

son diagnostic, la majorité des lieux publics : mairie, police, poste, école, culture, loisirs, installations sportives et aussi les ports, ont été rendus pra-ticables et mis aux normes.Un bienfait collatéral qui bénéficie aujourd’hui à toute la collectivité rétaise, dont l’image s’enrichit de compétitions de prestige ouvertes aux handicapés, de loisirs sportifs et de plage. Une île accessible qui change le regard de la société sur le handicap, et surtout s’ouvre à la vie quotidienne, sportive, des personnes concernées et à leur entourage.

des bateaux, des hommes et des femmes

« Nous sommes de plus en plus nombreux : 60 handicapés et béné-voles, autour d’Un bateau pour Ré. Enthousiastes et fidèles, nous vivons notre passion de la mer en assumant notre handicap, bénéficiant d’un équipement adapté et sécurisé. » explique Paul Reb, qui rend un hom-mage appuyé à tous les bateaux et aux skippers partenaires, particuliè-rement au bateau Txomin et à son skipper Hervé Epaud, qui ont permis

22 jours de sorties, malgré une météo capricieuse et une mer houleuse, parcourant 980 miles (1800 kms). La sortie sur la jonque reste un merveilleux souvenir, tout comme la sortie annuelle en Espagne, mais aussi des sorties terrestres et des moments conviviaux dans le petit train de Saint-Trojan, le pique-nique en forêt etc…

des projets pour 2016

« En 2016, la Communauté de Communes de l’île de Ré disposera d’un minibus spécialement adapté pour l’embarquement de fauteuils, qui viendra renforcer la flotte des minibus qui facilitent les déplace-ments » se réjouissent Paul et son bureau. Plusieurs sorties maritimes et terrestres sont programmées : une journée sur les îles d’Aix, d’Olé-ron d’Yeu, ou encore Belle-Île, la croisière en Espagne, pique-nique dans les Pertuis, des sorties de pêche avec bateaux à moteur côtiers...Et à cet effet, l’association recherche des partenaires, propriétaires de bateaux à voile et à moteur, qui voudraient partager leur plaisir

en embarquant des personnes en situation de handicap, membres de l’association. « Notre champ d’ac-tion s’agrandit grâce aux bonnes volontés et à la solidarité des gens de mer et plaisanciers rétais, qui démontrent, à chaque fois que nous les sollicitons, que sur Ré, rien n’est impossible ! » dit Paul, qui sera ravi de vos appels. Si vous souhaitez apporter votre concours à cette aventure humaine, appelez le 05 46 09 05 83. Une solidarité qui vous gratifiera de beaux moments !

Michel Lardeux

Marion Baud (monitrice-éducatrice), Thomas Henry (enseignant) et trois élèves de la classe

créée par « La Tête dans les Nuages ».

Un fameux équipage embarqué sur le Toxmin ! De gauche à droite :

Paul Reb, Yannick Grellard, Christophe Surmont, Hervé Epaud, Gérard Dupeux.

Pour tout contact : www.tetedanslesnuages.fr 06 72 75 79 6306 79 24 69 18

Page 25: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

i l s b o u g e n t !

25

belle réussite pour la Galerie du Port !

E x p o s i t i o n

Rétais, vacanciers et amis se sont donné rendez-vous à la galerie de Rivedoux pour cette première exposition à l’initiative de Catherine bréjat.

Bien connue pour sa plume qu’elle dédie le plus souvent possible aux artistes, l’orga-

nisatrice avait choisi d’exposer les œuvres de trois d’entre eux, parmi ses préférés. Tout au long des vacances les visiteurs se sont succédé curieux de découvrir cette sélection éclectique ! « L’occasion de nouer des contacts très enrichis-sants » confie Catherine Bréjat qui se réjouit que plusieurs des toiles aient été réservées dès le vernissage.

Loin des délavés habituels, les aqua-relles de Jean-Jacques Vergnaud intriguent par leur puissance. On croirait de la gouache, mais c’est de la superposition des couches que naît la force de ses paysages. En vitrine, la dernière création du peintre, un grand format à l’huile (inspiré comme toujours de sa muse et épouse) n’a pas manqué de sus-citer l’intérêt et d’alimenter les conversations quant à son message.

Plus tout à fait photographies et pas vraiment toiles, Les images d’Isabelle Druon ont elles aussi créé la surprise. « Comment obtient-elle cet effet de matière ? » pouvait-on entendre. L’artiste plasticienne dont l’atelier est à La Flotte, nous invite à

inventer le futur des instants qu’elle a capturés, à libérer de leurs cadres ces présents figés.

Enfin, les explosions de couleurs des huiles et gouaches de Geneviève Baudoin, la Parisienne du trio, ont également enchanté le public. Paysages, portraits ou natures mortes, la joie que dégagent ses créations énergiques s’est révélée communicative.

de futures collaborations en perspective

À l’image de cette semaine artisti-quement animée, le cocktail de clô-ture samedi 2 janvier, a réuni une trentaine de personnes. Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, amis et amateurs ont pu échanger avec les artistes autour d’un verre. Fort de ce premier succès, le par-tenariat entre Catherine Bréjat et Gérard Bürkhalter le maître des lieux, promet de se poursuivre. Aussi dis-cret que cultivé, cet ambassadeur de l’art s’attache à le promouvoir sous toutes ses formes. De nombreux projets devraient se concrétiser, une nouvelle exposition étant d’ores et déjà annoncée les quinze derniers jours d’avril. La grande coloriste Geneviève Baudoin, dont le talent est reconnu de New York à Singapour, reviendra présenter de nouvelles toiles, conçues spécialement pour l’occasion. Profondément attachée à l’île où elle séjourne régulièrement depuis toujours, il se pourrait que certains paysages en soient inspirés. Mais l’artiste prolifique, dont l’œuvre exprime une spontanéité réjouis-sante nous réservera probablement quelques surprises !

Pénélope Rose

Geneviève Baudoin, Jean-Jacques Vergnaud et Catherine Bréjat.

Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur :

Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

Mes services

inTerface iPZA la Croix Michaud17630 LA FLOTTE [email protected] 46 66 05 29

INFORMATIQUE CONSEIL VENTE MAINTENANCE

MOn @cceSSOiriSTe19 rue Jean Jaurès 17410 SAINT-MARTIN DE RÉ [email protected] 84 35 34 90

Accessoires & répArAtions SMARTphONE, TAbLETTESOUVERT

TOUTE L’ANNéE

dès demAin, votre repAs LIVRé ChEz VOUS !

Livraison ÎLe de rÉLivraison ÎLe de rÉwww.les-menus-services.com05 46 52 92 49

LeS MenUS ServiceS

CONTROLE TEChNIQUE AUTOMObILE RéThAIS

aUTOviSiOnVA Croix Michaud (Face parking Intermarché) 17630 LA FLOTTE05 46 35 44 60AUTOVISION

CONTROLE TEChNIQUE AUTOMObILE

fLeUrS d’acanTHe22 av. Charles de Gaulle Les Sablières Ouest 17410 ST-MARTIN DE RÉ05 46 09 21 87

FLEURISTE

arTeMiS LOcaTiOnLa Croix Michaud 5, place du Bois de l’Ardilliers 17630 LA FLOTTE www.artemisloc.com05 46 67 08 28

LOCATION SAISONNIèRE pROFESSIONNELLE

LOCATIONS

SAISONNIèRES

gESTION

IMMObILIèRE

ExpERTISE LOCATIVE

CONCIERgERIE iLe de re

LOCATION gESTIONI M M O b I L I è R E

bLANChISSERIE / pRESSINgSaPOLine blanchisserie10 rue des Sablins La Croix Michaud 17630 LA FLOTTE EN RÉ05 46 09 96 20

Place d’Antioche 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ05 46 37 66 73

Novembre à Mars, les

mois promos Sapoline !

ALIMENTATION & pROdUITS LOCAUx bIO

Côté Bio

AlimentAtion • produits locaux

Bio-cosmetologie AromAtherApie • herboristerie • Fleurs de BacH

côTÉ BiO248 rue Jules Ferry (à côté de la boulangerie SICARD) 17940 RIVEDOUX-PLAGE05 17 83 07 24

Page 26: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

L e s g e n s d ’ i c i

26

Il y en a des mondes dans la tête de ce jeune Flottais ! Mais comment trouver sa voie quand on se verrait bien tout faire faute de savoir se restreindre ?

Certains enfants sont comme ça : ils ont trop d’imagination pour lui donner un champ

d’application strict. Depuis tout petit, Mallory Le Floch laisse galo-per son esprit et refuse les enclos. Il s’est toujours senti un peu en déca-lage, et pour cause, dès la moyenne section de maternelle, il se fait exclure de l’école Sainte-Catherine à La Flotte en raison de son compor-tement qualifié « trop turbulent » (qualitatif qu’il choisit prudemment en souriant). Né en 1987, le garçon voyage dans sa tête mais n’a pour ainsi dire jamais quitté La Flotte où ses grands-parents venus de Vendée ont élu domicile dans les années soixante. À l’instar de ce premier rendez-vous manqué avec l’école, la suite de sa scolarité n’est pas fameuse, l’oiseau ayant le plus grand mal à brider son esprit volti-geur au profit du prêt à penser. Au point qu’en 3ème aux Salières, il est clairement question d’une orienta-tion en filière pro pour l’adolescent qui préfère pratiquer assidument le jeu de rôles plutôt que d’écouter les professeurs qui notent au bas de ses bulletins « capacités inexploitées ». Ne sachant à 14 ans vers quel métier se diriger il choisit un peu au hasard un BEP électronique et obtient son diplôme. Pourtant, tan-dis que sa persévérance lui donne la possibilité de réintégrer le cur-sus pour passer son bac, le retour en classe signe un nouvel échec

avec l’enseignement académique. C’est alors qu’il rejoint l’entreprise familiale et devient maçon pour son père qui verrait bien l’ainé de ses enfants reprendre le flambeau plus tard. Mais ses aspirations le portent vers d’autres expériences et il prend donc son indépendance 4 ans après.

en avant les histoires !Ce slogan que connaissent tous les enfants résume bien la passion de Mallory pour le jeu de rôles. Depuis quinze ans les mêmes 5 copains se réunissent deux fois par mois autour de la table pour une séance qui met en scène la culture et l’imagination. Sans costumes, sans gestuelles, durant plusieurs heures (parfois 8 !) se joue une pièce dont les seuls ressorts sont la voix et l’esprit. ils incarnent un personnage, par-courent un territoire, découvrent une époque et créent une histoire. En ce moment la fine équipe mène une expédition en antarctique dans les années 30 et chacun a un rôle bien déterminé ! Il y a plusieurs mois ils étaient au moyen-âge en pleine guerre… Des voyages immo-biles qui nécessitent pourtant de longs préparatifs confie Mallory qui se documente en permanence. De ces épopées il tire une culture variée autant qu’une réflexion profonde. « Se mettre dans la peau d’un personnage d’une autre époque permet de prendre du recul avec la

réalité, de porter un autre regard sur le monde ». Pénétrer de cette façon le passé l’a d’ailleurs conduit à se passionner pour l’évolution des mœurs, objet de ses nombreuses recherches. Et puis il y a aussi le théâtre mais d’improvisation seu-lement car il n’est pas question pour Mallory de s’enfermer dans un texte !

animateur au centre de loisirs de Sainte-marie, il y a toujours

un petit accroché à l’épaule de « mallo »

comme l’appellent les enfants

Mais la joie de vivre n’est pas un métier ! Alors qu’il cherche encore sa voie à 23 ans, il profite d’un accompagnement personnalisé au sein de la mission locale. Ayant analysé son caractère et ses compé-tences, la conseillère d’orientation lui suggère de tester le métier d’ani-mateur. Cette fois, c’est la révéla-tion, il passe son BAFA et obtient en 1 an le BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation popu-laire et du sport) en principe réservé aux bacheliers. Depuis 2013 il fait le bonheur des petits de Sainte-Marie qui l’asticotent en permanence pour susciter sa bienveillante attention. On devine aisément ce qu’il aime en travaillant auprès des enfants. Finalement ne font-ils pas comme lui des jeux de rôles lorsqu’ils jouent à la dînette ou aux supers héros ? Il partage avec eux leur imaginaire,

leur formidable créativité, leur franchise et leur liberté. Des êtres en devenir qui ne s’accablent pas de la réalité et donnent aux rêves tout leur sens. Soucieux de chacun il remarque tout, taquine les uns et console les petits bobos des autres. À 28 ans, Mallory a trouvé son che-min dans ce métier grâce auquel son imagination est un atout.

Marie-Victoire Vergnaud

p o r t r A i t – m A l l o r y l E F l o c h

Mallory ou le pouvoir de l’imagination

Y aurait-il un elfe sous la doudoune de Mallory ?

une figure nécessaire de loix, Gillou, le cantonnier, met sa touche de jaune dans le tableau humain du village.

Il promène sa brouette. Et il ins-pire les poètes. Il a à son actif quelques éloges qui valent cita-

tion : « Gillou et sa brouette ryth-ment mon réveil / Quand je prends mon café je l’observe de ma

fenêtre / Suivi de son p’tit chat, il traque les mauvaises herbes / En s’racontant tout seul l’drnier match de basket », de son ancien ami Michel Tardif. Peut-être parce qu’il est, lui-même, inspiré. Parce

qu’il parlait tout seul, certains le croyaient fou. Est-ce pour cela qu’il écrit maintenant ? Ses gilets jaunes de cantonnier se parent, en effet, des slogans du moment : « Pray for Paris », « Je suis Charlie ». Ou d’autres, plus personnels : « toujours debout », « fier de nos couleurs », « ne pas avoir peur ! ». évidemment : « Liberté, égalité, fra-ternité ! » Et celui-ci : « Respect », maintes fois répété. L’un de ces « tricots » a même, raconte-t-il, été exposé en photo dans une galerie d’art contemporain de la Rue de Rivoli, à Paris. Le quart d’heure de gloire d’Andy Warhol ? Mais la gloire, est-ce son affaire ? Figure réputée de Loix, bien chez lui dans son appartement, pavoisé comme Notre-Dame-de-Paris d’écharpes et de drapeaux de clubs sportifs, Gillou est connu, aimé et soutenu par tous. Entre sa passion pour le rugby, le basket, ses chats, son métier et ses gilets, a-t-il redécou-vert la sagesse des « cœurs purs » ?

En tous cas déjà celle du cantonnier des chemins vicinaux de la saynète de l’humoriste Fernand Reynaud : Heureux ! Bonne année Gillou !

Jean-Baptiste Le Proux

F i g u r E i n s o l i t E

les gilets de Gillou

Gillou, le cantonnier de Loix.

Ses gilets se parent de slogans.

Page 27: Ré à la Hune n° 130

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 9 j a n v i e R 2 0 1 6 | n ° 1 3 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

i l s b o u g e n t !

27

Histoire de l’île de Ré, des origines à nos jours

n o u v E l o u v r A g E – J A c q u E s b o u c A r d

En 1868, paraissait un ouvrage intitulé Histoire de l’île de Ré, l’insula Rhéa, du docteur Kemmerer, régulièrement réédité, mais sans aucun commentaire critique malgré ses approximations, montrant l’intérêt du public pour la connaissance de son territoire.

Il faudra ensuite attendre le milieu des années 1950 pour voir relancer l’intérêt pour la recherche histo-

rique sur Ré. Pierre Tardy et Bernard Guillonneau, vont publier très réguliè-rement pendant plus de deux décen-nies des articles fort documentés. Par contre, depuis 150 ans, aucun auteur ne s’est attaché à écrire une nouvelle histoire de l’île de Ré, alors même que les études sur son passé sont primor-diales au moment où se pose avec acuité la question de son avenir.

La parution de l’Histoire de l’île de Ré, des origines à nos jours, aux éditions du Croît Vif, comblera ce vide dès février prochain. Fruit de plus d’une dizaine d’années de recherches, il offre pour la première fois un regard complet et actualisé sur l’île de Ré, corrigeant les approximations d’autre-fois grâce à l’évolution de la connais-sance historique et de ses disciplines annexes, notamment l’archéologie, et complétant le panorama jusqu’à aujourd’hui. Mutations et chan-gements, à peu près dans tous les domaines, ont façonné une nouvelle île de Ré, raison pour laquelle cet ouvrage fait l’objet de développe-ments nourris. Le lecteur y trouvera une foule d’informations nouvelles.

Parcourue dès la préhistoire par des groupes de chasseurs-cueilleurs, l’île de Ré connaît une certaine prospé-rité durant la période gallo-romaine, avant de devenir, dès la fin du Moyen Âge, et à l’échelle européenne, une des plaques tournantes du sel et du vin. Au fil des siècles, ces deux produc-tions contribuent à modeler le paysage et donnent naissance à une société originale qui mêle caractéristiques « rurales » et « maritimes ». Véritables « paysans de la mer », les Rétais exploitent l’estran comme leurs terres, en connaissant les moindres recoins et en prenant soin d’en préserver

les équilibres naturels. Poste avancé dans la mer des Pertuis, l’île suscite d’autant plus la convoitise qu’elle est densément peuplée et connue pour sa prospérité.

La démographie et l’économie rétaises atteignent leur apogée au milieu du xIxe siècle, avant de péricliter bruta-lement dans les décennies suivantes. Les difficultés éclatent alors au grand jour. Taux de mortalité élevé dû aux fièvres paludéennes nées de l’abandon progressif des marais salants, système commercial qui s’effondre face à une concurrence croissante, infrastruc-tures ayant du mal à se moderniser, vin rétais pourtant si prisé jusqu’ici, désormais dénoncé pour son « mau-vais goût de varech »… Ancrée dans ses habitudes, Ré ne parvient pas à diversifier ses activités.

L’île retrouve un nouveau souffle dans le secteur touristique qui se développe dans l’entre-deux-guerres et s’affirme surtout dans les années 1960-1970, s’amplifiant à partir de la mise en ser-vice du pont en 1988. Mais en même temps, la société rétaise prend un nouveau visage, rééquilibrant le ter-ritoire et ses activités, en sortant pro-gressivement du « tout-touristique ». Quant aux Rétais de souche, ils sont désormais minoritaires ; la vie sociale et politique s’en trouve profondément bouleversée. Une nouvelle identité apparaît.

Quinze auteurs, tous attachés à Ré, ont participé à ce livre, sous la direc-tion éditoriale de Jacques Boucard ; ils signent là une véritable synthèse historique de l’île. La richesse des illus-trations aide à mieux saisir les évolu-tions et rappelle combien cette histoire a laissé des traces patrimoniales durables qu’il convient aujourd’hui de préserver.

Jacques Boucard (direction éditoriale), Mickaël Augeron et Pascal Even (co-direction), Gérard Blier, Jean Combes, José Gomez de Soto, Pierre-Philippe Robert, Pierre Tardy (décédé), et l’ami-cale participation de Pierre-Emmanuel Auger, Christophe Bertaud, Magali Boucard, Julia Dumoulin-Rulié, Albert-Michel Luc, Jean-Louis Mahé, Jean Renaud.

Informations communiquées par Jacques Boucard

Histoire de l’île de Ré, des origines à nos jours.750 pages, 520 illustrations,Prix de vente public : 39 € TTCÉditions du Croît VifParution : février 2016Lieux de vente : librairies et maisons de la presse de l’île de Ré, La Rochelle, Paris.

Mes artisans

ajB ÉLecJean-Baptiste Martin 8 bis impasse de la brise de mer 17580 LE BOIS PLAGE EN RÉ[email protected] 66 12 99 21

éLECTRICITé géNéRALE

deLTa THeTa11 ZAC des Clémorinants 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ[email protected] 75 44 34 66

ChAUFFAgE, FROId ET CLIMATISATION

• dépannage

• contrat entretien toutes marques

cLerc Pere eT fiLS16 rue du Coutord 17580 LE BOIS [email protected] 07 15 33 0705 46 09 26 52

CLERC PERE

ET FILS

SarL

MAçONNERIE COUVERTURE RéNOVATION

Vous êtes artisan et vous souhaitez apparaître dans cette rubrique.

ContACt

Rhéa Marketing 05 46 00 09 19

iSOcOMBLeagence de La rochelleZAC Bel Air Nord 23 rue Gutemberg 17440 AYTRÉwww.isocomble.com05 46 52 81 82

ISOLATION dES COMbLES

pEINTURE-déCORATION INTéRIEURE-ExTéRIEURE

ÉTaT d’eSPriTL’atelier-magasin14 avenue du Mail 17670 LA [email protected] www.etats-desprit.fr05 46 41 83 15

OcÉan & BOiS Menuiserie, Métallerie, Peinture, Aménagements Extérieurs17 rue Robert Geffré 17000 LA ROCHELLEwww.oceanbois.com05 46 41 79 25

MENUISERIE, SERRURERIE...

jerenOve.cOM29 rue des Senses 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ33 rue du Pont des Salines17000 LA ROCHELLE

06 45 25 62 21

CARRELAgE, pLOMbERIE, AMéNAgEMENT INTéRIEUR...

Un seul interlocuteur pour vos travaux d’intérieur.

Page 28: Ré à la Hune n° 130

S A L O N D U R E C R U T E M E N T SAISONNIER SUR L’ILE DE RÉ

?

Proposez votre candidature aux entreprises qui recrutent

Munissez-vous de plusieurs CV

Jeudi 11 février 2016 de 10h à 17h30

Salle polyvalente du BOIS-PLAGE-EN-RÉ

Une navette est assurée au Belvédère pour se rendre au salondéparts : 9h30, 13h00 et 15h00

S A L O N D U R E C R U T E M E N T SAISONNIER SUR L’ILE DE RÉ

?

Proposez votre candidature aux entreprises qui recrutent

Munissez-vous de plusieurs CV

Jeudi 11 février 2016 de 10h à 17h30

Salle polyvalente du BOIS-PLAGE-EN-RÉ

Une navette est assurée au Belvédère pour se rendre au salondéparts : 9h30, 13h00 et 15h00

S A L O N D U R E C R U T E M E N T SAISONNIER SUR L’ILE DE RÉ

?

Proposez votre candidature aux entreprises qui recrutent

Munissez-vous de plusieurs CV

Jeudi 11 février 2016 de 10h à 17h30

Salle polyvalente du BOIS-PLAGE-EN-RÉ

Une navette est assurée au Belvédère pour se rendre au salondéparts : 9h30, 13h00 et 15h00

S A L O N D U R E C R U T E M E N T SAISONNIER SUR L’ILE DE RÉ

?

Proposez votre candidature aux entreprises qui recrutent

Munissez-vous de plusieurs CV

Jeudi 11 février 2016 de 10h à 17h30

Salle polyvalente du BOIS-PLAGE-EN-RÉ

Une navette est assurée au Belvédère pour se rendre au salondéparts : 9h30, 13h00 et 15h00