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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré 133 ÉDITION DU 5 AVRIL 2016 LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous accueille dans ses 10 agences Une belle aventure ! A partir du printemps, comme chaque année, Ré à la Hune reprend son rythme de parution bi-mensuelle, pour le plus grand plaisir de nombre de Rétais. Vos témoignages de sympathie, le plus souvent très élo- gieux, auprès de l’équipe de rédaction, toute l’année, nous portent dans cette très belle aventure éditoriale qui dure depuis près de 9 années et va crescendo. Tout comme nous anime la passion de notre territoire et des « gens d’ici » qui le font vivre au quotidien. Chaque article est prétexte à des rencontres riches, à de nouvelles découvertes, et un sujet en appelle un autre… Notre matière première - humaine - est inépui- sable, un peu de curiosité et d’empathie suffisent à la révéler. Nous avançons 4 bis, rue Gustave Dechézeaux - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20 www.revasion.com - E-mail : [email protected] 2 DÉPARTS DE LA ROCHELLE Réservations et informations dans votre AGENCE DE VOYAGES TENERIFE CANARIES LA CROATIE TTC * TTC * 899 1019 Le 11 juin Le 16 avril par personne Vol + 7 nuits en 1/2 pension - Hôtel 4**** par personne Vol + 7 nuits en 1/2 pension - Hôtel 3*** à partir de à partir de Du lundi au samedi de 9h à 20h et le dimanche de 9h à 12h30. sans a priori, sans œil- lères, et dans le respect de chacun, parce que nous sommes convaincus que les esprits constructifs sont bien plus puissants que les esprits chagrins. Notre comité de rédaction, composé de sept plumes, est fait de diversité et de convivialité, à l’image de l’île de Ré, que nous espé- rons refléter au mieux, …et de nos lecteurs ! Nathalie Vauchez

Ré à la Hune n° 133

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

133édit ion du

5 avril 2016

Le Réseau immobiLieR N°1 suR L’îLe de Révous accueille dans ses 10 agences

Une belle aventure !

A partir du printemps, comme chaque année, Ré à la Hune reprend son rythme de parution

bi-mensuelle, pour le plus grand plaisir de nombre de Rétais. Vos témoignages de sympathie, le plus souvent très élo-gieux, auprès de l’équipe de rédaction, toute l’année, nous portent dans cette très belle aventure éditoriale qui dure

depuis près de 9 années et va crescendo. Tout comme nous anime la passion de notre territoire et des « gens d’ici » qui le font vivre au quotidien. Chaque article est prétexte à des rencontres riches, à de nouvelles découvertes, et un sujet en appelle un autre… Notre matière première - humaine - est inépui-sable, un peu de curiosité et d’empathie suffisent à la révéler. Nous avançons

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sans a priori, sans œil-lères, et dans le respect de chacun, parce que nous sommes convaincus que les esprits constructifs sont bien plus puissants que les esprits chagrins. Notre comité de rédaction, composé de sept plumes, est fait de diversité et de convivialité, à l’image de l’île de Ré, que nous espé-rons refléter au mieux, …et de nos lecteurs !

Nathalie Vauchez

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a c t u a l i t é

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ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directr ice de la Publ icat ion : Nathal ie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valér ie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Jacques Buisson, Jean-Baptiste Le Proux, Jocelyne Chrétien, Karen Delarge, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philbar / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarket ing . f r / Impr imeur : Impr imer ie Roche la ise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Une semaine d’aventures culturelles pour les tout-petits

4 stages thématiques pour les Accueils de Loisirs

F e s t i v a l c u l t u r e l p e t i t e e n F a n c e

v a c a n c e s d e p â q u e s

La 4ème édition du Festival « Les P’tits se réveillent ! » qui se déroule cette semaine (4 au 9 avril) s’annonce comme d’habitude riche en aventures culturelles pour les enfants de 0 à 5 ans, leurs familles et accompagnants.

Durant les vacances de Pâques, dans le cadre du Plan Educatif Local, 4 stages thématiques sont proposés aux enfants accueillis en Accueil de Loisirs sur l’île de Ré.

Spectacles, petites histoires, ate-liers et projections devraient amener les petits Rétais à deve-

nir tour à tour spectateurs et acteurs lors des ateliers d’éveil artistique. Et les adultes sont vivement incités à partager avec eux ces expériences qui se vivront du nord au sud de l’île de Ré, du Phare des Baleines à la médiathèque de Sainte-Marie, de la bibliothèque à la galerie d’art, en passant par le musée…Ce festival accessible gratuitement sur réservations* est organisé par le service culturel de la Communauté de Communes de l’île de Ré en col-laboration avec les multi-accueils et la crèche associative les P’tits Drôles, le Relais Assistantes Maternelles, la Médiathèque de Sainte-Marie, la bibliothèque de La Couarde, le Musée Ernest Cognacq, Patrimoine Océan-Le Phare des Baleines et la Galerie Xin-Art, et avec l’appui matériel et logis-tique des communes.Il est composé de temps réservés aux enfants sans les parents, d’autres avec les parents, et enfin de confé-rences destinées aux adultes seuls.

des spectacles spécialement conçus pour les petits

Trois spectacles spécialement conçus pour les petits, rigoureusement sélectionnés par Annabelle Bariteau, médiatrice culturelle à la CdC, seront donnés à différents moments et dans des cadres spécifiques. « Sur le dos d’une souris » de la compagnie lyonnaise « A corps bouil-lon » destiné aux 12 mois à 3 ans s’adressera aux enfants des multi-accueils et accueillis par les assis-tantes maternelles les 4 et 5 avril. L’interprète Cécile Bergame invitera les petits à comprendre l’expérience de la séparation. Ils pourront retrou-ver les comptines du spectacle dans le livre-disque du spectacle.« Le Pop-Up cirkus » de la compagnie genevoise « l’Articule », interprété par Fatna Djahra, emmènera les 2 à 5 ans

dans l’univers magique du cirque où les artistes semblent capables de tout : s’envoler, marcher sur un fil, faire danser les lions, faire rire et rêver. Les scolaires, mais aussi les familles le mer-credi 6 avril à 16h à la Médiathèque de Sainte-Marie, pourront décou-vrir ce spectacle.« Un petit poisson, un petit oiseau » de la com-pagnie poitevine « l’Arbre Potager » abordera le thème de la différence avec la rencontre amoureuse entre deux petits animaux évoluant dans deux univers a priori différents. Interprété par Olivier Aucher, Christel Doebele et Mélanie Montaubin, cet entresort musical et visuel en cara-vane théâtre s’adressera également aux scolaires de 3 à 5 ans mais aussi aux familles le samedi 9 avril sur la place du marché d’Ars à 10h30, 11h30, 15h30 et 17h.

Vivre des expériences artistiques au travers d’ateliers

Les ateliers d’éveil artistique « tout public » concerneront pour les trois premiers les 2 à 4 ans, le dernier étant adapté aux 12 mois à 3 ans.« Drôles d’animaux » animé par Alexandra Planas de la Galerie Xin Art à Ars le mercredi 6 avril à 10 h pro-mènera les enfants dans la galerie à la découverte des animaux sculptés de l’artiste Charlotte Champion, avant de les inviter à réaliser leur propre œuvre en terre.« Mon âne en Ré » proposé par Mathilde Moreau, médiatrice au Musée Ernest Cognacq, invitera le jeudi 7 avril à 17h les enfants à une visite guidée de l’exposition « âne en Ré » suivie d’un atelier de création d’un authentique baudet en papiers, bouts de ficelle, coton et tissus.« Au loin, un phare… » organisé par Hélène Gaudin, médiatrice du

patrimoine à la CdC fera découvrir aux enfants le site du Phare des Baleines avant de leur conter une histoire de phare le vendredi 8 avril à 10h.Enfin, la danseuse Anne-Laure Nivet proposera un temps ludique pour danser entre enfants et adultes, dans un espace imaginaire et musical, avec « Danser, bouger, tourner » le ven-dredi 8 avril à 16h30 à la salle des associations de La Couarde.

une projection, nouveauté 2016, et deux conférences-débats

pour les grandsLes enfants et leurs accompagnants sont également conviés à deux séances de contes et petites histoires. « Chacal et la Poule » sera raconté par Christine Merville aux 0-3 ans, à la Médiathèque de Sainte-Marie, le mardi 5 avril à 10h, tandis que Michelle Sebbar et Irène Just invi-teront les 0-4 ans à une « lecture musicale » le jeudi 7 avril à 10h à la bibliothèque de La Couarde.Nouveauté cette année, une projec-tion intitulée « Coucou nous voilà ! » est prévue au Bois-Plage (salle de l’Accueil de Loisirs) le samedi 9 avril à 10h pour les 2-5 ans et leur famille. Une série de petits films courts met-tant en scène Nounourse et ses amis, qui s’amusent, jouent, se bagarrent et se réconcilient les uns avec les autres, sera proposée pendant 30 minutes. Les histoires, réalisées par Jessica Laurén, abordent chacune un

thème différent en lien avec la vie réelle : bricoler, se mettre en colère, se perdre au supermarché, faire des gâteaux avec sa mamie… Cette pro-jection (limitée à 40 places) sera suivie d’un atelier de dessin et d’un temps d’échange avec les parents.Les parents, grands-parents, profes-sionnels de la petite enfance et de l’éducation, artistes et acteurs cultu-rels sont invités à participer à deux conférences-débats. Sur le thème « Raconter au tout-petit » Cécile Bergame, conteuse et auteur de livres pour la jeunesse, échangera avec eux sur la manière de mettre à profit la voix, le corps et le regard quand on raconte des histoires aux tout-petits (mardi 5 avril à 18h à la bibliothèque de Rivedoux).Sabine Duflo, psychologue clinicienne et thérapeute familiale en centre médico-psychologique, auteur de publications, animera vendredi 8 avril à 19h, à la Communauté de Communes de l’île de Ré (Saint-Martin) la conférence-débat « l’en-fant de 0 à 6 ans face aux écrans : comprendre, agir, accompagner », thème qui rejoint celui du café-itiné-rant des parents récemment orga-nisé au collège de Saint-Martin, avec succès.Une belle semaine en perspective pour les petits et leurs familles, par-ticulièrement gâtés par cette initia-tive de la collectivité intercommunale rétaise, quasi-unique en Poitou-Charentes. Cette 4ème édition devrait être à la hauteur des précédents fes-tivals « Les P’tits se réveillent » qui ont enchanté enfants, familles et professionnels de la petite enfance ces trois dernières années.

Nathalie Vauchez

* Réservations obligatoires au 05 17 83 20 43 ou sur [email protected]

Un stage « confiance en soi et escalade » pour les maternelles et les élémentaires accueillis

dans les ALSH de Rivedoux et d’Ars, sera animé par la School Grimp au 18 au 22 avril.« Confiance en soi et roller » pour les 6-10 ans des ALSH de Saint-Martin et Sainte-Marie (11 au 15 avril) puis de La Flotte-Le Bois (18 au 22 avril)

sera animé par la Réserve2skate des Portes.Les élémentaires le matin, les adoles-cents l’après-midi auront la chance de particpier à « Voltige à cheval » avec Manu Bigarnet (ArDevac) du 18 au 22 avril pour les ALSH de Saint-Clément et La Couarde (le matin) et pour Ré Espace Jeunes et Bois Jeunesse (l’après-midi).

Les enfants de maternelle accueillis en centres de loisirs ne seront pas oubliés puisque la compagnie Alum’Ciel (Lucie Malbosc et Clémentine Mallein) leur proposer un stage artistique avec contes, musiques et expression du 11 au 15 avril pour les Accueils d’Ars, La Couarde, Loix, Saint-Clément et pour ceux de La Flotte, Sainte-Marie et Saint-Martin du 18 au 22 avril. Un

spectacle auquel contribueront les enfants sera ouvert au grand public à 16h30, le vendredi 15 avril à la salle des fêtes d’Ars et le vendredi 22 avril à la salle Vauban de Saint-Martin.Enfin un camp pour les adoles-cents est organisé par la CdC du 9 au 16 avril à Porto, avec Clément Wallerand comme accompagna-teur-animateur.

Le Pop-up Cirkus.

Plus d’infos sur realahune.fr ou cdciledere.fr

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a c t u a l i t é

Préserver l’âme du village tout en modernisant ses infrastructures

Un évêque missionnaire pour le diocèse de La Rochelle et Saintes

t r a v a u x s a i n t e - M a r i e d e r é

r e l i g i o n

Tel est l’engagement de Gisèle Vergnon qui se réjouit de pouvoir clore le dossier « rajeunissement du village » à l’aube de 2017.

C’est un homme du grand large que le Pape François vient de nommer nouvel évêque à la tête du diocèse de La Rochelle et Saintes. Âgé de 63 ans, Mgr Georges Colomb est un prêtre au parcours original.

Au terme d’un long pro-gramme de travaux qui a vu dévier les itinéraires et valser

les grues, la Commune s’embellit et offre à ses habitants des lieux qui rassemblent.

L’ancienne école de La noue redevient un lieu de vie

Désaffectée pendant une bonne quinzaine d’années, l’école a été complètement dépoussiérée et les travaux de rénovation intérieure sont maintenant presque termi-nés. L’authenticité de la grande pièce de réception est respectée avec notamment la belle chemi-née qui a été conservée. L’espace agrémenté d’un comptoir et d’une estrade permettra d’accueillir dès l’automne les manifestations ou expositions culturelles qu’orga-nisent les associations maritaises. Parmi les activités qui seront propo-sées régulièrement, des ateliers de théâtre d’improvisation sont d’ores et déjà programmés.

découvrir des métiers d’art aux ateliers dazelle

L’ancienne menuiserie située Cours des Écoles est devenue un spacieux ensemble de six ateliers modernes que le public pourra visiter à partir de cet été. Le plus grand d’entre eux sera partagé par les associa-tions Île Arts et Culture et Les Amis des Arts qui emménageront dans les jours prochains. Des activités

artistiques, destinées aussi bien aux adultes qu’aux enfants y seront proposées tout au long de l’année, tandis que les cinq autres ateliers, resteront ouverts aux amateurs en toutes saisons. On pourra y décou-vrir les œuvres et le métier d’un souffleur de verre, les possibilités du travail du bois et de l’acier où encore la minutie d’une couturière de prêt à porter sur-mesure.

Cohérence d’ensemble autour du thème

de l’enfance et de la jeunesse

Sainte-Marie a mis à disposition de la Communauté de Communes de l’île de Ré, maître d’ouvrage de l’opération, une parcelle de 2600 m² pour y établir une toute nouvelle crèche, toujours gérée par Les Petits Drôles. Une vingtaine d’enfants y seront accueillis de façon soit régu-lière, soit occasionnelle.

Ce nouvel établissement situé à proximité immédiate du groupe scolaire, de l’accueil de loisirs, du gymnase, du skate park, du city stade et du terrain de sports sera opérationnel début 2017. La possibilité d’une cantine bio est actuellement à l’étude, en ligne avec l’effort de la Commune qui permet depuis plus de trente ans de servir aux enfants des repas pré-parés sur place.

une salle des fêtes flambant neuve

Quel est ce gros bâtiment qui pousse au rond-point près de la caserne des pompiers ? Le village le plus habité de l’île avait besoin d’une salle des fêtes plus grande et plus moderne. D’une capacité de 300 places, des films y seront proje-tés et des spectacles présentés. Des locaux d’entrepôt seront également

à la disposition des associations comme Les Baladins ou la fanfare.Fonctionnel avec des volumes et des formes très bien adaptés, ce nouvel espace polyvalent sera inau-guré en mars 2017, tandis que dans le même temps, l’ancienne salle de la place d’Antioche prendra le relais de La Maline, le temps des travaux.

Préserver le patrimoine

Anne Pawlak, adjointe au Patrimoine, est ténue voire insis-tante quand le sujet en vaut la peine, ainsi que l’a souligné Madame le maire à l’occasion du discours, lundi de Pâques célébrant la rénovation de l’église ! Les deux sacristies et le chœur ont été remis à neuf par des artisans triés sur le volet. Reste à présent la réfection des façades et du clocher qui néces-sitera quatre ans de travaux.

Marie-Victoire Vergnaud

Issu d’une famille modeste, mais « très soudée », ses parents étaient hôteliers. « Mes frères et moi les

aidions beaucoup en faisant la vais-selle, le service, etc. J’ai une grande expérience dans ces domaines » rit-il.

Après des études de droit, et quelques années comme Inspecteur des Télécom à Paris, il entre au séminaire. Sa vocation s’est réveil-lée au spectacle de la misère des boat people dans les années 1970. Il devient prêtre à 34 ans, pour la Congrégation des Missions étran-gères de Paris qui l’envoie en Chine. Il y restera 10 ans, où il enseignera le français et exercera sa mission sacerdotale en cachette des autori-tés communistes. Il revient en 1998 au siège de Paris de sa congréga-tion dont il deviendra Supérieur général. Il organise des voyages de bénévolat pour des jeunes en Asie : « Mon objectif, c’était d’attirer des jeunes en leur proposant de partir en Asie pour faire une expérience humanitaire en Église entre trois mois et deux ans ». « Cette expé-rience est bouleversante pour eux.

A leur retour, ils sont transformés ».« Quand le nonce m’a appelé au mois de janvier pour me proposer de devenir évêque de La Rochelle, je ne m’y attendais pas, assure-t-il. Ma première réaction a été la surprise car je n’étais pas un prêtre diocé-sain. La seconde a été une grande émotion. Être supérieur général est une responsabilité, être évêque est aussi une dignité car on succède à des apôtres. On se demande si on est digne de cela, si l’on sera compétent ». « Je veux prendre le temps de l’enfouissement, le temps de prendre racine » dit-il en parlant de sa nouvelle responsabilité dans le diocèse. Il sera ordonné évêque à la cathédrale de La Rochelle, le 5 mai, jour de l’Ascension.

Jean-Baptiste Le Proux

La future salle polyvalente.

Mgr Georges Colomb.

Le chasublier de la sacristie et au centre du miroir, Didier Courront

qui l’a entièrement rénové.

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a c t u a l i t é

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Clap de fin pour les travaux du Mail

Une mairie toute neuve

l a c o u a r d e s u r M e r

a r s - e n - r é

Les travaux de réaménagement du Mail sont termi- nés. Seules quelques finitions seront encore réalisées en avril.

La mairie a fermé ses portes rue du Havre pour s’installer sur la place Carnot où elle accueille le public depuis le 16 mars.

Les espaces de circulation ont été réaménagés, des stationnements réalisés, des arbres plantés faisant de

cette espace un lieu convivial. Infirmières, kinésithérapeutes et podologue sont installés depuis quelques semaines dans l’espace paramédical à l’étage duquel trois appartements ont été aménagés

et loués par la commune. Les médecins vont suivre dans quelques jours. Le marché du Mail, au même titre que le marché de l’église, sera ouvert tous les matins pendant les vacances scolaires de printemps. Venez vite découvrir ce nouvel espace, si ce n’est déjà fait !

NV

Nous avions besoin d’évoluer vers de nouveaux locaux », nous confie Jean-Louis Olivier,

maire d’Ars. « En effet, les anciens n’offraient pas un espace suffi-sant pour assurer pleinement le bon fonctionnement des services : un bureau d’accueil étriqué, les normes d’une confiden-tialité parfaite n’étaient pas entiè-rement respectées, manque de place

pour le travail des adjoints, des pro-blèmes concernant l’accès à l’ancienne salle (réunions du conseil municipal,

mariages…) pour les personnes à mobi-lité réduite ». La nouvelle mairie est conforme et adaptée aux besoins. Au rez-de-chaussée, se trouvent le bureau d’accueil ainsi qu’une salle d’attente séparée, le bureau de la police munici-pale et une salle de services. A l’étage, le bureau du maire, qui donne directement sur la place Carnot et bénéficie d’une vue imprenable sur le clocher noir et blanc, côtoie ceux du secrétariat général, de la comptabilité, de l’urbanisme et deux bureaux réservés aux adjoints.La nouvelle mairie occupe deux bâti-ments communaux entièrement réno-vés : l’ancienne maison des docteurs (qui fut, à une époque antérieure, le presbytère) et la maison Caillaud. Une

extension a été réalisée : la salle des mariages et des réunions du conseil municipal. Cette réalisation intervient alors que le « Guide vert Michelin » vient d’attribuer une seconde étoile au village d’Ars.Une transformation particulièrement réussie pour un budget total de 1,45 million euros. La municipalité a reçu des subventions du Conseil Départemental et du Conseil Régional.D’autres projets sont en cours, à commencer par l’aménagement de l’ancienne mairie. La bibliothèque occupera le rez-de-chaussée. Pour ce qui concerne l’étage, rien n’est encore vraiment défini.

Jacques Buisson

Le nouvel espace du mail.

La nouvelle mairie occupe deux bâtiments rénovés.

Au centre du village à Ars-en-Ré, Bruno Tollu et son équipe de méca-niciens cycles sont les spécialistes du vélo électrique et du cycle « customisé ». Bruno présente une gamme de cycles adaptés à l’île de Ré, avec un rapport performance, qualité, prix, très compétitif.

Une notoriété que le magasin à la légendaire devanture bleu pastel entretient depuis plus de trente années.

Le vélo électrique : une progression fulgurante !Le magasin commercialise deux marques de vélos électriques aux performances remarquables, l’une française : O2 FEEL, l’autre allemande : CUBE. « Nous attachons de l’importance au confort du client et à la fiabilité du matériel. Les cadres sont légers et résistants, le vélo pèse 25 kg tout équipé. Les batteries de la gamme 2016 offrent des autonomies jusqu’à 140 km avec un temps de recharge de plus en plus court. L‘assistance électrique est douce et efficace, intégrée au pédalier pour augmenter la stabilité du vélo. Aujourd’hui, le vélo électrique représente 50% de nos ventes et nous en louons beaucoup pendant la saison, à la grande satisfaction de nos clients ».

une grande opération promotionnelle du 1er au 30 avril 2016 : moins 40%

Si vous projetez l’achat d’un vélo électrique et que le prix reste un frein, vous pouvez bénéficier d’une super-remise de 40%. Comment ? Venez en magasin entre le 1er et le 30 avril et choisissez n’importe quel vélo de la gamme 2016, même parmi les plus hauts de gamme. Le deal ? “Les Cycles n” loue votre vélo pendant 6 mois et vous le restitue révisé, rénové pour fin septembre, et avec une garantie conservée pendant 18 mois. Le tout avec une remise de 40% sur le prix du neuf et vous ne réglez que 20% du total lors de la commande en avril. Une bonne affaire qui vous permettra de choisir du haut de gamme pour le prix d’un vélo plus ordinaire.

La marque exclusive « Les Cycles n » Côté vélo « traditionnel », le magasin a développé son propre vélo, mélange parfait entre le VTC et le vélo hollandais. C’est le compagnon idéal pour circuler sur l’île. Et le concept va encore plus loin avec la possibilité pour

chacun de personnaliser son vélo : choix de la couleur du cadre, des accessoires etc... A partir d’un cadre « col de cygne » en aluminium, léger et résistant, qui sera peint à la couleur de votre choix sur le nuancier proposé, le vélo sera monté et réglé par les mécani-ciens. Un rapport qualité / prix très intéressant pour un vélo solide et léger, très agréable et pratique, dont le poids de 13 kg le situe dans les plus légers sur le marché. Chaque modèle est unique, entièrement personnalisé par vous. Avis aux plus créatifs !

Portes ouvertes le 20 avrilEn présence des représentants des marques O2 Feel et Cube, toute l’équipe des « Cycles n » vous donne rendez-vous le 20 avril au magasin à Ars, pour une journée portes ouvertes. Toute la journée, vous pourrez essayer la nouvelle gamme 2016 des vélos électriques, et prendre des conseils avisés.

Quand nous partions de bon matin… à bicyclette ! Michel Lardeux

“Les Cycles n” : les vélos électriques 2016 sont top !

les CyCles n : 2 place de la Chapelle 17590 Ars-en-Ré05 46 29 20 88 / 06 31 50 43 64 - www.lescyclesn.com

Le vélo électrique : l’essayer... c’est l’adopter !

Page 6: Ré à la Hune n° 133

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a c t u a l i t é

« Le développement agricole passe par le financement environnemental »

c o M i t é c i g a l e

Afin de prévoir et appréhender au mieux le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, le Comité Intercommunal de Gestion de l’Agriculture et de l’Environnement (CIGALE) a été lancé par la Communauté de Communes en 2015 et s’est réuni pour la seconde fois le 10 mars dernier.

Le croisement du diagnostic agricole réalisé et des enjeux

environnementaux iden-tifiés au travers d’inven-taires exhaustifs du patrimoine naturel doit permettre de définir les zones d’extension agri-cole, de coordonner le développement agricole souhaité en s’assurant de sa compatibilité avec la préservation des habitats naturels et espèces rares de faune et de flore.

Près de 200 hectares de friches agricoles seraient remis en culture

Ainsi les friches agri-coles inventoriées repré-sentent une surface de 535 hectares, dont 316 ha (59 %) non boisées. Les agriculteurs ont été invités à identifier les parcelles de friches non boisées à remettre en culture, en indiquant la culture souhaitée. 29 exploitants sur les 84 invités ont exprimé leurs besoins sur 199 hectares, majori-tairement en vignes, soit 65 % des surfaces en friches non boisées. 53 % des surfaces demandées se situent à Sainte-Marie (105 ha), 10 % à La Couarde, 9 % à La Flotte, 9 % à Saint-Martin… La CdC prévoiera ainsi 300 hectares, dans le PLUi, la marge de 100 ha permettra de pou-voir satisfaire de futures demandes.

des inventaires exhaustifs de la flore et de la faune

patrimoniales

En parallèle, six inventaires ont été menés par six bureaux d’études (budget de 400 K€) qui ont recensé certaines espèces extrêmement rares. Sur 59 habitats naturels recensés, 41 sont considérés comme patrimoniaux. La flore patrimoniale compte 13 espèces à enjeu majeur et 7 espèces à enjeu fort. Côté oiseaux, pour 6 espèces, l’île de Ré est un site d’importance internationale et 56 espèces migra-trices ont été recensées, ainsi que 97 espèces nicheuses (dont 18 menacées).

Côté papi l lons, 41 espèces existent sur l’île de Ré, dont 9 présentent un intérêt patrimo-nial, tandis que 11 espèces de libellules, sur les 28 inventoriées, présentent un intérêt patrimo-nial. Les amphibiens (4/7 espèces

ayant un intérêt patrimonial, les reptiles (1/4), les chauves-souris (8 espèces) et les hérissons (dont le hérisson d’Europe) n’ont pas non plus échappé aux observateurs.

Le suivi de cet inventaire sera confié aux associations natura-listes de l’île de Ré : Ré Nature Environnement et la LPO, qui le feront bénévolement.

des enjeux environnementaux forts

Le classement progressif de l’île de Ré entre 1930 et 1952, et les inter-ventions des acteurs fonciers, font qu’aujourd’hui 1130 hectares ont été préemptés. Depuis les années 1970, le Département a instauré, en accord avec les communes, des zones de préemption au titre des Espaces Naturels Sensibles qui représentent près de 5000 ha, dans lesquelles il est proprié-taire de 480 ha. De son côté, le Conservatoire du Littoral a engagé un programme d’acquisition sur 6 périmètres, où il est propriétaire de près de 650 ha.

Le Président de la CdC, Lionel Quillet, a proposé de changer le système actuel d’attribution des terrains, quelque peu arbitraire ou du moins « de tradition orale », en créant une Commission d’at-tribution pluri-paritaire où siè-geront les élus de la CdC et des communes, le Conservatoire du littoral, le Département, ainsi que les professionnels gestionnaires.

Des critères d’attribution objectifs seront définis dans le cadre d’une politique définie par le territoire. Le Conservatoire du Littoral a reçu favo-rablement cette suggestion, d’autant plus que ce type de démarche est déjà en vigueur ailleurs.

Croisement des demandes agricoles et des enjeux

environnementaux

Sur les 199 hectares demandés, 70 % (138 ha) présentent des enjeux environnementaux faibles ou nuls et selon les communes, la propor-tion de parcelles demandées sans enjeux varie de 54 % à 100 %, à l’exception des Portes et de La Flotte. A contrario 30 % (61 ha) présentent des enjeux moyens (24 %) ou forts (7 %).

Les enjeux moyens sont liés à des habitats naturels fragiles, assez rares ou abritant des espèces à préserver. Après examen au cas par cas, des pratiques culturales compatibles avec leur conser-vation pourraient être étudiées. Les enjeux forts concernent des habitats naturels rares, parfois à l’échelle européenne : la mise en culture, quels que soient les modes culturaux, entraînerait la destruction de ceux-ci. Ces 7 % de surfaces feront l’objet d’une vigilance extrême. Aussi lors du Comité Cigale, la CdC a demandé aux Agriculteurs s’ils maintiennent leurs demandes sur ces 14 ha à enjeux forts, ou s’ils peuvent envi-sager d’autres sites.

des assises agricoles au printemps

Lionel Quillet a incité plus largement les profession-nels rétais à organiser dès ce printemps des « Assises agricoles », qui leur per-mettraient de définir leurs orientations de long terme. Le Bio est selon lui en plein développement, la vigne présente une qualité de rendement importante, la pomme de terre est cultivée sur une surface insuffisante, les démarches de « confu-sion sexuelle » et autres pratiques environnementales initiées par la profession sont intéressantes… Bref, La CdC souhaite que la profession agricole définisse rapidement ses orientations, afin de les intégrer dans le PLUI.

La Collectivité réfléchit de son côté à la mutualisation de bâtiments. Jusqu’ici de tels hangars agricoles sont

d’initiatives communales (Sainte-Marie, Loix, Rivedoux, La Flotte), mais les Maires veulent aller vers une mutualisation. Or dans le cadre du droit européen, l’aide directe ou indirecte à l’agriculture est proscrite, et la Loi NOTRe précise qu’aucune aide aux Entreprises n’est possible. La CdC de l’île de Ré n’a pas non plus la compétence agricole. Mais elle a pris les com-pétences en aménagement foncier, ainsi qu’en matières économique et environnementale…

« Nous étudions comment ame-ner nos aides financières non pas par le biais économique mais par le biais environnemental, comme par exemple nous l’avons fait avec le creusement des marais salants et l’entretien des réseaux hydrau-liques, qui constituent un sou-tien précieux pour les sauniers » explique Lionel Quillet. « Le déve-loppement agricole passe par le financement environnemental et par le foncier environnemental, la logique politique doit faciliter la logique économique ».

Ainsi, si le développement agricole doit se faire en totale compatibilité avec la préservation environnemen-tale de l’île de Ré, et notamment de sa faune et de sa flore remar-quables, c’est aussi dans le cadre d’une politique environnemen-tale volontariste que la profession agricole rétaise pourra être soute-nue par la Collectivité !

Nathalie Vauchez

L’inventaire exhaustif du patrimoine naturel de l’île de Ré a permis de définir les zones à forts enjeux.

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ette société correspond à notre engagement pour

le maintien et la sauvegarde de la valeur patrimoniale des marais salants de l’île de Ré.Il s’agit de revaloriser culturel-lement et économiquement les produits issus du marais salant traditionnel : le sel gris marin et la fleur de sel de l’île de Ré.Notre engagement quotidien est d’élaborer et commercia-liser des produits « marins » rétais, de grande qualité, ori-ginaux et variés avec pour thème central le marais salant et la mer ; des produits qui revendiquent le respect d’une

tradition, qui se réclament d’une valeur artisanale et répondent à une préoccupation écologique. « Nous nous sommes fixés pour objectif le développement d’une gamme de produits typiques de l’île de Ré, et la promotion de l’image qualita-tive de l’île par l’intermédiaire de ses produits régionaux en France et à l’étranger ».Venez découvrir et déguster le meilleur de la tradition ar- tisanale rétaise dans l’une de nos quatre boutiques à La Flotte en Ré, Saint-Martin de Ré, Ars-en-Ré et Saint-Clément des Baleines.

Depuis toujours, notre détermination est totale

pour la sauvegarde des marais salants de l’île de Ré.

En 1994, nous fondons la société « Esprit du sel »

au cœur de l’île de Ré.

c

L’optimisation de la collecte de la taxe de séjour est en marche

t o u r i s M e

Bastien Labataille, régisseur de la taxe de séjour à la Communauté de Communes, réalise un travail de fourmi depuis le début d’année.

Que ce soit avant la déclaration pour expliquer et accompa-gner les hébergeurs, pendant

la saison pour veiller et contrôler, ou après pour calculer les montants dus, il consacrera 100 % de son temps à la taxe de séjour, désormais collectée par la collectivité intercommunale. Rappelons que tous les hébergeurs, professionnels et particuliers, doivent se déclarer un mois avant le 1er avril, début de la période de collecte. La CdC a créé une plateforme unique en ligne iledere.taxesejour.fr, sur laquelle l’hé-bergeur peut faire sa déclaration « en moins de 2 minutes » et elle a envoyé à tous les hébergeurs répertoriés une déclaration annuelle d’unité d’accueil (DAUA), pré-remplie. Bastien a reçu plus de 1800 demandes d’informa-tions entre début février et la mi-mars et avait déjà traité 61 % d’entre elles à la mi-mars. Les trois quarts sont avant tout techniques ou pratiques et une grande majorité des contacts positifs.

une démarche pédagogique

Il rappelle à tous ses interlocuteurs que la taxe de séjour est due uniquement sur la période d’ouverture, qu’un taux d’abattement de 50% a été retenu par les élus communautaires - ce qui est le maximum possible puisque la Loi per-met un abattement de 10 à 50 % ! -,

qui permet de se rapprocher le plus possible du réel en régulant tous les facteurs de la formule de calcul. Cette démarche pédagogique vise à accompagner le changement après des années durant lesquelles la taxe était perçue au niveau de chaque commune.Au 15 mars, 60 % des hébergeurs avaient renvoyé à la CdC leur décla-ration, ceux qui ne l’ont pas fait à fin mars recevront une relance. La CdC rappelle qu’héberger à titre payant des vacanciers, même dans sa propre maison, relève au plan fiscal d’une activité commerciale qui doit faire l’objet d’une déclaration de reve-nus auprès du CFE ou du Greffe du Tribunal de Commerce, selon qu’on est particulier ou professionnel.

1000 hébergements de plus recensés en ce début 2016 !

Un travail de veille mais aussi de toi-lettage des bases de données a permis de recenser d’ores et déjà 4400 loge-ments/hébergements, soit 1000 de plus que ceux qui étaient déclarés. Bastien assure une veille sur une trentaine de Sites Internet, sans oublier les infor-mations qui lui sont communiquées par les voisins et autres… Si la taxe de séjour collectée par les 10 communes représentait près de 1,2 millions d’€

ces dernières années, la CdC n’a pas encore de visibilité suffisante pour évaluer quel montant elle atteindra en 2016, des simulations devraient toutefois lui permettre de l’évaluer.La CdC, qui souligne que c’est l’ancien système qui était très inéquitable, puisque par exemple un meublé de Saint-Martin payait une taxe de séjour à l’année alors qu’un meublé de La Flotte ne la payait que sur 3 mois, entend créer un collectif des meu-blés, qui sera d’ailleurs partie prenante dans la SPL « Destination île de Ré », l’office de tourisme de pôle désormais en place depuis le 1er janvier 2016. Celle-ci souhaite accompagner les meublés dans une meilleure commer-cialisation et les aider à lutter contre la concurrence déloyale de nouvelles formes d’hébergement qui échappent pour le moment à la fiscalité. Un Site Internet leur sera dédié, en partenariat avec une plateforme nationale, d’ail-leurs en mesure de collecter la taxe de séjour à la source pour les meublés. Un guide des meublés devrait sortir courant avril sur lîle de Ré, rappelant les obligations de chacun.Les meublés classés bénéficieront de services spécifiques dès 2016/2017 et paieront dès cette saison 2016 une taxe de séjour moins élevée que celle des meublés non classés. L’objectif est

d’inciter le plus grand nombre d’entre eux à se faire classer, ce qui leur per-mettra d’ailleurs de justifier leurs tarifs auprès des clients et de bénéficier d’un abattement fiscal important, au plan national. Le classement permet aussi d’être payé en chèques-vacances, or nombre de familles sélectionnent sur ce critère leur hébergement de vacance. Aujourd’hui plus de 1000 hébergements rétais sont classés sur 4000, et 70 demandes de classement sont à l’instruction en Préfecture, tan-dis que les déclassements sont rares.S’il est clair que le changement des habitudes inhérent aux nouvelles modalités de collecte de la taxe de séjour mécontente certains héber-geurs rétais - déclarés ou non décla-rés jusque-là - une harmonisation à l’échelle de l’île de Ré va dans le sens d’une plus grande équité, souhaitable pour ne pas favoriser d’importantes distorsions de concurrence d’une com-mune à l’autre ou d’une forme d’hé-bergement à l’autre. L’optimisation de cette collecte permettra à l’île de Ré de déployer une vraie stratégie touristique de territoire, le produit de la taxe de séjour servant aussi au financement des actions d’accueil, d’information et de promotion touristique portées par la CdC et l’Office de Tourisme de pôle.

Nathalie Vauchez

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a c t u a l i t é

La Maline, entre incertitudes et engagement

Le salon « Créations et passions » a fait le plein

a g a s s o c i a t i o n r é t a i s e d e d é v e l o p p e M e n t c u l t u r e l ( a r d c )

6 è M e s a l o n d e s a r t s d é c o r a t i F s a u B o i s - p l a g e

Les différents bilans présentés par Catherine Wojcik et Paul Neveur lors de l’assemblée générale de l’ARDC La Maline mardi 8 mars dans la grande salle de spectacle de l’institution culturelle rétaise ont fait état du succès continu de l’association. Mais aussi des incertitudes qui la travaillent, auxquelles Lionel Quillet a tenté de répondre par le renouvellement de l’engagement de la Communauté de Communes.

500 visiteurs ont pu découvrir les 12 et 13 mars les créations de 25 exposants réunis par le Foyer du Bois-Plage, sous l’égide d’Annick Delalleau, la présidente, soutenue par Marie-Laure Verret.

Le rapport d’activité a été pré-senté par Catherine Wojcik, la directrice, qui a souligné la

« réactivité du personnel pour que la Maline tourne ». Concernant les différentes activités, les entrées de cinéma sont en baisse, du fait prin-cipalement de l’absence de films à grand succès cette année, contrai-rement aux années précédentes : 32 024 entrées, 1281 séances pour 210 films projetés.

un taux de remplissage des spectacles de 57 %

Les travaux sur le Mail de La Couarde ont également affecté la fréquen-tation de la salle. Concernant les spectacles, les incertitudes quant au calendrier des travaux rendent difficile et parfois plus coûteuse la programmation, compte-tenu des délais nécessaires dans leur préparation. Résultat : moins de spectacles, et moins de recettes. 37 spectacles ont été produits, avec 49 représentations. Et un taux de remplissage moyen de 57 % pour 7838 spectateurs. Le rythme de spectacles pour les écoliers a été maintenu (7 spectacles et 2593 entrées), mais leur coût s’est révélé plus élevé, du fait des nouveaux

rythmes scolaires qui rendent plus difficile l’organisation de cette activité. La Maline maintient son activité en direction de différents publics spécifiques : SPIP (Service pénitentiaire de probation et d’in-sertion), Restos du Cœur, etc. Mais aussi avec les associations telles que Ciné 17 ou Cinéphile. Concernant précisément le cinéma, la prochaine saison sera marquée par la déma-térialisation des projections. Coup du sort, une poutre surplombant la scène a fléchi, impliquant des travaux d’urgence auxquels a fait face la Communauté de Communes mais impliquant l’annulation de certains spectacles (notamment Romeo et Juliette).

« Garder le moral »

Le président de l’ARDC, Paul Neveur, a invité à « garder le moral » face à ces « sujets difficiles » en

recommandant d’avancer « pas à pas ». « C’est quand on a l’impres-sion que tout fout le camp que les solutions arrivent ». Reconnaissant que la temporalité de la rénova-tion est « trop longue », même si « huit ans c’est normal pour un élu », Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes, a rap-pelé que les élus sont « unanimes à considérer que la Maline est essen-tielle ». « C’est un projet fort et indispensable pour la collectivité et à La Couarde », rappelant que La Maline a été le « premier grand projet » de l’intercommunalité. Une salle culturelle pour le nombre d’habitants de l’île, a-t-il jugé, c’est « normal » : se réjouissant que les dépenses n›augmentent pas, il a assuré que la Communauté de Communes prendrait en charge le déficit régulier, compte-tenu du fait que certaines activités ne

peuvent pas être rentables (spec-tacles enfants, etc.). « Nous ferons l’investissement de La Maline » a-t-il rappelé, tablant sur une livrai-son de la « nouvelle Maline » fin 2018/début 2019. Un accord a été trouvé avec les services de l’État grâce à la bonne relation avec le nouveau préfet qui a demandé que « la salle soit un peu remon-tée » pour prévenir les risques de submersion. Les services de l’État reconnaissent l’utilité d’une salle comme La Maline. « Le projet sera validé en mai », et la demande de permis de construire déposée en juin. Seul risque pour ce projet, ont reconnu Paul Neveur et Lionel Quillet : les contentieux éventuels.

Pour Paul Neveur, avoir une deu-xième salle « va apporter un plus : cela va décupler les possibilités et permettra de faire beaucoup plus de résidences d’artistes, plus de séances de cinéma, plus d’art et d’essai ». En outre, « sur un même endroit, cela coûte moins cher » : « cela permettra de repartir pour 20 ou 30 ans avec un outil perfor-mant » !

Jean-Baptiste Le Proux

Plusieurs associations étaient présentes : le « Club villa-geois » de Saint-Clément des

Baleines, « Loisirs créatifs mari-tais », « La vague bleue », le FJEP (Foyer de jeunes pour une édu-cation populaire) du Bois-Plage.

Des professionnels et des ama-teurs ont exposé leurs œuvres : peintures, artisanat céramique, compositions de nœuds marins (bracelets, porte-clés…), pou-pées, napperons, objets fabriqués en bois. Parmi ces « créateurs

passionnés », l’un d’entre eux a présenté ses compositions d’Iké-bana (art floral japonais).Un nouveau succès pour le salon et beaucoup de satisfaction pour les organisateurs.

Jacques Buisson

Le président de l’ARDC, Paul Neveur, a invité les adhérents à garder le moral.

25 exposants réunis.

Le goût de l’été à la Galerie du Portg a l e r i e - r i v e d o u x - p l a g e

L’artiste peintre Geneviève Baudoin revient du 18 avril au 1er mai. Elle exposera ses toiles à la Galerie du Port à Rivedoux-Plage.

C’est une toile intitulée Le goût de l’été qui donne le ton à cette exposition très person-

nelle consacrée aux « couleurs et à l’ambiance radieuse de bonheur et d’harmonie particulière à Ré », selon l’artiste. Geneviève Baudoin exposera des gouaches et dessins datant de l’époque où elle vivait dans l’île : bateaux et barques en bois, pêcheurs refaisant les

peintures ou les réparant, plages et marais salants ainsi que trois projets d’affiche.Pour les toiles à l’huile, plus récentes, elles ont été faites « dans le même esprit que Le goût de l’été, en me promenant dans mes souvenirs ». Les autres toiles présentées sont son vécu d’ail-leurs et son expression qui prend sa source sur le motif et permet

de faire un voyage dans ses sen-sations au moyen de formes, de rythmes et de couleurs.

CB

Une exposition très personnelle.

Galerie du Port 183 avenue Albert Sarrault Rivedoux-PlageHoraires : 11h-13h et 16h – 19h30

Page 9: Ré à la Hune n° 133

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s av e u r s

9

L’Azuré, une gamme de vins rétais issue de la culture biologique

l a n c e M e n t

Sous la conduite de la cave coopérative Uniré, les Vignerons de l’île de Ré ont lancé en ce début de printemps 2016 leur première cuvée issue de vignobles inscrits dans un processus de conversion vers l’agriculture biologique.

Portant le doux et évocateur nom de « L’Azuré », cette nou-velle gamme est cette année

proposée en vin rosé, avant d’être développée les saisons prochaines en cépages blanc et rouge.De la vigne à la bouteille, l’Azuré rosé est élaboré dans le respect de l’environnement rétais afin de pré-server la biodiversité et le caractère de nos terroirs. Et quel meilleur symbole pour ce vin que l’Azuré du Serpolet, un papillon qui s’épa-nouit dans les écosystèmes équili-brés, dont la présence sur l’île de Ré témoigne de ce travail en harmonie avec la nature ? L’ensemble du vignoble rétais est déjà traité depuis cinq ans par la méthode dite de « la confusion sexuelle » qui s’impose comme une alternative d’avenir pour une viticulture biologique. Souhaitant aller encore au-delà, avant tout par conviction, plusieurs vignerons de

Sainte-Marie, Le Bois-Plage et La Couarde ont engagé leur exploitation dans une conversion bio totale ou partielle. Les 4 hectares ainsi cultivés ayant permis la pro-duction de 28 000 bouteilles cette année exclusivement de Merlot rosé devraient monter à 16 hectares d’ici 2017, pour 100 000 bou-teilles commercialisées en cépages rosé, blanc et rouge avec trois assemblages : Merlot, Cabarnet Sauvignon et Cabarnet Franc.Uniré s’est organisée pour que les vendanges bio et traditionnelles aient lieu au même moment, tout comme celles du nord et du sud de l’île de Ré, ce qui suppose de trouver le bon équilibre entre des maturités de rai-sins différentes. Après le passage en pressoir, l’embouteillage sous azote,

permet de limiter l’oxydation.Préserver et valoriser au mieux leurs terres de culture constitue l’une des priorités des vignerons rétais et leur permet aujourd’hui

de proposer une gamme de vins au plus près de la nature, en adéqua-tion avec l’image environnemen-tale de l’île de Ré. L’Azuré constitue l’aboutissement de cette démarche et de l’avis de tous ceux qui ont déjà pu le déguster, ce rosé obtenu avec un millésime favorable est une réussite gustative !

Nathalie Vauchez

Dégustation et commercialisation vous sont proposées à la Cave Coopérative, dans, les restaurants, les caves, et sur les marchés rétais. Prix de vente : 6,40 € la bouteille.

les vignerons de l’île de réSCA UniréRoute de Sainte-Marie17580 Le Bois-Plage en RéTél : 05 46 09 71 61www.vigneronsiledere.com

La première cuvée de Rosé en conversion Bio est une réussite.

Du fenouil dans le Pastis !B o i s s o n a l c o o l i s é e

Ce n’est pas la potion magique de Panoramix, mais la recette est secrète quand même : Didier Dorin produisait du pastis pour ses amis dans sa cuisine. Les amis appréciaient. Il a eu l’idée d’en faire profiter les autres.

Quelques graines de fenouil de l’île de Ré, sur un champ à La Couarde notamment, et

des alentours de La Rochelle sur l’ex-ploitation familiale. Et des plantes diverses, mais rétaises ! Le tout dans de l’alcool à macérer. Le fenouil qui donne à la boisson sa « note anisée » se récolte à l’automne. La graine est séchée, puis mise à macérer dans de l’alcool à 90° (alcool de betterave ou un autre le plus neutre possible), pendant deux

à trois semaines. Comme le fenouil produit un pastis « moins sucré que les autres », ce sont « les plantes qui lui donnent sa rondeur ». Le résultat est donc coupé avec de l’eau infu-sée d’autres plantes. L’assemblage varie et donc le millésime importe ! Résultat : un pastis de dégustation rétais. Les estivants apprécient son « ex-pression aromatique plus raffi-née », explique Elodie Nardèse responsable de la promotion de la

boisson. 5000 bouteilles se sont vendues en 2015. La jeune société vise plus en 2016. Débouchés : la clientèle rétaise, charentaise. Et au national, « des points de vente prestigieux » pour rester sur « le haut de gamme ». Les effluves se font déjà humer à l’international aussi puisque des acheteurs en proposent à des allemands et des hongkongais !

Jean-Baptiste Le ProuxElodie Nardèse se charge de la promotion du Pastis.

www.biscuiteriedere.frZAC des Clémonirands 17740 Ste Marie de Ré

Sablé Rétais à la fleur de selSablé CaramelGalette citronSablé SaléQuart d’heure CharentaisPain d’épicesCake au citron ou caramelLa Brioche

chapellerie “comme au Marché”chapellerie «de sully»

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Page 10: Ré à la Hune n° 133

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f a m i l l e à l a h u n e

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Les écrans ne remplaceront jamais la communication humaine !

c a F é i t i n é r a n t d e s p a r e n t s

Le Café itinérant des parents de l’île de Ré a reçu Brigitte Garnier, médiatrice familiale et conseillère conjugale niortaise pour aborder la question des écrans, ces tablettes, ordinateurs, stations de jeux, téléphones portables qui envahissent nos vies. Et celles de nos enfants.

Elle invite à faire le « test des écrans » dans les familles qu’elle vient aider. Le nombre

de ces envahisseurs « l’étonne souvent ».

une « super nanny » des écrans !

Et il est vrai que les parents sont souvent « débordés » entre « le travail, la fatigue, les tâches ména-gères, etc. : ils se laissent dépas-ser ». Évoquant ses expériences avec des familles qui l’ont consul-tée, cette « super nanny » explique qu’elle établit, avec chaque famille, des « règles claires ». Et, un mois après, elle revient pour faire le point. Citant des « experts », elle indique qu’il y a quatre âges clefs : 3, 6, 9 et 12 ans. Avant trois ans, « il ne faudrait aucun écran ». Rien ne remplace une maman et sa parole pour médiatiser le rapport au réel. « Zéro écran avant 3 ans » devrait être la règle. Entre 3 et 4 ans, une demi-heure par jour, tous écrans confondus (télévision, tablette, etc.). Et jusqu’à 6 ans, pas de consoles de jeux. Certaines images peuvent angoisser les enfants. Ou au mieux, il faut « parler avec les enfants pour qu’ils puissent mettre des mots » sur ce qu’ils voient. « Sinon, ils risquent de faire des cauchemars ». Même « dans Harry Potter, il y a des choses qui font peur ». En parler avec ses parents permet à un enfant « d’extériori-ser » ses peurs, sinon, « il les inté-riorisera ». A partir de 9 ans, une heure par jour commence à pouvoir être la règle, et l’accès à internet devient possible, dans ce temps, « toujours avec un parent ». Après 12 ans l’enfant peut commencer à être laissé seul devant internet, mais toujours une heure quoti-dienne maximum, le cas échéant séparée en plusieurs moments ; Brigitte Garnier cite le cas d’une

famille où étaient distribués des bons horaires quotidiens pour internet, parents compris ! Avec des « conséquences » : le non-respect des règles a des conséquences ; si l’enfant dépasse le temps imparti un jour pour la toile, il s’en trouve privé le lendemain.

apprendre à utiliser intelligemment ces outils

D’autres ont tenté d’autres expé-riences : des journées sans écran pendant les vacances, avec des jeux inventés par les enfants eux-mêmes pour remplacer les écrans : théâtre, mime, chasse au trésor, etc. Des jeux « auxquels ils n’auraient pas pensé et qu’ils ont trouvé plus intéressants » que les jeux vidéo et autres activités virtuelles. Autre danger, en effet que les jeux vidéo ! Certes, il existe des préconisations sur l’âge adapté pour tel ou tel jeu, ainsi que des classifications identi-fiant les types de scènes figurant dans le jeu (violence, sexe, etc.). Mais encore faut-il que les parents vérifient avant d’acheter, ce dont ils doivent prendre le réflexe ! Le seul désir des enfants ne suffit pas. Et si la question des jeux vidéo touche surtout les jeunes garçons, Brigitte Garnier met en garde les parents sur le risque pour les jeunes filles de faire circuler sur internet des photos d’elles-mêmes, notam-ment sur les sites « Facebook » ou « Instagram ». Des sites qu’elles chérissent pour communiquer avec leurs amies, mais où tous ne sont pas des « amis ».Ainsi, entre l’interdiction totale des portables, comme au Collège des Salières pendant les temps sco-laires, et l’invasion non-contrôlée, Brigitte Garnier invite à apprendre à « gérer » ces fameux écrans pour que les enfants utilisent intelli-gemment ces outils « qui peuvent les renseigner sur tout ce qu’ils

veulent, sur des choses qui les feront grandir, réfléchir », mais à la bonne « dose ».

Communiquer et expérimenter autre chose

Car, quand une mère de famille s’interroge sur la capacité des « citoyens lambda » à réagir face à ce modèle de société qui « nous est imposé », Brigitte Garnier insiste sur l’importance de prendre du temps pour être ensemble, en famille. Pour parler vraiment avec son enfant. Pas en faisant quelque chose d’autre ! Combien de déjeuners se prennent devant la télévision, le « JT », qui mange alors la qualité de pré-sence des uns aux autres ? Il vaut mieux partager avec les autres, parler de la journée passée, du samedi et du dimanche à venir ! « Communiquer, communiquer, communiquer », dit Brigitte Garnier. Tout dépend du choix de vie que la famille se donne : « quelles sont nos priorités ? » est la question que doivent se poser les parents. Interrogée par Ré à

la Hune, Brigitte Garnier recon-naît aussi la valeur des activités de substitution comme les activités de groupe qui permettent aux jeunes de « faire autre chose » et ensemble (sport, scoutisme, etc.).

Jean-Baptiste Le Proux

Petits et grands face à l’écran.

Le Café des parents organise un cycle itinérant de conférences gratuites sur la parentalité, au cœur de l’île de Ré. Les prochaines rencontres sont déjà prévues : le 20 mai au Bois-Plage sur le sujet : « au cœur des émotions de l’enfant », avec Isabelle Pineau. Et le 9 juin à la Communauté de Communes à Saint-Martin, cinq spécialistes de l’enfance répon-dront aux questions qui peuvent d’ores et déjà leur être posées par écrit de manière anonyme dans les boîtes mises à cet effet dans les différentes écoles de l’île.

Page 11: Ré à la Hune n° 133

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s o c i a l à l a h u n e

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Ré Espace Formation, au service des entreprises rétaises

Une équipe dynamique et des bénévoles motivés

o r g a n i s M e d e F o r M a t i o n

a g d e l a F a r a n d o l e

Organisme autonome et indépendant rétais, le centre Ré Espace Formation est dédié à la formation continue des entreprises rétaises, des associations, des demandeurs d’emploi et des particuliers.

Après une période d’inquiétude liée à la démission de la présidente de l’Association La Farandole, l’assemblée générale du 24 mars a permis de reconstituer un conseil d’administration complet et motivé.

Le conseil d’administration, présidé par Alain Renaldini, gère l’asso-ciation déclarée avec un numéro

d’existence attribué en mai 2015 par la cellule de formation continue de Poitiers. Les locaux sont situés au 183 rue des Varennes, dans la zone artisanale du Fonds des Marais à Rivedoux-Plage.

danielle le Bihan, une responsable expérimentée

Titulaire d’une licence des métiers de la cohésion sociale, Danielle le Bihan a une longue expérience de la formation en entreprise. Conseillère en formation à l’ASFO 17 (émanation de la Chambre de com-merce et d’industrie de La Rochelle), conseillère en emploi-formation et ingénierie financière à AGEFOS PME (organisme professionnel collecteur agréé OPCA), formatrice au CIPECMA à Châtelaillon-Plage, et conseillère en insertion depuis 10 ans à la Verdinière, Danielle Le Bihan met sa compétence et son expérience au service des

entreprises rétaises et de leurs salariés.

des formations de proximité adaptées aux

besoins professionnels

Du diagnostic des besoins de forma-tion à l’établissement du plan de for-mation et de son montage financier, Ré Espace Formation apporte une expertise complète au chef d’entre-prise qui validera une proposition clef

en main de formation adaptée, opéra-tionnelle et de proximité. « Un atout considérable pour optimiser le temps de formation et diminuer les frais de déplacements, apprécié par les chefs d’entreprises » souligne Danielle Le Bihan. « Nous sommes habilités à for-mer avec notre équipe pédagogique les salariés d’entreprises, de collecti-vités, d’associations... mais ça peut aussi être des groupes de demandeurs d’emploi constitués par Pôle Emploi ».

des entreprises dynamiques qui s’adaptent

aux nouvelles exigences

La formation des salariés est un inves-tissement durable pour la compétiti-vité des entreprises rétaises. « Dans des secteurs professionnels liés au tourisme comme l’hôtellerie de plein air, la restauration, la grande distri-bution, l’entretien, l’hygiène et la sécurité des locations de vacances... les besoins évoluent vers l’excellence, tant sur le plan technique que celui de la relation commerciale. Nous sommes

aussi prêts à répondre à la demande de tous les secteurs professionnels, dans le domaine de la sécurité au tra-vail, les formations de secouristes du travail, du CACES (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité) », confirme Danielle Le Bihan, qui travaille avec une équipe de formateurs profession-nels spécialisés et un réseau d’orga-nismes partenaires.Forte de 30 années d’expériences au service des entreprises, elle partage ses convictions dans les séminaires qu’elle organise et lors de ses visites aux chefs d’entreprises. Sa compé-tence est appréciée, et les entreprises peuvent en toute confiance déléguer à Ré Espace Formation le montage financier de leur plan de formation et sa réalisation.

Michel Lardeux

La Farandole qui gère à La Flotte l’Accueil de Loisirs des enfants de 3 à 12 ans est la seule struc-

ture associative, tous les autres ALSH de l’île de Ré étant communaux. Hélène Poitte-Sokolsky, fondatrice de la structure aux destinées des-quelles elle a présidé pendant très longtemps et qu’elle continue de suivre en assistant chaque année à l’assemblée générale, en a rappelé les motivations. Parmi lesquelles figure en bonne place l’implication souhaitée des familles dans l’orga-nisation de la structure et le choix des orientations.

un conseil d’administration et des

parents devant s’impliquer

C’est là où le bât a sérieusement blessé en 2015/2016, avec une présidente qui s’est peu investie et n’a pas pour autant sollicité le Bureau de l’Associa-tion, et avec des familles insuffisam-ment impliquées dans la structure. L’équipe salariée de La Farandole, diri-gée par Céline Lacayrouse, n’en a pas moins animé avec professionnalisme et succès les activités proposées aux enfants, bien qu’elle aurait aimé être davantage épaulée.Les effectifs accueillis en 2015 ont un peu diminué, comme partout dans les Accueils de Loisirs de l’île de Ré, mis à part celui de Sainte-Marie, commune qui a enregistré de nombreux nouveaux arrivants avec enfants ces dernières années. Le contexte économique tendu

n’est pas étranger à ce tassement, de nombreuses familles devant contraindre leurs dépenses.

une équipe dynamique

Belle surprise pour Céline et son équipe, le spectacle de fin d’année scolaire a attiré un grand nombre de familles, dont les enfants ont suivi des activités soit en temps périsco-laire, soit durant les TAP, puisque c’est La Farandole qui anime ces derniers, pour le compte de la Commune. Durant les vacances, les activités internes sont complétées par des stages (intercommunaux et organisés sous l’égide de la CdC dans le cadre du PEL) et sorties. Les mercredis de l’année scolaire, un atelier théâtre a été mis en place pour les élémentaires. Quant aux pré-adolescents, qui délaissent les ALSH et ne sont pas encore vraiment autonomes, ils se sont vus propo-ser des sorties inter-ALSH tous les 3ème mercredis de chaque mois : Laser game, sortie nature, grand jeu d’enquête policière, ateliers d’expression et sportifs. Ces ren-contres permettent aux pré-adoles-cents de différentes communes de faire connaissance avant l’entrée au Collège, elles plaisent aux intéressés et rassurent les familles.La Farandole organise aussi des soi-rées jeux pour les familles, comme celle de mars dernier qui a bien fonctionné. Côté bilans financiers, la compta-bilité étant gérée depuis plusieurs

années par la trésorière du conseil d’administration, Valérie Fontaine, La Farandole est à l’équilibre, grâce à une subvention communale de 84 K€ et de 8932 € pour les TAPE, et à des subventions de la CAF (3600 € pour le fonctionnement, 3574 € pour l’investissement). Sa trésorerie est positive. Pour les vacances de Pâques 2016 seront proposés dans le cadre du PEL, un stage roller en commun avec l’Accueil du Bois-Plage, et pour les plus petits un stage de théâtre avec la Compagnie AlumeCiel qui sera clôturé par leur participation à la première partie d’un spectacle. La soirée de fin d’année présentera un spectacle conçu dans le cadre du club théâtre du mercredi et des sketches organisés lors des TAP. Pour l’été 2016, le programme d’activités en cours prévoit du paddle, des randon-nées vélo, sorties piscine ou plage, des grands jeux, de l’équitation, un intercentre avec la Grainetière. Il n’y aura pas de mini camp cet été. La directrice étant en congés maternité n’a pas voulu alourdir la charge de l’équipe, qui sera dirigée en son absence par Jennifer, titulaire du BAFD, présente depuis 10 ans à La Farandole et qui est en train de passer son BPJEPS (diplôme profes-sionnel) en VAE. Vincent, Camille, Marie-Hélène… très appréciés des enfants seront à ses côtés, renforcés par 5 saisonniers.

Nathalie Vauchez

Danielle le Bihan présente Ré Espace Formation.

ré espace Formation Danielle Le Bihan 06 20 71 42 82 [email protected]

Une nouvelle présidente dans la concertationAngélique Berrod, élu présidente lors du Conseil d’Administration du 30 mars, précise à Ré à la Hune : « Mes intentions sont de travailler en équipe pour profiter de la bonne volonté, l’expérience, les idées des membres du bureau et de l’équipe d’animateurs. J’ai bien entendu les attentes de Céline et de son équipe de voir davantage de parents partager et aider par des actions ponctuelles : participer à une séance de basket, de travail manuel, animation musicale… L’ouverture aux parents par le biais d’incitations et d’invitations à participer à la vie du centre de loisirs devrait être une bonne orientation. Cela passera par la concertation des équipes puis de la communication ».

Membres du Conseil d’administra-tion et du Bureau 2016/2017Bureau :Présidente : Angélique BerrodVice-Présidente : Lætitia DellisTrésorière : Cécilia DemoncayTrésorière Adjointe : Aurélie ChoppinSecrétaire : Karen Bourdoux-ThirriotSecrétaire Adjointe : Manuela Lecou-BressyMembres : Céline Blondeau / Maryline Girard / Didier Guyon / Catherine Levron / Nathalie Vauchez

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a s s o c i a t i o n se n v i r o n n e m e n t

12

La confusion sexuelle : tout un programme !v i t i c u l t u r e r a i s o n n é e

L’ensemble du vignoble rétais a été traité par cette méthode qui s’impose comme une alternative d’avenir pour une viticulture biologique.

Eudémis et Cochylis, un joli titre de tragédie grecque qui résonne comme un scénario de

guerre pour les viticulteurs… Plus communément appelés vers de la grappe, ces ravageurs très courants créent des dégâts caractéristiques sur la vigne en s’attaquant à ses grains lorsqu’ils sont en forma-tion. Les adultes du premier vol apparaissent en principe dès avril jusqu’à fin mai, et donnent la pre-mière génération de ces prédateurs appelés « tordeuses ». Le principe de la technique est de perturber la phase de rapprochement des papil-lons mâles et femelles par émission de phéromones en grande quan-tité, et ainsi bloquer le processus de reproduction. Ces phéromones reproduisent la substance naturelle émise par la femelle pour attirer le mâle. Dans l’atmosphère saturée, les mâles sont tout simplement désorientés et donc incapables de localiser les femelles. Adieu les velléités d’accouplement ! Déçus et vexés, les fougueux s’en vont chasser en d’autres terres.L’exceptionnelle douceur de cet hiver a provoqué l’anticipation de

la mise en place ce procédé naturel et non toxique. L’année dernière la pose des capsules avait eu lieu mi-avril, mais cette fois c’est dès le 15 mars que se sont réunis une cin-quantaine de vignerons, pour ce qui est devenu une tradition conviviale.

une mise en œuvre concertée

Pour que le nuage de phéromones soit efficace, les surfaces traitées doivent être d’un seul tenant et dépasser les cinq hectares. Les exploitations étant très parcelli-sées sur l’île, l’adoption de la pro-tection par confusion sexuelle ne pouvait que résulter d’une volonté collective, fruit d’une concerta-tion coordonnée par le GDAD (Groupement de Développement pour une Agriculture Durable). Grâce à l’implication des membres de ce collectif, les terres se sont progressivement libérées de tout résidu chimique permettant à la coopérative de présenter en février dernier le tout nouveau rosé bio, l’Azuré issu des premières parcelles converties. La pose de phéromones

étant plus onéreuse que l’usage des pesticides, Uniré prend cette année le relai de La Communauté de Communes, qui a soutenu durant cinq ans cette démarche respectueuse de l’environnement. Pour cette sixième édition, c’est l’ensemble du vignoble (500 hec-tares contre 362 l’année dernière) qui a pu être traité à l’exception de quatre exploitants récalcitrants à La Couarde.

un nouveau dispositif

Tandis qu’il s’agissait de capsules à disposer les années précédentes, Francis Bourriau, Responsable Technique à la Coopérative a choisi de tester un nouveau dispositif découvert à Bergerac en juillet à l’occasion du séjour d’observation que propose chaque été Uniré dans un autre vignoble. Venu spéciale-ment de Milan, Guido Cavagnero a présenté les nouveaux diffuseurs distribués par la compagnie CDC Biogard dont il est responsable commercial. Cet ingénieur agro-nome expliquait que la marque travaille depuis plus de 30 ans à accompagner la lutte biologique en élaborant des produits phyto-pharmaceutiques toujours plus techniques.

De petites tiges, semblables à des linguines remplacent désormais les capsules sujettes à la prise au vent. Légères et très manipulables, il suf-fit de les nouer à la branche grâce

au fin fil de fer qui les composent. La pose s’en trouve facilitée, ce qui n’est pas négligeable considérant que 275 000 liens ont été néces-saires pour couvrir le vignoble ! « L’année prochaine, les diffuseurs devraient être biodégradables » a annoncé Guido, qui espère que dans dix ans, 30% de la vigne sera traité en confusion.

entraide et convivialité

Très motivés, les vignerons se sont réunis au petit matin jusqu’au 22 mars pour sillonner les vignes du Sud au Nord de l’île et installer les diffuseurs sur les ceps, à raison d’un diffuseur pour 20 mètres car-rés. Quelques uns venus soutenir la démarche en « amis », comme Stéphane Thomas, le sommelier du Chat Botté à Ars, n’ont pas hésité à prêter main forte aux équipes.Si l’ambiance de ces journées sem-blait récréative, l’opération était néanmoins très bien encadrée pour respecter les plans de pose et couvrir de manière uniforme les îlots concernés. « Il faut compter en moyenne une heure de travail par personne pour disposer 550 tiges par hectare » expliquait Carole Pardell. La Présidente du GDAD se réjouissait par ailleurs que cette nouvelle méthode ait permis de protéger cette fois la quasi tota-lité des vignes. Globalement ce nouveau marché, soutenu avec l’appui de Christine Monier, spécia-liste phyto et semences et respon-sable des achats de l’UDCA (Union Départementale des Coopératives Agricoles) s’élève à 70 000€. Une enveloppe identique au budget 2015 pour une superficie traitée accrue de 30% !Ces journées de travail intense mais portées par le groupe étaient ponctuées d’un déjeuner convivial à la coopérative, symbole de la cohésion d’une équipe qui s’ins-crit dans l’avenir de la viticulture citoyenne.

Marie-Victoire Vergnaud

Jérôme Poulard, Technicien de cultures à la Coopérative, Guido Cavagnero, responsable commercial de la CDC Biogard, Francis Bourriau responsable technique

de la Coopérative et Christine Monier en charge des achats de l’UDCA.

Les nouveaux diffuseurs se nouent autour des branches

Horaires mi-saison*

Jeudi : 9h-13h

Vendredi : 9h-13h / 15h-19h

Samedi : 9h-13h

* Du 14 avril au 11 juillet

et du 28 août au 29 septembre

Horaires d’été* Tous les matins 6J/7 de

9h à 13h (fermé le dimanche)

ainsi que le vendredi

après midi 15h-19h

* Du 11 juillet au 28 août

Vos produits fermiers de qualité directement issus des producteurs locaux.

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Chemin des Guignardes - 17580 LE BOIS PLAGE

Tél : 05 46 69 30 45

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p a t r i m o i n e

13

s i t e r e M a r q u a B l e

Terrain militaire interdit au public mais bien connu des rétais, c’est une zone

boisée d’environ 35 ha située en bordure de l’océan qui com-porte les vestiges des bâtiments militaires construits par l’armée allemande pendant l’occupation. Abandonnés depuis 70 ans, les bâtiments qui subsistent ont subi les outrages du temps mais aussi, pour quelques-uns, les dégrada-tions, tags, dépôts de gravats et déchets en tous genres, laissés par des passants irrespectueux. Ces îlots d’insalubrité contrastent avec la beauté et la quiétude de la nature environnante restée à l’état sauvage.

un peu d’histoire…

Dès juillet 1940, l’Ile de Ré est occupée par les troupes alle-mandes alors que, dans le même temps, celles–ci construisent à La Pallice une base de sous-marins de première importance pour le secteur Atlantique, la 3ème flot-tille. C’est pour défendre cette position stratégique qu’entre 1942 et 1945, les allemands choisissent l’Ile de Ré, située en face, pour implanter tout un sys-tème de défense, soit plus de 300 bunkers. Le site de Karola qui regroupe les batteries de côte appelées Karola, Kathe et Kora

est le plus important du secteur, de la Vendée à Bordeaux, car doté de la plus grosse puissance de feu.Le site de karola proprement dit, occupé par la Marine, ne couvrait que la partie la plus proche de la mer et consistait en deux tourelles doubles de tir. La tour de direction de tir qui sub-siste encore très distinctement, culminant à 23 mètres de hauteur, était située dans le périmètre de la batterie Kora qui dépendait de l’Armée de Terre. Cette tour était

employée à la fois comme poste de conduite de tir et poste de com-mandement pour les deux batte-ries. Elle comportait, aux niveaux supérieurs, des postes d’observa-tion équipés, notamment, d’une binoculaire, une cabine blindée périscopique, une coupole blin-dée télémétrique comportant un télémètre Zeiss de 10 mètres d’en-vergure, capable d’une rotation à 360° et assurant une portée de 35 à 40 km.

Accolée à la bat-terie Kora, une autre batterie, Kathe, occupée par la Marine Flak, spécialisée dans l’utilisation de canons anti-aériens, assurait la défense aérienne.

Jusqu’à quatre cents soldats alle-mands, apparte-nant pour moitié à l’Armée de Terre et pour moitié à la Marine, ont été stationnés sur le site. Logés dans des baraquements en bois construits sur semelles béton, ces soldats disposaient également de petits bâtiments où étaient propo-sées des soirées avec spectacles. Le site constituait un véritable village et vivait comme tel, avec des bâtiments abritant aussi cuisines, infirmerie, aumônerie, garage, écurie avec quelques che-vaux ainsi qu’une police militaire propre au camp.

un projet d’aménagement culturel et touristique

de la CdC

De tous ces aménagements, il ne reste que des vestiges disséminés

sur la superficie du terrain et seuls les emplacements des construc-tions militaires sont aisément repérables. A l’heure de l’enlè-vement des blockhaus de la Conche, aménager cette zone et l’exploiter raisonnablement d’un point de vue touristique contri-buerait à préserver ce patrimoine

historique comme cette réserve écologique d’importance pour la flore et la faune ; c’est le projet du Président Lionel Quillet et de la CDC. La zone, actuellement encore propriété du Ministère de la Défense, devrait être bien-tôt cédée à l’ONF qui en assure-rait le nettoyage et l’entretien avant que ce projet d’exploita-tion culturelle et touristique se réalise.

Jocelyne Chrétien, d’après les informations aimablement

fournies par Hervé Sinquin, responsable passionné du Musée de la Deuxième

Guerre Mondiale, « Le Bunker » à La Rochelle.

Les vestiges d’une batterie en zone Kora.

La tour de direction de tir.

Un bâtiment et la tour de direction de tir qui émerge des arbres.

Le site de Karola, patrimoine historique de la deuxième guerre mondiale A Ars en Ré, il est un site remarquable alors qu’inexploité au plan touristique, celui de la batterie Karola.

vec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de Saint-Martin, un « Bistrot »

devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement.Le Chef, Yann Crépin, qui officie depuis 11 ans aux fourneaux, ne propose que du « fait maison » : des plats de poisson bien sûr concoctés tout en finesse, la fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement…Côté desserts, les profiteroles de Yann, élaborées avec des choux fabriqués sur place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner !La terrasse extérieure chauffée et protégée par un store, baignée de soleil toute la journée à la belle saison, offre une vue imprenable sur le port de Saint-Martin !

A

Le bistrot du marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 5 a v R i l 2 0 1 6 | n ° 1 3 3 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr14

m o d e à l a h u n e

Jolies Réthaises : la petite marque qui monte !

Elégance et convivialité à Intermarché pour un défilé de mode très applaudi

a c c e s s o i r e s d e M o d e

d é F i l é p r i n t e M p s - é t é

Elles sont Réthaises, elles sont jolies : Perrine Thomas et Lucille Parles ont créé « Be chic, Be frenchy, Be Ré » un concept qui passe le pont…

A l’invitation de Séverine Desmereau, de nombreux clients ont assisté autour du tapis rouge, à la présentation de la mode printemps-été 2016 Intermarché, le 8 mars dernier.

Beau succès pour la marque qui vient tout juste de souf-fler sa première bougie ! Au

point que les deux fondatrices, qui se sont rencontrées en travaillant sur les marchés de l’île en sont à ralentir le rythme pour gérer la croissance comme disent les économistes… Les cabas, qu’elles ont imaginés alors qu’elles vendaient des nappes en toile de jute, se convoitent désor-mais à Paris et commencent à enva-hir la côte atlantique. Tout le monde en veut, les commandes pleuvent mais il n’est pas question pour ces deux entrepreneuses avisées de passer à l’industriel. La qualité avant tout ! Pour des sacs dont elles veulent continuer à maîtriser la production et la vente. Le binôme s’inscrit dans une démarche éthique,

tant s’agissant de la provenance des matières pre-mières que du prix de vente de ces cabas « made in Ré ». Pas de course au business donc pour Lucille et Perr ine qui tiennent à conser-ver leur signature : l’identité insulaire.

Pratique, résistant et joli, c’est Le sac à tout faire !

Très chics il est vrai, ils ont le goût authentique qui caractérise les valeurs symboliques de l’île. Un for-mat unique et forcément familial (la base pour le marché ou la plage), une matière première brute et sans apparat : le jute, vrai et simple, puis le détail des anses (œillets et mous-quetons sont inoxydables), en très beau cuir, solide et brut qui vient ajouter une touche d’élégance. La formule a tout de suite fonc-tionné, tant et si bien que les créa-trices l’ont élaborée en ajoutant une pochette intérieure à la demande des clients. Les finitions sont par-faitement soignées et la nouvelle collection vient juste d’arriver, pour

assurer un été haut en couleurs. Alors que les Modèles qui ont lancé la marque n’étaient proposés qu’en couleur naturelle, la nouvelle col-lection s’étoffe de six visuels et se décline en kaki et en bleu. Les pétil-lantes apprécieront le pailleté de la version naturelle en lurex.

une aventure inspirée par la douceur de vivre locale

Alors que Lucille tenait le stand sur le marché d’Ars l’été dernier, la marque s’est vue propulsée par Nathalie Dubois, experte en création d’évènements autour de produits originaux. Figure connue des célé-brités, elle a eu un coup de cœur pour ce sac chic et pratique qu’elle a choisi de défendre à l’occasion des Césars. Acteurs et actrices se sont bousculés lors de l’évènement organisé à Paris en février dernier, en marge de la cérémonie, enchan-tés de découvrir la fraîcheur d’une marque à l’identité forte. Gérard Darmon et Pascal Elbé, habitués de l’île ont promis de venir cet été s’ap-provisionner sur le marché. Bonne idée ! Puisque, fidèles à leur ligne de conduite, les deux jeunes femmes ont décidé de pratiquer un prix spé-cial « île de Ré ». Privilégiant ainsi le circuit court, vous pourrez bénéficier

de 10€ de réduction en achetant le cabas Jolies Réthaises sur place, à la senteur du souvenir.

Marie-Victoire Vergnaud

Un événement préparé par toute l’équipe d’Intermarché de Saint-Martin, avec beau-

coup de motivation et d’application.

un projet d’équipe original et fédérateur

Magie du spectacle, en coulisses, les employés du magasin et leurs enfants se transformaient en élé-gants mannequins, pour présenter les modèles de vêtements en vente dans le rayon textile d’Intermarché. Le concept de la présentation est original et agréable, car hommes, femmes et enfants, choisissent dans le magasin les tenues qu’ils désirent

porter et présen-ter. L’ambiance était conviviale et les partenaires du défilé, New Head coiffure, Ré Aly’s coiffure, la Belle de Ré, tous de Saint-Martin, ainsi que New Eclats du Bois-Plage, s’activaient avec talent pour coif-fer et maquiller

les mannequins.

Sous les feux des projecteursBien chauffé par une excellente musique, le public a réservé un accueil très chaleureux à Séverine, parfaite présentatrice, rythmant le défilé et commentant la présen-tation des tenues, des accessoires assortis, chapeaux, foulards et sacs… en provenance directe des rayons du magasin.Le thème marin est toujours for-tement plébiscité par la clientèle. Marinières, tee-shirts, débardeurs, bermudas, jupes, shorts, panta-courts… permettent en effet des

assortiments inépuisables, parfai-tement adaptés à l’ambiance et au mode de vie rétais.Le thème bohème plaît toujours, avec des modèles colorés et souples, réalisés dans des matières naturelles et légères, des mailles ou des den-telles délicates. Le romantisme n’est jamais loin. Les robes bien coupées mettent en valeur les silhouettes. Les hauts délicats agréables à porter, se marient avec les jupes, les panta-lons… La gamme « homme » mêle subtilement confort et élégance.Le thème liberty innove avec des modèles colorés, faciles à porter, qui se personnalisent par combi-naison d’un large choix de hauts et de bas. A chacune son style, son imprimé fleuri, sa blouse ou ses cou-leurs pastels pour un assortiment réussi et un look décontracté. Les plus audacieuses s’autoriseront la transparence des mousselines.La balade en ville devient un vrai plaisir, avec des modèles décontrac-tés, confortables, qui se déclinent en une variété de styles et de couleurs pour toute la famille.Le thème chic met l’élégance d’une tenue de soirée à la portée de

chacun avec une gamme de vête-ments noir et blanc, confectionnés dans de belles matières, fluides, faciles à porter.Enthousiastes les invités et clients se sont ensuite retrouvés autour d’un appétissant buffet et au rayon textile, pour l’achat de leur modèle préféré. Sandrine Desmereau a féli-cité l’ensemble de son équipe, tous les partenaires et acteurs, pour leur

implication dans cette réussite spec-taculaire et conviviale, et informé sa fidèle clientèle que tous les modèles présentés dans cette collection prin-temps-Eté 2016 étaient en vente dans les magasins Intermarché de Saint-Martin et de La Flotte.

Michel Lardeux

Les nouveaux modèles.

Défilé en famille.

Des tenues de soirée.

Avec Christophe Lambert.

Boutiques points de vente : - Saint-Martin-de-Ré : Clo & Nina,

Migration, Comme au Marché. - Le Bois-Plage : Migration- La Flotte : Locyca’s- Les Portes : Les cotonnades d’Izia - La Couarde : Rêves d’îles www.jolies-rethaises.com

Page 15: Ré à la Hune n° 133

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ç a b o u g e à …

15

Des festivités printanières très populaires à Loix… l o i x

Les Loidais s’apprêtent à célébrer l’arrivée du printemps à leur façon, avec deux temps forts ouverts à tous.découvrir le village

avec le « jeu de Loix »Tout d’abord, le fameux « Jeu de Loix » qui mêle activités sportives, ludiques et intellectuelles. Ce jeu avait été imaginé par Mylène Buisson, présidente à l’époque de l’association BLJ (Bougez les jeunes), en partenariat avec la mairie, l’office de tourisme et le club des aînés. Le « jeu de Loix » a été repris et réor-ganisé par Séverine Drahonnet (de l’office de tourisme), en 2010. Depuis lors, cette dernière s’efforce de donner une édition annuelle. Le but du jeu reste de faire découvrir le village et son histoire.Samedi 23 avril, dès 9h30, les équipes seront attendues place de l’église. Il y aura 6 épreuves, correspon-dant chacune à un lieu différent de la commune. C’est un « rallye vélo », ouvert à tous. Les enfants doivent obliga-toirement être encadrés par leurs parents.Avant le départ, un badge sera remis avec le numéro de l’équipe ainsi que la « carte aux trésors », plan où se trouvent les différents points du parcours. Au verso, les concurrents colleront une vignette dès qu’ils auront validé leurs

réponses à chaque passage indiqué. L’objectif, bien entendu est d’arri-ver le(s) premier(s) avec toutes les bonnes réponses.Plusieurs associations, la mairie, les services techniques, des bénévoles sont partie prenante de cette ori-ginale initiative. L’année dernière, 30 équipes (soit 103 concurrents) ont par-ticipé au « Jeu de Loix ». L’inscription est gratuite au bureau d’accueil de Loix (ex office de tourisme).

Saveurs locales, trocs de boutures et de

graines, et course d’escargotsEnsuite, le village connaîtra une nouvelle édition de « Fourchettes, binettes et compagnie… ». Tou- jours dans l’esprit « Citta-slow » du village (bien vivre en prenant son temps…), une animation festive de grande qualité sera proposée aux Loidais le dimanche 15 mai à partir

de 9 heures jusqu’en fin de soirée.Pour les gourmets et gourmands, « Four-chettes » se dérou- lera sur la place de l’église et accueillera des producteurs locaux (pommes de terre, confi-tures, sel, huîtres, bière de Ré, pineau…).Côté « Binettes » se retrouveront des pépi-niéristes, des fabricants de paniers d’osier, place du marché où l’on troquera boutures, graines et plantes… Les écogardes tiendront un atelier sur les plantes invasives. Les services techniques proposeront un stand « bouturage et rempo-tage ». Les « P’tits vers du fier » seront également présents.Deux innovations cette année : des composteurs seront offerts par la CdC. Ensuite, on aura l’occasion de découvrir les activités de l’asso-ciation « Graines de troc ». Une association de Lagord qui a créé une plate-forme en ligne dans le but d’échanger des graines et de constituer une « granothèque »…Bien entendu, la traditionnelle course d’escargots se déroulera devant une foule de curieux, à partir de 11 heures. Le « cagouillo-drome » sera placé devant l’église, Lionel Quillet, premier magistrat de

la commune, commentera l’épreuve avec la même fougue et le même enthousiasme que les années précédentes.En dehors de ces deux rendez-vous, particulièrement conviviaux, le bureau d’accueil du tourisme propose une série d’expositions artistiques (une par semaine), des ateliers pour enfants, des balades aquarelles, un spectacle de marionnettes (théâtre d’Aurina le 22 avril), les contes d’Isabelle Babaud-Messager (26 avril), visites de l’écluse (8 et22 avril). Les éco-gardes organiseront une sortie « découverte de l’estran » (20 avril). Pour finir, la « chasse au tré-sor » reprendra tous les mercredis après-midi.

Jacques Buisson

Le « cagouillodrome ».

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Le complexe sportif situé au cœur du village artisanal de Loix, est ouvert depuis bientôt un an (17 avril 2015). Il a été officiellement inauguré le 24 juin dernier, en présence, notamment de Jean Gachassin, président de la FFT (fédération française de tennis).

Deux courts couverts en terre battue (les seuls sur l’île), deux

courts extérieurs également en terre battue, un court extérieur en béton poreux, un mini-tennis, deux salles de squash, une salle mul-tisport et un « club house » convivial, très fréquenté (y compris hors-saison). Le complexe est parfaitement adapté pour recevoir tout public handicapé.

des locaux qui abritent un club en parfaite santé

Le LTC (Loix tennis club) compte,

aujourd’hui, 160 adhérents, dont 136 licenciés (certains adhérents sont licenciés dans d’autres clubs). Six équipes évoluent en cham-pionnat (une en pré-régional et 5 en départemental – dont une équipe de 9-10 ans-). Sur l’année écoulée, six tournois ont eu lieu : « jeunes » à la Toussaint, « adultes » (cham-pionnat hiver de Ré), « jeunes » à Pâques, « adultes » à la Saint-Jean, « jeunes » en juillet et, enfin, l’ « open de Loix », pour les adultes, en août.A propos des activités de squash, le LTC compte 50 adhérents (dont 40 licenciés), des joueurs rétais dans leur grande majorité. Une équipe est engagée en championnat régional. Depuis la mise en place des salles, le club a organisé deux tournois qui ont connu un succès certain.Le complexe sportif est ouvert tous les jours de 8h à 21h en juillet et août. Pour le reste

de l’année, de 9h à 20h, en période de vacances scolaires et de10h à 13h – 15h à 20h, hors période.

un encadrement performant et efficace

Louise Franchet (diplômée d’Etat stagiaire, en formation au CREPS de Boivre), assure la gestion et l’encadrement des jeunes. Cédric Corpechot (diplômé d’Etat) est arrivé de Sceaux en juin dernier, après 15 ans d’enseignement dans la discipline. Il gère les stages et donne, avec Louise, des cours tout au long de l’année pour une quarantaine d’ins-crits à l’école de tennis. Deux nouveautés sont en train de se mettre en place : des stages de « baby-tennis » pour les enfants de 3 ans et un stage « tennis-squash », ouvert à tous (de 7 à 77 ans…).

Jacques Buisson

L es chromes ont rutilé sous le soleil, et les

sirènes retenti sur les routes de l’Île de Ré dimanche 3 avril. C’était la pre-mière sortie du club des automobiles classiques que les amoureux de la voiture ancienne sont en train de mettre en route. Guy Léonard, Pierre Adam, Joël Guillon avaient donné rendez-vous aux propriétaires rétais de belles voitures d’avant 1990 pour un tour de chauffe, pascal et printanier. Les habitants de Rivedoux, La Flotte, La Noue et Sainte-Marie ont apprécié ce défilé dominical de belles rétaises qui en ont sous et sur le capot. Porsche, Aronde, Mercedes, Panhard (Diamant), Traction, Triumph, Dauphine, Peugeot (177b, un modèle des années 1930, 203, 403, 404, etc.) 2CV, Golf, etc. ont fait tourner le moteur, chauffer la gomme, écarquiller les yeux, et fuser les interjections admiratives. Un questionnaire était lancé pour recevoir les avis des passionnés qui veulent se rassembler autour de l’automobile classique dans une ambiance d’amateurs éclairés mais pas prétentieux ! Des passionnés qui ont la « nostalgie » des belles voi-tures d’une autre époque. Selon Guy Léonard, il y a environ 75 belles voitures recensées sur l’île. De quoi faire de beaux défilés, de beaux mariages et passer de bons moments tout simplement. En présence de Jean-Roch Lebossé, président de la Section Charente-Maritime de l’Automobile Club de France, Pierre Adam, qui était aussi à l’initiative de cette première sortie saluait le fait que l’UNESCO a déclaré 2016 « année du patrimoine automobile ». Une bonne année pour lancer le cercle !

Jean-Baptiste Le Proux

Le squash a ses adeptes.

Une Peugeot 117 b de 1926 !

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L e s g e n s d ’ i c i

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« Kader » au service des bébés d’Afriquea s s o c i a t i o n h u M a n i t a i r e

Mireille Baril fait preuve d’un dévouement à toute épreuve pour son association « Kader ».

En 1998, Mireille, infirmière de for-mation, travaille au centre hos-pitalier de Ouahigouya, dans la

région Nord-Est du Burkina-Faso, au sud du Sahel. A cette époque, elle fait la connaissance du professeur Zala et depuis cette date, une complicité sans faille s’est instaurée entre eux deux. Devant l’importance du taux de mortalité chez les nourrissons de moins de 2,5 kg (90%), Mireille a très rapidement pris conscience de la nécessité impérative de fournir du lait « premier âge » au centre hos-pitalier. C’est un produit qui coûte très cher et pour parvenir à ses fins, Mireille crée l’association « Kader » en 2003, dont le but principal est de récolter des fonds via des lotos et

concours de belote à Loix ; elle reçoit aussi une subvention de la munici-palité et des dons de particuliers.

18 ans de généreux servicesMireille Baril se rend tous les ans en Afrique. Elle contribue au dévelop-pement et à l’organisation du centre médical pédiatrique « Persis » créé en octobre 2004 par le professeur Zala. Ce dernier refuse le principe de faire payer avant de donner les soins aux bébés. Il a mis en place des activités annexes (deux blocs opé-ratoires, une salle d’échographie, une de radiologie) et récupère, ainsi,

des sommes qu’il peut consacrer au secteur pédiatrique.Mireille a atterri au Burkina-Faso le 22 février dernier, en plein couvre-feu. Elle a constaté le bon fonction-nement du centre et d’importants progrès dans la lutte contre la mor-talité infantile grâce à l’approvi-sionnement en « lait premier âge ». Dès son retour, elle nous a confié avec beaucoup d’enthousiasme : « L’humanitaire, c’est bien le pro-fesseur Zala, pas moi… Lui et son équipe sont désormais autonomes à 80%. C’est très encourageant… »

Jacques Buisson

Fournir du lait 1er âge, le but de « Kader ».

Elles pensent et vivent « cheval »p o r t r a i t s c r o i s é s – v é r o n i q u e v i g o u r o u x e t c a p u c i n e n i c o t

Acharnée de la vie devenue courtier en chevaux de courses, Véronique Vigouroux lit dans l’œil d’un cheval comme dans un livre. Capucine Nicot, elle, fait partie des trente femmes françaises, entraîneurs de Pur-Sang, qui ont changé la face des courses. Ensemble, elles font vivre Ile de Ré Galop, une écurie 100% rétaise. 

Véronique Vigouroux, le mental gagnant

Les chevaux la tiennent au cœur et aux tripes. Et Véronique est comme eux, son intuition la précède.Ado, elle fait ses classes vite et bien entre les Ecuries du Moulin Moreau et le centre équestre de Cognac, réputé pour son excellence en formation pro-fessionnelle aux métiers du cheval. Elle

trompe son monde en sortant major de promotion à l’échelle nationale (si peu) ! Vite repérée, elle intègre en 1999 le Centre Sportif Equestre Militaire de Fontainebleau. « Tout n’y était que rêve ; une seule chose me dérangeait, la condition du cheval, considéré comme un instrument ». Elle troque son envie de tout pla-quer en signant la plus improbable des lettres de motivation à Alain Corbinus, propriétaire des écuries du Moulin Moreau. « Alain a été mon Papa dans le monde des chevaux. Quand il m’a appelé pour me dire que je pouvais prendre les écuries en gérance, j’ai dit banco ! » En 2010, elle revend l’infrastructure dont elle était devenue propriétaire entre temps. Véronique rencontre Capucine. La collision entre leurs deux univers est incroyable. Elles s’asso-cient, la belle vie commence alors…

Janvier 2011 : sur l’hippodrome de Cagnes, Véronique mène à la piste un cheval au tempérament complexe. Soudain, il rue violement et lui tape le visage. Défigurée et très gravement touchée, elle vit alors une longue convalescence. « Après les opéra-tions, la seule chose que je voulais, c’était remonter à cheval ». La nature profonde de Véronique filtre à travers

la cavalière blessée. Elle remonte son cheval à deux reprises et retombe : l’animal a senti sa peur. « Depuis j’ai accepté de me faire à cette idée pour-tant insoutenable : ne plus remonter pour rester en vie ». L’Ecurie de par-tage Ile de Ré Galop est née de là, d’une souffrance acceptée. Véronique a écrit cette aventure pour partager le frisson des courses avec le plus grand nombre. « Aujourd’hui, je fais à pied ce que je faisais à cheval avant ». Elle a endossé un autre métier, celui de courtier en chevaux pour les courses et le sport de haut niveau. « Ce qui me guide ce sont leurs yeux, la manière dont ils me regardent, je lis qui ils sont. Je peux mettre très longtemps à acheter un cheval. Les chevaux sont comme les gens, ils ont une personnalité, une aura particulière ».

Capucine nicot, le meilleur

de soi« Don de soi », un mot-clé dans la pensée de cette femme entraîneur qui a bousculé les codes hippiques. A l’origine de toute chose, il y a la famille Nicot avec un grand-père et un père habités par la passion du cheval qui lui ont tout appris. Toute petite déjà, « je pensais cheval, je vivais che-val ». Facile donc de comprendre qu’à 16 ans Capucine monte déjà en course. Cavalière émérite, elle remporte la « Cravache d’Or » cinq années consécutives. A 20 ans, elle rivalise avec un jockey profes-sionnel qui n’aime pas qu’on lui tienne tête et la fait tomber. « Pour la première fois, j’ai senti le regard des hommes dans une course où j’étais la seule femme jockey ! »Son monitorat en poche, Capucine travaille dans de grandes écuries à travers le monde : Californie, Australie, Irlande, Angleterre… pour finalement s’installer dans un mou-choir de poche sur l’île de Ré, « là où mes chevaux seraient le mieux ». « Le matin ils veulent aller à la plage, ils sont comme des gosses ! J’en ai même un qui ne veut pas sortir de l’eau ».En 2000, Capucine prend la décision d’arrêter de monter en courses pour se spécialiser et se consacrer à son métier d’entraîneur de courses de plat (courses de galop sans obstacles). Capucine comprend alors vite que « c’est un métier de barjot qui vous impose une autre vie. Monter les chevaux un par un le matin, c’est physique, ils tirent beaucoup. Il faut les retenir pour qu’ils ne fassent pas la course avant la course. Et puis à

chaque arrivée, on remet tout en question. Ostéopathie, aromathéra-pie, iridologie équine, je m’intéresse à tout ce qui améliore le bien-être et le mental du cheval ». En 2014, ses chevaux tombent malades. « Mon défaut c’est de trop les aimer. Je les ai soignés pendant six mois ; ça a été un coup dur ». Pour Capucine, le cheval parle autant aux sens qu’à l’intellect. Soigner et entraî-ner un cheval de course, c’est l’as-semblage d’une somme de maillons indésoudables. « Les chevaux sont hypersensibles. Quand je les monte, je n’actionne pas mes jambes, je pense trot et ils vont au trot. J’ai aussi des chevaux qui avancent plus vite quand ils sont montés par une femme jockey car les femmes montent avec des sentiments ; elles ont une meilleure main. On dit d’ail-leurs des chevaux qu’ils savent lire et écrire ! »

Karen Delarge

Véronique Vigouroux et Valentin. Capucine Nicot.

Capucine Nicot : 06 07 23 79 87Véronique Vigouroux : 06 33 63 12 [email protected] des Portes 17590 Saint-Clément des BaleinesSite : iledere-galop.fr Facebook : ile de ré galop

Capucine et Véronique.

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l e s e s s e n t i e l l e s - m a i s o n / d é c o / a r t i s a n s / s e r v i c e s à d o m i c i l e

Edouard Parilusyan, des matériaux anciens à prix doux

Michel Héraudeau, passionné d’architecture rétaise

Depuis de nombreuses années Edouard Parilusyan, tailleur de pierre et de matériaux anciens

ravit les passionnés de belles choses. Il propose aux architectes, aux arti-sans, aux collectivités ainsi qu’aux particuliers tout un éventail de maté-riaux anciens : tels que des chemi-nées de style rénovées, des carreaux de terre cuite, des tuiles, moellons, dallages… exposés sur 3000 m² de terrains.

Aujourd’hui de très belles affaires sont à réaliser, puisque l’Entre-prise rétaise vend tout son stock avant fermeture définitive. Terre cuite, cheminées, fontaines, taille de pierre, objets de décoration de jardin et d’ornementation, poternes anciennes, sans oublier les dallages

ou encore les pavés d’écurie sont proposés à prix de déstockage.

« service après-vente » est impor-tant à mes yeux et je reviens pour de petites bricoles ». Ses clients ne s’y trompent pas, il travaille désor-mais avec la 3ème génération de cer-taines familles et le bouche à oreille constitue son premier vecteur de

communication. Y compris auprès d’une clientèle étrangère qui lui fait entièrement confiance.

Michel Héraudeau a c réé son Entreprise en 1990, il maî-trise pour les avoir pratiqués

lui-même auprès de son père tous les corps de métiers : maçonnerie, couverture, carrelage, terrassement, piscine et travaille en partenariat avec un menuisier, un électricien et un plombier. Michel s’occupe d’un pro-jet de A à Z, pour aboutir à un résul-tat optimum pour chaque client, dont il est l’unique inter-locuteur. Il analyse ce que recherche celui-ci, en restant très attaché à respecter l’architecture rétaise. Ce qui n’empêche pas la créa-tivité : « Il faut oser, tout est dans la proportion, les volumes » explique-t-il. Pour élaborer lui-même un plan 3 D qu’il soumettra au client il veille par-ticulièrement à regarder l’environne-ment immédiat, afin que la future réalisation s’intègre parfaitement dans le paysage. L’autre point fondamen-tal à ses yeux concerne « le chemi-nement ». « Je regarde comment

vivent les gens, comment ils vont cheminer dans un espace intérieur/extérieur, cela donne les clés d’un pro-jet réussi. Le plus important en terme d’architecture est de ne pas bloquer sur quelque chose. Or en général, c’est la démarche inverse qui pré-

vaut, on essaie de caser ce que l’on souhaite dans un espace donné… J’attache aussi une importance particulière à la toiture très visible du fait d ’un habi tat

rétais bas, à réaliser de beaux enduits, de beaux murs de pierre, le revêtement des sols est aussi essen-tiel. Toiture, enduits, sols sont trois déterminants… ».Il ne recherche pas forcément le haut de gamme, car « ce qui est le plus cher n’est pas toujours le plus beau, je trouve des solutions esthétiques avec des matériaux simples, la bonne alchi-mie entre ceux-ci est déterminante ».« Ma devise étant des fondations à la décoration, la même finition, le

Edouard PARiLusyAnTailleur de pierre

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Déstockage de très beaux matériaux.

Une réalisation de Michel Héraudeau.

Avec l’arrivée du printemps, nous revient l’envie d’aménagements intérieurs et extérieurs de notre maison, de nouvelle déco et de grand ménage. Ré à la Hune vous présente une sélection de professionnels rétais, qui sont des valeurs sûres (p. 18 à 25).

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l e s e s s e n t i e l l e s - m a i s o n / d é c o / a r t i s a n s / s e r v i c e s à d o m i c i l e

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Tous ces champs électromagnétiques sont omniprésents et polluent de plus en plus notre environnement quotidien. Cette pollu-tion électromagnétique invisible est non seu-lement physique, mais aussi énergétique ; elle se traduit souvent sur l’individu par un stress cellulaire, générant un état de fatigue insidieux et permanent…

Les principales sources de fréquences électromagnétiques agressives, sont :Les basses fréquences électromagnétiques émises par les réseaux électriques (50/60 Hertz), mais surtout les micro-ondes émises

par les antennes relais, téléphones portables, boîtiers wifi, compteurs intelligents (CPL) qui, émettant des radiofréquences plus élevées, per-turbent les vibrations de nos cellules, agressent notre système endocri-nien, et affaiblit notre système immunitaire.Ce brouillard électromagnétique étant de plus en plus dense, il est devenu indispensable de s’en éloigner ou de s’en protéger !

Quelques conseils de l’institut Santé de l’Habitat pour se préserver au maximum de ces pollutionsMinimisez votre exposition aux ondes électromagnétiques !Dans la chambre :- Eliminez tous fils électriques et multiprises sous le lit.- Eloignez tout appareil électrique type radio-réveil, chargeur portable,

transfos... (Distance minimum 2 mètres).

- Ne dormez pas avec votre téléphone portable allumé dans le lit, ni à proximité d’un boîtier wifi dans la zone de sommeil.

- Eliminez les matelas à ressorts métalliques (qui captent et amplifient les ondes), préférez des matelas en latex, naturels…

- Tout mobilier métallique - surtout le lit - doit être mis à la terre (atten-tion aux lits réglables avec moteur électrique !).

Dans la maison en général :- Laissez respirer votre organisme en éteignant le boîtier wifi la nuit

(préférez un réseau câblé - plus efficace - à un réseau sans fil).- Vérifiez bien l’efficacité de vos prises de terre.

eliminez le stress cellulaire dû aux champs électromagnétiquesIl est maintenant possible, grâce aux céramiques bioactives Terres Sens®, d’harmoniser ces ondes électromagnétiques artificielles en les accompagnant d’une émission d’ondes naturelles, afin de les rendre biocompatibles.Ainsi transformées, ces ondes biocompatibles seront reconnues par notre système physiologique, éliminant le stress cellulaire, laissant place à une meilleure vitalité et procurant un meilleur bien-être dans l’habitat.

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BON À TIRER À PARAÎTRE DANS : RÉ À LA HUNE N° 110, parution le 8 octobre 2014

à retourner par Fax 05 46 00 09 55 ou par E-mail : [email protected] Merci de valider ce BAT, dans les 48 HEURES après réception, par retour de mail.

Passé ce délai, le BAT sera considéré comme OK = BON POUR IMPRESSION. À nous retourner dans les délais, et signé avec vos éventuelles corrections rédigées de façon parfaitement lisible.

1) Tout BAT doit être contrôlé attentivement (en particulier les numéros de téléphone et de fax) et corrigé très lisiblement2) Tout BAT non retourné dans les délais mentionnés ci-dessus sera considéré comme accepté.3) L’éditeur décline toute responsabilié quant aux erreurs ou omissions découlant du non-respect des paragraphes 1 & 24) Les couleurs et la netteté varient en fonction de l’impression et du support papier.

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! Propos recueillis

par Nathalie Vauchez

Les pollutions électromagnétiques sont bien réelles !

Ces dernières années, les équipements électriques dans l’habitat ont énormément évolué, se sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des nouvelles technologies. Ces champs électromagnétiques viennent s’ajou-ter à toutes les autres pollutions environne-mentales et saturent notre organisme en champs électrostatiques.Électroménager, téléphones mobiles, antennes relais, wifi, ordinateurs, radio-ré-veils, TV, satellites, etc., font que les champs électromagnétiques sont omniprésents et polluent de plus en plus notre environne-ment quotidien. Cette pollution invisible est non seulement physique, mais aussi énergétique.

Il existe plusieurs sources de fréquences électromagnétiques agressives, dont :• Les basses fréquences électromagnétiques

émises par les réseaux électriques (50/60 Hertz), et celle des ondes radio ou ondes hertziennes.

• Les micro-ondes émises par les fours, antennes relais, télé-phones portables et boîtiers wifi, qui ont une fréquence plus élevée, perturbent les vibrations de nos cellules, et agressent nos glandes endo-crines, ce qui a pour consé-quence d’effondrer notre système immunitaire.

Il est donc indispensable de se protéger.

Où sommes-nous le plus exposés aux champs électromagnétiques ?Dans notre environnement extérieur : lignes haute tension, caténaires (trains), transforma-teurs, câbles souterrains, éclairage public. A la maison : installations électriques, wifi, lampes, électroménager, téléphone portable, audio-visuel… Au bureau : systèmes informatique et bureautique, wifi...

Comment éviter au maximum les pollutions ?Minimisez votre exposition aux ondes élec-tromagnétiques !Dans la chambre :• Éliminez tous fils électriques et multiprises

sous le lit.• Éloignez tout appareil électrique type

radio-réveil, chargeur portable, transfos... (distance minimum 2 mètres).

• Ne dormez pas avec votre téléphone por-table allumé dans le lit, ni à proximité d’un

boîtier wifi dans la zone de sommeil.• Éliminez les matelas à ressorts métalliques

(qui captent et amplifient les ondes), préfé-rez des matelas en latex, naturels...

• Tout mobilier métallique – surtout le lit – doit être mis à la terre.

Dans la maison en général :• Laissez respirer votre organisme.• Éteignez le boîtier wifi la nuit, préférez un

réseau câblé (plus efficace) à un réseau sans fil.• Vérifiez bien vos prises de terre.

Comment se protéger des ondes électromagnétiques ?Bien sûr, toutes ces pollutions citées aupa-ravant peuvent être harmonisées, afin d’en éviter les désagréments ; les céramiques bio-actives Terres Sens® qui permettent, par le principe d’ondes naturelles, de rendre bio-compatibles les ondes électromagné-tiques, vous y aideront. (Concept créé par le géobiologue Jean-Jacques Bréluzeau, de l’Institut Santé de l’Habitat.)

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(Terres Sens®, concept créé en 1999 par Jean-Jacques Bréluzeau, géobiologue et chercheur indépendant, dans le cadre de l’ Institut Santé de l’Habitat).

Depuis quelques décennies, les équipements électriques dans notre environnement se sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des nouvelles technologies, comme la

wifi, la téléphonie mobile, les antennes relais, et maintenant, les nouveaux compteurs intelligents avec le courant porteur en ligne (CPL) type Linky.

Les pollutions électromagnétiques de plus en plus présentes dans nos habitats

Pose d’un émetteur d’ondes naturelles Terres Sens®

sur un compteur électrique Linky, neutralisant l’effet

toxique des pollutions électromagnétiques.

Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur :

realahune.frEt aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

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Couvreur zingueur, Samuel Rateau est spécialisé dans les toitures à la rétaise. Titulaire

du CAP depuis 15 ans, il a toujours travaillé sur l’île de Ré. Avec son équipe, il pose aussi des fenêtres de toit, des gouttières ou des entou-rages de cheminée.Faites appel à une Entreprise réac-tive et disponible toute l’année, sur le nord comme sur le sud de l’île de Ré.

Ayant toujours exercé dans l’île de Ré, Jean-Pierre Gendre a

créé son Entreprise depuis 10 ans et travaille avec son équipe en neuf et en réno-vation. Il réalise beaucoup de moellons, de la pierre de taille pour toutes sortes d’aména-gements extérieurs, ainsi que la couverture et réfection de toitures.Réactif et respectueux des délais, il

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Julien Levisse travaille exclusivement le bois.

Un toit à la rétaise.

Jean-Pierre Gendre a toujours exercé dans l’île.

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 5 a v R i l 2 0 1 6 | n ° 1 3 3 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

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SéCURITé PROTECTION CONTRôLE D’ACCèSDepuis plus de 20 ans sur l’Ile de Ré, ACTA SYSTèME met à votre disposition son expérience et sa com-pétence pour vous conseiller, installer, entretenir et réparer vos équipements de protection et sécurité.

Selon votre choix nos automatismes

peuvent fonctionner avec :

- des télécommandes : el les ont un code propre à votre ins-tallation pour ouvrir e t f e rme r vo t r e accès. Attention, cer-tains automatismes n’offrent pas cette sécurité, leurs télé-commandes peuvent ê t r e f a c i l e m e n t copiées.

- un vidéophone vous permet de voir et donc d’identif ier toute personne sonnant à votre porte, par un poste intérieur sans qu’elle ne puisse savoir si vous êtes présents. En fonction des modèles, vous avez la possibilité d’enregistrer les personnes et/ou d’en être averti sur votre téléphone.

- un digicode, permet d’attribuer un code à chaque utilisateur que vous pouvez supprimer ou modifier à tout moment.

La première protection porte bien sûr sur les fermetures de vos accès, c’est pourquoi nous vous proposons un large choix de portails et portes de garage de qualité pouvant être équipés d’automatismes.

nos systèmes d’alarmes sont étudiés et élaborés en fonction des locaux et des biens à protéger.

Ils alertent immédiatement de toute intrusion par détection d’ouverture et/ou de présence avec des sirènes ultra puissantes, transmetteurs télé-phoniques et interfaces GSM nous permettant d’interpréter la situation et de procéder à la ‘‘levée de doute’’.Fonctionnant avec votre système d’alarme, nous proposons une détection extérieure particulière-ment efficace pour détecter l’intrus avant l’effraction de votre bien.

La vidéo protection est désormais accessible

à tous pour visualiser l’espace privé de vos biens.

Elle vous permet en fonction du système choisi de voir en temps réel et/ou d’enre-gistrer les évènements survenus.Un particulier peut faire installer un système de vidéo protection pour pro-téger son domicile et lutter contre les cambriolages, mais attention il

est interdit de filmer la voie publique et vous devrez veiller à respecter la vie privée de votre famille, de vos amis et visiteurs.

Au mois de janvier, pour mieux vous satisfaire, ACTA SYSTÈMe a changé de forme juridique.A cette occasion, nous offrons à tous nos clients équipés d’une alarme ancienne de la remplacer, à prix très préférentiel, par une centrale d’alarme possédant toutes les dernières technologies.

n’hésitez pas à nous contacter L’équipe ACTA SYSTeMe

Edouard, Martine et David GRACA

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deniel david maçonnerie

[email protected] Les Portes en Ré

07 80 36 88 57

Lilian Aucher, un agencement bois personnalisé

Avec plus de vingt années d’expériences réussies dans l’artisanat du bois, la menui-

serie Lilian Aucher propose un travail de qualité typi-quement rétais, sur mesure et adapté aux attentes spécifiques de chaque client. L’essentiel de son activité concerne l’agence-ment interne et externe, en rénovation, sur toute l’île de Ré, même s’il pose aussi portes et fenêtres.Le Site Internet de l’Entre-prise offre un bel aperçu de ses nombreuses réali-sations : cuisines, biblio-thèques, têtes de lit sont conçues entièrement à la demande. Après s’être déplacé chez vous afin de recueillir vos souhaits, prendre les mesures et évaluer les contraintes, Lilian Aucher vous présente les pro-jections en 3D de ses conceptions : grâce au dessin de la pièce à agencer, sa mise en couleurs et l’intégration des meubles à réaliser, la simulation en 3D permet ainsi de visualiser le projet final et d’y apporter d’éven-tuelles modifications avant la mise en œuvre.Basé sur la commune du Bois-Plage, son atelier moderne, équipé de machines à bois performantes, et qui va prochainement s’agran-dir, son savoir-faire reconnu vous

garantissent l’aménagement de votre intérieur ou de votre extérieur avec des matériaux de qualité, une finition

rigoureuse et une réelle originalité ! La pose sur le chantier est réalisée avec le plus grand soin, protection des sols et murs, mise en place des fabrications dans les règles de l’art. Lilian Aucher réalise aussi toutes les finitions : peinture, teinture, évier, robinetterie et installation de l’électroménager.Donnez du charme et du caractère à votre logement !

Lilian Aucher réalise de très belles cuisines personnalisées.

Le chantierZ.A. - Rue du Coutord Le Bois-Plage en RéTél. 06 86 88 90 22www.menuiserie-aucher.fr

Deniel David Maçonnerie, jeune et dynamique !

Après avoir exercé pendant 20 ans dans des Entreprises artisanales et de grande

taille, David Deniel a créé il y a deux ans sa propre activité aux Portes-en-Ré. Il réalise les toitures, pierres de moellon, et intervient en multi-travaux sur tout le nord de l’île de Ré en neuf et en rénovation.Son Entreprise jeune et dynamique a déjà séduit de nombreux particu-liers, par la qualité de son travail mais aussi ses délais et ses prix rai-sonnables. David Deniel intervient aussi auprès des professionnels.

Tél. : 07 80 36 88 57

Axeo Services, des prestations personnalisées

Benoit Dutemple a créé Axeo Services à Saint-Martin il y a 3

ans. Spécialiste de l’aide et de la dépendance, où il apporte une aide person-nalisée, son équipe assure aussi des prestations régu-lières ou ponctuelles dans toute l’île pour la garde d’enfants, le ménage, le jardinage, le bricolage, le gardiennage, la télé assistance aux personnes. Possédant l’agrément de la DIRECCTE, l’Entreprise est autori-sée à garder des enfants de moins de

trois ans et à s’occuper des seniors de plus de 60 ans. Axeo Services s’adresse aux particuliers et aux pro-fessionnels et ses presta-tions sont déductibles de l’impôt à hauteur de 50 %. Elle se charge des formali-tés administratives.

28 av. du Général de Gaulle Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 69 25 82 www.axeoservices.fr

Benoit Dutemple et Sophie Ramon, devant

Axeo Services.

David Deniel travaille avec des pierres de moellon.

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Coquettement installée dans la galerie marchande du 11 route de Saint-Clément à Ars en Ré, la boutique Cœur de Marie présente à l’année des idées déco originales et abrite, en son atelier intégré, le savoir-faire artisanal de Marie. Un endroit que le bouche à oreille a vite fait connaître à une clientèle qui s’agrandit depuis l’ouverture en juillet 2014.

L’ateLier de marie : Le Cœur et La mainMarie est à l’ouvrage dans son atelier, en plein habillage d’un fauteuil qui entre ses mains expertes va retrouver son âme et son lustre d’antan. La technique est « à l’ancienne », le geste est sûr, précis, appliqué. Pas surprenant au regard du parcours exigeant de Marie, diplômée en arts graphiques de la prestigieuse école Estienne, et en tapisserie d’ameu-blement - couture - décor par la renommée Ecole Boulle. Ajoutez les réussites professionnelles dans le secteur très difficile du décor évène-mentiel comme chef de projet... et vous comprendrez rapidement que vous pourrez compter sur Marie pour conduire à bien votre projet déco, restaurer vos fauteuils, confectionner vos rideaux, vos coussinages, etc... Sollicitée pour la qualité de son regard exercé et de sa créativité, Marie se déplace à domicile dans le cadre de son service de conseils en déco-ration. Passionnée, elle aime partager son savoir-faire et dispense des cours de couture à l’Atelier. Vous pourrez ainsi réaliser sous sa conduite et sur votre machine à coudre, le projet déco dont vous rêviez.

La BoutiQue Cœur de marie : oriGinaLité et CréatiVitéL’univers décoratif de Marie est original, intemporel et chaleureux. Il séduit par son ambiance conviviale, authentique. Sur les rayons, la vaisselle fait du charme aux accessoires de cuisine, les photophores côtoient les lanternes et les bougies parfumées, les objets déco, les tissus imprimés et les coussins de Marie retrouvent l’ambiance des bains de

mer. La mercerie traditionnelle et créative invite au tricot ou au crochet, avec des laines et des fils DMC haut de gamme. Les amateurs de travaux créatifs trouveront un choix exceptionnel de perles décoratives pour la confection de bijoux personnalisés, de la peinture sur tissu, des supports de broderie ingénieux, alors que les couturières auront un large choix de rubans, de galons colorés, de toutes dimensions ainsi qu’un grand nombre de toiles de lin, coton, au mètre ou en coupons. La maîtresse des lieux, avec son énergie communicative et des idées plein la tête, prépare avec enthousiasme à la nouvelle collection d’imprimés, qu’elle présentera bientôt à sa clientèle. Surprise !Un savoir-faire et une boutique à découvrir et à faire connaître.

Cœur de Marie : le conseil et le savoir-faire décoration pour votre maison !

CœUr De Marie : 11 route de Saint-Clément - Ars-en-RéSite : www.coeurdemarie.re - Tél : 05 46 29 68 74

Marie à l’ouvrage dans son Atelier ouvert sur la boutique.

une agence spécialisée en location saisonnièreC’est ainsi naturellement qu’il s’y installe à son retour et y crée dès 2010 Artémis Location, qui se démarque d’emblée de la concurrence par une vraie approche spécialisée en gestion de location saisonnière.Professionnel expérimenté et reconnu, empreint des deux cultures francophone et anglophone, il allie convivialité et rigueur, grâce à sa solide connais-sance du marché immobilier et son expertise juri-dique en la matière. Attentif à sa clientèle nationale et internationale, il réserve à chacun un accueil personnalisé, souriant et fait preuve d’une grande réactivité au quotidien, n’oubliant jamais de dis-penser ses bons conseils.Actif toute l’année, Artémis propose des locations sur les « 4 saisons », avec une large gamme de prestations allant du studio à la villa de luxe avec piscine. Son succès vient de la qualité des maisons, appartements et villas qu’il propose après les avoir rigoureusement sélectionnées.Artémis a su parfaitement s’adapter à un marché en pleine évolution, les propriétaires se tournant à nouveau vers les professionnels officiels, titu-laires d’une carte professionnelle, apportant leur garantie financière, et respectant scrupuleusement les obligations légales et réglementaires (ERNMT,

diagnostics, taxe de séjour etc.), inhérentes à toute gestion locative saisonnière.

une nouvelle vision de l’agence immobilière, version « conciergerie »Alexandre Druet propose une nouvelle vision du métier qu’il conçoit d’abord comme un métier de services. Des questions sur la location de vacances ou résidentielle ? Artémis vous accueille autour d’un café toute l’année… Bricoleur, ayant toujours une boîte à outils sous la main, Alexandre sait ainsi être très réactif aux petits problèmes quotidiens des locataires.Cette approche « conciergerie » contribue à fidéliser durablement sa clientèle de propriétaires étrangers et français qui lui confient leur maison en toute confiance, d’année en année.Un conseil : avant d’acheter un bien sur l’île de Ré, une estimation locative faite par Artémis Location consti-tue un must, les agences immobilières font d’ailleurs appel à Artémis pour leur futur acheteur. Pour toute estimation locative, Artémis Location vous rembourse 100€ sur votre première location avec l’agence.La situation centrale d’Artémis à La Croix Michaud à La Flotte lui permet de rayonner sur toute l’île de Ré, depuis Rivedoux-Plage jusqu’aux Portes-en-Ré. L’agence est facilement accessible, avec un sta-tionnement assuré !

www.artemisloc.com5 place du Bois de l’ArdilliersLa Croix Michaud – La Flotte+33 (0)5 46 67 08 28 +33 (0)6 86 34 16 [email protected]

Alexandre Druet s’est expatrié treize ans Outre-Manche où il deviendra, après avoir exercé plusieurs métiers, un professionnel de l’immobilier avec plus de 400 biens en gestion. Il y trouvera un épanouissement personnel tant dans la relation client qu’avec ses partenaires. Puis il rejoint la France en 2009, et décide de s’installer à l’île de Ré, qu’il connaît bien.

Artémis, le spécialiste de la gestion locative saisonnière

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La Boutique de Fred, une fabrique à rêves !

Petites horloges d’antan, lumi-naires élégants, flacons anciens ou plaques émaillées vintage :

Fred propose une sélection d’objets déco pour la maison et le jardin.Dans cette petite boutique, tout se mêle et s’entremêle pour une atmosphère unique et authentique, on y trouve une foule d’objets choi-sis par Frédéric Pallot-Dubois, dans un joyeux mélange de curiosités toutes aussi délicates les unes que les autres. Utiles ou simplement décora-tives, les trouvailles de ce dénicheur hors pair ont toutes une âme.Baigneuses, oiseaux ou poulettes (en bois, en métal, en céramique), bois flottés et senteurs précieuses fabriquent des petits mondes de douceur. Vaisselle, voilages et linge de maison mais aussi consoles, gué-ridons ou tables basses sont égale-ment choisis avec le plus grand soin.

Le lieu est raffiné, chaleureux et animé, tout comme son proprié-taire, ravi de faire découvrir ses derniers coups de cœur.

Une boutique à découvrir absolument !

Maison & Jardin en Ré, une quincaillerie ancrée aux Portes

La quincaillerie Maison & Jardin en Ré a été créée

en 1934-1935 par Monsieur et Madame Caillaud, rue de la Grenouillère, aux Portes-en-Ré. Annette Caillaud y a travaillé avec ses parents depuis toujours. En 1970, la boutique tenue par Annette Penaud et son mari est transférée rue du Hurlevent. Depuis le 1er mars 1996, Florence et Alain Saunot ont repris le magasin. Lui est alors menuisier naval, elle est banquière à la SDBO ; ils quittent le val d’Oise pour s’installer aux Portes-en-Ré, avec leurs deux enfants Mickaël, 6 ans, et Florian, 3 ans.

Voilà maintenant 20 ans qu’ils ont repris la boutique. Ils tra-vaillent aujourd’hui avec leur fils aîné. Leur force, c’est leur joie de vivre, qu’ils communiquent à leurs nombreux clients.Maison et Jardin en Ré propose de nombreuses réfé-rences en quincaille-rie, droguerie mais aussi en équipe-ment de la maison et électroménager

et assure le service après-vente.

Florence Saunot, une joie de vivre communicative.

5 rue de Hurlevent Les Portes-en-RéTél. 05 46 29 50 47

ZA de Saint-Martin 29, av du Gal de GaulleTél. 05 46 67 58 44

L’Arrosoir Bleu bichonne votre jardin

L’arrosoir bleu est spécialisé dans l’aménagement technique et l’automatisation des jardins :

arrosage automatique, pompe, éclairage, fontaine et bassin ainsi que les robots tondeuses. Depuis 14 ans Vincent Lafon met en œuvre des solutions fiables, efficaces et innovantes pour embellir et faci-liter l’entretien de vos jardins tout au long de l’année. Cette saison les robots de tonte robomow vous surprendront encore plus par leur autonomie et leur puissance, et il vous sera possible désormais de piloter votre arrosage automatique où que vous soyez grâce à votre

smartphone… Votre jardin lui aussi a le droit d’être connecté !!

Vincent Lafon, professionnel du jardin.

14 rue de la Grange Sainte-Marie de Ré05 46 301 301 / 06 79 72 69 44www.larrosoirbleu.com

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Il suffit de se connecter sur le Site « Le Drive Intermarché », soit à la maison, soit depuis un smartphone ou une tablette, de suivre les indications puis de cocher les cases. Les produits et promotions sont les mêmes qu’en magasin, produits de base, produits frais traditionnels, mais aussi viande, poisson, légumes, boulangerie, ainsi qu’une large gamme de produits Bio. Les gammes évoluent en fonction de la saison et le grammage est précis. Il est possible de créer un panier de base auquel on rajoute les articles selon l’envie du moment. Il y a même des promotions. En coulisses, l’organisation est rodée et elle a fait ses preuves. La liste de courses, réceptionnée sur ordinateur, est immédiatement traitée. Le client peut se présenter une heure après avoir passé sa commande, à la borne rouge sur les parkings des magasins de Saint-Martin et de La Flotte, muni du code fourni. Un collaborateur du magasin dépose les courses dans le coffre de la voiture. Le paiement s’effectue sur Internet ou sur place. En cinq minutes, tout est terminé.

Le Drive est ouvert aux mêmes heures que le magasin, y compris les jours fériés ouverts. Le magasin de La Flotte propose aussi la livraison à domicile dans tous les villages de l’île de Ré.

malin et écologique : KoursavéloFaire ses courses à vélo avec un chariot malin, c’est le concept innovant que pro-pose depuis 3 ans Intermarché. L’île de Ré très bien équipée en pistes cyclables et soucieuse de préserver son environnement s’y prête particulièrement bien.

Remarquablement conçu avec des matériaux légers et résistants, ce cabas à roulettes plein d’astuces, comporte deux sacoches isothermes permettant de transporter aisément 30 kg de courses. Une fois les courses faites dans le magasin Intermarché avec votre chariot Koursavélo, celui-ci s’accroche à votre vélo, avec une attache intégrée, rapide et sécurisée, qui s’adapte à tous les types de vélos adultes, sous le tube de selle. Bien équilibré, d’un roulement facile, le chariot Koursavélo,

peut être tracté sans effort. Les sacoches sont détachables et la forme du chariot facilite le transport chez soi.

Le chariot Koursavélo est disponible à l’accueil des magasins Intermarché La Flotte et Saint-Martin. Il vous sera prêté gratuite-ment pour la durée déterminée fixée sur le contrat de prêt que vous signerez, et sous dépôt d’un chèque de caution de 100 €. À l’issue de la durée du prêt, vous restituez votre Koursavélo au magasin et récupérez votre chèque de caution. www.koursavelo.fr

Le Drive et Koursavélo, deux services uniques sur l’île de Ré

Koursavélo.La borne du Drive. Le Drive.

inTerMarCHÉLa Croix-Michaud - LA fLoTTe eN Ré - Tél : 05 46 09 52 56 4 av. des Corsaires - ST-MARTIN de Ré - Tél : 05 46 09 42 02

Ré-Net, une belle aventure entrepreneuriale

Créée en juillet 2006 par le rachat d’une société de 3 per-

sonnes, Ré-Net a fait bien du chemin, menée de main de maître par Noémie Corbel, titulaire d’un BTS Hygiène Propreté qui a décidé de voler de ses propres ailes après une première expérience de 4 ans dans ce secteur. Ré Net assure des prestations d’entretiens locaux, vitrerie, remise en état, ménage, repassage, évène-mentiel, travaux spécifiques… Dix ans après sa création, elle réalise plus de 1 million d’€ de chiffre d’affaires par an, compte une cinquantaine de salariés en CDI, et peut atteindre la centaine de salariés durant l’été. Sa croissance moyenne annuelle de + 12 % s’explique bien sûr par le savoir-faire et la notoriété grandis-sante de l’Entreprise, par la création du secteur « particuliers » en 2012 avec deux animatrices qualité, qui représente 26 % de l’activité au côté du secteur des « professionnels », mais aussi par la création de la maison des saisonniers en 2014 et celle de l’agence de La Rochelle en 2014. Dans un secteur d’activité où l’humain est déterminant, Noémie Corbel fait rimer avec talent dévelop-pement économique, responsabilité sociétale et respect environnemental.

Elle a ainsi réussi à se différencier de ses concurrents en adoptant une gestion du personnel responsable : formation, professionnalisation des salariés, encadrement, confort du travail et équipement sont les axes pivots de cette gestion.Côté environnement, depuis 2011 Ré Net a mis l’accent sur la réduction des emballages, l’optimisation du tri des déchets, la réduction de l’impact des produits chimiques et l’optimisa-tion des dépenses d’énergie. Les mis-sions des salariés sont dispatchées selon leur lieu d’habitation, avec trois points de départ : La Flotte, Ars-en-Ré et La Rochelle. Ré-Net répond à toutes les de-mandes quelle que soit la période et est fière de participer à son échelle à la valorisation du métier.

Noémie Corbel, au 1er plan, et son équipe.

Tél : 05 46 09 58 07 www.re-net.fr

Page 26: Ré à la Hune n° 133

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z a p ’ a r t s

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La Maison du Platin met en valeur le patrimoine rétaisM u s é e - l a F l o t t e

Le musée flottais est ouvert au public depuis le 2 avril avec une nouvelle exposition et de nombreuses animations au programme.

Cette pittoresque et typique maison rhétaise regorge à chaque étage d’objets qui

signent l’histoire de l’île et de ceux qui l’ont façonnée. Des instruments de pêches utilisés début XIXème aux éléments des derniers bacs, tout est conçu pour recréer l’atmosphère de la vie insulaire avant la création du pont. Réservé aux expositions temporaires, le deuxième étage a fait peau neuve et invite à s’inté-resser à un moyen de locomotion aujourd’hui disparu du paysage mais qui révolutionna pourtant le quotidien des habitants jusqu’en

1947. « Quand le petit train parcourait l’île de Ré » est le fruit des travaux de recherche de Patrick Deludin. Féru d’histoire et de chemins de fer il est par a i l leurs l ’au-teur de nom-breux ouvrages sur l ’h isto i re de l’île de Ré. L’exposition sera présentée pour deux sa isons

jusqu’en octobre 2017. Depuis trente ans, le Musée admi-nistré par l’association Flottille en Pertuis s’attache à mettre en valeur le patrimoine agricole et maritime du territoire. Très investie dans la vie locale, l’association organise tout au long de l’année de nombreux évènements, dans le cadre des TAP (Temps d’Activités Périscolaires) notamment, pour sensibiliser les jeunes aux coutumes des ancêtres. En mai, les enfants de l’école de La Flotte bénéficieront d’une initiation à la pêche et visiteront une exploi-tation ostréicole.

résidents ou vacanciers, jeunes ou plus âgés,

l’association propose des activités pour tous

Mélanie Chausserais a pris le relais de Christelle Baraton depuis mai dernier aux manettes de l’orga-nisation des animations. Anne-Sophie Navez, médiatrice culturelle et Margaux Moindron en service civique, sont venues l’assister pour assurer l’affluence des vacances. Comme chaque année, la tradition-nelle chasse aux œufs de Pâques dans le parc du Clos Biret a ouvert la saison avec succès. Des visites guidées thématiques sont program-mées chaque jour en fin d’après-midi et des balades nocturnes dans les rues de La Flotte tous les mardis soirs. Parmi les événements récur-rents, le mois de mai sera l’occasion de célébrer la Fête de la Nature en partenariat avec la LPO (Ligue Pour les Oiseaux) et la Nuit des Musées qui rassemble chaque année de plus en plus de familles.Fleuron du patrimoine rhétais, l’association est également à l’origine du regroupement d’une quinzaine de somptueux vieux gréements (dont cinq sont classés « Monuments Historiques ») qui

fait la fierté du Port de La Flotte. La foule se presse chaque année pour les admirer déployer leurs voiles lors de la première manche du « trophée des pertuis » qui les voient s’opposer à Oléron. Départ à ne pas manquer mardi 2 août !

Marie-Victoire Vergnaud

Mélanie Chausserais, la responsable du musée devant un intérieur typiquement rhétais du siècle dernier.

Pour connaître le programme et les horaires du Musée :www.maisonduplatin.fr

« Le Mystère de l’Abbaye des Châteliers », un roman aux accents de polar moyenâgeux

o u v r a g e

Jean-Jacques Vergnaud et Catherine Salez nous transportent au Moyen Âge avec ce nouveau roman dont l’intrigue se joue à l’abbaye.

L’un est un artiste complet. Auteur, peintre, sculpteur et mélomane, il jongle avec tous

les arts, seuls prismes à sa concep-tion de la vie. L’autre est sa muse, qui inspire, insuffle l’énergie et

organise… Tous deux forment un couple prolifique depuis trente ans, présentant ici et là, tantôt une pièce de théâtre tantôt une exposition. Qui se cache derrière l’autre ? Si l’évidence d’une solution pratique est induite par leurs silhouettes, la réponse n’est pas si facile ! Née à La Réunion, Catherine rencontre Jean-Jacques alors qu’elle vient de valider le barreau à Paris. Lui, bien que directeur artistique de l’heb-domadaire « Jours de France » n’a jamais cessé de peindre et d’écrire et s’enferme dans son ate-lier montmartrois dès qu’il sort des prestigieux bureaux du rond-point des Champs-Élysées. À la mort de Marcel Dassault en 86, Il quitte le journal pour se consacrer entière-ment et avec succès à l’art, tandis que Catherine enchaine les plaidoi-ries. Mais l’artiste et son « oiseau des îles » ont besoin de lumière, Catherine raccroche sa robe et c’est dans l’île de Ré qu’ils choisissent de s’installer en 2000. Depuis, Les auteurs ont fait paraître une ving-taine d’ouvrages à eux deux, dont 1870, l’Année Terrible, sorti en

2013 et qui est leur premier roman co-écrit. Désormais rompu à l’art du quatre mains, le couple a délaissé le Second Empire pour se consacrer deux années durant aux recherches nécessaires à l’élaboration de ce nouvel opus qui paraîtra le 18 avril.

un livre savoureux et riche d’enseignements sur l’époque qui ouvrit la voie à la renaissance

Les auteurs nous ramènent cette fois six siècles en arrière, sur les pas de Thibaut-Marie, qui mena une vie pleine de rebondis-sements, de la guerre de cent ans jusqu’aux prémices de la Réforme protestante. Né à Saint Léonard de Noblat, cet adolescent malingre, inapte aux travaux des champs et méprisé de tous, se réfugie dans la contem-plation de la nature qu’il repro-duit à merveille. Au point qu’il est envoyé chez les moines cisterciens

de Saint-Pierre de Chauvigny, près de Poitiers y parfaire sa tech-nique. Les fresques qu’il réalise sont alors tant appréciées que son talent est convoité à l’abbaye autrefois appelée Notre Dame de Ré. Son arrivée sur l’île, à l’âge de 18 ans, marquera le départ d’un parcours initiatique palpitant et signe l’intrigue de ce roman pica-resque aux accents de polar moye-nâgeux. De La Flotte à Vérone où ses enluminures feront de lui un grand peintre, les péripéties de Thibaut-Marie nous font décou-

vrir une époque loin des idées reçues, où créativité et finesse étaient au rendez-vous. L’amour et la foi aussi. Car Catherine Salez et Jean-Jacques Vergnaud peuvent bien prétexter l’His-toire à l’occasion de ce deuxième livre

co-écrit, c’est toujours d’art, d’amour absolu et de foi qu’il s’agit avec eux…

Pénélope Rose

Les auteurs, Catherine Salez et Jean-Jacques Vergnaud.

Le Mystère de l’Abbaye des ChâteliersParution le 18 avril chez Geste éditions.

Page 27: Ré à la Hune n° 133

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 5 a v R i l 2 0 1 6 | n ° 1 3 3 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

z a p ’ a r t s

27

La salle de musique porte le nom de Daniel Rousseauc o M p l e x e B e l a i r

En présence de son fils Pascal et de ses petits-enfants, Nanou Rousseau, au côté de Léon Gendre, a dévoilé samedi 2 avril, devant les musiciens de l’harmonie municipale de La Flotte, des amis et de la famille, la plaque qui honore la mémoire de son mari, Daniel Rousseau.

Arnaud Masion président de l’Harmonie municipale de La Flotte et le maire de La

Flotte, Léon Gendre, ont rappelé avec émotion le parcours de Daniel, décédé le 29 mai 1992 à l’âge de 45 ans. Désigné par ses pairs directeur

de l’Harmonie municipale le 1er janvier 1983, Daniel Rousseau dirigea pendant neuf années les musiciens, tous émus et fiers de lui rendre ce bel hommage. Issu d’une fami l le rétaise qui aimait la musique : son père était un excellent clairon et sa mère était une femme très cultivée, Daniel Rousseau fût un grand musicien. A l’âge de 10

ans, il apprenait la musique avec Marcel Tivenin, directeur de l’Har-monie municipale de l’époque, et poursuivait au Conservatoire de La Rochelle l’étude de la clarinette. Pendant son service militaire, il

devint première clarinette et soliste du régiment de la musique militaire du Mont Valérien. De retour à la vie civile, il occupa sous la direction de Jean-Louis Martin à la philharmo-nie de La Rochelle, le pupitre de première clarinette ! Membre actif de l’harmonie municipale de La Flotte, Daniel conjuguait son métier d’électricien et sa passion pour la musique. C’est avec émotion que les musiciens qui accompagnaient son père on joué la pièce Sanctus Bénédictus composée spécialement par Pascal, son fils, intégrant des parties pour clairon en hommage à son grand-père, et de clarinette, l’instrument de Daniel, son père, pour clore une cérémonie simple, conviviale, et émouvante.

Pascal rousseau, attaché à l’île de ré

et aux musiciens rétaisComme pour tisser un lien musical avec l’évènement de la veille à La Flotte, la Philharmonie de l’île de

Ré accueillait Pascal Rousseau, en soliste du concert de printemps ce dimanche 3 avril à la salle Vauban. Cet enfant de Ré, humble et géné-reux, est un virtuose reconnu du tuba. Aujourd’hui installé à Bruxelles, il conduit une brillante carrière professionnelle internatio-nale en Belgique, aux Pays-Bas, en France, au sein de formations pres-tigieuses de jazz, de musique clas-sique ou improvisée. Prix de tuba du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, prix d’improvi-sation..., il participe à de nombreux festivals dans le monde et a enregis-tré plus de 35 albums. Professeur, arrangeur, compositeur, il dirige des master-class. Le public réserva à Pascal et à la Philharmonie une standing-ovation pour l’interpré-tation remarquable de Plume II, une magnifique composition de Pascal. « Daniel aurait été fier de son fils » confiait Léon Gendre à la fin du concert.

Michel Lardeux

De gauche à droite : Arnaud Masion, Pascal Rousseau, Mme Rousseau et Léon Gendre, devant la salle Daniel Rousseau.

Après avoir r é p é t é d e p u i s

octobre, puis une grande géné-rale quelques semaines aupa-ravant, les chan-teurs s’en sont donné à cœur joie pour le festival « flashdingue », un classique du répertoire enfantin, composé par

Eric Noyer. Cathy Proust dirigeait ce grand monde d’une volonté de fer. Et la musique était jouée par l’école

de musique de l’île de Ré. Mais pas facile d’obtenir de cette troupe réjouie et multicolore de garçons et de filles de ne pas parler aux escales, surtout pour chausser un nouveau couvre-chef, chapeau pointu ou cha-peau chinois, ou des guirlandes de fleurs, pour indiquer le pays visité : Brésil, Russie, Chine... Après la com-plainte d’Ivanovitch qui a perdu sa vache, et boit de tristesse, quatre jeunes couples ont esquissé des duos

de danse très esthétiques particuliè-rement admirables pour leur grâce ! Avant que les artistes de la dernière escale - au cirque - ne chantent le mal du pays des saltimbanques. Les parents étaient là pour ramener chez eux ceux qu’ils avaient applaudis. Un artiste à la maison, ça s’encourage. Pour ceux qui ont raté la croisière : prochaine représentation à la Fête de la musique !

Jean-Baptiste Le Proux

90 enfants ont participé à la « flashdingue ».

De toutes les couleurs : les enfants de l’Île de Ré ont chanté le tour du monde !

F e s t i v a l « F L A S H D i N G U E »

Le tour du monde en une heure ! Jules Verne dépassé ! Il faut dire que c’est une jeunesse débordante d’énergie qui a emmené autour du monde le large public de parents, de frères et sœurs, venus écouter les enfants des écoles de La Flotte, Sainte-Marie, le Bois-Plage et Saint-Martin.

Le musée Ernest Cognacq inau-gure ce printemps sa nouvelle exposition « âne-en-Ré, une

exposition culottée ».L’occasion de décliner le gentil

quadrupède sous toutes ses formes avec des a te l i e r s inédits ! Voici le programme des ateliers du 4 au 29 avril 2016.

r é - c r é a t i o n s

Ateliers à partir de 10 ans

Histoire de l’art, histoire de l’âne lundi 4 avril et jeudi 21 avril

L’âne est une star sur l’île de Ré. Il est temps de lui tirer le portrait, à la manière des grands artistes de l’histoire des arts.

Gravurelundi 11 avril et vendredi 29 avril

Inspirée des œuvres d’Enard, artiste rétais, initiation à la gravure sur bois. Les enfants repartent avec leur estampe.

Ateliers des 7- 9 ans

Poterie : baudet du Poitouvendredi 8 avril et mercredi 20 avril

Comment réaliser une sculpture d’âne en argile. Astuces et techniques pour modeler un animal à quatre pattes.

Bons baisers de l’île de Réjeudi 14 avril et lundi 25 avril

Réalisation d’une carte postale grand format où l’on retrouve l’âne en culottes. Fabrication en relief : carton, peinture et tissu.

Atelier FAMILLE

Sur la piste de Prunellevendredi 15 et mercredi 27 avril

L’ânesse Prunelle a perdu ses culottes ! Aidez-la à se rhabiller grâce à vos talents d’enquêteurs et votre sens artistique.

Un jeu de l’oie grandeur nature pour petits et grands.

2 pers au moins. 1 adulte ou 1 ado minimum. Tarif 10€ par famille

Le musée inaugure ce printemps sa nouvelle exposition « Âne-en-Ré, une exposition culottée »

L’occasion de décliner le gentil quadrupède sous toutes ses formes avec des ateliers inédits !

Ateliers des 4 - 6 ans

L’âne en culottesjeudi 7 avril et vendredi 22 avril Un atelier qui propose d’habiller les ânes ! Réalisation d’un âne à toucher, en papier, bouts de ficelle et tissus.

Souvenir de Rélundi 18 avrilCréation d’un souvenir de vacances à l’île de Ré : une carte postale en 3D avec la figure de l’âne.

De la terre sous les sabotsmercredi 13 avril et jeudi 28 avrilAtelier poterie. L’occasion de mettre les mains dans la terre pour réaliser un tableau en bas-relief.

Tableau récapitulatif des ateliers du 4 au 29 avril

Zone

BZo

ne A

Zone

C

Les ateliers ont lieu de 10h30 à 12h - Tarif : 5 € (sauf famille)Réservation obligatoire au 05 46 09 21 22

Lundi Mercredi Jeudi Vendredi

Histoire de l’âne

L’âne en culotte

Poterie Baudet du

Poitou

GravureDe la terre sous les sabots

Bons baisers de l’île de Ré En famille

Souvenir de Ré

PoterieBaudet du

PoitouHistoire de

l’âneL’âne en culotte

Bons baisers de l’île de Ré En famille

De la terre sous les sabots

Gravure

4 - 8avril

11 - 15 avril

18 - 22 avril

25 - 29 avril

Ateliers à partir de 10 ans

Histoire de l’art, histoire de l’âne lundi 4 avril et jeudi 21 avril

L’âne est une star sur l’île de Ré. Il est temps de lui tirer le portrait, à la manière des grands artistes de l’histoire des arts.

Gravurelundi 11 avril et vendredi 29 avril

Inspirée des œuvres d’Enard, artiste rétais, initiation à la gravure sur bois. Les enfants repartent avec leur estampe.

Ateliers des 7- 9 ans

Poterie : baudet du Poitouvendredi 8 avril et mercredi 20 avril

Comment réaliser une sculpture d’âne en argile. Astuces et techniques pour modeler un animal à quatre pattes.

Bons baisers de l’île de Réjeudi 14 avril et lundi 25 avril

Réalisation d’une carte postale grand format où l’on retrouve l’âne en culottes. Fabrication en relief : carton, peinture et tissu.

Atelier FAMILLE

Sur la piste de Prunellevendredi 15 et mercredi 27 avril

L’ânesse Prunelle a perdu ses culottes ! Aidez-la à se rhabiller grâce à vos talents d’enquêteurs et votre sens artistique.

Un jeu de l’oie grandeur nature pour petits et grands.

2 pers au moins. 1 adulte ou 1 ado minimum. Tarif 10€ par famille

Le musée inaugure ce printemps sa nouvelle exposition « Âne-en-Ré, une exposition culottée »

L’occasion de décliner le gentil quadrupède sous toutes ses formes avec des ateliers inédits !

Ateliers des 4 - 6 ans

L’âne en culottesjeudi 7 avril et vendredi 22 avril Un atelier qui propose d’habiller les ânes ! Réalisation d’un âne à toucher, en papier, bouts de ficelle et tissus.

Souvenir de Rélundi 18 avrilCréation d’un souvenir de vacances à l’île de Ré : une carte postale en 3D avec la figure de l’âne.

De la terre sous les sabotsmercredi 13 avril et jeudi 28 avrilAtelier poterie. L’occasion de mettre les mains dans la terre pour réaliser un tableau en bas-relief.

Tableau récapitulatif des ateliers du 4 au 29 avril

Zone

BZo

ne A

Zone

C

Les ateliers ont lieu de 10h30 à 12h - Tarif : 5 € (sauf famille)Réservation obligatoire au 05 46 09 21 22

Lundi Mercredi Jeudi Vendredi

Histoire de l’âne

L’âne en culotte

Poterie Baudet du

Poitou

GravureDe la terre sous les sabots

Bons baisers de l’île de Ré En famille

Souvenir de Ré

PoterieBaudet du

PoitouHistoire de

l’âneL’âne en culotte

Bons baisers de l’île de Ré En famille

De la terre sous les sabots

Gravure

4 - 8avril

11 - 15 avril

18 - 22 avril

25 - 29 avril

Ateliers à partir de 10 ans

Histoire de l’art, histoire de l’âne lundi 4 avril et jeudi 21 avril

L’âne est une star sur l’île de Ré. Il est temps de lui tirer le portrait, à la manière des grands artistes de l’histoire des arts.

Gravurelundi 11 avril et vendredi 29 avril

Inspirée des œuvres d’Enard, artiste rétais, initiation à la gravure sur bois. Les enfants repartent avec leur estampe.

Ateliers des 7- 9 ans

Poterie : baudet du Poitouvendredi 8 avril et mercredi 20 avril

Comment réaliser une sculpture d’âne en argile. Astuces et techniques pour modeler un animal à quatre pattes.

Bons baisers de l’île de Réjeudi 14 avril et lundi 25 avril

Réalisation d’une carte postale grand format où l’on retrouve l’âne en culottes. Fabrication en relief : carton, peinture et tissu.

Atelier FAMILLE

Sur la piste de Prunellevendredi 15 et mercredi 27 avril

L’ânesse Prunelle a perdu ses culottes ! Aidez-la à se rhabiller grâce à vos talents d’enquêteurs et votre sens artistique.

Un jeu de l’oie grandeur nature pour petits et grands.

2 pers au moins. 1 adulte ou 1 ado minimum. Tarif 10€ par famille

Le musée inaugure ce printemps sa nouvelle exposition « Âne-en-Ré, une exposition culottée »

L’occasion de décliner le gentil quadrupède sous toutes ses formes avec des ateliers inédits !

Ateliers des 4 - 6 ans

L’âne en culottesjeudi 7 avril et vendredi 22 avril Un atelier qui propose d’habiller les ânes ! Réalisation d’un âne à toucher, en papier, bouts de ficelle et tissus.

Souvenir de Rélundi 18 avrilCréation d’un souvenir de vacances à l’île de Ré : une carte postale en 3D avec la figure de l’âne.

De la terre sous les sabotsmercredi 13 avril et jeudi 28 avrilAtelier poterie. L’occasion de mettre les mains dans la terre pour réaliser un tableau en bas-relief.

Tableau récapitulatif des ateliers du 4 au 29 avril

Zone

BZo

ne A

Zone

C

Les ateliers ont lieu de 10h30 à 12h - Tarif : 5 € (sauf famille)Réservation obligatoire au 05 46 09 21 22

Lundi Mercredi Jeudi Vendredi

Histoire de l’âne

L’âne en culotte

Poterie Baudet du

Poitou

GravureDe la terre sous les sabots

Bons baisers de l’île de Ré En famille

Souvenir de Ré

PoterieBaudet du

PoitouHistoire de

l’âneL’âne en culotte

Bons baisers de l’île de Ré En famille

De la terre sous les sabots

Gravure

4 - 8avril

11 - 15 avril

18 - 22 avril

25 - 29 avril

Ateliers à partir de 10 ans

Histoire de l’art, histoire de l’âne lundi 4 avril et jeudi 21 avril

L’âne est une star sur l’île de Ré. Il est temps de lui tirer le portrait, à la manière des grands artistes de l’histoire des arts.

Gravurelundi 11 avril et vendredi 29 avril

Inspirée des œuvres d’Enard, artiste rétais, initiation à la gravure sur bois. Les enfants repartent avec leur estampe.

Ateliers des 7- 9 ans

Poterie : baudet du Poitouvendredi 8 avril et mercredi 20 avril

Comment réaliser une sculpture d’âne en argile. Astuces et techniques pour modeler un animal à quatre pattes.

Bons baisers de l’île de Réjeudi 14 avril et lundi 25 avril

Réalisation d’une carte postale grand format où l’on retrouve l’âne en culottes. Fabrication en relief : carton, peinture et tissu.

Atelier FAMILLE

Sur la piste de Prunellevendredi 15 et mercredi 27 avril

L’ânesse Prunelle a perdu ses culottes ! Aidez-la à se rhabiller grâce à vos talents d’enquêteurs et votre sens artistique.

Un jeu de l’oie grandeur nature pour petits et grands.

2 pers au moins. 1 adulte ou 1 ado minimum. Tarif 10€ par famille

Le musée inaugure ce printemps sa nouvelle exposition « Âne-en-Ré, une exposition culottée »

L’occasion de décliner le gentil quadrupède sous toutes ses formes avec des ateliers inédits !

Ateliers des 4 - 6 ans

L’âne en culottesjeudi 7 avril et vendredi 22 avril Un atelier qui propose d’habiller les ânes ! Réalisation d’un âne à toucher, en papier, bouts de ficelle et tissus.

Souvenir de Rélundi 18 avrilCréation d’un souvenir de vacances à l’île de Ré : une carte postale en 3D avec la figure de l’âne.

De la terre sous les sabotsmercredi 13 avril et jeudi 28 avrilAtelier poterie. L’occasion de mettre les mains dans la terre pour réaliser un tableau en bas-relief.

Tableau récapitulatif des ateliers du 4 au 29 avril

Zone

BZo

ne A

Zone

C

Les ateliers ont lieu de 10h30 à 12h - Tarif : 5 € (sauf famille)Réservation obligatoire au 05 46 09 21 22

Lundi Mercredi Jeudi Vendredi

Histoire de l’âne

L’âne en culotte

Poterie Baudet du

Poitou

GravureDe la terre sous les sabots

Bons baisers de l’île de Ré En famille

Souvenir de Ré

PoterieBaudet du

PoitouHistoire de

l’âneL’âne en culotte

Bons baisers de l’île de Ré En famille

De la terre sous les sabots

Gravure

4 - 8avril

11 - 15 avril

18 - 22 avril

25 - 29 avril

L’âne sous toutes ses formes

Page 28: Ré à la Hune n° 133

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 5 a v R i l 2 0 1 6 | n ° 1 3 3 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

L e s g e n s d ’ i c i

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Julie Latou, une vie au service des autresp o r t r a i t - J u l i e l a t o u

Directrice de la Caserne de la Maison Centrale de Saint-Martin de Ré depuis trois ans, Julie Latou sait allier autorité et empathie, deux qualités indispensables pour se faire respecter par les personnels pénitentiaires et les détenus, et pour accompagner ces derniers vers un projet de vie à leur sortie.

D’emblée, cette jeune femme de 35 ans intrigue par la densité de sa personnalité et

impressionne par sa détermination à donner du sens, à sa vie mais aussi à celle des déte-nus qu’elle côtoie au quot id ien. C’est sans doute cette étonnante alchimie qu’elle a su créer, entre sa grande rigueur et son indéniable fibre sociale, qui en fait un personnage atypique, qui force l’admiration.Sans jamais rien concéder de sa féminité et des valeurs de vie essentielles à ses yeux, elle sait s’y adosser pour exercer son métier avec passion et maîtrise tout à la fois. « Il faut être intègre et pédagogue, non arbitraire et en mesure de jus-tifier clairement ses décisions pour que les détenus vous respectent » explique-t-elle, « tout comme il faut savoir poser son autorité et être clair dans sa tête pour exercer cette mission régalienne de l’Etat. Etre un grand optimiste et doté d’un mental et d’un équilibre d’acier sont tout aussi indispensables quand on est confronté au quotidien à la violence, à l’insécurité… et à des parcours de vie brisés ».

une sportive émérite dotée d’une intelligence humaine

Sa pratique passée de la compétition sportive à un haut niveau en équi-tation, perche, 100 mètres et gym n’est certainement pas étrangère à cette grande maîtrise de soi, qu’elle prolonge aujourd’hui par 30 km de jogging par semaine - elle y consacre sa « pause déjeuner » trois fois par semaine -, la plongée sous-marine dès qu’elle le peut et une séance de yoga hebdomadaire – « le seul moment où je me pose vraiment, sans aucun objectif de performance ».

Fille d’enseignants, grande sportive donc et passionnée de voyages, Julie va longtemps mener de front toutes ses envies et passions, sans choisir. Après une filière Sports Etudes, sa maîtrise de philosophie et son DEA de philosophie du droit en poche, elle sait qu’elle ne veut pas exercer le métier d’avocat, craignant de s’y « perdre intellectuellement » et n’est pas davantage attirée par le Ministère de l’Intérieur. Elle veut déjà du contact humain et du ter-rain ! Elle se retrouve ainsi à 22 ans enseignante en philosophie et lettres auprès de détenus en très longues peines, dans une vieille prison et

monte en parallèle une antenne en Seine et Marne de l’association GENEPI, groupement étudiant natio-

nal pour l’enseignement auprès des personnes incarcérées. Elle est aussi dans le même temps bénévole pour la Petite Maison d’Arrêt de Melun où elle coordonne un petit journal et dis-pense des cours d’anglais, d’espagnol et de lettres. Elle s’inscrit en parallèle à l’Institut de Criminologie de Paris et en Sociologie. L’insatiable Julie, avide de découverte, arrive même à partir en voyage trois mois par an à l’étranger, ayant ses BAFA et BAFD lui permettant d’accompagner des colonies de vacances !

Quand vient le temps du choix d’un métier

Plus tard, durant cinq mois, elle entre-prendra un grand périple en Amérique Latine, Asie Centrale et Amazonie… Puis un jour vient le temps du choix d’un métier, qu’elle veut exercer dans le service public, en catégorie A, au plus près du terrain. L’enseignement ne lui permet pas de faire suffisamment avan-cer la cause carcérale à ses yeux, elle opte ainsi pour la fonction de directeur de prison, est reçue du premier coup au Concours qui ne délivre que 20 places pour 1800 candidats tous les deux ans. « J’ai eu de la chance » explique-t-elle avec une modestie certaine, « je suis tombée au Grand Oral sur un sujet concernant la prise en charge des publics adolescents sensibles, or j’avais mené ma thèse sur les mineurs auteurs d’agression sexuelle ». Elle dirige ensuite pendant cinq ans un éta-blissement pénitentiaire pour mineurs à la frontière belge, avant d’arriver il y a maintenant trois ans à la direction de la Caserne de la Maison Centrale de Saint-Martin, spécialisée dans l’accueil des auteurs d’infractions à caractère sexuel et qui va prochainement aussi se spécialiser dans celui des personnes susceptibles de se radicaliser.

Si la visite surprise du Député Olivier Falorni - on se souvient qu’il a exercé à l’automne dernier son droit de visite impromptue et pointé du doigt des

« zones de non droit » dans l’établis-sement de Saint-Martin - a engendré des tumultes internes non prévisibles (les détenus se sont brutalement vu annoncer la destruction des casinos), il a aussi fallu à l’administration gérer ce « coup médiatique » qui ne lui avait pas été annoncé. Julie en voit l’aspect positif : le rasage programmé de la barre des sept pré-fabriqués - appelés « casinos » - sera précédé du lancement à partir de janvier 2017 d’un gros programme de travaux : gymnase, deux cours de promenade, une piste de course et d’autres struc-tures refaites à neuf. « Curieusement un gros budget a pu être débloqué et c’est tant mieux » se satisfait-elle.

un métier de relations humaines

Au côté de Sylvie Manaud, Chef d’Etablissement, travaillent deux directeurs de détention, l’un pour le quartier de La Citadelle, et donc Julie Latou à la Caserne. « Mes missions sont très transversales, leur but étant de donner du sens à la peine carcé-rale et de construire avec chacun un projet de sortie, afin notamment de prévenir les récidives. Tous les matins, mon travail est d’accompagner pas à pas des gens dont la société ne veut plus, et c’est aussi servir les victimes que de faire cela. Je travaille en par-tenariat avec l’annexe de l’hôpital, le Conseiller formation du SPIP, l’Edu-cation Nationale - 6 personnes sont détachées pour dispenser cours et activités -, les moniteurs sportifs, qui font tous énormément, afin que chaque détenu sorte de prison meil-leur qu’il n’y est entré. Saint-Martin fait un très gros travail de réinser-tion et il existe de beaux parcours, certains s’en sortent très bien. Bien sûr nous devons avant tout prévenir toute évasion, mais la mission d’inser-tion est déterminante. Nous sommes confrontés à des biographies très abî-mées, à des gens qui n’ont pas existé en tant qu’enfants et que la justice n’a pas protégés puis qu’elle a niés en tant que victimes, même si cela ne justifie pas leur passage à l’acte ».Julie Latou passe beaucoup de temps au quotidien en entretiens individuels avec les détenus, « il y a un lien de confiance à établir, je suis leur inter-locuteur pour tout et je travaille aussi avec les familles, relais essentiel. Je fais aussi beaucoup de médiation, auprès de détenus qui ne sont habitués ni à être écoutés ni à communiquer. Leur accorder du temps, réussir à trou-ver les bons leviers dans le discours, permet une délivrance pour nombre d’entre eux. Il faut savoir lire entre les lignes et notre rôle est d’éclairer le Magistrat ».

Le rôle de Julie est aussi de soute-nir les personnels pénitentiaires, en sous-effectif - 247 agents pour 385

détenus – parfois malmenés par un métier difficile, fait d’insécurité et de violence, on se souvient des suicides de surveillants survenus à la Maison Centrale de Saint-Martin. « Ce sont des journées marathon, qui ne s’achèvent guère avant 20 heures, sans parler des week-end d’astreinte. Même si mon agenda est rempli de rendez-vous, je ne sais jamais de quoi ma journée sera faite, les imprévus, incidents, etc étant légion. Cela suppose d’être deux pour s’occuper des enfants - Julie et Cyril ont une petite Thaïs d’à peine 5 ans et un petit Lino venu agrandir récemment la famille - et pas mal de sacrifices familiaux. C’est toutefois un très beau métier, au cœur duquel se placent les relations humaines, notam-ment avec des gens dont le parcours de vie s’est arrêté. Je ne lis jamais le dossier d’un détenu avant ma pre-mière rencontre avec lui, je ne veux pas connaître d’emblée les faits com-mis, je préfère me faire mon opinion et atteindre cette alchimie humaine me permettant de mieux les percevoir. D’ailleurs, les apparences sont parfois très trompeuses ».

découvrir de nouveaux horizons et de nouveaux métiers

A la question de savoir quelles sont ses plus grandes satisfactions dans l’exercice de son métier, Julie évoque deux aspects. Celui du personnel pénitentiaire, qui comprend qu’elle est consciente de son travail et se sent ainsi reconnu, grâce à son écoute mais aussi sa fermeté. Les risques psycho-sociaux sont en effet importants. Et celui des détenus, qui perçoivent que la direction fait tout pour reconnaître leurs efforts, sans préjugés mais aussi sans compromissions. Ce métier lui offre également de belles rencontres « comme celle avec la Substitut du Procureur, une femme remarquable qui fait avancer la cause carcérale ».

Un métier qui lui permet aussi de déménager tous les cinq ans et de découvrir de nouvelles régions au gré des mutations. Cyril, son futur mari - « nous n’avons jamais pris le temps de nous marier malgré de nombreuses années de vie commune et deux enfants, c’est prévu pour septembre prochain ! » - formateur des personnels dans l’établissement, après avoir été moniteur de sports, va préparer des Concours de l’école nationale d’administration péniten-tiaire. La prochaine étape ? Julie et Cyril rêvent de la Nouvelle Calédonie ou de la Réunion ! Et la suivante ? Julie pourrait bien évoluer vers une fonction de juge d’instruction pour les enfants, de directeur d’hôpital, ou de proviseur de lycée… Il y a tant d’horizons passionnants qui s’ouvrent à cet esprit brillant.

Nathalie Vauchez

Julie Latou.

Page 29: Ré à la Hune n° 133

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 5 a v R i l 2 0 1 6 | n ° 1 3 3 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

i l s b o u g e n t !

29

Loix & Savons joue la carte du terroir rétais et de l’authenticité

o u v e r t u r e

Marie-Paule et Jean-Pierre Paullet ont repris il y a trois ans la savonnerie artisanale de Ré, à Loix, rebaptisée Loix & Savons. Ils ouvrent ce printemps un Institut de Beauté et une boutique à Saint-Martin de Ré.

B ien décidés à perpétuer la tradition en

travaillant avec les produits du terroir, les savons au lait d e s â n e s s e s d e Rég is Léau ayant été longtemps leur produit phare, ils développent désor-mais des partena-riats avec plusieurs producteurs locaux.

des savons au lait d’ânesse de l’île de ré

Ayant la chance de bénéficier à plein temps des compétences de Marie-Paule, Ingénieur chimiste et parfumeur, Loix & Savons innove sans cesse en termes de matières premières et de fragrances. Ainsi, au côté des savons au lait d’ânesse qui contiennent désormais un conser-vateur naturel, ce qui conforte l’au-thenticité du produit, a été lancée l’an passé une gamme de pétales de savons dont les fragrances élégantes et raffinées plaisent énormément. Les savons à l’huile d’olive de Loix produite par le Moulin du Puits Salé, au miel bio fabriqué par l’Abeille de Ré, ou encore au lait de chèvre de la Chèvrerie Lefort sont issus de ren-contres locales entre producteurs du terroir.

de nouveaux produits et fra-grances, issus du terroir rétais

L’entreprise propose sans cesse de nouveaux produits, fragrances et contenants, bien décidée à exploiter positivement la richesse du terroir rétais. « Le savon des lavandières », contient de la saponaire, plante de prédilection des lavandières d’autre-fois grâce à sa substance très active et néanmoins naturelle, la saponine, idéal pour laver et détacher le linge. Le savon de rasage au lait d’ânesse enrichi en beurre de karité et huile d’amandes douces, qui évite le feu du rasage, fait lui aussi un tabac. L’un des derniers nés, le savon à la salicorne de Ré, gorgée de miné-raux et d’oligo-éléments, associée à l’huile d’amande douce et au beurre de karité, exfolie tout en douceur les peaux les plus sensibles.

Les nouveaux parfums nés de la créativité de Marie-Paule : violette, fleur d’orchidée, citrus bergamote, coquelicot ou encore thym sont un enchantement des sens, tandis que les hommes ne sont pas oubliés

avec une fragrance agrume boisée : « orange épicée », nouveauté 2016, devrait rencontrer autant de succès que « poudre d’amour » lancé en 2015.

« L & S », une gamme de soins et un institut de beauté

Loin de se reposer sur ses lauriers, Loix & Savons lance une gamme complète de cosmétiques et soins au lait d’ânesse produit exclusivement par l’élevage de Régis Léau sur l’île de Ré, baptisée « L & S » et ouvre un institut de beauté. Situé à l’empla-cement de l’ancien institut Passion Beauté, L & S Institut dispensera à partir de mai des soins complets au lait d’ânesse, et prévoit d’élargir cette saison son offre…

Après avoir découvert les savons et la gamme de soins cosmétiques dans l’atelier-boutique de Loix et l’institut-boutique de Saint-Martin, vous pouvez désormais comman-der l’ensemble des produits sur www.savonneriedere.fr

Nathalie Vauchez

La boutique.

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L’institut.

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loix & savons Atelier de production (à visiter) et boutique Village Artisanal Chemin du Corps de Garde - Loix Tél : 05 46 67 74 65Boutique loix & savons et institut de beauté l & sRue de Citeaux (à l’angle de la rue de Sully) - Saint-Martin de RéTél : 05 46 09 21 41

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Page 30: Ré à la Hune n° 133

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Action Espoir en tête avec la projection du film live « Le Livre de la Jungle »

Tulipes contre le cancer : progrès et inquiétudes

Même pas peur avec Donin et Genette !

Activités ludiques en nature

r o t a r y c l u B î l e d e r é

l i o n s c l u B î l e d e r é

l i v r e p o u r e n F a n t s

s o r t i e s p o u r e n F a n t s

Depuis 2005, l’année du centenaire du Rotary, avec l’action Espoir en tête, les Rotariens de France sont mobilisés pour la recherche sur le cerveau.

La traditionnelle cueillette des tulipes organisée par le Lions Club de l’île de Ré au profit de la Ligue contre le cancer a commencé jeudi 17 mars dans les champs où les bulbes avaient été plantés à l’automne.

Faisant suite à un premier ouvrage édité en 2015, le trio Hervé Roques (textes), Cécile Rousse (illustrations) et Donin (artiste jeune public*) sort chez Geste Editions un nouveau livre pour les enfants, tout à la fois pédagogique et ludique.

Caroline Cartalas propose dans le cadre du Foyer du Bois-Plage des séances de découverte de la nature pour les 2-3 ans.

Pour la « Saison 11 d’Espoir en tête », le Rotary club de l’île de Ré organise à la Maline

le dimanche 10 avril 2016 à 18 heures, la projection en avant-pre-mière du nouveau film « live » (avec des acteurs) « Le Livre de la Jungle » de Walt Disney. Espoir en tête per-met de collecter des fonds pour la recherche sur le cerveau, qui

servent à l’achat de matériel et d’outils issus de la très haute tech-nologie pour la recherche sur le cerveau et le système nerveux. La billetterie est à retirer à la Maline lors de la séance, ou à l’avance auprès de deux Rotariens*.La place est proposée à 15 euros, dont 8 euros sont reversés à Espoir en tête. Cette année 50 places

gratuites sont offertes par le Rotary club île de Ré aux enfants des écoles de La Couarde, qui doivent être accompagnés chacun par un parent payant.

Michel Lardeux

* Jacques Morvan : 06 85 22 63 56 ou Francoise Morvan : 06 37 90 53 13

Des propriétaires rétais mettent gracieusement à disposition des « Lions » leurs parcelles

situées sous le regard bienveillant de l’abbaye des Châteliers dont les moines, à coup sûr, protègent d’en-haut leur croissance ! C’est la dix-septième récolte qui sera ven-due dans les principaux centres

commerciaux de l’île au profit de la recherche contre le cancer. Un fléau qui, a rappelé Léon Gendre, le maire de La Flotte, touche de façon imprévisible tous les milieux : qui, a-t-il interrogé,

n’a pas dans ses proches un ami ou un parent qui en est victime ? Le docteur Artus vice-président du comité de Charente-Maritime de la Ligue contre le cancer a remercié les associations qui s’engagent comme le « Lions club » dans la durée, en leur disant son admiration. Il a sou-ligné qu’ « en dépit d’un manque

aigu et persistant de financement gouverne-mental de la recherche, notamment en cancé-rologie, on enregistre depuis l’an dernier d’importantes avan-cées dans la connais-sance des cancers, au plan de leur dépistage, de leur prévention, de leur mécanisme, et de leur traitement, et le taux de gué-rison augmente pour la plupart ». Mais, a-t-il souligné, « il reste une ombre au tableau. Le cancer du poumon chez les femmes devenu plus fréquent que le cancer du sein. 80 % des cancers du sein sont

guéris, contre seule-ment 40 % de ceux du poumon consécutive-ment à une augmen-tation du tabagisme, notamment chez les jeunes femmes ». Interrogé par Ré à la Hune, le docteur Artus reconnaît qu’au-delà des facteurs généraux (alimentation, pesti-

cides, etc.), des facteurs psycho-logiques peuvent aussi contribuer au déclenchement du cancer, même si les caractéristiques de résistance à la maladie diffèrent selon les individus.

Jean-Baptiste Le Proux

Très bien construit, joliment illus-tré, celui-ci invite les enfants à aller à la rencontre d’animaux

peu populaires et pourtant fort utiles à l’écosystème.Après avoir passé tout l’été à chan-ter et à danser sur son manège de Farce-en-Rêve, Donin prend quelques jours de vacances avec sa nouvelle amie Genette. C’est un petit animal qui ressemble un peu à un chat. Elle habite dans la forêt et sort la nuit pour se nourrir. Durant la journée, elle se

repose dans les arbres. À bord d’un side-car, ils partent en voyage à travers la campagne, la forêt, la montagne et le bord de mer. Ils vont alors rencon-trer des animaux à l’air effrayant ou dégoûtant. Mais, malgré leurs petits défauts, tous ces animaux sont inof-fensifs et souvent très utiles. Ils vont même devenir les nouveaux supers copains de Donin et de Genette ! Les trois compères dédicaceront ce nouvel ouvrage le dimanche 17 avril de 10h à 13h près du manège à chansons de

Donin, place du marché à Ars-en-Ré. Informations recueillies par NV

* Comédien-chanteur, Donin achète en 1983 un vieux manège de 50 places datant des années 50-60. En réalisant qu’un tour de manège dure autant qu’une chanson, il invente alors le concept du manège à chanson vivante en interprétant une chanson en direct, accompagné de musiciens ou des bandes orchestrales de ses albums pour enfants.

Educatrice bien connue des enfants du Jardin d’Eveil de La Flotte où elle fait régulièrement

des remplacements, Caroline a pro-posé à Annick Delalleau, présidente du Foyer du Bois, d’organiser des activités ludiques en nature pour

les enfants. Elle rêve de monter à terme un Accueil de Loisirs en plein air, à l’image ce qui se fait souvent dans son pays natal, l’Alle-magne. En attendant, ces séances de découvertes gratuites des bois et de la plage, en s’amusant, pour

les 2-3 ans sont une bonne idée applicable facilement. Ainsi une pre-mière séance a regroupé une dizaine d’enfants, parents et grands-parents dimanche 3 avril au matin sous le soleil, et une prochaine séance est prévue mercredi 6 avril, avec un

rendez-vous fixé à 10 h au parking de la plage des Gouillauds.

NV

L’affiche du film.

… et la vente !

La cueillette avec les gouges...

Manège à chansons, place du marché d’Ars à l’île de Ré, ouvert tous les jours d’avril à septembre de 10h à 13h.

Contact : Caroline Cartalas : 06 52 13 29 60

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n É C r o l o G i e

Esprit mutualiste et transparence

Louis Gaucher, une figure rétaise

a s s e M B l é e g é n é r a l e c r é d i t M u t u e l î l e d e r é

En ouvrant l’AG de la caisse locale du Crédit Mutuel de l’île de Ré le 23 mars sur la chan-

son Bruxelles de Dick Annegarn, le président Jean Dehen, les colla-borateurs et toute l’assistance ont rendu un hommage émouvant et solidaire aux victimes des attentats de Bruxelles.

L’assemblée statutaire

En présence de Mr Morin, repré-sentant fédéral et directeur des réseaux Crédit Mutuel, la partie statutaire de l’assemblée générale s’est déroulée avec application fai-sant apparaître un fonctionnement et un bilan de l’exercice positifs. 386 clients nouveaux portent à 5499 leur nombre pour la caisse rétaise fin 2015. Les dépôts d’épargne, l’euro compte, les assurances auto et la téléphonie progressent également pour un résultat global net au bilan de 154 038, 83 euros. Après lecture du rapport général par Alain Martin, toutes les résolutions sont votées à l’unanimité et les administrateurs sortants et nouveaux qui se présen-taient sont élus ou réélus.

n°1 sur le podium de la relation client

Joël Bouillaud, directeur île de Ré avait plaisir à présenter tous ses col-laborateurs, très applaudis. Il souli-gnait aussi l’explosion du nombre de connexions de la banque à distance. Jean Dehen rappelait les partena-riats et soutiens aux associations locales qui traduit l’implication de la banque mutualiste dans la vie éco-nomique et sociale du territoire, à l’instar de l’école de musique de l’île de Ré, présidée par Bruno Poidevin, efficacement aidée par la banque. Le témoignage dynamique de deux créateurs/repreneurs d’entreprises ayant bénéficié du Prêt Avenir à taux zéro a illustré le sens donné à l’action économique de la banque. Mr Morin et Mr Bouillaud ont éclairé et rassuré l’assistance sur les échos rapportés par la presse, notamment autour du conflit de gouvernance à la tête du groupe et sur les fonds placés dans les paradis fiscaux, qui ne concernent pas directement le Crédit Mutuel, mais une banque rachetée lors de la reprise du groupe CIC. L’AG s’est achevée comme à l’accoutumée dans la convivialité.

Michel Lardeux

Louis Gaucher vient de nous quitter. Il s’est éteint le

12 mars à son domi-cile, à La Noue, âgé de 88 ans.Jeune instituteur, il est arrivé dans ce petit hameau dépen-dant de Sainte-Marie, accompagné de son épouse, Claudette, en 1951. Il s’est immédia-tement investi dans la vie associa-tive, étant notamment à l’origine de l’amicale laïque « Les Chardons bleus ». Il était présent dans la vie

publique du village. Elu conseiller munici-pal durant de longues années, il a occupé la fonction de maire (1977-1989).Louis a quitté la direction de l’école de La Noue en 1963 pour devenir responsable du CDDP (centre départemental de documentation péda-gogique) à La Rochelle.

Pour les Maritaises et les Maritais, c’est une image du village qui dis-paraît.

Jacques Buisson

Mr Morin directeur des réseaux (costume clair), et Joël Bouillaud directeur de la caisse rétaise du Crédit Mutuel.

Louis Gaucher.

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