Ré à la Hune n° 118

L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

En ce début mai, se faisant l’écho d’un long hiver calme, l’île de Ré foi-sonne d’initiatives autour de ses saveurs de la terre et de la mer, de son environnement naturel et de ses acteurs associatifs et culturels, pour

mieux s’offrir à ses visiteurs d’un jour ou de toujours…Exemplaire, l’île l’est à bien des titres, comme à titre d’illustration, la poli-tique environnementale menée par les élus communautaires d’hier et d’aujourd’hui, en symbiose avec tous les partenaires : Conseil départemental, Conservatoire du Littoral, LPO, associations, et professionnels pour lesquels la nature est le cadre quotidien de travail.Elle l’est malheureusement aussi par les inerties engendrées par le

millefeuille des contraintes administratives, réglementaires et légales. Ainsi en est-il de l’Arlésienne du golf public, qui lasse les plus motivés des partisans de ce projet, tout comme du Schéma de mise en valeur de la mer et des projets nautiques afférents, qui n’en finissent plus d’attendre que la révision du SCOT et du PPRL avancent…L’île de Ré qui rit de son environnement, mais pleure d’être parfois mise sous cloche au nom de sa protection, a pourtant bien besoin de projets stimulants pour son tourisme et son économie.

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a c t u a l i t é

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, D R , s a u f m e n t i o n e x p r e s s e / D e s s i n s : P h i l i p p e B a r u s s a u d / R é g i e p u b l i c i t a i r e : R h é a Marketing : 05 46 00 09 19 Valérie Darcy (06 14 29 47 21) – Nathalie Vauchez (06 71 42 87 88) – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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u R C a n – a S S e m b l é e g é n é R a l e

Des plaisanciers rétais inquiets mais constructifs

L’Urcan a ainsi procédé dès 2007 à un recensement des mouillages autour de l’île de Ré pour une

organisation plus rationnelle, a été vent debout contre le projet d’im-plantation de filières à huîtres prévue à l’entrée du Fier d’Ars, a étudié les modes d’organisation des mouillages pour répondre aux pics saisonniers, recensé les différentes cales de mise à l’eau, mis en place un observatoire du nautisme ayant produit des rapports très complets, effectué un suivi attentif du net-toyage sur l’estran des anciens parcs ostréicoles à l’abandon, proposé des possibilités d’aménage-ment des structures por-tuaires « en restant à une échelle rétaise », participé à l’élaboration du SCOT/SMVM lancé en 2009. L’Urcan a aussi alerté les élus rétais en 2012/2013 sur le Schéma régional de développement de l’aqua-culture marine (SRDAM) en Poitou-Charentes et déposé un recours gra-cieux contre l ’arrêté préfectoral…

un « observatoire du nautisme » largement

intégré dans l’élaboration du SCot

Bon nombre des données de l’ « Obser- vatoire du nautisme » remis aux élus en juin 2010 ont été utilisées dans le cadre de l’élaboration du SCOT et l’URCAN a veillé à ce que les projets structurés se retrouvent dans le dos-sier de Schéma de mise en valeur de la mer (SMVM), tels le projet d’exten-sion et de mouillages à Rivedoux, les projets d’aménagement du chenal du Curé à Ars en Ré, la suppression des mouillages forains en contrepar-tie des mouillages organisés, une approche collective de la gestion des ports, le retrait des parcs à huî-tres abandonnés, la mise en valeur des sites du Goisil et de la Fosse de Loix par des opérations de dévasage « pro-actives », et enfin un numerus clausus en places de port…

Le projet de SMVM présenté par la CdC à l’ensemble des acteurs de la mer le 1er février 2013 convenait bien à l’Urcan, avec toutefois quel-ques réserves sur le numérus clausus fixé à 2631 places « encore éloigné des 2800 places demandées », « les pistes de stockage à terre insuffi-samment prises en compte », la difficulté « soudaine » rencontrée

avec la DREAL concernant la mise en place des mouillages organi-sés sur Rivedoux, et des solutions de dévasage du Goisil et de Loix inadaptées…

Les plaisanciers s’impatientent devant

l’inertie du SmVm !

L’AG 2015 a été l’occasion de regret-ter que « rien ne s’est passé depuis la dernière AG, les décideurs s’abri-tent derrière le SMVM en stand-by jusqu’en 2016/2017, or l’organisation des mouillages sur Ré et la conduite de projets sur les ports d’Ars et de Rivedoux notamment en dépen-dent ! ». L’URCAN espère qu’ « avec la mutualisation de moyens en route, notre espoir de voir la CdC se doter

d’une compétence « ports » soit entendu » mais s’inquiète aussi que « ports et plaisance passent inaperçus, même dans les discours électoraux ! ». L’Urcan aimerait travailler en partena-riat avec les élus et pour cela avoir un interlocuteur « Ports – Nautisme » à la CdC. L’association propose d’ailleurs d’étudier en commun l’opportunité d’une labellisation « port patrimonial »

pour les ports de plaisance de l’île de Ré et pour le Goisil. Sans oublier les enjeux portés par le Parc Naturel Marin : « Une chance pour Ré ? » et le rôle que pourront y jouer la CdC et l’URCAN. Jean-Claude Périn a toutefois bien conscience que « PPRL et PAPI ont mobilisé toutes les énergies de nos élus et plus encore. De mon point de vue, il le fallait ! Même si toutes les décisions prises ne nous paraissent pas en adéquation, notamment celle de la porte du port de La Flotte ».

une « Stratégie nationale pour la mer et le littoral » faisant la part belle à l’environnement

« En attendant on s’active pour défendre le droit à naviguer mis à mal, en témoignent nos actions avec l’UNAN sur les filières conchylico-les dans l’Anse de la Maleconche, sur le SRDAM, les taxes foncières, les taxes sur les mouillages dans les

Aires Marines Protégées, sur les quotas pour les seuls pêcheurs de loisirs, sur la perspective d’un permis de pêche et d’une redevance associée ».

Selon le Président « le Ministère de l’Environne-ment et l’Europe donnent des orientations de politique à long terme qui affecteront lourdement nos habitudes de plaisanciers… et nos por-te-monnaie. La protection des écosystèmes donnent le « la » ! En réfléchissant bien, comment pourrait-il en être autrement ? Grenelle de l’En-vironnement, Grenelle de la Mer, Grenelle 2, Assises de la Mer, Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral (SNML), Conseil Maritime de Façade et j’en oublie…ont généré un mille-feuilles de strates… difficile de suivre la partition, à tous les niveaux ! »

L’URCAN entend bien être acteur dans « ce temps de changement » et, à l’échelle de l’île de Ré et aux côtés de la CdC faire avancer l’ensemble des sujets qu’elle défend dans l’intérêt des plaisanciers et des professionnels de la plaisance rétais. Ceux-ci ont la chance d’avoir comme capitaine un président constructif, pragmatique mais ferme quant aux enjeux de sa mission.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Présidée par Jean-Claude Périn, l’Union rétaise des clubs et associations nautiques (URCAN) tenait son AG le 23 avril dernier à Ars en Ré. L’association représente depuis 2002 environ 1200 adhérents des 11 associations de plaisanciers de toute l’île de Ré, qui ont été rejoints ensuite par les quatre professionnels de la plaisance rétaise. Force de propositions constructive vis-à-vis des élus, elle entend aussi servir d’aiguillon sur certains sujets qui n’avancent pas assez vite à son goût.

L’URCAN a tenu son AG sur le port d’Ars-en-Ré.

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L’URCAN se préoccupe activement du devenir de la SNSM île de Ré, qui manque de moyens financiers, et sollicite auprès de la CdC un financement pérenne seul garant de la survie de l’association de sauvetage en mer.


a c t u a l i t é

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m o u i l l a g e S o R g a n i S é S , e x t e n S i o n d e S p o R t S e t a u t o R i S a t i o n S d ’ o C C u p a t i o n t e m p o R a i R e d e p l a g e

La CdC navigue à vue en attendant le Schéma de mise en valeur de la mer (SMVM) fin 2017

ré à la Hune : où en est le SmVm ?Sylvie Dubois : Débutée lors de l’élabo-ration du SCOT, la rédaction d’un cha-pitre individualisé valant SMVM a été suspendue le 15 décembre 2011, afin de réaliser un document qui réponde mieux aux actions du Parc Naturel Marin. Dans le cadre de la révision du SCOT, la CdC a décidé de relancer l’éla-boration du SMVM, qui suit le même calendrier. Autrement dit, actualisation du diagnostic en 2014/2015, élabora-tion du PADD (Projet d’aménagement et de développement durable) et du DOO (Document d’orientation et d’ob-jectifs) en 2016, avec des réunions de concertation, pour un arrêt du SCOT au printemps 2017, puis enquête publi-que pendant l’été, et approbation à l’automne pour une mise en applica-tion au 1er janvier 2018.

Quels sont ses objectifs et contenus ?

L’objectif principal du SMVM est de concilier les usages des interfaces ter-re-mer et de rendre compatibles les projets d’aménagement avec la pro-tection des milieux littoraux et mari-times, ainsi que la qualité des eaux. Ses principaux points sont les activités balnéaires et loisirs nautiques, la pêche professionnelle côtière et la pêche de loisirs, la conchyliculture et la salicul-ture, et enfin les ports, mouillages et la navigation de plaisance. Sur ce dernier point, l’enjeu principal est de rempla-cer les mouillages sauvages par des mouillages organisés et de réorganiser les places dans les ports.

où en est l’organisation des mouillages ?

Le projet de SMVM établi lors de l’éla-boration du SCOT était très abouti. Pour les mouillages, des cartes détaillées avaient été présentées et bien que le SMVM n’ait pas pu être intégré dans le SCOT, plusieurs projets de mouillages organisés sont en train de voir le jour. A La Couarde 118 mouillages autorisés

sont en cours de renouvellement, tan-dis qu’à Loix 112 mouillages autorisés le sont également, avec une réorga-nisation partielle pour 54 mouillages étant sur une zone de zostère.Concernant les nouvelles autorisations, à La Flotte (La Clavette) 47 mouillages étaient autorisés, 36 supplémentaires sont en cours d’autorisation, portant la zone à 83 mouillages autorisés. A la Flotte toujours, un dossier de demande d’autorisation pour 20 mouillages à la Prée est en cours de montage. A Saint-Clément, un dossier pour une trentaine de mouillages est aussi en cours.Au niveau des projets, les Portes en Ré ont pendant l’été dernier réalisé une enquête auprès des 500 plaisanciers en mouillages sauvages, avec 60 % de retours et un bureau d’études a été mandaté pour réaliser une étude de faisabilité à partir des demandes des plaisanciers. Le SMVM propose 450 mouillages. A La Couarde (proposition SMVM : 110 mouillages), Rivedoux (120) et Saint-Martin (SMVM 50, sou-hait Mairie 90), les projets sont toujours d’actualité mais il n’y a pas de dossier en cours.

Le député olivier falorni a fait part le 5 mars dernier de son

soulagement concernant le projet de taxe sur les mouillages (lire encadré), vous n’êtes pas aussi

confiante que lui ?Non car le nouvel article du code de l’environnement créé stipule bien qu’une redevance de mouillage peut être instituée par les collectivités territo-riales ou par les établissements publics qui contribuent à la gestion d’une aire marine protégée. Or notre littoral est désormais concerné par le parc naturel marin à la gestion duquel des collecti-vités territoriales et des établissements publics participeront, en particulier l’agence des aires marines protégées. En théorie, une redevance de mouillage pourrait donc être instituée par celle-ci, avec l’accord du conseil de gestion…

Les projets d’extension de ports

de rivedoux et d’ars avancent-ils ?

A Rivedoux le projet pourrait se faire en deux tranches, la pre-mière pour 45 empla-cements le long de pontons entre la jetée nord et la cale de mise à l’eau, ainsi qu’un ponton lourd brise cla-pot, la seconde pour 90 emplacements dans les limites de l’espace por-tuaire mais au sud de la cale de mise à l’eau. Les services de l’Etat ne sont pas favorables à ces extensions. A Ars, le projet d’extension du port est toujours d’actualité sur la base du scénario 2 (aménagement de catways dans le chenal de la Fabrique).

Les autorisations pour les installations temporaires de plage

ont-elles toutes été accordées ?Les services de l’Etat refusaient de pas-ser en Commission des Sites les dossiers un par un, sans avoir une vision d’en-semble. Ainsi, la CdC a-t-elle réalisé à l’été 2013 un inventaire complet et élaboré un « cahier des charges »

avec les services de la DREAL et l’Architecte des Bâtiments de France. Cette charte présente la forme, les proportions, la couleur, les implantations et les matériaux autorisés. Il existe 20 installations temporaires, y compris la petite bibliothèque de plage du Bois et les écoles de voile de Rivedoux et de Loix. Tout le monde a fait l’effort de se mettre en règle, et si la plupart ont obtenu leur autori-sation, trois demandes

ont reçu un avis défavorable, notam-ment à La Couarde. Ces permis saisonniers sont désor-mais délivrés pour 5 ans, et sont renouvelables une fois. Outre l’auto-risation d’occupation temporaire du Domaine Public Maritime, la situation en site classé demande de passer en Commission des Sites, et le bâti néces-site de déposer une demande de per-mis de construire, auprès du Ministère. Les demandeurs déposent évidemment un dossier unique.

Ré à la Hune a rencontré Sylvie Dubois, directrice de l’environnement à la Communauté de Communes de l’île de Ré, pour faire le point sur le Schéma de mise en valeur de la mer (SMVM), l’organisation des mouillages, les projets de ports et les installations temporaires de plage.

Sylvie Dubois, Directrice Environnement de la CdC, au

Preau à Saint-Martin, où sont situés ses bureaux.

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons

fumés, assiettes de fromages

« la redevance mouillage entre deux eaux », selon le Député, Olivier Falorni (communiqué du 5 mars 2015)« Dans le cadre du projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), l’Assemblée nationale a approuvé l’instauration d’une redevance de mouillage pour les navires dans les aires marines protégées au profit des collectivités territoriales et à leurs établisse-ments publics assurant la gestion. Bien qu’hostile à ce dispositif, car il aurait pu porter un coup dur à l’économie et aux plaisanciers du littoral français et tout particulièrement à celui de la Charente-Maritime », Olivier Falorni est « plutôt rassuré par cette nouvelle rédaction qui limite la portée de cette redevance ». Le Député explique que le sous-amendement déposé par son groupe parlementaire et qui a été adopté, consiste à limiter le paiement de la redevance aux seules collectivités territoriales et à leurs établissements publics assurant la gestion, la préservation et la protection d’une aire marine protégée. « Autrement dit, les parcs naturels marins gérés par l’agence des aires marines proté-gées, établissement public de l’Etat, seront hors champ d’application de cette redevance. Ce sera le cas du nôtre, celui de l’estuaire de la Gironde et des Pertuis Charentais, ». « Cette redevance ne concernera donc que la collectivité territoriale de Corse, seule collectivité qui gère une aire marine protégée au sens propre du mot » conclut le Député.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez


a c t u a l i t é

Investissement soutenu, solidarité territoriale et protection du littoral

Le Département a décidé de soute-nir les candidatures de Paris pour l’organisation des Jeux Olympiques

de Paralympiques en 2024 et en consé-quence de La Rochelle pour l’accueil des épreuves de voile. La Charente-Maritime s’associera aux manifestations initiées dans cette perspective. Plusieurs rapports ont été adoptés. Concernant le Schéma départemental des aires de covoiturage, plus de 1200 covoi-tureurs utilisent les 846 emplacements réservés sur les 50 aires départemen-tales sécurisées ; les économies géné-rées annuellement sont significatives : émissions évitées de 5,2 millions de km et de 830 tonnes équivalent CO2, gain de 1,3 M€ pour les covoitureurs. Pour la réalisation de nouvelles aires ou l’étude des extensions d’aires déjà saturées, l’en-veloppe budgétaire initiale est portée de 1,178M€ à 1,851M€. Il a aussi été décidé que 100% des habitants bénéficieraient d’un accès en fibre optique d’ici 2025 au lieu de 2030, comme le prévoyait initialement le Schéma départemental d’aménagement numérique, l’enveloppe budgétaire pour cette première phase de construction passant de 10 à 144,2 M€.

une Protection du Littoral volontariste

Au titre du Plan Digues, il est prévu, pour 2015, en plus des travaux sur la digue du Boutillon (Communes d’Ars-en-Ré et de La Couarde-sur-Mer) et à Port-des-Barques, le lancement de plusieurs chantiers correspondant aux opérations du quartier des Doreaux (Saint-Clément-des-Baleines), de la Fosse de Loix, du Port de La Flotte, de Boyardville – La Perrotine (Saint-Georges d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron), de Saint-Trojan-les-Bains, de la digue des Mizottes (Esnandes), de la digue du Chay – La Platerre (Aytré et Angoulins-sur-Mer) et du littoral de l’île d’Oléron. Il est également prévu de finaliser ou de poursuivre des études notamment à Fouras, l’île d’Aix, La Couarde-sur-Mer, Ars-en-Ré, Nieul-sur-Mer et L’Houmeau. Au Budget primitif 2015, un crédit de paiement de 12 M€ a été inscrit. En matière de développement touristi-que, une subvention d’un montant de

2,597 M€ est accordée à Charente-Maritime Tourisme. Dans le cadre du Fonds départemen-tal d’aide à l’immobilier d’entreprise (FDAIDE), une enveloppe d’un montant de 3 M€ a été votée. Le FDAIDE finance les opérations relatives aux bâtiments pour les entreprises de production industrielle et artisanale (constructions, extensions et/ou modernisations) et de créations et extensions de zones d’activités. En 2014, le montant des crédits engagés s’est élevé à 2,578M€ pour 22 dossiers. Pour le port de pêche de Chef-de-Baie, le Département apporte une garantie finan-cière à la CCI de La Rochelle au titre des travaux préparatoires à son projet de port à sec. Il participera également au finan-cement de l’élargissement de la cale de mise à l’eau de ce port à sec à hauteur de 200 000€. Le Département confirme aussi son soutien à la CCI de Rochefort et de Saintonge, concessionnaire des ports départementaux de commerce de Rochefort et de Tonnay-Charente. La CCI ayant proposé un nouveau plan d’inves-tissement 2015/2021 afin d’accompagner le développement de ces ports, une auto-risation de programme d’un montant de 1,5 M€ a été votée.

un budget établi sans augmentation de la taxe

foncière sur le bâtiLe Budget primitif (Bp) 2015 du Département a été voté le vendredi 24 avril, à l’issue de la Session de Printemps. Il s’équilibre à 937,028 M€ (budget princi-pal) dont 676,924 M€ en fonctionnement et 260,104 M€ en investissement. Avec les budgets annexes et les opérations d’ordre, l’équilibre s’établit à 979, 411 M€. « Dans un contexte difficile fortement mar-qué par la baisse des dotations de l’Etat, le Bp 2015 affirme la volonté du Département, traduite dans les Orientations budgétaires proposées en début de session de renforcer les investissements afin de soutenir l’acti-vité économique et l’emploi et d’améliorer la solidarité territoriale, de poursuivre la maîtrise des dépenses de fonctionnement courant tout en continuant à remplir la mission essentielle de solidarité et de cohé-sion sociale et à soutenir les partenaires du

Département et de ne pas augmenter le taux de la Taxe foncière sur les propriétés bâties » résume Dominique Bussereau.Les dépenses d’investissement sont ainsi en hausse importante par rapport au Bp 2014. C’est le cas notamment pour les dépenses d’investissement direct (travaux sous maîtrise d’ouvrage départementale) qui s’élèvent à 84,72 M€, en hausse de 22%. Elles concernent principalement la voirie départementale : 33 M€ ; les col-lèges : 13,2 M€ ; les travaux de défense contre la mer : 12 M€ ; les autres bâtiments départementaux : 10,3 M€ ; la valorisation des espaces naturels : 4,2 M€ ; ainsi que le déploiement du très haut débit, les équi-pements portuaires et fluviaux, le Foyer départemental de l’enfance, les Centres d’incendie et de secours… Les subventions d’équipement qui per-mettent au Département de financer des programmes réalisés par d’autres collectivités ou établissements publics s’élèvent à 44,3 M€. Les principaux domaines de l’aide départementale sont l’alimentation en eau potable, l’assainissement et l’équipement rural : 8,4 M€ ; les équipements sportifs et culturels : 6,9 M€ ; le développement économique et touristique : 4,3 M€ ; le logement social : 7,2 M€, dont 5 M€ à Habitat 17 ; la revitalisation et l’aide à l’habitat locatif public pour les peti-tes Communes : 3,6 M€ ; l’aide aux Communes pour les écoles : 1,6 M€. Les principales dépenses de fonctionne-ment concernent les politiques sociales et d’insertion, qui vont s’élever à 360,5 M€, en hausse de 4,1% par rapport au Bp 2014, mais aussi les transports publics départementaux (notamment les trans-ports scolaires) : 35,7 M€, le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) : contribution de 27,3 M€, les collè-ges : 9,7 M€, la voirie routière : 6,5 M€. Le financement de l’ensemble de ces actions est assuré notamment par un produit fiscal de 265,6 M€, sans aug-mentation du taux de la Taxe foncière sur les propriétés bâties ; des dotations de l’Etat d’un montant de 114,5 M€, en baisse de plus de 11 M€ par rapport à 2014 ; le produit des droits de mutation (93 M€) ; un recours éventuel à l’emprunt

à hauteur de 86 M€, dans un contexte très favorable des marchés financiers ; un autofinancement de 51,9 M€.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

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La session de printemps du Département de la Charente-Maritime s’est tenue du 20 au 24 avril 2015, sous la présidence de Dominique Bussereau. Elle était principalement consacrée à l’examen et au vote du Budget primitif 2015.

Décisions de la commission Permanentelors de la Commission permanente du 24 avril 2015, plusieurs rapports étaient relatifs aux opérations de protection du littoral. ont ainsi été approuvés deux avant-projets relatifs à la mise en œuvre d’ouvrages de protection contre la submersion marine dans le secteur de la Fosse de loix, pour un coût global prévisionnel de 4,931 m€ et au renforcement des défenses de côtes de la pointe de la Fumée, à Fouras, pour un coût global prévisionnel de 8,494 m€. plusieurs conventions ont été approuvées. elles ont pour objet principal le partage de gestion des ouvrages de protection entre chaque partenaire (etat, département, intercommunalités…). le secteur du port à la Flotte, la Fosse de loix, le secteur des doreaux à Saint-Clément-des-baleines en font partie.

lionel Quillet, homme fort du nouveau conseil départemental Vice-président du Conseil départemental ayant pour délégations l’environnement, les énergies nouvelles et la présidence de la mission littoral, lionel Quillet est également président de la Commission Finances, la 1ère commission du département, qui établit la politique finan-cière du département (y compris les tarifs des ponts), examine les grands projets et reçoit des 7 autres commissions tous les dossiers ayant une incidence financière. Gisèle Vergnon est membre de la Commission développement économique, présidée par Sylvie marcilly.

l’aménagement des abords du Phare des Baleinesle lancement du dossier de consultation des entreprises a été approuvé. les travaux d’un montant total de 3,685 m€ comprennent l’aménagement d’une aire naturelle de stationnement, le réaména-gement de l’accès au phare par le retrai-tement de la voie d’accès et la réalisation d’un giratoire, le réaménagement d’un stationnement à proximité des commerces, les travaux de plantation en milieu naturel.


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« La Boutique de Fred » à Saint-Martin : un coffre à merveilles

Fred (et ne commettez pas l’erreur de l’ap-peler Frédéric) est fou de décoration depuis toujours. Il ne peut s’empêcher de toucher

les matières, et de vérifier la bonne facture de chaque chose. Lorsqu’il choisit de s’installer à l’île de Ré (Il fréquente l’île depuis plus de 10 ans et s’est marié en août 2013 à Saint-Martin de Ré avec un natif de l’île), cet ancien juriste, expert en immobilier, las du stress de la vie pari-sienne, décide de créer un lieu convivial, qui lui ressemble et lui permette de s’adonner à sa pas-sion. Il achète l’espace (Contre Vents et Marais) à Jocelyne Dangaly (artiste peintre ayant décidé de consacrer tout son temps à son art), le feeling est immédiat, et ses œuvres continuent, d’ailleurs d’y être exposées. Finie la course aux horaires et le ciel gris du quotidien parisien. Une nouvelle vie ou rien : ce sera « La Boutique de Fred ». En toile

de fond, tous ces petits objets : paniers, bougies, vaisselles, horloges, carafes, qu’on a envie d’avoir chez soi, mais qu’on ne sait jamais où trouver, et qui plus est, au même endroit.

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Le lieu est raffiné, chaleureux et animé, tout comme son propriétaire. Les objets sont chinés, entre autres, auprès des artisans de l’île et de la région... Une scrupuleuse sélection de petites choses délicates, de la petite plaque émaillée à l’ancienne, aux arts de la table, sen-teurs, meubles et de multiples objets de décora-tion divers et variés. Ça sent l’authentique chez Fred, un vrai cabinet de curiosités… Située dans la zone commerciale de Saint Martin de Ré, « La boutique de Fred » est le point de passage obligé pour trouver, à coup sûr, de quoi réveiller son

intérieur, ou à défaut, le petit cadeau idéal pour les amis d’été, anniversaire, fête, mariage... C’est simple, joli et étonnamment abordable. D’ailleurs Fred n’a pas attendu l’inauguration du samedi 2 mai, célébrée en nombre autour d’un cocktail festif, pour faire de cette alcôve un lieu incon-tournable

Ouvert tous les jours sauf le dimanche, sans interruption.29 av. du général de Gaulle (en face de Lidl)

Ouverte en avril, « La Boutique de Fred » prend la suite de « Contre Vents et Marais ».

Marie-Victoire Vergnaud

Le golf public au point zéroUne Assemblée générale, en demi-teinte, s’est déroulée le 25 avril, pour l’association du Golf des Pertuis qui ne peut que constater que rien n’a bougé depuis l’Assemblée générale précédente.

Le courrier adressé au président Claude Chessé par Fabrice Cornic, assurant l’animation du prac-

tice de la Flotte depuis treize ans, résume assez bien la situation. Ce dernier explique que, fatigué mora-lement de ne pouvoir organiser de vrais stages de golf et physiquement de travailler dans des équipements inadaptés, constatant que rien n’a avancé depuis septembre 2014, il a accepté une proposition du golf de La Rochelle dès cette saison 2015.

L’Assemblée générale 2014 s’était terminée sur une note plutôt opti-miste. Depuis, la Communauté de Communes a adressé, le 3 septembre 2014, une lettre au Département lui demandant son accord pour démar-rer l’étude de faisabilité, lettre res-tée sans réponse. Rien d’autre n’est intervenu. Lionel Quillet, président de la CdC, conseiller départemental, invité à l’Assemblée générale pour

faire le point de la situation, rappela que l’on « ne remettait pas en cause l’intérêt du golf en matière sportive, économique et touristique, mais qu’il fallait bien comprendre qu’il s’agissait d’un problème d’environnement et que lorsque l’on voulait monter un tel projet dans l’île, les règles relatives à l’environnement venaient s’empi-ler les unes sur les autres bloquant la situation.» Si le Département n’a pas répondu, les autres partenaires se sont manifestés vigoureusement auprès de Dominique Bussereau, président du Conseil général. Allain Bougrain-Dubourg, directeur de la LPO mentionne dans un courrier du 10 avril « la destruction irrémédiable des zones naturelles » qu’engendre-rait la création d’un golf, le directeur du Conservatoire du Littoral se dit totalement défavorable au projet et Ré Nature Environnement indique qu’il est en inadéquation totale avec les objectifs de son association. Il est

clair que devant une telle levée de boucliers, qui n’était pas forcément pré-visible et qui paraît un peu tardive aux adhérents de l’association du Golf des Pertuis, D o m i n i q u e Bussereau ne se prononcera pas en faveur du golf, alors même que ses équipes en interne, notamment le ser-vice juridique, y sont défavorables.

un durcissement dans la position des associations

environnementalesLionel Quillet qui avait rendez-vous avec Allain Bougrain Dubourg le 2 mai et avec Bruno Toison (Conservatoire du Littoral) le 9 mai à ce sujet, estime qu’il faut négocier et que tenter de passer en force conduirait à une réponse négative. « Tout n’est pas forcément perdu, il existe en France des projets qui ont abouti. Il nous faut proposer un projet original expé-rimental et global. » De son côté, Léon Gendre, maire de La Flotte, constatait un durcissement dans la position des associations environ-nementales depuis un an et citait le projet de producteurs de pomme de terre sur une surface de 20 ha à La Flotte qui est bloqué en raison des pelouses sèches auxquelles il ne faut pas toucher. Le fait est que les acteurs de ce projet sont confrontés aux effets pervers d’un site classé, qui

a donc demandé à être protégé et Léon Gendre souligne que « lorsque les associations environnementales émettent des courriers de ce genre, elles sont dans une logique de protec-tion. Cependant, il n’est écrit nul part qu’un golf ne puisse être construit sur un site classé ».

Pour Lionel Quillet, les difficultés que rencontre le projet sont liées d’abord au rapprochement de sa faisabilité et à la confrontation avec des associations environnementales qui sont fortes. De plus le contexte a évolué : le ministère de l’Environnement est le ministère le plus important actuellement et ses services sont dans l’application stricto sensu de la loi. Le président de la CdC compte reprendre les négociations en partant d’un schéma intercommunal complet et envisage de réunir autour d’une table, d’ici le mois de juin, tous les partenaires, « mais il faut apporter quelque chose de nouveau pour relan-cer les discussions et pas seulement l’implantation d’un golf public. »

Catherine Bréjat

s p o r t s

Claude Chessé, président de l’association Golf des Pertuis au côté de Lionel Quillet, président de la CdC, expliquant sa démarche.

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a c t u a l i t é

Un Salon qui devient une référenceFleur de vigne, salon de la gastronomie et du vin, organisé par l’Office de Tourisme des Portes en Ré, nous revient pour sa 7e édition les 14, 15 et 16 mai prochains, salle des Marais de la Prée.

s a v e u r s - f l e u r d e v i g n e

Cette édition sera l’occasion d’une belle promenade

à travers les différentes références de la France viticole et les produits du terroir qui les accom-pagnent si bien. Des vignerons seront pré-sents qui vous feront goûter leur vin et vous raconteront son histoire et celle de la terre où il a été élevé. La démar-che des responsables du salon reste la même : faire découvrir aux visi-teurs des vignerons aux produits authen-tiques et originaux. Le salon ne présente pas que des grands crus et c’est là tout son intérêt. Il existe de bons vins à des prix abordables, mais il n’est pas toujours aisé de les découvrir. Ce salon sait aller à la recherche de vignerons amoureux de leur métier, qui ne standardisent pas leur vin et

luttent contre l’uniformisation des goûts. Cette année 18 viticulteurs, présents lors du précédent salon, reviendront à la rencontre des visi-teurs ainsi que 9 nouveaux. Les vins

et cognac rétais, ainsi que les Bières de Ré seront de la partie. Parmi les nou-veautés, la distillerie Guillon qui éla-bore un whisky à base de malt en plein cœur de la Champagne et Sébastien

Meral fabrique l’Abachuse, une carafe extraordinaire qui permet de maîtriser la température du vin. Il procédera à des animations pour expliquer son fonctionnement. Côté gastronomie, la Ferme Descoubet vous fera dégus-ter du foie gras, de canard mi-cuit, Gregory Garguilo sa charcuterie de taureau camarguais, Jacques Allehaux son saumon sauvage, Bruno Quellier ses tendres fromages de brebis et Sylvestre Dautais vous fera goûter à son huile d’olive provençale.

Jean-Luc Pouteau, meilleur som-melier de France 1976 et meilleur sommelier du monde 1983, par-raine cette manifestation depuis le début. Il procèdera avant même le salon à des dégustations qui lui permettront de sélectionner ses « coups de cœur » et parmi ceux-ci ses « coups de foudre ». « Fleur de Vigne » présente de bons vins à prix abordables.

Catherine Bréjat

Le salon sera ouvert de 16h à 20h jeudi 14 mai et de 10h à 20h les vendredi 15 mai et samedi 16 mai.

Le Musée Ernest Cognacq et La Maison du Platin livrent leurs secrets samedi 16 mai à la nuit tombée

l a n u i t e u r o p é e n n e d e s m u s é e s

Inaugurée en 2004 dans une volonté de démocratisation, la Nuit des Musées permet aux musées par-

ticipants d’ouvrir leurs portes à une heure insolite. Ce rendez-vous est l’occasion unique, pour de nouveaux publics (notamment les jeunes) de découvrir, le temps d’une soirée, la richesse et la diversité des musées. Cette année encore, l’île de Ré joue le jeu. La nuit du 16 mai, nos musées deviendront des scènes de rencon-tres, de spectacles, de lectures, d’ate-liers et de balades...

Pour tout connaître sur l’histoire de ce territoire insulaire, une visite au musée Ernest Cognacq s’impose. Ses collections d’art et d’histoire témoi-gnent des principaux évènements

qui ont façonné l’île de Ré. De 18 heures à minuit, les familles pourront bénéficier de nombreuses animations imaginées pour l’occasion. Visites his-toriques, duels d’escrime artistique (par la compagnie d’Arthus), enquête pour les enfants ou conférence pour les plus grands : une façon originale de découvrir ou revisiter le patri-moine rétais. Quant au Musée du Platin, où photos, objets et maquet-tes témoignent de la vie flottaise, il vous accueillera dans une ambiance tamisée et proposera entre autres

activités, un atelier créatif pour les plus jeunes : « Imaginez les objets du futur, en lien avec l’histoire de l’île ».


Musée Ernest Cognacq, 13 av. Victor Bouthillier, à Saint-Martin-de-Ré. Musée du Platin, 4 cours Félix Faure à La Flotte en Ré.Entrée libre et gratuite.

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a c t u a l i t é

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Alain Rousset recherche des synergies entre La Rochelle et l’AquitaineAlors que la réforme territoriale, qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain, se rapproche, le Président de la Région Aquitaine Alain Rousset a été reçu mardi 28 avril, par Jean-François Fountaine, maire et président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle et Olivier Falorni, député de La Rochelle - île de Ré. Il a été question de « complémentarités » avec l’Aquitaine.

Le Village artisanal de Loix sera en fête le vendredi 8 mai pour inciter les Loidais, Rétais et vacanciers à venir découvrir ou saluer les artisans, commerçants et professionnels de services* implantés au Corps de Garde ainsi que le tout nouveau complexe sportif de Loix**.

v i s i t e d u p r é s i d e n t d e l a r é g i o n a q u i t a i n e à l a r o C h e l l e

Les élus rochelais ont accueilli celui qui est également candidat socia-liste à la présidence de la future

« grande région », en insistant sur un besoin d’infrastructures aéroportuaires, ferroviaires et autoroutières, pour les-quelles ils demandent un « soutien ». En réponse, Alain Rousset considère la proposition actuelle de dessertes SNCF « intolérable ». Cependant, s’agissant de l’autoroute A831, il a déclaré ne pas avoir de position arrêtée mais que « Ça s’étudie ».A la nouvelle Maison du Port, Alain Rousset s’est montré séduit par les qualités et le succès du Port Atlantique. Pour lui, les grandes infrastructures sont nécessaires. Le commerce et la mobilité apportent paix et prospérité. Il a ordonné un séminaire de travail entre les ports de La Rochelle, Bordeaux et

Bayonne pour rechercher des synergies entre eux dans un « esprit collectif ». De manière générale, il considère que

Bordeaux, dotée de structures univer-sitaires et hospitalières de haut niveau, représente une chance pour le terri-toire de La Rochelle, mais à l’inverse, « il n’est pas question de tout concen-trer ». Par ailleurs, il ne doit y avoir qu’un seul « pilotage » de la grande région et non trois. Présenté comme un « entrepreneur politique » par les élus rochelais, il a rappelé que ses priorités sont l’emploi, l’accompagnement des entreprises et la modernisation de l’industrie : « usine du futur », renforcement de

l’agroalimentaire… Pour Jean-François Fountaine, un Président de Région ou de Communauté d’Agglomération a plus de leviers économiques qu’un ministre.Alain Rousset a aussi visité le centre de formation d’apprentis de La Rochelle sur le site du Prieuré, ainsi que le nou-veau parc Atlantech de Lagord, sur lequel il sera en partie transféré d’ici deux ans. Cet espace aux portes de la ville n’accueille pour l’instant que les grues et fondations du siège du Crédit Agricole et le chantier de la plate-forme Tipee de transfert université-entrepri-ses, consacrée au bâtiment durable. Il a vocation à recevoir de l’habitat et des activités liées à la transition éner-gétique et à incarner le dynamisme de La Rochelle en ce domaine.Alain Rousset, Jean-François Fountaine et Olivier Falorni se sont également ren-dus à l’Institut du Littoral et de l’Envi-ronnement, dépendant de l’Université. Et le maire de La Rochelle s’est révélé ravi de montrer la nouvelle digue du Nouveau Monde qui étend le port des Minimes et qui permet d’apprécier les qualités patrimoniales et touristiques de la ville, sur un possible site de voile olympique.

Laurent Kaczmarek

Alain Rousset et Jean-François Fountaine à la nouvelle digue du Nouveau Monde.

Un Village Artisanal convivial et atypique, en fête !e C o n o m i e - l o i x

La Commune a lancé la création de ce village en 2005, a aménagé l’espace, créé et viabilisé la voirie et veillé à

créer une cohérence d’ensemble avec un choix d’activités « à part », pérennes et complémentaires. L’ « esprit village » est palpable entre les différents profession-nels, ouverts à l’année, et les clients.

des professionnels impliqués et un complexe sportif

prochainement inauguréDepuis l’Institut de Beauté Carole, au préalable implanté à l’entrée du village et venu sur le VA pour s’éten-dre, en passant par les implantations de l’Atelier Quillet dont l’extension se termine** puis de Planète Sports & Loisirs, sans oublier le cabinet d’ostéopathes et les installations d’artisans d’art de qualité, ce sont une vingtaine d’activités et une soixan-taine d’emplois concernés. Les artisans tels l’Atelier Quillet, la Miellerie de l’île de Ré, ou encore la Savonnerie de Ré tout comme la Chèvrerie organisent des

visites de découverte de leur savoir-faire de nature à attirer les visiteurs sur le village artisanal et le développement du Loix Tennis Club - qui sera d’autant plus actif qu’il va gérer le tout nouveau complexe sportif - contribue aussi au dynamisme de la zone de chalandise.

des Portes ouvertes conviviales et familiales

Dès 17 heures et bien au-delà de 20 heures, dans l’ambiance musicale de « Steve Somers » (guitare acoustique), les enfants apprécieront les jeux propo-sés par « Au P’tit Bonheur la Chance », « Loix the place to be », « la Savonnerie de Ré », les ateliers de peinture de « la Miellerie de l’île de Ré » et de sculpture d’Arno Raposo, tandis que leurs parents les aideront à récolter les indices sur les vitrines pour reconstituer la phrase magi-que permettant de gagner à la tombola gratuite (passeport jeu sur buvette) de beaux lots offerts par les commerçants et artisans avec un tirage à 19h30. Les mises en beauté de l’Institut Carole, les

pistes d’essai pour karts à pédales et vélos électriques de Planète, Sports & Loisirs et les animations du Loix Tennis Club feront certai-nement le plein, tandis que buvette, crêpes et barbe-cue, tenus par l’équipe de l’Office du Tourisme, seront pris d’assaut, si le temps est de la « party » !Organisée par tous les com-merçants avec à leur tête Delphine Provendier, cette soirée « Portes Ouvertes » sera à l’image de l’am-biance tout à la fois professionnelle et conviviale qui règne au Village Artisanal. A découvrir absolument, pour les Rétais et vacanciers qui ne le connaissent pas encore.

Nathalie Vauchez* Les Activités implantées sont : Philippe Amand (sculptures), Atelier Quillet (restauration d’ouvrages et librairie ancienne), Au P’tit Bonheur la Chance (bricolage et droguerie),

Besnier fermetures, Pascale Brunelli (restau-ratrice de tableaux), Cabinet d’Ostéopathes, Chèvrerie Lefort, Institut de beauté Carole, La boîte à ouvrages (blanchisserie et couture), Loix tennis club, Miellerie de l’île de Ré, Planète Sports et Loisirs, Showroom Bix, La Savonnerie de Ré, Loix the place to Be (produits locaux), Toko (meubles), Arno Raposo (sculpteur et pein-tre sur azulejo) et, pour la saison, « Vacances à la mer ».

** Lire notre article complet sur Ré à la Hune N°116 et sur www.realahune.fr.

Alain Rousset, Jean-François Fountaine et Olivier Falorni lors du point presse.

La fête du VA de Loix attire toujours beaucoup de monde !

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a s s O c i a t i O n sé c O à l a h u n e

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Le monde du bâtiment s’expose à Saint-Clément des BaleinesUne bonne diversité des exposants a fait le succès du premier salon de l’Habitat et de la Décoration de Saint-Clément, inauguré le 25 avril par le président Lionel Quillet.

Organisé par la municipalité de Saint-Clément sur une idée de Lina Besnier et en parte-

nariat avec l’office de Tourisme, ce nouveau salon semble avoir répondu à une attente de la population dans le nord de l’île. Malgré un temps clément, les visiteurs sont arri-vés dès l’ouverture samedi matin et au final ce sont plus de 700 personnes qui ont foulé le sol de la salle polyvalente sur les deux jours.Les participants à ce salon appartiennent majoritairement au secteur du bâtiment mais aussi à celui de la décoration. Il y avait là les stands de Besnier Fermetures, Michelle Gaydu pour sa société Dezelle Création, Satki Électricité, Denis Raulet et ses super-bes pigments et ses enduits à la chaux, Amer Décoration, Stephane

Foulquier pour les créations de sa société L’Étable en Fer, Amer Décoration, la couverture zinguerie Peslerbe, Manu Déco dont le cœur de métier est la peinture sur meu-

ble et le tadelakt, Béton Si Ré, État d’Esprit, ses peintures aux algues et son mobilier à base de cagettes de fruits et légumes, la Menuiserie Mouillon, le chauffagiste Matthieu Penaud, ABD Menuiserie, Jeannick Klein et les girouettes fabriquées

par son entreprise de menuiserie métallique, Olivier Couverture, l’en-treprise de maçonnerie José Abreu, les meubles extraordinaires de Toko, l’entreprise de menuiserie et pein-ture Hitler, le jeune et talentueux sculpteur Arno Raposo et l’agence d’Ars du Crédit Mutuel. Au soir de la deuxième journée, les exposants interrogés étaient satisfaits des contacts pris et des échanges qu’ils avaient pu avoir avec leurs collè-gues, notamment au moment des repas où la goûteuse paëlla de « La Casa de la Paëlla » fut très appréciée. Chose rare sur un salon, on pouvait même boire un excellent café grâce à Benoit Peslerbe, jeune torréfacteur, qui après avoir fait le tour du monde est devenu un véritable barista (1) et vient de se réinstaller dans l’île où vous le trouverez, durant la saison estivale, sur les marchés d’Ars de Saint-Clément, des Portes et pro-chainement de Loix.Lancer un salon représentatif de ce secteur du bâtiment, actuellement sinistré dans le nord de l’île, n’était

pas évident. Le résultat est positif à tel point que tous les exposants présents sont prêts à recommencer l’opération l’année prochaine.

Catherine Bréjat

(1) barita : le barman des expressos

s a l o n

Les créations originales de Toko.

Arnaud Raposo et l’une de ses sculptures.

Cela fait un an qu’Emmanuel est à la tête du rayon poissonnerie d’Intermarché. Poissonnier expérimenté, c’est avant tout sa passion des produits de la mer qui le fait innover sans cesse pour toujours mieux satisfaire la clientèle.

Un rayon poissonnerie dynamique et novateur

S’appuyant sur Amandine et Christophe, ses collaborateurs, Emmanuel a su, en moins d’un an dynamiser ce rayon et moderniser les produits en les adaptant au goût des consom-

mateurs. Il a commencé par élargir ses centres d’approvisionne-ments et reçoit quotidiennement le poisson en provenance des criées de La Rochelle, de la Cotinière et de Royan pour le haut-de-gamme, ainsi que de la Centrale d’Intermarché. Il sait préparer les produits de la mer et bien gérer la marchandise, mais il sait aussi acheter. Discuter des prix tôt le matin, de façon à présenter chaque jour sur son étal un poisson de qualité, fraîchement pêché et deux véritables promotions - hors celles signalées dans le Prospectus -, basées sur un bon rapport qualité/prix. Une chose est sûre, on peut se faire plaisir à tous les prix !

de véritables et savoureuses innovationsL’entente de l’équipe est palpable. Ces trois là possèdent la même conception du travail bien fait et du service à la clientèle. Répondant à une demande grandissante des consommateurs, ils ont créé un rayon traiteur où ils proposent des produits finis, comme cette délicieuse et rafraîchissante salade de crevettes rose à l’avocat et au pamplemousse ou bien prêts à cuire telles ces brochettes de saumon, de thon et de cabillaud, certaines étant préparées avec une sauce soja et des graines de sésame. Un véritable délice. C’est Amandine qui la plupart du temps a l’idée des recettes qu’elle invente ou glane dans la presse spécialisée ou auprès de chefs réputés. Quant à Christophe, il les cuisine avec brio. C’est aussi Amandine qui réalise des sushis aussi beaux que bons et dont un itamae(1) ne rougirait pas, tant ils sont fidèles à la tradition japonaise. Une merveille de subtilités qui fond dans la bouche…

L’équipe a lancé dernièrement des gammes « apéritives » et « festives » pour les apéro-dinatoires en famille ou entre amis, les cocktails et autres réceptions. Véritable innovation, ces mets sont réalisés à partir des produits vendus au rayon poissonnerie. Amandine et Christophe sont présents en permanence, ainsi qu’Emmanuel lorsqu’il a terminé ses achats, pour servir et conseiller la clientèle et éventuellement lui recommander une recette. Ils sont aussi à son écoute et répondent aux demandes spécifiques. Au rayon traîteur, il est préférable de passer commande pour être sûr d’obtenir ce que vous souhaitez, mais il y a toujours quelque chose de prêt et vous ne repartirez pas les mains vides. Pour les apéritifs-dinatoires et les réceptions plus tôt vous passerez votre commande, mieux ce sera, la dernière limite étant 48h avant la livraison.

INTERMARCHÉ : Avenue des Corsaires - SAINT-MARTIN DE RÉTél. 05 46 09 42 02 - www.intermarche.fr

Catherine Bréjat

(1) itamae : chef sushi qualifié.

Emmanuel et Amandine derrière leur étal.

Les savoureux suhis d’Amandine.

Crevettes et bulots font partie de la gamme cuite du rayon.


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Séverine Desmereau, une jeune chef d’Entreprise très déterminéeSéverine Desmereau a repris officiellement les rênes d’Intermarché La Flotte en janvier 2011, puis celles du magasin de Saint-Martin en janvier 2014, ceci après un long chemin initiatique. Jeune génération oblige, elle impulse une stratégie nouvelle et des méthodes de management participatives, dans un contexte économique et concurrentiel beaucoup plus tendu que celui qu’a pu connaître ses parents.

Faisant suite à Dany et Maryse Desmereau, autodidactes ayant gravi les échelons dans le Groupe

Intermarché et qui - grâce à la soli-darité financière de leur famille et cercle d’amis - se sont lancés dans la création du supermarché de Saint-Martin en juin 1986, puis, devant le succès rencontré, ont racheté celui de La Flotte en 1990 (alors exploité sous une autre enseigne), Séverine a su dès l’âge de 17 ans et le bac en poche qu’elle souhaiterait quel-ques années d’expérience plus tard faire perdurer l’entreprise familiale et venir s’installer sur l’île de Ré où elle a grandi à partir de l’âge de 8 ans… Ceci malgré une certaine réticence de ses parents, conscients de l’investissement personnel et de tous les instants qu’une telle entre-prise exige, mais aussi se demandant si sa détermination répondait à de bonnes raisons.

Rien d’étonnant que « la valeur familiale et amicale » soit centrale dans le fonctionnement de Séverine qui continue à échanger avec ses parents quand elle en ressent le besoin sur telle ou telle orienta-tion stratégique, avant de pren-dre ses décisions importantes. De même le fonctionnement des « Mousquetaires », qui « place l’humain au centre de sa stratégie, donne à chacun sa chance » et lui permet aujourd’hui de bénéficier de la force d’un groupement tout en gardant une certaine indépendance, lui convient parfaitement.

un parcours de formation et initiatique exemplaire

La détermination de cette jeune fille, puis jeune femme, n’a d’égale que son parcours exemplaire. Adolescente, Séverine avait com-mencé à travailler durant les saisons dans différents rayons et en caisse, avant de choisir de poursuivre des études afin de se garantir une assu-rance sur le futur - on ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait - avant de mieux revenir plus tard.

Ainsi ses pérégrinations estudian-tines l’emmènent-elles dès 18 ans de Poitiers où elle passe un BTS en commerce international, à Rennes d’où elle ressort diplômée de l’Ecole supérieure de commerce, avant d’émigrer vers les Etats-Unis, où elle se forge une première expé-rience professionnelle d’un an dans le groupe Coca Cola, sur des biens de grande consommation, avant de suivre un MBA spécialisation « mar-keting et management ». Puis sa vie professionnelle débute pendant deux ans au sein du groupe British

American Tobacco à Paris où les jeu-nes managers changent de mission, d’équipe et d’objectifs tous les trois à six mois. Un sacré challenge pro-fessionnel, qui lui permet d’éprouver ses capacités d’adaptation, comme par exemple quand il s’agit d’enca-drer à 25 ans des collaborateurs très confirmés…

Son caractère rebelle reprend tou-tefois le dessus, et si elle applique les instructions de sa Direction, elle souhaite pouvoir exprimer son désaccord sur telle orientation, ce qui ne semble pas forcément du goût de tous. C’est pourtant juste-ment ce principe fondamental à ses yeux qu’elle applique aujourd’hui avec ses équipes : « Tant que l’on se dit les choses dans le respect, c’est positif, il n’y a rien de pire que les non-dits… »

du terrain à la direction d’un, puis de deux magasins

Voilà ainsi Séverine forte de ses 28 ans de retour sur l’île de Ré, où elle rejoint l’Intermarché de La Flotte pour travailler sur le terrain avec l’ensemble des équipes. Ce parcours initiatique lui permet de découvrir chacun, dans son métier, de comprendre qui est chaque col-laborateur et quel est son travail au quotidien, mais aussi les difficultés rencontrées et les facteurs de moti-vation ou de démotivation. Au bout d’un an, entre novembre 2009 et avril 2010, elle suit la formation de tout nouvel adhérent Intermarché, faite de théorie en gestion et mana-gement et de pratique lors de stages dans d’autres points de vente de la région.

Elle prend ainsi officiellement la tête d’Intermarché La Flotte au 1er jan-vier 2011, au plan capitalistique et managérial, et impulse une nouvelle dynamique faite de dialogue et de communication avec ses équipes, mais aussi de plus de formation per-mettant à chacun de se développer. Puis, l’incendie de décembre 2013 à l’Intermarché de Saint-Martin, qui affecte profondément son père, va accélérer sa prise en main de la direction du magasin martinais dès le 1er janvier 2014, dont ses parents restent propriétaires. L’année 2014 sera difficile tant pour Séverine que pour l’équipe, qui doivent mutuel-lement s’apprivoiser, cette dernière devant s’adapter à de nouvelles méthodes de travail et à une nou-velle personnalité.

Très concrète, Séverine sait qu’ob-jectivement c’est l’équipe qui est en relation avec le client au quotidien,

et qu’il est opportun de lui accorder une plus grande part d’autonomie, afin qu’elle prenne toute sa part dans le développement de l’entre-prise, ceci à tous les niveaux. « Je suis très fière, nous avons réussi à développer un vrai esprit d’équipe, comme c’était déjà le cas à La Flotte. Mes parents étaient beaucoup plus souvent dans l’opérationnel que je ne le suis aujourd’hui, du fait de ma charge de travail liée à la gestion seule de deux entreprises, même si bien entendu je m’appuie sur un Directeur sur chacun des deux magasins ».

en quête permanente de différenciation

Côté stratégie, Séverine sait que dans un contexte qui s’est fortement tendu ces dernières années, du fait de la crise économique et de la forte densification de la grande distribu-tion rétaise alors que la population elle ne s’est pas développée, il lui faut toujours « être en projet », afin de répondre au plus près aux atten-tes des clients et préserver l’avenir des points de vente. Elle multiplie la mise en place des animations com-merciales, met l’accent sur la recher-che de « produits différenciants », développe de nouveaux rayons. « Nous vivons et vivrons des années beaucoup plus compliquées que cel-les qu’ont connues nos parents » assène-t-elle sans pour autant que sa détermination semble en être altérée. « Il faut être extrêmement prudent, cesser de développer du mètre carré pour développer du mètre carré, mais faire preuve d’ima-gination et d’innovation ».

Ainsi la notion de service et d’accueil est-elle primordiale dans la straté-gie qu’elle développe, car « si nous ne savons plus sourire, alors il faut changer de métier ». La création du

Drive Intermarché à Saint-Martin puis à La Flotte participe de cette démarche. Sa communication est aussi très largement axée sur le développement de partenariats avec les associations sportives ou sociales, les jeunes, les offices de tourisme, qui ne passent pas tou-jours par du financement mais aussi par des dons de marchandises, du conseil, des échanges, et dans tous les cas doivent relever d’une vraie histoire avec les partenaires.

Consciente que le cadre environ-nemental de l’île de Ré est tout à fait exceptionnel, Séverine estime qu’il relève de la responsabilité de tous, patrons, acteurs économi-ques, habitants, touristes de savoir le préserver.

« je ne regrette rien »

A la tête de deux magasins qui repré-sentent ensemble une surface com-merciale de 5250 m2 et emploient 85 personnes hors saison et près du double en saison, cette jeune chef d’entreprise extrêmement comba-tive et déterminée a su rester très accessible et simple là où d’autres auraient sans doute pris la « grosse tête ». Même si elle n’a guère de temps à consacrer à ses loisirs, elle pratique la course à pied en bord de mer, pour « la liberté d’organisation qu’elle procure », la natation un soir par semaine avec deux de ses amies d’enfance à qui elle est restée très fidèle, et aux moments en famille ou entre amis, qui lui sont indispensa-bles pour se ressourcer.

« Même si mes responsabilités supposent beaucoup de sacrifices, depuis des années, je n’ai aucun regret et mes équipes m’apportent une grande satisfaction, tant au regard du défi humain que profes-sionnel. J’aime les voir s’épanouir dans leur travail. Et c’est avec une envie quotidienne que je me lève le matin, celle de pérenniser et déve-lopper les deux points de vente, avec parfois les conseils avisés de mon père, en « pré-retraite » mais toujours présent à mes côtés quand j’en ressens le besoin ».

2015 sera l’année de la consolida-tion de l’organisation de Séverine, sachant qu’en plus de la charge des deux magasins elle consacre un tiers de son temps à la Centrale régionale des Mousquetaires - comme l’exige le fonctionnement du groupement - où elle est responsable pour le cen-tre-ouest, regroupant 280 points de vente, des produits régionaux.

Nathalie Vauchez

s t r a t é g i e d ’ e n t r e p r i s e – i n t e r m a r C h é

Séverine Desmereau.


i l s B O u G e n t !

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« Ré’Glisse » réouvre enfin !Après 10 jours d’installation, la toile est dressée, les jets et paddles rangés, le bar approvisionné : starting-blocks !

La tente installée à Rivedoux sur la plage sud,

depuis mi-avril, pro-clame la fin de l’hi-bernation ! Comme chaque année, les Rivedousais atten-dent avec impa-t ience de voir rouvrir leur bar de plage favori, signe que l’été commence à nous envelopper. Inauguré dimanche 12 avril autour d’un petit déjeuner « des copains », la saison s’annonce et Alain d’afficher sa désormais traditionnelle risette. Ré’Glisse, c’est l’endroit où tout le monde se retrouve aux beaux jours. Même les Rochelais y ont élu villégia-ture pour une « parenthèse d’oisiveté » dans une dure journée de travail. À Ré’Glisse on est ailleurs, mais on est chez soi ! Les enfants trépi-gnent en sortant de l’école pour aller faire un plouf entre « drôles », certains de retrouver leurs compères

puisque les parents en profitent pour « débriefer » l’hiver les pieds dans le sable. Il faut dire que l’endroit est fami-lial, jusque derrière le comptoir.

un lieu éphémère mais une institution

Alain Chandeau a la trentaine sportive, (il alterne les saisons à la montagne en Savoie, et l’été dans nos contrées) lorsqu’il voit en 1996, une annonce dans Sud-Ouest proposant la reprise de la licence du « Tivoli » à Rivedoux. Le

« Tivoli » c’est le nom donné à la toile de fortune que l’on tend à l’improviste. Or, l’endroit n’est rien d’autre qu’une caravane agrémentée d’une tente. À l’époque déjà, l’espace est dédié à la pratique des sports nautiques et à la détente. Alain reprend et développe le concept. Il renouvelle le matériel et modernise le coin « snack ». Vingt ans après, la buvette est devenue une ins-titution. Le Capitaine de la « Croisière s’amuse », a une équipe de choc ! Derrière le bar, une ambassadrice de charme, son épouse Gaëlle, tout sourire. Quant à Théo et Robin (la pétulante des-cendance), ils assurent les pics d’affluence dans la bonne humeur (le seul bagage nécessaire chez Alain). Boire un verre et grignoter un morceau, ou s’adonner aux activités de bord de mer, tout est possible à Ré’Glisse, et les journées s’éternisent sous les parasols ou sur les tran-sats !

Location de jet-ski avec, ou sans per-mis. Bateaux à moteur, kayaks, pad-dles, bouées tractées. Pour un en-cas : croques-monsieur, tartes « maison » salées et sucrées, glaces…

Alain et son fils Robin.

Les sports nautiques sont à l’honneur.

s p o r t s n a u t i q u e s e t b a r d e p l a g e

À Rivedoux, rue du Pas de la FontaineOuvert tous les jours de 10 heures à 20 heures.06 11 05 46 42 ou www.reglisse.fr mais le mieux c’est d’y aller !


Ouverture du restaurant « La Cible » : la plage de Saint-Martin reprend des couleurs !Après quatre ans de procédures contentieuses, faisant suite à un litige avec l’ancien propriétaire, la commune a pu retrouver la jouissance du restaurant « Le Rivage » situé sur l’unique plage de Saint-Martin.

Souhaitant faire exploiter le lieu pour valoriser la plage, la Mairie a lancé un appel d’offres en septem-

bre 2014 afin de trouver un repreneur « sérieux, compétent et honnête ». C’est chose faite en la personne de Denis Chatin qui gère depuis plus de dix ans avec succès le night-club « La Pergola » à La Couarde. À peine les clés récupérées le 15 décembre, les travaux ont été enclenchés, le lieu étant dans un état de dégradation avancée. Ils ont nécessité 128 jours de travail, Denis Chatin a compté, tant il a été accaparé par l’ampleur du chantier. Mais le résultat justifie

l’effort consenti, l’endroit, entièrement reconçu et modernisé, est superbe et décoré avec raffinement.

une inauguration célébrée en grande pompe

Vendredi 24 à 21 heures, le restau-rant a réuni tout ce que l’île compte de noctambules, allant même jusqu’à envahir entièrement la plage, d’où un feu d’artifice fut tiré à 23 heures. C’est que Denis Chatin sait recevoir, propo-sant à chacun du millier et quelque de convives buffets et cocktails à volonté, dans une ambiance musicale festive et chaleureuse. La fête s’est poursuivie jusque tard dans la nuit, tandis que

tous se promettaient de se retrouver très vite dans ce cadre exceptionnel. Le restaurant La Cible est à coup sûr la « new place to be » sur l’île, pour déguster une cui-sine soignée et variée, en famille ou entre

amis, ou boire un verre les pieds dans le sable et entouré des remparts de la ville.

r e s t a u r a n t d e p l a g e

p r é C i s i o n

« Les Gollandières » n’est pas en négociation avec la CdC

Contrairement à ce qui a été annoncé dans Ré à la Hune N°116, à propos des négociations en cours de la Communauté de Communes de l’île de Ré, qui aurait pour projets l’acqui-sition de terrains au Bois-Plage et sur l’île de Ré, pour ses projets de salle évènementielle, d’une seconde salle

culturelle ou de nouveaux logements à loyers maitrisés etc…, l’établissement des Gollandières souhaite apporter un démenti et affirmer que Guillaume Mathieu n’est en aucun cas en négo-ciation avec la CdC.

Les rumeurs - souvent infondées - ont été nombreuses, la famille Mathieu entame avec enthousiasme sa 14ème saison au sein des Gollandières.

La Cible, avenue de la Plage à Saint-Martin.Ouvert de 9h à 1h45 avec un service à 12h et 19h30.Réservation au 05 46 67 38 82

Denis Chatin a accueilli plus d’un millier d’invités pour son inauguration.

Retrouvez-nous au marché du Bois Plage en Ré ou sur notre site www.boucherieranginxavier.com Tél : 05 46 67 36 25

Ouvert à l’année

A R TI S A N A L E

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e n V i r O n n e m e n t

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« L’île de Ré est un laboratoire à ciel ouvert pour le monde entier »Le mois de l’environnement s’est clôturé le 2 mai à la Communauté de Communes par une journée d’animations - le temps très pluvieux a contrarié l’implantation prévue au parc de la Barbette – et par la signature de la Convention de la Maison du Fier par Bruno Toison, délégué régional du Conservatoire du Littoral, Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO et Lionel Quillet, président de la CdC de l’île de Ré.

Financé par l’écotaxe, le mois de l’environnement se tient tous les deux ans. Cette seconde édi-

tion qui avait pour thème « Petites bêtes et grandes histoires : insectes at araignées » a associé la culture et l’environnement pour sensibiliser un nouveau public à la préservation des petites bêtes.Ainsi, la CdC et 16 partenaires locaux ont proposé des animations auxquel-les ont assisté plus de 5300 partici-pants selon la CdC. Les 70 animations grand public – exposition de land art, conférences, dégustations d’insectes, projection de films, sorties nature – ont drainé 2700 participants. Plus de 640 enfants ont bénéficié d’anima-tions sur toutes les communes, dont 9 ateliers pédagogiques, et la volière à papillons a épaté 1700 visiteurs.Une première convention tripartite a été signée le 13 octobre 2000, entre la CdC, le Conservatoire du littoral et la LPO pour la mise à disposition de la Maison du Fier afin d’informer et sensibiliser le public aux patrimoines naturel et culturel du Fier d’Ars.La signature du renouvellement de la

convention de mise à disposi-tion à titre gracieux des locaux de la Maison du Fier à la LPO pour une durée de 6 années fait suite aux travaux de réhabili-tation et de mise aux normes de la Maison du Fier réalisés en 2012/2013 par la CdC et le renouvellement complet de l’espace muséographique.

« La biodiversité n’est pas un luxe, mais une

nécessité »Allain Bougrain-Dubourg a rappelé qu’ « alors que la loi sur la biodiversité passera au Sénat en juin, celle-ci n’est pas un luxe mais une nécessité. Il y a 40 ans la politique de pré-servation de la nature consis-tait à savourer la nature en la mettant sous cloche, alors qu’aujourd’hui on fait l’in-verse avec la conviction qu’en

partageant le patrimoine naturel avec le plus grand nombre, si chacun se l’approprie, il sera d’autant mieux préservé. L’île de Ré est exemplaire, à un moment où les Français regrettent le mil-lefeuille admi-nistratif, sur l’île la mayonnaise a pris, grâce à une combinaison des c o m p é t e n c e s dans l ’ intérêt général ».« L’île de Ré est un exemple pour le reste du monde, un laboratoire à ciel ouvert, on peut travailler à moyen et long terme et l’important est que les choses se fassent » a-t-il conclu, pas simplement qu’elles se disent…« Le Conservatoire du Littoral œuvre quant à lui depuis 40 ans, le président de la République ayant créé en 1975

cette institution », a souligné Bruno Toison, les Réserves Naturelles datent, elles, de 1980, celle de Lilleau des Niges ayant vu le jour en 1982. Depuis, le Conservatoire du Littoral a acquis 650 hectares sur l’île de Ré sur 2400 parcel-les, le Département étant de son côté propriétaire de 483 hectares insulaires.

associer les habitants et professionnels à la gestion

des espaces naturels rétaisPar convention signée le 1er décembre 2012, le Conservatoire a confié à la CdC la gestion des sites terrestres et l’île de Ré (hors réserve naturelle de

Lilleau des Niges). Depuis, la CdC a réalisé l’inven-taire et l’état des lieux de toutes les parcelles, fait assermenter un écogarde comme garde du littoral, procédé à l’enlèvement de dépôts de déchets et à la remise en état naturel d’anciennes parcelles à camper, fait des travaux de gestion des espèces végé-tales invasives et effectué un inventaire des popula-tions d’anguilles avant le remplacement d’ouvrages de marais.La CdC et le Conservatoire co-signent des conven-tions de gestion avec des sauniers, des ostréiculteurs

ou des agriculteurs : 8 ont été signées depuis 2013. « On essaie de faire avec les gens, avec les professionnels, ainsi 15 à 20 sauniers sont installés sur nos terrains, c’est fondamental. A l’épo-que les sauniers n’avaient plus leur place sur l’île de Ré, la coopérative était très limitée ».« La politique mise en place bénéficie

largement de l’écotaxe, qui permet d’aller beaucoup plus loin, tout comme le partenariat entre associa-tions, Conservatoire du Littoral et CdC qui permet d’œuvrer dans le même sens : le Conservatoire rachète les terrains, la CdC réalise les travaux, les associations, comme la LPO, animent les espaces. C’est la même chose pour les marais salants ».

« Toutefois le travail n’est pas ter-miné, cela fait une génération que nous avançons, pour caler l’ensem-ble il faudra une seconde génération. Oléron a réagi beaucoup plus tard que l’île de Ré, on voit les difficultés que rencontre aujourd’hui l’île voisine » a-t-il conclu.Habitué des cadeaux originaux, Lionel Quillet a ensuite offert à Allain Bougrain-Dubourg un ouvrage datant de 1912, issu des fonds de l’école d’Ars rachetés par la Librairie Quillet et ayant pour titre « Grâce pour les Oiseaux » édité par le Ministère de l’instruction publique, tandis que Bruno Toison a reçu l’équivalent de son poids en gros sel de l’île de Ré, avant de remettre à l’écogarde du lit-toral le sac à dos que l’ensemble des 650 gardes du littoral français se pas-sent de main en main, en symbole de l’immense travail accompli et encore à accomplir.

Nathalie Vauchez

C l ô t u r e d u m o i s d e l ’ e n v i r o n n e m e n t

Signature de la convention devant la serre aux papillons, qui a remporté un vif succès un mois durant.

Allain Bougrain-Dubourg découvre épaté l’ouvrage datant de 1912 offert par Lionel

Quillet « Grâce pour les oiseaux ».

La dégustation d’insectes n’est pas encore complètement rentrée dans les mœurs

culinaires françaises !

Un atelier de peinture était proposé aux enfants lors de la journée de clôture du mois de l’environnement, avec en toile de fond les

œuvres des enfants de l’Accueil de Loisirs de Sainte-Marie.

Alexis Ferrier a travaillé toute la semaine avec les enfants

de l’Accueil de Loisirs d’Ars autour de cette œuvre.

Anaïs propose aux élus des petits canapés et vérines concoctés avec des…insectes.

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l e s e s s e n t i e l l e s - B i e n - ê t r e / B e a u t é

Le beau temps et l’idée d’enfiler bien-tôt un maillot de bain nous précipi-tent sur les régimes dont la plupart sont farfelus et inefficaces sur le long terme. L’obésité ne saurait se résu-mer à une alimentation déséquilibrée, elle est la résultante de nombreux facteurs économiques, biologiques et génétiques et il faut identifier son origine avant d’entreprendre de mincir. La première recommanda-tion est de résister aux régimes à la mode qui n’ont jamais fait maigrir personne, pas plus qu’une alimen-tation sans gluten, mais risquent par contre d’aggraver la situation. Une des conséquences des privations pratiquées lors d’un amaigrissement est la reprise du poids car le corps se souvient des frustrations qu‘on lui fait subir et se met à stocker dès que l’on remange normalement.

Il est nécessaire de se faire aiderMême avec un moral d’enfer, il y a des engrenages dont on ne sort que très difficilement seul. Il vaut mieux consulter en favorisant les profes-sionnels de santé qui aborderont le problème de manière globale. Perdre quelques kilos pour rentrer dans votre maillot de bain cet été ne doit pas faire de vous un ou une obèse. Commencez par intégrer que ces problèmes de poids sont liés au bon état de votre psychisme et à l’amour que vous vous portez et que vous ne devez pas éliminer la notion de plaisir de votre alimentation, ni de votre vie. Faites-vous aider par une nutritionniste ou un coach, qui vous éviteront bien des erreurs et dont le support moral vous permettra de ne

pas craquer et surtout bougez-vous. Consacrez-vous du temps pour mar-cher, nager dans la mer qui sculp-tera votre corpos dès que le temps le permettra. Inscrivez-vous dans une salle de sports où vous serez suivi, allez à la piscine, faites de l’aqua-gym, de l’aquabiking… Le stress et les angoisses qui l’accompagnent sont néfastes à votre poids. La pra-tique du Taï Ji, du Qi Gong et du Yoga vous feront évacuer tout ce qui vous empêche de vous aimer, vous enseignera à maîtriser vos émotions et éloigner le stress. Vous trouverez dans l’île de nombreux profession-nels de ces pratiques qui, sensibili-sés à ce problème, vous apporteront leur soutien. Essayez d’intéresser une amie à votre démarche, la régula-rité des exercices et balades s’ins-tallera plus facilement. Cela ne sera plus une punition et pourra même

devenir amusant. C’est plus difficile qu’on ne l’imagine au départ, il faut juste le décider de s’y tenir et si vous y arrivez cela signifie que vous tenez le bon bout.

Choisir un coachLes coachs ne sont plus réservés aux people et vous faire accompagner par un coach vous apportera une vérita-ble aide pour obtenir la silhouette de vos rêves ainsi qu’une bonne forme physique. Il ne s’agit pas de chercher un simple entraîneur. Ce doit être un professionnel compétent qui après un bilan global, physique et diététi-que, vous établira un programme sur mesure et vous soutiendra mentale-ment pour le réaliser. Afin de vous motiver et vous conduire au succès, votre coach devra avoir une bonne connaissance de votre personna-lité et de votre rythme de vie. Pour découvrir le coach idéal, faites fonc-tionner le bouche à oreille, ne vous engagez pas immédiatement lorsque vous vous penser avoir trouvé le pro-fessionnel adéquat et ayez recours à des séances « découvertes » pour voir comment cela se passe entre vous. Le coût sera différent selon que vous utiliserez les services d’un coach appartenant à un club ou que vous ferez appel à une super star du coaching. Dans tous les cas, n’hé-sitez pas à demander à votre futur coach de vous montrer son brevet d’État.

Un coach minceur à votre écouteChez Par’a la Plage à la Croix Michaud, Arnaud Cante, docteur en pharmacie possédant un Diplôme Universitaire

Avec l’arrivée de la saison estivale revient l’envie de se sentir bien dans son corps, de profiter du grand air et du soleil et de perdre les kilos accumulés pendant l’hiver. C’est aussi la période où les régimes amaigrissants fleurissent à la Une des magazines féminins, cependant il est recommandé de faire appel à des professionnels de santé pour mincir durablement. Le climat, la mer et les balades que l’on découvre dans l’île sont propices à une remise en forme et les professionnels proposent des solutions variées pour bouger et se reprendre en main. Prendre soin de soi c’est aussi se faire cocooner dans les instituts de beauté et profiter des bienfaits que les produits cosmétiques issus de la flore et des produits du terroir rétais offrent.

Une remise en forme avant l’été

Michèle Étienne enseignant le Qi Gong à ses élèves au grand air.

MINCIR INTELLIGEMMENT

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de Nutrition s’est intéressé au pro-blème de l’amaigrissement et pro-pose un programme minceur avec coach pour mincir intelligemment et durablement. Arnaud et son équipe consacrent une écoute attentive aux personnes qui viennent les consulter. Ils leur font remplir un questionnaire détaillé de façon à adapter l’ali-mentation à leur mode de vie. Un diagnostic nutritionnel sera ensuite élaboré au cours duquel la juste cuisson des aliments sera abordée ainsi que l’heure à laquelle il vaut mieux les consommer. Des objectifs sont ensuite fixés que le coach doit

aider à atteindre. Cinq séances de palper rouler réparties sur trois semaines complèteront les effets d’une alimentation équilibrée. Durant ces semaines il est possible à tout moment de faire appel au coach et pour un traitement relais à domicile, Arnaud recommande d’utiliser sur les zones rebelles des crèmes sous lesquelles on applique un sérum qui booste leur efficacité ainsi que la ventouse Puressentiel qui permet de se faire un pal-per rouler. Arnaud est un fervent adepte de la détox avant d’entamer un programme minceur et d’une longue phase de stabilisation une fois que l’objectif est atteint. Il met à disposition de ses clients ses 300 produits minceur. Par’a la Plage c’est aussi une para-pharmacie qui bouscule les idées que l’on se faisait jusque là d’une parapharmacie. Arnaud Cante, spécialisé en dermatologie et en médication familiale, propose ici un concept novateur unique. L’écoute est exceptionnelle. Arnaud prend le temps de rechercher la cause d’une pathologie avant d’établir un dia-gnostic précis et de conseiller les produits et soins appropriés. Côté esthétique, il a choisi de travailler avec des marques dont les prin-cipes actifs sont particulièrement concentrés et efficaces comme Filorga, Lierac ou Skin Ceuticals. Il est épaulé par Leititia et Aurélie, deux esthéticiennes qui prodiguent leurs soins pour le visage et le corps dans deux cabines spacieuses. L’institut réserve une large place au bien-être avec des modelages aux noms évocateurs.

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Le groupe Léa Nature qui développe des produits naturels dans les domai-nes de la cosmétique, l’alimentation, la diététique, les compléments ali-mentaires et les produits d’entretien a de tout temps valorisé les produits locaux. L’île de Ré et sa végétation si particulière sont mises à l’honneur depuis 2014 à travers trois gam-mes de soins cosmétiques naturels haut de-gamme : Fleur de Beauté (5 références hydratantes visage et corps), Fleur de Jeunesse (3 réfé-rencesdédiées aux soisn du visage) et Spa Marin. Les laboratoires du groupe ont découvert que notre rose

trémière rétaise possédait des vertus hydratantes et revitalisantes inédites et que notre immortelle des dunes stimulait le renouvellement cellu-laire et la synthèse du collagène. Ses principes actifs en font un anti-âge exceptionnel. Quant au Spa Marin, il associe au sein de sa formule la fleur de sel, la criste marine et le fucus. Les lieux de récolte sont situés dans l’île à la Couarde, à Loix à Rivedoux et dans le centre de l’île. Cette gamme, qui exploite astucieu-sement l’imaginaire lié à l’île de Ré et à l’océan est distribuée dans toute la France.

La gamme cosmétique Bio-Salines a été complètement réinventée parSophie Laurent-Sanselme et Christophe Sanselme, les repre-neurs d’Esprit du Sel. 9 produits de cosmétique marine pour femmes et hommes viennent de sortir, tous composés d’eau de source marine dessalée mais qui conserve néanmoins sa teneur en oligo-éléments. Ces bienfaits de l’océan sont complétés par ceux de la flore rétaise. L’immortelle des dunes au délicat parfum figure dans tous les produits ainsi que les éléments actifs se

trouvant dans la salicorne, le criste marine et la rose trémière. La ligne pour femmes comprend une crème douce, une crème anti-âge, une crème peau sensible, une huile sèche visage et corps, un lait pour le corps, une huile de gommage à la fleur de sel et un serum d’immortelle. Pour les hommes, il existe une crème peau sensible et un baume hydratant peau mature. La gamme Bio-Salines est en vente dans les trois boutiques d’Esprit du Sel à Saint-Clément, Ars (ZA) et rue de Sully à Saint-Martin.

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THALASSOTHÉRAPIE

Les thalassos rétaises proposent des cures minceur et des soins d’hydro-thérapie qui seront les bienvenus pour accompagner un amincisse-ment, l’enjeu étant d’améliorer la circulation sanguine afin de décon-gestionner les zones graisseuses et cellulitiques. Idéalement situé entre les vignes et la mer, le Relais Thalasso de Sainte-Marie offre à longueur d’année des cures spé-cifiques pour se remettre en forme. Leur durée opti-male est de cinq jours, mais pour celles et ceux qui ne disposent pas de suffisamment de temps, des escapades plus cour-tes sont possibles. Outre les traditionnelles cures de thalasso, l’établisse-ment réalise des soins

marins et esthétiques ainsi que de nombreux modelages. Ici, la cure minceur s’effectue de préférence avec hébergement. Vous bénéficie-rez ainsi, en complément des soins, d’un suivi diététique au restaurant Atalante. Si vous avez entrepris de maigrir seule, n’hésitez pas à soutenir votre action par des soins appropriés et à la carte. Les théra-peutes de la thalasso sauront vous conseiller et vous faire découvrir

la technologie de pointe LPG. L’institut dispose désormais de deux piscines d’eau de mer. Les Établissements Le Richelieu à La

Flotte et Thalacap à Ars en Ré proposent également moult soins « minceur ».

Les bienfaits de la mer

La Savonnerie de l’île de Ré ne travaille qu’avec des produits rétais.

Cette savonnerie ne travaille elle aussi qu’avec des produits issus du territoire rétais. Reprise par la famille Paullet l’an passé, la savon-nerie a beaucoup innové. Le par-tenariat avec Régis Léau pour son lait d’ânesse a été reconduit ainsi qu’avec Pascal du Moulin du Puits Salé pour l’huile d’olive, Aude Chupin de l’Abeille Rhétaise pour son miel et la Chèvrerie Lefort pour son lait. Si les incontournables, comme les savons au lait d’ânesse, sont toujours présents, des nou-veautés ont déjà fait leur apparition sur les rayons de la boutique. Parmi ceux-ci une gamme de pétales de

savons dont les fragrances élégantes et raffinées perdurent trois mois et sont employés à la fois comme par-fum d’ambiance, élément de déco-ration et savon. Les sels de bain aux senteurs revigorantes plairont à tous et la crème pour les mains, le lait corporel et la crème de jour au lait d’ânesse sont devenus des must. Le nouveauté de cette année, ce sont quatre parfums haute couture dont un à la violette. Vous retrouverez toute leur production à Loix bien sûr dans le village artisanal mais aussi dans leur nouvelle boutique de la rue Jean Jaurès à Saint-Martin.

Loix et Savons, une marque et une savonnerie artisanale

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des dernières nouveautés dans ce domaine. Une nouvelle technologie aux résultats époustouflants a fait son apparition ces dernières années, la cryothérapie, dont on trouve une application dans l’île sous la forme de la cryolipolyse.

Cela fait des siècles que les vertus thé-rapeutiques du froid sont connues. Les Aphorismes d’Hippocrate, vérita-ble bible de la médecine jusqu’au XIXe siècle mentionnent déjà l’utilisation de la glace et de la neige dans les traumatismes musculaires, mais ce

n’est qu’à l’époque moderne que les scientifiques se sont intéressés au phé-nomène. C’est ainsi qu’une nouvelle technique, provenant directement des Etats-Unis est arrivée en France ces dernières années : la cryolipolyse. Cette technique consistant à détruire les cellules adipeuses, ou adipocytes, par le froid permet de supprimer les amas graisseux que les régimes et le sport ne réussissent pas à éliminer. Cette pratique n’est pas utilisée pour un amincissement global mais pour celles et ceux qui désirent se débar-rasser de bourrelets disgracieux sur le ventre, de la culotte de cheval, des poignées d’amour etc. Le procédé est simple : les cellules graisseuses des parties concernées sont soumises à un refroidissement extrême qui va entraîner leur mort. Elles s’élimine-ront ensuite par les voies naturelles. Les résultats de cette méthode qui n’est actuellement pratiquée que chez Celluchic à Saint-Martin, sont spec-taculaires et durables et une à deux séances suffisent à éliminer les amas graisseux. Ce soin est sans douleur et généralement bien toléré.

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Après la vogue de la thalassothé-rapie, La France a accueilli à bras ouverts la folie du spa venue, elle aussi, des Etats-Unis. Ces centres de beauté fleurissent dans l’île. À mi-chemin entre institut de beauté et thalassothérapie, le spa est un lieu apaisant où sont prodigués des soins qui impliquent la présence de l’eau. Ces soins sont moins médicalisés qu’en thalassothérapie et propo-sent une approche plus esthétique du bien-être dans un environnement généralement luxueux. Dans l’île cer-tains hôtels et hôtels de plein air dis-posent d’un spa, ce qui permet à la clientèle de s‘offrir une semaine, ou plus, de repos et de bien-être dans un site touristique exceptionnel. Parmi les spas récents, Océan Spa du Camping de l’océan à La Couarde, propose à la clientèle du camping tout comme à la clientèle extérieure un institut de près de 300 m2 où se conjuguent modelages, soins et conseils beauté, en partenariat avec la marque Guinot. Il dispose bien sûr d’un hammam, d’un sauna et d’un jacuzzi mais également de trois

salles privatives à l’équipement haut de gamme « Somethy » : un bain hydro massant, la bulle de vapeur et lit d’affusion ou encore le lit d’eau chaude. L’hôtel L’Océan au Bois Plage offre à sa clientèle un espace bien-être où profiter d’une large gamme de soins du corps et du visage, de modelages relaxants et d’un ham-mam. La Baronnie à Saint-Martin possède un spa avec bassin de nage, bain bouillonnant, sauna et soins esthétiques qui complète l’offre de bien-être de cet hôtel prestigieux.

À Saint-Clément, l’hôtel du Chat Botté à la décoration particulière-ment réussi abrite un spa proposant toute une palette de soins harmo-nieux allant de la chromathérapie aux massages, en passant par la réflexo-logie plantaire. Le Clos Saint-Martin avec son Spa by Clarins, niché dans une verdure généreuse et luxuriante est un havre de paix, de bien-être et de luxe non ostentatoire. Sunêlia Interlude au Bois-Plage a créé un partenariat avec La Sultane de Saba qui repose sur un rituel très ancien

et précieux de la mise en beauté de la femme orientale avec la marque Carita, dédiée à la beauté du visage, du corps et des cheveux.

Le dernier spa à s’être installé dans l’île est celui de Frederika de Missolz, Arraina Spa, à la Croix Michaud, à la Flotte. À cette nouvelle adresse,

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L’hôtel Atalante et île de Ré Relais thalassothérapie abordent la saison 2015 en pleine forme et avec plein de nouveautés proposées tant à la clientèle touristique qu’aux Rétais.

Didier Gireau, Directeur des lieux, est très satisfait par la vraie reprise constatée depuis plusieurs mois, comparativement à un début d’an-née 2014 très morose, lié tout à la fois aux tempêtes à répétition, aux périodes électorales, sans oublier le contexte économique national. Les réservations du premier semes-tre 2015 sont très encourageantes, selon lui. Le renouvellement constant de l’offre des Relais Thalasso île de Ré et le recentrage des clients vers des destinations de proximité, plus sécurisantes, sans oublier le bouche à oreille, expliquent largement cette embellie. Les beaux évènements de la Charente-Maritime, tels le départ de l’Hermione, et l’attractivité de l’île de Ré sont des plus.

Privilégier les produits du terroir et de saison

Côté restaurant, le Chef Arnaud Thiery tout droit venu du Château des Tourelles, à La Baule, propose une cuisine tout à la fois gourmande et équilibrée, en jouant sur l’harmo-nie des saveurs. Produits locaux et

de saison se taillent la part belle sur la carte du restaurant Atalante, très largement ouvert toute l’année à la clientèle extérieure à l’hôtel. Le nou-veau Pâtissier, Rémi Zomeno, vient renforcer l’équipe. « Les restaurants d’hôtels offrent de très bonnes tables, les gens n’y pensent pas toujours », rappelle Didier Gireau.

En écho à ses propos, cette année encore, dans le cadre des Régalades - rebaptisées « Saveurs en Ré » - pour la grande finale du concours national des bloggeurs culinaires autour du jury composé des 6 Maîtres Ouvriers de France, les lauréats se retrouve-ront à l’hôtel-restaurant Atalante le vendredi 15 mai, de 15h à 18h pour réaliser leurs créations culinaires gourmandes autour de la Pomme de Terre AOP.

une piscine extérieure d’eau de mer chauffée toute l’année

Côté Thalassothérapie, le Loofa bar, fort de sa nouvelle déco, proposera bientôt une carte renouvelée. Sa ter-rasse totalement réaménagée avec vue plongeante sur l’Océan jouxte la toute nouvelle piscine extérieure d’eau de mer chauffée.

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Cette nouvelle offre, unique sur l’île de Ré, est complémentaire du « Club Fitness Thalasso » qui propose à chacun de se créer un programme de remise en forme tout en plaisir (aquabiking en eau de mer, coaching personnalisé ou sportif, bilan diététique) et d’ac-céder à toutes les activités, à l’Espace Hydromarin et à la salle de fitness. Relais Thalasso île de Ré entend se différencier de ses concurrents, se renouveler, les journées portes ouvertes du 14 au 17 mai vous permettront de découvrir ces offres uniques.

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S o c i a l à l a h u n e

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î l e d e R é e S p é R a n C e

R é b o i S J e u n e S S e

Des contacts, des projets et pas assez de moyens

Une expédition formatrice

L’Assemblée générale de l’association île de Ré-Espérance s’est tenue le 25 avril avec comme toujours beaucoup de projets mais pas assez de moyens financiers pour les réaliser.

David Guibert, animateur diplômé d’État, assure l’animation du centre de loisirs Ré Bois Jeunesse, espace dans lequel il accueille depuis une dizaine d’années, des enfants du Bois Plage, mais aussi d’autres communes.

L’association île de Ré-Espérance, dont la zone d’action s’est élar-gie l’an passé à toutes les com-

munes de l’île, organise, comme on s’en souvient, des échanges entre nos jeunes Rétais et des Australiens du même âge, dans le cadre d’un jumelage avec un comté, le Shire of Esperance. Bernadette Mathieu a rappelé lors de la lecture du rapport d’activités que ces échanges sont plus particulièrement encadrés par Mme Longeville, principale du col-lège des Salières et par Mme Fournier, professeur d’anglais dans le même établissement. Deux adolescents, May Hay-Weber et Paul Dommanget ont passé le mois de juillet dernier en Australie. À leur retour, les deux jeunes gens ont raconté leur séjour et les découvertes qu’ils avaient pu faire, lors d’une matinée australienne à la mairie de Saint-Martin, le 22 novembre. Réaliser un tel voyage à 15 ans est pratiquement inespéré et les deux adolescents sont conscients d’être privilégiés. Ils ont non seule-ment fait des progrès en anglais, mais après ce long voyage seuls ils sont revenus plus matures. Patrice

Déchelette, maire de Saint-Martin et président de l’association, regrette que les voyages pour cette partie de l’Australie soient aussi coûteux car ils sont bénéfiques aux enfants qui découvrent des modes de vie et d’enseignement différents.

Bernadette Mathieu, secrétaire de l’association détailla les projets 2015-2016. Deux collégiens aus-traliens, Julian Davies et Harriet Kirchner, seront reçus au mois d’août dans l’île de Ré, puis pour la troisième fois, du 30 septembre au 5 octobre, des étudiants d’Espérance Senior High School séjourneront dans des familles rétaises et seront accueillis au Collège des Salières. Un programme a été élaboré en concer-tation avec toutes les parties concer-nées. Une journée sera consacrée, en mai ou juin, en partenariat avec le collège à l’étude de l’Australie et des générations perdues. En octo-bre une soirée sera organisée avec les familles rétaises accueillant des Australiens. À la fin de l’année, une animation sera proposée dans une des communes de l’île visant à faire

découvrir, le comté d’Esperance, ter-ritoire jumelé avec l’île depuis 1988. La visite d’une délégation rétaise à Esperance est prévue depuis des mois. Les Australiens sont déjà venus dans l’île à plusieurs reprises, mais aucune délégation rétaise ne s’est encore rendue sur place, pourtant, elle permettrait de resserrer les liens. Le plus gros problème reste le coût du voyage qui frise les 3 000€ par personne et reste à la charge de chacun. Côté fonctionnement,

Anne Marie Roy de trésorière devrait devenir trésorière adjointe et Fabrice Bouet, trésorier.L’association aimerait pouvoir envoyer une dizaine d’enfants chaque année. Elle n’en a pas les moyens financiers. Le bénéfice que retirent les enfants de ces voyages, l’ouverture et la maturité que cela leur apporte sont tels qu’il serait véritablement intéressant de trou-ver une subvention.

Catherine Bréjat

Les dernières vacances ont été l’occasion d’une randonnée préparée de longue haleine. Les

adolescents sont partis à vélos cam-per dans le nord de l’île. C’est un projet que les moniteurs ont orga-nisé avec les enfants très en amont et en commençant par trouver des vélos. Ceux-ci ont été récupérés un peu partout, la police municipale de Saint-Martin en ayant donné plu-sieurs. Ce n’était pas des vélos neufs et les adolescents les ont retapés et remis en état dans les deux hangars transformés en ateliers, dont ils dis-posent au centre. Des réunions d’organisation ont

eu lieu afin de préparer méthodiquement l’expédi-tion, puis les adolescents ont été présenter leur pro-jet à la Communauté de Communes pour obtenir un petit financement. Ils ont été reçus notamment par Jean-Pierre Gaillard. Un peu impressionnés au début, ils ont apprécié que leurs interlocuteurs les mettent à l’aise. Les vélos étant réparés, il a fallu négocier avec la société

de location les petites remorques à accrocher derrière pour transporter leurs affaires. Puis la veille du départ préparer les repas, essentiellement des sandwichs, pour la première journée.

un camp itinérant et sportif !

L’étape les a menés à Loix, où ils ont été hébergés pour une nuit au cam-ping des Ilates. Le temps était parfait pour une escapade de ce genre où la petite troupe devait pédaler en tirant les remorques dont certaines se sont avérées assez lourdes. La nuit fut fraîche ainsi que le petit matin, mais cela ne semble pas avoir été

un problème. Avant de repartir en direction du camping de la Côte Sauvage à Saint-Clément les enfants ont participé à différentes activités dont du beach-volley, du stand up paddle et se sont régalés de saucis-ses, brochettes et salade de riz qu’ils avaient préparées eux-mêmes. À Saint-Clément, les journées ont été également bien remplies : pêche à pied, surf, préparation des repas… et de l’avis de tous ils n’ont pas vu le temps passer. La pluie les a obligés jeudi 30 avril à précipiter le retour

et à faire d’une traite Saint-Clément – Le Bois Plage.L’expérience a sans aucun doute été positive. Les adolescents étaient ravis de leur expédition qui leur a per-mis de découvrir l’île, pour certains des sports qu’ils ne connaissaient pas, comme le stand up paddle par exemple. Ils ont appris à monter une tente, à réparer leurs vélos et à se faire à manger. Bref, c’est le début de l’autonomie et ils sont tous prêts à recommencer.

Catherine Bréjat

Bernadette Mathieu et Patrice Déchelette durant l’Assemblée générale.

On prend la pose avant le départ.

Briefing au retour avec les animateurs.


s P O r t s à l a h u n e

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l ’ a t l a n t i Q u e S t a d e R o C h e l a i S ( a S R )

L’Atlantique Stade Rochelais attire et fidélise les joueurs professionnels. Ils en apprécient l’esprit, le public supporter, le projet sportif, les moyens mis à leurs dispositions : infrastructures, encadrement, suivi médical etc... Avant même la fin de cette première saison en TOP14, les joueurs s’engagent pour porter les couleurs « jaune et noir » la prochaine saison.

Ils joueront en jaune et noir la saison prochaine

ils seront rochelais jusqu’en 2017

Le capitaine du stade et pilier inter-national Uini Atonio, arrivé en 2011 à La Rochelle, montre l’exemple et res-tera Rochelais. L’australien Malietoa Hingano, arrivé comme joker médi-cal a signé pour deux saisons sup-plémentaires. Alofa Alofa renonce à sa clause libératoire en cas de des-cente et poursuit la belle aventure. Les secondes lignes, l’italo-argentin Leandro Cedaro, et le néo-zélandais Romana Graham, prolongent leurs contrats de deux saisons supplémen-taires, comme l’ancien international All Black Jason Eaton, joueur cadre de grande expérience et un des leaders de l’équipe.

et jusqu’en 2018Engagés jusqu’en 2016, Levani Botia et Kini Murimurivalu prolongent pour deux saisons supplémentaires. Lekso Kaulashvili le pilier géorgien, prolonge son engagement pour 3 saisons.Kevin Gourdon, le talentueux et très compétitif joueur troisième ligne comptera parmi les cadres de l’équipe jusqu’en 2018. Jules Lebail, Hikaïro

Forbes, Mike Corbel, Jordan Seneca, Mathieu Tanguy, Charles Bouldoire et Eliott Roudil, font aussi confiance au Stade pour les prochaines saisons.

des pointures nouvelles et des retrouvailles pour la

saison prochaineLe pilier/talonneur albigeois, Maxime Gau (24 ans - 1,75m - 118kg), formé au Racing s’est engagé avec le Stade Rochelais jusqu’en 2017. Venant du LOU, l’excellent demi de mêlée inter-national sud-africain Enrico Januarie, a signé jusqu’en 2017. On assistera aussi au retour du 3/4 centre Thomas Combezou, rochelais de 2009 à 2011, qui quitte Castres et revient pour le plus grand plaisir des supporters et du staff jusqu’en 2018. Pierre Aguillon, l’expérimenté 3/4 centre d’Oyonnax a choisi La Rochelle pour 3 saisons.

Les départsLe 3/4 centre Albert Vuli-Vuli a rejoint Montpellier en cours de sai-son, libéré par la direction et le staff rochelais. Toutes ces marques de confiance enregistrées par le club sont de nature à forger un men-tal d’acier et une solidarité à toute épreuve d’un groupe qui monte très nettement en puissance depuis plusieurs matchs. De bonne augure pour une fin de saison qui opposera l’Atlantique Stade Rochelais aux « grosses cylindrées » du Top 14.

Michel Lardeux

Uini Atonio, un capitaine respecté.

stade rOcHeLais Vs racing MétrO 9215 mai 2015 à 15h00

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Rivedoux-Plage, site d’exception pour les rameurs de toute la France

Le Défi Vauban, une découverte « sportive » du patrimoine

Cette 19ème édition du championnat de France d’aviron de mer se déroule cette année au large de La Rochelle et de Rivedoux-Plage, les 15 et 16 mai, suivie le 17 mai d’un « avirathlon ».

La mairie de Saint-Martin-de-Ré et l’UFOLEP* 17 organisent le dimanche 31 mai la 5ème édition du Défi Vauban.

Cinq ans après avoir déjà été organisé par le club d’aviron de mer de La Rochelle, l’évènement

revient ainsi sur le littoral charentais. Les championnats de France d’avi-ron de mer permettent à l’élite des rameurs issus des sélections régionales de s’affronter pour le titre national dans les différentes catégories.

« L’organisation de ces championnats va marquer une étape essentielle dans la croissance d’un club à peine majeur. Pour éviter la concurrence avec la semaine de voile olym-pique - le championnat était initialement pro-grammé début octobre 2015 - le site retenu pour la manifestation est la commune de Rivedoux à l’entrée de l’île de Ré qui présente l’avantage de regrouper dans une zone très restreinte toutes les infrastruc-tures indispensables et de se situer à quelques encablures du port des Minimes, localisation du club » explique quant à lui le président du club d’Aviron de mer de La Rochelle, Bernard Soubigou.La proximité des différentes infrastruc-tures indispensable au bon déroulement de la manifestation (salle des fêtes, poste de secours, restauration, héber-gement) permet en effet de garantir aux 500 rameurs et rameuses et nombreux accompagnateurs issus des 80 clubs français trois jours sans voiture, « ce qui répond aux exigences d’un club éco-responsable » précise le président.

Plusieurs communes étaient en lice pour voir se dérouler ces épreuves, c’est « une reconnaissance de la qua-lité environnementale de notre petit village » selon Patrice Raffarin, maire de Rivedoux-Plage.

un plan d’eau remarquable entre La rochelle et l’île de ré

Le comité d’organisa-tion a été soutenu dans la préparation de l’évè-nement par le maire et l’équipe municipale de Rivedoux, commune qui met à disposition des compétiteurs un cer-tain nombre d’infras-tructures. Evidemment, la Fédération française d’aviron, mais aussi la Ville de La Rochelle, le Conseil départemental de Charente-Maritime et la Région Poitou-Charentes sont parte-

naires de ces championnats, aux côtés de partenaires privés, d’une centaine de bénévoles issus de tous les clubs de la ligue régionale mais aussi des clubs de plaisanciers de Rivedoux-Plage et de Châtelaillon-Plage pour la sécurité sur l’eau.Pour Bernard Soubigou, le parcours mis à disposition des rameurs, au large du PC courses situé sur le par-king de l’avenue des Dunes et presque jusqu’au large du Phare de Chauveau permettra « des luttes acharnées entre les meilleurs rameurs et rameuses de nos clubs » et fournira « un specta-cle de qualité qui incite(ra) le plus grand nombre à rejoindre les clubs

de la FFA, et notamment celui de La Rochelle, et à venir pratiquer un sport qui se décline pour tous les publics, du loisir à la compétition au plus haut niveau ».

un spectacle de qualité qui devrait susciter

de nouvelles vocationsAprès l’accueil des concurrents des neuf catégories et la pesée des bateaux jeudi 14 mai, une réunion d’information se tiendra le 15 mai à 10 h et une animation « rame en 5ème » sera proposée à la base nautique de Rivedoux par le Comité départemen-tal d’aviron. Compte tenu des marées basses autour de 9h et 10h, les entraî-nements seront impossibles les ven-dredi et samedi matin, et les courses open s’étaleront de 11h30 au début d’après-midi, suivies des séries quali-ficatives qui se dérouleront à partir de 14h10. Les douze finales se déroule-ront entre 11h20 et 17h l e s a m e d i 16 mai. Une cérémonie protocolaire à la salle des fêtes sera suivie d’un vin d’honneur et de fin des championnats, et d’un repas de clôture.L’ « avirathlon » du 17 ma i , dont le départ est fixé à 11h place de la mairie, commencera par un relais ergomètre (500 m à l’ergomètre sur la place de la mairie par équipier), suivi de l’épreuve de course à pieds sur 600 mètres jusqu’aux bateaux, puis du parcours sur l’eau (3000 m en yole avec départ de la plage). La remise des récompenses est prévue à 13h.

Le village des championnats situé par-king de l’avenue des Dunes et qui pro-posera une buvette, une boutique et

les stands des partenaires offrira aussi un point de vue sur la compétition.Le spectacle promet d’être de qua-lité pour tous, amateurs et simples curieux, et suscitera - à n’en pas dou-ter - de nouvelles vocations pour ce sport qui a le vent en poupe et permet d’allier pratique sportive d’équipe et découverte environnementale.

Par équipe de deux à quatre concurrents, en famille, entre amis, entre collègues…, spor-

tifs ou non (à partir de 7 ans), les

organisateurs vous invitent à partir à la chasse aux « VAUBANS » et décou-vrir ou redécouvrir Saint Martin de Ré d’une manière originale et

ludique ! Vous pourrez ainsi participer aux quatre ateliers : un jeu d’orienta-tion dans la ville fortifiée, le biathlon réthais, parcours maniabilité à vélo/ parcours de disc golf, le parcours aven-ture Tyrolienne dans les douves, filet à grimper, parcours aveugle, et enfin « A vos arcs, prêt, visez »,tir à l’arc.

Le rendez-vous est fixé à 13 h 00 précises, salle Vauban, place de la République, suivi d’un briefing à 13h30. A l’issue des épreuves à 18 h 00, les concurrents se retrouve-ront salle Vauban.Un beau défi, très suivi et apprécié.


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e v è n e m e n t - s a i n t - m a r t i n d e r é

Inscriptions et renseignements auprès de Guillaume Cudennec à la Mairie de St Martin de Ré : 05 46 09 38 90 ou [email protected] de l’inscription = 5€/personne/ inscription au préalable obligatoire.

L’affiche.

* UFOLEP = Union française des œuvres laïques d’éducation physique

Le parcours aventure Tyrolienne dans les douves.

Filet à grimper dans les remparts.

Nathalie Vauchez

un cluB rOchelais très actiFLe Club d’aviron de mer de La Rochelle, créé en 1992, regroupe des rameurs issus de La Rochelle-île de Ré et environs (dans un rayon de 30 km du Port des Minimes où est localisé le club) et consti-tue le seul club de Charente-Maritime, hormis un petit club basé à Château d’Oléron. Le club compte 168 licenciés à l’année (57% d’hommes et 43% de femmes), 110 rameurs loisir et randonnée, 60 étudiants (partenariat avec l’Université de La Rochelle), 50 compétiteurs, 20 moniteurs diplômés, un salarié titulaire du brevet d’état aviron, un médaillé de bronze au championnat de France 2013 et gère un budget annuel de 55 000 €.Il est classé 11ème sur les 80 clubs de la Fédération Française d’Aviron (FFA), a créé une école d’aviron labellisée FFA, développe des actions en faveur des publics issus des zones sensibles, organise un challenge entreprises (14 équipages, 70 personnes en 2014) ainsi qu’une randonnée FFA (tour de l’île de Ré pour 80 rameurs).


ç a B O u G e à l O i x

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Fourchettes, binettes… et escargotsUne série d’animations CittaSlow est prévue en 2015 à Loix, qui débuteront le 16 mai lors de la manifestation « Fourchettes, Binettes et Cie » avec sa fameuse « Course d’Escargots » animée par le maire en personne, Lionel Quillet !

Ainsi la commune invite les Rétais et vacanciers à venir profiter de l’ambiance et

du savoir-vivre loidais lors de son traditionnel marché aux plantes et des producteurs, rendez-vous gour-mand à l’occasion duquel le village s’ouvre aux maraîchers, aux produc-teurs locaux et aux artisans.

Fourchettes, Binettes et Cie invitera cette année, pépiniéristes et fleu-ristes pour le plus grand plaisir des jardiniers en herbe ou des amateurs éclairés. Un troc boutures et outils viendra compléter cette manifesta-tion colorée et parfumée où les par-ticuliers pourront échanger plantes et conseils en toute convivialité.

Pour les amoureux de l’identité insulaire, pour les gastronomes et les jardiniers cette journée, tou-jours très attendue, représente un pur moment de bonheur et d’authenticité.

« L’apéro des produc-teurs » de 11h à 14h offrira un coin dégus-tation « à la rétaise », installé sur la place de l’Eglise avec les vins et pineaux du domaine Fradon, le saucis-son d’ « Auvergne et Ré » et « Au Bon Saucisson », les pom-mes de terre bios de « Légumes de l’île de Ré », les escar-gots de « Charente Escargots »… ainsi que bien d’autres pro-duits du terroir !

Chaque année les nombreux ateliers pratiques attirent petits et grands, tels celui de fabrica-tion et démonstra-tion de paniers en osier avec le grou-

pement d’échange de savoir-faire d’Ars avec les ateliers « Soleil » pour les enfants et « Fond de panier » pour les adultes, l’atelier Peinture : de la plante à la couleur... avec Laurence Jean-Bart, l’atelier Nature & Sens avec les Confitures du Clocher, l’Atelier Bougie avec l’Abeille de Ré, l’Atelier de perles en rocaille avec Campagne et Cie ou encore l es Ate l i e r s plantes invasi-ves et dunaires avec les éco-gardes de la Communauté de Communes de l’île de Ré.

La manifes-tation la plus s y m b o l i q u e reste bien sûr

« La Course d’escargots », qui sera lancée à midi. Dès 9 heures les inscriptions seront ouvertes, sui-vies du tour de pistes et contrôle anti-dopage puis du contrôle des casaques et du matériel (vaporisa-teur). A partir de 10h30, les com-pétiteurs seront mis en condition, avec une séance d’échauffements et stretching, suivie d’un en-cas composé des meilleurs éléments nutritionnels. A 11h30 sera lan-cée la prise de paris, suivie de la définition des sexes pour la répar-tition des catégories en Herma & Phrodite.

12h sonnera le départ de la course avec une arrivée prévue vers 23h30, pour les escargots les plus perfor-mants. Toutefois, une fin anticipée est programmée au bout... d’un mètre vers 12h30 !

Que ceux qui sourient et croient à un canular viennent voir sur place, cet évènement attire une foule impressionnante composée de « locaux » et de « touristes », qui ne s’y trompent pas et prennent un réel plaisir à se mêler pour profiter d’un moment d’une exceptionnelle convivialité.


m a n i f e s t a t i o n s d a n s l e C a d r e d u l a b e l C i t t a s l o w - l o i x

Le maire commente « à la Zitrone » la course.

Le marché aux plantes.

Le « cagouillodrome ».

Le marché aux fleurs.

lOix, 1ère cOmmune cittaslOw en charente-maritime Dans un monde où tout va toujours plus vite, la presqu’île de Loix, suspendue entre terre et mer et fière d’afficher son taux de 87% du territoire inconstructible, classé en espace naturel remarquable, vit au rythme de la nature, de l’agri-culture et des marais salants. Elle s’est trouvé un label sur-mesure et est ainsi la première commune en Charente-Maritime et la neuvième commune française à avoir obtenu le label « CittaSlow » en 2014, réseau international des villes et villages où il fait bon vivre. Ce réseau est constitué de plus de 182 villes, dans 28 pays répartis sur les 5 continents. Pour la Mairie de Loix, « CittaSlow » est à la fois une reconnaissance de la qualité de vie du village et l’opportu-nité d’intégrer un réseau, de partager des expériences pour construire un avenir toujours meilleur.

animations 2015 Une série d’animations CittaSlow est organisée en 2015 pour célébrer le label du bien-vivre. Après le « Jeu de loix- rallye vélo » qui a eu lieu en avril, sont prévus « Fourchettes, Binettes & cie » et « la course d’escargots » en mai, « le feu et karaoké » sur la plage du Grouin en juin, « le pique-nique à la plage » en juillet, « la course dans la vase (fête du port) » et « la nuit des étoiles » en août, « le cittaslow sunday » fin septembre, « la semaine du goût » en octobre, « la fête de l’olivier et son concours de cracher de noyaux » en novembre, et le concours de soupe « la louche d’Or » en décembre.Par ailleurs, toute l’année l’office de tourisme et les Loidais proposent des balades guidées à vélo, des ateliers d’art, des visites de l’écluse, des visites « Greeters », des ateliers de cuisine et dégustations avec producteurs locaux et bios (Slowfood), les bala-des aquarelles avec Laurence Jean-Bart et les animations avec les écogardes de la CdC.

les places étant limitées, une inscription (gratuite) pour la course d’escargots est obligatoires

tél 05 46 29 07 91


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Retour vers le futurÀ la Galerie Glineur, la saison démarre sur un temps fort : le vernissage, le 15 mai, de l’exposition de Tony Soulié, figure emblématique de la Nouvelle Abstraction Française.

Peintre atypique de sa génération, Tony Soulié est né en 1955. Artiste multiple, il s’exprime à travers la

poésie, la sculpture, la photo aussi bien que la peinture ou la gravure et ses œuvres mixtes mêlent photogra-

phie et peinture. Plus d’une centaine d’ex-positions personnelles lui ont été consacrées dans le monde. Ses toi-les sont en bonne place dans les grands musées internationaux et bon nombre de collections privées.

Du 15 mai au 26 mai, il présentera une tren-taine de toiles à la Galerie Glineur. C’est une première dans l’île, mais on a déjà pu rencontrer Tony Soulié à La Rochelle, en 2012, lorsque la ville lui avait demandé d’investir certains sites dont le Centre Intermondes.

Globe-trotter affamé d’ailleurs, dont il nourrit son œuvre, Tony Soulié parcourt le monde dans ces contrées les plus extrê-mes, des déserts aux

mégapoles amé-ricaines, avant de revenir se poser à son ate-lier. L’exposition de la Galerie Glineur présente d’ailleurs plu-sieurs toiles ou « photo-pein-tures » comme aime à les nom-mer l’artiste, représentant un Miami imagi-naire. La photo est présente, souvent retra-vaillée, magni-fiée pour créer une émotion et sur laquelle v iennent se poser peinture et pigments dans une palette de cou-leurs propres à recréer le monde de l’artiste. Les teintes qui dominent ces dernières années semblent plus claires avec, dans le cadre particulier de cette exposition, des ocres, un rouge orangé qui théâtralise la scène tout en lui don-nant de la profondeur comme dans « La fenêtre de Matisse » et partout

cet extraordinaire turquoise qui ouvre une porte sur l’univers. Sous la maî-trise technique et l’élégance équilibrée des compositions et du trait, on sent poindre le feu et la passion. Le lien au monde, même s’il est réfléchi, reste charnel et l’histoire qu’il nous raconte évoque des horizons infinis.

g a l e r i e g l i n e u r

La fenêtre de Matisse.

New York. Catherine Bréjat

G a l e r i e G l i n e u rPlace de l’eglise - 17410 st martin de ré - tél : 05 46 09 10 90 - Port. : 06 80 43 70 63

email : [email protected] - site : www.galerieglineur.com

martine et patrick Glineur ont le plaisir de vous inviter à l’exposition

TONY SOULIE« retour sur le futur «

dU 15 mAi AU 26 mAi 2015

Vernissage et rencontre avec l’artiste le vendredi 15 mai à partir de 18h


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Devant le succès des manifestations organisées au Bois-Plage et à Saint-Martin, l’île de Ré Photo-Club a décidé de créer un événement culturel majeur qui se déroulera cet été du 1er juin au 15 septembre.

Depuis 1984, l’association « Flottille en Pertuis « regroupe des propriétaires de vieux gréements passionnés, qui se sont donnés pour objectif de conserver, de restaurer et de faire naviguer les voiliers anciens du Pertuis.

Un festival photo à la dimension de l’île

Ambiance joviale autour des vieux gréements

é v è n e m e n t

a g a s s o C i a t i o n f l o t i l l e e n p e r t u i s

Fondé il y a trois ans par un petit groupe de passionnés d’ima-

ges, le club a été affilié dès son origine à la Fédération Photographique de France. Ses expositions ont tou-jours attiré un large public et, s’appuyant sur une compétence artistique et culturelle désormais recon-nue, le club a décidé cette année de créer un ensem-ble d’expositions photo simultanées et gratuites dans les dix communes de l’île. Cette opération impor-tante menée de concert avec la Communauté de Communes, le Conseil régional, les Communes et les offices de tou-risme, la Cave coopéra-tive, des cultivateurs et des sauniers se prolon-gera du 1er juin au 15 septembre, selon la disponibilité des lieux d’exposition. Juin sera le temps fort de ce Festival Photo qui

proposera durant ce mois 25 sites d’exposition, la participation de 40 artistes dont 25 invités et au total

600 images grand format couleur et noir et blanc.

Le festival photos et images de La Couarde intégré tout en

gardant son autonomie

Ce Festival intègrera le festival local photos et images de la mairie de la Couarde, créé l’année dernière, qui ne disparaît pas pour autant et conti-nuera, en dehors de cet événement, à mener sa vie propre avec d’autres manifestations distinctes, la première à se profiler étant la remise des prix au concours de cet hiver.

des thèmes d’expositions en partie insulaires

Des thèmes ont été choisis pour cha-que lieu d’exposition. Certains s’inscri-vent dans la mouvance de l’île : le sel à l’office de tourisme de La Couarde, la vigne à la Cave coopérative bien sûr, les thèmes marins au centre de thalassothérapie de Sainte-Marie, à l’office de tourisme de Loix et à la mairie de La Couarde, les digues au Vieux Gréement à la Couarde, les couleurs de Ré au Crédit Agricole de La Flotte. D’autres thèmes sont

également programmés : poésie visuelle à la bibliothèque de Rivedoux, fleurs macro à la mairie de La Flotte, arbres éphémères au Crédit Mutuel de La Couarde, vu du ciel à la mairie de Saint-Martin et des thèmes divers salle Vauban. Aux Portes, à la salle polyvalente spots et spectacles et au bar restaurant Sans foi ni loi d’Ars le Népal seront à l’honneur. La nature n’est pas oubliée et vous la retrouve-rez à la salle de gymnastique d’Ars, à la Maline à la Couarde et à l’ANCRE maritaise à Sainte-Marie. Retenez la date du 13 juin, la soirée de vernis-sage du Festival Photo de l’île de Ré se tiendra à partir de 18h dans la grande salle de la distillerie de la Cave coopé-rative au Bois Plage.Le programme détaillé avec les thè-mes et noms des photographes ainsi qu’une carte circuit-expo de l’île seront disponibles dans les offices de tourisme. Un projet ambitieux pour une manifestation d’envergure des-tinée à faire d’île de Ré Photo-Club l’un des premiers partenaires de la vie culturelle et associative rétaise.

Catherine Bréjat

Ces vieux gréements que les amateurs peuvent voir évo-luer sous voile tout au long

de l’année mettent aussi en valeur le port de La Flotte. L’association réunit aujourd’hui treize bateaux à flot, dont cinq sont classés monu-ments historiques. En 1986 s’ouvre la possibilité de reprendre l’espace de l’ancienne caserne de pompiers à La Flotte : c’est la création de la Maison du Platin (du nom donné à l’estran par les Rétais), devenue en début d’année « Le Musée du Platin ». Le Musée œuvre pour faire connaître la vie insulaire et maritime rétaise au XIXe et XXe siècles, et se place au cœur de l’action culturelle du territoire grâce aux nombreux évènements et manifestation qu’il propose tout au long de l’année. L’Assemblée Générale s’est tenue à la Mairie de La Flotte, samedi 25 avril en présence du maire, Léon Gendre, venu renouveler son soutien à l’association au terme de trente années d’existence, et souligner la complémentarité de ses deux pôles d’action. Les membres ont annoncé en préambule, la démis-sion du président Jacky Pechereau signifiée en novembre dernier, et rappelé la qualité de son investis-sement. À l’occasion du dernier Conseil d’Administration, il a été décidé de nommer non pas un, mais deux nouveaux présidents : Jean-Marc Brault de Bournonville et Jean-Marie Chauvet d’Arcizas,

propriétaires respectivement des bateaux le « Général Leclerc » et le « Laisse les dire » (construit en 1929), tous deux classés. La séance s’est ensuite déclinée en deux volets, avec tout d’abord un point sur le patri-moine navigant et les évènements importants de l’année écoulée, dont notamment et entre autres, l’accom-pagnement de l’Hermione jusqu’à l’île d’Aix et les « Rendez-vous de l’île de Ré » en août dernier (fré-gate de bateaux traditionnels des Pertuis qui rassemble chaque année un public d’amateurs en nombre, et dont la prochaine édition sera samedi 1er août 2015). Les vieux

gréements ont eu maintes occasions de déplier leur imposante voilure cette année et d’autres évènements viendront remplir l’agenda.

un musée au cœur de l’action culturelle du territoire.

S’agissant des activités terrestres et donc de la gestion du Musée, objet d’un second volet, Christelle Baraton, qui en est la responsable est venue présenter le bilan de l’année, assistée de Mélanie Chausserais. Le Musée a reçu plus de 2500 visiteurs en 2014 dont 400 enfants. Il serait cependant souhaitable d’accentuer l’accueil de ce jeune public, qui majoritairement

ne réside pas sur l’île, par le biais d’une communication auprès des écoles, dans le cadre des TAP (Temps d’Activités Périscolaires) par exem-ple. Le Platin propose toujours à l’étage son exposition temporaire «La Flotte, de port en port. Histoires de gens de mer» et continue d’orga-niser des manifestations désormais récurrentes comme « la Nuit des Musées », « la Fête de la Nature », ou encore « l’Abbaye en Fête », que les deux organisatrices ont délaissée le temps de la séance.

Seule ombre au tableau : l’annu-lation de « la Nuit Romane » qui avait rassemblé plus de 1000 per-sonnes l’année dernière et était prévue en juillet. L’événement est organisé par la Région qui n’a pas donné suite, cette fois, à la candi-dature du Musée. Grâce à une ges-tion scrupuleuse et à l’appui de la mairie et des différents sponsors, l’association présente des comptes à l’équilibre. Léon Gendre a clos la réunion en rappelant que le Musée du Platin contribue activement à la mise en valeur de notre patrimoine et reste l’un des rares endroits de la commune qui accueille du public. Enfin, il a souligné, en accord avec la vingtaine de membres présents, les compétences de Christelle Baraton, qui (son mari ayant été muté) quitte son poste.


L’affiche du festival.

Jean-Marc Brault de Bournonville et Jean-Marie Chauvet d’Arcizas sont les deux nouveaux présidents de Flotille en Pertuis.


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L’Assemblée générale de l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq (AAMEC) s’est tenue le 16 avril dans les locaux du musée devant un auditoire très fourni et a donné lieu à un panorama des mécénats et activités entreprises.

À l’AAMEC, la culture se porte biena s s e m b l é e g é n é r a l e – a s s o C i a t i o n d e s a m i s d u m u s é e e r n e s t C o g n a C q

En préalable à la réu-nion et pour don-ner un avant-goût

de ce qui allait suivre, deux visites de l’expo-sition « Saint-Martin de Ré, antichambre du bagne » eurent lieu.À l’Assemblée générale de l’AAMEC, beaucoup de monde, confirmant, si nécessaire était, le dyna-misme de cette associa-tion qui se porte bien avec 351 adhérents, un chiffre en constante pro-gression depuis 2012. Nanou Brault de Bournonville a rappelé lors de son rapport moral les mécénats qui ont eu lieu vis à vis du musée en 2014 : bichonnage du tableau de Paul Natter, restauration d’un trumeau du XVIIIe siècle, restauration du tableau la Jeune Métisse, restaura-tion d’un portefeuille de commerce en cuir de la Maison Dechezeaux et d’une boîte maçonnique, peinte et

en métal, bichonnage de 17 œuvres achetées par l’association. Un important projet de restauration devrait être prochainement proposé aux membres, il s’agit d’un pastel du XIXe siè-cle attribué à Honoré Patureau. L’AAMEC est en rela-tion permanente avec différentes associations ayant pour mission de protéger la spécificité culturelle et a accueilli

le 13 novembre dernier, l’Assem-blée générale des Amis des Musées du Poitou Charentes regroupant 18 associations avec lesquelles les échanges sont fournis et réguliers.Le rapport financier de Jean-Michel Launay montrant des charges à la baisse en raison de la suppression de postes salariés fut rapidement approuvé et Marie-Jeanne Arlie pré-senta alors les nombreuses activités

de l’année écoulée allant des concerts aux visites d’expositions dans dif-férents musées en passant par les soirées de la conteuse Sabine Roy. Michel Fruchard exposa l’activité du Corepor (Collectif pour le recueil du patrimoine oral rétais) et annonça la création d’un site informatique donnant accès aux enregistrements réalisés auprès des anciens de l’île. 20 interviews ont été réalisées l’an passé s’ajoutant à celles précédem-ment collectées. La 7e édition de la veillée des conteurs sur le thème du paysan rétais a connu un vif succès et 272 personnes ont assisté à cette soirée animée par Michel Fruchard et Michel Pelletier. Le Cricri (Comité pour le recueil et l’inven-taire des chansons rétaises introu-vables), quant à lui, a recensé une

trentaine de chansons et souhaite-rait éditer un livre-disque pour lequel il reste à trouver un éditeur. Julia Dumoulin-Rulié, directrice du musée Ernest Cognacq, évoqua les moments forts de la vie du musée en 2014 et précisa que la fréquentation avait été de 12 128 visiteurs. Si la fréquentation est plus active de mai à septembre, l’établissement enregistre pour les trois premiers mois 2015, 1 800 visi-tes ce qui est prometteur. Les groupes scolaires viennent de plus en plus sou-vent et cela se traduit par une aug-

mentation de 13% par rapport à 2013. Dans le cadre du renouvel-lement des membres du conseil d’adminis-tration, tous les mem-bres sortants ont été reconduits dans leur mission avec un nou-veau venu, l’historien Jacques Boucard.

Catherine Bréjat

Portrait de jeune métisse, huile sur toile du 18e siècle

actuellement en cours de restauration chez Pascale

Brenelli, restauration financée par les Amis.

Photo de la Persévérance échouée, huile sur bois de Gaston Roullet

acquise par l’AAMEC.

fLorent PeYretout PuBLiC… ou PaSVendredi 8 mai à 21 h

Découve r t dans « On ne demande qu’à en rire » de Laurent R u q u i e r , Florent Peyre est la révé-l a t i o n d e la nouvelle génération comique ! Artiste animé,

habité, qui dégage une puissance comique, il incarne des personnages forts, hors norme.

Humour - Durée : 1H30

tHe PrimatiCS HommaGe À LouiS Prima

Vendredi 15 mai à 21H

“ I’m just a gigolo... and everywhere I go... people know the part I’m playing...”; dès les premiers mots, tout le monde reconnaît le tube de Louis Prima.Showman extravagant des années 50, trompettiste et chanteur originaire de La Nouvelle Orléans, Louis Prima est un précurseur du rock’n’roll.

L’irrésistible énergie des Primatics nous plonge dans l’univers de ce grand artiste et dégage une véritable “ Primalchimie” capable de faire vibrer toutes les générations.

Crédit photo : Paule Thomas et www.pallages.com

Jazz - Durée : 1H20

marCHe ou rÊVeComPaGnie LunatiC

mardi 19 mai à 9h30 et 10h45mercredi 20 mai

à 9h30Marche ou rêve est une exploration pour les jeunes enfants, à partir de 3 ans, un voyage initiatique ori-ginal autour de la marche,

symbolique de l’envie d’avancer et de découvrir. Elle est traduite par des acro-baties aériennes, des sons et des mots contés au rythme des percussions, dans un espace imaginaire dessiné par une structure en bambou. Un petit garçon, Tim, part à la recherche des rêves qui

ont déserté le sommeil de sa mère. Chantant, grimpant, dansant, jouant et contant, les artistes réinventent notre ima-ginaire, bousculent nos rapports d’espaces, tou-jours en équilibre.arts De la piste, Jeune public Durée : 35 minutes

tarif unique : 4 €

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Zone ostréicole le Préau - la Flotte

LES AUTHENTIQUES RéTAISES Edwige et Franky O S T R É I C U L T E U R S


z a P ’ a r t s

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Une façon différente de (re) découvrir le patrimoine historique et naturel de ce territoire insulaire. En famille ou entre amis, l’île de Ré vous livre ses secrets au travers de cinq lieux qui contribuent à lui forger une identité forte.

Les Maisons de Paysp a t r i m o i n e

Le musée ernest Cognacq à Saint-martin

Il figure aujourd’hui parmi les grands musées de la région Poitou-Charentes. Abrité dans l’ancienne abbaye, devenue ensuite hôtel de Clerjotte, le bâtiment est d’ailleurs classé monument historique. Les col-lections historiques d’une grande richesse témoignent de l’histoire de l’île de Ré (bagne, fortifica-tions Vauban...). Outre l’exposition « Saint-Martin-de-Ré, antichambre des bagnes » qui raconte le passé pénitentiaire de la ville, le Musée propose tout au long de l’année des lectures et des conférences ainsi que des ateliers, pour per-mettre aux enfants d’apprendre en s’amusant, au travers de prati-ques artistiques. La cour du musée accueillera début août, l’exposition itinérante « Dis-moi, c’est quoi le patrimoine mondial ? », réalisée par le Réseau Vauban. Une façon ludi-que et pédagogique de découvrir les fortifications de Saint-Martin qui font partie du patrimoine mondial depuis 2008.- Du 1er avril au 30 juin : 10h-12h30 /

14h-18h. Samedi, dimanche et jours fériés de 14h-18h

- Du 1er juillet au 31 août : 10h-19h sauf mardi

13 avenue Victor Bouthillier à Saint-Martin - Tél : 05 46 09 21 22

Comprendre la vie quoti-dienne des habitants de l’île au XiXème et XXème siècles au musée du Platin à La flotte

Issus pour la plupart de dons de Flottais, les objets présentés dans cet intérieur typiquement charen-tais forment une riche collection, au cœur du passé maritime de l’île. Photographies, mobilier, objets d’art et de traditions populaires nous rap-pellent que La Flotte fut autrefois un important port de commerce. L’exposition temporaire : « La Flotte, de ports en ports. Histoires de gens de mer » se poursuit jusqu’en novembre 2015, et pour les plus

petits (à partir de 3 ans, en fran-çais et en anglais), les jeux de piste sont toujours offerts. Temps fort de l’été : l’association Flottille en Pertuis qui gère le Platin organise chaque année, un rassemblement des vieux gréements dans le port de La Fllotte le 1er août.- avril à juin : du lundi au vendredi

de 10h à 12h30 et de 14h à 18h Week-end des vacances scolaires et jours fériés de 14h à 18h

- J uillet - août : du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 19h Samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h

4 cours Félix Faure à La Flotte en Ré - Tél : 05 46 09 61 39

L’ancre maritaise à Sainte-marie pour les curieux

de faune et de flore…L’A.N.C.R.E Maritaise (Arts, Nature, Culture, Ré, Ecluses) héberge quatre associations à but naturaliste, envi-ronnementaliste et patrimonial. Ces associations, (l’ADEPIR, Ré Nature Environnement, les Tardigrades et la LPO -Ligue pour la Protection des Oiseaux-) ont à cœur de sen-sibiliser les visiteurs à la biodiver-sité de l’île de Ré et également à la sauvegarde des écluses à poissons. Sorties, conférences, expositions, tout concourt ici à mieux vous faire connaître un territoire riche et fragile à la fois. L’atelier de peinture à la cire

pour adultes et adolescents est un incontournable. À ne pas manquer cet été : les visites d’écluses à la nuit tombée, et le one woman show de Nadine Berland (de la compagnie théâtrale Les Tardigrades) « Ostrea Mundi, ou l’huître dans tous ses états ».- Du 1er mai au 27 août 2015 : tous

les jours y compris les jours fériés de 10h à 13h et de 15h à 18h30

63, Cours des Jarrières – La Noue. (À deux pas de la plage de Montamer) - Tél : 05 46 55 41 38

L’écomusée du marais salant : à la découverte de l’histoire

et des techniques de production du sel

Dès le XVème siècle, l’activité sali-cole de l’île a pris son essor jusqu’à représenter 18% de son territoire au XIXème. Avec plus de 30 000 tonnes de sel produites, l’île de Ré voit, à cette époque, une partie de sa richesse assurée. Comprendre les gestes perpétués depuis des siècles par les sauniers, appréhender le principe de la gestion hydraulique du marais, c’est le pari proposé par l’Écomusée. En juin, explorez des cabanes traditionnelles de sauniers, dans le cadre des vingt ans des pôles nature. Pour les enfants de 6 à 12 ans, retrouvez tous les mardis et jeu-dis d’été « les après-midi au marais » ou visitez en famille la coopérative d’Ars, les matins des mêmes jours. - Du 13 avril au 15 juin : de 14h30

à 18h - Du 16 juin au 15 septembre : de

10h à 12h30 et 14h à 19h À Loix - Tél : 05 46 29 06 77

La réserve naturelle de La maison du fier : un véritable paradis

de nature !Située à l’intérieur d’une grande baie presque fermée, le Fier d’Ars, deux milieux caractéristiques se rencon-trent sur la réserve : d’anciens marais salants entourés de « bosses » her-beuses, sur le domaine terrestre, et une succession de prés-salés et vasiè-res recouverts à marée haute, sur le domaine maritime. Cette situation privilégiée favorise l’accueil, chaque année de milliers d’oiseaux migra-teurs ou sédentaires… Les familles pourront y découvrir plus de 300 espèces différentes, ainsi qu’une mosaïque de micros habitats, évo-luant dans la mare créée l’été der-nier, et dont le but est de favoriser la biodiversité.Jumelles en bandoulière, partez à la découverte des oiseaux et des plantes des marais grâce aux « bala-des nature » organisées par la LPO (Ligue Pour les Oiseaux).- Du 4 avril au 30 juin : de 10h à

12h30 et de 14h30 à 18h - Du 1er juillet au 31 août : de 10h

à 12h30 et de 14h30 à 19h Fermée le samedi matinRoute du vieux-port, aux Portes-en-Ré - Tél : 05 46 29 50 74


La Maison du Platin.

La comédienne Nadine Berland dans « Ostréa Mundi ou l’huître à toutes les

sauces ! ».

Échasse blanche, oiseau caractéristique des marais rétais.

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l e s G e n s D ’ i c i

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Marius a fêté ses 94 ans en janvier et il n’est nul besoin de l’engager pour qu’il partage ses souvenirs : sa mémoire galope ! Alerte et digne à la fois, aux côtés de sa femme, Lucienne, avec laquelle il a célébré leurs noces de platine, (soixante-dix ans de mariage tout de même !) il y a six mois, en présence de toute l’équipe de l’Ephad de Saint-Martin, il se projette en un clin d’œil…

Malgré une notoriété internationale, le chef d’orchestres Marc Minkowski reste un homme aux valeurs simples et aux attaches profondes. Outre la gastronomie, on lui connaît deux autres violons d’Ingres, les chevaux, et l’île de Ré.

Marius Menuteau ou la mémoire vivace !

Un week-end de Pentecôte en harmonie

p o r t r a i t d u m o i

f e s t i v a l « R É M A J E U R E »

Tout petit, dès la sortie de l’école d’Ars, il courait rejoindre son père dans le marais (la famille

n’était pas propriétaire, mais exploi-tait un marais en métayage). À cette époque, tout le monde cultivait la vigne, la pomme de terre et récoltait du sel.

marius fut des travaux, sous l’occupation allemande

La guerre survient alors qu’il a dix-huit ans, et Marius voit son père partir travailler dans une poudrerie à l’âge de cinquante ans. Enfant uni-que, il reste auprès de sa mère et assure avec l’aide des voisins, les ven-danges de septembre. Il se souvient de ces familles alsaciennes venues se réfugier, et de ce copain musicien Marcel, qui lui prêtait mains fortes. Il l’avait d’ailleurs recommandé à un foyer, qui, tout comme le sien, man-quait d’homme. La guerre sévissant, Marcel a quitté l’île en mars 1940, mais ils ont continué à s’écrire toute leur vie. « Cheval, charrette, outils de l’époque, on allait indifféremment au varech, dans les champs ou les marais ». Son père finit par rentrer et avec lui l’occupation allemande

de s’installer. L’organisation nazie Todt, mob i l i se à cette époque, toutes les for-ces vives pour construire près des plages, de nombreux bloc-khaus (dont quelques-uns ont été conver-tis en maisons d’habitation) et remettre en fonction le Petit train de l’île de Ré. Marius, comme tous les jeunes sur place, fut des travaux. Et l’injonction de rejoindre le front allemand tombe pour Marius, épargné jusque-là (le hasard de la classe 21 ?). Sur les conseils d’un officier nazi, attaché à la France pour y avoir fait ses étu-des, il se soustrait à la convocation médicale à La Rochelle, et échappe ainsi au départ.

« Le marais c’était sacré ! »Enfin, les cloches du village sonnent, c’est le débarquement du 6 juin 44, et la possibilité de se marier avec

Lucienne ! La fête est organi-sée, quatre jours plus tard, pendant une permission de Marius, grâce à la solidarité des cousins de Marans. Les Rétais apportent le sel, à Marans, ils fournis-sent, le pain, le beurre, le vin qui accompa-gnent les huîtres. Deux garçons et une fille viennent épanouir le couple. En 1954, grâce au remembre-

ment, Marius achète deux petits marais en friche de vingt-six carreaux au total. « Pour tous les copains, le marais c’était sacré, ne pas y aller quotidiennement était impossible ! ». Et puis dans les années 90, Marius par-ticipe même au développe-ment du « sel solaire » en Guinée. Il m’explique : « la mangrove reculait de façon alar-mante, car le sel était obtenu par combustion sur ces terres ». Les Guinéens sont donc venus s’inspi-rer de notre savoir-faire et Marius a contribué à les former. Entre–temps il

est administrateur bénévole, durant plus de vingt ans, de la boulangerie coopérative d’Ars-en-Ré, créée en 1870, et initie des échanges avec les jeunes en formation. Le blé et l’orge

à profusion sur les bosses du marais d’Ars étaient vendus à la minuterie de Courçon qui achemi-nait ensuite, le pain sur l’île par bateau. Marius a fait sa dernière réco l te en 2000, à l’an-cienne. Son petit-fils Loïc Picard, fils de Nicole, a repris le flambeau et modernisé

l’exploitation. Je laisse Marius en pleine forme, presque déçu de voir l’entretien s’achever, prêt pour un autre footing dans le temps.

Il n’en fallait pas plus pour que naisse en 2010 « Ré Majeure »,

un festival itinérant qui met à l’honneur différents sites de l’île, mais propose aussi une partition éques-tre, avec le spectacle « Tact et Tempo », imaginé à quatre mains avec Manu Bigarnet (Quarante-c i n q a n s , d o n t vingt chez Zingaro. Un art i s te cava-lier installé avec ses chevaux à Loix). Concentré cette année sur deux jours, les 23 et 24 mai (Le chef dirigera dès le 18 mai et pour la première fois, La Traviata,

au Royal Opera House de Londres), le programme s’accorde une fois encore à l’âme de l’île.

un parcours musical ponctué de concerts

Samedi 23 :

À 11h à Saint-Martin, dans la salle

de la Communauté de Communes : Musique de chambre « Corelli et l’Al-lemagne baroque » (Bach, Handel, Froberger, Kerll), avec Thibault Noally au violon, accompagné d’un organiste.

À 15h sous le chapiteau dressé spé-cialement à Loix, la nouvelle parti-tion équestre « Tact et Tempo » de Marc Minkowski et Manu Bigarnet (5 chevaux, 3 danseurs-voltigeurs accompagnés par le Quatuor Arod et 12 membres des Musiciens du Louvre Grenoble, sous la baguette de Marc Minkowski).

À 20h30 en l’église de Saint-Martin, la musique sacrée est à l’honneur avec le Stabat Mater de Pergolèse et le motet « Exsultate, jubilate » de Mozart (18 musiciens et 2 solistes).

Dimanche 24 :

À 11h, entrée libre à La Maline, à La Couarde, pour la tradition-nelle Masterclass animée par Marc Minkowski (avec la classe de chant d’Isabelle Guillaud du Conservatoire National Supérieur de Paris).

À 16h dans l‘église de La Flotte, le Quatuor Arod (accompagné de Jordan Victoria et Alexandre Vu aux violons, Corentin Apparailly à l’alto et Samy Rachid au Violoncelle) interprétera un D i v e r t i m e n t o de Mozart, le Quatuor numéro 1 opus 13 de Carl Nielsen et le Quatuor à cordes de Ravel.

À 20h30, séance de rattrapage sous le chapiteau de Loix pour « Tact et Tempo ».


Marius Menuteau.

Les Bearbeitet.

La partition équestre avec le spectacle « Tact et Tempo ».


Plein tarif : 20€ - Adhérents La Coursive et La Maline : 15€ Jeune moins de 26 ans : 10€Billetterie et réserVatiOns :www.lamaline.net et www.la-coursive.com05 46 29 93 53 et 05 46 51 54 00

z a P ’ a r t s

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Une photo de l’album de famille.


s a V e u r s

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Exit les Régalades, bienvenue aux « Saveurs en Ré »

Une originale soupe aux algues

Cette année, ce n’est plus seulement la pomme de terre AOP que l’on fêtera mais tous les produits emblématiques du terroir rétais lors de l’événement « Saveurs en Ré » qui aura lieu le week-end de l’Ascension.

Cédric Fortunier, président de l’association des sauniers indépendants, inquiet à la suite des mauvaises récoltes de sel de ces dernières saisons, a décidé d’accélérer la diversification prévue lors du rachat de Rivesaline.

Les 15 et 16 mai un programme d’animations festives se dérou-lera sur toute l’île autour des

produits de son terroir : la pomme de terre, les vins et le cognac, le sel et les huîtres.Samedi 15 mai, la finale du concours national des blogueurs culinaires se tiendra au restau-rant L’Atalante à Sainte-Marie. Seuls 3 finalistes, choisis parmi les 20 blogueurs déjà sélection-nés, réaliseront la recette qu’ils ont proposée. Dimanche, il sera possible d’emprunter les 3 « cir-cuits découvertes » mis en place et qui se feront en bus avec départ et retour à la cave coopérative Uniré

ou en vélo. L’objectif est de visiter les zones de production et d’aller à la rencontre des producteurs de pomme de terre, de sel, d’huîtres et des viticulteurs sur leur lieu de tra-vail. Le même jour, les producteurs animeront des « ateliers découver-tes » à la cave coopérative, de 10h30 à 17h. Un déjeuner champêtre sera organisé le 16 à midi dans les locaux d’Uniré autour de tous ces fameux produits du terroir : pomme de terre AOP, Huîtres de Charente-Maritime, éclade de moules de filière label Rouge et gâteau de pomme de terre AOP réalisé par les Meilleurs Ouvriers de France, présents spé-cialement pour la manifestation. Ce

repas est limité à 200 convives, il est donc nécessaire de réserver auprès d’île de Ré Tourisme.Il sera possible de gagner plus de 150 caisses de pommes de terre AOP et autant de sachets de fleur de sel dans les principaux hôtels et restaurants de l’île avec le sys-tème des cartes à gratter. Quant à la pomme de terre, elle sera pré-sente sur les stands de la Grande Épicerie de Paris ainsi qu’à la carte de certains restaurants parisiens qui au fil des années sont devenus de véritables ambassadeurs du précieux tubercule.

Catherine Bréjat

Son projet était de produire des algues alimentaires d’une part et de réaliser par ailleurs

des produits finis à partir de celles- ci ; Il a obtenue de la Direction Départementale Territoires Mer (DDTM) l’autorisation de lancer la culture d’algues alimentaires et plus spécialement de laitue de mer en bassin. Parallèlement, il sort deux produits finis, réalisés à partir de la

même variété d’algue, mais qui pro-viennent actuellement de Bretagne jusqu’à ce qu’il puisse utiliser ses propres récoltes.Les recettes ont été élaborées par Yoann Leraut, chef du restaurant L’Océan au Bois Plage. Il se trouve que Cédric apprécie la cuisine de Yoann et que ce dernier, qui détourne la cuisine asiatique dans certaines de ses créations, trouvait amusant d’être confronté à la laitue de mer de Rivesaline : « je souhaitais créer une recette acces-sible à tous avec quand même une pointe d’ori-ginalité. » Deux soupes ont été concoctées : un velouté de laitue de mer au cumin à consommer

chaud et un gaspacho à déguster froid. La finalisation des recettes s’est faite le 27 avril dans les cuisi-nes de L’Océan. Les deux produits fabriqués par la Conserverie arti-sanale de Loudun dans la Vienne seront dans les rayons « produits du terroir » des grandes surfaces et

des épiceries dès le 8 mai ainsi que dans l’autobouti-que de Cédric. On trouvera également ces consommés dans certains bars de l’île, l’idée étant que les clients qui ont tardé à l’apéritif pourraient avoir une petite faim et apprécier en été un gaspacho glacé. Les recet-tes, quant à elles, figure-ront à la carte de L’Océan, où est déjà proposé un carpaccio de poisson avec

crème fouettée, wasabi et des algues de Cédric.Il est probable que les deux compères ne s’arrêteront pas en si bon chemin et que lorsque Cédric débutera sa production d’insectes, Yoann trou-vera que « c’est le fun » d’inventer des recettes pour les déguster !

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L’affiche.

Yoann Leraut et Cédric Fortunier dans les cuisines de L’Océan.

Les ingrédients nécessaires à la préparation du velouté de laitue de mer.

Velouté de laitue de mer.

Catherine Bréjat

A partir du mois de mai

nouvelles heures d’ouverture

mercredi : 10h à 13h - 15h à 19 h

jeudi : 10h à 13h

vendredi : 10h à 13h - 15h à 19 h

samedi : 10h à 13h - 15h à 19 h

Documents

Ré à la Hune n° 118