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LE JOURNAL GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ 341905 3 AOÛT 2011 57 L'île de Ré, entre salon et festivals, pour ne pas "bronzer idiot" ! A lors que la saison estivale bat son plein sur l'île de Ré, et que le beau temps est (enfin !) de retour, deux évènements culturels importants viennent ponctuer la vie des vacanciers et des Rétais, en plus des nombreux festivals musicaux et soirées "Sites en Scènes" proposés dans plusieurs communes. L'île aux Livres, qui en est déjà à sa 5 e édition et dont Ré à la Hune est parte- naire depuis l'origine, a acquis une notoriété nationale grâce au travail et au réseau relationnel de Joschi Guitton et de Stéphane Guillot et des nombreux bénévoles qu'ils ont su fédérer. L'association l'Encre et la Pierre, les parrains, Madeleine Chapsal et PPDA, les partenaires parmi lesquels la Communauté de Communes et île de Ré Tourisme apportent tous leur pierre indispensable à cette réussite. Cet évènement culturel doit aussi son succès à un savant équilibre dans ses invités, entre auteurs de talent et "people", l'un et l'autre n'étant d'ailleurs pas incompatibles... Petit nouveau, le festival de la BD organisé par Olivier Poirier, propriétaire de la librairie "Mille Sabords", et des passionnés de BD regroupés dans l'association "Bulles de Ré" s'annonce si prometteur que le Conseil Général - dont le Président Dominique Bussereau est, il est vrai, un tintinophile connu et grand amateur de BD - s'y intéresse de près. Nous consacrons dans ce numéro de Ré à la Hune deux double-pages à ces évène- ments, "qui le valent bien", nous poursuivons aussi notre tournée des marchés très appréciée de nos lecteurs et abordons bien d'autres sujets, pour ne pas "bronzer idiot". Nathalie Vauchez 341619

Ré à la Hune n° 57

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Page 1: Ré à la Hune n° 57

LE JOURNAL GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ 341905

3 AOÛT2011

N° 57

l'île de ré, entre salon et festivals,

pour ne pas "bronzer idiot" !

A lors que la saison estivale bat son plein sur l'île de Ré, et que le beau temps

est (enfi n !) de retour, deux évènements culturels importants viennent

ponctuer la vie des vacanciers et des Rétais, en plus des nombreux festivals

musicaux et soirées "Sites en Scènes" proposés dans plusieurs communes.

L'île aux Livres, qui en est déjà à sa 5e édition et dont Ré à la Hune est parte-

naire depuis l'origine, a acquis une notoriété nationale grâce au travail et au réseau

relationnel de Joschi Guitton et de Stéphane Guillot et des nombreux bénévoles

qu'ils ont su fédérer. L'association l'Encre et la Pierre, les parrains, Madeleine Chapsal

et PPDA, les partenaires parmi lesquels la Communauté de Communes et île de Ré

Tourisme apportent tous leur pierre indispensable à cette réussite. Cet évènement

culturel doit aussi son succès à un savant équilibre dans ses invités, entre auteurs

de talent et "people", l'un et l'autre n'étant d'ailleurs pas incompatibles...

Petit nouveau, le festival de la BD organisé par Olivier Poirier, propriétaire de la

librairie "Mille Sabords", et des passionnés de BD regroupés dans l'association

"Bulles de Ré" s'annonce si prometteur que le Conseil Général - dont le Président

Dominique Bussereau est, il est vrai, un tintinophile connu et grand amateur

de BD - s'y intéresse de près.

Nous consacrons dans ce numéro de Ré à la Hune deux double-pages à ces évène-

ments, "qui le valent bien", nous poursuivons aussi notre tournée des marchés très

appréciée de nos lecteurs et abordons bien d'autres sujets, pour ne pas "bronzer idiot".

Nathalie Vauchez

pour ne pas "bronzer idiot" !

Tourisme apportent tous leur pierre indispensable à cette réussite. Cet évènement

culturel doit aussi son succès à un savant équilibre dans ses invités, entre auteurs

Petit nouveau, le festival de la BD organisé par Olivier Poirier, propriétaire de la

librairie "Mille Sabords", et des passionnés de BD regroupés dans l'association

"Bulles de Ré" s'annonce si prometteur que le Conseil Général - dont le Président

Dominique Bussereau est, il est vrai, un tintinophile connu et grand amateur

Nous consacrons dans ce numéro de Ré à la Hune deux double-pages à ces évène-

ments, "qui le valent bien", nous poursuivons aussi notre tournée des marchés très

appréciée de nos lecteurs et abordons bien d'autres sujets, pour ne pas "bronzer idiot".

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Les Brèves du Bistrot

R É À L A H U N E - 3 A O Û T 2 0 1 1 - N ° 5 7 3

La Magayante

Dans tio pays, y sont tous stressés et pressés. O doit être un virus estival ! raconte Malvina.Avions jamais vu ça avec le Robert !

Figures toi Eugénie, que mon Robert a oublié de mettre son clignotant pour tourner dans la rue de chez ma fille. L'automobiliste qui suivait, surpris par la manœuvre, descend, ouvre la portière et met une claque à Robert. Et puis c'est pas tout!Là-bas, les voitures circulent en sens interdit ! Et si tu la ramènes pour faire respecter le code de la route et ta sécurité, faut être bien costaud ! Eh ben nous, dans une petite rue en sens unique, on a dû faire marche arrière avec la Panhard, car l'autre qui venait en sens interdit, y voulait point reculer ! Et les cyclistes ! Y traversent devant toi, n'importe où !Au super market, avec les caddies qui te roulent sur les pieds, t'as intérêt à faire attention à tes varices. Et en plus, y passent devant toi à la caisse sans te dire merci !Mais pour le parking, alors là c'est le pompon ! Y a plus de place nulle part. La galère pour se garer ! T'attends car tu repères une voiture qui s'en va. Oui, mais dans combien de temps ? Et que je te prenne le temps de mettre la ceinture, d’installer les enfants, de vérifier le coffre, de remonter, de redescendre... bref, ça n'en finit plus. Tu bloques le passage, t'énerves tout le monde derrière, tu dégages pour éviter l'émeute.

Tu refais un tour et quand tu reviens ta place est prise par un autre. Au second tour, mon Robert il a craqué. Y s'est mis sur une place sans prendre son ticket à l'horodateur. Il a pris un PV de onze euros à payer sous 45 jours, et on est reparti sans visiter le clocher ! La prochaine fois on prendra le bus.Le soir, tu t'endors quand le concert est fini au bistrot du coin de la rue. Robert y supporte pas les basses, alors y comptait faire sa sieste sur la plage. Le bruit des moteurs de jet-ski l'endort mieux que le cri des mouettes. Mais les mômes n'arrêtaient pas de courir dans tous les sens en lui envoyant du sable ! C'est te dire dans l'état où il était !Enfin, avant notre départ, ma fille avait réservé au restaurant. T'arrives, la terrasse est bondée. La table ? C'est celle qui reste et qu'elle ne voulait pas, là où tu partages ton intimité et ton repas avec tous les passants. Par contre, mon Robert y s'est régalé avec la formule plat et dessert !Mais si tu savais comme s'est beau tio pays ! C'est magnifique !Tu vois Eugénie, finalement avec Robert, on a vraiment aimé, ça nous a changé de sortir un peu !

Malvina, à cette saison, tu ferais mieux de rester dans l'île de Ré. Tout ce que tu me racontes n'arrive pas chez nous! Voilà ce que j'te dis ! Maintenant, t'es pas obligée de me croire !

Michel Lardeux

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré. Tél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 - mail : [email protected]

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement.Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie VauchezMise en page : ....................................... AlphaStudioCrédit photos : ...................................... Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux - LPO - DR Nathalie Vauchez Dessins : ...................................................... Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy - Jean-Jacques VergnaudRégie publicitaire : ............................ Tél : 05 46 00 09 19 - [email protected] : ............................................... Imprimerie MingotDépôt légal initial : ........................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

P R O C H A I N N U M É R O D E R É À L A H U N E L E 1 7 A O Û T 2 0 1 12

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’ Vert et la certifi cation PEFC de notre imprimeur le garantissent. Ecolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

PEFC/10-31-1236

Malvina revient de passer quelques jours chez sa fille. Eugénie, sa voisine, vient aux nouvelles.Alors, ça c'est bien passé ? “

Que le Bistrot puisse être fermé tous les ans une dizaine de jours début juillet fait décidément couler beaucoup d’encre et en arrive même à surprendre les administrations.

Preuve en est le fait que deux de mes employées (en vacances donc), prenant tranquillement un pot à Ars soient « questionnées » par le gérant de l’établissement. J’aime assez la réponse qu’elles lui donnèrent : « vous savez, nous avons un patron qui aime bien faire parler les gens…et ça marche » !

Dans la même veine, un inspecteur du service des fraudes est venu

me rendre visite dans les jours qui suivirent la réouverture du

Bistrot. Il me demande alors de lui fournir un ticket de caisse

en date du 14 juillet, ce à quoi je lui réponds que l’établissement était

fermé ce jour là. Il me demande alors de lui en fournir un de la semaine

précédente. Seconde réponse de ma part, comme quoi le Bistrot

était fermé tout début juillet et tout le personnel en congés.

Il a alors ouvert de grands yeux, ne comprenant rien à l’affaire,

et à du se dire : « ils sont fous de partir en vacances quand

tout le monde vient en vacances dans l’île » !

Le Bistrot étant donc désormais ré-ouvert, Jacques Lemoine parti convoyer un bateau jusqu’à Port El Kantaoui près de Sousse en Tunisie, via Porto, Tanger, les côtes algériennes, en a profité pour rentrer au

port. Depuis, la bonne nouvelle, c’est qu’entre habitués, les rendez-vous « Tio Pepe » ont repris tous les matins et les midis !

A22h30, afin de créer une ambiance plus intime, tamisée,

nous avons pour habitude de baisser quelque peu l’intensité

lumineuse dans le Bistrot. A l’interrogation d’une touriste,

l’une de mes employées lui en a expliqué la cause : « vous savez,

à cette heure-ci, c’est le couvre-feu à la centrale électrique

de La Flotte. Et comme l’île est réputée être l’île à vélos, les

employés de la centrale cessent alors de pédaler ».

« Ah bon » ! fut la seule réponse de la dame. Comme quoi…

Et oui, les habitués sont de retour. N’a-t-on point vu récemment dans les murs du Bistrot, Pascal Praud, journaliste sportif sur TF1 puis sur Canal+, ainsi qu’Eric Elmosnino, l’interprète de Gainsbourg dans

le film « Gainsbourg – vie héroïque ».

Quant à mon associé Pascal Ravigné, il est bien arrivé dans

son Île aux Nattes à Sainte-Marie (Madagascar). On vous

donnera de ses nouvelles ainsi que de ses baleines très

prochainement.

À suivre...

SARAH BERNACHE PAR JEAN-JACQUES VERGNAUD

Un p'tit cOin de paradis Entendues et vécues à la terrasse ou au comptoir du Bistrot, ou encore à bord,

retrouvez les Brèves de Jean-Claude dans chaque numéro de Ré à la Hune !

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Actualité

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Jeux et Services

Jeux à la Hune

E S P A C E S E R V I C E S

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Si les débats musclés, teintés de petites phrases assassines, entre le président Lionel Quillet et le maire de La Flotte, Léon Gendre, sont redeve-

nus monnaie courante depuis les élections cantonales (le conseiller général Léon Gendre, réélu pour le Canton de Saint-Martin ayant mal vécu cette campagne et le soutien de Lionel Quillet à son concurrent, Patrice Raffarin*), il ne s’est pas agi cette fois-ci seulement de règle-ments de compte.

Une approche intercommunale de la gestion de

l’île de RéL’île de Ré, sous l’im-pulsion de la nouvelle équipe des délégués communautaires, a fondamentalement renforcé l’approche intercommunale de son territoire, en lieu et place d’une gestion commune par commune.Ainsi, après s’être dotée des compétences économie, loge-ment, petite enfance, la Communauté de Communes s’est attelée à la mise en place d’expérimentations en matière de transports, prélude d’une vraie politique de transports, prio-rité politique pour espérer maintenir les tarifs de l’écotaxe au niveau voté pour 2012. La gestion des espaces naturels et la gestion touristique sont les deux gros dossiers à venir de cette seconde partie de mandat.Si une intercommunalité touristique n’est pas encore tota-lement à l’ordre du jour, certains maires étant encore très réservés à l’idée de « perdre » la manne de la taxe de séjour, un consensus semble se dégager pour une gestion intercommunale des espaces naturels.

Consensus ? Pas tout à fait, car un irréductible village semble résister

à l’appel intercommunalEn effet, la répartition de l’écotaxe (45 % Conseil Général, 55 % Communauté de Communes), prévoit de déduire de la part intercommunale une part fixe de 50 000€ par com-mune, à laquelle s’ajoute une mise à jour du supplément proportionnel calculé sur le nombre d’hectares préemptés (département, Conservatoire du Littoral, ONF). La délibéra-tion concernant la mise à jour du supplément proportionnel des espaces naturels a été votée par 18 délégués sur 20, les deux délégués de la Flotte votant contre. Léon Gendre estime que ce vote n’est pas légal, la révision de la convention ne pouvant se faire unilatéralement mais devant être élaborée en commun avec les services de l’Etat et le service Environnement de la Préfecture. Mais surtout, l’arbre cachant la forêt, il tient à assurer lui-même la protec-tion du territoire de La Flotte. La manne de 6 millions d'€ n’ayant plus rien à voir avec les précédents 700 000€. La Commune de La Flotte a ainsi délibéré en conseil municipal pour solliciter du Conseil Général la mise en place sur La Flotte du 1er PAEN (Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces naturels et péri-urbains) du département , et délibérera lors de son prochain conseil sur la demande d’extension à l’ensemble du territoire flottais concerné, soit 1000 hectares, représentant 15 % du territoire rétais.

Un projet politique majeur pour l’île de RéPour Lionel Quillet, la forme ne pose pas de problème, et contrairement à ce qu’affirme le Maire de La Flotte, la gestion des espaces naturels de l’île de Ré ne nécessite pas l’accord formel du département et de la Préfecture, même si bien entendu il a obtenu leur feu vert pour un projet commun et unique du territoire rétais.

Sur le fond, il s’agit pour lui d’un pro-jet politique majeur pour l’île de Ré, même s’i l admet que les c o m m u n e s doivent gar-der leur espa-ce de liberté. « Si une com-mune gère

seule sa friche, on ne fait plus rien, d’ailleurs le CREZH sur le canton nord a été lancé par mon prédécesseur, Léon Gendre, et le CREZB participe de la même logique pour le sud. Le lapin, lui, s’en tape de savoir s’il est sur La Flotte, Rivedoux ou Sainte-Marie ! ».Il s’agit ainsi pour lui d’un « baroud d’honneur du Maire de La Flotte qui réalise que l’île de Ré est désormais gérée dans un esprit communautaire » et il ne doute pas que le maire de La Flotte retrouvera la raison, l’automne venu.

Des vice-présidents solidaires de leur

président face à la déclaration d’auto-nomie de La Flotte

L’ensemble des délégués communautaires ont fait bloc autour de leur prési-dent, y compris des vice-présidents généralement très mesurés, tels Patrick Rayton, Jean-Louis Olivier, Christian Bourgne et Jean-Pierre Gaillard, s’étonnant de cette soudaine remise en cause de l’intercom-munalité par cette décla-ration d’autonomie de La Flotte, qui risquerait d’ailleurs de faire perdre à cette commune toute manne financière.

Gisèle Vergnon, offusquée d’une allusion de Léon Gendre pouvant laisser supposer qu’il allait influencer dans son sens le conseil municipal de Sainte-Marie, a elle aussi, sans doute pour la première fois de façon aussi volontaire, apporté son soutien total à la politique intercommunale.Un peu décontenancé par cette salve de réactions de soutien au Président, le Maire de La Flotte a néanmoins confirmé son opposition par un vote contraire.Ce conseil intercommunal musclé s’est achevé en questions diverses sur les procédures judiciaires engagées contre le projet d’Holcim, sujet sur lequel Ré à la Hune aura l’occasion de revenir dans un prochain numéro, tant il est vrai que les « pressions amicales » sont extrêmement fortes dans ce dos-sier, certaines étant même inattendues, voire surprenantes. Mais le Président de la Communauté de Communes a déjà à maintes reprises prouvé sa capacité à résister à ce type de pressions, notamment dans le dossier de la préemption de la Maison de Retraite de Saint-Martin….

Nathalie Vauchez

* Ce soutien a été vivement reproché par Léon Gendre, qui s’en est ému notamment auprès de Dominique Bussereau et des conseillers généraux UMP, lors d’une réunion de la majorité départementale.

Le Conseil Communautaire du 21 juillet fut marquant à bien des égards. Le chapitre de l’écotaxe, qui avait trait à la mise à jour du supplément proportionnel des espaces naturels, en fut le point d’orgue.

Le jeu des 7 erreurs, par Rémy

MOTS CROISÉS de JPP - N°367

Solutions mots croisés - n°36

GRILLE SUDOKU 9X9 calculé par LM

Horizontalement 1. Sponsor. 2. Riches en lipides. 3. Droit, à bretelles, etc. Contre. 4. A chaque jour le sien. Corde d’attelage. 5. Rubans. 6. Pondent dans les cours d’eau. Direction. 7. Rappel flatteur. Protectrice d’Athènes. 8. Meurtrie. Familier. 9. Brebis, mouton. Comte puis roi. 10. Général byzantin. Résine.Verticalement : 1. On l’analyse en pyramides. 2. Gendre de Mahomet. Elément d’Açores. Convient. 3. Réalimenter. 4. Sœurs de père. Ils passent trop vite. 5. Moi. Avait cours en Espagne. 6. Conjonction. Ten-tées. 7. Noir est leur couleur. Marque le doute. 8. Ville sur la Saale. Démonstratif. Ok. 9. Brillent d’un vif éclat. 10. Sortie. Café à l’occasion.

Un Vrai tOUrnant

DES POINTS INFO CYCLISTES POUR ORIENTER LES CYCLISTES

Afin de conseiller au mieux les utilisateurs des pistes cyclables, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré a décidé de renouveler en 2011 l’expérimentation des « points info cyclistes », lancée pendant l’été 2010.

Installés directement au bord des pistes cyclables, Marine, Emilie, Gabrielle, Simon, Lucie et Laure animent les quatre points info cyclistes, implantés du 1er juillet au 31 août 2011 à Sablanceaux sur Rivedoux Plage, à Gros Jonc sur le Bois Plage en Ré, au Martray sur Ars en Ré et à la Maison du Fier aux Portes en Ré.

Ouverts tous les jours de la semaine, chaque point info cycliste dispose de toute la documentation nécessaire pour se promener sur les pistes de l’Ile de Ré et découvrir notre territoire et ses richesses.

Ainsi, dès le franchissement du pont, chacun peut s’arrêter, demander la carte des pistes cyclables 2011 et s’informer sur les différents itinéraires.

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de la Communauté de Communes www.cc-iledere.frou appeler au 05 46 09 00 97

Le Coin de la Communauté de Communes

Horaires d’ouverture :

Sablanceaux : 10H-13H & 14H-17H

Gros Jonc : 11H-13H & 14H-18H

Martray : 11H-13H & 14H-18H

Maison du Fier : 11H-13H & 14H-18H

de l’intercommunalité rétaise

Il y a deux ans, lors des vœux du Préfet et du Président du Conseil Général, les Maires de l’île de Ré posaient tous sourires aux côtés du Préfet, pour Ré à la Hune

Des vice-présidents solidaires de leur président, lors du conseil communautaire très tendu qui s’est tenu, le 21 juillet dernier, au centre de transfert des Gachettes, tout juste inauguré.

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Actualité Leçons de vie

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Après l’obtention d’une ressource financière d’importance, votée par le Conseil Général de la Charente-Maritime, au travers de la mise en place de l’écotaxe qui sera perçue dès le 1er janvier 2012 et dont les premières estimations laissent à penser que le produit de cette manne peut être de l’ordre de 12 millions d’euros, la question se pose immédiatement d’imaginer l’usage de cette somme.

écOtaXe, pOUr qUOi faire ?

En application des dispositions législatives et régle-mentaires, il convient de distraire de cette somme l’ensemble des dépenses liées à l’exploitation du

pont, composées essentiellement de deux postes que sont le personnel et l’entretien de l’ouvrage.L’estimation du premier point est d’une approche déjà connue tant par la réalité déjà dépensée aujourd’hui que sur une évolution de cette nature de dépenses.

Il en va différemment en ce qui concerne l’entretien de cet ouvrage d’art. En effet, non seulement nous voyons un pont traditionnel mais dont les « pieds » baignent dans l’eau de mer à longueur d’années. Cette situation ne peut pas ne pas conduire à des règles d’entretien différentes de celles en vigueur pour des ponts d'eau douce. Il s’en suit que la valorisation de ce qui doit être attribué à l’entretien du pont doit faire l’objet d’une présentation exhaustive du passé comme de l’avenir. En effet le « constructeur » a obligatoirement remis un cahier des charges qui comporte les règles d’entretien

courant et celles des « grosses opé-rations » qui sont liées, notamment, à l’implantation spécifique de cet ouvrage en pleine mer.

À ce sujet et en réflexion subsidiaire, il convient de s’inter-roger sur la façon dont certaines dépenses prévisionnelles ont été provisionnées comme sur celles qui sont à venir ?

Cette analyse étant réalisée et partagée, la Communauté de Communes sera amenée à disposer du « reste ». Pour l’instant et si nous en restons aux principes énoncés - dans l’attente du document d’objectifs (DOO) du futur SCOT, la CdC entend consacrer ces fonds à :- l’entretien des marais et des zones humides, essentiel-

lement dans le canton nord,- l’entretien, dont une remise en l’état, des zones boisées

dans le canton sud.

Le sujet ne serait pas complet si l’un des fleurons de l’île n’était pas pris en compte, à savoir l’estran qui doit

faire l’objet d’études, de réflexions, en vue de sa pré-servation face à un tourisme de masse qui ne peut que le remettre en cause si aucune mesure n’est prise dans les meilleurs délais ; a priori, la CdC entend consacrer des efforts financiers substantiels à cet effet.

En cet instant, toutes les annonces, observations, remarques et tous les projets sur l’emploi de ces nou-velles ressources sont à engranger comme promesses d’un futur meilleur ; soit, nous sommes tous prêts à retrouver les données concrètes de ces annonces dans la rédaction du Document d’Orientation et d’Objectifs qui figurera dans le SCOT et qui traduira la réalité de la volonté de l’ensemble des élus pour satisfaire à ces propositions.

François Abinal

Elle est née en 1968. C’est une année qui lui ressemble. Elle porte en elle l’ouverture aux autres,le besoin de justice et l’énergie créatrice que véhicula cette révolution.

pOrtrait d’Une battante

Sylvie sera retirée à ses parents à l’âge de deux ans et confiée, par la DDASS, à une autre famille en même temps que sa

sœur jumelle et l’un de ses frères. Elle dit que c’est grâce à cette famille d’accueil qu’elle a réussi sa vie et dirige un salon de coiffure à Saint-Martin. Les sept frères et sœurs de la fratrie n’auront pas tous la même chance. La femme incarnant la mère dans cette famille était coquette et soignée et dès son plus jeune âge Sylvie, s’identifiant à elle, sera attirée par la coiffure et l’esthétique. Ceux qu’elle considère comme ses parents la soutiendront et reconnaissante que ces adultes l’aident et la comprennent, elle fera tout ce qu’elle pourra pour réussir. De toute manière c’est une gagnante, elle ne le savait pas encore à l’époque, mais elle a la survie chevillée au corps.

La coiffure, non pas un métier mais une passion

Adolescente, elle se familiarise avec l’ambiance de la coiffure en shampouinant gracieusement les clientes d’un salon de Breuillet dans notre département, et fait ensuite sa première saison chez Dessange à Royan. Puis elle s’inscrit au Lycée d’Enseignement Professionnel de Chas-seneuil/ Bonnieure en Charente. Trois ans plus tard, le 16 juin 1986, elle obtient son CAP de coiffure. Malheureusement, dans nos régions, l’activité est sai-sonnière et c’est également vrai pour les salons de coif-fure. Elle fait des petits boulots pour n’être à la charge de personne, en alternance avec des saisons en salons de coiffure à La Tremblade et à Royan.

En 1992, elle s’estime prête pour la capitale et décide de « monter à Paris ». On la retrouve trois années durant coiffeuse styliste visagiste chez Saint-Algue à Sceaux. Ce sera déterminant pour son avenir, car cette jeune

femme est immédiatement plongée dans les milieux de la mode grâce à Gisèle, son manager, qui a tout de suite flairé ses capacités. Elle apprend chez Saint-Algue l’importance des finitions et la perfection et découvre le monde du luxe et de la création. Chignons « haute couture », coiffures pour cocktail ou pour défilés sur les podiums deviennent son lot quotidien et elle adore.

Parallèlement, en 1994, elle rencontre celui qui va deve-nir son mari et le suivra dans ses différentes mutations tout en lui donnant deux enfants, Sharon et Bruce.

Elle a été élevée par des gens res-ponsables qui ont su voir en elle et l’aider à découvrir son potentiel tout en lui insufflant des règles de vie et d’amour. Elle a compris leur ensei-gnement et pour ne pas reproduire des schémas catastrophiques, elle arrêtera de travailler durant cinq ans afin de s’occuper de ses enfants.

Installation dans l’île de RéElle revient à la vie active avec un poste de responsable d’un salon à Cloyes sur Loir, et s’en sort bien, inté-grant des connaissances en manage-ment du personnel et en gestion. En 2001, le couple Beaulieu s’installe dans l’île. Elle vivra une expérience dans un salon rétais, dont elle sor-tira renforcée et prête à monter sa propre affaire. Elle fait une formation en « relooking », une autre en « coa-ching » et, à quarante ans obtient le diplôme de brevet professionnel coiffure option styliste visagiste. Avec l’aide de la CdC et de la Région, elle ouvre son propre salon de coiffure Ré’Alys. Aujourd’hui, apaisée, elle

s’occupe avec bonheur de ses clientes et participe à de nombreuses manifestations à caractère artistique en réalisant les coiffures glamour des mannequins comme pour le défilé Millenium concept du 9 juillet dernier, ou celles du « Show coiffure » du Bastion ou plus tech-niques, celles du gala d’Aquaré. Elle fait également partie depuis deux ans du jury de l’Ecole Française de coiffure et d’esthétique de La Rochelle (EFCE) pour le gala de fin d’année, car l’enseignement est sa seconde passion.

Catherine Bréjat

Sylvie Beaulieu, dans son salon Ré'Alys de Saint-Martin de Ré

Page 5: Ré à la Hune n° 57

La tournée des marchés de l’île de Ré

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Gastronomie

Christophe Rouillé, chef talentueux qui a fait ses classes chez Guy Savoy à Paris, au Château d’Arti-gny en Touraine et chez Boyer les Crayères à Reims

est aux fourneaux depuis une dizaine d’années. Les deux obsessions du chef : ne pas dénaturer les produits et une cuisson juste, à la seconde près, lui permettent de créer une cuisine épurée, à base de poisson sauvage exclusivement, venant de la criée Rochelaise. La carte d’été est à l’image de la décoration, sobre et néanmoins haut de gamme. Des entrées inventives comme l’encornet farci au fenouil et fruit de la passion, le croustillant de ris de veau et chèvre frais à la cardamome ou plus traditionnelles, tel le foie gras de canard « maison », fruits acidulés et salade croquante, raviront le palais des gastronomes. Pour suivre le chef propose des poissons nobles comme son pavé de bar « plancha » tout simple et sublime, le tronçon de turbot cuit au four, artichauts bouquets, le dos de cabillaud doré sur peau ou une belle sole du Courreau à la plancha. Les desserts viennent conclure avec légèreté et saveur un parcours sans faute.Différentes formules sont proposées pour un déjeuner ou un dîner d’été permettant de découvrir une cuisine de haut niveau. Une jolie carte des vins accompagne cette gastronomie simple et raffinée.Mais La Baleine Bleue ce n’est pas qu’un restaurant excep-tionnel, c’est aussi une ambiance qui sort de l’ordinaire, le seul bar à Champagne de l’île - la carte en propose une quinzaine - ainsi que des cognacs. Ouvert de 23h à 2h du matin, celui-ci attire une clientèle huppée qui apprécie

les soirées festives qui savent rester festives. Les anima-tions cet été sont nombreuses : le dimanche soir propose une soirée spéciale la « Roro Sunday » avec une surprise musicale et, depuis l’an passé, tous les jeudis de l’été, le « Bar à quai » animé par Nicolas à partir de 19h.Le cadre est élégant et trois terrasses, d’où il est possible d’admirer les bateaux, reçoivent la clientèle par beau temps. L’accueil est aimable et le service efficace sans

être pesant. Sous ses airs de faux calme, de véritable artiste et esthète, Philippe Bodard en patron prévoyant a su passer le cap des vingt ans tout en donnant un nouveau souffle à La Baleine Bleue.

La Baleine Bleueîlot de Saint-Martin17410 Saint-Martin-de-RéTél. 33 (0)5 46 09 03 30

Un lieU mYthiqUeInstallée sur l’îlot, en plein cœur du port de Saint-Martin, La Baleine Bleue est devenue au fil des années un lieu mythique. Décontracté et branché, ce restaurant offre à la fois une restauration de qualité et une ambiance festive avec son bar à champagne et, en saison, ses animations.

Le bar à Quai est un bar mobile, itinérant et éphémère. Ce bar lumineux, dont la longueur varie en fonction des nécessités et peut aller jusqu’à 9,30m, s’intègre dans tous les décors. Vous souhaitez organiser une réception, un événement familial ou tout simplement une soirée entre amis ou un anniversaire ? Le Bar à Quai s’occupe de tout et s’adapte à l’événement aussi bien qu’au lieu. Nicolas Pernes, barman professionnel depuis 1993, inventeur de cocktails et créateur de goûts et de saveurs, a eu l’idée de ce concept novateur dont la mise en pratique nécessite un vrai savoir-faire. Il accompagne également les entreprises dans la création de cocktails et de cartes de cocktails originaux et tendances. Des maisons de spiritueux du monde entier font appel à lui pour ses créations ainsi que pour la formation de leur personnel et il a donné libre cours à son talent à Cognac. Pour cette saison, le Bar à Quai est amarré à La Baleine Bleue. Nicolas Pernes : 06 19 37 08 87 www.baraquai.fr

une des terrasses avec vue sur le port

une autre vue du port depuis l’une des terrasses

des plats à la présentation raffinée

le marché en plein air de riVedOUX

Un marché permanentPour répondre au besoin d'une population permanente croissante et des estivants, le marché est ouvert toute l'année. Avec une saison forte du 15 juin au 15 septembre, ce marché participe à l'approvisionnement d'une importante clientèle, avec en prime le passage journalier du premier village à l'entrée de l'île.En haute saison, près de 50 marchands viennent de Charente-Maritime, mais aussi de l'Indre, du Maine et Loire, de Loire-Atlantique, du Gers, de Vendée, de Provence, de Charente et même de l'étranger. Le marché couvre tous les secteurs alimentaires : produits frais, crèmerie, fruits et légumes, poissonnerie, boucherie, charcuterie, rôtis-serie, vins et spiritueux, melons, traiteurs, foies gras, etc..L'artisanat, bijoux, bimbeloterie, maroquinerie, articles de saison, drap de hammam... ainsi que le prêt à porter, complètent et diversifient l'offre commerciale avec des articles de saison.Liliane Pignol, conseillère municipale en charge du marché, veille au respect de la réglementation avec les deux placiers, David et Franck, qui se relaient sur l'année et la saison. Lors de la sélection des marchands par la commission municipale, elle s'assure de leur professionnalisme. Le droit de place de 6,40 euros pour un banc de 3m linéaire est acquitté par séance.

Un emplacement définitifLe centre de gravité commercial d'un village allongé autour d'une magnifique baie, n'est pas facile à déterminer. Par volonté municipale ou par besoin économique, le marché de Rivedoux s'est déplacé au cours

des différents mandats. L'expérimentation du marché dans les rues Edouard Herriot, rue des Lions et place de la Poste a abouti à la construc-tion d'un petit marché couvert rue du Comte d'Hastrel. Dynamique et fréquenté, ce marché dans les rues n'a pas survécu aux plaintes des riverains, qui protestaient légitimement contre

les nuisances réelles de bruits et d'accès à leurs habitations. Après quelques années sur ce site, le marché reprend son emplacement sur la place de la République, naturellement située dans un environnement commercial compre-nant à proximité presse, coiffeur, agence, supermarché, boulangerie, restaurant-bar.

Le projet de halle couverteSous le mandat de Patrice Raffarin, la municipalité poursuit la restructuration de l'ensemble constitué par la mairie, par la place de la République et par la section centre bourg du CD 735. Ce projet, présenté à la population, intègre la construction d'une halle couverte sur la place de la République. Traits élégants et matériaux transparents, ce marché couvert offrira en toutes saisons des conditions d'accueil optimales pour les commerçants et la clientèle, dans

un environnement redessiné avec esplanade, promenades ouvertes sur la mer... Le permis de construire est déposé.

Un projet architectural et structurant qui changera l'image de l'entrée de Rivedoux et de l'île de Ré.

Michel Lardeux

Tentes et parasols colorés s'installent dès la première heure place de la République, visibles de la route départementale 735, à côté de la mairie. Commerçants non sédentaires à l'année et

saisonniers viennent au marché de Rivedoux compléter l'offre commerciale du village.

ESPACE PERSANLIQUIDATION

TOTALE*

35 rue Edouard Herriot - RIVEDOUX-PLAGE05 46 41 40 08 - 06 80 95 63 11

Avant changement d’activité

Choix de 180 tapis d'Orient faits main....

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cÔté jardin14 rue Émile Atgier - 17410 Saint-MartinTél. 05 46 68 16 75http://www.restocotejardin.fr/Un superbe jardin intérieur ! À l’origine une équipe d’amis qui ont décidé de changer de vie. À l’arrivée, un restaurant chaleureux servant une cuisine goûteuse que font chanter les épices. Le tout pour une addition raisonnable avec une formule midi à 16€, sans oublier une carte des vins particulièrement attractive. Le côté enchan-teur du lieu tient à son luxuriant jardin intérieur.

Avec cette année des amélio-rations notables pour appri-voiser la nature : stores pour se protéger du soleil quand il tape et fermetures appro-priées pour se protéger du vent quand il souffl e. Désormais ce restaurant est ouvert à l’année. Bonne nou-velle pour les habitants per-manents !

ristOrante italianOIl Gabbiano15 rue du Général de Gaulle17630 La FlotteTél. 05 46 09 60 08Vincenzo Gallizzi vous propose une véri-table cuisine italienne avec recettes tradi-tionnelles et spécialités de saison (veau, pâtes fraîches maison, pizza au feu de bois...) et tous les grands vins d'Italie qu’il a soigneusement sélectionnés. Il vous reçoit midi et soir avec son équipe 100% italienne dans une salle typique et chaleureuse, ou bien à la terrasse donnant sur une

rue piétonne en été. À emporter : plats cuisinés, anti-pasti et spécialités italiennes, pizza, charcuteries et fro-mages "de là-bas".

les gOllandiÈresBest Western - avenue des Gollandières17580 Le Bois-Plage-en-RéTél. 05 46 09 23 99Un lieu élégant et chaleureux, un chef réputé, une terrasse relookée, tout est réuni pour un bon repas ! La maison propose, entre autres, un menu Terrasse (18€) tous les midis sauf dimanches et jours de fête. On retrouve également à la carte les classiques qui ont fait la renommée du chef Franck Tememe : Carppaccio de magret fumé et billes de melon, Filet de rouget barbet grillé et sa poêlée de casserons, Noix de coquilles Saint jacques et crème safranée. En dessert, la coupe Mojito et son sorbet citron, Coulant au cara-mel à la fl eur de sel... Mais aussi le menu Homard (74€) ou bien le plateau de fruits de mer (39€). Guillaume Mathieu, le directeur, saura vous guider pour décou-vrir la très belle carte des vins.

PIZZA ÀEMPORTER

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le Coin desGourmets

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Restaurant - Hôtel ***

Avenue des Gollandières17580 Le Bois Plage en Ré

Tél : 05 46 09 23 99 Fax : 05 46 09 09 84

Réservation au 05 46 09 23 99

Menu Fête des Mères

Venez savourer notre déjeuner spécial Fête des Mères le dimanche 30 mai

Vous pourrez, également, découvrir notre nouvelle terrasse

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hoto

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La poissonnerie Pay, également à la Flotte

Melons directs

Franck le placier et le fromager.

Patrick Nanot et son manège à pédales.Le rotisseur Stéphane Pinsonneau

Dégustation à la cave d'Isabelle

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La tournée des marchés de l’île de Ré

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les pOrtes-en-ré, Un marché qui fait battre le cœur du village

La tournée des marchés de l’île de Ré

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A lors, les premiers à venir faire leurs emplettes sont bien sûr les Portingalais et les habitués qui, ainsi, prennent le temps de discuter avec les commerçants, le temps également de

prendre leur café aux terrasses de la Bazenne, du Chasse Marée et de La Case à Vent avant que la foule des lève-tard n’arrive.Sur un marché récemment réaménagé pour aérer la place de la Liberté, 20 commerçants se répartissent dans les rues Jules David et Jean Monet pour ce qui est de l’alimentaire, et une douzaine d’ar-tisans déballent dans les rues de la Grenouillère et du Printemps.

Un lien floral.Trait d’union entre ces deux composantes, « Les fleurs des Salières » champêtres et très colorées que propose Jean-Marie Viollet. Bien que non Portingalais puisque ses fleurs sont cultivées au Mori-nand, sur la commune du Bois-Plage, Jean-Marie est un fidèle du marché des Portes depuis maintenant plus d’une douzaine d’années. Il y est tous les jours présent, cela durant la période de production, c'est-à-dire d’avril à la fin septembre.

En provenance des marais et du Fier tout proche.

Voisin de Jean-Marie, Franck Moreau, l’ostréiculteur du village, est présent à l’année sur son banc. Bien qu’originaire de la Mayenne, des études d’aquaculture à Nantes et à Guérande et de commerce en poissons et produits de la mer lui ont permis d’acquérir en 2009 la vignette sanitaire lui permettant de devenir ostréiculteur. Outre son emplacement sur le marché, Franck, dans son établissement « La Cabane des Huîtres de Trousse Chemise » situé route de la Levée Verte, propose à la clientèle de la vente à emporter ainsi que de la dégustation d’huîtres et de coquillages en provenance directe de ses parcs et marais situés dans le Fier et derrière le terrain de golf.

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Une histoire de famille.Faisant face à l’Agence du Fier et au restaurant le Chasse Marée, le primeur Cédric Hernandez, 26 ans, est un vrai Portingalais. « Primeur, car je ne produis pas. J’achète et je revends. Je m’approvisionne principalement chez des producteurs charentais-maritimes et vendéens. Pourquoi pas rétais ? Bien tout simplement parce qu’ils ont pratiquement tous un banc sur un ou plusieurs marchés dans l’île ». Cédric a grandi dans le milieu du commerce… son grand-père, François, était épicier rue du Gros Jonc, une affaire reprise ensuite par son père Daniel. Quant à Cédric, il a intégré l’entreprise familiale en 2008. « Avec mes parents, on se partage les marchés. Ma mére, Corinne, dont les parents tenaient également une épice-rie aux Portes, rue Jules David, vend à Loix, mon père à Saint-Clément et moi, ici-même ». Outre les fruits et légumes, Cédric fait un peu de fleurs en hiver, notamment des chrysanthèmes à la Toussaint ; à Noël, les sapins arrivent place de la Liberté et le muguet le 1er mai.

Une touche environnementale.Dans la partie artisanale du marché, Natha-lie Barthe propose tous les samedis bijoux et accessoires de mode en tagua, nom latino-américain de l’ivoire végétal. Albumen durci du fruit d’un palmier d’Amérique du sud, la tagua, de par sa teinte naturelle et son tou-cher fait croire à s’y méprendre à de l’ivoire animal. « Tous nos bijoux sont fabriqués par des artisans andins selon les règles du commerce équitable. Par ailleurs, choisir la tagua, c’est préserver les écosystèmes en contribuant à la lutte contre le braconnage des éléphants et à la récolte intensive des bois ». Une façon d’être belle tout en faisant un petit geste pour la Planète !

Jean-Pierre Pichot

Tous les six mois, le château de Romanin publie une lettre d’information pour ses clients afi n de les alerter des nouvelles du domaine. Dans chaque numéro, il donne la parole à un sommelier, à un caviste ou à un restaurateur pour commenter les vins de Château Romanin. Pour cette dernière édition, cette propriété est allée à la rencontre du sommelier du Relais et Château « Le Richelieu ».Stéphane ­ omas, chef sommelier de l’Hôtel Le Richelieu, à l’île de Ré : « Je sers beaucoup de rosés de Romanin à ma clientèle car ce sont des vins faciles à boire, tout en gourmandise et le millésime 2010 est une belle réussite. Même chose pour le blanc 2010 qui s’accorde bien avec les poissons grillés ». Situé entre ciel et océan, baigné par une lumière qui rappelle souvent celle de Provence, l’Hôtel Le Richelieu

propose 600 références de vins issus de tous les terroirs français. « Château Romanin a d’ailleurs été une des premières références de Provence que nous avons rentrées à l’Hôtel Le Richelieu », se souvient Stéphane ­ omas qui revint enchanté de sa

première visite à Château Romanin, en 1999. Sur la terrasse du bar, lieu de rendez-vous propice à la détente et à la rêverie, face à l'Océan, ce jeune homme de 34 ans aime proposer sur une petite cuisine de chorizo et de tapenades La Chapelle de Romanin. « Ce rouge souple, aux tanins légers avec ses notes fl orales et de garrigue s’accorde bien avec l’esprit du lieu et constitue une découverte pour notre clientèle ».

Extrait de « Lettre d’information de Château RomaninN° 27 – Juin 2011 »

Centre de thalassothérapie Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40

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Témoignages de sommeliersLa possibilité d’une île :

Le RichelieuIle de Ré

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Si bien avant 9 heures, Anita Lefebvre, agent technique saisonnier, arpente les rues qui jouxtent la place de la Liberté pour accueillir les commerçants, l’activité purement commerciale, quant à elle, ne battra son plein que vers les 10h30/11 heures, et cela jusqu’à 14 heures.

Le marché à 11h30 !

Vue du marché depuis la terrasse du Chasse Marée à 9h45 !

Cédric Hernandez, le primeur portingalais

Nathalie Barthe, ambassadrice du tagua

Jean-Marie Viollet « Les Fleurs des Salières »Anita Lefebvre, Agent technique municipal en charge

du marché et gestionnaire du camping municipal

Franck Moreau « Les huîtres de Trousse Chemise »

DENIS BACQUÉPoissonnier

Sous le signe du poisson !Les plus exigeants ne s’y trompent pas car les étals de Denis Bacqué respirent la fraîcheur à plein nez. À peine franchi le seuil, huîtres de l’île, moules de bouchot, bars, daurades, mulets noirs et autres poissons s’imposent comme le parfait reflet de la saison... une belle diversité qui finira dans votre assiette ! En gourmand qui se respecte, Denis ne vous laisse pas repartir sans un «p’tit conseil de chef». Côté traiteur, choucroute de la mer, paëlla, blanquette de seiche au pineau local et quelques savoureuses salades maison font toujours autant d’adeptes.

Denis Bacqué - Poissonnier13 bis rue des Salières - 17410 St MaRtin DE Ré

tél. 05 46 67 48 18

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L'île aux Livres

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L'île aux Livres

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Un salOn rétais de renOmmée natiOnale

Didier van CauwelaertAvec « L’Enfant qui venait d’un livre » (Editions Prisma) Didier Van Cauwelaert, associé à la peintre Soÿ et à l’illustrateur Patrice Serres, invente un nouveau genre : le « romanga » pour entraîner le lecteur dans une aventure bouleversante, inspirée d’un fait réel et débouchant sur une action caritative. Concept inédit, le romanga mêle une histoire littéraire émouvante et son

adaptation en manga associés dans un double livre, avec côté pile, un roman pour jeunes ados, fantastique, poignant et cocasse comme Didier van Cauwelaert a l’art de les écrire, et côté face, sa version manga, qui se lit à la japonaise, c’est à dire à l’envers. Déjà publié en feuilleton dans « Femme Actuelle » durant l’été 2010, l’his-toire de ce roman policier a pris corps il y a plusieurs années lorsque l’au-teur a rencontré dans un salon du livre un père de famille qui lui a parlé de la dystonie musculaire paralysante de sa fille. Touché par son histoire, Didier Van Cauwelaert a décidé d’en faire un livre dont tous les droits sont reversés au service du Pr Courbes (CHU de Montpellier) qui lutte contre cette maladie méconnue du grand public et qui touche surtout les jeunes enfants. Le héros, un petit garçon nommé Zédé-rem, y prend figure grâce aux illus-trations de Patrice Serres. Abordant Louise, hôtesse d'accueil dans un salon du livre, celle-ci va s'efforcer de décou-vrir le secret de cet enfant inconnu. A-t-il, comme il le prétend, le pouvoir de guérir par la peinture une maladie orpheline ?

Luc Turlan« Régional de l’étape », Luc Turlan, autodidacte, passionné de bandes dessinées, en a adopté la graphie. Une incursion dans le monde de la BD l’amène à travailler comme assistant coloriste pour les éditions Delcourt Suite à sa rencontre avec la romancière Régine Deforges en 2002, il illustre pour elle "La sorcière de Bouquinville", suivie des "Mésaventures à Bouquinville", publiés aux éditions Albin Michel. Depuis, "Les aventures de Saxo", "Mandragore le magicien", "Tintamarre et le marché de Noël" (sur un texte de Delphine Ratel), "Mousse contre vents et marées" (écrit par Anne Ferrier), "Peluchon le Baudet du Poitou" et "Cabriole" sont des ouvrages signés Luc Turlan que s’arrachent les enfants. Avec « La fin des harengs » les 7-10 ans retrouveront les nou-velles aventures de Goémiho et sa bande. Grand amateur des poubelles débordantes de la période estivale, Goémiho redoute l’hiver, car plus guère de touristes pour qui les restaurants cuisinent, si bien que les restes s’ame-nuisent. À l’arrivée du froid, Goémiho décide donc de s’éloigner de la côte pour trouver de quoi se nourrir. Son but : trouver une petite ville dotée d’un marché où il pourra chiper les déchets derrière les étals et piocher dans le tas de détritus laissés après le passage des acheteurs. Bien sûr, il faudra partager avec des pigeons obèses mais le goéland sait s'imposer. Ses amis, Aristote, Max et Paganini sont du voyage, mais la tranquillité sera de courte durée. Un livre très rare a été volé dans une librairie et le poissonnier est soupçonné. Il risque la prison. Il s’avère nécessaire de le sortir de ce mauvais pas car un marché sans poissonnier, c'est comme une tartine sans beurre : inconcevable pour un goéland. Toute l’équipe va mener l’enquête pour découvrir qui est le vrai voleur.

Michel Lis« Les moustaches vertes » c’est l'agenda per-pétuel du jardin, c'est-à-dire 365 jours de jar-dinage et d'anecdotes pour les amoureux de la nature. Reprenant la forme classique des almanachs d’Antan, il nous livre chaque jour une pensée, une information historique ou une date anniversaire mais aussi de nombreux conseils de jardinage et des informations ludiques et naturelles sur l'origine des plantes que nous connaissons. Surnommé « Moustaches vertes » à ses débuts en 1972 sur Radio France (Inter et Info) par Eve Ruggieri, Michel Lis, ce «tire-binette» (c'est comme cela qu'on appelle les appren-tis jardiniers) devint vite un Maître jardinier reconnu par ses pairs de la Confrérie de Saint-Fiacre et France 2 fit appel à lui pour contribuer au succès de l’émission Télématin aux côtés de William Leymergie et de son équipe, dès 1985. Il devient pour tous les Français «Michel le Jardinier». Aujourd'hui, Michel les Moustaches Vertes, qui parle aussi bien le radis que le langage des roses, habite Saintes, sa ville natale.

Jacques Le DivellecJacques Le Divellec, né le 15 septembre 1932, est un chef cuisinier français, proprié-taire du restaurant étoilé « Le Divellec » considéré comme l'une des meilleures tables

de poissons de Paris. Entré à quinze ans au lycée hôtelier de Clermont-Ferrand, CAP et brevet hôtelier en poche, il fait des saisons dans les restaurants des stations thermales en Auvergne et apprend le travail en brigade à Paris. Lors de son service militaire il est affecté à l'hôtel particulier du « Shape », à Fontainebleau, où il devient le cuisinier du Maréchal Juin et servira les généraux Eisenhower, Matthew Ridgway et Montgomery. Âgé de 23 ans, il entre au restaurant « Le Grand Véfour », alors dirigé par Raymond Oliver. C’est en 1958 qu’il achète à La Rochelle, face au port, le café-hôtel-restaurant « Le Chat Noir » qu'il rebaptise « Le Yachtman » (deux étoiles au guide Michelin en 1976). Jacques Le Divillec est à l'origine de la création du lycée hôtelier de La Rochelle.C’est en 1983 qu’il s'installe à Paris sur l'Esplanade des Invalides, dans l’ancien établissement « l’Ambassade », où il ouvre le restaurant « Le Divellec ». La carte offrant une grande variété de plats de poisson et le décor marin

Intro

Pour sa 5e édition, le salon du livre de l’île de Ré, « L’île aux livres », parrainé depuis ses débuts par Madeleine Chapsal et Patrick Poivre d’Arvor,

ouvrira ses portes les vendredi 5 et samedi 6 août prochain en la salle polyvalente du Bois-Plage. Organisé par l’association boitaise l’Encre et la Pierre sous la houlette de Stéphane Guillot et Joschi Guitton avec le soutien de la commune du Bois-Plage, de la Communauté de Communes de l’île de Ré et d’Île de Ré Tourisme, le salon a acquis en quatre ans une véritable renommée nationale et est devenu un événement culturel majeur non seulement pour Le Bois-Plage mais pour l’ensemble de l’île de Ré.

L’invitée d’honneur 2011 en sera la cambodgienne Navy Soth qui présentera son livre « Les larmes interdites » dans lequel elle rend compte du génocide khmer rouge.

Un salon malheureusement endeuillé par la disparition récente de l’un de ses plus fidèles participants, David Servan Schreiber, décédé des suites d’un cancer à l’âge de 50 ans le 24 juillet dernier.

Paroles de FruitsJean-Yves de Maisonneuve et son frère Joseph, créateurs de deux variétés de fraises, ont géré la ferme fruitière de la Hautière pendant trente ans et sont à l’origine de la création du Jardin des Hespérides à La Chapelle-sur-Erdre qui permet d’appréhender l’infinie variété du monde végétal. Jean-Yves a publié en mai 2011, chez Lisa Boissinot Paroles de Fruits, un beau livre, format à l’italienne illustré de 101 magnifiques photos de fruits que l’auteur a réalisées lui-même. Cet ouvrage est une invitation à la découverte « une proposition de plaisir au rythme des saisons. Certains fruits sont effleurés d’un bref propos, d’autres font l’objet d’une conversation plus importante… »La grande diversité des espèces citées, l’érudition de Jean-Yves Maisonneuve font de ce livre, au-delà de sa qualité esthétique, un ouvrage de référence. Jean-Yves de Maisonneuve devrait être présent au Salon du Livre du Bois-Plage.

Paroles de fruits (240 p, 32€) Parole ouverte éditions

CB

Paroles de Fruits

de la dystonie musculaire paralysante de sa fille. Touché par son histoire, Didier Van Cauwelaert a décidé d’en faire un livre dont tous les droits sont reversés au service du Pr Courbes (CHU

Surnommé « Moustaches vertes » à ses débuts en 1972 sur Radio France (Inter et Info) par Eve Ruggieri, Michel Lis, ce «tire-binette» (c'est comme cela qu'on appelle les appren-

ont contribué à la réputation de cet établissement fréquenté par politiques, diplomates, hommes d'affaires et journalistes. Le homard à la presse est l'une de ses spécialités.Conseiller du commerce extérieur en France, il a été consul-tant à travers le monde, notamment pour les chaîne Hilton International, SAS Radisson et Hyatt.Il est l'auteur de nombreuses publications portant essen-tiellement sur les produits de la mer, dont « Le Larousse des poissons, coquillages et crustacés », élu meilleur livre de poisson du monde.

Jean-Pierre Pichot

Ferrand, CAP et brevet hôtelier en poche, il fait des saisons dans les restaurants des stations thermales en Auvergne et apprend le travail en brigade à Paris. Lors de son service militaire il est affecté à l'hôtel particulier du « Shape », à

ont contribué à la réputation de cet établissement fréquenté par politiques, diplomates, hommes d'affaires et journalistes. Le homard à la presse est l'une de ses spécialités.Conseiller du commerce extérieur en France, il a été consul-tant à travers le monde, notamment pour les chaîne Hilton International, SAS Radisson et Hyatt.Il est l'auteur de nombreuses publications portant essen-tiellement sur les produits de la mer, dont « Le Larousse des poissons, coquillages et crustacés », élu meilleur livre de poisson du monde.

Paroles de fruits La caseille

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Festival de la BD

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Festival de la BD

Ce festival rassemblera aussi bien des créateurs de BD pour enfants que pour adultes. Hélène Bruller, illustratrice française vivant en Suisse, présentera son œuvre et en particulier Je veux le Prince Charmant et Les autres filles. Michel Rodrigue et son célèbre Cubitus, Luc Turlan

et son Dandy l’âne en culotte, Laurent Verron en compagnie de Boule & Bill, seront présents pour le bonheur des enfants qui apprécieront également le défilé de déguisements en héros de bandes dessinées. L’île de Ré sera dignement représentée par l’étonnant Jean-Marie Digout (cf. encadré), Marc Veber qui adapte sous forme de BD les célèbres romans de Dan Franck et Jean Vautrin ainsi que par Jacques D. Portes (cf. encadré). Olivier Jolivet de La Rochelle fait preuve dans sa première BD, Boston Police, d’un travail graphique d’une grande finesse au service d’une restitution quasi

photographique des extérieurs de Boston. Beaucoup d’auteurs connus, dont des Belges comme Didier Crispeels alias Crisse et sa pulpeuse héroïne Atalante dont il nous invite à suivre les aventures. De grandes pointures comme le papa de Rahan, André Cheret ou Fred, qui se déplace rarement, ont accepté de participer à ce festival.

Tintinophilie, quand tu nous tiens…Dans un département où Dominique Bussereau, président du Conseil Général, est également président de l’association des Parlementaires tintinophiles, Hergé et Trintin sont à l’honneur. Une rencontre débat autour de Tintin est prévue samedi 20 août à 18h avec Philippe Goddin, Jean-Pierre Talbot et Jean-Jacques Vergnaud (cf. encadré).

Hergé et Tintin seront présents, à travers des ouvrages fouillés comme Hergé, chronologie d’une œuvre dont l’auteur Philippe Goddin, qui a connu Hergé dans les dernières années de sa vie, présentera le septième et dernier tome ainsi que Tintin, Haddok et les bateaux, réalisé par Yves Horeau, consacré aux bateaux qui occupent une place importante dans l’œuvre d’Hergé. Enfin, Jean-Pierre Talbot, seul acteur ayant à ce jour incarné Tintin au cinéma fera part de son expérience.

En plus des dédicaces qui auront lieu tout le long des journées, des animations sont prévues dont la création en direct par chaque dessinateur d’un dessin original qui sera mis en vente aux enchères le dimanche à 18h. Le produit de cette vente sera reversé à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Vous garderez en souvenir de cet événement la première médaille Monnaie de Paris créée pour un festival de BD et repré-sentant le personnage Atalante créé par Crisse. Le prix « Bulles de Ré » sera remis le dimanche soir à la clôture du festival.

Ce festival qui ne se veut en aucun cas une pâle copie de celui d’Angoulême, intéresse le Conseil Général de Charente-Maritime flairant là un événement porteur susceptible d’attirer à terme des visiteurs de la région car il est riche en auteurs de qualité. De plus il a le très gros avantage de ne pas coûter un centime au contribuable rétais. Catherine Bréjat

JACQUES D. PORTES : 100% MADE IN RÉ

JEAN-JACQUES VERGNAUD

FRED : UN GRAND MONSIEUR

Dessinateur, scénariste et peintre, il a installé son atelier aux Portes. Il est réputé pour aimer le surf, le Rock, le coca et les années soixante et il croit dur

comme fer en l’avenir de ce festival BD de l’île de Ré. Il exposera Polar Story, sélection BD Alternative Angoulême 2011 et présen-tera ses nouveautés 2011 : Tokyo Story, Betty Story La fille et le Puma, dont le scénario a été co-écrit avec son cousin Philippe Guichard, commissaire dans la vie civile.

CB

Avocat inscrit au barreau de La Rochelle, ancien Bâtonnier, membre du conseil de l’Ordre, Jean-Marie Digout est également illustrateur. Il a publié sous forme de BD l’affaire Seznec, l’une des plus grandes énigmes judi-

ciaires, traitée avec la rigueur d’une enquête policière. Il a réalisé, toujours sous forme de BD, La grande Histoire des Avocats et l’histoire du bagne de Saint-Martin Passeport pour la Guyane. On peut également retrouver ses dessins dans la revue Le Barreau de France. Il vit dans l’île de Ré. CB

A l ’époque où il travaillait pour Serge Dassault à Jours de France, notre collaborateur et créateur de Sarah La Bernache, Jean-Jacques Vergnaud, tintinophile depuis toujours, eut l’occasion

de rencontrer Hergé. Jean-Jacques était alors journaliste, mais il pei-gnait et signait ses œuvres « Yago ». Hergé ayant connaissance de cette particularité et frappé par la haute silhouette (2m02) longiligne et habillée à l’anglaise de Jean-Jacques, vit immédiatement en lui un traître potentiel à exploiter dans Tintin. Et c’est ainsi que Jean-Jacques se découvrit un jour sous les traits de Spalding, un peu plus roux que l’original, dans Vol 714 pour Sydney. Notons d’ailleurs que c’est Serge Dassault qui avait servi de modèle pour l’avionneur Carréidas, car il avait toujours sur lui un trèfle à quatre feuilles. CB

Fred dessine des bandes dessinées dès l’enfance. À l’âge de 18 ans, il réussit à vendre un dessin à France-Dimanche qui restera son client pendant de nom-breuses années. L’aventure de Hara-kiri, en 1960 le sort de l’anonymat. En 1966

il révolutionne la BD avec son personnage de Philémon, grand ado au pull rayé, que l’équipe de Spirou ne retiendra pas. Pilote le publie mais les lecteurs n’adhèrent pas au personnage de Phi-lémon novateur pour une BD. Fred est en avance sur son temps, mais il finira par imposer son personnage à Pilote. Grand Prix de la ville d’Angoulême en 1980, prix du Meilleur Album en 1994 pour L’histoire du Corbac aux Baskets, merveilleuse BD contre le refus de la différence et la xénophobie. Le palmarès de Fred est tel qu’il est malheureusement impossible de le reproduire ici. Ce grand Monsieur qui ne se déplace plus beaucoup sera là pour le premier festival de la BD dans l’île de Ré. C’est une rencontre à ne pas rater. CB

Créée en 2005 par une bande de passionnés, l’association

<< Bulles de Ré >> organise cette année le premier véritable

festival de BD de l’île de Ré, avec l’aide de 1000 Sabords,

sponsor numéro un, qui lui apporte son soutien ainsi que

son réseau de connaissances dans ce domaine. Celui-ci

se déroulera les 20 et 21 août à Saint-Martin, dans le parc

de la Barbette, sous le chapiteau d’Ophélie Circus.

bd : Un premier festiVal prOmetteUr

Francis Bergèse

Hélène Bruller

Serge Carrère

André Cheret

Didier Crisse

Jacques D. Portes

Jean-Marie Digout

Espe

Fred

Philippe Goddin

Yves Horeau

Jactance

Olivier Jolivet

Éric Le Berre

Le Fab

Madeleine Martin

Michel Rodrigue

Gaël Séjourné

Ood Serrière

Jean Sole

Cyril Trichet

Turf

Luc Turlan

Varanda

Marc Veber

Laurent Verron

ILLUSTRATEURS ET AUTEURS PRÉSENTSILLUSTRATEURS ET AUTEURS PRÉSENTS

Jacques D. Portes dans son atelier

A SERVI DE MODÈLE À HERGÉ

JEAN-MARIE DIGOUT : UN AVOCAT AUTEUR DE BD

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Zap'Arts

R É À L A H U N E - 3 A O Û T 2 0 1 1 - N ° 5 7 17

Pour la quatrième année consécutive, les amou-reux de Jazz ont été com-

blés à Rivedoux.

Malgré une météo capricieuse, ces rencontres de musiciens ama-teurs ont tenu toutes leurs pro-messes, réunissant un nombreux public.

En extérieur, comme à la salle des fêtes, les six groupes qui se sont succédé sur scène ont régalé un

auditoire attentif et ravi. Les styles et les répertoires variés, inter-prétés par des musiciens et chanteurs de haut niveau, ont assuré le succès de ce festival, à l'ambiance conviviale et chaleureuse.

Sur la musique de Ruba jazz, Anne-Laure Nivet a ouvert en dansant cette 4ème édition, subjuguant le public par sa grâce. No Nucléar, les 4 à Strophes et Hal lors de la première session, puis Lazy Jazz, Ruba Jazz et BFB (Blue Funk Band) lors de la seuxième session, ont conquis le public et obtenu un succès très mérité. Applaudissements nourris et rappels, pour des musiciens exceptionnels qui partageaient plaisir et émotion avec le public.

Le son haute-fidélité de Franck Bonnet, la restauration créole de la Case des îles, participaient à la réussite d'une édition très bien organisée par José Giovannini, la municipalité, les parte-naires et l'équipe de bénévoles passionnés.

Un festival ouvert, convivial et... en pleine santé ! Normal, « Docteur Jazz » veille sur lui !

Michel Lardeux

Zap'Arts

R É À L A H U N E - 3 A O Û T 2 0 1 1 - N ° 5 716

La nouvelle édition de Jazz au Phare se déroulera du 15 au 18 août à Saint-Clément des Baleines. Des musiciens de renommée internationale, de véritables

légendes vivantes du jazz, ont répondu à l'invitation du festi-val et offriront au public des moments musicaux inoubliables.

Quatre soirées sont programmées :

Le 15 août : soirée « Miles Davis, 20 ans déjà ! » (à la Maline) :• 1ère partie : David Enhco Quartet• 2e partie : Projection du film « Ascenseur pour

l'échafaud » de Louis MalleLe 16 août : soirée « Soul & Gospel » (Grande scène du Phare des Baleines) :• 1ère partie : Soul & Gospel feat. Stefan Patry• 2e partie : Rhoda Scott & La Velle

Le 17 août : soirée « Pop & Jazz » (Grande scène du Phare des Baleines) :• 1ère partie : Sweet System• 2e partie : Pink Turtle

Le 18 août : soirée « Ladies in Satin » (Grande scène du Phare des Baleines) :• 1ère partie : Patricia Bonner• 2e partie : Stacey Kent

Jazz au Phare, c'est aussi les jam sessions et les belles rencontres dans les cinq restaurants autour du Phare : le Café du Phare, les Baleineaux, Chez Marie, La Cabane et Le Patio, qui proposent les 16, 17 et 18 août de 19h à 20h30 un apéritif (ou dîner) musical, et de 23h à minuit 30, un after (ou dîner), animés par des pointures du Jazz. Vous y applau-direz Ahmet Gülbay et son trio, le quartet de David Enhco, Sweet System, le trio de Stéphane Patry, le quintet de Ronald Baker, Tenor Tonic, Mem'Ory, Paris Gadjos, Jacques Schneck, José Caparros, Jean-Michel Proust.

Michel Lardeux

Après avoir exposé du 24 juillet au 4 août des œuvres du peintre d’art brut Ramon Grimalt et de peintres « Arts premiers », notamment George

Lilanga, Maurus Michael Malikita, Jean-Paul Nsimba Mika, K. Chaiz, etc., et du photographe Elmano Cunha E Costa aux cimaises de « La Menuiserie », Catherine Lê-Van et Jean-Michel Pied ouvriront de nouveau leur atelier situé à l’angle de la rue des Mazures et de la rue de la Loubrie au Bois-Plage, pour une exposition qui, du 11 au 25 août, réunira, outre l’hôte Catherine Lê-Van, l’artiste plasticien laotien Choun Vilayleck et Julien Perrier.

Jean-Pierre Pichot

JAZZ AU PHAREquatre soirées exceptionnelles dans une ambiance conviviale et festive

Composez votre programme, en consultant le site www.jazzauphare. com

Une mUsiqUe généreUse et ViVante À riV’jaZZ

Les 4 à Strophes

EXPOS À LA MENUISER IE

qUarante-cinq ans aprÈs Rochefort ne cesse de célébrer les 45 ans des « Demoiselles de Rochefort ». Commencées en juin, les festivités se prolongeront jusqu’au 18 septembre. Presque aussi longtemps que le tournage du film qui se déroula du 31 mai au 27 août 1966, après une longue préparation durant laquelle la production déversa des litres de peintures couleurs pastels sur les immeubles de la place Colbert.

Certains s’étonnent d’une aussi longue célébration mais savent-ils le rôle que joua ce film dans la vie des Rochefortais et dans l’évolution de leur ville ?

C’est d’ailleurs tout l’intérêt de la charmante exposition « Le temps du Tournage » réalisée à l’Alhambra Colbert par le Service du Patrimoine et les Archives Municipales, qui propose de découvrir les dessous du tournage à travers des reportages filmés de Michel Legrand et Jacques Demy composant la musique, des interviews filmés d’acteurs, des photographies, des articles de presse de l’époque avec entre autres des numéros anciens de Sud-Ouest et des couvertures de Paris-Match consacrées à Françoise Dorléac et Catherine Deneuve et quelques objets comme les célèbres chapeaux des deux sœurs. Par ailleurs toute une série de témoignages audiovisuels passionnants ont été recueillis, grâce au Conseil des Sages et à une équipe de la mairie de Rochefort, qui sont précieux pour la compréhension de l’impact de l’événement sur la ville.

Des témoignages qui expriment l’ambiance du tournageD’abord pourquoi Jacques Demy a-t-il choisi Rochefort ?

Bertrand Moreau alors atta-ché militaire à la base aérienne et qui s’est retrouvé presque malgré lui dans le défilé mili-taire du film répond : « Pro-bablement à cause de la place Colbert et du pont transbor-deur », qui remarquons-le est le dernier en France et per-met des effets spéciaux inté-ressants pour un cinéaste. Demy, qui souhaitait réaliser une comédie musicale clas-sique, c’est-à-dire avec du chant, du dialogue parlé et de la danse avait trouvé là les lieux idéaux pour sa ker-

messe et les scènes de danse. Jacques Beu-vant, coiffeur raconte comment « ils sont tous passés dans mon salon. Ils trou-vaient que le bleu du ciel à Rochefort était plus beau que celui de la Côte d’Azur » et il ajoute : « Il y avait une ambiance terrible ! » Raymond Travaux, chauffeur de Gene Kelly pendant trois mois se souvient de « l’excellente ambiance durant le tournage. » Paulette Dupuich, habilleuse, se remémore la canicule de cet été 1966. Il faisait 35° et sous les pro-jecteurs de la place Colbert la chaleur devenait infernale, mais tous, même Georges Chakiris supportant mal les fortes températures, dansaient sans jamais se plaindre. Jean-Louis Frot, président du Ciné-club rochefortais, for-mule bien l’effet de ce tournage sur la ville : « On sor-tait de West Side Story et qui est-ce qu’on voit arriver à Rochefort ? Georges Chakiris ! Et quelques jours plus tard Gene Kelly ! Ce furent trois mois de fête dans la ville ». Il raconte aussi comment le tournage des scènes de foules et des ballets était organisé au centimètre près. Poète, Jacques Demy ne laissait cependant rien au hasard. On tournait une journée entière pour ne garder qu’une minute à une minute et demie du futur film. Le soir à 18 heures tous, techniciens, acteurs et citoyens rochefortais, se retrouvaient à l’Alhambra Colbert pour visionner les rushes.

La jeunesse et la modernité de l’équipe du tournage réveilleront Rochefort.Cette année-là, « Francis Gaury, était maire d’une ville de garnison quelque peu endormie depuis la fermeture de son arsenal. » Il a su accepter de recevoir et d’aider

Jacques Demy dans son projet et par-ticipa ainsi au réveil de Rochefort. Le film était avant-gardiste.Une mère qui tient seule un café et élève ses filles comme des femmes libres, qui s’habillent court et moderne, comme se le rappelle Pau-lette Dupuich, ce n’était pas courant et cela fit réfléchir bien des Rochefor-taises. Les jeunes aussi participèrent

à l’euphorie générale. Gérard Gibeau, alors en 6ème au Lycée Pierre Loti, s’échappait dès qu’il le pouvait pour venir admirer les tenues des actrices et des danseuses des ballets londoniens qui le faisaient rêver. La belle endormie qu’était Rochefort se secoue au contact de ces jeunes gens beaux, gais et célèbres à qui la vie sourit. La petite fille en robe rose bonbon assise au bord du bassin de la place Col-bert dans le film et qui deviendra madame Claude Andrieu, séduite, voudra ressembler aux belles actrices. Plus rien ne sera comme avant et ce n’est pas éton-nant, comme le dit Jean-Louis Frot, que « qua-rante-cinq ans après on en parle encore ».

Catherine Bréjat

on en parle encore

INFOS Jusqu’à fin septembre, du mardi au samedi de 14h à 19h Ancien cinéma Alhambra-Colbert/Cristal Production - 79 rue Jean Jaurès à Rochefort

Le célèbre chapeau rosede Catherine Deneuve

La robe de Catherine Deneuve

Panneaux informatifs sur les coulisses du film à l’Alhambra Colbert

Catherine, Marco, Jean-Michelet Claude devant une toile de Ramon Grimalt

Entrée de l’expo avec derrièreles consoles, la salle de cinéma

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Zap'Arts

R É À L A H U N E - 3 A O Û T 2 0 1 1 - N ° 5 718

Objectif affiché C’est autour d'un verre au restaurant "la Plantation" que Catherine Swagemakers, en présence de Christian Bourgne, maire des Portes, et des comédiens Patrick et Émilie Chesnais, a présenté lundi 25 juillet dernier le bilan de la troisième édition qui s'est déroulée du 9 au 13 juin 2011 dans le village des Portes, ainsi que les projets pour 2012.

Zap'Arts

R É À L A H U N E - 3 A O Û T 2 0 1 1 - N ° 5 7 19

Un mOnde pOétiqUe

« ecUme de printemps »

Une œuvre protéiforme

Née à Melbourne, Aus-tralie, en 1963, Emme-lene Landon, après

avoir vécu à Londres et New York, s’installe en France, à Cherbourg, en 1979. Ancienne élève de l’École des Beaux Arts de Paris, elle se rend en 1988 en Chine par le Transsi-bérien, et expose pour la première fois à Pékin. Artiste aux talents multiples, elle peint, écrit, filme et fait des enregis-trements radiophoniques dans des endroits tous liés au transport comme l’ancienne gare maritime de Cherbourg ou bien une station désaffectée du métro. Ayant conservé de son enfance itinérante une passion insatiable pour les voyages, elle se lance en 2001 dans une aventure folle : faire le tour du monde en porte-conteneurs. De cette expé-rience de la solitude et du grand large naît une oeuvre protéiforme mêlant photo, peinture, vidéo et littérature. Un

travail qu’elle expose alors dans différents musées d'Eu-rope, et qu’elle publie en 2003 sous forme d'un carnet de bord intitulé « Le Tour du monde en porte-conteneurs ».Dans cette même veine paraît en 2007 « Voyage à Vladi-vostok ». Un premier roman dans lequel l'auteur raconte les pérégrinations au coeur de la Russie d'une femme en quête d'amour et de liberté. Suit « La Tache aveugle », un ouvrage dans lequel Emmelene Landon change de registre et d’échelle de temps en s'interrogeant par le biais de la fiction sur la création artistique et la beauté plastique.Pour Emmelene Landon, passer d’un support à l’autre s’inscrit dans la continuité. « Pour moi qui suis traductrice, c’est comme passer d’une langue à l’autre. La peinture est une langue, l’écriture en est une autre ».Quant à exposer Galerie PromenArts, à deux pas du buste de Nicolas Baudin, découvreur rétais de l’Australie au début du 19e siècle, c’est pour l’artiste australienne qui a réinterprété

diverses planches du naturaliste Charles Alexandre Lesueur dessinées au cours de l’expédition australe, comme un pont jeté entre sa terre natale et sa patrie d’adoption.Emmelene Landon sera également présente dans l’île, au Bois-Plage, du 1er au 4 septembre 2011 inclus à l’oc-casion du 1er Salon d’Art Contemporain « Horsdesmurs », cela en compagnie de 33 autres artistes, graveurs, peintres, graphistes, photo-graphes, créateurs, céramistes, sculp-teurs et verriers. JPP

Elle revient exposer à la Galerie Glineur et fera l’objet d’un autre temps fort du 13 au 20 août. Elle a commencé sa carrière artis-tique par la sculpture puis, à partir de 1994 elle est entrée en

peinture comme on entre en religion, totalement et peignant sur toutes sortes de supports. Que ce soit grâce à la sculpture ou à la peinture, elle créé un monde poétique, avec des personnages fragiles, hors du temps. Les expressions sont justes, le détail également et suffisent à donner vie à ses créatures. L’attitude de ses femmes voluptueuses et colorées est croquée sur le vif et le mouvement est partout dans ses garçons de café (Le Bar, le Café de Paris) qui se pressent plateau à la main ou ces femmes qui collier au vent courent on ne sait vers quel destin. Cette expo nous offre le portrait d’une ou deux bourgeoises coincées (La Robe Bleue, Mademoiselle Rose) et un succulent La sortie du samedi soir. De

nombreuses expositions en Europe et en particulier dans notre région à Tours ont fait connaître son travail. Plus récemment elle est revenue à la sculpture et réalise de grands personnages en métal peint associé d’une résine modelée et patinée. L’humour est toujours présent dans son travail et Oscar le Mouton en est un superbe exemple. Un monde plus gai que celui d’Albertelli mais tout aussi intéressant. CB

Emmelene Landon, peintre et écrivain australienne, présentera ses derniers tableaux du vendredi 5 au samedi 13 août 2011 en la Galerie d’Arts PromenArts à Saint-Martin-de-Ré et sera présente les vendredi 5 et samedi 6 août au Bois-Plage au Salon du Livre de l’île de Ré où elle dédicacera son dernier roman, « La Tâche aveugle » paru en 2009 aux éditions Actes Sud.

Placé cette année sous le signe de l’humour ce festival de théâtre professionnel, « Passe-Portes Acte III » a le 13 juin dernier désigné Louis Arène

comme étant l’heureux gagnant du concours pour sa pièce intitulée « Dernière berceuse ».Evènement culturel soutenu par la SACD, la Région Poi-tou-Charentes, le Conseil Général de Charente Maritime, la Communauté de Communes de l'ile de Ré et le village des Portes en Ré, ce festival ne peut, selon le président du jury 2011 Claude Pinoteau et Patrick Chesnais, « que perdurer tout en grandissant ». Bernard Faivre d’Arcier n’avait-il pas déclaré à l’issue de la toute première édition « qu’il reviendrait aux Portes avant son cinquantenaire ! ».

Rallonger la durée du festival ? Tous les participants à ce débriefing étaient d’accord pour que le festival rayonne plus sur l’île en s’ouvrant d’avan-tage sur les autres villages tout en conservant sa centra-lisation sur les Portes. « Il faut ôter de la tête des gens, spectateurs comme comédiens, qu’il s’agit là d’un festival de vacances. Sans doute faudra-t-il pour cela allonger

sa durée sans pour autant que cela devienne le fes-tival de Cannes ou d’Avi-gnon ! C’est du bon hors saison. La preuve en est que les « Airnadette » pro-grammés l’an passé, et dont le siège de la compagnie se trouve aux Portes, donneront spectacle en août à La Maline. Par ailleurs, plus on aura de people dans le jury, plus on parlera de Passe-Portes dans la presse » a précisé Patrick Chesnais.

Horaires à revoir ? Plusieurs bénévoles de l’association Coméd’île ont souhaité que l’on puisse retrouver l’atmosphère festive et conviviale des éditions précédentes où, après le spectacle, sous un tivoli, le public avait tout le loisir de venir discuter avec les acteurs ou bien prendre un verre. A cela, Catherine Swagemakers répond « qu’il faudra peut-être revoir le fait d’avoir ou non une partie musicale, et si oui, à quel moment la programmer. Le fait d’avoir

eu cette année des spectacles s’achevant à 23h30 n’a guère incité le public à s’éterniser après ceux-ci ».

Labellisation Sites en Scène ?Si le maire, Christian Bourgne, a confirmé le plein soutien de la commune dans l’organisation du festival, il a rap-pelé aux organisateurs « qu’il était impératif de prévoir les besoins en hommes et en matériel avant le vote du budget communal ».Si côté financier il s’avère indispensable de rechercher de nouveaux partenaires, l’objectif principal pour 2012 serait de faire de Passe-Portes un festival labélisé Sites en Scène.

Jean-Pierre Pichot

Patricia Simsa, artiste complète à la fois sculpteur et peintre, née à Paris en 1961, a vécu dans l’île de Ré, il y a une dizaine d’années.

Galerie Glineur - Place de l’Église - 17410 Saint-Martin de Ré - www. galerieglineur.com - Tel 05 46 09 10 90

« sites en scène » pour passe-portes

Christian Bourgne, Patrick Chesnais, Catherine Swagemakers et Émilie Chesnais, lors du debriefing à La Plantation

prOgrammatiOn la maline ■ Jeudi 4 août à 21h30 Bernard Allison, funk, rock, blues

Cet automne, Bernard Allison et son groupe ont mis le feu à La Maline : salle pleine debout pendant tout le concert, 3h de show, ovation et rappel ! C’est un des grands moments qui ont marqué cette saison.Bernard Allison joue un blues énergique (section de cuivres), genre blues rock funk. Encore un bluesman qui a réussi à se faire un prénom, notamment en Europe où Bernard Alli-son poursuit une carrière prolifique et fructueuse. Fils du regretté Luther Allison, le plus français des américains, le jeune Bernard dés l'âge de 10 ans va apprendre les rudiments de la guitare

à l'écoute de l'album de son père " Love me Mama ". Depuis, il perpétue la tradition familiale entre blues, funky, et rock dans une énergie débridée communicative. Cependant, l'éclectique Bernard Allison peut également sur scène reproduire une atmosphère plus low down, avec comme pour son papa, une grande générosité et un cœur énorme. C'est un guitariste qui peut s'adapter à tous les styles de blues sans aucun problème, et le phénomène est bien plus rare qu'il ne paraît.Avec Erick Ballard (batterie), Jose Ned James (saxo, percus), Bruce B McCabe (claviers), Jassen Wilber (basse) et Michael Goldsmith (guitare), Bernard Allison continue d’évoluer entre le blues classique, sa passion pour Hendrix et les sons aux accents funkys servies par une grande voix soul…Bernard Allison est incontestablement dans le top 10 des meilleurs guitaristes au monde. On va se régaler !Adhérent : 20 € - Non adhérent : 25 € - Adh. – 16 ans : 10 € - Non adh. – 26 ans : 20 €

■ Vendredi 12 août à 11h et 21h30Airnadettemini-show pour le jeune-publicAttention, après ce spectacle, attendez-vous à ce que vos enfants sautent partout en faisant ou du air guitare, ou du play-back ou les deux ! On vous aura prévenu…

Les Airnadette ont adapté leur show pour le jeune-public et propose un spectacle mêlant air show et ateliers découvertes ou « Comment devenir un parfait mini-Airnadette ».Adhérent : 5 € / Non adhérent : 10 €

■ Vendredi 12août à 21h30 Airnadette« Et voici les Aiiiiiirna-dette ! A base de grosse déconne et de rock dans tes cheveux ! »Le plus célèbre, le plus grand airband de l’uni-vers sera cet été La Maline, pour le plus grand et le plus beau airshow du monde !Ils jouent de la guitare sans guitare, ont une brosse à cheveux pour micro et chantent en play-back. En trois ans, ses champions sont devenus des vedettes capables de soulever 15000 personnes. Sur une bande son qui va de Queen, AC/DC, Daft Punk, Lara Fabian à Britney Spears, le public crie, saute, chante et se trémousse.Airnadette est un « air band » plein d’énergie composé de 5 membres tous plus déjantés les uns que les autres : Moche Pitt (ex-vice cham-pion du monde de air guitar), M-Rodz, Gunther Love (champion du monde en titre de air guitar et chroniqueur sur Canal +), Jean-Fran-çoise, Château Brutal, et Scotch Brit sont tous issus soit du air guitar, soit du air brosse à cheveux (playback).En plus de ses propres show à travers la France et régulièrement au bus Palladium (Paris), Airnadette a fait les premières parties de Camille à La Cigale (2008) et de Mathieu Chedid à Bercy (2010). Partout où ils passent, les Airnadette déchainent les foules en délire.En 2010, Airnadette a fait une tournée américaine, de Nashville à Woodstock, qui a fait l'objet d'un documentaire produit et diffusé sur Canal +.Cette année, nous accueillons à plusieurs reprises Airnadettes en résidence pour la création de la première air comédie musicale qui sera mise en scène par Pef, des Robins des bois.« Airnadette, le faux groupe de rock qui décoiffe » TéléramaConcert debout - Adhérent : 10 € - Non adhérent : 15 €

■ Lundi 15 août – 20h30 Jazz au Phare Hommage à Miles Davis : 1 concert et un film

Un concert : DAVID ENHCO QUARTETDavid ENHCO (tp), Roberto NEGRO (p), Florent NISSE (b), Gautier GARRIGUE (dms)La nouvelle génération des musiciens de jazz est impressionnante de technique, d’in-vention et de joie de vivre. David Enhco, fils de Caroline Casadesus, élevé au CMDL (Centre des Musiques Didier Lockwood) en est un éminent représentant. Son quartet est constitué de jeunes musiciens qui affirment le jazz d’aujourd’hui. Leur présence cette année s’ouvre avec un concert à la Maline où ils rendent hommage à l’un des maîtres du jazz de tout temps : Miles Davis, dont nous célébrerons ainsi les 20 ans de sa mort en septembre 2011.http://enhco.com/fr/?page_id=26

Un film : « Ascenseur pour l’échafaud » de Louis MalleRéalisé par Louis Malle. Film français, policier, drame. Avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly. Durée : 01h28Un homme assassine son patron avec l'aide de sa femme dont il est l'amant. Voulant supprimer un indice compromettant, il se retrouve bloqué dans l'ascenseur qui l'emporte sur les lieux du crime.Grand passionné de jazz, Louis Malle demande à Miles Davis et à son quintet d'improviser l'accompagnement musical, il passe les séquences en direct à ce trompettiste de génie, qui les interprètes à sa façon, et du même coup il permet au jazzman noir américain d'être reconnu partout en Europe.La musique du film est récompensée par le grand prix du disque 1958 de l'Académie Charles Cros.Adhérent : 15 € Non adhérent : 20 € - Non adh. – 26 ans : 15 €

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La Rousse

Le Café de Paris Le Bar

Page 11: Ré à la Hune n° 57

Loisirs

O cOncept

L’Agence com-merciale de Saint-Martin

de Ré (le siège est situé à Fontenay le Comte) partage ses locaux avec la nou-velle agence immobi-lière île de Ré Immo ouverte au printemps par Lionel Aubouin, profitant ainsi des synergies d’activités.

L’idée est partie de l’observation et de l’écoute du marché. Architectes, maîtres d’œuvre, constructeurs de maisons, agents immobiliers ont exprimé un besoin : la mise en valeur des extérieurs d’une maison permet une meilleure vente, plus rapide également - en effet, il existe beaucoup de maisons à vendre ou à rénover sur l’île de Ré avec parfois des piscines anciennes et des terrasses vieillissantes. O Concept propose aux professionnels de l’île et aux particuliers de prendre en charge la coordination et la réalisation de l’ensemble des travaux : piscine adaptée à chaque lieu, terrasse refaite à neuf, jardin repaysagé…

Le pool staging permet de coordonner tous les corps de métier : piscinier, carreleur, menuisier (terrasse en bois), maçon, paysagiste… sans oublier la clôture extérieure ou encore la cuisine d’été, et de faire en sorte que le client n’ait qu’un seul interlocuteur.

Bien entendu ces services sont proposés aux particu-liers mais aussi aux professionnels : hôtels ou hôtels de plein air, maisons d’hôtes…

Se basant sur une expérience de plus de 15 ans dans le métier de piscinier avec 350 clients sur l’île de Ré, Philippe Le Névanic apporte son professionnalisme et sa bonne connaissance du marché de l’île. Pour faire face à la demande croissante et développer ce nouveau concept, la société vient de s’adjoindre les services d’une technico-commerciale Sarah BOUTIN (15 années d’expérience dans le milieu de la piscine).

Tous deux travaillent en partenariat avec tous les professionnels de l’immobilier intéressés par cette approche novatrice : architectes, agents immobiliers, maîtres d’œuvre… en réseau avec des artisans locaux (Rétais et Rochelais), dont ils connaissent les compétences. Faire appel à leurs services permet de réaliser des économies d’échelle importantes, dont

le client bénéficie - la maîtrise globale d’un projet réduit les coûts et les délais. Le suivi strict et la maîtrise du planning sont évidemment des atouts supplémentaires, quand on connaît les retards et la longueur de certains chantiers.

Outre cette activité de Pool staging, O Concept propose les services traditionnels d’un piscinier : il est distributeur officiel des marques Hydra Système (couverture automatique), Hayward (pompes, filtres, pompes à chaleur, traitement d’eau, extension de garantie exclusive), Pacific Industrie (traitement d’eau), Riviera Pool (spa de nage et spa design), et développe la marque Aqualift (plancher mobile de piscine).

N.V.

Philippe Le Névanic, bien connu des Rétais dans le domaine de la piscine et du spa est le nouveau responsable du développe-ment de O Concept, installé sur l’île de Ré au printemps dernier. Un nouveau concept original et unique en France à ce jour :

à l’instar du « Home staging » pour l’intérieur des maisons, O Concept propose du « Pool staging » pour vos espaces extérieurs.

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une nouvelle approche de vos espaces extérieurs

O Concept – 13 cours Pasteur – 17410 Saint-Martin de Ré - Tél : 06 68 40 79 25 – Mail : [email protected]

Loisirs

Durant l’année qui vient de s’écouler, la préoccupation de l’association « Île de

Ré Radiodiffusion » a consisté à « reloooker » la radio, maîtriser les dépenses et trouver des recettes pour faire face aux échéances.Le logo, la grille de la programma-tion et la musique ont été rajeunis. Les émissions font en sorte de traiter désormais en direct des préoccu-pations de la population au quo-tidien. Chaque jour de la semaine de 10h à midi, l’actualité rétaise est commentée en direct avec des interviews de Rétais renforçant le lien avec les auditeurs. Très appréciée, la retransmission des matchs du Stade Rochelais commentés par le team Alain Pavan et Michel Grateau a rassemblé de nombreux auditeurs et le contrat sera reconduit pour l’année suivante. Une nou-velle rubrique sur les prix du carburant à la pompe est également très suivie ainsi que l’émission de Catherine Salez « Zoom-actu » qui traite chaque samedi matin à 11h des problèmes spécifiques à l’île.Patrick Noirez tient, comme il le dit « les cordons de la bourse rigoureusement serrés » et la radio fonctionne désormais sans aucun salarié grâce à une trentaine de bénévoles fidèles qui sont convaincus de l’utilité d’une radio de proximité dans l’île.Les recettes publicitaires ne sont pas miraculeuses, mais la présidente Sylvie Ada-ridi estime « qu’il y a un mieux et que l’on fait de plus en plus confiance à la radio. Nous ne sommes plus dans le creux de la vague et les élus comprennent l’intérêt d’un mode de communication aussi rapide. Par ailleurs nos accords avec une régie publicitaire nationale à Toulouse commencent à nous apporter de petits budgets ». La Communauté de Communes qui a toujours apporté son soutien à la radio continue et le Conseil Général lui a confié un budget pour Musique en Ré.

L’avenirLa radio semble sortie d’une ornière fatale. Les sondages effectués auprès de la population ont donné une idée plutôt bonne de son impact. Il faudrait pouvoir aller plus loin, mais elle n’a pas les moyens de s’offrir une étude Médiamétrie. La prési-dence bicéphale avec Corinne Keller n’a pas donné les résultats attendus du fait de la situation personnelle de Corinne et le conseil d’administration, élargi depuis l’AG avec notamment l’entrée de Sophie Boutiron, suppléante de Patrice Raffarin lors de la campagne des Cantonales de Saint-Martin de Ré, s’oriente désormais vers une prési-dence unique. Les remboursements de créance ont été lourds puisqu’ils consistaient en une première tranche de 20 000€ plus une échéance de 12 000€ (frais inclus) et le paiement de certains montants a dû être renégocié, cependant, au final le cap de la première année est passé. Pour apurer les dettes antérieures, il reste à régler annuel-lement, une somme de 12 000€ pendant cinq ans. Les problèmes techniques de la fréquence actuelle, proche de celle de RTL, n’ont pas encore trouvé de solution, mais rien ne devait bouger avant 2012 dans ce domaine.

Catherine Bréjat

Une affaire à suivre

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L’Assemblée générale de la radio Soleil de Ré, qui s’est tenue le 2 août, montre des comptes positifs pour la première fois, même si c’est de peu. La radio s’est refait une beauté et le plan de remboursement des créances s’étalant sur six ans a été respecté.

jOËl VOit des nains partOUtUn poète dans un univers bien à lui

Cet ancien horticulteur sexagénaire, qui n'a pas toujours eu la vie facile, aime partager ses vacances rétaises avec tous ses amis. Personne

d'ailleurs ne manquerait le rendez-vous estival qu'il leur fixe dans son jardin fleuri depuis 38 années. En céramique, en terre ou en plastique, il les aime tous. Nains de jardin, chiens, chats, oiseaux, grenouilles, écureuils, biches, papillons, ou lézards... constituent un petit monde coloré, un décor fantastique qui occupe tout le jardin de Joël. Chaque année, de nouveaux sujets viennent grossir les rangs, confiés par d'autres amis. Cyclistes et automobilistes s'arrêtent très nombreux devant la clôture, curieux et amusés par ce spectacle insolite. Nouveauté : à la lueur des bornes solaires installées par le maître des lieux, tous les sujets scintillent aussi la nuit ! Et au gré du vent, moulins, manches à air et girouettes de toutes sortes, tournent et dansent dans un ballet de couleurs pour divertir toute la troupe.Tel le Roi du fond des bois, Joël connait tous ses sujets. Il leur parle avec tendresse, leur confiant ses petits secrets, ses joies et ses peines. Beaucoup de gentillesse, un soupçon de poésie, un zeste de folie et un regard pétillant comme celui d'un enfant, et si c'était ça la recette du bonheur de Joël ?Un tableau naïf, apai-sant et ludique, qui apporte une fraicheur sympathique dans un monde de brutes.

Allez Grincheux, prend ton sceau et ta pelle, ne fais pas la tête et viens à la plage avec les autres !

Michel Lardeux

Nous avons dans notre numéro 54, en page 8, indiqué que l’Office de Tourisme de La Flotte venait d’être labellisé « tourisme et handicap ». Il fallait lire l’Office de Tourisme de Loix. De même c’est l’Office de Tourisme de Loix qui a organisé la manifestation « Les Contes de la Saint-Jean » le 25 juin dernier. CBER

RATU

M

Page 12: Ré à la Hune n° 57

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Que sont-ils devenus ?

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Y a-t-il Une Vie aprÈs les paillettes ?Christian Morisé a fréquenté et photographié les plus grandes stars de la chanson française, conduit des voitures de rêve, vécu dans les plus beaux palaces et se retrouve aujourd’hui, à l’âge de la retraite, dans la misère.

Christian Morisé est un enfant de son temps. Il lit régulièrement Salut les Copains et, fasciné par le trench-coat Burberry des photographes de presse,

décide de s’orienter vers ce métier. Il suit les cours de l’école de photographie de la rue Valéry à Paris, mais son père décède dans un accident de voiture. La famille relativement aisée jusque-là va se retrouver dans un HLM et rapidement la mère ne pourra plus assumer les frais de l’école de photographie.Il lui faut survivre, affectivement, car la mère ne semble plus beaucoup s’intéresser à lui après la mort du père - cela explique peut-être la relation fusionnelle qui s’installera ultérieurement avec Claude François - et, plus difficile encore, financièrement. Il décide de faire chaque soir la sortie de l’Olympia afin de photographier les idoles de l’époque et vendre quelques clichés à la presse. Ticky Olgado, alors secrétaire de Cloclo le remarque et le recommande à Josette, sœur de la vedette, car lassé de son autoritarisme il s’en va rejoindre Johnny. Christian Morisé rentre à 17 ans dans l’équipe de Claude François comme régisseur-secrétaire particulier-photographe et sera pendant cinq ans à la disposition de celui-ci nuit et jour.

La belle vieIl passe du jour au lendemain du monde des fins de mois difficiles à celui de la démesure : financière, festive et affective. Claude François lui met entre les mains les plus belles voitures du monde et Christian conduit, sans permis au début, des Maserati, des Ferrari, une Mustang qu’il bousillera quai de Javel en provoquant d’énormes

dégâts matériels et se voit finalement attribué en tant que secrétaire particulier de la star une GT40 qui avait gagné au Mans ! Les fêtes sont gigantesques, permanentes et tout y est permis, mais comme il tient à le préciser « Claude n’était pas homosexuel. » C’est le moyen de décompres-ser du travail énorme qu’il faut fournir pour se renouveler sans cesse et rester en haut de l’affiche. Tout jeune, un peu paumé, Christian se prend d’amitié pour Claude qu’il considère comme un frère. Il est choqué par l’entourage hypocrite de la vedette qui « lui cire les pompes » dit-il et constate que le seul moment où Claude se sent bien, c’est en famille avec sa mère et sa sœur lors de week-ends au Moulin auxquels il a la chance de participer.

L’envers des paillettesUne succession de petits événements lui dessilleront les yeux. L’autoritarisme de Claude qui n’admet pas que Christian puisse admirer Johnny dont il dit qu’il est « le summum de la vulgarité », les retenues sur son modeste salaire (1 600F brut mensuel) qui ne sont pas versées aux organismes sociaux comme le lui explique la comptable, la fausse générosité de Clo Clo ne dépensant de l’argent que lorsque cela risque de lui en rapporter, et ne donnant qu’à regret sa chemise à la fin des concerts car il fait le calcul de ce que cela lui coûte. La fameuse « chambre à écho » améliorant les performances des chanteurs et dont Claude François ne voulait pas que les chanteurs assurant la première partie de ses spectacles puissent bénéficier.

Le journalisme enfinLa goutte d’eau qui fait déborder le vase survient lorsque Claude le met en concurrence avec Jean-Marie Perrier pour les premières photos de son fils à la presse. Il quitte Claude et travaille comme photographe à France-Dimanche d’abord puis à France-Soir. Son rêve aurait été de travailler pour les Jours de France ou Paris-Match de l’époque, grands supports pour les photos. Cependant la vie est encore facile financièrement pour un photographe que l’on peut envoyer à tout moment partout dans le monde traquer les stars et réaliser des clichés. Mais voilà, il tombe amoureux, épouse sa femme, veut mener une vie normale auprès d’elle et du fils qu’ils auront ensemble. Difficilement compatible avec le métier de grand reporter photographe.

Le début d’un engrenage irréversibleIl devient antiquaire dans l’île de Ré d’abord au Bois-Plage puis à Saint-Martin et restera dans l’île jusqu’en 1999. Lors de la séparation d’avec son épouse, il réalise que l’affaire étant au nom de sa femme, il aurait fallu qu’il soit déclaré comme conjoint-collaborateur, ce qui n’avait pas été fait. Il investit dans un camion, se met à faire des salons d’antiquaires où il a une grosse clientèle américaine. Malheureusement l’attentat du 11 septembre changera la face du monde et sa clientèle américaine disparaît. Finalement il dépense plus d’argent qu’il n’en gagne en faisant des salons et se voit dans l’obligation d’arrêter. Il rencontre alors sa compagne actuelle à Royan et ils auront ensemble une petite fille de onze ans, en septembre prochain, qui fait son bonheur.

Aujourd’hui la misèreAtteint d’une leucémie en 2008, il écrit un livre « pour se changer les idées, pour survivre et laisser une trace » : Dans l’intimité de Claude François. Le livre se vend bien, mais il dérange car Christian n’hésite pas à écorner le mythe. Lorsque l’on a connaissance des enjeux financiers que représentent les mythes pour beaucoup de gens dans le monde du spectacle, on ne s’étonne pas des réactions des uns et des autres à la parution de cet ouvrage iconoclaste. Ainsi Mireille Dumas a préféré annuler un entretien avec lui après avoir lu l’ouvrage. Jouant de malchance, son éditeur s’est retrouvé en liquidation judiciaire et Christian n’a touché aucun de ses droits d’auteur.Il vit aujourd’hui du RSA. Tous ses anciens « amis » l’ont laissé tomber, sauf les vrais comme Hervé Villard, Jean-Jacques Debout, Chantal Goya ou Jean-Louis Foulquier, qui eux répondent encore au téléphone. La parution de son livre ne l’a pas aidé. On préfère ne rien avoir à faire avec quelqu’un qui n’hésite pas à s’attaquer à un mort. Il n’a pas le profil pour les petits boulots pour lesquels il soumissionne et il en est réduit à se rendre aux Restos du Cœur. Cependant son esprit de journaliste ne l’a pas abandonné et quand il fait la queue pour obtenir deux ou trois bricoles, il se dit que les politiques devraient faire attention à ce qui se dit dans ces lieux où monte la tension. Et malgré tout cela, il n’est pas aigri.

Catherine Bréjat

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Christian Morisé au Forum à Royan

Christian Morisé ouvrant le chemin à Claude Françoisà la sortie d’un concert

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Nature

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La construction de l'hôtel de Clerjotte remonte à la fin du XVe siècle. C'est un des fleurons du patrimoine de l'île de Ré, classé monument historique en 1929.

Les styles gothique flamboyant et renaissance s'y côtoient, pour donner à ce bâtiment qui servit même d'Arsenal à la nouvelle place forte de Vauban

en 1690, une élégance originale et incomparable.

tOUs À la fÊte de l’OiseaU le 4 aOÛt !

histoire de ré, par maître pierrel'hôtel de clerjotte : une histoire de famille !

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) vous propose, en partenariat avec Ré à la Hune, cette rubrique sur des sujets aussi divers que les oiseaux, la protection de la nature, la biodiversité ou encore les zones humides, sans oublier les fêtes de la nature ou de l'oiseau... Retrouvez la Rubrique LPO dans chaque numéro de Ré à la Hune.

L'hôtel de Clerjotte a appartenu au prévôt Jean Marois mort en 1540, et à la famille des Gabaret, jusqu'en 1675. Etonnant destin que celui de la famille des Gabaret, seigneurs de l'île de Ré,

dont le berceau se trouve à l'emplacement actuel de l'hôtel de Toiras, avec la magni-fique tour des Gabaret. Le capitaine Mathurin Gabaret, fut un des propriétaires de Clerjotte. Il fit son apprentissage de marin dès l'âge de douze ans sur les navires de son père, servi comme officier, et devint Maître de navire en 1631. Il épousa Marie Regnier, fille d'un officier de la marine royale, dont il aura un premier fils, Jean. Promu capitaine de vaisseau en 1636, Mathurin Gabaret et son parent François Gabaret, sont à la tête de plusieurs navires corsaires. Remarié en 1640 à Marie Baron, il aura deux autres garçons, Nicolas et Mathurin. Aventurier, il montera de nombreuses expéditions et appareillera de la Rochelle, fin décembre 1650, avec le Phénix, un bâtiment de 300 tonneaux et 30 canons. Destination la mer des Antilles et le golfe du Mexique, pour piller les Espagnols qu'il combat dans les ports de Terre ferme et des Honduras, faisant au passage quelques prises. Chef d'escadre dans la marine royale, anobli en 1665, il fut élevé au grade de lieutenant général des armées navales.

Nous retrouvons mention du nom de Mathurin Gabaret, dans un acte du notaire Thilorier, du 21 septembre 1747, relatant la prise de possession de Mr Jacques de l'Eysmerye, « héritier de messire Jean de Gabaret, son aïeul maternel qui était héritier de messire et noble Mathurin de Gabaret et de Marianne de Gabaret, sa mère, d'une maison située à Saint-Martin de Ré , l'havre 10 de la grande rue, tenant au septen-trion aux marais de l'éclusage des moulins à eaux et du midy au havre ». Marianne de Gabaret, la mère de Mathurin, était née d'Hastrel, fille de Jean-Baptiste d'Hastrel, seigneur de Rivedoux.Propriété militaire jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, c'est en 1959 que la commune de Saint-Martin de Ré, se rendra propriétaire de l'hôtel de Clerjotte et procédera à sa restauration complète, pour en faire un lieu ouvert au public en 1964, avec des collections du musée national de la marine. En 1993, l'hôtel de Clerjotte accueillera dans ses salles les collections Ernest Cognacq, fondateur de la Samaritaine et mécène de l'association « Les Rétais de Paris » pour devenir le musée actif et pédagogique que l'on visite aujourd'hui.

Propos recueillis par Michel LardeuxAvec l'aimable autorisation de Pierre Barbraud, auteur d'une « Histoire de l'île de Ré »

Pour la deuxième année consécutive la fête de

l’oiseau, organisée par la LPO, se déroulera dans l’enceinte du parc du Phare des Baleines. Mais

c’est quoi cette fête nous direz-vous ? Eh bien, pour résumer c’est une journée où vous apprendrez pleins de choses sur l’environnement tout en vous amusant. Cette animation phare de la LPO s’adresse aux petits et grands (de 5 à 258 ans en gros) et curieux de nature. En un peu plus d’une heure vous passerez des oiseaux aux plantes par des jeux ou répondrez

à des énigmes d’étranges personnages. Les départs se feront toutes les ½ heures de 9h30 à 11h et de 15h à 17h. Pour participer, il faut s’inscrire soit en passant à la Maison du Fier aux Portes en Ré soit en nous contactant au 05 46 29 50 74. Pensez à prendre des baskets et votre bonne humeur !Cette animation peut avoir lieu dans l’enceinte du phare grâce à Patrimoine Océan gestionnaire du site qui nous accueillera ce jeudi 4 août.

Stéphane Maisonhaute / LPO

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