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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ L e festival de BD « Bulles de Ré », le Salon « l’île aux Livres », les défilés de mode « Fashion Night Couture » ainsi que le « Site en Scène » pyromusical de La Flotte reviennent en ce début août animer vos journées et soirées estivales. Ils seront suivis de près de Jazz au Phare et de Jazz en Ré, devenus des rendez-vous musicaux incontournables. Après les interviews de Jean-François Fountaine, Olivier Falorni, Lionel Quillet, Ré à la Hune vous propose d’aborder dans cette édition les grands sujets de fond et d’actualité du Département de la Charente- Maritime avec le Président, Dominique Bussereau. Découvrez aussi nos pages « jeux » et vibrez tout l’été au rythme de l’actualité et de l’agenda des événements sur www.realahune.fr 10 7 ÉDITION DU 6 AOÛT 2014 www.realahune.fr Des animations et des hommes Nathalie Vauchez Réf. : B-E00UGU Ars-en-Ré Emplacement proche plage RDC séjour cuisine terrasse - 2 chambres 2 SDE - Étage grande chambre - Préau Garage - Grande parcelle possibilités extension et piscine Prix : Nous consulter Réf. : B-E028JC – Maison avec Piscine La Flotte centre village Grand séjour lumineux - Cuisine indép. - 3 chambres dont une suite parentale avec terrasse - Dépendance avec 2 chambres - Cellier, cour, piscine - Prix : Nous consulter

Ré à la Hune n° 107

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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N GRATUIT D E L’ Î L E D E R É

Le festival de BD « Bulles de Ré », le Salon « l’île aux Livres », les défilés de mode « Fashion Night Couture » ainsi que le « Site en Scène » pyromusical de La Flotte

reviennent en ce début août animer vos journées et soirées estivales. Ils seront suivis de près de Jazz au Phare et de Jazz en Ré, devenus des rendez-vous musicaux incontournables. Après les interviews de Jean-François Fountaine, Olivier Falorni, Lionel Quillet, Ré à la Hune vous propose d’aborder dans cette édition les grands sujets de fond et d’actualité

du Département de la Charente-Maritime avec le Président, Dominique Bussereau. Découvrez aussi nos pages « jeux » et vibrez tout l’été au rythme de l’actualité et de l’agenda des événements sur www.realahune.fr

10 7édit ion du

6 AOÛT 2014

w w w . r e a l a h u n e . f r

Des animations et des hommes

Nathalie Vauchez

Réf. : B-E00UGU – Ars-en-RéEmplacement proche plageRDC séjour cuisine terrasse - 2 chambres 2 SDE - Étage grande chambre - Préau Garage - Grande parcelle possibilités extension et piscine Prix : Nous consulter

Réf. : B-E028JC – Maison avec Piscine La Flotte centre villageGrand séjour lumineux - Cuisine indép. - 3 chambres dont une suite parentale avec

terrasse - Dépendance avec 2 chambres - Cellier, cour, piscine - Prix : Nous consulter

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A C T U A L I T É

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy LandonRédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Patrice Pozzi, Lolita Prieur, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 - [email protected] Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

S A L O N D U L I V R E , 8 E É D I T I O N

P R É S E N T A U S A L O N D U L I V R E D E S 8 E T 9 A O Û T 2 0 1 4

Un des moments forts de la saisonAvec le soutien logistique et financier de la commune du Bois-Plage, l’aide de la Communauté de Communes de l’île de Ré et de partenaires privés, et le dévouement sans compter de nombreux bénévoles, Joschi Guitton et Stéphane Guillot, initiateurs du Salon du Livre de l’île de Ré, avec présents à leurs côtés ses parrain et marraine, Patrice Poivre d’Arvor et Madeleine Chapsal, pourront les 8 et 9 août prochains déclarer ouverte la 8e édition de « L’île aux Livres »* dont l’invitée d’honneur sera Gisèle Casadesus.

Durant deux jours, le très nom-breux public pourra venir à la rencontre d’une centaine

d’écrivains venus d’ici et d’ailleurs, célèbres ou bien débutants dans l’écriture, acheter leurs livres et avoir l’opportunité de se les faire dédica-cer. Parallèlement à ces échanges, le public pourra assister gratuitement à des conférences, des tables rondes, des cafés-littéraires et des confé-rences-lectures sur des thématiques très diversifiées : économie, biodi-versité, gastronomie, littératures du monde, peut-on tout publier ?, etc. On annonce au dernier moment la venue de Yoyo Maeght (héritière de l’empire de la Fondation Maeght à St-Paul de Vence) qui vient de publier un livre (« La Saga Maeght » chez Robert Laffont) que l’on annonce dans les cinq meilleures ventes, voire mieux, d’ici l’ouverture du salon.

Les Maeght : grandeur et décadence

Dans son livre, Yoyo Maeght, petite-fille d’Aimé, raconte le quotidien de sa famille élargie, où artistes et écri-vains se côtoient et travaillent. Aimé Maeght, marchand d’art, collection-neur et mécène, voua sa vie à l’art

moderne et contemporain. Simple ouvrier lithographe, il travailla avec Bonnard puis Matisse. De ces deux rencontres décisives naquit la gale-rie Maeght, à Paris, en 1945, où furent exposés maîtres modernes et talents en devenir. C’est ainsi qu’Aimé forgea de magnifiques amitiés avec Braque, Miró, Giacometti, Léger, Chagall , Calder, Tapies, Chillida...mais aussi Malraux, Prévert, Aragon, Char, Reverdy, Sartre, ou Genet. Pour eux, il créa, en 1964, la Fondation Marguerite et Aimé Maeght à Saint-Paul-de-Vence. Yoyo Maeght livre ses souvenirs d’une vie passée dans un tourbillon de vernissages, fêtes, expositions, projets, échecs et réussites, drames et joies, entre Paris et Saint-Paul-de-Vence. Elle évoque aussi les fractures qui vont progressivement disloquer la famille. La Saga Maeght est à la fois l’épopée d’une dynastie amou-reuse des arts sur trois générations,

l’aventure d’un clan déchiré à la mort du patriarche et un voyage dans l’intimité des plus grands artistes de notre histoire contemporaine.

Interviewée, elle déclare, « ce 28 juil-let 2014, on a fêté les cinquante ans de la Fondation, alors à cette occasion, j’ai entrepris de graver dans le marbre la mémoire de mon grand-père Aimé Maeght décédé d’un cancer en 1981. Jusqu’à présent, j’ai toujours agi comme une scientifique, une historienne de l’art.

Cette fois, je voulais ajouter mon témoignage personnel et aider, telle une archéologue, à retrouver ce qui animait mon grand-père. Les diver-gences familiales ont éclaté en 2011 quand, alors PDG de Maeght Éditeur, j’ai démissionné du conseil d’admi-nistration de la Fondation créée par mes grands-parents. Depuis, je me suis sentie libre de pouvoir racon-ter dans ce livre ma version, très acide, de la famille Maeght et les

souffrances accumulées. Je me sou-viens qu’à la mort de Mamy, quand Papy était encore là, le climat était très conflictuel entre lui et mon père, une histoire d’héritage. Outre le désamour entre mon père et moi, les relations avec ma sœur Isabelle furent pires encore. Elle n’a cessé de nous appeler, nous ses sœurs, ses chéries, mais c’était pour mieux nous manipuler et prendre tout le pouvoir.Quant à la Galerie, elle n’est plus ce qu’elle était, et la Fondation cède au “people”. Qu’aurait pensé mon grand-père d’avoir Bernard-Henry Lévy comme commissaire après Reverdy, Char et Malraux ?! ».

Jean-Pierre Pichot

* Programme détaillé sur realahune.fr

Gaspard le homard en pince pour les maraisAprès le succès remporté l’an passé par Gaspard le homard, ses auteurs, Joschi Guitton et Stéphane Guillot (textes), François Blanchard (photographies) et Marie-Marie (illustrations) annonçaient au terme du Salon du Livre de l’île de Ré 2013, le retour de Gaspard en 2014 avec de nouvelles aventures.

Promesse tenue, car après une pêche à pied sur l’estran afin d’en révéler toute la richesse mais également la fra-gilité si certaines règles de base ne sont pas respectées,

Gaspard entraîne cette année ses amis lecteurs à la découverte des marais salants.De ces paysages modelés par l’homme, Gaspard nous en explique le fonctionnement, palier par palier, depuis le vasais jusqu’aux aires saunantes. Quant aux photographies de François Blanchard prises dans le marais de Thomas Citeau, et aux dessins de Marie-Marie, ils illustrent non seulement le génie humain en matière d’hydraulique et le dur métier de saunier, mais ils présentent également les plantes et les oiseaux qui vivent dans les marais.Nul doute que la lecture achevée, le lecteur sera capable de répondre aisément aux questions du « Kikacompris ».

Jean-Pierre Pichot

Gaspard le homard dans les marais salants de Joschi Guitton et Stéphane Guillot, François Blanchard et Marie-Marie Éditions L’Encre et la Pierre 35 pages – Prix public : 10 E

258 pages – Prix : 16 €

La saga Maeght de Yoyo Maeght avec la participation de Pauline Guéna aux éditions Robert Laffont – 336 pages – 60 photos documents Prix : 21,50 €

Yoyo Maeght

L’équipe de Gaspard le homard dans le marais de Thomas

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A C T U A L I T É5 È M E É D I T I O N D E « B U L L E S D E R É »

Les 17 heures de la BD de l’île de Ré, le 7 août, en trois moments

Nouveauté de cette édition, un concert est prévu

A partir de 21h avec Alain Rota, Jacques des Portes, Franck Margerin et autres copains musiciens.

...débutera la traditionnelle vente aux enchères des

dessins réalisés par chaque dessinateur, au profit de la

Ligue contre le cancer et plus spécifiquement pour les actions

en faveur des enfants.

A 18h...

...et jusqu’à 18h, les 17 auteurs de BD

dédicaceront leurs albums sur le port de Saint-Martin.

A partir de 10h...

17 dessinateursOlivier Jolivet notre dessinateur rochelais préféré !

et les commentaires d’Olivier Poirier

Georges Abolin amènera ses crayons (et peut-être son surf) au festival ! Les Rétais(e) surfeurs vont être comblé(e)s.

Olivier Ledroit le maître de la BD médiéval-fantastique, nous fera l’honneur d’être présent !

AndrE ChEret le plus célèbre dessinateur des âges farouches, sera présent avec son coutelas pour dédicacer...

Emmanuel Roudier le grand ami d’André Chéret sera présent sur le festival !

Christophe Picaud l’auteur BD de la célèbre saga « L’assassin royal » viendra en tant que voisin...

Laurent VEron Boule, Bill et Caroline sont en vacances sur notre île !

Luc Turlan auteur incontournable de notre festival, ravit les plus petits avec son âne en culotte et tous ses amis...

FranCois Boucq Cette année nous recevons le grand prix du festival d’Angoulême 1999, il est le maître des récits humoristiques, des parodies et de l’absurde... Bienvenue Mr le Président !

Bilout et LudoSylvère et Dédé sont de retour avec leur Tome 2, Mille sabords !

Andreas grand auteur du style graphique unique nous fera l’honneur d’être présent ! Isabelle Cochet sera présente avec lui pour l’Album Quintos.

Frederic BrEmaud Rochelais d’origine, sera présent pour dédicacer ses nombreuses séries...

Jacques des PortesEt bien sûr !!!...Jacques of The Doors sera là !!!! La BD 100 % rétaise...

Dominique MaricqÉvénement pour les Tintinophiles, Tintinolatres, Tintinologues,petits et grands,

Didier CrisseEt voilà le nom de notre 17ème Dessinateur !

, le Parrain du festival, l’auteur de l’affiche...

Thierry CoppEe Qui ne connaît pas les blagues de TOTO… ?

sera présent et ce n’est pas une blague...

Après l’article de présentation du Festival « Les Bulles de Saint-Martin, un festival familial » paru dans Ré à la Hune n° 106 et consultable sur www.realahune.fr, nous revenons plus en détail sur le programme et la liste des 17 auteurs de BD présents pour cette 5ème édition pour laquelle Olivier Poirier attend près de 10 000 visiteurs, férus amateurs de BD et/ou vacanciers.

l’auteur de « Les trésors de Tintin » sera présent. Mille Sabords !!!

notre ami...

Frank Margerinque j’espérais avoiren dédicace. Mon souhait enfin réalisé...

Bienvenue sur notre île...

Cela fait plus de 20 ans

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A C T U A L I T É

T R A D I T I O N

E N V I R O N N E M E N T

La Pastorale du Sel : pédagogique, symbolique et religieuse

Le contrôle des eaux de baignade, comment ça marche ?

Le 22 juillet, en ce jour de la Sainte-Marie Madeleine, le conseil paroissial de l’île de Ré réunissait convivialement une communauté de chrétiens rétais et touristes pour la Pastorale du Sel. Une occasion de célébrer le sel et les sauniers.

Chaque été, on peut apercevoir sur les espaces d’affichage des mairies des résultats concernant la qualité des eaux de baignades, mais qu’est-ce que cela veut dire exactement ?

En accueillant les participants en l’église Saint-Etienne en présence du père Michel Cottereau, Michel

Fruchard retraça avec précision l’im-portance historique du sel, ses valeurs pratiques, économiques, fiscales et symboliques. Statistiques à l’appui, on pouvait suivre l’évolution de la produc-tion, la place importante du sel dans la vie quotidienne et sa production qui connût au fil de l’histoire des hauts et des bas, liés par exemple à l’introduc-tion du froid dans les méthodes de

conservation des aliments. Avec un renouveau qui s’amorce !

Le sel de Ré : toute une histoire

Une épopée passionnante qui natu-rellement conduit le petit groupe sur les marais salants, après une halte au port pour admirer le vieux gréement historique « le Général Leclerc » pré-senté avec simplicité et passion par son propriétaire M. de Bournonville.

Les marais salants : un cadre apaisant

Depuis 4 années consécutives, la Pastorale du Sel est accueillie sur le marais de Fernand, à la prise des Moines, au bord du chenal d’Ars-en-Ré. Réunis sur les bosses autour de Josiane et Fernand Pajot, les participants écou-taient attentivement les explications sur le fonctionnement des marais, la récolte du sel et posaient de nom-breuses questions à Fernand et Josiane.

Un bon moment d’échange autour des pilots de sel, sous un soleil généreux.

Le recueillement,

le partage et la joie

Une table nappée de blanc et fleu-rie, servit d’autel au père Michel Cottreau pour célébrer une messe sur le marais. De la lecture de l’évangile en passant par toute la dialectique qui fait référence au sel, chacun prenait conscience de l’im-portance symbolique de cet or blanc des marais salants, de la noblesse du métier de saunier. Tout un art de vivre !Autour du verre de l’amitié, chaque convive pouvait apporter son grain de sel dans des conversations joyeuses,

profitant d’une douce soirée, dans un cadre apaisant avec le soleil couchant et le chant des oiseaux. Demain, l’eau salée du marais et le soleil offriront au saunier la récompense de son travail. Et tous sont repartis ravis d’avoir par-tagé cette Pastorale du sel, avec sur le bout de langue, le goût du petit grain de fleur de sel de Josiane.

Michel Lardeux

Pourquoi ?Ces analyses sont la conséquence de la directive européenne 2006/7/CE, qui modifie celle de 1976, et oblige à un contrôle de la prolifération micro-biologique des eaux de baignade. L’objectif est que d’ici 2015, aucune zone de baignade ne soit classée dans la catégorie « insuffisant ». Une obser-vation du milieu et de la transparence de l’eau est effectuée, et la présence en Escherichia Coli et entérocoques est mesurée. Les causes d’une pré-sence importante de ces bactéries sont dues à une pollution animale ou à une mauvaise gestion des rejets pluviaux et des stations d’épuration. Pour remédier à cela, les communes ont eu l’obligation en 2011 d’établir, au sens de la directive de 2006, des profils des zones à risques et d’agir en

conséquence afin de prévenir les pro-blèmes éventuels.

Comment ?

Pour cela, le dépar-tement fait appel à des laboratoires accrédités par le COFRAQ et agréés par le Ministère de la Santé, qui transmettent leurs résultats à l’ARS (Agence régionale de santé). Pour la

Charente-Maritime, c’est LASAT qui a été choisi, lors de l’appel d’offres.Un premier prélèvement est effectué en avant saison, fin mai-début juin. Puis, d’autres, dont le nombre diffère selon la classification de l’année pré-cédente établie par l’ARS, sont ensuite réalisés entre le 15 juin et le 15 sep-tembre. Depuis 2013, les catégories de ce classement sont « excellent », « bon », « suffisant », « insuffisant », « insuffisamment de prélèvement » et « pas de classement ». La classification se fait à la fin de la saison en prenant en compte les résultats de la tota-lité des prélèvements. Les méthodes d’analyse sont imposées, et les résul-tats s’obtiennent en 48h. Les niveaux d’interprétation de la qualité ont été renforcés avec la nouvelle directive.

Pour ne pas être considéré comme « insuffisant », la valeur limite d’Esche-richia Coli est de 1000 pour 100 ml, et celle des entérocoques, de 370 pour 100 ml.

Situation de l’île de Ré

L’Île de Ré se porte bien, puisque en 2013, sur les 22 zones de baignade identifiées comme telles, 3 ont été classées « bon », et 19, « excellent ». Sur l’île de Ré, le plan de surveil-lance se fait sur trois volets. En plus du contrôle officiel réalisé par l’ARS, un programme utilisant des

méthodes alternatives validées par la FNORS (Fédération nationale des observatoires de santé), permettant d’avoir des résultats plus rapides, est financé par le Conseil Général. À cela s’ajoute un troisième contrôle, mis en œuvre par les gestionnaires, en l’occurrence les communes, et leur mandataire, la Saur. Nous en sommes environ à la moitié des pré-lèvements pour la saison 2014, et les eaux rétaises obtiennent de très bons résultats.

Lolita PrieurPlage des Grenettes

Le père Michel Cottereau et le saunier Fernand Pajot chantent à l’unisson

Le sel de la paix

Les participants célèbrent le sel

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A C T U A L I T É

P O L L U T I O N D E S E A U X L I T T O R A L E S

Professionnels et Naturalistes parlent d’une seule et même voixDominique Chevillon, Président de Ré Nature Environnement et membre du CESER de Poitou-Charentes depuis plusieurs années, a participé sur l’invitation de Gérald Viaud, président du Comité Régional et du Comité National de conchyliculture, aux mouvements récents dans le port des Minimes et le Vieux Port de La Rochelle, qui ont suivi de peu les barrages filtrants sur le pont de l’île de Ré. Il nous délivre ses explications et celles du Biologiste marin Pierre Le Gall sur les origines de la pollution des eaux littorales des Pertuis.

Ré à la Hune : Les professionnels par leurs mouvements sociaux alertent l’opinion publique et les élus sur la forte dégradation de la qualité des eaux littorales qui est aujourd’hui à l’origine de la sur-mortalité des huîtres et des moules et qui pourrait demain menacer les baignades. Or le contrôle des eaux révèle un excellent état des 22 zones de baignade de l’île de Ré (lire page 4). N’est-ce pas contradictoire ?

Dominique Chevillon : Non car ces analyses sont des analyses bactério-logiques, alors que les analyses que les professionnels et les naturalistes que nous sommes réclament sont des analyses biologiques. Ce sont les seuls tests qui permettraient de déterminer la nature de la dégradation des eaux. L’État refuse pour le moment de faire ces analyses qui coûtent cher, et ni les professionnels ni les associations

n’ont les moyens de les financer. IFREMER n’a donc pas fait de telles analyses.

Quelles sont selon vous les princi-pales causes de pollution ?

La première source de dégradation des eaux est liée au lessivage des terres agricoles – céréalières et viticoles – qui déversent en mer des pesticides. La sous-capacité des stations d’épuration en est la seconde cause. Les pollu-tions particulaires sont, elles, issues de plusieurs phénomènes : les boues de clapage du dévasage des ports de pêche, commerce et plaisance mais aussi l’extension du port des Minimes qui est une cause importante et enfin Ré Nature Environnement et Nature Environnement 17 montrent du doigt les travaux de déroctage du Grand Port Maritime de La Rochelle. Une autre source de pollution chimique est liée au stockage dans

les vases de produits qui se sont sédimentés au fil du temps, comme les antifouling par exemple. À cela vient s’ajouter un autre phénomène qui n’est pas une pollution : les arri-vées d’eau douce par la Charente, la Seudre, la Sèvre Niortaise et par les marais littoraux sont bien inférieures à celles connues auparavant car les marais d’eau douce sont vidés par les céréaliers au fur et à mesure de l’hi-ver. La carence d’eau douce entraîne une salinité plus forte, cause d’affai-blissement des mollusques : huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques… Les virus existent dans la nature en per-manence, mais ils sont ravageurs sur des organismes affaiblis.Les zones de mortalité des huîtres se situent dans le Pertuis breton au nord et au sud. Ré Nature Environnement pense que ce qui a fait déborder le vase de la pollution est le déroctage qui s’il n’a duré qu’un mois a des conséquences sur plus d’une année, d’autant que le renouvellement des eaux est beaucoup plus faible qu’on ne l’imagine dans cette zone fermée.Les travaux de déroctage devaient donner lieu au stockage à terre du cal-caire qui en était issu, dans le casier de la Repentie. Le contenant étant infé-rieur au contenu, les responsables ont ouvert les clapets qui ont reversé dans la mer les particules. Et la Préfecture a laissé faire. Ré Nature Environnement a ainsi porté plainte contre le GPM.

Que demandez-vous aujourd’hui aux pouvoirs publics ?

Les professionnels et les associations de France Nature Environnement

réclament que soient réalisés des tests biologiques d’eau de mer et qu’il y ait une prise de conscience des pouvoirs publics sur la nécessité de réduire voire supprimer les pesticides d’ori-gine agricole, de ne pas reproduire des pollutions particulaires telles que celles liées au déroctage et d’être vigi-lant sur les pollutions chimiques des effluents industriels comme ceux de Rhodia La Rochelle, par exemple.Par ailleurs, nous soutenons les professionnels, qui demandent des dédommagements pour faire face à la perte de 70 % à 80 % de la produc-tion de mollusques et nous sommes complètement en phase avec eux pour lutter contre les causes de ces pollutions et ne pas simplement demander une indemnisation. C’est la première fois que les conchylicul-teurs et les associations naturalistes parlent ainsi d’une même voix et c’est normal sur un tel sujet et sur un phé-nomène d’une telle ampleur pouvant entraîner la dégradation de A à B de la qualité des eaux littorales.Il ne faut pas oublier que nous sommes le premier bassin de moules de France, le premier bassin ostréi-cole européen et l’un des premiers au niveau mondial et notre zone a un fonctionnement très atypique, ce sont les pertuis qui font sa richesse.

Le futur Parc Naturel Marin contri-buera-t-il à améliorer la situation ?

Il pourra apporter une meilleure coordination.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Les Professionnels et les Naturalistes sont en phase pour – au-delà de la demande d’indemnisation – lutter contre les causes des pollutions marines

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A C T U A L I T É

Q U E L L E P R O T E C T I O N P O U R L A F L O T T E ?

« Un beau projet d’ingénieurs, mais bon… »Tout le monde à La Flotte est d’accord sur un point : ne pas avoir à revivre un nouvel épisode Xynthia. Mais les solutions proposées ou du moins celle retenue par le maire, Léon Gendre, pour éviter un tel drame est loin de faire l’unanimité parmi la population.

D’un côté, le maire, qui dans le cadre du PAPI 2 défend le pro-jet d’installation d’une porte

anti-submersion préconisée par l’ar-chitecte des bâtiments de France, Max Boisrobert, et l’architecte du patrimoine flottais, Bernard Wagon. (Lire Ré à la Hune n° 101).Sont opposés à ce projet que le président de l’AUPLF (association des usagers du port de La Flotte), Pierre Le Clerc, appelle « un beau projet d’ingénieurs », « les derniers pêcheurs, les plaisanciers, d’anciens officiers de marine marchande, de nombreux contribuables, et trois anciens adjoints au maire en charge des questions portuaires » énumère Pierre Le Clerc.

Ce qu’ils dénoncent et contestent, ce qu’ils

défendent

Ils dénoncent le coût exorbitant du projet : 5,2 millions d’euros. Et ce, bien qu’il n’en coûterait rien à la commune. L’État en prenant 40 % à sa charge, le Conseil régional, le Conseil général et la Communauté de Communes de l’île de Ré se répar-tissant le reliquat à parts égales.La solution qu’ils défendent pour « Protéger La Flotte » consiste en la construction d’un muret de 90 cm ceinturant l’ensemble du port et dont le coût est estimé à 1,5 million d’euros. « À l’initiative de Christian Perrain, une pétition destinée plus particulièrement aux

institutionnels qui vont devoir payer (État, CR, CG, CdC) et qui n’a rien à voir avec l’AUPLF », précise son président, « a recueilli non moins de 200 signatures ». Quant à l’enquête publique qui a pris fin vendredi 18 juillet, le commissaire enquêteur a déclaré « n’avoir jamais vu autant de per-sonnes venues s’exprimer sur des projets de ce genre ».

Des travaux colossaux, neuf mois durant

Outre la facture de la porte et le coût annuel de sa maintenance et de son entretien (25 000 €), Pierre Le Clerc s’inquiète « des travaux colossaux nécessaires à sa mise en place et des nuisances qu’ils vont engendrer. En clair, cela veut dire, un port fermé pendant 9 mois minimum, d’où l’obligation pour les plaisanciers désireux de continuer à naviguer de quitter le port de La Flotte pour un autre port, en eau ou à sec. Et dans ce cas, qui paie ?D’autre part, pour mener à bien ces travaux, un remblai de 10 000 m3 va devoir être édifié le temps de leur durée. Cela nécessitera une rota-tion de plus de 1 000 camions dans les rues de La Flotte, tant pour sa construction que pour sa décon-struction. »

La solution passive préconisée par les opposants au projet

« Ce que nous demandons, c’est que notre port et notre village soient protégés, mais de manière simple. Nous ne voyons aucun intérêt à ce que notre port devienne une sorte de laboratoire pour de nouvelles expérimentations technologiques.Des arguments que le Conseil por-tuaire communal a pris en considéra-tion, puisqu’à une très large majorité il a rejeté ce projet d’une porte. Celle-ci n’offrant pas à ses yeux une garantie sécuritaire absolue.

Mettre une porte serait ajouter un risque au risque car un dysfonction-nement au pire moment est toujours à craindre. Un simple objet reposant au fond pourrait suffire à ce que la porte ne se ferme pas.C’est la raison pour laquelle nous optons en faveur d’une solution passive, celle du muret, où, en cas d’alerte à la submersion, il n’y ait que des batardeaux à mettre en place. D’autant qu’un muret peut

tout à fait s’intégrer dans l’esthé-tique du site comme cela est le cas à Rivedoux, et comme cela le sera à La Rochelle dont la richesse patrimo-niale n’est pas à démontrer. »De plus, conclut Pierre Le Clerc, « un port fermé par une porte, c’est interdire la possibilité à des bateaux en difficulté de venir se mettre à l’abri ».

Jean-Pierre PichotLe port de La Flotte

Pierre Le Clerc

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A C T U A L I T É

E N V I R O N N E M E N T

Le cendrier éco-logique, une invention fumante

Qui n’a pas lors d’un moment de détente à la plage trouvé quelque mégot inopportun à

peine enfoui sous un peu de sable et commençant sa lente, très lente, décomposition ?En 2012, Bénédicte Touchard, Jérôme Briard et le cheval Rodin qui font le net-toyage des plages de Montamer et de la Basse Benaie furent impressionnés par le nombre de mégots de cigarettes : sur juillet / août ils auront ramassé environ 12 000 mégots, certaine-ment la partie immergée de l’iceberg.

Il faut savoir qu’un mégot peut mettre douze à quinze ans avant de dispa-raître et polluera durant ce temps quelques 500 litres d’eau. De plus on retrouve aussi ces mégots abandon-nés dans les estomacs d’oiseaux et de poissons… Chaque filtre contient près de 4000 produits toxiques dont 50 cancérigènes.C’est pourquoi Sainte Marie a décidé en 2013 et de nouveau en 2014 d’adopter le cendrier éco-logique. Il est gratuit et peut être utilisé à la plage, dans les bois, en ville, et en

général partout où il ne faudrait pas laisser de mégots. Le cendrier éco-logique se trouve gra-tuitement à la mairie de Sainte-Marie, à l’Ancre Maritaise, à l’Office du tourisme, à la médiathèque et au camping muni-cipal. C’est un petit étui dans lequel on glisse son paquet de cigarettes. Il s’adapte à la majorité des paquets. Quand la cigarette est terminée, il suffit de dégager l’orifice par lequel le fumeur peut stocker son mégot jusqu’à une prochaine poubelle.

Patrice Pozzi

Les pollutions électromagnétiques sont bien réelles !

Ces dernières années, les équipements électriques dans l’habitat ont énormément évolué, se sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des nouvelles technologies. Ces champs électromagnétiques viennent s’ajou-ter à toutes les autres pollutions environne-mentales et saturent notre organisme en champs électrostatiques.Électroménager, téléphones mobiles, antennes relais, wifi, ordinateurs, radio-ré-veils, TV, satellites, etc., font que les champs électromagnétiques sont omniprésents et polluent de plus en plus notre environne-ment quotidien. Cette pollution invisible est non seulement physique, mais aussi énergétique.

Il existe plusieurs sources de fréquences électromagnétiques agressives, dont :• Les basses fréquences électromagnétiques

émises par les réseaux électriques (50/60 Hertz), et celle des ondes radio ou ondes hertziennes.

• Les micro-ondes émises par les fours, antennes relais, télé-phones portables et boîtiers wifi, qui ont une fréquence plus élevée, perturbent les vibrations de nos cellules, et agressent nos glandes endo-crines, ce qui a pour consé-quence d’effondrer notre système immunitaire.

Il est donc indispensable de se protéger.

Où sommes-nous le plus exposés aux champs électromagnétiques ?Dans notre environnement extérieur : lignes haute tension, caténaires (trains), transforma-teurs, câbles souterrains, éclairage public. A la maison : installations électriques, wifi, lampes, électroménager, téléphone portable, audio-visuel… Au bureau : systèmes informatique et bureautique, wifi...

Comment éviter au maximum les pollutions ?Minimisez votre exposition aux ondes élec-tromagnétiques !Dans la chambre :• Éliminez tous fils électriques et multiprises

sous le lit.• Éloignez tout appareil électrique type

radio-réveil, chargeur portable, transfos... (distance minimum 2 mètres).

• Ne dormez pas avec votre téléphone por-table allumé dans le lit, ni à proximité d’un

boîtier wifi dans la zone de sommeil.• Éliminez les matelas à ressorts métalliques

(qui captent et amplifient les ondes), préfé-rez des matelas en latex, naturels...

• Tout mobilier métallique – surtout le lit – doit être mis à la terre.

Dans la maison en général :• Laissez respirer votre organisme.• Éteignez le boîtier wifi la nuit, préférez un

réseau câblé (plus efficace) à un réseau sans fil.

• Vérifiez bien vos prises de terre.

Comment se protéger des ondes électromagnétiques ?Bien sûr, toutes ces pollutions citées aupa-ravant peuvent être harmonisées, afin d’en éviter les désagréments ; les céramiques bio-actives Terres Sens® qui permettent, par le principe d’ondes naturelles, de rendre bio-compatibles les ondes électromagné-tiques, vous y aideront. (Concept créé par le géobiologue Jean-Jacques Bréluzeau, de l’Institut Santé de l’Habitat.)

INSTITUT SANTÉ DE L’HABITAT - TERRES SENS 4 rue des Caillotières Village Artisanal La Croix Michaud LA FLOTTETél. 05 46 01 01 01 – terres-sens.com

Protections wifi – portable – disjoncteur

É V É N E M E N T

La Flotte revêt les couleurs de l’AmériqueÀ l’occasion de l’institutionnel « Site en Scène » pyromusical organisé à La Flotte, le 16 août, vous voyagerez dans le temps, en revivant la libération de la France par les Alliés.

Un double hommageLe spectacle débutera par un hommage à l’ancêtre de Georges Washington, Nicolas Martiau, ori-ginaire de La Flotte. Mais célébrera également l’anniversaire du débar-quement et de la libération de Paris.

Des bannières étoilées flotteront au vent, et des maquettes de la statue de la liberté orneront le port. Un défilé de Jeeps « Willys », digne de ceux qui eurent lieu il y a 70 ans, précédera le concert de « The Gleen Miller Jazz Band », vous transportant ainsi dans l’ambiance de l’époque.

Une playlist historique

Jacques Couturier a imaginé un feu d’artifice de 40 min qui s’accor-dera parfaitement avec la musique, choisie, en collaboration avec Léon Gendre, pour retracer l’évolution

musicale qu’engendra l’influence américaine. Les chansons embléma-tiques de la fin de la guerre succéde-ront à l’annonce du Jour-J à la BBC par le Général De Gaulle. Suivront, les tubes d’outre-Atlantique, ame-nés dans leurs valises par les troupes de l’Oncle Sam. Joe Dassin avec son Amérique et Dalida avec Americana incarneront le rêve américain, et lais-seront place aux rocks endiablés sur lesquels se clôturera le show. À ne manquer sous aucun prétexte !

Lolita Prieur

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FINANCEMENTComité des fêtes de la Saint Laurent : 35 000 €

Conseil Général : 25 000 € et prise en charge du dispositif de bus au départ de La Rochelle

La commune de La Flotte finance la pyrotechnie : 30 000 €

Première nuit américaine en 2009 à La Flotte

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S P E C T A C L E S

L E S C A V A L I E R S D U T E M P S

L’île aux chevaux : un spectacle équestre et de cirque sous chapiteauLe beau chapiteau jaune et rouge des Cavaliers du temps s’est installé route de La Noue, à la Flotte, aux Écuries du Moulin Moreau, pour la saison jusqu’au 31 août. Spectacle original créé par les Cavaliers du temps, « l’île aux chevaux » associe harmonieusement l’art équestre et l’art du cirque.

Charles et Sabrina, ainsi que Victoria, leur fille de 15 ans, viennent de la famille du

cirque. « C’est une tradition familiale. De génération en génération, nous poursuivons cette belle aventure sur les routes de France et d’Europe ! Charles, mon mari, a suivi pen-dant cinq ans la prestigieuse école du cirque de Berlin. Nous sommes complémentaires et partageons notre passion du cheval avec notre fille Victoria qui monte aussi dans le spectacle » dit Sabrina.

Un métier exigeant

Le spectacle est l’aboutissement d’un long travail de préparation et de dres-sage des 15 merveilleux chevaux de belles races. Haute école, voltige, acrobaties équestres, dressage en liberté et numéros comiques... sont au programme de ce spectacle ponctué de numéros de cirque (jonglages, tra-pèze...). « Et puis il y a les coulisses » dit Charles « le corsaire ». « Nos che-vaux sont entretenus, nourris, bien soignés. Nous alternons temps de travail et de repos pour eux. Nous

profitons des jours de relâche pour faire la maintenance des véhicules, des remorques, du chapiteau, ferrer les chevaux, assurer la promotion du spectacle et la gestion. Nous sommes levés tôt et couchés tard, car il faut travailler beaucoup et conduire les chevaux en promenade pour leur détente. »

Un spectacle très applaudi par petits et grands

L’île aux chevaux emmène le spec-tateur dans une épopée palpitante de corsaires farouches qui, forcés d’abandonner leur navire après une tempête, se retrouvent naufragés sur

une île pas comme les autres... qui recèle un trésor ! Ce Trésor, ce sont de magnifiques chevaux de race : fri-sons, comtois, irish-cob, dartmoor, welsh, hispano-arabe ou encore falabella, la plus petite race de cheval au monde et... un âne de Jérusalem ! Prouesses de haute école, d’acroba-ties équestres, de voltige, de dressage en liberté, de numéros comiques... ce mélange inédit d’art équestre et d’art du cirque, fait briller les yeux des petits comme des grands !« N’hésitez pas à mettre le cap sur l’île aux chevaux ! Étonnant, superbe pour une soirée en famille et entre amis », avouent les spectateurs à leur sortie. « Une heure et demie d’un beau spectacle original et de qualité. Un bon moment de vacances ! ».

Michel Lardeux

Dressage

Le spectacle l’île aux Chevaux associe l’art équestre et l’art du cirque

Depuis 1932, quatre générations se sont succédé aux Pêcheries de la Cotinière.

La poissonnerie de Saint-Martin-de-Ré...

Poissonniers et mareyeurs de mère en fils, c’est tout d’abord sur les marchés de l’île d’Oléron que l’entreprise s’est

développée.Dans les années quatre-vingt-dix, Delphine et Olivier Dupuy (la quatrième génération) prennent la direction de l’entreprise.Le cœur de métier reste la vente de produits de la mer et les activités de mareyage. Ils ouvrent ensuite une conserverie créant ainsi une nouvelle activité sur l’île d’Oléron.Un rayon traiteur est conçu pour répondre aux attentes de la clientèle des différents points de vente.

Après Pau et Niort, de nouveaux magasins sont aussi créés sur Les Herbiers (85) et Lorient (56) installant ainsi les Pêcheries de la Cotinière sur tout le littoral Atlantique.Îliens de sang et de cœur, Delphine et Olivier décident parallèlement de s’implanter à Saint-Martin-de-Ré.L’approvisionnement se fait directement par les criées cha-rentaises et celles des côtes françaises privilégiant ainsi les circuits courts pour minimiser les coûts et garantir la fraîcheur des produits.

Géré par un Rétais, le magasin est adapté aux attentes de tous les clients. De plus, le point de vente est accessible à tous.Dans la poissonnerie, l’équipe vous accueille pour vous offrir une grande diversité de pro-duits : poissons, crustacés, coquillages... sont garantis 100 % fraîcheur et qualité.La variété des plateaux de fruit de mer, le soin apporté aux plats cuisinés par le chef du rayon traiteur (avec des préparations adap-tées pour le retour de plage) et les multiples conserves proposées feront de vos menus des moments de plaisir et de convivialité grâce à leurs saveurs au bon goût du large.

Poissonnier depuis 1984Poissonnerie des Pêcheries de la Cotinière 13, bis rue des Salières – Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 09 52 66Horaires : du lundi au samedi de 9h à 13h et de 17h à 20hOUVERT TOUTE L’ANNÉE

Traiteur de la mer : acras de morue, poissons marinés, salades, paëlla

Le spectacle peut accueillir jusqu’à 300 personnes sous le chapiteau et les séances ont lieu le mardi et le jeudi à 20 heures ainsi que le dimanche à 18 heures, jusqu’au 31 août.

L’entrée est gratuite pour les moins de 4 ans, 10 € pour les 4 à 15 ans et 15 € pour les adultes. Les places peuvent se retirer sur place et dans les offices de tourisme rétais.

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C E N T R E S É Q U E S T R E S

L E S É C U R I E S D U M O U L I N M O R E A U

À l’école du cheval, les mentions pleuvent

Chef de centre équin, Bénédicte Lavaud est une scientifique. Elle a travaillé plusieurs années à

l’INRA dans la recherche sur le repro-duction équine. « Mon premier métier, c’est l’élevage, et aujourd’hui encore, en société avec mon mari Frédéric, qui est ostéopathe équin, j’élève des chevaux de course, de concours et des poneys. Et pour pouvoir faire courir nos chevaux et faire briller nos couleurs de casaque, je suis devenue entraîneur particulier de galop. »

Totalement immergée dans l’univers du cheval et de la course, elle est même commissaire de course agréé de l’hippodrome de Châtelaillon-Plage/La Rochelle.En dehors de l’élevage, Bénédicte Lavaud gère un centre équestre aujourd’hui labellisé, après un audit de la FFE (Fédération Française d’Équitation), « École française d’équitation » (cheval et poney), laquelle compte environ 130 licen-ciés à l’année et plus de 200 lors des vacances scolaires.

« Il n’y a pas que de la compétition ! »

« Les Écuries du Moulin Moreau, ce n’est pas que de la compétition comme certains voudraient le faire croire. Nous accueillons en fait tous les publics (de 2 ½ ans à 87 ans), débutants ou confirmés, dont des non-voyants, avec une cavalerie adaptée labellisée “Loisir” par les haras nationaux.

Les nombreuses activités proposées, toutes encadrées par des enseignants diplômés vont de la balade en forêt ou sur la plage aux leçons (de l’ini-tiation à la compétition) ; du baby poney (à partir de 3 ½ ans) à des stages de découverte et/ou de perfec-tionnement ; voire à des rendez-vous festifs comme des anniversaires.Agréés par l’Inspection académique, nous recevons également des groupes scolaires en stage ; et label-lisés “Cheval étape”, nous accueillons des chevaux de passage en pension afin, soit de les faire travailler, de les remettre en forme ou de les laisser se reposer.Autant dire qu’avec toutes ces cer-tifications, labellisations, reconnais-sances, nous sommes fortement sollicités par le CREPC (comité régio-nal équestre Poitou-Charentes) pour l’organisation de concours officiels ».Ainsi s’est tenue la première « Spring Poney Cup » durant le premier week-end de mai qui a rassemblé non moins de 400 participants. Un nouveau rendez-vous étant déjà pro-grammé pour le dernier week-end d’avril 2015, et le 22 juin dernier, une cinquantaine de cavaliers a participé au Championnat départemental de concours complet en catégorie ama-teur, etc.

Et les résultats sont au rendez-vous

• Yfke Bourget (15 ans) est le Champion d’Europe 2013 en concours complet poney par équipe. Un championnat pour lequel il est de nouveau qualifié cette année.

• Sarah Lavaud (15 ans) tourne dans les As en concours complet (quatre podiums en 4 ans).

• Maylis Arnal (16 ans) a terminé

4e des Championnats de France en amateur 2 (concours complet).

• Margot Montagne (19 ans) pré-sente dans de nombreux concours internationaux de concours complet.

• Clémence Loyer (12 ans) est sélec-tionnée pour le Championnat de France poney élite.

« Et la relève arrive » souligne Bénédicte Lavaud avant de conclure que les maîtres-mots aux Écuries du Moulin Moreau sont « la sécurité, le respect de soi-même, de l’autre et de son cheval, le bien-être du cheval et la convivialité, car le cheval a ce pou-voir magique de faire tomber toutes les barrières, barrière d’âge, barrière sociale, etc. ».

Jean-Pierre Pichot

Avec les Écuries du Moulin Moreau, à La Flotte, Ré à la Hune continue sa série sur les centres équestres de l’île de Ré. C’est au Bois-Plage, dans les bâtiments agricoles de l’ancienne chèvrerie de la rue du Moulin Moreau, que M. Corbinus créa en 1990 « Les Écuries du Moulin Moreau » avant qu’il ne les déplace quelques années plus tard à La Flotte, chemin des Durancières, sur un site classé, propriété du Conservatoire du Littoral, du Conseil général et de plusieurs privés. En 2006, Frédéric et Bénédicte Lavaud rachètent le centre équestre à M. Corbinus, en confiant la gestion à une monitrice avant que Bénédicte Lavaud ne la reprenne définitivement en 2010.

Bénédicte Lavaud et l’un des produits de son élevage

Atelier créatif sur poney

Les Écuries du Moulin Moreau École française d’équitation Chemin des Durancières Route de La Noue, D 103 La FlotteTél. : 05 46 09 32 34 ou 06 07 21 49 04E-mail : [email protected] Site internet : www.moulin-moreau.com

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A S S O C I A T I O N SP O L I T I Q U E À L A H U N E

I N T E R V I E W - D O M I N I Q U E B U S S E R E A U

P R É S I D E N T D U C O N S E I L G É N É R A L D E C H A R E N T E - M A R I T I M E

Un Président de Charente-Maritime mobilisé et déterminéC’est un Président du Conseil général de Charente-Maritime très mobilisé et déterminé que nous avons rencontré, tant sur la politique du Département et l’aménagement du territoire que sur les grandes réformes territoriales en cours. Dominique Bussereau a foi en l’avenir et entend influer positivement sur les évolutions organisationnelles et politiques de la France.

Ré à la Hune : Quelles sont les principales politiques et actions menées par le Conseil général de Charente-Maritime lors de ce mandat ?

Dominique Bussereau : Le man-dat n’est pas achevé et nous avons beaucoup de chantiers en cours. Si j’ai poursuivi la politique de mon pré-décesseur, Claude Belot, nous avons aussi sous ce mandat initié de nou-velles politiques environnementales et de protection du littoral, notam-ment avec Lionel Quillet, président de la Mission Littoral du Département, que nous avons créée au lendemain des désastres engendrés par Xynthia.La Charente-Maritime est ainsi en avant-garde de la protection de ses côtes et nous souhaitons encore accélérer la programmation de construction des digues, face aux blocages administratifs.L’amendement pour le déplafonne-ment de l’écotaxe pour lequel je suis monté au créneau à l’Assemblée a permis de maintenir un montant de péage suffisamment dissuasif sur le Pont de l’île de Ré et pour le Bac de l’île d’Aix. Cette écotaxe, gérée à 55 % par la Communauté de Communes de l’île de Ré et à 45 % par le Département est dédiée à la mise en place d’une politique de pré-servation insulaire et de développe-ment de transports, à l’entretien de l’ouvrage et aux aménagements.Nous continuons à mener une poli-tique des Espaces Naturels Sensibles – qui fête ses 40 ans cette année – très dynamique avec la poursuite du réseau des Pôles Nature, et l’amé-nagement des cheminements, tels Vélodyssée par exemple...

En matière de transports et infrastructures, nous visons à amé-liorer la desserte en transports de la Charente-Maritime avec notamment le chantier de la LGV qui permettra dès 2015 de relier Paris à la Rochelle en 2h30, la décision d’électrification de la ligne Angoulême - Royan, le prolongement du TGV sur le sud du

département, l’ensemble Royan, la Presqu’île d’Arvert et Oléron repré-sentant la deuxième zone touristique du département.

Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle et Président de la CDA nous a déclaré il y a quelques semaines que le transfert de l’Aé-roport de La Rochelle – île de Ré vers Rochefort – Saint-Agnant ne se ferait pas, notamment pour des raisons financières, mais aussi de bon sens. Quelle est votre position ?

Je ne partage pas cet avis pour plu-sieurs raisons. Nous soutenons le développement de l’activité de l’aéro-port de La Rochelle mais toujours en vue de déplacer le trafic à Rochefort à l’échéance de 2020. Dans sa configu-ration, le Département a les moyens d’organiser ce transfert. Quel que soit le côté pratique de la localisa-tion de l’aéroport à La Rochelle, sa piste ne pourra jamais être allongée, il serait donc condamné à n’accueil-lir que des courts et moyens cour-riers. Tout dépend de l’évolution du modèle économique des low cost, s’il perdure malgré les condamna-tions de justice, les compagnies low cost s’achemineront sans doute vers l’acquisition d’A 330. Or la piste de notre aéroport actuel est trop courte pour ce type d’avion. Il ne faut donc pas fermer la porte à la possibilité d’un aéroport équipé d’une piste plus longue, situé en dehors de toute concentration urbaine. En attendant, le Conseil général participe au finan-cement d’équipements structurants et pour améliorer l’accueil sur l’aé-roport rochelais. Il faut continuer à

développer le trafic sur La Rochelle pour qu’au moment du transfert le trafic soit sur un trend favorable. Par ailleurs, le jour où La Rochelle sera à 2h30 de Paris grâce à la LGV, le train va capter l’essentiel du trafic... Enfin, en terme d’aménagement du territoire, la solution Rochefort –Saint-Agnant a du sens, d’autant

plus qu’en masse le secteur Royan – Arvert – Oléron est la première zone touristique de Charente-Maritime.

Quelles sont les autres actions phare de ce mandat ?

Toujours en matière de transports, nous continuons de développer le réseau Les Mouettes, avec une amélioration constante du mail-lage, l’organisation de transport à la demande et la création d’un trans-port solidaire (1,50 € A/R sur tout le réseau sous condition de ressources). Nous menons des actions fortes pour les transports propres, notamment grâce à l’écotaxe pour l’île de Ré qui permet de financer le dispositif des 11 navettes électriques RespiRé, dis-positif unique en France !Le Département est fortement pré-sent aux côtés de la CdA et de l’État, pour accompagner le développe-ment et suivre l’essor du Grand Port Maritime de La Rochelle, qui a des dirigeants de grande qualité. Nous siégeons au Conseil de développe-ment du Port. La charte de dévelop-pement durable du port signée par la Région, la CdA de La Rochelle et la CdC de l’île de Ré fixe un cadre à res-pecter. J’ai porté la réforme portuaire quand j’étais au gouvernement, le grand Port Maritime de La Rochelle est passé devant celui de Bordeaux, il ne faut pas entraver ce succès. Au plan technologique le Conseil général favorise le déploiement du Haut et très Haut débit, avec 51 collèges connectés et les offres spé-cifiques pour les entreprises ...

Au niveau social, le Conseil général met l’accent sur la politique en faveur de la petite enfance en participant au financement de structures d’accueil par exemple et en maîtrisant la for-mation des assistants familiaux par les services de la collectivité pour un meilleur service et une bonne proxi-mité avec les agents.Nous menons une politique dyna-mique à destination des acteurs économiques, associatifs, institu-tionnels... en initiant et en organi-sant régulièrement des temps de rencontres (colloques, tribunes, journées, tables rondes, confé-rences agricole / économique / mer...). L’objectif étant que le Département s’appuie plus sur les forces vives et économiques pour prendre ses décisions.Nous permettons à des entreprises du Département de participer à dif-férents rendez-vous professionnels d’envergure nationale et interna-tionale (Salon Nautique, Bourget, Sunny Side, JEC...) grâce à un stand Charente-Maritime.Je peux aussi citer notre volonté de développer des actions et outils de communication dynamiques et novateurs à destination du grand public et des agents de la collectivité, avec notre Site web très renseigné et ludique, une plateforme Intranet dédiée, l’organisation de la tournée « Bienvenue chez vous », sans oublier le magazine...La création du Conseil général des Jeunes s’inscrit dans la logique de conforter la citoyenneté. L’EIGSI,

Dominique Bussereau, Président du Conseil général, pointe du doigt l’île de Ré sur la carte de la Charente-Maritime affichée dans son bureau

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Il ne faut pas fermer la porte à la possibilité d’un aéroport avec une piste plus longue que celle de La Rochelle

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P O L I T I Q U E À L A H U N E

l’Université de La Rochelle et le Groupe Sup de CO bénéficient d’un fort soutien de notre part...Enfin, à l’international, nous avons créé le dispositif Horizon Chine en 2012 permettant aux entreprises charentaises-maritimes de se tour-ner vers le marché chinois accom-pagnées, préparées et suivies par le Département avec la création d’un bureau permanent sur place, d’un club d’entreprises Horizon Chine, l’or-ganisation de délégations ciblées et multi-sectorielles, et la participation à des salons professionnels sur un stand Charente-Maritime…

Comment réagissez-vous face à la crise conchylicole et myticole ?

Les ostréiculteurs souffrent beaucoup depuis plusieurs années, la situation est grave aujourd’hui pour les pro-fessionnels et face à cela l’État prend tout son temps. Frédéric Cuvillier m’a reçu très courtoisement mais l’État tarde et c’est en partie lié à une mauvaise répartition au sein du Gouvernement puisque c’est le Ministère de l’Agriculture qui a la main sur la déclaration de calamité agricole et celui de la Mer qui gère le dossier... J’ai juste fait savoir à Gérald Viaud président régional et national des Conchyliculteurs et à Benoit Durivaud, président du syn-dicat des mytiliculteurs du pertuis breton, qu’il ne fallait pas qu’ils péna-lisent le Département – qui les sub-ventionne – en le privant des recettes du Pont de l’île de Ré…

Pensez-vous que la CdC de l’île de Ré pourrait récupérer la gestion du Pont en cas de disparition du Département et si la gestion du Pont revenait à la Région, avec une majorité politique différente de celle du Conseil général de Charente-Maritime, l’écotaxe de l’île de Ré pourrait-elle être forte-ment minorée ?

Ce serait bien effectivement qu’un tel équipement reste de proximité. Mais

si l’Intercommunalité la gérait, elle devrait aussi prendre en charge son entretien et les travaux. Quel que soit le propriétaire du Pont, l’écotaxe du Pont de l’île de Ré est la seule écotaxe qui fonctionne en France, elle répond parfaitement à son objectif fixé par la loi, de défendre l’environnement et de promouvoir les transports propres. Je n’imagine donc personne la remettre en cause.

Quelles seront vos priorités de cette fin de mandat ?

La signature du contrat de projets État-Région (CPER), anciennement contrat de plan État-Région, 6e géné-ration 2014-2020. Dans ce document l’État et une région s’engagent sur la programmation et le financement pluriannuels de projets importants tels que la création d’infrastructures ou le soutien à des filières d’ave-nir. La desserte ferroviaire, intégrée dans le volet mobilité, fait l’objet de toute notre attention tout comme les investissements structurants du Grand Port Maritime de La Rochelle doivent être poursuivis et le soutien au pôle universitaire, à l’EIGSI et à Sup de Co.

L’accélération des programmes des Digues passe par les déblocages administratifs, nous entendons avec Lionel Quillet monter de nouveau au créneau à la rentrée.Deux dossiers nationaux font aussi l’actualité avec des enjeux essentiels pour la Charente-Maritime. Le projet de l’autoroute A 831 prévu pour relier Fontenay-le-Comte (sud-Vendée) à Rochefort (Charente-Maritime) et qui est l’une des antennes de la route des Estuaires, qui doit désenclaver la ville de La Rochelle. Le 25 juillet, la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal a refusé de lancer le dossier

de consultation des entreprises, ce qui est d’autant plus inacceptable que nous n’avons jamais obtenu de rendez-vous malgré nos demandes répétées. L’État s’était engagé par courrier de Frédéric Cuvillier, alors Ministre délégué aux transports, à la poursuite de mise en concession initiée le 15 février 2005. En outre, la Ministre s’appuie sur des arguments

qui ne tiennent pas. Cette autoroute est absolument essentielle à la vitalité de nos territoires durement touchés par la crise, le désenclavement routier étant un facteur déterminant pour l’attractivité économique et une acti-vité de première importance pour soutenir la croissance. De plus cette autoroute est vitale pour la sécurité des automobilistes, les 30 km reliant la Vendée à la Charente-Maritime par la RD 137 sont trois fois plus acciden-togènes que la moyenne du réseau départemental. Cette autoroute est parfaitement compatible avec le Marais Poitevin, ce que démontre

l’étude réalisée par la LPO, sous réserve que 125 millions d’euros d’in-génierie écologique soient réalisés, ce que nous nous sommes engagés à effectuer. L’exemplarité environne-mentale de cette infrastructure est telle que la Charte du Parc Régional du Marais Poitevin prend en consi-dération la construction de l’A 831. Enfin, cette autoroute a obtenu une Déclaration d’Utilité Publique en 2005. Tous les obstacles juridiques sont levés, contrairement à de nom-breux autres projets en France. C’est pourquoi il n’y a pas de plan alterna-tif à l’A 831. Ce sont tous ces argu-ments que nous avons développés à l’appui de notre demande d’arbitrage auprès du Premier Ministre, Manuel Valls, par un courrier du 28 juil-let co-signé par Bruno Retailleau (Président du Conseil général de la Vendée), Jacques Auxiette (Président du Conseil régional des Pays de la Loire), moi-même pour le Conseil général de la Charente-Maritime, Hugues Fourage (Député de la Vendée), Olivier Falorni et Suzanne Tallard (Députés de la Charente-Maritime), Jean-Michel Lalere (maire de Fontenay-le-Comte), Jean-François Fountaine (maire de La Rochelle et

Suite en page 12

 «  «L’écotaxe de l’île de Ré est la seule qui fonctionne en France

Le Président de la Mission Littoral, Lionel Quillet, et le Président du Conseil général, Dominique Bussereau, entendent accélérer la programmation des travaux des digues

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A S S O C I A T I O N SP O L I T I Q U E À L A H U N E

Président de la CdA) et Hervé Blanché (maire de Rochefort et Président de la CARO). Nous ne lui demandons pas à ce stade d’autoriser la construction de l’A 831 mais simplement, comme le Gouvernement Ayrault s’y était engagé, de nous permettre d’aller au bout de la procédure de consultation des entreprises, afin de connaître le coût réel de cette réalisation. D’autant que les collectivités locales se sont engagées à prendre entièrement en charge le montant de la subven-tion d’équilibre qui sera nécessaire. [NDLR : Au moment où nous mettons sous presse, Dominique Bussereau nous informe que « Comme nous le lui avions demandé en début de semaine, le Premier Ministre, Manuel Valls, vient de nous confirmer par courrier qu’il autorisait le lancement du dossier de consultation des entre-prises dans le dossier relatif à l’A 831. C’est une excellente nouvelle, dont nous nous réjouissons. L’État respecte ainsi sa parole… »]

On sent chez vous depuis long-temps une hostilité « épidermique » à Ségolène Royal, qu’en est-il ?

Je reconnais et salue sa stature de femme d’État, son engagement poli-tique et son fort tempérament. Je n’approuve pas son style, sa manière d’être, son manque de souplesse relationnelle, bref son comportement personnel et le côté « gadget » du personnage.

L’autre projet national concerne bien sûr la réforme territoriale avec la constitution de grandes Régions. Pourquoi la fusion Poitou-Charentes-Limousin-Aquitaine vous paraît-elle la plus adaptée ?

Je suis favorable comme le Président François Hollande à la constitution de grandes Régions, ramenant celles-ci de 22 régions actuelles à 14 voire 10 Régions. Mais « grandes » signifie qu’elles doivent s’appuyer sur des Métropoles attractives à l’échelle européenne, porteuses de projets et qui entraînent les terri-toires autour d’elles. C’est le cas de Bordeaux, ce n’est pas le cas de Poitiers ni d’aucune des villes très sympathiques d’un ensemble Limousin-Poitou-Charentes-Centre. Jean-Pierre Raffarin et moi avions déjà, dès 2008, évoqué l’opportunité d’une fusion Poitou-Charentes avec l’Aquitaine.Nous avons ainsi réagi fortement, dès que nous avons eu connaissance des projets de carte, notamment via l’Union de Ruffec avec les quatre départements, y compris les Deux-Sèvres, ce qui n’était pas évident. Il y a aussi une forte mobilisation des conseils municipaux avec déjà plus de la moitié des communes qui ont déli-béré dans ce sens. Et 26 000 signa-taires de notre pétition publiée sur le Web et sur notre journal hors-série.

Sans oublier l’action des médias. Pour la Charente-Maritime, le rap-prochement avec Bordeaux et l’Aqui-taine est une évidence historique, économique, culturelle. C’est ce choix du Grand Sud-Ouest qu’ont déjà fait, pour notre Département, de nombreux groupes industriels et des structures administratives, pro-fessionnelles et d’information. C’est le choix d’une grande façade mari-time, de l’Arc Atlantique, sur laquelle nous avons beaucoup travaillé. Nous aurons une politique de promotion des produits du terroir cohérente à l’échelle mondiale. La moitié des ser-vices de l’État sont déjà à Bordeaux, la direction des Routes, celle de la Mer, la Cour Régionale des Comptes, la Cour Administrative d’Appel, etc., sans oublier le Pôle médical bordelais, l’aéroport, la zone de Défense...Je me suis battu aux côtés de beau-coup d’autres élus et grâce au sou-tien des Charentais-Maritime qui se sont massivement prononcés en faveur de cette configuration. Je les en remercie vivement.

La dernière carte des régions, adop-tée en première lecture à l’Assemblée Nationale le 23 juillet, est favorable à nos souhaits, il n’en reste pas moins indispensable de rester vigilants jusqu’au vote définitif de la loi qui interviendra avant la fin de cette année.

Vous êtes hostile à la disparition programmée des Départements, pour quelles raisons ?

Ce qui est intéressant dans la vie politique c’est que les différences transcendent les groupes politiques et c’est le cas sur l’ensemble des réformes territoriales en cours.De gauche, du centre comme de droite, nombreux sont les élus qui estiment que les Départements doivent être confortés dans leurs missions de proximité, d’aménage-ment du territoire et d’interlocuteurs

de la ruralité. La suppression des Départements ne serait pas source d’économies et ferait planer de graves menaces. Menaces sur nos services publics : qui financera les col-lèges, l’entretien et la sécurisation des routes, les centres d’incendie et de secours, les gendarmeries ; qui aidera les Communes à maintenir une activité économique de proxi-mité ? Menaces aussi sur les solida-rités sociales, les aides aux personnes âgées et handicapées, les exclus de la croissance, l’enfance en difficulté, les politiques culturelles et sportives. Les Départements répondent aux besoins de péréquation du monde rural et des petites collectivités.Dans une grande Région, les Départe-ments doivent continuer à répondre aux défis de la proximité. Je vais me battre donc pour leur maintien, dès le 29 septembre et je suis assez optimiste, avec une forte mobilisa-tion des candidats aux Sénatoriales, au-delà des frontières politiques. Les élus sont très attachés aux Dépar-tements, leur disparition fragilise-

rait considérablement les territoires ruraux notamment.Je soutiens les candidats aux Sénato-riales du 28 septembre 2014 avec à leur têtes Daniel Laurent, qui défen-dront bien la Charente-Maritime.J’ai le sentiment avec cette réforme d’une « recentralisation », il manque à tout cela une vraie réforme de l’État qui passerait par la suppression des 95 Préfets de Départements, avec maintien des Préfets de Régions et du corps des Sous-Préfets avec des équipes de terrain au service des élus et des associations. Cela per-mettrait à l’État de contribuer sen-siblement à la réduction des coûts, qui repose actuellement entièrement sur les collectivités territoriales et de déconcentrer son fonctionnement et son action avec un représentant de l’État via un Préfet de Région.

Au lieu de cela, on prévoit de sup-primer les élus de proximité et de maintenir les Préfets…La reconversion de l’action de l’État dans plusieurs domaines serait aussi utile, comme cela a été fait pour les Douanes par exemple.Il faut aussi à mon sens continuer de s’appuyer très fortement sur la forte implication et le bénévolat des conseils municipaux qui font un travail de terrain considérable et connaissent leur commune sur le bout des doigts.

La première lecture de la Loi sur les compétences a eu lieu le 23 juillet, les élections départementales et régionales sont fixées à décembre 2015. Vous représenterez-vous à la Présidence du Conseil général de Charente-Maritime ?

C’est trop tôt pour le dire, je n’ai pas encore pris de décision, d’autant qu’il y a la loi sur le non-cumul des mandats.

Comment analysez-vous les résul-tats des dernières élections euro-péennes et le contexte politique et économique français actuel ?

Les élections européennes n’ont jamais passionné les Français et la constitution de grandes régions n’a pas été dans le bon sens. Les partis font tous les mêmes erreurs de pré-senter aux Européennes des candidats assez peu connus, souvent des battus aux Législatives. Nous avons été la seule région pour les Européennes où l’UMP/UDI est resté en tête devant le Front National, grâce au choix de candidats de terrain, connus et ayant fait leurs preuves, l’une pour son action politique en Poitou-Charentes, l’autre étant le meilleur spécialiste de la Pêche.Concernant le Gouvernement, je connais trop les difficultés de l’exercice du pouvoir pour le fustiger systémati-quement, il m’arrive de voter favora-blement certains projets de loi comme celui de la réforme des Régions avec la nouvelle carte. Mais force est de constater que rien ne marche.J’espère que nous allons à l’occasion des élections sénatoriales changer la majorité au Sénat et nous prépa-rons les élections des Régions et des Départements pour fin 2015.Je continuerai d’être actif dans une UMP droite/centre qui retrouve ses fon-damentaux et je suis dégoûté comme tout le monde des dérives et des affai-ristes. Je soutiens le trio François Fillon, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et je leur fais confiance pour nettoyer les écuries d’Augias et travailler sur un vrai programme. François Fillon a exprimé des idées intéressantes. On gagne en rassemblant que ce soit gauche et centre ou droite et centre. En l’occurrence, nous devons rassem-bler la droite et le centre.

Dominique Bussereau lors d’une réunion sur l’île de Ré le 4 février 2010, entouré des deux conseillers généraux de l’île de Ré, Lionel Quillet et Léon Gendre

Suite de la page 11

 «  «Dès la rentrée, je me battrai pour le maintien des Départements, les élus de tous bords politiques y sont très attachés

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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I L S B O U G E N T !

P I E R R E G A I L L O T , D I R E C T E U R G É N É R A L D E L ’ H Ô T E L D E T O I R A S E T D E L A V I L L A C L A R I S S E

Il donne le « la » au Toiras et à la Villa ClarisseDepuis le 1er juillet dernier, Pierre Gaillot a été promu Directeur général de l’Hôtel de Toiras (5 étoiles) et de la Villa Clarisse (4 étoiles). Âgé de 35 ans, il est désormais le plus jeune Directeur général évoluant en hôtellerie dans l’île de Ré.

Cette promotion reflète toute la confiance placée en lui, depuis son arrivée au Toiras en 2009,

en tant que Directeur par Olivia Le Calvez (PDG des deux établisse-ments) ; et répond aux nouvelles obli-gations d’Olivia Le Calvez à d’autres niveaux. Son mari, Didier Le Calvez étant Directeur général de l’Hôtel Bristol à Paris, Olivia est de moins en moins présente dans Saint-Martin-de-Ré, et de plus, depuis novembre 2013, elle est devenue la nouvelle secrétaire général de l’association des Relais Châteaux.

Pierre Gaillot est « un pur produit » du lycée hôtelier de La Rochelle qui a, tout au long de son cursus, bénéficié de nombreux stages d’étude dans des éta-blissements hôteliers en France et à l’étran-ger : New York, Berlin, Genève, Hong Kong, Paris, etc. Une forma-tion et un début de carrière qu’il a tota-lement effectué en hébergement et plus

particulièrement en tant que gouver-nant général (service des chambres).« Alors, pour moi, revenir travailler sur ses terres, c’est un peu une façon de restituer ce qui vous a été permis de faire et donné à vos débuts dans le métier ».

Un rôle de chef d’orchestre

« Directeur, je m’occupais plus particu-lièrement de la gestion opérationnelle et financière des deux établissements. Désormais Directeur général, je vais devoir également gérer la partie com-merciale et le volet relations publiques.

Une journée de directeur au Toiras débute tôt le matin, vers 7 heures. Cela commence par « une revue de troupes » (12 personnes à l’année, 30 en saison. Je rappelle que la Villa Clarisse est fermée en hiver). Il faut parfois palier en urgence l’absence d’un membre de l’équipe et tout devoir réorganiser pour la journée qui s’annonce. De même, il peut y avoir un imprévu quelconque côté client.C’est un véritable rôle de chef d’or-chestre. Il faut optimiser les qualités de chacun des membres du person-nel afin d’assurer un service irrépro-chable. Il faut également savoir offrir du rêve à la clientèle, se montrer pas-sionné par son travail car la passion est une valeur qui se communique, savoir éveiller de la curiosité et susci-ter de l’envie. Bref, donner au client l’envie de revenir. »

Une clientèle internationale et fidèle

« Et là, nous avons gagné notre pari puisqu’à ce jour (30 juillet 2014), un tiers de nos 29 chambres (20 au Toiras, 9 à la Villa) sont occupées par des “habitués”, dont certains viennent chez nous depuis plus de 7 ans.

Si certaines journées sont « calmes », les jeudis et les dimanches sont par contre très chargés du fait des rota-tions d’avions, notamment avec l’Angleterre. Notre clientèle étant majoritairement britannique.Avec la Suisse, et bien que nous ayons déjà une clientèle helvète, nous n’avons pas encore assez de recul pour évaluer l’impact de l’ou-verture de la nouvelle ligne aérienne avec Genève. Quant à la clientèle outre atlantique, elle se fait encore assez discrète. Toutefois, depuis deux ans que nous sommes dans le catalogue “Virtuoso”, nous voyons un peu plus de clients nord et sud américains. Des clientèles différentes selon les établissements. À la Villa Clarisse elle recherche plutôt le côté villé-giature, alors que celle du Toiras se montre plus curieuse, tournée vers des centres d’intérêt comme le patri-moine ou bien la gastronomie, cela à l’échelle régionale.Cela prouve que nous ne vendons pas que des chambres mais également une expérience. »

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Pierre Gaillot, Directeur général de l’Hôtel de Toiras

Bureaux de 45 m² et 100 m²

À VENDRESAINT-MARTIN-DE-RÉ

Lumineux et idéalement situés à l’étage, en zone commerciale dynamique. Parking commun.

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L E S G E N S D ’ I C I

J O U R N É E D E L A C O U T E L L E R I E

La coutellerie est un artIl lui manque juste un classement comme pour le cinéma ou la BD.

Pour la 3e édition de la Journée de la coutellerie

organisée à Saint-Martin-de-Ré samedi 26 juillet dernier par le Bateau Phare, si Sylvie et Luc de la Tranchade n’avaient pas à annoncer après le Rétha, l’Huîtrier, le Terre-Mer et l’Insulaire, la naissance d’un 5e couteau made in Ré, la vedette du jour fut un « Insulaire » en oranger

du Mexique avec incrustation d’aba-lone et lame en damas filet.Un couteau dessiné, conçu à 100% par Luc de La Tranchade, et monté par le coutelier, forgeron, graveur, Pascal Renoux (meilleur ouvrier de France), originaire de Barré en Charente. « Un artiste dans tous les métiers qui touchent à la coutellerie » précise Luc de la Tranchade.Une 3e édition qui aura réuni autour de Pascal Renoux et de ses hôtes, quelques professionnels de la Coutellerie française dont Pierre Réverdy, seul artisan en coutellerie à avoir le titre de « Maître d’Art »

en France. Impossible qu’après les démonstrations du coutelier et la présentation par Luc de La Tranchade de séries spéciales et d’une dizaine d’interprétations signées Pascal Renoux, notamment sur le « Rétha », cette journée n’ait pas suscité quelques vocations parmi le public de passage.

Jean-Pierre Pichot

Pascal Renoux (à gauche) et Luc de la Tranchade

Insulaire en oranger du Mexique

Avec des grands-parents casse-rons, et des vacances passées sur l’île de Ré durant toute

son enfance, cette jeune maman de 33 ans qui se sent bien rétaise rêvait de venir habiter et travailler sur l’île de Ré, qu’elle a ainsi rejointe en mars 2010.Depuis juin 2014, et après 4 années de collaboration dans un salon de coiffure rétais, elle vole de ses propres ailes. Elle a investi dans un matériel professionnel complet, bac pour faire les shampooings, appareil de mise en pli, mèches, etc., équivalent au matériel d’un salon et assure la même qualité de prestation. Aurélie se déplace sur toute l’île de Ré.« J’ai décidé à l’âge de 2 ans que je serais coiffeuse ! J’exerce ce métier

par passion, j’apprécie aussi son côté relationnel et respecte le souhait de chacun, certains clients me parlent beaucoup, d’autres non, je m’adapte à tous. J’ai encore plus de plaisir à travailler en toute liberté, pour mon propre compte et à gérer mon temps comme je le souhaite. » Elle propose des prestations à la carte, pour femme, homme, enfant : ainsi ses clients peuvent choisir de prendre ou non le shampooing, la coupe, la coupe brushing, le brushing ou mise en plis, la couleur, la perma-nente, les mèches, le défrisage et les hommes la barbe. Le tout à des prix détaillés pour chaque prestation et très raisonnables.Pour les grandes occasions, Aurélie propose la coiffure de mariée ou le

chignon coiffure cocktail et les enfants peuvent profiter de ses prestations à domicile.Les clients peuvent se regrou-per, en famille ou entre amis par exemple, et bénéficier ainsi de remises. Le « bouche à oreille » a immédiate-ment fonctionné puisqu’à peine quelques semaines après son démarrage elle a déjà des journées bien remplies, avec des clients de tous âges et tous pro-fils, depuis Rivedoux jusqu’à Ars en passant par Le Bois, La Couarde ou encore Saint-Martin.

Nathalie Vauchez

S E R V I C E S À D O M I C I L E

Diplômée d’un CAP et d’un Brevet Professionnel de coiffure et riche de 17 années d’expérience de la coiffure dans différents salons, indépendants et d’enseigne nationale, Aurélie Tétaud a récemment décidé de franchir le pas et de s’installer à son compte.

Le Bateau-Phare 31 rue de Sully Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 09 29 19E-mail : [email protected]

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Les Coiffures d’Orélie à votre domicile, sur l’île de Ré

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Page 15: Ré à la Hune n° 107

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L O I S I R SL O I S I R S

A N I M A T I O N S E S T I V A L E S

Une maison du Fier pour tousLa Maison du Fier a pour leitmotiv de rendre son savoir accessible à tout un chacun, quel que soit son âge ou sa condition physique.

Une muséographie aux quatre labels handicaps

Dès sa conception, l’objectif de cette exposition a été de toucher un public mixte, au sens le plus large du terme.

C’est dans cet esprit que les différents espaces ont été créés, en utilisant à chaque fois divers mode de média-tion, pouvant répondre aux attentes des plus grands et des plus petits, mais éga-lement du public handi-capé. Le musée a obtenu cet hiver les quatre labels handicaps, auditif, visuel, mental et mobilité réduite grâce à sa scénographie non linéaire utilisant textes

en braille, enregistrements sonores ou encore supports olfactifs. Vous pouvez naviguer à votre guise dans l’exhibition qui présente les multi-ples espaces naturels de l’île de Ré de façon ludique, au-delà des espèces d’oiseaux, en sensibilisant à la protec-tion environnementale avec humour. Tout est là pour vous donner envie d’aller dehors, que ce soit « physique-ment », ou avec la caméra et sa vue à 360°, installée au cœur de la réserve.

Et aussi des sorties !

Tout l’été, des sorties sont organisées, toujours dans le but de convenir au

plus grand nombre, et de partager les connaissances du territoire. Entre les sorties d’une heure, celles plus poussées de 2h30, et celles réservées aux enfants vous trouverez votre bonheur. Chacune vous permettra de découvrir une des facettes du ter-ritoire rétais, que ça soit en plein jour ou au crépuscule. Oiseaux et plantes de Lilleau des Niges sont évidemment à l’honneur, mais les dunes, la forêt,

les coquillages et crustacés, ainsi que la nature des autres villages ne seront pas en reste. Sans oublier les points d’observation gratuits disséminés tout au long de la piste cyclable lon-geant la réserve, pour une décou-verte, plus « solo ».

Lolita Prieur

D É C O U V E R T E S I N S O L I T E S D A N S L ’ Î L E D E R É

Voyage en paysages

Le sentier des 5 paysages est un parcours de 8 km à effectuer de manière autonome dans le

« grand » Sainte-Marie. La ligne de départ est donnée à Port Notre Dame pour cette balade qui vous transpor-tera dans cinq paysages, aux allures d’aquarelles, à la découverte de la faune et la flore rétaises.

Une chasse aux trésors

Le circuit fléché vous mènera à des pupitres mentionnant les espèces emblématiques de chaque milieu. Prenez-vous au jeu en vous imagi-nant naturaliste en recherchant les différents spécimens de la flore et la faune locales. Mettez-vous au défi de reconnaître le Tournepierre à collier du littoral, la Centaurée rude de la

terre de dune, la Cladonia de la forêt nouvelle, le Grillon de la prairie sèche, ou encore le Criquet des salines dont l’habitat se trouve entre eau douce et salée, à l’ancien marais des Grands Prés.Vous croiserez également sur votre chemin douze balises thématiques dont vous trouverez l’explica-tion dans le petit guide disponible à l’office du

tourisme maritais. La vie cachée du village, entre vigne et sable, les musiciens des bois, les papillons, et d’autres, vous rendront incollable sur l’environnement rétais.

Prenez votre temps

Rien ne vous oblige à tout faire d’une traite. En famille, entre amis ou même seul, improvisez-vous des escales pour profiter au mieux du panorama, entre deux explora-tions. Car la nature se contemple et s’observe, mais se vit également. Pourquoi ne pas tirer parti du départ en bord de mer, en vous baignant. Flânez le long des ruelles maritaises, et buvez un café dans un bar du coin afin de repartir de bon pied. Puis pique-niquez au niveau de la

terre de dune, avant de vous repo-ser à l’ombre des arbres de la forêt. Votre périple prenant fin aux abords de la plage, offrez-vous un dernier moment de détente à la plage, où le regard tourné vers l’horizon, vous repenserez à toutes les espèces que vous avez pu rencontrer au long de cette journée. N’oubliez pas votre appareil photo, vous pourrez ainsi composer votre propre inventaire des richesses natu-relles rétaises.

Lolita Prieur

Tout l’été, découvrez l’île de Ré de façon insolite, hors des sentiers battus, avec Ré à la Hune. Aujourd’hui nous partons à la chasse « aux trésors » naturels rétais.

Une plongée dans les fonds marins

Découverte de la faune et la flore des remparts de Saint-Martin

Une scénographie ludique

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Planning des sorties surrealahune.fr

C’est par là Une forêt nouvelle

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Z A P ’ A R T S

F E S T I V A L J A Z Z E N R É

5 E É D I T I O N D E J A Z Z A U P H A R E Î L E D E R É

À Saint-Martin, la fin de saison est toujours jazzy

Ré se met à l’heure du jazz

La 17e édition de Jazz en Ré se tiendra du vendredi 22 août au lundi 25 août inclus, avec des formations qui évolueront sur un nouveau plateau de 70 m². Quant à l’essai, tenté et réussi l’an passé, permettant à des groupes de musiciens ou à des chanteurs rétais confirmés d’occuper la scène en première partie de spectacle, il est reconduit cette année.

Du samedi 16 au mercredi 20 août 2014, « Jazz au Phare île de Ré » monte en puissance et passe la cinquième ! En effet, outre le changement, ou plutôt le rallongement du nom du festival, c’est également, à l’occasion de cette 5e édition, la durée de ce rendez-vous musical estival qui s’allonge avec la création d’un 5e jour de festivités afin de mieux décliner « la note bleue » sous toutes ses teintes.

Pour Daniel Lagarde, initiateur et organisateur de Jazz en Ré, « cette édition 2014 reste fidèle

à ce que l’on a toujours souhaité faire. À savoir offrir gratuitement, non seu-lement aux touristes de fin de saison mais à tous les Rétais une program-mation jazz très classique, un jazz tous publics. Mais aussi, et j’y tenais, de présenter au public des groupes insulaires et rochelais qui vont enfin pouvoir montrer ce qu’ils savent faire et bien faire ».

Les quatre soirées sponsorisées par des établissements martinais

• Le vendredi 22 août sera une soirée offerte par la toute nouvelle grande

surface martinaise, LIDL. À 21 heures, « Didier Conchon », déjà venu il y a une dizaine d’an-nées, revient cette fois avec un trio : le « Gypsygang ». Ils laisseront la scène aux alentours de 22h15 à « Audrey et les Faces B », qui en 2012 rem-portèrent le Challenge

Jazz au Phare, et qui, récemment, ont fait la première partie du spec-tacle de Sanseverino.

• Samedi 23 août, pour cette soi-rée sponsorisée par le glacier La Martinière, la chanteuse « Karine Gil Yakero », présente l’an passé, revient cette année avec l’ensemble de son groupe, « Kover » pour chanter le blues.

À 22h15, de retour des USA où il était en tournée avec Johnny Hallyday, il retrouvera la scène rétaise qu’il avait enflammée en 2011 : l’harmoniciste « Greg Zlap ».

• Soirée Leclerc dimanche 24 août. Une journée pas tout à fait comme

les autres puisque dès 18 heures, le « Jazz Band 007 » animera les rues de Saint-Martin intra-muros avec ensuite pour mission de drai-ner le plus de monde possible vers la grande scène de La Courtine où se produira en première partie, le « Casties Jazz Group », un groupe rochelais bien connu des Martinais. Richard Gouloumes et sa planche à laver seront là pour faire swinguer le public.

En deuxième partie de soirée, vers 22h15, « David Enhco » (fils de Caroline Casadesus et de Didier Lockwood) et son Quartet rendront un hommage à Louis Armstrong.

• Une 17e édition qui s’achèvera lundi par la soirée InterMarché dont les invités, le big band tonitruant des « Oyster Brothers » interprétera les grands standards du jazz New Orleans.

Jazz en Ré prépare aussi l’avenir

« En offrant dès cette année 70 m² de surface de scène aux artistes, le double des années précédentes, nous envisageons l’avenir du festival, c’est-à-dire la possibilité d’accueillir

des formations de plus grande envergure. Autre innovation 2014 à destination de nos partenaires, la présence d’un écran géant en LED qui pourra f o n c t i o n n e r toute la journée et le soir jusqu’à minuit.Sinon, la péren-nité du festival est assurée grâce aux subventions que nous allouent la commune de Saint-Martin (en plus de son aide logistique), le Conseil général, la Région Poitou-Charentes par le biais de la Communauté de Communes de l’île de Ré, aux aides substantielles de certains partenaires privés, et au dévouement de nos fidèles béné-voles. »

Jean-Pierre Pichot

De 11h du matin à 3h du matin à Saint-Clément-des-Baleines, de la musique partout avec

des musiciens sur la grande scène du Phare des Baleines, sur la scène du Théâtre de verdure, dans les bars, les restaurants, les rues… en tout, plus de 130 musiciens pour aborder le jazz sous toutes ses formes, du style New Orleans de ses origines à l’électro d’aujourd’hui en passant par le swing, le bebop, le cool, le jazz

manouche et même la soul et le funk.Si, comme le souhaite son pré-sident Jean Chavinier, « le parti pris de notre programmation, riche et variée, permet au public de retrou-ver les plus grands performeurs de jazz internationaux, il est également de “surprendre” en venant découvrir de nouveaux talents ». D’où l’impor-tance que l’événement accorde aux dizaines de concerts gratuits qui animent le lieu. « Tout est fait pour pousser le public à la découverte et au mélange des genres. » Quant aux grandes soirées payantes, elles ne dérogent pas à la règle. Plus que jamais, « Jazz au Phare île de Ré » se veut un lieu de vie, de musique, de rencontre, dans un cadre magique… Alors, que la fête commence !

Demandez le programme !

La traditionnelle soirée d’ouverture mêlant jazz et cinéma se tiendra samedi 16 août à La Maline, à La Couarde, où sera projeté le film « Cotton Club » de Francis Ford Coppola avec Richard Gere, précédée du concert de « l’Orphéon Célesta », un orchestre à sketchs digne de

ceux qui animaient le Cotton Club à l’époque. À l’affiche, dimanche 17 août sur la nouvelle grande scène sise au pied du Phare des Baleines, les plus grands noms du jazz, avec pour ouvrir les festivités, en première partie, le saxo-phoniste Olivier Témime, qui avec sa formation Massaliazz, revisite des vieux standards musicaux proven-çaux, et en seconde partie, « Earth Wind and Fire », le groupe mythique de la soul et du funk, emmené par le prodigieux guitariste Al McKay.Lundi 18 août, une deuxième soi-rée que lancera René Urtreger, pia-niste français, ex-sideman de Miles Davis, Lester Young, Stan Getz, etc. Saint-Clément-des-Baleines accueil-lera ensuite la diva du jazz, Dee Dee Bridgewater.Le lendemain, mardi 19 août, Jean-Michel Proust Organ 4Tet chauffera le public avant d’accueillir sur scène le trio du contrebassiste Avishaï Cohen pour un jazz aux frontières du rock. Et pour clore cette 5e édition, une cinquième soirée, mercredi 20 août. Mathieu Boré Trio, pianiste à la voix sensuelle, ouvrira le bal avec des

reprises de grands standards du jazz, façon crooner. Dernier à monter sur scène, Thomas Dutronc qui, comme un manouche sans guitare, fera swin-guer un public généralement tout acquis à sa cause.

Jean-Pierre Pichot

La foule malgré la fraîcheur de fin août

Greg Zlap

Dee Dee Bridgewater

Les réservations, notamment sur le site internet de Jazz au Phare Ile de Ré 2014 www.jazzauphare.com, vont bon train. Sinon, une billetterie est ouverte à La Maline, à La Couarde. Tarifs et programme détaillé sont également à consulter sur le site ci-dessus.

Renseignements et programme sur :www.jazzenre.fr

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Z A P ’ A R T S

F A S H I O N N I G H T C O U T U R E

Toujours à la pointe de la modeFashion Night Couture, que nous retrouverons les 9, 10 et 11 août sur les podiums de l’Hôtel Clerjotte à Saint-Martin-de-Ré, nous apporte chaque année des nouveautés. Depuis les soirées de l’an passé, la structure, née dans l’île de Ré, s’est diversifiée.

Philipe Noël *, son directeur, a créé, le 9 avril 2014, une nou-velle chaîne de télévision sur

Internet, baptisée Fashion Night Couture TV, totalement consacrée à la mode et au luxe. Elle émet en continu depuis cette date et sera ultérieurement, en 2015, basculée sur le câble. On peut ainsi assister désormais à la retransmission des défilés de mode et suivre l’actua-lité des grands créateurs à travers des interviews, des chroniques, des reportages effectués dans les grandes maisons de couture et des plateaux TV. Certains grands noms de la mode parisienne s’y intéressent déjà comme Dior, Jean-Paul Gauthier, Versace, John Galliano, Jean Doucet, Franck Sorbier ou Éric Tibush.Puis, le 16 avril, douze créateurs lui ayant fait confiance, Philippe Noël a lancé son premier défilé parisien au Salon des Miroirs, dans le IXe arrondis-sement, un lieu récemment redécou-vert qui vient d’être redécoré comme au premier jour et fait partie des endroits « tendance » de la capitale.

Les découvertes de l’été 2014

Trois défilés investiront la cour du musée de Saint-Martin-de-Ré, les 9,

10 et 11 août. Le 9 août, un hom-mage sera rendu à Nelson Mandela, disparu il y a peu. Le 10 août une rétrospective du défilé parisien du mois d’avril sera offerte et la Grande Finale aura lieu le 11 août, avec une surprise à la clé.Rébecca Ayoko, top international, égérie de Saint-Laurent, est l’ambas-sadrice de la manifestation depuis sa création et le reste. Douze créateurs stylistes ont répondu à l’appel et pré-senteront leurs marques : Stéphanie Saunier, « Des idées folles », Marie-Yolande Laroche Hosseini, « M-Y-Style », Christophe Reyre-Arko, « Fleur de peau », Romuald Bertrand, « le Fil du Temps » et l’avant-gardiste Romain Thévenin, « Serum ». Lecy Crea amènera avec elle son monde féerique. Mariah Bocoum, l’une des figures montantes de la mode malienne, présentera sa griffe « Les Péchés Mignons ». « K et R Creat’ »

rassemble sous cette appellation deux créatrices qui nous feront admi-rer des modèles à la touche orientale. Le duo de créatrices Pluri’elles, by Leefa et Pimsy, proposera en exclu-sivité sa première collection couture « Douceurs Éphémères », inspirée du monde la de la pâtisserie et pour la première fois lors d’un défilé Fashion Night Couture, un créateur de lin-gerie féminine, Florian Chalvin, pro-posera les modèles de sa marque « Passion Lingerie ».

Catherine Bréjat* Lire son portrait paru dans Ré à la Hune n° 104 sur www.realahune.fr

Les Marylines, artistes réalisant des spectacles de cabaret plein d’humour, animeront ces trois soirées qui devraient faire date dans la vie nocturne rétaise.

LES ROBES EN BOIS DU FESTIVAL FASHION NIGHT COUTUREParmi les douze créateurs dont les modèles défileront lors du prochain Festival de la Fashion Night Couture en août, Christophe Reyre qui réside à Loix, présentera des vêtements originaux.Sculpteur et peintre ayant étudié aux Beaux Arts à Paris, Christophe Reyre qui expose ses créations à Bordeaux, s’est attaqué à un créneau original : la confection de robes en bois, essentiellement en bois de noyer africain ou américain. Sa démarche fait penser à Paco Rabanne dans la manière d’assembler et d’articuler les pièces, mais la comparaison s’arrête là. Christophe dessine et sculpte chacune des pièces qu’il assemblera pour donner au final « un vêtement qui est à la fois une parure et une protection ». Les pièces sont articulées de façon à épouser les courbes et les mouvements du corps. Christophe présentera le 10 août, dans le cadre du festival, 12 modèles représentant chacun une moyenne de 300 pièces articulées. Ce sont les différentes essences, plus ou moins foncées, qui donneront leur couleur aux vêtements avec parfois un patchwork de deux essences.

Catherine Bréjat

Philippe Noël, directeur de Fashion Night Couture, et les mannequins portent ici un gant blanc en signe de paix

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Z A P ’ A R T S

C H A N T S M A R I N S

Les Gaillards des Pertuis : un CD en cadeau d’anniversaireLe vent du succès souffle depuis 10 années dans les voiles du groupe des Gaillards des Pertuis, dont les chants de marins mettent l’ambiance dans les fêtes rétaises... et bien au-delà ! Une belle aventure qui se concrétise par la sortie d’un nouveau CD au titre évocateur : Nouvelle vague en Ré !

Jo et Fernand à la manœuvre !

Le Président Jo Plaire préside depuis toujours à la destinée de ce groupe fondé le 14 mars 2005. Chef d’entre-prise artisanale, retraité depuis 11 ans, Jojo consacre du temps à la gestion et à l’animation de l’association, avec l’exigence que son métier de plom-bier-chauffagiste-électricien-zingueur lui a enseignée. Avec son complice de 77 printemps, son ami et chef de chœur Fernand Pajot, ils partagent ensemble avec 22 chanteurs, dont 2/3 d’hommes et 1/3 de femmes, la passion du chant de marin qu’ils

chantaient sur les chantiers, dans les marais ou sur le bateau.

Le plaisir de chanter

Les Gaillards des pertuis interprètent de façon dynamique et enjouée un répertoire de chants traditionnels, chantés à trois voix : ténor, basse et soprano. Accompagnés par 5 musi-ciens, Michel à l’accordéon diato-nique, Jean-Pierre à la guitare, Gérard au banjo, Lisette à la flûte et Jo à l’har-monica, les Gaillards embarquent le public vers des escales pleines d’em-bruns et de senteurs exotiques.

Le concert à la Maline en 2008, la Farandole des chants de marins à La Rochelle, la soirée à Saint-Clément, la fête du port de la Cotinère, le festival de chant de marin à Sainte-Marie, les concerts à Ouessant, à Loguivy de la mer, au 400ème anniversaire du phare de Cordouan... restent de grands moments d’émotions pour le groupe. Les rencontres et échanges avec les groupes l’Air de rien de Saint-Astier, El Cantaires d’Argelès sur mer ou Beltza Gorria, chants basques de Saint-Jean de Luz sont inscrits au livre d’or des Gaillards qui savent recevoir avec générosité dans leur port d’attache d’Ars-en-Ré.

15 titres pour un CD réussi

Réservez-le et offrez-le en cadeau de vacances! Il sortira à la mi-août, tout chaud, et partira comme des petits pains. Avec la technicité du studio cognaçais U-FLY, les Gaillards signent une belle prestation qui récompense le travail de tous lors des répétitions. Enregistrées avec l’acoustique excep-tionnelle de l’ancienne Chapelle du couvent, les chansons prennent l’am-pleur et la couleur sonore fidèles aux Gaillards. Les goémoniers, le temps des gabiers, le chant des gaillards... vous feront revivre le temps de la marine à voile et la convivialité des tavernes. Vous pourrez applaudir les Gaillards en concert le 18 août place de l’Église à Ars-en-Ré avec les danses rétaises.Vous chantez ou jouez d’un ins-trument, alors embarquez avec les Gaillards pour un voyage au long cours.

Michel Lardeux

Le capt’aine Jo Plaire 17 rue du Peux Saint-Clément-des-BaleinesTél. : 05 46 29 42 45 E-mail : [email protected]

Les Gaillards des Pertuis

Samedi 16 août à 20h30 : Soirée d’ouverture du Festival jazz au phare, Un spectacle d’humour musical suivi d’un film

Orphéon CélestaAprès le « plus petit big band du monde », l’Orphéon présente cette fois-ci le trio le plus peuplé de la planète : 2 trom-pettistes, 1 saxophoniste, 2 banjoïstes, 2 guitaristes, 2 flûtistes, 3 joueurs de kazoo-percussionnistes, 1 tubiste, 3 chan-teurs, 2 bouteillistes, 1 violoniste, sans oublier les choeurs, et tous leurs accom-pagnateurs.... Un univers farfelu toujours en expansion, la poésie se trémousse aux confins du big-bang !Tarfis : 10 € / 15 € / 20 €

Cotton Club – VOSTFFilm réalisé par Francis Ford Coppola (1985)Avec Richard Gere, Gregory Hines. Film américain, musical, drame, policier. Durée : 2h101919. La prohibition a engendré une vague de violence qui déferle sur l’Amé-rique. A New York, au célèbre cabaret «Cotton Club», la pègre, les politiciens et les stars du moment goûtent les plaisirs interdits. Un danseur noir et un trompet-tiste blanc sont emportés dans une tour-mente où l’amour et l’ambition se jouent au rythme des claquettes, du jazz... et des mitraillettes.Tarfis : Adhérent : 15 € / 10 €

Non adhérent : 20 € / 15 €

C U L T U R E

Programmation La Maline

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Z A P ’ A R T S

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O R C H E S T R E

Les Violons de France à l’église de La FlotteJeudi 14 août, à 21 heures, en l’église de La Flotte, l’orchestre « Les Violons de France » vous invite à un voyage au cœur de la musique classique italienne en compagnie d’Antonio Vivaldi avec Les Quatre Saisons et de Niccolo Paganini pour le Concerto N° 1 pour violon.

Lauréat des premiers prix à l’una-nimité de violon et de musique de chambre du Conservatoire

National Supérieur de Musique de Paris, Frédéric Moreau fonde en 1995 l’orchestre « Les Violons de France ».Cet ensemble à cordes remporte rapi-dement un vif succès grâce à deux qualités essentielles : l’exceptionnelle virtuosité de ses musiciens et solistes ainsi que l’extraordinaire complicité qui habite les membres de l’orchestre.Fort d’une renommé toujours crois-sante « Les Violons de France » sont, chaque année, les invités des lieux les plus prestigieux : Église de La Madeleine, La Sainte Chapelle, La Tour Eiffel, La Cathédrale d’Albi, La Basilique Saint Sernin de Toulouse… Sous l’impulsion de Frédéric Moreau, cette formation a également su

s’imposer sur les scènes des plus prestigieux festivals de l’hexagone avec, par exemple, le Festival Radio France de Montpellier ou le Festival des Abbayes. Après plusieurs tournées internatio-nales, 2004 est l’année de la consé-cration où l’orchestre se voit convié au prestigieux « Celebrity Concert Series » (USA) ainsi qu’au Gardner Concert Hall de Salt Lake City.Signalons que « Les Violons de France », grâce à leur talent et à leur ouverture musicale, ont participé à une cinquantaine d’enregistrements dans des styles variés : musique de chambre, symphonique, musique de film, musique du monde…Une belle soirée en perspective, pour laquelle il est prudent de réserver ses places dès aujourd’hui.

RESERVATIONSOffices de Tourisme : La Flotte : 05 46 09 60 38Le Bois Plage : 05 46 09 23 26 La Couarde : 05 46 29 82 93 www.cycloneproduction.frFnac – www.fnac.com www.ticketnet.fr www.digitick.comCULTURA – LECLERC – HYPER U – SUPER U – INTERMARCHE CARREFOUR

TARIFS Carré d’Or : 25 E (12 premiers rangs)Carré d’Or réduit : 22 E

(étudiants, demandeurs d’emploi, PMR, - de 16 ans, carte sénior, CE, groupes)1ère Catégorie : 20 E1ère Catégorie réduit : 16 E

(étudiants, demandeurs d’emploi, PMR, - de 16 ans, sénior, CE, groupes)

Frédéric Moreau

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Ouvert en continu du lundi

au samedi de 8h à 20h

LE BOIS-PLAGEPlace Raymond Dupeux – 05 46 09 22 82

Ouvert le dimanche de 8h à 13h et de

16h à 20h les dimanches suivants :

3, 10 et 17 août

LA COUARDE-SUR-MER27 avenue du Mail – 05 46 29 83 11

Ouvert le dimanche de 8h à 13h (fermé l’après-midi)

Station-serviceRoute de Sainte-Marie LE BOIS-PLAGE,

en libre-service 24h/24

Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur : realahune.fr

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Z A P ’ A R T S

E X P O S I T I O N

Une île… passé, présent, futur, au-delà… réalité et utopieC’est le thème de l’exposition annuelle de fin d’été de l’association maritaise « Blancheur de Ré ».

Cette association expose depuis 2010, en divers lieux de Sainte-Marie, diverses œuvres sur un

thème choisi ; à ces artistes profes-sionnels et amateurs s’ajoutent des auteurs et des conférenciers. Le sujet de cette année est inspiré par les tempêtes et coups de vents

répétés de l’hiver passé et par les inquiétudes du monde de la mer et du tourisme. « Que faire, que dire, qui écouter, pour imaginer protéger cet espace pré-cieux qu’est l’île de Ré et celui d’autres îles plus vulnérables encore ? »Artistes peintres, pro-fessionnels et amateurs, sculpteurs, auteurs, architectes, collec-tionneurs..., soit une cinquantaine de par-ticipants, proposeront leurs visions et leurs créations inspirées par le thème. Événements dans

l’événement

Du 16 août au 12 sep-tembre ce seront 5 lieux d’exposition. Du 16 au

30 août se tiendront les deux pre-mières expositions, l’une à La Poste, et l’autre à l’Office du tourisme de Sainte-Marie. La Médiathèque accueillera à son tour du 27 août au 10 septembre la double exposition préparée avec une autre association maritaise « ART

DIT », expositions d’œuvres et lec-tures publiques de poèmes et de proses suivis de discussions. Place d’Antioche, des adolescents rétais proposeront la transcription de leurs visions de l’île de Ré au travers de leurs œuvres.La salle d’Antioche sera le phare de cette exposition. Divisée en secteurs du passé, du présent et du futur en passant par le virtuel, l’utopie peut-être, les artistes feront décou-vrir leurs rêves, leurs visions de la réalité, leurs espoirs ou leurs craintes inspirés par le thème.

La civilisation des merriens

Lors de la visite salle d’Antioche, les visiteurs pourront découvrir les projets de l’architecte Jacques Rougerie qui se passionne depuis des décennies pour le futur des terriens, ceux qu’il nommerait les merriens. Il connait bien notre île, d’autres îles, l’Atlantique et les autres mers et océans. La représentation du « Sea Orbiter » et des divers plans et maquettes de nombreux projets sortants de l’esprit d’architectes internatio-naux ne manqueront certaine-ment pas de passionner, faire rêver, peut-être d’inquiéter les curieux. En tout cas, cela fera

certainement réfléchir à la vie future qui attend les générations futures, peut-être des « merriens ». Si son programme le lui permet, Jacques Rougerie devrait être présent le 30 août place d’Antioche et pouvoir débattre de l’exposition et de ses pro-jets avec les curieux et passionnés de futur et d’architecture submersible.

Patrice Pozzi

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J E U X D E L’ É T É

Mots croisés n° 2 de JPP

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Horizontalement : 1 . Conciliables. Association insulaire. 2. Forme de visage. Etoiles de petitedimension. Cours. 3. Point poli. Emballe. Mieux vaut la toucher ! 4. Descente d’organe. A circulé jadisen Chine. Amies. 5. Eut le Prix Nobel en 1921. Métaphore. 6. Toc avec un c. Souille moralement.Mille-pattes. 7. Grande école. Créateur. Arrivé. 8. Parcouru. Il écrit en quoc-ngu. Cordage. 9. Chavalde trait. Blé bulgare. Elément d’une turbine. 10. Souci. Rivière d’Europe centrale. Révolution.Verticalement : 1. Aptitude d’un cours d’eau à transporter. 2. Récompense antique. Abréviationmusicale. 3. Au cœur d’un transfert annoncé. Ville sur le Tarn. 4. Froissé. 5. Voyelles. Un actif italien.Article. 6. Provoque la transpiration. 7. Droit de proposer quelque chose. 8. Trahie. 9. Fruit de couleurverte. Habitation primitive. 10. Indique la matière. Botteler. Ville biblique. 11. Manche. Début de lacapitale des gaules. 12. Agenda. 13. Dureté. 14. Virtuel. Roue. 15. Plantes malodorantes. Primaire,secondaire ou tertiaire.

Solution

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 151 C O M P A T I B L E S A I R2 O V A L E N A I N E S R U3 M A T I F I L M T E R R E4 P T O S E T A E L M I E S5 E I N S T E I N I M A G E6 T O E N T A C H E I U L E7 E N A A U T E U R N E R8 N L U V I E T L I U R E9 C O B L E V T U Y E R E10 E P I N E E G E R R A N

Horizontal : 1. Conciliables. Association insulaire. 2. Forme de visage. Étoiles de petite dimension. Cours. 3. Point poli. Emballe. Mieux vaut la toucher ! 4. Descente d’organe. A circulé jadis en Chine. Amies. 5. Eut le Prix Nobel en 1921. Métaphore. 6. Toc avec un c. Souille moralement. Mille-pattes. 7. Grande école. Créateur. Arrivé. 8. Parcouru. Il écrit en quoc-ngu. Cordage. 9. Chaval de trait. Blé bulgare. Élément d’une turbine. 10. Souci. Rivière d’Europe centrale. Révolution.

Vertical : 1. Dont on a assourdi l’éclat. Sert à appeler. 2. Les bagnards en portaient tous un. 3. Ingurgitée. On l’est parfois durement. 4. Amoureux. Auxiliaire. 5. Agréable. Restauration rapide. 6. Article. Tige et feuille de radis. Adverbe ou pronom démonstratif. 7. Me rendrai. On lui préfère l’amour. 8. Leurres. Du temps de la coloniale. 9. De lavande parfois. Paresseux. 10. Provoqua le rire. 11. Ouverture en forme d’S. Solide. Conjonction. 12. Titane. Détenteurs. 13. Couverts d’étain. De plus en plus nombreux sur nos routes. 14. On les bourre parfois. Courroies. 15. Met à jour.

Mots croisés de JPP

Humour par Rémy

Feuille1

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Sudoku par ML

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J E U X D E L’ É T É

Mots mêlés par RémyRetrouvez les 17 mots prononcés pendant les vacances cachés dans cette grille de lettres. Attention : ils peuvent se lire, horizontalement et verticalement, bon courage !

BARBECUE – MAILLOT – LUNETTES DE SOLEIL – VÉLO – PLANCHE À VOILE

SURF – TRANSAT – APÉRO – BALLADES – PLAGE – FOOTING – SANDALES

BRONZETTE – FARNIENTE – SIESTE – SOLEIL – VISITES

Mots mêlés par Rémy

Retrouvez les 17 mots prononcés pendant les vacances cachés dans cete grille de letres.

Atenton : ils peuvent se lire, horizontalement et vertcalement, bon courage !

T B T F L D A M E R U I G O R D Barbecue

S U R F F D S V I R E R J L M G Maillot

R I A J A L O N G R Y S A R A H Lunetes de soleil

L U N E T T E S D E S O L E I L Vélo

K M S O U B Y U O R B P V E L O Planche à voile

E C A P L A N C H E A V O I L E Surf

P O T G P L A G E S R P U Z O V Transat

I Q E I A L A O M N B S B H T I Apéro

T U F F U A P E R O E I G O S S Ballades

R I O J E D T I O N C E G Q P I Plage

B R O N Z E T T E J U S T E Y T Footng

T J T X R S T T A P E T A P K E Sandales

A K I N D I F A R N I E N T E S Bronzete

S A N D A L E S I N T E R D K J Farniente

M V G F A R A N S O L E I L H L Sieste

Soleil

Visites

Soluton :

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T S E T E

I F A R N I E N T E S

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par Philbar

par Philbar

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R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 23Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

J E U X D E L’ É T É

Mots croisés n° 2 de JPP

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11121314 151

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Horizontalement : 1 . Conciliables. Association insulaire. 2. Forme de visage. Etoiles de petitedimension. Cours. 3. Point poli. Emballe. Mieux vaut la toucher ! 4. Descente d’organe. A circulé jadisen Chine. Amies. 5. Eut le Prix Nobel en 1921. Métaphore. 6. Toc avec un c. Souille moralement.Mille-pattes. 7. Grande école. Créateur. Arrivé. 8. Parcouru. Il écrit en quoc-ngu. Cordage. 9. Chavalde trait. Blé bulgare. Elément d’une turbine. 10. Souci. Rivière d’Europe centrale. Révolution.Verticalement : 1. Aptitude d’un cours d’eau à transporter. 2. Récompense antique. Abréviationmusicale. 3. Au cœur d’un transfert annoncé. Ville sur le Tarn. 4. Froissé. 5. Voyelles. Un actif italien.Article. 6. Provoque la transpiration. 7. Droit de proposer quelque chose. 8. Trahie. 9. Fruit de couleurverte. Habitation primitive. 10. Indique la matière. Botteler. Ville biblique. 11. Manche. Début de lacapitale des gaules. 12. Agenda. 13. Dureté. 14. Virtuel. Roue. 15. Plantes malodorantes. Primaire,secondaire ou tertiaire.

Solution

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 151 C O M P A T I B L E S A I R2 O V A L E N A I N E S R U3 M A T I F I L M T E R R E4 P T O S E T A E L M I E S5 E I N S T E I N I M A G E6 T O E N T A C H E I U L E7 E N A A U T E U R N E R8 N L U V I E T L I U R E9 C O B L E V T U Y E R E10 E P I N E E G E R R A N

Mots croisés

Solutions des jeux

GRILLE SUDOKU 騁 14 9 : Calcul 馥 par LM

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Sudoku

Page 22 Charade : Embarcadère

Page 23 Realahune : mer – sel – ara – bus – foc – do – uns – blé – reg – bol – ers – an – été – eue lie – ere – si / moules – ressac – sable – rue – algue – huître – bel – salée – soleil – drisse voile – marée – filin – corne – draps

Page 23 Vrai ou faux : 1. Faux. La fleur de sel est la mince couche de cristaux blancs qui se forme et affleure la surface des marais salants, en général par l’action évaporatrice du vent. Ce produit rétais est particulièrement prisé par les cuisiniers pour assaisonner les plats. 2. Vrai.

Quizz : 1 : B. – 2 : C. – 3 : A. – 4 : A (de 0,63 km2). – 5. B.

Quizz par Rémy Avant l’existence du pont, un des bacs de l’île de Ré se nommait : A : Le Charentais – B : L’Aunisien – C : Le Passeur Le clocher d’Ars, peint en noir et blanc, signifiait : A : un repère pour les alliés pendant la seconde guerre – B : la capitale de

l’île – C : un amer pour les navigateurs L’origine du mot Ré : A : vient du nom latin ratus qui veut dire fougère – B : vient du mot resac,

à cause des marées – C : vient de la note ré car l’île était appelée l’île chantante

L’île de Ré est : A : Moins grande que Belle île – B : plus grande que Belle île – C : moins

grande que l’île d’Aix La production de pomme de terre de l’île de Ré s’élève chaque année à : A : 250 tonnes – B : 2000 tonnes – C : 126 tonnes

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Vrai ou faux par Rémy La fleur de sel est une graminée qui pousse au printemps dans les

marais salants. Le film Le jour le plus long a été tourné en partie dans l’île de Ré.

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Horizontalement de gauche à droite et de haut en bas : que d’eau / tas sur Ré / perroquet / autocar / voile / sous ré / avec les autres / argent / désert / chance / lentille / révolution / saison / obtenue / dépôt / long temps / cinquième au-dessus de réVerticalement de gauche à droite : pour éclade / retour de vague / temps qui coule / voie / « herbe » de mer / en douzaine / Philippe IV / chère / impose la crème / corde / sur mât / a son calendrier / câble / de brume / voiles

par Philbar

Mots mêlés par Rémy

Retrouvez les 17 mots prononcés pendant les vacances cachés dans cete grille de letres.

Atenton : ils peuvent se lire, horizontalement et vertcalement, bon courage !

T B T F L D A M E R U I G O R D Barbecue

S U R F F D S V I R E R J L M G Maillot

R I A J A L O N G R Y S A R A H Lunetes de soleil

L U N E T T E S D E S O L E I L Vélo

K M S O U B Y U O R B P V E L O Planche à voile

E C A P L A N C H E A V O I L E Surf

P O T G P L A G E S R P U Z O V Transat

I Q E I A L A O M N B S B H T I Apéro

T U F F U A P E R O E I G O S S Ballades

R I O J E D T I O N C E G Q P I Plage

B R O N Z E T T E J U S T E Y T Footng

T J T X R S T T A P E T A P K E Sandales

A K I N D I F A R N I E N T E S Bronzete

S A N D A L E S I N T E R D K J Farniente

M V G F A R A N S O L E I L H L Sieste

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Soluton :

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L B S T I

F A P E R O E I S

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Page 24: Ré à la Hune n° 107