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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré T elle la cigale de la fable, l’île de Ré chante et danse tout l’été… mais ne se trouve pas fort dépour- vue l’hiver venu, tant notre territoire est riche d’initiatives toute l’année. Il est cependant vrai que l’île se met en quatre pour accueillir et divertir les vacanciers, et que les Rétais apprécient aussi cette profusion d’évènements, du moins ceux qui ne travaillent pas en non-stop tout l’été, pour subsister l’hiver venu... Curieusement, alors que le tourisme est central à sa vie économique, l’île de Ré était le seul territoire de Charente-Maritime à ne s’être pas structuré autour d’un « office de tourisme de pôle ». La mutualisation des dix offices de tourisme et d’île de Ré Tourisme sera enfin effective dès le 1 er janvier 2016, et la Communauté de Communes entend bien désormais piloter une vraie stratégie touristique, qu’elle maîtrisera, en concertation avec les professionnels. Cette nouvelle dynamique profitera à n’en pas douter tout à la fois aux touristes et au territoire. Concilier le développement des activités primaires et la préservation environnemen- tale représente un autre fort enjeu, le comité « CIGALE » nouvellement créé vient de se réunir à cet effet. L’île de Ré est un terroir généreux, les produits qui en sont issus sont travaillés avec passion par « les gens d’ici », nous vous invitons à les découvrir dans notre cahier « Les Essentielles »… Vibrez tout l’été au rythme de l’actualité et des évènements rétais sur www.realahune.fr 122 ÉDITION DU 8 JUILLET 2015 www.orpiagenceduport.com ÉVALUATION GRATUITE PAR UN PROFESSIONNEL SUR TOUTE L’ILE DE RÉ Une équipe de 7 professionnels de l’immobilier à votre service. 05 46 66 50 00 L’Agence de Ré-férence Contact : ORPI I Solutions Immobilières AGENCE DU PORT Ile de Ré Sur le port - 17630 LA FLOTTE EN RÉ Place des Tilleuls - La Noue - 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ Nathalie Vauchez Chantez tout l’été sur Ré ! Dans le cadre de son développement et pour compléter son équipe rédactionnelle, Ré à la Hune recherche un rédacteur-pigiste, toute l’année. Une bonne connaissance de l’île de Ré du nord au sud, de réelles compétences rédactionnelles et des qualités tout à la fois de curiosité, d’empathie et d’autonomie sont indispensables pour cette fonction rémunérée. Ré à la Hune recherche un Rédacteur-pigiste CONFIDENTIALITé GARANTIE Contact Ré à la Hune : 19 av de Philippsburg BP 43 – 17410 Saint-Martin de Ré Mobile : 06 71 42 87 88 ou [email protected] Ville 26’’ E-TOWN 599 € TTC Cadre Acier 26 Batterie 36V 6,45Ah Moteur 36V 250W Autonomie +30km Réf. VELO A ASSISTANTE ELECTRIQUE ASSEMBLE EN FRANCE PRIX EXCEPTIONNEL 499

Ré à la Hune n° 122

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

Telle la cigale de la fable, l’île de Ré chante et danse tout l’été… mais ne se trouve pas fort dépour-

vue l’hiver venu, tant notre territoire est riche d’initiatives toute l’année. Il est cependant vrai que l’île se met en quatre pour accueillir et divertir les vacanciers, et que les Rétais apprécient aussi cette profusion d’évènements, du moins ceux qui ne travaillent pas

en non-stop tout l’été, pour subsister l’hiver venu...Curieusement, alors que le tourisme est central à sa vie économique, l’île de Ré était le seul territoire de Charente-Maritime à ne s’être pas structuré autour d’un « office de tourisme de pôle ». La mutualisation des dix offices de tourisme et d’île de Ré Tourisme sera enfin effective dès le 1er janvier 2016, et la Communauté de Communes entend bien désormais piloter une vraie stratégie touristique, qu’elle maîtrisera, en concertation avec les professionnels. Cette nouvelle dynamique profitera à n’en pas douter tout à la fois aux touristes et au territoire.

Concilier le développement des activités primaires et la préservation environnemen-tale représente un autre fort enjeu, le comité « CIGALE » nouvellement créé vient de se réunir à cet effet.L’île de Ré est un terroir généreux, les produits qui en sont issus sont travaillés avec passion par « les gens d’ici », nous vous invitons à les découvrir dans notre cahier « Les Essentielles »…Vibrez tout l’été au rythme de l’actualité et des évènements rétais sur www.realahune.fr

122édit ion du

8 juillet 2015

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Nathalie Vauchez

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Dans le cadre de son développement et pour compléter son équipe rédactionnelle, Ré à la Hune recherche un rédacteur-pigiste, toute l’année. Une bonne connaissance de l’île de Ré du nord au sud, de réelles compétences rédactionnelles et des qualités tout à la fois de curiosité, d’empathie et d’autonomie sont indispensables pour cette fonction rémunérée.

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a c t u a l i t é

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Patrice Pozzi, Marie Aguettant, Laurent Kaczmarek, Valérie Erard-Lambert, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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le 25 juin dernier a eu lieu au tribunal administratif de Poitiers l’audience concernant la contestation de la légalité du SCot rétais portée par plusieurs associations environnementales, les « amis de l’île de Ré » en tête, et par plusieurs requérants à titre individuel, dont léon gendre, maire de la flotte.

le Rapporteur public s’est prononcé pour un rejet au fondC o n t e n t i e u x s u r l e s C o t

Le rapporteur public, dans ses conclusions mises en ligne 48 heures avant l’audience comme il

est de coutume, se prononce pour un rejet au fond avec versement par les requérants d’une somme de 2500 € à la Communauté de Communes, au titre des frais irrépétibles.Lors de l’audience, le rapporteur public a rejeté tous les griefs sou-levés par les requérants. Concernant la modification du SCOT après l’en-quête publique (passage de DOO à DOG) reprochée par les requérants, le rapporteur estime que l’économie générale du SCOT n’est pas boule-versée, et qu’une nouvelle enquête publique n’est pas nécessaire. Au sujet de la fameuse transformation de prescriptions en préconisations, celle-ci elle a eu lieu bien avant l’arrêt de la procédure d’élaboration, il n’y a donc pas eu défaut d’information du public, a expliqué le rapporteur. Quant à l’insuffisance du rapport de présentation, elle n’est pas avérée. Le rapporteur rejette également tous les griefs au sujet du rapport et des conclusions du commissaire enquê-teur, estimés insuffisants aux yeux des associations reprochant aussi une période d’enquête inappropriée. Enfin, au sujet du prétendu non-res-pect de la loi littoral, le rapporteur ne voit pas d’irrégularité (le prin-cipe d’équilibre est respecté grâce au ratio des 80/20 et la limitation des extensions d’urbanisation à 23 ha). Le rapporteur a ainsi conclu au rejet de la requête.Maître Lepage, avocate des requé-rants, est intervenue pour insister notamment sur la fragilité de l’île de Ré qui serait mise en danger par les afflux de visiteurs non maitrisés, sur la virtualité des mesures préconisées par le SCOT pour maîtriser l’urbanisa-tion alors que, selon elle, les élus de la CdC ne souhaitent que développer l’urbanisation de l’île et sur le fait que les avis du public n’ont pas été suffisamment pris en compte par la commission d’enquête.Maître Gourvennec (Cabinet LGP), intervenant pour le compte de la Communauté de Communes, a de son côté rappelé que le tribunal admi-nistratif doit juger de la légalité du SCOT et qu’il n’y a pas lieu de porter devant lui un débat politique, que le SCOT porte un projet politique fort, en sanctuarisant 80% du territoire et en limitant les extensions d’urbanisa-tion à 23 ha pour des projets d’intérêt public, et enfin que le public a été largement associé, avec une enquête publique d’un mois et demi (plus lon-gue que l’exigence règlementaire) qui

a recueilli près de 450 observations.Le Juge devrait statuer à la mi-juillet. S’il suivait dans son jugement le rap-porteur public (ce qui est très souvent

le cas) les requérants pourront faire appel auprès de la Cour de Bordeaux, même si l’actuelle révision du SCOT pour mise en conformité avec le

Grenelle 2 de l’environnement et la loi ALUR fait qu’un tel appel n’aurait guère d’intérêt.

Informations recueillies par NV

1 Communauté de Communes de l’Ile de Ré – 18 juin 2015

COLLECTE DES DÉCHETS MÉNAGERS DES PARTICULIERS

PASSAGE A LA HAUTE SAISON A partir du lundi 29 juin 2015

___________________________________________________________________________ La Communauté de Communes de l’Ile de Ré vous informe qu’à compter du lundi 29 juin et jusqu’au dimanche 30 août 2015, les bacs d’ordures ménagères et les bacs jaunes doivent être sortis AVANT 19h suivant le tableau récapitulatif ci-dessous :

DU 29 JUIN AU 30 AOUT

SORTIR VOTRE BAC AVANT 19H

HAUTE SAISON

ORDURES MÉNAGÈRES

EMBALLAGES MÉNAGERS

RECYCLABLES ARS-EN-RÉ, LES PORTES-EN-RÉ, SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES

Mercredi soir et Dimanche soir Mardi soir

LOIX, SAINTE-MARIE-DE-RÉ Lundi soir et vendredi soir Mardi soir

LA COUARDE-SUR-MER Mercredi soir et Dimanche soir Vendredi soir

LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ Lundi soir et jeudi soir Vendredi soir

LA FLOTTE, RIVEDOUX-PLAGE Lundi soir et jeudi soir Mercredi soir

SAINT-MARTIN-DE-RÉ EXTRA MUROS Lundi soir et jeudi soir Mardi soir

SAINT-MARTIN-DE-RÉ INTRA MUROS Mardi soir, jeudi soir, vendredi soir et dimanche soir, Mardi soir

Pour tous renseignements : Service Gestion des Déchets : 05 46 29 01 21 / [email protected]

Communiqué de Presse

Le Coin de la Communauté de Communes

COLLECTE DES DÉCHETS MÉNAGERS DES PARTICULIERS

PASSAGE A LA HAUTE SAISON A partir du lundi 29 juin 2015

___________________________________________________________________________ La Communauté de Communes de l’Ile de Ré vous informe qu’à compter du lundi 29 juin et jusqu’au dimanche 30 août 2015, les bacs d’ordures ménagères et les bacs jaunes doivent être sortis AVANT 19h suivant le tableau récapitulatif ci-dessous :

DU 29 JUIN AU 30 AOUT

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LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ Lundi soir et jeudi soir Vendredi soir

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SAINT-MARTIN-DE-RÉ EXTRA MUROS Lundi soir et jeudi soir Mardi soir

SAINT-MARTIN-DE-RÉ INTRA MUROS Mardi soir, jeudi soir, vendredi soir et dimanche soir, Mardi soir

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PASSAGE A LA HAUTE SAISON A partir du lundi 29 juin 2015

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DU 29 JUIN AU 30 AOUT

SORTIR VOTRE BAC AVANT 19H

HAUTE SAISON

ORDURES MÉNAGÈRES

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RECYCLABLES ARS-EN-RÉ, LES PORTES-EN-RÉ, SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES

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LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ Lundi soir et jeudi soir Vendredi soir

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SAINT-MARTIN-DE-RÉ EXTRA MUROS Lundi soir et jeudi soir Mardi soir

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___________________________________________________________________________ La Communauté de Communes de l’Ile de Ré vous informe qu’à compter du lundi 29 juin et jusqu’au dimanche 30 août 2015, les bacs d’ordures ménagères et les bacs jaunes doivent être sortis AVANT 19h suivant le tableau récapitulatif ci-dessous :

DU 29 JUIN AU 30 AOUT

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a c t u a l i t é

3

« Relire les caractéristiques précises de l’architecture et des paysages rétais »léon gendre vient d’être réélu, le 30 juin dernier, et pour la 7ème fois consécutive, Président du Conseil d’architecture, d’Urbanisme et de l’environnement de la Charente-Maritime (CaUe 17).

A G d u C A u e 1 7

Ancien conseiller général du canton de Saint-Martin, le maire de La Flotte, avec la

confiance de Dominique Bussereau et des membres du conseil d’admi-nistration du CAUE 17, présidera à nouveau pour quatre ans cette association créée à l’initiative du Département dans le cadre de la loi sur l’architecture de 1977. Lors de sa cérémonie des vœux 2015, la dernière de Léon Gendre en tant que conseiller général, Dominique Bussereau avait déjà laissé entendre qu’il solliciterait ce dernier pour pro-longer sa mission au CAUE.

Cohérence et fidélité pour une action sur la durée

Après Michel Fort, le général André Texier et Jean-Louis Léonard, Léon Gendre a pris la présidence du CAUE 17 le 10 juin 1994. Il fut réélu en 1998, 2001, 2004, 2008 et en 2015 pour un septième mandat, sous les applaudissements de ses collègues et membres du Conseil d’Adminis-tration. A l’origine de l’organisation actuelle de l’équipe technique, Léon Gendre a apprécié de travailler avec des directeurs remarquables ; suc-cessivement Jacques Convert, « un artiste et un caractère », Jean-Michel Thibaut, « un directeur remarqua-ble qui a laissé son empreinte, trop tôt disparu » et aujourd’hui Michel Gallice, « diplomate et efficace, entouré d’une équipe brillante de six architectes, deux secrétaires et un archiviste ».

une certaine idée de l’architecture

« L’architecture, c’est la culture du beau, l’homogénéité » pour Léon Gendre, qui assure cette mission départementale de manière tota-lement bénévole, sans indemnité d’aucune sorte et sans frais de déplacement. Sa motivation et son engagement tiennent à l’intérêt qu’il porte aux missions de conseil aux

particuliers et aux collectivités de tout le département que dispense le CAUE 17.« Un bon POS, aujourd’hui un PLU bien préparé, constitue une démar-che préventive garante d’une bonne urbanisation. Trop de maires font encore du curatif, et notre équipe est là pour les accompagner dans leurs réflexions, dans l’examen des permis de construire...». Des démarches sensibles qui soulèvent souvent de la contestation : « Trop de contestations tuent les beaux projets, mais il vaut mieux associer les requérants pour faire aboutir un programme ». Philosophe ou réaliste (?) le Président, dont les exigences et le goût des belles réalisations font partie de sa personnalité.

des missions d’intérêt public

Chaque architecte conseil du CAUE intervient dans un secteur géogra-phique défini. Françoise Forget est ainsi très présente et active sur l’île de Ré. « Ses conseils sont précieux pour la préservation de l’identité rétaise » remarque Léon Gendre. « Le territoire de l’île de Ré est un espace fragile où villages tradition-nels et milieu naturel entretiennent

depuis toujours des relations délica-tes et sensibles. Ces valeurs essen-tielles ont porté la renommée de l’île. Elles demeurent aujourd’hui encore en danger par la pression de l’urbanisme, les enjeux économiques et l’importation sur l’île de modèles, d’images et de matériaux totalement étrangers à notre identité insulaire. Ces dérives ne doivent pas détruire à tout jamais ce qui a forgé l’île de Ré. Le C.A.U.E. 17 nous propose de relire les caractéristiques précises de l’architecture et des paysages rétais, de renouer le lien affectif avec notre environnement, de devenir à son tour le messager de ces équilibres si fragiles qu’ils exigent de la part de chacun de nous la plus grande vigilance ».

En préface de la plaquette île de Ré éditée par le CAUE 17, Lionel Quillet écrit aussi : « L’île de Ré est à plus d’un titre un territoire exceptionnel, dont nous mesurons tous chaque jour la singularité, la richesse et la fragilité. Si chacune des dix com-munes de l’île est unique par son histoire, son identité et son patri-moine, l’ensemble du territoire insulaire se distingue par une archi-tecture traditionnelle harmonieuse,

caractérisée par sa grande simplicité et sa régularité. Elément déterminant de l’identité insulaire, le bâti rétais forme un patrimoine unique qu’il convient de préserver. La Communauté de Communes poursuit son engagement en faveur de la protection et de la valo-risation des patrimoines, et souhaite fournir aux usagers un outil indispen-sable au maintien et à la préservation de la qualité de l’architecture tradition-nelle rétaise ».

Par ses conseil architectu-raux et ses actions de for-mation des élus, le CAUE17

œuvre pour la conservation de notre identité architecturale, en relation avec des décisionnaires sensibilisés et à l’écoute, pour que l’île de Ré reste toujours « la belle adorée » que chantait Claude Nougaro.

Michel Lardeux

Ouvrage« la Flotte en fêtes » léon Gendre présentera et dédicacera, en avant-première, le jeudi 9 juillet à 18h30 à la Galerie Sénac de Meilhan, à la Flotte, l’ouvrage intitulé « La Flotte en fêtes » qu’il a réalisé en collaboration avec François Blanchard, édité aux nouvelles éditions Bordessoules.l’ouvrage sera ensuite disponible en librairie à partir du 14 juillet.

NV

Léon Gendre aux côtés de Michel Gallice, à droite, et de Luc Girard et Jean-Claude Doré, à gauche.

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Page 4: Ré à la Hune n° 122

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a c t u a l i t é

Il n’empêche, depuis quatre mois le tonnage des gros producteurs a grimpé de + 49 %, tandis que dans

le même temps les ordures ménagè-res des particuliers baissaient, entraî-nant une économie très importante pour la collectivité et une plus grande équité. De son côté le tonnage du verre collecté a progressé de 20 % ce qui est un bon début, car si le seul verre disparaissait totalement des poubelles, l’objectif de baisse de 20 % des volumes d’ordures ménagères à l’horizon 2020 serait atteint.

Les points d’apport volontaire renforcés

« Si ces premières tendances se confirment, nous pourrions baisser d’un point voire d’un point et demi la taxe d’enlèvement des ordures

ménagères (TEOM) dès 2016 » ont pré-cisé le président de la CdC et le vice-président, Patrick Rayton lors de la présentation des nouveaux points d’apport volon-taire, éléments clé du nouveau dispositif.En effet, afin de compenser l a réduction du nom-bre de ramassages, la Communauté de Communes pro-pose des solutions complémentaires parmi lesquelles dix

tournées supplémentaires pour les pics de fréquentation et l’installation de onze nouvelles colonnes enterrées sur des points d’apport volontaire, notamment pour les ordures ména-gères, dont sept l’ont été avant la saison et quatre le seront d’ici la fin de l’année (lire l’encadré). Et elle met le paquet sur l’information de tous les résidents avec une nouvelle distribu-tion de flyers d’information qui a eu lieu ce début juillet dans toutes les boîtes aux lettres indiquant commune par commune les horaires de sortie des bacs et la localisation des points d’apport volontaires.Pour les particuliers, les bacs jaunes actuels dont la contenance ne corres-pond pas aux besoins du foyer peu-vent dès à présent être remplacés par un conteneur plus grand (900 ont été

distribués entre mars et juin), en en faisant la demande auprès du service de gestion des déchets*, tandis que tous les bacs seront changés sur six mois à partir d’août et intégreront des puces (19 000 bacs au total) qui permettront à terme que chacun paie une part des frais fixes mais aussi une part variable liée à son tonnage, ce qui devrait être fortement incitatif à un meilleur tri et à une baisse des ordures de chacun.Par ailleurs, sept tournées spécifiques, payantes, sont proposées entre le 29 juin et le 30 août aux « gros produc-teurs » qui en font la demande.

une sensibilisation nécessaire de chacun

Plusieurs opérations de sensibili-sation sont programmées par la Communauté de Communes et la Coved afin d’inciter chacun à plus de participation et de responsabi-lité dans la gestion de ses ordures ménagères, et ainsi contribuer à l’ob-jectif environnemental. Anticiper la pesée embarquée des poubelles des particuliers dès 2020 est tout aussi nécessaire. Des opérations de com-munication pédagogique autour des consignes de tri - amenées à évoluer considérablement dans les prochaines années - sont prévues à l’automne. L’île de Ré n’est pas mauvais élève en la matière avec un taux de refus de tri de 13 % hors saison et de 20 % en saison, là où des territoires touristi-ques sont entre 20 et 25 % mais des progrès doivent encore être faits. Et les clientèles touristiques issues des zones urbaines doivent s’adapter à

un territoire rural...D’autres axes tels les composteurs individuels dont le nombre est déjà très encourageant sur l’île de Ré, la mise en place des bacs de tri d’huî-tres, puis de palourdes, la récupéra-tion des palettes ou encore des pneus usagés… sont autant de solutions apportées pour responsabiliser tout un chacun et à terme parvenir à l’ob-jectif de – 25 % d’ordures à horizon 2025. Lionel Quillet a aussi laissé entendre qu’il préparait une surprise d’ici à la fin de l’année.

Nathalie Vauchez

* Service de gestion des déchets de la Communauté de Communes tél : 05 46 29 01 21

Une offre optimisée, une responsabilisation de chacun, des impôts en moins !on le sait la mise en place du nouveau marché de gestion des déchets ménagers, intégrant une optimisation du rapport qualité de service/coût, a fait grincer quelques dents, tant il est vrai que « les gens ont une relation très affective à leurs poubelles ! » dixit lionel Quillet.

G e s t i o n d e s d é C h e t s

Lionel Quillet, Jean-Jacques Blanc, Patrick Rayton, Jean-Louis Olivier et Francis Gousseau inaugurent les bornes

d’apport volontaire qui viennent d’être installées devant la déchèterie de Saint-Clément.

les points d’apport volontaire déjà en place :

rivedoux : Chemin des douvesLe Bois : avenue du pas des bœufs et raise maritaiseLa Couarde : Rue thomazeauSt Martin : Rue du Rempart et arrêt Cognacq jay (av de la Plage)Sainte-Marie : les petits clousLoix : Route du Pertuisars/Saint-Clément : Route de St-ClémentLes Portes : Route du BatardeauLa Flotte/Sainte-Marie : à côté du stade de foot

Quatre points supplémentaires sont prévus d’ici fin 2015 à la Couarde, le Bois, Sainte-Marie et Rivedoux-Plage.

Lundi 6 ju i l l e t , Domin ique Bussereau, Président du Conseil Départemental de Charente

Maritime a convoqué la presse pour s’exprimer à propos de déclarations annonçant l’enterrement du projet d’autoroute A831 qui devait relier Rochefort à Fontenay-le-Comte. En effet, le député socialiste Hugues Fourage affirme que le Président de la République refuse de prolonger la déclaration d’utilité publique de l’autoroute, qui expire le 12 juillet. Dominique Bussereau sou-tient n’avoir reçu aucune déclara-tion officielle, gouvernementale ou préfectorale. Or, il rappelle que le Premier ministre Manuel Valls lui a adressé le 27 février un courrier qui annonçait que le gouvernement soumettrait « prochainement » au Conseil d’Etat un décret portant sur

cette prorogation. Pour le Président du Conseil départemental, si l’auto-route est abandonnée, c’est que le Premier ministre a « menti » et n’a pas su se faire obéir du gouverne-ment. Il soutient que Ségolène Royal « s’est mise en travers du projet contre l’avis du Premier ministre ».

un plan B

Pour lui, si elle est avérée, la décision entraînera une « glaciation des rela-tions avec l’Etat, jusqu’en 2017 » (hormis sur la question du Parc Naturel Marin) et le Département ne participera plus aux visites minis-térielles. Il demandera un dédom-magement de l’Etat pour du foncier acquis à la demande de ce dernier et la révision du récent contrat de plan Etat-Région pour la partie fer-roviaire avec davantage de moyens sur La Rochelle - La Roche sur Yon et la desserte du Grand Port Maritime. Il intensifiera aussi l’effort sur l’itiné-raire empruntant le Pont du Brault à Charron et ajoute : « nous ferons la déviation de Marans » « sans perdre une minute », même si « écologi-quement, c’est très compliqué ». Par ailleurs, Dominique Bussereau

demandera aux candidats aux élec-tions régionales Alain Rousset et Virginie Calmels de prendre position par écrit et en appellera au candidat de la droite à la Présidentielle.Le maire de La Rochelle Jean-François Fountaine, et le député Olivier Falorni, ont également exprimé vivement leur opposition à la décision. Ce dernier affirme que le projet était écologiquement « exemplaire ».Rappelons que l’enclavement de La Rochelle concerne également le fer-roviaire. Selon les propositions du médiateur Jean Auroux, la ville se contentera d’une seule desserte TGV rapide par jour (sans arrêt à Poitiers), alors que les élus en récla-maient 4.

Laurent Kaczmarek

Dominique Bussereau s’est montré combatif.

dominique Bussereau réagit à l’enterrement annoncé de l’autoroute a831

i n f r A s t r u C t u r e A u t o r o u t i è r e

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a c t u a l i t é

5

La loi « NOTRE » attendue au pre-mier semestre 2016 devrait ren-dre la compétence touristique

obligatoire au niveau des intercom-munalités. En outre, la Communauté de Communes s’est lancée dans un processus de mutualisation (lire sur www.realahune.fr) : le tourisme représente un volet fondamental de celle-ci.Une direction « Tourisme et écono-mie » a ainsi été créée début janvier 2015 au sein de la Communauté de Communes de l’île de Ré, avec à sa tête Guillaume Barny chargé notam-ment de préparer puis de mettre en route le transfert de la compétence tourisme au niveau communautaire, avec en toile de fond la perception de la taxe de séjour et la création d’un office de tourisme de pôle.

une mutualisation des 10 offices de tourisme

et d’île de ré tourisme

Les offices de tourisme communaux et île de Ré Tourisme fusionneront dès le 1er janvier 2016 en une seule et même structure. Cette petite révo-lution a déjà été amorcée dès le pre-mier semestre 2015 avec la volonté

première de créer ou recréer des liens entre tous ces acteurs du tourisme et de mener une réflexion de fond concertée. Ainsi, si la promo-tion du territoire constitue déjà une compétence (obli-gatoire) de la CdC qu’elle délègue depuis des années à île de Ré Tourisme via une convention d’objectifs et une subvention (165 K€ ces dernières an-nées), les compé-tences d’accueil et d’animations sont jusqu’ici assurées

par les offices de tourisme. L’idée qui se profile est de maintenir l’organi-sation des animations dans chacune des 10 communes qui s’organiseront comme elles l’entendent autour des comités des fêtes ou autres structures associatives, tandis que l’ensemble de l’accueil sera transféré à l’office de pôle.

redéployer différemment les moyens humains

et financiers

Les 36 salariés des dix offices de tou-risme et d’île de Ré Tourisme pourront trouver leur place dans la nouvelle organisation et seront rattachés à la Communauté de Communes.Ce transfert se fera dans le cadre d’une neutralité financière, toutes les collectivités devant s’y retrouver une fois les charges et les recettes transférées. L’instauration d’une taxe de séjour unique et harmonisée constitue un enjeu important, tout comme l’optimisation de sa collecte. Le classement en station touristique, qui concerne sept communes de l’île de Ré, imposera désormais à ces sta-tions de s’adosser sur un office de tourisme de catégorie 1. Or passer

de catégorie 2 en catégorie 1 coûte environ 100 000 euros par an avec de fortes contraintes à la clé, ce qui représenterait 700 000 euros pour l’île de Ré. L’office de Pôle permettra d’importantes économies et les com-munes s’y retrouveront avec l’attribu-tion de compensation.Les offices de tourisme représentent 1,1 million d’euros alloués au tou-risme et île de Ré Tourisme approche 2,5 millions d’euros, sans oublier l’ensemble des investissements et dépenses de fonctionnement en faveur du réseau des pistes cyclables, de la protection de l’environnement ou pour un transport efficient et éco-logique via l’écotaxe engagés par la Communauté de Communes et qui profitent directement à l’attractivité touristique de l’île.Le projet en cours de mutualisation permettra de rassembler tous les moyens, d’optimiser les frais dits « de structure » et globalement de redé-ployer avec plus d’efficience les bud-gets déjà affectés au tourisme mais très saupoudrés dans certains cas.

Les professionnels associés à la réflexion stratégique

Déployer une nouvelle communica-tion et un message clarifié sur l’île de Ré, en concertation avec les profes-sionnels, organiser une vraie cellule de tourisme numérique, aujourd’hui limitée à une personne alors qu’il s’agit d’une composante essentielle de toute stratégie touristique et sui-vre - grâce aux outils numériques et réseaux sociaux - les touristes avant, pendant et après leur séjour rétais, structurer et promouvoir le tourisme de groupe qui recèle un vrai potentiel sur les « ailes de sai-son », s’affirmer sur les cinq pôles d’excellence touristique promus par le Gouvernement comme par exem-ple le « Slow Tourisme », ou le label France Station Nautique, mener des actions fortes en faveur du recrute-ment, de la formation et du logement des saisonniers, fidéliser la clientèle mais aussi veiller à un positionnement

qualité/prix de la destination île de Ré cohérents sont autant d’axes de travail de la CdC.Une réflexion de fond est ainsi menée dans la concertation via une cellule de suivi composée d’une quarantaine de professionnels représentatifs de tous les secteurs d’activités touristiques et des ateliers thématiques auxquels se sont inscrits tous les acteurs du tou-risme le souhaitant. Elle débouchera sur des propositions d’orientations stratégiques début septembre 2015 et le conseil communautaire de la ren-trée aura à délibérer tout à la fois sur la centralisation de la taxe de séjour et les attributions compensatoires, sur le transfert de compétence et sur la créa-tion d’un office de tourisme de pôle.

Quel statut juridique ?

Le statut de ce dernier devra aussi être décidé, entre plusieurs alterna-tives envisagées : un office de pôle public intégrant directement la CdC, une délégation à une association ou encore à un SPL à actionnariat uniquement public. Quel que soit le schéma juridique retenu, la CdC gar-dera l’entière maîtrise de sa stratégie touristique.Des réflexions seront à mener avec « La Rochelle Evènements » dont la nouvelle compétence tourisme est en cours de structuration, tout comme avec Charente-Maritime Tourisme en matière notamment d’observatoire et de développement touristique.La nouvelle structure sera en place au 1er janvier 2016, puis la nouvelle organisation des équipes et la stra-tégie définie seront progressivement déployées sur l’année 2016 afin que pour la saison 2017 cette nouvelle dynamique de projet soit totalement opérationnelle et bénéficie pleine-ment à la clientèle touristique et au territoire. Il s’agit là d’un volet fondamental de la mutualisation qu’est en train de mettre en place la Communauté de Communes (lire nos précédentes éditions).

Nathalie Vauchez

Un office de tourisme de pôle « île de Ré » va voir le jourtandis que 7 territoires sur 10 en france ont déjà structuré une compétence tourisme intercommunale, l’île de Ré est le seul territoire de Charente-Maritime non mutualisé, alors même que la « destination île de Ré » a tout son sens.

t o u r i s m e

Guillaume Barny a rencontré dès son arrivée l’ensemble des 36 salariés des offices de tourisme et nombre de professionnels

du tourisme rétais.

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a c t u a l i t é

les services de l’etat mobilisés pour la sécurité de tous« O P é R a t i O n i n t e R M i n i S t é R i e L L e v a C a n C e S » e n C h A r e n t e - m A r i t i m e

Classé 3ème département touristique en terme de nuités, la Charente-Maritime a mis en place cette année encore, « l’opération interministérielle Vacances » pour valoriser sa position touristique en veillant aux personnes et aux biens.

Béatrice Abovillier, préfète de la Charente-Maritime, en présence d’Isabelle Pagenelle,

procureure de la République du tribunal de grande instance de La Rochelle, du Lieutenant-Colonel Drouet, commandant en second du groupement de la gendarmerie, du commissaire Legouestre, directeur départemental de la sécurité publi-que, de Raynald Vallée, directeur départemental des territoires et de la mer et de plusieurs représentants des services de l’Etat, a tenu à expo-ser dans un premier temps, avec l’Etat Major de Sécurité (EMS), la situation générale du département en soulignant un bilan contrasté pour la sécurité des biens et des personnes tout en relevant une délinquance générale en baisse pour ces cinq derniers mois. Celui de l’accidentologie est lui aussi en très légère baisse mais avec un taux d’accidents mortels (44%) souvent dû à l’emprise d’alcool et/ou de stu-péfiants encore très élevé.

Quant à la procureure, Isabelle Pagenelle, elle a tenu à féliciter les forces de l’ordre pour leur grande vigilance qui a permis la diminution des IRAS (infractions révélées par l’action des services) sur ces cinq premiers mois de l’année et assure que des mesures de sécurité rou-tière et des contrôles plus larges sont mis en place pour rechercher les stupéfiants, qui, selon elle, cumulés à l’alcool restent le fléau de cette délinquance routière et à la personne. « La chasse aux armes à feu » est également sa priorité pour éviter les drames comme des faits récents l’ont encore prouvé. Tous les dispositifs pour renfor-cer la protection des personnes et de leurs biens bénéficient de 503 fonctionnaires répartis sur les cir-conscriptions de La Rochelle, de Saintes, de Rochefort et de Royan avec un pourcentage de policiers et de militaires augmenté pour ce nouvel été. Et qui dit saison estivale, dit OIV,

soit « Opération Interministérielle Vacances ».

une organisation concertée entre les services de l’etat

Madame la préfète, avec les repré-sentants des services concernés, a pu ensuite, exposer l’organisation mise en place pour assurer au mieux cette OIV. Une opération sous l’auto-rité de la préfecture, avec un travail de concertation entre les services de l’Etat liés aux territoires, à la mer, à la cohésion sociale, à la gendar-merie, à la police, à la douane et aux affaires maritimes. Etaient pré-sents, les principaux représentants locaux, la DDCS, direction dépar-tementale de la cohésion sociale, la DDPP, direction départementale de la protection des populations, la DDTM, direction départementale des territoires et l’ARS, l’agence régio-nale de santé. Une opération destinée à veiller, le temps de la saison estivale, à la sécurité des personnes, des biens, à la qualité et à la sécurité des pro-duits et prestations offerts sur le département.

un gros renfort saisonnier

La Charente-Maritime est un dépar-tement touristique qui implique un gros renfort saisonnier pour veiller à tout cela, son littoral et ses plages ajoutent des zones par-ticulières de surveillance. Le Service Départemental d’incendie et de Secours (SDIS) fait partie des ren-forts qui surveillent les plages et les feux de forêts, il a recruté pas moins de 300 sapeurs-pompiers volontaires saisonniers surveillants de plage.

D’Ars en Ré à Meschers dans le sud du département, des collectivités ont mis à disposition des locaux pour ouvrir des « unités de cir-constances », que sont les postes provisoires qui assurent la sécurité renforcée. Durant cette période estivale, l’une d’elle sera ajoutée et positionnée sur la base aérienne de

Rochefort avec un hélico. Comme les années précédentes, un poste de sécurité équestre sera présent à Saint-Martin-de-Ré, dont deux gar-des républicains et leurs chevaux arriveront le lendemain du 14 juillet, défilé oblige, mentionne monsieur Breteché, directeur de cabinet.

Les nouvelles formes de consommation touristique

appellent encadrement et contrôles

Le nouveau directeur de la DDPP, monsieur Jean-Luc Ambroise, expli-que que la saison touristique et les nouvelles formes de consommation touristiques imposent de la préven-tion, de la surveillance mais aussi des contrôles, de l’accompagnement et de l’encadrement. Les services concernés associent leurs compé-tences chacun dans leurs registres et durant tout l’été, du 15 juin au 15 septembre, ils veilleront aux biens et aux personnes, à la qualité, à la sécurité des produits et aux presta-tions proposés. Comme tous les ans, des contrôles rigoureux seront effec-tués dans les lieux accueillants les enfants où la vigilance sera accrue sur les pratiques et activités sporti-ves proposées. Dans le département, le contrôle des équipements se fera plus précisément sur les bombes

pour l’équitation, les gilets de sau-vetages ou les accessoires, telle la conformité des lunettes solaires. Rien ne sera épargné, l’Opération Interministérielle Vacances se veut rigoureuse pour la sécurité et le bien-être du vacancier et de toutes les personnes vivant en Charente-Maritime.

Les services sanitaires visiteront les restaurants, les hôtels, les bars, les commerces, etc, la DDPP annonce qu’une « attention particulière » sera portée sur les échanges de biens entre particuliers, via les sites internet hébergeurs des annonces où ils vérifieront les conditions de location et leurs tarifs. Les héberge-ments de type yourtes, cabanes dans les arbres ne seront pas épargnés. Ces contrôles constituent, selon la préfète, « une réelle protection des usagers et des consommateurs dans notre département et favorise une bonne image de celui-ci ».

Faut-il rappeler que l’année pas-sée la Charente-Maritime était en seconde position du classement des départements touristiques en nuités et que très certainement, si l’opération OIV est bien menée cette année, cela pourrait lui permettre de la retrouver.

Valérie Erard-Lambert

L’opération interministérielle vacances mobilise tous les services de l’etat.

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons

fumés, assiettes de fromages

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a c t u a l i t é

7

Concilier développement agricole et préservation environnementale, un fort enjeu politique

C o m i t e « C i G a L e »

Concilier les activités primaires et la préservation des espèces et des milieux naturels patrimoniaux, anticiper les difficultés et conflits potentiels, constituent des enjeux forts du territoire. ainsi lionel Quillet a-t-il créé un Comité de gestion de l’agriculture et de l’environnement (Cigale), qui s’est réuni une première fois le 30 juin 2015.

La Communauté de Communes, les maires, les propriétaires institu-tionnels (Conservatoire du Littoral,

Conseil départemental, Office National des Forêts), les associations de pro-tection de l’environnement (LPO, Nature Environnement 17, Ré Nature Environnement), les représentants des activités primaires (Chambre d’Agri-culture, Uniré, GDAD, Coopérative des Sauniers, Association des Sauniers indépendants, Comité Régional Conchylicole), la Fédération des chas-seurs de Charente-Maritime et les ser-vices de l’Etat (DREAL et DDTM) ont pu débattre et réfléchir à un dévelop-pement des activités primaires har-monieux et respectueux des espaces naturels et de leur biodiversité.

un diagnostic agricole exhaustif

Dans le cadre de la révision du Schéma de Cohérence territorial de l’île de Ré, la Communauté de Communes de l’île de Ré a confié à la Chambre d’Agriculture de Charente-Maritime la réalisation d’un diagnostic de l’agriculture rétaise. Elaboré à partir d’entretiens avec chaque exploitant, y compris les sauniers, ce diagnostic traite des aspects socio-économiques (nombre d’exploitations, d’emplois, type et surface des productions), de l’occupation de sols avec cartogra-phie à l’appui y compris des friches,

des usages et productions, du devenir des filières avec les projets de trans-mission ou d’installation et enfin des difficultés pressenties tels les conflits d’usage et solutions à envisager. Le second volet de ce diagnostic comporte un projet pour le maintien d’une agriculture rétaise dynamique et durable, en ciblant les enjeux et perspectives. Remis en juin 2015 aux élus rétais, le rapport définitif et les couches cartographiques définitives ont été restitués aux agriculteurs et aux sauniers, afin d’en valider les conclusions. Ce diagnostic met en évidence les besoins de développement des agriculteurs et des sauniers, tandis que les inventaires de la flore, de la faune et des habitats naturels réali-sés en 2014 ont permis de leur côté de connaître les espèces et habitats patrimoniaux dont la préservation présente un enjeu fort et comportent des préconisations de gestion.

« Croiser les cartes des besoins agricoles et des

habitats naturels »« Lors de la première réunion du CIGALE les professionnels ont évalué leurs besoins d’extension à 200 hec-tares en pommes de terre et vignes essentiellement, ce qui semble pos-sible mais nécessite de cartographier un zonage parcellaire afin d’antici-per les éventuels conflits d’usage, problèmes d’irrigation, besoins de bâtiments afférents aux activités… La problématique est la même pour les zones humides, où les cartes existan-tes des activités des sauniers et des ostréiculteurs doivent être actuali-sées » explique Lionel Quillet.« La Chambre d’Agriculture doit ainsi préparer pour septembre, dans le cadre du diagnostic SCOT, la carte des demandes de tous les agriculteurs et une proposition d’extension des périmètres de travail.Celle-ci sera « superposée » à la carte détaillée des habitats naturels de l’île de Ré réalisée dans le cadre de l’in-ventaire. Le croisement de ces deux cartographies permettra de valider les possibilités d’extension des activités agricoles. Un plan de gestion parcelle par parcelle sera ainsi élaboré dans les prochains mois ». « L’extension du boisement, hété-roclite, notamment sur le triangle Sainte-Marie-La Flotte-Le Bois, est en

train de changer la typologie environ-nementale de l’île de Ré, il faut gérer cela tout comme les friches… Par exemple, il y a de grosses demandes sur Sainte-Marie. On voit bien l’impor-tance de l’intervention publique dans la gestion des activités agricoles de l’île de Ré, au regard de l’écotaxe, des POS, su SCOT, de la gestion des espa-ces naturels sensibles. Je comprends toutes les demandes, il y a de la place pour chacune, il faut simplement que nous les accompagnions ».Le prochain comité CIGALE se réunira en octobre tandis que la Communauté de Communes entend poursuivre dans la concertation sa politique d’aménagement du territoire, dans le cadre de la révision du SCOT.

Nathalie Vauchez

Lionel Quillet vient d’être élu vice-président du « Conseil des Rivages » (présidé par Renaud Lagrave, vice-prési-dent du Conseil Régional Aquitaine), qui est la composante Centre Atlantique du Conservatoire du Littoral, et siégera ainsi au Conseil d’Administration du Conservatoire du Littoral à Paris. Il est également candidat à la présidence du Parc Naturel Marin, face à trois poids lourds politiques de Charente-Maritime : Jean-Louis Léonard (maire de Chatelaillon, ex député), Jean-Pierre Tallieu (président de la CARA), Didier Quentin (député-maire de Royan)et au Député-Maire Philippe Plisson égale-ment président de la CdC de l’Estuaire.

Samedi 4 juillet, le Maire du Bois-Plage, Jean-Pierre Gaillard, entouré de Marlyse Palito, 1ère

adjointe et présidente de l’office de tourisme, de plusieurs élus, et des membres de l’île de Ré Photo club a convié les Boitais à découvrir la nou-velle décoration du hall de la salle des sports, mise en scène par île de Ré Photo club et a lancé la saison estivale.La municipalité, l’office de tourisme et les nombreuses associations très actives de la commune ont en effet concocté comme chaque année un programme d’animations estivales très dense (lire notre article sur www.realahune.fr) : citons parmi moult évènements et animations les activités

Zumba proposées par la commune tous les jeudis du 9 juillet au 20 août et la zumba party le 26 juillet et le 16 août au soir, le spectacle cabaret du Foyer des Jeunes les Zinzin’s le 12 juillet, les retraites aux flambeaux et feux d’artifice des 14 juillet et 14 août, précédés des incontournables soirées moules-frites du Ré Handball Club, le concours des châteaux de sable le 17 juillet, les stages de cirque du Foyer des 20 au 24 juillet et 10 au 14 août, le show souvenir Claude François le 23 juillet, les Jeux Oubliés le 29 juillet et le 19 août, la course pédestre Les foulées Ré’thaises le 2 août, le célèbre salon l’île aux Livres qui se déroulera cette année sur trois jours les 7, 8 et 9 août, le Méga loto du Ré handball club le 12 août, ou encore le Music show soleil du Comité d’animation le 18 août…Cette année la municipalité a embelli encore la commune, a mis en place des éclairages pour les 4è et 5è cours de tennis du Gros Jonc, aménagé l’ar-rière-plage des Gollandières, tandis qu’en 2016 et 2017 ce seront respec-tivement celles du Petit Sergent et du Gros Jonc qui seront améliorées.

Afin d’apporter une touche de convi-vialité et valoriser les associations de la commune, le hall de la salle des sports a été décoré par de magnifi-ques photos d’activités associatives. Vivre bien ensemble toute l’année et bien accueillir les touristes est essen-tiel pour tous.Richard Merlet, président d’île de Ré Photo club, dont l’exposition annuelle se tient au Bois-Plage durant 15 jours jusqu’au 12 juillet, a dévoilé sous les applaudissements nourris les photos des lauréats du concours de jeunes photographes du Collège, étonnantes de maturité et de talent (à découvrir sur www.realahune.fr).

Nathalie Vauchez

La municipalité et l’office de tourisme du Bois-Plage ont lancé la saison estivale 2015,

avec le concours d’île de Ré photo club.

Loisirs...détente...culture...découverte... !

Animations estivales

2015Vivre bien ensemble, toute l’annéel A n C e m e n t s A i s o n e s t i v A l e – B o i s - P l A G e e n r é

La nouvelle décoration du hall de la salle des sports a été mise en scène par île de

Ré photo club.

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a c t u a l i t é

Une association à la compé-tence reconnue, qui déve-loppe aussi ses activités

au service des collectivités et qui devrait élargir son champ d’action pour répondre aux besoins des pro-priétaires, dans le cadre du canton unique de l’île de Ré.

Les marais, un lieu de vie au rôle écologique majeur

Les marais rétais d’Ars-en-Ré abritent de nombreuses activités profession-nelles : saliculture, pisciculture et ostréiculture, sans oublier les marais de loisirs hérités d’une longue tradi-tion familiale qui aujourd’hui permet-tent à leurs heureux propriétaires d’y élever des crevettes royales ou des dorades pour leur consommation personnelle ou le plaisir de leurs amis. 223 propriétaires adhérents bénéfi-cient sur 582 ha de marais, des ser-vices et prestations de l’AEMA pour l’entretien de leur marais : création de passage, curage, terrassement divers, entretien des prises d’eau, gestion de l’espace, arrachage de plantes envahissantes... qui néces-sitent des compétences spécifiques et une coordination avec d’autres usagers du marais. Un travail qui ne

se limite pas aux particuliers puisque la Communauté de Communes et les mairies font souvent appel aux moyens techniques de l’AEMA, qui intervient entre autres dans le cadre du Contrat Territorial des Milieux Aquatiques (CTMA) signé avec la CdC, pour gérer l’hydraulique des marais.

extension du périmètre syndical : la procédure est lancée

Historiquement développé autour de trois secteurs : la Fabrique, les Herbiers, et le Torse, le périmètre syndical de l’AEMA devrait s’éten-dre à tous les marais rétais pour répondre à la fois aux demandes exprimées par des propriétaires et par la Communauté de Communes. La procédure de consultation des propriétaires de marais porterait aussi sur les 426 propriétaires non adhérents qui possèdent 996 ha de marais. Benjamin Courtadon, le directeur, est épaulé dans cette démarche compliquée par le travail remarquable de Mehdi Barriaux, applaudi par l’assistance et encou-ragé par Lionel Quillet qui proposa le soutien technique des services de la CdC selon les besoins.Pour boire et déboire, ou protéger

les marais d’une éventuelle pol-lution maritime, la gestion des systèmes hydrauliques des marais nécessite l’entretien ou la création d’ouvrages collectifs. Autre intérêt collectif de l’intervention de l’AEMA : les marais agissent comme des éponges en cas de submersion et sont un élément de sécurité pour l’île de Ré. Il est donc important que l’ensemble des marais soit entretenu, ce que permettrait la procédure d’extension du périmè-tre syndical de l’AEMA.

des activités en plein développement

Avec des moyens techniques adap-tés pour travailler dans les marais et respecter un environnement fra-gile, l’équipe de l’AEMA est inter-venue sur de multiples chantiers qui vont de la réfection de prises d’eau, au modelage de nouveaux bassins, en passant par la remise en état de marais, le curage de che-naux, de ports, l’enlèvement d’al-gues vertes (800 tonnes en 2014 et déjà 400 tonnes en 2015) etc... Le diaporama commenté par Benjamin Courtadon témoignait de la technicité et du professionnalisme

atteint par l’équipe AEMA. Avec un chiffre d’affaires 2014 de 713 000 euros, en augmentation de 4,2 %, abondé à 70,5 % par des travaux institutionnels, et une gestion des investissements très suivie, l’AEMA est une entreprise stable, perfor-mante, d’intérêt général, au bud-get équilibré. Le résultat de clôture est porté - après intégration des résultats précédents - à 225 744 euros. Le budget 2015 est voté en équilibre à 746 550 euros.Rapports moraux, budget, délibé-ration, renouvellement du Conseil d’administration furent votés à l’unanimité. Jean-Bernard Ansoud affirmait en conclusion de son rap-port moral que « l’AEMA poursuit toujours et améliore sans cesse ses actions, reste en symbiose avec la politique du Président de la CdC et des dix maires composant la Communauté de Communes. Ceci afin de se rapprocher d’une excel-lence environnementale indispen-sable dans un milieu si fragile et remarquable en site NATURA 2000, labellisé RAMSAR dans le respect de l’identité de notre île de Ré. »

Michel Lardeux

l’association syndicale autorisée des etangs et Marais d’ars, tenait son assemblée générale ordinaire le 26 juin à ars-en-Ré devant les propriétaires de marais, dont elle défend les intérêts.

La pelle amphibie Zarafa, lors de la fête des 40 ans de l’aeMa, en septembre 2013.

activités en hausse et extension du périmètre syndical à l’ordre du jour

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ils portent haut les couleurs sportives rétaises8 è m e é d i t i o n d e s t r o P h é e s s P o r t i f s r é t A i s

Initiée par Christian Bourgne, ancien maire des Portes et actuel Président du Comité Départemental

Olympique et Sportif, cette édition 2015 distinguait vendredi 3 juillet en salle du conseil communautaire les meilleurs sportifs rétais. Terre de sportifs, l’île de Ré excelle dans de nombreuses disciplines. Nos cham-pions montent sur les plus hautes marches des podiums, en France, en Europe et dans le monde.Remarqués pour leur performance, leur engagement et leur action, par un jury composé de Clément Wallerand pour la CdC, Emmanuel Legas pour le Phare de Ré, Sébastien Lamit pour le magasin Ré Sport, et Michel Lardeux pour Ré à la Hune, sportifs, entraîneurs, dirigeants ou équipes étaient distinguées dans différentes disciplines et catégories pour recevoir les trophées entraî-neurs, espoirs jeunes, collectifs, col-lectifs jeunes, de l’organisation et de l’engagement sportif.

raphaël mathé, ré flyng oysters, coup de cœur ré à la Hune

La rédaction de Ré à la Hune a décerné son coup de cœur à Raphaël Mathé, fondateur et entraîneur du

Ré Flying Oysters, club d’ultimate frisbee. Le fris-bee est un sport collectif mixte qui porte des valeurs de fair-play incomparables, avec l’originalité de l’auto-arbitrage et du débriefing collectif (la ronde) en fin de partie. Ce sport se joue sur différentes surfaces : herbe, sable et en salle. Le but du jeu est de faire pro-gresser le disque par un jeu de passes successives, sans courir ni marcher avec le frisbee en main, jusqu’à la dernière passe qui sera réceptionnée dans l’en-but adverse. Né aux États-Unis dans les années 1960, ce sport se développe progressivement en France et compte aujourd’hui 2940 licenciés (75 clubs).

C’est en rencontrant à la Fiancée du Pirate un joueur pionnier de l’Ultimate, Damien Delbecque, aujourd’hui joueur de l’équipe de Chamonix, que Raphaël choisit de prendre pour son sujet de mémoire d’éducateur sportif la création d’un club d’ultimate frisbee. Et dans la foulée de sa réussite, 2002 verra la création du club Ré Flying Oysters. Prototype de l’entraîneur moderne,

performant, qui sait transmettre sa passion à ses joueurs, Raphaël forme avec talent et créativité toute une génération de jeunes joueurs brillants qui constituent aujourd’hui l’ossature du club, mais aussi celle de l’équipe de France qui dispute les grandes compétitions européennes.

Il entraîne et assure l’intendance des équipes jeunes au niveau national et forme l’espoir de voir l’ultimate qua-lifié comme sport olympique aux jeux de 2024. Un parcours exceptionnel pour ce jeune entraîneur et le club RFO qui compte plus de 50 joueurs, anime des TAP en milieu scolaire. Ce sport sera pratiqué à la rentrée à l’université de la Rochelle. Avec un palmarès qui affiche plusieurs titres

nationaux en indoor et outdoor, Raphaël, les joueurs et tous ceux qui accompagnent le RFO peuvent être fiers d’un parcours exceptionnel.

autres coups de cœur et distinctions

L’équipe masculine Association Sportive Rétaise (ASR football) reçoit le coup de cœur du Phare de Ré pour sa montée en division régionale d’honneur. Bénédicte Lavaud, des écuries du moulin Moreau, reçoit le coup de cœur de Ré Sport (Sébastien Lamit) pour l’organisation de nom-breux concours hippiques.

Au cours de cette soirée sympathi-que, bien organisée, qui met à l’hon-neur les sportifs rétais et reconnait le travail des clubs, 17 sportifs ou clubs ont reçu les trophées 2015 (retrou-vez la liste complète des heureux lauréats sur www.realahune.fr).

Chaleureusement félicités par Jean-Pierrre Gaillard entouré des maires et des élus représentant les dix communes de l’île de Ré, tous se retrouvèrent pour la 3ème mi-temps autour d’un verre de jus de fruit vitaminé et d’un buffet diététique. Sport oblige !

Michel Lardeux

Président d’honneur de cette sympathique cérémonie, antoine albeau, véritable ambassadeur du sport rétais, était au côté de Jean-Pierre gaillard, vice-président de la CdC, pour la remise des trophées sportifs rétais, le 3 juillet.

Raphaël Mathé (RFO) coup de cœur Ré à la hune, avec l’équipe U13.

le « Roland-garros de l’île de Ré » inauguré par Jean gachassin !

C o m P l e x e s P o r t i f d e l o i x

Pour cette (grande) occa-sion, le Maire de Loix et le président du Loix

Tennis Club, Eric Franchet, étaient aussi entourés de six autres maires, du Député Olivier Falorni, mais aussi d’Alain Moreau, président de la Ligue régionale de ten-nis, d’Eric Defaye, président du Comité départemental de tennis et d’Yves Malzoppi, président de la ligue régio-nale de squash, sans oublier Fabrice Provendier, adjoint au maire de Loix, qui a supervisé tous les travaux et Christian Bourgne, pré-sident du CDOS 17.Pour permettre la pratique du sport en toutes saisons, ce bâtiment convi-vial de 2000 m2 (sur un terrain de 5500 m2) accueille deux nouveaux courts de tennis en terre battue, deux courts de squash, une salle dédiée à la gym, au yoga et autres sports assimilés, une petite salle de muscu-lation réservée aux adhérents, un club house digne de ce nom, sans oublier les vestiaires et les sanitaires.

un travail de longue haleine mené par la Commune

Pour le financement de ce projet d’1,6 million d’euros, les participations des collectivités territoriales (CdC 30 %, Conseil départemental 25 %) per-mettent que la charge restant à la commune (45 % financé par emprunt sur 15 ans) ne pèse pas lourd sur les contribuables loidais (40 000 € par an). Le Député a affecté 20 000 euros de sa réserve parlementaire à ce pro-jet « pour l’achat de trois filets de

grande qualité, mais c’est le geste qui compte » a-t-il plaisanté.Le Conseil municipal a fait le choix d’en confier la gestion au « Loix Tennis Club » présidé par Eric Franchet, plu-tôt qu’à un exploitant privé via une délégation de service public, afin de maintenir le côté convivial du milieu associatif. Le loyer mensuel versé à la commune sera de 2500 €, et Eric Franchet pense équilibrer sans dif-ficultés son budget, en se donnant trois ans pour atteindre son rythme de croisière.« Il s’agit là de l’un des projets les plus durs de mes mandats de maire » a lancé Lionel Quillet. Ainsi, après le démarrage en 2009 de la première tranche de la zone de loisirs avec trois courts de tennis, dont deux en terre battue, un mini-tennis avec mur d’en-traînement et un terrain multisports, un simple mobil home servant de club house, la construction de la seconde tranche a débuté en février 2014, pour une livraison au printemps 2015.

La gestion du complexe sportif repose sur le « Loix tennis Club » De son côté le Loix Tennis Club créé en 2008 par Eric Franchet compte

aujourd’hui près de 160 adhérents dont 120 licenciés. Il emploie un pro-fesseur à temps plein, renforcé par un autre professeur en saison, une personne chargée de l’accueil et de la gestion et bénéficie de l’appui de nombreux bénévoles. Le club house, ouvert à l’année, propose sur 90 m2 une petite restauration sportive, avec vue imprenable sur les courts exté-rieurs et couverts.Côté squash - activité complémentaire intéressante - Eric Franchet espère drai-ner une cinquantaine d’adhérents à l’année et de nombreux joueurs occa-sionnels. D’ores et déjà les Rétais obli-gés jusque-là d’aller à Lagord sont ravis de bénéficier de ce club de proximité.Président depuis plus de six ans de la FFT, ayant hissé Roland Garros au premier rang mondial des tournois de tennis et obtenu de haute lutte son extension sur le site des Serres d’Auteuil, Jean Gachassin, manifeste-ment ravi de venir humer le bon air du terrain, a rendu hommage au travail énorme fait dans les clubs qui forment tous les champions, puis a promis qu’il viendrait prochainement défier Lionel Quillet sur ses terres… battues.

Nathalie Vauchez

après dix années de démarches administratives, le complexe sportif de loix, qui a ouvert ses portes en avril 2015, vient d’être inauguré par lionel Quillet, en présence de Jean gachassin, président de la fédération française de tennis.

Lionel Quillet, eric Franchet, Jean Gachassin, Olivier Falorni, entourés d’eric Chevalier et de Cédric Corpechot,

ancien et nouveau moniteurs du Loix tennis Club.

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i l s b o u g e n t !

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On vous indique les plus beaux Doulos !C o m m e a u m a r C h é – S a i n t - m a r t i n d e r é

Belmondo, Montand, Bourville, Meurisse portent le doulos chez Melville qui en a fait le titre

d’un de ses films : le doulos signi-fie en argot « chapeau » mais chez les truands, c’est un indic et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on balance où trouver LE chapeau pour être beau comme un camion toute l’année par grand soleil ou mauvais temps : à la chapellerie « Comme au marché », à Saint-Martin.Grâce à tout le panel qu’offre Sylvie, il y a fort à parier que vous sortirez de sa chapellerie en arborant une découverte insoupçonnée, que vous soyez de ceux qui cultivent un style ou de ceux qui pourront crâner tout en conservant leur premier objectif : protéger sa peau. Oui, la chapellerie Comme au marché a le traditionnel Panama mais elle a aussi bien l‘al-ternative en papier que le spécialiste de la paille Coustillières.Dans son cadre idéal près de l‘église à St Martin de Ré, la chapellerie de Sylvie semble avoir toujours été là. La chapellerie a existé sept ans du côté du parking de la discothèque Le Bastion. Depuis dix ans, la boutique est dédiée exclusivement au cha-peau dans tous ses états et à quel-ques accessoires. La qualité made in France est représentée par exemple par les fabricants Fléchet (maison

parisienne fondée en 1859) et Les Pailles françaises. Sylvie aime sou-tenir les créations locales et reçoit donc en ce moment des sacs en toile de jute ou des paniers ornés de plu-mes réalisés par des créateurs rétais. Ces sacs séduiront tout le monde, du citadin aux jeunes soucieux des tendances, mais on se dit que nom-bre de vedettes en vacances sur Ré n‘auraient pas boudé ces plumes affriolantes pour les sages courses au marché.La chapellerie est ouverte d‘avril à novembre au 6 rue du Docteur Kemmerer à St Martin puis Sylvie déménage pour les fêtes de Noël rue de Sully. En haute saison, les chapeaux de la boutique Comme au marché sont la solution pour faire la belle à la plage, faire du bateau, et faire la belle en bateau ou du bateau avec sa belle... Les beaux n‘ont en effet rien à envier aux dames grâce à la chapellerie puisque Sylvie tra-vaille avec des fournisseurs tels que STETSON, Aussie Apparel (Australie), dans l‘esprit américain...: la chape-lière peut satisfaire la recherche de style du cow-boy qui a de la bou-teille autant que son chapeau a bravé d‘intempéries, elle peut ravir le Corto Maltaise en quête de l‘ico-nique casquette du marin... Les exi-gences techniques du marin, à savoir

un textile respirant, protégeant des UV 40 et de l‘eau de mer sont satis-faites par la gamme proposée à la boutique.Les peaux les plus délicates n‘auront pas à se cacher car la chapellerie compte même la marque Soway, ori-ginaire de La Baule, et qui propose

« le chapeau poids plume » pour faire du bateau tout en préservant sa peau sensible. Citons également la marque Betmar New York, quel-ques pièces d‘Atlantic Rescue qu‘on ne trouvera bientôt plus. La bouti-que Comme au marché, à côté de ses visières et casquettes, à côté de son rafia de Madagascar, de ses melons

et hauts de formes, permet d‘agré-menter votre tenue par des bijoux de chapeaux, et bracelets et colliers d’une créatrice By kultissime (pièces uniques), sans oublier les cheichs et autres accessoires. On aime les tur-bans en bambou et coton traité à passer sous le chapeau pour qu‘il ne gratte pas la peau; le créateur floren-tin est un coup de cœur : Sylvie choi-sit les tissus, il décide des modèles que la boutique proposera en petite série, autant dire pièces uniques.On ne s‘arrête pas en si bon che-min : Comme au marché n‘oublie pas les cagoules d‘aviateurs et les lunettes pour ceux qui roulent en cabriolet, ni les gants de conduite ! Ça donne envie à certains de prévoir dès maintenant pour l‘hiver et de repartir avec leur chapka, leur feutre, toque, bonnet... On attendra peut-être novembre pour prendre le man-teau en toile huilée Aussie Apparel, quand Sylvie sera rue de Sully.D‘ici-là, la chapellerie est aussi tous les matins au marché d’Ars en Ré (www.chapeauxars.com).

Marie Aguettant

Comme au marché est une chapellerie qui voit les choses en grand et ne laisse rien au hasard ! Vous trouverez à la boutique de Sylvie Vonié l’incontournable Panama, comme un couvre-chef modeste, ou la petite série d’un fabricant florentin.

Comme au Marché propose une multitude de chapeaux, pour tous les goûts.

Comme au Marché6 rue du docteur KemmererSaint-Martin de Ré

Dessine moi la maison de mes rêves !a r C h i t e C t e - r e t e a m d e S i g n

Sa nouvelle agence créée en 2013 au Bois-Plage en Ré est une bonne façon de se rapprocher

de sa clientèle insulaire, dans des champs d’intervention qui vont de la rénovation à la construction, du marché privé aux marchés publics.

Un métier passion

Installé depuis 2001 à La Rochelle, Lionel Coutier a fait ses études à l’école d’architecture de Nantes, perpétuant, après son grand-père, son père, son oncle et ses cousines, une longue vocation familiale. Un choix naturel et heureux pour cet architecte dont les projets et réa-lisations réussies ont été très vite remarqués par des médias reconnus comme « Architecture à vivre » ou « Maisons et Travaux ». « J’accorde beaucoup d’importance à l’écoute du client, pour compren-dre son mode de vie, transformer ses rêves, ses idées, sa vision de sa future maison. Mon travail est de façonner l’espace, le sculpter pour lui donner du sens en terme de qua-lité spatiale. Pour cela nous avons recours aux croquis, à des esquisses, mais aussi aux images de synthèse. Notre travail est de réussir une belle

maison qui réponde aux attentes du clients, avec le budget prévu, en réalisant la maîtrise d’œuvre jusqu’à la remise des clés » explique-t-il.« Notre agence rétaise répond aux demandes des particuliers et des professionnels, et nous concourrons sur les marchés publics ouverts par les collectivités ».Composée de 4 architectes diplômés, de deux techniciens et d’une colla-boratrice administrative et finan-cière, l’équipe qui entoure Lionel Coutier permet de répondre aux mieux à tous les enjeux d’un métier de plus en plus complexe. « Sur Ré, le bailleur social Vilogia - Le Foyer, nous a retenu pour la réalisation des

40 logements du hameau de Rochefort au Bois-Plage. Nous avons des mai-sons réalisées ou en cours de construction à Saint-Martin, Le Bois-Plage, La Couarde, La F lotte » précise Lionel Coutier, qui

aime travailler sur l’île dont il appré-cie la beauté des paysages.

Mettre de l’intelligence dans la dépense

La visite de la maison est convain-cante du savoir-faire et de la signa-ture de l’équipe de Ré Team Design, une agence d’architecture dont les compétences vont de l’architecture extérieure à celle d’intérieur, en pas-sant par la démarche HQE et énergé-tique (formation RT2012 et bâtiment basse consommation). Le style, le graphisme épuré, les connaissances techniques, l’esprit créatif et surtout la capacité d’écoute du client, font la réputation des agences rochelaises

et rétaises de Lionel Coutier. A la croisée des influences rétaises, maritimes, industrielles... l’archi-tecte devient un inventeur inspiré pour créer des ambiances originales, uniques, remarquables de douceur et de fonctionnalité. Harmonie des matériaux bruts, choix des couleurs, lumière naturelle, mobilier sobre, décoration bien intégrée... partici-pent au bien-être et à la qualité de vie des occupants de la maison. Avec la sécurité d’éviter les tracas et soucis que la construction du rêve d’une vie peut souvent occasionner, les conseils et l’accompagnement d’un architecte sont très apprécia-bles. Pour un coût de prestation qui, compte tenu du résultat et de la sécurité apportée par l’arbitrage des choix techniques, est finalement un investissement rentable qui met de l’intelligence dans la dépense. Ré Team Design: une signature archi-tecturale novatrice et moderne, qui s’intègre dans le patrimoine rétais sans le caricaturer.

Michel Lardeux

Dans le cadre des journées portes ouvertes et Architecture à vivre, Lionel Coutier, architecte DPLG, ouvrait les portes de son agence rétaise Ré Team Design et d’une maison.

Petite pause en terrasse pour Lionel Coutier.

Ré team Design 25 Bis route des Mille fleurs le Bois-Plage en Ré

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i l s b o u g e n t !

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des animations et du sport pour tous à aquaRés o C i A l

Y participaient sept établis-sements (F.O0 Cholet, La Vigerie, La Chapelle des Pots,

Saint-Ouen, La Maisonnée, l’as-sociation Emmanuelle et le foyer occupationnel de Saint-Martin de Ré).Au total, 80 participants ont parti-culièrement apprécié les animations

qui leur avaient été concoctées avec au programme de la matinée : une partie com-pétition (diffé-rentes nages) suivie d’un temps ludique avec des jeux, des par-cou r s e t de s vélos aquatiques. Certains nageurs avaient la possi-bilité de passer des tests de nage (1er niveau dit « Exploranage » validant la 3e divi-sion) encadrés par des moniteurs de la Ligue de sport adapté de Poitou-Charentes (Richard Dupuy et Guillaume Besnault). La fin de journée fut festive avec musique et danse dans l’eau.Franck Legendre , d i rec teur d’AquaRé, Gérald Lothelais, directeur du Centre départemen-tal de l’île de Ré (structure au

sein de laquelle se trouve le foyer occupationnel), Guillem Texier, président du Comité départe-mental de sport adapté et son vice-président, Gilbert Goichon étaient présents au bord des bas-sins pour encourager ces sportifs ravis.

Peter Loup

Jeudi 2 juillet à aquaRé se déroulait la 3e édition du rassemblement des foyers de vie départementaux pour personnes handicapées organisé avec le concours du « Sport adapté pour tous ».

Les vélos aquatiques ont été pris d’assaut.

Le temps ludique.

donin investit le chapiteau d’ophidie Circus s P e C t A C l e s P o u r e n f A n t s

Un concert à danser, une pièce de théâtre à chanter, Marie la Bohème accueille (peut-être sur échasses) et donin fait son cirque, sous le chapiteau d’ophidie Circus, à la flotte pour cinq dates encore !

I l n’est pas un enfant qui ne connaisse le facétieux Donin, jusqu’à Paris on fredonne ses

chansons, tant son univers poétique, tendre et joyeux transporte les enfants. Et aussi les grands… Ils étaient nom-breux pour le lancement mercredi 1er

à effectuer les « gestes essentiels » qui accompagnent toutes ses chansons, tandis qu’une tripotée de bambins en couche se trémoussait sur les matelas disposés autour de leur star. Pour cette nouvelle aventure, le clown a repensé sa mise en scène pour l’adapter à la magie de l’es-pace. Habituellement accompagné de sa bande il est cette fois en solo pour nous présenter toute sa famille (et même Ginette sa pétrolette) pré-texte à revisiter ses standards. Grâce à des accessoires détournés et à son sens de la comédie, Donin plante le décor d’un monde imaginaire

où tout est possible. Le répertoire est varié et l’amuseur nous offre comme toujours un méli-mélo de styles musicaux, rock, java, salsa… Le titre « Le coffre à jouets du grenier » fricote avec le rap. Les mélodies, tantôt métissées, tantôt exotiques invitent au voyage comme « le petit Hichem » aux accents orientaux, morceau sur lequel le public tout entier est invité à danser formant une ronde de tous les âges. Le show se termine dans l’allégresse et les petits sont ébahis d’avoir côtoyé de si près une telle personnalité ! Car il n’en manque pas, le grand-enfant qui les régale depuis trente ans.

S’associer pour gagner en visibilité

Donin en a vu grandir des coquins depuis qu’il a acheté son manège « En chanteur » en 1983, toujours pré-sent à Ars. Sa coquetterie lui interdit d’avouer que la progéniture de ses premiers fans se dandine déjà sur ses loufoqueries. Quant à Marie La Bohème, Directrice d’Ophidie Circus, elle sillonne l’île en toutes saisons depuis plus de dix ans pour porter les jeunes vers l’épanouissement au travers de la multitude d’expres-sions artistiques que permettent les arts circassiens (une jolie brochette « échantillon » d’ados a d’ailleurs assuré l’accueil festif à l’occasion de la soirée d’inauguration).

Tous deux s’inscrivent dans un objectif commun qui ne pouvait que réunir ces compères de longue date, donner du bonheur aux enfants. Ils n’en sont, du reste, pas à leur premier coup d’essai, pour s’être produits ensemble notam-ment à deux reprises, sur la place de l’église à La Couarde. En tant qu’ac-teurs locaux de l’animation culturelle, Marie et Donin aimeraient gagner en visibilité et s’entraident au travers de cette collaboration pour que ce lieu idéal qu’est le chapiteau accueille les projets qui les animent. Ils ne sont pas les seuls à œuvrer pour qu’un espace dédié contribue à pérenniser le bénéfice de leurs actions auprès des enfants. Manu Bigarnet entre autres, acrobate équestre installé à Loix, s’associe volon-tiers à cette ambition. Pourquoi ne pas partager un chapiteau entre artistes, créant par la même un lieu de spectacles officiel tout au long de l’année ?

Marie-Victoire Vergnaud

Le « clown » Donin et son hôtesse Marie La Bohème.

Donin et toute sa famille.

Prochaines représentations de « Donin fait son cirque » :

les mercredis 8 et 22 juillet, les mardis 4, 11 et 25 août. de 18h30 à 19h30. tarif : 5€/pers.Route de la noue au Clos Bel air à la Flotte.

et toujours : les stages « Ophidie Circus » tout l’été, du lundi au vendredi. 3 heures les matins ou les après-midi, avec spectacle en fin de stage tous les vendredis soir.

Marie : 06 76 80 17 98 www.ophidie.com

Spectacles de donin, les mercredis 15, 29 juillet et les 5 et 12 août Place de l’église à ars à 21h. le jeudi 16 juillet à la Couarde à 18h.le manège « En chanteur » : tous les jours sur le marché d’ars, jusqu’à 13h.donin sera également présent au Festival jazz au Phare à Saint-Clément, les 18 et 19 août après-midi.Donin : 06 31 07 45 78

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l e s e s s e n t i e l l e s s av e u r s & p r o d u i t s r é g i o n a u x

S u r v o S m a r c h é S d ’ é t é

La case bLeue

R É , U N T E R R O I R G É N É R E U X

L E s p R O d U I T s d U T E R R O I R

Née dans l’île au XIIe siècle avec la vigne et le sel, l’aventure des saveurs ne faisait que commencer. L’importance des bonnes choses, la qualité de produits authentiques n’a fait que se confirmer au fil du temps. profitez de cette saison estivale pour vous laisser entraîner dans l’univers rétais des saveurs en tous genres. La mer tient chez nous une place prépondérante et cela transparait dans sa palette gastronomique où poissons, huîtres, coquillages, crustacés, oursins figurent en abondance et sont l’objet de toutes les attentions de nos chefs. Nous vous recommandons d’ailleurs quelques points de dégustation le long des pistes cyclables où vous pourrez vous arrêter pour savourer des huîtres tout en buvant un petit verre de vin blanc provenant directement de notre vignoble. L’île vit en été au rythme de ses marchés. Vous y découvrirez nos maraîchers, dont quelques-uns proposent des fruits et légumes bio. Vous constaterez que la plupart de nos producteurs locaux se retrouvent même sur les rayons de grandes surfaces. Le magasin E. Leclerc a décidé de les épauler et de les promouvoir au travers de son opération « Alliances Locales », Intermarché n’a pas son pareil pour découvrir et valoriser des produits couleurs locales, Carrefour Contact consacre de beaux linéaires aux produits du terroir. Il y a dans l’île abondance de produits locaux de qualité, alors laissez-vous tenter et une fois rentrés chez vous commandez en ligne ceux que vous aurez particulièrement aimés.

La coopérative Uniré

Uniré regroupe les viticulteurs rétais. La coopérative commercialise le Rosé des Dunes, qui, accompagne merveilleu-

sement les poissons et les grillades. Le Royal en blanc et Trousse-Chemise, un efferves-cent, sont d’autres stars que vous servirez avec les huîtres et les coquillages. La plus grande de toutes les vedettes reste cepen-dant le Pineau. La coopérative s’est concen-trée ces dernières années sur l’amélioration de la qualité de ses vins et la création de vins de pays comme « Soif d’Évasion » qui se décline en rouge, blanc, ou rosé et « Ultimium ». Le dernier-né « Terre Rouge » est un vin rouge séduisant, bien charpenté, à la robe profonde couleur de cerise noire. Il accompagnera la charcuterie aussi bien que vos viandes grillées au barbecue ou les

fromages de nos marchés. Vous trouverez ces vins partout dans l’île. Au cellier des vignerons, des professionnels vous conseille-ront et vous feront déguster.

les Vignerons de l’île de Ré Route de Sainte-Marie le Bois Plage tél. : 05 46 09 23 09 www.vigneronsiledere.com

Un pineau bien frais

Le pineau est synonyme de vacances et de convivialité. Pas un apéritif, pas une partie de pétanque ou une fin de journée de farniente

sans un pineau frais ! Blanc ou rosé, il accompagne les produits de notre terroir comme le fromage de chèvre et s’associe tout aussi bien à un melon qu’à du foie gras. Il s’intègre également aux sauces des viandes, gibiers et volailles. Essayez, cet été, les recettes que vous découvrirez au cellier de la coopérative : elles vous donneront de nouvelles pour utiliser le pineau en cuisine, des entrées aux desserts. Le pineau vient à maturité dans de grandes barriques et fûts de chêne, à l’abri dans un grand chai qu’il est possible de visiter quotidiennement. C’est un vin de liqueur qui fait l’objet d’une appellation contrôlée (AOC) imposant de strictes règles de fabrication. Celui de l’île de Ré reste néanmoins très particulier : les cognacs marins de l’île, indispensables à son élaboration, lui confèrent une originalité à nulle autre pareille et les pineaux d’Uniré ont remporté de nombreuses médailles.

Les vins de l’île de Ré commercialisés par la coopérative Uniré.

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l e s e s s e n t i e l l e s s av e u r s & p r o d u i t s r é g i o n a u x

Le P’tit Pingouin

Pizzas et glaces artisanales sur place et à emporter

204 rue Jules Ferry, 17940 rivedoux plage - 05 46 09 45 63

Pizza Ré

Retrouvez-nous :• toute la saison sur le marché d’Ars • toute l’année sur les marchés de

Saint-Martin de Ré et La Noue.

06 82 15 39 74

Le pastaga de l’île de Ré La chèvrerie de Catherine et Richard Lefort

Esprit du sel allie tradition et modernité

Depuis avril 2014, l’île de Ré a son pro-pre pastis. Didier Dorin, agriculteur à Sainte-Soulle près de La Rochelle

mais exploitant des champs sur l’île, spé-cialisé dans la culture des plantes aroma-tiques et médicinales, a mis au point un « Pastis de l’île de Ré ». Il s’est entouré des conseils de spécialistes dont un somme-lier meilleur ouvrier de France pour créer

une recette dont l’élaboration lui a pris environ un an et qu’il il ne veut pas dévoiler, si ce n’est qu’elle est à base de fenouil. Le Pastis de l’île de Ré est en place dans les épiceries fines et les magasins de produits régionaux. Certains restaurateurs en propo-sent à leur clientèle.

Il existe à Loix une fromagerie qu’il est possible de visiter. Catherine et Richard Lefort possèdent des chèvres

qu’ils élèvent en stabulation avec des cours extérieures pour qu’el-les puissent gambader, car pour que le fromage soit bon, les chè-vres doivent être heureuses ! Ils ouvrent leurs portes à l’heure de la traite, un moment généralement très apprécié des enfants, puis ils vous montrent les dif-férentes étapes de la fabrication de leurs fromages. Vous trouverez chez eux des

fromages de chèvre frais, de la faisselle d’excellents fromages secs et demi-secs,

du fromage à la fleur de sel, au poivre, de la buchette cendrée et de la tomme de chèvre. Vous retrouverez leurs produits sur les marchés du Bois- Plage, d’Ars et des Portes-en-Ré, ainsi que sur

les rayons du magasin E. Leclerc et sur les bonnes tables de l’île.

Sophie Laurent-Sanselme et Christophe Sanselme ont repris la société il y a deux ans, séduits par l’authenticité et la qua-

lité de ses produits qu’ils s’attachent depuis à développer. Esprit du sel possède une large gamme de sels aromatisés. En vedette la Fleur de Sel et une quinzaine de déclinai-sons toutes plus savoureuses les unes que les autres. Quatre nouvelles recettes « Ensoleillé ont été lancées au printemps. Un grand choix de sel marin est également proposé. Mélangé avec des herbes de Provence, le Sel Marin Grillade est idéal pour les barbecues et viandes au four. Le Sel Marin Poisson et le Sel aux Algues accompagneront délicatement vos préparations de poisson de même que le Sel Marin Péché Mignon avec des herbes méditerranéennes et une pointe citronnée. Vous ne pourrez plus vous passer du Sel Marin Fou N° 1 au paprika doux ni du N° 17 au piment fort idéal pour vos court-bouillon

et votre cuisine exotique. De la moutarde aromatisée, des mayonnaises à la salicorne et aux algues et des mélanges d’herbes aro-matiques bios sublimeront vos préparations culinaires. Tous les produits imaginés par Esprit du Sel se déclinent en moulins, pots, sachets de différentes tailles et sont en vente dans ses trois boutiques de Saint-Martin, d’Ars et du Phare des Baleines ainsi que dans les épiceries fines et les rayons spécialisés des grandes surfaces.

Chemin du corps de garde – loixtél. : 05 46 29 04 11

esprit du SelZone artisanale 1 chemin des Gâtines – ars-en-Rétél. : 05 46 29 64 89

Les Bières de Ré et la distillerie du perthuis

La Distillerie du Pertuis a fait de l’Aigrette Garzette, échassier habi-tué des marais salants rhétais, son

symbole. Elle est née du rapprochement entre la Brasserie « Bières de Ré » et les Vignobles Bertrand, distillateur d’eaux-de-vie et de Cognacs, depuis plusieurs générations. Forte de cette expérience dans l’art de distiller, la Distillerie du Pertuis vous propose de découvrir deux Pastis, l’un traditionnel et l’autre « Blue Ré », une Vodka « Pure Grain » et un Whisky « Affiné en Fûts de Vieux Pineau ».Tous les produits de la Distillerie du Pertuis, sont créés et mis au point par Jean François Bertrand et Mathieu, son fils, de la Brasserie Bières de Ré. La recherche de qualité est déjà, depuis des années leur préoccupation principale, au sein des Vignobles Bertrand, ils mettent aujourd’hui leurs connaissances et leur expérience au service de la Distillerie du Perthuis.Pour des questions de réglementation (PLU) et normes environnementales

(ICPE), il est i m p o s s i b l e aujourd’hui de créer un atelier de distillation sur l’île de Ré, c’est pour cela que tous leurs produits sont é laborés à Chevanceaux dans les Chais des Vignobles Bertrand mais ils espèrent tout de même bientôt pouvoir installer au cœur de leur nouvelle brasserie, le petit alambic qui leur a permis de mettre au point toute la gamme de spiritueux de la Distillerie du Pertuis. Les bières artisanales de Bières de Ré sont, elles, toutes brassées sur l’île de Ré.

Bières de Ré et distillerie du Perthuis11 Zac des Clémorinands la noue – Sainte-Marie de Rétél : 05 46 43 82 63 www.bieresdere.fr

La distillerie du Perthuis vient de lancer une

nouvelle gamme de pastis, vodka et whisky,

en complément des Bières de Ré.

La gamme des fleurs de sel aromatisées d’Esprit du Sel

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l e s e s s e n t i e l l e s s av e u r s & p r o d u i t s r é g i o n a u x

Dégustations

et observations

Le bar à salicorne, le sel noir et la soupe aux algues de Rivesaline

Les autres producteurs des marais

Encastrés entre ciel et mer, d’une beauté à couper le souffle, les marais favorisant la présence d’une

riche biodiversité ont sculpté les paysa-ges de l’île. Ils fédèrent aujourd’hui des sauniers aux activités multiples qui lui donnent une nouvelle dimension. Le produit phare est le sel, bien sûr, accom-pagné de la fleur de sel, découverte par le couple Pelin, qui est aussi à l’origine, dans les années 80, de l’aromatisation des sels, idée reprise par tous.

Mais on tire parti également de plantes poussant à l’état sauvage et appréciant les sols marins comme la salicorne qui, il n’y a pas si longtemps, était arrachée alors qu’elle possède de délicieuses qua-lités gustatives et nutritionnelles. Ainsi

Matthieu du Portal est-il producteur de salicorne en plein champ, du côté de Loix. Il produit des pousses tendres, encore peu connues et invite ses clients à venir découvrir et apprécier sur place tout ce qu’il est possible de réaliser en

cuisine avec la salicorne. Pragmatique, il a mis sur pied un système de livraison rapide durant la saison pour alimenter 2 fois par semaine les restaurants et poissonniers qui travaillent avec lui.

Dans l’environnement hybride fier, baie, rade, prise, et marais du trait de côte de Loix, Gilles Perrin (Estancia) produit des plantes aromatiques bio : lavande, mertensia, verveine, rose de Damas … dont il fait des eaux florales, des huiles essentielles ainsi que des légumes aux saveurs iodées dans le respect des prin-cipes de la culture biologique.

Frédéric Voisin, ostréiculteur, qui pro-duit de la salicorne, élève également des gambas des marais. Cette forme d’élevage qui date d’une quinzaine

d’années, nécessite un protocole particulier et beaucoup de soins et d’attention.

Pascal Semaillaud élève des huîtres totalement et uniquement en marais. Il a été rejoint dans sa démarche par quel-ques ostréiculteurs, dont Jean-François Beynaud, Amandine Courtadon, Bernard Perrain, Guillaume Palvadeau et Franck Rose. Les techniques peuvent varier quelque peu selon les sites mais l’élevage se fait en deux phases l’une de pré-grossissement puis de grossis-sement. Toutes les manipulations sont faites à la main et représentent un tra-vail énorme pour produire cette huître d’exception, la Cybèle, charnue et au goût de noisette.

Matthieu du Portal devant sa machine en compagnie du chef de la Baleine Bleue.

Cédric Fortunier, installé à La Couarde, est un jeune saunier plein d’idées et décidé à innover. Après

avoir commercialisé la « brume de sel » qui est en fait une eau provenant des « eaux-mères », il produit de la fleur de sel noire à l’encre de seiche. Les deux produits ont été plébiscités par les res-taurateurs rétais et de La Rochelle et on les trouve également dans les épi-ceries fines. Il produit et commercialise aussi le maceron, poivre des marais, au goût unique. Originaire du Puy de Dôme, Cédric est venu s’installer dans

l’île dans le but d’y cultiver des algues alimentaires et plus particulièrement de la laitue de mer en bassin. C’est chose faite depuis l’autorisation obtenue des services de l’Etat et parallèlement il a sorti deux produits finis réalisés, réalisés à partir de la même variété d’algues, mais qui proviennent actuellement de Bretagne, jusqu’à ce qu’il puisse utilise ses propres récoltes. Ses recettes ont été élaborées par Yoann Leraut, Chef du restaurant l’Océan au Bois-Plage. Deux soupes ont été concoctées : un velouté de laitue de mer au cumin à consommer

chaud et un gaspacho froid Cédric fait aussi le buzz avec son bar à salicorne qui se trouve à côté de son marais, au bord de la piste cyclable allant à Ars. La salicorne y est proposée en omelette et en salade, de même que les produits de Rivesaline. Rappelons que Cédric est à l’origine de la fleur de sel que contient la gamme de produits cosmétiques Léa Nature « île de Ré ».

Cédric Fortuniertél. : 06 84 48 92 19 Cédric Fortunier valorise les produits des

marais.

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l e s e s s e n t i e l l e s s av e u r s & p r o d u i t s r é g i o n a u x

Retrouvez-nous au marché du Bois Plage en Ré ou sur notre site www.boucherieranginxavier.com Tél : 05 46 67 36 25

Ouvert à l’année

A R TI S A N A L E

RANGIN XAVIER

BOUCHERIECHARCUTERIE

Fermé le mardi soir et le mercredi toute la journée - Août non stop05 46 09 86 22 - Port : 06 12 91 44 64573, av. de la Corniche - 17940 RIVEDoUX-pLAGE

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La Case Bleue

Créée il y a une vingtaine d’années par Brigitte Viollet, La Case Bleue représente autant d’années de

travail et de recherches en partenariat avec des laiteries régionales comme Fontenille, Sèvre et Belle, Maillezais ou encore Surgères pour élaborer des fromages goûteux et de qualité. Voilà ce qui permet maintenant à La Case Bleue d’offrir à la clientèle 90 % de sa gamme en produits laitiers régionaux soit un panel d’environ 40 références entièrement produites dans la région

dont un tiers sont des fromages de chèvre que La Case Bleue fait généreu-sement déguster sur ses stands.

Brigitte a lancé, il y a vingt ans, la mar-que « Fleur de Ré », qui regroupe des produits laitiers salés au gros sel ou à la fleur de sel de l’île de Ré. Le beurre et les fromages de chèvre sont réalisés par la coopérative Sèvre et Belle en Poitou-Charentes. Il y a également une crème aux œufs et du riz au caramel salé à la fleur de sel de l’île de Ré. Le dernier-né de la gamme : le « Fleur de

Ré Bio », est lui aussi élaboré dans la région.

En plus du stand sous la halle du mar-ché couvert du Bois-Plage, Brigitte a essaimé des bancs sur les marchés d’Ars, de La Flotte, de Saint-Clément-des-Baleines, des Portes et, en été, de Loix et Rivedoux. On trouve également les produits de La Case Bleue dans les supermarchés de l’île, à Rungis et même, à l’export.

« Les sauniers de l’île de Ré »

La Coopérative des Sauniers de l’île de Ré a fait le pari de développer une gamme com-

plète de Sel et de Fleur de Sel et propose aujourd’hui plus de 40 produits différents sous la signa-ture « Les Sauniers de l’île de Ré ». Depuis le traditionnel Gros Sel Gris, idéal pour les cuissons et viandes ou poissons en croûte de sel, la Fleur de Sel si délicate et raffinée, incontour-nable sur toutes les bonnes tables, mais aussi du sel fin et du gros sel aux aromates avec sept recettes diffé-rentes élaborées avec la complicité et le savoir-faire de Daniel Massé, ancien chef du restaurant le Chat Botté à St Clément des Baleines : la gamme des « Episalées de l’île de Ré » se décline ainsi en saveurs à l’ancienne, court-bouillon, curry, pimentée ou encore grillades…

Vous pouvez retrouver tous ces produits à la Cabane des Sauniers, devant la coopérative ou sur www.sel-de-mer.com

Le Moulin du Puits SaléDans une charmante boutique, se prolongeant en patio

fleuri, Pascal propose les savoureux produits de son épicerie fine, huiles d’olive soigneusement sélectionnées, saveurs du

terroir, sels aromatisés de l’île de Ré, chocolats fins et condiments avec une spécialité : un vinaigre de pineau de l’île et une nouveauté : le pastis de l’Ile de Ré.

Côté beauté, la gamme au Monoï de Baïja et Tadé vous séduiront par leurs senteurs raffinées, et les savons au lait d’ânesse et artisanaux de Loix ne vous laisseront pas indifférents.

Le patio avec sa fontaine qui chante est consacré à la décoration : beaux objets en bois d’olivier, jarres en pneu, photophores élégants, meubles de jardin, de la

vaisselle pour les tables d’été, il serait étonnant que vous ne trouviez pas quelque chose à remporter en souvenir ou offrir.

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La pomme de terre primeur de l’île de Ré

Les agriculteurs de l’île de Ré produisent une pomme de terre

dont les qualités sont reconnues par une Appellation d’Origine Protégée (AOP). Le cli-mat doux de l’île, son ensoleillement excep-tionnel et son terroir unique sont à l’origine des qualités gustati-ves de cette pomme de terre. Son goût ini-mitable est régulière-ment contrôlé par un jury de dégustation officiel et encadré par l’Institut national des Appellations d’origine et de la qualité. Pour conserver leur caractère de primeur, les pommes de terre sont récoltées avant le 31 juillet et possèdent deux variétés précoces : Alcmaria et la Charlotte.

Cette pomme de terre primeur à la chair fondante et exquise est plus fragile que les pommes de terre de conservation, elle doit être conser-vées à l ’abr i de la lumière et consommée dans un délai maximum de neuf jours après son conditionnement. Vous découvrirez l’AOP rétaise dans ses belles caissettes bleues sur tous les marchés rétais ainsi que dans les gran-des surfaces et vous la

dégusterez dans tous les bons res-taurants de la région.

S.C.a. uniré - Maraîchers de l’île de Ré Rte de Ste-Marie - le Bois-Plage-en-Ré tél. : 05 46 09 23 09

Pomme de terre de l’île de Ré.

© O

utdo

o L’abeille de Ré

L’Abeille de Ré, qui possède une cen-taine de ruches sur

l’île, propose à la vente toutes sortes de miel ainsi que des produits dérivés comme la gelée royale, des bonbons et même des bougies.Aldo François, apicul-teur, est à la tête de plus de 300 ruches et propose les différents miels de sa production dont un savoureux miel de châtaignier. Vous découvrirez éga-lement des dérivés du miel : produits cosmétiques, gelée royale, bougies et savons. Grâce à un diplôme de bou-langer pâtissier, Aldo a développé une

gamme de confiserie à base de miel ainsi que des gâteaux dont un savoureux pain d’épi-ces. Il a mis en place avec son équipe des visites libres ou gui-dées destinées à mieux faire connaître, en par-ticulier aux enfants, le monde des abeilles et le travail de l’apicul-teur.

l’abeille de Ré Chemin du corps de garde Village artisanal – loix tél. : 05 46 31 06 63

Aude Chupin propose toutes sortes de miels et produits dérivés.

La passion du goût

Cela fait 20 ans que Françoise Héraudeau innove car les Confitures du Clocher ne sont

pas qu’une affaire de confitures, déli-cieuses certes, concoctées pour partie avec les fruits que cultive l’entreprise familiale. Chaque année, Françoise tra-vaille de nouvelles associations, teste de nouvelles textures, crée des sirops infusion, des gelées de plantes et de

fleurs, des confits, les herbiers… Elle entraîne les consommateurs dans son sillage à la découverte de produits nouveaux qui sont régulièrement primés par les Concours des Saveurs Régionales et séduisent les consomma-teurs. Ainsi, elle propose une gamme RéOtea, composée de six gelées 100 % naturelles, mélange de thé pour deux tiers et de fruits. Les mélanges sont

comme toujours chez Françoise par-ticulièrement recherchés : abricot et réglisse, poire et bleuet, mangue et litchi… et les thés sont de grands crus de la Compagnie Coloniale : en thé noir l’Assam et le Darjeeling, en thé vert le Sensa et le thé rouge Rooibos. C’est le résultat de tout un travail sur les textures : fondante, fine, tartina-ble, gelée mais pas moulée qui peut se consommer aussi bien sur une tartine qu’en dessert accompagnant du fro-mage blanc ou une salade de fruit. Ces gelées s’utilisent également en boisson fraîche ou chaude, s’ajoute à des cock-tails avec ou sans alcool. Les Herbiers

déclinent quant à eux six gelées 100 % naturelles spécial infusions…

les Confitures du Clocher1 chemin des Palissiats – ars-en-Rétél. : 05 46 29 41 35

Objectif vacances avec les gammes « île de Ré » de Léa Nature !

Conscients de l’ensoleillement et de la protection exceptionnels dont bénéficie l’île, les chercheurs du Laboratoire Léa

Nature se sont en effet intéressés à la flore de l’île de Ré. C’est ainsi qu’ils ont découvert les propriétés cosmétiques de l’emblématique rose trémière, de l’immortelle des dunes, de la criste marine et de la fleur de sel, quatre ingrédients phares entrant dans la composition des trois gammes de soins cosmétiques naturels haut de gamme : Fleur de Beauté, Fleur de Jeunesse et Spa Marin.Le Laboratoire Léa Nature travaille en synergie avec des producteurs locaux. Didier Dorin, pro-ducteur bio de plantes aromatiques et médici-nales à Sainte-Soulle cultive des roses trémières à Ars et des immortelles à La Flotte.Quant à la fleur de sel, elle provient des marais salants de Cédric Fortunier à La Couarde. Les ingrédients cultivés sur l’île sont transformés et valorisés à quelques kilomètres, à Périgny, dans les locaux de Léa Nature. Les produits sont sans paraben, sans silicone et contiennent jusqu’à 98 % d’ingrédients d’origine naturelle.

Lancement de la « mousse de douche Bleue Océan »

Ainsi avec l’arrivée des beaux jours et alors qu’un air de vacances souffle sur l’île de Ré, la

gamme « Spa Marin » de Léa Nature, lancée au printemps 2014, s’enrichit d’un nouveau produit, la « Mousse de douche Bleue Océan ». Cette mousse de douche est un petit bonheur à elle toute seule. Sa texture fouettée est onc-tueuse et bleutée à souhait. Grâce à sa base lavante 100 % naturelle et sa formule douce sans sulfate, elle nettoie délicatement les peaux, même les plus fragiles. Ses actifs clés sont le fucus et la fleur de sel. Cerise sur le gâteau, son parfum aux notes marines et l’alliance de la fleur de sel et du fucus garantissent une envolée des sens. On se ressource comme si on était en vacances… sur les plages de l’île de Ré. Cette mousse de douche unique vient compléter la gamme composée d’un shampooing crème, d’un gommage corps, d’une écume de douche, d’un shampoing douche et de délicieux sels de bain, dont une poignée suffit à transformer la baignoire familiale en un espace de douceur et de détente.

En tant que membre du Club « 1 % pour la planète », le Laboratoire Léa Nature s’engage à verser 1% du chiffre d’affaires de la gamme à des associations environnementales de l’île de Ré.

Nathalie Vauchez

léa nature laBoratoire 23 av. Paul Langevin CS 30004 17183 Périgny cedex - La RoCheLLewww.iledere-cosmetique.comwww.leanatureboutique.com

Léa Nature a lancé au printemps 2014 trois gammes de soins à base de plantes, d’algues et de fleurs de sel produits dans l’île de Ré.

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l e s e s s e n t i e l l e s s av e u r s & p r o d u i t s r é g i o n a u x

de l’or rouge rétais des produits originaux dont les amateurs raffolent : les oursinsÉvelyne Ménagé a

la passion d’une m e r v e i l l e u s e

f leur, un crocus, dont les pistils don-nent du safran. Elle a également la pas-sion de l’île de Ré et elle a décidé de voir l ’année dern ière si les deux étaient compatibles en plan-tant des bulbes dans une parcelle d’essai. La plantation est une réussite. La parcelle d’essai ne donnera cette année que quel-ques grammes (il faut 150 fleurs pour obtenir 1g de safran) que l’on retrouvera dans les restaurants

gastronomiques de l’île. La récolte de l’année prochaine sera beaucoup plus conséquente car Évelyne a trans-planté tous les bulbes qui se trou-vaient encore dans son exploitation agricole de Niort dans son terrain de Sainte-Marie.

Il existe dans la zone du Petit Préau à La Flotte un site de production d’oursins et d’ormeaux unique en France. Yvan

et Fabienne Le Gall, les éleveurs, nour-rissent leurs animaux d’algues fraîches ce qui leur confère une excellent qualité gustative. Les amateurs apprécient ces mets raffinés et originaux au goût mar-qué qui feront honneur à vos plateaux de fruits de mer.Nous vous recommandons de goûter aux différentes conserves de l’Oursine en apéritif sur des toasts beurrés ou en accompagnement d’un poisson : conserve de corail d’oursin au natu-rel, crème d’oursin, mousse d’oursin au cognac de l’île de Ré et conserve

d’ormeau à la Dulse, une algue rouge alimentaire qu’apprécie particulière-ment l’ormeau. Les ormeaux émincés en marinade sont à déguster froid en tapas ou en salade. N’hésitez pas à leur rendre visite, tout est prévu pour que vous puissiez consommer sur place. Petite précision : si l’oursin se mange cru mais l’ormeau se cuisine et la mai-son vous offre des recettes.

Rue des Belles Sainte-Marie-de-Ré tél. : 06 73 12 56 18

L E s É p I C E R I E s F I N E s & F E R M I E R E sLa Ferme des producteurs Ré Unis

Ce magasin de producteurs rétais et régionaux, a ouvert ses portes au Bois-Plage le 10

avril dernier. Authentiquement présentés sur 140 m2 et dans deux chambres froides de 30 m2 les produits fermiers d’origine végétale et marine proviennent de producteurs fermiers rétais, tandis que les produits fermiers, d’origine animale, qui ne sont pas produits sur l’île de Ré sont apportés par des producteurs locaux de l’Aunis. Fruits, légumes, herbes aromatiques

et fleurs, canards, poulets et œufs, bœuf, veau, fromages et produits laitiers, charcuterie, noix, noisettes, gâteaux, farines ou encore pâtes artisanales sans oublier les bières ou le jus de pommes… ce joli maga-sin regorge de saveurs de notre ter-roir et les producteurs fermiers se relaient pour vous présenter l’en-semble des produits.Ainsi sur un même lieu vous pouvez constituer votre panier fermier com-plet, avec la garantie de l’origine des produits. Cerise sur le gâteau,

à partir du 7 juillet, la Ferme des Producteurs Réunis propose une dégustation par jour. Une raison de plus pour faire le détour !Ouverture en juillet et août le mardi de 10h à 13h, les mercredi, vendredi et samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h, le jeudi de 10h à 14h. Le maga-sin est situé entre le centre-bourg du Bois-Plage et la Coopérative Uniré. En venant du rond-point du Gros Jonc, prendre le 1ère rue à gauche après la Coopérative Uniré.

la Ferme des Producteurs Ré unis - 4 B Chemin des Cevettes - 17580 le Bois Plage en RéFacebook : lafermedesproduc-teursréunis

Les producteurs locaux font leur show à Intermarché !

Allant au-delà des « effets de mode ou marketing », tous ces produits sont sélectionnés avant tout sur le critère

de leur qualité intrinsèque et gustative, ainsi que sur la personnalité des producteurs, car le facteur humain et relationnel reste central dans la démarche de l’Enseigne.

Ainsi le magasin de Saint-Martin vient-il de créer dans l’allée centrale de l’entrée un excep-tionnel linéaire de produits rétais pour l’essen-tiel, ou régionaux, où se côtoient les produits des marais – sel, fleur de sel, salicorne, sels aromatisés, maceron, velouté d’algues… - tant de la Coopérative des Sauniers que d’Esprit du Sel ou encore de Rivesaline - les succulentes confitures de Lydie et les produits innovants des Confitures du Clocher, les caramels à la fleur de sel, les vins et pineaux de la cave coo-pérative, les bières et tous nouveaux pastis et whisky de Bières de Ré, et bien d’autres trésors…

Nicolas et Laurent vous accueillent tout l’été pour vous raconter la petite et grande histoire de chacun de ces produits et vous guider dans vos choix. Ils entendent bien faire vivre cet espace spacieux et convivial, au travers d’ani-mations et de dégustations, autour d’îlots

qui mettent en avant leurs coups de cœur du moment. Et du cœur, ils n’en manquent pas !

C’est ainsi que Laurent est « tombé en amour » de Tony Fricot et de ses pralinet-tes, amandes caramélisées, nougats rou-ges estampillés « Palais de La Gourmandise » que le magasin propose désormais aussi en exclusivité…

Le bac « frais émincés », positionné en amont du linéaire et qui propose des fruits et légu-mes ultra-frais pré-découpés et entièrement naturels, livrés quatre fois par semaine, est de son côté dévalisé ! Les brochettes de fruits de Nicolas (sur commande) sont un vrai plaisir des yeux… et des papilles.

Intermarché Saint-Martin devient « the place to

be » pour les producteurs locaux et consom-mateurs de tous horizons à qui le magasin propose un très large choix de références 100 % locales et 100% succulentes !

intermarché saint-martin4 avenue des CorsairesTél : 05 46 09 42 02Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com

Intermarché met plus que jamais à l’honneur les producteurs rétais, avec lesquels l’enseigne développe un vrai partenariat, dans lequel tout est affaire de coups de cœur pour des hommes et leurs produits.

Nathalie Vauchez

Nicolas et Laurent animent l’espace et mettent en avant les producteurs.

Un magnifique linéaire dédié aux producteurs locaux dans l’allée centrale.

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Un moulin extraordinaire

L’épicerie fine de Pascal Lemoine regorge de savoureux produits du terroir, des sels aromatisés de l’île de

Ré, des confitures, des chocolats fi ns, un choix infini de condi-ments, rillettes et tape-nades et une spécialité à ne pas manquer : un vinaigre de pineau.Les amateurs d’huiles d’olive apprécieront de trouver ici des huiles dou-ces, fruitées ou corsées, selon leur goût. Parmi les nouveautés de cette année des herbes pour les salades d’été et les jus de fruit de fabrication artisanale Patrick Font. Les Potions de Sorcières : des herbes soigneu-sement sélectionnées à boire en tisane et qui aident à lutter contre le stress, faci-litent la digestion ou la circulation du sang, sont toujours présentes. La beauté et le bien-être ne sont pas oubliés. Les

soins du corps « Collines de Provence » et Tadé vous séduiront par leurs senteurs raffinées ainsi que les produits cosméti-ques et naturels Baïja à la fl eur de Tiaré.

Cependant l’activité la plus étonnante de ce moulin est la production d’huile d’olive rétaise. Pascal s’est lancé dans la culture de l’olivier, il y a quelques années et possède aujourd’hui environ 200 oliviers. Il confectionne sa propre

huile d’olive et presse également les oli-ves qu’on lui apporte depuis La Rochelle ou même de plus loin.

le Moulin du Puits Salé 3 cours Bailli des écotais Saint-Martin-de-Ré tél./Fax : 05 46 67 87 56

La charmante é p i c e r i e de Cyr i l ,

sur la place de l’église, pro-pose les pro-duits du terroir de l’île depuis les différents sels jusqu’au

pineau ou la bière de Ré en passant par les confitures de Lydie et du Clocher et les conserves de salicorne et d’oursins. Il propose aussi les parfums de Valérie Demars, professionnelle de la cosméti-que qui a donné le nom de sa grand-mère « Aimée de Mars » à ses créations agissant sur le bien-être. Si vous n’avez pas le temps d’aller jusqu’à lui vous retrouverez l’essentiel de ce qu’il offre sur son site.

Le 1 bis

le 1 Bis1 bis rue du havre – ars-en-Rétél. : 06 81 20 81 33www.boutique-iledere.com

La Tour du sénéchal

Ouverte en 2012, cette épicerie-buvette-restaurant est rapide-ment devenue incontournable.

On peut y acheter ses fruits et légumes aussi bien que s’installer en terrasse ou à l’intérieur pour déguster un encas, un plat du jour ou boire une coupe de champagne. La Tour du Sénéchal propose toute l’épicerie classique ainsi que des produits plus raffinés comme de l’excellente charcuterie, des lan-goustines et des plats à emporter. Et la terrasse est un merveilleux lieu d’ob-servation pour savoir qui est là et ce qui se passe dans Ars.

l’épicerie de la tour du Sénéchal Place de l’église – ars-en-Ré tél. : 05 46 29 41 12

Côté Bio

A Rivedoux-Plage Côté Bio vient d’ouvrir. Au centre de cette boutique très fournie on trouve

les meilleurs produits de saison de la récolte de son primeur, des produits d’alimentation bio, mais aussi de bio-cosmétologie, aromathérapie, herbo-risterie et fleurs de Bach.Une vraie caverne d’Ali Baba à décou-vrir absolument.

Côté Bio 248 rue jules Ferry – Rivedoux-Plage tél : 05 17 83 07 24

Vous en aviez rêvé ? Ils l’ont fait sur l’île de Ré. La Ferme des producteurs Ré Unis, magasin de producteurs rétais et régionaux, a ouvert ses portes au Bois-plage le 10 avril dernier.

Une épicerie fermière, pour des produits de la terre et de la mer

A l’origine de cette initiative, Sébastien Fumeron, éleveur et pro-ducteur de canards gras et poulets de plein air à Péré (près de Surgères) a déjà créé sous forme d’association deux magasins

de produits fermiers regroupant chacun une vingtaine de producteurs différents de la région charentaise. « Paniers de nos campagnes » il y a six ans dans les locaux de la Chambre d’Agriculture à La Rochelle et « La Ferme d’Aunis » il y a trois ans à Surgères.

Matières premières locales, producteurs et circuit courtPrésentés sur 140 m2 et dans deux chambres froides de 30 m2 les produits fermiers d’origine végétale et marine proviennent de pro-ducteurs fermiers rétais, tandis que les produits fermiers, d’origine animale, qui ne sont pas produits sur l’île de Ré sont apportés par des producteurs locaux de l’Aunis. Fruits, légumes, herbes aromatiques et fleurs, canards, poulets et œufs, bœuf, veau, fromages et produits laitiers, charcuterie, noix, noisettes, gâteaux, farines ou encore pâtes artisanales sans oublier les bières ou le jus de pommes… ce joli magasin regorge de saveurs de notre terroir.Bénédicte Viollet accueille toute l’année les clients de cette épicerie fermière avec la présence en permanence sur place de l’un des produc-teurs fermiers, pouvant présenter l’ensemble des produits. Ils seront durant l’été aidé par Dorian.L’idée est évidemment de privilégier un circuit court puisque les 24 pro-ducteurs sélectionnés sont soit rétais soit installés à moins de 100 km pour le plus éloigné ; leurs produits doivent avoir au moins une matière première produite sur leur exploitation. De même, seuls les producteurs peuvent y vendre, l’achat revente étant proscrit.

Ainsi sur un même lieu les Rétais et vacanciers peuvent constituer leur panier fermier complet, avec la garantie de l’origine des produits, et repartir avec un petit bout de l’île de Ré en souvenir de leur séjour, tan-dis que les producteurs restent propriétaires de leurs produits jusqu’à la vente et maîtrisent leur marge tout en bénéficiant d’une prestation complète de services de la part de la Ferme des Producteurs Ré Unis. Cerise sur le gâteau, à partir du 7 juillet, la Ferme des Producteurs Réunis propose une dégustation par jour. Une raison de plus pour faire le détour !

Ouverture en juillet et août le mardi de 10h à 13h, les mercredi, vendredi et samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h, le jeudi de 10h à 14h.Le magasin est situé entre le centre-bourg du Bois-Plage et la Coopérative Uniré. en venant du rond-point du Gros Jonc, prendre le 1ère rue à gauche après la Coopérative Uniré.La Ferme des Producteurs Ré Unis - 4 B Chemin Des Cevettes - 17580 Le Bois Plage en Ré Facebook : lafermedesproducteursréunis

Nathalie Vauchez

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BIO-SALINES Île de Ré développe une gamme de cosmétique pour Homme et Femme.Le concept unique, à base d’eau de source marine et d’Immortelle des dunes de l’Île de Ré, apporte tous les actifs essentiels revitalisants qui protègeront votre peau et garantiront son éclat naturel.Trésor de pureté, BIO-SALINES Île de Ré vous plonge chaque jour dans un voyage naturel et bienfaisant.

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Grâce à un concept unique, à base d’eau de source marine et d’immor-telle des dunes BIO de l’île de Ré, BIO-SalIneS île de Ré, apporte tous les actifs essentiels revitalisants qui protègeront votre peau et garantiront son éclat naturel.Pour femmes et hommes, nos soins sont conçus pour répondre aux atten-tes des plus exigeants.Trésor de pureté, BIO-SalIneS île de Ré vous plonge chaque jour dans un voyage naturel et bienfaisant.Dans chacun de nos soins vous trou-verez des actifs essentiels aux effets bienfaisants.

L’eau de sOurce Marine Trésor de l’atlantique, l’eau de Source Marine est une eau unique captée naturellement. elle présente une composition exceptionnellement riche en oligo-éléments, notamment en Manganèse et Silicium. après un dessalage, elle conserve sa compo-sition initiale en oligo-éléments. l’eau de Source Marine prévient l’apparition de réactions inflammatoires, apaise les rougeurs diffuses et les sensations de picotements. Elle présente des vertus exceptionnelles calmantes, apaisantes et décongestionnante.

L’iMMOrteLLe des dunes de L’îLe de ré BiO au plus proche des plages de sable fin de l’île de Ré, au creux des gran-des dunes ensoleillées, pousse l’im-mortelle : une fleur dorée aux vertus incontestées. Fleur d’une longévité extraordinaire, elle renferme la clé de la jeunesse éternelle. Son huile essentielle couleur dorée, qui dégage un parfum précieux, est sans égal pour conserver une peau jeune et douce. elle stimule le renouvelle-ment cellulaire et la synthèse du collagène.

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Bio-Salines « Ile de Ré »au cœur de l’île de ré, surnommée « ré la blanche » pour sa pureté, dans un espace naturel préservé, authentique et rare, BiO-saLines île de ré, depuis 2002, conçoit une gamme complète de cosmétique marine aux actifs puissants et bienfaisants.

L A G R A N d E d I s T R I B U T I O N Les principales enseignes de la grande distribution sur l’île de Ré font la part belle aux produits du terroir.

Du côté de Leclerc l’opération nationale « Les Alliances Locales » est déclinée dans

le magasin de Saint-Martin, qui a depuis deux ans amis en avant les producteurs locaux de l’île de Ré et de la Région, au travers de beaux portraits apposés à l’entrée du magasin, ainsi que leurs pro-duits dans les linéaires, signalétique à l’appui. L’occasion pour Michel

Desfontaines et Valérie Verdy de célébrer des partenariats de longue date avec près de 30 producteurs qui représentent plus de 8 % du chiffre d’affaires, ce qui est considérable. Un espace à l’entrée du magasin regroupe également les principaux produits du terroir.

Cette année, le sel de l’île de Ré a été choisi pour être mis en avant par la traditionnelle cam-pagne de publicité nationale d’E Leclerc. Ainsi un visuel déclinant une photo de Michel Desfontaines, patron du Leclerc St Martin et de Pascal Dufour, saunier à St Clément et membre de la Coopérative des Sauniers avec l’accroche « leur relation ne manque pas de sel » a été diffusé à 66,7 millions d’exem-plaires (!) dans la presse gratuite nationale (20 Minutes, Metro News…), Femme Actuelle, Paris Match, magazines TV ainsi que dans la presse quotidienne régio-nale. « Cela profite à l’économie locale », c’est certain. Les produc-teurs rétais ont aussi été conviés au salon des producteurs locaux de la centrale d’achats régionale, regrou-pant 38 magasins Leclerc, afin de faire connaître leurs produits et se faire référencer.

Intermarché met plus que jamais à l’honneur les producteurs rétais, avec lesquels l’enseigne développe un vrai partenariat, dans lequel tout est affaire de coups de cœurs pour des hommes et leurs produits. Ces produits sont sélectionnés avant tout sur le critère de leur qualité intrinsèque et gustative, ainsi que

sur la personnalité des producteurs, car le facteur humain et relationnel reste central dans la démarche de l’Enseigne.

Ainsi le magasin de Saint-Martin vient-il de créer dans l’allée centrale

de l’entrée un exceptionnel linéaire de produits rétais pour l’essentiel, ou régionaux, où se côtoient les produits des marais – sel, fleur de sel, salicorne, sels aromatisés, mace-ron, velouté d’algues… - tant de la Coopérative des Sauniers que d’Es-prit du Sel ou encore de Rivesaline - les succulentes confitures de Lydie

et les produits innovants des Confitures du Clocher, les caramels à la fleur de sel, les vins et pineaux de la cave coopérative, les bières et tous nouveaux pastis et whisky de Bières de Ré, et bien d’autres trésors…

Des ilots ont aussi été créés sur lesquels Intermarché met en avant ses coups de cœur du moment et des animations seront propo-sées tout l’été. Nicolas et Laurent vous Y accueillent pour vous raconter la petite et grande histoire de cha-

cun de ces produits et vous guider dans vos choix.

Carrefour Contact dédie aussi une partie importante de ses linéaires aux produits locaux.

LEUR RELATION

NE MANQUE PAS DE SEL.

Depuis plusieurs années, Michel Desfontaines, propriétaire du centre E.Leclerc de Saint-Martin-de-Ré, collabore

avec Pascal Dufour, saunier à Saint-Clément-des-Baleines. Ce partenariat lui permet de proposer à ses clients des

produits de qualité et à Pascal Dufour de bénéficier d’un débouché conséquent et régulier pour promouvoir sa

production de sel. “Ce qui est important, c’est que ça profite à l’économie locale”, souligne Michel Desfontaines.

Parce que nous gagnons tous à valoriser nos productions locales, E.Leclerc développe “les Alliances Locales” pour

encourager ces partenariats et dynamiser l’économie de nos régions.

www.allianceslocales.com

Une campagne déclinée par Leclerc au niveau national,

valorisant le sel de l’île de Ré.

Laurent et Nicolas vous accueillent et vous conseillent parmi la large gamme de produits du

terroir mis en avant à Intermarché

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l e s e s s e n t i e l l e s s av e u r s & p r o d u i t s r é g i o n a u x

L E s s A V O N s E T L E s C O s M E T I Q U E sUne savonnerie 100 % artisanale

Bio-salines île de Ré Léa Nature - Gamme île de Ré

Marie-Paule et Jean-Pierre Paullet accompagnés de leur fille Marie-Julie, ont repris la savonnerie artisa-

nale de Ré, à Loix. Ils perpétuent la tradition de leurs prédécesseurs en travaillant avec les produits du terroir et en particulier le lait des ânesses de Régis Léau. Les savons au lait d’ânesse, sont toujours présents, mais les Paullet ont apporté une nouvelle dynamique à l’affaire, avec le lancement l’an passé d’une gamme de pétales de savons dont les fragrances élégantes et raffinées durent trois mois et qui sont utilisés à la fois comme parfum d’ambiance, élément

de décoration et savon ! Les savons à l’huile d’olive de Loix produite par le Moulin du Puits Salé, au miel bio fabriqué par Aude Chupin, ou encore au lait de chèvre de la Chèvrerie Lefort sont issus de rencontres locales entre producteurs du terroir. D’autres nouveautés sont apparues cette année, « le savon des lavandières », à la saponaire, plante de prédi-lection des lavandières d’autre-fois grâce à sa substance très

active et néanmoins naturelle, la saponine, idéal pour laver et détacher votre linge. Ce savon blanc, parfumé à l’huile d’olive vous séduira. Autre nouveauté de cette année, le savon de rasage au lait d’ânesse enrichi en beurre de karité et huile d’amandes douces, vous évitera le feu du rasage. La boutique propose également de vérita-bles savons d’Alep ainsi que du linge de toilette et des coffrets ou paniers qui d’adorables cadeaux et souvenir. Cerise sur le gâteau,

la savonnerie orga-nise en collaboration avec Régis Léau des balades en carriole tirée par Uruguay, baudet du Poitou, tous les jours entre 14 h et 17h30 (départ devant la boutique de Loix).

L’entreprise rétaise « Esprit du Sel » a développé une gamme cosmétique sous

la marque Bio Salines île de Ré. Créée en 2002 puis arrê-tée en 2008, la gamme a été totalement réinventée par Christophe Sanselme et Sophie Laurent-Sanselme, ceci en conformité avec les nouvelles normes cosmé-tiques. C’est ainsi que sont sortis cette année sur le marché neuf produits de cosmétique marine pour les femmes et les hommes, ayant pour fil rouge les bienfaits de l’océan et tous composés d’eau de source marine, une eau unique captée naturellement et bien sûr dessa-lée, tout en conservant sa richesse en oligo-éléments. Elle présente des vertus exceptionnelles calmantes, apaisantes et décongestionnantes. L’immortelle des

dunes de l’île de Ré certifiée bio entre aussi dans la com-position de tous les produits, complétée dans chacun par des éléments actifs issus des produits les plus typiques de l’île de Ré : la salicorne, la criste marine, la rose trémière… La production de Bio Salines est locale et de très haute qualité grâce à une vraie concentra-

tion d’actifs, avec une démarche avant tout produit, et des prix accessibles sans faire de sacrifice sur la qualité. Les neuf références cosmétiques sont complétées par un savon et quatre parfums différents de sels de bains.

Conscients de l’ensoleillement et de la protection exceptionnels dont bénéficie l’île, les chercheurs du

Laboratoire Léa Nature se sont intéres-sés à la flore de l’île de Ré. C’est ainsi qu’ils ont découvert les propriétés cos-métiques de l’emblématique rose tré-mière, de l’immortelle des dunes, de la criste marine et de la fleur de sel, qua-tre ingrédients phares entrant dans la composition des trois gammes de soins cosmétiques naturels haut de gamme : Fleur de Beauté, Fleur de Jeunesse et Spa Marin.Léa Nature travaille en synergie avec des producteurs locaux. Didier Dorin, producteur bio de plantes aromatiques et médicinales à Sainte-Soulle cultive des roses trémières à Ars et des immor-telles à La Flotte. Quant à la fleur de sel, elle provient des marais salants de Cédric Fortunier à La Couarde.

Les ingrédients cultivés sur l’île sont transformés et valorisés à quelques kilomètres, à Périgny, dans les locaux de Léa Nature. Les produits sont sans paraben, sans silicone et contiennent jusqu’à 98 % d’ingrédients d’origine naturelle. LEA Nature vient de complé-ter sa gamme Spa Marin d’une mousse de douche à la texture onctueuse et bleutée.

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tous ces produits sont en vente dans les boutiques de l’île de Ré et en grande distribution.www.iledere-cosmetique.com

Le set du barbier.

Le savon des lavandières.

BIO-SALINES Île de Ré développe une gamme de cosmétique pour Homme et Femme.Le concept unique, à base d’eau de source marine et d’Immortelle des dunes de l’Île de Ré, apporte tous les actifs essentiels revitalisants qui protègeront votre peau et garantiront son éclat naturel.Trésor de pureté, BIO-SALINES Île de Ré vous plonge chaque jour dans un voyage naturel et bienfaisant.

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d e s s a v e u r s & d e s h o m m e s

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L’huître rétaise, une perle toujours très convoitée !

Ré à la Hune vous propose une série d’articles sur les produits, les métiers et les hommes « du terroir » de l’île de Ré. Issus des marais, de la terre ou de la mer, traditionnels ou innovants, ces produits sont travaillés avec la passion et la générosité des « gens d’ici ». Après la richesse des marais salants et les vignes, nous abordons les huîtres de l’île de Ré.

Les plus grands restaurants l’affichent à leur carte et les connaisseurs aiment son goût iodé et sa saveur noisette caractéristiques. Partie intégrante de l’identité de ce territoire tourné vers la mer, l’ostréiculture est une des principales activités maritimes du bassin rétais depuis des générations.

P r o d u i t s e t m é t i e r s d u t e r r o i r

Ce métier évolue et diversifie ses méthodes de production pour offrir des huîtres excep-

tionnelles, les ostréiculteurs veillent à l’évolution de l’environnement et s’adaptent aux nouvelles exigences sanitaires et réglementaires euro-péennes sur un terroir unique.

Une filière de production qui connait des aléas

Premier producteur et consomma-teur d’huîtres en Europe, la France assure près de 90 % de la production européenne. Les bassins ostréicoles charentais maritimes participent à cette production dont la qualité est unanimement saluée. L’ostréiculture française est également un bon employeur national avec 17 000 emplois, dont près de 8000 à temps plein. Mais ce bilan flatteur ne doit pas faire oublier que les activités ostréicoles font face à de nombreuses difficultés : conflits d’usage sur l’espace littoral, développement du nautisme, exploi-tation des fonds marins dragués en mer, protection administrative des zones naturelles, industrialisation portuaire, urbanisation, aléas clima-tiques et réchauffement de l’eau... les professionnels ont parfois du mal à exister et à protéger des conditions d’exploitation fragilisées. Avec le renforcement des normes de qualités de l’eau, les règlements sanitaires, les épisodes de mortalité des huîtres… la vente de la production connait chro-niquement des crises et la trésorerie des exploitations en souffre.

L’avenir de l’ostréiculture passe par la bonne qualité

de l’eau nourricièreTout au long de l’année, notre terri-toire vit au rythme de l’ostréiculture. Eté comme hiver, sur l’eau, sur l’estran ou dans les marais, les ostréiculteurs sont aussi des sentinelles qualifiées pour observer l’évolution de la nature

et du milieu marin, particulièrement la qualité microbiologique du milieu aquatique indispensable aux différen-tes étapes de la culture de l’huître : captage, élevage et affinage. Du nais-sain à la commercialisation, quatre années d’élevage seront nécessai-res au grossissement de l’huître qui subira l’ultime étape de la finition, lavage, triage calibrage, condition-nement, avant sa consommation. Un parcours qui mobilise chaque jour le savoir-faire d’ostréiculteurs qui veillent attentivement sur la bonne santé de leur cheptel.

Des hommes qui bougent et innovent

Si les modes d’élevage se diversifient, le principe est immuable : l’huître est immergée dans un milieu aquatique riche en plancton pour favoriser son développement. Sur notre territoire la méthode traditionnelle de l’éle-vage sur tables disposées sur l’es-tran par concessions dites parcs à huîtres, où les huîtres sont élevées dans des poches spéciales posées sur des tables en fer, reste un mode de production important. Il y a environ une vingtaine d’années, une nou-velle génération d’ostréiculteurs s’est ouverte à l’élevage des huîtres en eaux profondes, avec la méthode des cloches ou lanternes pendues à des filières. Les huîtres sont alors

disposées sur des plateaux répartis dans les lanter-nes. L’objectif est d’accélérer la vitesse de gros-sissement des huîtres, totale-ment immergées. Cette méthode demande à l’os-tréiculteur un investissement logistique impor-tant pour tra-

vailler à partir de bateaux adaptés et disposant de moyens de levage, entre autres. Le risque de perte de production existe lors des grandes tempêtes. Une équipe d’ostréicul-teurs rétais s’est lancée dans un nouveau défi en passe d’être gagné : cultiver l’huître dans les marais, pour profiter pleinement des qualités de ce milieu naturel et donner aux huîtres un goût très recherché par les plus grandes tables. Cette forme d’élevage qui date d’une quinzaine d’années, nécessite un protocole particulier et beaucoup de soins et d’attention. La technique de culture peut varier selon les sites mais se fait en deux phases : l’une de pré-grossissement puis de grossissement. Toutes les manipula-tions sont faites à la main et représen-tent un travail énorme pour produire cette huître d’exception charnue et au goût de noisette.

L’huître, un produit noble, qui a su conquérir la gastronomie

Commercialisée pour un tiers par la restauration, un tiers par les pois-sonneries et un tiers par la grande distribution, les huîtres sont consom-mées toute l’année, avec cependant une forte demande au moment des fêtes de fin d’année et des cours qui varient selon la loi de l’offre et de la demande. Le tri, le conditionnement, l’emballage, l’expédition complètent

la chaîne de production des huîtres qui portent haut la réputation de nos producteurs et de notre terroir. Chacun apprécie de les servir et de les déguster, comme nos visiteurs étran-gers qui en raffolent à toute heure.

La reproduction sociale du métier d’ostréiculteur

Devenir ostréiculteur aujourd’hui est un choix qui se réfléchit et nécessite de répondre à de nombreux critè-res. La transmission héréditaire de l’exploitation n’est plus une tradi-tion familiale forte, même si beau-coup d’ostréiculteurs rétais peuvent encore légitimement revendiquer plusieurs générations dans le métier. Les enfants bercés au rythme des marées font aujourd’hui des études et construisent des projets de vie et des projets professionnels diffé-rents. La reprise d’une exploitation familiale est souvent compliquée par des considérations liées au droit des successions, au montant des inves-tissements à engager pour adapter les conditions d’exploitation aux nou-velles normes en cas de reprise... (et la liste des obstacles est longue). Les incertitudes biologiques et climati-ques, les pesanteurs administratives et réglementaires, font hésiter ceux qui voudraient franchir le pas.Néanmoins, jeunes et moins jeunes ostréiculteurs relèvent quotidienne-ment le défi et ne comptent pas leur peine, ni leur temps de travail, pour que nous puissions connaître encore le plaisir d’ouvrir des huîtres et de les déguster bien servies, accompagnées de pain frais, d’une noisette de beurre Poitou-Charentes et d’un petit verre de vin blanc sec de l’île de Ré. Pendant vos vacances sur l’île de Ré, découvrez un métier et des hommes, plusieurs établissements proposent des visites et des dégustations sur place.

Michel Lardeux

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s p o r t s à l a h u n e

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Le paddle et la future mariéeCette nouvelle discipline olympique potentielle a le vent en poupe depuis quelques années et s’est structurée. Sur l’île de Ré deux écoles enseignent le paddle, une dizaine de prestataires proposent le matériel de location.

A c t i v i t é n A u t i q u e

Y a quelqu’un qui a de la crème ? Hé ! Les filles, elles font quoi ?... Ce n’est pas un

concours de beauté... Je rentre pas là-dedans, moi !...» Une dizaine de copines essaie des combinaisons de surf, plage des Prises. Parmi elles, une future mariée : la séance de paddle réservée chez Sup Évasion, école de La Couarde, est un enterrement de vie de jeune fille.

Jordane et Charles enseignent le pad-dle à Sup Évasion, l’une des deux éco-les de l’île de Ré ; Papaï Paddle, au Bois Plage, dispense des cours de SUP Surfing et des cours de SUP Fitness / Rando. Il existe par ailleurs plus d’une dizaine de prestataires mul-tiglisse sur l’île pour louer du matériel.

Jordane explique les conditions dif-ficiles de vent le matin où le groupe de copines débute son cours d’1h30. Elles devront pagayer d’abord jusqu’au bout de la plage contre le vent qui les poussera dans le dos pendant tout le retour.

Le paddle, ou surf debout à la rame, est devenu très populaire. La 1ère Conférence européenne sur le paddle

et le surf doit se tenir à la rentrée au Centre international White water de Cardiff. Le comité d’organisation des Jeux Olympiques 2020 de Tokyo a retenu 8 sports susceptibles d’être inclus au programme, dont le surf ; la Fédération Internationale de Surf a proposé deux disciplines : surf et

Stand Up Paddle, pour quatre épreu-ves (messieurs et dames).

Au début du XXè siècle, les îles du Pacifique ont vu le surf sortir de l’oubli dans lequel les mis-sions protestantes l’avaient précipité. George Freeth créait à Waïkiki le premier club de surf et de natat ion . Duke Paoa Kahanamoku e s t c o n s i d é r é comme le père du surf moderne. Les

clubs ont fleuri et les compétitions se sont organisées. Puis grâce aux fibres de verre et à la mousse, le surf connaîtra un véritable essor. Duke Kahanamoku est né en 1890 à Honolulu. C’est une légende de la natation et du surf. USA, Australie, Nouvelle-Zélande...: il fut l’ambas-sadeur du surf, signant par exemple le ride probablement le plus long jamais réalisé sur une vague. Le « Waterman » préférait les planches

traditionnelles en bois, construites à la manière des anciennes planches hawaïennes appelées « Olo ».

Au début des années 1960, le stand up paddle (SUP), était uti-lisé pour photographier les tou-ristes qui apprenaient à surfer. A partir des années 2000, quelques surfeurs hawaïens se sont lancés dans la pratique stand up paddle, forme ancestrale du surf. Dans le langage hawaïen, le nom de cette discipline désigne le fait de se tenir debout, ramer, surfer sur une vague : le surfeur, debout sur une planche de surf, utilise une pagaie ( « paddle » ) rallongée type pirogue pour se dépla-cer sur l’eau. Les passionnés de surf ont remis au goût du jour cette discipline car elle représente un excellent outil pédagogique qui facilite l’ap-prentissage du surf.

La discipline s’est structurée autour de clubs et d’associations. En dehors du plaisir de la glisse, le stand up paddle est une bonne école pour commencer le surf, il ménage le dos du surfeur et offre une meilleure visi-bilité. Une pagaie de SUP se com-pose d’un manche, d’une poignée et d’une pelle. Traditionnellement en bois, les pagaies sont mainte-nant plus légères et résistantes car fabriquées en carbone et en fibre de verre. Le SUP peut se pratiquer

en l’absence de vague dans les ports, sur les lacs, les rivières... De nos jours, la majorité des planches de SUP sont fabriquées à partir de matières composites.

Après Oléron, la Coupe d’Europe « SUP River Tour », se déroulait le 26 juin à Barcelone, et s’est pour-suivie du 2 au 4 juillet en Finlande. Elle s’achèvera à Rome (Santa Severa Beach) lors de la Surf Expo du 24

au 26 juillet. Jusqu’en novembre, l’un des principaux musées du Pacifique, le Bishop Museum à Honolulu (fondé en l’honneur de la dernière descendante de la famille royale Kamehameha) consacrera une exposition exceptionnelle à Duke Kahanamoku pour le 125e anniver-saire de sa naissance : sa planche, ses médailles olympiques et autres trophées seront notamment présen-tés. Aloha !

Marie Aguettant

Statue de Duke Kahanamoku à Oahu.

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Un groupe de copines se jette à l’eau encadrées par le moniteur de Sup Evasion.

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De l’Opéra de Paris à l’île de Ré : un saut de chat pour l’association Île de Ré Danse ! Les cours de danse de Christine Didier ont déjà séduit une équipe de fidèles qui attend avec impatience la reprise de septembre.

Danse : cinq lettres qui résu-ment la vie entière de Christine Didier, venue s’installer sur

l’île de Ré l’été dernier. Repérée par le Directeur de l’Opéra de Paris alors qu’elle participe à un specta-cle de fin d’année à l’âge de sept ans, Christine ne se doutait pas

qu’elle passerait plus de vingt ans au sein de la prestigieuse institu-tion, ni qu’elle y rencontrerait son mari (également danseur) avec qui elle continue d’enchaîner les temps liés. Petit-rat, quadrille, coryphée, elle a gravi une à une les étapes, jusqu’à intégrer le corps du Ballet en devenant sujet (3ème échelon de la hiérarchie). À cette époque, elle côtoie Noureev, Roland Petit, Patrick Dupond, Maurice Béjart, Sylvie Guillem, autant de modèles qui lui ont transmis l’amour de cet art exigeant qui nécessite disci-pline et rigueur. À la naissance de son second enfant dans les années quatre-vingt, elle quitte l’opéra et fonde avec son époux, une école de danse classique et modern’jazz à Saint-Brieuc en Bretagne. Elle y enseignera durant presque trente ans tout ce qu’elle a appris à l’école de l’excellence. Douce et attentive,

Christine Didier ne cherche pas à fabriquer des professionnels, juste à partager les connaissances acquises tout au long de sa carrière. Venue habiter sur l’île où résident ses deux filles, elle propose depuis septembre dernier, des cours adaptés à tous les âges et tous les niveaux, dans le souci constant de guider ses élèves vers l’épanouissement et le plaisir.

Les cours reprendront le 13 septem-bre, jour de la Fête des Associations qui aura lieu cette année à La Couarde. Les élèves de Modern’jazz du niveau intermédiaire/avancé profiteront de cette occasion pour donner une petite représentation. Déjà présente à La Flotte et à La couarde, il sera possible à la rentrée de bénéficier des cours de Christine au gymnase de Sainte-Marie égale-ment.

Marie-Victoire Vergnaud

Christine Didier a passé plus de 20 ans à l’Opéra de Paris.

www.ilederedanse.com06 70 10 67 64Programme 2015/2016Cours de danse classique : la Couarde (Salle des associations), les lundis soir et mercredis après-midi.Modern’jazz : la Flotte (complexe « Relook-form », 29 rue des Bois), les mardis et vendredis soirs, tous niveaux.En nouveauté, un cours danse-douce/étirements pour adultes au gymnase de Sainte-Marie.À noter : Christine didier interviendra également tout au long de l’année dans le cadre des taPe (temps d’activités Péri-éducatives) auprès des petits des écoles de Rivedoux, Sainte-Marie, Saint-Martin et la Couarde.

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z a p ’ a r t s

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De magnifiques expériences musicales sur les plus beaux sites de l’île de RéPour sa 28e édition, et comme à l’accoutumée, le festival Musique en Ré, soutenu par le festival « Sites en Scène » du Département, investit les plus beaux sites de l’île de Ré pour vous faire partager de grands moments de musique et d’émotion.

F e s t i v A l m u s i q u e e n r é d u 1 5 A u 3 0 j u i l l e t

Avec 17 concerts dont 6 gra-tuits en plein air, Musique en Ré est incontestablement l’un

des grands rendez-vous culturels de l’été sur l’île de Ré. Dans les églises ou au cœur des villages rétais, sous la direction artistique de S.Nemtanu, N.Simon, J.Bollinger, A.Gattet, le festival invite, parmi les plus grands musiciens actuels, qui interprètent brillamment les plus grands composi-teurs de musique classique. De Ravel à Beethoven, de Brahms à Mozart, l’édition 2015 offre la promesse de magnifiques expériences musicales.Cet événement incontournable s’adresse à tous, petits et grands, connaisseurs et néophytes, et pro-pose à chacun de (re)découvrir des œuvres remarquables, dans un cadre magique.

La programmation 2015

mercredi 15 juillet 21h30 Eglise de St martinBRAHMS - MENDELSSOHNS. Nemtanu, M. P iketty, T. Koehl , E. Benabdal lah, N. Bône, H. Barre, P. Muller, C. Morin

Jeudi 16 juillet 21h30 place de l’église Le Bois- plage« Soirée Tango » Concert gratuit en plein air

Vendredi 17 juillet 21h30 ars - EgliseBEETHOVEN - B. MARTINÙ - G. M. CAMPINIS. Nemtanu, T. Koehl, N. Bône, C. Morin, M. Lopez, V. Prats, A. Gattet, M. Trenel, O. Derbesse, A. S. Corrion, E. Curt

Samedi 18 juillet 21h30 Eglise de St martinMOZART - KHATCHATOURIAN - BEETHOVENS. Nemtanu, N. Bône, M. Coppey - N. Simon

Dimanche 19 juillet 21h30 La Flotte - EgliseMARATKA - ZIVKOVIC - SCHUBERTF. Salque, S. Nemtanu, T. Koehl, N. Bône, C. Morin, M. Lopez, O. Derbesse, M. Trenel, A. S. Corrion, E. Curt

Lundi 20 juillet 18h00 Salle polyvalente du Bois- plageRIMSKY- KORSAKOV « Shéhérazade conté »Concert “Jeune public”

Lundi 20 juillet 21h30 place de l’église Ste marieF. Salque & le Sam Strouk gypsy QuartetConcert gratuit en plein air

mardi 21 juillet 21h30 Eglise de la FlotteMENDELSSOHN - RAVEL Trio Una Corda

mercredi 22 juillet 21h30 place de la république St martin« Opéra Rossini » - N. Simon Concert gratuit en plein air

Jeudi 23 juillet 21h30 Eglise de LoixCarte blanche aux étudiants de l’académieConcert gratuit

Vendredi 24 juillet 21h30 port de La Flotte« Soirée Vivaldi » G. Apap, A. Cardenas, O. Charlier, R. Pasquier...Concert gratuit en plein air

Samedi 25 juillet 21h30 Eglise de St martinBRUCH - DVORAKO. Charlier - A. Azan- Zielinski

Dimanche 26 juillet 21h30 place de l’église ars« Gilles Apap&Colors of Invention »Concert gratuit en plein air

Lundi 27 juillet 21h30 Eglise de LoixROLIN - ARROYO - HAYDN - BEETHOVENC. Morin, E. Péclard - N. Simon

mardi 28 juillet 21h30 Eglise de La FlotteKHATCHATOURIAN - DVORAKA. Cardenas - M. Romano

mercredi 29 juillet 21h30 place de l’église Loix« Duel » : L. Cirade, P. StaicuConcert gratuit en plein air

Jeudi 30 juillet 21h30 Eglise de St martinTCHAIKOVSKY - RIMSKY- KORSAKOV« Shéhérazade, Poème symphonique »R. Pasquier - P. Rophé

Informations recueillies par NV

…ou encore place de la République à Saint-Martin, les concerts de Musiques en Ré

remportent un vif succès

© D

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fin

Que ce soit sur le Port de La Flotte…

© P.

Thé

beau

t

d e s s i n s h u m o r i s t i q u e s

« Sarah Bernache », le grand retour ! Née du talent Jean-Jacques Vergnaud et vedette de Ré à la Hune plusieurs années durant, Sarah Bernache a été croquée sous forme de planches de dessins humoristiques dans moult situations de la vie rétaise.

Une telle vedette méritait d’être « mise en livre », son « papa » y songeait depuis longtemps,

c’est désormais chose faite avec la sortie ce 10 juillet d’un ouvrage regroupant sur 60 pages 150 des-sins, dont une bonne partie ont été publiés dans nos colonnes entre 2009 et 2012. Ceci en partenariat avec la Communauté de Communes dont le président, Lionel Quillet, pré-face l’ouvrage.« Sarah Bernache ? Mais qui c’est, cel-le-là ?Qui c’est ? Mais qui ne connaît pas Henriette Rosine Bernard, dite Sarah Bernhardt, la célè-bre actrice de répu-tation mondiale ?Eh bien, Sarah

Bernache n’est autre que la réincarnation de la grande comédienne dont la « voix d’or » et la sensibilité dramati-que enchantèrent tous les amateurs de théâtre dans les années 1870-1900.« La Bernache », comme on dit (de

l’irlandais Bairnech) est un oiseau migrateur, voisine de Loix, qui vient chaque année passer ses vacances dans l’île de Ré et comme Sarah Bernhardt, elle est belle, mutine, cabotine, drôle, ne manque pas d’esprit et s’implique dans la vie des Rétais. Elle est sen-sible et dramatique.De quoi se marrer, non ? »

Oui, nous à Ré à la Hune on adore !

Nathalie Vauchez

Publié aux Editions du Torrent au prix public de 16€.

le papa de « sarah Bernache »

installé depuis 1999 dans sa maison familiale de l’île de Ré, l’ancien journaliste jean jacques Vergnaud a de multiples cordes à son arc créatif. ainsi, il participe régulière-ment à des expositions de peinture en France et à l’étranger, a écrit une dizaine de pièces de théâtre et plusieurs romans, essais, dessins humoristiques. il a publié en 2014 « Clair-Obscur », un roman aux editions du torrent.

Tarifs : 20€, gratuit pour les moins de 14 ans, 1/2 tarif pour les étudiants et chômeurs, réductions par abonnements. les billets sont mis en vente au Centre leclerc de St-Martin, et sur place, 50mn avant le début du concert. Concert « Jeune Public »: enfant 4€, adulte 7€, en vente à l’office du tourisme du Bois- Plage en Ré, et sur place 1h avant le début du concert. Pour les continentaux, un ticket de passage du pont de Ré est offert pour l’achat d’un billet à l’office du tourisme de la Rochelle (05 46 41 14 68)Contacts : 06 800 77 420 / 05 46 09 06 30 / 06 82 03 95 21www.musique-en re.com

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« Philocorps » ou la philosophie, le corps et la symphonie de soi

Ils allient leurs compétences pour proposer pour la première fois sur l’île de Ré un stage associant le

corps à la philosophie, « comme il l’était à l’époque des philosophes antiques, lorsque la philosophie participait de la vie. Or, ce qui était vrai à l’époque l’est toujours mais on l’a oublié ». Ce stage a pour objectifs de « per-mettre aux participants d’apprendre à se connaître et de se réharmoniser en s’aidant conjointement de la phi-losophie et de ce que le corps leur dit afin de re-médier et se retrouver

en accord avec ce qui est vrai. Pour cela, et comme cela s’opère rare-ment, ils conjoindront thérapeutique et philosophique ».

Les trois journées (13 h à 17 h) se dérouleront ainsi :

- 1ère journée : Oser aller à la ren-contre de soi.S’exprimer oralement, par écrit ou avec des dessins en partant de phra-ses sur le sujet. Puis s’écouter, écou-ter son corps pour que ces phrases résonnent autrement. Oser ensuite une rencontre entre les deux.

- 2e journée : Se mettre en marche.Associer des paroles à des lieux choi-sis de l’île. Puis, en ces lieux, mettre en œuvre des questionnements par des travaux adaptés sur les corps, seuls ou accompagnés.

- 3e journée : Œuvrer et ouvrir. Chaque stagiaire tentera de construire une œuvre propre et il la présentera à chacun soit par écrit, soit par le dessin, soit oralement soit autrement. Cela sera son œuvre et son message à lui et aux autres.

Informations recueillies par NV

Martine Stréliski, thérapeute et professeur de Tai-chi à la Couarde-sur-Mer, utilise le Tai-chi et l’art à des fins thérapeutiques (lire son portrait sur www.realahune.fr). Jean-Jacques Sarfati, professeur certifié et docteur en philosophie en région parisienne, vient de diriger un ouvrage collectif sur la honte.

Érika nous raconte la dernière journée de tournage sur l’îleOh joie ! Marie-Laure et Érika ont été recontactées par l’équipe du film pour une seconde session de tournage : la scène de l’incontournable balade sur les pistes cyclables.

Sms fleuve reçu mardi soir der-nier par les copines, appren-ties stars : « RV demain à

7H30 sur le parking du camping de la Tour des Prises à La Couarde, prendre deux tenues complètes et différentes, dans le style versaillais, BCBG, genre ballerines, panier, chemise en lin…Sachant que vous allez faire des touristes à vélo… ». Flûte, Marie-Laure n’est pas dis-ponible ! C’est donc Érika qui se doit de sauver l’honneur rétais, d’autant qu’il s’agit du dernier jour de tournage sur l’île. Elle saute au petit matin dans sa combishort brodée, et rejoint la vingtaine de figurants sélectionnés, que le ciel couvert et le vent des marais finis-sent de réveiller.

Comme la fois précédente, des groupes familiaux ou amicaux sont inventés, des vélos distribués à cha-cun qui se voit attribuer un empla-cement sur la piste. Le premier clap vers 9 heures lance le début d’une

journée occupée à répéter au moins quinze fois la même séquence, sur un tronçon de piste d’environ 800 mètres dans les marais. Ils sont bien soixante à l’équipe techni-que, dont une bonne partie, la matinée avan-çant, s’affaire à contenir l’im-patience mani-

festée des vrais cyclistes. Certains petits malins ont même tenté de s’incruster dans le champ pour passer ! Les acteurs sont bien sûr au premier plan, si bien qu’Erika tout à fait à l’arrière ne perçoit pas grand-chose des dialogues de la scène. Une réplique seulement, tandis que Sabine Azema et Marie-Anne Chazel sont supposées dou-bler de concert un couple (Patricia et Jean-François, faux couple mais vrais Rétais, choisis pour l’exacte similitude de leurs silhouettes de dos) : « Nous, nous soutenons le mariage des homosexuels ! » : mauvaise pioche...

ambiance conviviale, équipe sympathique pour le premier film de Jérôme Commandeur

Au menu de la pause déjeuner : melon et jambon en chiffon-nade, moussaka et cheese-cake, servis à l’assiette sous la tente.

Malheureusement pour les figu-rants, les acteurs sont de l’autre côté du rideau…À la reprise en début d’après-midi, les mêmes séquences s’enchaînent, entrecou-pées de pauses (parfois longues)

durant lesquelles les assistants continuent de contenir les tou-ristes, tandis que l’équipe de réalisation visionne, discute et négocie les prises pour en tirer le meilleur parti. Tout est tellement synchronisé, chaque détail choré-graphié, plans sans cesse répétés, à tel point, raconte Érika, « que la bucolique mamie qui compose un bouquet sauvage, n’a plus de fleurs depuis longtemps dans le carré de pré sur lequel elle prend

racine depuis le matin ! ». À 17h30 les réalisateurs semblent satisfaits, les figurants prennent congé. Érika retiendra de cette expérience les aspects techniques, qu’elle n’avait pas appréhendés à l’occasion du tournage de la scène de pique-ni-que sur la plage du Grouin, fin mai. Valérie Karsenti, Arthur Dupont (figure de la nouvelle génération prometteuse du cinéma français) Thierry Lhermitte et tous les autres sont rentrés à Paris. Au grand regret du dernier qui connaît bien l’île pour y avoir possédé une mai-son. Il reste encore deux étapes de tournage avant la sortie du film programmée en février 2016, les dernières scènes étant filmées à Marrakech.

Marie-Victoire Vergnaud

« M A F A M i L L E v A T ’ A D O R E R » : s u i t e e t F i n

installation du matériel tôt le matin.

Thierry Lhermitte en pause...

Jean-François et Patricia sèment la confusion.

s t A g e

InsCrIptIonsMartine Stréliski : [email protected] Sarfati : [email protected]él. : 06 80 42 42 01 ou 06 33 13 45 43dates des stages proposés en juillet 2015 : Stage 1 : 15/16/17 - Stage 2 : 18/19/20 - Stage 3 : 21/22 /23lieu du stage : la Couarde sur Mer Coût d’un stage de trois jours : 190€Possibilité de logement à la Couarde-sur-Mer sous réserve de s’inscrire impérativement 3 jours avant le stage au plus tard.

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Cela tombe bien, la médiathè-que passe aux horaires d’été. Ainsi les mardi, mercredi,

vendredi de 10h à 13h puis de 16 à 20h et les samedi de 10 à 15h les lecteurs peuvent venir consul-ter ou emprunter l’un des 14 000 livres, 33 revues, 1 800 CD audio ou 450 DVD.

Un abonnement au mois pour les estivants

Tout le monde est le bienvenu à la médiathèque qui n’oublie pas les visiteurs estivants qui peuvent aussi prendre un abonnement (10 € par mois et chèque de caution de 150 €) donnant droit à emprunter 8 livres, 8 CD, 8 revues et un DVD, renouvelable bien entendu.

Une vente de livre exceptionnelle

Le 15 juillet aura lieu une vente de livres d’occasion. Ces livres pro-viennent de dons de particuliers. Certains ont rejoint les rayonnages de la médiathèque, d’autres ont ali-menté la bibliothèque de plage et enfin un certain nombre sera pro-posé à la vente au prix unique de un euro. Le résultat de cette vente exceptionnelle permettra soit d’ac-quérir du mobilier, soit de financer une animation particulière avec la venue d’un auteur.

Des animations pour tousLes séances « les heures du conte » se poursuivront durant la période estivale. Ces ateliers sont gratuits mais nécessitent une inscription préalable des participants.Le vendredi 10 juillet à 10h se sera un petit-déjeuner conte pour un public familial (à partir de 6 ans) et animé par la conteuse Florine. Le mercredi 22 juillet Christian accueillera à 10h30 les 3 à 5 ans. Et le mois de juillet se clôturera avec Marie-Ange le mercredi 28 à 10h par « l’éveil aux livres » pour les petits jusqu’à 3 ans.Les fidèles du mois d’août n’auront rien perdu puisque le vendredi 7

à 10h le conteur Noé recevra les enfants jusqu’à 3 ans : contes, chansons et guitare seront au programme.Une grande soirée de contes aura lieu le mercredi 12 août à 20h30 pour tout public à partir de 6 ans, une soirée familiale ou entre amis bercée par les contes et histoires merveilleuses.

La médiathèque, c’est aussi des expos

Avec l’association « ile de Ré photo club » la médiathèque proposera en juillet une exposition de photos qui cédera la place en août aux œuvres de l’artiste peintre rhétais Layous-dit-Chicoy.

Lire à la plageLa médiathèque propose à la plage de Montamer « la bibliothèque de plage » qui dispose de revues et de livres pour une petite lecture le temps d’une détente sur le sable. Pas d’abonnement, le principe est simple, le lecteur se présente et choisit son livre ou sa revue dont il profitera durant son séjour sur la plage.

Les nouvelles technologies et la médiathèque

Cela commence à bien se savoir maintenant, tout le monde peut se connecter à internet grâce au Wi-Fi gratuit du site de la médiathèque, soit dans les locaux ou bien dans le jardin attenant. C’est un service gratuit 7 jours sur 7 et 24h sur 24.Et pour ceux qui ont un ordina-teur mais des lacunes en informa-tique et qui envisagent de mettre à profit le mois de juillet ou d’août pour s’améliorer, la médiathèque propose des cours individuels à raison de 2 euros l’heure. Il s’agit d’un programme à la carte, du logiciel pour retoucher les photos, en passant par la création de blog ou l’initiation à la tablette ou à la messagerie mais aussi tout sim-plement l’approfondissement des possibilités des tableurs et autres

programmes plus classiques. Un seul impératif est incontournable, prendre rendez-vous.D’autres projets à court terme sont en réflexion, notamment pour les adolescents, peut-être des ateliers de jeux vidéo, mais ces projets doi-vent d’abord éclore.

La médiathèque de Sainte-Marie, d’année en année, confirme son inté-rêt culturel et de loisir pour tous, rési-dents ou estivants, jeunes ou moins jeunes. Son équipe, bien au frais à l’abri des épais murs, sera là toute cette saison pour recevoir et facilité la visite des uns et des autres.

Patrice Pozzi

La médiathèque de Sainte-Marie, un site incontournable

o u v r A g e s , A n i m A t i o n s , w i F i

Protégée par de gros murs anciens retenant la fraîcheur, la médiathèque accueille ses visiteurs venus consulter des livres, feuilleter des revues ou travailler sur internet dans une relative fraîcheur.

Le jardin de la médiathèque, un lieu agréable pour se cultiver ou se connecter.

ça bouge à Sainte-Marie…Criées - Sainte-marie de ré

« oyez, oyez, brave gens petites annonces à la criée ! »

Comme l’an passé, les criées de Sainte-Marie de Ré sont de retour pour l’été. Sillonnant les ruelles et les venelles de la commune à vélo, le crieur, fort de sa gouaille, annonce à tous, sur un ton humoristique et malicieux, les éphémérides, les nouvelles du village, les activités et les festivités de Sainte-Marie de Ré,

les histoires locales et les mots des uns ou des autres. Chacun peut lais-ser ses messages : annonces, lettre d’amour, coup de gueule, pensées diverses… dans les boîtes aux let-tres bleu, blanc et rouge situées sur les trois places concernées.

Horaires de Criées :du 9 juillet au 20 août 2015les mardis et les jeudis, à 11H15, plaCe de l’eglise, à 12H, plaCe des tilleuls, à 12H45, plaCe d’antioCHe

G a l e r i e G l i n e u rPlace de l’Eglise - 17410 St Martin de Ré - Tél : 05 46 09 10 90 - Port. : 06 80 43 70 63

email : [email protected] - site : www.galerieglineur.com

Martine et Patrick Glineur ont le plaisir de vous inviter à l’exposition

Colette GRANDGERARD

Sculpteur ( Travail du Cristal et du bronze - en pièces uniques)

«…Pour chaque création, recherche de dialogue entre les matières, les techniques et les modes de pensées...»

ExPosition Pour JuillEt - Août

du nouvEAu

dAns lA GAlEriE

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Un travail de mémoire qui attire Rétais et touristes

Ce lieu culturel effectue un travail de mémoire, présente la vie, les arts et les traditions populaires

de la Flotte, de l’île de Ré, et propose de nombreuses animations attracti-ves et accessibles à tous.

Un musée chaleureux, vivant et de plus en plus fréquenté

Le Musée a reçu plus de 2500 visi-teurs en 2014 dont 400 enfants. Située en front de mer, connue aussi sous l’appellation « Maison du Platin » en référence à la zone de sable qui découvre à marée basse dans la baie de La Flotte, la grande bâtisse du Musée du Platin, présente un panorama illustré de la vie flottaise, avec de nombreuses photos, objets, maquettes, planches didactiques... qui témoignent des traditions maritimes d’un passé qui mérite d’être redécouvert, comme l’exposition de port en port.

Une originalité de ce musée réside dans le fait que la plupart des collec-tions et objets exposés proviennent de dons de Flottais. Les photos, œuvres du photographe flottais Eugène-Nemours Bonin, sont d’un grand intérêt et prêtées pour quel-ques jours au réalisateur du film « Ma famille va t’adorer », en cours de tournage.

D’avril à la Toussaint, l’accès est libre pour les visiteurs individuels ou en famille, sur réservation pour les groupes de plus en plus nombreux qui inscrivent la visite du musée du Platin dans leurs séjours rétais. La boutique du musée vous propose à la vente des ouvrages sur la vie rétaise et maritime, des jeux éduca-tifs et des souvenirs.

Un programme de recherche, des animations tous publics

et un travail en réseau

Mélanie Chausserais, médiatrice culturelle, Marie Jacquier et Audrey Lajarige sont prêtes pour accueillir les visiteurs, faire vivre le pro-gramme d’animations et d’activités jeune public conçu et préparé avec passion. Très compétente, l’équipe conduit des recherches sur l’abbaye des Châteliers, à partir des donations de l’abbé Daniel Héraud, éclairant la vie des moines cisterciens.

Visites guidées, balades nocturnes, animations pour les familles, acti-vités jeune public, rallye, chasse au trésor... se succèderont tout au long de la saison qui sera ponctuée par des évènements, temps fort de l’été. Le programme complet est disponi-ble sur le site, au musée et annoncé sur www.realahune.fr, le passeport

patrimoine, les guides touristiques, les réseaux sociaux... La Maison du Platin fait partie du réseau « Les Clés du Patrimoine ».

Deux évènements : « En mer et contre tout »

et « Les rendez-vous de l’Eté »

Lundi 20 juillet la compagnie « Caboch’art » donnera un specta-cle gratuit « En mer et contre tout », derrière le musée du Platin, côté front de mer. Cette flânerie mari-time sera un témoignage et un hom-mage à la mer. Textes et chansons entremêlés inviteront le spectateur au voyage, avec en toile de fond, la mer : ses légendes et ses mystères, ses peines et ses infinis.

Samedi 1er août, « les Rendez-vous de l’Eté » rassembleront des bateaux traditionnels dans la baie de La Flotte. Comme chaque année, l’as-sociation « Flottille en Pertuis » orga-nise un rassemblement de bateaux traditionnels des pertuis charentais, auquel s’est associée depuis 2 ans la Société des Régates de Saint-Trojan. Ce sera un vrai plaisir que de voir évoluer ces magnifiques bateaux.

Soutenue par la mairie de La Flotte, la Communauté de Communes de l’île de Ré et le Conseil départemental,

l’association « Flotille en Pertuis », chère à Messieurs Brault de Bournonville, Chauvet d’Arcizas et Péchereau, et à tous ses administra-teurs passionnés, peut s’appuyer sur une équipe compétente et motivée pour faire évoluer et vivre le musée du Platin.

Rétais et touristes, jeunes et moins jeunes, sont heureux de découvrir ou redécouvrir un passé flottais et rétais, pas si lointain, où la vie était différente, fondée sur d’autres valeurs. Une bonne manière de retrouver ses racines.

Michel Lardeux

Mélanie (à droite) et Marie, devant le musée du Platin.

L’ancienne distillerie de la famille Margotteau abrite depuis 1986, au 4 cours Félix Faure, le musée du Platin, géré par l’association loi de 1901 « Flottille en Pertuis ».

Le Musée Ernest Cognacq inaugure une salle dédiée aux beaux-artsMettre en valeur le patrimoine artistique rhétais, c’est la mission à laquelle s’attache l’équipe du musée dont Julia Dumoulin est la Directrice depuis 2009.

Un nouvel espace s’est ouvert aux amateurs d’art et

d’histoire début juin à Saint-Martin.C’est fou ce que l’île de Ré compte comme artis-tes ! Tout le monde s’y déclare volontiers peintre ou photographe tant la force des paysages et la fameuse luminosité ins-pirent le rêveur. Et de fait, nombreux sont ceux qui ont enrichi le patrimoine artistique de l’île. Pour autant, tous ne sont pas exposés sur les murs de la salle qui vient de reprendre vie. La population rétaise étant d’origine agricole, il faut attendre la fin du XIXème siè-cle et surtout les années cinquante pour que surgissent, à l’aube des soubresauts touristiques d’une île encore secrète, les premiers peintres reconnus. De Gaston Roullet (dont la toile de 1878 est la plus ancienne exposée) à Olivier Suire Verley (pré-sent pour l’accrochage), en pas-sant par l’entre deux guerres, Louis Suire (grand-père d’Olivier), Gaston Balande...Époque florissante où les curieux de Montparnasse venaient

observer les techniques des peintres de l’école rochelaise dont étaient ces derniers ; chaque toile a été rigoureuse-ment sélectionnée par Catherine Maunoury et Mathilde Moreau. La trentaine d’œuvres exposées chronologi-quement, forment un ensemble riche d’émo-tions et d’enseigne-ment. Les tableaux de

Raphaël Drouart notamment (égale-ment graveur et céramiste, et dont le musée a fait l’objet d’une impor-tante donation en 2011) offrent de précieux témoignages de scènes de vie quotidienne rétaise. Sa compa-gne Alice Rousseau, dite « Cahout » est exposée à ses côtés, tandis que non loin reposent les marais de Raymond Enard. Ce dernier offre une surprise avec « La Belle rhé-taise », une composition en tissu sur contreplaqué.

Une scénographie et un programme fidèles à l’esprit

d’Ernest CognacqÀ l’instar de ce philanthrope qui n’hésitât pas à mettre à profit sa

réussite commerciale (il était le fon-dateur de la Samaritaine à Paris) pour faire connaître la richesse patri-moniale de l’île, Julia Dumoulin et ses collaborateurs s’attachent à faire vivre les salles du Musée. Le parcours proposé met en scènes les objets d’art et les traces d’Histoire qui ont façonné l’île et ses habitants.Ouvert à une multitude de prati-ques artistiques le musée reste un lieu de rencontres et d’échanges au travers des animations et conféren-ces notamment. Pour laisser flâner les parents, les enfants (dès 4 ans) auront droit cet été encore, à leurs « Récréations au Musée ». Pris en charge par un animateur, ils décou-vriront durant une heure trente, l’ar-chitecture, la peinture, la gravure en écho aux collections, et expositions du musée… La salle des beaux-arts sera d’ailleurs un très bon support pour l’atelier « Paysages de l’île de Ré » destiné au plus petits. Enfants et adolescents pourront participer en groupe ou en famille, à l’évé-nement lancé par le Ministère de Culture, « Les Portes du Temps ». L’édition 2015 s’intitule « défiez les éléments », une façon ludique et pédagogique de s’approprier les

lieux patrimoniaux et d’accéder à la culture. Le musée les convie cette année à vivre une journée épique au cœur des fortifications Vauban. Quant à la « visite flash », elle invite à se concentrer, en présence d’un guide-conférencier, vingt minutes sur une œuvre en particulier.

Marie-Victoire Vergnaud

n o u v e l l e s A l l e d ’ e x P o s i t i o n

« La Belle Rhétaise de Raymond Enard ».

PrograMME dE l’éTéExpositions temporaires : hommage à jean-Pierre Corset, « sculpteur du littoral » et jean-Charles dotigny, « intimythologies », plasticien de « matières à mémoire ».Visites « flash » : tous les jours.animations : musique, lecture, pro-menades artistiques… tous les jeudis soir. le 16 juillet à 19 heures : Visite contée en extérieur « L’allée des soupirs, sur la route des bagnes ».ateliers enfants : au moins trois séan-ces par jour.« les Portes du Temps » : les lundis 13, 20, 27 juillet, 3 et 10 août (30€ par groupe, limité à 15 jeunes).le musée est fermé tous les mardis.Consultez les horaires et tarifs sur www.musee-ernest-cognacq.fr

m u s é e d u P l A t i n - l A F l o t t e

Page 27: Ré à la Hune n° 122

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z a p ’ a r t s

27

FESTIVAL

charente-maritime.fr

Du 14 juin au 23 août, des spectacles partout et

pour tous en Charente-Maritime !

Festif, créatif, culturel et ouvert sur le monde, le festival apporte son soutien à de beaux

projets artistiques !

LILLY WOOD AND THE PRICK CARAVAN PALACE LISA SIMONE

ELISABETH BUFFET KARINE DESHAYES

LA COMPAGNIA DELL’IMPROVVISO ARTHUR H CALI ... ARTHUR H ARTHUR H

LA COMPAGNIA DELL’IMPROVVISO

CARAVAN PALACE

Programme, horaires, tarifs... sur charente-maritime.fret sur l’appli Sites en Scène

Le Département de la Charente-Maritime présente

- mai

201

5

ILS SERONT L À !

FLASH-SES 2015- PRESSE réalahune.pdf 1 01/06/2015 11:26

Du 10 juillet au 30 aoûtantoinE groLiEr

exposition- entrée libre

Une lutte se joue perpétuellement entre la figuration et l’abstraction dans les dernières œuvres d’Antoine Grolier.

Vendredi 10 juillet à 21h18ème Festival

international de guitareUne Soirée à Buenos aires

Pour cette soirée de c lôture de la 18ème édition du Festival International de guitare de l’île de Ré, Philippe Villa nous invite au voyage avec un programme riche et dépaysant, une soirée à Buenos Aires. Avec Talisman de la compagnie Musianza, vous oscillerez entre l’Orient et l’Occident, un mélange subtil entre les cultures d’Amérique du Sud et les musiques d’inspiration

caucasienne. Ce duo composé de Julieta Cruzado et Laurent Boutros vous entraîne dans des moments de pure émotion grâce au dialo-gue complice de la guitare et de la danse. Puis se succéderont les Milongas et les Tangos pour une promenade dans l’univers de la musique argen-tine en duo, trio, quatuor et quin-tette, interprétés par le quatuor de guitares du Festival, Frédéric

Bernard, Krzystof Pelech, Anastasia Maksimkina et PhilippeVilla, auquels se joindont la violoncelliste Karine Drouhin et le violoniste Laurent Le Flécher. Une soirée savoureuse à déguster comme un verre de maté dans les rues de San Telmo. duo talisman : julieta Cruzado - danse / laurent boutros - guitare

Quatuor de guitares du Festival : FrédériC bernard, KrzystoF peleCH, anastasia maKsimKina, pHilippe villa

violonCelliste : Karine drouHin

violoniste : laurent le FléCHer

musiQue - durée : 2H

Jeudi 23 juillet à 21hLa Voix Humaine

Avec Caroline Casadesus, musi-que de Poulenc d’après la pièce de Cocteau.Caroline Casadesus revient à La Maline pour notre plus grand plai-sir, avec une tragédie lyrique en un acte, La voix Humaine. Ce monolo-gue bouleversant est écrit en 1930 par le poète dessinateur et cinéaste Jean Cocteau (La Belle et la Bête, Orphée). Poulenc (Le dialogue des Carmélites) en signe la musique en 1958.Seule, dans une chambre à coucher en désordre, une femme jeune et belle, téléphone à son amant qui lui annonce leur rupture et son

intention d’en épouser une autre. Dévastée par le chagrin, au comble d’une souffrance intolérable, cette femme s’accroche au téléphone régulièrement coupé par des inter-férences extérieures. Dans un face à face terrifiant avec l’absence, le téléphone est à la fois le lien et « l’arme effrayante ».Tragédie lyrique en un acte de Francis Poulenc, d’après la pièce de Jean Cocteau.

mise en sCène : juliette maiHé

soprano : Caroline Casadesus

piano : jean-CHristopHe rigaud

Crédit pHoto : p. levy

durée : 1H20

Programmation La Malinec u l t u r e

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Correspondances, un film écrit et réalisé à la prison de Saint-Martin de RéLe Festival du Film de La Rochelle s’est achevé le 5 juillet. Depuis 15 ans, le festival organise un atelier de réalisation et de diffusion à la Maison Centrale de Saint-Martin-de-Ré.

Les détenus de la prison de St-Martin ont écrit et réalisé un film que le documenta-

riste Vincent Lapize a encadré. Des actions comme celle-ci pour les publics empêchés sont menées tout au long de l’année avec le sou-tien de la DRAC Poitou-Charentes, du SPIP de la Charente-Maritime, de la Région Poitou-Charentes et de la Mairie de Saint-Martin-de-Ré. En collaboration avec la Maison Centrale de Saint-Martin de Ré et le Carré Amelot, le film Correspondances interroge les images médiatiques en tant que passerelle entre le monde intérieur et le monde extérieur. Pendant le festival, le film était projeté à La Coursive en entrée libre et avant certains longs métrages.

C‘était la première fois que Vincent Lapize intervenait en détention et menait un atelier avec des déte-nus. Après une licence d’Anthro-pologie et un Master en recherches comparatives en sciences socia-les, Vincent Lapize s‘est formé au documentaire. Le réalisateur vit

et travaille à Poitiers. Après avoir animé le « Festival Filmer le tra-vail », dont il a été le régisseur et webmaster, il s’est consacré à la réalisation de films documentaires et anime de nombreux ateliers. « Le dernier continent » est son dernier film.

ré à la Hune : Comment s’est organisé ce travail dans l’em-ploi du temps des détenus ?Vincent Lapize : Les détenus ont pas mal d’activités, notamment certains travaillent dans un atelier de couture ou de menuiserie. Il a fallu caler des moments où chacun était disponible. J’ai adapté mes horaires en fonction.

En général et en particulier, que représentait cet inves-tissement d’un an pour les participants ?Je ne pense pas que le film que nous avons réalisé a demandé un investissement trop lourd en temps pour les participants. En revanche, je crois que le plus

grand investissement fut émotion-nel et sensible. Dans le sens où ils m’ont fait confiance pour aborder certaines thématiques personnel-les puis nous avons travaillé sur des créations mêlant intime et imaginaire.

Quel est votre rôle pour ce film lors du festival : celui d’un co-réalisateur, d’un enca-drant, d’un porte-parole ?Le processus de réalisation fût col-lectif. Les participants ont écrit certains dialogues et proposé des idées de tour-nage ou de captat ions . J’ai tenté de c r é e r u n e é m u l a t i o n propice à la création d’un f i lm (parti-ciper à une aventure col-lective) ; aussi j’ai proposé l’idée globale du film et une c o h é r e n c e d’ensemble. Puis au montage, les choix de narration finaux. Le film est né de cette rencontre entre mes préoccupations et intérêts et leurs individualités. Ça ne colle pas vraiment à l’une des trois caté-gories que vous avez évoquées. Disons plutôt « encadrant » s’il faut trouver un mot pour désigner mon rôle.

Le public a-t-il bien reçu le film ?Concernant le public, pour l’instant, je n’ai pas encore eu

beaucoup de retours. Je crois que le film a certaines faiblesses de narration et de compréhension surtout au début. En revanche, des personnes ont été très émues et touchées par les détenus et leurs visions.

Comment les participants vivent-ils la fin de ce travail et la diffusion du film ?Je suis très satisfait de la manière dont il a été reçu par les parti-cipants. Ils ont l’air d’être fiers du travail commun et de vouloir

transmettre au public cette per-ception de leur condition.

Correspondances traite donc de la représentation du monde extérieur que se font les détenus au bout de plusieurs années de détention . Les images médiati-ques créent-elles un prisme rigide pour appréhender le monde ? Les sept journalistes internes à la pri-son ont entrepris à cette occasion une recherche sur la condition moderne de « l’homme libre ».

Marie Aguettant

F e s t i v A l d u F i l m d e l A r o c h e l l e

« Le baiser de la méduse » raconte l’histoire vraie d’un meurtre à Rivedoux

L’auteur rétaise reste fidèle à ses racines et à son style. Elle embarque le lecteur dans

le contexte de 1937 et de la vie vil-lageoise, à une époque débonnaire où les portes restaient ouvertes, où tout le monde savait presque tout sur tous, ou la rumeur se répan-dait plus vite que sur les réseaux sociaux d’aujourd’hui.

Cette chronique judiciaire met en scène deux figures rivedousaises : une femme urticante et son amant,

un insulaire à la vie ordinaire, dans une liaison qui finira tragiquement. Du fait divers jusqu’au dérou lement du procès, le lecteur va s’immerger dans l’ambiance paysanne du village. Certains habitants actuels furent les témoins directs de ce drame encore vif dans bien

des mémoires. Cette synthèse policière à la chronologie boulever-sante, fait revivre l’affaire exacte, dans l’atmosphère pesante du souffle de la guerre d’Espagne et se lit alertement comme un roman.

Edité par les Editions Oléronnaises « Edit’O », « Le baiser de la méduse » rencontre un bon succès depuis avril dernier dans les salons littéraires.

Michel Lardeux

n o u v e A u l i v r e d ’ A n n n d e w i n t e r

Après plusieurs romans policiers, dont « Adeptes », « Le triangle de l’effroi », « L’empreinte du destin », Ann Dewinter signe dans son nouvel ouvrage une chronique judiciaire qui relate l’histoire vraie d’un meurtre passionnel, qui bouleversa Rivedoux dans les années d’avant-guerre.

Chez Lucien.

Le film « Correspondances ».

Ann Dewinter présente « Le Baiser de la Méduse ».

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z a p ’ a r t s

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LES AUTHENTIQUES RéTAISES edwige et franky O S T R É I C U L T E U R S

« Les choix de Sophie »

Au travers de leurs fils d’ariane, ils vous entraîneront dans leurs univers emprunts de

sensibilité, de poésie, d’humanité, de perspectives inédites et parfois même, de fantaisie. Les sculptures délicates et touchantes de Lucette Brandy, les nouvelles toiles hyperréa-listes de Marion Tivital, celles, gra-cieuses et étonnantes de Stéphane

Dauthuille, les peintures sur de la toile de drap de Juliette Lemontey et les représentations délicates de Catherine Seher font partie des nouveaux arrivages à ne pas man-quer. Sans oublier, le travail de la peintre et céramiste Inès Castilla, des tableaux de Véronique Paquereau et du très très grand format d’Annick Venayre.

À noter, qu’à partir du 14 juillet, la Galerie LBL recevra l’exposition de Jean-Marie Drouet avec son travail « matière et Lumière » en com-pagnie du sculpteur belge, Phil Billen et de l’artiste rétaise Michèle

Faliu. Sophie tient à souligner que le vernissage aura lieu le 17 juillet sous les airs jazzy des habi-tués des lieux, « les compères », comme elle les nomme amicalement, c’est à dire, Régis Mayoux au piano,

Gilles Melin au saxophone et M i k k o a u x percussions…

Un mois de juillet et un mois d’août auréolés de musique, de couleurs, de sensibilité et de créations d iverses et variées comme

Sophie les aime. Passionnée d’art sous toutes ses formes, elle n’hé-site pas à faire se côtoyer les œuvres peintes ou sculptées avec des bijoux de pierres fines, une sélection de vin bio ou encore les fameux sacs Uashmama, réalisés avec du papier semblable au cuir, souple comme du tissus, selon une technique tra-ditionnelle toscane.

Pour clôturer sa saison, le 20 août prochain, Sophie organisera une exposition collective pour le dé-vernissage de sa galerie. Mais d’ici là, laissez-vous entraîner sur le sillage original de la Galerie LBL qui, si vous le souhaitez, vous ouvrira les portes de la création.

Valérie Erard-Lambert

g A l e r i e d ’ A r t

Nouvelle saison, nouvelles présentations à la Galerie LBL de La Flotte en Ré. Sophie Lemée maîtresse des lieux, a su cette année encore réunir des artistes différents et surprenants pour cette période estivale.

Artiste, Jean-Marie Drouet.

Artiste, Phil Billen.

Paysages oniriques d’Ousmane Fall

C’est la boutique « Du côté des objets » qui reçoit les photo-graphies d’Ousmane Fall, à Ars

où il est saunier. Le photographe invite à une agréable promenade sur ses marais salants à travers ces clichés conçus comme des tableaux. En format portrait ou paysage, les photographies sont imprimées sur papier photo Fuji Pearl 290g, sur papier photo Fine Art 300g, ou sur toile, numérotés de 1 à 10 par format. Ousmane Fall a grandi au Sénégal au bord de la mer puis il a vécu à Paris. Au début des années 2000, il commençait à présenter son travail sur l’île de Ré.Le promeneur nez en l’air appré-hendait le plus souvent les marais dans leur globalité. Celui qui n’est pas du pays goûte effectivement les grandes étendues et peut-être une harmonie de couleurs mais a priori il faut un peu de temps pour que l’œil regarde les marais salants avec plus d’observation.

Les amoureux de la nature, les contemplatifs, les peintres décè-lent dans ce paysage des marais la vie et des thèmes : Ousmane Fall, lui, est saunier à Ars et par consé-quent, nous ne dirons pas qu’il a « tout le loisir »..., plutôt qu’il est en immersion dans cet univers qu’il photographie de telle façon que la peinture aride de l’artiste extérieur ou l’observation paisible des oiseaux se transforment sous son regard en un bouillonnement aussi incroyable que de la lave en fusion.

Dans le travail photographique d’Ousmane Fall, les marais salants sont révélés comme une myriade de planètes très différentes. La séche-resse ou le motif de l’eau devien-nent un contexte, un cadre pour une étonnante multitude de phé-nomènes. L’impression de vitalité et de puissance qui se dégage de ces tableaux a de quoi surprendre. Ces photographies ont la particularité de vous perdre entre la démultiplication kaléidoscopique de l’élémentaire et la plongée au cœur d’un ensemble complexe qui s’en trouve curieuse-ment simplifié. L’aspect scientifique des photographies est aussi évident que leur dimension artistique.Les photographies d’Ousmane Fall offrent un jaillissement très maî-trisé de motifs picturaux qui rend hommage à sa matière première, le marais salant. Métal, peau, pierre, ivoire etc ; l’impressionnante variété d’apparences que revêt la terre sous l’objectif d’Ousmane Fall laisse

rêveur. On sait qu’on assiste à une foule de phénomènes merveilleux même si on ne sait plus sous quelle latitude ni si c’est en climat chaud ou par grand froid ! Les couleurs vives et solaires des photographies évoquent l’Afrique en même temps que ses bleus purs vous perdent encore entre Méditerranée et fjords nordiques.Ousmane Fall réalise un voyage oni-rique entre ciel et mer à partir de son exploration des marais salants. Ce voyage s’adresse à l’observateur instruit comme au poète en quête de sensations.

Marie Aguettant

e x P o s i t i o n P h o t o

Après le festival photo de l’île de Ré et son exposition à La Couarde sur le thème du sel, dans le cadre des journées de la photographie, Ousmane Fall expose à Ars.

Une des photographies d’Ousmane Fall.

Exposition permanente - 7 pièces : du Côté des objets28 rue Thiers 17 590 ars En ré

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j e u x d e l’ é t é

Le sudoku

1 - Avec ou sans glaçon. 2 - Grises ou roses en bouquets. 3 - De Ré, en fleur parfois. 4 - Avec la 13ème elles sont encore meilleures. 5 - Font vinaigre pour accompagner les précédentes. 6 - Bleu, tendre, à point… s’il est permis !7 - Blancs, rouges, plats… si c’est la fin c’est pas bon !8 - Russe, niçoise ou frisée… toujours croquante !9 - N°15, voisin de 46.

10 - Aux fraises, aux abricots… c’est pas d’la tarte !

En vertical apparaîtra en brochette un lieu non étranger aux dix mots trouvés. Convivialité et saveurs à découvrir…

même en vacances, ne laissez pas votre esprit en « grève » !Prélevez sur la plage des éléments qui forment les noms de deux « antipodes » rétais.

Cités rétaises…

Le mot mystère

1 9 7 6 5 3 2

2 6 8 9

2 9

4 3 9 7

5 9 7 2 6

6 9 8 5

8 1

8 2 3

9 6 4 3 7 8 1 Le rébus « message aux estivants »

Salle de Séminaire

(voir solutions page 31)

(voir solutions page 31)

(voir solutions page 31)

(voir solutions page 31)

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j e u x d e l’ é t é

Les solutions des jeux

Solution du mot mystère : 1 - APERITIF - 2 - CREVETTES - 3 - SEL - 4 - HUÎTRES - 5 - ECHALOTES - 6 - ROMSTECK (ou RUMSTECK) - 7 - HARICOTS - 8 - SALADE - 9 - CANTAL - 10 - TARTELETTE

En vertical : RESTAURANT

Solution du rébus : Ré à la Hune vous souhaite un agréable séjour en Ré

(RÉA - LA - UNE - V’HOUX - CHOUETTE - AIN - AGRèS - A BLEU - C - JOUR - AN - RÉ)

Solution de « cités rétaises » : Saint-Clément des Baleines / Sablanceaux(CINQ CLÉS - MENT - DÉ - BAS - LAINE - SABLE - EN - SEAUX)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

GARNISSAGE

GENERALItEoSEE

uSEEGuINdESNEoN

RmIdEmpEStEREcRouSANE

EtRoItAcERNELA

AIEp

AGAtHE

tALoN

1 9 8 7 6 5 4 3 2 45

2 4 6 1 8 3 5 7 9 45

3 5 7 2 4 9 1 6 8 45

4 2 3 6 5 8 9 1 7 45

5 8 1 9 7 2 3 4 6 45

6 7 9 3 1 4 8 2 5 45

7 3 2 8 9 1 6 5 4 45

8 1 4 5 2 6 7 9 3 45

9 6 5 4 3 7 2 8 1 45

45 45 45 45 45 45 45 45 45 45

Les mots croisés 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Horizontalement

1 - Rend les draps laineux. 2 - Personnage biblique. Aiguille parfois. 3 - Absence de détails. 4 - Bon à remplacer. Bille. 5 - Coincés. 6 - Ça gaze dans le tube. Marque la douleur. 7 - Précède la poche. Accord. 8 - C’est pas cher payé. L’esprit peut l’être. 9 - Narines sensibles, s’abstenir. 10 - Mieux vaut ne pas l’être. Symbole rétais.

Verticalement

1 - Railleuse. 2 - Divinités nordiques. 3 - Revoir les taux. 4 - Petite nouvelle. Page de gras. Symbole chimique. 5 - Se chante à Oran. Rassasié. 6 - Immobiles. 7 - Ustensiles de cuisine. 8 - Couchée. Retira. 9 - Peuples barbares. Attache. 10 - Epoux de Créüse. Berger.

ouvert en continu du lundi

au samedi de 8h à 21h

le Bois-PlagePlace Raymond Dupeux

05 46 09 22 82

Ouvert le dimanche de 8h à 20h

la couarde-sur-mer27 avenue du Mail

05 46 29 83 11

Ouvert le dimanche de 8h à 13h

station-serviceRoute de Sainte-Marie LE BOIS-PLAGE,

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(voir solutions ci-dessous)

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